2 A B S T R A C T More than 13 000 shrimps...

2
A B S T R A C T
More than 13 000 shrimps were tagged during seven
marking operations on the Senegal and Cuinea-Bissau
fishing grounds. A thousand of recaptures bas been ob-
tained.
The study of shrimp migrations from these data
shoned the occurence of small range and low speed move-
ments. These displacements are canalized by the muddy
bottom at which shrimps are bound. Bottom currentsare
probably involvzd in these movements.
The study of mortality was made according to
GULLAND's method. The influence of the hour of releaee
and the shrimp size on the recapture rate was analysed.
Similar estimations were obtained for the two fishing
grounds. The mean values are :
F = 0719, X = 0.96 and q = 0.0006 (by fishing day of a
400 hp trawlcr)
The important value for X seems to indicate the
possibility of an additional tagging mortality.
S O M M A I R E
INTRODUCTION
1. METHODOLOGIE EXPERIMEllTALE
1.1, Mgthode de marquage
1.2. Campagnes effectuées
1.3. Nature des données disponibles
2, MIGRATIONS
2.1. Méthode de traitement des données
2.2. Causes d'erreurs
2.2.1. Erreurs sur les positions de recaptures
2.2.2. Trajets non linéaire
2.2.3. Localisation de l'effort de pêche
2.3. Résultats
2.3.1. Fond de pêche de Saint-Louis
2.3.2. Fond de pêche de Roxo-Bissagos
2.4. Discussion
2.4.1. Rappels sur les courants
2.4.2. Relation des migrations avec les courants et le substrat
3. MORTALITES
3.1. MGthode de traitement des données
3.2. Causes d'erreurs
3.3. Résultats
3.3.1. Influence de l'heure de largage sur le taux de recaptures
3.3.2. Influence de la taille au marquage sur le taux de recaptures
3.3.3. Sélection des résultats
3.3.4. Evaluation des mortalités sur le fond de pêche de Saint-Louis
3.3.5. Evaluation des mortalités sur le fond de pêche de Roxo-Bissagos

3
3.3. Discussion
3.4.1, Valeurs de x
3.4.2. Valeurs de F et de q*
CONCLUSION
BIBLIIK;RARHIE
IFTRODUCTION
En raison de la grande importance économique de la crevette %nczeus duo--
rurw: notinZis clans la p2ch.e industrielle s&Ggalaise? une Qtude détaillée de
la biologie et de la dynamique de l’espèce a 6té entreprise par le Centre de
Recherches ocGanographiq.ues
de Dakar-Thiaroye. Parmi les diverses méthodes
d’investigation utilisges figure le marquage,
Plusieurs campagnes ont et6 effectu6es et un effectif total de :l3 423 in--
dividus a ét6 marque de 1973 à 1976. Les renseignements apportés par les re-s
captures qui sont au nombre de 1 076 (8 ‘7) permettent d’étudier plusieurs phé-
nomènes :
- La croissance. Cette Etude a déjà fai.t l’objet dPune publication
(LPOMME, 1979 b):
- Les migrations:
- La mortalité.
Ces deux processus seront analysés dans cc document à partir des; données
obtenues pour les deux fonds de pêche exploités de Saint-Louis et de Roxo-Ris-
sngos dont la position est rappel& sur la figure 1.
1
I
EL E T 9 0 D 0 1, 0 C I E
E X ? E R 1 M E M T A L E
1.1, METHODE DE MARQUAGE
La methode empioyee a déj,? été décri.te .3 propos de 1’6tude de la crois-
sance par marquage (LHOMNE>
1978 b) . Mous la reprendrons ici brisvement.
Les marques sont des disques de Petersen de couleur verte d’un diamètre
de 6,3 mm percés d’un trou central permettant le passage d’une aiguille en
acier inoxydable d’un diamëtrc de flr 66 mm. lin des disques constituant la mar-.
que est num6rotR. Pour réduire 1c.s risques d’infection, les aiguilles sont
enduites dv auréomycine .5 3 X peu do temps avnnt 1 ‘emploi a La marque $st placee
entre le Ier ct le 2c segment suffisamment près de la face dorsale pour ne pzs
perforer le tube digestif. L”aiguille, une fois mise en place, est Equipée
d’une contre-marque vierge et sertie à 1”aide d’une pince spijciale. Le poids
total de la marque est de 1. ‘ordre de 0:;12 p,.
La mortali.té des individus marquP.s en dehors du milieu naturel a pu Gtre
observk par conservation des animaux 5 bord on viviers pendant 24 à 4!? h :
elle est pratiq.uement nulle et Aucune différence avec la mortalitc d’un lot
témoin n’a pu être observ6e.
Les traits de chalut effectués sont de courte duri;e pour &iter l’écrazw-
ment des crevettes. Seules les crevettes en bon Gtat sont marquaes aprës une
période d’observation en vivier d’une duree minimale de 1 heure. Dans la me-
sure où les rendements sont suffisants; une équi.pc entralnéc de 2 personnes peut
marquer de 700 9 1 3OC crevettes par jour, Les individus marques sont conser-
vés quelques heures pour deceler et enlever les crevettes mortes ou en mauvaise

4
condition. Un dispositif permettant de relâcher les individus narqutis directe-
ment sur le fond pour diminuer une GZvsntuelle prgdation est employZ.
Une récompense de 300 f CPI! a ftG offerte pour chaque crevette rapportée
avec les renseignements concernant sa capture (nom du bateau, date, position,
profondeur). Deux Gcompenses de 5 000 f CFA ont éti? tirées au sort une fois
par an parmi les inventeurs des marques retrouvées.
Les crevettes marquées ont ctf découvertes soit sur le pont du crevettier
à l’arriv& du chalut (environ 70 %), soit à l’usine au moment du tri par caté-
gorie c!e taille (environ 3C 2). Un cert.ain nombre de marques nous sont revenues
sans Les crevettoz ou sans renseignennnts,
Le nombre de marques perdues peut Ctre
considcrG. comme faible. Notons que, si l’on exclut la flotille koweitienne, lc
pourcer ‘9ge des crevet::iers congelateurs, pour lesquels le tri à l’usine n’exis-
tc plus, est passr? de 9 % en 1973 à 24 X en 1976.
1 m 2, CAHPAGNES EFFECTUEES
Les campagnes ont Sté. Gparties de façon 2 peu près Egale sur les deux
fonds de p&he de Saint-Louis et Roxo-Bissagos. L’ensemble des marquages effcc-
tu&, classés par ordre chronologique, est rCsumé dans le tableau I. Les opsra-
tïons sont désignées par la date et le lieu du marquage.
Le detail des positions de marquage est donné dans les tableaux II et III.
TABLEAU I.- Opcrations de marquage effectuées (ordre chronologi<iue).
.
0
MARQUAGE
FWXPTURE
:
i
-
-
II
:
:
:
:
Zone
F Nombre : Nombre :
%
’ LibcrtC
;
D
a
t
e
:
i
.
D
Y
i maxi (J)
-
-
-1
t 31/10-2/11/73 i W-Louis i
1 659
- : - : 330
-
z
:
19,9
:
120
;
; 3-5/9/74
f
Roxo
i
1 167 i
161
Y
j
13,8
z
-3 90
d
; 28-30/1/75
j St-Louis i
1 494 f
6 7
;
4,5
;
90
’)
; 18-20/3/75
;
Roxo
;
1 259 f
95
;
795
; :
60
-7

i 4-715176
: :
Roxo
;
2 396 ’ :
9 8
;
4,l
i
122
i
i Zl-24/5/76
: St-Louis i
2 955 1 .
6
022
%
166
;
2
;
1
.
-
; 14-I 7/9/76
i St-Louis f
2 495
g
319
;
12,8
f
118
1
c
1
3
:
.
./
--;
r
TOTAL
a
*
13 425
:
1076
:
8,O
:
166
>

5
TABLEAI! II .- Date 9 position i pro.Londeur dc I.argqyz et effectif m,îrquG lors
des differentes campagnes effectukes sur le fond de pêche de Saint-Louis
c
$
29-01-75
;
15”15*
!.5”22’
;
16”55F
30 27
j
6.55 345
:
16”52’
;
1
30-OI--?5
D
15O27’
%
16”ÇO’
30
:
il ‘7 1
~
0
e
(
30-01-75
:
1.s029’
;
16’51’
43
:
4.3
1
200
:!39
359
l! 07
2!7 1
679
440
‘MBLEMJ III. - Date, position, profondeur de largage et effectif IWX~& lors
des différentes csmpaynes effectuf,es sur le .fond de pêche de Roxo-Bissagos.

