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lls~..l*_

.
BIULUGTE E
T

WNAMIQUE DE
v=-
PENAE Us WORARUM NOTIALIS (PUEZ-FARFANTE , 1967)
(,*-.
A U S E N E G A L :
il!- REPWXXJCTION
R E S U M E
Lt3 reproduction de la crevette Penatw dwrnrm no-
V&zZis a été étudiée à partir d’echantillons prélevés sur
les débarquements des chalutiers commerciaux.
La taille à la première maturité est fixée à 25 mm
de longueur
céphalothoracique
pour le fond de pêche de
St-Louis et 28 mm pour celui de Roxo-Bissagos.
Les saisons de ponte ont ét6 détermin6es à partir du
pourcentage de femelles mûres dans les échantillons. Pour
le stock de St-Louis,une saison de ponte bien marquée est
observée de juillet 3 novembre . Pour le stock de Roxo-
Bissagos , la ponte répartie sur l’année entière présente
des pics irréguliers en amplitude et en chronologie.
Le processus de reproducti.on a aussi été analysé par
l’observation des variations saisonnières d’abondance des
postlarves à l’embouchure du Sine-Saloum.
La liaison entre la reproduction et les conditions
du milieuftempérature,sa~inlrc,productivité)est
discutée.
A B S T R A C T
Reproduction of the shrimp Penaetks duoramm n.otiaZis
was studied on samples collected from commercial trawlers.
Length at firs t maturity is establiçhed to 25 min( ce-
phalathoracic length) for the St-Louis fishing ground and
28 mm for the Roxo-Bissagos one.
Spawning seasons were determined from the percentage
of ripe females in the samples.
For the St-Louis stock , a well definite
spawning
season is observed from July to November . For the Roxo-
Bissagos stock , the spawning takes place a13 the year
round and presents many peaks
irregular in ampli tude and
chronology.
(1) Océanographe de 1’O.R.S .T.C.M., en fonction au Centre de Recherches
océanographiques de Dakar-Thiaroye (1,S.R.A.) , B.P. 2241 , Dakar (Sénégal).

. .
.T.
*
.:
2
‘flw spawning process has also been analyzed by the
seasonal variations of the postlarvae abundance at the
entrante of the Sine Saloum.
Tbe relationships between reproduction and environ-
mental. conditions (temperature,salinity,productivity) are
discussed,
S O M M A I R E
INTRODUCTION
1. CONDITIONS DU MILIEU
1, i . Rappel sur l’hydrologie du plateau continental sénégalais
1.2. Cycles de productivité primaire et secondaire
1.3. Turbidité
2. MATERIEL ET METK!DES
2.1. Echantillonnage des débarquements
2.2. Echantillonnage des pos tlarves_en es tuaire
2.3. Définition des saisons de ponte
2.3.1. Echelle de maturité
2.3.2. Pourcentage de femelles mûres
2.3.3. Abondance des postlarves en estuaire
3. RESULTATS
1.1. Taille à la première maturité
3.1.1. Fond de pêche de St-Louis
3. i .2. Fond de pêche de Roxo-Bissagos
3.1+3, Comparaison des valeurs: obtenues pour les deux fonds de pêche
3.2. Saison de ponte
3.2.1 . Fond de pêche de St-Louis
3.2.2. Fond de pêche de Roxo-Bissagos
3.2.2.1..Evolution du taux de femelles mûres
‘^---~--‘-““-r-------ï-~------------~-”~--
3.2.2.2. Evolutron de 1 abondance des Bostlarvesdans le Sine Saloum
~“----‘-~“‘----“~-‘---~-----ï------~-- “-‘------““-“----~------
1.2.2.3. Cqaraison
z,...--e-....m.w”.m
entre 1 évolutzon du taux de femelles mures
------------=---------------ï~-----~----~---ï----
sur le fond de eeche de Roxo et 1 evolution de 1 abondance
I--l-l..---L-w.... ““----~~“--‘--‘--------“------~-----
des Eostlarves dans le Sine Saloum.
. ..w-- --------CI-I--_--I-L---~--“-
3,2.3. Comparaison des résultats obtenus pour les deux fonds de pêche
4, CONDITIONS DU MILIEU ET SAISON DE PONTE
4.1 s Comparaison des variations saisonnières de la température , de la salinité
-
et de la reproduction
4.2. Liaison entre la productivité et la reproduction
4.3. Discussion
BIBLIOGRAl?HIE

3
INTR^!lUCTION
La crevette blanche Penaeus &w~ not&zZis (PEREZ-FAlWA.Fl 1 9 6 7 )
occupe depuis 1965 la première place en valeur et en poids dans les mises à
terre de la pêche chalutière dakaroisc (2982 tonnes en IS76, soit 2 milliards
de francs CFA).
Dans le but de gérer au mieux les ressources disponibles 9 la mise en
oeuvre de modtles de production
structuraux de type RICRER n&essite une
bonne connaissance du cycle biologique de l’espèce et cn particulier de sa
reproduction .
Une étude détaillée a éte réalis&
en Côte d’Ivoire(GARCLA 1972,1977)
mais ses résultats ne sont pas directement applicables à notre région.
Le seul travail disponible pour
le Sénégal avait Gté effectué par de
BONDY (1968). Il portait sur des achantillons obtenus à partir dw càalu%ier@
commerciaux . Les résultats étaient malheureusement fragmentaires en raison
des fréquents
deplacements de 1 ‘ensemble de la flottille du fond de p&che
de Saint-Louis au fond de pêche de Roxo-Bissagos en fonction des rendements
obtenus
La localisation des deux fonds de pêche est representée sur la
figure 1 (1).
Il nous a paru important de reprendre
de façon plus approfondie cette
etude afin de connaître
le déroulement de la reproduction sur des cycles
annuels complets pour les deux zones de pêche.
1 .
C 0 N D 1 T 1 0 M 5
D U
M I L I E U
1.14 RAPPEL SUR L’HYDROLOGIE DU PLATEAU CONTINENTAL SENEGAIiAIS
L’hydrologie de la région a ét<v d&rite à plusieurs reprises: RWSIGNOL
et ABOUSOUAN (1965), ROSSIGNOL (1973), BERRIT (1973).
- De janvier ?i avril, les alizPs donnent naissance à un phénomène d’up-
welling qui s ‘accompagne d’une remontt% d’eaux profondes riches en sels nu-
tritifs, froides et salées (16 B 18*C, 36’/,,).
- En mai- juin les aliz& et 1. ‘upwelling diminuent.
-. Juillet et août correspondent 2 l’extension maximale des eaux tmpi-
cales chaudes et salées (28’C, 36’/,,) venant du nord.
-’ De septembre à novembre se produit une invasion d’eaux l%b&isnaes
chaudes et dessalées (33 à 35°/oo) venant du sud.
- En novembre-décembre les alizss reprennent d* abord dans le nord et les
upwelfings repoussent vers le large les eaux libériennes.
D’nne façon simplifiée, on peut distinguer du point de vue de la tempé-
rature de l’eau deux saisons
&parFes par deux périodes de transition oU, la
température de l’eau change très rapidement. Nous avons representé sur les
figure 2 et 3 l’évolution des températures et salinités sur les fonds de pê-
che de St-Louis et Roxo-Bissagos ainsi que
I’Gvolution de la température de
surface aux stations
côtf&res de St-Louis et Mbour (moyennes mensuelles sur
(1) Nous ploierons souvent pour le fond de pêche de Roxo-Bissagos la
dénomination Roxo seule pour abr&ger. Cela n’implique aucune restriction en
superficie ou localisation.

