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crtte thitse.
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de nrjus av->ir ~ricntch sur ce th&ne
n !UVCI.U de recherche S?U les c~wnaissnnceç surit cnc.>re tr&s s~mnaires
sur le
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?:NS pr&ent9ns enfin n9s excuses aux lecteurs sur les i.mperfecti.wis de
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SOivIYi A 1 RE
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Intriiduct iwi
Etude smmairr! du m,zrchG internetinnal des Cephnlop->d@s
Importanch de 1'6tut!e (1~s Seiches et des Celmars pour le
S&&qal
(c,
~pcre;u sur le pl2tcau cnntinent21 s&~gzlnis~
Pr~sentc7tion-C,,nditi~,ns Hydrol9giques et Dynamique des E~ux 5
n- Pi?ESEIITATIûN DU
PLATEAU
S
K - Limites gbgraphiques
S
If - T.,pqgra;:thie
5
III - Nature des f:wds
6
IV - Couverture vbgétalc
7
VX - Hydrc,graphi..*
a
I3-HYDilOLOGZE GENERALE ET DYfdAPlXC&JE DES EAUX
P,
1 - Une sais.in fr->ide de typa advectif (nwembrc - jenvieri 3
i.1 - Une sc7is:Jn frnide de fort UpWellingIfCvrier-mai;
9
III - Une sais:,n chaude HDrn,,g$nc (juin- juillet)
9
Si - Une saison ch>udc inst&le ( Adt - ~.~ct,)brc)
9
LA ZNINE TEUTHOLOGIQUE DES COTES OCCIDEZTALES D'AFRIQUE
10
Li;s METHODES '3E PECHE DES CEPHALOPODES AU SENEGAL
25
A- luléth:w:es r:c pêche utilisées par les pêcheurs ?wtisans
26
1 Lz pêche ?I la turlutte
2 6
II-
La pêche nu casier
2 8
I I I - La pêche ~~ la sennc de plage
30
B-M&thode de pkhe industrielle : In pechc au chalut.

32
32
I- t4,T.t ;Sr iel
32
II - 14&hr>des
35
36
38
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{Étude z=gre du marché international dés Cgphalopodes. Imcortance' de :
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,l'étude -des Seiches et des bkltiars pour le Sénégal.=
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Depuis 1965:
la production mondiale de Céphalopodes en général et de Seiches
e:n particulier, connaii une faible hausse comme le montre le tab,leau, 1
‘I-
A~2Gleau 3: = Production mondiale de CGphalopodes .de 1965 à 1976 (1000 t )
Z,îurccs : annuaire statistique des pêches Fo AO 0, (1976) (*) ;"
:: Hotta expert'F. A, 0, (1976)
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: 119; 116; 139; 137; 13;:
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(Céphelopodes : 862: 836j979 j1216i1019i976 i1004i1121;1073i1070i116;i
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ll~?xpJ.k~ti~n de ce constat réside dans le fait que la production des air;:
'craditi~>?nelles de pêche, r.otamment celle des côtes asiatiques qui fournis;
sent plus de 70 % des captures mondiales de Céphalopodes, n'augmente prati-
querrent plus ainsi qui: l+lnaique l,:::tahleau IIe qe$,oni ljotta (?976?-;Ces zqn=
.
seraient surexploitéeso
Tableau II - Production de Céphalopodes sur les cbtes asiatiques, et Atlan-
tique Centre Est (Zone COPACÈ. (1) : Comité des Pêches pour 1'Atlantilue Centre
Est)
(S!lurces 0 Annuaire statistiqùe des pêah&s, F., Ao 00 ; 1976(*)
o Hotta expert F. AD 0, (19761, (1000 t)
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1
(1) La juridiction du CO,P,A,C,E.
s'étend sur les côtes du Maroc à l'Angola,

333
Notons~cepet-&nt que les potentiali'téS'~ontliales de Céphalopodes. du
plateau et de la pente supérieure du talus continental, sont estimées
1
à 'dix millons de tonnes(Voss, 1973);
La pêche intéresserait un dixième de celles-ci.
Par conséquent, des régions inexploitées ~II peu exploitées existent
et se répartissent comme suit : le Pacifique centre-est, nord-Xst,
,.)ud-est, 1West de l!Ocean Indien, le sud-ouest et le sud-est
Atlantique ainsi que la partie sud de 1'Allantique centre$F(Hotta,
1976) I L!augmentation de la demande et la tension sur leriprix sont
en faveur du démarrage et de l'intensification de lpexploitation de ces
zones0 En effet, selon Hotta, la dernande mobndiale reste toujours
forte et croissante.comme l'illustrent les importations du 'Tapon et
:
de l'Espagne (tableau IIIJ, pays qui consomment 71. % de la production
mondiale de Céphalopodeso,
. '.
T'able$u II? = Importations japkaises et'espagnoles de Céphalopodes
(,!OOO:t). Source = Hotta,1976\\ . :
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Il semblerait que cette situation doive se prolonger dans les années
à venir comme 11incl'*4ue le tableau IV.:-,
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(3)
Tableau z = Consomm&ion,1 de Cephalopodes en 1972/1974 et prévision
de la consommation pour 1980 (Source = Hotta, 1976)
Consommation 1972/1974
:Prévibion de la consommation
:
Pour 1980
:
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-
-
:
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:
.
Espagne
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:
Italie
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..
:
France
12
18
:
:
Autres PAYS
18
19
.
.
0
ASIE
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958
:
Japon
581
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712
:
Thailande
54
104
:
:
*rée
40
48:
:
:
Philippines
50
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:
.
*
Autres PAYS
:
:
AFRIQUE
4
6
:
:
AMERIQUE
1 3
17
.-
:
:
Amérique Latine
11
15
:
:
Amérique du Nord
2
2
:
.
.
URSS
23
2
6
:
.
.
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.
Total
:
990
.
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:
:
,,,,,,,-,,,,,,,---,rr----------l----ill-------------'"--I--------------------
A cette demande mondiale sans cesse'croissante 'de Céphalopodes, répond,.
une hausse relativement plusaccusée des prix en dollar constant-
CPest ainsi qu'au Japon, les tonnages importés.en 1973 constituent le
double de ceux de '1969, alors que les.valeurs de ces importations ont
été multipliées par 1.3 passant de 10,7 à Y33,9 mfllons'de dollars, soit
un accroissement de plus de 500 % du prix de'la tonne (Hotta,.l976).
Notons que la seiche, considérée comme produit de luxe au Japon, est
le plus cckteux des Céphalopodes.

Au Sénégal, l'exploitation de ces mollusques nFa debuté qu'en 1973,
El1e.portai.t sur les trois groupes (de Céphalopodes), Seiches,
<.
Poulpes. et Cal.gars.
Actuellement, Pes Seiches constituent l'essentiel des débarquements
et les prises'restent~.fort‘es. Les .capturesde ~Calmars augmentent.
En revanche, les Poulpes qui étaient pêches de MBour à Sangomar n'y
sont plus capturés- Par ailleurs, Griffin et A4 (1979) ont montre
que les stoks de Céphalopodes du nord-oues{: de L'Afrique au nord
du Sénégal sont surexploités et qu'il serait possible de ramener les f
rendements à leur niveau optimum en réduiswt l'effort de pêche,
exprimé en nombre de bateaux, de 40 % par rapport ?i son niveau de 1975,
Ces résultats sont corroborés par les rend-ments des chalutiers
japonais qui opéraient dans la région nord du CCJPACX au nord du
Sénégal. Ceux-ci sont passés de 438 kg par heure de pêche en 1964 à
36 kg par heure de pêche en 1973 (Rapport cOPACE2137dO)
Il semble d'ailleurs que cette pêcherie progresse vers le sud donc
vers les côtes sénégalaises (Rapport COPACB, 3.978),
Une gestion rationnelle des stocks de Seiches et autres Céphalopodes
s'impose donc aujourd'hui pour le Sénégal afin de préserver une
..
.
faune teuthologique source importante de devises. Cette gestion impli-
que nécessairement une bonne connaissance de l.a biologie des espèces?
en .-lt oc5curenc.e cel..le. de la ,Seiche commune
_
Sepia officinalis hierreddaO
.
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. .
L'objet de ce travail en trois parties rentre dans ce cadreoc
*
. .
Après une..présentation du~,plate~u,~continental sénégalais et des .
conditions du mil.ieu marin qu'on.~ rencontre, nous aborderons dans
la première, partie l'inventaire de la faune teuthnlogique des côtes:
oust-africaines0 Puis, dans la seconde partie sera entreprise Une
. .
étude des méthodes de pêche utilisées sur les côtes sénégalaises0
Enfin, la troisieme partie portera sur uns: analyse des rendements
des pêcheries.en vue de dégager...la répartition des Seiches et des
Calmars au Sénégal.
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APERCU SUR LE PLATEAU CONTINENTAL SENEGALAIS.
*
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Présentation-Conditions Hydrologiques et Dynamique des Eaux ".
A - Présentation dzlateau (cortos 1~ at;II)
1
Limites Geoqraphiqueso
Les cetes sénégalaises se situent entre 16" 03 N et 12" 2(Z% ,t?i:
Afrique de l'Ouest0 Le plateau continental a une superficie
de 8700 milles.carréso
Il est large de 27 milles au niveau
de sa limite nord à Saint-Louis, se réduit & 5 milles a
Dakar et s'élargit de nouveau jusqutà 54 milles vers le
sud à la latitude 12" 45. PJ.
La presqu'île du Cap-Vert dkvrso ~XC le-*pl&&u. en dMx partic:
situées de part et d'autre de la pointe des Almadies
(14" ,G "j rJ j : la côte nord ou grande côte pour les latitudes
supérieures et la côte sud ou"petite côtei'pour les latitudes
inférieures à cette lihite,
Nous présentons ici ces différentes parties du plateau et
les conditions qui y sont décrites par Berrit (1961, 19621,
Rossignol (3965), Domain (19761, Rébert (sous presse), pour
permettre une meilleure compréhension de ce travail0
SI
TOPOGRAPHIE
II-I, La côte nord,
Le plateau présente une pente forte vers le large-
A Cayar, par 15"OO r\\J; il est parcouru par un canyon sous-
marin (la fosse de Cayar)*
II-II La-côte sudo
Contrairement 2 la côte nord, la penCe du plateau est douce0
Deux falaises pouvant atteindre 10 m à 15 m s'étendent, la
première au sud--ouest de la presqu'île du Cap-Vert vers 70 m
de fond, la seconde? plus longue,de la pointe des Almadies
au large de Joal entre 45 m et 6, m de fond*