(
?
e
:
Profondeur
:
Effectif
c
D-.te
: ‘Latitude 1;
a Lon,yitudc ‘CJ :
(mj
:
c
:
.
WYplé
.
)
i 03-09-74
;
i?.“lo’
;
17”lO’
:;
30
;
337
i
(
04-09-74
12”14’
.
17”10V
38
2.78
04-OC-74
;
12509f
;
17010T
;
30
;
172
c 04-09-74
*
!2”05’
17010P
30
196
05-G-74
1
12°159
f
17’08’

27
;
184
*
.
:
.
-
e
s1o351
1
! 7”OOP
:
2 8
f
2,78
11*41*
;
1 ï”08’
:
3 9
:
3’93
ll”48’
~
17Oo7’
;
2 6
:
336
l1°35?
1
17Oo5’
1
40
j
252
1
D -
-
1
31°37î
4
17°09q
1
39
:
589
11°35s
;
17°10V
40
f
ll”45’
17011F
;
46
1
llO55’
;
f7”lO”
49
*
llO59
!7OlO’
:
4 9
:
f
:
-
,
1.3. NATURE DES DONNEES DISPONIRLES
Les donnks di.spozGbles pour chaque recapture sont les suivantes :
-* Position du bateau de recherche w moment du largage.
- Position du bateau de pêche :tu moment de 13 recapture. Cette position,
zoins précise ye In pr&Gdente est souvent reprkentée par une latitude ou un
point de repère r2 la côte, et une profondeur ., IZ faut noter qu’elle n’est ccn-
nue que dww une fraction descas vkiant de 12 ,;ii 80 %. Elle est inconnue dans

le cas 06 elle n'a pas Gté notse pzr le patron du chalutier et dans le cas où
la crevette marquée est retrouvée an moment du conditionnement à l'usine,
- Date ct heure du largage.
- l?ate de recapture.
D'autre part, l'analyse d6taiilCe des enquêtes effectuées auprès des pa-
trons de chalutiers à leur arrivÉe au port de Dakar a permis de suivre jour
par jour l'évolution de l'effort de p4che exer& pendant la période de reeap-
ture suivant une campagne de marquage.
2 .
III <:RAT IONS
2.1. HETHODE DE TRAITEMENT DES DONNEES
Les informations relatives -au ma*.n,uage effectu6 à Saint-Louis en mai 1076
ont Cté ëliminées en raison c-lu nombre tres fniblc des recnptures.
Les donnges ont GtG traitses &parament pour cha;jue marquage. La premiêre
étape du traitement a consista à reprfsenter sur des cartes les- lieux de m<ar-
quage et de recnpture ainsi c;ue les trajets effectués (fig.2 et 3).
Pour plus de clart6, ces cartes sont .lCg&ement simplififes par rapport à la
réalité : regroupement des lieux de marquage ou recapture voisins et élimina-
tion des recaptures individuelles isolges.
Deas une deuxième CZt~r)e, les p'iramêtres suivants ont CtC c.alculSs pour
chaque recapture :
- Longueur en milles du trajet effectua.
Il S*a?it du trajet en ligne droi-
te théorique.
- Trajet journalier moyen minimum en milles.
= Direction en degrés de ce trajet par rapport au ncrd géographi-ue.
D"rautre part, nous avons calculG pour chaque marcjuage le total du nombre
cumul6 de jours de liberté par mois de façon à localiser dans le temps le
centre de la période sur laquelle portent les r6sultats. Cette localisation
temporelle est indiquée dans le tableau XV et schématisée sur la figure 4 où
est Egalement représentce 1'Évolution de la tempcf-rature et de la salinité mo-
yennes mensuelles à la station côtière de M'bour. Nous pourrons ainsi situer
les déplacements observCs par rapport au cycle hydrologi:ue et courantologi-
T,ue annuel et mettre en Evidence d'Cventuelles rclntions.
2.2. SO!:RCr:S I!eERREURS
2.2.1. Erreurs sur les positicns de rewpturc
Il est possible (qu'une fraction difficile à estimer mais faible des posi-,
tiens de recapture: soit inexacte, en particulier dans le cas où le chalutier a
travail16 dans plusieurs secteurs dc pêche. D'autre part, le système de posi--
tionnement utilisa par les chalutiers est tel que la précision en latitude (re-
père 9 la côte) est nettement supërieure à la précision en longitude (profon-
deur).
2.2.2. Trajet nCz LinGAre
Tous les calculs ont été effectues en considérant rjue le trajet suivipar
la crevette entre le point de lar.grp,c et le point de recnpture est linéaire,. Cela
est probable dans le cas d'un courant permanent et de direction stable. Dans le
cas çontraire, un trajet plus long, 1iC par exemple aux courants de marge; est
possible.

7
TRBLEAlï IV ‘ - Renseignements relatifs 5 1-a pkiode de liber:5 pour chaque opé-
ration de marquage (crevettes avec position de recapture).
e
R.ecaptures avec : Liberté
f
Date
:
Date
1
(( OpZkation
? positionltotal i
moyenne

moyenne
L1
moyenne
1
0*
e t (zri
*
d: .“‘S)
t
:
marquaFe
:
rxitplxrs
L-.-..-.
,’
SI., ncw.
73;
33/33c
(12)
i .
II? 4 9
‘;
I--l la-73 f
1 l-il l-73
1
>
I
?
-
-<
(
SL jan.
75;
31/f:/
<46)
;
$f).tj
i
29-01-75
i
l-03-75
)
(
1
“”
- -
-...
(
1
ST, sep. 751
/
251!313
(79)
:
3 7 ) 6
;
15-09-76
i
22.-10-76
\\
L..--RI3 sep.74:
31/161 (19)
:
15,2
4-09-74
;
IF-39-74
>
)
-- 3
t RB mars
75:
33/95
(35)
l
.
26,O
y
19-05-75
j
1 h-04-79
*
-II-
i
i
i” RR mai
76:
26/9S
(97)
f
/!$ 7y 8
i
5-05-76
;
&I---“;
i
(
SL : Saint-Louis
5.3 F. Poxa-Bi.ssagos
?
(
i
2.2.3. Localisation dc 1 ‘cfforl de ~~c:he des ch3liitiers
Nous avons vu q~? nos mar~!.uapt?~ avaient é& e.ffectués dans un. wcteur 26 =
nGral.ement assez réduit en Gtenduc: sur .:!;ac:un rlrs deux fonds de pêchz. Qn peut
imaginer que) 1.c.s individus marques mi-prant au hasard i,nns toutes les ditec-
tions et les chalutiers commerciaux ne pêchant que daw un secteur prkis, on
observe une directic7:i apparecte de &+lacement comp?kZtement fnuss&:. ‘In tel.
phénomène a 6!t6 mis en 5vidence par BERRY (1967) qui conclut què, dans les ca:
q u ’ i l * ob,9wvésP “les positions (.:e recaprurc reflètent la. distrihutioc de 1 ‘nf-
f-:)rt de oêche plutot que les rnou~eme;zts des crevettes”. Dans ce cas 5 ce n’est
pas la direction de migration. in.Zivi.due.l.le de chaque crevette recaptur8e qui
est biaisée mais c”est la direction I:lobale de mi:;ration de I.‘ensemble de la
population marquée, 13. convient donc r”exami.ncr pour chaque op0ration de mar-
quage-recapture la rëpartition de 1’~fFort de pêche des chnluticrs sur ie fond
de pêche pendant la p6riodc des secaptures,
Pour examiner ce probI3me, ‘icts deux fonds de pëc-.l:e ont 6t:Z div:isCs en reem-
tangles numérot&. Pour chaque opérstion de marquage, différentes cartes repr&
si?ntant la ventilstion en pourcentage par rectangle ont étE tracées :
- Lieux de largage des individus marquk.
- Lieux de recaptures des individus marqués.
- Répartition dc 1. ‘effort de pêche de Ia flottille crevettiere (une carte
par période de 30 jours).
LYexamen dëtai!.1.5 de l’ensemble dr:s cartes a montre que l<-s distributions
de l’effort Ae pêche ut: des recapturrs n’gtaient pas identiques. Le biais intro-3
duit par la rCpart3tion de l’effort n’est certainement pas nul mais nous pouvons
donc la considker comme faible. T.cs cartes mcntionn??cs cc seront pas données
ici c?n raison du volume important qu’elles représentent.
2 e 3. RESULTATS
Pour simplifier 1‘ interprétation des rësultats i nous avons regroupe les
distances parcourues et: les directions des trajets par classes :
- Distances totales parcourues par classes de 10 milles;

I’
.il
.“‘
‘.,
“Y. .
:


.
..i

.


