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NOTE SUCCIPtCTE SUR
L'ETAT DES STOCKS DEMERSAUX
DU PLATEAU CONTINENTAL SENEGAMBIEN
AVERTISSEMENT
Les résultats fournis dans ce document concernent des évalua,tions et
potentiels biologiques. Ils ont seulement pour but d'indiquer 1'"'état de
santé" de la ressource et de situer l'exploitation actuelle par rapport au
point de surexploitation biologique.
Nous rappelons que tout aménagement des pêches doit également prendre
en compte les aspects économiques et que le point correspondant a l'opti-
mum É?conomique se situe toujours avant l'optimum biologique.
1. EVALUATION PLURISPECIFIQUE
L'exploitation des stocks démersaux cbtiers du Sénégal se caracterise
par un ensemble de phénomènes qui rendent son analyse complexe :
- la diversité des engins de pêche (chaluts, filets, lignes, palangres,
casiers etc...) ;
- la diversite des especes présentes et la diversification progressive
des espèces exploitées ;
- les changements fréquents des stratégiesde pêche adoptées en fonction
de l'abondance des espèces-cibles et de l'ouverture des marchés ;
- les changements non contrôlés des schémas de rejets ;
- l'extension des zones de pêche traditionnelles aux pays de la sous-

région ;
- les migrations observées chez certaines espèces.
Afin d'obtenir une estimation globale des potentialités existantes,
nous avons considéré tous les stocks comme un ensemble réagissant de maniè-
re uniforme à la pression de pêche exercée.

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Les deux types d'analyses effectuëes reposent sur l'application de mo-
deles de production aux statistiques de débarquement. des flottilles artisa-
nales et chalutières opérant sur le plateau senegambien et incluant les

fonds a crevette de la Guinée Bissau.
Les unités d'effort ont eté standardisees par rapport a ides categories
de chalutiers représentatifs de l'evolution quantitative et qualitative de
la pêcherie industrielle.
1.1. LES POTENTIALITES GLOBALES EN RESSOURCES DEMERSALES DU
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- - .
PLATEAU CONTINENTAL.
La modelisation des statistiques totales, chalutières et artisanales,
en fonction d'une série d'efforts de pêche exprimés en tjb x jour de mer
des glaciers (figures 1 et Z), indique une production maximale équilibrée
de 96 500 tonnes pour un effort maximal de 10 810 000 tjb x jour de mer.

Ces résultats correspondent a une prise optimale annuelle de 95 500
tonnes pour un effort de pêche optimal de 9 250 000 tjb x jour de mer
(unités "glaciers").
Il faut noter que pour des commodités d'ajustement du modèle, les
espèces "diverses" (de plus en plus conservées par les chalutiers pour
compenser les. faibles niveaux des rendements des espèces nobles) n'ont pas
été prises en compte dans la série des donnees.
Avec un tonnage moyen de "divers" de 10 000 tonnes, la prise optimale
serait de l'ordre de 105-106 000 tonnes pour un effort équivalent à l'ef-
fort de pêche optimal.
1.2. LES POTENTIALITES PAR GRANDE ZONE DE PECHE
Les plateaux continentaux sénegambien et nord Blssau Guineeh exploités
par les flottilles basées au Sénégal ont été subdivisés en 3 grandes zones
de pêche :

- la Grande Côte, située au nord de Dakar,
- la Petite Côte, entre Dakar et la frontière sud de la Gambie,
- la zone de Casamance-Bissagos, au sud.

1.2.1. La Grande Côte
--------_-----
La prise maximale équilibrée, obtenue a partir des efforts des congéla-
teurs 51-150 tjh, se situe entre 25 et 30 000 tonnes correspondant a un ef-
fort de pêche maximal de 40 579 jours de mer standardises (fig. 3).


