R E S U L T A T S D E L A C A M P A G N E E...
R E S U L T A T S D E L A C A M P A G N E
E C H O S A R 6 D U L A U R E N T ANAR0
P R O S P E C T I O N D E S S T O C K S D E
P O I S S O N S
PELAGIr3.UES
C O T I E R S
L E LONG
D E S
C O T E S D U S E N E G A L
E T D E L A GAP'iBIE E N S A I S O N
F R O I D E
DU
6 AU 25 MARS 19)3'?
(2)
J e a n - J acques LEVENEZ( 1 ), B i r a n e SAMB
et T o m a s CAMARENA.( ”
I N T R O D U C T I O N
Cette camnagne, qui entre dans le cadre plus général des programmes
"ECHOTRACE", s'est déroulée sur l'ensemble du plateau continental sénégambien
du 6 au 25 mars 1984. La grande innovation sur le plan technique par raoport
à la campagne ECHOSAR 5, est l'introduction d'un ordinateur pour la saisie
des données, le traitement et l'édition graphique des résultats. Le CWDT a
en effet acquis un ordinateur HP 9845 C et une table traçante. Les proqrammes
écrits et mis au point par LIOCHON et LEVENEZ sont actuellement sous presse
au CRODT.
(1) Océanographe-biologiste de 1'3RSTOM en service au CRODT (ISRA)
BP 2241 - DAKAR.
(2) Océanographe-biologiste de l'ISRA-CRODT BP 2241 - DAKAR.
(3) Stagiaire - CRODT BP 2241 - DAKAR.

1 .
D E S C R I P T I O N D E L A
C A M P A G N E
E C H O S A R 6 D U
L A U R E N T
A M A R O
1.1. PARTICIPANTS
Le personnel suivant a participé à la mission à bord du Laurent Amaro:
Jean-Jacques
LEVENEZ chef de mission
CRODT
Birane
SAMB
biologiste
CRODT
Tomas
CAMARENA stagiaire
CRODT
Pascal
COTEL
électronicien
ORSTOM
Abdoulaye
SARRE
électronicien
CRODT.
1.2. CALENDRIER
Cette campagne s'est déroulée du 6 au 25 mars 1984 ; la côte nord a été
couverte du 7 au 10 mars, tandis que la côte sud a été prospectée du 12 au
21 mars. La premiêre calibration a été effectuée le 7 mars dans le port de
Dakar et la seconde a eu lieu, toujours dans le port de Dakar, le 23 mars.
Une intercalibration prévue avec le N/O Capricorne a pu être menée au large
de Joal la nuit du 12 au 13 mars.
1.3. EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET COUVERTURE
Cette campagne a été programmée avec la participation :
1) du CNROP de Nouhadibou (RIM) qui, à bord de son navire de recherches
océanographiques le N"DIAG0, devait couvrir l'ensemble du plateau continental
mauritanien,
2) de 1'ORSTOM qui devait à bord du N/O Capricorne et avec l'appui de
sersonnel du CRODT apporter un appui technique au Laurent Amaro pour
couvrir
le plateau continental sénégambien. Le Capricorne n'a pu cependant
travailler qu'en Casamance, du Cap Roxo à la frontiêre sud de la Gambie ;
il a par contre étendu sa prospection en Guinée Bissao,
Donc, grâce à cette concertation, toute la zone s'étendant des Bissagos
au Cap Blanc a été prospectée de manière quasi-simultanée par trois navires
de recherches océanographiques.
En ce qui concerne la zone bathymétrique couverte par le Laurent Amaro,
elle s'étend des fonds de - 10 mètres aux fonds de - 200 mètres sur la côte
sud et de - 20 - 30 mètres (1,5 mille nautique de la côte) à - 200 mètres
sur la côte nord.
La zone sud a été prospectée selon un réseau de radiales parallèles aux
degrcs de latitudes et espacées de 5 milles nautiques les unes des autres
(cf. carte 1). Au nord, comme en 1983, un parcours en "zie-zap," a été adopté,
combinant ainsi des radiales parallèles aux degrès de latitudes espacées de
5 milles nautiques et des inter-radiales perpendiculaires aux isobathes ; on
peut ainsi considérer avoir fait une double couverture de la côte nord si
l'on traite séparément les radiales et les inter-radiales (cf. carte 2).