Mi!!!!!l1
1

1 0
- Distances journalieres moyennes parcourues par classes de 3 milles ;
- Direct.ion des trajets par classes de 20 degrés (direction par rapport au
nord géographique).
Pour chacune des classes, nous avons calculé l’effectif correspondant des
secaptures en nombre et en pourcentage. Les résultats relatifs aux distances
totales et moyennes journalières parcourues sont résumés dans le tableau V. Les
résultats relatifs à la direction des trajets parcourus sont résumés dans le ta-
bleau VI, Les donnaes conenues dans ces deux tableaux sont reprises dans la fi-
gure 5 pour le fond de pêche de Saint-Louis et dans la figure 6 pour celui de
Roxo-Bissagos.
Sur ces deux figures, bien que les trajets aient été calculés in-
dividuellement à partir des positions rGelles de marquage et de recapture, nous
avons pour plus de clarté repr&entG les directions des dGplacements à partir
d’un point origine unique fictif dont la position correspond Zi la moyenne des
;:ositions des diffkents points de largage.
Les conditions hydrologiques et en particulier les courants ayant probable-
ment une influence sur les deplacements des crevettes, nous distinguerons dans
l’analyse, d’unc pcrt les deux fonds de pêche et d’autre part, la période hydro-
logique où ont Gté observGes les migrations.
Fond de
de Saint-Lou;? .-
uI*- @cke
-*-II-*.~-****~.I .-
Les trois campagnes effectuées peuvent être
classées de la facon suivante :
- Saint-Louis nov > 1973 : marquage de début de saison froide, période de li-
bertf! principalement en novembre 1973.
- Saint-Louis jan, 1975 : marquage en pleine saison froide, périodedelibas
té principalement en f&rier 1975.
- Saint-Louis sept. 1975 : marquage de saison chaude, période de liberté
principalement en octobre 1976.
%
Fond de r?rh,l de Ro-o-Ris?aooc - Les trois campagnes effectuées peuvent être
~~i-2zA.L.&**-f-:
*a**- 2. .u*-:
l
classées de la façon suivante I
- Roxo se;~t . 1974 : marquage de saison chaude, période de liberté principa-
l.ement en septembre 1974.
- Reno mars 1 9 7 5 : marquage de fin de saison froide, période de 1Jberté
principalement en avril 1975.
- R o x o m a i 1 9 7 6 : marquage de saison chaude 9 période de liberté p,rincipale-
ment en mai-juin 1976.
2.4. DISCUSSTCf;
2.4.1. Rannel.a sur les courants
1.-...
Nous avons exposC le cycle hydrologique sur les fonds de pêche dans des pu-
blications antCricure3 (LHOPRll:, 1978 a et b) en envisageant plus particulière-
ment les variations de la température et de la salinité. Nous compléterons ici
ces informations par des renseignements scr les courants horizontaux qui peuvent
jouer un rôle important dans les déplacements des crevettes. Les schémas exposés
ont été décrits par ROSSIGlt1OL et ABCUSSOUAN (1965), ZEX7I? o& ~1. (1977) et
REBERT (comm. pers.). Ils correspondent respectivement aux secteurs Nord Cop-
Vert et Sud Cap-Vcz-t a
Secteur Bord CaE-Vert (fond de pêche de Saint-Louis).- Les caractéristiques
****-**-***-- **-*-
importantes de ce secteur sont :
- Un plateau continental étroit.
- Une cC,te dont l’orientation est peu favorable à l’upwelling.
- L’existence de la fosse sous-marine de Kayar limitant au sud le fond de
pêche.En saison froid.e (d? xhre à mai) z les alizés soufflent. La tranche d’eau
O-20 m est le siège d”cn courant dirigé vers le sud. Un contre-courant a 8 9 e z
intense dirigfi vers le nord se rencontre en profondeur (20-100 m) .

1 1
En début de saison chaude (juin 3 août), les aliz& cessent. La branche
wrd du contre-courant équatorial provoque une circulation d’ensemble vers le
nord r En fin de saison chaude (septembre% novembre) le courant de surface di-
rigé vers le sud et le contre-courant profond dirigé vers le nord se retsblis-
sent. S~~&&Q~~Q~ (fond de pkhe de Roxo-Bissagos),- Les caractkis-
tiques import3ntes de cc secteur sont: *
- Un plateau continenta,l large,
- Une côte dont lYorientation est favorable à l’upwelling.
En saison frcido, on observe WI courant sud pouvant aller de la surface au
fond. A la c0te et au large? ce courant sud est encadré par deux courants nord
pouvant aller de la surface au fond. Le contre-courant équatorial est très fai-
ble, En saison chaude, le contre-courant dquatorial provoque par sa branchc
nord une circulation génkale vers 1~. nord.
Au niveau de la Guinde-Bissau,
on observe un courant nord-ouest d’origine
thermique (gradient nositif vers le sud) ct halins (accumulations à la côte
t!’ eaux douces d’origine fluviati.le) . Ces deux effets 3e conjuguent pour créer
une circulation thermohaline clirig6e zn quasi permanence vers le nord dans 13
zone côtike (BERRIT et uz. 1977).
2 -4.2. ?.elations des migrations avec lrs courants et le substrat
Nous adopterons commr? bynothèee initiale qu’étant donn& la faible apti-
tude des crevettes aux gr-3nds dPpl3cements actifs, les courants jouent un ,rÔle
important dans lec migrations. L’étude des courants sur le plateau continental
&négalais étant peu nv3r1céc.
nous ne pourrons envisager que tr?s superficie-l.,-
lement la li3isonéventuell.c entre le direction dos migrations observées et la
direction des courants”
Fond de nêche de Saint-Louis.
M3rc1ussne effectué ‘on 47973 .s .letl-dirac.tio&s, do m&z.aticms prinçi;ales
sont I$ et S%T, La périod+.de libe-rtc est situEe en d6but de saison .tioide. Le
courant de fond porte au N, le courant sud s’établit en surface.
Marquage ef.fectué en janvier 1975 : 13 direction de migration principale est
W-NV. L3 période de liberté est situeo en saison froide, Le courant de fond
porte au T, le couzant de surface (O-30 m) au S.
Marquage effectué en septembre 1976 : la direction de migration principale est
PNW. La p4riode dc liberté est Situ<e en saison chaude. L’ensemble de la cir-
culation porte au hJ<
Fond de pkhe de Roxo-Bissagos,
Mar=ie effectué en septembre 1974 : la direction de migration principale est
NW. La période de liber@ est située en saison chaude. L’ensemble de la circula-
tion porte au N.
Marquage effectué en mars 1975 :les directions de migration sont assez diver-
ses. Les principales son.t PW ~3t SSF:. La période de liberté est située en fin de
saison froide. Le courant porte nu S mais plus à la côte existe un courant N.
M3rqu3ge effectué en m3i 1976 : les directions de migration sont assez diver-
ses. Les principales sont ?W et S. L- période de libertê est situ6e en début de
saison chaude. Les courants sont complexes : lc courant S est en diminution ;
ïei courant N existe à la cote et est en cours de renforcement.
Les deux fonds dz gêche de Saint-7,ouis et de Roxo-Bissagos sont localis6s
sur des zones à forte teneur en sédiments fins ou lutites (plus de 25 2 de par-
ticules de taille ~50 JJ- DCMAIN 197cj* GARCIA et LFOMME 1977).
L’ez3men de la carte sédimentologiquc montre que 12 fond de pêche. de Saint-
Louis a une faible extension en latitude rt une grande extension en longitude
(environ 6 x 60 milles), Il est enclave entre la côte et la pente du talus,