4
plusieurs années (l).Si nous fixons 5 18 et 24°C les limites de la période de
transition sur le fond à 29 mctres, nous pouvons distinguer :
- Saison froide: de d&embre à avril (S t-Louishde janvier à avril(Roxo) .
- Saison chaude: de juillet 2 septembre (St-Louis),de juillet à octobre
(Roxo) .
- Transition
: mai-juin et octobre-novembre (St-Louis), mai-juin et
novembre-décembre (Roxo) .
La saison chaude est un peu plus longue sur le fond de pêche de Roxo.
L”&olution de la température de surface aux deux stations côtiZres
choisies donne une assez bonne idée de s variations de la temp8rature
sur les
fonds de pêche correspondants.
Une difference importante relative à la salinitfi existe entre les deux
fonds de pêche. En effet s celle-ci varie peu sur le fond de St-Louis où les
apports du fleuve S&égal 3 limites 3 une courte p&iode , forment une mince
couche superficielle dessalee n’atteignant pas le fond alors qu’une dessalure
très importante peut être observée en fin de saison chaude 2 Roxo jusque sur
les fonds de 50 &?tres.Celle-ci est ‘Iii% à 1 ‘action sur un plateau continental
$tendu et peu profond d’une p1uviomP’tri.c plus forte que dans la region de St-*
boula, Les pr&ipitations agissent sur la salinité soit directement (pluies en
-9, soit indirectement (eaux continentales des fleuves Casamance,Cacheu,Geba
Corrub al) .
1* 2. CYCLES DE PROr)UCTIVITE PRIMAIRE ET SECONDAIRE
Les donníres disponibles sont peu abondantes . Pour la productivité primai-
Kit. , des etudes ont été faites par ROSSIGNOL et AZKWSSOUAN (1965) dans la zone
du Cap-Vert 3 SCHEHAINDA et: aZ. (1975) pour l’cnsemhle de la zone de 1”upweflin.g
ouest-africain, REYSSAC (1976) entre 1 l et 18’N. Pour le zooplancton, on peut se
rgférer aux travaux de ROSSIG?JOL et ABOIJSSOlJAM (1965) o SEGIJIN ( 1966) et TOURE
(1972). Malheureusement ce.~ études se limitent à la ragion du Cap-Vert et W la
baie de GorGe.
‘Une gtude détaillée d.es variations sur un cycle annuel de la production
primaire et secondaire a été faite par ARNUT et RRENNING (1977) à partir de
s i x C<ampagnes
effectue-es de 1970 3 1974 par lvALEXANDER VON HUMBOLDT. Parmi
les sept radiales S tudiées ,deux encadrent le fond de pêche de St-Louis : rn-
diales Nouakchott (lgON) et Cap-Vert (15’N) et une recouvre le fond de pêche
de Roxo-Bissagos : radiale Cap Roxo (12ON) I En ce qui concerne les variations
ctlinuelles de la biomasse de zooplanc.ton , elles sont sous la dépendance du
phénomène dPupwelling.
Dans le secteur du Cap--Vert (15ON) ,l ‘upwelling se produit de novembre à
mi-mai . Les plus fortes productions primaires sont observées en mars et (fg-
cembre et les plus faibles en automne . La production moyenne
annuelle est
plus faible que sur les radiales Cap Blanc et Nouakchott.Pour le zooplancton
(fig.4) les valeurs sont très basses de septembre à novembre et augmentent
mid$rablement de janvier 3 juin en passant par un maximum en mai
(4,37 mllm3) . Cette radiale étant tres proche du fond de pêche de St--Louis
qui s’gtend entre 15a10P et 16’1GF de latitude nord 3 nous considérerons que
les observations rapportées ci-dessus s’y appliquent.

Dans le secteur du Cap-Roxo (12’8) , l’upwelling n’apparaît que pendant
une cour te
pkiode de mi-d6cembre ,Z mi-mars mais en T?ison des apports con-
tinentaux, la quantité de sels nutritifs, phosphates en particulier est re-
ktivement forte en dehors de la psriodc d’upwelling . Une production primai-,
re importante a 6t6 ncsuz 2 e n n-.%-i;., ‘jrJ:.-‘.‘..t ct d-‘c,::hre. Le zooplaneton
(fil:.4) est abondant aux mêmes pkriodes : il augmente fortement de janvier à
mai où il atteint la valeur maximale de 5,18 ml/m3 * Les production les plus
fortes sont Observ&es sur le plateau continental.BERRIT et aZ.. (1977) remarquent
que dans ce secteur les apports de sels nutritifs dans la couche euphotique
sont limités par la presence d’une
thermocline permanente et d F une couche
d’eau dessalée en surface , Il souligne cependant que la production primaire
est favorisée par :
- La présence de l’upwelling côtier,
- Le courant côtier apportant en saison skhe la biomassc vGg%tale pro-
dui te sur la “Petite Côte sénégalaisci”,
- Les apports d’eaux continentales
riches en phosphates en saison des
pluies.
Ces eaux pourraient cependant introduire un facteur limitant dû au dés+
quilibre entre nitrates et phosphates.
E n résu& 9 ~.‘dbo~.~~*.,~ic~ f?.cs :..:j,j ;I:L y’ . T Dplancton varient de fagon simi-
laire, ...-! :. .. _ (--pêche d.e St-Louis ï lc.ur biomasse est sous la dépendance
étroite des apports nutritifs dûs au phEnom?ne d’upwelling. :In pic net est
observg en mars pour le phytoplancton et en mai pour le zooplancton. Les va-
leurs minimales sont observées en milieu et en fin de saison chaude.
Sur le fond de pii;che de Roxo-Bissagos p 1’ abondance des phyto et znsnlanc-
ton est moins Etroitement li& au ,phgnomf?ne d ‘upwelling en raison des apports
continentaux . La biomasse planctonique moyenne est plus 2lev6e que sur le
fond de St-Louis et des pics de production peuvent être observés en mai , en
juillet et en décembre donc à plusie:lrs reprises au cours d’un cycle annuel.
1.3. TURBIDITB
La turbidit6 de l’eau peut être due 5 la pr6sence d’organismes plancto-
niques f aux particules mises en suspension par la houle dans les eaux tri;s
côtières,aux particules dsorip,ine fluviatile. Ce paramètre permet donc d ‘oh-
tenir un profi 1 moyen
annuel combinant les décharges
continentales et la
biomasse planctonique L’influence de la houk est considérge comme faible
l
sur les fonds à creve ttcs .
Les courbes des variations mensuelles de la turbidite de l’eau sur les
fonds de 22 m au Cap-Vert et au cap Roxo ont 6 té Etablies par GARCIA (1977)
d ‘apr& les donnks de de BONDY (1968) F CHAMPAGNAT et az. (1969) et CRUWJX
(11970) . Ces courbes ont i5t6 portées sur la figure 5. Les observations sui-
vantes peuvent être faites 3
- Au Cap-Vert la turbidité est élt:vCe de janvier à avril I elle décroît
jusqu’m
ao?%-sep tembre o Cette fort2 turhiditg
en p6riode d’upwellinp est
d’origine biologique car les apports continentaux sont nuls à ce moment de
1’ année.
- Au cap Roxo p la turbidit6 est forte pendant une période plus longue
qui s’gtend d’octobre à juin. Les crues d’août et septembre ne se traduisent
pas par une augmentation importante de la turbidite et il est probable
qu’elles agissent sur elle non pas directement par apports terrigènes mais
ind Lrec:.temen ,ar apports de sels minéraux stim.ulant la nroduction planctoni-
que d’ où un certain décalage dans le temps O

