SYNTHÈSE DES DONNÉES HYDRO-ACOUSTIQUES DE LA...
SYNTHÈSE DES DONNÉES HYDRO-ACOUSTIQUES
DE LA RÉGION SÉNÉGAL-YAURITANIE
22-27 NOVEMBRE 1982

R A P P O R T D U G R O U P E
D E T R A V A I L
“SYNT&SE D E S D O N N ÉES HYDRO-ACOUSTIQUES DE L A RÉGION
SÉNÉGAL - MAURITANIE~
Du 22 AU 27 NOVEMBRE 1982

I N T R O D U C T I O N
Du 22 au 27 novembre 1982 s’est tenu au Centre de Recherches océanographi-
ques de Dakar-Thiaroye un groupe de travail destiné à élaborer une synthèse
de toutes les données des campagnes d’écho-prospection concernant les stocks
de poissons pélagiques côtiers vivant dans la zone Sénégal-Mauritanie.
Cette concertation entre dans le cradre de la coopération scientifique
étroite initiée par les deux parties ; elle a été décidée lors d’une réunion
tenue à Nouadhibou (Mauritanie) du ‘30 juin au 2 juillet 1982.
La réunion a été ouverte le 22 novembre à 9 h 30 mn par M. Sonko,Directeur
scientifique de l’ISRA, qui après l’allocution de bienvenue a souhait6 plein
succès 5 ces travaux. En réponse, M, BA Directeur du CNROP a rappellé la né-
cessité de collaboration pour nos deux pays limitrophes, et souligné pour son
pays la volonté de mener à bien cette coopération; il a également remercié le
COPACE pour son aide.
Monsieur P..I. THIONGANE, Directeur Général de 1’ISRA a procédé à la clôture
des travaux le samedi 27 novembre à 13 h.
L’ordre du jour retenu, de même que la liste des parti&pants se trouvent en
annexe 1 et 2,

A- S Y N T H E S E
D E S
R E S U L T A T S
D E S
C A M P A G N E S D ' E C H O - P R O S P E C T I O N
A C C O M P L I E S
D A N S L A
R E G I O N

A- S Y N T H E S E
D E S
R E S U L T A ‘T S
D E S
C A M P A G N E S D ’ E C H O - P R O S P E C T I O N
A C C O M P L I E S
D A N S L A
R E G I O N
1. INVENTAIRE DE TOUTES LES DONNEES DISPONIBLES
De mars 1970, époque à laquelle remontent les premières donnees d’écho-
prospection, à octobre 1982, 36 campagnes de recherches océanographiques se
sont déroulées dans la zone d’extension géographique des stocks de petits
pélagiques côtiers intéressant la Mauritanie et le Sénégal.
La liste exhaustive de ces campagnes est présentée dans le tableau n’T..
Ce tableau indique l’extension en latitude des campagnes, extension que l’on
pourra visualiser en se reportant à la carte n”l. La bibliographie concernant
les résultats publiés à partir de ces campagnes est jointe en annexe 3.
2. EXAMEN CRITIQUE DES RESULTATS QUANTITATIFS DE TOUTES LES CAMPAGNES ET
SYNTHESE
2.1. Zone ca2 Blanc - 33’ N
- - - - - - - - - - - - -.-------------
Huit campagnes ont été effectuées dans cette zone entre 1974 et 1982 par
trois bateaux de recherches : le Capricorne, le Dr. Fridtjof NANSEN et 1’IBN
SINA.
Analyse des résultats
Le tableau II résume les résultats obtenus au cours de chacune de ces
campagnes et expose en partie les méthodes de travail utilisées.
On peut s’apercevoir que les méthodes de prospections sont différentes :
certaines zones ont été couvertes par une prospection en radiales perpendicu-
laires à la côte, d’autres en zig-zags très lâches ; on n’a pas d’information
sur le type de parcours effectué au cours de certaines campagnes. Les zones
couvertes sont différentes et les extrapolations délicates 3 effectuer.
De même les méthodes de travail sont différentes, surtout en ce qui con-
cerne 1’TBN SINA qui fait des estimations de la biomasse d’une seule espèce
(%x%w ]~ZIchardz~) pratiquement à partir des seules données SONAR ; il est
donc impossible de comparer les résultats de manière précise, d’autant plus
que les campagnes se sont déroulées 3 des époques, et donc à des saisons hy-
drologiques, différentes.
Il semble cependant se dégager que dans cette zone, selon les saison,
les valeurs des biomasses oscillent entre 1,s et 4 millions de tonnes mesu-
rées >1
Ces chiffres doivent être considérés avec prudence du fait des méthodes
décrites au tableau II ou l’on voit des extrapolations sur des zones non
prospectées notamment près de la côte, D’autre part on connaît peu les
schémas de migration de ces stocks qui auraient une composante côte-large et
une composante nord-sud n Rien n’apparaît dans les rapports, qui permettrait
rie quantifier l’importance de la fraction du stock qui pourrait migrer vers
les eaux mauritaniennes.
Une étude de ces flux de migration pourrait être effectuée à partir du
navire de recherche N’DIAGO par méthodes hydroacoustiques.

2.2. Zone Mauritanie (16” N - cap Blanc)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -m--e-
De 1973 à 1982, treize campagnes d’écho-prospection ont été effectuées
par cinq bateaux, le Capricorne (six campagnes) le Fridtjof NANSEN (quatre),
1’ TBN SINA (une) , 1’ERNST HAECKEL (une) et le N’DIAGO (une). Les résultats
des deux derniers bateaux ne sont pas encore disponibles, et sur les onze
campagnes restantes, uniquement huit concernent l’ensemble de la zone (quatre
du Capricorne et quatre du Fridtjof NANSEN). Les caractéristiques générales
des différentes campagnes pour lesquelles nous disposons de résultats sont
résumées au tableau III.
Analyse des résultats
En ce qui concerne les campagnes qui ont couvert l’ensemble du plateau
continental mauritanien, les résultats obtenus montrent de grandes fluctuations.
Seuls les résultatsglobaux de biomasse et de densité peuvent être comparés
car nous ne disposons pas, pour le Fridtjof NANSEN de résultats plus détaillés.
Les résultats de ces campagnes sont résumés au tableau V.
La superficie totale du plateau continental mauritanien a été estimée à
10 687 mn2 en y incluant le banc d’Arguin (Rapport F. NANSEN). Afin de pouvoir
comparer les résultats obtenus au cours des différentes campagnes toutes les
biomasses ont été ramenées à cette superficie totale, bien qu’il soit très
difficile et dangereux d’extrapoler aux zones non prospectées les résultats
observés dans les régions prospectées. D’autre part la baie du Lévrier et le
banc d’kguin, zones de forte productivité d’une superficie voisine de 3 200
mil les carrés, ne sont jamais prospectés.
Le ta.bleau V montre que les densités et biomasses estimées au cours des
différentes campagnes sont très variables. Il est en fait t,rès difficile de
comparer toutes ces campagnes. En effet les schémas de prospection sont très
variables. Le Fridtjof NANSEN a généralement parcouru la région en effectuant
des radi.ales en zig-zag, plus ou moins serrées, tandis que le Capricorne, si
l’on excepte la campagne de février 80 OU la couverture a été plus ou moins
dense selon des régions, a généralement effectué des radiales perpendiculaires
à la côte espacées de 5 à 10 milles. D’autre part, la région prospectee varie
d’une campagne à l’autre, mais surtout d’un bateau à l’autre, le Capricorne
prospectant généralement mieux les secteurs côtiers que le Eridtjof NANSEN.
Cela permet par exemple de comprendre
en partie la différence observée
en mai 1981 dans les estimations de biomasse. Les fortes concentrations obser-
vées par le Capricorne le long du banc d’brguin, responsables d’une fraction
importante de la biomasse totale, n’ont pas été détectées par le Fridt.jof
NANSEN.
D’autre part, on observe généralement que les densités moyennes détectées
sont plus faibles pour le Fridtjof NANSEN que pour le Capricorne. Ceci peut
également s’expliquer par les différences de couverture des secteurs côtiers.
Sur les huits campagnes ayant prospecté l’ensemble du plateau continen-
tal mauritanien, deux campagnes seulement ont eu lieu en situation typique
de saison froide (février 1980 et mars 1982)) la campagne de décembre 1981 *
bien que théoriquement effectuée en période de saison froide correspond en
fait à une année atypique, les températures de surface étant restées anorma-
lement chaudes sur le plateau.
Il n’existe aucune campagne effectuée en situation de saison chaude. Toutes
les autres campagnes ont été effectuées en saison de transition et les varia-

