B I O L O G I E E T D Y N A M I Q U E D E ...
B I O L O G I E E T D Y N A M I Q U E
D
E
PENAEUS DUORARUM NOTZALZS (PERE~ - FARFANTE 1967)
A
U
SÉNÉGAL :
1 v -- P H A S E
J U V É N I L E
F r a n k L H O M M E (1)
R E S IJ M E
Ce document orésente une synthèse des informations
disponibles sur l’écologie, la biologie et la pêche arti-
sanale des juvéniles de P e n a e u s diw2wxum mtiulis a u
Sénégal et en Gambie.
$tatre milieux continentaux sont 6tudiés : fleuve
Sénégal, Sine Saloum, fleuves Gambie et Casamance.
Le recrutement des postlarves est examin6 pour le
Sine Saloum.
Les méthodes de pêche artisanale sont décrites . Les
statistiques disponibles ainsi que des renseignements sur
les saisons,les zones de pêche et la taille des crevettes
pêchées son.t données.
Les relations avec les
s tecks marins adultes de
Saint-Louis et Roxo-Bissagos sont analys6es. La chronolo-
gie du cycle vital et la croissance ont ‘pu être suivies
dans le cas du fleuve Sénégal , TJne vitesse de croissance
moyenne est évaluée pour le Sine Saloum. Des hypoth&es
sont faites
sur la durée de la phase juvénile
dans le
Sine Saloum et la Casamance.
A B S T R A C T
This document gives a synthesis of the available in-
formations on ecology p biology and artisanal fishing for
juveniles of Pentus
duorurum notia’tis in Senegaland
Gambia.Four continental environments are studied : the
Senegal River,the Sine Saloum,the Gambia and the Casamance
Rivers.
(1) Océanographe de l’O.R.S.T,O.M., en fonction au
Centre de Recherches océanographiques de Dakar-Tiaroye
(I.S.R.A.), B.P. 2241,, Dakar (Sénégal).

2
The recruitment of postlarvae is investigated in the
Sine Çaloum.
The methods of artisanal fishery are described,Avai-
lablestatisticaldataand informations on the seasons of
artisanal fishery, the fishery zones, the size of shrimps
are given.
The relations with adult stocks of Saint-Louis and
Roxo-Bissagos are analysed a The chronology of the vital
cycle and the growth are built in the case of the Senegal
River. An average growth speed is estimated for the Sine
Saloum. Some hypothesis are given on duration of juvenile
period in Sine Saloum and Casamance.
S 0 ME: A I R E
INTRODUCTION
1, LE FLEUVE SENEGAL
1.1. Hydrologie
1.2. Pêche artisanale
1.2.1. Méthode
1.2.2. Mises R. terre et statistiques disponibles
1.2.3. Saison de pêche
1 .2.4. Zones de pêche
1 .2.5. Taille des crevettes pêchées
1.3. Relations avec le stock marin et croissance
1.3.1. Chrcnologie du cycle vital
1.3.2. Croissance des juvéniles
1.3.3. Influence de la pëche artisanale sur la pêche en mer
2. LE SINE SALOUM
2.1. Hydrographie
2.2. Méthodes d?échantillonnage
2.3. Entrée des postlarves
2.3.1. ?Gthodologie
2.3.2. Résultats
2.3.2,,1. Variations d'abondance sur un cycle nycthéméral
'"""--"-""‘~='--""-------~-~--~--~
-m--w --.a.--a..--
2.3.3.2. Variations d'abondance sur un cycle annuel
p---y--.+.---I= 7"I -m-m- 7-m ---a..---- E .--us---- ePm.----..w--
2.3.2,3. Varaations d abondance en fonction de la distance 9
_-<--0..----__I-.~--.--------".U_____Y_Y___________
."---w--------.%.
l'embouchure
.m-I------O.-I
2.3.3.4. Variations du stade
"-'"-"""""~"r'--"-----~~--
2.3.2.5. Variations de la taille en fonction du stade
----- "-'"""ym...y.- -=.. m*-- ----- -- sj-- w--e ----- ~"'e.-."c"'s."
2.3.2.6. Variations de la taille en fonction de la période de
-----__--I,D--u-----------y---------I----------------
---------
-~--__
l'année
m--m..-- J
2.4.
artisanale
. Méthode
î.4.2. Mises à terre et statistiques disponibles
2.4.3. Saisons de pêche et rendements obtenus
2.4.4. Zones de pêche
2.4.5. Taille des crevettes nêchées
2.5, Migrations à l'intérieur du sine Saloum
2.6, Relations avec le stock marin et croissance
2.6.1. 9rigine des postlarves
2.6.2. Chronologie du cycle vital
2.6.3. Croissance des juvéniles
2.6.4. Influence de la pëche artisanale sur la pêche en mer

3. LA GAMBIE
3.1. Hydrographie
3
3.2. Entr&e des postlarves
3.3. Pêche artisanale
3.3.1. Méthode
3.3.2. Mises à terre et statistiques disponibles
3.3.3. Saison de pêche
3.3.4. Zones de pêche
3.4. Relations avec le stock ttmrin
4. LA CASAMANCE
4.1. Hydrographie
4.2. Pêche artisanale
4.2.1. Méthode
4.2.2. Mises à terre et statistiques disponibles
4.2.2.1. Efforts
“.,..B-~~..o”“~‘.s.”
4.2.2.2. Prises
“‘...‘“-““-m..my”’
4.2.2.3. Prises par unit6 d’effort
-w-e-u-m------- -l---mmy------Lvu
4.2.3. Saisonsdr p&zhe
4.2.4. Zone de pêche
4.2.5. Taille des crevettes pêchées
4 2 5 1. Histogramme total annuel
.22;1 -m-m- -mm --.m----- --------- -.
4.2.5,2. Variations saisonnières de la taille moyenne
“‘--‘“‘--‘“=“f’““-‘-------~-----------------
-wrn-
4.2.5.2. Variations de la taille moyenne en fonction de la
“.“‘“‘~‘“.“““-““‘n”- ---- em- ---- - - - - - _ - - - - - - Y - - - - Y - - - -
zone de Reche
-----w-- m-m-,
4.3. Relations avec le stock marin et croi.ssance
4.3.1. Chronologie du cycle vital
4.3.2. Croissance des juvéniies
4.3.3. Influence de la pêche artisanale sur la pêche en mer.
CONCLUSION
BILIOGRAPHIE
1 N T R 0 H !J C T 1 0 N
La crevette pénéidc Pt3naeus duoramm notia~is (J?EREZ FARFANTE 1967) a
une grande importance dans 1’ économie du Sénégal et de la Gambie. Elle SU~‘-
porte plusieurs p&zheries que l’on peut répartir en deux catégories :
- Les pêcheries industrielles d’adultes en mer : elles portent sur les
stocks de Saint-Louis et de Roxo-Bissagos localisés sur des zones vaseuses à
sédiment fin : leurs débarquements respectifs en 1975 atteignent 464 et 2168
tonnes o
-’ Les pêcheries artisanales de juvéniles en Fleuve : elies sont au nom-
bre de quatre dont une actuellement arratée ; ce sont du nord au sud :
D Le fleuve Sénégal (99 tonnes en 1976)
. Le Sine Saloum (307 tonnes en 1975, pêcherie arrëtée en ? S76)
. Le fleuve Gambie (180 tonnes en 1976; probablement sous-estimg)
. Le fleuve Casamance (1022 tonnes en 1976).
L’existence de ces catégories de pêcheries est liée au cycle biologique
particulier des pénéides côtiers* Ce cycle amphihalin se déroule le long d’un
gradient de salinitn qui e,*gtend genéralement entre 13,l et 36X, de salinité,
c’est-à-dire entre des conditions d tzssalées et des conditiow marines pures.
Bans certaines zones (S-ne Saloum) le cycle se déroule le long d’un gradient
inverse 9 entre les conditions sursalées (60 à 93%,) et des conditions marines
pures (CROSNIER et de BONDY 1967) e

Les adultes occupent des fonds vaseux ou vaso-sableux en mer, entre la
côte et 80 m de profondeur. Au moment de la reproduction, les oeufs subdémer-
saux sont émis iibrement dans 1 ‘eau et éclosent en quelques heures. Le déve-
loppement larvaire comprend plusieurs stades (nauplius, protozoe, mysis,
Tostlarve). Au cours de ce développement, les larves sont transportées par
les courants au voisinage de l’entree des edtuaires. Elles y entrent à une
taille variable : 8 à 14 mm LT (1) et leur tendance benthique s’affirme ra-
pidement ,
Cette première grande migration sPeffectue par un mécanisme assez mal
connu 0 Il est probable que la dictrihuticn des larves en mer soit tributaire
des courants locaux, mais un simple transport passif ne permettrait pas aux
‘Larves de se concentrer dans l’estuaire À travers des chenaux halay& par des
courants de maree qui changent de sens quatre fois par jour. Les études les
plus compl2tes ont montré que cette migration s*effectuait suivant un rythme
nycthémeral et lunaire (S~JBRAIB~A~IYAM i9b5, TABR t3ti aZ. ! 962, WILLIAMS et
DEUBLBR l?h9, JONES e-t az. 1970, ROESSLER et REPWR 1971, GARCIA 1977, YOUNG
et CARPENTER 1975). L’entrée de qostlarves est liée aux marces et se produit
avec la marée montante (ROESSLER, JONES et MlJWO 1969), Les postlarves 3gées
se concentrent dans des zones vaseurcs très peu profondes, riches en ~matikres
organiques et débris végétaux. Or: les appelle alors “juvéniles”. Ils attei-
gnent une longueur totale de 8 cm en deux mois environ (Côtr dîTvoire, :;ALOIS
1975). La durée du sgjour en estuaire pourrait être nettement plus longue au
Sénégal. .Au cours dc leur phase de crcissance rapide, les juvéniles redes-a
tendent graduellement vers les chenaux plus profonds.
Vers 8 cm de longueur totale, ils entreprent la seconde grande migration
qui les conduira en mer sur les fonds sablo-vaseux oi3 ils se reproduiront.
Cette migrstion est cyclique. Elle suit un rythme nycth&&al et lunaire
(TABB et al. 1?Q9 ‘FiOESTLAHDT 196~). C’est nrincipalement A ce niveau du cycle
biologique que s’exerce la pêcherie artisanale, Ii ne faut pas perdre de vue
que tout juvénile capture par la pëcheric artisanale ne sera plus disponible
pour la reproduction en mer ni +3lement pour une éventuelle capture par la
pêcherie industrielle. La pêcherie chatuti?re provoque elle aussi une dimi-
nution de la biomasse du stock et de sa fecondité théorique. On voit que les
deux pêcheries sont liées et que tout2 étude fine de la production potentielle
devra prendre en considération 1 ‘ensemble du cycle biologique.
Le but de ce document est de faire le point de nos connaissances sur la
phase juvenile de P, &or%rwn au Sén~go.1.
*elques informations relatives 3
1.a Gambie seront éga1eme.a~ donn&s. 130~s considérerons que la phase juvénile
débute à 1 ‘entrée des postl,:rves en fleuve ou en lagune et se termine par la
migration des juvéniles vers la mer. Un plan identique sera adopté pour cha-
cun des quatre milieux continentaux de la zone étudiée.
(1) Suivant 1 ‘origine des donnGes deux types de mensurations seront uti-
lisées dans ce document :
s.’ Longueur totale (LT) de la pointe du rostre 2. 1 ‘extremite postérieure
du telson, arrondie au demi-centimGtre inférieur.
- Longueur ceptalothoraciquc (LC) de l”&hancrure de 1. ‘oei 1 au bord mec.
dian postérieur de la carapace, arrondie au millimètre inferieur.

5
1,)
LE
P L E IT V Z
SJ?NEGAL
1.1. UROGRAPHIE
Le fleuve Sénégal est le plus important de la partie nord-ouest de l’h-
frique. Son cours supkieur est torrentiel. Dans la plaine sénégalaise sa
vallée sp élargit. A@s Dagana, il s’étale en de nombreux bras, formant un
pseudo-delta, qui se rejoignent a l’embouchure au sud de Saint-Louis. TJne
carte est donnee sur la figure 1.
La marée s’amortit progressivement en sc propageant vers 1 ‘amont. Elle
est encore légèrement sensible à 400 !:‘:i de l’embouchure.
Le régime des dé?>its est de type tropical pur caractérisé par une seule
Ttériode annuelle de hautes eaux (juillet-août à octobre-novembre) et par un
LffondreEcnt des débits d ‘étiage a Les variations interannuelles de régime
sont considérables.
Dans le haut fleuve la crue commence dans les premiers jours de juin.
LPinondation se propage ensuite tres lentement et son maximum n’a lieu 2
Saint-Louis que fin octobre.
En année moyenne, les Lzaux sont douces à Saint-Louis dès le mois d’août.
La renverse des courants à la barre ne se Produit en génCra1 plus à partir
de la Premiere quinzaine d’août où l’eau douce de crue refoule le flot.
Dès la fin dc 1 ‘hivernage (novembre) l’eau salée remonte et atteint en
fin de saison skhe un point variabl e avec l’importance de la crue precédente
qui oscille entre Richard-Toll et Dagana. Ce phénomène appel6 “langue salée”
a été étudir en détai’l (ROCHETTE 1964) y L’intrusion de la salure ne dépend
que du débit tant que celui-ci reste supérieur 2 50 m?/s , A chaque valeur du
débit correspond une limite en amont bien pr&ise de la zone salée. D& que
lc débit devient inférieur 3 50 m3/s, la remontée de la salure dépend exclu-
sivement du temps qui s’écoulera avant la. date d’arrivée de la prochai.ne onde
de crue.
L’évolution de la salinité moyenne mensuelle à Saint-Louis est repr%sentée
sur la figure 2 a e Une courbe de l’évolution de la température de l’eau dans
le fleuve Sénegal et dans la mer (plage) de j anvier 1977 à juin 1378 est don&e
sur la figure 2 b .
1 t 2, PECHE ARTISANALE
1.2.1. Méthodz-
Les crevettes sont pëchées la nuit à marée descendante à l’aide de filets
fixes. La méthode de p&he a déjà &t; dkrite pou,‘(- le fleuve Casamanc.e (CROS-
NIER et de BONDY 1967).
1,2.2. Mises à terre et statistiques disponibles
Les seules St:atistiques di-sponibles sont celles de la D.0 .P.M. (1 j . Les
débarquements totaux annuels pour les années (1960 à 1977 sont donnés dans
1 ‘annexs I . Les chiffres mensuels pour les années 1975 et 1977 se trouvent
dans l‘annexe II.
(1) Direction de 1 “O&anographie et des Pêches maritimes.