12
toutes deux distantes dCenviron 5 millr:~, Les orientatiocs du bord du plateau,
dC: l’axe du fond de pêche et de la côte sont NE-SW. Cette situation a deux con-
scquences importantes Y
hs déplacements drs crevettes canalisees par le substrat vaseux auquel ?ll.es
sont liées ont tendance î. suivre 1 ‘axe YE-SK.
Les courants domin.ants sur le fond sont parallZ!les à la côte9 c’est-&-dire
d”axe NZ-SW. ‘Les déplacements des crevettes suivent également cet axe avec deux
directions possibles.
Drtns les deux cas ol’r la zigration s ‘e.ffectue vers le M-NW, la liaison .7vec
les courants connus est Evidente, Il 2;’ agit de situations 06 la saison hydro-
logique est hier, établie,
La mi.r;ration de direction SJ a .&tC observee en pkiode de transition entre
srison chaude ut saison froide. gotons que cett2 nipration vers le SW peut ex.-
pliquer lc m6canisrae de repeunlewnt du fond de p&he Fnr les juvéniles ciigrant
hcirs du fleuve %?n6@ entre novembre et avril.. Cette migration intc rvient nin-
si dans le processus dc recrutencnt.
Contrairement au fond dt pêche dl: Ssint-Louis celui de ??oxo-Bissagos z.s t
beaucoup plus large par rapport à sn longueur (environ 9 x 22 milles) ‘Il est
nettement plus GloignG de 1;1 côte (environ 25 milles) qui est trHs dècoupêc c:t
7ccidentk L Lo.s profondeurs de pkhe sont en moyenne ~1~s Fnibles (20 m au
7. ieu de 4!? m) . !Jne telle situation semble Favorable 5 l’existence de courants
beaucoup plus anarchiqwe
Cela peut expliquer qus il ne soit -'as possible da dGp,apccr une dirts:zti.oc.
d.t: migration do>inantc dans les d~placenents observés sur cc fond de pkhe. Il
semb’le ri’autrti part que la. vitesse des courants soit plus faible sur 3 c fond
3,:: Roxo que sur celui d.c Saint-Louis, Effectivement, les distances journalilrae
parcourues sont rn moyennc nettement plus faibles .5 Roxo (1 ,‘I -îu li,?u de 2$9
railles par jour) .
3: 1. NETRODE DE TPAITEMENT DES DONN!ES
La &thode emplo$c R Cte exposk par G?JLLAND (1963) . Si 1 ‘on rapporte ;w
temps le nombre de r.?c.aptures en fonction ddl l’intkznsit& de pêche (R/US) sur
tune -5chelle logarithmique 5 on 0btien.t une droite de pente -a qui coupe 1 ‘axe
des ordonn6es c?u p o i n t qpjlo.
Z est le coefficient de mortal.itG totale avec 2 = F + 7;.
F est le coefficient de mortalit:G due à la pêche.
X est le coefficient de mortal. i tC due à d’autres causes) il inclut M coef-
ficient de mortalité “naturelle”,
q est le coefficient -I.c capturabil it6, c I’ est -à-dire le coefficient d? zor-’
t;klité duc 5 la vêche p.ar unit6 d’intcnsits de pêche. Il est supposé constant
pendant touée 1 ‘expérience,
No rst le nombre dc? crevettss narquiks relkhées.
Deux méthodes dgestimation de P wuvent être utilisées <
Ière Gthode
,,,,I---w. * - 80 $tcint connu, on pourrs en déduire q et donc F si L’i:n
cnnnaît l’intensit? di.2 perche puisque F = q,f, f Gtant l’effort de pêche noyc:!
pendant la période considérEe.
+wz
m6 t h o d e L - Elle tist bas& sur lc c,?lcul du taux dPeXplOitatiOn de
-.Iclgg. : & = ;-i (1 <?. &-Zt ) i C Gtant le nombre dc crevettes marquées recaptu-
rées pendant le temns t qui est 13 duree de lvexp6rience.
Pour chaque campape: les calculs ont ét6 effectués avec les deux métho-
des et, quand cela était possible, sur #ieux périodes :

i 3
- 30 premiers jours suivant 1 e marquage. - Dans C:G r.z.0 9 nous avons calculé
un nombre moyen de recaptures par unit6 d ‘effort (X/i!~) -o;;r chzqtle marée en
considérant qu’il etait constant et proportionnel b IPabondcxicc dcr, crevettes
marquées. Lc: R/UE moyen journalier pour 1’ ensemble 62 :: chalucicrn <rai t ensuite
cal.culé en effectuant pour chaque jour la myenrx des !?/LE r:vycm par mrGe.
- Totzalite de la période de recapture suivant le rlarqunge.- Danri ce cas j
nous avons simplement calculz un R/IJE goyen p,lr semaine en divisaat ‘le: nombre
total de recapturer; par l’effort total pour la serine consid6rce.
Nous avons affecte le ra.ng 0 au premier jour ou 5 la p?:ezGGre semaine
sui.vant le dernier jour du carquage , Les calculs par semai:I:3 ont &té faits en
uti.lisant les points mgdians des intervalles de temps. Ceé:n Co:rrection est
négligeable et n’a pas ét6 faite dans les calculs oar jo,r,
Les campagnes de marquage ont eu une dur& comprise c-.tïe 2 et 4 jours.
Les recapturcs :- ?ec& pendant la campagne de marquage ~02:: peu noz%reuses
i..t ont été Gduites de l’effectif initial 1.10. Lc c.alccl de rzortalité rie porte
que sur les recaptures effect&es il partir. du premier jeu;: suivant la fin de
1;1 campagne de marquage. Dans certains ws, les recapture:; cnrres?ondanr aux
marquages effectués de jour ou de nuit ont. ft6 traitges rG?ar&cnt (paragra-
phe 3.3.1.)
Enfin, quand le pourcentage dr jwéniles (LQ23 rmj mar@c dSpassait
5 x, nous. avons 61~iiminG ces individus 2 la fois dc l’effectif initial marqué
et des recaptures. Ce fut le cas pour les marquages: S;:i:,?Lczlo sept. 1976,
Roxo sept. ?974.et Roxo mai 1975. Lc kut du’. cette ~limiw?:ion est d’cviter
le biais introduit par les taux de xeczpt?lre:: plus fa?-bic.:; obr,z.rvêr, chez les
juvéniles (paragraphe 3.3.2.).
3.2. CAUSES D’ERREURS
Les estimations de Z et F obtcnws 3 l’ai&:. de la c-.?th.->dc \\rx?o&e plus
haut peuvent être fausstks par diffbreqt; épp~?.z d’cY.-i ::-:Y <iii ont é?é décrits
par RICKER (1958) et par BEVERTOV et J!OLT (1957). $&?,A‘:; (tG<?) -risse en rc-
vue ces différents biais possibles,
3.2.1. Erreurs affectant l”estination tii: Y i~ri.s ;;;l:; ,-::.1.1@ Z: Y (eype A
P,,....” .re-llm “- --.-
de RICKER, type 1 de EEVJXTON et P0T.T)
?Tort des crevettes aussitôtapSs
la l”&?rClUt>C ‘! ,l 12.j C?‘.7,wC.tth’L: T?t3T~U&Sp
-TF------w-e~‘a..‘c
1-m1 “‘.w.sy.‘-‘n.~-‘-. y
relâchees, peuvent sub?.r deux causes pr~c.i.~n:!er .
lié ._
p~>rt::~.j~‘,.~*, f” si<~cSJ~C
. . .
- *0
-. EfortîlitG due à la marque ç11Le-Gme. Pou: r~Gu.i_ri ci rL:-::1:-, wules les
crevettes en excellent Gtat ont 6tG ~IilrqU~~~S Fi7v-rc n, l:i!.c nsCyi-,,~.:: ‘.i’ obsiz>ation
s
d’une dur& minimale de 1 hewe. Après, -arqwa& 9 * ç i,j :.T;j cy,i.i:,! !.;~?.rqy6~s ont @tc
conserves en vivier plusieurs heures ;t.v:ynt d’êt:*e, ref’?c::*>: I::::y ;:?&113f et en-
lsver les crevettes morte s ou e n muv3ise cor,-iiti.c:r. T.il ;.-. ~6: 2 I ces dernières
fut faible (environ 2-3 X).
- Mortalité due au largage.- II. sv aci t princi~paifizcni. ri’ 1.:~;: . .::tructioQ
par les prédateurs. El.1~ a ét6 rj,duite z7u rn.in&w par l’rz;:1ob d’l:.zi disposi-
tif de lareage permettant de relâcher les crevettes ji.rectez:.rt ;;CL Pe fon.d.
Il est probable que la lumiP,re et la trannFa,rence r?e i’ .:.**‘q !K:<;zc t,n rôle k-
portant dans la prêdation. Nous exarGnerc)ns cc. point en dC:îi?. -,‘.l ;>arsgraphe
3.3.1.Perte de marques dans 1~s premiers jours.- I.m F,SS~~~S ef.r-c
A’.. ‘-tv,és
*L
ta;1 bassin
e-w--
-‘--I”-=---I--~~*~II-.Y
montrent que ces pertes sont ncglxgeables.
Notification incomzlete de récupkatinn 8.2~ rt:.rqws VT.;~ les bnt.eaux ou aux
-
-
~~.ywy..db--ur-r- , -w--- . . . . -a-.-
us.ines .- Les marques Sont bien vlslblrs et il cnt I’,.:?? i.~TC32?312 qT1’ellrs aient
éc$appG b deux tris successifs. Il faftt c2~5.mc~.xnt ::otk:r q;:’ une 6 :&z! rccapture
mus est rapportée par la flotille !mm~.tienr,e. Cc-ttc floti.112 :’ o$rG uniquement
sur le fond de pêche de Roxo-Rissagos :!e 1972 L 1975. X1 r:~t probable que l’in---
formation n’est pas parvenue aux petrons 2~ ces bRte*l.*::< 41-i. n? pzrlaient gas SC
franCais. Nous pensons avoir éliminé ce biais p,?r la G:ll,‘:‘n rl’crite ci-après.