2 ,
XRTERIEL
ET
t- B T E 0 D E s
6
2.1 . ECHANTIL,LONlJA~X DES DEEARQUENFNTS
Les donn&s utilis&s proviennent 6, ‘un échantillonnage sys t&tkatique ef-
fectu6 sur les débarquements chalutiers
au port de Dakar d’août 1972 à no-
vembre 1977. Dans la mesure du possible un Echantillon provenant du fond de
pêche de St-Louis et un 6chantillon provenant du fond de pêche de Roxo (envi-m
ron 250 individus par échantillon) ont Ct6 mesurés chaque semaine cri séparant
les sexes et en d6nombrant les femelles mkes. Jusqu’en avril 1973 inclus,
ies nensurations etaient effectuees en longueur totale (1) arrondie au demi-
centimètre inférieur. A partir de mai If’77 1~ mesures ont ét6 faîtes en ion-,
gucur csphalothoracique (2) arrondie au millimètre inf 6rieur 1
2 + 2. ECMTILLONNAC,E DES POSTL#&VES EN WIYUAIRE
Les pos tlarves
entrant dans le Sine Salow~ ont FtG FchantillonnéesO Il
t; ‘agit cl ‘ une ria envahie par les eaux marines qui 9 par suite de l’évaporation
r.t de l’absence d’apports
d’eau douce deviennent de plus en plus sal6es au
fur et 2 mesure que 1 ‘on s ‘ 6loigne de la mer D
Le filet employé a une forme
conique , le diamètre est de 1 &tre, la
maille de 900 microns . Xl est équip6 d “un d6bitmètre . IJn flotteur le main-
tient immédiatement sous la surface dc 1 ‘eau. Le filet est traînb à une dis-
tance de 30 m derrigre le bateau pour ri;duire l’influence des remous de l’hf-
lice . Les traits sont effectues dans 1 ‘nxtc du chenal face au courant 3 une
vitesse de 2 5 3 noeuds par rapport à l‘eau.La durGe des traits varie de 10
à 20 5~1 suivant l’abondance du plancton,Tls sont effectués une fois par mois
en @ride de nouvelte lune pour avoir une obscurité maximale (phototropisme
n6p;nti.f des postlarves).
Plusieurs traits sont r6alisCs au cours de la nuit pour localiser le ma-
ximum d’abondance des pas tlarves qui est in? luen& ‘par le temps Gçoulé depuis
le coucher du soleil (temps nécessaire aux larves pour monter du fond 5 la
surface) et le sens du courant de marée (3) . En effet p au cours d ‘une mênc
nuit,la variation de lP.?bondance en foncti.on de l’heur2 se présente gcnérale-
ment sous la forne d‘une courbe unimodnle dont le sommet
coincide avec la
fin de La marée montante ou 1 ‘étale de h~utc mer (fig.6). Nous avons choisi
l’ordonnée du point le plus haut cow~e indice d’abondance mensuel .L‘abondance
sera définie corne 12 nombre de postlarves pr6sentes dans un volume filtr6 de
1000 m3.
(1) De la pointe du rostre -3 1 ‘extrGmit:C postérieure des uropodes (LT).
(2) De 1 ‘Echancrure de l’oeil au bord mildian postGrieur de la carapace (IX) =
(3) Une étude dgtaillée de l’influence des facteurs physiques sur la si-
tuation de ce maximum dans le temps
ainsi que des variations
de la taille
moyenne et du stade des postlarves est en prsparation.

2.3.3. Abondance des postlarves en estuaire
Comme il n’est pas possible d’effectuer une couverture suffisamment é-
troite de la zone marine où sont dispersees les larves, nous avons choisi
de les &hantillonner au niveau des es tuaires où elles se concentrent. Le
recrutement des postlarves en estuaire d.onne 3 priori une bonne image de la.
reproduction des adultes en ver. Cependant plusieurs biais peuvent fausser
cette image.
- L’entrée des postlarves est influencée de façon cyclique par les ma-
,rées et les crues qui peuvent introduire dans leur disponibilit6 des os-
cillation supplémentaires indépendantes du rythme de ponte (TABB 1962,
WILLIAMS et DEUBLER 1969 Q 3ONES e$ a%. S 970, RfXSS~R et RERRER 197 1 ,GARCIA
1977)”- Des phénomènes de mortalit6 accidentelle des jeunes larves en mer dûs
soit Zi de mauvaises conditions trophiques ou hydrologiques, soit à des courants
défavorables,
peuvent diminuer l’abondance des postlarvrs à l’entrée des
lagunes (LB RESTE 1973).
- Une possibilit6 d’hibernation des postlarves en mzr pendant la saison
froide a ét6 envisagée pour P. ~.%tzcur: dans le golfe d.u Mexique : les post-
larves nées de la ponte d’automne passeraient l’hiver en mer enfouies dans le
sediment et ne seraient recrutées en estuaire quPau printemps (TEMPLB et
FISCRER 1968).
sn Un deplacement de la zone de ponte des adultes par rapport à l’es-
tuaire peut également influer sur le devenir des larves a*^..- -‘..s. Ce ph6nonène
avait d6ja %? envisagé comme cause dr? variations saisonni&es de capturabi-
lité (s. 2 . 3 . 2 ) .
Bien que l’hypothèse de l’alimentation en postlarves du Sine Saloum par
les adultes du stock de Roxo-Bissagos n’ait pas Bté vgrifi.Ae, elle semble
vraisemblable car il n’existe aucun autre fond de pëche important dans la
zone. De plus l’gtude des courants d- surface en mer montre qu’au large des
Gui&?s et du Senégal et au-del45 des fonds de 100 m, les courants sont en
gros parallèles à la côte et portent au SF. Mais, plus près de la côte, les
eaux du plateau continental sont soumises Al un contre-courant NW d’origine
thermique (gradient positif vers le sud) et haline (accumulation à la côte
en face de la Guinée dPeaux douces d’origine fluviatile).
Ces deux effets se conjuguent pour c:rEcr une circulation thermokaline
dirigée en quasi permanence vers le nord dans la zone côtière (BERRIT ee aZ,
t977) et susceptible de transporter les larves du fond de pêche de Roxo -
Bissagos vers les embouchures du rio Cacheu, de la Casamance, de la Ga*ie
et du Sine Saloum.
D’autre part il est peu probable que les postlarves du Sine Saloum pro-
viennent du fond de pêche de St-Louis pour deux raisons :
- Des obstacles naturels importants sont constitu6s par la fosse de
Kayar et la presqu’île du Cap-Vert,
*- Au moment de la ponte sur le fond de St-Louis (fin de saison chaude) )
le courant de surface dans cette zone porte au sud mais s’écarte vers le lar-
ge après avoir franchi le Cap-Vert.
Certains inconv6nients liés à cette méthode d’étude de la reproduction
ont été surmontcis. En particulier les traits de plancton effectubs pendant
un cycle de marc@ complet ont permis d’éliminer les variations dues à la
marée.