338
(6)
III
Nature des fonds
- -
Domain (1976) distingue sur le platea: continental sénégalais des
*+.. . , '. y,q-; , (2 ;, v
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n: s
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I... <db ;:>tj ;-anr?s.,?&ubles,
III-1 Les fonds rocheux*
Les fonds rocheux peu w pas chalutables sont surtout rencontrés
sur le côte sud de Dakar $ 'Toal, pr&s du rivage entre 30 m et 60 m
Sur la côte nord, on en trouve sur les bords de la fos,se de Cay=
et le long de la côte jusq,u!à MBoro entre 15 m et 50 hi.' et en
face de Saint-Louis entre 10 m et 15 m de fond*
III -11 Les fonds meubles.
Domain (1976) classe les fonds meubles en fonction ,de leur teneur
en lutites et distingue quatre types de 4édiments sur le plateau
continental, sénégalais =
- les sables ù moins de 5% de lutites,
- les sables vaseux à 5 - 25 % de lutites,
- les vases sableuses 2 25 - 90 % de lutites,
- et les vases à plus de 90 % de lutites.
Nous appellerons fonds sableux ceux qui présentent jusqu'à 25 '36 de
lutites et fonds vaseux ceux à plus de 25 %,*
La répartition de ces différents sédiments n'est pas 1s même sur
la côte nord et sur la côte sud-
1) Les fonds meubles de la côte nord
La côte nord est constituée dans sa quasi-totalité de fonds meubles0
Les sables occupent les bordures côtiews et océaniques du plateau
de Saint-Louis a Cayar et sa presque totalité plus au sudo
Les vases constituent Ta majeure parti.e des fonds au nord de Cayar-
Elles s'étendent jusqu'à la côte de MBoto à Saint-Louis, Ce sont
vraisemblablement les particules limoneuses transportees par le
fleUVe Sénégal qui se sont déposées dan:; cette zone-

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C a r t e I I - F o n d s d e p6che du SENEGAL ( côte Sud ).

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Z-onds de pêche du SENEGAL ( côte Nord ).
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(7)
2) Les fonds meubles de la côte sud-
-
Les sables o&upe.nt essentiellement la zone côtière jusqu'à 40 m,
de la pointe de Sangomar au fleuve Casamanceo Quelques taches sont
egalement rencontrées, au delà des falaises décrites précédemment,
sur les fonds de 60 m à 200 ma
Nous pouvons,donc con sidérer que la bande s'étendent du rivage à 40 m
C?C fond est rocheuse du Cap-Vert à la pointe de Sangomar> sableuse
ensuite jusqu o-~ sud de la Gambie pour être vaseuse en face et au sud
du fleuve Casamance.
TX7 Couverture vég&t*e-
_-
La végétation
-inarine des côtes sénégalaises
sous L
a été étudiée par dif-
ferents auteurs = !‘,:-Igerd (1952), Bodard et Feldman (1965), Bodard
(1966,, 1967, 1968, 1971 a, 1971 b), Moll&?n(1973), Bodard et Mollion
(1974), Mollion (1975),
C'est ainsi qu'une importante flore algale a été décrite SUT la petite
côte 0 Elle est principalement concentrée entre joal et Sangomar où
20, 000 t D"'YPNEAl qui ne serait pas l'algue la plus abondante de la
cîtej ont été récoltés en 1973,
Les algues poussent sur les petits fonds rocheux où elles trouvent le
substrat dur et la lumière nécessaires à leur développement. Elles se
dégradent en saison chaude d'ao"ut à octobre et troublent les eaux
*
c3tières qui prennent une teinte rouge - noirâtre et exhalent une
forte Qdeur d'hydrogène sulfuré-
?es herbiers à phanérogammes ont été observés également entre cette
prairie d'algues et le rivage, et dans les baies de Hann et de wGoro
La flore de la grandc côte n'a pas fait l'objet d'étude à notre con-
naissance0 Toutefois: la rapide plongée des isobathes, les fonds sableux
et vaseux et l'agitation, ne sont pas favorables à la prolifération
des algues macroscopiques sur cette côte*

,-v
-.a- Ddrographie
La portion sénégambienne des côtes atlantiques reçoit quatre cours
d'eau : le fleuve Sénégal, le complexe pseudo-lagunaire du Saloum, les
fleuves Gambie et CasamanceO
Ils ont un régime de type tropical avec une période de hautes eaux
pendant la saison des pluies de juin ?t octobre, marquée par une dés-
salure des eaux catikres, et une période de basses eaux de janvier h
mai.
i3 Hydroloqie générale et dynamique des eaux0
Les masses d'eaux rencontrées sur le plateau continental sénégambien
ont des caractéristiques différentes0 Elles ont été classées en trois
catégories suivant la température et la salinité (Berrit, 19611,
- les eaux froides et salées,, Ce sont des eaux
centrales sud-atlantiquadont la température est inférieure à 24" C
et la salinité supérieure à 35 o/oO
- les eaux chaudes et salées0 Elles sont d'origine
sud-ouest et remontent au nord avec la circulation de saison chaude0
Leur température est supérieure à 24°C et leur salinité varie entre
35 %o et 36 %oo"
- les eaux chaudes et dessaléesu Ces masses d'eaux
Trovïennent du sud et leur température est supérieure à 24OC.
Elles sont dessalées (moins de 35 %ID ) par les précipitations et les
apports des marigots et des fleuves..
Ces différentes catégories d'eaux forment sur le plateau les courants
de surface qui portent au sud, sudest en saison froide et au nord,
nord-ouest en saison chaude, Au contraire, en profondeur, il semble
exister toute l'année un contre-courant portant au nord au-delà du
plateau, plus puissant en saison chaude, Sur la côte nord en outre,
en période d'upwelling (novembre à mai), un contre-courant nord est
observé sur le talus, en saison froide., La présence en des périodes
différentes de ces catégories d'eaux et les effets induits par les
conditions *étéorologiqUes ont permis à Rébert (sous presse) de
distinguer quatre saisons hydrologiqueso

