HISTORIQUE DES PECHERIES DE CEPHALOPODES (SEICHES, ...
HISTORIQUE DES PECHERIES DE CEPHALOPODES
(SEICHES, FOULPES, CALMARS)
DES COTES SENEGALAISES
PAR
MOUSSA BAKHAYOKHO

H I S T O R I Q U E D E S P Ê C H E R I E S
D E CtPHALOPODES
( S E I C H E S , ' P~ULPES, CALMARS)
' D E S C&TES S É N É G A L A I S E S
Par
I)f+ Moussa BAKHAYOKHO
Océanographe-biologiste .
au Centre de ReCherches o&anograPhiques de Dakar-Tiaroye :IS;iJ.>
B.P. 2241,
I N T R O D U C T I O N
I,:r p‘?*c:::~_r des céphalopodes en Afrique occidentale a débuté zur leci ci:!- il,
I il .j p:i;; sit-&s au nord du Sénégal vers 1964. Elle s'est très L~~.:.~..~I~~~~.;:
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t . ,', -;q$& zow atteindre, en 1975, 200 000 tonnes de mises i‘i terre Q'ï;.,.. :-y-,.
: CGl‘ 1:
:i? millions
e dollars
soit autant que la valeur de la prc(;~Lri;: 5:;;;
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;A G. ;:u,:; pdlagiques côtiers et démersaux de la région (Everctt, ;:):'z:,
c * ,..<..a.
.IU sur les fonds de pêche de la Mauritanie que les céphalop~i!c~ 31::
* 8iijil.,l‘ 1 ;'r,it l'objet d'une forte exploitation ; dans ce pays, WC p?~ci,~:::~i.~:
,l!';,. ;;i: *; ) dc cainozrs et de seiches, s'est substituée 2 la plus i:::~o~t~ti~t,~~
a8 ;:::,@:e'.,: nord-ouest africaine de sparidés (dorades, pageots, paerc;).
. re-rwche,
.
I .i
sur les côtes sénégalaises, les céphalopodes ~~‘dt~.,~cc!t
*. L., ~c:~1;~:xhCs par les pscheurs et les seiches ou les poulpes \\;Xi ~T;c.iti:it~
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,i51-ntell~ent par les chalutiers étaient rejetés. Toutefois, l.cr;
4 ;*1. .
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çc~tzécs par les sennes de plage des artisans pkheurs po~aiczt
* * .
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..,,5.liu&:s corne appât dans la pêche alors plus lucrative des ;?y<&...;
1 & (y<:"""(, Ve,':;
d U>L , . 1 écalent contre certaines affections de l'oeil ou de l'rzsl~:::~.\\-.
I3
tif.. :: ' 02;'; qu'; partir de 7973 que des chalutiers arr& par les J:L:Lx.~.:J
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I.‘.U"IY
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spécialement les céphaloPodes sont apparus dazs la p;ic;i.,:-:*::~:
, ,,f >::a : :y'.. ,-, , ‘-!G,-, de 0 1375 une flottille artisanale saisonnih-c s'est i!E~f2.i: -ic:
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1 SC :;pCcialiacmt dLmis lu ~^CC~C d.c ccs ~,C~.IIS;;U;.: ; \\%.%: .: ',
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,>.., Î'~ ;iu secteur artis~W, pour les c6phalopGdes EtzLit i.i'l‘<>r'~i:<'.:
:-,:'.“, ; .J.;ur prix dc vente élevé par rapport au poisson ct pn.r ;L:it! ;:.;-... .-
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Ii i ., :.;:-z,:nt du produit qui est acheté en totalité par les ar,:,~:::~t;l;,; ii:; i ,
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(SOF'AO et SENEPESCA~~srrnernents qui,en contre partie, fc:,;y;'ji 2 ,:Y!. ~',
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:>'.;. i? '>',‘. Ii rs les engins de capture.
8-I. ;
*., , ~XI:? p%hLsric industrielle et une pêcherie urtizw&e ::[:;l:ii iel,. .,,.
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., ,. u;.L!.L..: 1d:i::;" L les céphalopodes sur les
côtes du S&&al et nous XXÜ $~,.i."
;~IX &XX ces pages d'analyser leun évolution.
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1. LA
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C H A L U T I E R E
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. ,::ïut le
mode de conservation des produits à bord et It- :;2c....k.;::.uw
l;ti.Li;ée,
or; distingue les chalutiers congjlateurs qui =jZcixr..; ::#:
..( '. î..(::.t *LT. : deux mois en mer et les chalutiers glaciers qui o-i::, ;,.,
_
A. d:'Lib..LJAL
“ > (chalutiers-boeufs) et ne font des marées que de cinq +> L:,.:% ,:..
*

7-p
I><L XXX2 AU CXALUT DE FOND CLASSIQUE PAR LES CHALUTIERS cC:~;v2~i-'u,.,.:;
.
.
.
; 3’: cc::,:,x!
de chalutiers congélateurs
LJv& le tct'c1eau 1.
