BIOMASSE ET POTENTIELS EN RESSOURCES PELAGIQUES...
BIOMASSE ET POTENTIELS
EN RESSOURCES PELAGIQUES COTIERES
POUR LES ESPECES COMMUNES A
LA GUINEE-BISSAU, LA GAMBIE8 LE SENEGAL ET LA MAURITANIE
RAFPORT I N T E R N E
N" 25

/ ”
Origine : Centre de Recherches Océanographiques de DAJXAR-THIAROYE
34
BIOXASSES E T
P O T E N T I E L S
E N
R E S S O U R C E S
P E L A G I Q U E S
C O T I E R E S
P O U R
L E S
E S P E C E S
C O M M U N E S
A
L A
G U I N E E
B X S S A U -
GRY%iiE
S E N E G A L E T
MAUR'ITANIE
. ”

32
La partie du plateau continental de l’Atlantique Centre Est s’<tcn-
dont de la Guinée Bissau à l’ex-Sahara espagnol est le siège d’un upwelling
côtier intense qui, par l’eutrophisation des eaux qu’il provoque, en fait
l’une des régions les plus productives du monde en richesses halieutiques :
cn 1977 par exemple, les captures totales y ont été de l’ordre de 2,2 millions
de tonnes. Toutefois la majeure partie des espèces constituant ces ressources
effectue des migrations saisonnières de grande amplitude qui font que toute
t*xploication intensive au niveau d’un pays entrainera automatiquement des re-
percussions sur le niveau d’abondance des ressources dans le pays voisin.
Une première approche du problème consiste donc à calculer même gros-
sièrement la part du potentiel revenant à chaque pays. Pour cela i1.a fallu
surmonter deux difficultés :
- d’une part, l’absence de législation précise sur le droit de la
mer, en particulier en ce qui concerne les frontières maritimes, nous a con-
duit à fixer ces dernières frontières en traçant à partir de la frontière ter-
restre au rivage la perpendiculaire à l’orientation générale de la côte (ce
choix arbitraire ne préjuge cependant en rien des futures réglementations);
- d’autre part, la complexité des schémas de migrations nous a oblige
pour répartir les potentiels par pays, à considèrer jusqu’à plus ample informé
que cette répartition était proportionnelle aux dimensions des plateaux conti-
nentaux des pays concernés par la ressource.
I/ BIOMASSE TOTALE REGIONALE :
i311e a été déterminée par échointégration. Cependant, cette méthode
ti’~:sL:imnt:ion n’apporte qu’une réponse partielle car jusqu’à présent les divcr-
ses espèces constituant la biomasse totale détectée n’étaient pas toujours par-
faitement identifiées et les prospections ne couvraient souvent q’une partie de
‘I’airc de distribution des principaux stocks.
Neuf campagnes ont été effectuées sur tout ou partie de la zone du
plateau continental comprise entre le banc Ste Anne et le Cap Blanc. Six campa-
gnes ont eu lieu en saison froide (décembre à mai), et trois en saison chaude
a -
.
. . /

. .
.

33
(juin 3 novembre). Seuls les résultats obtenus en saison froide sont suffi-
samment nombreux pour que la biomasse moyenne soit calculée.
La biomasse contenue dans les eaux senégambiennes avoisine 1 200 WY
tonnes .
Du cap Timiris à 12*N, la biomasse atteint près de 2 000 000 tonocr;.
Une limite entre les stocks semble exister vers lZON, le stock gui-
neen, stable, n’étant pas formé des mêmes espèces que les populations du norti.
Les valeurs fournies par écho-intégration doivent être incluses cl,jas
II~ intervalle de confiance de 2 50 %. Ainsi du banc Ste Anne au cap Blanc, 1%)
biomasse a été estimée à 3 900 000 tonnes, sa valeur réelle se situe donc entre
2 000 000 et 6 000 000 t.
0
La densité moyenne est d’environ 100 t/mille2 (tabl.1 ; fig.2 et 3) s
2/ LES RESSOURCES PELAGIQUES COTIERES
Elles sont de loin les plus abondantes dans la région et on estime
qu’cllcs représentent 70 à 80 % des ressources totales.
Trois groupes d’espèces y sont particulièrement abondantes.
2.1.
Snrdinclles
7. 1 . : .
