LA C O L L E C T E E T L E T R A I T E M E N T ...
LA C O L L E C T E E T L E T R A I T E M E N T D E S S T A T I S T I Q U E S
DE PECHE ARTISANALE AU CRODT
VUS PAR UN STAGIAIRE
PAR
FALILOU NL4NG (ENQUÊTEUR A L'ESSAI)
!?APPORT' INTERNE
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LA C O L L E C T E E T L E TRAITEf’?ENT D E S S T A T I S T I Q U E S
D E P Ê C H E A R T I S A N A L E A U CWDT
V U S P A R U N STAGIAIRE(l)
La pêche artisanale maritime au Sénégal est un secteur extrêmement actif :
elle assure actuellement les deux tiers de la production nationale de poisson
avec 150 000 tonnes capturées en 1981.
Cet effort de production ne peut être soutenu et la pêche se developpeir,
sans une politique de-recherches océanographiques cohérente et efficace.
C’est ainsi que le centre de Recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye
(CRODT) est Principa:lement chargé de mettre en oeuvre un vaste programme de
recherches qui consiste à évaluer et r5 gérer les ressources halieutiques.
Seulement l’évaluation et la gestion des stocks font appel à un certain
nombre de méthodes dont la plupart reposent sur le recueil de statistiques de
de pêche. Ces méthodes font appel à leur tour à la détermination :
- des captures et de l’importance de l’activité de pêche ;
- des rendements et compositions des captures ;
- des zones de pêche ;
- des tailles des espèces, etc....
La collecte de toutes ces informations se fait grâce à des enquêtes de
terrain (plage, port... ) et des études biologiques au laboratoire. C’est dans
ce but que s’inscrit notre stage.
Le présent rapport est axé
sur trois points : _
1. LE CADRE DU STAGE
2. L’ORGANISATION DU STAGE
3. L’APPRECIATION DU STAGE
1 . LE
C A D R E D U
S T A G E
Le centre de recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye a servi de cadre
à notre stage. Il est situé au km 10, route de Rufisque, au bord de la mer où
il cotoie l’école des Agents techniques de l’océanographie et des pêches mari-
times et le centre d’Assistance à la Pêche artisanale sénégalaise (CAPAS)
(1) Rapport de stage de Falil.ou NIANG, Enquêteur 2 1 ‘essai au CKODT

Du point de vue de la gestion administrative et scientifique, le CRODT
est Passé successivement de L'ORSTOM (l'office de la Recherche scientifique
et technique d'outre-mer) au Ministère de I'Economie rurale (actuel Minis@-
re du Developpement rural) et enfin à 1'ISRA (Institut sénEgalais de Recher-
ches agricoles) depuis 1974, sous la tutelle du Ministère de la Recherche
scientifique et technique.
Le CRODT est SOUS la tutuelle d'un département scientifique de recherche
de 1'ISRA : le département des productions halieutiques et de l'océanogra-
phi& dont Monsieur André FONTANA est le Directeur, Le centre est dirigé
par Mlle Jacqueline LOPEZ.
Sur le plan structurel,
le centre est divisé en plusieurs sections (voir
organigramme page 2).
La section informatique (Bureau calcul) s'occupe du traitement des données
d'enquête avec l'aide d'un ordinateur. Toutes les autres sections font des
enquêtes et notre stage s'inscrit particulièrement dans le cadre des enquêtes
de la pêche artisanale.
Ces enquêtes sont menées dans les principaux centres de débarquement entre
Saint Louis et Djiffer. Au niveau de Cap-Vert,
Yoff, Hann, Ouakam et Soumbé-
dioune sont régulièrement visités par Thiélème SENE, Bassirou NDIAYE et Al-
phonse SAGNA. C'est dans ces centres que ces agents ont encadré mon stage
dont le programme figure en annexe (Ann.
1). Rappelons qu'en dehors du Cap-
Vert, la section PA fait des enquêtes au niveau de Mbour, Joal, Cayar et
Saint-Louis.
Cette section est dirigée par un chercheur (A. SAMBA) qui est responsable
de la, section. Au moment où nous présentons notre rapport, c'est le Docteur
BAKHAYOKH.0 qui assure l'intérim de ce poste, SAMBA étant parti en voyage
d'étude. 11 y a en outre comme chercheurs dans cette section : Mlle BARRY
qui est responsable des enquêtes au niveau du Cap-Vert, Mr LALOE et Mr LE RES-
TE. Dans cette même section, dénombre trois techniciens :
- Un responsable des enquêtes : Thiélème SENE
- Un responsable du codage
: Bassirou NDIAYE
- Un agent technique des pêches ; Alphonse SAGNA.
.-
Viennent ensuite les enquêteurs qui sont affectés dans les différents
centres où se font les enquêtes,
La section emploie aussi du personnel temporaire chargé de compter les
pirogues et des aides de plage qui sont payés journalièrement, Ces derniers
aident l'enquêteur à faire les mensurations.
2 .
O R G A N I S A T I O N D U
!3 T A G, E
,
Ce stage a duré deux mois : du 18 juillet 1983 au 19 septembre. Il comporte
plusieurs volets :
- Une documentation
- des visites des plages
- des cours
- une siSance de dissection
- du codage
- de la systématique.