6
L’effort n’est pas connu. Il est probable qu’il varie comme 1 ‘abondance.
Dans ce cas l’évolution des prises mensuelles (fig.3 b) donne une image am-
plifiée des variations mensuelles de 1 “abondance sur un cycle annuel.
1.2.3. Saison de pêche
La pêche n’est jamais nulle” On peut cependant considGrer que la saison
de pêche dcbute en septombre et se termine en mai. Les meilleurs rend.ements
sont rencont&s de janvier 3 avril,
1.2.4. Zones de pêche
La pêche s’effectue .3 Saint-Louis même ou à une faible distance en amont.
1.2.5. Tailles des crevettes p^echées
Un échantil.lonnage Hebdomadaire des crevettes capturées a été entrepris
depuis le mois d’avril 1377, Les mensurations sont effectuges en longueur cé-
pftalothoracique (LC) arrondie au mill.imGtre inférieur a
L’évolution de la taille moyenne mensuelle des échantillons est repré-
sentée sur la figure 4 (avril 1977 .$ :” ri1 ! 978 inclus) e Le minimum de taille
observé en août correspond au d%ut dr, la période de salinitP minimale dans le
bas fleuve. La crue Troprement d!.te ne se produit dans la zone de nêche que fin
oc.tobre. Il est donc probable que les individus sont chassés h cette période
de l’année non par 1 ‘action mécanique de la crue mais Far un environnement ha-
lin défavorable avant d’avoir ac.hevG l.eur croissance.
L’histo-,ra-.---
total obtenu est représentG sur la figure 5. Ses paramètres
sont les suivants (avril 1 ;.i 7 à avril 1978 inclus) :
x=
*,,
1R.01 .I.‘
Ir-‘
c
L”
N = 7349
G= 3,76
1 .3. RELATIONS AVEC LE STOCK 1WX.J ET CROISSANCE
1.3.1. Chronologie d** cycle vital
Nous avons e.ssavG. de reconstituer la chronologie du cycle vital de P,
dzmrumm pour le F toilz <je Saint -i,ouis. Plusieurs indices ont été utilisés a
- Saison de ponte : nous la definirons comme la psriode où le pourcentage
de femelles mûres parmi les femelles ayant atteint la taille E la première ma..,
turité est maximum. Les avantages et 1.2s inconvénients de cette méthode ont
été expos& en dé% 1 dh.ns un prGc?dent document (LHOMFTE 1978 c).
- Entrée des postlarves en fleuve : ne disposant pas d’échantillons de
plancton, nous fixerons arbitrairement 3. 3 semaines le délai séparant le pic
de femelles mûres et relui d’entrée des pos tlarves en fleuve. Cette d.urée
moyenne a souvent Cte admise (EWALD 1965, GARCIA 1977) 0
- Saison de pêche artisanale : nous disposons de l’évolution des prises
moyennes mensuelles sur trois années. L’effort n’est pas connu, mais comme
nous l’avons signalé ,plus haut, il est vraisemblable qu’il varie comme l’a-
bondance. Dans ce cas les variations des prises observées donneront une image
amplifiGe des variations réelles di: l’abondance. D’autre part le problème se
pose de savoir si ces prises portent sur des individus en migration. Etant
donné que les engins ,utilisés sont des filets fixes posés la nuit à marée
descendante p nous pensons qu’ils capturent effectivement des individus en
migration vers la mer et que les périodes 0G les captures sont les plus im-
portantes correspondent aux moments où l’intensité de la migration est maxi-
male. Cela semble confirmg par l’observation du recrutement en mer.

7
- période de recrutement en mer : nous avons utilisé les statistiques
commerciales dc d%arquements l”76 oil une ventiiation nar catégorie de
tailles étai.t disponi.ble.
La variation relative exprimée en pourcentagemoyen
mensuel du poids total des moules no5 et 6 a été étudiée. Ces moules corres-
pondent aux tailles les plus Fetites (23,6 et 21,O mm LC en moyenne).
Trois biais peuvent fausser cette méthode d’évaluation du recrutement en
mer z - Les chalutiers commerciaux pêchent aux endroits où ils localisent l’a-
bondance maximale. Ceux-ci pourraient ne pas correspondre aux aires de répar-
t.i.tion des juvéniles en mer. En effet sur la côte américaine, les jeunes oc-
cupent les plus petits fonds, la taille moyenne augmentant avec la profondeur
(IVERSEN, JONES et ITXLL 1960). Mais pour la côte ouest-africaine, GARCIA
(1974)5!
confirmant les observations de BLIRUKOVSKI (196S), a montre que les
immersions moyennes (40 à 45 a) sont occupées par des crevettes de taille
moyenne (les plus abondantee)alors que les immersions extri;mes sont occupées
par des crevettes de grande taille.
- VOUS avons montre (LHOMME 1978 b) que, si le recrutement sur le fond
de pêche et le recrutement dans les captures sont pratiquement simultanés en
sni son chaude, il n’en est pas dc mGmc en saison froide OG le décalage peut
atteindre 3,3 mois à cause de l’arrêt de la croissance. Les juvéniles migrant
hors du fleuve Sénégal en janvier arrivent en mer au moment de l’année où la
temperature est l.-t plus basse et leur croissance peut être considérée comme
totalement arrêtée jusqu’au mois d’avril 0 Seule une fraction d’entre eux cor-
respondant aux individus d c moyenne et grande tai.11~ sera recrutée immédi.ate-
ment dans la pêcherie. Les autres pourront s’khapper A travers les mailles
des chaluts. Ils ne seront progressivement recrutés qu“? partir du mois
d’avril.
- En raison de lg&happement, les chaluts commerciaux (maille de 20 mm
de côté) ne capturent pas de crevettes d’une taille inférieure à 19 mm LC.
M?is des chalutages expérimentaux avec une double poche en maille de 10 mm de
coté ont montr8 que des individu s d’un? taille inférieure iI 15 mm LC ne sont ja-
mais rencontrés et que les crevettes d’une taille comprise entre 15 et 19 mm
sont rares (LHOMNS 1978 a> e Pour les crevettes de petite tail.le, supérieure B
19 mm TX, lune sous-estimation du nombre rcel est fai.ts: à cause du phénomZne de
sélectivité. Cela n’ est pas gênant en raison du caractk-e systématique de
1”erreur et du fait c;ue seules les variations relatives de 1 ‘importance des
moules 5 et 6 nous intéressent.
Nous .avons retenu pour localiser chaque phase du cycle le mois où se situe
le pic principal sur La courbe correspondante. La chronologie du cycle obtenue
est la suivante (fig.3) :
Phase
VoFs
Dur6e séparant
deux phases
Ponte dzs adultes.. . . . e : septembre . 0 .
Recrutement des post-
I
larves en fleuve
3 semaines
(suppos 5) on.or.*cooa..~
: octobre
e...
Migration des juvéniles
v e r s l a n i e r . . . . . . . . . . . . z Janvi::r . ..*
3 mois
Recrutement des juve -
a
niles en mer 0 “. O.. . . . *. ,; favrier
1 à 3 mois
2 a v r i l
. . . .
Il ne faut pas perdre dc vue que les phénomènes étudiée, bien que présen-
tant des pics, sont plus OU moins continus sur l’année entière, contrairement
2 es: que semblerait indiquer ce tableau. La durée de 3 mois avancée pour le

fleuve Sénégal est une durée moyenne. Il est probable qu’elle diminue fortc-
ment en saison des pluies : en effet la faible taille des individus migrants
antre juillet et octobre sug@re qu’ils sont chass6.s prématurément par la
dessalure.
Un second maximum de migration est observa en avril. Il peut etre re--
trouvé en mai dans le recrutement en mer. Nous pensons que ce pic correspond
ii 13 deuxieme reproduction observée certaines années en fin de saison chaude
(novembre) .
1.2.3. Croissance des juvéniles
Connaissant la durée moyenne qui sépare la ponte en mer de 13 migration
des juvéniles hors du fleuve Sïkégal, ainsi que la taille moyenne des juvéniles
à 13 migration, il est possible de calculer une viteose de croissance moyenne.
Nous avons préfer considker la ponte plutôt que l’entrée des postlarves en
fleuve car lc décalage dans le temps entre ces deux phénomènes ainsi que la
taille moyenne des postlarves à J.cur entrBe ne sont pas connus.
Le pic de reproduction en mer est rencontré en septembre. La taille
moyenne 5 la migration des juvénili:s est de 21,96 mm LC soit 1?,1 cm LT en
janvier, moment 05 !.a migration est la plus intense. La vitesse de croissance
observee est d’environ 10 cm LT en 4 mois soit 3,S cm/mois.
Une etude 91~s précise de la croi.ssance a été rklisée ,? partir des 6-
chantillons heL,dol,qadsires
collectés a11 marché dt. Saint-Louis de mai ?977 ,3.
juin 1978. Les histogrammes ont GtG tracés sur la. figure 6 ai>rès regroupement
en classes de 2 mm (longueur céphalo?:horacique) 0 En quelques occasions, les
crevettes sont restees suffisamment longtemps dans la $cherie pour que l’on
puisse observer une progression modale :
Skie 1
(n” II à 13) du 02-10-77 au 28-10-77
S é r i e TT (no 24 ii 29) du 117-l I-77 au 1 I-12-77
S&ic: I I I (no 31 à ?9) d u 30-12-77 a u 23-02-78
Série IV (no 36 à 39) du 01-02-78 au 23-02-78
Xous admettrons quo ces progressions modales suivies pondant plusieurs
semaines matérialis<nt !.a croissance de cohortes dont 1 ‘âge r&l est inconnu.
La courbe <le croissance deduite graphi.qucmcnt des progressions modales est
reprkentée sur la figure 7 I>
R&u1 tata : :J~US admettrons que lF squation de van Sertnlsnffy e
s’applique à nos dont&.; ; t est :zxprimF? en semaines car la durée du séjour
des crevettes en lagune c.:st beaucoup plus hrkve que celle du séjour cn mer.
Les tailles .atteintcs à la fin de chhque intervalle d’une semaine ont
été repérk sur la figure 7.ALC etALT représenteront rcspectivcment les ac-
croissements hehdomadaircs en 1onf:ueu-r céphalothoraciquc et en longueur totale,
“Ytii3 tableau des accrnisscmcnts hebdomadaires e-t don& ci-dessous :
TAl3LECir.J 1 .- Accroissements hebdo-
madaires observes dans le fleuv$~: Sénégal.