1 4
Partant du principe que les rendements des chalutiers koweitiens étaient
identiques 5 ceux des autres crevettiers dakarois (l), nous avons pour chaque
jour (30 premiers j.ours) ou pour chaque semaine suivant le marquage, calculé
le nombre théorique de recaptures effectue par L:ette flottille. Ce calcul a
été fait à l’aide d’une simple règle de trois :
Nb rec. dakarois x Effort Koweit
Nb recaptures Koweit =
Effort dakarois
Les recaptures ainsi calculées et les efforts correspondants ont été ensuite
inclus dans les calculs de mortalité,
3.2,2. Er .rs affectant l’estimation de Z vis non celle de F (type E
de RICKER, type 2 de REVERTON et HOLT)
‘Mortalité additionnelle des crevettes maa&, liée à la pr6sence de la
u - - u - - - - - - - - - P--I.e---
marque,, Nos essais en bassins (LHOMME, 1975) ont montré que sur une periode de
deux mois, la mortalité des individus marqués était en moyenne 2,i fois plus
forte que celle des individus témoins (Z/nois = 1,62 et 0,781. COSTELLO et
ALLEN (1962) et IVERSEN (1962) ont également observé une mortalité plus forte
chez la population marquée. Cependant une étude plus fine effectuée par plu-
s i eur s auteurs: LUCAS ut aZ, (1972), GARCIA (1975) ) Ii’ kdSTE et MARCILLE
(1976 b)*a permis de constater que cette mortalité additionnelle n’ctait pas
constante et variait avec la taille ou l’zge des individus* Nous examinerons
ce problème au paragraphe 3.3.2.
Perte de margues ,5 un ~AUX cons tant .-
---m--w - - - - - - - - - u - l - - - -
Cette cause d’erreur est difficile
2 apprécier dans notre cas.
Migration des crevettes hors de 1~ zone de pëche.;. Cette cause dUerreur
- - X~---~‘l---------~------------
ne peut etre estimée avec les donnees dont nous disposons.
3.2.3. Erreurs affectant à la fois l’estimation de Z et celle de !? (t-re
C de RICKER, type 3 de BEVERTON et HOtT>
Elles pourraient provenir d’une dispersion non uniforme des crevettes
marquées au sein de la population non marquée,associée 5 une répartition non
aléatoire de l’effort de pêche. Pour éviter ce biais, nous avons effectué lrs
marquages en différents points du fond de p&che.
D’autre part, bien que les chaluts-tests soient peu répandus (environ l??
des bateaux) p on peut considérer que l’effort est concentré sur les zones d’a-
bondance m a x i m a l e .
3.3. RESULTATS
3.3.1. Influence de l?heure de lr.rgsge surh taux de rccapture
Nous disposons des résultats de trois campagnes de marquage pour le fond
de pêche de &rso et de deux seulement pour le fond de p&he de Saint-Louis. Cn
effet o les heures de largage ne sont pas connues pour le marquage de novembre
1973 et le nombre de recaptures est très faible. pour celui de mai 1976,. Dans un
premier- temps, 1 ‘examen d.u tableau VII permet. de constater dans la plupart des
cas une différence notable entre l-es pourcentages de recantures selon que les
. .
(1) Noas avons ;a le verifier sur les statistiques disponibles.

1 5
individus marquk ont E.:I~ r~15ch;.~ 1.2 JOZL OJ 1;; nuit (1). Cette difference
n'est pas toujours dans le rnZ7e ~3.,n.
TABLEAU VII.- Ccmpsraizor, Ges pou~cntxgea de zecaptures en fonction de la pé-
riode de marquage.
-
(
1
c
,;.=s.-.~"m..- --=w- 50-2.
-Y-- --.-
3 NUIT
--.------_-----s_----____I__________
1
.empeî;;
: ?cc.2pt?xrécs f lkrquées
i Recapturées 1
-~ -...---- . _.
-
St--Louis Jan 75
I .-.--.-- -.I ----
St-Louis :,z;'r. 76

haut. Des mesures au disque de Secchi ont été effectuées par CHAMPAGNAL et a$.
1969, CREMOUX, 1970 au Cap-Vert et au cap Rozo sur les fonds de 20 à 25 m.
Les résultats sont représentés sur la figure 8.
Sur les deux fonds de pêche, la turbidité est maximale en période d'up-
welling (février, mars, avril) e-t minimale en pieine saison chaude (août). Ce-
pendant, à Roxo, l'eau n'est jamais trk claire en raison des apports conti-
nentaux importants et la turbidité croit fortement en fin de saison des pluies.
La comparaison qualitative entre la turbidité et la différence entre les pour-
centages .le recaptures jourlnuit est resumée ci-dessous :
a
.a
:
7-
Différence entre
1
Marquage
: Turbidite :
I
.
les % de recaptures
0
:
i
T- St-Louis janv‘ 73
i Moyenne i
Tri?s faible
---_-----------------------------------------------------------------
1
I
St-Louis sept. 76
i Très faible:
Forte (recaptures joursnuit)
1>
(,"-,,,,,,,,,,,,,,,,,,-~---------~----~~-~------------------------------
Roxo
sept. 74
f Faible '
Très forte (nuit> jour)
1
i
:
,,,,,,,,,,,,,,,,,-,,,,,,,,T,,,,,,,,,,,,,-----
(
;
Roxo
mars 75
; Forte
;
Faible
0
.
u.-_--__--__-_---_----------------------------------------------------
I
Roxo
mai 76
i Forte
i
Forte (nuit>jour)
1
L
1
Dens certains cas (St-Louisj-r:.7-j
;oxz Sept. 74,Roxo mars 75) nos résul-
tats concordent avec ceux de GARCIA, dans d'autres pas. Les éléments disponi-
bles ne nous permettent pas de tester valablement l'hypothèse formulée par cet
auteur.
Notons que LE RESTE et MARCILLE (1976) 2 Madagascar n'ont pas observé de
différence entre les taux de recaptures des crevettes relâchées de jour au de
nuit. Mais ces auteurs ont travaillé dans des eaux toujours très turbid@(sai-
son des pluies et faible profondeur).
Pour l'étude de la mortalité, nous traiterons séparément les recaptures
effectuées sur les individus marqués le jour ou la nuit dans les trois cas où
une différence ! -portante a pu être constatée.
3.3.2. Influence de la taille au -*-~~y72 sur le taux de recaptures
Plusieurs auteurs ont observé une mo::'-alité plus forte chez les crevettes
marquées de petite taille soit à l'occasion de marquages c"t mer (LINDNER et
AKDERSON 1956, LE RESTE et MARCILLE 1976, GARCIA 1973 et 1977), soit au cours
d'expkiences en laboratoire (LUCAS, YOUNG et BRUNDRITT, 1972). Nous avons re-
présenté sur la fi-re 9 ct la figure 10 les taux de rccaptures en fonction de
la taille (LC, classes de 5 mm) pour chaque marquage. Les courbes passant par
les vaieurs moyennes ont été tracées à main levée. Les sexes ont été séparés.
Les distributions de fréquences de tailles des individus marqués et recapturés
ont également été figurées (classes de 1 mm).
Deux remarques doivent i$tre fai-
tes sur l'analyse de ces données :
Il est préférable de se limiter, dans la mesure où un nombre de recapL-
Cures suffisant le permet, aux recaptures des 30 premiers jours suivant lc
marquage pour éviter un bi.-;s dû à la crgiqsance.
Il est plus facile d'étudier le phénomène sur les seules femelles pour
lesquelles la gamme de taille est plus étendue.
Sauf pour les marqtlages St-Lov' L nov. 73 et Roxo mzi 76, la forme de la
courbe obtenue sur les femelles en pzr?tiol?: asymétrique est caractéristique ;
le pourcentage de recaptures, faibZ.2 pour la classe 18-22 mm, croît rapide-
ment pour atteindre son maximum pour la classe 28-32 mm (ou 23-27 ou 133-37 mm)
puis décroît lentement jusqu'à la classe 43-47 mm.