343
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(9)
1
Une saison froide de '.vpe advectif (novembre- Tr:r- 'er) J
- u - - L - - -
-.-...- -
vs--m. . . e,..- -.* -
Fendant cette période, le courant de- surface porter au sud- Il
intéresse les eaux centrales sud - atlantique froides et salées0
Par 40 m, existe un courant faible dirigé vers la côte,
Au sud, un upwelling très côtier s'observe, alors qu'un coin d'eau
chaude et salée remontant de la Guinée, tend a se propager vert,
le nord, en zone côtière et au large,
_. *[ 1
Une saison froide de fort upwelling ,(février-mai)
-.-a*
P
A cette époque, 'les.eaux centrales sud-atlantique30ccupent le
plateau et s'écoulent vers le sud, Les aiizés forts et réguliers
cr&nt des remontées d'eaux très important<'
(upweilings) vers
la côte, -notamment devant S7aint-Louis,
et sur la petite cote entr:.
les fonds. de 20 m et 50 m0 Les eaux refoulées de ce centre
dlupwelling qui s'étend de Corée'& la Casamance, divergent en
surface vers la côte et vers le large en'& réchauffant,
C'est la saison
'.I la produc '-rité des eaux es?. la plus élevée-
-III Une saison chaude Homogène (juin-Juillet)
,--e.m-
Elle correspond à l'arrivée des eaux tropicales chaudes et. salées
transportées vers le nord par la branche c6tière du contre-courant
équatorial0 La thermL
'.rlï'3 plonge de 20 à '50 m.
Sur la cite mauritanienne, les upwellings sont les plus forts-
.."jv Une saison chaude ins.tanw
-.
Elle est marquée sur le plateau par le conflit entre une circulation
générale portant au sud et une circulation côtière portant au nord
sous l'influence de la pente créée par le. coin d'eau dessalée
d'origine guinéenne qui tend alors à s'écouler. vers le nord-est,
au niveau du.Cap-vert.,, Par,% m les courants portent au nordo
c. :
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(10)
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La faune teuthologique dans l"Atlantique Centre Est
eOjtes ..
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*cidentales d'Afrique)
.
.
Les prexi~res &udes des Gphalopodes des cc)tes ouest africaines
snnt dues & M. Adams' (1937 et 19Ql) qui inuentoria et decrit les
C+W?S Captur&es lors des croisieres du navire Ecole belge
Mercatc~r. Puis,il co:nplEtc cet inventaire par l'étude des collet-
<ceEg.l*.IFAid (1951 et 196'3) réunies prlr Cadenat. Cette étude
lui permet de dresser la liste d'une trentaine d'esp&ces rencontrées
$7.
sur la côte ouest africaine entre Mauritanie et le Gabon. Les
espkes Signal&es et Etudiées par Adans
fnht toujours partie des
collections de 1'IFA:J. Plus récemment; un certain nombre d'études
ont étC effectuces en liaisan avec les conditions de la pêche de ces
lXpkf?-.= qui s'est développ&e ces dcrnii?res années, notamment sur JCS
c5te.s du Sahara. " Cabrera (1969 et 1970) 8tudie les esp>ces de
Poulpes de Calmars et de Seiches des ciites du Sahara espagnol.
Noralcs et Guerra (1975 et 19771, citent 34 esphces reconnues dans
les calv>tures au chalut effectuées entre 19711 et 2976 au large des
c!ites 4u Sahara ainsi que dans les pêches au chalut Issac-Kidd du
ij.0, Espagnol Cornide de Saavedra entre 2971 et 1974. Afin de faci-
- -
litcr les déterminations., ces mê.mes auteurs sent fitabli une s&ie de
fiches d'identification pour les; princfipales csp?xes faisant l'objat
ctc capture de la par+ des chalutiers dans la r&ion Gibraltar -
Cap-Vert (Allue t?$e . 1977). Nous mentionnerons enfin les tra-
vaux de Clarkc et Lu (1974 et 1375) sur la répartition bathymétrique
des Céphalopodes p&lagiques en différente points de l'Atlantique+
nord. au large des cotes ouest africaines. Il s'agit essent.iellement
d*esp&ces pélagiques peu fréquentes qui ne sont pas capturées avec
les moyens de pêche
habituellement employes.
Gien qjue relativement peu nombreuses, ces etudf-s sur les Céphalopodes
de la côte oumt africaine perrn'e'ttent de dresser un inventaire
de la faune.rencontrée.. La plupart
C!E!S fsr;p&ces sont relativement
rares. et ne sant capturées qu'avec des noyens de pêche adaptés :
chalut; ISSAC-KIDD Xidwater Trawl etc.-+ Il s'agit gén&aleinent
d'c-sp?tces p&lagiques prOi?G~d~s & rséparl;iés&17 t:r&ç large et,qui ne
sont pas sp&cifiqucs de la c$te ouest africaine, Parmi Celles CcN-
ramrnerrt captur&sl Adams signalse 6 es&xs end&i.ques de la côto
ouest-africaine : Sepia berthelmoti, &>i.a
oEficinalis hierrada, Sepi -
clla
--- oranata,
-
Lollf~uncula nercaterisn Allotcuthis africana et Elcdone
w - - v . - -
. " - -
îzzarti
p
tandis que trois autres sont linit&es au Golfe de Guince :

14s
(11)
Seyia elobyana, Sepiola sp, Octopus burryi,
.
II nous a semblé intéressant en préliminaire à ce travail de dresser
'Y! un inventaire de l'ensemble de la faune teuthologique Signal&e au
large des côtes ouest africaines0 Celui-ci a été établi grâce aux
travaux précédemment signalés et aux collections de l'IFAN, D'autre
part 9 nous avons tenu compte des espèces mentionnées par Clarke et Lu
qui ont étudié trois
au large de la côte ouest africaine ::
respectivement par II0 N, 20" \\nl ; 18" N, 5" W et 30" N, ;!3" W soit
ti des distances d'e la côte,cornprises entre 400 et 600 milles environ ,
c'est à dire très au large. Ils ont identifié 39 espèces par 11" N,
40 espèces par 18" N et 29 esp&es par 30" N, toutes pélagiques et
vivant à des profondeurs importantes0 Elles appartiennent en majorité
,< l'ordre des Teuthoideao Les acquisitions des collections de l'IFAN
postérieures aux études de Adams (1951 et 1960) sont signalées et
des indications sur la biologie et l'écologie des espèces sont données
dans la mesure du possible 0
CLASSE CEPHALOPODA,
S. CL, DES COLEOIDEAo
I-I I ORDRE DES SEPIOIDEA (NAEF, 1976;
I-I, 1, Famille des SpirulidaelOwen,
1836)
Spirula
s,pirula (Livré, 1758)
Clarke et Lii, l'<74 ( 30" N, 23" '~0
4
I-I.I$I* Famille des Sepiidae
Cinq espèces de seiches sont connues sur les côtes du S&éga10
Toutefois,
la distinction entre les espèces, assez difficiles, reste
le fait du scientifique et n'est absolument pas faite i-:1i l,r: l~~,$GursL *
Nous ne reprendrons pas ici la description morphologique de chacune
de ces espèces qui a été faite par Adams'1942, 1951 et 1960)par V
Cabrera; 1970jet *.>lrécemment par Allue et al.. (1977jdans
\\
..- _- -.
les fic.hes
d'identification des céphalopodes de la côtg ouest-africaine.

346
..
Sepia bertheloti :d'Orbigny, 18383
Adams: 1941, 195.1, 1960); Cabrera; 1970) Morales et Guerra(l975'j;
Allue et
.- - al.*.
..__
;1977j
Matériel examiné : Coll, IFAN, Sénegal (Garée, Mbour, Rufisque) Gabon,
fond de l0 à 25 m.
Mai 1975, Laurant Amaro, 12" 30 N 17" 11 W,
fonds 25 m, chalut pelagique, Coll, PAN-DM/
77-64 à '77-66,
Cette espèce relativement côtière est pêchée sur toutes les côtes
du Sénégal. Elle est quelquefois trouvée alvec Sepia officinalis
hierreddE- dans les captures des chalutiers. Sa taille maximale est
de 175 mm. Elle est répartie depuis les Canaries jusqu'au Congo0
Sepia eleqans (d!Orbigny, 1826')
Adams{ 1952, 1960); Cabrera,! 1970); Morales et Guerrai 1975);
.
allue et a1
. . .- -._.. 0,1977/
Matériel examil?é : Col10 IFAN, Sénégal (large de Dakar) fonds de
145 à 400 m.
On 1a rencontre de la Méditerranée à l'Afrique du Sud a des profondeurs
supérieures à 150 m. Elle reste toujours de petite taille p
maximum observé 80 mm.
Sepia or'bignyana
(Férussa * 1826)I
Adams: 1'352, 19601;. Cabrerai 1970;; Morales et Guerra( 1975iAllue
:
et al:‘ 0 (1977;
--- ..-..- .
Matériel
examiné : Coll. TFAN, Senégal (Dakar, Garée, 14" 50 NO )
fonds de 180 .3 250 ma
Comme la précédente, cette espèce vit sur le plateau et le talus
continental entre 100 et 350 71 - 400 no Elle a ét& rencontrée entre
la Méditerranée et 16" 5 No La taille maximale observée est de
104 mm0
Sepia elobyana r..Adams,
I
1941), w
Adams/ 1941i, 1951, 1952, 1960); Cabrera(' 1970); Morales et Guerra,
(!97'.5]1$ Allue et a1.i 19771
. -. -. "__
Matériel examiné : Colla IFAN, Sénégal (C;or&, Dlbao, RUfiSqUe)
~
fonds de * -120 & 20.m, 2 indo
Ciest une espèce relativement rare, propre à'l$Afrique de l'ouest.
Les individus en collwtion j l'IFAN mesurent 29 et 53 mm0