tions de biomasse que l’on observe, outre les problèmes de couverture spatiale
reflètent plus la disponibilité des stocks 2 un moment donné que les variations
d’abondance .
La campagne de novembre 1974, bien que la limite des eaux chaudes se si-
tuait au large des marais de Toumbos , peut être assimilée à une campagne de
saison froide et l’on peut estimer que la biomasse présente au nord de 17” N
représente la biomasse de saison froide soit 1 120 000 t. en biomasse détec-
tée et I 900 000 t. en biomasse extrapolée à l’ensemble du plateau
(d = 177,5 t/mn2).
En mai 1981, en début de saison chaude on peut effectuer un raisonnement
identique. La biomasse détectée serait alors de 832 000 t., la biomasse ex-.
trapolée à l’ensemble du plateau 1 330 000 t. (d = 124 t/mn2).
Il s’agit dans les deux cas d’une sous estimation de la biomasse car nous
avons considéré uniquement la biomasse comprise entre 17” et 20”40 comme étant
la biomasse présente sur la plateau en saison froide. Il semblerait donc que
l’on observe en saison froide une diminution lente mais régulière de La densi-
té moyenne en poissons observée sur le plateau continental mauritanien
(177 t/mn2) en 1974, 112 t/mn2 en 1982) sans qu’il nous soit cependant possi-
ble d‘affirmer que cette tendance est bien réelle et qu’il ‘ne s’agit pas tout
simplement de variations liées à la méthode d’estimation de la biomasse,
Les campagnes effectuées en septembre indiquent généralement des biomasses
plus faibles. A cette époque le “front thermique” est généralement “descendu”
en dessous du cap Timiris. Au nord de ce front les espèces d’eaux chaudes ont
déjà quitté le plateau continental mauritanien tandis qu’au sud de ce front
une partie des stocks de saison chaude a déjà quitté le plateau continental
mauritanien. Les variations de densités observées entre septembre 1980 et
septembre 1981 peuvent s’expliquer simplement par une moins bonne couverture
des eaux côtières par le Fridtjof NANSEN,
En conclusion, en saison froide la densité moyenne observée sur le pla-
teau semble être de l’ordre de 150 t/mn2 avec peut être une légère diminution
ces dernières années. Nous ne disposons pas pour l’instant de données permet-
tant d’obtenir pour la région mauritanienne une estimation de biomasse en
sai.son chaude II
2.3. Zone sénégambienne
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
De 1973 à février 1982 quinze campagnes d’écho-intégration ont 6tG effet-
tuées sur le plateau continental sénégambien, onze par le Capricorne, trois
par le Fridtjof NANSEN ; le Cornide de Saavedra quant à lui a couvert en août
1980 la zone sud Gambie - cap Roxo. Le détail des résultats de ces différentes
campagnes et. un aperçu des méthodes de travail sont résumés dans le t.ab leau TV.
Dix campagnes se sont déroulées en saison froide et cinq en saison chaude.
Nous ne disposons pas de données pour les situations de transition, excepté
Ilne campagne du Capricorne effectuée en mai 1981, en début de saison de tran-
sition sa,ison froide - saison chaude,
Toutes ces campagnes ont été effectuées avec un matériel identique (son-
deur SIMRAD EK 120, EK 38, et un intégrateur analogique QM, des intercalibra-
tiens ont été effectuées entre Capricorne et F. NANSEN en 1981 et 1982, dans
La zone sud Gambie. D’autre part un inter-étalonnage entre les deux navires
:l été effectué à partir d’une sphère standard au cours de ces même campagnes.
Les résultats
sont
consignés dans les différents
ra.pports I

2.3.1. Analyse des résultats
a) Saison fraide
---.--------------
Zone sud
huit campagnes du Capricorne ont couvert la zone sud pendant la saison
froide. La tendance des estimations des valeurs absolues des biomasses et
des densités est représentée dans la figure n’l.
On note une tendance à la diminution de la biomasse entre 1973 et 1977
où les estimations sont passées de 1 500.103 à 627.103 tonnes
; faut.e de
données en 1978 et 1979, nous ignorons si cette tendance à la baisse ,se pour-
suit jusqu’en 1980, où la biomasse estimée est la plus faible enregistrée
jusqu’à présent avec 543. 103 tonnes ; une très forte tendance à la hausse
est enregistrée pour les années 1981 et 1982, où les biomasses estimés sont
remontées à 1 000 000 tonnes et 1 600 000 tonnes respectivement.
Bien que les estimations de biomasses obtenues doivent être interprétées
avec prudence, deux hypothèses peuvent permettre d’expliquer en partie ces
tendances :
- On peut noter qu’une grande part de la biomasse de pélagiques est con-
centrée près de la côte ; si les migrations de ces stocks, de la zone côtiè.re
non prospectée vers le large présentait une tendance,il en résulterait une
tendance dans les estimations de biomasse. Les données physiques dont on dis-
pose ne justifient pas l’existence d‘une telle tendance dans les migrations,
- L’évolution de l’effort de la pêche pélagique industrielle sur ces
stocks côtiers est une donnée que l’on peut également considérer. La pêche
industrielle, en Casamance notamment, a débuté en 1972 et s’est intensifiée
pour atteindre un maximum en 1980, année où les accords de pêche ont Gté
suspendus.
Les résultats de l’ensemble des campagnes donnent une estimation de bio-
masse moyenne sur la côte sud de 951 000 tonnes avec un écart type de
408 000 tonnes.
Zonz nord
Sept campagnes ont été réalisées pendant cette saison dans la zone nord.
Les résultats sont résumés à la figure no 1.
On peut constater que les estimations des biomasses sont très proches
pour les différentes années et si on peut deviner une très ‘Légère tendance
à 1-a baisse, on peut néanmoins considérer que la situation globale est restée
stable de 1973 à 1982 dans cette zone. Sur l’ensemble des campagnes, on a
calculé une biomasse moyenne de 281 CO0 tonnes avec un écart type de 78 000
tonnes e
b) Saison chaude
_---------------
Zone sud
Seulement trois campagnes du Capricorne ont eu lieu en saison chaude dans
la zone sud, une en 1974, une en 1977 et la dernière en 1980. 11 est très
difficile d’en extraire une information utile (cf fig. 2).
On peut seulement constater qu’en saison chaude les biomasses sont infé-
rieures à celles que l’on peut rencontrer en saison froide puisqu’en moyenne
sur ces trois campagnes, la biomasse a été estimée à 413 000 t.
La tendance à la baisse que l’on avait remarquée dans la même zone en
saison froide se retrouve en saison chaude comme on peut le voir sur la fi-
gure no 2.

Zone nord
Les trois campagnes citées au paragraphe précédent ont également couvert
la zone nord (cf fig. 2).
Les estimations de biomasse au nord sont, comme au sud, plus faible en
saison chaude qu’en saison froide : on a estimé en moyenne sur les trois
campagnes que la biomasse représentait 122 000 tonnes.
c) Saison de transition
-------^------_----
Une seule campagne, en mai 81, s’est déroulée en tout début de saison de
transition. Il est nécessaire de programmer dans le futur des campagnes au
cours des saisons de transition saison froide-saison chaude et saison chaude-
saison froide pour définir d’une part la répartition de la biomasse et d’au-
tre part avoir une estimation des flux de migration à ces époques.
2.3.2. Comparaison des résultats Capricorne - Fridtjof XANSEN
On peut ‘noter qu’en mai 1981, les deux navires sont arrivés à des évalua-
tions très voisines (1 227. 103 tonnes par la Capricorne, et 1 306.103 tonnes
par le F. NANSEN : cependant les densités sont sensiblement,,différentes puis-
que le Capricorne a calculé une densité moyenne de 181 t/nm- contre 135 t/nm3
pour le Dr. F. NANSEN. En février 1982 les évaluations des navires sont très
différentes. Mais en 82 les deux campagnes n’étaient pas simultanées ; le
Dr. F. NANSEN a fait un parcours
très lâche et ne s’est guère approché très
pres des côtes, ce qui explique également les différences de densités obser-
vées.
3. ANALYSE SYNTHETIQUE QUALITATIVE DES REPARTITIONS DES CONCENTRATIONS
DE
POISSONS EN FONCTION DES SAISONS HYDROLOGIQUES
3.1. Zone Mauritanie
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
a) Saion ,froide (carte no 3)
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
On observe généralement de très flw%c; densités sur peti.ts fonds tout le
long du banc d’Arguin, jusqu’au sud du cap Timiris. La composition spécifique
montre la prédominance de sardines, de sardinelles et d’anchois. Une deuxième
concentration existe également au large du banc
d’Arguin sur des fonds de
50 à 100 mètres. Il s ‘agit généralement de chinchards (Trachrus tk?acJZum:-:
et ‘?r~<~~~~Ws treoae) et de maquereaux (Scomber japonicus) .
Au sud du cap Timiris on observe généralement une concentration &tière
et une concentration plus au large sur fonds de 50 à 100 m. Les concentrations
les plus denses sont observées au sud de Nouakchott, et en face des marais
de Toumbos.
b) Saison de transition et saison chaude
__------------------_____________^__
En saison chaude il ne nous est pas possible de dégager un schéma général.
Comme nous 1 ‘avons vu précédemment, nous ne possédons pas pour la zone Mauri-
tanie de campagnes effectuées en situation hydrologique stable. Au début de
saison chaude (mai) nous assistons à l’arrivée de concentrations de sardinelles
chinchards et maquereaux en provenance du sud.
Ces concentrations se déplacent en même temps que les eaux chaudes enva-
hissent Je plateau continental pour atteindre le nord de la Mauritanie en
juillet-août. Dans le même temps les concentrations de saison froide quittent
progressivement le plateau continental mauritanien.
En fin de saison chaude (octobre-novembre) on assiste au schéma inverse,
les zones de forte concentration se déplacent du nord au sud en relation avec