Potentiel dans la zone sénégalo-mauritanienne
-,,-,------------------------I-------- ------1e--1----1.,m
:.l-:t sat-dinel1.e~
rondes et les sardinelles plates (Uc&~ne~&z cr:~ii;:r CT ;i. rz,.:-
’ ,..;,‘.:‘1, constituent des stocks importants, de IO’N à 24’N, dont le potentiel
.:a
(“
: k,.~jit iit-(* iiIIIÎll~l!C a été évalué entre 300 000 et 600 000 tonnes par l’a-
*.
%,1 cits c:r)unCes de prise et d’écho-intégration (MARCHAL et BOELY, 1977;.WEiY
< t ;:I:l;:: 1> :979). La répartition par espèce et par région est difficile du fait dc
I ’ ’ yi-<;(. I sicin t?(bs sl‘atistiques étrangcres.
‘ïn~lt~~f’ois il apparait que les sardinelles rondes sont les plus abondances c’t
t 1 i ; (‘4; s*t);lsti tuent un stock unique bien que possédant deux nurseries distinctes l

Les sardinelles plates constituent des stocks plus côtiers qui
1 <:~I;l ;) 1”;) i i.quC:mcnt indépendants : ils sont situés en Mauritanie, dans la moiti3
r;
,111 S>nCi:al et en Guinée Bissau.
,

. . . 1.2,
__
>ligrations et variations saisonnières d’abondance et de disconibi 1 itc
- o..- *----a- ----------------------L-----------------------------------
c--I-.,w-..~
’ _
zi*.! .),‘A ? 7 C’ t”n1?~1c’ . - Son cycle de vie (fig.4) indique qu’il existe deux nurac-
. I ('ôi iL’i*i*S imptirtnntes, l’une en Mauritanie au sud du Cap Blanc, (banc d‘ArSuin
.t;<; :;i: Cap Timiris), l’autre au sud de la presqu’île du cap-Vert. Les juvZni:i ‘4
i :., , ~:l‘;:(.‘.~ rc!)roductcurs ( ( 25 cm) restent dans ces nurseries jusqu’8 ;i>\\ii* ‘i’ -
1 ;.;‘ir!.~1141;~~ti;:ll ct alimentent ensuite un sous-stock commun d’adultes mi);:-..;
<I’ > ,.::I; (!Iii se dfplacc sur le plateau continental de 11 *EJ à 24”s en SU~~;I;,;.
8 I~,*~~J!icn: !i des eaux froides d’upwelling (BOELY et al, 1978). Il en résultt? C;i:‘. ‘:
,s’ ,,I 1 \\*r*:; n<!r;lLr~s ne sont disponibles que cinq ou six mois par an au maxic,ii
< . .
BIk~i-iotit
Jependant des conditions hydrologiques de l’année considGr& CC c; 1
;b Ii* ijlus souvent entre décembre et juin. De plus l’abondance des jcu::c)s I-* j
VIIJ-5,
cl:r:is I.-I ni1rscri.c s é n é g a l a i s e ) diminue considérablement en saison ci~.~;....
j *l‘lil! ceux-ci rejoignent le stock d’adulte.
Stird5ne7,les p l a t e s . - La localisation des nurseries est identique, (rit;.>) .

,* ‘>
:I;~ :,;.-;,I. ic1;i.s t!i?s jeunes reproducteurs à 1’ intérieur dc chaque nurscr ie z,~I;;:.
*, .‘, .r2i4:n;~-;ri~t~*~ et induisent des variations locales de disponibilitc. Au contr.~ir.e,
; t.8ai ii*:; ) si)us-stock.‘d’adultes, a une importan&e numérique trcs faible et ii
; i S’ ii~b~’ IL.:; i!t*lmngc!s entre les deux nurseries, s’ils existent, soient nagli-
:’ 5lIrI 1%:).
2.1.3. Répartition du Eotentiel Ear Eays
-----m--e ------I---m-
m.-e...--w-- - - -
- -
. Sardinelle ronde
La ressource étant commune aux quatre pays de la r&gion, sa rGparti-
tien par pays est très délicate à faire car si l’on consid&e les données bio-
logiques, le stock se d&ompose en trois parties présentant des relationsétroi-
tes :
:
.- _.-
- tir-i :;()II!, stock de jeunes (juvéniles + jeunes*reproducteurs) situÊc dans les
’ 1 i. t t..~-ri ttbrlalc*5 mauritaniennes
- IlIl :,$)II:; stock de jeunes, similaire au précédant, situé dans les eaux cfu
,il>l riri :;‘;IIt: ,;a i CI t en Gambie
.- ‘111 :,l~t~ ; !;LOC:k 4’adultcs SC dcplaçant s u r 142 p l a t e a u contiwnlal des c.in<l
.