Sepia officinalis hierredda
(RANG, 1837)
(13)
Adams y ('1941 (.:I 's.goreense (Rochebrune, 18841, 1950 \\ 1960 ) ;
Cabrera *:lf70! ; Morales et Gu'errai 1975); Alle et Al!19773
._. _.- \\
Matériel examing : Col10 ‘IFAN, Séné~gal., Guinée, fan-ide 50 tn,,
.t;,!iii.c
C'?est la espèce des c&tes..&négalaises
qui atteint une grande taille
et est exploitée commercialement, Elle se rencontre du Cap Blanc à.
l'Angola .'Adams
1941), L'étude de cette espèce constitu'l'objectif
principal de ce travail*
Sepia officinalis officinalisY' Linné 1758, (2:Sepia ;illouxi =
Scpia fischeri) Lafont11868, 1869, 1871:; Cuenot$877! p Grimpe; 1925 i;
Adams; .19411 ; Hangold Wirtz, 1966:; Richardi 1966;
L'air-de répartition de cette espèce s'étend des côtes enropéen+,,,
jusqu'au Cap-Blanc par des fonds allant jusqu'à 150 me
,.
Sepia officinalis vermiculata (Quoy et Gainard, 1832 !
Adamsi l94ld
Cette race de seiche se rencontre en Afrique du Sud. 'Adams (1941)
dans sa description, estimait qutà'!LTheure actuelle cette race est
encore très peu connue. Son &?Pion ressemble beaucoup à celui de
zepia officinalis hierredda
; il semble être cependant relativement
plus large et plus dpaisO Des renseignements complémentaires seront
nécessaires pour pouvoir déterminer sa position exacte IV0
A la suite de ce catalogue, nous nous proposons d'aborder une étude
biométrique de Sepia officinalis hierredda
pour dégager des éléments
quantitatifs pouvant servir de critères de base pour la distiction
de Sepia officinalis hierredda de Sepia officinalis-..y-erm.icu.1a.t.a ,Y.,<.
_..
_
_ "._ _- .-
; / ,,td ,
3 CI Famille des Sepiolidae;Keferstein, 1866;
ficteroteuthis dispar
( Ruppel, 18451,
Clarke et Lu( 1975, 11" N, 20" W entre 50 et 410 mètres de profondeur*
Sepiala rondeleti:Steenstrup, 18565
Adamsd 1960', Allue et a1 Oi 1977;
---._.
.
Matériel examiné : + 8-2-1977, Pointe Rouge (Sénégal>, pêche au
lamparo, 2 individus 0
+ 23-11-1977 La Somone (Sénégal>, pêche
au lamaro, ~611~ IFAN-BM/77-3, nbO indo
+ C011‘~ IFAN : Sénégal, chalut, drague, entrè
40 à 200 m de profondeur0
C'est une espèce rarement capturée car elle vit sur le sable
dans lequel elle s'enfonce0 Elle est attirée par la lumière des lam-
paros et peut alors être facilement récoltée0

,-c-CI----.
--.
Sepiella oranata, (Rang., 18371,
Adams , 1937, 1941; 1951, 1960); Morales et Guerrai 1975:
Matériel. examiné : + Coll. IFAN : Cote dtIvoireg Cameroun, Sénégal ;
chalut et senne de plage.
Rossia c:aroli(Joubin, 1902j
.Adams; 1960j, Bonnet{ 197Oj ; Morales et Guerra, (19756
Matériel examiné : + Coll* IFAN : Midwater trawl, Sénégal, entre
600-800 m.
Rossia macrosoma ( Delle Chiaje, 1829)"
Allue et
. " <.._ a11
._..
__ _ -4 '1977i
Sepietta owen.iat,d'Orbigny, 1839)
Morales et Guerra,(l975); Allue et
,_.-.._ al'..;
- .-.
1977,;
11: ,l ORDRE DES TEUTHOIDEA
. ..dmz-.
IIi:I':%us ordre des Myopsidae
1~Famille des Loliqinidae
Loliqo vulqaris, (Lamarck, 1798)
Robsonj 1926;; Adams, 1937, 1941, 1960: :; Desbrossez '1938); Bonnet
$9701 ; Poreski, 1970;; Klimajj 19'701 ; Cabreraj 19693 ; Morales et GUerra
\\1975) 9' Allue et al.
'19 77!
- ~ -..._.-_ -..
Matériel examiné : + Col10 IFAN ; Sénégal ( Cayar, Mbour), chalut,
35 à 200 m0
Loliqo vulqaris
est fréquent dans les captures des chalutiers bien
qu'il ne soit jamais capturé engrande quantité* Il est pris également à
la ligne par les pêcheurs de Soumbédioune autour des îles de la
Madeleine durant la saison froide, Sa limite sud de répartition est
située vers le Cap Blanc (Adams, 1960), Il est probable qu'il Se
déplace avec les eaux froides jusque sur les cates du Sénégal0
Lolliquncula mercatoris
(Adams, 194li
Adams) 1941, 1951, 19601
Matériel examiné : + Coll, IFAN : Sierra léone, Togo, Sénégal (Garée,
Joaf, Ziguinchor)o
+ 12-1976 : Joal, capture au lamparo, Col10
Laurent Amaro - I!?AN - E3M/77-l,nb.individuso
+ 23-11-37 San Pedro: pChe au Iamparo Col10
Laurent Amaro - Freon, IFAN -. RM/77-, 10 individus
Tout
comme les Sepiola, cette espèce est capturee de nuit 'car .L.ll- 7~:
concentre à la lumière des Pampz+ros- En dehors de ces conditionsy sa
capture est exceptionnellea

Loligo forbesi \\Steenstrup, 18566
(251 3 &s
Cabrera; 1969;; Morales et Guerra; 1975j; Allue et al:.O, 19776
__-. - -
Signalée sur les côtes du Sahara et en Angola," il est possible que
comme Lcliqo vulqari-,
il disparaisse au niveau de la zone tropicale plus
chaude, Il a été signalé sur les cmbtes du Sénégal-
Alloteuthis subulata
(Lamarck, 17991,
Adamy '1937, 1941;; Desbrosses) 1938;; Morales et Guerrai 1975);
Allue et al'.,i 1977;
- -_ _ ._
YIatériel examiné : + l-S-1977: 14' 05 N, 17" 02 W, Laurent AmaToS
chalut pélagique, fonds de 15 mp 5 individus
mâles et femelles, Coll., IFAN - SM/77 - 70
Alloteuthis media
(Linné, 1758).
Cadenat; 1936; ; Cabrera; 1969) Morales et.Guerrai 1975: ; A1lUe':e.t
. . . .
: ,,
"
.-
a3. j 1977:
. _
Alloteuthis africana (Adams, 195Ol
.Adamsj
1950, 1951, 196Oj; Cabrera !,1969!; Morales et Guerrai í975\\,
Allue et a1.i 1977g
-.-.
.,
',qstériel examiné : + Coll, IFAN, Sénégal (Cayar, Joal) Serra Leone,
Guinnée, chalut de fonds de 25 à !LT0 mn
II011 Sous ordre des Oeqopsidae
1iG Famille des Enoploteuthidae,Pfeffer, 1900;.
Enopleuteuthis leptura
(Leach, 1817)
Clarcke et Lu+ 1974., 1975; par 18" et 30°'No
Enopleuteuthis,anapsis (Roger, 1965;
Clarke et Luj 1974, 1975j par 18" et 30' N
Abraliopsie pfefferi (Joubin, 1896d
Clarke et Lu; 1974 ; 1975; par 11, 18 et 30‘" N“
Abraliopsis affinis (Pfeffer, 19121,
Clarke et ILuj 1975!par 11" et leo N,
Abraliopsis morrisi (Verany, 1837)
Ilorales et Guerrai 19773 une larve capturée par 19" 02 N, et 18" 00 Y0
Pyrotheuthis marqaritifera (Ruppel, 18441,
.,
Clarke et Lui1974 ; 19753, par 18“, et 30" N,'
.-
t..
Pter
_ygioteuthis +'Chun, 1910,:
Clarke et Lu[, 1974 ; 1975; par l.1, 18 et 30" N,
.I
.."._

(16) .
Pteryqioteuthis qiardi (Fischercp 18961,
Clarke et Lu(1974, 1975)par Il, 118 et 30"N y Morales et Guerra,
1.1975 ; 1977;
Thelidioteuthis alessandrini
(Verany, 38511,
Clarke et Lu; 1975)PAR ll.et 18" N,
Abralia redfieldi ~VO~S, 19551
Clarke et Lui 1975ipar 11" N.
Abralia verany (Ruppell, 1844).
Adams1 1960) ; Cabrerai 1969j; Clark et Lui l975)par 11" N ;
Morales et Guerraj 1975 ; 19771
2.
Famille des Histioteuthidae (Verrill, 3.881.;
Calliteuthis (= Histioteuthis) reversa :Verril), I-880)
Adams( 1960) ; Clarke et Lu[ 1975)par 11 et 18O JV ;
Morales et Guerrat1975 ; 1977.;
Matériel examiné : + Colle IFAN, Sénéga:l (Cap de Naze) fonds de
400 m.
Histioteuthis meleaqroteuthis (Chun, 19IOI (3)o
Histioteuthis corona (Voss et Voss, 19621, ('II, 431,
Histioteuthis
dofliinei (Pfeffer, 19?2) (1.1, (310
Fistioteuthis
bonnelli (Ferussac, 18351, ('210
Histioteuthis heteropsis (Berry,, 19131, (2)"
Clarke et Lu, 1974 par 30" N (1) ; 1975 par 3.1"' N (21 et 18" N (31,
3. Famille des NeoteuthidaeINaef, l921*';
Neoteuthis sp,
Clarke et Lu\\1974 et 1975)par 11, 18" ot 30" El,
4. Famille des Bathyteuthidae Pfeffer, Z900.
Bathyteuthis abyssicola Hoylo, 1885,
Clarke et Lu, 1975 par 11 et 18" Ne
5, Famille des Brachioteuthidae
Brachioteuthis
riisei (Steenstrup, 58821,
Adams, 1960 ; Clarke et Lu 1974 et 19'75 par '11, 18 et 30" N.