je refroidissement progressif des eaux du plateau continental.
3.2. Zone sénégambienne
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Nous nous sommes limités à une étude de la ré-
partition globale de la biomasse. Sur les cartes 4 à 9 nous avons représenté
pour le sud et le nord du Sénégal, la répartition moyenne des concentrations
telle qu’el.le a été observée au cours des différentes campagnes, pour chacune
des saisons hydrologiques.
a) Saison froide
- - - - - - - - - - - - -
Pendant cette saison hydrologique, correspondant à la période d’extension
maximale du front thermique vers le sud, une grande partie de la biomasse
des stocks de poissons pélagiques côtiers se trouve concentrée dans la région
sénégalaise.
a} Au sud.- Des adultes venus du nord enrichissent le plateau continental,
essentiellement jusqu’aux fonds de SO m ; les plus fortes concentrations ce-
pendant ont été localisées dans des zones côtières inférieures à 25 m, aux
alentours de l’embouchure du fleuve Casamance, et du complexe Saloum-Gambie,
de même que sur la petite côte jusqu’à Joal.
b) hu nord .- Dans cette zone, où le plateau continental, est plus ét,roit,
les densités intéressantes sont détectées jusqu’à la limite du plateau conti-
nen ta1 L Cependant la zone côtière (inférieure à 50 m>, abrite les plus fortes
concentrations,
b) Saison chaude
--------w----
Le recouvrement du plateau continental par les eaux chaudes venus du sud,
s ‘accompagne, comme le montrent les figures 6 et 7,de la disparition d’une
forte fraction de la biomasse ; en saison chaude, les densités sont tres
peu él evees sur l’ensemble de la zone prospectée, au sud comme au nord ; en
effet à cette saison hydrologique, 1 ‘essentiel de la biomasse est con.centrée
sur des fonds côtiers généralement peu accessibles
aux
navires util.isés.
c) Saison de transition
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Bien que nous n’ayons effectué qu’une seule campagne en pareille saison,
les résultats obtenus correspondent bien à une situation typique. Ainsi, en
mai 1981, le refoulement des eaux froides vers le nord, permet de cons,tater
que :- Au sud les concentrations sont peu denses, excepté quelques valeurs
élevées à l’embouchure du Saloum, et au sud de la Gambie ; au
large de la
Casamance, seuls les balistes ont donné lieu à de fortes densités.
- Au nord les densités étaient assez élevées sur l’ensemble du plateau
continental mais essentiellement vers les fonds de 50 m, où les pêches d’iden-
tification ont permis de confirmer la migration ascendante des adu’ltes de
poissons pélagiques , principalement sardinelles et chinchards.

IV- ANALYSE DES DIFFICULTES DE COMPARAISON DES RESULTATS DES DIFFERENTES
CAMPAGNES D’ECHO-PROSPECTION
4.1. Comparaison des résultats globaux
----,---- ----------------- _--__ ______
L’examen des anciennes données a montré les difficultés de comparer les
résultats globaux des différentes campagnes et ceci pour plusieurs raisons
parmi lesquelles il faut noter :
a) Les schémas de prospection sont très divers ; les zones couvertes ont
en effet varié au cours des temps et plusieurs stratégies ont été adoptées :
- couverture simple par radiales perpendiculaires à la côte. Dans le cadre
de ce schéma, les distances inter-radiales ont varié selon les campagnes de
5 à 20 milles.
- couverture avec duplication du parcours jour-nuit. Les mêmes remarques
que pour la couverture simple s’appliquent ici, on peut noter que ce principe
qui fait que l’on parcourt le même trajet une fois de jour et une fois de
nuit implique que les distances inter-radiales soient doublées.
- couverture en zig-zags lâchesoùtoutes les fantaisies de parcours ont
pu être remarquées : cette stratégie n’est plus guère appliquée que lorsque
le temps alloué à une prospection est trop court pour couvrir plus intensement
la zone,
Pour tous ces types de couverture, une même remarque s’applique, #4 savoir
que 13 distance à la côte jusqu’à laquelle les bateaux ont prospecte ‘La zone
ont varié largement; les repères étaient parfois l’isobathe 20 m, parfois
15 m, parfois 10 m, alors que dans d’autre cas, le repère était une distance
à la côte sans référence aux isobathes.
b) Le taux de couverture des différents stocks a varié selon les campagnes.
En effet certaines campagnes n’ont que partiellement couvert l’aire d’exten-
sion géographique des différents stocks pélagiques côtiers de la région. Même
remarque en ce qui concerne l’aire d’extension bathymétrique car aucun bateau
n’a travaillé en deçà des fonds de 10 m et très rarement 1’ isobathe des 200 m
a été dépassé.
c) Les méthodes d’estimation des biomasses absolues varient selon les
bateaux et sont liées d’une part à ‘Leur schéma de prospection (problème d’ex-
trapolation de la zone couverte à la totalité de la zone), et d’autre part
à leur méthode de traitement des données :
- certains navires comme 1’IBN SINA basent leurs estimations sur les
données sonar et ne s’intéressent qu’à une espèce.
- les distances en dessous du transducteur à partir desquelles les échos
sont intégrés varient également entre les campagnes et parfois au cours d’une
même campagne _ Le taux d’échantillonnage des couches superficielles es;t donc
très variable.
d) Les formes sous lesquelles sont publiées les résultats manquent parfois
de précision et les estimations de biomasse concernent souvent une trop vaste
zone, par exemple l’ensemble d’un pays. Ces résultats peuvent difficilement
être comparés avec d’autres données plus détaillées, basées d’avantage sur
des réalités biologiques,
4.2. Comparaison des résultats détaillés
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Comparer les résultats détaillés des différentes campagnes, à savoir la
répartition de la biomasse totale en ses différentes composantes spécifiques

pose encore plus de difficultés. Ces estimations sont faites à partir des
captures au chalut effectuées dans ‘Les concentrations de poissons intéressan-
tes détectées au sondeur.
Le premier point à soulever est que le taux d’échantillonnage par chalut
est toujours ridiculement petit par rapport à la zone prospectée ce qui rend
les extrapolations hasardeuses d’autant plus que les coups de chaluts ne sont
pas faits au hasard selon une stratégie d’échantillonnage pré-établie.
Les chalut ont d’autre part ét6 changés, modifiés, ont des gréments et
des maillages différentes, sont tirés à des vitesses variables et il est ex-
clu de pouvoir standardiser leur efficacité, donc de rendre comparables entre
elles les différentes campagnes.
Certains poissons, la sardinelle notamment, ont une vitesse de nage tres
élevée et ont une grande aptitude à éviter le chalut. Les pourcentages pon-
déraux des captures ne reflètent donc pas les pourcentages réels in situ.

B- O R I E N T A T I O N S
F U T U R E S

B- O R I E N T A T I O N S
F U T U R E S
i EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET BATHYMETRIQUE
Jusqu’à présent, les campagnes d’écho-prospection couvraient le plateau
continental, des fonds de 10 - 20 m jusqu’aux fonds de 200 m et s’arretaient
aux frontières des pays prospectés. Or on sait que plus près des côtes vit
une fraction importante des stocks de petits pélagiques, notamment des juve-
niles et qu’une autre partie des stocks peut se trouver au delà des fonds
de 200 m. On sait par ailleurs que ces poissons migrent en fonction des sai-
sons sur une vaste zone, sans tenir compte des frontières administratives.
Il apparait donc nécessaire, afin d’obtenir une meilleure estimation de
la biomasse des stocks pélagiques côtiers qui fréquentent les eaux cuntinen-
tales sénégalo-mauritaniennes, de couvrir au maximum l’aire d’extension de
ces stocks c’est à dire toute la zone située entre les Iles Bissagos (11” Nj
et le cap Bojador (24” N). L’analyse des résultats des campagnes de prospec-
tions acoustiques déjà effectuées dans cette région, nous a montré qu’il
était impératif d’étendre la limite de prospection vers la côte le plus près
possible de la ligne de rivage. Il existe en effet sur les petis fonds une
hiornasse très importante qu’il convient d’échantillonner au maximum;d’autre
part,vers le large’il s’avêre nécessaire de dépasser la limite de l’isobathe
des 200 metres et de prospecter le talus continental : en effet, l’analyse
des échogrammes enregistrées au cours des campagnes de 1’ERNST HAECKEI, et du
N’DTAGO montre qu’une fraction non négligeable de la biomasse se trouve loca-
lisée au delà de l’isobathe des 200 mètres.
D’apres les résultats des chalutages effectués très au large par 1’ERNST
IIAECKEL, cette biomasse est essentiellement constituée de l'rxehurus t~w~km,:s,
?rachum~: tr~c~:~e, Scor&e~ japonicus et Ir~chiurus Zepturus .
Ce sont généralement des individus de grande taille bi.en que certains
chalutages indiquent la présence, parfois en grande quantité, de juvéniles
de chinchards (8 - 9 cm de LF).
Il s’avère donc nécessaire de prospecter les zones au delà du plateau
c ont inenta 1, jusqu’à une distance au delà de laquelle on ne rencontre plus
de concentrations intéressantes de petits pélagiques.
2. STRATEGIE D’ECHANTILLONNAGE
La nécessité qui se fait jour d’i?tendre les limites des zones à prospec-
ter, aussi bien vers la côte que vers le large va nous amener à modifier les
méthodes de prospections employées jusqu’à présent. Il n’apparait en effet
pas possible de prospecter avec les mêmes techniques et selon le même schéma
les zones très côtigres et les zones du la.rge.
D’autre part, l’accroissement en surface de la zone à prospecter va nous
confronter à plusieurs possibilités. En effet pour couvrir cette zone, on
sera amené, soit. à espacer les radiales, soit à faire des zig-zags au lieu
des radiales perpendiculaires à la c6te, soit à faire une combinaison de ces
deux types de parcours, soit encore 3 augmenter la durée des campagnes ou
envisager des campagnes conjointes rtrunissant plusieurs bateaux.
Il faudra dans tous les cas que les données obtenues dans les différentes
zones soient comparables et pour ce faire il faudra veiller à ce que :
- le detail des mesures des performances des équipements hydro-acoustiques
soient inclus dans les rapports des campagnes.
- les schémas de prospection soient aussi similaires que possibles. Sauf
irtdications contraires issues des résultats de campagnes méthodologiques, le
groupe de travail suggère qu’autant que possible, la prospection se fasse par
radiales perpendiculaires à la côte espacées d’environ 5 milles.