8’ .’ ’
i:t*:; :i/juItcs assurent par leurs pontes l’essentiel du recrutement dc-s Jeux
: : C
i ‘i ..* < ’ ; 1 t
‘,*s et.. les jeunes reproducteurs assurent à leur tour le recrutement du sous-
:;; C!<*c ri’;i<liil tes.
:.;r ~;rl,-(l‘i;)loit;i~tion d’une des trois composantes de la ressource aura fatal‘:-
< * L (II~$ IL:L)ns2qucnces nefastes pour les deux autres, d’où la nécessite d’une ges-
** 06 <.c~nrcrtiCc de ce stock.
. :;;frt!inr~!les plntes.-
- ---1-1
Le problème est moins complexe et bien que l’on conr:c;is-
; SP:; rclntions avec les concentrations existant en Guinée Bissau, le stock
,I::~‘,~I::I p,)urrait être considéré comme indépendant. Le potentiel de ce stock
;t)-<>
t *
c!srimZ, par manque de données ; cependant il est probable qu’il est ,
,.:<
:Ii:; 4; ,
, ’ R : nux cnptures réalisées ces deux dernières années, soit environ
1,. ! ii)
En considèrant globalement les deux espèces, la répartition ap-
1.(lIiiI~‘?~.
pr$Jximative des potentiels par pays est alors la suivante :
Mauritanie
160 000 tonnes
Sénégal
150 000 tonnes
Gambie
30 000 tonnes
Guinée Bissau 50 000 tonnes
^.
:!.a . Chinchards
/. 2.3.. . J)ot~*nticl C!aris l a z o n e s&Zgalo-mauritanienne
^.__-_-_------------__I______________
~-l------l---L---
,,t,::; (:Jiin~!~nrcJs noirs (T~achurus trachurus et T. trmae) et le chinchard jau-
,.’ In c:~‘flr:S:
ri~?nchus) sont frequemment capturés simultanément et rarement distin-
8
cl;lns 1~~s sracistiques dc pêche étrangères. Aussi l’évaluation du potentiel
, S-I -(*, IC fité. effectuée globalement pour les trois espèces par des méthodes indi-
,‘.‘% *a:;.
I:: le conduit aux chiffres de 500 000 à a750 000 tonnes par an entre 11%
1.1 r ‘*” “‘: Cl!Ci’i~Y c-t FREON, 1979). La première espèce de chinchard noir est la plus
:Jl>l~~.<;~1:~: ,‘) rlz,ns 1 ‘cnsemblc dc Ta z o n e s&&galo mauritanienne/ canstituant p1y.s titi
1
., ‘,.’ 1 I l 1 f.’
** dc:s (*ilIbtllrt+S bien qu'elle soit: pratiquemhist absenta 8~ sud du cap-vert.
;.c* :, Clr;UX ;IIILTJS CSP~CCS Sont pré&Stas d e la M a u r i t a n i e & la GuinEc BASSIN,
I
*
.
I


35
" 2. I? <
Yi~rr~ti.ons
s+iisonnières d'abîndwwe 3* Ill ,ii.;c,>, / I ;
-L-L,i,L;--LaLr
ct vnriationc
------------------A..-- -------1---- ,,--L-,-,-,---,i,,-,1
___-_ “___ ..~_,,_
i..*:;
~~~i1t~lli.l:;
<ii, migrnI:i.ons sont comparables pour le chinchard jaune (fi,: * "
-) !
I .> !~t:(:.I;itlC! <-S/)t'C<- de chinchard noir (T. ~reccir, fig.7). Les nuLac:-ies s’,:L~.;.-
>
‘I.,. (,’1 i i! 0 ;q :I 3 1 ON ainsi que l'aire de migration des adultes qui, ici CC~:~~ ,h)e,i
‘1 ,, ;t: f .,(’ i I c ‘S’ > n.! sont présents au SCnegaY qu'en saison f~r0i.d~. P\\)ur I',it;tr~~ ,) .>-.