;&‘ssL~g I.-
Evolution de l’effectif des chalutiers con~&.tcurs
recherchant les seiches sur les côtes du Sir,$p1
7 _,,_
-. ..I ; e.G,z congélateurs,
en activité depuis 1980,ont chacun 1 562 Cl.’ A:
i ,_
.,u, d.l ::; CI motrice et 500 tonneaux de jauge brute.
--9
.A. i 3 :>o.;c$dczt des chaluts de type japonais & quatre faces Ue 3 2 1; :;:?:-
;:: ,_’ ::. L ’ CU’JCY~;-.X~ verticale et de 44 3 50 m de corde de dos .
L 1 I_
1 -2
AX~IIC:.~,...~.
.':.C L:Ltliiques rectangulaires 3 grar;de surface,
.*
concavc8, p”oG!;c 2c
1
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b :oû :A :’ C&I %,y. Le maillage étiré du cul est d * environ 55 ~IX.
T,.cJ sclc:*e~~
.I et les poulpes étant des animaux
"
benthiqaes et r.cc~toL.x-:.... .-
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( . . :
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,.a,
‘-'~:r,Conccnt
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dans le sable (seiches)ou qui se ticnccnt -2 L: ! cII::: 21”~ ,.# ,:
I ., 1 '(.I.<..: ~*M~~ICUX
es
(poulpes) , ces chaiuts de fond sont conçus cs ?sn::;,in;:
1 .A ‘:‘I. ri::-%~r;eat de ces animaux. En effet, en avant du SourreleU L:;Z fi:<: 1 :.
.< ; .
) ,: 1 <i 1 , Lt,; i \\.:r sur lequel sont enfilées des sphères d’acier et 2~; . ‘-.y ;..”
,rr.t..\\ L-L ,’
‘<._ - ._ 1e-. -.. -:.-:!i;ouc de 8 à 70 cm de diamètre formant des diabolos. Les :;-kGz=i:;
. r ,_ i.
.>u., d -: 1.;;,:iqoes de 20 cm et pésent chacune 5 à 7 kg.
,. . 1
. b ,i:. iJ:c!ler l e PCJUlpe, des boucles de chaînes "Octopus li?tY:;'sii 31; ";Z-
,:,%: 1 - ~~xul,e~ II
sont fixées sur les filières du bourrelet et Les 3ra3 ,A1
% I - -,
L- * . I “I_ , . . *<‘;A;t ce &ement sert 8 effaroucher et ii débusquer les L;ci,3ic;; et l,-.,;
,-_,-.
,i.<A ,. -1 n’est cependant d’aucune efficacité dans le cas àe :In $C:I~.A î -; ._1
. . ,: - , .,. c
0
.,r,-.‘.r& d .
;
- .a
. 1.. :~~iXm.rs, le cul est protégé par des peaux de bovins ox IC..Y :XX~~
* . .
. . 7~~;~l;c d e fils de sisal de différentes couleurs dor,t l,e r~-.~,~~~.--:~~e:-,t.
c.: .:,
I *I.YI -?.
.
*,, I .L * .hk".‘.L'.. xuraient enoutre l’avaz~tage d ’ a t t i r e r l e s an~.au~. LE. .YLL e’;
-. .L
; “,(. *,c,..L:;I! ce fils de sisal
sont parfois enveloppés dans une ~C;CL~ f~i.~:.:
.
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.: c=1.> LI: u i,d:d.
’ -l
-- c :: “:;A,-; c ;lu): traînent ces chaluts à la vitesse moyenne do i, r*o~.J(i~ 1)
.
,-,
.
.
::'..'ZiZ AU C13Al$T-BOEUF PAR LES CHALUTIERS GLACIERS
6.L.

a.1
C.
-.s,..,
:;i;alutlers-boeufs appartiennent à un seul armement : la ~i~~r~~~~L~~.~.,
-l;-,-y ) 1 .
est arrivée en' 1975, la seconde en 1976 et la, kwisil,:c
actuellement au na*me de 3 paires qm.nt respective.mx.t

' KG,
1 5aO et 2 000 CV de puissance motrice totale.
TV.. ‘1‘ i ci,aluts sont conçus de la même façon que les
, ,
CiidEt.;
, ~:‘2~:..‘.-<.‘. .:
.i’*.““i.L; - :
. ., > .;û:lt plus Grands ; la corde de dos mesure de 100 8 120 m. ?:IZ zUI.Ilc .
Y
CL Is ;,1:1.x des parn-.ea~ des chaluts
classiques,
il existe des ~~i~:~~..:;,..;.::,;:~.
c.. sirnplcment une grande chaîne de 2 Èi 3 m qui servent de point s L t at+",: c:-sp
\\*
,
i'; t L,-,;iC chuluticr
)Oeuf opére avec un chalut traîné 8 environ 4 w;‘::.I:,
ii"; .r. :,i ;y ër, Ctnct distant
de
400 m. L'ouverture verticale dz ~!XL~;
ccz aL.i<.ûrs csti.t&e à 7 q-j
hi; Cli3,llitS -boeufs
semblent plus eîficaces que les chaluts clr:;c;i;:.