- les campagnes d’écho-prospection effectuées au Sénégal et en Mauritanie
soient synchrones ou au pire se fassent à moins d’un mois d’intervalle quand
les situations hydrologiques sont bien établies. Un effort de coordination
des emplois du temps des bateaux de re.cherches devra être entrepris,
- les méthodes de traitement des données soient harmonisées: le découpage
des résultats en strates bathymétriques et en zones géographiques serrées de-
vra accompagner les résultats globaux ; le groupe de travail suggère que la
répartition des biomasses soit présentée par strate bathymétrique de 10 m
entre les isobathes 10 et 150 m, et par strate de 50 m au delà de l’isobathe
150 m ; les strates géographiques ne devraient pas dépasser 1’ d’extension
en latitude.
- les inter-radiales ne seront pas prises en compte dans les estimations
afin que tous les points du parcours aient le même poids statistique.
- en ce qui concerne les moyens et les méthodes de pêche, il est diffic:ile
pour l’instant d’élaborer une stratégie commune : aucun résultat n’est actuel-
lement disponible sur la qualité et l’efficacité des chaluts employés à bord
des navires de recherches nationaux sénégalais et mauritaniens.
Ce problème est cependant d’une importance capitale car sur les pêches
de contrôle repose la répartition de la biomasse globale en ses différentes
composantes spécifiques. L’utilisation d’une senne tournante semble une pos-
sibilite intéressante pour quantifier les pourcentages de p.oissons dans les
bancs . On pourrait également envisager d’utiliser les statistiques de pêche
des pêcheries artisanales et industrielles 9 mais la procédure d ‘i.nclusion de
ces données aux résultats des campagnes d’écho-prospection n’est pas dénudée
de nombreux biais potentielsqu’il faudra bien analyser avant toute approche
de ce genre étant donné l’importance de ce problème. Le groupe de travail
souhaite qu’une correspondance s’établisse à l’avenir entre le CNROP et le
CRODT pour traiter en particulier de ce problème.
3. RECHERCHES METHODOLOGIQUES
Les méthodes employées lors des campagnes d’écho-prospection en milieu
tropical sont directement calquées sur les méthodes appliquees en régions
tempérées où les conditions naturelles sont totalement differentes.
Pour améliorer la précision de ces estimations nous devons faire des
études méthodologiques en mer et à terre.
- En mer, des campagnes de suréchantillonnage permettront de préciser la
micro-distribution des concentrations de poisson. De là il sera possible de
modéliser le taux d’échantillonnage à effectuer à partir d’un bateau de
recherches si l’on veut accéder à un niveau de précision donné des estimations
de biomasses. Ce point concerne donc essentiellement le type de parcours OP*-~
timal à faire effectuer par le bateau dans des conditions
données de saison,
de zone géographique et de temps disponible à la mer. De courtes campagnes
du Laurent Amaro seront consacrées 2 l’étude de ce problème.
On a vu précédemment qu’une grande part de la biomasse des stocks ,de petits
pélagiques côtiers est concentrée tout près de la côte, dans des zones inac-
cessibles aux grands bateaux de recherches. IJne nouvelle méthodologie d ‘étude,
2 partir de petits bateaux de recherches devrait être développée prochainement
au Sénégal pour résoudre ce problème,
Estimer le taux d’évitement des poissons quand un bateau s’en approche
est également un problème fondamental. Si en effet les poissons fuient à
1 ‘arrivée du bateau, ils ne seront pas insonni.fiés,On voit immédiatement que

s,i 50 % des poissons rencontrés évitent le bateau, les estimations de biomasse
seront biaisées d’un facteur 2. Ce type d’étude est à entreprendre dans dif-
ferentes conditions. Le Sénégal disposant de transducteurs identiques montés
sur la coque du bateau et remorqués abordera rapidement et sommairement ce
problème dans les mois à venir.
- A terre, pratiquement toute l’étude sur les index de réflexion des pois-
sons tropicaux est à entreprendre. Pratiquement aucune donnée n’est disponible
sur l.es TS des différentes espèces de poissons pélagiques côtiers. Cette donnée
est pourtant le paramètre à connaître pour passer des indices d’abondances
relatives données par l’équipement d’écho-prospection, à des estimations de
biomasses absolues. Il faut garder en mémoire qu’une erreur de 3dB sur l’in-
dex de reflexion moyen des poissons rencontrés mène à des estimations erronées
d’un facteur 2.
Il est donc essentiel que des études soient envisagées pour clarifier ce
problème. Le Sénégal entreprendra ce type d’étude dès qu’un bassin J’expéri-
mentation sera disponible. La Mauritanie entreprendra le mGme type d’étude
en mer par la méthode de la cage. Une bonne communication des problknes ren-
contrés et des résultats obtenus par les deux pays est un point fondamental
souligné par le groupe de travail.
C O N C L U S I O N
Une fois dépassé le constat d’ëchec quand aux possibilités de comparer
quantitativement les résultats obtenus par les différents bateaux ayant réa-
lisé des campagnes d’écho-prospection dans la région Sénégal-Mauritanie, le
groupe de travail a pu noter que :
- les nombreuses campagnes effectuées par le N/O Capricorne sont compara-
bles entre-elles. Elles ont perml.s entre autre de mettre en évidence : au
Sénégal : une chute de biomasse des poissons pélagiques côtiers entre 1973
et 1980 sur la Petite Côte, suivie d’une rapide remontée en 1981 et 1982.
- qualitativement) surtout en ce qui concerne les zones de répartitions
des grandes concentrations de poissons en fonction des saisons, les ri5sultats
obtenus par tous les bateaux sont concordants. Ceci nous a permis de tracer
les cartes no 2 à 9 qui représentent globalement les positions moyennes oc
les concentrations importantes sont régulièrement rencontrées.
Pour que l’on puisse extraire le maximum d’informations quantitatives des
campagnes qui seront effectuées à l’avenir dans la région par différents ba-
t eaux i le groupe de travail recommande qu’un effort de standardisation des
stratégies d’échantillonnage et de présentation des résultats par strates
géographiques et bathymétriques fines sont entrepris. Des suggestions détail-
lées sont inscrites dans le rapport.
Enfin, pour améliorer la précision des estimations de blomasse, le groupe
de travail recommande que soient entreprises des études méthodologiques des-
tinées à préciser différents paramètres statistiques et hydre-acoustiq,ues
propres aux poissons et aux milieux tropicaux.

C - P A R T I E
P H Y S I Q U E
- E N V I R O N N E M E N T

c ‘ P A R T I E
P H Y S I Q U E - E N V I R O N N E M E N T
De très nombreuses mesures de paramètres physiques ont été réal,isées au
cours des campagnes d’écho-prospection et d’échointégration. La première
tâche consiste donc à faire l’inventaire des données disponibles et des études
auxquelles elles ont éventuellement donné lieu.
1. TRAVAUX OU ETUDES REALISES
En ce qui concerne les travaux réalisés à partir des données des campagnes
ils se résument pour l’instant à peu de choses : en général une description
sommaire des conditions hydrologiques rencontrées au cours de la campagne est
annexée au rapport de mission ; parfois l’auteur y ajoute un commentaire sur
la normalité de la situation qui depend évidemment de la connaissance qu’il
a de la région. La “synthèse des résultats physiques des campagnes de pros-
pection acoustique sur le plateau continental ouest-africain (1973-I 982) par
B. DIAF: (rapport CRODT 1982) rend compte de l’essentiel des résultats.
On peut s’interroger sur l’opportunité d’un travail de synthèse plus
complet, étant donné le volume d’informations diverses à traiter que cela
représente et la qualité de certaines synthèses régionales déjà disponibles
par ailleurs.
Il faut cependant remarquer que dans la région prospectée certaines zones
sont beaucoup mieux connues que d’autres (zone du Cap-Vert en particulier)
et qu’il est facile de savoir si on s’y trouve en situation normale ou anor-
male. Dans certains secteur (sud du cap Timiris principalement) il n’existe
pratiquement pas d’étude sur les situations moyennes et il n’est donc pas
facile, sauf connaissance empirique de la région, de comparer plusieurs
campagnes entre elles. Il y a donc des lacunes qu’un travail statistique à
partir des données de surface pourrait combler partiellement.
2. DONNEES DISPONIBLES
Nous avons procédé à l’inventaire des données mises à la disposition du
groupe de travail au CRODT que nous avons résumées dans le tableau VII. Les
explications et remarques sur la lecture du tableau sont les suivantes :
Colonne 2 : campagne ou navire - certaines campagnes ne sont pas réfé-
renciees I
rM-L’indication
du navire et de la date permet de retrouver dans le
tableau VIII la zone prospectée.
Colone 3 . T. s u r f . : la température de surface est relevée soit au ther-
- -
mographe, soit par un ensemble de prélévements de surface, soit les deux à
la fois. Dans le premier cas les données originales ne sont pas en général
récupérables et le seul document disponible est la carte des températures
de surface (Y si la carte existe dans le document cité dans la colonne
“référence”) obs. représente le nombre d’observations de surface publiées
dans le document cité en référence.
Colonne 4 : S. Surf. - la salinité de surface est mesurée en général à
partir d’échantillons de surface et très rarement avec un salinographe enre-
gistreur. Le chiffre inscrit dans la colonne représente le nombre d’observa-
tions publiées pour l’instant.
Colonne 5 : BT -
-.-~-.
nombre de bathythermographes dont la trace est publiée
(sont donc non inclus les BT transmis aux centres de données et non publiés).
Co lon.ne 6 : St HYDRO, SONDE -
Ion
nombre de stations hydrologiques ou traits
de sonde STD.