2.3. DEFIYITION DES SRISOXS DE PO??TK
Les données dont nous disposons permettent d’aborder le prObl$mC de La
reproduction sous deux aspects différents :
- Variations de la proportion 2.z fmelles mkcs parmi les femelles achtl-
tes. - Variations do l’abondance des postlarves à 1”entrGe du sine Saloum.
Bien que de nature différente, ces rlonn&s sont rattachees au phénom&ke
de la ponte.
2.3.1. Echelle de maturit6
Les trois gtudes disponibles sur
la maturation de r’. &,Mrarmm sont
celles de CWkUMX(l361) dans le Solfc du Mexique,JX VRIES $21: LEFEVRRE(1969)
et JX~NKOW?KY (1970) sur fa côte ouest~rlEricaine.i:lles
ont 6t6 comparees par
GARCIA (1377) qui a établi 1.a correspondance entré les trois Echelles propo-
sG35
. * Un complément dginformetion sur 1 a couleur des ovaires ca fonction du
stade de développement est apport6 per le travail de BROWN et P&Tl&J (J 3745.
Ces auteurs s’accordant sur le fait que- ‘Les stades 4 et 5 (“nenrly ripe” et
“ripe”) sont indiscernables 5 1 ‘oeil nu, no~s les regrouperons sous 1.a d6no-
raination “femelles m$res”. Les ovaires bien dd”velnpp<s sont vert sombre ou
brun vert. On hcs distingue nettement 5 travers 1,~ cerapacr: e Un biais syst6-
matique peut awoir 8tb introduit par fz: conservation 5 1s glae.. des crevettes
;I bord des bateaux qui cntrriîw une nttkuatfon de la couleur des ovaires.
2.3.2. Pourcentage de fcmeiies nicires
Il est gGnGralement admis que ckz ‘les penaeides femelles la ponte suit
d’assez prPs le stade 5. Aussi suppose-t-on que les variations de la ponte
sont approximativement les mêmes qw ce?. les du pourcentage de femelles m%res
(J,INDNKR et@am 1456) d e B%JJ:‘F’ l%t?, GA!?CIA 1972, LJ? RESTE et MANILLE
1976). Cependant trois critiques peuvent être formul6es :
- Il peut y avoir des variations saisonnikes de capturahilit6,et le
:)ourcentage de femelles mûres dans les captures n’est alors plus une image
E:xacte du pourcentage in situ, J?r: pnrti.culier,
les individus reproducteurs
de nombreux poissons ont tendance à SC regrouper à. l<q cate pour le frai
(O.R.S.T.O.M. -m I.S.R,A. 1978); s’il en Gtait de F&W pour les crevettes, les
pourcentages de femelles m%es cnlculGs :i partir des Echantillons commerciaux
seraient fortement biais& par d6faut. S7JV3E?.-CONN et XRUSCA (1975) signalent
que des concentrations de crevettes &irca ont ÊtC observées sur des fonds de
2 m pour 1’espi;ce Fenuetks stylirostris dans le golfe de Californie.
- Cette m6thode n’est valable que si la structure d&oSraphique de la
population (en particulier le nombre de :femelles adultes) va& peu ce qui
n’est p%?i tsfltioVrs +rai pour lbB:C@Vn,tt6..; %6, tropicales dont l e cyc.lc biologique
est court (un 9 deux ans) o
- La fRcondit5 individuelle (nombw d’oeufs mûrs dans les ovaires) va -
ii c beaucoup en fonction de la tailli de$ femelles (MARTOSlJX’?OTO !974),>
Pour pallier aux deux derniers inconvGnicnts,LE RESTE et MAPCILLE{I976)
t:t IX RIISTP (1977) ont tenu compte pour caractériser la. reproduction de
Penwus ind2m.s ;. . ?ladagascar ,non seulement du pourcentage de femelles mûres y
nais 6galer;ent de la structure d6mo~raph’ique de la population (taille et a=7
bondance des femelles) e Dans notre CRS lt?s variations de prise,, effort et
prise par unit6 d’effort au cours d’un cycle annuel sont faibles à Roxo.
Elles sont p!us importantes ‘5 St-Louis (JGche surtout en saison froide) mais
“Etude des variations saisonni&es &u tonnat;e de femelles mûres n’a pas ao-
porté dYinformation suppl&nenlaire.

3 . R E E: 1; f, '2 A T c,
3.1-I. Fond de pêche de St-Louis
Nous avons calculé les pourcentages de fcmcfles &-es p.ar classe de
tai 1 les. Ces pourcentages ont 5 ti rcgroupk chaque année pour les mois
d ‘aoAUt, scptembre,octobre, novembre ‘lzi eorrecpcndent à la pGriode de re-
production principale (parser .
4.2.1.). Les points obtenus pour les six
années étudiées ont Et5 représentés sur 1,:s graphiques de la figure 7 .
Plusieurs remarques peuvent être faitcs :
- contrairement 5 ce que l’on observe le plus souvent, 1,~ courbe nPest
pas du type sigmolde et les individus 3~6s sont rencontr6.s beaucoup plus sou-
vent mûrs que les jeunes. Cette observation confirme celle de CNKIA (1977)
qui dkrit le même phénom&e en C”ote 4 ’ Ivoire ( 1) .
- La dispersion des points est importante.
-- Il est difficile d’ajuster une droite aux points correspondant aux
petites tai iles.
*m Sauf en 1976, il. n’apparaît pas de valeur limite du pourcentage de
femelles mûres pour les grandes tailles, eous ne pourrons donc pas definir la
valeur de L50y
taille pour laquelle le, pourcentage d’individus mûrs est Egal
à la moitié de sa valeur limite.
En conséquence nous avons choisi dgutiliser la courbe obtenue apres deux
lissages successifs par moyenne mobile sur trois valeurs. Nous considérerons
la taille correspondant 5 l’intersection de cette courbe avec l”axe des abs-
cisses comme une estimation de la taille minimale $5 la premike maturité Lm.
Les valeurs obtenues sont donn6es dans 1~ tableau 1.
TABLEAU ‘1 : Tailles 3 la première naturit~ pour le fond de pêche de St-Louis
SI
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: P l u s petite f e - :
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;
:
:
$72
13 cm LT
11,5cmLT
i
-;
e
.
fe 79 mm LC
:
soit 24 mm LC
z
/
F--
(1) Tl. e-t possible que la dur&e des stades 4 et 5 soit plus longue chez
les individus âgés d’ oCi une prohabi li tE plus forte de rencontrer des crevettes
à ces stades de maturité.

Les très faibles pourcentages de femelles mGres observEs en 1975 posent
un problème pwticulier que nous envisagerons plus loin. Une courbe moyenne
obtenue directement ?i partir des pourcentages lissés des années 1973 à 1977
(1975 exclue) est donn6e sur la figure ?.
3.1.2. Fond de pêche de Roxo-Rissagos,
La methode de calcul emplo@e est la même
que pour le fond de pêche de
St-Louis mais ,la reproduction 6tant conti.nue et ne prkentant pas de période
nettement loealis6e dans le temps (paragr.
4.2.1.) 9
l e s ca leub ont 6 t?ti
effectuk sur 1”annGe entisre. Les courbes obtenues sont reprkentties sur la
fi.gure 8 .
Les remarques faites sur l’aspect des courbes obtenues pour le fond de
pêche de ,Tt-Louis sont Gva.l.ement valabl.~s pour celui de Roxo-Bissagos. Les
tailles ,S la premisre maturité déduites des observations et des courbes cal-
C~EPS sont donn&s dans le tableau 11.T~ courbe moyenne calculée sur la pé-=
ricde 1973-1377 (1975 exclue) est reporti;e sur la figure 9.
T/\\JIJ.&W II : Taill.es <i la premike maturiti! noua: le fond de pêche de Roxo.
n.
:
etite fe- :
. Kb . to t&l de cre-iE~~~“m~
; hnn6e
ire obscr- :
. vettes mesur??es *
.r Y.1
(
:vée (mm Lb)
:
(sept.1972i
:
2182