I
<‘II
' '.~ii:~c,h;;rtl noir (T. -trachurus,
fig.8), le cycle migratoire est LIGca12 vI ;:.
1 t.,,Fci ;I;;i:jl que la nurserie, aussi cette espèce n’est-elle disponible qui- i;i~~>l-
~,11~~:; mois dans Ia moitié nord du Sénégal.
2.2.3. Répartition du potentiel par Eays
--------- ---------------------- m-m - -
11 est ici aussi extrêmement délicat de définir un potentiel par
par pays, la ressource migrant dans toute la région. Toutefois, c:ompte tenu
de nos connaissances sur les migrations de ces espèces et en se basant sur
un potentiel moyen de 600 000 tonnes entre ll*N et 24'N, oa peut estimer
grossièrement que les ressources en chinchards se répartissent ainsi :
Mauritanie
270 000 tonnes
Sénégal
100 000 tonnes
Gambie
20 000 tonnes
Guinée Bissau
60 000 tonnes
_.--
.) 1
,L.J
.<i
Y*icaucreaux
y:.’ ,!
i'c~tc:ntiCl. dans la zone sénégalo-mauritanienne
_-------------------____11_1_____1__
-----------------
1s~ m;lr!iicrctau (icomher japonicus) est présent dans toute la zone séndgnlwmsuri-
.! ,;!.I:;;~~ c?t bien que sa biologie reste mal connue, on suppose qu'il conscituc! ui:
..:’ n:~k III-Ii ‘111”.
Les donnCes de prise et d'effort étant plus précises pour cette es-
,J 1 + ' (>Ii *ii pu estimer la prise maximale équilibrée à près de 200 000 tonnes par ~1:
'& I:,;l?jIi:,s;lnt un modele global de production (BOELY et FREON, 1979).
".?TJ 2
--,L----,,,-L1,-,,,-,-,,,,-,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,~----~
?!inrntinns et variations saisonnières d'-tbondancc et de
---,...G,,.".
disconibi'ii:
i.(, c,,:!:~~r.ln dc migration (fig.g)n'apparait pas nettement d'après les cionn&s
'ni,:.
. .
OT: Jis;)osc (CHABANNE et ELWERTOWSKY, 1972). Toutefois 11 est certain quti ;L?S
:,,i: Lt-., C:c* cette espèce ne sont présent au S$!négal qu'en saison froide et qui: 1~s
‘lr,:,l: 1
. ,tcs il'y cons,tituent pas, comme dans le cas 'des sardinelles, un sous-stock .
I:xJoitcbls.
i ,
2.3.3. Répartition du potentiel Ear pays
--------- -w-------w-- ---w---v- I-m mm--
En utilisant toujours le rapport des surfaces des plateaux continen-
taux on arrive à la répartition suivante :
Mauritanie
70 000 tonnes
Sénégal
40 000 tonnes
Gambie
7 000 tonnes
Guinée Bissau
5 000 tonnes
-_
.- .
-_C.
.-._ -_..
. -

36
‘: I
. . Y
,f[1tres cfc;p;ccs pé2agiqucs GtiSres
_-,_ _^_^.-_-..
- 1, ‘i~.Li;li~,ilOSC
(F:th,voZosn f$&riatn> constituey en importance, la tro isihc:
,
li' t-!~~p~id~~s (Ic lai région. On la rencontre dans les zones t:*?s cOtiZres
Ii 3 , ) 6 ' 1. ;.l ]'intcrieur des estuaires et des rivières OÙ elle pLls;St? une pr\\rtitl
# .; 1 L if ii;. I(i). Les aires de disfri.bution
des stocks sont limitccts et 1'ùn
.1i:
(:Ii I 1 1 ib.6 potcnt icls. Toutefois l'analyse des captures fournit queiqut:s in-
m,?urit;lnic il existe un stock indépendant au niveau du bat:\\* d'211*::uin.