Colonne 7 : autre paramètre - en général chlorophylle a, oxygène dissous ;
le Ph a été mesuré au cours de deux campagnes et les nitrates une fois.
Colonne 8 : météo - pratiquement tous les navires font des mesures météo-
-Y-
rologiques qui sont communiquées aux centres de données ou non. Ne figure
dans cette colonne que les paramètres publiés dans les rapports.
Ta : température de l’air sec
Th : température de l’air humide
W
: vent - vitesse et direction
H
: humidité
P
: pression barométrique
N
: nébulosité.
3. EXAMEN DES DONNEES
Afin de comparer la répartition et l’importance des biomasses mesurées
à chaque campagne aux conditions de milieu existant au cours de la campagne
nous nous sommes servis du document le plus fréquemment disponible,c’est-a-
dire les
cartes de température de surface. Nous. avons découpé la région en
cinq secteurs qui semblent avoir une relative unité hydrologique, en ce sens
qu’ils sont caractérisés par l’existence d’une zone d’upwelling qui est sépa-
rée de la suivante par une zone d’eau plus chaude. Le phénomène est dû
généralement à un changement d’orientation de la côte à ce niveau. Dans ces
secteurs (tabl. VlIT) nous avons indiqué pour chaque campagne la température
moyenne observée dans la zone centrale de l’upwelling, c’est-à-dire voisine
de la température minimum observee.
La zone du cap-Roxo n’est pas en général
une zone d’upwelling, mais la limite d’une zone frontale. La détermination
de la température moyenne y est donc imprécise mais donne de bonnes indica-
tions sur l’extension vers le sud de toute la zone d’upwelling située au
sud du Cap-Vert.
Il apparait nettement que les secteurs les mieux échantillonnés se situent
au sud du Cap-Vert. Ce tableau permet en se reportant au mois considéré de
vérifier si on se trouve en situation moyenne ou anormale. 11 apparait ainsi
clairement que les campagnes de mars-avril de 1975 et 1982 ont été réalisées
au cours d’années anormalement froides au sud du Cap-Vert. L’année 1977 par
contreest anormalement chaude. Au niveau du cap Timiris la situation moyenne
est trop mal connue pour faire de telles déductions. Mais pour tout ce secteur
cap Blanc-cap Timiris il est visible que les campagnes réalisées en .novembre
1974 et décembre 1981 l’ont été dans les conditions hydrologiques très dif-
férentes et sans doutes très anormales pour 1981.
De façon plus générale pour l’ensemble des côtes sénégalaiseson peut noter,
3 partir des résultats de mesure aux stations côtières, que les annees 1972
3 1977 sont en moyenne annuelle plus froides que la moyenne en saison froide
(novembre à mai). Les années 1978 à 1981 sont par contre systèmatiquement
plus chaudes .
L’&art de température moyenne en saison froide entre ces deux groupes
d’années atteint presque l*C.
Il n’y a pas assez de données sur la région pour déclarer si tout le
secteur sénégalo-mauritanien présente une unité hydrologique vis-à-vis de
la variabilité thermique interannuelle.
Une comparaison visuelle entre les cartes de températures de surface et
celles de la répartition de la biomasse ne fait pas apparaître de

relations évidentes entre l’extension et l’intensité des zones d’upwelliqs
au sud du Cap-Vert et la répartition des poissons. Un travail statistique
plus important est à fournir si on veut établir de telles relations.
En fin nous avons reprfs les indices d’upwelling calculés par TEILSSON
jusqu’en 1977 pour les côtes sénégalaises et reproduit aux tableaux IX et
X. Cet Indice ne fait pas double emploi avec celui des températures de
surface aux stations côtières car bien qu‘ils soient reliés, la corrélation
est assez faible pour qu’une grande partie de la variante de
ces paramètres
soit indépendante. En comparant cet indice aux biomasses totales mesurées
sur la Grande Côte et la Petite Côte (secteur nord et sud Cap-Vert) pour les
campagnes réalisées en saison froide (fig. 3) et toutes saisons confondues
(fig. 4) on voit qu’il n’apparait pour l’instant pas de relation entre ces
deux paramètres. Des études plus fines sur les relations entre l’indice d’up-
welling et la répartition sont envisageables et la poursuite du calcul de
l’indice est nécessaire si on veut le comparer aux résultats des campagnes
réalisées après 1977.

4. REFLEXION SUR LES DONNEES A ACQUERIR SUR L’ENVIRONNEMENT
Pour mieux comprendre la distribution de la biomasse, son évolution dans
le temps le déplacement saisonnier des concentrations, la distribution ver-
ticale des espèces, il est nécessaire de disposer d’un certain nombre de
paramètres physico-bio-chimiques.
L’acquisition de ces paramètres est fonction d’un certain nombre de con-
traintes qui font qu’on ne peut pas mesurer autant de paramètres qu’il est
vraisemblablement nécessaire. Il faut donc procéder à un tri et essayer
d’optimiser l’échantillonnage qui devrait s’améliorer parallèlement a l’aug-
mentation des connaissances scientifiques du problème. A ce stade on peut
dire que les paramètres à mesurer dépendront des contraintes suivantes :
1. Possibilité d’acquisition et simplicité de la mesure
2. L’importance écologique du paramètre pour les espèces étudiées.
3. Représentation par le paramètre des mécanismes physiques et de l’état
en cours du milieu
4. Forte variabilité à court terme et interannuelle.
5. Echantillonnage suffisant.
6. Possibilités de traitement adaptées au volume des mesures.
Dans le point 1 il faut distinguer ce qui peut être acquis :
a) par le navire lui-même au cours de la campagne d’écho-prospection..
b) par les moyens classiques de l’océanographie dont disposent les centres
nationaux.
c) par les nouveaux moyens d’acquisitions de données (satellites, navires
marchands, instruments mouillés ou dérivants) .
Le point 2 est trop complexe pour être développé ici. Il subsiste enc.ore
énormément d’inconnues sur l’utilité réelle des paramètres acutellement
mesurés et sur l’intérêt d’en acqutkir d’autres. On peut simplement noter
qu’il est impossible de résoudre le problème de l’évolution et de la répar-
tition de la biomasse à partir des campagnes d’écho-prospection. En effet
celles-ci dépendent largement d’événements antérieures à la campagne réalisée
et extérieurs à la zone étudiée. Seule une surveillance continue du milieu
marin peut contribuer à la résolution de ce problème.
Le point 3 peut être expliqué par une exemple précis. En saison froide
la répartition des températures de surface permet de localiser les zones
d’upwelling, et d’estimer grossièrement l’intensité des remontées. C’est donc
un indicateur possible des courants verticaux et de l’enrichissement. Une
carte de salinité ne donnerait à peu près rien.
Le point 4 est à peu près évident. Un paramètre à forte variabi.lité à
court terme conditionne la répartition et la disponibilité des ressources et
la variabilité à long terme affecte sans doute la bîomasse globale. Il est
vraisemblablement inutile de mesurer des paramètres à peu près constants.
Le point 5 doit permettre de répondre à la question suivante : que repré-
sente exactement la ou les mesures faites ? Quelle est l’utilité par exemple
d’une mesure de courant isolée ? Ceci suppose donc un gros travail statistique
sur la variabilité spatiale et temporelle des différents paramètres dans la
région etudiée afin de déterminer quel doit être l’échantillonnage minimum
pour distinguer le signal utile (le critère d’utilité en biologie restant à
définir) du brui.t.
Le dernier point est relativement moins important pour les campagnes en
mer. On peut toujours espérer traiter les résultats par la suite. Il est par