: : ~.L~z.x, de îeur ouverture plus grande qui réduit l'échappement Gr3ç s:?r::,
< .:+ ~~.:::~i:vlz~~t aussi de r&luire la fuite de celles-ci devant fc !&'Gz:x , *y.
.A
.% ' L
<:: #<.',,.:,.;*,<i: u14r les petits fonds par les bruits du moteur et de l'?,~li~:~z..
;c +<s,: :.;$t>,o&,- de pêche présente donc des avantages psr rapport ?i :1& ;::I.-
._
-.. ;.,-Y
‘,.,tx, xiis ccccssite cependant, une excellente coordination enzre ii::: ai::.:,
,...cLx CG qui interdit le travail nocturne.
-
: 1 3. ‘.:;f.;
?;iXIS DE PECRE DES CHALUTIRRS
__
/
lJr,, i:: Y C.:S uinces 1973 à 1976, les chalutiers recherchaicut iL.2 sui::! c:;
- ,.
1 .
.'d ! u. .
d$Jd .A.'&
Gtc sénégalaise
; actuellement ils n'opérent quz 2-z ft. r:C-:,\\..
ï;
. . ..A tl !. . IwLwr
'r~<--~-n à Sangomsr et en Cassmance sur les fonds de i2 à 50 m.
'*,!;alopodes p&h& par les chalutiers sont lavi%, lc c:z:~:i. (1 'y,,
I
I'
,e
i.: '._ ,
; .'l >.; 8 ' f 1
* -L!:-Acre est pincé chez les seiches de grande taille. Ils :, ,-i y;'%,'::..'
. :#.Y',_
~g'-i L,lL..l)
'-;-a~ poulpes et calmars, puis par calibres ou moules ;IF;: y. 1 ;(;, -i <:
,' ;I>:d : ’ <
wc:ril1.
i,i's..e
. ,11 1 'CL
_I chalutiers congélateurs, le tri à bord est ccunplzt. .;1 .s.:; . . ;‘;
.f. i. < ::,-:.uo c1; carton ùe 20 kg du produit.
En revanche, le tri r.:'31,i.::.~? :.
, r;.,,,:, ~~~.~~l-~~~iers- boeufs est partiel. Les produits sont conse:lr-G3 Il:,,:* .';~
.I ,j;lsqu'Z l'usine où ils subissent alors un t$i, complet u;~K-Z ;1"?,~.+
. . . .
L <tJL 1.:. *J
'*:' ct mis également en cartons de 20 kg.
7.~~~~ vente se fait essentiellement au Japon et secondairement en ~Ü;I;Z ,.
2. LA
P E C H E
A R T I S A N A L E
‘ï,C:: c~~~).~~lopoc!cs sont pêchés traditionnellement dans lc mOl:\\ZC- ::.: i:i: {ii.;
. . r:c::: ct i;cs Lurluttes. Kous présonterons ici ceux uti.lisG, a~ Z.<:;',::Y.. ,
".: <_..
. .iL. :;1;r Irur spécificité liée au fait que le choix du mcdc de ~S~!IC. te '
-y. , , i ;, (7' plusiezs facteurs dont le coût, les traditions de $cl:e eU l'I:,,;."--
r..: Gi LC tics pGhLu-s.
:';;;, 12s c*-L
ci ü e s s&$yilaises, les artisanss pêcheurs ont d'sbcr:! uti:::.."
. '-. ."tr;'? :; Lt,,% pur capturer les seiches et les calmars. Ils ont ewuitu (:,;Y:.--
c!,i ~C:L;~ a.rscnal avec des casiers à seiches.
‘(a.- -:408u.**k*& i$& &!g,qJ $&qj-@q~ @&&E#& &&& &p&&Jq&2~s 61, &y~*;,"
I c
aii ;JLt‘c-,crk.
.

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2 . i. :,:I :';1CiiE A LA TURLUTTE
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au Sénégal par la SOPAO et la SENEPESCA, la turi::tte exi:zi,:?
- . .
<'L L -; .; .J _>_ .c;cz-Ai so'ùs quatre formes : la petite et la grande turlutte import&:
A.. J;:&~.; $ L.V deux formes fabriquées par les pêcheurs locaux.
1 r: "_ '.
~L,.;LQrs qu'une turlutte comprend g&-&ralement un jeu d'hsmeçcns dis-
,
p,; iJ ; c :i .::Guro;îne et un leurre de couleur variable.
- ï..i : s:'; ?1;1: turlutte
---..a. ‘-
(photo 1) mesure de 8 à 10 cm de lcng et cti:~~o~*-~~~
I. .
.*. .<.’ 5,; ,-!<‘a:“;,: i;uronnes d'hameçons sans ardillons. Si elle présente âeux ré.,‘:,
tid ; .:1: ::, ; “/Y& i ~c~;;n-cl' sont distants de 3 cm. Le leurre est fait d'une suktz;;:;::~
'2 ‘
qlit.:~!'v ..' _SA.i: csiorze et brillante.
-
.