Le phkkomène semble identique chez les mâles mais la partie droite de la
Parabole manque puisque les grandes tailles sont très rares. GARCIA (1973)
interprétait la partie gauche dcla courbe par l’action simultankz de deux me-
canismes :
- La mortalité additionnelle duc w marquag e cL:ez les jeunes individus
(LT c 30 mm pour les femelles et LCS25 mm pour les mAles)
- L’effet de la s6lectivitG des chaluts des bateaux effectuant les recap-
tures. Cette deuxième hypothese réexamink par lui à la lumière des études sur
lu &lectivité des chaluts pour la crevette blanche (LHOMMP 1978) senible vrai-
semblable. En effet ) avec une naillc de 25 mr<i de côté, couramment employée par
les crevett * ;s ouest-africains, la valeur de 150 est de l’ordre de 20 mm LC et
celle de 1 *oO de l’ordre de 30 mm LC. Ceci peut donc expliquer l’augmentation
du taux de recaptures entre 20 et 30 mm LC.
Pour éliminer cette source d’erreur, les individus juvéniles (LCK23 mm)
nPont pas été pris en compte dans les calculs quand ils représentaient plus
de 5 X des individus marqués.
Le même auteur explique la forme de la partie droite de la courbe par une
augmentation possibl e de la mortalité naturelle avec l’âge et par une diminu-
tion de la mortalitg par pêche avec 1’Rge due à une émigration des individus” i’
agés hors de la zone d!abondance mnximnle sur laquelle est centrée la pêcherie
commerciale.
D*autre part, 1 ‘examen des figures sembl e mnntrer que, pour une classe de
taille donnée, la cspturabilité serait proportionnelle à l’abondance plu&
qu’a la taille.
3.3.3. Sélection des résultats
Pour chacun des deux fonds de pêche, les calculs ont porté sur trois opé,-
rations de marquage, deux p&ziodes de recaptures et éventuellement deux popu-
lations marquées (jour et nuit). Il n’est pas possible d
r i c i 1’ cn-
semble des résultats obtenus dont certains semblent peu fiables, La ccuparai-
son avec d’autres valeurs de la litterature serait d$ailleurs trop complexe.
Nous avons donc décidé de ne conserver que certaines opérations de marquage
pour aboutir dans un dernier stade à un seul jeu de valeur de q, Z, F et Xpour
chaque fond de pêche. Les critkes de choix ont Gté les suivants :
- Préfcrence accordée aux résultats obtenus sur une dizaine de semaines
plutôt qu’à ceux obtenus sur 30 jours ;
- Dans le cas où la séparation jour-nuit a Gté faite, la préférence est ac-
cordée à la Période présentant le plus grand nombre et le plus fort pourcentage
de recaptures ;
- Dans le cas oa les valeurs calculées sgéca.rtaient fortement des valeurs
moyennes obtenues sur l’ensemble des zutree opérations de marquaSe, t-1 1 cs
étaient éliminées.
3.3.4. Evaluation des mortalités sur le fonrl de pêche de Saint-Louis
Une seule opération 9 été retenue : le marquage de septembre 1976. La A-
paration des rccaptures de crevettes marquées le jour ou la nuit a été faite,
Les individus juvéniles (12,3 % des individus marqués) ont été éliminés des cal-
culs. Les w Leurs de q9 Z; F et X obtenues sur les 30 premiers jours d’une
part, et sur les individus marqués de jour ou de nuit d’autre part, sant peu
différentes. Nous choisirons de conserver les chiffres obtenus sur les recap-
turcs d’individus marqués le jour et sur une période de 13 semaines (meilleurs
coefficients de carrelation, effectifs et pourcentages de recaptures les plus
importants).
L’évolution des recaptures par unité d’effort a été représent6e sur la fi-
.gure 11 oii las ciiffres portés en abscisse représentent les rangs des inter-
valles de temps. Les résultats obtenus sont les suivants :

1 l3
Saint-Louis, septembre 76 : coef. corrél. =-G,93
(jour seul)
n = 11
dur& = 13 semaines
Z/sem. = 0 , 2 7 7 Z/mois = 1,19
lere méthode
2e mgthode
qN0
= 0,616
R
= 141
No
= 845
R/No
= 0,167
q
= 0,00073
F/i>?&
= 0,047o
T/sem.
= 74,6 JP
F/mois
= 0,20
F/sem,
= 0,054
P
= 0,0006
F/mois
= 0,23
X/mois
= 0,99
X/mois
= CI,96
Les moyennes des valeurs obtenues par les deux méthodes sont:
:
Tond de pêche de Saint-Louis
I
\\
\\
)
I q i Z/mois i F/mois i X/mois
--------------------________I_____o___I_------- ;
(
:
*
4
:
(
0,0007
;
1,19
:
OP22
:
CI,97
;
3.3.5. Evaluation des martaliti;s sur le fond de pêche de Roxo-Rissagos
Trois opérations de marquage ont été retenues :
- Marquage Roxo septembre 74.- La séparation des crevettes marquées le
jour ou la nuit a été faite. Les individus juvéniles (10,s Io des inditi ~EU?
quk) ont éte éliminés des calculs. Nous choisirons de conserver les chiffres
obtenus sur les recaptures d'individus marqu& la nuit et sur une période de
12 semaines (pourcentages de recaptures les plus importants). L'évolution des
recaptures par unité d'effort a étg représentée sur la figure 11. Les résultats
obtenus sont les suivants :
Roxo, septembre 74 u ccef. cûrrél. = -, ,?;
a=9
(nuit seule)
Z/sem. = 0,254 Ylmois = 1,09
durée
= 12 semaines
Ière nethode
2e msthode
qN0
= 0,1888
R
= 201
NO
- 6?0
R/No
= 0,291
4
c- 0,00027
F/sem.
= 0,0776
F/mois
= 0,33
Glsem.
= 2S7,8 JP
F/sem.
= 0,057
P
= 0,00037
X/mois
= OP76 *
F/mois
= 0,24
X/mois
= O,%
- Marquage Roxo C:ars 75.- La séparation des crevettes marquées le jour et
la nuit n'a pas été faite (différence entre les taux de recaptures négligea-
ble). L'élimination des individus juvéniles (3,6 X d,c,r-zirqu:s n'a pas étéjugée
nécessaire. L'évolution des recaptures par unité d'effort a été représentée sur
la figure 11. Les résultats obtenus sont les suivants :
Roxo mars 75 : coef. corrsl. = -r3,6â
n= 9
uour + nuit)
durée = 10 semaines
Zlsem, = 0,228
Z/mris - 0,98

1 9
Ière méthode
2è méthode
@Jo
= 1 , 6 5 5
R
= 1 8 9
No
= 1 , 4 9 0
R/No
= 0,127
9
= 0,0011
F/sem.
= 0 , 0 3 2
f/seUl.
= 26,9 3P
F/mois = 0,14
F/sem.
= !0,030
9
= 0,0012
FFl?is
= 0,13
X/mois
= 0,84
X/mois
= 0,85
- Marquage Roxo mai 76.- La séparation des crevettes marquées le jour et
la nuit a été faite. Les recaptures de crevettes marquées le jour étaient en
nombre insuffisant pour Etre traitées seules. Les individus juvéniles (18 85
des individus m,arquGs) ont é.tP, Eliminés des calculs. Nous retiendrons le chif-
fre obtenu sur les recaptures d'individus marqués de nuit et sur une période
de 12 semaines (effectifs et pourcentages de recaptures les plus importants),
LgiSvolution des recaptures par unit6 d'effort a été représentée sur la figure
11. Les résultats sont les suivants :
Roxo mai 76 0 coef. corrél. = -0,92
n = 8
(nuit seule)
durée = 12 semaines
Z/sem. = 0,294
Z/mois = 1,264
I?!re r?Gthode
2e méthode
~NO
= 0 , 1 7 5
R
= 6 2
No
= 1 573
R/No
* 0 , 0 3 9
4
= 0,00011
F/sem
= 0 , 0 1 2
F/sem.
= 1 3 4 JP
F/mois = 0,05
Flsem.
= 0 , 0 1 5
4
= 0,00009
X/mois
= 1,20
X/mois = 1,21
Comme a priori, aucun des trois marquages ne semblait plus représentatif
que les autres, nous avons effectué les moyennes des trois valeurs obtenues
pour 4, Z, F, X (1) que nous considererons comme représentative pour le fond
de pêche de Roxo-Bissagos.
On obtient ainsi :
rond de pêche de Roxo-Bissagos
i
q
' Z/mois i
F/mois
i Xjmois
1
:
----------c---------II______I__u__ ----------1
c
:
*
:
1
(
~,0005
:
1,11
:
0,16
:
Q,95
(
.n
:
:
3.4. DISCUSSION
3.4.1. Valeurs de %
La première constatation qui peut être faite aat la similitude des ré-
sultats obtenus pour les deux fonds de peche (X = 0,97 et 0,95).
La prise optimale moyenne potentielle a été calculée pour les deux stocks
B l'aide d'un modèle exponentiel de FOX (;.WIA et LHOMME 1977). Le stock de
Saint-Louis est exploité à 96 % de ses possibilités et celui de Roxo à 76 Z .
On admet en généra.1 qu'au voisinage du maximum d'exploitation, F est voisindeM
or les valeurs de X que nous avons trouvées sont très supérieures aux ,valeurs
de F. Il seuble donc que X inclut d'autres sources de mortalité que la morta-
lité naturelle.
(1) Ces valeurs étant elles-mêmes les moyennes de chiffres obtenus par
les deux méthodes.