contre capital pour les autres moyens (satellites) qui peuvent fournir des
masses d’informations telles que le problème peut devenir insoluble :s’il
n’est pas correctement évalué.
4.1. Considérations Eratiques sur les différents paramètres
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ---_--___
4.1.1. Campagnes d’écho-Erospection
----M--e-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
La contrainte principale est de réaliser dans le minimum de temps une
couverture suffisante de la région. Ceci limite les possibilités de mesures
physiques à celles qui peuvent être réalisées pratiquement sans arrêter le
navire :
Température de surface : paramètre à mesurer en priorité. Très bon
indicateur en saison froide des upwellings côtiers, et de la position des
zones frontales. Cependant insuffisant en saison chaude (j.din-oc tobre) car
1. de variabilité interannuelle très faible 2. ne représente pas correctement
1.a structure thermique (épaisseur de lacouche de surface q:Ji présente par
contre une très forte variabilité (les rapports fluctuations à court terme
long terme restent à établir).
Salinités de surface : peu intéressant, en dehors de la zone sud du Cap-
-
-
Vert et de la période d’été. Importance écologique vraisemblablement faible
en dehors des zones d’estuaires.
Oxygène dissous : ce paramètre n’a peut-être pas été assez mesurii. En
ef‘fecl neut atteindre des valeurs très basses dans les zones d’upwellinns
côtie.rs (’ < 1 ml/l) devant Sai,nt-Louis) en cas d’upwelling fort même aux
profondeurs faibles. Tl peut donc éventuellement devenir un facteur I.imitant.
Une revue sur les besoins en oxygène des pélagiques serait cependant nécessaire,
si elle est possible.
Chlorophylle de surface : paramètre intéressant car il intégre un ensemble
d’év=ments antérieurs à la campagne et renseigne sur la richesse du milieu
aux premiers stades de la production. Très sévères contraintes sur l’inter-
comparaisons de mesures réalisées par des moyens ou même des individus diffé-
rents. Le système mis au point par DANDONNEALI et utilisé sur les navires
marchands dans le Pacifique permettrait une acquisition et un traitement fa-
cile des données.
ET ou XBT : mesures très hautement recommandées peuvent satisfaire les
crit%!&-Ï”%-à5 exposés ci-dessus. En effet la variabilité thermique d.u milieu
est telle que la faible précision du BT est en général largement suffisante
sur le plateau continental à condition que l’instrument soit vérifié de temps
en temps et la température de surface correctement relevée,.
Station hydro-sonde : mesures souvent trop longues. Le seul intérêt est
de pouvoir faire des prélévements ou des mesures en profondeur. En cas d”uti-
lisation de la sonde, le compteur d’oxygène dissous est rec:ommandé car il
fournit la seule mesure utile par rapport aux mesures précadentes.
Courants : mesures évidemment hautement souhaitables mais pratiquement
impossibles à réaliser dans le cadre d’une campagne d’écho--intégration. On
pourrait envisager l’utilisation du GEK, mais sur le plateau contine.ataL, le
traitement et la correction des données sont trop complexes. Le système son-
sieur acoustique à courant sera peut-être opérationnel dans quelques années
lais pour l’instant il fait appel 3 du matériel trop sophistiqué.
4.1.2. Moyens des centres d’océanographie de la région
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Il est recommandé que ces centres poursuivent la surveillance régulière
du milieu marin dans leurs secteurs respectifs. Les stations côtières de
surface devraient être maintenues au moins tant que le recoupement avec les

mesures par satellite ne sera pas effectué. Il est important, en particulier
en saison chaude, que des mesures soient faites en profondeur (car la varia-
bilité 6chappe à la thermographique de surface stallitaire). Ce calcul des
anomalies inter-annuelles de température permet de replacer chaque campagne
d’écho-prospection dans son cadre physique particulier (année anormalement
froide, réchauffement précoce etc.....).
Quelques campagnes d’échantillonnage intensif devraient être realisées
afin d’avoir au moins des indications sommaires sur le rapport des variabi-
lités 2 long terme et à court terme, dont l’importance écologique est reconnue.
4.1.3. Autres moyens
__I---c--------- - - -
a) Météorologie
Le paramètre le plus important est sans doute le vent. Il permet entre
autres de calculer des indices d’upwelling côtier. Ce calcul a déjà été ef-
fectué par TEISSON pour la Grande-côte et la Petite Côte du Sénégal de 1968
à 1977, à partir des stations de Yoff et Saint-Louis. Il est très recommanda-
bl.e que ce travail soit poursuivi pour les années postérieures étant don&
les relations déjà notéespar FREON et CURY sur le rapport entre cet indice
et les pêcheries.
Par ailleurs la station mét6orologique de Nouadhibou jouit d’un site qui
lui procure une excelllente représentativité de tout le secteur du cap Blanc
Il paraît donc hautement souhaitable qu’un travail analogue soit réalisé pour
cette zone.
La collecte régulière de l’ensemble des données météorologiques locales
par les deux centres de recherches océanographiques devrait être réalisée et
poursuivie.
B) Satellites :
-------w---v-
Le problème de l’acquisition et du traitement des données est trop complexe
pour être envisagé ici dans son ensemble. Il faut cependant essayer d’obtenir
des images de thermographie de surface au moins au cours de chaque campagne
et: si possible de façon continue au cours de l’année. Les traitements multi-
canaux enrichiront certainement par la suite la connaissance physique de la
région.
c:) Navires marchands
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Des mesures de température et salinités de surface sont régulièrement
effectuées par des navires marchands. Malheureusement entre le cap Bl.ane et
le Cap-Vert la ligne passe très au large du plateau continetal ce qui limite
fortement l’utilité de ces mesures dans le cas précis. Au nord du cap Blanc
cependant ces données peuvent fournir des renseignements intéressants, sur
les différents termes de la variabilité depuis 1977, bien que la variabilité
superficielle y soit beaucoup plus faible que dans la zone sud.
d) Engins mouillés ou dérivants
-___- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Ces engins permettraient par exemple la mesure des courants qui demeurent
le paramètre le plus mal connu (et peut-être le plus variable) de la région,
Malheureusement de tels programmes se heurtent à des difficultés considérables
de mise en place, de maintenance et de relevés des appareils et les pourcentages
de perte sont trop importants. Le succès d’une
telle entreprise est trop
sléatoire pour qu’on puisse vraiment la recommander.

4.1.4. Etudes à réaliser
-_----------------------
Outre Les études déjà citée précédemment on doit reconnaître que La tem-
p&ature de surface etant le paramètre le plus simple et 1~ plus frequemment
mesuré, il serait intéressant de disposer de cartes de températures de surface.,
mettons mensuelles, afin de pouvoir comparer chaque campagne à la situation
moyenne. Des atlas de cartes mensuelles existent pour l’Atlantique, mais en
général la structure thermique sur le plateau continental est trop comple.xe
et dlfférente de La température au large pour qu’il la représente correctement.,
Etant donné le volume de données de surface recueillies depuis des années
et disponibles au CRODT et d’autre part les moyens de trairement informatique
important dont dispose ce centre, il apparait possible de réaliser 2 présent
de telles cartes. La grille adoptée doit tenir campe de la dimension des
phénomènes et il y a un très fastidieux travail de mise en forme des données.
Le traitement statistique est par contre relativement Simp:le et devrait faire
ressortir pour chaque secteur la température moyenne, la variante totale et
l’intervalle de confiance de la moyenne (fonction du nombre de données). Ces
cartes donneraient les renseignements que ‘nous considérons comme Les plus
utiles actuellement, et constitueraient la seule base possible de comparaison
avec les futures données satellites.

BiOmaSSe {-rC)
Densité (0)
x 1 0 0 0 t
t In1712
Z O N E S U D
0
0
-300
2 0 0 0
- 2 0 0
0
0
Y
0
4r
0
0
1000
-100
+
O
Y
rc
+
+
Y
1
I
I
I
I
I
I
I
I
I
73
74
75
7 6
77
78
7 9
8 0
81
8 2
Biomasse (+)
D e n s i t é (0)
x 1000t
t nm*
/
Z O N E N O R D
’ 3 0 0
1 0 0 0
0
0
0
* 200
0
5 0 0
0
O
0
Y
ml00
Y
Y
Y
Y
+
Y
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
73
74
75
76
77
7 8
7 9
8 0
81
8 2

B i o m a s s e (U)
Densith ( 0 )
x 1000 t.
t/nm2
Z O N E N O R D
,200
0
600-
-100
Y
0
0
+
rc
I
I
I
I
1
I
I
I
I
I
7 3
7 4
75
7 6
7 7
7 8
7 9
8 0
81
8 2
Biomasse ( +)
D e n s i t é ( 0 )
x1000 t.
t/nm2
Z O N E S U D
-200
Y
600.
0
-100
73
;4
;7
80
81
812

B i o m a s s e
B i o m a s s e
1000 T
0a
1000 T
0b
500-
a
0
0
a
;
C.U.1
m3 s p a r m è t r e
l
d ’ upwt’ 1 L ng tôt ier .
sud Cap-Vert
nord Cap-Vt: r
Bioma sse
0a
Biomasse
0b
1000 T
1000 T
a
500
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
a
I
I
1
C.U.1
1
C . U . 1
m3 s p a r m è t r e
/
p’ 1 .7
‘&$. 4.- Riomasse mesur& ;III L:eurs de t o u t e s les c3ml)agnes -
tous n a v i r e s c o n f o n d u s - et: i n d i c e d’upwel ting cofif:ic*t..
a) sec.teur
s u d C a p - V e r t
bj s e c t e u r n o r d C a p - V e r t .