3
1.4. DESCRIPTION DES TRAVAUX REALISES
1.4.1. Etude du milieu
La température de sub-surface a été relevée en continu durant toute la
campagne à l'aide du thermographe du N/O Laurent Amaro. La structure thermi-
que de la couche d'eau a été enregistrée, surtout sur la côte sud, au moyen
de sondes bathythermographiques XBT Sippican.
(Voir position des lâchers de
sonde à la carte 6).
A la fin de la campagne, l'équipe télédétection de 1'ORSTOM (à 'LANNION,
FRANCE) a eu l'obligeance de nous faire parvenir une série de cartes METEOSAT
de la région retraçant les conditions thermiques de surface qui prévalaient
pendant la campagne.
1.4.2. Opérations de pêche
Le Laurent Amaro est équipé d'un chalut de fond de 4 mètres d'ouverture
verticale et 12 mètres d'ouverture horizontale. Il est trainé à une vitesse
proche de 3,5 noeuds. 16 coups de chaluts ont été réalisés sur la côte sud.
Du retard à l'appareillage a proscrit les opérations de pêche sur la
côte nord.
IJn chalut pélagique a été livré au CRODT mais sans les plans de monta-
Pie : ce chalut n'a donc pas été embarqué pour cette campagne, Il semble
indispensable d'embarquer un tel type de chalut pour les prochaines campa-
gnes, le chalut démersal n'étant pas un moyen d'echantillonnage adapté aux
campagnes d'écho-intégration.
1.4.3, Echo-intégration
Le Laurent Amaro est équipé depuis 1983 d'un ensemble d'écho-intégrations.
Cet ensemble comprend principalement :
- 1 oscilloscope SONY TEKTRONIX 305 DMM
- 1 magnétophone à cassette SOhsy TC-D5M avec interface réalisée par
BIOSONICS x
- 1 échographe ROSS modèle FINE LINE 250 M modifié par BIOSONICS,
- 1 écho-sondeur 60-120 KHz BIOSONICS modèle 101.
- 1 intégrateur BIOSONICS modèle 120.
- 1 générateur de fréquences BIOSWICS modèle AT 2 w,- 82-50.
Cet appareillage s'est enrichi depuis, d'un oscilloscope Fnertec
Schlumberger
5027 à mémoire numérique et surtout de différents autres anpa-
reils de mesure et d'un ordinateur HP 9845 C.
Remarque importante,- Nous n'avons eu qu'à nous rejouir de la robustesse,
de la fiabilité et de la précision de tout ce matériel qui ne nous a pas
occasionné le moindre ennui.
2.
R E G L A G E S
D U R A N T L A
C A M P A G N E
2.1. ESTIMATION DE L'INDEX DE REFLEXION MOYEN DES POISSONS
La taille moyenne des poissons pélagiques débarqués par la flottille
industrielle au port de Dakar durant le mois de mars était voisine de 29 cm.
Cette taille moyenne étant proche de celle de mars 1983, nous avons gardé
la même ??% que pour la campagne Echosar 5, à savoir ;
TS =
- 35.4 dB&

4
2.2. REGLAGE DE L'ECHO-SONDEUR
Nous avons utilisé le sondeur à la fréquence de 120 KHz et avons tra-
vaillé avec le transducteur SN 001 qui est un transducteur à faisceau étroit:
l'angle entre les points -3 dB du diagramme de directivité est de 10'.
La durée d'impulsion était fixge à 0.6 ms.
La fréquence d'émission était variable selon l'échelle utilisée.
La calibration qui a été effectuéedans le port de Dakar le 7 mars au
matin s'est déroulée dans les conditions suivantes :
- température de l'eau 20.7 degrés Celsius.
- longueur du table entre le sondeur et la base : 60 mètres.
On a ainsi pu mesurer.
2.2.1. Le niveau d'émission : SL
a) Par hydrophone standard : SL = 222. 72 dB/pPa à 1 m.
b) Par mesure électrique
: SL = 222. 62 dB/HPa à 1 m,
Ces deux valeurs sont extrêmement voisines l'une de l'autre. Elles sont
2 rapprocher de SL = 222.5 dB/pPa à 1 m que l'on avait calculé en 1983 et de
SL = 223 dB/vFa à 1 m donné par le constructeur.
2.2.2. Le niveau de réception G 1
Par X'hydrophone standard on a pu mesurer Gl = -142.28 dBV,/DFa.
A nouveau, cette valeur est trZs proche de celle mesurée en 1983 oh
l'on avait - 142.12 dBV/yPa et de .- 141.69 dBV/pPa qui est la valeur donnée
par le constructeur.
2.2.3. Contrôle de la TVG
Ce contrôle a été effectué par la mesure de l'amplification au cours du
temps d'un signal constant. Les résultats sont consignés en annexe 1. Le fac-
teur de correction a été de + 10 /o jusqu'à la tranche d'eau - 150 - 200 mètres
inclus et la correction a été nulle pour la tranche de - 200 à - 250 mètres.

