C, CHABJUD L E M A R E Y A G E A U S E N E G A...
C, CHABJUD
L E M A R E Y A G E
A U S E N E G A L
I”.--.---i--p-
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C E N T R E D E R E C H E R C H E S O C É A N O G R A P H I Q U E S DE DAKAR - TIAROYE
I DOCUMENT SCIENTIFIQUE
* I N S T I T U T S É N É G A L A I S O E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S +
PJ* 87
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1
J U 1 L L E T 1983

t’iitude porte sur le r.-,reyny,t. nu Sénégal. Une Gvalu-
at:ion d e l a consomsa.tion dc p3isso3 f r a i s d a n s les diff&
rentes régions du S&Ggal est rEa1 !cCe . L@évoltttion his-
torique du mareyage est 6tudiéc q ATrès une critique des
sources statistiques disponibles 9 une description du ma-
reyage actuel à partir des principaux centresde débarque-
ment est faite . Elle cet. co:~.~lCztC~o par celle de quelques
marches O Les résultats d’une c:~qAte réalisée auprès des
mareyeurs sont donnés , Ils r,o:-:rent les caractéristiques
sociologiques de la popu Iatio~.~ de mareyeurs. Les relations
entre pêcheurs ct mareyeurs son!: abordées sous l’angle de
1’ intégration progressive de ces deux secteurs. Une mi;-tho-
dologie d’enquête sur 1.e~ prix :I!I d6b:trqucmcnt
et sur 1 es
marchés est donnée. Les pre:~~iers rEsul.tats sont analysés n
Quelques facteurs d’expli.z::tion des variations de
prix
sont proposés . E n f i n l’identification c t l ’ a n a l y s e d e s
coûts du mareyngc permettent d’expliçuer le niveau
E!levé
des marges brutes ;:rél ~V&S r3r les mareyeurs,
This study dcals
wi t 1: f i S?I wholesn~e t r a d e . A n
sssessmcnt of fis?! consu9:ption ainong the main
regions of
Senegal is made. The historic cvolution o f fish wholesale
t r a d e is studied. After n c r i tic o f the avaible statisti-*
( 11 Econoni s Cc du ! ’ 0“. ‘Y’, on service au
Recherches acCnnographiquc 4~ Dakar-Tiaroyc
B.P. 2241, Dakar (Sénagal) *

r.il. dat;; 2 r:r:;çri!)i.!t,r.: ,:E thr iish cradc f r o m the main
l.,ïnciin:? ce:at.er.s is propa!3ciiiy .followec! by Lhat o f s o m e mar-
kets o The resul~ts of c; survey un fish traders are given.
‘I’hey show sociol.ogical characteristics of the traders po-
pulation v ‘I’he relation kJetWeek’-I fishermen and tradcrs are
anal.yzed according to thc eco,nomic in t e gr a t ion between
t h e s e two sectors . L? methodology for landings prices and
market p r i c e s surveys is done. P i r s t r c s u l t s a r e analyze;l.
Somme factoro of pricc fluctuations are proposed. Finally
the identification and analysis of trade toast allowus to
explain t h e high leve? of fi.sF. t r a d e r s gross margins,
tl-ie~~he~r dit ‘1 ‘Ow’m4 ri~~ Fc:rfr:~;~ti~~~,~
1 ‘auteur a rGalïs6 cette étude dc
:nars 3 décembre I?i,1 dans Ic cadre C:U Centre de Recherches oc6anographiquee
de Dakar-Tiaroye (TSRA), $0~ la di.rsction de Mr, Jacques WEBER, Nous remer-
rions Monsieur le nirecteur géncciral de l’Ir:!?A et Monsieur PONTANA, directeur
du CKODT, pour les moyens qui ont 6té mis à notre disposition, Nos remercie-
ments vont également aux ¢hcrcïl~ars e.t techniciens de la section de socio-
hxxxde du CRODT et particuli2remtnt à 3scques WEBRR paur les critiques et
1’ ai.263 qu’ils ont :rpportcez 2 La rfalisation de cette Etude. Nous n’oublie-
rcns pas les agc?nts de la Dl.z’e.:tion dz t’oc6anographie et des pêches mari-
times et tous ceux qui: sur ï.-x 9l:::;e:: c!t marchtis, ne nous ont pas m6nagG
lc:t.~r~ col iaboration.
2, LES ACTUURS DU MAREYAGE
2.1 y Caractéristiqnes de la population de mareyeurs
2.2. Evolution technique et stratP,giesd’investissenents
3, FORMATION DEI; PRIX
4,l * Identification dès coiits du mareyagi:
4 7
Id-1 ?!odèle de calcul. du coiic dc cnmmercial.isation du poisson
4 $3. r2s rasuitsta
. i*
r
-

La comprChension de 1’6volution économique des pêcheries n’est possi--
ble qu’a travers l’étude du “système ~PC~C? (cH~WPAGNAT, FoNTENEAu, 1977).
91 entend par “système pêcheCtg Ifensanble des activit& qui, depuis la pri-
se du poisson jusqu’3 La vente. au dGtai1 mettent 3 La disposition dü con-
sommateur les produits de la pêche. L’etudc du “sous systk~e commercialisa-
tion” permet la compr%ension des mécanismes de formation des prix ainsi
q,ue 1’ identification des contraintes hwaines
et tcehniqucs qui pèsent, sur
1’6couLement des produits halicutiqucs~. Le niveau et L’évolution des pri.x
au débarquement sont des variables indispensables 2 la compréhension dc 1.~1
dynamique de l’investissement dans les pkherics
: c e l u i - c i est dGtermin&
p a r 1’Zvolution des touts st dc la production en valeur, Qwzlqges
é t u d e s int&gent l ’ e n s e m b l e d e ces élkents (SMTIH, 1979). Sanmoins, La
majorité des modèles économiques tendent 3 une sophistication croissante,
u t i l i s a n t d e s o u t i l s math&matiques
complcxe~, sans pour autant êtudier les
mi?canismes qui, en aval de J-3 product:ion,
pcrmcttent l a valorisa:ion &ono--.
mique des dgbarquements S
L”obj?t d e c e trzwlil c:st i. ‘ci’L.~i~l~: ilc 1 a cornmercialisntio~i d!;. poissclr.
débarqué par la p?che artis;:n~.le
:i’“~sliJ~~nlnisr-..
!In tentera enut ç!, ’ a?!ord ~1 ’ Cv,?-.
luer La contribution de:; produits ilzlieuti.qucs 3 In ration alirw.nf:aire CI~\\:;
con.9ommatcurs tant urbains (Luc ruraux * P!ris C à travers 1 ’ Svolul:i.o:i histf;r!i -.
que de la corm3ercialisation du poi::wn fr.g,is, on étuc!iera ’12s filcteurs il<!
son développement et les contraintes qui o n t . ocsé sur - cetts

- act~~vi.tC 0
Qui sont les mareyeurs, quc1.s rapports entretiennent--ils avtic les ;G--
cheurs, q u e l s s o n t 1~s nécnnismcs kononiques e t s o c i a u x 4Ji s o n t 3 I’ori-
gine de l’investissement dhns le m.qrcyagc
? Telles sont Les questions aux-
quelles on tentera de trouver des réponses au moyen d’une enquête réalisée
aupr2s des mareyeurs frGquentnnt ? e marché de Gueule-Tapée et ?n,~ prinei-
paux centres de dgbarquement
de S:I p%:he artisanale,
Comprendre 1 c fonct ionnenen t :1 ‘un système de commercialisation rend
nécessaire IA connai.ssancc des prix ~:NI% m.t long dc la filiêre d’6coul~~mcnt
des produi. tu . CPeot pourquoi. I ‘un des buts nssi,gnés 2 notre trewï 1 é t a i t
la mise au p o i n t d’un *3ystkmc cl'enquêtc. s u r Les p r i x au d~barqu~+f~~~~t et-
sur les ffiarchés, tant au niveau des dGtailJ.nnts que des grossistes. A tra-
vers l’analyse des premiers résultats de cette enquête on assaizra de met-
tre en évidence les mécanismes de formation des prix et dc propostir quelques
facteurs explicatifs.
J,e dernier objectif, asaign..G b ce travail. Gtait dc mettre cn lividence
‘les coûts de commercialisation supportfs par I.es mareyeurs d:nn Xc. cadre de
Leur activitc.
Connaissant: le.5 marges brutes et I.es c o û t s clc cnrr~3elXialiS~-
tien, i l c,(?r(? 31 ors prrSsi?)l f . ? d ’ ïïvcil IICF lr.: p r o f i t : rkl r?nlisC 7:i.r 32s nn-
reycar8 d
- -
“.me

cctts 2tuct,z, d\\:s rccorwandntions pourront ctre faite
:iU
tC2lTle
dL!
lvopportunit6
e t l’efficacit3 5conomique des interventions publiques
lement envisag&zà.
Chi étudiera quelles filtres mesures seraient suscept
d’accompagner le d%wloppcment du mnrcyage 9u S6néSal.
IA pOL5bon c.;t un2 denrG2: tr3,ii.t: ïontw llérwnt trGs apprGci<c du consodl a
matellr sénGga1ai.s ,, :iutrcfoi:; I.iz~it~:c- 1~~1ur dtis raisons PX,dzntes ;1 l a fraryge .
ciitiére L la consommation de pOiSSOi frais sv est proF,ressivcment tltcndue
,
vers 1” int2rieur du pays., elle: 2st an3ocii:c 2 celle du riz, pour le compo-
-“,
sition du plat national> Ie “ThiGbou dieune”, ou riz au poisson, La
!nation de cc9 deux de%& s.‘est d6veloppce au cours de la pGriode col
L’ expansion de 1’ arachide au r!;i.triment du mil a rendu necessaire 1’
portation de riz comme &Gale de substitution. La mise en place de voies.
de communication permanentes (rail dans un premier temps), permit un’ &aulti ,T..
mont rapide ‘des produits di: II pêche. !i 1 ‘heure actuelle, l& consommatio6
moyenne annuelle par t?tc tist Ai- ?I kg de poisson frais et transformé *’ ‘y!
:
*
(tabl. 1).
)
Les. donnEes utilisccs pour obtenir ce rCsultats sont issues deS e
tes de nutrition, rCaliçZes de 1977 ;i 1979 par l’OWJJ~X (1) D qui se lin
3 des ‘zones.bien Pr&ises : trois zones urbaines’(Dakar, Lou&a, Lin&2
et crois zones rurales’ (K~dougou~
Casamnnce D Diourbel) + Les ‘principalés -.,
difficultas rencontrées dans l’utilisation de çes résultats proviennebpi
la nCcessité &‘extrapoler des donnCes concernant ces zones’3 l’ensemb
territoire s&Ggalaisi ?our cela, R~US ’ sommes
astreints à faire 1
hypoth&es suivantes ;
- les rGsultats.ohtenus pour Dakar seront cxtrapol6s,,8 l’ensemble dé,,lq
rGgi.on du OCap-Vert ; <
-.!les donn&s recueillies pour la .ville de L~U&, citG,‘bien^desser&e
1 ‘axe. routier ‘Dakar - Saint-Louis: peuvent être utilis%es pour’ les villa8 3
de ThiBs, Diourbel, .Kaolack, Saint-Louis : ‘!
:
- les résultats obtenus pour Linp,uèr% semblent valables pour les vil&‘“”
de lvintérieur relativement mal desservies p$r le rGseau routier : Tdba-,,
c.ounda 9 Kédougou, Matam 1 Bakel .
s, ,,
*.a-
.
Concernant les zones rurales, les chiffres valables pour l~‘r&giw~
Diourbel seront extrapoles 3 celles de’ Thi.&, Loti@ et du Sine-Salots&’
donn4es ‘obtenues pour la Ggion de KddouSou ’ (S&##i oriental) ser.qnt
trapo1G.w 2 la vallfe du fleuve SZnfgal où le ‘fagble niveau de revehi e
l.cs difficultfs de trawport limitent la consommation de poisson ‘dè’b
:
LFcxi~en du tablenu I montre coAit:n la consommation de poisson fraiilS .~i
nst variable solon les r+p,ions; A D&2iri 1.3 c o n s o m m a t i o n çc21i2ve 2 138 f 2
grF3mc:s par jour et par .tctc ., .Z LillguSrc (en zone rurale) 9 clLe chute B . .j
44 f 3 grammes. I?n zone rur;il.c-:s y I~?nrïG.+ 18 Casarnance, -)a consommation se
,..x;
i

*
.< ,
s ;&
‘( 1.) Cr z,anisme de, ycichorchcis
.
sw 1’ ali-mentat,ion: et Ja .nutrition en
.;
hfrique.
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c . ‘ 4:’
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cCli?ce avec 1.a vente hors ,takc! der ~K~~WYS bors-bord h partir 6;2
diffusion dc nouveaux’ en$.ns de ?hhc, ;AO t amaént’ ’ de la serine tourtW$
lissantè depuis 1973 a panais WC acgnentation’ des d’6barquetknts, ,p+r
: , lii&emcnt pour les c&pècc’s pélagiqucS e La diffusion’ de la aennez.$aurr!
aura comme conséquence I.e d6veloppcment paralliole du mareyage et,k;la
duction & poisson b r a i s é (kétiakh) (DURA.NI), 1921) GI
AVCX 1’ Ind6pendanci: ,. l’attitude des autoritbs publiques $4
dans un premier ttisps, wrs un contrôle du mareyage et dans un
vsrs une limitaticn de I’cctivite des mar\\ryeurs. En 1973, un aé
clentiel f txc 1~s conditions ?.~.~galks de l’cx.~rcicc de la profess .
YéllY. Lês dispositions r(:tCnws sont: les suivantes :
a$; ,:s
- Toute parsonne exerçant ?.a profession d<? narzyeur doit être tit.daire ;.-;+y
d’une i:artc! dc mlrcyeur d6livrGc par le Kinistkre du dGveloppemerit; rural
I
et rsnouvclable tous les trois ans.
- Trois catêp,ories
dc m:zr;ysurs sqt instituées : &A tWU?.
mb?,&21 ca&!gUk2 ou m#uLyW ,r?Êcher~&b 7th commcrcialikent ‘1
unit$,s de pêche leur îppartcannt
9 titre individuel ou epl,le
fteljo* & becan& caA;E,$%.k? qui. commercialisent, 9 l’intérieur au
prises d’unites da, $c!,e dont ils ne sont ‘as ~ropriétairés. f.
~~~î~ti~~uhb op ~~xVL~~CECL&~ d e .hIh&cc? cdtZ$atu.& 3 i l s vagit*“k
tixpartant le poisson swd forme congelé-, en farine ou en conse
Les dispositions ;111I1zxes dtaj.ent les suivant,Qs :
. . ’ N9 Q’tpY
<., T
~6 mareyeurs dc promi~:r~~ *:t di sccondc catGgories doivent êtrè ‘&k
tionalit6 sénégalaise.
*. Les mareyeurs de troisième catégorie ne peuvent s 'alimenter~ai
sur les plages ; ils doivent passer par l’inter&diaire,des autre&
Onf in, les mareyeurs devaient disposer de moyens.de transpor
ditionncment qarantis,sa& le respect des conditions d’hygibna’eq
té requises pour la denrk hautement périssable qu’est le #of&6
L’esprit du déc;t précédent. était d’éviter une- intégz?M
trop importante,, une prise de.contrôle par les mbmas agents-6
diffêrentk niveaux de la fi.li&e de commercialisation du .pofS
proa,ucf'ion jusqu’a I’~~.coiil.emcnt
sur les marchés i n t é r i e u r s ' a u
t i o n .Les dispositions du décret ne devaient pas, dans la rt?
lement: respectées :
- Faute d’un contrôle effectif excrc6 par lç Service des pêche9
plages’ et* les marchés,’ un tiers des mareyeurs seulement dinp.o:se
carte. D’apr??s Wonsiéur Modou %VE DIOI? 7 pr&ident du “Cor$.té,‘cI,
des Mareyeurs socialistes dti Sisnégai”., sur 1 200 !3areyeurs, Ijr)ll.,s
exerceraient leur rictivlt6 dans 1c”‘respekt des dispositions d~.~:cl~
1973(l).
- De nombreux mareyeurs dc secotide ‘catéwA.e sont propri.6
de p’khc dont ils écoulent las prises.
- Des usines intcrviennant directement sur les plages’, p
IX de narayeurs qu’elles Grjuipcnt en v6hicule.a e t auiqÜels”
des, avances de tr6soreria.
L’action-de IlEtat allait 9 ZI côtG de la tentative’ de: ,eo&&l&l’
tratif décrite pr6c6démrwnt + permottrk un awroissemetit en frais. ,du.‘+rfry
ge :
(1) S i ’ l a proportio+I est
Ils impliqueraient i ‘existence



‘1 ?