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S A I S O N
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M A U R I T A N I E
B l a n c

.. .
S A I S O N C H A U D E
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El dense
M A U R I T A N I E

S A I S O N F R O I D E
( N o v e m b r e - A v r i l )
RITANIE
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.._-.----
dense
très dense
.x -. -... “_._--__
-**
.*
:. *L:..:**. :.---

Carte 4 .- Répartition des
*.
*
.
biomasses..Situation
*.: . .
-0. .*
moyenne.
c .Roxo “: :
Saison froide
*. .
\\0,
Janv - fév - mars -
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I
_. _ _-.- .._.. -.--. /- -
Carte 6. - Répartition das
biomasaes, S

i
.
. e
Cajrte
.
.
*
I
‘. b
m très dense 6 “’ ,‘.‘/ Y

---
l
I

..- _^.. I __-_..,__...
1 -- - -‘“..-’
-t--
i: a”
Carte 9 .- Répartition des bhassss
Situation wpaoai.. ,.,
Saison de tranrftdton,
Avril - mai - juin
‘1 .
-%
. .lr .:: * 3
. .
.* -
. .*< *
Ts’
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n
a*:

. . *
dense
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*
*
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a.
.
.** * ” *.;t::. *
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.
.-.-. :...::*-:-. .
.
*.**
..a,
1
L
.1.
\\IFs’ LOUI s

Tableau I.- Inventaire de toutes les campagnes d'écho-prospection
effectuées dans la région Sénégal-Mauritanie.
CRUIE 14 A
CAPRICORNE
CAPRICORNE
CAPRICORNE
CAPRICORNE
- 28 octobre
CAPRICORNE
1 au 30 nov.
CAPRICORNE
23 au 30 août
LAURENT AMARO
15 au 21 avril
BIELOGORSK
17 avril - 5 mai
CAPRICORNE
20 avril - 5 mai
CAPRICORNE
16 avril - 5 mai
CAPRICORNE
CAPRICORNE
CAPRICORNE
3 au 29 mars
GUINEE 2
CAPRICORNE
CAPRICORNE
26 juin - 12 juil.
8-10-13-14
PELAGOS 79-09
CORNIDE DE
25 août - 25 sept.
ECHOSAR 2
8 - -
10 20
8 au 22 nov.
EWOSAR 3
CAPRICORNE

Tableau I.- (suite >
ANNEE
DATE
NOM DE LA MISSION
NAVIRE
EXTENSION GEOGRAPHIf
REFERENCE
I
1981
8 au 28 sept.
FRIDTJOF NANSEN
9*10
à 20'50'N
9 - 26
1981
14 au 26 oct.
IBN SINA
22°00
32'30'N
14
1981
4 au 14 dec.
FRIDTJOF NANSEN
15O50
20'40'N
9 - 26
1981
fin décembre
ERIDTJOF NANSEN
20'50
28'00'N
9 - 26
1982
8 fév. - 1 mars
FRIDTJOF NANSEN
8'00
14'45'N
1982
11 au 24 fév.
ECHOSAR 4
CAPRICORNE
12O20
16OOO'N
15
1982
2- 21 Eev.
IBN SINA
22°00
33'00'N
1982
1 - 17 mars
FRIDTJOF NANSEN
14O45
20°40'N
1982
20 mars - 3 avril
FRIDTJOF NANSEN
20'40
33O00'N
1982
1 au 16 avril
ERNST HAECKEL
16'00
20'50'N
1982
18 au 23 octobre
NDIAGO
16'00
20'50'N
1982
octobre
IBN SINA

Tableau II.- Caractaristiques général3s des campagnes : 1 - zone nord : cap Blanc - 33"N
(Biomasss 10 t . 9 densité t/nm2)
--------.-----_~.
-+.
-- _-““.-.~ _~_
__.-----*- .._ -
DATE
NAVIRE
ZoNE “P APPAREIL
METHODE CALCUL
BIOMASSE
)ENSIT
Sondeur vertical EK 38
Constante déterminée
CAPRICORNE
22'40' - 22'20'N
à la côte espacées de 10 I Intégrateur
par échocomptage et
611
248
1
.milles de 20°40-22020'N
l analogique QM
expérimentation en
i
cage
.
I
- j
22O20' - 26'OO'N
/Zig-zags lâches de
i22O20 à 28O
f
f

26'00' - 28'00'N 1
i4-
-
24*30' - 26'30'~
Sondeur vertical
Constante déterminée
AI 79
IBN SINA
prospection jusqu',
Intégrateur f sonar
par coefficient agré- $ni 2265 131
24"30' extrapolée
gatif et taille mo-
faxi 333C
191
à 20'40' N
yenne des bancs cap-
(20°40'N-26030'N)
turés par la flot-
tille d'AGADIR
Uniquement biomasse
de sardines,
Comptage de nombre
lini 25C
28
26"
à 3o" 'N
de bancs x biomasse
taxi 36C
41
moyenne des bancs - 4ini
7r
19
3o"
à 33" 'N
2 valeurs : une mini
4axi
Il!
29
et une maxi
22"
à 26O30'N
Changement de coeffi-
2 233
WEMBRE j
extrapolé à 20"40'
cient de taille des
79
j
(20°40'-260301~)
bancs : 3,6 t. aunord
!2,5 t. au sud
2 281
26"
à 30* 'N
!
L
30”
à 33’ ‘N
.-

_..-_
DATE
NAVIRE
ZONE
PARCOURS
APPAREIL
METHODE CALCUL
XOMASSI
DENSITE
tlT7 ,-,;.‘l
1 IBN STNA
20"40 à 26"3O'N
Radiales perpendiculaires
Sardines uniquement
878
80
i esnacées de 10 milles
26*30 - 30' 'N
Zig-zags lâches
830
94
30Q
- 33' 'N
Zig-zags lâches
12
3
20'40 - 26'30'N
157
9
26'30 - 30°00'N
13
1
- -_-
OVEMBPE L
Autres que sardines
20'40 - 26"30'N
Sardines
821
48
1 IBN SINA
80
/
26'30 - 30'00'N
3 051
345
i
3o"oo -
33'00'N

20
I
CTOBRF
1 IBN SINA
22"
- 26O30'N
i
80
extrapolée à
I
20'40'N
30
l
(20°40'N-26030N)
26'30 - 30' 'N
Sardines
114
30Q
- 33' 'N
3
ECEMBSE i FRIDTJOF
20'40 - 28O 'N
Zig-zags très lâches
Sondeur EK 38
Constante par
620
34
/ NANSEN
Intégrateur analo-
calibration à l'aide
gique QM
de sphère standard
+ T S = -32 dB/kg
corrigée par longueur
des poissons
VIARS 82 1 FRIDTJOF
20"40 - 28" 'N
1 NANSEN
l
-

----
- .
^

. - .

.

- - . 1 - - -

- -

_ .

. . - . . _ _ . .

-
- -

-
NAVIRE
ZONE
PARCOURS
WATERIEL
1IOMASSE
)ENSITE
-
.---_-
1_~ -- ." .--
%lRS 73
Capricorne 16'
-17" N
Radiales perpendiculaires
EK 120 - EK 38
Calibration en baie
à la côte espacées de 10
Intégrateur QM
de Gorée
milles
MKII
des fonds de 15 à 200 m
Sonar SEMRAD
SB 3
3
FEVRIER 74
Capricorne 16'
- 17
N
idem.
316 000
1
I
NOVEMBRE 74
Capricorne f 16*
- 19'10' N
Radiales perpendiculaires
Sondeurs EK 120
Calibration
958 000
1
à la côte espacées de 10
EK 38
Cage et échocompta-
milles
Intégrateur QM MK
ge
fonds de 15 à 200 m
I I
Sonar SB 3
! 19O55'- 20"40 N
idem
idem
Zone prospectée
578 000
322
fonds de 20 à 200 m
I
FEVRIER 80
Capricorne
i 16'
- 19'20' N
Zig-zags lâches
Sondeur EK 120
+ Estimation
119
de jour de 16 à 17" N
EK 38
Sondeur
Intégration SIMRAI
uniquement
Radiales perpendiculaires
QM MK II
pas de double
à la côte espacées de 10
Sonar SB 3
couverture jour
à 20 milles
nuit
fonds 10 à 200 m
+ constante cage
Radiales espacées
Zone prospectée
326 000
213
de 10 milles
idem
fonds de 20 à 200 m
---. -.--
ILJILLET 80
IBN SINA
1 19a20'- 20°40'
Zig-zags
Sondeur EK 38
Estimation sondeur
67 000
Prospection fonds de 20
I
Intégrateur QM
et estimation sonar
à 100 m
MK II
constante d'intégra-
Sonar SES III
tion par cage
Estimation pour 20
i
à 200 m
---.-._ <- . __ --.- -_-.-