"*. ""ii e
..I. :.a- s. c
turlutte (photo 2) est une variante de la précédente, :::&:l.;
-'a..> . . I ., II ': " Yiie présente deux couronnes d'hsmeçons 2 ardiflons de dik~:cr;.~v::
1'
<I *.,i:. Jxk ne posséde pas de leurre. les couronnes d'hlu:c<.~zc :;c:;Y ;.‘\\.:"
3,' ' -.
_> * :.; . . . . __.: 7.igne par une tige d'acier de 5 mm de dismètre sur 1;~q~ell.c ?.t:c; -.:I,-,
2 : L ,::'.l'L :,

.f .,,illcnt l'app?i,t constitué le plus souvent de pelons, de c8ardinelZ~:..:
;;. .;s> -,' ,.:<.>res de gastéropodes du genre Cymbium. On rencontre -arfois des
*“;,i’- L,&f; J.: :;,i:niés de lampes pour la pêche de nuit au ca&n?.r (photo 3).
- Id ,.’ tl;rl:lttes
-_-._
locales sont fabriquées par les pêcheurs. Ce so:~!; Z.L'
-r~~:;r;t~c
: ,-
;: :;;fkdctes erA fer garnies de plomb & l'extrémit6 sont s.tta:i:;:s
;;~;CC ci.a c,i de rljrlor,
4 à 8 hameçons (no 8 ou 9). Les pêcheurs fa’z1&:1!-,
r
-, -.,. __.A
_ . . I. .,.<1. , ” ixc i2QS’Le plus originale intermédiaire entre la grande et !.a pc:?:;-
r.
:;L,l~.;;-X Ja~;onsise (photo 4). Elle mesure 10 à 15 an de long 6.t c:r;;zr;;.3
> A. ' ;:.c couronne de 5 à 8 hameçons munis d’ardillons et attachez
;,v+c: ,J-&::
n _
. . . :.‘~:-,:.!.~~~:lc~.~è % une extrémité du leurre qui est un simple morceau ce t-:,,r:::..,
.; .;:l'G.: -, :: rouge, vert, jaune ou blanc en chlorure de polyvinyl. A l'l:,U<r:I;~.;;*
-4 '
\\.'I, . . . i' s ;<:;%t"-riit6 portant lacouronne d'hameçons du tuyau , est enfotc6 WI
;-j 1 cm-ii ._ . :
'; AA. sert de lest.
",'-
‘,'... dizcnsions des hameçons et du leurre ainsi que la couleur se ;:z dz*--
r. . L r v:r~~~::it saisonnikwnent suivant la taille des seiches susceptibles d'z-
thc
. rc:?&:sct&es et la teinte des eaux.
r :,. .-’
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-mur
,,.I.L);
les grandes seiches, or, a recours aux he.mc,oor,s de :;ze::Z9.:.; ;:z-
1';. 1s.
:..02 .,;;:, CO 6, y' ou 8, et à des leurres de 2 cm de diamètre <::t 1; il‘; I(l j, , : ‘*
* -,,,*
1,! . . . . ~.xi~.:\\~G::~; r;O 9, 10 ou 11 et les leurres de 1,5 cm de dirr,;Cïzd i..k :^.
-J
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&b.ii* 33cc ;..1Ilisés pour les seiches de tai-le moyenne et petite. 1:; I: ^ ’
.~,
.
2 C it Zn taille de la seiche, le leurre est jaune ou blanc en p6ri~ ': ..'::ti~~
G;,i*>~;;lc:; Q.$ rouge ou vert lorsque les eaux sont claires.
?,a y:Z.cF:e 2 la turlutte est pratiquée à bord d'une pirogue de 8 m 2 sa-
- (,[;r
\\I
hi;:*:;--;, ord d’e 6 ii a CV montée par deux à quatre hommes chacun sec~u.ar,v
‘1 j il:si;;z”
deux lignes, une de chaque côté de la pirogue, un pied étant SY-
st sur chaque extrZ%té de fil.
2.: ::L;I~~~S importés présentent l'inconvénient de ne pas retenir Ici
CL‘ s;;**(i :; : c&-,x s et surtout les grandes seiches qui s'échappent en se falsaz:,
i;i1rc:5:-i.r li:s bras 6~ les tentacules accrochés aux hameçons.
20-z i:;$cher ce fait, les pêcheurs s’arment d’un manche & crochet ~.XZ
3. . r . .
** Li:J];er ,,.t
- -SC grands individus atti.6 jusqu'à la surface de l'eau. Les trous
c~‘=.;(:.;;,$:.c, <]af,; le manteau par le crochet affectent la qualité des ar&sux
L;, ?:I.Y .:,lvc le prix. Aussi, certains pêcheurs utilisent des epuisettes 3
1; piacc rlc; manches à crochet.
7.1 ‘.: 4*:i.r2Jttes locales,, ~gz-5~~ -6i 1.a .taULe 43~3~3 .hamo~~~~ 47 3 i.c. ~zGk:z~3:~
ix: J t”L
. . I.i.L.ûr;s , permettent de garder des grands individus. Elles sont do cGü.r,
f~ilie, et elles ne n&zessitent pas l’@mp$oi de manche $ crochet,

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A.