9
Les paramètres Je lgG.quation 8e von Rertalanffy ont étè calculés en u-
tilisant la -riéthode graphique préconlsk par GULLAND (1469). La droite de ré-
gression de la relation 4 LC = f (LC) a ét6 tracP,e sur la figure 8. Elle perc-
met d.‘obtenir les valeurs des parametres Ic et L cy3. Les r6sultats sont les
suivants :
1
Unité de temps
(
Semaine
:
Mois
i
*
c
)
I
( d LC =-op44 LC c 2,335 :
d LC = c-o,19 LC + SO,02 -7
e
1
= 10
P= -0,860 :
Y
=52,8mm K= 0,045
j Lao
;
52,8 mm K = 0,19 )
tLm
-4 partir de la ralation LT .- LC donnée v>ar de BONDY (1968) on peut ex.-
primer ces résultats en utilisant les longueurs totales axprimées en centi-
m.Ztres :
i A LT-O,044 LT + 1,114
t dLT= -0,153 LT + 4,X
)
*
1
( N = 10
P = -0,861 :
L CD =25,43cm K = 0,045
;
; La= 25,43 cill K = 0,19 )
i
*
La crnissancz mensuelle obtenue est comprise entre 4,6 et 2,9 cm LT
pour une taille Tassant d.e 1 à !O cm LT. Ces valeurs sont en accord avec la
vitesse de croissance moyenne calcul.Ct? plus hau t entre ponte et migration
(2,s cm LT/mois) dfautant F~US que cette dernike est sous-estimée car elle
inclut les phases larvaires et postlarvaires.
Discussion
Ncus n’avons p2.s effectué de comparaison de nos rkultats
relatifs 3. la durk. du séjour en fleuve avec ceux des autres auteurs. En effet
cela n’aurait pas grande signifikatioh car les tailles 2 la migration et d.ans
certains cas la localisation des jv.w$niles diffcrent. Il est plus int6ressant
de comparer les vitesses de croissance. Les résultats obtenus par divers au-
teurs sont résum6s dans 1 ‘annexe 1.11 (d’aprP_s GALETS 197’, compl5té) +,
Si 1 ‘on excepte les valeurs avancées par ELDRED et nl. (1961) ct de BONDY
(n96P) (1) l7 ensemble des vitesses de croissance estim@es se place dans un
intervalle dont les bornes sont 24 et $3 mm LT/mois. La tempcrature de l’cau.s
lPespèce considérée et X. F. richesse trophique du :;:il-ieu sont des facteurs sus-
ceptibles d” expliquer cette vnrinbilite.
1.3.3. Influence de la pêche artisanale sur la rêche en mer
11 est bien connu que l’importance de la pêche en fleuve ou lagune a une
influence sur les captures en mer (F .P,.,O. 1973, GANTA 1977). De fortes cap’-
tures en fleuve ou lagune 52 traduiront par de faibles captures en mer.
L’évolution depuis 1965, année dz commencement de 1 ‘exploitation en mer,
des captures artisanales aen fleuve ainsi que de la prise par unité d’effort
et de l’effort en mer est représentee sur la figure 9.
(1) 1Jne nouvelle estimation de iG croissance dans le Sine Saloum est
faite au paragraphe 3.6,3,

C’aprGs le modèle exponentiel dz Fox, les conditions d’exploitation op-
timales en mer pour le stock de Saint-Louis correspondent B une prise annuelle
de 570 tonnes obtenue avec un effort annuel de 53 x 103 heures soit une p.u.c.
moyenne de !0,7 kg/h (GARCIA et LHOMW 1977) D Le rapport de Ls effort moyen
des quatre dernières annijes à cet effort optimum est de 0,94, Le stock appa’
rs?t donc comme Stant exploité au mieux de ses possibilités. 11 sembled ‘ailleurs
que l’exploitation en mer soit stabilisée depuis 1973.
La. pêche artisanale en fleuve connaît par contre d’ importantes Eluctua,-v
tiens, En 1974, elle a effcctuf sa prise la plus importante. La p .u.e. en mer
est c.I.cts passée par sa valeur minim::îe sans que lPeffort ait augmenté de fa-
con notable. On peut également observer sur la figure 9, sans que cela consti-
tue une preuve de liaison. directe, que les fortes diminutions des prises en
fleuve en 1973 et 1975 correspondent à de nettes augmentations de la p,u.e, en
mer bien que lseffort en mer ait augmenté également. Cependant au faible ni-
veau actuel de la pêche. artisanale et tant que les captures resteront infé-
rieures à ZOO tonnes par an, nous pensons que la diminution de la p.u.e. en
mer qui lui est imputable est n6gligeable. Le potenti.el global mer + lagune
serai.t alors de 700 tonnes.
2.
LTi
S I N E
s A L 0 U E!
2.1. HYDROGRAPHIE
Ni delta ni même véritablement es tuai.re, le Sine Saloum n’est aujour=
d’hui. qu’une ria dont le chenal est exclusivement parcouru par les eaux ma-
rines. La marée remonte en effet hiq;:otidiennement jusqu’en amont de Kaolack
situs à 112 km de l’embouchure et aucun cours d’eau ne vient à la rencontre
de l’eau salée (MARIUS 1972). Les positions des stations Gtudiécs sont pré-
cisées dans 1 ‘annexe IV et représentGes sur la carte de la figure 10.
Ce bras de mer est parsemé d’une multitude d’îles sépar6es par un lacis
dc chenaux de marée. Ces îles sont formées dc vases plus ou moins sableuses,
fossiles dans le cas des tannes (l), subactuelles dans le cas des mangroves
colonisies par des palétuviers. T&es formations actuelles sont représentées
pnr les vases nues de la basse slikke e
De fevrier à août, 1s salinitd -t.e l’eau est supérieure à celle de la
mer. Elle ac;:mente quand on sp éloigne de l’embouchure. Le maximum est atteint
an j u i n (50X 0 4 Poundiougne,72Zo a Kaolack. et q3%, ?ï Fatick) e De septembre
3 décembre, l’eau de la ria est plus ou moins dessalée par les pluies qui
représentent le seul apport d’eau douc$z. L”évolution mensuelle
de la salinitc.
et de la pRuviom6trie ;i Foundiougne
(60 km de l’embouchure) est représentGe
sur la figure 11. Nous avons choisi 1967, r\\nnée normale sur le plan pluvio-
métrique et 1972, année très fortement déficitaire 9 pour montrer que les schemas
rencontrGs peuvent être tres diffcrents d’une année à l’autre.
L’évolution de la tem$rstüre moyenne mensuelle de surface aux stations
1 2 5 est représentèe sur la figure 12,
(1) On appelle “tanne’1
une Gtendue sursnlee sans v@Gtntion a

2.2. mTHODT7.S D ’ ECHANTILLCNNAGE
Des échantillonnages de la population de crevettes ont Eté effectués à
l’aide de différents engins de pêche :
Filet à plancton. : maille
1 900 microns
dimensions
: 1 m (diamètre)
utilisation
: la nuit en surface tiré
par bateau à moteur
Serine.,.... . . . . CI 1 mailla
” 1 mm (côté)
dimensions
: 13 x 1 m (ouverture)
utilisation
: tirée par deux hommes
sur les berges
K i l i ..* . . . . . . **.” Ij maille
: 13. mm (côté)
dimensions
: 4 x 1 m (ouverture)
utilisation
: tiré par deux homes
sur les berges
Chalut 0 panneaux : maille du cul : 12 mm (coté)
d imens ions
: 3,5 x 2 m (ouverture)
utilisation
D tiré par un bateau Zi
moteur dans le chenal
(5 à 20 z de fond) et
prikédé ri ’ un racl eur
en chaîne
F i l e t f i x e . . . . . . . : m a i l l e d u c u l * 8 mm (côte)
dimensions
: ouverture 30 m,
longueur 40 m
uti lisat.ion
0 mouill la nuit dans
le jusant o
2.3. ENTREE DES POSTLARVM
Les variations d’abondance des postlarves dans le Sine Saloum ont déjà
6t6 utilisées dans un prl;r&dent document ( LFWHE 1973 c) comme indice de la
reproduction des crevettes adultes en mer.
2 e 3.1. Methodologie
Les postlarves ont 6té pêchées de nuit en période de nouvelle lune À
l’aide d’un filet à plancton. :,e filet emy~loÿ6 a une forme conique, il est.
equip& d’un dsbit-m$tre permettant de calculer ie volume d’eau filtré. en
mètres cubes. 1Jn flotteur le maintient immédiatement sous la. surface de l’es>,
Le filet est traîné oî une distance de 30 m derrière le bateau pour rsduire
1 ‘influence des remous de 1 ‘hélice e
La dur6a des traits varie de 10 5 20 mn suivant la cJuantit6 de plancton,
Ils sont effectués une fois par mois en ?Er<ode de nouvelle lune pour avoir
une obscurité maximale. Plusieurs traits sont r&lis& au cours de la nuit
pour localiser le wximum d’abondance qui est influenci par le temps écoulé
depuis le coucher du solei.1 (temps nécessaire aux larves pour monter du fond
“: la surface} et 113 sens du courant de mark. Les traits sont effectu5s dans
1”axe du chenal face T~U courant 3 une vitesse de 2 à ? noeuds par rapport. à
l’eau.
Les larves appartenant à l’espke T)enue~s duomrwn sont d6nombr6es.

1 2
2.3.2, Résultats
2.1 2.1 Var’ations d’abondance sur un acle necthéméral
. ..- L”-..-L~I.wz~ I”“,.m.-- -P-o------ - ----I-m-
m - . . - - ll--mse-.-
Au cours d’une même nuit, In variation de l’abondance en fonction de
1 ‘heure se présente généralement sous la forme d’une parabole (fig. ifl) . Le
zzximum est rencontré en moyenne vers 23 h 30. Nous avons examiné la position
dans le temps du sommet de cette parabole par rapport à différents facteurs
mP,téorologiques ou hydrologiques susceptibles dPinfluencer la migration des
postlarves .
Heure du cr&puscule : nous avons utilisé las tables donniies
par
1’ASECNA (1) pour la station de Dakar-Yoff. La correction due à la difference
de latitude avec le Sine ,?aloum est ncgligeable. Nous ajouterons 20 mn à.
1 ‘heure du coucher du soleil pour obtenir 1 ‘heure de fin du crépuscule. T~x
figure 14 donne les cycles annuels obtenus le jour de la nouvelle lune pour
les années 1973-1974-1975. On peut faire les observations suivantes :
- Le cycle annuel est bien r?rqua (jours les plus courts en novambra et
les plus longs en juillet) D
- L’amplitude totale des variations est faible et de l’ordre de T heure.
L’ heure moyenne de fin du crépuscule sur les trois années est 19 h 31.
-* Les variations interannuelles sont très faibles et sont plutôt dues au
changement du jour de 15 nouvelle 1un.e d’une année Fi l’autre pour un mois
donné.
En moyenne, le maximum de postlarves est rencontré en surface 3 heures
aprGs la fin du crépuscule.
Heure de début du flot o la correction à apporter B l’heure de Ta basse
mer 2 Dakar pour obtenir l’heure de début du flot à la station ! est +b h 12
(Instructions nautiques). La figure 15 donne les cycles annuels obtenus le
jour de la nouvelle lune pour les années 1973-T 974-l 975. On neut faire les
observations suivantes :
- Il n’est pas possible de dégager un cycle annuel net.
*- L’amplitude totale des variations est de lPordre de 1 heurts; l’heure
moyenne de début du flot sur trois années est 13 h 59.
En moyenne, le maximum de postlarves est rencontrg en surface 3 h 30
après le début du flot, La figure 16 montre l’&rolution de la vitesse du cou-
rent à la station 5 en surface pendant une période de 12 heures Q D’autres
mesures nous ont montré que ce schéma était valable quelles que soient la
station et la p6riode de lvznn&, à un léger décalage horaire prPs,
On observe que le courant en surface atteint son maximum (61 cm/5 = 1,2
noeuds en premier quartier) environ 3 h 30 après l*heure de début du flot. Le
courant sua” le fond est toujours infZ.eur au courant en surface,
Température de 1 ‘eau c les usures effectuées ont montre que les varia,-
tiens de temp&-ature étrient, pour un .jour donnf,, tri;s faibles (1 “C) entre
surface et fond d’une part et au cours d’un cycle de maree d’autre part.
Salinite de l’eau a les variations de la salinité pour un jour don&
entre surf:we et fond d’une part et c;u cows d’un cycle de mar6e dFautre part
peuvent être trss importantes surtout en fin de saison sèche (fig. 17) . Dans
ce cas le jusant s?accompagne dFune sursalure et le flot d’une dessal.ure re-
lative due ,ci la remontée d’eaux cl.“ori.gine marine.
Conclus ion : il est intéressant de se poser 1 e problame du déclenchement
de la montEe des postlarves en surface. Cette montée en surface leur permet
d’utiliser au maximum le courant de flot pw~r progresser vers 1 ‘amont..
(1) A.SsI3,S.N.A. : .Associ?.tion pour 1.7 Sécurité de la Navigation aérienne
en Afrique.