MINISTERE
i DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE
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a) La documentation
A ce sujet nous avons examiné les archives no 112 de mai 1982 et 108 de
février 1982.
La première nous a permis de voir comment se font les enquêtes sur la pê-
che artisanale au CRODT et la seconde qui est un répertoire synonymique des
principales espèces de poissons débarquées par la pêche artisanale sénégalaise
nous a familiarisé avec les noms des espèces.
b) Les visites des plages
Nous avons visité durant notre stage, les centres de pê,che de foff, Hann,
Ouakam, Soumbédioune (voir tabl. 1)
Tabl. l.-
(1) = date de visite des plages
Durant le stage nous nous sommes rendus quatre fois É
Yoff, se.pt fois à Hann, deux fois à Ouakam et quatre fois ài Soumbédioune.
Donc un total de dix sept jours de plage dont sept sorties avec T. SENE,
six avec: A. SAGNA et quatre avec Bassirou NDIAYE.
Durant ces visites de plage nous avons :
- déterminé l’effort de pêche
- estimé les prises et fait des mensurations
- effectué des enquêtes.
b.1. LA DETERMINATION DE L’EFFORT DE PECHE
Elle consiste à dénombrer les pirogues ayant effectué une sortie. Deux
méthodes sont utilisées pour déterminer l’effort de pêche ::
- le système de double comptage du parc
- le relève des arrivées
La première méthodesconsiste à compter après le départ en pêche des piro-
gues,celIesrestees sur La plage puis de refaire le même comptage après le
retour de pêche de toutes les pirogues, ainsi le nombre de pirogues ayant
effectue la sortie est obtenu en faisant la différence des deux comptages.

La seconde consiste à noter sur la feuille des arrivées (Ann. L) les
pirogues revenant de pêche.
Ce travail nécessite la connaissance des types de pêche et les horaires
des pirogues pour chaque type de pêche et chaque centre.
Les types de pêche
Diva-s types de pêche ont été rencontrés durant notre stage :
- la pêche à la ligne
- la pêche au filet dormant
- la pêche à la senne de plage
- la pêche à la senne tournante
- la pêche à l’épervier.
Les lignes utilisées sont des palangrottes tenues à la main; les nêcheurs
u t i l i s e n t #une piroque motoriBÊe ou à voile.
Le filet dormant est transporté dans une pirogue motorisée ou non dans
un lieu de pêche appelé la position ; le pêcheur revient après l’avoir dé-
posé pour repartir le lendemain le visiter soit pour ramener la prise (si
prise il y a) soit pour le déplacer. Le filet peut être déplacé plusieurs
fois et dans ce cas, c’est la dernière position et le dernier départ qui
seront retenus sur la feuille d’enquête.
Les pirogues qui servent de moyens de transport à ces deux engins de
pêche, si elles sont mo;orisées, sont le plus souvent munies de moteur de
8 c:v ; on y rencontre rarement des moteurs de 6 cv et de 25 cv.
La senne tournante quant à elle, est destinée aux grandes pirogues mo-
torisées (type 25 cv - 40 cv). Le pêcheur ZI la senne tournante utilise deux
pirogues : une pour transporter le filet, appelée pirogue filet (PF) ; une
autre pour transporter le poisson, appelée pirogue porteuse (PP) . L’équi-
pag,e est composé de plus d’une dizaine de personnes.
La senne de plage est mise en place par une pirogue et hâlée à terre
par les pêcheurs. Elle peut avoir une longueur totale allant de 300 m 2
1 km.L’épervier est tenu par un pêcheur et jeté à vue sur des bancs de pois-
sons.
Les heures de départ et de retour de pêche des pirogues
La connaissance de ces horaires est d’une très grande importance, car
l’heure d’arrivée de l’enquêteur B la plage et son heure de départ de la
plage sont fixées en fonction de cela. Le temps de mer est calculé B partir
de ces horaires.
Ainsi, quand les heures d’arrivée des pirogues changent il en va de
même des horaires de l’enquêteur. L’enquêteur doit toujours être à La plage
avant le retour de pêche des pirogues et ne doit quitter la plage qu’après
le retour de toutes les pirogues.
A titre indicatif vous pouvez consulter le tableau no 2, mais ces horai-
res changent suivant les saisons et sont le plus souvent liés aux conditions
hydro-climatiques et autres.