Le niveau d'effort le plus elevé CC été atteint en 1980 (42 027 jours
de merj ; la forte diminution qui a suivi ce maximum s'est traduite par de
bons niveaux de rendements et des prises moyennes voisines de la prise maxi-

male équilibree. En 1984, les prises totales ont fortement baisse suite a
une diminution de 33 % de l'effort de pêche.
1.2.2. La Petite Côte
------------v-
Le potentiel annuel de capture est de 42 à 48 000 tonnes, pour un effort
maximal de 41 858 jours de mer standardisés (congélateurs de 51-150 tjb).
L'effort de pêche a atteint 69 000 jours en 1984 pour des niveaux de
rendement nettement en-dessous de celui correspondant à la prise maximale
équilibrée (fig. 4). La prise la plus élevée (41 400 t) a éte obtenue en 1984.
Par rapport a 1984, une forte baisse de l'effort global est souhaitable,
1.2.3. La z.one Casamance-Bissagos
------------t---------- cc
L'application du modèle de production aux prises réalisées dans ?a zone
par les flottilles basées au Sénégal et aux efforts deployés (en unites
"glaciers" de 5 1 a 150 tjb), indique une prise maximale de 31-32 000 tonnes

pour un effort total de 31 664 jours de mer (fig. 5).
Les niveaux les plus életis de prises et d'effort correspondent respec-
tivement a 24 168 tonnes et 20 140 jours de mer ; ils ont &é atteints en
1984.
Le potentiel de capture ainsi calculé est très certainement sous-estimé
du fait que l'analyse ne prend pas en compte les statistiques de débarquement
des flottilles basées a Bissau et qui opèrent sur les fonds de pêche a cre-
vette de la partie guineenne.

Compte tenu de la spécialisation encore poussée des flottilles sénéga-
laises dans la zone, il est vraisemblable que le potentiel de 31 à 32 000
tonnes soit plus proche de celui de la partie sénegalaise que de l'ensemble

de la zone Casamance-Bissagos.
2. EVALUATIONS MONOSPECIFIQUES
--~-
Elle est basée sur une méthode tenant compte de pourcentages minimaux
et (ou) de rendements minimaux qui permettent de fixer des seuils à partir
desquels une espèce peut-être considérée comme une cible pour une marée d"un
bateau donné.

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Des potentiels de capture pour une p&twr:ie a -'équlli bre ont parfois
pu être determines a partir d'un modèle glolj~i basél. sur les rendements
moyens au dessus d'un seuil fixé et sur 'le;, rnfforts theoriques correspon-
dants, obtenus en divisant la prise totale
par le rendement moyen d'une
catégorie de chalutiers, Dans d'autre cas
le modèle global n"a pu être uti-=
lisé mais l'observation de l'évolution des prises et des rendements a cepen-
dant permis de se faire une idée de 1 'État d'exploitation.
Les prises de la peche artisanale ont toujours
étë prises en considé-
ration sauf pour les crevettes pour 1esquelJes l'on sa7t qu'il n'y a pas de
relation entre les captures des deux pêcheries.

Les rendements de l'année 1985 sont connus mais, pour certaines espèces,
l'estimation des prises est trop grossiere pour pouvoir situer les points
annuels sur les courbes Prises-rendements et Prises-efforts, Il sera tenu

compte de l'année 1985 chaque fois qu'il se peut.
2.1. CREVETTE BLANCHE
Zone Nord :
--s------
Jusqu'en 1979 le potentie‘l, pouvait être estimé a 650 tonnes (fige 6').
Depuis 19130 les points semblent se situer en dessous de la courbe precéden-
te, peut-être en relation avec la sécheresse et la diminution du débit du
fleuve. Les prises actuelles (tabl. 1) de l'ordre de 500 tonnes ne mettent
pas en danger la ressource.

Zone Sud :
--------
La courbe des captures équilibrées (fig. 7) calculée a partir des don-
nées 1971-1984 donne un potentiel de 2 800 tonnes. Ce potentiel n'a jamais
été atteint et les prises actuelles de l'ordre de 2 000 tonnes paraissent
correspondre a l'optimum "économique". Le seul point sombre concerne les
rendements de 1985 qui sont les plus faibles jamais observés : 202 'kg/jour
pour 258 et 225 kg en 84 et 83 (cat. 2, seuil de 10 % et 100 kg).

2.2. SOLES LANGUES
Zone Nord :
---------
Le potentiel de capture estimé a partir des données 1971-1984 est esti-
mé à 900 tonnes (fig. 8). Il a été atteint en 1983 (tabl. 2). L'année 1984
a été mauvaise, Les résultats préliminaires de 1985 montrent une remontée
des captures et des rendements pour un niveau d'effort qui paraît un peu
trop élevé..

Casamance :
---------
Le potentiel serait de 2 300 tonnes pour cette région. Il a éte dépassé
de 78 à 1980 (fig. 9). La prise de 1985 devrait être comprise entre 2 000
et 2 300 t pour un effort théorique de l'ordre de l'optimum.