, ,sl
, t tli?i.
i,;1;
..; ,’ i;:;;b(irÇ:~n(:i* est vraisemblablement négligeable. A la frontière sénégii1~>-ntitttr~-
4) .'llilb', I (' :-iclkiv~ Scncgal alimente un petiL stock dons le potentiel doit ct,rti
,,.LG i c;r~i'~ (*(:nt;iines de tonnes par an (SCHEFFERS, 1973). Au Sénèga? et ~11 CGmbi\\-
I f*#..,‘i<'r:i'
iiI,vi;il Sine-S;lloum- Gambie est à l'origine d'un stock plus impr)l't;~t~t,
* <% , C;I ::.,s! .ii); c+;ncaiit ind~pendilnt, dont la production est sans doute suparitiurc ri
, t ,;Ar 01, ,ci OOO tonnes par an (en mer et dans les estuaires) si l'on consid2re
t/ ! ;,,-Is~.I; iic' la rfpion (SCHEFFERS, 1970; FREON et
_-_ al, 1979) l __
___-_

-
,
Ilil
(1
~~;C,I;;IICC (sud du Sgnégal) existe un stock de plus faible importance,
, :l.i ,ri~(ti).tijicnicttt (ics ;Changes avec le stock du complexe estuakicn de la G~i;:~;,r-
:
, , s;,i, pmr !cc~~Ic'~ on dispose de peu d'informations.
I,1-s i'omndasydae (essentiellement Pomadasys peroteti CLU nord de ~.a prcs-
il'
,II~ ,.;~,)-V~brt ct P. jube~ini au sud), sont des espèces à la foi:; pi'l;t~:i<i\\i<~:;
l;t~ijiq~r:,;ll II:,.
1~1s captures de la première espèce sont mal connues ainsi ;;u.' i ' i.l-.
..’ <rl‘<‘l’ >t’ii
.;tock &négalo-mauritanien qu'elle constitue. La seconde espsce, ii,;,-
>
La ?I.kJsb i rl'.;
crcjnstitue un stock quasi indépendant dans la moitié sud du S~I~~:~~:.,;,
,
? I
i* ;J~Ji(!l:cJc‘: a CtC Evalué 3 près de. 1 500 tonnes par an d'apres les dos~n,;,*s
6.
< *'I ,,,y,, 1,(' s;ird;ni<:re dakaroise (GONZALEZ ALBERDI, 1972). Cette halu;iti‘>il, qui
,: *
t’I6.I I I
;,.is ~ompt.c* dos captures des pêches artisanales et chnlxiti&ras, est vu.;;:-
* / ,i .‘;tl<allli*nt sous-estimée et il semble d'après les données actuelles que? lc! PG--
) ;..; :,i>i i de 1 'ordre de 2 000 à 2 500 tonnes. Un, autre stock sembJe exister 21:
< ,<;(.-: r, : SS~III.
-. 1 4':; ;:Arilngidés cctiers (autre que caranx rhonchus) constituent des petits
I :. , i:c*xt iers dont 1' importance n'est pasxégligeable (ChZoroacon~b~4s <:Iz~*~/~:~~*ï.i<:,
s . .:;yfs, Lidia sp., Trachinotus spp., Vmfm setapinnis) , mais dont on n2
t1B.i: 1. ;>Cl5
Ics potentiels.
.,...
- . .
.- 1.t~ t;tssery,al (Pamatomus saltatrix) exploité en Mauritanie et au Sénégal prssenr,:
.~!~~i~ibl.llslcIrnent un potentiel important de l'ordre de 30 000 tonnes.
3/CONCLUSION
Onr été regroupés dans le tableau suivant, les potentiels attribuables à chaque
'7 '1
,JClj s , .LI f-jt certain que ces estimations sont approximatives et demandentdes études COK-
Maquereau
1
I
Xauritanie
I
Sénégal
i
Gambie
Guinée-Bissau
!
T O T A L

j~l.~nèntaires pour être affinées.
~Iles permettent toutefois des 2 présent, de nous faire une idée de la richesse
g.l.!;i~I~~t: en pclagiques cotiers des différents psy@ et doivent être les donnCes de hs~:,
:i mobiliser pour bâtir au niveau de la sous région une politique d’exploitation cohéren-
:e et rationnelle de ces stocks,
0
0
0

/ ///
SENEGAL
<\\ .
:\\
,- - I -.
\\ \\ \\\\*r,
.
c...
I
1
I
1
I
I
EigA.- Carte de la r4gion sénégalo-mauritanienne portank les li-
mites des eaux territoriales utilisées par le C R 0 D T
Cen l’absence de lkgislation
f;htte;ees perpendiculaires récise, l e s frontiéres Ont
1 l’orientation g&&ale de
l

i

f ~~
I
13*
L
l-,
18’
77.
I
\\
18.