.
Tahl. 2.-
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Centres
1
HANN
YOFF
OUAKAM
SOUMBEDIOUNE
Types de pêches
I
FD
6h-7 h
7h - 11 h
7h - 10 h
6h-13h
14h30 - 18h30
PL
14h - 19 h
6h - 10 h
SP
7h - 13 h
6h - 10 h
ST
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-
il
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: <
'font plusieurs
5ours en mer.
PG
néant
néant
(1)
débarquement a
partir de 7 h
.
(1) l'enquête à Soumbédioune se faisant que le soir ne porte pas sur
les PG qui débarquent très tôt le matin.
b.2. L'ESTIMATION DES PRISES
4
A l'aide d'un peson, nous avons pris le poids de quelques espèces pour
en avoir une idée, ensuite nous avons pris un tas de poissons que nous avons
pesé en le mettant dans un seau.
Mais comme le poisson est en général mis en caisses au moment du débarque-
ment , il faut, pour pouvoir faire une estimation S#uivre Xe débaqquement,
compter le nombre de caisses débarquées et observer leur niveau de remplis-
sage afin de pouvoir affecter un poids B chaque caisse et faire la somme
de:; poids qui sera le poids débarqué par cette pirogue.
Si les poissons sont mis en tas, il faut dans ce cas a.ffecterun poids
à chaque tas et faire la sommation des poids.
Si la prise n’est pas importante, on peut compter le nombre d'individu
par espke.
b.3. MENSURATION
Une planche (règle graduée) est conçue à cet effet. C'est l'aide de pla-
ge qui est chargé de mesurer le poisson sous 1-a surveillance de l'enquêteur.Ce der-
nier veille à ce que le poisson à mesurer soitoris au hasard afin d'éviter
qu'une seule catégorie de taille (les grandes & les petites) soit mesurée
et à la bonne prise des dimensions.
,, La longueur à prendre est soit la longueur fourc.he, si la nageoire
caudale est échancrée (cas d'une carangue) soit la longueur totale si la
nageoire caudale est pointue ou arrondie (Mérou).
La longueur fourche va du museau aux rayons les plus courts de la na-
geoire caudale et la longueur totale, du museau au rayons les plus lonEs de la
-
nageoire caudale.

Chez le voilier ( !Y; 0:. ~,i;( ij,.d..:
i a longueur f ourche k>st prise
li partir du bord posterieur de l’oeil * Ceci sur instruction de Mr 1’. CAYRE
chercheur responsable de la section pêche pélagique hauturière. 11 est a
signaler aussi que toutes les espèces ne font pas l’objet de mensuration.
Une note interne no 83/001 visant a réglementer la procédure de collecte
des informations, classe les espèces en trois groupes (Ann. 6) .
b .4. ENQUETES
_
Faire des enquêtes c’est aller à la rencontre d’une pirogue pour recu-
eillir un certain nombre de renseignements tels que :
- l’origine de la pirogue
- l’heure de départ en pt:che
- la position
- l’heure de retour de pêche
- la profondeur
‘- le type de pêche (puissance du moteur ou voile)
.- le temps de route
-- Nombre de pêcheurs à bord
L’arrivée de la pirogue est signaler au préalable sur la feuille des
efforts (Ann. 2) qui spécifie le type de pêche et la tranche horaire.
L’enquêteur attend que la pirogue soit remontée à terre pour demander
ces renseignements.
Il note ensuite toutes les espèces débarquées, en poids ou en nombre
puis fait des mensurations au besoin. (J+nn j 3) .
Dans le cas d’une senne tournante il est à noter le nombre de coups ef-
fectués pour arriver à cette prise.
Tout ceci ne peut se faire sans problèmes. En effet on enregistre une
perte de temps considérable lors de l’échantillonnage de la pirogue. Il
faut attendre que les transactions soient terminées et le poisson vendu aux
mareyeurs pour pouvoir commencer à faire les mensurations.
cc) Les cours
La terminologie des principaux orqanes
externes du poisson osseux nous
a été donnée par Alphonse SAGNA (voir fig. 1). Ce cours a été complété par
une visite à la SENEPESCA ; et là-bas nous avons pu examiner toutes les
parties du poisson.
Nous avons pu voir que la ligne 1-atérale qui est uni-
que sur le poisson de la figure 1, pouvait être présente deux ou trois fois
selon les espèces. Ainsi dans la feuille des CynogZossidQe nous avons pu
constater qu’il y avait trois lignes latérales.
La ligne latérale peut se présenter sous plusieurs formes :
- rectiligne
- sinusoïdale à certains endroits
- Curviligne, etc....
Nous avons vu que la seiche mâle se distinguait de la femelle par la
glande nidamentaire présente chez cette dernière. Cette glande était plus
ou moins visible suivant l’âge de la seiche = Elle est facilement décelable
chez la seiche yubere.
d)[Une séance de dissection
Des é chant i 1 lons de /%TI ? o~$?G~ ccr&wa ont été achetés à Ouakam dans une
pirogue ligne, le 19.8.83, à cet effet.
N.B.
Ces précisions seraient utiles en ca:< où on devrait fai.re des Etudes
- - -
biologiques sur poissons.