! O 3.2 O ‘j _ Le marevaoe 2 partir des principaux centres de d;barquement :
.--_a. 1-.-w .y.“..--“7L..P ----- --- -..- - ---.--I--L
e-c -----------_~-I-_-_*-.~---“-
fluctuations saisonnicres
destination des flux
-------------------------~---~---~~~----~-~---~
Le taareyage au d+art des principaux centres dc dGhar:+enent est sou-
ni.5 à dv importantes fLuctuations, Les variations sont imputables, en pre-
:?i.er l i e u , il c e l l e s d e s r:iises à t e r r e s + I!n second lieu, l’activit6 des. ma-
reyeurs est sounisc’à des facteurs extfrieurs au monde de la p&zhe
: néces-
sit6 de participer aux travaux agricoles et diminution de la denande rurale
(chute des disponibilites conètaires en @riode de “Soudure”) durant la
nzriode d’hivernage. L.zs variations .wnsuellcs des mises-h tcrrc dans les
principaux centres de dzbnrquenent ont ft; amplement d6critcs (YTE~LJERT
ti a/!., 1979) . De nombreux $cheurs (principalement d ‘origine saint-loui-
sienne) se dcplacent entre les diff;rents centres de pêche çclon les pério-
des de l’annk.
A Kayar, La campagne se d<rou!.e tic janvier B juin, le rzreyag~ au d&
part de ce czntre connaît un “pic’, en wi. (fig. 7) a A partir de j&llet,
iYactivitZ des mareyeurs est ?ratiq,uer?ent inexistante à Rayar. Seule La
nêche il l’espadon, pratiquae dans cc centre durant l’hivernage perzlet lc
riBoart de poisson vers Dakar, Cattc r&he est en cxtiansion en rûiscn de
r,rix plus rZ-nu&rateurs offerts de?uis que la transformation inciustriellc
d e c e p r o d u i t (esl>adon fw~~J) csc r~?aliséc h D a k a r . Achetc Ir3 ?! 150 F le
k i l o SUT L a plage, ii t:;jt revendu ‘! 58:’ Y 1~ k i l o (conditionnE s o u s c e l l o -
phane) dans les süper-zarchcs dc Dakar. Dc E;‘vricr 2 mai,, !!,nyar zst la
prrnière source d’ aDprovisionnenent du I?arc*hkl de Gueule-Tap::e en
.
‘especes
<le h a u t e valsur com~~ercia1.e (thiof, ko’ c) O B’npr?s les -statistiqu=s d e
la DOPM, Kayar np;;rovisionnc en 3rernit.r lieu la rGgi.on du Cap--Vert (X,5 PI(
du rnareyage) : l a &gion de Thirs t:n s e c o n d l i e u (31,5 X) 9 p u i s l e Zinc-
Salount (princiualament le narchc dé r’aolack) (17,2 X) . Les apports de Kayar
vers Saint -Louis s le SZnZfal oriental. c:t la rsgion de Louga sont peu impor-
tant:s (fis. .i) .
I Saint,-Louis, le marcyage connaît un “pic” durant le mois de juin
(fjg.‘“”
(1 consicutif aux inportants d~:b:~wquer:ctlnts
d
e

tassergal (ngot) 8
cc:tt.t-: pi-riodc: C?C I ‘;.lnn.;c~. L.z r&:ion du :I.awT?crt absorbe 42 Z des apports
--
-1
,-.
C
*...
(!> Ouantic:Zs vendues sur les z:irchCo locaux, c’est-à-&.re vendues sur
MI marchE spr,nrtcnant ; la mêw rZE:ion q~c le centre de débarquement d’ori-
t:ine q

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CambGrGne, ‘Tiaroye. <I ..). ;,c,s i!Yt:.-li.!.1 :‘LcI.Bs y ! rz2v2illant J rcccns&s :!:: !lGV~:?
b r e I!%I, sont au nombre ;Ic 1 248 (t:ai!l O TX) d Y,’ c.cennlc ries n?archr s Ic 1 ’ “g-
glom6ration dnkaroise est significatif du In con?lexitCZ ries cj-rcilits .-l : +C::ou-
lenent :Iu poisson, Lorsqui il. arrive des centres 5loigné.s (Mbcur, 3oafF Saint--
Louis) 9 il, transite par Cueule~~T;~:,~~e 09 les dGtaillantes des !TlarchZs secon-
daires viennent 9 ’ approvisionner C:e Y,onne heure aupras d e s nercyews, !‘ar
contrer
si le poisson vient de centres d e dGbarquement de L a p r e s q u ’ î l e tiu
CaF-Vert
i l n e transite: p a s ?ar Cuel.11~Tn&c, m a i s e s t transport; Airccte-
ment sur les marchgs au noyen flc! tr;lnt;ports cn comnun, charrettes 8-t cnqion-
nettes *
‘31.r les :narchCs urbains p i.ntervicnn?n? d e s semi.-grossisce:; 7.u cc;nni5..
sionnaires qui Gcoulcnt la ;7oisson rlt?s wrcyeurs moyennant u3~ r?tributicn
s ‘Glevant de I WJ .i 3 930 f r a n c s , RYIL; c e r t a i n s c a s i l s disposent de noycns
de conservation et: stockent 1.c ycisson qu’i.1.s o n t achetc aux aweyeurs. ?eï
est le cas du march6 de Yatar, oh tl ‘anciens pêcheurs du Fleuve, 3’ ethnie
toucouleur (cubnlo) p servent c!’ inter:Gdi nircs pblisatoires er~trr: ^nnreyeu:-s
e t dGtnillnnts (W’IG??L, ~032, ?cr:i. ) .
2 1.2. Ages I appartenances r~o:lfr:Iriqucs et ethniq,ues Jes m;1rèveurs
-4F.a.
LӉge 17nyen d e 13 populaticw enqu$tCc est d e 45 a n s ( f i g . !Ci) e Le CI~.-
rzyage est une acti.vi.tC pratiqu& nsr d2s 11~~~325 relativement vl-rix oyant
choisi cette profeçsion :?priZs ab.?ndon d’un r&tier jup.-i trop peu ï?wnCrctcur
ou pour lequel le mareyûge apyzweît une c.nnrinu.?tion logique lorsqw 1 ‘,%;c
devient un obstacle physique et soci.?i. 3 SC pratique. L’ Ctu?e de 1’ ,appart:e--
nance confrCrique des nareyeurs ne net pas en Gvidence un ;:l-iZnoni\\ne dc! dc-
mination d”une confri!ri,z 3ar rapport aux wtres. NQanmoins la confrlric
ticljane semble nieux reprCsfnt?r (A:’ ‘!> * vlcnnent ensui~cï 1~3 enn~rErics
mouri?e (3q 7) et: kh.~:lri .? (12 T 3 7,) , T,c.:r; khs7rlres s o n t your In ylupQ?t rl’;!n-
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sont d’ .anciens agriculteurs originnircs des rezions de Thiès et Loüga, qui
ont d’abord travaillG comme employés d’autres marcyours 3 Rufisque, Kayar
et Wint-Louis, ou comme porteurs D Ayant acquis 5 au cours de ces ann&?s, la
COCl~~éLCtXiCf~
nGcess3irc 3 l’exercice d”unis activit6 3utonome, ils ont, tout
en Sti.nt ou service d’un autre mari?yeur
commencé Cr vendre du poisson pouf
ICUY propre: compte lorsque la physionomie du marchd leur semblait particu-
liikreaa:Vz propice, Le capital ainsi accumul5 leur a permis d’investir dans
un v>lticuïe personnel et 4’ i:xercer leur nctivita de façon autonome.
:;ins ci<. p?che. I l
sembi;? que1.n naturc dos tingi.ns ù~ pêche possPd& p a r les
mar;kjrears soit en relation ‘?v~c lsur origine. TrSs souvent, les anciens pe-
c!1eurs
!:uat-ndariens clcv~:nus mCwoyuurs restent propri6taires d tune ou plu-.
sieurs piro~;ues pkhant 5 1.a 1ign.c. ?3r contre les anciens agriculteurs,
exerqant principalement 1wr activitc sur In petite Côte, investissent dans
l.‘achat fi’unit5s cif scniw8 tournantt3 e Ce type d’investissement esX de lain
le plus rémunGratcur par-G ceux possibles au si-in de la pêche artisanale;
w3Er: (1981) a montra combien 1.s serine tournante, di.ffusGe depuis 1972, 4
introdui’t d,c nouvc-aux ruppurts dc productior: dans 1.a pêche artisanslc : 11:
fiT.i!t reçoit’ un tiers du chif. Ere ~~v:?ffai.re~ ,?prCs avcir defalqué les frais
cu:nnt! lis : &J{j;cncc
t:.ntrcficn ,, nourriture e t pstites rGparations. Le ronde-.
~~ZUT. :~nnucl du cspitel irrvesi !. rlnns 1 ‘-~Chat d’une serine tournante coulissen-
tti ~,cut atteindre 100 Z, Par contre la I&X~&-ation du travail est moins
favorisce que dans le système dc partage <lu produit des unit& de pêche 2
la ligne 03 canital ct *cravnil son& traitGs sur un pied dP6aalité(l). La
najori.tC des m.z-cywrs propriztairès de senncs tournantes coulissantes sont
établis 3 Mbour ct Joal, 08 la pkhc pélagiqw artisanale connaît les debar-
quements les plus importants. Leurs unites C?C $che peuvent, durant Leur
cfazqagne, benir 2 Ruf isque, Yann ou Kayar.
Certains mareyeurs peuvent renforcer leur importance dans le monde de
la pkhe artisanale par des moyens autres quo ia propriété simple d’unit&
dt3 pêche : un mareyeur Etabli d Joal et propriétaire de trois camions pos-
Sèd2,
~1’ npr3s ses dires p 3 unitss dc pêche 3 la sennc tournante coulissan-
te{-.> dont deux ophxd~nt à Jonl at unc 3 t4bour au moment de l’enquête, Il
est. ds autrts part prorjri&tG.re d’une station-service apnrovisionnant les p&
eheurs en essëncc détaxGcl ainsi que d’unt! station de réparation des moteurs
hors-bord agréért par 1~ CUlP (3) j :Ict ancien aqriculteur ori~inairc de le



à 1.a fois sur une distinction entre sexes C?t. entre classe5 d’âges.
Les motivations des mareyeurs investissant dans la pêche sont 11l.u~
“économiques” que sociales a L a néccssit? d’un spprovisionnement sûr dc:s P..!-
miens, 1s diminution des risques obtenues en r&investissant ses h&-&fi.cc!::
dans le,s différents .nit-eaux de la fi.likrc d9 Qcoulemcnt du poisson, amér,eTlt:
de ,nombreux mareyeurs, n o n oriEinai.res du milicü @cheur ) 3 y .interwn3.r
en tant qu'armateurs, en profitant des nouvewx rapQcrts de production in-
troduits Qar la diffusion de la sennc! ttiurnante.
L’intervention des uçin>s
GLL 9 q u i tendent 2 contr$lcr la fi.lSre d 9~?(::~:.l~~~
lwent de6 produit6 de tinreyctirs attires j,uscIuqS la vente sur les mgrchl:;
cxtbrieurs, montre que la pêche artisanale peut Etre directement "branch_!t!"
sur le marché mondial. Une telle situation peut apparaître egalement dnn~
le cas d'espkrs moins nobles ; 1'exempl.e de l'usine de Djifère, qui trc?:is-.
forme 30 000 tonnes de sardincllés en farine, pnr an, est illustrant. Les
d i f f i c u l t é s d e l ' u s i n e , consécutives 3. une mauvaise gestion et aux difficul.~
ti5s d'&oulement sur le marc% mondial., on conduit de nombreux pêcheur6 c?C:
Yiodior, qui avaient investi dans les unit5s de senne6 tournantes, 9 ro,vc:r?.-,
dre leur matc’riel ou 3 dfbarquet leurs prises 3 .Toal, ce qui a causa rinc’
baisse des cours dans ce centre de dGbarquement,
Enfini l e CAPAS : voulant ro’nplaner les mareyeurs, pourra-t.-il se 31.11:
tituer B eux dans toute la c-.omplexitG
:Jc:s racFort.9 qtui l e s lients aux pC,F
cheurs ?
f!n étudiera successivement IA Fnr~~tior: ~CI!: prix ~II dGb;\\rquement puj .‘:
tout au long de 3.2. filière d’ Bcoulernent du poi.c,son : prix de gros et: pri::
de détail sur les marchés,
3.1.1.. Le mode de formation des prix et l.e d&oulement de la vente
du poisson
Les mutation6 technologiyueç C~C ln pkhe a r t i s a n a l e nénGgalaise au
cours de la dcrnike décennie n'ont pas ftG sans con6Gquences sur le6 me-w
canismes de fixation des prix sur la Qjkge. L’apparition et la génGrali.s;! _
tion, au cours des huit dernières anniks, de la serine tournante, entrxinei.:t
des mises à terre bectucoup plus importa9tcs que celles realisées jusque 11;
avec les autres engins de pêché (lignes. f i.1 ets dormants, filets mail.l.?ncs
encerclants, senncs d e Qlage). La commercialisation des débarquements 17.2
serines tournante6 (parfois plus de 15 tonnes d'c poissons par sortie) .: y:
pcwr conséquence une adaptation des pratiques de commercialisation trndi--
tionnelles.

lina fois ~FZ Firogue hisstic ‘i son emplacement habituel (<i l’exception .‘;.
des sfi:n~ies &Z nl.2~2) 2 on proG<e aux dons et autres prestfltions en poi+eong!
f,i!i s o n t rctir& automtiqucmcnt i?e ln Trise. Le “ndawal” consiste dang, le
don du poisson ,à toute personne (?roche du $cheur, nZcessiteuse) qui solli-
ci te un poisson. Treditlo~ne?lecient
i.l ne pouvnit être destine qu’a l’ali-
r2cntnt:i.m 4e celui q u i l’,~sit reçj.1. ciujourll’hui il est frGquez+.ent revendu
aussit:Gt aux fgna-bsnas sur 1~ :rlage. L e :‘nZranc” correspond-à la r&mnGra-
t î (31: C!C:: pcrsow2s qui ont six~Z lîCquinage de la pirogue B hisser cette der
ni;tre s’.I.I* 1s pJ.aqe,
Il i-cl souvmt rapidcmnt rfintroduit dans le circuit
~ormerci~?l. Poeir 12s 3iromks 3 liEnes,, “nGïâne” et ‘indawal‘” p e u v e n t rear?-
senter !!c 5 3 XC: ‘7, &J’ Volga des ;miscs (I?ERER, com, p e r s , ) , Les esp&*
(-;,j\\;e-: ‘~:y~t $r~<rc:l’cnent: dc Eai,ble valeur, com>arciale, les dons rcpr$selr,
ter?” t*ne nnrt infzrieure 5 15 “I de 12 valeur totale des grises.
L1 vrmte des prises de 1:1 piro,crue peut s’effectuer globalenent $‘lé
r\\ay:chriï<!nze S*UT~• SC <iUC 1 ’ acheteur <value le volume et la compckition de la
;)rise. Lc plus souvent, on yroc?de au tri, les cspkes de valeur commercia-
le pius Clev& (Grous) ctant vendues ,i In pGc2, les autres par lot. Les .
mreyeurs et petits bana-bnn?s entktent alors la discussion du prix de ve&
ts zvcc le p3cheuï ou avec si3 femme. Le marchandage peut être long et ardtk ’
L.L ?orte .d’abord sur le prix de vente d”un individu de rGf6rence (génkale-
i3cnt de zrande tni1l.e). Une fois ce’prix d4terminé, la discussion porte
$11 Y !.e noqbra dï individus qui correspondant au poiss0n de réfkence (N3BER9 !
1 S!N) : lec, individus à vendre reprasentent-ils 4, 5 ou f, individus’de ri&
f~ïcnc s ? Tel 2s; 1 ‘objet &.I dubat. Une fois ,le màrchandage termin5, î’ache- :
r.cxr f

s’il dispose S29urr vGhiculc, y fera transporter le poisson par un par-
tmr . 52s petits revendeurs peuvent écouler aussiti3t le produit achetQ sur
la pl3gc, La ?r2Lence :Je nombreux petits intemSdiaires sur les plages est
c!fcriE? yr:r de Cc>mbi:eux euteurs (comc V2.K CKT-3 XXJNAWEL p 136 7) qui considè-

.
/
r e n t l e u r a c t i v i t é comqe p a r a s i t e . !;r. &li t5, leu,r présence limite fe pou*
voir de discussion des mareyeurs qui, en leur absence, se trouveraient en
situation d’ 01 igopole.
3.1.1.2, Sch6ma de vente des Erises des sennes tournantes
--------‘---u----~--o----------
---I----------------I______
Dans les centres de débarquement de la Grande Côte; les prises des sew
ries tourpantes sont mises en tas sur la plage puis proposées 2. la vente. Le
portage entre la pirogue et la plage s’effectue aux frais de l’unité de
peche.A,Kayar et Sai.nt-Louis, la prise est partag& on tas d’6gal volume qui
correspond,ent environ à un chargement d’une 404 camionnette Peugeot (1 ?Y!
kg). La discussion entre pêcheurs ct mareyonrs portera sur la valeur du tas,
Cette pratique .permet aux mareyeurs y disposant de vehicules de modeste ca.-
pilCitF de-s’approvisionner ais9ment,
et limite l’influence des propri5taircs
de moyens de transport plus importants. !;ur la Fetite Côte la vente des pri--,
ses se réalise à bord de la pirogue i d5s qu’elle s ‘%houe, le coût du dCchar-
gement 6tant support6 par 1.12 marcycuf,
A Mbour et Joal, la vente de l.a pirogue s’effectue avant son débarque-.
ment. Après que pêcheurs et mareyeurs se soient entendus sur le prix du oa-
nier, les porteurs, rémanéres par les acheteurs, transportent le poisson ,rle
la pirogue jusqu’au vehicule du mareyeur, T>es oaniers s o n t “normalis& l e s
p8cheurs ayant impose qu’un type rlniquc de panier ‘- dont le volume es- c2;l.x
trôlé - serve au d-chargement des nirogues . . ?ans les grands centres C:~C! d&.
barquements de la Pctitc Côte (Mhour et Joa.?)