13,5 cm LT-
(3 avr. 1973
n
_
II soit 30 mm LC ’ soit 35 @ J,C
r)
-r
1973 :
{mai à déc :
1520
;
33
30
:
:

-.-
:
(
r>
L
r
1 z
I
1974 f

G
(
Y
1975 y
(
3
<i
/
1
-~-. --~--.-~
*
-_---_
1976
;
5064
;
34
31
e
0

.-

/
:
(
.

e

;..
1977
i
397!
;
31
29
* ce chiffre ne tient pas compte des crevettes mesurées dont la taille
etait inferieure à 25 mm LC.
3.1.3. Comparaison des valeurs obtenues pour les deux fonds de pêche
L a treille à 1 a première maturiti? semble un peu pl;ie E 1evEe 3 Roxo
(?li m m LC) qu’8 S t-Louis ( 2 5 mm LC) cependant la Gthode iemployee ne per-
mer pas de calculer l’intervalle de confiance sur ces valeurs et par consdquent
de dire si la différence constatée est ou non significative.
E&tre part l’examen des observations ann& par ann<c! montre que cette
tzille varie en fait entre c -- 24 et 27 mrcr pour St-Louis
-y 25 et 31 mm pour Roxo.

1 ?
0.: r.Asultats sont ~!n fjord av, c lc chiffre de 12,5 cm LT (27 ~VZ LC)
rirntn.: par *3e BONDY ( 1968, plus pe ti tt: fenelle mûre rencontrce). L e s v a l e u r s
de la taille 3 la prezike maturite que l’on observe dans la zone de Roxo
sont proches de celles que l’on a observ? ailleurs sur ‘la côte d”Afrique. En
CZte d’ivoire, une valeur de 30 rm LC est donn6e par GARCII1. (1977) cependant,
selon cet auteur r 35 X des valeurs possibles se situent entre 26,5 et 32,s Tran
LC. Au Kigeria,
une taille ii la preni?re maturite de 28 mm LC est dEtermin&
par DE VRIES et LEFElO3lE ( 1946) e En rev:.nchc poür la zone de St-Louis plus
septentrionale, la taille observk se rapproche des valeurs donnfes pour ia
sous-es+ce voisine P,c!, &KVY?XZ~~~ du yolfc du Mexique :
22 m LC (CUMMINGS 1961) en Floride *
3 5 m 7-c (MNCTOSURROTO w74)
:s
22 mm LC (ELIRED et aZ. 1961)

24 m LX: (R~JAS-RRLTRM~
3975) en Colmbic.
Les critères de dEterrr.ination du stèle dc naturi.tZ ainsi que 13 &thode
de calcul er?ployk ne sont pas toujours comparables, cependant il semble que
cette diff6rens.e dans la taille ,*I la première maturité existe r&zllement.
3.2. SAISOV DE FONTE
3.2 D 1 . Fond de pêche de St-Louis
-
Four ce secteur,seule lP6volution du taux de femelles mûres a Ste étu-
di6e . Nous avons calculé pour chaque r&.s le taux moyen de femelles (4+5)
sur l’ensemble des femelles ayant atteint la taille 5 la première
maturi t6
sexuelle. Les travaux sur la &lect:ivit6 des chaluts orrt montre que la. cor-
rection de l’effet sélectif est n6gli~eablc pour des individus d’un: taille
supérieure ou c,galc Z la taille de prenisre maturitC (LKME 1978a) et nous
ne l’effectuerons pas. Les moyennes mensuelles sur cinq anni:es (1972-1977)ont
6 té effect&cs et leur kolution sur un cycle
annuel est rcpresentge sur la
figure 12.k observe une snison de ponti:: hien marquh de juillet 3 novembre
et un maximum uniyuc appara?t en septe&re.Cependant lqexamen des diffken-
tes courbes annuelles avec un intervalle mcnsuei ct bimensuel (fig.13) per-
met d’observer une période de pont<‘ ‘i deux maxiw. en debut de saison chaude
et en novembre (en 1974).
3.2.2, Fond de pêche de Roxo-Bissngos
3.2,2.1. Evolution du taux de femelles nûres
.~‘--_------o_------P__uDy________________---~,
La &thode de calcul eEploy&
est identique 5 celle dZc:rite au para-
graphe 4.2.1. :> ur le fond de St-Louis.Les courbes moyennes sur cinq années
et annuelles sont répr.%entGes sur les
figures 12 et 14. La ponte semble
rgpartie de faSon uniforme sur lvannik
entike si l’on exaninc la courbe
moyenne. Cependant 1 ‘examen des courbes
nnnuellcs (fig. 14) montre des pics
iztportants mais irrEguliers en amplitude et en chronologie en juillet et zn
novembre par exemple mais aussi en fk%r c’est-,*Z=-dire en pleine saison
froide l
3.2.2.2. Evolution de ltabondance des postlarves dans le Sine Sal.oun,
_.“.m_ --..- ------uIu----u--_---.*-----.~---
-pp.l--^U-I--P--I-.---.-I-----~---~
On dispose de donnfeq frxgmentai.res depuis 1969 et d’un cycle annuel
complet de mai 1974 2 juin lC75. Les variations mensuelles de l’abondancedes
postlarves (mbgenne 1973-1975) ont éts *:p
I ,prcsentges sur la figure 15 pour
l’esplrce P . ~ucP~wn.