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Au laboratoire nous avons d’abord mesuré un poisson (sa longueur four-
che a été prise). Nous avons pris son poids puis nous l’avons dissequé pour
voir Les gonades et à partir de
là déterminer son stade sexuel.
Nous avons utilisé le microscope optique aussi pour compter les branchi-
ospines. L’expérience devrait être mutipliéepour avoir un échantillon repré-
sentatif.
Et c’est dans ce cas qu’on pourrait parler d’étude biologique. 11 est
5 noter que cette expérience s’est effectuée sous la direction de Thièlème
SENE.
.:> Codage
Le codage consiste à reproduire les données du questionnaire sous for-
me de code chiffré sur un bordereau de saisie (Ann. 4). Ce bordereau com-
porte des cartes (20- 21- 22).
La carte 20 (carte titre jour) est utilisée une fois par questionnaire.
(Le questionnaire regroupe le nombre d’enquêtes effectué en une journée
dans un centre donné). Dans la carte 20 on note le lieu de mise à terre
(qui est affecté d’un code), l’année, le mois, le jour, le nombre de PM,
PV., FD, PG.. . ayant effectué la sortie et nombre d’enquête effectué dans
1 a j ournée .
Dans la carte 21, on reprend le lieu de mise à terre, l’année, le mois,
le jour d’enquête, le numéro de la pirogue à coder, le type de pêche, l’heure
de retour, la durée de-pêche, le lieu de pêche, la profondeur puis on com-
mence à coder les espèces.
Si la carte 21 est remplie on passe à la carte 22 qui est une carte
sui te. On utilise autant de carte 22 qu’il est nécessaire et on indique
dans la carte 21 le nombre de carte 22 utilise.
En codant les espèces, étant donné que l’ordinateur ne peut pas dis-
socier deux espèces ayant le même code, on pourra les associer ces dernières
si elles sont exprimées dans la même unité.
Par exemple si sur la feuille d’enquête on a :
Boops boops
3 kg
Li thognu thus mormyrus
2 kg
%lpa salpa
1 kg
Comme toutes ces espèces portent le code (66 = autres S~U&&) au lieu
de répéter trois fois le code 66 on pourrait l’utiliser une seule fois et
faire le total des poids. (Ann. 5)
$) La systématique
C’est la discipline qui permet de classer les organismes vivants selon
une définition biologique (deux individus sont de la même espèce s’ils sont
suceptibles d’avoir des descendants fertiles communs) et qui utilise pour
cela les critères morphologiques, anatomiques, génétiques etc... qu’ils
ont entre eux.
La morphologie du poisson a été étudiée avec A. SAGNA (voir cours 52.c ).
L’anatomie a été en partie traitée par Thièlème SENE (5 2.d). La mani-
pulation de la Cle Blache nous a été enseignée par T. SENE. Le répertoire
synonymique peut aider à résoudre des problèmes de systématique car il per-
met de retrouver le nom du poisson (son nom scientifique) à travers son
nom vernaculaire.
Il est à noter que l’espèce est l’unité fondamentale ou systématique.
Le nom scientifique du poisson, qu’il faudra noter dans le question-
nai re , est composé de deux noms latins : le premier étant le nom du genre,