?es marêyeurs d i s p o s e n t ilc
véhicules de forte capacité destinfis
3 lïachac des naissons pélagiques
ces commerr,ants constituent le principal dcbouche des serines tournantes avec
les femmes assurant la transformation. Le rôle des petits intermédiaires est
beaucoup plus marginzl dans 1 ‘écoulement des produits des serines tournantes
que dans celui des pirogues 3 lignes, Dan:; ces centres+ les mareyeurs sont
souvent propriétaires d’unites de serines tournantes dont ils 6coulent les
prises en. priorite ’ un mareyeur dc .Toal. achate 10 tonnes de .‘saka” (Garmt
clcwzngus) capturées nar uw unit6 de senne tournante lui appartenant, Aucun
autre mareyeur ne s “-“tant proposé çomne .?chetcur, le prix s’établit, ;9 :i5:1
francs, par panier de 4c~ k?, une tr?s fai?,le quantit? étant vendue par
a i l l e u r s à d e s bana-banas e t ;i des f er;mes ,; au prix de 900 francs. Cet ex82r! .I
ole montre le pouvoir des zwcyeurs armateurs qui? bien que ne pouvant C:is-.
poser en théorie ri ‘aucune exclusivité d”achat aupr?!s de leurs unités, dis.-
posent néanmoins d’un monopole de fait, en cas de fort débarquement
quîilç
sont les seuls 2 pouvoir acheter instsntnn&zent,
Au cours de la même journée
les trois premisres unit& de sennes tournantes débarquant à Joal furent
achetées par leurs propriétnires rcswctifs. tous !anreyeurs (1) O Ceci tu:
s”observe pas dans tous les autres cantres de d&arquement. A Hann les pri.,~
ses des senncs tournantes sont vendues le plus souvent à des groupes clc
femes qui stationnent en perwnwnce sur 13 plage. Elles revendent ensuite
aux mareyeurs ou sur les marchés secondaires de Dakar. il Ruf isquc, en dehors
de la campagne de p$che qui s’i”‘tcnd 4c jnnvicr 2 juillet i la commcrcialis?.-
tion du produit des pirogues ? lignes et des senncs tournantes est co~.fii:Ic
2. des femmes qui revendent aux dntnillante du narché de Rufisquc, moyennant
une rémunération <gale 2 12 X de lr v:lleur des VCtiltQS.
(1) En theoric, le proprietai re ri itin~: unitG d e &tie n’est propri.ctai:-
re que de ses p a r t s apr2s venir: o Lct ;wi.sson; tmt c,u’ il n ‘est pas vendu 5 ,ap-
partient 3 l ’ é q u i p a g e Ciii 1’3 pêrl?G ta: ?CI.I~ 1~ vend.re à qui b o n l u i swble,
.

3.1.2.1. L e s tlonnSes : ol()Dl.i!?iCS I-t 7.6ïACdti C!C rccucil
_-_., y--II-I- I...----L<“Y_--~1-.._---.----.~--.----.~^.-.e.r~-.~------.---
La &thodc tle recueil dtis prix au débnrquencnt sur les, plages, pour
Gtrc? efficace, doit trouver dc:s r@ponses aux prohl&~s suivants :
Lc poisson niest *jamais vendu au kilo, çauf pour les cspk~ uniquement
Acstinecs aux usines ou 2 une çlient.>le 3 hauts revenus : langoustes,,iseichet,..
crevettes et soles, Il est. CCC~~ par lots (cnissc, panier, tas sur La plage)
lronogènes ou h?têrogentis; dans le cas d’espï-ces de valeur commerciale ‘faible
ou moyenne et? le plus souvent: 9 la piece s ’ il s ‘agit d *espèces plus appt%-
ciées.
Les prix sont susceptibles dc connaître de grandes variations au cours
d’une-même journée. On observe normalement une diminution du prix entre le
début et la fin du retour de:; pirogues, Une brusque chute des cours..peut
être causée par 1 ‘arrivée d’une pirogue de senne tournante chargée de sar-
dinellcs ou de chinchards. Par contre, si, ilu fur et 3 mesure du retoui dea
pirogues, la journée dz pêche siavGre ne pas woir été faste, les prig pcu-
vent être multipliés par cinq.
Ces Rifficultes nous ont conduits 5 recueillir, pour 22 espèc’es repré-
sentatives de 80 X (!es dEbarquu:nents
de 3.3 pêche artisanale sénégalaise,
trois prix quotidiens 1 1.c r:AievG I.LLJ trois prix, t:n dQbut, milieu et fin de
débnrquewnt y permet :l* limiter 1 ‘<:ffet des fluctuations dans le calcul du
prix moyen au kg. Si ks variations de grande amplitude sont observables duns
un court interval le de temps, 1 ‘onquêteur peut relever plus de trois obscr-
vations par espkc, La 3 istt3 At? 2.1 ës~Gc,.:;~
d6termitGe au debut de l’enyukc,
s’est par ailleurs rsvérfc trop 1 iniL%tiw CII rnison des modifications d,z lg
structure des d<barquenents entre les diFf6rcntes saisons. C’est ainsi, qu’en
191Sl
50 espèces ont fni.t 1 ‘objc~t de re1evE.s de p r i x 3 Snint-Louis t d a n s
lc r.38, ci ‘une vent e à la picce j J.‘enqu$ttzur note le prix et la longueur du
poisson. L’utilisation d’uns table de relation poids-longueur permettra,
par la suite, de calculor le prix ,211 kilogramme, Dans le cas d’une. vente
par lots, di.ffGrcnts CM doivent Ccre distingués :
-- Cas d’un lot honogkw
: les poissons ont 15~5 tries lors de l’arrivée de
la pirogue, Le seul problcme est d’5valuer le poids du lot : s’il ngest con-
~OS& que de quelques pieces, on peut les mesurer et utiliser la méthode dé-
.
crite- précédemment ; s’il s’ .
a2,it dLune caisse ou d’un panier, l’enquêteur no-
te leur poids. Caisses et paniers :iont kg6néralenent ‘ynormalisés” sur les
différents lieux dt: debarqucncnt , lkns le cas d’un lot plus important (tas
de sardinelles deposé sur 12 plage, par exemple) y 1 ‘évaluation de la quan--
tité est moins ais-c. Los mareyeurs Evaluent si le tas correspond approxi-
mativement 2 la capaci.té de transport d*un Ghicule standard “404 Peugeot”
ou ‘Car-rapide Renault Sd
-’ Cas d’un lot hic?tGro,gZne ’ si les especes ne sont pas triées avant la
vi-nte 3 il est impossible de calculer un prix p’our chacune et de sais.ir le
prix sur la plage.
I
‘f
3.1.2.2. Les rGsultr!ts
1----------.-1--._------
A Saint-Louis, de la cinquikw 5 la quinzième quinzaine de ,,1980, on “‘a
procédg, à ;3artir des données recueillies au moyen de la n6thode prfsentGe
erécedemment, au calcul du prix moyen quotidien pour chaque espèce. On a
ensuite calcul6 des prix moyens pzr quinzaine, L’examen du tableau XV per-
met de distinguer trois groupes bien distincts de poissons :
- ~eç espkes à haute valeur commerciale ; EpinepheZus aeneus (thiof),
Epzkphe2u.s gigac ( xo Oc ) et so,les, dont le prix est toujours supErieur
II 200 francs par kilo,

- un gqe dPcs$ce& relativenent h~tfro~~~nc : ??mudasys (sompat) ) F'OTMCO-
mus l3aZtatbti (tassergal) t Pugrus
(p,agre) ; Cnr& rh~nc~us (chinchard jaune)
dont les’ prix varient entre 50 et 2% francs pn$ kilo.
-- Des espSc&s, de basse ‘valeur carx~erciale, destinse uniquement 2 la trans-.
formation : . r’$ies” et requins.
L’examen de la’figure 17 met en relief l’importance des variations !y?
prix durant la pGrio& GtwliCe, tiormis les cas de In sole, des requins et
des raies, on note une tendance à la baisse de ceux-ci avec l’approche ùu
début de la cmpaene de p&zhe 9 Saint-LouisCjuillct), Les prix dc certninrs
espèces varient parnllslcment. ,Pour Zvalucr de façon précise ce ph6ncaSne
~III, .a 6alculé les coefficients de corrélation (tabl, XVI)
Ainsi qu’on 1 ‘avait
l
précGdexnent observ6 pour les niveaus absolus des prix 9 des groupes distincts
d’espèces se d?sagent, les nrix variant: paral.l.Zlcment à l’interieur d’:jn
même groupe f le thiof Et le !:oF c
?. ,? p n, E ^ e 9 1 e pageot 9 le smpatr lc3
oto1ithe.s’ e t l e tasser?.?1 : les r .3 ’ z
le:; requins. Les disnnrit6s d(.: ~br!~::
observées entre les différcntcs espi3ccr; sont 2 1”origine d’une rel.nt.jvc C(l:“,
centration d e 1s vvleur d e s déharquemnts ,3. SninVSouis : 50 YZ d e ceux-*ci
représentent 62 2. de In valeur des ?:i..ses (tnbi.. XVII et f ig, 18). ThinS
et Ko’c représentent seulement f+,G 7 du vo!.me di?barqué, mais 13,5 % rli..
la valeur totale d6barquSr durant 1.n ,pGriode,
A Joal et Mbour, rie 1977 3 198 1 j>
1,’ évoluti0.n des prix troyens par q?~iw
zaine pour les s Irdinelles ronde et plate abpcrait aux tableaux XVIII. 2 XX,
E l l e e s t repr6sentEe sur les finurcs 1” ct ?Qm Sur ces dernieres ont Gt15
portées les mêmes donn6as~
mises en rwycnne mobile sur trois semaines afin
de “lisser” les fluctuations trGr; ilnportantcs observ<es, L e s donnks utili,-
si2es ont Et2 recueillie:: jus~uFm 103 1 nnr In swtion dc la pêche p5ln~;i~~w
c ô t i è r e d u C?%E. I,‘&x’mcn des fl n,llrt-s 13 CI: ?Çl inoosc les conclu~iom f,L, j ‘.
vantes ‘Y
- A moyen terne a on obncrvc unci croissrincc. du prix des poissons, pZla~:iqucs
sur la Petit? Côte (tsbl. XXI) + Flic: n 6tG plus rapide 2 Mbour qu’à JonI..
En moyenne elle est inffrikure ,ï 1.2 croissance de nivem générnl des pr.ix
au SénFgal, ce qui indique une d6tGrioration des ternes de 19échange entre
la pêche .kt 1 ‘cnsembl e des autres secteurs de 1’6conomie s&Ggalaise,
- l?es fluctuations saisonni2rcs d’amplitude tr?s grandes sont observables 2
Durant la periode d ‘hivernap,c L les cours se maintiennent îl un niveau tr&s
bas. En 1980, dUrmI: la prernike quinzaine d’août, les prix moyers dc la sar--
dinelle plate est de 7 et h fr&cs respectivement à hkour et 2 Jonl. Les
prix quotidiens, durant la même rGriode, sont descendus jusqu’B 3 francs
par kilogramme. En 1991 durant la &me p6riode, les prises des sennes tow-,
nantes furent parfois ‘rejetées 2 1 .i.mer 9 en 1 ‘absence de d$bouchés.
Le prix de .ls ssrdinclle ronde est sup5rieur Fi celui de la smdinekltr.
plate, tant ,A %our.qu*& Joal. Ils s o n t Stroitement correles (fip,, 2 1 ) .
L’&art de ,.prix entre ces deux espGces scmhle imputable au goût du consow.
mateur sénép,alais qui ,appr6cic In teneur en lipides blus importante chez In
sardinelle ronde.
A Hann, en octobre et novcahre 19?1,
l’examen des donn&s recueillies
(tabl. X X I I ) net e n relief l’imprzct de In proximit6 des narchcs d,e l’ag#o.-
mération dakaroise sur le niveau des rsrix au ci~bnraucnent. Thiof et kauthieu
se vendaient. en novembre. 1921 ;i pras .dc 1 000 francs I-r. kilo. Le snrdinella
plate qui valait 38 francs Fj \\.Ij,317;1 ~11 oqtr)bri> se vcndrti t 1 5 Ermcs ;i .7(?2l ,?<l
nêne momen L .

St d~l~iiq~e par leur subsr:i;..~ahi !ittl
;l-:rls Ick rOyi.:~lt! alimentaire des COllSOE-
mateurs. ctcst le c a s (il.1 thiC7.i csl: :!u Ii0 c,
*CI 2ux esp.kes parmi les plus
apprl-;ci.Ges d e s conso~mtcurs X hauts revenus des zones- urbaines. Toute di-
minution des dcbarqueE&ta pmr l’une de ces espèces entraînera un déplace-
m e n t de la dc~~nr?c VfrS 1 ‘QS-,~C:! ia alus disponible et donc une hausse du
p r i x . Cc.
ph&o$ne peut Zgalc-lent siexpliquer par 1~ f a i t q u e l e s prise8
pour diffhfhkes csp;‘. ces sont corre1acs ou $ au coztri-iire, s’excluent ~(LAI&E
e t a!,. , 19P,l).
LL’S fluctuations :lës 1;ri.x rloyens :>ar quinzaine s’expliquent mal à par-
tir des variations des q,umti.t<~s d~bsrqu&s tant 3 Saint-Louis qu’3 Mbour
et Joal. 4 Saint-Louis les rSsultsts des r$gressions r63lis6es entre prix
oloyeus et quantit;s dZbarqu&s par quinzaine f i,gurent au tableau XXIII. Si
dans tous le’s cas une liaison ncgative est observce, la faiblesse de’s coef-
ficients de corr<lstion obtenus laisse suppostir l’existence d’autres fac-
teurs explicatifs des prix moyens par quinzaine. h Saint-Louis, pour la PS-
me pcriode, le prix moyen du poisson semble relativenent inélastique par
rapport aux quantités dfbarquacs.
Lorsque les dfbarquements augmenterit, il
tend vers un. niveau plancher 3 peu pr5.s fgal 2 100 francs (fig. 26). Une
telle r e l a t i o n , S O U S l’hypothese q u ’ e l l e s o i t g&5ralisnble, l a i s s e suppo-’
ser (lue les pZcheursj loin de subir les conditions impos6es par les mareyeura
et autres intermédiaires, ’ d~?.fcndent”
leurs coûts de production (WEBER, lSeO),
Ils n’entendent pas vcnclr!z leur production ii un prix in)fCrieur B un niveau
olsncher déterrain? par leurs coûts de. production. La comparaison des coûts
supportes et des prix perçus par kilo s&blc le prouver. A Saint-Louis, pour
la pSriodc considm5r&, les c.!onn,?i::; de prises et de coût par sortie sont les
suivantes (pirwiues 9 ligne) * lue ( p r i s e oar s o r t i e ) = SS,22 k g ; consort
inations interr&liaircs p a r snrtie ; 6 13’3 F ( 1) . Le prix pour lequel 1 ‘uni-
tZ d e p&zhc a t t a i n t 12 “point mort”, situation 61 ~IL se dbgogent ni pertes,
ni cxc6dents 9 est ig.3.L a 72,:? francs, Le prix noyer, auquel s’est vendu le
poisson durant cette D&iode (Ii5 francs) permet dc dCgager une valeur ajou-.
tiLè par sortit- de 4 379 francs soit 42,4 francs par P.ilo. Pour les seisnes
tournantes P 1.2 point r?ort est ,-:ttnint. your un prix de 22 francs par kilo
( i’XEO!~l et WEBEX ; iS31) > 1.2s statistiques dont nous disposons pour Mbour et
Joal r?cntrent que oour l a Soir.5incll.; ronde (S, nzu?i&) le prix moyen en 1980
permet de dfg,,lgcr une val.wr :i jout.Zc positive
cr2 qui n’est pst3 le cas pour
la sardinelle plate , Le prix r:oy;:n pond6ri;
tn;t~s espèces confondues, des
p r i s e s <le set-me t o u r n a n t e e s t du ,
22.4 francs (WBEE et FRECN, 1981) donc
supzrieur a u coat moyen Fnr kiiogrmw,
Les prix au dSbarqumcnr dans chaque lieu sont influencGs par les cours
pratiques dans 12s i~UtrC?S ccintws. L e s p r i x di? la sardinelle à Kbour et, a
.Joal sont Ztroitement corr5lZs (fig. 2 1) ~ La circulation de l’information
dans le milieu des mareyeurs est tres rapide notamment grâce au lieu de
rencontre qw constitue Io mrc’rl’- de Gueule-T@e. Il peut exister un Ecart
important entre les’ prix auxquels sera &xx~lC% une =1ême esp&ce selon le
noyen de capture pratiqutz 1 Les poissons captures au filet dormant se vendent
5 un prix infSrieur 2 ceux pris B la ligne : un long sejour dans l’eau
( 1) Carburant
3 @31! francs
Entretien
336 francs
Nourriture
700
‘?