1.
trr?.i;ttc est maintenant tr& r6pandue au sénégal. C'est lc oeil I,:.,:: :
/
1 II> .; z 5, = ,~ \\:i i I_ Fac;on artisanale pour pêcher le calmar. Pour la pêche de
i
cl 'r
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. . i. !" J
; I .- .l.
ccc;kr,L.c-.., , -oie2 qu'elle soit responsable de 60 % des captures de :a p~?.c~I~
.~zrt~is:+r-,zle de ce,mollusque,
eU.e reste fortement concurrencée ;oa.z le casier.
.\\ * .,.
2.2. 3ii PECXZ AU CASIER
Les casiers sont utilisés au Sénégal depuis 1975. Au début, cet enzih
-2Js i:
, , 13 foxze d'un cylindre de 1,50 m de longueur et 60 cm de dia6tre.
.' 1
.i cr,z6e en tronc de cône était constitué de baguettes de bois tiss&s et
~~:'~il~cn aux cxtr&ités intérieures pour empêcher là sortie ùes animaux ;)':5-
*.':;. zs- c:lsicr
fc%a-,i ;ué en bambou et recouvert d'un filet, &XL~ a;:~$ -%LX- . .
y i' e; :, : , <: J ;G.errei ou deux grappins.
ce :ypt: k casier a été abondonné. Il avait l'inc.onvénient d%re cc; I.L.*
t:G ct mhe cmgorté par le courant. De plus,- l'armature étant en Sois e-L Lt;
f-3. le*
er, cc-ton, il ne durait guère plus d'une saison.
i,r::; j,h*t:UrS utilisent maintenant des casiers constitu& d'une ~:~,!i:,.:...
I..'-'l;:i+J~icy~d~ (fer de 6,8 ou 10 mm),de forme, de taille et de constituüion ~v;,.*L.-~
:., -
.,-Les ; certains sont parallélépipédiques,d'autres trapézoidaux ou~r~r.con.i.-
(:.j.-',; , . I
:'B:,;:,to c; r?t 6) ; leur prix varie de 10 000 à 20 000 frs C?A.
i:'(::,t, rinsi que les casiers psrallélépipédiques de plus de i,5 m ,;x 1,.
:t,
A I
3 ,2b ,. dc haut et de large, comportant 2 8 6 ouvertures carrées ou CT=‘::.--
-.&-iy'+:: ti!t position variable, ne sont pas rares.
.<
'%
'.;, !:*..nt la saison des pluies, des poissons-perroquets peuvent ,; ',rK L.. 'I,::.I
.
<:Y:: ;>i.:~~,es,déc~-llrer les filets pour s'emparer des seiches et it:~ 1"
P-J
a;;:-+. i, a
.. 1.1 f.
>c* & :.:; _',:C;l,(:WS utilisent alors du grillage pour éviter CLZ pi;1 CL!. JG... -Y-
._ *.;t :; e :1 ~i;Ly~smide styrène ont également été employés à la place de ce:jL; c::
2 12 i; 2 :. :,d szn nylon pour assurer une plus
.
.
grande duree de vie a h
U" -3~1.
c $ ; <z “- ;
.
_ 1~
il ,l:;:LZe dcx ces engins pour la capture des seiches procéde Les c~~:!::F~,:;':-.
: **.;;',:‘ ';IcL;~~.c)ws et reproawteurs de ces'mollusques qui cherc?.,,;zt i LX,';X
.; 1 a,yq,:L:, r :, > ::L;ivant le sexe, à fixer leurs pontes sur les filet:; &J k:~L~:L4.,f.,
. '
/
.: i;,:*ûcher les femelles piégées.
'3.t . *. .~c pkhcur peut disposer de 8 à 20 casiers rangés soit çn L:~,;.:<J, ..,.L
1, ,:: t' .*:?.c: ou placés au hasard, à 10 m les uns des autres.
I,
I\\:v& se fait chaque jour, ou tous les deux jours quand Las Y~::.;~:..
.
. . . . . i' . _
..bir C. ‘. ..( .'L .
..,'L ;,:c;;e au casier est très efficace en période de reg-od>x:I<,:!. 1: 1,,.
v; L ':ii;:aA plus efficace que les seiches présentent un ovotae::i;rr;: .‘;: :. )_
. -,.a::; :;OU, .J
t-=e à aller pondre de préférence aux endroits oii sont ZG,Z";r$... .:,
.., & ~. ;I':.; dc leurs congénères (Tinbergen, 1939).
7Lpxldant , du fait que les casiers capturent essentiellemtint L.,; :*: 6.7 .:.
7; ,.,x1,
. L' , ils risquent de présenter un danger pour le stock reprodL&tiur.
‘>..;.
:SVIY'Z3 DE PECRE ET POINTS DE DEBARQUX$RNT (fig.-l)
-
Lt, $:kc-
atj.saitie des seiches est plus ou moins intcze ~CA~+ L? __.
,, ,.< " 1
..~
ri;:~.<~ et les mises à terre ont lieu dans les centres de &c*t-;iùi:x:~:.~~~..“
SC., L;e $C?;C est effectuée plus ,au casier qu'à la turluttc i3 Us:,1 !Y.+ -1.