2.3. REGLAGES DE L’INTEGRATETJR
Ainsi qu’on peut le voir ci-dessus, le fond a été suivi manuellement
et non en automatique de manière à éviter tout blocage sur les bancs de très
forte densité. Par ailleurs, le seuil a été fixé à 120 mV, valeur qui permet
d’éliminer pratiquement tout le plancton des enregistrements,
Quinze intervalles de profondeurs ont été sélectionnés, La constante
A, qui dépend des
erformances du sondeur et de la E choisie a été calculée
‘5
égale à 0.224 ka/m
x V2. Le nombre d’émissions par séquence était variable
selon l’échelle utilisée, mais était calculé pour qu’à la vitesse du bateau,
environ un mille nautique soit parcouru à chaque séquence,
Pourtester le bon fonctionnement de l’intégrateur, nous avons entré
dans l’intégrateur un courant continu de différents voltages étalés de 0.5 à
7 volts. Les résultats de ces tests qui sont reportés à 1 ‘annexe 2 montrent
le parfait fonctionnement de 1”intégrateur.

3 .
C A L C U L
D E S
B I O M A S S E S
3.1. SAISIE ET CORRECTION DES DONNEES
Comme nous l'avons signalé en introduction, le CRODT est équipé pour
les campagnes d'écho-intégration d'un ordinateur HP 9845 C qui permet de
faire en direct la saisie des données intégrateur et d'entrer à chaque sé-
quence de manière manuelle les données fournies par le navigateur par satel-
lite à savoir, l'heure, le temps écoulé depuis le dernier passage satellite,
la latitude, la longitude et la vitesse du bateau. Les données de température
de sub-surface dont la saisie est également prévue à ce niveau, sont enregis-
trées en différé au moment de la correction des données car nous ne disposons
pas de répétiteur à l'intérieur du laboratoire électronique.
La correction des données, qui consiste en l'interprétation ou l'élimina-
tion des données affectées soit par des bruits de surface, soit par du planc-
ton soit encore par l'intégration du fond,
se fait au laboratoire à terre :
un programme informatique a été conçu de manière à rendre la plus rapide
possible cette phase du dépouillement.
3.2. EXTRAPOLATION EN HAUTEUR
La base du sondeur était remorquée à une profondeur de quatre mètres
sous la surface. Or la première couche intégrée concerne la tranche 3 à 5 mè-
tres sous la base, c'est-à-dire que les sept premiers mètres étaient perdus.
Nous avons extrapolé les données de cette couche 3 à 5 mètres jusqu'au
niveau de la base, les écho-grammes justifiant cette extrapolation dont le
résultat est la perte des seuls quatres premiers mètres sous la surface. Faute
de pouvoir visualiser (bien entendu) au dessus de la base, nous avons préféré
ne pas extrapoler jusqu'à la surface.
3.3. CALCUL DES DENSITES
A partir des fichiers corrigés, trois types de traitement informatique
actuellement sont possibles, tous trois prenant une radiale comme unité.
Les valeurs d'intégration de jour, sont séparées des valeurs d'intGe,ration
de nuit.
Les densités exprimées en tonnes par mille carré sont calculées !,our
chaque séquence de la radiale,
3.3.1. Densité globale par séquence
Les densités de chaque séquence, correspondant à chaque mille nautique,
sont calculées en séparant les valeurs de jours de celles de nuit. Les va-
leurs moyennes et les écarts types sont également calculés.
3.3.2. Densité par intervalle de profondeur
Les densités exprimées en tonnes par mille carré sont calculées unique-
ment pour les tranches d'eau sélectionnées.
On peut ainsi voir DOUX chaque
radiale la répartition des densités par intervalles de profondeur.