Matériel examiné : + Coll, IFAN!, Sénégal (Goréel,
(171
6.3 Famille des Ctenopteryqidae‘,Grirnpe- 1922j
Ctenopteryx siculus (Vérany, lt3:;1),
Clarke et Lu(‘ 1974 ; 1975; par ll", 18 et 30" N ; Morales et Guerra,
-'1975, et 1977i
7,
Famille des Onychoteuthidae.Gray, 1849;
Onychoteuthis banksi ( Leach, 7817)
Adams.1 196Oi; Glarke et LU~ 1974 et 1975jpar 11, 18 et 30" I\\I0
Ma.tériel ex.amilié : .+ Coll. IFAN - Cadenat, large du Cap Vert.par
4200 mètres de fonds.
Ancistroteuthis lichensteini (d'orbigny, 18391,
Adamsj 1962'1; Morales.et. Guerral.1975 ; 1977.;
Tetronychoteuthis massyae[Pfeff'er, 1912.)
Clake et L~(,l975~!par 11" No
8,
Famille des ClycloteuthidaejNaef, 1923.)
Cycloteuthis sirventi (Joubin, 190.)
Clarke et LU~ 1974 ; 19X] Far lS et 30" N.
9,
Famille des JoubiniteuthidaeiNasf, 1922.j
Joubiniteuthis portieri (Jwbin, 1922).
'Clarcke.et Lui' 1974, 1975jpar 18 et 30" N,
‘.l.(, ‘)
Famille des Chiroteuthidae'Gray, 1849 i
Chiroteuthis sp.,
Clarke et Lui 197S)par 18". N,
Chiroteuthis veranyi (Perrussaç, 18351,
Adamsj' 1960.;
Matériel examiné : + Colle IFAN, 16" 48 N , 16" 45 W., fonds 600 à
760 m *
Doratopsis sp.
Clarke et Lu/ 1974jpar 30" Ne

(12)
\\I
Valbyteuthis danae jJoubin, 1931,i
Clarke et Lu/ 1974 ; 1975; par 11" 18 et 3@'No
11, Famille des Mastiqoteuthidae(Veril1, i881.‘
Mastiqoteuthis hjorti!Chun, 1913,)
Clarke et Lu/ 1974 ; 19751 par l8 et 30" N.
Mastiqoteuthis schmidti(Degner, 1925.;
Clarke et Lu ,(1975jpar 11 et 18" N,
Mastiqoteuthis talismani (Fischer et Joubin, 19061, s
,
Clarke et Lu{ 1975)par 11" N,
Mastigoteuthis qrimaldi(Joubin, 1895,;
Adams/ 196Ob
Matériel examiné : + Coll- U'ANj, MoWoTe, 600 à 800 mcp
12 *. Famille des Grimalditeuthidae (Pfeffer, 191.0.:
Grimalditeuthis bonplaudi (Vérany, 18371, .
Clarke et Lu, 1975'jpar 11 et 18" N e
-
A
. .. . . .
- :
13 II Famille des Lycoteuthidae(Berry, 1914.1
Lampadioteuthis meqaleïa {Berry, 1916i
Clarke et Luj 1975;par 18" PJ,-; Morales et Guerraj 1975, et 1?77,:
Selenateuthis scintillans[.Voss, 195S0i
Clarke et Lu/ 1974)par 30" Ne
14 <, Famille des Lepidotheutidae (Pfeffer,
I.sjJ.za)
Lepidoteuthis qrimaldii(Joubin, 1895-j
Clarke et Lu; 1974, 1975)par 17" et 30" No
15, Famille des Octopoteuthidae Berry, 19120\\
Taninqia danae (Joubin, 1931.:)
Clarke et Lu/ 1974 ; 1975) par 11" et 30" No

3s3
(19)
Octopoteuthis
danaeiJoubin, 19310
Clarke et LU[ 1975‘.par 11" N.
Octopoteuthis
sicula (Ruppell, '1844:)
Adams/ 1960.)
Yatériel examiné : + COL~~ IFAN., Sénégal (Goréel, fonds de 300 à 450 ;a.
Fainille des Thysanoteuthidaei:Keferstein, 1866,,
Thysanoteuthis rhombusiTrosche1, 1857.)
Clarke et Lu( 1974"jpar 30' N,
Famille des Cranchiidae(Prosch, 18490)
Cranchia scabraileach, 1817:)
Adams; 1)37, 1960\\; Clarke et Lu,i1974, 1975)par 11, 18 et 30" No
Matériel examiné : + Coll, IFAN, Sénégal (Gorée), surface.
Liocranchia reinharti (Steenstrup, 1856).
Adams; 1937); Clarke et Lu; 1974 et 1975jpar 11, 18 et 30'" Ne
Pyrgopsis pacificus (Issel, 19081,
Clarke et Lu;' 1975;par 11 et 18" N,
Pyrqopsis spO
Adams{ 1960,',
rlatériel examiné : + Coll. IFAN, Sénégal (Goréel Y plage.
Bathothauma lyromma(Chun, 1906..
Clarke et Lu (1974 ; 1975'3 par ll., 18 et 30" N,
yelicocranchia pfefferi(Massy, 1907,)
Clarke et Lu/ 1974, 1975)par 11, 18 et 30" N ; Morales et Guerra,
:['i975 et 1977j(=Taonidium pfefferi Russel, 19091,
Zaliteuthis triluminosa/Lu et Clarke, 1974,,
Clarke et Lu{ 1974, 1975jpar 18 et 30" N,

Fusochanchia
Y.
(2s)
)
SP-
Morales et Guerra ':; 1977';; un exemplaire capturé par 17OOO N et
17'00 W par 300 m de profondeur:
Galiteuthis armata(Joubin, 1898.)
Clarke et Lui 1975‘;par 11 et 18" N.
Uranoteuthis bilucifer ~LU et Clarke, 1974,,.
Clarke et Lu( 197Sjpar 18" N0
Phasmatopsis oceanica (VO~S, 1960).
Clarke et Lu( 1975!par 18" N.
Taonius meqafops (Prosch, 18491,
Clarke et Lu: 1975';par 11" N ; Morales et Guerra,;l975 et 1977)!(= MegaI+,
chanchia meqalops VOS~, 1960 3 ; = Teuthovenia me;alops (Prosch, le491
Corynomma -hyssicola (Goodrich, 18961,
Morales et Guerral 1977'); un exemp’laire capture par 19'00 N et 17"QG bJ
par 450 m de profondeur+
18. Famille des Ommastrephidae(Steenstrup, 185;7,'j
Ommastrephes caroli (Furtado, 18871,
Clarke et Lu,(l974':par 30" Ne
III ex illecebrosus coindetii (Verany, 18Z17).
Adams/ 1951, 1960:; Cabrera/ 1969); Bonnet/ 1970;; Porebski; 197Oj;
Morales et Guerra; 1975 et 1977); Allue et al..+' ,197i',*
.-.
,__. <.
Matériel examiné : + Coll. IFAN : Sénégal. (Gayar., Garée, Casamance),
chalut, fonds 80 à l50 rn#*
_
: . .
t l-05-1977, chalut pé:Laqique Laurent Amaro,
80-85 m ; 13" 04'N, 17"...:31 W de nuit, 2 individus0
Todaropsis eblane (Bali, 1841jp
Adams{ 1951
1960;; Cabrera, l969 / i P0reE:ski.j ,19.70 ;$ MoraLes et +Ierra:i(+.‘ (

(21)
; Allue et a1 0i 1977.:
.__.--. _ .
i4~2térirl
a examiné : + Coll, IFAN : Sdnégal (Cayar; Dakar, Jotil),
chalut, fonds de 100 à 660 m.
Todarodes saqittatus (Lamarck, l798).
,;darns, 1960:; Porebski,: 197?, fiqora:Les et Guerraj 19'75 et 1977; ; Allue
et a1 ej 1977.;
..<..
Il n'a pas été possible de savoir si l'espèce citée par Cabrera 1960
.sous le nom de Ommatostrephes saqittatus correspondait ? celle-ci ou ds--
vait être mise en synonyme au IIIex illecebrosus coindettii comme le
-..
font Allue et al... (1977)-
-..-- --._-.._-._
Matériel examine : + Colla IFAN, Archipel du Cap Vert, Côte d'Ivoireo
Rhyncoteuthron spo
Adams; 1960); Morales et Guerra; 1977: (Larves)*
Materie examiné : + Colle IFAN, Sénégal (G0ré.e) o
IIl:.ORDRE DES VAMPYROMORPHA
I Famille.des Vampyroteuthidae(Thiele, 1915,)
Vampyroteuthis infernalisrchun, 1903,j
Clarke et Lu; 1974 ; 1975, par ll-'18 et 30" N,
-E
ORDRE DES OCTOPODA
-
x,,ISous ordre des Incirrata
-..
Famille des Bolitaenidae IChun, 19llo'
3. *
Japetella diaphana (Hoyle, 18851,
Clarke et Lui 1974 ; 1975) par 11, 18 et 30" N,
Famille des Vitreledonellidae/Robson~ 1932.;
:
L .a
Vitreledonella richardi(Joubin, 1918-j
Clarke et Lu/ 1974 ; 19751 par 11, 18 et 30" No
.