1 3
T1 est proSable que 1 5 température n’2cit pas en. raison de ses très fai-
b’les variations.
Le flot seul nc suffit pas à d&zlencher !a nontee en sorrface puisque les
saptures de postlarves au filet R plancton sont nulles à la marée montante
diurne comme 1 ‘ont montrs des traits effectuk sur 1171 cycle de 24 h.
L’obscurité seule est bgnlement insuffisante puisque les prises en mark
descendante nocturne sont faibles.
C’est donc probablement la nombinaison (flot + obscvurité) qui provoque
l;i migration verticale des larves. Leur abondanta maximale en surface CO%P
cide exactement avec l’intensitc maximale du courant montant. Les prises sont
toujours plus faibles pour un moi.s donn6 zn périod
-le premier quartier,
dernier quartier et plein& Lune qu’en péri-ode de nouvelie lune
probablement à cause de 1. “klairement lunaire e Notons que lc mijcanistne mis
en tkiiiencc par RJCUES (1969 a et 1:) S. partir d’expériences en laboratoire nc
s’appliq;~ pas toute 1 ‘annk au ca!: particulier du Sine Yaloum. En effet
p.3w cet auteur deux phEnonSnes
inter:.rienncnt pour faciliter la remontée des
postlarves en milic:i continental :
- L’enfouissement ?:;ns ie sédiment des postlarves pendant la ,journée
(phototropisme négatif) O
- La rhéotaxie positive des pc.otlarves dans le cas rl’une augmentation de
l-‘1 salinité ambiante correspondant fïi flot pour un estuaire Gessalé. Les
postlarves se trouvant alors en plei;,,a eau au voisinage ;le la surf.nce sont
entraZnP,es vers 1 ‘amont :lar le courant de mr6e. Au contraire elles réagissent
à. la diminution de sa15 ni t?. correspondant au jusant par ~1r.l enfouissement dans
1~ sédiment.
La sursalure rcncontr~e une gralzde partie de I ‘an&e dwts le Sine Saloum
m;ntre que le mk.~niSme annlys ;XI~ HIJCUFS ne Feut $trz invoqua qu’en période
de dessalure c’est--S.-dire en saison des pluies.
2.3.2.2. Variation:: ri ‘abondance sur un cpcle annuel
_.----_ --_-----s--__‘.R-.>_I--ly------------I--U
--Y-“../. WI??-
Mous avons vu qu’au c.ours d’une rGme nuit, la variation de 1 ‘abonknce en
fonction de 1 ‘heure se presrnte g&Aalenent 501.13 la forme dqune parabole dont
1,~ sonnet colncide avec la fin de 1 .h m.aïée montante oc I.‘Etale de h.aute mer.
Ym3s avons choisi le p~‘i.r~E haut d,z cts tta narabol c comme i nd.icc 4 ‘abondance
mensuel , L’abondance sr:ra définie comme ‘IEA nombre des postlwves nr%entes dans
un volume d’eau filtrée de 1000 *n3,
On dispose de données fragmentaires de+.s 1969 et d’un cycle annuel
complet de mai 1974 $5 iui.n 1975. Les variations mensuelles dS: l’abondance des
postlarves (moyenne 1373-lQ75) 3. In station 1 o n t Gté repr5sentGes Sur l a f i -
gure IR a.
La courbe passe par un maximum net en septembre guis dEcroît ylus ou
moins +éguliGrement jusqu’en mars. Elle semble indiquer la T;résenc:.:, d’un maxiuu
mum secondzire peu marquf en fsvrier c Le recrutement n9-st pratiquement jamais
nul. Cette courbe devra Ztre considéree avec prudence car nous avons vu dans
l’étude de In reproduction (LHOYEE 1978 c) que 1 ‘année 1975 avait prissent6
des conditions hydrnlogiques parti cu7 izres (tenpGra ture de 1’ eau inf kieure à
la moyenne).
2.3.1X.3. Variations d’abondance en fonction de ?a distance à l’embouchure
------------I---.------------“--------------~-----------------.-----~-~,“.
q’une façon vénkale, Iqabondnnce des postlarves diminue au fur et Z me-
sure que l’on s’éloigne de 19er:bouchure. Sur une serin de sept campagnes ef-
fectuées de septembre: 1’372 5 mars JP73, les pourcentages suivants de la prise
totale du m.ois ont 6tG observ& :

1 4
(
.
*
Il
S t a t i o n
1
n
;
E
'
t
"
7 3
f
:
; D i s t a n c e à 1’ zmbouchurc j 1 ~~
i
i (milles)
,
33
: 46
:
*
D
-
-l
.
.
P o u r c e n t a g e d e l a p r i s e i 37
i
1
I
totale de. postlarves
1 33
30
(
é
Y
:
;
Ces chiffres suggèrent qu’un? partie des postlarws se cantonnent vers
1 ‘embouchure (ou qu’une certaine mnrtalltf; s’exerce pendant la migration vers
l’amont). Les plus fortes abondances en valeur absolue ont 6té ohservéei: à la
station 1.
2.3.2.4. Variations du stade
----.-----_----O_.sl--
----,
Le stade de dkwloppement des postlarves peut être d.Gfini 2 partir du
nombre d’épines présentes sur le dessus du rostre.
Les pwrcentages mcyens des différents stades captures ‘5 la Stat:ion ! y:
l’aide du filet â plancton sont ler suivants (tous échantillons regroupés) .:
Stade
: III : IV i v
; VI
>
i
:
.
-j
(
%
j 197
o , 41,7 i 50,4 ; 6,2 !
(
e
I
On constate que la majcrit6 des captures porte sur les stades IV et T!.
Les stades III et IV sont peu nombreux. Le stade II n’a jamais été observé
ct: nous pensons qu’il appartient 3 la phase marine du cycle. Au Dahomey, les
plus j euneo stades .ohservés en lagune sont des stades IT! (HOESTLANDT 1959).
En Côte d ‘Ivoire de W% rares stades II ont St; capturés (CARCI,< 1977). En
Floride les postlarvcs pénètrent cn estuaire a partir du stade IV (TABB$
DUBROW et JONES 1902) 0 Les stades VIT, VIII/1 rit IX/I ne sont prntiquement
plus planctoniquc:: z nous n’en avons capturé wcun à la station t avec le
filet 0 plancton (1). De BONDS! (19612) les avait rencontrés dans les captures
d’un petit chalut à mailles fines (2 lmn d ‘cuverture) e %US en avons iigalement
capturé avec une sentie.
Ces pourc2ntnges varient en fonction. de plusieurs facteurs : la distance
r‘i l’embouchure (station;, la p8riode de 1’annGe (mois), D’autre part nous
avons à titre de comparaison analysé le!, captures de postlarves obtenues 3
1 “aide d’une serine en moustiquaire.
Dis tant 6: à 1 ‘embouchure
: le tableau ci,-dessous montre pour une période
donnée (sept I?~lbre--octobre-noveml)re
1 cd721 !.a variation de 1s proportion des
différents stades en fonction de la cqi-stance à l’embouchure.
TABLEi;U II .r- Composition de? échantillons en pxrcentages ..les dif-
férents stades pour 3 stations (sept., oct., nov,, 1972).
L-- Station4(
0
i
17,o ; 57,5
; 14,4
jll,l
u2
0
;
i Station 5 i- 0
i
2,5 i0 42,2
f
D 43,7
1 !?,o

:
- - 3 3 1
(
n
1,7

1
(1) Quelques sp6ciacens de st#ades VII et VIII ont cepcndint ét6 pris
aux stations 4 et 5 avec le filet 2 plancton.

1 5
Ces données sont repr&entées sur la figure 19. qn observe que le ?our**
centage de stades âgés augmente si 1 ‘on s’éloigne de l’embouchure, ce qui est
logique si l’on envisage le vieillissement des larves au cours de leur migra-
tion.
Période de 1 ‘annze : le tableau ci-dessous montre les variations sur un
cycle annuel moyen (1972-1975) des pourcentages respectifs des diffgrents
stades à la station 1.
TABLEAU III .il Variations sur un cycle annuel moyen (1972-1975)
des pmrcentages respectifs de.Q difEérents stades à la station 1.
Ces données sont reprk4entSes sur la figure 20. On constate que
le pourcentage de stades III varie peu, Les abondances des stades IV et V
varient en sens inverses (c 3.2.2.3,) o Le pourcentage de stades VI passe par
deux maxima, en avril et novembre.
Echantillonnage des postlarves à la cenne : la composition en St:ades
dc:s prises réalisées est Sonnée dans le tableau ci-dessous
TABLEAU IV .- Composition des é-hantillons de postlarves cap-
turés .?i la serine en pourcentage des différents stades pour
deux stations, en octobre et novembre 1972 (seuls les indi-
vidus d’une taille infkieurc 5 1,5 cm LT sont comptés ici) e
Stade
Station ii ; 493 ; 5c,tt : 37,.5 ; 4,2 a 1,o : 3,l ; 0
11
m
:
i Station 5 i: :3
; 7,l ; 42,4 j18p,
h,1
; 9,4
; 8,2
;
c
2
i
)i
Ces données sont representées sur la figure 21 0 On cons tate que, comme
avec le filet à plancton, les stades dominants 3. la station 1 sont les sta-
des IV et V. Mais des stades âgés qui n’etaient pas rencontrés dans les cap-~
tures planctoniqws sont observk (VTI, VIII,‘I, IX/I). Fes individus juvcni-
les d’une taille comprise entre :. ?.5 et fi cm LT font égalem.ent partie des &-
chantillons obtenus à l’aide de la serine.
2.3.5. Variations de la taille en fonction du stade
-----.__-----YI.)---I__PU________I______------
La distribution de fréquences des tailles en fonction du stade de dke-
loppement (nombre d ‘épines rostralee: a été établie y Les meneurations ont: éte
effectuées au micromètre oculaire avec une loupe binoculaire. Lorsque l’ef-
fectif était suffisant, 50 individus de lvéchantillon Xe plus important de
la skie de traits étaient mesurés, S’il était insuffisant, les diffElrents
traits d’une même série étaient regroupEs . Les tailles correspondant â la
longueur totale sont données en millimètres à OP13 près.

1 6
Les distributions de tailles correspondant 5 chaouc stade ont 6té étu-
diées en rassemblant tous les khantillons (fig. 21) I La taille moyenne a
été calculée pour chaque stade :
TABLEAIJ V .- Taille moyenne, variante, écart-type
et effectif pour quatre stades (période 1972-75).
Stade
:
III
; IV
;
v
1
;
VI
)
i
(
/ Taill-e moyenne
/’ 9,76
1
f 0,7fi i 10,03 ; 10,22 \\
(
I Var i. ance
” 0 9 35
!
f 0,32 z 0,x; ; OP44 \\,
1( kart-type
; 0,56 ‘; $59 ; CI,58 j 0,663 ;
( Effwtif en nombre: 18 ’ 444 ’
1
t
-
:
c
535 B 66 )
Ces chiffres sent assez voisins des rfsultats de de BONDY (1968). 4 sta-
de égal9 les postlarves du Sine Saloum sont un peu yjlus grandes {lue celles
observks atl Dahomey par !?OESTLARDT (1969) . La différence de taille entre les
stades III et IV n’ezt pas significative en raison de la faible qunnt:ité dîin-
dividus mesurés pour le stade IIE.
Les tailles moyennes pour chaqze stade ne sont pas stables au cours d’un
cycle annuel . Elles prdsentent des variations saisonnières II
2.3.2.6. Variations de la taielle en fonction de la @iode de l’annëe
.~----Io-----P---o-------oI--yI------------------------
-UP,JI--_.-U.*-I.YI---
Les variktions de la taille moyenne peuvent être studiées 3 deux ni-
veaux :
- Variations de la taille moyenne d’un stade donné
- Variations de la taille moyenne globale, tous stades confondus,.
L’étude des mensurations disponibles pour 12 pkiode 1972-75 montre une
bonne reproductibilité des vari.ationc saisonniGrec -aux deux niveaux d ‘une an-,
n6e à l’autre. En conséquence nous analyserons les moyennes mensuelles sur la
pkiode 19?2-75. Les variations ç?e la taille moyenne globale et par stades
sont données dans le tableau VI c?t. rcprkentées sur 11 figure 23.
TABLEAI! VI .- Variations sur un cycle annuel moyen (1972-J 975) de la
taille moyenne globale et par stade des postlarves à la station 1 (mm LT) e
‘-
(
( St. v
~10,2~~1~34~10,.59~10,48~9,71
5 -1
i
0
-
i -
~10,12~~o,29~10,58~10,5~~S,51<1
-
cTous st*
*
:
0
~,!~,79~1~04~?,S~~9,hn:9,79110,2?,
1
:- - - - -I
Les stades III et VI n’ont pas Qt6 pris en considération en raison de la
faiblesse de leurs effectifs mensucils, De même que GARCIA (1977), nous obser-
vons que la taille moyenne de P différente stades airs! qur: lri taille moyenne
globale subissent des variations synchrones et de même sens.
La taille moyenne des khantillons est maximale en mars-avril. Elle est
minimale de mai 5 septembre (avec un petit pic secondaire e.n j u-il let-aoiit > .
Les périodes de grande tai.lle moyenne corresncndent à une abondance relative
plus grande des stades V et VI (tabl, Ii1 et fig.20).