Zone Sud (Petite Côte + Casamance) :
--------
Le potentiel maximum de capture serait de l'ordre de 3 400 tonnes
("ig. 10). Il est regulierement atteint depuis 1978 avec des efforts qui pa-
raissent actuellement un peu élevés vis-à-vis d'un optimum économique à
préciser (une diminution de 25 % de l'effort ne devrait pas entraîner de bais-
se sensible des captures).

2.3. ROUGET
Petite Côte :
-----------
Le potentiel national de capture serait de l'ordre de 1 600-l 800 tonnes
(fig.11). Il a été atteint en 1982-1983 (tabl. 3). La prise de 1985 sera
vraisemblablement bien inférieure pour un effort également inférieur à celui
correspondant aumaximun
biologique.
Sénégal :
_S"M --
Pour l'ensemble du Sénégal le potentiel passe à 2 000-2 400 tonnes
(fig.i2). Les niveaux d'exploitation annuels sont simi laires a ceux de la
Petite-Côte qui represente l'essentiel de la pêcherie.

2.4. SEICHE
-
-
Les captures ont essentiellement lieu sur la Petite Gâte où la pêche
artisanale est aussi très active (tabl. 4). La pêche en Casamance se deve-
loppe alors qu'elle est négligeable en zone Nord. La figure13 (dont les
courbes ont été tracees à main levee) montre que l'effort aurait depasse
la Valeur correspondant au potentiel .maximum de capture depuis 1983 avec
des rendements deux fois plus faibles qu'en 1979-81. Un accroissement de
l'effort de pêche des chalutiers sur cette espèce n'apparaît donc pas sou-
haitable.
2.5. DORADES ROSES
Les dorades roses sont surtout capturées par la pêche artisanale sur
la Grande-Côte et la Petite-Côte, mais la pêche chalutière est loin d'être
negligeable (tabl. 5).

L'évolution i~nnuelle des rendements (fig,.tclj des chalutiers boeufs
(classe il), les plus representatifs,
indiquerait qu'il n'y a pas encore
de problème majeure pour ce groupe d"esp&ces.
2.6. PAGEOT
-
-
Le balancement, suivant l'année, des captures (tabl. 6) entre la zone
Nord et Sud implique de ne traiter que l'ensemble du Senegal, Un modèle
global n'est pas applicable à cette espèce, mais l'évolution des rendements

pourtrois catégories de navïres (fig.15) semble indiquer que l'on n'est pas
encore en surexploitation bien que les prises globales depassent 10 000
tonnes depuis 1983.

2.7, MACHOIRON
Il est surtout pêché au large de 'la Petite Côte et de la Casamance,
aussi bien par la pêche chalutiére qu'artisanale (tabl. 7). L'évolution
annuelle des rendements par categorie de bateaux (fig. 46) montre qu'il

n""y aurait actuellement pas de problème pour cette espèce bien que les pri-
ses soient proches ou dépassent 10 000 tonnes depuis 1982.
,
2.8. BROTULE
Les mises a terre de brotule, qui sont surtout capturées dans la zone
Nord et en Casamance, sont très variables (tabl. 8). Si parfois elles ont
pu depasser 2 000 tonnes dans la p&iode historique, elles ont atteint

4 000 tonnes en 1985 pour des rendements aussi élev& que ceux des annees
précodentes (fig. 17). Il apparaît d'ailleurs qu'en règle @n&ale les ren-
dementsélevés correspondent aux années où les mises a terre sont importan-
tes. Si on ne peut fixer de potentiel pour cette espèrce, elle n'apparaît
pas en danger de surexploitation.

2.9, CAPITAINES
Zone Nord :
---------
L'évolution des rendements (fig. 18) montre une diminution depuis 1979
alors que les prises baissent depuis 1980 (tabl. 9); c'est une situation
préoccupante qui peut étre lige d des problèmes d'accés a la zone côtière

pour laquelle les capitaines ont leur preférence. L'allure de la courbe
des prises en fonction des efforts (fig. 19) ne permet pas de parler de

surexploitation i]lobale (pêctw !:hi-il:;t iet.0 t artisanale), il y ii pel;f;-étre
une surexploitation dans la zone de pêche des chalutiers.
Zone Sud :
-m-m----
Les rendements stagnent a lors que les prises diminuent depuis 1980.
Ici aussi l'allure des courbes des prises et des rendements (fig. 20) ne
permet pas de parler de surexp loitation bien que la situation de 1984-85 ne
soit pas bonne.