KcttZriel
ioo
?#
XSmrations
1 35.2
-:
‘rAssuranceC1
100
: ,
TOTAL 6 1i.16 francs (WEBER, com. pers.)

.? :!

lution quotidienne--du prix ;lti pms dc l a sardinclie ronde> pour di.xj
consGcuti.!Ts e ‘La ‘liaissc: moycnnr
.intrê 1’ouvcrttirti et la clôture de 1.0
en gros est de 44 Y (tsbl. XXVI) .,
Prix de dGtai1 .et prix de grw sont hien carrelas, Les dBteillants
cutent automatiquei7ënt toute hnusse des cours ile gros sur le ?rix de
(fig- 31 e t tabl, XXV) O La :naryrc brute prZlev:e nar l e s détaillants pggsît
21rZVC2.
Elle es.t9 en moyennez G~ale 9 6s X du ~r$.x l! ’ achat (tabl. ;uxVII) ,
El12 <SC re&~tivement ;>lus Zlev& pour les poissons c!i: faible vak,eur comOlcr-
ciale I 1.59 ‘Z paur les sar:?i:ltilLes et 40 2 pour la thiof O
3.2.3, Les prix sur ICS
.-
mrch5s sccondaircs du Cap-Vert
Les prix de Gtnil, sur 12 ~i3TCh~.: de ?.ufisque (table XXVJII) sont nlus
(TlevG:; que ceux 9bservG.s durant la r+.u!e pl;riode sur le msrch6 de Cueule~~
T=cp~e a L’explication de cet ::cnrt doit êtra rccherch& dans 1’ appravisiannw
ment plus diversif id du princi.pnl rnnrch2 rie Dakar. Le rôle central que
joue le narch<t- d e Gueule--?a+\\: <jarrs ï.~. ..iistrihution de poissans a u SGnGgzl
lui pèrnct d’ êtra approvis ionnC :i nartir des ccntrcs QG les dSharquemetrts
sont les plus abon.ionts. Sur Iris marc.h& seconci.aires de Dakar, les prix <Je
dctail. (tabl. XXIX) sont l5$?rcrlent infi1rieurs ? ceux de Gueule-‘l’an&. La
qualit :les poissons ) souvet~t wirrs satisfaisante sur les r.larchGs secon..ni-
r è :; , i 2rtblc C?tre, 2ti partie, : i,. urigine de cette ,1iffGrcnce,
2” 4, Les nri.x sar les !!!arc!l<:s de 1 ’ iiit’>r;eur
.---VI
.--
1.~2~ r5sultnt.s ole quelqu:?s eiiClUStC?S ponctuelles Ilcjus pcrnettent de rwt-
pcre eti 2vi:tence 1’ iinpact de 1 “Sloigncnrnt de la cote Sur le prix du poisson.
Le marcl& d e Matam est r~~~uli~r~i2ent a??rov isi.c:nnG c3tl moisson de mer trans*a
posti: en voiture le lonp de 1:: route fjti Pleuve, Ces se&-qrossistes subalbe,
nnciens ;Gcheurs du Fleuve j servent CV intern~~diîiïes ohli$s entre mareyeurs
,!t d~tG.llants (\\!EIrJELS cor52. pwi I ) y
Les relev2s de p r i x eff:;ctu~Zs (tabl. XXX) nontre 1.’ Gcart .entre les prix
:!t-;.:t:iquiZs entre ce nnrch2 et ceux :!e 1.2 côte. La sardine112 s’y vend jusqu’?+
>Oc! francs/kp e t l e .thio?! 1 5W francs/ky,, L’&art observC est plus impor-
t a n t pour les esphes de faibic: vnlcur, 1, ‘ecart relatif des prix entre ce
i,wchG et celui de Gueule-Tnrt,I ti dst d’environ 5,3 pour la sardinelle et de
rl pour 1~ thiof, L’impact du cc$it de transport sur les prix de vente est
relativcnent p;.us important pour les espèces pClagiques que pour les esp6ces
ti(3bles. Les coiits de commercialisation, rapportls au prix de venta, sont plus
leurs pour les esp&zes pci.‘l.?:i.~uc:s .Ce rf%ultat.est important ces les espdces YB-
Ingiques sont celles qui sont susceptibles d’approvisionner
grande Echelle .
les marchss de l’intsrieur si une politiqu e de Gveloppepent de la cotwercia-
lisation vers les milieux ruraux est entreprise.
Sur les narchcs urbains et ruraux du bassin arachidier I en novembre ’
1981, les prix ne sont pas plus <lcvCs qu’2 Dakar (tabl, XXX). Durant cette
pGriode A?. l’SannSe, Ces n~~chZs
sont <!irectenent approvisionnes 3 partir
des centres de dSbarquemcnt ;!e In Petite Côte.. Mbour et Joal, distants de
cloins d e 130 kilonGtrcs.

Les donr&s recueillies sur ces quelques ?-i,ôrc?Gs inthieurs montrent
que,les prix sont en relation directe avec les =I,istances pnrcourues par les
mareyeurs donc avec les coûts de transport supportfs, Elles nous mettent en
garde.contre tout2 interprStation abusive des marges brute:; prGlevëes 9ar
les mareyeurs. Seule la marge nette, difffrence entre la marge brute et les
coûts d’exploitation, est reprG3entntiv62 c?:.: profit prGlev5 par les i’ntera.?
diaires.
8,
3.3. LES PRIX lX?f; USï?JES
Une enqGte -?unrGs des T?ri>yC!IrS, r:i71 iss:: sur lc marchz de Gueule..
Tap<:e et dans las nrincipc-c:: centres dc d+Zhnrquement,
nous a permis 4’ iS.c?n--
tifier l.es coûts supportZs nar les r~arcyeurs 4nns l’exercice de leur acti*.
vitil;.. Une des ~1iffiCllltGs rencontr:.!cs tient 2~ L?it que les mareyeurs n”cnt
aucune comptnbilit2 :le leurs rccettzs ct Je leurs coûts. La gestion de leurs
entreprises rel%ve d’un empirisme qui ir,nore tcut des concepts dq~~rti.s~e-.
ments o coûts fixes b’ c va r i. a3 1 b3 ,S > rmr::e s hrutc: et nette. Cc q3i. n’est p-3
pour autant .syncnyr-!C ‘I’; ’ incfficacitll r %v.: si. les l ,l.weyeurs t,snaient des ccsm;!.
tes annuels, on peut yJen$cr qli’ ils s~rzi.cn!: pie’1 enclins ;1 les conr!uni.quc-r
en raison de 1’ ingiui~tudc
suscitSe !32ï IéS C r i tiqi.le5 ,et projets concertw7S
leur professier.. I?n .wi~ri annuel ~1 ‘un cchanti i Inn de mareyeurs serait ln
solution la meimrr!. Ylle est rendue i~3laisCr par la mohilitS des int:-cres~~
s<s s e déplaçant entre pla-,C!s et m.archZs au grC des d2barquenents .et des
fluctuations 2e cours. Etnnt c#~ltl
!.es consi-X+ntions
pr&&lentes e t las
dzlais inp&tis 3 1.’ ?tude, en A procZ:!C :1 mc enquête limit& auprzs 3 ‘ut>
petit Gchantill.~n 2e mareycura.. ‘~3 cas nous ont permis dq identifier les
principal,es: Composantes du coGt de co~r!crcialisat,rnn du Poisson. A partir
11~s r&Gtltats obtwus, on .7! pu c?lcul~r les coûts thGoriques de comner&~
lisntion dti poi:;wn !:cut Tu I.cw: 4~:; r-rinc I? ’ ,-,ux.
\\* :: ircuits 4 ’ ~coulcment <

titues par ,la glücx et 2c c:irLrurant.
Le coût du carburant est plus important
pour les véhicule5 de faili1.t: i.:apacitG
la consommation de carburant nPest
pas proportionnelle ;1 1 a cay::~l itG du vGhi.cule , n’autre part) les vGhicules
de forte capacite consorrwnt du gazole dont le prix (150 F le litre) est
beaucoup moins ClevG que celui de lsessence (265 F’ le litre).
Le colt de transport,. rapport6 au volurnf~ transporté (coût du transport par
kilo), augmente de faqon suhstarltielle avec la distance parcourue (fig. 32. a:
9n retrouve ici un des rësultats obtenus lors de 1’8tude de la formation des
prix. .?Jfanmoins l a crois2anc~3 ,!u COI~~ de transport par kilo n’est pas qropor-
tionnelle 3 celle de la distance parcourue * le coüt de transport par kil*-
gramme et par kilo&ére teni: ? CICcroitre avec lut distance (fie. 3% b) .
4.1.3. Commentaires et di5CUSSiOIl
Les résultats Présent&s ci-dessus ne tiennent pas compte de tous les
coûts supportés par les mareyeurs. L’amortissement et l’entretien des v&hi-*
cules n’ont pu être evalues 3 partir d’entretiens ponctuels. Seules les ré-a
parations les plus coûteuses sont mémorisées par les mareyeurs et seul le
suivi d’un échantillon de mareyeurs peut permettre d’gvaluer, a posteriori,
de tels coûts. L’intGrêt pr6sentZ par lPenquête réalisée, réside avant to&
dans 1’ identification des coûts supnortés par les mareyeurs, prGalable à la
construction d’un modiile de calcul des coûts de copaercisli.sation. Ce modC-
li: permettre d ‘Gvaluer la scnsiijilit6; du coût ,211x v:rriations des principaux
parauGtrcs 3 ’ influençnnt ,
Afin d’6valucr ?ï qUCi.3 c0Uts lcrj mareyeurs Gcoulent les produits de la
?Cche sur les di ffcrents ~~arc1~&:< dc 1.~1 côte ct de lF intcricur du pays, on
s e r a ,irwnE: à dictinp,uer di:tGrtints rynes c!e véhicules reprcsentatifs de 1 ‘en-
sembla l!u parc motoris utilisf par les mareyeurs ce sont des véhicules
l
dt; 1) 2, S et 10 tonnes de ca.w.ci t<, Le coüé total de transport (CTT) SC d&.
coinpose en coûts fixes annuels o coûts fixes par trn.jet (independants de la
nature du traj c?t j r!e la distilnce Parcourue et du volume transporto) et caüts
variaù1c.s Dar trajet, (tnbl. Y:~:WIl),
6.2.1. Les coiîfs fixes ann~êls
i a carte de mareyeur (30 Zi”: francs) renouvelable tous les ans et obli-
gatoire en théorie Four toute wrsonne exerçant la profession de mareyeur -
on sait qu’en rGali.tu de nombreux intermédiaires travaillent sans carte mi
zt 1’ inscription au Registrr du coiz2erce, valable une fois pour toutes
(:; CKF2 francs) ,
L’ amortissement du vehicu Ic *- On s ‘attachera ici à évaluer l’amortis-
serwnt économique et non cornntablf:..
L’amortissement Economique est bas6 sur
la valeur rGelle de remplncenent et prend en compte la hausse des prix du-
rant la période d3utilisatioa du vGhicule, Celui-ci, achet6 neuf doit être
amorti en cinq ans 9 ‘il est utilis? intensivement. Cinq ans paraissent mâ-
ne être une dur6e d’utilisation maximale en raison des dures conditions
d’usage des .véhicules servant au nareyage. A raison de 12 X d’inflation an-
nuelle I les charges d*amortissement ‘pour les 4 types de véhicules sont donnés
au tableau XXXIV. Ces charo,es dYamortissement, valables pour les véhicules
neufs , sont évidemment beaucoup plus élev6es que celles SuppOrtées par’les
propristaixes de véhicules plus anciens.

3 3
L ’ e n t r e t i e n et l e s r~parstions.- Les zweyeurs entretiennent na1 icur
véhicule. Interrogés sur le coût (1,~ cet cntreticn, ils répondent qu’ur; y,, z r; -.
hicule neuf en nécessite peu, en raison de son Gtat satisfaisant par cppod-
sition aux vffhicules plus .âg&. TJne telle a t t i t u d e explique la d<gradn&io?.
rapide de leur parc automobile. Le nontant des rcparations est également
d i f f i c i l e 3 conna?tre : seules les pannes les plus graves sont ménoris?w
par les mareyeurs (%asse” d’un moteur, accidents) * Les conditions $n.2rales
d’utilisation (transport cl ‘un produit rejetant de 1 ‘eau saumâtre) randcmt
nkessairea des Gfections fr&quenteç :ic le carrosser,ie. Le niveau ~CIIGXY-I
de lVc~~tretien et la q.ualitE des r6wratiMans sont &diocrcs, malgré 2~ ris...
IilCS
Econoniqucs inhérents m transport de poisson 3 bord de véhicules en
na.vv=I~
. - état. Les chiffres recueil.1i.s permettent d Févalucr ‘!c nontaut annuel
de l’entretien courant et rtes rGp2rations 3 15 7, de l a val.eur d u vATi.i.mCî
V6hicul.e
1 tonne. . I . i a , I
.543 790 F
VGhicule 1 tnnncsfl , ~01”“”
3.34 Y23 F
WChicule
5 tonms . . o _ ~, , . 1 2% 3-m F
Xhicule 1 c! tonni?i;. I 3 * L I 1 . 1 7 !; 6 2 5 i! ::
k:ssurance d u vZhicu2e ct vigwzttc *
R%icule
l tonne, . “, n . ,
1-3 r>(q -
‘crChicu1.c 2 tonn::s . I . ” * ” 0 1
2% (300 F
W1icu!e 5 tonnzs,.>,,..,
250 mr3 r:
K%iculr: 10 tonnes . ,,n**IO
/;qq $,Y) 7

%T c ? i 1 .!. ii c; ntcessitent l,9~iltt; ci...! .:1.:::.2)
!:: 23 1.7 &tr:~ dd l.‘sttcnte pr:Z!vue
:;UT 1c march:S, Sur 1 . 2 :3?rr:tl*. $2 i;lleule-T~cpS~ I, ‘i;:s oa::!:ions wuvent attendre
plusieurs tleures :i.qant rJ:Ctr..: cl.>c!larf~Cs (COkLfTIItJ 1 1 i;B 1 ) : ]s.Fir contre: s i . Il?
poisson est livre aux’Usi.ncs) i . ? li’xt: a p;::; c! ‘~-ï,tt~~T~t.é,
Si! I.es normes admises w11c la conservation du poisson Ctaient rcspcct&s
Ut1 t%uX Cte glEtt;EigC! Citil 5’1 ‘Y
(1 I;.c: de filace pour 1 kg tic poisson) serait de
dz~,ic. Certains mareyeurs .:)r:4tendent respecter cette norme. t)n pwt penser
oik.anmoins ‘qu’il ‘s’a,crit d’un r:Iaxi5wm;
le taux de >,?.i!fg~-e SC situant entre 30
*:t 5’3 x. En t o u t e rigueur, nous d\\-vrions t e n i r çot.~~J~te d u c o û t suppl&wntai-
re causZ par la f o n t e d e 1.3 ::L~c’E rntrz le r?oment 211 la mareyeur 1 ‘ach2te
et c e l u i 05 i l l ’ u t i l i s e , Cetr~ per:c est loin CI ‘être nGgligeable, surtout
d a n s Zcç c e n t r e s dc dEbarqucnent ori il n’v .a pas d ‘usi.ne Fi glace. L e s ~9:~
reyeurs s o n t ol~liq~s d’y stock,:~ Lr? ~1.~~~ schct>e 2. Dakar dans de la sciure
de bais 9 p a r f o i s iJendant y!.Us .li: ki+ hc\\lrtis /j I v
1.; p r i x d e In glac;t v,lric suiv2nt l e s ?icuxP L e prix de l a b a r r e cil-
20 kb?, r?s t (3~ 25W h Dakar / J,;: 1Gm:7.
p r i x est prati-ut? p a r l a SOPRIIJORD 2
Saint-Louis La glace donnè lieu 3 un tGp,oce lucratif sur les lieux de d&ar.
quement qui ne disposent J>;IS d’usine, Suivant la demande, In barre neut va-m
loir jusqu’rl 450 F/kg. Certains mareyeurs ErZquentant ies marchés dakarois
reviennent Char$s de glace vers les centres ie debnrquement,
ce qui 6vite
de coûteux retours 5 vide. Depuis dCcenbre 1981i le centre de mareyage de
Kayer vend de la glace en paillette au prix de 15 F/kg$ palliant er\\ partie
la pl nurie consZcutiv2 3 1.2 fer;neture d e s Entrepôts frigorifiques de la
Petite Côte à Hbour, On peut ccnsidt.!rer que lc ?rix moyen du kg de glace se
situe ii 15 F.
L a surcharge dt2s vrlhicules ser:ible gfnSriile pour ceux de faible capaci.,-
tG. S i les quantits5s d&clarCes Lors dula duiivrsnze du certificat de ssl.~
britci par 1’ ngent de La ?XW~ sont-- conformes .?ux rCi<izments en vigueur; elles
ne sont jamais: &rifiCes, Ainsi une 4(;4 Peugeot dont la cap:jcit4 thUorique
est d c 3 i 8 tonnc peut être char+: 2 i B .;Cl tonne r le mareyeur ne dCclarera
que O,U tonne pour CV? t e r une ,î!XIldè .:n. cris d2 contrôle r o u t i e r ,
La rGmun5ration 2 l a t8ciiL: 2:.;e: 1a rPF,J.;- yo’iir Ics p o r t e u r s cc c a s s e u r s
d e &XX,
<,. _i
Les porteurs ro~;oiv~nt d,r .Y.! .S 75 francs pour une? caisse de SO ki;.