1 7
GARCIA (1977) observe qu’en lngune Ebrié. la taille moyenne des postlarves
est maximale en août, septembre et octobre au moment où la décharge c.onti.nen-
tale est la plus forte. Il attribue ce phénomene à u.n ralentissement de l’im-
mi.grstion par le courant de jusant permanent dû â la crue des fleuves.
Dans le cas du Sine Saloum si nous considérons lc principal pic de re-
crutement des postlarves en septembre nous constatons -
- ;;u’il correspond à la période de dessalure maximale, suivant avec un
décalage de l’ordre de 1 mois la période de pluviometrie maximale.
- *‘il correspond à un des deux minima de taille moyenne des postlar-
ves.
Cela suggere que, :;i le mécanisme décrit par HUGHES est applicable d’une
part, et si l’on considère que la reproduction des adultes sur le fond de pê-
che de Roxo-Bissagos !est pl.~s ou moins continue d’autre part, l’entrée des
postlarves est grandement facilit:ti par le gradient de salinite existant à
l’embouchure du Sine Saloum en septembre et au contraire freinée en saison
sèche.
Le minimum de taille moyenne peut être d”u à un temps de recrutement plus
faible donc à un âge moins avancé des postlarves grâce au mécanisme invoque
ci-dessus,
Rien entendu d’autres facteurs interviennent, ce sont en particulier
les courants transportant les larves es mer et les conditions de milieu dans
lesquelles se trouvent ces dernieres. GARCIA avait également établi une cor-
rélation positive entre la taille des postlarves et Ifabondance du plancton,
Cette relation semble vérifiée dans notre cas puisque la @riode de forte
production primaire (décembre Z avril) correspond .‘t la pP,riode de taille
moyenne élevée, De même la corrélation négative noté par cet auteur, tempé-
rature de 1 ‘eau en mer I taille des postlarves 9 peut être mise en évidence:
la période de taille minimale des postlarves correspond à la saison chaude.
La corrélation avec la richesse planctonique est certainement directe
de type trophique. La corrélation inverse avec la température peut être di-*
recte (augmentation de la vitesse de croissance) ou indirecte (rizhessc,
planctonique forte en période d’upwelling).
2 9 4. PECHE ARTISANALE
2. .4.1. Méthode
La pêche en surfa.ce est inconnue dans le Salcum. L’engin utilisa (Kili)
est un filet en forme de poche d’une ouverture de 4 x 1 m traîne par deux
hommes sur les bancs de sable ou vase et les rives. Le travail s’effectue de
nuit (à mar& basse et durantles deux ou trois premières heures de flot).
2.4.2. Mises à terre et statistiques disponibles
ï,d pêcherie de crevette dans le Sine Saloum est arrêtée depuis l’anni&
1976. Les statistiques disponibles sont donn&s dans les annexes V et VI.
2.4.3. Saisons de p&he et rendements obtenus
D’après de BQNDY (1a6q)î les saisons de pêche et les rendements d.if:Eerent
suivant 1’~loignement du secteur considérg par rapport à la mer, Dans le
moyen (region de Poundiougne) et le ba.s Saloum,, la pêche très faible en mai-
juin est maximale de juillet à septembre où les rendements peuvent atteindre
40 l ?I 50 kg/h/kili, puis la pêche devient à. nouveau très faible jusqu’en mai O
Dans le haut Saloum (rggions dc ?%olack et de Fatick), la pêche débute égale,
ment en juillet mais demeure bonne jusqu’en f&rrier : 4 2, 7 kg/h/kili.

1 0
!Jne courbe d’svolution des oapturcs moyennes a GtG etablie de la même
filÇOn que pur le fleuve SGnGpalparti r des donnees de l’annexe VI (moyennes
1967-1970) sur la figure 18 b. Les captures ne sont jamais nulles. La saison
de pêche s‘étend de juillet à d&embre, Les prises les plus importantes sont
reali.sé.es en octobre.
2.4.4. Zones de pêche
Les trois points de débarquements importants sont Foundiougne, Fatick
e’t Kaolack, Leurs parts respectives dans 1.2 p&he totale sont en moyenne
(1967-1971) 32, 45 et 73%,
2.4.5. Taille des crevettes pêchées
De BONDY (1968) donne des informations sur le taille des juvéniles dans
le Sine Saloüm : dans le bas Salo~n! (jusqu’a Foundiougne) i.1 observe une
taille moyenne de 8,5 î 9 cm LT. Dans le haut Saloum (Kaolack et Fatick) la
taille moyenne atteint 10 cm LT,
Un échantillonnage a ?tG effectué par nous à Foundiougne sur les débar-
quements artisanaux de juillet ,5 novembre 1973. L’évolution de la tail.le
moyenne des échantillons est repr&entée sur la figure 24. Bien que nous ne
disposions pas d’un cycle annuel complet, un minimum de taille moyenne apFa-
raît en septembre, pFriode correspondant 3 ?a dessalure du milieu gar les
pluies. La même observation avait GtG. faite ,? propos du fleuve Sénégal, Dans
le cas du Sine Saloum cette d.iminution de la taille moyenne semble li;ie a la
migration vers la mer des individus âgés qui est maximale en aoGt et septcm-
bre (de BONDY 1968).
L’histogramme total obtenu t?st représent2 sur la figure 25. Ses paramè-
tres sont les suivants :
5 = 15,16 mm LC
2
N = 2-l 1 1.
'6
= 5,c2
0 = 2,41
2.5. MIGRATIONS A Lp IPiTERIEXJR NJ CINE SALOIJM
LFemploi des différents engins de pêche décrits plus haut permet de se
faire une idée de la répartition des crevettes en fonction de leur taille,
Nous avons compare les distrihut,iorsde frc?quences de takJ.lGs des individus
capturés dans le même sctcteur (J?oundiougae)
1 12 même +-iode (octobre-novem-
bre !972) nu moyen des cinq filets, Les distributions de fréquences obtenues
sont représentées sur la figure 36. Leurs paramètres sont indiques dans le
tableau ci-dessous :
TABLEAU VII .- PsramGtres des distributions de fréquences
de tailles des individus captures avec diffsrenta engins
Poundiougne, octobre, novembre 1972).
( Filet 5 planr-r
110
:
0.96
* 0.01
: 0.11
)
( ton
:
e

0
:
I Serine
0
n .
145
;
0
1 .i3 5
i
J 2,51
;
0 1.59
i
)
Ki1.j
Chalut
i Filet f i x e
1r
456
;
7.96
; 2.94
fD 1.71
i 1

Nous avons 9 sauf pour le filet 3 plancton ,lui ne capture que des post-
larves 9 testé deux à deux les differences entre les tailles moyennes des in-
dividus capturcs e Elles sont toutes hautement significatives sauf entre kili
et chalut oc la différence n’est pas significative.
On peut reconstituer comme suit le déplacement des crevettes pénetrant
dans le Sine Saloum :
- Entree des postlarves se Jéplaçant en surface avec le flot la nuit.
(Elles sont capturées par le filet à plancton à la station 1. Elles se ren-
contrent à partir du stade III; les stades IV et V dominent).
-* Une fraction de ces postlarves atteint la station 5 3 unstade pksâgé:
3 partir de la station 5, les stades V et VI dominent dans les captures du
filet 2 plancton.
- Les larves commencent 2 adopter un comportement benthique et peuvent
être capturees le jour sur les berges à 1 ‘aide d’une senne à maille fine.
.- Les juvéniles de taille moyenne peuvent être capturés à la fois sur
les berges (kili) et dans le chenal (chalut). La comparaison des distributions
de fréquences obtenues avec ces dtux engins montre qu’ils exploitent la même
population (taille moyenne 6,7 cm LT) mais 1 ‘on constate que le chalut C~D--
turc plus d’individus dc petite taille rlue le kili. Cela n’est pas dii à un
phénomgne d e sélectivit? puisque la maille des deux engins est la même. Ueux
hypoth&ses peuvent être avancées : les petites crevettes ont une capacité
d’ évitement supérieure aux grandes et sont donc mieux capturees par le cha-
lut qui est tiré fi une vitesse plus grande que le kili; cela paraît peu pro-
bable. Ou bien les juvéniles de petite taille sont plus abondants dans le
chenal que sur les berges. Cette explication est plus plausible et semble
montrer qu’il est possible de p%her autant de grandes crevettes sur les ber-
ges que dans le chenal 0 Ca fait est applicable au niveau de la réglementa-
tion en mati.ère de pêche en particulitr en Casamance s’il y est également
verifiP, (paragr.5.2.5.4.).
- Les individus de grande taille (taille moyenne 7,96 cm LT) sont cap-
turés par le filet fixe l o r s q u ’ i l s effectuent leur migration vers la mer dans
le chenal en pleine eau pendant le jusant nocturne,
2 ,, 6. RELATTDNS AV’flC LE STOCK t+W.IlJ R’J’ ?ROISSANCE
2.6.1. Origine des postlarvcn
A priori, deux stocks d’adultes peuvent alimenter le !;ine Saloum en
pas tlarves f, le stock de Saint-,Lcui.s et celui de Roxo-Bissagos.
Il est peu probable q 1 3 e les pnstl.arvcs du Sine Saloum proviennent du
fond de pêche de Saint-Louis pour deux raisons n
- Des ohstqcl.es naturels importants se trouvent sur le trajet 1 fosse
de Kayar, presqu”i.le du Cap-Vert y
- Au moment de la ponte sur lc fond de Saint-Louis, le courant d.e sur-
face dans cette zone porte au sud mais s’écarte vers le large après avoir
franchi le Cap-Vert.
L’hypothèse d ‘une alimentati.on .n postlarves à partir du stock de Roxo-
3i ssagos semble plus vraisemblable s En effet l’étude des courants de surface
en mer montre qu’au large des Gui.nses et du Sénégal et au-delà des fonds de
100 m, les courant.s sont fs gros par,lll3les à la côte et portent au SE. Mais,
plus près de la côte, les eaux du pla.teau continental sont soumises à! un con-
tre courant NW d’origine thermique (gradient positif vers le sud) et haline
(a.ccumulation à la côte en face de la Guinée d’eau douce d’origine fluviatile) e

2 0
Ces deux effets se conjuguent pour creer une circulation thermo’haline
dirigéeen quasi-permanence vers le nord dans la zone cctière (BERRIT et al.
1977) et susceptible de transporter les larves du fond de pêche de Yoxo-
Bissagos vers les embouchures du Rio Cacheu, de la Casamance, de la Gambie
et du Sine Saloum.
2.6.2. Chronologie du cycle vital
Les cléments disponibles pour ‘La reconstitution de la chronologie du
cycle 17ital sont les suivants :
- Variations 3 ‘abondance des postlsrves i‘i 1. ‘entrge du Sine Saloum (fig.
18 a) : c’est un bon indice du recrutement. Le pic observé est centrI sur le
mois de septembre.
- Saison de p&he artisanale : l’engin traînant utilis& (kili) pêche une
population en place sur les berges, L’importance des captures (fig. 18 b) ne
peut donc être Util;&e directement comme indice de la migration vers la mer.
Cependant l’on peut considérer que la phase ascendante de la courbe (juillet à
octobre) correspond au recrutement des juvéni.les dans la pêcherie artisanale
.au ki.li et que la phase descendante (octobre à décembre) correspond 3 leur
migration hors de la pêc5erie soit vers le chenal soit vers la mer. Il n’est
donc pas possibl e de prgciesr le moment où la période de migration vers la
mer est maximale. Nous prendrons comme npprozimation le point central de la
phase descendante de la courbe (novembre).
- Période de recrutement en mer : la part du Sine Saloum étant sans doute
tr&z faible !.Y: nulle dans les effectifs de juvéniles recrutés sur le fond de
pëche d e Roxo-Sisaagos et ia durée de leur migration Eventuelle étant inconnue,
il ne sera pas possible d”utiliscr lc? recrutement dans la pêcherie commer-
ciale comme indice de la fin du séjour continental.
Dans ces candi t ions 9 1’ ex,amen de la figure 18 montre que deux hypothèses
peuvent être faites sur la durée minimale du séjour des juvéniles dans le
Sine Salon. Cette dur& est une estimation minimale car la migration vers
la mer pourrait ~CI pas sui-:--e immédiatement la migrati.on hors des berges.,
a) La dur& minimale du séjour est de l’ordre de 2 mois. Cette hypothèse
implique une croissance moyenne de 2, c) cm/mois compatible avec 1 ‘estimation
faite plus loin (paragr. 2.6,3.).
b) La durée minimale du séjour est de 1 ‘ordre de 14 mois. Bien que peu
probable, cette hypo’-b-se ne doit pas être GcartZe dafinitivement en raison
des c0nditi.on.s de salinit,? très particulicres rencontrées dans ce milieu,
Da.ns c e cas les individus rentrés dans le Sine Saloum à ?a faveur de la des--
salure annuelle ntteniraient la dessalure annuelle suivante pour en ressortir.
La croissance serait alcxs trxs ralentie pendant la période de sursalure
relative.
2.6.3. Croisçance des juvéniles
Les échantillons rfeoltés au kili à Foundiougne ont t5tB analysés en vue
d’estimer la croissance. Les distributions de fréquences sont représentées sur
la figure 27. Les nod*s les plus importants figu r&s en grisé ou en hachuré ont
été reliés entre eux et nous admettrons qu’une progression modale sui,vie pen-
dant plusieurs semaincp-L> matérialise pendant cette p&iode la croissance d’une
classe d’âges dont 1’3ge moyen est inconnu. La courbe de croissance déduite
des progressions modales est reprGsent& sur la figure 28.
La taille des individus CtudiCs passe de 10 à 16,9 mm LC en -5 semaines,
Ramene à une durée de 1 mois, 1 ‘accroi.ssement observG est de 5 mm LC (11 à 16
mm LC) ou 2,4 cm LT (4,s 2 7,2 cm LT).
riusieurs remarques doivent Gtre faites :
- L’intervalle de temps et la camme de tailles étudiés sont trop faibles
pour pouvoir calculer une courbe de croissance et nous devrons nous contenter
d’une croissance moyenne valable pour 1 ‘intervalle de tailles Etudié.