.
:‘:;Pc,q fp&~l'~T"
,+~e pour les deux engins à Bel Air et à Saint-Louis. C&&c i-I-
I.'*
;.'~e;
y&?>, ;AcQ, qa&$ ;ri && q&&jp@ @@ $Qp&$ 5' $&Q fe Qi;o >&QC, 12s 30:;;; ,L;-> ,,; .-
Ti al:cx+e:lt rocheux et les casiers y tiennent difficilement en &@liDro.
En rovanzhe, en face de Bel Air et de Joal, les for& sont sableu;: titi
;i.::LtS et se prêtent & l'utilisatiou de ce type d'engin.
.
..
.

- Za ~&k~ie du calmar est uniquement pratiquée au Cap-Vert d.zri; 10. r<,:;i.::.
1. c; i, ,p, ;"f I.t las ù&arquenents ont lieu à Bel Air et à Soumb&iiourx.ks $cl.~..:..:
pJ-t;cy.:; cz T;er vers 6 h et reviennent vers 14 h.
2,;;. i~iA^'LX4~NT ET CONDITIONNE26ENT
V L
:i:r.:;Lj les usines de la SOPAO et de la SENEPESCA, les seiches pxv~rxz'; '.'..
..c..
:,i.r:;eo :;:;r,t trcitées coromes celles prises psr les bateau%. Dans le; cxk*c; ;;;ri-.
!. 7:; ) c::,f:.:. sont ConditionnSes suivant trois calibres : G(grand) , x:rloyen) L!;
P(pd. .) *
.A.
- UCPA0 ct la SENEPESCA, absorbent la quasi-totalité de la pzod'LiCti;):. \\.:
L'cxportcnt vers les mrchés japonais et italien .
3
E"OLUTION
D E S
C A P T U R E S
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D E S
R E N D E M E N T S
Lt::; captures globales de céphalopodes ont netteznent -enté 4--...;p
b&cp ".A. 3 '::Y:,
(L ri n'0 - 3).
i‘A,li:i 1 t ':: ::I;:&jstiques de pkhc!, les cnp?cco de ncic?,c:; c.wx(. ::I 7‘11::; I:l,
* ;.t;:i.t* '
I '
1, \\::I:i i.\\ll’l ‘CL rx sont pas disting&es. En ravanchc, une :; CU: c ,*:,:,t C:I,: Ii
*
':.L;::;~' c:r,t p:chGe. D'après nos estimations, les proportions de prizer; .C i ., <
I, I_L .
I s:. 2 i\\
: ' < ;g, 2 chaque catégorie canmerciale sont les suivantes :
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CRIES COMMERCIALES
ESPECES
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PROPoRmx(s~:
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Sepia officinalis .
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SSICHE
hierredda
99
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I Sepia bertheloti
1
1
I Octopus vulgaris I
I -
:, t ‘: LJ1t.i Li.an dc.; r‘:ndcmcnts a 6tf 6tudi6c 3 pwtir dcu 20m;~~: , ,A .,l.~.i:
. ..I r;.:,l.uti.ers-boeufs et des pirogues.
"'xr le; pre;niL=res , nous avons retenu comme effort le tezp; :~fk.~ .:< <.Y.
. ,. ".,.
'I' '3 .i t... 4 tertps de route et de repos (nuit)étar& exclus.
-I L.-v&. Ics secondes, l'effort, est est&,& en journées de zer (xxt~ei~
. . ~,ji.YOUUeS .
a> E~olutior, des captures (tabl. II)
-5~s yrises de seiches de la pêcherie indust.rie3.le ont ausects +,. ; J .l' L..-
?idcxxt de 1973 à 7976, passant de 30 à 1 742 tonnes par suite dkm a:~:.;:,,

* . . . . . . . . . -q total
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seiche
,Y-, c a l m a r
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t;;,j;:u;y cc 1' &yort et d'une meilleure connaissance des ;'vi:&:J tic ..
. ,.
1 /?y' 6-7; 1975, bien que l'effort de pêche .ait été sup&ilrur 2 1:' - .' I ',.'-
‘ ..* .
;-& ,T (5 5
s. ;;,y~&cp,-<q
les captures ont été moins importantes (i 3ZC: i.5. : 1, yi"',J
t,:jIir,C:.: rcü~ectivcment). Elles se sont toutefois accrues en 1979 (1 'Ici? ~CI::-
rcs)
. .
zalr orit baissé de nouveau en 1980 (1 496 tonnes) en grande ssrtie ;a:*
suïte C'*ae dtiinution de l'effort.
--A,,::; S~apt,tires dc la pêcherie artisanale sont qu$.nt à elles pu.zs&s (5~
I., ,
&f;$ :* I 2)'T tonnes de 1915 à 1980, résultant d'une augmentation ds 1'cZ.L';:;.;..,
:: I .J ;
8. .
am6lioration des engins de capture. et d'une extention de 1'akz
de i~~(>Lie
.‘ .
lui
_L_IA. cur,;idérant les deux pêcheries, les prises totales de seiches SC
vGr;t Uo:.e accrues de 1973 à 1976 puis ont stagné jusqu'en 1978 (fis. :3 >
:.&lir i::,:,i;ite prendre un nouvel essor. La part de la pkherie artiscinale
,*<.- 'a cu+,lxdant cessé de croître. Elle a atteint 38, % en 1978 et 47 % en ?VI.2
( fïcf0. “1.