7
3.3.3. Densité par zones bathymétriques
Ces densités exprimées en tonnes par mille carré sont calculées pour
les séquences dont la profondeur est comprise entre les limites de profon-
deurs données pour le calcul. On peut ainsi calculer la répartition des
biomasses par zone bathymétrique.
Des exemples d'édition correspondant à ces trois types de calcul sont
donnés en annexe 3.
3.4. CALCIJL DES BIOMASSES
Le calcul des biomasses se fait par zone géographique : le plateau con-
tinental sénégambien est, pour ce faire, divisé arbitrairement en quatre
parties :
- Sénégal nord, qui occupe la zone comprise entre Saint-Louis et la Pointe
des Almadies,
- La Petite Côte, qui s'étend de la Pointe des Almadies à la frontière nord
Gambie,
- La Gambie,
- La Casamance que nous limitons de la frontière sud Gambie au Cap Roxo.
Pour chacune de ces zones, la densité moyenne des valeurs d'intégration
de jour, la densité moyenne des valeurs d'intégration de nuit et la densité
moyenne globale sont calculées.
Ces densités moyennes sont ensuite extrapolées à la surface de la zone
prospectée pour avoir une estimation de la biomasse de la région.
11 est important de se rappeler que les fonds inférieurs à 10 m qui sont
souvent très riches et productifs n'ont pas été échantillonnés, Les fonds
supérieurs à 200 m sont généralement très pauvres et n'ont pas fait l'objet
de prospection au cours de cette campagne.
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I N T E R C A L I R R A T I O N
A V E C L E
N / 0
C A P R I C O R N E
Une intercalibration a été effectuée entre le Laurent Amaro et le N/O
Capricorne au cours de la nuit du 12 au 13 mars.
Trois radiales d'une ving-.
taine de milles ont été parcourues devant Joal entre les fonds de 10 et 50
mètres. Les deux navires travaillaient à la fréquence de 120 KBz. Les inter-
valles de profondeur et les seuils ont été harmonisés avant le début du par-
cours.Les bateaux se suivaient à un demi-mille de distance et étaient décal-
lés l'un par rapport à l'autre d'un angle de 10“.
Les bateaux se sont précédés alternativement, Les sorties brutes du
sondeur ont été enregistrées sur cassette de magnétophone pour traitement
ultérieur.
La comparaison séquence à séquence des résultats des deux bateaux est
toujours délicate à réaliser car les bateaux ne passent jamais exactement
sur les mêmes concentrations.
La densité
moyenne brute sur l'ensemble des trois radiales, a donc été
calculée: le Capricorne a rencontré une densité moyenne de 75.4 tonnes/mille
carré tandis que le Laurent Amaro a rencontré 81.54 tonnes/mille
carré. Le
rapport estimation Laurent Amaro / Estimation Capricorne est donc de 1.08.
Ces résultats sont proches l'un de l'autre,

5 .
R E S U L T A T S
5.1. CONDITIONS HYDROLOGIQUES
5.1.1. Côte sud
Les cartes 3, 4 et 5 retracent la répartition géographique des isothermes
de surface sur la côte sud. Elles montrent une répartition classique des
structures thermiques qui à cette époque de l’année forment de grandes langues
d’eaux froides qui naissent au sud du Cap-Vert et qui s’allongent vers le sud
en se réchauffant. Ainsi qu’en atteste le tableau 1 où sont résumées les don-
nées XST, la profondeur de la couche homogène est assez régulière : ceci
associé à des températures de surface relativement élevées atteste d’un up-
welling de force moyenne. En fait les alizgs ont d’avantage soufflé que l’an-
née précédente, mais ont été intermittents, 4 à 5 jours de calme séparant
des périodes d’une dizaine de jours de bon vent. Ces périodes de calme désa-
morçaient l’upwelling, ce qui explique que les températures observées n’ont
jamais étii inférieures à 16,5”.
Par rapport à 1983 qui était une année exceptionnellement chaude, les
températures sont en moyenne inférieures de 2°C cette année, mais sont supé-
rieuresde 1 à 2°C par rapport à 1982 où l’upwelling était bien établi.
5.1.2. Côte nord
De mê.me que sur la côte sud, les température rencontrées cette année
sont plus froides que celles observées en 1983. L’upwelling est nettement
plus développé devant Saint-Louis où les températures étaient infGrieures
à 17“C. On peut voir sur les cartes 7 et 8 les eaux inférieures à 19’C des-
cendues pratiquement jusqu’à Mboro. Au sud de Mboro une bande d’eau chaude
supérieure à 20°C longe de très près la côte jusqu’à Kayar. Cette structure
est intéressante dans la mesure où elle concentrait sur les fonds infèrieurs
à 25 mètres une riche population de sardinelles dont on voyait les bancs en
surface à l’approche de la côte.
M
Les temperatures en 1984 sont cependant supérieures d’environ 2’6 en
moyenne à celles qui avaient été observées en 1982.
5.1.3. Remarque
Il faut bien sûr se rappeler que nous ne décrivons qu’une situation
ponctuelle ne prévalant qu’à l’époque précise de la campagne ; ce n’est donc
qu’un point de repère qui ne saurait en aucun cas refléter la force moyenne
de l’upwel.ling durant l’ensemble de la saison froide correspondante.
5.2, PECHES DE CONTROLE
Le Laurent Amaro n’étant pas équipé d’un chalut pélagique, les opérations
de pêche ont été effectuées à l’aide d’un chalut de fond ayant 4 m d’ouver-
ture verticale et 12 m d’ouverture horizontale. Il a été tracté à la vitesse
d’environ 3.5 noeuds. La carte 9 indique la répartition géographique des
positions de chalutage,
Les traits de chalut dont les caractéristiques sont récapitules au
tableau 2 sont au nombre de 16 et ont été tous effectués sur la côte sud.
Un seul coup de chalut a donné une pêche nulle. La prise totale s’élève à
2598.5 kg.