2 1
<*. Bien qu’il n’ait pas été tenu compte des modes apparaissant ou dispa-
raissant aux extrsmités de lv~chelle des tailles, la croissance apparente est
probablement plus faible que la croissance rzelle. En effet la sGlectivite du
filet ainsi que la progressivitP du recrutement pour l’extrémit& inferieure
et 1’Gmigration pour l’cxtremité supérieure peuvent fausser la progression
des modes. En conséquence la vitesse de croissance moyenne de 2,4 cm LT/mois
devra être considérGe comme une valeur minimale.
Cette valeur a eté reportée dans le tableau 1 pour comparaison. Elle est
nettement supérieure h lsestination de de BONDY (1968) qui n’avait pas ét$
obtenue par la méthode de Petersen, mais par Etude de l’&olution de la taille
moyenne de la populatioa . 1Slle est inférieure à la vitesse de croissance que
nous *avons calculée pour le fleuve S&Ggal.
2.6.4. Influence de la pêche artisanale sur la pêche en mer
Plusieurs constations peuvent être faites 0
- La pêche artisanale sur ce stock étant pour 1 ‘instant arrêtée, le pro *
blème ne se pose pas actuellement.
- Le stock de juvéniles du Sine SEtlOU~i est peu important par rnppor t à
celui de la Casamnnce.
- 11 n’est pas certain que les juvfiniles migrant hors du Sine Saloum
soient recrut& dans la pêch,erie de Roxo-Bissagos,
Les deux derniers points nous font penser que, si la pêche artisanale
dans le Sine Saloum a eu dans le passé une influence sur la pêche en mer sur
le fond de pêche de Roxo-Bissagos , crtte dernisre Etait très faible.
3.1. HYDROGRAPI’XE
Comme le fleuve Sénegal, la Gambie a sa source dans les monts du Fouta
Djalon en Guinée. Une carte de son cour s est donnét: sur la figure 29.
La mar& se propage vers l’amont en s’amortissant progressivement.
Le régime des eaux tçt de pur ty:e tropical avec une période de hautes
eaux d.e jui.llet à novembre (maximum en septembre) et une période de basses
eaux de janvier  juin quand le d%it est négligeable (minimum en mars-avril).
Etant donnée la topographie d,! l’estuai.re, l’eau salée montf: très loin
en période de basses eaux. En j*lin !974; la salinité etait de 22 X0 2 Balin-
gho (135 km de Banjul) et de !3 X0 à Kanikunda (180 km); la limite de. 1 X0
atteignait 260 km.
Au moment de la crue, l’eau sawâtre est repoussée vers la mer. La li-
mi.te de 1 %, se rapproche 4 SO km de Banjul où la salinité peut descendre à
25 X, en septembre-octobre et même moi.ns
les années 2 forte pluviométrie
(SCHEFFERS 1976) .
3.2. ENTREE DES PCJSTLARVES
Quelques traits de plancton ont étG cffectuEs dans l’estuaire de la Cam-
bic au niveau de la ville de Banjul de janvier 1974 à mai 1975. La méthor!e em-
pl.oyée est la même que dans le Sine Saloum. L-s quantités iic postlnrves diZnom=-
br,ses se sont révélfes particulièrwent faibles par rapport aux abondances en-
registrées dans lt! Sine Saloum a la r;r&ne époque (LHOMME 1976).

2 2
3.3. PECHE WïISANALE
3.3.1, Methode
La méthode de pêche est identique à celle décrite par CROSNIER et de BONDY
(1967) à propos du fleuve Casamance e
3.3.2, Xises à terre et statistiques disponibles
Il n’existe pas de bonnes statistiques relatives :I la pêche artisanale en
Gambie. L’usi”ne Gambia Fisheries Ldt avance les productions suivantes
-
(
1
i Débarquement6
Ann&
I
0
(tonnes)
>
1
(
:
i
(
1972
0
100
1
t
1973
:
?IO
I
1974

135
!
1975
0
140
1
1976
:
100
1
i
1977
rP$che trc?s f a i b l e )
(
1
Ces chiffres incluent une petite quantité de Pnrapenueopsis atlantica
(observations C.P.O.D.T.) s
Le service des P&hes de Gambi.e estime que la prise annuelle déclarée par
pirogue était 0,6 t en 1872 et 1 t en 1975. La capture réelle pourrait atteindre
400 tonnes par an (TAYLOP ~THOMAS, conun. pers.). L’effort de pêche était estimé
S 300 pirogues en 1976 et 33C en 1977. Hais en 1977 le nombre de sorties fut
beaucoup plus faible an raison d’un mauvais fonctionnement de l’usine.
3.3.3. Saison de pêche
La saison de pêche débute en avril-mai et se termine en octobre. Des
prises faibles et irr5.guliGres sont effectuées toute lPannée,
3.3.4. i’one de pêche
La zone de p&he s’8tend juspu’ 106 km en amont de Banjul (SCHEFFERS,
1976). Les points de débarquements les plus importants se trouvent dans les
3C premiers milles du fleuve à partir de lPembouchure.
3.4. RELATIONS AVEC LE STOCK FMRIN
Très peu d”informations sont disponibles sur ce sujet. Comme le Sine
Sa.loum9 nous pensons que la Gambie est alimentle en postl .arves à partir du
stock adulte de Roxo-Bissagos.
Le stock des juvénile s de la Gambie ctant beaucoup moins important que
celui de la Casamance, il est probable que l’influence de la pêche artisanale
gambienne sur le stock adulte de Roxo-Bissagos est faible dans l’hypoth&w où
les juvéniles migrant hors de la Gambie regagnent le stock adulte de Roxo-
Bissagos.

2 3
4 E
L A
C A S d M A N C E
4 0 1. HYDROGR$PHIE
Dans sa partie maritime qui s ‘Étend jusqu’a Diana Malari (217 km de
l’embouchure), le fleuve est en fait une ria ennoyée par la transgression
f landrienne (1) . Une carte du fleuve est donnée sur la figure 30.
Entre Diogue et Pointe-Saint-Georges, il nJy a pas seulement comblement
par alluvions fluviales mais aussi par apports Rc sable amenés par le courant
qui vient du nord. Cette zone est parcourue par de multiples marigots bordés
de palétuviers, anastomosés en laissant des îles de toutes tailles et entre-
tenus par les courants de marée.
En amont de Ziguinchor, l’eau libre de la ria n’occupe plus toute la
largeur de la vallée,, Cette vallée n ét6 remblayée per des vases sur plus de
la moitié de sa largeur entre Ziguinchor et Raganga. Ces vases plus ou moins
couvertes à marée haute sont colonisges par une mangrove de palétuviers dont
la densité diminue vers l*amont et dont on trouve des îlots jusqu’à Sefn et
D iaroume .
A Ziguinchor î il semble que le mini.mum de salinité ait toujours li~eu en
octobre. D’après BRUNET-MORET (1970) la valeur de ce minimum semble bien sous
la dépendance de la pluviométrie totale de la saison des pluies précédente,
mais la remontée de la salinité dépend surtout de la cote du niveau moyen
journalier à Ziguinchor,, En effet le volume d’eau transité en une marée est
considérable à tel point que le d6bi.t d’eau douce du fleuve en est relative*-
ment négligeable. Si l’on est en phase montante de la marée mensuelle ou an-,
nuelle, il y a dans la marée semi-diurne plus d”eau a passer vers l’amont
que d’eau à redescendre vers 1 ‘aval * L’amplitude de la marée annuelle inter-
vient donc.
En fin de saison s&he, alors que sont négligeables les apports d’eau
douce autres que ‘les apports par écoulement direct des nappes dans le fleuve,
toute la mangrove en aval. de Kaour e t Marsassoum est le siège d’une intense
évaporation. Il en résulte l’apparition sur le fleuve d’un noyau central sur-
salé dans la région de Ziguinchor, L’évolution de la salinité moyenne men-
suelle à Ziguinchor pour les années 1966 à 1970 et 1970 à 1977 est représentée
sur 1.a figure 30.
Au contraire, on wnçoit que la partie aval du fleuve, entre Ziguinchor
et Diogue, s o i t relat:ivement dessalée par les apports d’eau de mer dûs *i la
marée.
4 e 2. PECHE ARTISANALE:
4.2.1 . Méthode
Elle a été decrite par MONOD (1966) puis par CROSNIER et de BONDY (1367).
Comme dans le fleuve Sénégal et la Gambie les crevettes sont pêchées de nuit
à marée descendante à. l’aide d’un filetfixe.
4.2.2. Mises à terre et statistiques disponibles
L’exploitation industrielle de la crevette en Casamance a débuté en 1959,
Cçociété Amerger) .
(1) On appelle partie maritime d’un fleuve celle qui s’étend de l’embou-
chure jusqu’au poi-nt 05 les plus fortes marées, pendant les pfriodes d’ctiage
du débit fluvial, cessent de se faire sentir.

2 4
4.2.2.3. Efforts
-----...----------
Les efforts mensuels exprimGs en nombres de pirogues sont disponibles
pour les années 1963 à 1966, 1970 et 1971. Ces chiffres nous ont été fournis
par 1 ‘usine Amerger,
Ils sont rassembles dans l’annexe VII.
4.2.2.2. Prises
------------..
Pour les années 1967 et 1968, les dgbarquements mensuels n’ont pu être
retrouvés. Les totaux annuels sont respectivement 562 et 713 tonnes. Pour
toutes les autres années, les mises 2 terre mensuelles et leur total annuel
sont donnés dans les annexes VIII et IX.
4.2.2.3. Prise Par unité d’effort C2.u.e.)
^------I------ ------Y---I----u-- --s-m-
Les p.u,e. ont été calculées sous forme de moyenne annuelle sur les quel-
ques années pour lesquelles des données d’effort Staient disponibles. Elles
sont rassemblées dans le tableau ci-dessous.
I
:
*
0
e
1
i
:
: 1963 : i964 i: 1965 1D 1966 i 1 1970 i0 1971 i j
ANNEE

:
:
ANNEE

c
:
.
<,
0c
0
3
1
! p.u.e.(kg/pirogue):
1301 : 1642 : 1787 : 1059 : 1337 : 1001 )
(
-
:
:
:

-)
4.2.3. Saisons de pêche
‘Les prises moyennes msnsuellzs et 1 ‘&art-tyypc ont Gté calculés sur la
période I969-,1977 (ann. IX). Ces variations saisonnières ont Eté représentées
sur la f igurc 3 2.
On constate que les captures ne sont jamais nulles. La courbe presente
datx pics, en mai et septembre, sépares par deux minima, cn juillet ct ddcembrc.
No tons qu’un schéma t,;ut ? fait semblabie avait été obtenu en ccnsidzrant non
pas les prises mais les pzises Par unit& d’effort sur la période (1963-Io64).
4.2.4, Zone de pêche
Actuellement la pêche n’est autorisée qu’entre Ziguinchor et Tambacoumba
(situés respectivement <? 5.: et ?? km de lPembouchure). La liste des principaux
points de pêche et de leur distance 3 1’ embouchure est donnée sur la figure 34,
4.2.5. Taille des crevettes p8chécs
4.2.5.1. histoeramme total annuel
----,-----,,,,P,----,,,,,,,,,,,,,
Les histogrammes totaux annuels pour les années 1966 et 1976 sont repré-
sentés sur les figures 33 a et 33 b. On constate une irportante différence dans
la taille moyenne : 9,48 cm LT en 19(*6 et 12,16 cm LT en 1976 (1).
Cette augmentation géncrale des tai.lles moyennes est probablement duc: à
un changement de la maille des filets accompagné de modifications des pratiques
de rejets qui seront exposées plus loin (paragr .4.2.5.4.),
(1) Les mensurations disponibles sont en longueurs totales arrondies au
demi-centime tre inférieur en 1966 et au centimètre en 1976.