:::ic: XHJ2JSL3 détaillée montre (fig. 5) que les plus fortes captures 2'::
;.b~.~... 1; (:i chalutiers sont effectuées en mai et en août, les kdividus tic
1 kg cv 3.1~ moins de 200 Q étant les plus f‘r6quemment pêchés.
_.
1 .r. revanche, c'est en avril et en juillet que les prises des pirq:ms
‘f,rlJü
. .
Ics @us ddundantes, le maximum se situant au cours de la lzrcrni?rt:
~,&~or~r: correspondant à l'effort le plus élev6 car la plupart des pZc;hi!:;~.~
<
: ';,,i','r ,,I. .? l'.I *icl~ll;lwn 5 lw-wi;ir de ,jui.n. T#an intlivitl\\w ;'i.> 1 ici: e,) iIt
t. .:‘ : ir. *,.,,<l
I ..S‘ ,'1 1111 c'c~~~l'bucsr,l.~u II U‘lLU LiGU II"I ,.qbü ,y1. 161 *
~'."';'," ; II *,, : I
*iii.1 c:.5 ii LT-8 ,:!,rsr
L
-i.r: artisanale capture donc des'seiches en moycnnc tir* pl::‘ 'r. I
:1:I: QLC celic:; captur6es par la pêcherie industrielle. Ce fait e.;i; lit +..
Lt.8 \\
$:yc.',e migratoire de ces céphalopodes dont les individus mature;vont pon2~~
‘3
Z. 1.~ côte où opère la pêcherie artisanale.
r
2) ?Y*Jol.aCicn des rendements
-
i,: :; rcrLment~J moyens mensuels des..chalutiers-boeufs de i976 :> !J7Lj _c .,
kLhC*ü6Z
dans la figure 6.
.
- -.‘-r
. . _._II<_. mcuck,~, annuels sont observés respectivement au proie:- e: a.~ YA:: -
-‘ c.:.:, t;;I ixcstres . Ils marquent les périodes de plus grande diog;riiSilit.: ; -,'
.;cic;.i c; :;dr les fonds de pêche .
7. c
A I. ;Ii: c;rl concerne les variations interannuelles, la +riG~k ,Y...
L
b.'G.. i,,,..\\.
:' ): i: t'::; 2 i“ ;,
. ,
. .
aii Frcmier trimestre est plus longue en 1977 qu'en 1978 ; ,,i* t: <_
<.. <<.
, A’-.,*‘. i.l*:kl~~:;ti?e, c'est l'inverse.
I ,:.: .;r3: clic-.> sont donc plus abondantes sur les fonds de $c;.,l ;,.; :;t,,
: :< '; ,; :.~~(~~..;:i‘irnc trimestr&,waisemblablement
en ratson C;c; :!:~.~:.L~jc,,:;. :'
, :.: - I ,
"..l*u..:r313 relative sem3le varier d'une année sur 1 'autre pA*o'&;:li ;:.,.::;:; 2.,-;;
. *.
<“A _a .,,:. iii? vzriations interanzueîles de recrutement ou des coadit.:.c;:,:, +,::; :.:: ‘..:
,
r t-',.-*"Jp,:t;
-1 .e.
f' .
GZ? des rendements en seiche de la pêcherie artis~c,:.:7 2 :t Y, -.
,._>'. :: ;i:'.:'tir des données de 1979 du port de Mbour. Ce part err,:t:.s;;: : : '
:; :.,': , I.;,.~..,.:z:: piroguièresde seiches et l'effort mensuel n'y es: j,;,{,.O, .,,.;.
. . .
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. . a;;&
" ,- 5.: ,~.M )
.L -. '.i>u'
a' i.
t. 7 montre deux mkma, en mars-avril et en a~ct, :i; ?Y.L..~~:.:
. t,L..,;:, >1u3 acausé que le second.
[:;<Y; Tyy". *
.S.AJ. marquent les périodes d'abondance relative des .,ULcIH~,; tu.*
.t:: _*bg;(-& de pêche des .pircgues.
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=.&C,. G.- Evolution mensuelle des yendeaents en seiche! des chaI~~i?:.~--. .: ,, ,.~’ ,’
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< : L8.i~.:r,1-r,ts mensuels en ‘poulpe des chalutiers-boeufs Crs 1575 fi i!. .‘Y I
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A+; une augmentation des captures jusqu'en 1976 et 1977 OG elles z-: -_: .-
* -,., . .
,,‘riS.iLi.u X0 tonnes, les prises ont diminué en 1978 et 1979 pour rzmoni cr .z:
:'*'".;r&
.Ls
nncctaculaire en 1980 (560 tonnes) comme le montre le t~:e~: I::I.