1 2
1,~ couthd pflsw pc IF. maximurr net en septembre puis dkroît plus
ou
moins réguli~rcment jusqu’en mars.E?le semble indiquer 12 prcsence d’un maxi-
mum secondaire peu marqul en janvier-%kricr . Ces rasultats devront être con-
sid&& avec pxkautio-. car nous verrons plus loin (paragraphe 3.2.3 .) que
l’année 1975 a présent-rJ des particularit.?s hydrolo%iques e
3.2.2.3. Comparaison entre lpPvolution du taux de femelles mûres sur le
“---~------”
“--““““-‘-“““‘“r-------~--- YI_I---_--_I------_-_----------~--
fond dc, eeche de Roxo et 1 ‘&rolutlon de 3 abondance des DOS tfarvcs dans
- - - - - - - - ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,..,,,.,.,,,I--~.--~~------~--------~-----------~---
le Sine Saloum
-.,.----1------1
On constatz que les deux courbes moyennes de variation obtenues 2 partir
du pourcentage de femelles mûres et de l’abondance des postlarves sont assez
diffkentes.
La possibilit$ d’une mortalitZ des postlarves due :i de mauvaises condi-
tions hydrologiques avait GtS envisag:lce (paragr. 2.3.3.). L’examen de la
figure 14 permet d’observer certaines ann$es un pourcentage de femelles mû-
res important en août qui pourrait être !i l’origine du nie d’abondance des
postlarves ji l’entrk du Sine Snloum en septembre.Comme ce pic est Le seul
notable et que la ponte à Roxo sembl;: repartie sur l’année entigre, nous
sommes condui.ts 5 supposer que, pour diverses raisons j hydrologiyucs ou tro-
phiques, les larves produites en août: connaissent une réussite exception-
nelle ou bien que les larves produiti::s aux autres moments de l’ann& subis-
s2nt une mortalité import.Tnte . Notons que lt. mois de septembre correspond 8
une forte dessalure du Sine Saloum due aux pluies .,
Peut-être aux autres
moments de l’annce les larves se heurtent-elles Zi un “barrage halin dû 2 la
prikence dans le Sine C,aloum d’une sursafure permanente par rapport .Z l’eau
de mer, Des expCrienccs en laboratoire ont nontr& l’existence de m~?canismes
physiologiques permettant aux postl.arves de reagir au sens du courant ct aux
variations de 1 a salinitc pour faciliter leur migration active vers 1 ‘intB-
rieur des terres (HUGHES 1969).
La possibilit?! d’une hibernati.oTz en ruer des postlarves provenant d’une
ponte en dcbbut r!n s,?ison froide n’est pas ,5 Ecarter. Dans ce cas2 des indi-
vidus nos entre janvier et mars pourrGiic:nt attendre enfouis dans le sediment
le rkhnuffement de juillet-août q!:i s’accompagne d’une intensification dti
courant côtier portant au nord susceptib’lc de les entraîner vers le Sine Sa-
lOl.tlIl.
3.2.3. Comparaison des résultats ohtenus pour les deux fonds de pêche
L’examen des courbes moyennes 1973”71977 repr$sentées sur la figure 9 nret
en évidence une dif fkence importante entre les deux fonds de pêche :Pour une
m8me classe de taillce, les pourcentages C?C: femelles mûres sont beaucoup plus
faibles 2 Roxo qu’à St-Louis,& phkomF?r:e n’est pas 1i.E 5 la m+?thode de cal-
cul consistant à ne considerer que la saison de ponte c’est-s-dire
quatre
mois pour St-Louis et 1’annZe enti2;ri: pour Roxo.
En effet,. pour l’Anouk 1977
qui est In seule où la pêche s ‘est cxerc& toute l’année sur le fond de Str-
Louis, nous disposons de douze èchantil Ions mensuelsgnous avons également tra-
cs la courbe obtenue sur douze mois: son aspect est peu diffffrent de la prC,c5-
dante (fig.10). On peut penser quFil s’zcit d’un proSl2me de “turn over”: en
effet les femeJ.J.es de Roxo qui se reproduisent toute I’annFe ne sont jamais
disponibles en nombre tr& inportant pour une nouvr-,lle ponte. En revanche B
St-Louis après une @riode de repos sexuel. relatif, la majorit5 des adultes
est disponible.

En 1475 on ohserve simultanGment sur les deux fonds de pêche des valeurs
du pourcentage de femelles mûres par classe de tailles beaucoup plus faibles
que les antres anGes.Des quantitA notables de femelles Gres n’apparaissent
que pour des tai Iles supcrieures ,? 4C mi LC c’est-%-dire chez les individus
. . *
flEl@S.
Le pourcentage moyen annuel dt: f cmel les mûres a &alement diminué,
I l
semble que l’on ait affaire r? un ralenti ssement de la reproduction sur les deux
fonds de pEche. LJne lacune dans I’Gchantillennage existant pour le fond de St-
louis en juin et en juillet I975, n o u s “tudierons Le prol;14r c. no-5 ;?r,l,r II.
fond de Roxo :
- ta reproduction prcsente le mer:- aspect “continu” que les autres
années + Un examen dGtaillé montre qu!clle se fait gar pics de chronalogie et
d’intensité variables
- La prise par unit6 d’effort des crevettiers à Roxo n’ayant pas diminug
rn 1 9 7 5 (tabl.III), on peut ‘enaer
que ce n’est pas l’effectif de la popu-
lation mais plutôt le nombre d’individus natures qui a diminuG.
- La chute des captures artisanales dans le fleuve de 1536 tonnes en
i974 à 1216 et 1022 tonnes en 1975 et 1976 pourrait être une conséquence de
cette faible reproduction (tabl. IV).
TABLEAIJ III q e_ Rendement horaire des crevettiers dakarois
sur le fond de pcche de Roxo-Rissagos (moyenne annuelle)
TABLEA1I.T IV. km Captures artisanales de crevettes dans le
fleut7e CksaRznce (statistiques C,R.O,D.T.)
---
1973
o
u
1974 ;
197.5
.;
1976
Y
0
P r i s e s -
n
:
1536
:
1216
;
1022
(0 onnes)
1459 i
*
;
z

\\
Les donnees disponibles sur l “environnement sont insuffisantes pour at-
tribuer une cause B ce phénom2ne,
Nous rivons cependant obnervG qu’en 1975 la
saison froide a eu une dur& supErieure S la moyenne sur 1 ‘ensemble du pla-
tenu continental &négalais (fie* 11) CI DD importantes baisses des captures de
crevettes consécutives à une année narticulikement froide ont déjà Gté ob-
servées en Floride (ELDRED e$ aZ. 1961) .
En conclusion, bien que l’aspect EgnSral
des variations saisonnikes
observées 3 St--Louis et Roxo soit ass<:z diffêircnt p avec en particulier une
variabilit$. plus grande pour le fond de pkhe de iioxo, la caractéristique es-
sen tielle commune aux deux fonds de pêche est 1 i irr&ularitG en ampli tude du
cycle d’une annBe ?? l’autre. Cette irrGgularit$ porte aussi sur l’emplacement
dits pics dans le temps pour le fond de Roxo,, L’ anomalie signalée en 1973 est
commune aux deux :fonds de pêche et implique donc une origine &ologique pro--
fonde l

&, 1. CmPARAISON DES VARIATIONS SAISQ~NIERES DE LA TEWERATURE p DE LA SA.LI-
YITE ET DE LA REPRODUCTION
Dans ce para~aphc et les suivants) nous n’utiliserons coxxz indice de repro-
duction que lc seul pourcentage de femelles mûres. En effet, nous avons vu
que l’abondance des postlarves en estuaire d-pend du nombre des femelles, de
leur taille y de la survie des larves cn mer.
Les donnfies hydrologiqnes que now3 cmployonç ne sont pas parfaitement
adéquates . Nous ne disposons pas dfobservations régulières sur les fonds de
p^echc et devons examiner soit des courbes de température et salinitc provenant
de stations côti?resï soit des moyenrws mensuelles sl:r plusieurs annces pour
les fonds de pêche. Cependant les observations employges sont utilisables
dans la mesure où nous nous intf?ressons surtout 8 leurs vari..ations saisonniè-
res et non Zi leur valeur absolue.
Si nous superposons lr courbe de l’kwlution de la température de l’eau
ct ce1l.c du taux de fe~,~clles &res,nolts observons une tres bonne correlation
des deux phcnom6nes pour le fond de pechc de St-Louis, Le maximum unique ob--
servé en septembre est centré sur la saison chaude ,Dans le cas de 1 ‘obser-
vation d’une période dc ponte 3 deux maxima iyn juillet et novembre, ceux-ci
encadrent la saison chaude et correspondent aux périodes de transition. Il
s’agit d’un phiSnom?ne S6n6ral pour le ::olfe de Guinée frequemment observ6
chez les poissons (groupe de travail sur la reproduction,I.S.R.A.-0.R.S.T.O.M”
I-78).
Nous avons vu que la salinite sur le fond de pêche de St-Louis variait
très peu et le r%lc de ce facteur est probablement faible.
Pour le stock de :0x0, la liaison temperature-reproduction. n”appa-3
saît pas du tout malzrê une amplitude annuelle de variation thermiqrle kn-
portante (12*C). Des pourcentages Cl.ev% de femelles mûres peuvent Ztre ob-
servés en pleine saison froide(févricr 1373 et 1977). De &me il ne semble pas
y avoir de liaison apparente entre la salinitÊ et la reprodwtion malgri:i une
..mplitude de variation hsline atteignant ?“/ 00 sur le fond. La reproduction
de saison froide se produit 2 une période oii la, salirrite est stableet élev&.
Il appara? t donc que les seules variations de la tem.pr!rature et de La
salinita du silieu ambiant ne peuvent ilxpkiquer le déclenchement de la natu-
ration ou son débtocace pour lpenscmble de la zone Ztudige.
4.2. LIAISGN ENTRR Lp, PRODUCTIVITE ET !A REPRODUCTIOH
La liaison entre les productivit?s primaire et secondaire et la repro-
duction des crevettes p&&ides a <te envisap$e par GARCIA (1977) reprenant
l’hypothèse de CUSHING (1975).
Pour le fond de pêche de St-Louis E la pkiode de ponte(juillct 2 novem-
bre) ne coïncide pas avec la période d” abondance maximale du zooplancton en
mai (f i.R* 4) mais lui succède avec un drcalage d ‘a&nviroa quntre mois si 1 ‘on
examine la courbe moyenn.e sur plusieurs annses (fig. 12). Si lPon considc?re
les courbes annuelles (fin. 13)) les deux pics d’abondance relative des femel-
les mûres rencontrés en juillet et novembre 1974 peuvent tous deux être con--
sidkés comme pr6cÉdant d’environ un mois des PCriodes d”abondance forte du
zooplancton pour les stations de la pente du plateau continental.