4 2.5.3. Variations saisonnikes de la taille moyenne
,-,,,---------------------
---<--- -m.--u..-----------
-r-w...
Des mensurations faites c+l usine entre février 1976 at février 1?77
(fige 34) montrent que 12 taille moyenne passe per un maximum entre mai et
août d’une part, en décembre d’autre part. Ces observations rejoignent celles
de de BONDY (1968) qui notait que la taille Gtait maximale en juillet-août
et minimale en octobre .
4.2.5.3. Variation. de la taille moyenne en fonction de la zone de @che
----- _-----_---.-------U.~.s_______L_
---------..~..--.-----------.-------
-s->-
L’gvolution de la taille moyenne des échantiilons pour la période fé-
vrier 1976 - fevrier 1977 en fonction de Jn distance W 1 ‘embouchure est donnGc
dans l’annexe X et repr&sntBe sur la figure 35. La taille moyenna des cre-
vcttcs augmente au fur et à mesure que l’on s’Gloigne de l’embouchure, at-*
teint son maximum A Tambacoumba et wrsit tendance à diminuer ensuite.
Ce phkomène semble lié aux variations de la salinite du milieu ambiant.
En effet pendant une grande -artie de l’année, en saison sèche, la salinite
augmente dc 1 ‘embouchure jusqu’à un point variable situé en amont dc Ziguin-
char puis dGcro2t ensuite. La ?rSsence de crevettes de grande taille dans la
rGgi.on de Ziguinchor pourrait être lice à l’existence d’un r?oyau sursalé.
4.2.5.4. Problème des re&ts
-------------c------_Dp
--,rvd~~ge employé
m-w- -^ .-
L’existence de rejets dans la pkiode récente a étG sip,nalk?e lors du
groupe de travail du C.O.O.A.C.E, sur 1 ‘exploitation de la crevette F. duo-.
ramun notialis du secteur Mauritanie - Liberia. (W%X.h et LHOMMF 1977).
Des tris avec rejets peuvent exister 3 3 niveaux :
- Par lc pëcheur avant de Iwrter sa prise h la coopkative.
- Par le mareyeur avant d’acheter à la coopérative.
** Par la S.E.F.C.A. (SocigtG des Entrepots frigorifiques de Casamance)
avant d ’ acheter au mareyeur.
Nous avons suivi et mesure des échantillons en provenance de plusieurs
zones 3 ces ? niveaux de la chaîne commerciale. Il est probable :
- que ces rejets sont peu importants en poids (ati maximum 3 X du poids
total en avril 1977).
- Qu’ils pwtent sur les petits individus non commercialisai~les (taille
inférieure à 0 cm LT).
-. Qu’i.ls varient suivant la provenance des crevettes et la période de
l’année car ils sont 115s au pourcentage de petits individus dans la prise.
Ces rt!j ets ne Feuvent expliquer seuls la legère diminution des captures
enregistréts dans I.a période récente (a partir de 1975). La maille des filets
employés est passiie la 6-3 mm de cCté 2 10-12 mm dr: côté entre 19% et 1976.
Ce phénomène a deux consGquences :
- Un effet immGdiat qui. peut être assimilé h un rejet. Les études de &a~-
lectivité (GARCIA, non publié
at LHOEIME 1977) ont montre que 1 ‘augmentation
de la maille de ? à 12 !m permet 9 21 % des crevettes de s’echapper. La dimi-
nution récente des captures peut être cn g<artie expliquée par cet échappement.
*- IJn effet retardé dû à lr? croissance des crevettes relachees. Les cap-
tures de 1976 comportent 1 1 e trk prandes tailles rarement obcervées en fleuve,
Il est donc certain q:~‘au moins une p.+trtis des crevettes relnch&s grke au
maillage actuel reste .dans la zone de ;heck un temps suffisant pour que le
bGnéfice en terme de taille individuelle se fass~z sentir. En ce qui concerne: 1~
bénéfice éventuel en poids *ota des captures ri.en ne permet d”af?irmer à
l’heure actuelle qu’il y en ait UT?.

11 serait intéressant d’effectuer des pkhes expkimentîles en *i:Flont de
Tambacoumba wec un kil i à mille Île 12 mm. ??n effet la réglementation ac-
tuelle a interdit toute pêche dans ce secteur car l’absence du courant con-
duisait ,% 1 ‘emploi d’un engin traînant dpnt la petite maille détruisai t ~1 Y im-
portantes quantit& d,, trf,s jeunes crevettes. Nous avons vu pour le Sine
Saloum (paraqr.3.5.) qu’il était possihla de pêcher d<? grands individus sur
les berges.
4 03. RELATICX AVEC LE i;TOCK MARIN ET CR9ISSAWE
4.3.1. Chronologit d u cycle vita2
Comme pr&cSdamment p plusieurs indices ont ét6 em?loyFs :
- Saison dc gante déj,? dcfinie au paragraphe 1 .3.I. 1.
- Saison de $!C~C wtisanalc.- T,cs statistiques 115: prises ct d’,rffort
disponibles ont ZtG rrÈsent&s au paragraphe 5.2.2. Nous pensons que Les pi--
ses ou mieux 1~s wises par unité d’cffnrt perncttent, en raison dsz Isengin
3,: p&che u t i l i s f , de dztermincr 3on CRS S’ intensité dc! la migration (hypo-
t!nèse d’un,: absence ?e migration éventueJ.lé
T
c
due au noyau f3ursal.c dans la re-
gion de Ziguinchor) mais 1 ‘époque OU la ctigration devrait théoriquement avoir
lieu pour 1 ‘ensemble dc la Casanance . r-yendant, tzn saison des ~~luics, le
noyau sursalé disparaît z.t la mizrcitinn p e u t être considér& COFLW effective
et normale pour 1’enseRble du f ltiuve .
u- Période de recrutement en mer .-* P!~US avons utilisé le pourcentage
moyen mensuel en ‘-)oid.s de crevcttcs dc moule no5 dans les dabarquements com-
merciaux en provenance de Roxo->Rissagos .
-- L’étude de lsévolution du taux dc femelles r&re- sur lt? fond de p$ch\\-
de Roxc-Bissagos (LHCW.9 l-76 c) n’a. ?as permis de d6finir une saison de
ponte précise comme sur le fond de pkhe de Saint,-Louis* La ponte est rèpar-
tie sur 1 'ilIl?& entière t Cependant, a?rès J.issage par moyenne mobile, la
courbe moyenne sur plusieurs ann&s permet de mettre -n .Wdence une repro-
duction rclativem.(:nt plus inter.st. d’octobre .? janvier (fia.31 a) s
- L”6tude d e s statistiqws d”> pêche artisanale montre que 1.1 migration
gr&sente dr?ux pics9 en svril-mai (‘Le ;)rinci.psl) et en septembre, séparés par
deux niuirnn y 2n juilJ.et et c:n dkzmbrc (fi.p,.31 13) o La pkiode de migration
intense peut être con.si~7Gr6c ccwwe ~~Etendant dd %zrs 3 nctobre.
Enfin l’etude du pgurcontage en ;roids dc crevettes de moule n”5 dans
les débarquements comerciaux des chalutiers (fig.31 c) r,ontre que le re,m
crutement en Ter des jeunes individus est important de juillet à novembre.
Le rapprochement des tro<.s périodes d’intensit6 wxinale des :>htSnomP,nes
étudiés montre que 1’ in.t;trvaJle r,Sparant la Fonte :?r? ;T!er de la migration
des ;uvéniles hors du fleuve pourrait être compris entre 5 mois (octobre .>
mars) et 9 mois (janvier ?! octohrc), TX d6lai nkessaire au recrutement des
juvEniles dans la pêcherie chalutiGrr serait compris entre 4 mois (mars ri
juilJ.et) et 1 mis (octobre 3 novembre). !Trie des raisow de la variation de
cette durée du recrutement d.es ,juvfnilcs dans la pêcherie est probablement
1~ variation de la vitess.- de croissance en mer avec 1.1 température de J.“eau
qui est voisine dc: son minimum en mars zt de son maximum en octobre.
Ce schkw est, bien entendu, assez grossier. En particulier il. est
possible que les aspects bimodaux des courbes 31 b et 31 c puissent être
rapproches dans une Etude plus fine.

2 7
La chronologie du cycle vital -in CnsaFance pourrait être réaumhe de la
façon suivante :
Ponte des adultes O,. . . . . . , . rrctobrc
9
janvier,, ,
1 mois
Recrutement des nos tlarves
en fleuve (supposé) .0*.0*.* nover%re 5 f&rrier.. .
l
5 à 9 mois
Migration des .juvénilGs
vers la met.......,..,..... mars
2 octsbri-> . . .
Recrutement des j:&niles
I 1 à 4 mois
dans La p&zherie~~chalu-
ti.Zre..,.....,............. ,juillet
.5 novembre , , .
4.3.2. Croissance des juvéniles
Cette étude est actuellement en P-ours dans le cadre du programme “Cre-
vette de Casamance” du C.K.O.C.T. et sera publige ultérieurement.
4.3.3* Influence de la pêche artisanale sur la pêche en mer :
Malgré li: haut niveau des captures enregistré en Casamance, 1. ‘Influence
sur le stock mari-n de Roxo-*Rissapnr- n’est pas évidente. L’examen de la figure
36 fait apparaître une remarquable opposition des variations de la p .u.e. en
ineT et de la prise en fleuve.
Cependant cette i.nf1uer.w pourrait être consi-
dérée cor-me f lihlc. a En effet, en d.E::it du remarquable d6veloppement des @Y-
cheries en mer ct en :Fleuve,, il n’y a las eu de r&luction importante de
1 ‘indice relatif d ‘abondance du stock ?e Roxo-Bissagos. La diminution de 1.3
p .u .e . pour ce stock est faible, comparée à celles qui ont Sté observées pour
d’autres stocks (Saint-Loui-s,
CRte dp Ivoire) où les captures artisanales
influent sur !.a pêche er. mzr . Tinr: observation et une hynothèse pourraient
expliquer cette absence d”inf! uencc de la pêche artisanale sur la pêche en
mer : .-. La wrfnce des nurseries potzntiel1e.s <?e la région est Rrande par rap-
port .? celle des nurseries du fleuve Casawncc a
*- En ra.ison des conditions hydrologiques particulieres en Ca.samance (no-
yau central saisonnier C fi:?te salinitz), des juv&G.les de petite taille se
trouvent en amont et en aval de 1.a zone centrale, Comme les grands individus
capturés dans la zone c;?.‘ltrale sont rarement trc-uvP_s en aval (pour des rai-
sons inconnues) s il serait possible (:II~ 12 stock de Rnxo--Ri ssagos ne soit a-
limenté que par les trss netitcs crevettes de 1 ‘embouchure, Dans ce cas 1s.
p?cherie artisanal:! a:~& sur l,? zone ccntrnle n”aurait pas d’influente sur la
pêche en mer.

2R
Les r?sultats compl&ent-ires apFort&s ?ar cette étude de la phase juvG-
ni12 de 18. &oramtrt ;,Vern.ettent une premiere vue d’ ensc~ble d u cyclc3 vitnl pwr
le3 deux stocks drs Saint-Loui.3 et Toxc-Bissasos.
Le recrutement dc3 postlarves en milieu continental est soumis au depart
9 la répartition chronologique des pontes. Celles-ci sont ?,ien localisées dan.5
Ie temps pour le stock de Saint Louis (une fois lar an en 3aison chaude) tan-
dis qu’elles sont plus ou moins continues pour le stock de Roxo-Bissagos
(LHCWlG 1978 c>. Les variations d’abondance des postlarves n’ont étr studi&s
q~.~~,? 1 ‘entr6c du Sine Saloum. Il semb?~: qu’un barrace halin freins ou emp%hr>
la remont6e des pnstlarvcs vers 1 “amnnt pendant toute la s:lison seche. L’GSS-
sentie1 du rwzrutemcnt se fait au moment de 1.7 dessnlure consécutive 5 1.:~
saison ;îes pluies (scptenbre). Cv<+3 t à ce Toment qu” on observe les larves les
plus jeunes en taille moyenne et en stade.
La crc)iss,anc? des juvéniles sa:ml.le pratiquement la même dans les deux
c a s GtudiG:z : fleuve Téni?gal et Sine Saloum (en @iode de dessalurc rel*a-
tive). Les chiffres obt:?nus sont compnrablzs ? ceux que l’on rencontre dent: la
li.tteratur:! pour des mili,?ux voi::i.r,s, Il n’y a ;,ns chez les juvéniles d’arc
r-Et de la croissance en saison f~9idC comme on a pu en observer chez les a-
dultes en mer (LHOMME !Y78 b) . Ccpcndant il est possible que la croissance
soit très ralentie dans lc fine Saloum m p6riode dc sursalure relati.vs e
La i?UrGi? du s2 jour continental n Gt< &alu&z R T? mois pour le flcuvT2
Senégal . Cilc pourrait 2 t..re dfi 2 mois (estimatirn &-A-le) pour le Sine
Saloum et 5 ? 9 mois pour la Casnmance où 3,~s individus resteraient bloqu&
pendant un temps beaucoup plus long en zoue de croissance en raison de con-
di.tions de salinit.5 particuliGre3 perturbant le processus normal de migration,
Ce phénomène, s’il. est confirmé, a une grande importance pour 1’ *?valuation
des potentialités de la pêcherie artisanale. Il peut en particulier donwr
un fondement thGorique .aux décisions d’élargissement de la maille des filets
ut,ilisés par la pêcha artisanale.
Les d6lais séparant ta Ggration des juv6niles vers la mer de leur par-
ticipation totale 2; la pêcherie chalutigre ont des amplitudes de variations
assez voisines ponr les stocks dc Saint-Louis et Roxoa-Dissagos. Ils varient
d.c 1 à 4 moi.3 et sorrt en relation inverse <avec la tempzrature de l’eau sur
le fond au moment de l’arrivée des juveniles. ?ar contre les moments de
l’année où s’effectuent le3 migrations diffarent fortement entre 123 fleuve3
Sénégal et Casamance.

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ç

30
2 0
10
. Mis
Fig. 2 a- Evolution. d.c !.a t;aLinité moyenne mensueUe
à St-LO~~Y (d’après RCCHETTE 1964 f.
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0 li. t

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0
2 0
Fig. 6- Saint Louis ( Pkuve j 1977 - 1978 :
Histogrammes de fréquence des
tailles ( $ + $! 1 .