9
La composition spécifique des captures est indiquée au tableau 13, et
le tableau 4 montre les fréquences de taille de certaines espèces bien
représentées dans les prises. Les captures, essentiellement des espèces
démersales diverses, comportaient cependant des pourcentages insignifiants
d’espèces pélagiques.
Parmi les espèces capturées,

certaines, par le pourcentage élevé qu’el-
les occupent, d ‘autres, pour l’intérêt qu’on leur porte, méritent d’être re-
tenues.
PaaeZZus beZLot$i représente 93 X des prises du chalut 8 et elle est
bien représentée dans l’ensemble des captures. Les individus rencontrés
sur la Petite Côte, dans les zones côtières sont de petite taille (14 cm),
par contre ceux rencontrés plus au sud et plus profonds ont des tailles
moyennes pouvant atteindre 26 cm.
Dentex macrophtaZmus est capturée sur des fonds supérieurs à 60 m.
Cette espèce occupe 85.4 X des prises du chalut 12. Les individus sont re-
présentés par deux modes 17 cm et 13 cm.
Brachydeuterus auritus est généralement classée dans la rubrique des
espèces nalagiques mais parait très accessible au chalut de fond avec 78 %
des captures du chalut 6. Elle est aussi présente dans les chaluts 2, 9, 14.
Cette espèce a été pêchée dans des zones côtières (10-15 m). Les individus
ont des tailles moyennes comprises entre 12 et 17 cm.
8aZistes carolinensis : Cette espèce représente, comme l’année précé-
dente, une fraction importante (54 Z) de la prise du premier coun de chalut
réalisé au large de la Casamance sur les fonds de 48 m. Elle existe à l’état
de trace, soit moins de 3 si, dans les prises des chaluts 14 et 15 qui ont
été réalisés à Sarène respectivement sur les fonds de 10 et 85 m. Les indi-
vidus capturés dans le chalut 1 sont de srande taille avec 27 cm de longueur
moyenne. Le poids de cette espèce est en baisse par rapport à ceux enregis-
trés lors des campagnes précédentes. En effet, durant la campagne Echosar 4
un trait de chalut de nuit effectué au large de la zone Casamance a rapporté
9 tonnes de balistes en un quart d’heure. De même, les captures faibles de
cette esp&ce par le N/O Capricorne travaillant pendant la même campagne con-
firme ce qui précède.
Concernant les espèces pélagiques rencontrées à l’état de trace, il
s’agit de Trachurus trachwus, TrachunAus trecae, Decapterus rhonchm, ChZo-
r9scomhrus ehrysurus s D’autres espèces, plutôt semi-pélagiques, sont relati-
vement bien représentées. Ce sont des ?omadasydés : Pornadasys spp.et l3oops
hoops qui occupent respectivement 17.1 Z dans le chalut 9 et 4.5 X dans le
chalut 5.
Les individus de Pomadasys qpp. ont été surtout bien représentés dans
les captures réalisées en Gambie sur des fonds de 15 à 20 m. Les individus
sont de grnnde taille avec des lonqueurs moyennes comprises entre 25 et
29 cm. L’espèce Boops boops a été rencontrée en Gambie et sur la Petite
Côte avec des captures assez faibles.
5.3, ESTIMATION DES DENSITES RT BIOMASSE
Les valeurs qui vont suivre doivent être considérées comme des estima-
tions minimales des densit& et des biomasses présentes au moment de la
campagne dans la zone prospectée. Elles ne tiennent compte ni du comporte-
ment d’évitement des poissons, notamment des bancs de sardinelles le jour,
ni de la Cornasse présente dans les régions très cotières en eaux oeu pro-
fondes qui sont cependant généralement tr& riches e On peut voir un exemple
typique de ce phénomène à la figure 1 qui reoroduit trois séquences de la