le second celui de l’cspncts.
3 .
A P P R E C I A T I O N
Il IJ
s T A c E
Un survol rapide de ce qui précéde, compare au programme montre que
seuls : le. contrôle des données déjà codées et le DrI>cessuS ultcrieur d'es-
tiaaion des débarquements n'ont pas été traités.
Hormis cela tout le programme a été plus ou moins cerné. Les conditions
dans lesquelles se sont déroulées le stage étaient bonnes.
Néanmoins nous avions pu remarquer qu’il y a
des facteurs limitants
de deux ordres qui peuvent se poser à l’enquêteur débutant voire au tech-
nicien :
- le C:omportement du pêcheur suivant qu’il a fait bonne pêche ou non.
- 1’ idée que se fait le pêcheur, de l’enquêteur.
Une méthode d’approche adéquate permet à l’enquélteur de ne pas tomber
SOUS le coup de la colère d’un pêcheur qui a fait mauvaise pêche.
Le second facteur nous amene
à nous demander si les renseignements
que nous fournissent les pêcheurs sont fiables ou non.
En effet certains pêcheurs pensent que l’enquêteur est là pour l’es-
pionner au profit des bateaux de pêche. Il vient recueillir des renseigne-
ments qu’il communique aux chalutiers et de ce fait ils sont talonés
par
ces derniers sur toutes leurs positions. Une telle idée si elle est répan-
due pourrait porter atteinte à l’issue des enquêtes.
A i n s i
nous pensons que, vu le caractère des enquêtes (enquête
de routine) une sksibilisation individuelle n’est pas la solution. Il
faudrait essayer d’intervenir au sein des organisations des pêcheurs (co-
opératives) pour les sensibiliser et de ce fait ils pourraient ne plus se
faire d”illusion et informer en toute franchise et sans cr.ainte, l’enquê-
teur.
Faire des enquêtes n’est pas du tout facile. Il nécessite de la part
de l’enquêteur des qualités diverses qui sont entre autre la conscience
r-_-_
professionnelle,
des qualités d’ordre psyctïo’ïogï~,
1 ‘acquïs’ition de ‘IV. ‘. -
connaissances techniques qui lui permettent de mener à bien
sa tâche.
C’est pour toutes ces raisons que nous n’avons ménagé aucun effort
pour nous adapter à ce milieu de pêcheurs, mareyeurs. . . . et nous plier
à ses exigences.
Sur le plan travail, le stage ne pouvait pas être plus qu’une initiation
vu l’extrême diversité des espèces de poisson. Nous avons eu à en rencontrer
quelques unes mais il nous reste beaucoup à voir. A cet effet il y a la clé
Blache et le répertoire synonymique qui nous seront très utiles.
Au ‘terme de ce stage, je tiens à remercier tous ceux qui de près ou de
loin ont contribué à ce qu’il soit effectué dans de bonnes conditions par-
ticulièrement les techniciens Thiélème SENE, Bassirou NDIAYE, Alphonse
SAGNA pour leur sollicitude et le Docteur BAKHAYOKHO dont les conseils et
recommandations m'ont été d'une très grande utilité.
Puisse le CRODT - Institution qui abrite des chercheurs dévoués princi-
palement a la recherche par leur présence régulière sur le terrain - Con-
tinuer à remplir son rôle‘d’impulsion et de coordination” à la recherche
et être toujours au service du développement.

CENTRE DE RECBERCHES OCEANOGRAPHIQUES DE DAKAR-‘TIIIAROYE
“PECHES ARTISANALES”
: *
,
en période d’essai au CRODT
t
I
-otO-o-
.
Durée du stage : % mois, du 19 juillet au 19
:Objet
Collecte et traitement des statistiques de pêche artisanale
Programme : - Exposé sur l’organisation du CRODT, de la section P.A.
. - Exposé sur les systèmes d’échantillonnage,
- Enquête6 au niveau des points de débarquement de la pêche ar
&ti&ale avec SENE, SAGNA et NDIAYE. Ces enquêtes comprennent :
. Détermination du nombre de sortie.
.
. Estimation des débarquements des pirogues sous la direction
d’un enquêteur.
,. Systématique des principales espèces débarquées.
. Echantillonnage biologique : prélavement d’organes et utilisation
de ceux-ci.
,
. Traitement des données d’enquête :’ codage, contrôle des données,
processus d’estimation des débarquements.
3
Ce programme devra durer ~i?mois : sa réalisation permettra de juger l’aptitude .
du stagiaire a mener un travail de terrain.
L’encadrement sera assuré par les agents en place en P.A. : T. SENE, A. SAGNA,
t
B. NDIAYE.
.
.
*
Fait 2 Dakar, le 19 juillet 1983
Le Chef de Section
A. SAMBA

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