30
20
i
10-l
e-------r
-.
Fig. 7- Saint- Louis ( fleuve ) 1977 - 1978 :
Courbe de croissance déduite des progressions
modales .
3
z -0,0442 x f 2,335
Fig. 8- Saint-Louis ( fleuve )
1977 - 1 9 7 8 :
Droite de régression de la relation AIX= f ( LC )

EN M E R
E N FLEWE
a--
-
-
P.u.e
Effort (lo’h:’
Priss( t)
(&Mi
30,
’ 300
x
h
200
20,
,100
-0
1965 66 67
66 69 70
77 72 73 74 75 76
77
Fig. 9.. Evolution de la prise dans Le fleuve Sénégal, de la p. u. c
et de I.‘effort en mer pour le stock de Saint-Louis .


Pluviométrie (mm I
5 0 0
b 4 0 0
-300
,200
” 1 0 0
r
!--n--n-
0
MJJASONDJFMAM
Année normale ( mai 67 a mai ô8 ] d’après
de BONDY 1968 ( S%a) ASECNA ( pluviométrie )
Pluviométrie [mm )
5 0
500
4 0
400
3 0
300
2 0
2 0 0
1 0
1QO
l-
u I
1
I
I
i
I
LO
MJJASONDJ F M A M
Année séche f mai 72 4 mai 73 ) ct’aprks
iJiC3MME 1974 ( S T%U) A S E C N A ( pluvismétrie 1
Fig. 77 - Evolution mensue’lte Etce la salinitd et de Za
pluviométrie à FOUNDIOUGNE .

T “C
h---4 S t a t i o n 1
#------46 S t a t i o n 6
Fig. 12- Evolution de la tempbraturv moyenne mensuelle
en surface aux stations 1 et 5 ( Sine Saloum >
moyennes 2967- 1973.
% Moyen de 18 prise totale
f
ds portlarves du trait
0
iieuro ds début
18 20 22 0 2 4 8 8 10
17
du treit
Fig.13” Variabm des prises de postlarves sur un cycle
nyc themCra1 (moyenne 1973 -75, station 1> Sine
Saloum, NouvelLe Lune ).

4 :‘i
Heure
20 h30
20h
AmplIrude des
19h30
variations
1 h 04 mn
(1973 f
19h
18h3O,+--r- I
l
1
1
I
I
I
1
--MOIS
JFMAMJJASONQ
Fig. 14- Variations sur un cycle annuel de l’heure de
fin du çr épuscule, le jour de Za nouveZ2e lune
à la station 1 ( Sine Saloum 1,
Heure
- 1973
4l-- -w 1 9 7 4
ilc.-“---** 1975
19h30
moyenne
Amplitude des
l9h
variations
Oh 56mn
(1973)
18 h:30 1
18l-l
,+---T---r- 1
1
i
I
I
I
I
I
- - M o i s
JFMAMJJASOND
Fig. 15- Variations sur un cyck annuel de l’heure de
début du flot , le jour de la nouvelle lune à
la station 1 ( Sine Saloum ).

lu
JUSANT
ii
FLOT
2
r - - -
i - -
laz
V
(-J
d
I
1
i
I
I
1
i
I
I
15 h
17 h
E?h
2’1 h
23h
l h
3 h Heure
Fig. 16- Variation de la vitesse du courant en. surface à la
station ;j ( Sine Saloum ), pendant une pkriode de
12 ‘h.( 25 au 26- 7- 72 ).
0 . . . . . . . 0 10 m (fond 1
ï
I
r
i
1
1
1
f
1
c
15 h
17h
19 h
21 h
23h
Ih
3h Heure
Fig.
17- Variation de la salinité en surface et sur le fond
it la station 5 ( Sine Saloum ) , pendant une période
de 12 h.( 25 au 26- 7- 72 ).

Post l8W3/1000 ri-i3
t
0a
Variation de l’abondance des postlarves de
Penaeus duorarum ‘a la station l(embouchure

du Sine Saloum): courbe moyenne 1973- 1975.
RECRUTEMENT DES POSTLARVES
Prise (tonnes)
30
- - f
MIGRATION DES JUVENILES
?O-
c
--l--T-T--7---f--
MOIS
Fio
m- 18- Eva!uati~n de ! . a durhe dtu ai;jml:r
des juv&niles
dans le Sine Sahum .

4 Effectif (% )
oistance de
1 émbouchute

(milles )
Fig. 1.9- Variation des pourcentages respectifs des
différents stades postlarvaires en fonction
de la distance à l’embouchure.
Effectif ( % )
t
50
25
0
JFMAMJJASONR
Fig. 20- Variation des pourcentages respectifs des
différents stades postlarvaires à, la station 1
( moyenne 1972 - 1975 )

Fig. 21- Variation des pourcentages respectifs des
stades des postlarves Capture&s à ta senne
en fonction de Za distance à l’embouchure
( octobre - novembre 1972 ) .

7
8
9
10
11
P-4
8
9
10
11
10
I-T(mm)
LT (mm)
7
8
9
10
11
Fig. 22- Distribution de fréquences de tail’les en fonction
du stade des postlarves de P. duorarum h la
station 1 ( Sine Saloum ).

4 9
IlJ
Tous stades
10-
9-
11
10
9
l
l
I
I
t
I
l
1
l
l
I
I
--Mois
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Fig. 23- Variation de la taille moyenne des postlarves à
la station 1 ( Sine Saloum ) : moyenne 19?2- 1975

50
LC ( m m )
t
17
10
15
0 :
s-
cMoIs
3
A
S
0
N
F i g . 24- E~i.oi~~ti.~~. dc: 1 t :sill: moyenne mensuell?
de:; bchantillonc; à Fwndiougne ( Sine
Salxm, juillet 3 novembra 1973 ).
Effectif (%)
4
2, x a 15,16
62
5,82
SC
6 = 2,41
=
2 011
r
o,,i,,,,,,,,,,,,-7
: LC(mm)
0 9 10 il 12 13 14 15 16 If 18 19 20 2l 22
Fig. 25”. Histogramme total des éch+ntilIons recueillis
B Foundiougne de juillet à novembre 1973.

-**- Filet Bplencton (chenal}
o---4 Senne ( b e r g e )
o-,......,.~J
Ki 1 i
(berwf
c---e Chalut ( chenal)
&-*-WL Grand filet fixe (chenal)
Fig. 26, Distribution des fréquences des tailles des individus
capturés 5 l’aide de différents engins (Foundiougne
octobre - novembre 1972) ,

Effectif (%)
Effectif ( % )
t
27s 6 w 73
N I 114
20
d
;;~‘lo.ll-l Y L , ! f
1C (mm)
- ’ 8 ’ 9 ‘10 ‘13 12 13 14 7% 17 18 19 ‘20’21’22 ’ 20
3-9.73
LC (mm)
m
Fig. 27” Foundiougne 1973
Histogramme de fréquences
des tailles ( cf + 9 )
LC (mm)


t Cacheu
.
Fig. 29- Cours de la Gambie et de la Casamance .

%
Fig.
30- Variation inter-annueZle de salinité de la Casamance
(d’après BRUNET - MQRET f9’70 et ORSTOM
1976 - l977) .

a
a Pourcentage de femelles mûres sur le
w mitres
fond de pêche de Roxo-Rissagos (moyenne 1372-
t
1977, courbe lissée par zn3yenne mobile SUT
3 valeurs).
PONTE EN MER
5 pour la pêcherie chaluti&rc
de Roxo-Bissagos ( 2976 ).
RECRUTEMENT EN I+&ER
A
M
~3A8ONOdFMAM3JASQM
D ?&Cm
Fig. 3 1- Reconstitution de la chronalogie du cycle vital
pour le stock de Roxo-Bissagos.

5 7
Prise (t)
t
Fig.
32- Variations saisonnières de la prise mensueIte
moyenne
et de l’écart- type (1969 à 1977) pou:r
la pêcherie de Casamance .

Effectif
CASIMANCE 1966
3000
N
z.
17598
ii
3
9.48
a2 =
1,72
2000
6a
1,32
1000
0
Fig. 3 3 a - Courbe d’abondance de; crevettes échanti22onnEes
en 1966 dans Ies captures de juvenilas de la région
de Ziguinchor ( Casaxnance ) .
Effectif
CAiMYANCE 1874
NP 4 7 8 2 5
ii= 12.16
62ax
4191
6 = 2,21
.
I
I
O-7
8 ’ 9 ’ 10 ’ if ’ 12 ’ 13 ’ 14 ’ 15 ’ 16 ‘17 ’
1
8
Lqcm}
F i g . 3 3 b - Courbe d’ah:>ndancp des crevettes EchantiItannCee
en 1976 da.15 les captures de juvéniles de la région
de Ziguinchor ( Casamance ) ,

I
14-
72-J
lO-
8-'
JFMAMJJASONDJF
Fig. 34- Evolution de la taille moyenne mensuelle des
&zhantillons pour trois zones de pêche de février
1976 à f&rier 1977 ,
0
5 0
Distance à
l’embouchure ( km)
Fig. 35- Variation de la taille moyenne des bchantillons
en fonction de la distance h. l’embouchure ( f&rier
1976 à février 1977 ) ,

GO
EN FLEUVE
p.u*a
Pri&e (t)
(kWh)
1500
30
*1#0
,500
‘0
1985 66 87 68 69
70 71
72
73 74
7s
78 77
Fig. 36 *- Evolution de la prise dans Le fleuve , de la p. u. e
et de Z’effort en mer pour le stock de Rom-Bissagos.

A N N E X E S

- $ 8
a2 8
a
?i
0
I 00 0
3 8
Fr, 8
2 8
C 3
8
1-
(10
L
62

ANNEXE III.- Données sur la croissance des juvéniles
Auteur
khelle de taille
Croissance
l
Espèce
Lieu
(nu-a LT)
observée
/
Température
I
P duorarwn
72 à 138 mm
27,9 mm LTfmois
1
18 à 26*C
f
I: dumaman
485 72mm
24
mm LT/mois
i
30°C
8
GALOIS 1974
P dmmmm
Côte d'ivoire
32 à 115 mm
41,2 mm LT/mois
29°C
De BONDY 1968
t
P du0ram.m
Sine Saloum
10à 73mm
15
mm LT/mois
1
28 à 30°C
(Sénégal )
l
1,
ET,DREDet& 1961
P ;Ju..oram.im
Golfe du Mexique
75 à 120 mm
10
mm LT/mois
1
-
(Floride)
i
WILLIAMS 1955
l
P dmrmm
Caroline du n'oard
Juv&niles
52
mi LT/mois
i
Juillet
SAINT-AHANTet ai
P aztecus
Golfe du Mexique
21 à 125 mm
197
mm LTljour
20QC environ
1963'
(Louisiane)
soit 51 mm LT/mois
FORD et SAINT-
P aztecus
Golfe du Mexique
Jusqu'à 80 mm
195
mm LTljour
15 à 20v
AMANT 1971
(Louisiane)
soit 45 mm LT/mois
l
!
Mac COY 1968
P aztecus
Caroline du Nord
75 à 15s mm
1,o
mm LT/jour
81" F
(==pqw 1
soit 30 mm LTlmois
soit 27'C
1
LE RESTE 1971
B i?zdiCUS
N.O. Madagascar
Ponte B 120 mm
3 mois pour atteindre
(baie d'Ambaro)
environ
100 mm LT soit
33 mm LT/mois
SUSEELAN 1975
15 i?-ix&ma
l s. INDE
63 à 118 mm
25
mm LT/mois
26 3. 30°C
0-J
1
1
I
---
1
w

5 4
ANNEXE Cl-V,- Positions des station& étudiéewdans le Sine Saloum,
NO
station
Nom
l
46
Ile duDiabl(
18

ba?-riExE v.- Evolution de la prise totale anm3ell.e (tonnes) dans Ie Sine Saloum
de 1959 Z& 1976 (données D.O.P.M.)
ANNEXE VI .- Evolution de la prise mensuelle (kg) dans le Sine S~~OURI en 19.59 et’
de 1947 à 1971 (données D.Q.P.M.)
(Les totaux annuels de ce tableau sont Ibghement inférieurs R ceux du tableau
4 en raison de débarquements dans des secteurs autres que Fatick, Foundiougne et
Kao lack .
f 967
1 3550 1 2900 1 9970 1 6200 1 2500 1 8490
--
I
1
I
I
I
1
1968’
1 17157
9900
1969
14950fl7QO1
cl
1970
o
40
1971
l
50
I
308
1
5 0
la prise annuel.le
(moyenne
1967 - 1970)


ANNEXE VII.- Efforts mensuels exprimés en nombre de pirogues pour la
Casamance de 1963 à 1966 et en 1970-1971 (données EMERGER)
3
1963
(196)
--
CII-.
1964
(238)
II-
-
1965
387
--
1966
C4f4)
--
360
0
. ..-“.-
Les chiffres entre parenthèses sont Interpolés

ANNEXE VIXX.- Prises mensuelles de crevettes traitées par les usines
de Ziguinchor de ! 960 .à 096Y (en kg!
Sources : 1960 à 1962 : M6lNoD (1966)
1963 à t96G : statistiques relevées aux usines par le
C.R.O.D.T.

1; l!
a3

>
1
IX

Y-
-
-
C-J
CI
%t
-l- i t
W,."
t f ! l
j
68

6 9
ANNEXE X.- Tailles moyennes et effectifs mesurés en
Casamance par zone (tT en cm> de février
1976 à février 1977.
Marsassoum
- - % - A - -
* 2 échantillons seulement.