radiale 112 située sur la côte nord entre 15”05’ Nord - 17”18’ Ouest et
15”OO Nord - 17”05 Ouest. On observe une nette augmentation de la densité
de poissons lorsqu’on approche de la côte. Pour des raisons de sécurité,
le bateau doit faire demi-tour dès que l’on atteint la sonde de - 20 m
ce qui fait que toute la zone très côtière ne peut être prospectée alors
que l’on peut la supposer très riche. Si cette supposition est exacte, et
n.ous avons déjà vu au chapitre des températures que des bancs de sardinelles
avaient été observés “collés” à la côte, il est certain qu’une bonne partie
de la biomasse présente sur le plateau continental, mais hors de nos zones
de prospection, échappe à nos estimations.
5.3.1. Stratification spatiale des estimations
.-
Le plateau continental sénéqambien a été divisé en nlusieurs secteurs
afin que l’on puisse mieux apprécier la répartition géographique des biomasses.
La côte sud a ainsi été arbitrairement partagée en trois zones :
- Zone Casamance , qui s’étend du Cap Roxo à la frontière sud Gambie soit
de 12’20 Kord et 13”35 Nord.
- Zone Petite Côte comprise entre la frontière nord Gambie et Dakar,
soit de 13”35 Nord à 14”40 Nord,
- Zone Gambie
- Zone Petite Côte comprise entre la frontière nord Gambie et Dakar, soit
de 13’35 Kord à 14’40 Nord.
La côte nord a été prise dans son ensemble de Saint-Louis à Dakar.
5,3.2. Estimation des densités
-.
Pour tenir compte des différences nycthémérales de comportement des
poissons, différences qui agissent sur la répartition horizontale et verti-
cale des concentrations de poissons, les estimations de densités moyennes
ont été calculées pour les valeurs observées le jour, pour les valeurs ob-
servees la nuit et pour l’ensemble des valeurs. Le parcours en zig-zag
adopté au nord nous permet d’avoir deux estimations pour cette zone, 1 ‘es--
timation no 1 se rapporte aux radiales parallèles aux degrès de latitude
tandis que l’estimation 2 se rapporte aux radiales perpendiculaires aux
isobathes. On obtient ainsi le tableau suivant :

1 1
DENSITES MOYENNES EN TONNES
PAR MILLE CARRE
Estimation 1
Dans tous les cas, sauf en Casamance ofi de gros bancs ont été intégrés
de jour, les densitGs moyennes de nuit sont sunérieures aux densités ‘moyen-
nes du jour.
Globalement, le rapport nuit/.jour est de 1.06 sur la côte sud, 1.56
sur la côte nord et 1.20 pour l’ensemble du plateau continental sénég,am’bien
5.3.3. Evolution inter-annuelle de rapport nuit-jour
On trouvera dans le tableau suivant l’évolution des rapports des esti-
mations de densité nuit-jour au CO~JTS des cinq dernières campagnes qui se
sont déroulées en saison froide.
1
1
I
I
ZONE
S U D
1
ZONE
NORD
I
1980
1981
1982
1983
1984
1980
1981
1982
1983
1984
RAPPORT NUIT/
1.3 1
1.49
4.38
1.25
1.06
1.67
2.10
1.68
1.89
1.56
JOUR
A part 1982, en zone sud, où de très gros bancs avaient été intégrés la
nuit, les valeurs des rapports nuit-jour restent dans le même ordre de p,ran-
deur pour chaque zone respectivement. Le fait que les valeurs de nuit soient
toujours plus élevées q,ue les valeurs de jour tient à deux raisons princi-
pales : la première est que, beaucoup d’esnèces, qui restent de jour plaquées

a.u fond, echappent à l’intégration alors que, de nuit, elles “décollent” et
sont à ce moment accessibles ; la seconde est que les poissons qui sont
concentrés en bancs très denses le jour se dispersent généralement la nuit
et ont donc statistiquement plus de chance d’être croisés sur le trajet
du bateau.
5..3.4. Estimation des biomasses
Les estimations des biomasses en tonnes obtenues pour chacun des sec-
teurs précédemment définis sont exposées au tableau suivant.
Estimation 2
SENEGAMBIE
Bien se rappeler que ces valeurs ne représentent que des estimations
minimales de la biomasse présente dans la zone prospectée au moment précis
de la ca.mpaqne. Nous avons vu que la fraction des stocks présente en eau
très côtière nous échappe.
5.3.5. Répartition générale des biomasses
Côte sud
Les cartes 10 et 11 montrent le poisson très concentré en eaux peu
profondes devant Mbour, devant Joal et à l’embouchure du Saloum. Des bancs
de sardinelles ont été observés sur les fonds de 10 à 20 mètres au niveau
de la frontière sud Gambie, tandis que sur les fonds de 50 mètres, se
trouve, comme pratiquement chaque année, une zone riche en balistes”
Côte nord
-
-
-
Les poissons y sont généralement concentrés à la côte ainsi qu’on
peut le remarquer sur les cartes 12 et 13, notamment entre Mboro et Kayar.
Au Large de Saint Louis
les fonds de - 150 à - 200 m sont riches en