1 5
Pour le fond de pêche de ROXO, i 1 n’y a pas de période de ponte bien in-
dividualisee et la. reproduction. semble se faire par pics de ponte en février,
juillet et novembre par exemple. La production planetonique est fgalementplus
irr$gulike que sur le fond de St-Louis et des pics ont été rencontrés en
avril-mai , juillet et dkembre. Une corrclation entre les poussées planctoni-
ques et la reproduction des crevettes ne peut être exclue mais les Qlements
nous manquent pour 1’6tayer.
4.3. DISClJSSION
En zone tropicale,la reproduction est souvent considéree comme continue
en raison de la faible amplitude des variations de l’environnement aucours
d ‘un cycle annuel. Cependant l’exis tente d ‘importants phénom2nes d’upwelling
sur les côtes du Sénégal ainsi que divers autres facteurs font apparaître des
variations annuelles trk marquï?es .
On admet en gk&ral que la ponte des p&H.des est lige .î des tenpkatu-
res glevges (CD?@W?GS 1961 9 MUNRO, JOXES et DIMITRIOU 1968, LXNDNER et
ANDERSQN 1956, ELDRED et aZ.1961 p PAO I?h9) ou ,? l’elévation rapide de la tem-
pkature 3 l’arrivée de la saison chaude (LINDER&ANDERSON 1956, ElDRED et ak
1965, RAO 1969). Dans ce cas on peut observer soit un maximum de ponte (IHAI
et at. 197 1 9 LINDVER. et -A.NDERSON 1953) soit deux maxima encadrant la saison
chaude (TABB, DUBROW et JONES 196T.. ELDRED et az. 1961, COPELAND et TRWlT1966,
BAXTER et RENPRO 1367).
En ce qui concerne le SbnGgal, les seules observation5 ant&i.eures aux
n”otres sont celles faites par de RONDYCl96g)qui a observG! pour les deux fonds
de pêche des taux élevCs de femelle 6 mûres de P. ducz?a.rWm en pleine saison
froide. Nos rtisultats confirment ce phénomsne pour le fond de pêche de Roxo.
ifne ponte uniquement en saison froide a btE signalhe pour P, ;fabticti au
Mexique (MACIAS-ORTIZ 1969).
La ponte peut egalement présenter une correlation avec d ‘ autres fac-
teurs. A Madagascar LE RESTE (1973) observe deux pkiodes de ponte principales
la premike, maximale à lvr?chelle dg la population,
est due 2 la con jonc-
tion de conditions moyennement favorables 3, la saturation des gonades (tempé-
rature et biomasse du zooplancton en augmentation) et d’une très importante
population de femelles adultes ; la seconde,, moins forte,est due ,3. l’action de
conditions de milieu très favorables (terxpk-rature et biomasse zoopianctonique
Glev4es) sur une petite population de femelles adultes. Bien qu’ayant observé
en saison humide un synchronisme entre les maxima de ponte, de zooplancton et
de pl.uviosité,il conclut que la tempkature est le facteur essentiel dans le
déclenchement de la ponte soit par sction. directe (stimulation des mkanismes
physiologiques, soit nar action indirecte (eutrophisation du milieu).
Selon GARCIA(1977) 9 l’ensemble des tra.vaux analys?s permet donc de for-
muler deux théories pour la reproduction des p&&ides. La premi?re,faisant
intervenir uniquement la tempkature, est g&Gralement admi.se dans les rsgions
tempérées où la température de l’e,au en saison froide est suffisamment hase
pour ralentir considcrablement le m?tnF~lisme D La deuxisme ,exposGe par LE RESTE
(1973,1977), est relative aux rGgions tropicales et oligotrophes ?i faibles va-
rktions thermiques saisonniGres 0 La reproduction semble Egalement sous la
dépendance principale d,e la température rais deux autres facteurs plus ouaoins
discernables dans leur action ont une importance: les décharges continentales
et la richesse planctonique.

Dans le cas du SÉnGgal 3 les dzux fonds de pêche prkentent des schémas
de reproduction assez diff Srents. Pour Le fond de St-Louis la reproduction
se rapproche du type temp&G et I’espSce
s’y trouve pratiquement 5 son maxi-
mum d’extension g6ographique vers le nord (il existe cependant un petit stock
en Mauritanie au cap Timiris) I) Qn peut parler de “sch&na classique”. Pour le
fond de Roxo, la reproduction est plutôt du type”tropical oligotrophe”décrit
plus haut. Plusieurs facteurs pourraient jouer un rôle dans le daclenchement
du processus de reproduction :
- fia température:sur les deux fonds de pêche l’amplitude des variations
thermiques est GlevFe et il existe une saison froide .trGs marquée dont
1°effet sur le mdtabolisme ,a IYt6 mis en %idence Fi propos dc la croissance
(‘Lmm 1?713 b ) : celle-ci est pratiquement nulle de f&rier B avril. Cn oh--
serve ensuite une croissance plus forte e01 d6but qu’en fin de saison chaude.
11. peut s’agir d’un phénomène de dPblocage qui pourrait Ggalaent Ctre 3:n.
voqué b propos de la maturation pour le stock de St-Louis-
11 n’est pas possible dvobserver une saison de ponte marquée 0 Roxo,.Des
femelles mûres sent capturges toute 1 ‘année mais l’examen de la figure 14
montre que les plus fortes temp&ztures semblent inhiber leur reproduction,
JJn cas similaire a Et.2 décrit en Floride (ELDWD e7L; ai!. 1953). La pkiode la
plus favorable 2 la maturation des gonades apparnzt plutôt en saison froide,
ce qui est contraire au sch&aa hahituel. Il semble que 1% reproduction ne
puisse être d6clcnchée par les seules variations thermiques.
m* La salinité varie trSs peu sur !e fr>rtd de St-Louis OG le cycle de re-
productcon est b?& marqu6. Au contraire sur le fond de Roxo, la dessalure
très importante observee en saison des pluies n’est pas suivie d*une varia-
tion du pourcentage de femelles mûres + La reproduction renccntrSe en saison
froide SC produit à une pariode 03 la salinite est stable et blevée.
-’ 3i lsoductivit6 Gtait un facteur important dans le dcterminisme de
la reproduction, son action pourrait i;tre envisa#e de deux façons :
. Par siction trophique directe ,, cc, qui sup;wse 1 ‘axistence d [une eha’ine
ul.imentaire tr? s courte *:u ‘3ien la stinul.a.ti~n de In r?aturatiir:n des ,qonndes
par des substances caractkistiques d’un milieu riche o Un tel processus 2 pu
être mis en (Ividencc chez les Mollusques .PL.I.Gcypodes et les Crustacés du gen-
r e
Buk?lus l
Par adaptation de l’espèce au cycle de production primaire pour assu-
rer 42 meilleure survie des larves planctonopbages
Cette théorie a S t6 d&-
velopp& par CUSHING (1975) a propos des harengs de lvAtlantique Nord et re-
prise par GAJKIA (1277) pour les crevettes de Côte d’ivoire . Nos donnecs
e nc?
sont malheureusement pas assez dGtail.lces pour analyser rn d6tail la corr&
Zation. Quelques :IlGments sont en faveur rk: (cette hypothese.
Pour le fond de St-Louis, la ponte n’a pas lieu en mai au moment 06,
‘bien q,ue l’abondance planctonique soit maximale ., la temperature
de 1 ‘eau en -
cure hr_ssc peut inhilwr I.r, F:aturztion . Lt!s deux pics d’abondance relative
des femelles miires rencontres en juillet et novembre coincident tous les
rb?ux avec des moments de forte a?)ondance plarkctonique.
Pour le fond de Roxo, CiXRI!32 souline que
s i l a c h r o n o l o g i e d e s
upwellings e s t irrGpulii?re, le processus de Taonte continue est celui qui
permet dPen tirer le meilleur parti. La synchronisation serait 2 tout moment
obtenue par ce biais. Il faut soulizner que les crues sont assimilables Sun
upwelliny: par leur effet.p’autre part une reproduction continue au niveau
des moyennes mensuelles s2r plusieurs annks peut se dhcomposer avec une Gtu-
de plus fine en une skie t‘c pics de chronologie et d9intznsit6 varia:,les.
Lka!~ondance moyenne du plancton est plus élev&sur ce fond que sur celui de
St-Louis et une nourriture abondante pour les Larves est disponible pendant
une p,artie de l’aanGe.