;A $kk:e est presque uniquement effectuée par les chalutiers (5:;. ;.:
:1‘li r;-&li.;ent plus de 90 % des mises à terre. Ces dernières sonY r$al::ssi:.;
$, ~,s~:~n:;Lclizr,ent de juillet à septembre pendant la saison chaude. Cette >~~:~i:~.-~
i"- ,ecllc
- 'G ".A Y
des plus hauts rendements qui, il faut le souligner, cnt 3;k::.
I c c
:c/76 2 1978 (fig. 8).
9 CJ
32:
c..iLutiers ,re sont pas armés pour la pêche des calmars~?t 51:: (:.:;'; ,.
,i::, '. .1 :
z~::halopodes de façon accidentelle, Quelques pirocdes 61; Ca?--'icr:. :'
tI:3;C3;2C.i 15,‘L et $chent en revanche ces mollusques à la turlutte.
;c J prises sont faibles (tabl. IV> mais tendent à aug3e;:ter S.lTi:;L \\y&,:. ".
:.,:~~~,~,i~~;“,i~-;:î de cellea--ci réalisée par les chalutiers (fig. 3 et 1;).
.,:#. r,c &e au calmar est typiquement saisonnière. Les ca$zrss L;.z::Y; _r . .
rC.*.
.*
C O N C L U S I O N
:,.Liis*
fi .!
en 1980, près de 3 500 tonnes ont été capturées soit X. 2~:::‘ -::-a.
.; ,a '!; Lb (J la production halieutique débarquée au Sénégal. Ces prises, ::;.'Y.:;::
:,;:.; :;a~e~tes ~ représentent cependant dix pour cent des revenus tct~i*;< d: 1
r L';ie.
P;js ailleurs, l'exploitation des seiches, des pouipes et d,:s C~?AF.~; :i
+ilr c des effets induits notaa?lent dans le domaine de l'emploi ci, l'en
.: :. 1 < i 2 2
.
2 000 à 3 000 fabricants de pirogues, de casiers et de '::.A*-
:Ititteu, cm-loy& d'usines, marins et piroguiers.
Ce rôle Economique et social que joue aujourd'hui lYexploitaticn des
~.<~>!;alüu!,o~les est d'autre part appelée à un développement certai:; et ceci -mm. .5.
.-, G <A-.
\\:CL:< :*a,uonu.
.-'Y'
8‘.
lieu, il n'y a nul doute que des potentialit& cr,cor? ::;Y.: :-
~jrc~li~

..*.- *
1.
i,; ti?cs ou Lnex?loitées existent : la production de seiches r.r; cr"'*-!'
_ *, " ^, !.Y.:.
. . . . - _ ,...>
_ .' L . \\. cf.-iec l'effort, celle de poulpes qui avait fortement Oai:ss6 a a:-~:~:;:
i ', -L i, : '. ,“, : , : , ya ,l
,_ zn niveau beaucoup plus élevé que celui des années Zustzs ,lc "Y;?:;
‘,
;y:‘,’
:.
:;..:LrAL
2
1%
production de calmars, elle ccrtcs î:li:ile, ::; .
;;i ;., s,: ;' . <
est
.*~.:.*ut -.:::i:..: di: 5GO kg par heure de pêche obtenus par un chahtie:
ex )&’ ,..;,\\
u .*- *..A. -... -
. : 1 1 t-l, ; 1-i :’ 3 m: lo.qp de Sangaw autorisent à penser que le stock es; Ai:::
<* 'T.i, r; ;,*.y.; i,r:*:%JL)+rhi*.
i*::: :;ceGrld lieu > pur suite de la baisse de la production m~n&.a& ,$c c /:~.+
; ..,.SI 1 ;..Y<,;';cs cc3 dernières années, la demanàe est largement sup6riraé > '
ci, VS~'-
2*;' cl. il Y a tout lieu de penser que cette situation persistera ~~~~t,~~~s
C:îtJGX.
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- :; -
;'b, ':.f:: (:O:]c
lliqmrtance de ce:; stock, 1’efîicacitC
crci ::;:ct;i.c ;;I’Ü .-. .y-:. . .
’ : ;A;;;. )1.’ ;-kilisk, l'a&lioration des connaissances sur la ~&~-tif--~-. LL .,
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II i-,,..r<-"A.
"-'"C:c-.A ?r. céphalopodes des côtes du Sénégal et un mrch$ inte:xrIi;;-,;:. :.Y::.,
:';:'J(,r;i:. ;c: y,o'Ay la vente de ce produit font que son exploitation ;)cKt 2û'. ..C : _
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i. li!?' i.l:,C: iictlvité d'avenir très lucrative pour le secteur de la $C;~C:
zu
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B I B L I O G R A P H I E
i,,.“~-Ly;‘, ,-:.-,-
_I ‘.L.,.,
C:~I. ), 1980.~-
Pêche $ biologie des céphalopodes explûi.t&, SKZ Z.iij
c:Uc:~ àu S&-&gaZ..~?Chèse 3eme cycle no 122 BREST-FRANCE.
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- ..-., .-. ."-
Arc?~. F1czer1.2001. : III.
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