chinchards ainsi qu’ont pu nous le confirmer les chalutiers qui fréquen-
taient cette zone. Au nord immédiat des Almadies se trouvait une concen-
tration assez importante de sardinelles.
Nous avons observé, entre le
lac Yalika et le lac Retba une zone pauvre en poissons qui était occupée
par des “eaux rouges” ; ces eaux rouges, provoquées par une hypertrophi-
sation du milieu, dégagent généralement des toxines.
5.3.6. Evolution inter-annuelle des estimations de biomasse
Seules les valeurs dérivées des observations de nuit sont reprises
dans le tableau suivant.
biomasses en t:.
Si l’on excepte la valeur de 1382 pour la zone sud où des concentra-
tions exceptionnelles avaient été rencontrées sur les fonds de 10 mètres,
la tendance générale a été vers une baisse des estimations entre 1981 et
1383 ; cette baisse se retrouve dans les statistiques de débarquements de
la flottille des petits senneurs dakarois qui sont passés de 31 800 tonnes
en 1381 à 25 000 tonnes en 1982 et puis à 18 000 tonnes en 1983. La légère
remontée des estimations de biomasse entre 1383 et 1984, qui est de 4 % au
sud et 17.i % au nord, semble se refléter dans les statistiques des débar-
quements du premier trimestre 1384 qui sont en progrès par rapport à 1983.
6 .
C O N C L U S I O N
Faute de moyen d’échantillonnage adapté (nous n’avons pu utiliser
qu’un chalut de fond) il n’est pas pensable d’aborder la répartition de
cette biomasse par espèce.
Les estimations de biomasse effectuées au cours de cette campagne
sont en légère augmentation par rapport à 1383, et ce fait est à relier
aux conditions hydro-climatiques plus favorables cette année : les alizés
ont d’avantage soufflé qu’en 1383 déclenchant un upwelling plus important
traduit par des températures de surface inférieures en moyenne de 1 à 2°C
par rapport à l’an dernier.
Deux points fondamentaux restent toujours de suspens :
- les estimations des index de réflexion moyen des poissons sur lesquel-
les reposent les estimations de biomasse restent encore trop imprécises.
Des études en ce sens vont être entreprises très prochainement au CRODT.
- Une r;rande partie de la biomasse est concentrée à la côte, en des
zones inacessibles aux grands navires d.e recherches océanographiques, et
échappe donc totalement aux estimations.
La qualité et la facilité d’utilisation de l’équipement BIOSONICS em-
barqué à bord du Laurent Amaro associées à la saisie en direct et au trai-
tement par ordinateur HP 9845 C des données sont à l’origine de la réussite
de cette campagne qui s’est déroulée sans incident technique. Soulignons
que l’informatisation a apporté un progrès fondamental dans la commodité
et la rapidité du traitement des données de la campagne.

1 4
R E M E R C 1 E M E N T S
L’ensemble du personnel scientifique embarqué à bord remercie l’équi-
page du Laurent Amaro pour la qualité exceptionnelle du travail effectué au
cours de cette mission et en particulier le Commandant LE BOUILLE qui a
assuré seul 24 heures sur 24, la veille et la navigation durant toute la
campagne,
B I B L I O G R A P H I E
ANON. 1982.- Synthèse des données hydro-acoustiques de la région Sénégal-
Mauritanie. Rapport du groupe de travail CNROP-CRODT ; Dakar, Novembre
1982.
MARCHAL et a1 II> 1982.- Résultats de la campagne Echosar 1 (février 1980)
Echosar 2 (septembre 1980). Prospection des stocks pélagiques le long
des côtes du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie. Archive CRODT
no 114 - 106 pp.
MARCHAL et JOSSE, 1982.- Résultats de la campagne Echosar 3 du N/O Capricorne
(mai 1981). Répartition et abondance des poissons pélagiques du Cap
Blanc au Cap Roxo (Côte occidentale de l’Afrique). Ronéo ORSTOM-COB.
LEVENEZ et LOPEZ , 1982 .- Résultats de la campagne Echosar 4 du N/O Capri-
corne. Prospection des stocks de poissons pélagiques côtiers le long
des côtes du Sénégal et de la Gambie en saison froide (11 au 25 février
1982). Archive CRODT no 119 - 51 pp.
LEVENEZ et LOPEZ, 1983.- Résultats de la campagne Echosar 5 du Laurent Amaro
Prospection des stocks de poissons pélagiques côtiers le long des côtes
du Sénégal et la Gambie en saison froide (4 au 17 mars 1983). Archives
CRODT n* 124 - 45 pp*

1 5
15
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COTE C;I ID
T R A J E T DU BRTERU
Carte 1.- Trajet
du bateau sur la côte Sud.