- - - - -
_ _
. I , . .

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-
. I . l _ _ . _ . r r

-
- , - C . -
- . - . - - -
- - _ - - - -
_ -
- - - - - * -
356
(22?
3, Famille des TremoctopodidaeiTryron, 1879,)
Tremoctopus violaceus!,delle Chiaje, 18301
Adams{ 1931;; Clarke et Luj i975ipar 21 et 18" No
4. Famille des ArgonautidaefTryron, 1879.';
Arqonauta spO
Adams{ 1937'j; Morales et Guerra!,,l975j; ClLarke et Luf 'l975'par Blet 18" .NO
Matériel examiné : c Coll. IFAN, Sénégal,, 1 individus pehé au chalut
au large de Saint-Louis par le G Treca,, fonds
125 à 140 m,
5, Famille des Allopsidae(Verri.11, 1881.)
Allopsus mi llis:Verrill, 18806
Adamsi 1960); Clarke et Lu/ 1975)par 11" I‘J.
Matériel examiné : Coll. IFAN:, Sénégal, (Saint-Louis), profondeur
650 à 800 m,
6. Famille des Octopodidae (d'orbigny, 1845,i
OCtopus vulqaris,Cuvier, 1977.)
Adams/ 193'7, 1953., 1960); Bonnet(1970îY Klimaji 197G); Porebskii 19Y70':;
Morales et Guerra; 1975 1; Allue et-, al,-, ;::!977) ;; (&topus ruqosus E~cJsC,
_.:
:,1792jin Adams; 1937 et 1941,)';
Matériel examiné : + Coll. IFAN : Mauritarrie, Sénégal, (Dakar,Gorée,
Cayar), fonds 300 à 600 mètreso
Le $ulpe est l'objet de captures occasionnelles de la part des
chalutiers au large des côtes du Sénégalo Sur les côtes mauritaniennes
une flotille importante exploite les fonds a la recherche du poulpe
qui constitue près de 70 à 80% des captures totales*
_
70 Octopus def ilippi (Verany, 1851QJ
Robsoni 1929); Adams,' 1960.)
Matériel examiné : + Colla IFAN,'Sénégal (Go&~, i'qbour)e
. .
80 Octopus macropus\\Risso, 1926.)
Adamsi 1941, 195i., 19604
Matériel examiné : + Coll. IFAN, Sénégal &Go&~?,,

(23)
Octopus burryij Voss 1950,';
Adamsj,
1960-j
Matériel examiné : -t- Col10 IFAN, île du Cap-Vert, Sénégal (Garée,
Dakar)
chalut.
Scaeurqus unicirrhus (dorbigny, 1839),
Morales et Guerrai 1975); Clarke et Lui, 1975‘!par 11" N ; Allue et
a 1
I. -.
0: l-377;
Eledo,ne,caporti i Adams, 195Oj
Adams; l950, 1951,.
IJatériel examiné : + Coll, IFAN - Cadenat, Sierra-Léone
Eledone moschata:Lamark, 17980
Adams; 1941*'i
Bathypolypus sponsalis - (P, et 14, Fischer, 1892,),
Adamsi 1960;
Matériel examiné : + Coll. IFAN .Y Doutre - Gérard Treca, M,W.T,,
fonds 600 ù 800 m, 18" 40 N, 16" 36 W,
L'inventaire des espèces de Céphalopodes signalées au large des
côtes de l'Afrique de l'Ouest comprend donc 95 especes.
0, Sepioidea : 14 espèceso
0. Teutoidea : 67 espèces0
Yyopsidae : 6
3eqospidae: ~65 essentiellement des espèces pélagiques signalées :pnr
Clarke et Lu à trois stations situées au large des côtes- 3uest
africaines*
0, Vampiromorpha : 1
0, i)ctopoda : 13
La plupart de ces espèces sont rares et ne sont connues quii quelques
exemplaires0 Il s'avère d'autre part que la description de certaines
dsentre elles a été effectuée sur des larves ou des exemplaires abimes*

Il ne serait donc pas impossible que certaines esp&ces aient été
décrites plusieurs fois, Un important travail de synth>se serait
nécessaire, Seules trais d 1 entre elles fw~t ls ob:jet d'une pk**. e com-
merciale au Sénégal : La Seiche Sepia offj:cinallîs hierredda, les
.--
Calmars Loliqo tdaaris et Loliqo forbesi- O D'autres espèces de
..LLYL"
Calmars tels que IIIex illecebrosus coindetti, Todarodes sagittatus et
. ..s -.uII Y
Tn_ao&is eblane
sont quelquefois capturées par les chalutiers, surr
tout de nuit et commercialisés, De rares poulpes Octopus vulqaris
sont parfois pêchés, notamment de juin ;r Octobreo
_
.

(23?
.-
:
.
Les Méthodes de Pêche des Céphalopodes
:
:
au Sénégal-
:
l
l
En préambule a cette étude des engins et des techniques de p&%e des
Csphalopodes,
il convient de faire un bref rappel des quelques caracterbs
r:lt comportements de ces mollusques en rapport avec les méthodes de
capture utilisées0 Les Céphalopodes ont un système nervetx très déve-
l >p *pé ; notamment, leurs yeux ont les mêmes capacités que ceux des
Vertébrés, et présentent une grande sensibilité aux couleurs et à la
brillance. Ce sont des animaux benthiques (poulpes), nect:~benthiquescalr’:;:i~-:-
seiches) et pélagiques (calmars) très agiles0 Ils effectuent des
rriigrations qui les conduisent du large vers les zones côtiéres où ils
:;:z rassemblent en période de reproduction0 Les b?:ts de ce mouvement* sont
multiples
: l'accouplement, la recherche d'abris et de supports pour
le dép?$t (poulpes) ou la fixation (seiches) des pontes- Ces différents
c:iractéres anatomiques et comportements écologique, trophique et repro-
&.lcteur ont été mis 4 profit pour mettre au point des engins de pêche
c::fficaces pour la capture des céphalopodes : pièges, turluttes, sennes
et chalutso Ces engins ont été décrits par Rochebrune (1884), Brant(l9591
Ghierardelli (1962), Mangold (1963), Cabrera (1968), Voss (1973)
bri.;fltais (1974), TJJX et a1 (1974), MeSni1(1977), Pour notre part,
nous donnerons ici une description de ceux utilisés au Sénégal en
insistant sur leur spécificité* En fait, le choix du mode de pêche
dépend de plusieurs facteurs dont le Coû;t, la législation et les
traditions de pêche, Chaque type d'engin est également adapté aux con-
ditions du milieu nù il est mis en pratique grâce à l'ingéniosité
des pêcheursu Tous les moyens de p$che déjà énumérés sont connus sur
les côtes .,Gnégalaises soit en pêche artisanale où la turlutte, le
casier et la senne de plage sont utilisés, soit en pêche'industrielle
où le chalut de fond est seul employé,

:?A 0
:(26)
,
A . - Métt-&&s dé:pêcheVutilisées par les p&cheurs artisans0
.m-
ms.-,
v.,
II
La pêche artisanale intéresse deux yroupizs de Céphalcpodes : les
Seiches et les Calmars- Elle fait appel ?i la turlutte qui est l'engin
de pêche le plus ancien et le plus répandu‘, Le casier est actuellemènt
de plus en plus
". utilisé et piège uniquem~ent les Seiches qui
sont éyalement capturées accidentellement par la senne de plage0
1
- La pêche à la turlutte*
La turlutte a été introduitiau Sénegal en 1973, par les sociétés
aénégalo-japonaises que sont la Société de Pêche
de l'Afr.i-que de
l'Ouest (SOPAO) et la Socihté Sénégalaise pour llExp&nsion de la Pêche
Côtière, Surgeiation et Congelation des Aliments (SENEPESCAJ, Deux
types ont été importés du japon; la petite et la grande turlutte, Deux
formes locales ont été également fabric,uées par l.es pêcheurs<>
1 -I-
Description des engins.
Une turlutte comprend généralement deux parties; un jeu d'hameçons
disposés en couronne et un leurre pouvant ,etre colore en rouge, en
orange,
.e'-!Vert, en jaune et en blanc0 Le choix du leurre dépend de la
teinte et de la turbidité de l'eau, la turlutte cievan t contraster
avec celle-ci pour être visible0 La couleur rouge parait plus efficace>
("s) '. * ._ La pétite turlutte, (1 pp) it -;s' :c )
La petite turlutte mesure de 8 à 10 cm dem l.ongueur et comporte une ou
deux couronnes dthameçons sans ardillons, Si elle présente deux rangs
d'hameçons, ceux-là sont distants de 3 cm0 Le leurre est fait en
substance synthétique colorée et brillante-
‘(2):
:
:
*. .
--:
La grande turlutte* (f@h.;t)s: ZI >
La grande turlutte est une variante de .Lz précidente, mais ~:LUS longueU
Elle présente deux couronnes dthameçons CI ardill.ons de dimensions plus
grandes que celles gréées sur la petite turlutte<, Elle ne possède pas
de le"jlre. Les couronnes d'hameçons sont reliées ~~ la ligne par une
tige d'acier de 5 mm de diametre sur laquelle l.es pêcheurs enfilknt
l'appât constitué le plus souvent de petits poi.ssons pélagiques,de
genres Brachydeuterus et Sardinella, ou E?e viscères de Gasté:ropodes
du genre Cymbium o