Cette r2wnGration peut w.ric:i : .lu rtke noricat, s e l o n l e s l i e u x d e d5barqde.a
ment . Un porteur) Qn gai I C!i+ 1
k-L’Ct-J.Pit
.X
lik.! francs par nan’ier 3 Rufisque,
t a n d i s q u e l a !&c t%chc s:,t:;li r r-2wt:~r~lt? 75 f r a n c s 9 Jonl. 5n j u i l l e t !S:!i:!
le pot-t;4.qc:
des p a n i e r s t i c 75 Jd.:: t:~i t payr IrjO Frailczs 2 Vnour.‘ 1,a rGmun::ra 1
tiori 4es porteurs peut v2ti.i.r 3L1 cours d”un i,%ie ,jour en fonction de 1’iw
portanc~t d e s p r i s e s : plusi.e!l;-s :ICbarquemcrzt,; sirïu1 tînfs de sennes tournaz
tes pcuvant occasionwr unr brusque augmentstion du coût du portage.
Nous considSr;:rons que ecl!:i-,ci et Le coût du glaqngesont de IOC! francs
par panier de.39 kE. Soit ‘1,) 1.û r5wn~Gration dcr porteurs et casseurs, pur
kq de poisson, La d+.nse tctalt: an portago rt cassar,c de glace, par trajet,
sera C{!ale n g.y,:L (lu-,?:),
CCC~-ci con-renncnt toi; tes i e-8 d~l;72nst;-s
occasionn&s lors de chaque
crh?j et et qui sont ind>pendantcs de .in qusntit5 de poisson manipulèc. 11
:; ‘agit princinalc:!mcnt de 1s consowzation de carburant ‘r du salaire du chauf,,,
fenr
de la r&.nGration ciu comaissionnairs charES de la vente sur le march?
et dés taxes pergues par trajet v
La dCpensc en carburant est elle-&me d~Denrtantc d e c i n q paramP.tres :
La lonrgeur moyenne du trajet rZa?isd entre l;.eu d5;:chat et lieu de vente
(m) L la consommation de carburant par unit;; de,distance (a) 9 le type de


L,? tableau XXXVIII nous montre qwls sont 3.~ coûts de transport entre
l<ufisquc dt Saint..Louis (34(2 kn) nour les o,uc.tre tvnes d
e

vThicul.es 6t~di.C~
dans ce m o d è l e , LAes hypothhscs s;:ivc!utcs sont TQ.~:~~IUCJS
Coeff îcient d e renplissa!:c = I ,-C
Nombre de trajets annuol:j = 1 Z.!
Taux de glaça?,2 = “i,3 (le t:u.rx ,!é glzigs?c p r i s cn c o m p t e e s t d e 30 XL c e
qui est un rninimw~,
et le prix du kilo de Eiace est de 15 francs).
Les conclusions qw 1. ‘on pc\\:5 îi>:l,tl: du tableau %XXVIII sont les suivan-
t e s ” Le coût de transport n:<t kil!) di!::inue Eortcmcnt lorsque 1-1 capnci.éZ de
transport du v,Zhiculo croît (~;I!)I _ XX:G;i) tour une rGme marge brute (diEf&
rente qxtre prix ?e vente cc pris: tb’~!l.~.t)~ 1~ maï:ye nette par kilo.: perçue
par l e s propri<triraz d e -.ros ~~:~~i~ulss,
est t,axmx~p plus importante que
231 le perçue par 1.2s propri<t:il Le:; de vChiculcs de moinlrc capaci.tC, L e tu,
bl.eau 71, Sclairc i3c pronos * i ‘1 Inr:ra?<! nette Sa? k i l o est presque nulle (1 Y?
du prix d’achat) si l’on u?ilis~! un v,%iculc’dc une tonne ; avec un vëhicw
l e 10 t o n n e s ; e l l e p a s s e a 1.45 #Y’ ’
IJ,îr tonne p la valeur 2jou?té :jar kilo (tabl, ‘CL) n’augmente pas dans
les mêmes. nroportions (elle passe j pour les m&w ty?cs de vehicules, de .ICJ
5 35 francs par kilo) ; mais sa curlnosition
ast trCs diff8rente : l e p r o f i t
(revenu net du mareyeur) repr&cnte $f+ :7 de la valeur ajoutce pour un vChi4.-
cul’e de 10 tonnes et 20 7 pour un v:Zhiculc de 1 000 kç,.
La structure du coût de transport est d~conpos5e au tableau XXXIX, l,a,
?L:ice reprSsente,
de loin, la charqa la plus lourde pour les véhicules de
forte canacitè. Par contre, la e3c5perin-;3t. en carburant est moins importante
qui! pour les v6hicules de faible ca;jacit.Z -I caci est dû au fait que la con 1
sommation de carburant tl’W::IWlit~! pas proportionnellement avec la. capacit5
du v5hicukc - par ailleurs 1.0s v6h.icules de forte capacit5 consomment du
carburant dont le prix ( 1SI: F/ 1) est trGs infzrieur ‘i celui de 1 Y essence
(?AS F/l),
4.3.1‘2.
Variation du cocff icicnt de olaha~l-
-- . ..- _I----._--P_.-/-_L---.----.,- ------._--- ,,lr,, ,w-
On cherche 5 savoir qwl est l’ impact 1 une varistion du coefficient

4.3.2,
Ztude des cons~guences dTunc vnriation des prix de 1 ‘esser~d
.-.--y- I------..,-N-.------.”
---.----r..l------~--.--.~.-.---.”-~------------“.--~..,li
et .Ge la glace
-------a* .P-e.“..

Unu des dif fiçultcs i \\:nconrr&s c!an:; le G:~UI des coûts de transport
est l’estimation du pourcentn~e C\\C kilom2tre:: wrcourus ?î vide. On a vu que
les mareyeurs saint-louisiens. -rofitnnt des conpositions différentes des
JGbarquements dans les diffGrents centres de pëche; Gvitaicnt ,&e rOUk 2
vide entre Dakar et Saint-Louis. Ceci n’est pas nossible sur 1°ensemble des
trajets desservis. ?,es mareyeurs ont 13 poss;hilitZ; s’ils trouvent du frêt
disponible, d’éviter un retour 3 vi.de ou mêr;!c de proc&ier au transport il%
~.;a1 de passagers î mais ces pratiques s’avZrent hypothutiques ou même t-&s
roût.,!uses en cas de contrôlr! rwtîL’r.. n hfin, le taux de p,lapge du char se-
ment varie selon les discanc:cr parcourues et les destinations, Les temps
dz transport par route L. :)irf:.ir JE! !rakar swt les suivants (VAN CHI BONMAR-
DIX p 1376) :
‘I.‘hiC:; ( Yr^yar ; ri!zour . /I , ~ 1 heure
Joal.,,...,,.:.,..,,,.., 2 heurzs
Kaolack.C1.ur,..**.*> <.i.O. 2 hcurcs et demi
Saint-Louis, . s . ,, ” * . a . . 3 heures et demi
Mat am.oO..O.I****0..“*.J.
2 heures
.c’iu temps de route ~.~3j0utent les delais d’attente sur les marches qui.
peuvent durer plusieurs hcurc:; s 3n supposera le taux de glaçage croissent
avec les distances parcourues 1
Entre ,fr r:.t 1 :J kEi. . 1>
, _ a . d > < , i e . 0 . a :c 1 c,2
Entre 100 et NO km ,Y.,.o,l>“.*,‘ I’ = 0,3
SupGricurc ii 400 km,, , . . . , , O , e O . , , UC = Q,S
Pour chaque trajet 1 deux hynoth&ci; sur les conditions de retour du
vzhicule seront utilisEes : soit retour 2 vide (k = 1) p soit arrêt dans 1~
centres de pêche traversés ç’ur 1.c trajet dc retour pour y acheter une nou-
velle cargaison (?< 1) a
L’analyse deS r%aultats obtenus (tabl o XL11 et f ig, (60) fait ressortir,
une fois de plus, les diffzrences de coûts support& par les mareyeurs selon
la capacité de transport du vùhicule utilis’z. L’écart entre les coûts de
trsnsliort par type de v5hiculc auqmente de façon notable avec la distance
parcourue. Le rapport des coûts de trans9or.t pour des véhicules de 5 et 10
tonnes nasse de 1:9 pour le trajet fl&a&-Ru$h&qc~e à 2,3 pour le trajet ?Ma&
!hazl?l , Le coût de transport nsr kilo trt par kilom8tre (CMK) est trZs rapi-
dement ddcroissanr lorsque la distance parcourue s’allonge ; il s’agit d’un
rG3ultat classique en <conomie ?es transports (SEDES, 1970, in SUTINEN ei;
aZ. 5 I%?l).
L’hypothÈse retenue d’un t;\\ux de rcnplissnse @a1 fi i,S est optiniste,
surtout pour les vdhicules de grande capacitc? dont les propriGtaircs Gprou-
vent des difficultcs B acheter suffisamment en cas de faible dGbarquenents,
Xl s’agit donc de coGt0J minima (1) qui mo&rent combien la distribution ?u
poisson dans le cadre d’un syst3r:le ;>ourtant &zonor?e cn capital, peut s’av:~*~
rer onsreuse s si on 121 compare aux coûts support% par les unit& de pêche
.Zil aval des opfrations de comwrcizli sation. Dans les conditions actuelles
de production et f.ie distribution pri‘valant. au SZnégsl, les activit6s qui,
de! la plage au consomniateur,
irriF:uent le nays en poisson frais, induisent
des coûts unit:ai.res plus <levPs C~IJL’ les opirations de pêche. En d’autres
termes o il es{: plus cnûtcux de c:wwrcialiser le poisson que de le pêcher.


!.
i
Ile <$Clic, e~s(2ncé) r;u excè;;t. ionuellcs (bnptkws ;?:IL exemy,la) * A 1: inverse
1~s pccl~eurs ventlent le pOisSOYt ri crklit sux mercyeurs: leur consentant
ainsi des 2lvances de trZsorerid*
La terniso 2n C~USC du prix initialement
accepti?. par le mareyeur te:1 c:ts ,!e i:iauvnise v<~Lc~! SU~ 1~: merchi”) e s t s o u v e n t
cause de tensions entre pGc!leurs et intcrm&~i:3ire- i
L’analyse des prix au * .
:!i!bnrauement :, h pnrtir d e s Gsultats clpune en*
quête r&3lis~e dans les ~irincipaux centres de d>barquement
p montre que les
prix moyens a*u dGbarquewnt: sont supi?ïieurs 2 ceux qui permettent aux unit&i
i!,: production il" aCt.cinh-i! 'Lt: Seuil
t'!e rzi~tahili tC. LCS fluctuations des
Frix RU dEtsrqucr;cnts
SOllt tC't2c.i i.;:li~O~tX~lt~S Q
Iiir:?nt le n;Gmc! j ctur II elle:? pd-
.
t * ', m
vent ,8.tteindre ;'L!- 7 ;
il?lkZS SlJ:lt alors foixti.m &?s vari?itic?ns

de dsc <
t e r r e .
A moyen terme; des Eluctu4tioris saisonnj 3res ae dUgagent, Le prix
des clup”idZs connnît ;I
c
.suL’ 12 pet LCC! CotL? <
une chute insortante au moment
de 1 uhivernn~é. Lks fluet URIr .ioils s;tisonni.i!res semblent être i!ues aux varie.
t i o n s ilo La deman2.e i‘ plus ql.l< ~:è 1 ‘ o f f r e , l e s rnl.entissemants de l a trans,,
foriwtion crtisan2lr (HJRiiN!),
IV@ 1) durant 1 i hiverrnwe expliquent la chute
d e s jjri.x Ei Mbour ét .Tna’i, Lea prix s u r les WtrctaCs sont $plene?nt tr&à flac-
tuants s L ’ enquEt2, faite 3u : ~irch~- ,ii: Gueule-Ta$c: j a permis do expliquer les
variations des cours par ct,i.lds c.ii:s arrivap,es
1R formation dos prix iJ2
7Pos
::>
semble donc Soumis~ il ii112 l~OI’!Ctif~~~lCil tiffcctive entre mareyeurs.
Ln compsrnison dns r)ïi>; 2ti d:lbarquersent
c t sur l e s marchts sermet d e
connaître la mnq2 brute pr.llcvS~ par Les mareyeurs. Celle-ci n,‘est pas
rcprEsentative d u p r o f i t n e t r:li:ç intcrnZdi.sires Y s e u l e e s t significatj~ve
la marge nette, diffzrence cnLre la marge brute ~tt les coûts de commercir:-
l i s a t i o n . L a connaissiince :lt:s ccuts 412 msreÿaqe e s t 4onc nScessaire 2 1~.
cozpr?hension d u systk.~ :k cowcrclalisation. La c o n s t r u c t i o n d’un mo&le
de calcul des coûts de commerci.-3lisation,
% partir des variables identifiees
au ccurs d’une enquête prZalabl.\\I au?rGs de 49 coimcrçants, nous a pemis de
mettre en Cvidence 1.’ importance des charges supportees par les mareyeurs, La
n5ccssit6 <e pratiquer un rGlan;c glace-poisson adèqust p 1’ usure rapide des
v6hiculrs S lsau~,nentation 131.1 coiit du carburant I sont autant de facteurs qui
alourdissent les charges pesant sur la cowercialisation. Si. l’on prend
l’exemple d e l a sardinellc rondo jhhi~e sur la Petite Côte et ven&e 9 Rakar
au marcha de Gueule-,TapGe 6211 octobre 1”15 1 ; la dGconnosi.tion du prix de gros
est 1.2 suivante (pour un v2hicul.e dc 1C: tonnes)
P r i x .au r!C.%S3rqt~2!7.ent Q..._Çl”
5,
!‘/kp
CoUt de contrlr!rci3lis:lt:ir?i2. 1 b !‘? 25 F /kf:
?rix d e ?~CI?
8 .’
.*I*.‘.s.I.II.” E ‘.’
F/kr:
:<aqe bruts.......,.,...:,.,
lj
Ffkr:
Xarg2 net te . ..**l.“Oa.*‘^.Ol
5 j 4 “flrz
Ainsi le taux zlf ûrofit r(i:liisC »:lr ïes m2rcyiurs (rapport de la marge
nette sut l e s Ersbs totaux ~ll~?,a;:,~s) n j est que de 1%: 7. L e s c r i t i q u e s hêtives
iormulks s u r l e s clsrêyeurs
(Plrw :? ‘action. des pikhes, 1909) ne samblent
ys fondl:es, L e t a u x dc nrofit. 3r;:c2.cnt est ?ar ailleurs un maximum, repa-
s.mt s u r des hypoth<ses de COU~:: rcstrict ives I: Pour des vdhicules do moinc!re
;:.3pi?ci t-6 i 1 e s t t~W.UCOlip plus ~:~iblc, e n
r-iison des c:oCits plus +5levCs qu’ils
suwortent ( en retenant les donnG2s de 1” exemple precr!:!e~~t\\ :
ViJhicüle de 5 tonnes. . a I ” O n u ,, e O
4,
%
VGhicul2 4: 2 t o n n e s , .*,.o,.>,. 12,s Y?
V2hicule :lc‘ 1 tonne. <I o sl il . _ o . O i , %4
X
L a rentnbilitZ d e s vChicules de fnible capncit6 semble hynothG:ique. L e s
consi2juence.s d’une t e l l e s i t u a t i o n wmt l e s s u i v n n t e s 2
4chnt ,le v~!G.cules vCtustes
Yauvnls cntrerien d e s vi:hiCüles
Faible
t a u x :iz renowellewnt :lu ;79fc nutomobile
Taux de i~,i:I!;,.;p,c~ 1 li.l;Llf ~i:;?llt



n 1

Zansommation quotidienne
per capitâ ( g )
.-
OI
a
:
J
->>.zz
---
----
----
Y
---
----
----
-.---
----
---
----
----
----
----
.---.-
----
----
==
~~
---.-
---_
.----
---
--
---
----
---.-
----
---
----
---
.---_
----
----
---.
----
---
-__
;---.
----
Z O N E S U R B A I N E S
Z O N E S R U R A L E S
--
73
100
Consommation de poisson en équivalent
f r a i s ( % c u m u l é s )

i
..--..-
Saint- louis
Fleuve
* ,
1,5%
:.
~~
:
_-
//
::
Louga 5.7%
Irkrr
sinégiii
O r i e n t a l
1 %
1lSin18 Saloum
13 %
“,/,
*
,I
,

I
,,
I
,,
/,,
,
*

.,.
mm,<,
.,

%z:T*
!
‘..
.-c -
~~
.

.
-
*
.

.,,,......