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THHJET W B A T E A U
Carte 2.- Trajet
du bateau sur la côte Nord.

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Carte 3.- Températures de sub-surface sur la côte Sud.
(Edition du programme CARTO sur imprimante HP).

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Carte 4.- Isocontours de températures de sub-surface sur la
Côte sud.
(Edition du programme "CONTOU" sur table traçante HP).

1 9

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Carte 6.- Positions de sondes XBT sur la côte Sud.

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Carte 7.- Température de sub-surface sur la côte Nord.
(Edition du programme "CARTO" sur imprimante HP).

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COTE NORD
TEMFEEHTURES SU&i3
Carte 8.- Isocontours de températures de sub-surface sur la côte
Nord.

Carte 9.- Position de coups de chalut sur la côte Sud.
(Edition du programme "CARTO" sur imprimante HP).

Carte lO.- Répartition des densités sur la côte Sud.
(Edition du programme "CARTO" sur imprimante HP).

2 5
1 5
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COTE SUD
R E P A R T I T I O N D E S BIOMA&S
Carte ll.- Répartition des biomasses sur la côte Sud.

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17
Carte 12.- Répartition des densités sur la côte Nord.
(Edition du programme "CARTO" sur imprimante HE').

2 7
Carte 13.- Répartition des biomasses sur la côte Nord.

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2 5
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Campagne Echosar VI - Laurent Amaro
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12”35’
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12”53’
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2 5
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106.0
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1 7 . 0 3 . 8 4
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16”58’
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62
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14’25’
17”08”
30
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18
18
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14
2 0 . 0 3 . 8 4
17.45
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17”05’
30
3 . 6
10
10
177.9
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2 1 . 5 9
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17”30’
20
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1 6
2 1 . 0 3 . 8 4
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Galeoides decadactylus

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3.00
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18
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-56.07
. 51
5.00
3.75
:160
-40
18
2.011
-53.57
-54.08
.51
6.00
4.50
.192
-40
18
2.418
-51.93
-52.48
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7.00
5.25
,226
-40
18
2.843
-50.54
-51.07
5 3
8.00
6.00
260
-40
18
3.273
-49.33
-49.85
152
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9.00
6.75
.295
-40
18
3.708
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-48.77
51
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18
5.000
-45.60
-46.17
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-44.16
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12.00
546
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18
6.872
-42.89
-43.41
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18.00
13.50
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18
7.775
-41.77
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18
11.313
-38.55
-39.08
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22.50
1.113
-40
18
14.014
-36.70
-37.22
51
35.00
26.25
1.341
-40
18
16.877
-35.10
-35.60
:50
40.00
30.00
1.582
-40
18
19.920
-33.68
-34.16
4 8
50.00
37.50
2.094
-40
1 8
26.362
-31.23
-31.73
:50
60.00
45.00
2.668
-40
18
33.588
-29.12
-29.62
. 5 0
70.00
52.50
3.334
-40
18
41.973
-27.26
-27.69
4 3
l
80.00
60.00
4.042
-40
18
50.886
-25.58
-26.02
. 4 3
90.00
67.50
2.428
-40
12
60.989
-24.04
-24.44
. 4 0
100.00
75.00
2.850
-40
12
71.589
-22.60
-23.05
4 5
120.00
90.00
3.902
-40
12
98.014
-19.98
-20.32
:34
140.00
105.00
2.573
-40
6
128.955
-17.60
-17.94
.34
160.00
120.00
3.309
-40
6
165.843
-15.40
-15.75
. 3 6
180.00
135.00
4.215
-40
6
211.250
-13.33
-13.65
.32
200.00
150.00
2.671
-40
0
267.100
- 1 1 . 3 8
-11.61
. 2 4
250.00
187.50
4.524
-40
0
452.400
- 6 . 8 4
- 7 . 0 4
.L“ 0
300.00
225.00
3.742
-40
- 6
746.627
- 2 . 6 5
- 2 . 6 9
.04
333.33
250.00
2.558
-40
-12
1018.360
0.00
. 01
-.01
Annexe l.- Ca cd d e l a foncr: .on
T.V.G.

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In. 2.005 Volts détect,
In. 4.005 Volts détect.
In. 6.994 Volts détect.
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Annexe 2.- (suite)

:Il E t4 5; 1 T E E t4 T 0 t4 t4 E c; P H R II 1 L L E - c: Fi P R E
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RADIHLE
RHDIALE
Annexe 3.- E x e m p l e s d e c a l c u l s d e d e n s i t é s .