2C-l
TABTJIAU T:ITI .- Evaluaticns
de ~10~";;~li.t~ faites par di.vers auteurs
Les vnleurq de P,X rt Z on.~ 6tG rayport”es 5 un mois >our être comparables
Ni;th. = Sthode e~yY.!.oy~~~z~ ; 1 =mrtrya~c
2-histogrammes
?=Statistiques dc
pfiche
k-analyse populations virtuelles

2 1
N&s avons rassemblé dans le tableau VIII les estimations de la mortalite
de p6néides faites par divers auteurs, Les mortalit& observées en aquarium ou
en bassin, dÉj>d citees au paragraphe 3.2.2., n’ont pas été reprises ici car
elles peuvent difficilement ftre comparées aux valeurs obtenues dans le milieu
naturel.
Les valeurstirtes trouvées pour X par certains auteurs sont la consZquen-
ce d’une mcrtnlité additionnelle due au marquage de crevettes de petite taille
OWTKUHN 1966, JUIMA 1974) G Dans l’ensemble, les valeurs citées sont nettement
inférieures aux nôtres.
3.4,2. Valeurs de F et de q
Ces deux param~tree 6tant liés par la relation F = q. f, nous les examine-,
rons simultanément. Un certain nombre de facteurs peuvent modifier leur valeur.
Ce sont en particulier *
- La methode de pêche,
- Des facteurs physiques comme 1.a température de l’eau,
- La composition de lr? flottille (effectif, taille et gréement des ba-
tesux),
- La surface du fond de p&he exploite,
.- La richesse du fond de pêche exploité,
- L’état d’exploitation du stock,
I- Le rythme de recrutement des juvéniles,
- Le rythme d’activité des crevettes,
- La turbidité de .l.‘cau,
- La composition en taille du stock.
Valeurs de F.- Les valeurs de F trouvées pour les stocks de St-‘Louis
(0,221 et Roxc-Bissagos (0,lS) sont relativement voisines. Elles sont assez
voisines du chiffre donnb par GARCIA pour la Côte d’ivoire.
Valeurs de q.- Pour les deux stocks $tudiés p les coefficients de captura-
bilite ramenée 2 une surface de 1;10 m$llc.s ct ?uno&té d’effort de 1 jour 82
pêche d’un crevettier de ZSO ch sont donnés ci-dessous :
:
:
Surf ace
: q/iOO milles)
zom
c
q
I
Effart
: pjsi tiues :carrésgar )
:
*
:
carrés
: JP 250 ch )
; 0,0007 ;
1 JP/360 ch ;
350
:
0,0028
)
D
:
-)
(
(
ItoxO
; ~ o,ooos ,;,1
1 JP/360 ch ;
:
225 .
O,OOl?
)
.
)
Nous nous contenterons de noter que la capturabilité serait 2 fois plus
faible à Roxo qu’à Saint-Louis. La comparaison &a ces valeurs entre elles et
avec celles calculées psr d?autres <auteurs ne sera pas envisagée en raison de
la complexitc de cette analyse.
C O N C L U S I O N
La technique de marquage par disques de Petersen s’gtait déjà r&élée sa-
tisfaisante pour l’étude de la croissance (LHOMMZ 1978 b). Nous constatons ici
qu’elle permet également une étude valable des déplacements de crevettes surle
fond. En ce qui concerne l’étude de la mortalité à partir de l'évolution des r?g-
captures de crevettes marqu&s en fonction de l?effort de pêche et du temps,
l’interprétation des résultats semble plus délicate. 11 ne nous a pas été pos-

2 2
sible de savoir si les fortes valeurs qui ont été trouvées pour la mortalit6
naturelle n’incluent pas une certaine Dortalité additionnelle due à la marque,
Nous espérons pouvoir résoudre ce problème en utilisant une autre méthode
pour l’étude de la nortalitè. Il s’agit de l’analyse des distributions de .fr&-
quences de tailles obtenues 2 partir des debarquements des chalutiers commer-
ciaux. Cette étude est actuiillemcnt en cours et sera $ubliZe ‘ultérieurement *
B I B L I O G R A P H I E
RERRIT (G.P..) e
t

a%. 9 1977.-
Le milieu marin de la Guinsc-Bissau et ses res-
sources vivantes. Le point des connaissances. Ministère de la Coopération-
O.R.S.T.O,M., 1 5 3 p.
BERRY (R.J.) 9 1967.- Dynamics of the Tortugas pink shrimp population. Univer-
sity of Rhode Island. Ph. D., Zoolopy, 16C p.
BERRY (R.J.) > 1970.~- Shrim~ mortality rat& derived from fishery statistics.
P-roc. Gu%f. and Catibb, Fish. Inst,, 2 2 : 6 6 - 73.
BEV’FRTON (J.K.) and WLT (S.J.); 19%7.-a On the dynamics of cxploited fish po-*
pulations. F$shery in.vestQations, ser. 2, 19, 533 p#
COS’I‘RLLO (T.J.) and ALLEN (D.M.): ??F?.- Sur~+.~~.aT stained L tagged and un-
marked shrimp in the presence of predators, PRE. PDF. Caribb. F-ish. In.st,,
14 : 16 - 20.
ll0MAT.N (F.), 197?.- Carte sédimentolo:!ique du plateau continental s&égambien,
Extension 2 une partie du plateau continental de la Mauritanie et de ].a
Guinée-Bissau. r).l?,S,!F,0,P,, notice explicative, 58, 17 pE 3 cartes cou”’
leurs.
PTJSS (C.X.) a n d CCREN IL.); 1966*-. Factors affecting activity and burrowing of
the pink shrimp Pena~s lduorom~m Surkenronr!. BZoZ, RU%~ li 9 13n (2) : 1 JO-
191.
GMXIA (S.). 1973.- Marquage de Penasus duora.mm en Côte d’ivoire. REsultats
prcliminaires : taux de recapture, migrations et croissance. DO~, Bci,
Cent. mch. oc&amgr, Ahidjan,IV (3) : 29 -1 48.
GARCIA (S.), 1975,- Marquages de Penaeus duoraru~ en CCite d’ Ivoire. II - ?fi.~-
grations e t m o r t a l i t é . DO~. a&, C e n t , reok. oU&nogr, Abidjan, V I (1) n
?l - 4 4 .
GARCIA (S.), 1977 a:- Biologie et dynamique des populations de crevette rcse
Pmeus duoramun notiaZZs ?erez--T’;rfante 1 9 6 7 e n C ô t e d’ivoire. Zkaz?. e t
~OC. O.R,S,T.@.rPI<S 79,
-271 p.
GARCIA (S.), la77 b.- Evaluation des mortalités chez la crevette rose .PGWZWS
duorarm notialis en Côte d’ Ivoire. Analyse des variations saisonnières
d e capturabilite. Cah, O.R.S,T,O,M., s é r . Odanogr. s XV ( 3 ) : 2 5 1 - 260.
GARCIA (S.), 1977 c. ~’ L’utilisation des marquages en dyna.mique des populati.ons,
i n : Les modèles d’&,raluation des stocks halieutiques, F.A.O,,Cindaire
cies pêches, 701 F.I.K.S./C 701 < 143 - 1%.