16’
14’
13”
: 35
: l$d NOUAKCWOTT
G U I N E E BJSSAU
I.
G U I N E E


143
NORD CUTSEE BISSkU
181
BXSSACiZS A SSERi3Rii
PAYS
1975
220
717
653

*
façade
surface du
volume de
'Indice
maritime
plateau. con
la zone
annuel
PAYS
ZONE
km (1)
tinental
photique
d'upwel-
km2 (2)
km3 (3)
ling
t _ .---
nord
(24F.à 27'40N)
35 300
940
++
ex-Sahara
: espagnol
,
sud
(20'50 à 24'N)
352
33 100
+4"+
TOTAL
759
68 400
TOTAL
Xlauri.thnie
528
39 800
(16"05à20°50N)
nord
(:4"40à16005~)
185
6 600
.
sud
Sénegal
(12°20à13005N)
250
1 9,'400
440
(13"35%4"40N)
TOTAL
435
26 000
610
TOTAL
63
5 100
Gambie
(13°05à13035N)
nord
(12O <ï 12'20N)
65
Guinee
sud
Bissa~
(10°55à12020N)
180
700
TOTAL
245
' 920
(1) Distance linéaire de frontière à frontière
(2) De 0 à 200 m, calculs approchés
(3) De 0 à 30 m
TABLEAU1 Vis-Caractéristiques des eaux territoriales des différents pays de la
region sénégalo-mauritan lenne, en utilisant les frontiéres définies
fig.1.
.
a

-.
-1-1
I ,
.-
“> 1
i i
:.,
“,
/k
S. maderensis
2:
".>
k.:
i
i
t

:y& MAZ;RITANIE
ZJ
. ..\\
. . . . .
18’ -!
1T
C’-WD., 1
Sarron chaude
Id’- j
Lc’--
.........
0
‘IiiiiIii Nurscr~es unp<,rt~ntes
........
e DÇplacements obaervba
R
Reproductlcn
._
f i g . 4 et 5.- Cycle de sardinelle ronde (Sar&neZZa aurita)
et de la sardinelle
plate (SardineZZa ~adi~ensis), (B~ELY etz al, 1978 a) .
.-.
-_
- --._. I _ ._-_ _.-...--
._ ._ -...._ - -.---.- .-.... -- - .._ _. ._. -

-.
_-----
-
1
PAYS
Fac;,t,te
Surfacè plateau
ZOXE
.
Volume
Indice
1
t
marrr i2ê %
continental io
Zone photique %
d'upwelling
ex- SAI-IARA
Sud
ESPAGNOL
(20*50-24"oO)
24,A
28,8
32,8
++
1
MAURITANIE
totale
(20*50-16"05)
36,O
34,7
32,3
+-l--l-
Nord
(14"4Q--16%5)
12,8
5,8
623
+++
SENEGAL
Sud
(13°35-14"40j
17,3
16,9
16,3
fi-
totale
30,l
22,7
22,6
totale
(t3°05-14040)
4*4
4,2
++
*
GUINEE-BISSAU
4,5
.
934
8,1
+
Tabl. 2
: Valeurs relatives des caractéristiques des eaux territoriales des différents pays dans les-
quels se trouvent les ressources pélagiques intéressant le Sénégal.

.
*
16”.
fig.h.- Cycle de vie du chilichard jaune-(Curm rhmchus) , (BOELY et a1
-W-W' 1978 a).
. . .
._

~~
I.
,:::
.‘B :,‘.’
i
.;i
.I .
.i..’
:..
i
: .:
23 4
/!
;.‘7‘

:
2
14’
j
I
i
!
i
L-
W------3
m Surearles Importantes
>+ DBp:acement dsu a d u l t e s
Q pontes prlncip.l1~.~6
+ Ponteo accondaïes
“Jg.7 tkt 8.- Cycle de vie des chinchards noirs (!Ppachums tre&e et; Y3Tmb.ms
Trackurus) , (BOELY et al, 1978 a).
" *
I.I-
y------.
--..
--
_
__
I

]ulilct
P
m a i
: janvfer
P îvr11
fig.9..- Cycle de vie'& maquereau (Scomber j~po~~"~~~;:j
(BOELY et al, 1978 a).
*

*
- .

. - - - . .

_ .


. “ -

.

. . _ _ _ _