BIBLIOCRAPRIE
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SENE
Y’AKAR
G
A
L
i
. .
4
fi +
+++;+++-id++*++.
.
* .
Zone de pêche de
PENAEUS DUORARUM
Fig. 1- Localisation des fonds de pêche.

Sal~on f rolde
s tollon côtt,r*
de Saint- LOUIS
15
i---?---M A
N
3
4
A
C2
N
Strtlos côtîire de Si Louis : moyenne 1960- 42 et 1971-76
Fand de pêche : moyunne 1967- 1972
Fig. 2 a- Evolution de la temphature de l’eau sur Le fond
de pêche de St- Louis (20 m et 50 m), et à la
station cbtière de St- Louis.
Fig. 2 b- Evolution de la salinitg PU~ le fond de pêche de
St- Louis (20 m et 50 m) : moyenne 1967- 1972 .

Salson f r o i d e
Safson c h a u d e
25
JFMAMJJASO
Station c&tlère de Mbour : moyenne ‘1952 - 1976
Fond de pêche: moyenne 1967 - 68
Fig. 3 a- Evolution de La temperature de l’eau sur le fond de
pêche de Roxo-Bissagos (20 m et 50 m), et à Za
station côtière de Mbour .
35.5
35.0
34.5
34.0
IFMAMJJASOND 3 M o i s
Fig, 3 b- Evolution de la salinité sur le fond de pGche de
Roxo- Bissagos (20 ‘m et 50 m) : moyenne X967- 1972.

R ad iaie Cap Vert
+--4 Toutes stations
a-----4+ Stations c6tiéres seules
o-- -4) Stations de la pente du
plateau seules
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
ml /m3
6
5
4
3
2
1
a
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Fig. 4- Variations d!abondance du zooplancton (volume
sédimentd), sur les radiales Cap Vert et Cap
Roxo (d’aprês ARNDT et BRENNING 1975) .

Profondeur
Secchi (m)
i
I
- M o i s
J’F’M’A
MiJ’J’ArStOïN’D1
mtulois
JFMAMJJASON!3
Fig. 5- Evolution de Za turbidité sur les fonds de 22 m
au Cap Vert et au Cap Roxo (d’après GARCIA 1977).

% Moyen de la prise totale
t
de postlarves du trait
3 0
2 0
10
0
Heure de dibut
18 20 22
0
2 4
6 8 10 12
du trait
-CT.
r lb;, h- Variat!ion des prises de postlarves sur un cycle
nycthemésal (moyenne 1973 - 75, station 1, Sine
Saloum, Nouvelie Lune ).


519
b
40
* e
30
.
20
0
1 I0020 24 28 32
LC (mm)
50 LCfmm)
*
20
25
35
40
45
50
LC (mm)
Fig. 7- Variation du pourcentage de femelles mûres en fonction
de la taille pour le fond de pêche de Saint- Louis.

1 Sept.1972 - fhrii 1973 1
ai à db. 1973
15
25
25
30
35
40
45
50
LT (cm)
LC (mm)
e
.P
c
20
25
30
40
45
50
25
30
35
40
45
50 LC (mm)
LC <mEl)
*
4
11977
J
26
e l *
e
10
0 ;.
--,,,.,,,
*
t
1
c
20
25
30
35
40
45
50
25
30
35
40
45
50
LC (mm)
CC [mm)
Fig. 8- Variation du pourcentage de femelies mûres en fonction
de la taille pour Le fond de pêche de Roxo- Bissagos.

SAINT LOUIS
50
ROXO - BISSAGOS
2 5
30
3 5
4 0
4 5
2 6
30
35
4 0
4 5
LC (mm)
LC (mm)
Fig. 9 - Variation du. pourcentage de femelles miires en
fonction de La taille sur les fonds de peche de
Saint- Louis et Roxo-Bissagos (courbe moyenne
1973 - 1977 sans 1975).
1
SAIN’I- - LOUIS 1977
6 0 1
50
sur 1 2 m o i s
*m11”..”
sur 4 m o i s
Fig. 10.- Comparaison des courbes obtenues sur
4 mois et sur 12 mois pour Ie fond de
pêche de Saint- Louis .

3 i!
Station cotike de
SAINT- LOUIS
2 0
Moyenne 196Cb 62
*-----* Moyenne 1975
15
Mois
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
TOC
343 f
Station tôt ière de
- Moyenne 1967 - 76
D......a
lS5
I
4
I
1
, -Mois
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Fig* ll- Mise en évidence d’une anomalie thermique
en 1975 .

SAINT LOUIS
JFMAMJJASOND
%sr mûres
ROXO - BISSAGOS
Fig. 12- Evolution des taux de femelles mures sur les fonds
de pêche de St- Louis et Roxo- Bissagos (moyenne
1972 ^ 1977) .

0
i

.:

3 0
i
i
t
15
i
J
A
C?
0,
F A J A
Q D.
1976
I
1977
l
Fig. 14- Evolution du taux de femelles mûres sur le fond de pêche
de Roxo- Bissagos et de Za température de l’eau à la
station C&i&re de Mbour.

1 Postiarves/lOOO rn’
600
400
200
0
AMJJASQNDJFMAMJ
Fig. 15- Variation de Z’abondance des postlarves de
Penaeus duorarum a la station 1 fembouchure
\\-
du
Sine Satoum): courbe moyenne 1973 - 1975.