23
GARCIA (S.) et LPCM&!E (P.), 1977.- La crevette rose Penueus duorarum ,xotiaZis
de la côte ouest afsi.caine F Evaluation des potentialites de. captures,
P.A. 0, CirmZaire des pêche, 7r)3 T.1, R.S. /C 703 (version provisoire) s
GLAISTER (.J.P.) 4 1?78.- Movement and growth of tagged school prawns &tffpcz-
nacus macleayi (lhfswell),
Cmwtncnu Penneidue in the Clarence River re-
gion of northern New South Wales. Aust, J, Mar. F~eshwater ,Res., 29 (1.5)::
645 - 658.
GULLAND (J,A.), 196Q,-- Z!anucl des méthodes dï évaluation des stocks dP animaux
aquatiques. Première partie
Analyse des populations- ~lanus1, F,A.0, de
mience haZieutique, 4, FRs/Mrt, 160 p.
.JnNES 0%) p 1976.- The use of marking data in fish population analysis. P.A.0,
Fish. teoh. pc-p. _ 153 ; 42 p*
KITANC) (Y.) and ‘YORITA (T,) z 1972 ,- fin the pink shrimp stock off west f;amchat
ka ?eninsula and its exploitation. Bull, Eokkaido Re(rion.uZ Fish. lb. La$.
43 : 1 - 20.
KLI?% (R.F.), 1964.-e Mark recapture experiments with brown and white shrimp in
the Northern Culf of flexico. Froc. @if. and Car%$. Fi&. In.&. i 16 : 52-
64.
KLIl4A (E.F*), 1974.- A white shri.mp mark-recapture study, T~ans. Amer. E!&h0
soc. , 103 (1) : 107 - 113.
KLIMA (E.P.‘> BENIGNCI (J,A.) J 1365.‘- Mark recapture experiments, En : Siol.o-
gical laborator7/,, Calveston, Tex. 9 Fish rescarch for the yenr ending
June 30, 1964. U*S, Fi& NZdZ, CG. 230 : 3%.40.
Krj’TK?JBN (J.U.), 1966.-d Dyn.a.nics o f
nPcnaeid shrimp population and management
implications. U.S. F&~I. WiIdZ. Sert. rjr:ch. BuZZ., 65 (2) : 313 - 338.
LE RESTE (L.) et MARCZLLE (J.), 1976 a.- Biologie de la crevette Penueus i:vdi~~
i?US H,
Hilne Edwnrds Cz Madag;lscar 5 croissance; recrutement, migrations,
reproduction, mortalité, Contri.buti.on à 1’ étude dv une baie eutrophique
tropical<:. Cah. O.B,S.T.O.lil., s&- &%bwgr., XIV (2) : 109 -e 128.
LE RESTE (L.) et MA?CILLF (J.), 1976 b.- Biologie des adultes chez la crevette
&tape+zaeus mowcero,? (Fabricius) au nord-ouest de Madagascar. Contribu-
tion .? l’étude d’une baie eutrophique tropicale, Cuh. O.??,S.T,!$n.M.,; s&.r:
Ocdanqr. , XIV (3) : C49 - 260 G
LROM;IF: (F,), 1976.- Premiers rCsul.tats des élevages en bassins, Arch, &nt.
Rech. oc~anop. Dukar-Thiaroye, 39, 16 p.
Ll3OMME (F.) > 1978 aa- Bi.ol.opie et dynamique de Penaeus &oramun notin7isaau
Sénégal. TI - Croissance. DO~. sci. Cent. Rech. oc&xnop. Dakar-Th<aroycT
64, 32 p*
LIiOMME (F.) 2 1978 b.-. Biologie et dynamique de Penaeus &CYCZ~~ r2otiaZis .a.u
Sénégal. III - Reproduction. Dota, wi, Cent. .Eech. oc&nogr, Dakar-Th.ia-
raye, 69, 34 p.
LI:??DNER (M.J.) et ANDERSEN (W.W.), 1956, - Growth, migrations y spawning and size
distribution of shrimp Penueus s&Zferus. U*S. Fish ??ildl. Serv., r”Lsh-
BuZZ., 56 : 5.53 =* 645.

LLZU? (E.?.)$ ??74,- L a ,esqucria du cameron de Altatwr en el noroùste Un
analysis hiologico pesquero. Serie informativa. INP Sl : i 15; 76 p.
Instituto ?Tacional de Pes~a, Mexico.
L?!C’AS (C.)> 1’374:- Preliminary estimates of stocks of the king prawn, P~~~?US
F Zebe,fus, in the South%ast c.uc.ensland. Au&, J, MOY, l%?shwat. Res., 2.5 :
35 - 4 7 ,
LUCAS (C.), YOTJNG (“.C,.) et 3Rl:NDkIT.I (J*!r.);, lQ72.- Preliminary morta.lity
rates of marked king prawns Penatzus pZdx?jus in laboratory tanks, Au,&,
J. mur. ~!%du!mt;. Rm., 23 (?.> : 143 m- 150,
N1EAL (?.A,), 1969.- Aa application of the virtual population tcchniqrle to pe-
naeid shrimp S Proc, Southcast + A?s. Gamc and Fish. Comm., ?f &. Ann,
C o n f . 1967 3 3 6 4 - 2 7 2 .
PI?lQJ (J.W.); 197h.- m-9
r.?iging cqnzriments with western king prawn Rana~2tc:s Zatz-
culcatus Kishinouye , II - Pstination of population parameters. AZ& i J.
mm=. ~Fmdmater RE?~., 2 7 : 2’!9 - 2 5 0 .
COTT‘F (MA,) 1975.-q Movements of the eastern king prawn R:naeus pï%&%j:~s in
southern ?ueenslsnd waters, Tirs t Aus tralian national prawn seminar , I<aroo-
chydore, queenland? 2? - 37 YOY. 1073, Austral& Governement publishin::
service p Canberra z 10 - 17.
wmm (V . E ” )
19!%.- Aand book of cotilputntions for bîolo;;ical stntist:ics of
fish populations; Fhh, R e s . RI. Canadu, 1 1 9 1 3c)o p L
RO~~CN~L (TI. > 3 rkvxx30u~.~~ (x~.. j _ w?i.- Hvdrologie marine côtière de I:I
presqu’ fie du Cap-vert. Contribution à liatude de la productivite des
eaux. ?,R.5,T.Q,M,, pu.bI. prou, Cent, ockxno~. Dakar-Thiarogre,, 156 p3

.:,
*< .
II
i
A
‘!
.f
i
.I
.



,_

__._._
É m c

--
-.-
Fd
a

3”
f??-+-J----
0
.--”
‘2
..-
II
8

-.
-_---
--
8
i
-
^._.
_-
_


.-,
“--

.
.
--




..I_
_-.
-.-
m 0
-
0;
M 0
.
_.
iii
ii
_
_._“_._
.
.
..-


.

_
-


_
.-

-..-.

.-
_,.
.-.


.
II
.-
_

----- --
__._
_-.


-..----
.I

.

Irxi5r-q
Q”
Effectif 1%f
-m
direction (classes de fO* )
position moyenne
I
0 - 10
l l - C O 27-30
31-ACt
41-50
û- 3
3 , 1-6
6,t-Q
Q,t-12 12,1-15 15,1-18
Distance totale parcourue ( milles)
Distance jouifballi2re p a r c o u r u e ( m i l l e s )
4
(%)
100.
~JANV. 75 ]
1
t SEPT. 76 1
F i g . 5- M i g r a t i o n s observées SUE ‘Ile fond de pêche de Saint-Louis.

N O R D
oo
i Effectif (%)
T
position moyenne
0-10
~-213
21-30
31.-40
4-50
51-60
O-3,0
3,1-6
û , l - 9
3,1-12
Distance Mate parcourue (milles)
Distance journaliére parcourue (milles)
100 %
[X75]
0
1%
0
Fig. h- Migrations observées sur le Tond de pêche de Roxo-Bissagos.

46 Recaptures
30
Saint - Louis
----,
/’
-iïr--..,
--.
O-f----r-----’
6
12
18
2 4
6
Heure de largage
%R ecaptures
30
iI
m-
74 4
75 x
76 A
10-
0 -f
6
12
18
2 4
s Heure de largage
Fig. 7- Variation du pourcentage de recaptures en
fonction de l’heure du largage,

Profondeur
Secchi (m)
I
I
I
a--Mois
t
1
1
I
I
f
J’Fh A
M’J J A S
0 N
D
Profondeur Secchi
+--T--r3ri;7-
!
1
I
I
I
, - M o i s
J
F
M’J-?
A
S
0 N
Il
Fig. 8 - Evohtion de Ta turbidité sur les fonds de 22 m
au Cap Veft et au Cap Roxo (d’après GARCIA 1.977).

3 3
ct NOV 73
N
N
20
t
100
250
~
10
]
0
0
t-
20
30
40
50 L&(mm)
20
30
4 0 LCfmm)
R%
R%
N
8 JANV 75
ct
i
J A N V 75
i(*1
5
50’
d SEPT 76
20
30
40
50 LC(mm)
20
30
40 LCtmm)
Fig. '3 - Variation des taux de recaptures en fonction de la taille,
distribution de frequences de tailles des individus marqués
et receptt.&s sur le fond de pêche de Saint-Louis.

8
S E P T 7 4
N
I
d-
*
2c
30
40
50 LCcmm)
20
30
40 LC(mm)
N
N
if M A R S 7 5
t
‘3 MARS 75
(ilrI
100
R%i
5
i
I
1 cl
N
4 MAI 76
R%
20
30
40
5 0 LC(mm)
20
30
40 LC(n3m.l
Fig. ICI- Variation des taux de recaptures en fonction de la taille,
distribution de fréquences de tailles des individus marqu&s
et recapturés sur te fond de pêche de Roxo-Bissagos.

3 5
St - Louis !%Dt. 76
Roxo sept. 74
( jour )
LnRIUE
( nuit )
-1
- 1
- 2
- 2
- 3
- 3
*- 4
- 4
-- 5 - l - - l - “---l----r--~~-5 ,
I
I
I
I
I
1
*
0 2 4
6
lcj
8
12 Sem.
0
2
4
6
8
1 0
12 Sem.
Roxo mars 75
Roxo mai 76
-* 4 +------ ----l--I
I
-
0
2
4 6
8
10
12 Sem.
6 8 10
12 Sem.
Fig. 11- Evolution, des recaptures par wité d’effort
en fonction du temps.