2.10. TIEKEM
Nord DAKAR :
---m-m----
Les prises (tabl. 10) ont chuté fortement sans que les rendements re-
montent sensiblement. Il y a là un problème qui n'est pas encore resolu et
qui se pose souvent pour les espèces côtières de la zone Nord. L'évolution
des prises en fonction de l'effort (fig. 21) montrerait cependant que le

stock ne serait pas surexploité.
Sud DAKAR (Petite-Côte + Casamance) :
------.m--
Les donnbes de prise et d'effort (fig. 22) indiquent un potentiel de
l'ordre de 4 500 tonnes. Ce potentiel sera vraisemblablement atteint où
même dépassé en 1985. A noter que les crevettiers en zone Casamance rejet-
tent' une quantité considérable de juvéniles de cette espèce.

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CONCLUSION GENERALE
-
L'evaluation globale des ressources démer~,ales côtières exploitées par
les flottilles artisanales et chalutières basees a~1 Senegal indique une pri-
se maximale equilibree de l'ordre de 96 500 tonnes i pour un niveau dl-effort
de pêche de 10 810000 tjb x jours de mer,
Les conditions optimales d'exploitation correspondent biologiquemënt à
une prise annuelle de 95 500 .tonnes et un effort de pêche standardisé-de
9 250 000 tjb x jm "glaciers".

Le niveau actuel des prises (81-91 000 t.) est assez proche de la prik?
optimale annuelle, pour VI, effort de pêche interieur à l'optimum.
l
,
L'allocation des prises démersales entre les flottilles artisanales et
chalutières devrait être fonction de la politique de développement cks deux
sous-secteurs concurrentiels,

Trois hypothèses permettent d"illustrer quelques schémas de partage
envisageables dans les conditions actuelles d'exploitation :
Les niveaux d'effort de pêche chalutière correspondant a ces cas de
figures ont été calcules sur la base de l'activité moyenne des glaciers
(470 jm) et de l'activite moyenne de toute la flottille (185 jm) :

Hypothèse 1:(5 376 000 tjb*jm)
* 170 jm : 31 624 tjb
* 185 jm : 29 060 tjb

Hypothèse I I : (4 892 000 tjb.jm)
* 170 jm
: 28 776 tjb
* 185 jm
: 26 443 tjb
Hypothese III : (4 407 206 tjb.jm)
* 170 jm
: 25 925 tjb
* 185 jm
: 23 823 tjb
Les prises artisanale,c se situant entre 40 et 45 000 tonnes, l'effort
chalutier optimal devrait étre fixé entre 28 000 et :IL! 000 tjb/an (hypothèses
1 et 11) si l'on retient un taux moyen d'activité de 170 .jm /an et par navire.

Il est évident que toute augmentation de l'effort de pêche doit tenir comp-
t
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1973
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3040
1975
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1974
277
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482
3030
1976
764
(20
780
263
(40
300
1939
1940
1975
278
2485
11
616
3390
1977
69:
(40
730
373
(90
460
1907
1910
1976
407
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489
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2790
1978
741
79
830
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620
2756
1977
309
1736
14
709
2770
1979
64:
137
780
217
150
185
550
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1978
439
1890
14
620
2960
1980
761
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300
410
342
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2516
268n
1979
252
1722
9
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1981
78:
216
1000
39 1
140
324
860
2073
2 3io
1980
50
2367
62
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1580
1982
74:
65
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963
271
582
1820
1655
1981
1
2169
53
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1983
94:
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11
470
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1982
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1984
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1390
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1983
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1921
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4 1 0
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1984
196
2196
288
539
3220
Tableau 2.-
Tableau 1.- Captures de crevettes (tonnes) par zone de pêche, flottil-
le basée a Dakar.
A partir de 1971 les valeurs correspondent aux fichier8
corrigés et informatisés du CROlX.

S E I C H E S
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1974
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1975
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6 0 3
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1 6 6 0
1 9 7 6
12
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36
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780
1 9 7 8
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1 2 2 9
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2 1 6 0
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2 3 2 0
1 9 7 7
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8 0 0
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1 9 7 8
120
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1979
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1982
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1984
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