0”

(%)
SAINT-LOUIS
4 0
3 0
2 0
10
4 0
3 0
KAYAR
2 0
10
MBOUR
JOAL
3
F M A M
3 J A
S 0
N
D M o i s

REGION DU FLEUVE ,17,4 %
REGION DE LOUGA a 9%
DE THIES=22,5%
REGION DE DIOURBEL =6%
REGION DE KAOLACK = 7%
f é v r i e r a a v r i l 1 9 9 1
‘----- octobre novamlwe 1911
~+++i..;-x%

C l a s s e s d ’ â g e
6 6 - 7 0
5 1 - 5 5
4 6 - 5 0
ns
4 1 - 4 5 t
II
36- 4 0
2 1 - 2 5
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
0
5
1 0
N o m b r e
Toucouleur
Sérère
Wolof
Lébou
Sarakholè

Classes d’âge
4 6 - 5 0
3 6 - 4 0
2 6 - 3 0
2 1 - 2 5
1
I
I
I
I
I
1 I
1
1
I
I
0
5
1 0
E f f e c t i f
0
lssfi
Mouride
T i d j a n e
K h a d r i i
A u t r e s

:réquences relatives ( % )
,
I
0 - 5
6 - 1 0 1 1 - 1 5 1 6 - 2 0 2 1 - 2 5
2 6 - 3 0 3 0
A n n é e s
:réquences r e l a t i v e s ( % )
II_ 15-16-20 2 1 - 2 5 2 6 - 3 0 3 1 - 3 5 3 6 - 4 0 4 1 - 4 5 4 6 - 5 0 5 0
A g e s

Nombre de mareyeurs
III=l--
0 1 2 3
4 5 6 7 8
9'10
14
18 20
23
3 0
Capacités de transport en (tonnes 1
!I. i ji
1 4 ” - i i i stvgramrw cit>b: vai3aci ti;s (ii, I: ranspoi-t I crt;i 1 iqs
a p p a r t e n a n t a u x m a r e y e u r s
5 0
9 0 1 0 0 %
Capacités de transport en ( % cumulés)

I S . T .
A U T R E S
m P.M. L.
CII S A N S U.P.
lm C O R D I E R S

P r i x ( F/‘kg )
40(
\\\\\\
V :
\\\\
:
3oc
(i) Soles
/
200
\\\\(4) Sompat
*
1
(5) Tassergal
100
(8) 0 t h alites
(7
jaune
Requins
Raies
0

smufoV
asluflluc3 &?

5 -yl
P r i x ( F/kg )
Ol------I
1977
1970
I
1979
I
1980
-l-“-G-
Fig.
1$).-- P r i x d e la sardinellc> ,A Mbour
1Prix ( F/kg)
n
_II S .
Irrita
..-_..e- S. rba
“r---
1977
I
1979
I
1979
I
1 980
I
1981

Prix ( F / k g ) S a r d i n e l i e
5 0
40
3on
2oa
1 0
P r i x ( F/kg ) s a r d i n e l i e

Prix (F/kg)

P r i x ( F/kg )
4 0
20
3
4 Quantité ( T )

Prix ( F /kg )
Quantité
(
T )
I
I
. ----r-
I
I
' '7---
10
20
30
!‘iq. 12 .5 -. RC, lat ion !)ris-(l~rallL-i:i; pour les otl101 i tt):,
(SairrI-I,trui s 1980)
P r i x (F I kg )

Y
-
al
03
I
s- N,

rix ( F/ kg 1
6 0 0
!Sot
40(
3 0
2 0
1 0

Arrivaglas ( T )
q = quantité
r = c o e f f i c i e n t d e cort4atien
n = nomlrre d’observations
1 Dibut d e v e n t e e n g r o s
2 Milieu . .
. .
. .
. .

Prix
de détail ( F/kg )
150
l
l
e
1 0 0
l
l
l
Pd=29 + 1,13 PI
r = 0, 7 2 8 s i g n i f i c a t i f a u
seuil de 1 %
50
Il= 3 3
e l
l
ee
e:
/
e
l
l
C

:oût t o t a l / k g ( F )
50,
0a
40,
l 1t
3 0
2 0
10
Zt
l
*lot
5t
elot
D i s t a n c e ( k m )
100
2 ’0 0
3 0 0
4 0 0
5 8 0
6 0 0
7 0 0
I Coût transport / kg/ km
0,30
.1t
0b
0,25
l 1t
O,lO-
lot
5t
2t
l 1t
1t
.
m
a.
0
l 2t
.lt
0,05-
5:
010t
D i s t a n c e ( k m )
I
I
I
I
I
I
I
1 0 0
2 0 0
3 0 0
4 0 0
5 0 0
6 0 0
7 0 0


t Loût
100.
t total
90
80
7 0
60 /
50
4 0l-
3cI-
b r u t e
2 cb
10
Coefficient de
remplissage
015
1
1,s
Coefficient de remplissage
2
13 /--.
1
OP5
Capacité
transport

véhicule de 1000 kg
M a r g e b r u t e totale
-
-
_.e.-.
-
(1) m a r g e b/kg= 5 0 F
( 2 ) marga b/kg-30 F
TaUX d e
glaçage Ix)
0
coût
120
\\
110
\\ \\
1 0 0
\\OB Véhicule de 2000 kg
i
9 0 h
T a u x d e
glacage
Or6
Or8
1

0
(42
a4
03‘3
078
1
T a u x d e (Ilaçage ( x )
4 5 0
4 0 0
c o û t t o t a l
\\
3 5 0
ViRicule rie 10 000 kg
3 0 0
2 5 0
-__ -_-------
-
-
-
-
-
---------------m-e
2 0 0
1 5 0
1 0 0
5c

Marge b k@ = 50 F
I
On6
I
I
5
1 0
Capacité de transport ( T)

Coût de transport
1 Coût de transport
I F/ kg )
r---
xzz - ----.------
0,2
x = 0,3
x = Il,5
/
/
I
5 t o n n e s
/
/
/
/
/
#’
.’
Y’
1 0 t o n n e s
-
4
/’
*

TABLEAU I.- Consommation per capita quotidienne en poisson frais et
transforme (en grammes)
-
POISSON
POISSON
CRUSTACES
TOTAL
FRAIS
TRANSF.
138,l
639
147,2
Daka.r
Louga
Thiès
Diourbel"
93,6
939
ZONES
Kaolack.*
URBAINES
Saint-Louis*
Linguère
Matarn*
Tambacounda*
Kédougou"
Diourbel
Thiès*
ZONES
Louga*
3,a
10,
RURALES
Sine-Saloum *
Sénégal Oriental
196
096
Fleuve*
Casamance
62,7
337
k
: données extrapolées
Source
: tableau établi d'après CHEVASSUS-AGNES, NDIAYE, 1980
TABLEAU IL-Dopulation,
consommation totale et par tête dans les differentes
régions du Sénégal
__
CONSOMMATION
REGIONS
CONSOMMATION TOTALE
POPULATION
EN EQUIVALENT FRAIS
z
PAR TETE
(TONNE)
ET PAR AN
(kg)
1 065 828
19,9
61 728
46,5
.57,9
763 890
14,2
20 575
15,5
26,9
443 275
8,2
8 043
6
18,l
564 823
10,5
3 857
239
698
Senfgal Oriental
292 790
534
1 289
099
494
Si.né-Saloum
1 054 933
19,7
16 705
12,5
15,8
'Thi ès
731 712
13,6
13 050
998
W7,8
Loi‘ga
435 670
891
7 484
536
17,i
5 352 92X
132 721

TABLEAU III.-Contribution des produits de la pêche à la constitution
de la ration alimentairequotidienne en protéines ( CHEVASSUS-AGNES
et NDIAYE, 1977-1979)
---
POISSON
ZONES
TOTAL
-.--
(en g/pers./j)
i Zones urbaines
- Dakar
2 3
17,7
7
7
j
- Louga
19
13,7
7 2
/
- Linguère
10
892
8
i
i Zones rurales
-
; - région de Diourbel
10
698
6
8
:
- Sénégal oriental
4
095
12,5
j - région de Casamance
1 2
831
67,5 jt
--
TAlFLEAU IV .-Comparaison du prix de 1 000 calories fournies
resper3 t ivement par du poisson
et de la viande de boeufs
Sources : (1) Sardinelle ronde : prix moyen à Gueule Tapée pour les
mois de février, mai et octobre 1981, CRODT
Viande de boeuf, sans os ,, marché Castor 9 decembre 198 1
(2) FAO, 1970, “Tab1.e de composition des aliments b l.‘usage
de l’Afrique”.

TABLEAU V c- Production de saly, de guedj et mareyage
à Saint-Louis : 1957-1967 (en tonnes)
Source : Service des pêches
TABLEAU VI 0 - La commercialisation du poisson frais.
en 1961 (en tonnes)
I. .---- -l-_
SAINT-LO1'LS
." .-.---- ---.---
_r.-_-._l~_- -_
PRESQII ’ ILE
CONSOMMATION SUfi PL,ACr,
.---._-- l..-..-.-
IfBOllR
.JOAL
. . . . --l_-l----_
SALOU‘I
CASAMANCE
------.-----
TOTAL
38 240,6 / 100
POURCENTAGE
100
I
i
-----II
Source : DOPM

TABLEAU VII.- Mareyage entre régions et approvisionnement
des marchés locaux en 1978 (tonnes)
SINE
FLEUVE
LOUGA
TOTAL
SALOUM
THIES
1978
%
----
1152
1664
41193
l 61228 44,3
- _-.-.
-I_-
10
6080
4,4
-
-
i_
724
4471
I 5450 399
-I_
6739
3642
735
--_.-
516
0,5
83
14,2
-.-
9360
9848
-_I_
645
28713
21,4
889
3540
334
TOTAL 1978 18120
6384
10232
100
1
l
- - - -
----t---t--
2
.--- 1 1332 1 496
734
892
--
SOURCE
---. : 130PM (1978)) résultats géneraux de la pêche maritime sénégalaise
TABLEAU V.IIl . - Répartition du mareyage à partir
des principaux centres de débarquements,
par mois, en pourcentages (1980)
-10
-
-
1
-
10

7 .:j
TABLEAU l-X.- Capacité d'absorption quotidienne des marchés de
l'agglomération dakaroise
NOMBRE DE
CAPACITE
MARCHES
ETAILLANTES EN D'ABSORPTION
POISSON FRAIS
(EN TONNES)
MARCHES DES QUARTIERS
PERIPHERIQUES
Thiaroye sur Mer
13
0,58
Thiaroye gare
130
5,85
ICOTAF Wakhinane
19
0,85
ICOTAF Kermel
18
0,81
Zinc
61
2,74'
San
41
1,84
Diarème
4 2
1,89
Parcelles assainies
8
0,36
Cambérène
31
1,39
Grand-Yoff
8 6
3,87
Castor
9 8
4,41
MARCHES DU CENTRE DE
L'AGGLOMERATION DAKAROISE
Tilène
6 8
3,06
Sandaga
117
5,26
Fass
4 5
2,02
Colobane
3 5
1,57
Ngélaw
7 6
3,42
Grand Dakar
6 9
3,lO
Gueule Tapée
200
9,00
Mbabass
91
4,09.

7 7
TABLEAU X.- Quantités mareyées 2i partir de Rufisque
---
Mois
QuantittSs mareyées en frais
(tonnes)
Janvier
551,7
Février
449,6 '
Mars
389,2
Avril
295,6
Mai
741,7
Juin
724,7
Juillet
447,2
TABLEAU XI.- Origine des arrivages de poisson au marché
de Gueule-Tapée. (Source : CRODT, enquêtes 1981)
CASAMANCE

-.-
N
Fl.cf

-


u-l

c-4
-- d-r.

-

PJ --l---b
I-I
m
01

N
CO

id

-
7

:i

TABLEALJXIV.- Prix moyen pour les principales espèces
débarquées sur la plage de Saint-Louis de
la cinquiè.me 3 la quinzième quinzaine
de l'année 1980 (F/kg)
--
--- --
PRIX MOYEN
ECART-
COEFFICIENT
E S P E C E S
AlJ kg
TYPE
DE VARIATION
(1)
(2)
(2) / (1)
.-----_
Epinephelus aeneus (thiof)
365,4
38,9
0,lO
f.yinephelu:<
gigas (Ro~c)
335,4
49,4
0,14
Pcmadasys (sompat)
87,2
38,l
0,43
Otholithes (capitaine)
8 5
10,8
O,l%
Caranx ronchus (chinchard)
89,s
18,4
0,20
Pomatomus saltatrix (tassergal)
120
22,9
0,19
Pageot
93,3
21,7
0,23
Pagres
115,4
25,6
0,22
Soles
265,6
21,2
0,08
Requins
35,4
10,l
0,28
Raies
30,7
596
0,18
-
-
-

TABLEAU .W.- Saint-Louis, prix moyen au kg pour les
principales espèces débarquées de la cinquième
à la quinzième quinzaine de l'année 1980 (F/kg)
---.
6
7
12 13
14
15
- - -
-
-
385
350
325
-
-
300
280
290
l 360
---.
--------t---
SOMPAT
125
8 0
I 190
-__-<-__~- -
~-
-
-
t
OTHOLITES 1 110
80
9 0
_-_ <..-- --.-*+--.-
CHINCH~ J. 1 130
85
80
--_” ..-_ -----t--.-
---.-.
TASSERGAZ 1 180
115
1 1 0
-. -".--.
l?AGEOT
80
80
1 140
---“--_- -+-----
---.
I?AGKES
120
9 5
95
I 185
115
--.“-.-------+--.-
.--
-
-
SOLES
265
I - -~
ItE(2UINS
25
30
35
1 25
.--..-_ --.&-.+-- -.-
- - -
-
-
RAIES
25
35
35 35
1 -
- - -
-
SE1 CHES
125
l -
--.----..--.-----
IL-t---
140
-
-
-l_-l

TABLEAU XVl.-Coefficients de corrélation entre les séries
de prix pour les principales espèces débarquées à Saint-Louis
de la cinquième à la quinzième quinzaine de l'année 1980
--_
-. ---.
CHINI
TASLi.
REQU. RAIE:
-I_-
-.. _.___.
- - -
THIOF'
-_.-----
-_.----
KO'C
-I_..-,---
SOMPAT
OTHOLITES
w-.--_-m
---.-
CHINCHARD \\
1
-
--.- _
TASSERGAL
0, 80
---II-
---._
--,--_-
PAGEOT
Cl 96 0.84
-11.---.-
--~-
II-
PAGRES
O,88
0,91
-
-- --- - -
!wLES
-Cl ,5 9 ,0,52
-"e
-_~-
-~
-I__--
REOUINS
-0, 54 ,0,64
1
~-~--
---._
----.
RAIES
-0,40 ,0,60
Oo82
.--~l--
-..-_ - -
-,---
Nombre
'observat..
Il
9
7
,---~
-__-_ - - -
--_.-_

TABLEAU XVII.-Saint-Louis,
répartition du volume et de la valeur
des débarquements pour les principales espèces débarquées
de la cinquième à la quinzième quinzaine de l'année 1980
1I---
----
%
x
ESPECES
VALEUR
Volume
%
%
(francs)
ccumulés (kg) cumulés---- .
-.I-.-I.
THIOF
11
111 83 557 3.7 3.7
YO'C
2.6
1:3.6
21 558
0.9
4.6
SOLES
7.2
20.9
69 873
3.1
7 l 7
53.9
74.9
1 277 673
56.3
64
13.4
88.3
334 850
14.7
78.7
0.4 i 88.7
12 769
0.6
79.3
3.3 19:2.1 94 215 4.1 83.4
0.5 ! 912.6 17 080 0.7 84.2
4
96.6
150 060
66
90.8
3.2 l-- 100 209 275 2.2 100
.- ---------
._-,..--
100
.-
2 270 910
100
1_1-
-.--. . ..- --

TABLEAU XVIII.-
P r i x d e l a sardinelle à M b o u r e t J o a l
en 1977 (uni tés : F/kg)
l-
M B 0 IJ R
J 0 A 1,
I5
QUINZAINES
S . e b a
S. a u r i t a
S . e b a
S . a u r i t a ’
-
1
;
‘1
._
3
4
5
6
7
*
8
14,28
21,42
18,3
28,3
9
791
lï,l
12,5
25

835
17,8
11
22
11
10,6
22,5
10,8
22,5
12
12,l
23,5
15
29
1 3
691
14,2
6
14
1 4
7,5
1 5
5
10,8
13
636
14,l
5
10
16
5
10
6
11
l?