_
* -_.---.
m
. .
:
.
.

c
Les turluttes locales.(Phot-1
III)
Les.turluttes locales sont soit des grandes turluttes comme. ci-dessus
mais en fer avec du plomb à ltextrémité,sur lequel sont attachés
avec du fil de nylon quatre ou cinqhameçons numérotés 8 et 9, soit
une forme plus originale intermédiaire entre la petite et la grande
turlutte 'j3ponaiseso Nous décrirons ce dernier type (figure!.
'.
Elle mesure 10 'à 15 cm de longueur et comprend une seule couronne
de cinq hameaons munis d'ardillons, attachés avec '~,JJ fil synthétique
a une extrémihé du leurre qui est un simple morceau de tuyau d'ar-
rosage rouge, vert, jaune ou blanc en chlorure de polyvynyl, A
l'intérieur et à 1"extrémité portant la couronne d'hameçons du tuyau,
est enfoncé un plomb qui sert de lest.
Suivant la taille des seiches susceptible
d'être rencontrée,. à chaque
saison et la teinte des eaux, Les dimensions des hameçons et du
leurre de même que sa couleur (leurre) sont différentes. Ains:j pour
les grandes seiches.on a recours aux hameçons de grandes dimensions,
numérotés 6, 7, et 8, à des leurres de 2 cm de diamètre et 15 cm de
longueur0 Les hamecons numérotés 9, 10 et 11 et les leuwde 1,5 cm
de diamètre et 10 cm de longueur sont utilisés pour les seiches de
taille_moyenne akpetite* Quelque soit la taille de la seiche, le
leurre est jaune ou blanc en période d'eaur.trouble$et rougeou '@crt
lorsque les eaux sont claires.
I-II :
'.1 Technique de pêche.
La pêche à la turlutte est pratiquée par trois ou quatre hommes i?
bord d'une pirogue de 8 m, à moteur hors - bord de 618 cv 1
chacun tenant deux lignes, une de chaque côté de la pirogue, un pied
&ant pose' sur chaque'extrémité de fil09
Les turluttes importées‘présentent llinconvénient de ne pas retenir
les grands calmars et surtout les grandes seiches qui échappent
en se faisant dilacérer les bras et les tentacules accrochés aux
hameçons- Pour empêcher ce fait, les pêcheurs s'arment de manche;
à crochet .
' pour frapper les grandszindiridus attirés jusqu'à
la surface de l'eau*

Les turluttes locales ont lPavantage de ne pas lâcher prise, ceLa depsr
la taille des hameçons et la présence des ardillonso De coQt faible,
elles"excluent l'emploi du ma.$he à- crochet.
Sec& la turlutte est utilîsk pour capturer les, calmrso$$@&g@~*
très répandue et rapporte près de 60 % des seiches débarquées en
pêche artisanale- Elle reste néanmoins fortement concurrencée par la
peche au casier0
11
.I
- La pêche au casier.
'7,bn usage depuis 1975, le nombre des casiers augmente, leur forme ct
le matériau qui les constitue évoluent.
11-I. . . Description du casier kPh.,t:,s Iv.1
AU début, cet engin avait la forme d'un cylindre de 1,50 -rrn de hauteur
sur 60 cm de diamètre. Au-centre de chaqua base
concave vers l'intéri-
eur, était aménagée une ouverture circulai,re de 10 cm de rayon, dont
le rebord était en même temps la grande Blaise de l'entrée c t-3nc de cône
formée de baguettes de bois tissées et effilées aux extrémités
intérieures pour empêcher la sortie deqanimaux piégés0 Le casier était
fait de bambou recouvert d'un filet, 11 l$It:ait ancre par deux grosses
pierres ou deux grappins. En surface, il ~)ouvait être reperé grâce
à un flotteur en polystyrène0 Ce type de oasier A $-té abandonné0 Il
avait l'inconvénient d'être remué et même emporth par le courante De
Plus 1 il ne subsiste guère plus d'une sai.,'*on de par sa constitution
en bois et son filet &n coton<,
Les pêcheurs utilisent maintenant des casiers
parallélép~pèdiques,
trapézoidaux et tronconiquesen fer- Diff&en& catégories de taille
ont été fabriquées avec du fer de.diam&trl? variableI
_ numéroté.
'6, 8 et même 10, Ainsi, sur les plages, des parallel&i;7èdes de plus
.de 2$50 m de longueur et 3,,20 m de,largeuc et.de 'hauteur,. comportant
'.2. à 6 entrées carrées ou circulaires, de oosit.ion.* variable ne sont
pas rares0 Pendant ,la saison des pluies, des poissons du genre
Laqoc,phalus peuvent s'attaquer aux casiers9 déchirer les filets pour
s'emparer des seiches-

(Zcrtains pêcheurs utilisent alors à cette.période du grillage, pour
(2viter ce pillage- Des filets en polyamide styrène ont également été em-
Jljyés 5 la place de ceux en coton ou en nylon pour assurer une plus
:
grande durée aux casiers0
1 r-. X:c - * : Technique de Pêche,
L'.Jsage du casier pour la capture des seiches tient compte de leurs
comportements
reproducteur et trophique0
Il constitue un support sur lequel les femelles fixentleurs oeufs- Les
iniles sont attirés par l'appât et par les femelles piégé!%
'L,2 casier est donc efficace en période de reproduction0 Il est.d'autant
plus eff'c
A ace que les seiches p&senteraient un v'ovotactisi~C."' qui les
i‘lwsserait à aller pondre de préférence aux endroits où existent déjà
I:!!L:S oeufs de leurs congénèreso Les pêcheurs expriment ce comportement
<:n disant queIles casiers ne sont efficaces que si des oeufs sont fix&
dt3SSUSv'D
Chaque pêcheur peut disposer de 8 à 20 casiers rangés soit en ligne,
::oi.t en cercle, ou placés au hasard, à 10 m les uns des autres,.
dia
T
levée se fait chaque jour ou tous les deux jou$ Le casier 384=1si:)n-
n::
rides dégats du fait, d'une part, qu'il concerne essentiellement
7os femelles mures < qui sont capt,ur&s avant d'avoir fini de pondre, ct
:l'autre part qu'il est très souvent ramené 3 terre pour des réparations,
ot transporte alors beaucoup d'oeufs qui stasse.chent au soleil,
Cependant, la pêche au casier complete celle à la turlutte, En effet,
:uste avant et après la ponte, les seiches ont perdu beaucoup d'énergie
du fait de la migration et de la reproduction0 Elles cherchent essentiel-
lement ii. se nourrir0 La pêche & la turlutte est alors plus performante
que celle effectuée au casier, laquelle est à son tour plus efficace en
;:;ériode de ponte - Ceci fait que le pêcheur pratique souvent ces deux
méthodes de pêche0 11 reli-ve ses casiers,, et complète sa marée en tra-
\\racllant S la ligneo Ces deux méthodes visent tout spécialement la capture
&es Céphalopodes à la différence de la. pêche a la senne de plage,
. .

---
II_
e-.1..-!---
?-,;.“.,...
..-,
D < ”
--.,
-.-.-
_.l.l.-_r________cI----
III
:-
. Lap&zhe 2 la senne de plageo
III - i..:
Description d'une serine de plage*
La senne de plage a déj& été décrite
ailleurs (cûd~n~t 1.4~18)
Rappelons que sa longueur peut atteindre: 1000 m et son maillage, très
fin ?est de l'ordre de 10 a 20 mm de côtiln
I I I - II
5 :technique de Pêche*
La senne de plage est un engin traditionnel qui nDa pas été confection-
né pourTapturer'sp&cialement des Céphalopodes*, Toutefois, en période
de reproduction, alors que les seiches s?'approchent de la plage, elle
peut 163 piéger*
Elle est filée par une pirogue et ramenée .3 la plage par deux groupes
de pêcheurs qui tirent chacun par un bras- Celte ;;snnt 3~; pebt**êt&
tsmploy&sur les 'fonds rocheux en raison des risques de croches0
Les er,cjinsque nous venons de décrire permettent d'exploiter les seiches
et les calmars pendant leur séjour dans ::es eaux côtières. AU large,
ils sont surtout vulnérables au chalut0 Toutefois,, les Galmars ne Sont
pas spécialement recherchés et pêchés au chalut sur les côtes séné-
yalaises Aussi, nous nous bornerons i i aux chaluts a +eicheso
i .s 3:
B
La_IJêche des seiches au chaluto
.-.-
LeGeiches étant des espèces démersal(?s,j le~ch~3lut qui les pêche
doit bien racler le fond et garder une ouverture et une vitesse
suffisantes pour réduire l'évitement de ,ces mollusques - Deux types
de chalut de fond{ le chalut classique et le chalut - boeuf4 réalisent
ces conditions au Sénégal0 Ils sont tous de t;ype japonais relativement
loncf;et à quatre faces0
1
Description des chalutso
I-I
*
. Le chalut de fond classique0
La corde de dos rnesure de 44 f 50 mO Des flotteurs de 15 cm à 20 cm
3e diam&tre sont attach4s sur les ailes et surtout sur la corde et le
carré de dos où ils sont relativement plus volumineuxo Ces flotteurs
permettent uae ouverture verticale plus importante du chalut alors que
l'ouverture horizontale est assurée par deux panneaux rectangulaires
à grande surface, concaves, pesant 15OOkq à 2000 kg chacun.

31;s
(31)
.,
Pour que les seiches ne s'échapent pas par-dessktisle chalut, il est
3révu en avant du bourrelet,un table d'acier sur lequel sont enfilées
des sphères d'acier et des rondelles de caoutchouc de B à 10 cm de
diamètre qui réalisent des diabolos, Les sphéres ont une équidistante
de 20 cm et pèse'chacune 5 à 7 kg. Le cul est protégé contre le fond
;lar des peaux de vaches,ou une épaisse couche de fil, do sisal de
différentes couleurs dont le mouvement attirerait ,les seiches- .
I-II. Le chalut boeuf,
Le chalut boeuf est trainé par deux navires d'égale impo,rtanae, chacun
tirant par un bras. Conçu sur le marne modèle qu'un chalut ordinaire
de fond, il présente des dimensions plus grandes, la corde de dos
mesurant 100 m à 120 m de longueur. Toutefois, les panneaux(guindineaux\\ .
sSn
2.
-clativcnent très réduits, l'ouverture horizontale étant assurée par'
les bateaux-
II
;- Techniaues de Pêche,
yJe L -
La Pche au chalut ordinaire de fend,'
Les navirns équipés de ce type de chalut' sont des congélateurs. ayant
une puissance d'--au moins 1500 cv et.390 tonneaux de jauge brute*'
:
Ils trainent à la vitesse.moyenne de quatre noeuds, ce qui.donne au
chalut une ouverture verticale sstimée & 3 - 4 m. Les panneaux appuient
sur le fond par l'arrète interne du tiers postérieur de leur longueur
et avancent en se tenant. obliques par rapport au fond, Ces chaluts
réalisent un labourage des fonds et n.e Serai&t pas .indiqués phur
travailler sur une. superficie importante, desfray&& En revanche, ils
permettent d'exploiter les fonds préséntant.des affleurementsrocheux
3: 1 - 1 .f
La Pêche au.chalu+baeuf....
Le chalut-&uf est trainé à la vitesse de 3,8 à 4,2 noeuds, les
deux bateaux gardant une -équiditance de 400 mètres*
L~owe&e*du chalut est alors estinGe~à~~7 mètres. Ce type.- de.chalut
,semhle efficace 'pwr. pêcher des espèces dérnersalesr Il permet de réduire
la fuite .des .seiches..devant le chalut; fuite engendrée par les bruits
Cl&?
moteur et de l'hélice, surtout sur les petits fond's.
Cette-m&Axle de p&zhe nécessite beaucoup de, compréhension entre les
commandants des deux bateaux. 1Jnc grande prudence dans les maIoeuvres
s'impose et interdit le travail nocturne.

I- Pkt&ïel
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I---l
~~~:lmryu.. ny V! 1 2 le J.~-~'i-1<7_ trainc un ch,?lut :?e 44 TI .:..Ye c::rde CI+~ d:)s, ,A ;3:
I--
raoa~~&~ .:zn.!~:n~ urw heure,
2 - Dr>nn&s 1~ 1~. ;;êcherie artisanale.
PJ >US <is~.l's ~2s~ jjll jnur depuis dkembre 1978, du mmbre de pi.mgues qui
d;bzrquent ,Ics seiches et r!es Czlnars ainsi que des F*>ids de chacun de ces
gr -4,lyes :* r (Ls..&--3 I sur les plages :ie Bel Air, XBour et Joal .tj sont enrc-
gistr&s 1~ ;:Lus im;Tqrtantcs mises F terre cle C&phal:>poc?es.
'c;rl ;“~US c.'c:c> _* ?nn&s ,.:z ces deux $$cheries, c? es enqu>tcs ont 6tf cffectu6e.s
sur les 1:.;;ux .'u pkhc auprss ~5~3s ,:?ztrnns dc i>khe qui, :xar 11 ;>lu?art,
mt tr?v:i527 5 sur les cîtes s'&ten?znt CU Xamc 3 12 Guide.
ces +mcs rcnssigncwnts .-)nt étc? rcchcrchc*
s?u;:v$s des ;Skheurs - ar-
tisons. Lis ,-...!. _
r?.:r?.:;rts c:e ::7issinns :I 9 c-xyrts de la F.A.O. qui travaillent
1) Pr$scnt.Tti:;n des mc%hMes
Lr2s y) i:..;s :::: .,‘jrT
,-ns ;:!.Y cmp de chalut, pcr quinzaine et par car& c'e dix
F11 inutes .-.nt: Gté c,?&cul& s et c2zrt*!gr,?phi&.s:à partir ?es données des
ch,~luticlrs-'~).~cu-s (cartes IV S,UZI), En nutre, les prises mensuelles p2r
heure ~w-&c-kiv~ .Q.c mer 2nt &ti: c;:lcul&es ( figure II), C'est le fichier
c.;u Bandîz.12. qui 7. c’imné lieu aux traitements

dt- la pêche
Sur la cRtc
d’ mztDbix 2:

369
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de janvier 21 mars il y A une d&roissance.de la taille des seiches
de la côte vers le large. NÉanmoins, au del? des 25 m, en janvier, se
tiennent des individus de taille supdrieure 5 celle qu'on rencontre
sur 20 m 5 25 m de fond. En mars,il existe sur les 70 m k 75 m,des
individus plus grands que ceux trouv&s sur les 26 - 19 m. En avril
ce sont des spkimens de petite taille qui :sont essentiel lement concw-
t&s sur les fonds de 10 m S 11 m, alors que les fonds, de 16 111 li 25 m
et au-delà sont occup&: respectivement par les Seiches de moyenne
et petite
taille .
De juin 3 octobre, les spcicimeris de petite tai.lle restent constamment
plus côLiers c$ ceux de taille moyenne’. Il faut no&-r toutefois
qu'en octobre, sur les fonds 116
. 36
.’ m 5 t?O m,, se rencontrent ?> abondake
les individustde la catégorie SS;Iplus grand!:; : que ceux qui se tiennent'"'
sur les fonds plus faibles'
Nous avons observ4 que sur la côte nord, entre 15" 00 N et 15" 30 N
sur les fonds de 100 m % 120 m,sont p&h$s ,ries individus de grande
tnille d'octobre 2 dkembrc par le Bandiaï.;?,
Nos enq&te;.ont 6galeascnt 1-&&1& que des Sc!7.ches de cette taille sont
parfois p&h&es sur 90 m > 100 m de fond au large.de pointc Sar’tne zn
septembre octobre par les chalutiers-boeufs+
Une distribution comme celle que nous nous rwo~osons n’est pas rarr_chezléf:
JL : *
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En Méditerranée, Mangold (1%3'1 observe que les grandes
tailles de Sepia officinalis officinalls sont p&zh&s entre 30 m r‘t ?Cm
en janvier. Les grandes Seich.rts se tiennent pr&s du rivage en f?vricr2
les moyennes entre 20 m et 60 m,et les petites EntrI? 30 m et 80 m.
En mars, les grands individus ont disparu,wmplaces $ la ctjte par les
moyens, les petits s'&zant rapproch4s jusqw sur 30 m 5 60 m de fond .
Ce n'est qu@en avril - mai que les petites wiches %Gr-es ou en Etat C!C:
maturation avanc6e fl)ir;ncFV1k les petits fonds ,, quand de petite et moyens
spkimens r? gonades non d&elopp&es, sont p&ch&s sur les fonds de
70 m 3 100 mn,
Ils se retrouvent dans les eaux littorales I+n juillet,août, y s<journent
jusqutcn novembrePet rejoignent les fonds & 80 m 3 120 rn,


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