8,3
18
8
13,7
18
795
12,5
10
15
19
9
15
10,8
20
731
14,l
5
13
21
11,6
21,6
7
23
22
22,5
30
10
17,5
2 3
21,6
30,8
2 ;
8,3
15,7
35
MOYEKNE
10,22
18,6
10,8

TABI.EAU X1X.-
P r i x d e l a s a r d i n e l l e (S. e b a e t S . a u r i t a )
à Mbour et Joal en 1978 et 1979 (en F/kg)
M B 0 U 11
1 9 7 8
J O A L
-
$X;~ZAINES
S . e b a
S . aurita
S . e b a
S . a u r i t : a
-
1
13,75
23
795
17,5
2
23,33
20
Il,4
27,T
3
23,33
31,6
20
25
I
31
35
27
33,3
;
21,66
26,2
15
27,l
6
3
0
35
18
27
7
14
23
10
20
8
13,33
20
5
12,5
9
11 ,25
12,5
‘6,6
10
10
92
10,7
538
931
11
694
Il,6
991
10
12
622
122
5
10
13
5
10
598
10,8
14
7
12
5
10
15
7
11,2
5
10
16
795
13,3
5
10
17
8
12
696
11,6
18
10
10,7
10
10
19
12,l
13,7
10
10
20
10,7
14,2
735
10,8
21
11,2
13,7
696
8;3
22
Il,6
Il,6
636
10
23
11,6
14,2
10
13,7
24
10
11
795
10
MOYENNE
i3,l
17
-111m
994
14,7
1 9 7 9
1
9
17,5
13,5
2
24
32,8
11,2
3
25
42,5
13,3
4
15
25
12,5
5
15
15
39,2
53
6
62,5
18,7
52,5
7
31,4
14
38,7
8
11,6
13
10,6
i 4
9
10,8
10
10
72
897
11
10
1 I
10,7
16,4
932
10
12
7
12
5
10,8
13
696
12,l
897
10,6
lit
10
11,6
9
11
1 3
14
19
922
11
1 G
11,4
15,7
10
10
17
10
13,3
10
11
18
15,7
19,2
10
10
19
10,7
12,8
10
10
20
12,4
17,l
10
10,7
21
82
13,3
10
10
2.2
10
17,5
893
13
2 3
10
15,8
597
11,4
24
794
12,5
10
16,6
MOYEN3iE
14,8
17,4
14,2

TABLEAU XX.- Prix de la sardinelle (S. eba et S. aurita)
à Mbour et Joal en 1980 et 1981 (F/kg)
l
Y B 0 U R
1 9 8 0
J O A L
- - -e
S , a u r i t a
QÏjIKZhINES
S. eba
S. a u r i t a
S . e b a
;
-
-
-
-
-
-
15
1
11,2
13,7
594
/
15
2
9
11 ,6
10,7
12,s
3
11,6
5
!
17 5
4
795
10
10
,
5
10
35
10
60
6
15
5
0
80
7
45,2
64,l
35
a
13,2
53
9
10
13,5
40
10
16,6
32,5
12
11
6,5
18,l
15,3
18,6
12
12
4
10,2
3,5
13
13,7
21,2
7
11
14
13,9
20,5
592
10,5
15,2
15
9,2
18,8
11,8
16
7,s
15,3
6,4 .
898
17 ..
24,6
40
10,a
17,3
18
10
16,5
11,8
16,7
19
18,4
29
10,5
18,l
30
27
29,2
14,2
33,3
21
50
50
796
19,3
22
11
17,l
11,5
21,3
23
27
31,a
10,6
. w
24
1 L
47,5
24,7
22, a
-
MOYENNE
16,2
25,7
14,8
2 ’ 5
>
-
t 1
1
26
57,5
19,8
!
47,6
2
30
20,5
l
26,6
3
60
61
2’,8
32
4
35
38,5
24,8
31,2
5
30
42,6
27,7
23,5
6
13,4
12,3
23,3
40
,
7
14,2
21,7
18,3
8
14,l
l
16,7
16
13,7
:
9
333
13,3
12,6
11,2
10
11,5
15,2
497
792
11
il,6
17
237
591
12
4,6
72
13
T
!4OYENh'E
21,9
29,6
._ .

TABLEAU XXI.- Taux de croissance du prix de la sardinelle
à -Ibour et à Joal entre 1977 et 1980 en % par an
1 MBOUR 1 JOAL 1
I Sardinelle ronde I 11 1 893 I
l
Sardinelle plate 1
16,5 f 11,3 1
I
L-
I
1
TABLEAU XXII.- Prix au debarquement plage de Hann
octobre et début novembre 1981. (Unité : F/kg)
.--_-_
-
-
-
E S P E C E S
PRIX MOYEN
ECART-TYPE
COEFFICIENT
DE VARIATION
.---.
--.
w - - e - -
Sardinelle ronde
5 9
26,7
0,42
Sardinelle plate
'38,6
21,9
0,5G
Ethmalose
44,l
25,2
0,57
Pageot
121
3 8
0,31
Pagre
.-
Diagramma
96,7
63
OP40
Sompat.
185
6 3
0,34
Galeoïdes
Mulet:
182
36
0,19
Maquereau bonite
147
33
0 , 2 2
Capitaine (otolithes)
1 :38
72
0,52
Ngot (tassergal)
141
47
0 , 33
E. acjneus (Thiof)
997,7
508
0,50
Mérou de Gorée (dol)
Cbinchard
(39
3 5
0,39
C. carangus (saka)
281
51
0 2'5
Emiramphus b. (soun-soun)
48
42
(ii.7
Caranx chrysos (Kafang)
149
40
0 'Y' tj
Baraccuda
141
52
0:tk
E. gigas (Ko'c)
1049
350
0 , 33
Thonine
77,2
2 4
0,31
Lagna-lagna (Chloros chrysurus)
68,7
24
0 , 3 I
Pristipoma benetti(khour-khour)
48,6
16,5
0, 33
Vomer (fantar)
1 !55
46
0,2!9
-.A----
-
-

'TABl,EALJ XXIII.- Régressions entre les principaux débarquements
et les quantités debarquees par quinzaine à Saint-Louis
de la cinquième à Za quinzième quinzaine de l'année 1980
--.--
r-
_~
--- -I_-.
ESPECES
EQUATION DE LA DROITE
COEFF. DE
NOMBRE DE
DE REGRESSION
CORRELATION
----l
DONNEES
.I_---~
-
e
-
m
-
-
-
--.j
I_---_
THIOF
P = 3 8 4 - 0 9025Q
- 0 17
1 0
.r:!3 ’ c
'
P = 3 4 3 - 0 0 0 3 Q
- 0 096
1 0
SOMPAT
P = 101 - 0 0 0 8 t,
- 0 27
1 0
OTHOLITES
P = 91 l- 0 0004q
- 0 4 9
1 0
PAGRES
P = 135 - 0 0006Q
- 0 5 5
1 0
PAGEOT
P = 98 3- 0 0 0 3 Q
- 0 28
10
TASSERGAL
? = 126 l- 0 0004Q
- 0 31
1 0
a
-.
--~-- I
1.
--..-_~I-
--..-_~I-
-.I_--
P: prix moyen au kg par quinzaine
Q : quantités débarquées par quinzaine

TABLEAU XXIV. - P r i x d e g r o s e t d e d é t a i l s u r l e m a r c h é
de Gueule-Tapée (en F/kg)
----
PRIX DE GROS
PRIX DE DETAIL
-
-
‘évr . à Mai
Octobre
i’évr . à Mai
Octobre
1981
1981
1981
1981
-
-
Sardinelle r o n d e
4 9
2 8
95
7 5
S a r d i n e l l r p l a t e
4 3
21
5.5
52
Ethmalose
23
6 4
54
99
Page0 t
2.5
111
90
166
Fagre
160
239
191
317
Diagramma
7 4
107
165
248
Sampat t
8 0
189
193
251
Galeoïdes
6 7
132
6 2
143
Diarègne
611
b!klïf?t
1 30
209
237
258
Maquereau bonite
169
355
C:apitaine
85,.5
166
188
386
N g o t (tasserga 1)
169
213
258
312
Thi of
332
480
460
779
Mérou de C;OI+~
101
107
156
270
Courbine
251
435
375
483
Silure
7 0
8 5
143
126
Carpe tilapie
9 9
281
Chinchard
4 4
136
Espadon
100
7 9
155
Carangue Isaka)
173
213
213
Hémiramphus B. (Soum-Soum)
87
.-
Caranx chrysos
118
Barracuda
749
624
Kn’c
545
330
841
-
-
-
-

.TABLEAU X X V . - R e l a t i o n e n t r e l e p r i x d e d é t a i l e t l e p r i s d e
gros pour l’ethmalose : Marc’hé de Gueule Tapée,
octobre-novembre 1981 (Unité : F/kg)
~I
Prix de gros
P r i x d e d é t a i l
Date
moyen
moyen
- - -
-
-
-
-
2.10
15
98
3.10
67
27
5.10
96
117
6.10
50
119
7.10
75
143
8.10
8735
152
12.10
81,2
205
14.10
100
120
17.10
21,13
45,4
20.10
100
156
22.10
64
89
24.10
18,8
78
28.10
64
99
29.10
50
88
31.10
47
125
3.11
84
88
5.11
15
35
7.11
13
36
10.11
27
57
12.11
40
73
14.11
75
103
17.71
49
78
19.11
27
41,6
24.11
13
29
26.11
25
36
1.11
29
45
3.11
15
70
5.11
37
109
8.11
31
27
10.11
25
38
12.11
41
76
17.11
22
38
19.11
75
114
-
-
-
-

TABLEAU XXVI.-Variation du prix de la sardinelle
ronde entre l'ouverture et la fermeture de la
vente en gros, marché de Gueule-Tapée
(unité
: F/Kg)
---
_--.-
-
‘l-
Date
Prix d'ouverture
Prix de fermeture
Variation en Z
- - -
-
-
19.11
20
9
-55
21.11
30
14
-53
24.11
3 5
14
-60
26*ll
2 4
12
-50
1.12
3 2
17,5
-45
3.12
2 4
12
-50
5.12
5 5
40
-27
8.12
20
16
-20
10.12
20
1 0
-50
12.12
50
40
-20
15.12
30
12
-60
17.12
7 5
2 0
-73
19.12
2 5
.50
-16
--
---
,
_---
+
Moyenne
1
TABLEAU XXVII,- Marge brute perçue par les détaillants,
marché de Gueule-Tapée, octobre 1981
(Unité
h’kg)
---
---.
MARGE BRUTE
E S P E C E S
PRIX TF:
PRIX DE
GROS
DETAIL
En % du prix
de détail
Sardinelle ronde
28
75,4
47,4
169
Sardinelle plate
21
.52,6
31,6
1 50
Ethmalose
64
99
35
54
Pageot
111
166
55
49
Pagre
239
317
7 8
32
Diagramma (daurade grise)
107
248
141
131
Sompatt
189
251
62
32
Galeoldes
132
14'3,2
11,2
8
Mulet
209
258
49
2 3
Maquereau bonite
169
355
186
110
Capitaine (otholithes)
166
386
220
132
Ngot (tassergal)
213
312
9 9
46
Thiof
480
779
299
6 2
Mérou de Corée
107
270
163
152
Courbine
480
483
48
11
Ko'c
545
841
296
5 4
Silure (machoirons)
8 5
126
41
4 8
Chinchard
136
155
19
1 3
Espadon (Voilier)
100
Carangue (saka)
173
213
40
23
Moyenne
187,95
291,06
-
-

TABLEAU XXVIII.- Prix de détail sur le marché de Rufisque
en octobre (Unité : F/kg)
- -
E S P E C E S
MOYENNE
ECART-TYPE
- -
Ethmalose
105,42
23,2
Sardinelle ronde
.58,46
27,7
Sardinelie plate
51,12
20,2
Silure
292,14
221
763,5
92,6
Sompat
267,33
103,l
Otholite
669
221,2
Chinchard
145,94
42,6
Tassergal
306,26
159,3
Pageot
l!S2,88
85,5
Pagre
277,88
204,3
Galeoïdes
117
64,l
Maquereau bonite
2'79,5
127,3
Vomer
112
Caranx chrysos
382,8
252
Barracuda
168
Epinephelus goreensis
413,4
236
Espadon
212,6
46
Thiof
693
333
Lagna-Lagna
116
Epinephelus caninus
413
96,l
Saka
383
48,5
Yawal (Hynnis g.)
228
Mugi1
160,5
58,6
Dentex filosus
2'78,6
138,5
Thonine
22 7
Banda
108
.-
TABLEAU XXIX.- Prix de dé-tail sur les marchés
secondaires de Dakar ([Jnité: F/kg)
E S P E C E S
PRIX
MOYEN
Sardinelle ronde
7 9
Sardinelle plate
43
Ethmalose
8 0
Silure
163
Thiof
450
Sompat
273
Otholites
264
Maquereau bonite
228
Tassergal
241
Dentex Filosus (Diarègne)
1 231
Caranx carangus (saka:)
218
Womer
122
Pagres
236
Pageot
181

TABLEAU XXX.- Quelques prix sur les marchés
de l'intérieur (en F/kg)
M A T A M
Date octobre : '1981
P R I X
(Espèces disponibles sur le marché) *
Sardinelle plate
Sardinelle ronde .
Chinchard
Pagre
Tassergal
Thiof
K E U R
S A M B A
K A N E
ARRONDISSEMENT DE BABA GARAGE
SardineIle ronde
72
Maquereau bonite
274
P I R E
Date : novembre 1981
Sardinelle ronde
78
T I V A O U A N E
Date : novembre 1981
Sardinelle ronde
T H I E S
Date : novembre 1981
Sardinelle ronde
83
Chloroscombrus chrysurus
(Lagna-Lagna)

TABLEAU XXXL.- Prix d’achat du poisson par les usines de Dakar
en novembre 1981 (Unité : F/kg)
ESPECES
SOPAO
SOPESEA
SAFCOP
SARDINA-
PROCO-
AFRIC-
FRIC
SEN
SENEPESCA
AZOTE
AFRICAMER
S. ronde
2 0
2 0
1 8
2 0
9
S. plate
15
I
15
I
15
-
9
Thiof
I
275 1
-
250 t
-
I
300
I
275
Soles
325
350
350
Seiches
225
1 5 0
250
225

TABLEAU XXYII.- i?ZSüitats de i' enquête sur ies coûts réaiisfs
auprès dies mareyeur-
(les coûts sont exprimés en F)
-.-
TRAJETS
DAKAR-
SAINT-LOUIS
NDANGANE
KAYAR
SAINT-LOUIS
DAKAR
SAINT-LOUIS
MATAM
DAKAR
DAKAR
DARAR
KAOLACK
Kms
264
470
150
6 5
/
263
1 9 2
Véhicule
capacité (tonnes de poissons)
5 T
Carburant
24 000
28 000
Glace
nombre de barres au départ
200
30
30
80
valeur :
50 000
7 500
5 000
20 000
&re debarres achetées en route
5
Valeur
1 500
TOTAT,
50 000
7 500
6 500
1 Main d'oeuvre
1 Chauffeur (1)
1 250
1 250
1 250
Porteurs
5 000
1 000
1 400
8 000
1
‘=!Sao=
5 .oûû
500
300
2 000
I G1--n---
1 Autres
l
T O T A L
11 250
2 750
1 700
11 250
Taxes
Certificat salubrité
Taxe stationnement
TOTAL
Location véhicule
86 850
I
36 350
I
24 800
Coût transport par kg
8,68
38,3
24,8
894
Coût transport par kg/km
0,032,
0,081
0,165
(!)La rémunération du chauffeur par trajet a été obtenue en divisant le salaire mensuel par 16,6 ce qui correspond
à 200 trajets annuels.

A >
TAEiLEAU XXXII.- (Suite)
,z.
/
PORT DAKAR
SAINT-LOUIS
GUEULE TAPEE

i.
--
---
--
--c-e
--
---_
.--.--
---
-1_-
HO-- ooc
-UT\\c ooc ooc
I-
--

TABLEAU XXXIII.- Structure des coûts par trajet
selon le type de véhicule, enquête (en pourcentage)
Source : Tableau XXX11
TABLEAU XXXIV.- Amortissement des véhicules
-~
PRIX D'ACHAT
VALEUR DE
1981
REMPLACEMENT
AMORTISSEMENT
Véhicule
1 tonne
3 618 OOC! F
6 376 152 F
1 27.5 230 F
VGhicule
2 tonnes
6 230 000 F
20 9 7 9 938 F
2 195 8 7 7 F
VGhicule
5 tonnes
8 000 000 F
14 098 733 F
2 9 1 9 7 4 6 F
Véhicu1.e 10 tonnes l 11 97.5 000 F
21 104 041 F
4 220 808 F

! ( Cl
TABLEAU XXXV.- Coûts des accessoires et Equipements par an
TOTAL
/an
42 600 F
63 800 F
126 000 F
TABLEAU XXXVI.- R6capitulation des frais annuels (A)
Véhicule
1 tonne
Véhicule
2 tonnes
3 3 3 6 3 7 7 F
Véhicule
5 tonnes
4 2 6 9 746 F
Véhicule
10 tonnes
6 317 058 F

TABLEAU XXXVII.- Récapitulation des variables et
paramètres déterminant le coût total de transport
COUTS FIXES ANNUELS
- Carte de mareyeur
- Enregistrement au regis-
tre du commerce
- Amortissement véhicule
- Entretien véhicule
- Accessoires et
équipements divers
- - -
Total
A
COUTS PAR TRAJET
- Prix carburant : Pl
- Consommation par km:a
- distance entre lieu
d"achat et lieu de vente
:n
- nombre km parcourus à
vide pour 1 km parcouru
en charge : k
-. prix de la glace : Pz
- coefficient de
remplissage : y
- taux de glaçage : x
- capacité théorique de
transport : T
-. rémunération des casseur;
et porteurs (par kg) : v
- salaires : c
- rémunération commission-
naire : i
- taxes : t

1 c 1
I'AlsLI-:AU XXXVTIT.- Coûts de transport du poisson pour
un trajet de 34O km (avec retour à vide)
Coefficient de remplissage = 1,5
Nombre de trajets annuels = 200
(Unités : F)
-.-- -
--l_---
TYPE
--p-m
VEHICULE
1 OOOkg
2 OOOkg
kg
10 OOOkg
COUTS
ESSENCE
DIESEL
DIESEL
---.-
-
-
-
FRAIS FIXES
CARTE T)E WREYELJR
31 000
31 000
31 ooc
31 000
31 000
AMORTISSEME?r'I'
1 275 000 2 195 000 ? 819 746 2 819 746 b 220 808
VEHICULE
VIGNETTE ET ASSURANCE
150 000 2 000 000
250 OOC
250 000
300 000
ENTRETIEN ET REPARATIONS
542 700
934 500 I 200 ooc 1 200 000 : 796 250
ACCESSOIRES ET EQUIPEMENT
42 600
63 800
126 OOC
126 000
229 000
TOTAL i:RAPS FIXES (A)
2 041 300 3 423 300 k 426 740 4 426 746 i 307 058
%AIS FIXES PAR TRAJET
10 206
17 116
22 131
22 133
31 535
COUTS VARIABLES PAR TRAJET
CARBURANT
PRIX (F/L) (Pl)
265
265
265
i50
150
CONSOMATION PAR km (a)
0,12
0,12
0,2
0 ,2
0,3
TOTAL CARBURANT
15 264
20 394
25 44C
14 400
21 6X
GLACE
PRIX (F/k) (P2)
15
15
15
15
TAUX DE GALCAGE (xc)
OY3
093
093
OP3
TOTAL GLACE
6 750
13 500
33 750
67 500
PORTEUR ET CASSEUR
('OUTS PAR I?AzlIr:Q
100
100
100
100
;DE 30 kg)
COUT TOTAL (FORT. WCASS.)
3 500
7 000
17 500
17 500
35 000
TAXES PAR TRAJET (t)
1 600
1 600
1 600
1 600
1 600
CHAUFFEUR (c)
1 500
1 500
1 500
1 500
1 500
(yOMMISSIONNATRE ci.)
2 000
2 500
2 700
2 70n
3 on0
(~~017'1' TOTAL PI1Q TQAJFT (CTT)
40 83.n
63 610
104 623
193 583
161 735
* COUT PAR KG (C?lT)
38,87
30,29
19,92
17,8
7,54
T COUT PAR KG/km (CMK)
0, i6l
0,126
0,083
0,07
0,031
;l*..l---.-l-.--~---_-----
- -.
-
-

1 il ;1
TABLEAU XxX1X. - Structure du coût de transport du poisson
(en pourcentage)
~--
Frais fixes
25
27
Carburant
37
32
Glace
17
21
Rémunération de la
main d’oeuvre*
17
17
Taxes
4
3
100
100
* Y compris commissionnaire
TABLEAC XL. - bIarge nette et .valeur ajoutée par kg pour différents types
de véhicules (en F)
Coûts de transport
Prix de vente
Marge brute (Z)
Marge nette (Z)
Valeur ajoutée*
- “ s a l a i r e s ”
*Amortissement non compris
*Taxes perçues par trajet
TABLEAU XLI.- Impact d’une baisse de 50 F du prix
du litre de carburant
TYPE VEHICULE
TRANSPORT PAR kg (F. )
1 tonne
2 tonnes
5 tonnes
10 tonnes

TABLEAU XLII. - Calcul du coût de transport par kg (CMK) et
du coût de transport par kg/km (CMK) pour les principaux
itineraires desservis par les mareyeurs
( c o e f f i c i e n t d e r e m p l i s s a g e = 1,5)
2000 kgs
5000 kgs
10000 kgs
-.-
-_-
CMT i CMK CMT 1 CMK
CMT I CMK
TRAJET
l-T-l-rT--
DAKAR-THIES
70 1
1 10,2 12',8 11-31
l-1 0,24 11L3 0,16
9,l
0213
_.-
I
- - -
DAKAR-KAOLACK
-192
0,3 ~31~-j-b,16
24,4 0,13 16,4 0,09
-
l:i,9 i
-
-
0,07
26,6 0,14 17,2 0,09
-e-P--

-..-
DAKAR-TAMBA
53,92 0,12 35,4 0,08
58,21 0,12

37,3
0,08
27;2
0;06
23,98 0,09
16,l
0,06
12,8
0,05
--P--P-
29,53 0,ll
18,7
0,07
13,9
0,05
DAKAR-MATAM
68,77 0,09
42,9
0,06
29,6
0,04
-. --.m-_--L..--~
73,24 0,lO
44,8
0,06
30,4
0,04
SAINT-LOUIS-THIES
26,47 0,14
16,8
0,09
13,3
0,07
_.--
I-
I-
I
-
I
-I-
SAINT-LOUIS-MATAM
-
-
KAYAR-THIES
w-----P-
KAYAR-KAOLACK
1
0;3 33Jl
0;19
-~~~--II.
KAYAR-TAMBA
454 0,7 0,5 69,8
0,li;
-.--_-_-_
1
0,5 75,5
0,17
-703
-
-
57,4
0,13
36,9
0,08
27,l
0,06
KAYAR-%!TAM
0,8 0,5 90,7
0,13
67,57 0,lO
42,l
0,Oh
29,3
0,04
-.-_l_l_-_~-
71,55 0,lO
43,9
0,06
30,l
0,04
NBOUR-THIES
16,93 0,26
11,2
0,18
CÏ--
0,14
-------__~.-
I-I-I-I-
MBOUR-KAOLACK
--------<__.
MBOIJR-TAMBA
--
MBOUR-DAKAR
0,28
---.-em----
I Oe2120,2
JOAL -THIES
-‘--J-J-g
_-
JOAL -KAOLACK
l~~_-.--_l_---
/
,3,3

0,2iï
0,20-,4
,2
0,25
0,24-
0,24
--
JOAL -TAMBA
0,li’
JOAL -DAKAR
-im z-
-.___--..-- _--__-,

1 3 ,1
A N N E X E 1
hilITE D’EXIREYRISE DES MAREYEURS
SOCIALISTES DU SENEGAL
Cher EL HADJ NDIAYE dit DIARRA
LIII
II
1tx,1Mlçl
54 GUEULE TAPEE
D A K A R
“--_
Lo 21 Janvhx Gernier A la cride de la Gueule-l!agBe, L~US lea wreyeure
SOCIALIS:EZ OU SENEGAL EB sont rhriîe Q~UE la bonilre du Parti.r6affir-
IR~~A unanimeme.5~ lc+ur atttrchem~nt de tout les inotanta aux ld&wi pro-
Qressiate;i qui les animent, pour le d0vel~p>em*nt national. tittrribre leur
cmaxade et guide , tEOl”JM SED& SEHGUOR.
New aomnen pluo do 1 290 L’anilleo qui vivant do cette profession,
hrriinant A trmora le paye 47 A 6@ de& mises A terre dee produits na-
t;icsaür do lh .&ho murftino, bzwunt ds nuit owime de jour les mutea,
les eiuteu et ieo intenpki.ea avac: ded zuoyeao do ti6piacment titwteu plu6
souvont affrftds A dou taux quL @bvrJnt coa prix do reviento
La titre premier du dtkrot II* 73-33 du 23 Juin 1173, relatif A l*ext
cice dal3 profooriozi dc Fi&&2eyelw , àkfiuit ciairccmnt, 88-1 son artiolb gm
mier le wre:eur, en efiut t
B Soni conoici&r&a mareyeura au oens du prhsent dhret loo yoreonnco
* physiques ou wdea qui grocr;dent r6guliàronont
A la cooureroiali-
” mtion dee goduito ào iû pbche provenant, soit dus aciaato &fectw&
” aux pm~ucteu3.73 eoit de loum propre3 captures a&8 avoir asfnarba
n les Conditiounownts
n~coo3aims pour la conservation ot leur trnn
Y port, suc les Ileux de vente0
Nous avoni3 CanSCJ.j3ilCC au rd283 quo noue devono, du uzhlx en &&xlx, os-
w+ner dane La cw.lze du élan de &?Jo~oJ~~R~~zI~ honocique et eocial de notri:
paye ot nOUs fa%llbons I; n0tz.w ilévoir da uilitantn ai noue ne faisons +
état des dif Ficultbc que now rencentrons.
E2 affût, par le ta!hau suivxt, gti f:rit ressortir lPint6rVontion
- la production ~arit.i.:~e ~lob:& de 5 annbes (1971 à 1475) cc.
yYm%.%j *
. ../**.4

COh1JTE L)‘ENTKEl%LSL DB MAREYEURS
SOCIALISTES DU SENEGAL ’
Dakar, le .I..-......... &.JUY~~~-.-
Chez ELHAUJ NDIIIYE dit DIARRA
CiII :
1(X.! MI % I ‘A
G U E U L E TAPEE ’
D A K A R

d/- 1)ww la cri& de in ÇWEULE -TAPEE:
i I'nrabag%wnt
d’un hangar circulaire, fociiitunt *SS o@ra
tlonn qui ,9'Qfr'ectuent à prrrt:r 66 l'-Uubc ot nous ta pluie en hivernage
e/- I?&n3 l.es rodevancea
-w-v
- iiéduction du a-oit perçu B la dilivrance de la carte de mare
year le 40.000 A 20.000 avec wientent d'un quart B chaque rsnouvellem:~nt
( trimestre).
- 86duction a 650 ( taux do Thih) de la taxe cowunele de
1QOO F. WA perguo L M*%ur et b Joal.
f/- 1JeriS le Domnino du cradit
- Acc68 au crxkkLt coure tarse poux ceux de noe mambrcis qui
auraient recours h un dlicruvert.
Avec de tale moyena 108 aazwyours SOCIALlSTSd DU SENEGAL pourrtient
0bLsnir dea prix de revient leur pezmetLant d'offrir au md,hur coPt pou
wiLivateur
et h ltQlaveur 1s -plaa &dgn.6e-&-liittoral,
dw ssrdinoilto
don chinckide,
dea priatipomes richant en prot6lneo de v&zw blev&a.
L E
PlUYIDSf?T
HODOU DA@E DIOP-

ANNEXE I
I
1 II 7
QURSTIQNNAIRR
MAREYEURS
N O M :
Enqu&eur :
D a t e U l__i L-J.J
Lieu 1._1
Age LLJ
Sexe LJ
Ethnie :
Religion :
Région d’origine :
Epouees U
Enfants : -
M
Personnes B charge u
Nombre d’années corne mareyeur : u
Comme patron mareyeur !-J.J
METIER ANTRRIEUR : Agriculteur :
Autre :
Patron-p@cheur
:
Marin-pAcheur
AUTRE ACTIVITE ACTUELLE :
Propriétaire d*engins de pêche : P.M.L. u
P.S.T. 1..!..-.I (Pirogue)
S . T . I-._1..1 F . D . U F.M.E, ti S.P. U c a s i e r s LJ.J.l(ewin~)
Lieux :
Moteur8 : 8chL-J-J 2 5 c h l - J

40 ch U
Appartient-il B une C.P.A. ?
Laquelle 2
Autre activite :
INVENTAIRE ENTREPRISE :
1 v&hicule dont il est
2 vdhicules posséd& en association
s e u l proprietaire :
avec d’autres mareyeurs :
:
7
:
:
Me
i Age i Prix d’achat :
“-““-““““““-“” ““““” ““““““““I”“““”
:
TJpe
i Age i Prix d’achat f
““““““““““““““” ““““” ““““I-““--
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
*
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
- -
:
Dispose-t-il de moyens de conservation ?
Lequels 2 . . . . 0.I..O.“0.1C
L i e u . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . ‘ . . . . A g e . . . . . . P r i x . . . . . . . . , ,
a...o...00....*-
.D.o..,..OO~...*..,...*..

..a*...
eb......“,V
t...a..sos.,....
*e..**.n****.........e...

.***...
..e..*..,,
PERSONNRL EMPLOYE:
i Qualification j Age j Parenté i Type rémunération i Montant r&uunération
‘I
“““““““““““^““““~
““““” ““““““““” -“““““““““““-“““““” “ “ - - - - - - u - I - - - -
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
-.--ll------_II.wp
:
_.


DESCRmIm ACTIVITE
Types produits .,.,...Y.***..D..~..“.,..O....,..‘.*,.,......,....,.~..~~
.*...“.....D.“...*.~“....“.........~,......~.*.~.~.......
.,.........‘....“...~.~,.................~...~.“....~...”
.,.,.........~...~.~.................~.,.~.‘.~....~.~...~
Centrer d’activité (par ordre d’importance)
0....,.,,..,..*..,0

oe.e..a..,,*.......

0.e...a..........e
e..,,...,*.*......*
~,.O..a.,.Y.,..*,...

n...e.L...e..a.*.”
Achlte-t-il souvent du poisclon aux &mea p&cheura ?
Si oui
(1) endettement par rapport au mareyeur
Paie-t-il le poioeon B l’achat 1
Aprks la vente ?
Avec les fournisseiW réguliers,le prix est-il fixé d’avance
Prête-t-il souvent de l’argent aux pêcheurs ?
Pour quel usage6 1
Autres prestatiks rmtuellea :
VENTE
Marches sur lesquels est vendu le poisson
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Vend-il B des uain~s ?
Lesquelles ? ~.,..O....,.........
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Sur lea marché8 a-til des détaillants attirls ?
FINANCEMENl’ BE SON AkCIVITE
Appel’ au eredit’ barkkre :
Banque :
Intér& :
Utilisation d’emprunts :
Dirée :
Taux :
Tontines :
QUEL EST SON AVIS SUR Za PROJET CAPAS 1

QURSTIORliAIRR COUTS MARRTRURS
Date . . . . . . . . . . . . . . . . . . L i e u
C.C. cliom
NQMmar ..................... h..........
WJTS FIXRS ANNUELS
Patente
Carte de mareyeur ....................
Patente
Assurance
Patente
Assurance
Vigaettc véhicule ....................
Véhicule type : .................... ..L ........
. . . . . . . . . . . .
...................................................
H
PI
<v
...................................................
H
91
IV
...................................................
H
Entretien et r8parationa des v6hicule.s
Véhicule I type ............... Capacité ...............
Véhicule : type .............. Capacit6 ...............
Rgparations au cours de l'année précédente
Réparations au cours de l'année précédente
Nature ........................ CoQt
Nature .......................... Codt
w
01
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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11
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........................
(8
............... . ..........
I,
Entretien courant
Entretien ccjurai
Vidange moteur -Préquence @II$ .....
Vidange aoteur - Br6quence (km) .......
Prix ...............
Prix .................
Vidange boite -Fréquence (km) . . . . .
Vidange boite - Frequence GCID) .......
Prix ...............
Prix .................
R&ie&n moteur-Fr6quence
(km) .....
Rilvision moteur- Fréquence (~XII) .......
Prix ...............
Prix .................
Nombre de km au cours de l'année précaente
Nombre de km au cours de l'année pr6cédente

QUESTIONNAIRE COUTS MAREYEURS (suite)
Rkmm6ration main d’oeuvre
Autres coûts non rémunérés préc6dement
Nature
Mgntant
I
CoQte location v6hicules

QUSSTIONNAIRS COUTS MAIBYgURS (fin)
VShicule ...................... Carburant ..................
Consommation aux 100 km ....................
CARBURANT
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
{Trajets par ordre d'importance dkroirsanee)
Trajet de ............ 8 .......... . .
Trajet de ........... 3 ..........
Type de véhicule ...................
'Type de véhicule .................
Type de véhicule ................
C8p8Cité ....................................................
Capacité ........................
GLACE
Naabre de barres du depart .........
Nombre de barres au depart .......
Nombre de barres su départ ......
Prix d'une barre ...................
Prix d'une barre .................
Prix d'une barre ................
(HypothBse :
Origine de la glace ................
Origine de la glace .............. Origine de 18 glace .............
remplissage
I
Glace achetée pendant le trajet :
Glace achetée pendant le trejet :
Glace achetee pendant le trajet:
100 x
- où .......................................................
- oh ..........................
au depart)
-Nombre de barres ...............
- Nombre de barres
- Nombre de barres ............
. . . . . . . . . . . . .
- Prix d'une barre ..............
- Prix d'une barre .............
- Prix d'une barre ............
1
Taxes par trajet : Nature . . . ..D......................... Montant . . . ..~.....~.~"^.^.)"~~~..".~
II
18
s....................s...o.*..e
D..o.................**.,.*..
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TAXWET
il
. ..e...........................
aL
. . ..Q.'........*D.o1.~.a.~*."
IMPOTS
L Impbts 6ur le revenu payée au cours de l'anni?e précedente
(si possible, irupats uniquement liés B lhtivité du mareyage) l ..,*...,~~...,.,.,....,,.~....‘d

‘1 1 7
ANYEXE
Iv
SAINT-LOUIS 1980, QUANTITES DEBARQUEES POUR LES
PRINCIPALES ESPECES
( e n t o n n e s )
--
-------CI7
Ou Lnzame
10
Espèces
\\
-
-
-
-
-~-
TH’IOF
12165
7384
I_-_-_._^-
GTGAS
2772
1662
S OW’PAT
1162
3936
-
-
OTHO’L 1 TES
23996
13012
--_--_.--
CH1”NCHAP.D
40022
4458
-,IAUNE
- - - -
TASSEWAL
158875
434
I--
4298
375
-----1-
PA(:RE S
59647
19870
SOLE s
20599
4410
,--~-~-~
-
-
REQIJIKS
9682
10844
^_----_-
d-
RAIES
570
~.-“I -1_1_
SEICHES
106
--..-Y-.--..
-
---
TOTAL
-t---i
51628 116845 28748 33420(
66385
-
-
-..-
des
86.2
41.8