Tableau ITT.- (suite)
-;
DATE
NAVIRE
ZONE
PARCOURS
MATERIEL
METHODE
BIOMASSI DENSITE
-
-. _. _,.-... - -
-
SEPTEMBRE 80
Capricorn
16"
à 19'20'N
Radiales perpendiculaires
Sondeurs EK 120
Estimation sondeur,
486 000
à la côte espacées de
EK 38
constante par
7,5 milles
Intégrateur
méthode de la cage
QM MK II
Sonar SB 3
Prospection des fonds
Système intégra-
Biomasse non extra-
de 10 à 200 m
teur numérique
polée aux secteurs
sur ordinateur
non prospectés
PDP 8
Pas de double cou-
verture jour nuit
19*55 à 20'45'~
Radiales perpendiculaires
à la côte espacées de
idem
idem
100
5 milles
Prospection des fonds de
20 à 200 m
MAI: 81
Fridtjof
16'
à 20'40'N
Zig-zags densés
Sondeur EK 120
Estimation sondeur
692 000
69
NANSEN
de 16 à 17"N
Sondeur EK 38
extrapolée à l'en-
Zig-zags lâches
Intégrateur
semble du plateau
de 17 à 19'40'N
QM MK II
Radiales espacées de 10mil
lesjusqu'à 20'40
Prospection à partir des
fonds de 20 m
-.--.-I_
IAI 81
Capricorn
165
à 19"20'N
Radiales perpendiculaires
Sondeurs EK 400
Estimation sondeur,
586 000
à la côte espacées de 5
EK 38
constante pour la
milles
Intégrateur
méthode de la cage
Fonds de 10 à 200 m
QM MF II
Biomasse non extra-
polée aux secteurs
non prospectés
19"ZO à 20'40'N
idem
idem
idem
617 000
Prospection des fonds de
15 - 20 m au fond de 100m

Tableau III.- (suite)
DATE
NAVIRE
1
ZONE
PARCOURS
I
M A T E R I E L 1
METHODE
l sB@OMASS
I
SEPTEMBRE 81
Fridtjof
' 16'
à 20'40'N
Double zig-zags
ondeurs EK 120
Estimation
/
1
NANSEN
l
l
lâchesde 16 - 18" N
Sondeur extrapolé
565 OOC
43
i
I
EK 38
Intégrateur
à l'ensemble du
Schéma de prospection
CM MK II
plateau
aléatoire de 18 à 20"40'N
Prospection des fonds de
20 - 25 m
aux fonds de 200 m
DECEMBRE 81
F r i d t j o f 16'
à 20°40'N
Double zig-zags
834 000
NANSEN
serrés
Prospection des fonds de
20-25 aux fonds de 200 m
I
LfARS 82
Fridtjof
Prospection lâche
11
II
de 16 à 19"N
/
Zone côtière non échantil-
lonnée
Plus zone de 19 à 20'40'N

E
hl 0
g
Kd
u
0 u
w
2

e 0 u 1;7
Kd
\\o
0
z
4 C\\I
0
-
Jcd
- u 0 2
2


u


-
0
-
ICd
- TO

Tableau IV.- (suite)
ZONE
PARCOURS
MATERIEL
METHODE
f BIOMASSE
DENSIT:
12'25 - 14"45 N
Radiales perpendiculaires
EK 120 - EK 38
Cage
à la côte espacées de 10
Intégrateur QM
Mesures des TS de
mille. Parcours dédoublé
Sonar SB 3
poissons vivants
jour-nuit
et morts
14"45 - 16' N
206
JRIL 77
Capricarne
12"20 - 14"45 N
Radiales perpendiculaires
EK 38 - EK 120
Cage
I
à la côte espacées de 10
Intégrateur QM
Pêche
milles
Sonar SB 3
14'45 - 16' N
zPT.-OCT. 77
Capricorne
12"20 - 14"45 N
Radiales perpendiculaires
EK 38 - EK 120
Cage
à la côte espacées de 10
Intégrateur QM
Pêche
milles.
Sonar SB 3
14'45 - 16' N
WRIER 80
Capricorne
Zig-zags
lâches prélimi-
EK 120 - EK 38
Cage
543 000
naire puis radiales
Intégrateur QM
perpendiculaires espacées
Sonar SB 3
de 10 milles.
14'45 - 16"
N
1
206 000
129
CPTEMBRE 80
Capricorne
12'20 - 14"45 N
Radiales perpendiculaires
EK 120 - EK 38
Cage
305 000
2 9
à la cGte espacées de 5
Intégrateur QM
milles.
Sonar SB 3
Ordinateur FDP 8
14"45 - 16" N
4 7 000
59

Tableau IV. (suite)
MAI 81
Radiales perpendiculaires
EK 400 (12OkHz)
à la côte espacées de 5
Intégrateur QM
Sphère standard
Hydrophone de

Tableau IV.- (suite)
--.-._
DATE
NAVIRE
ZONE
PARCOURS
MATERIEL
METHODE
BIOMASSE
)ENSITI
AOUT 80
Cornide de
12'15 à 13O27'N
Radiales perpendiculaires
EK 38 - EK 120
Constante utilisée
60 000
Saavedra
à la côte espacées de 18
Intégrateur QM
par YARCHAL en 75
milles
-
MAI 81
Fridtjof
12"lS à 16' 'N
Radiales perpendiculaires
EK 38 - EK 120
Constante calculée
1 306 000
NANSEN
à la côte espacées de 20
Intégrateur QM
à partir de l'équa-
milles
tion du sonar avec
cible standard et
avec équation de TC
en fonction de la
longueur par les
poissons.
Parcours exploré
extrapolé à l'en-
semble du plateau
continental
SEPTEMBRE 81
Fridtjof
12'15 à 16' 'N
8 2 2 0 0 0
2 5
NANSEN
GWRfER 82
Fridtjof
12"15 à 16" ‘N
NANSEN

Tableau V.- Récapitulat f des densités (t/nm2) et des biomasses (1 000 t>
de poissons sur les côtes mauritaniennes.
Fév 80
Sept SO
Mai 81
Nai 81
Sept 81
----+z-
Déc 81
i
,
Capricorne
F. Nansen
F, Nansen F. Nanser
Densité
243
142
103
65
180
53
73
112
(t/nm2)
Biomasse
détectée
1536
880
640
461
1203
367
553
777
(1 000 t) 1
Surface
pros-ectée
6310
6211
I 7114
6682
6925
7293
6938
(m2>
,
1
1518
1101
695
1924
566
834
1197
f

TableauVL- SCcapitulatif des différentes estimations de bismasses (i OOOt)
ct dc densités(t/nm2) : sur les côtes sénégalaises.
JANV
FEV
MARS
SEPT.
(80) 206 (73) 316
BIO?USSE
(82) 208
(74) 252 (80) 129
80) 2'
(82) 130
1
J
J
(80) 543
(75) 650 (81)1002
80) 301
BIOMASSE
(82)1634
(76) 780
(77) 627

(80) 105
(75) 125 (81) 193
80) 5!
DEKSITE
(82) 315
(76) 151
(77) 121

BIOMASSE
(82) 753
81) 82:
DENSITE
(82) 93
81) 8!
BIOMASSE,
DENSITE
1

Tableau VII.-
-.
Données physiques disponibles pour les différentes campagnes
d'Echo-intégration.
-- --
-
CAMPAGtiE
SURF.
St. HYDRO
AUTRE
ANNEE
S. SURF.
B.T.
METEO
REFERENCE
ou NAVIRE
SONDE
PA&WETRE
OBSERVATION
carte
obs.
Cruise 148
1970
69
J,P,SEA,N
FAO report 70/2
4 coupes Temp.
Thue Jr
Y
69
BT non publies
--~ ----.-_-
--
Cap 7308
?
270
Données disponibles
270
8
Chlo surf.
non publié
Capricorne
CRODT
1973
Cap 7311
?
?
?
?
Données non retrouvées
Capricorne
-
Cap 7401
W,Ta,Tn
Arch. CRODT 1
Capricorne
Cap 7407
1974
Cap 7408
Ta
Arch. CRODT 16
Capricorne
Cartes T,S,02 surface
Guijiga
W, Ta
Arch. CRODT 10
L. AMARO
et fond.
Bielogorsk
F?, Ta
Arch. CRODT 19
1975
Cap 7503
Rapport CRODT
Capricorne
Rapport CRODT
1976
Cap 7605
D.S. 62 CRODT

Tableau VII.-
(suite)
_I~--
REFERENCE
OBSERVATIONS
Arch. CRODT 5P
ch. CRODT 67
- .I
Cartes et coupes
BT et salinité non
Enero 1981
Nombreuses cartes
Cornide de
horizontales
I SAAVEDRA

----
St HYDRO
AUTRE
CAMPAGNE
T. SURF.
METEO
REFERENCE
OBSERVATIONS
ANNEE
S. SURF.
SONDE
PARAMETRF
ou NAVIRE
:artes
donnée!
Y
Chla, NC)3
Rapport ORSTOM
Cartes Chlo, NO
1981
Echosar 3
3
Juin 82
Surf. in synthese
DIAW
NANSEN
46
Avril-mai
Rapport préli-
données non incluses
minaire
dans le rapport
Septembre
34
Bergen Institute
Coupes verticales
T, S, O2
Décembre
20
O2
IBN SINA
pas encore publiées
Novembre
1982
Echosar 4
64
52
Chia.
Archive 119
BT et Stations Hydro
à retrouver.
NAXSEN
Rapport prél.
Données non publiées

i'ableau VIII.- Temnérature de surface dans les principales zones d'upwell .ng
_ - . . - - “ ~
au cours des campagnes d'écho-intégration.
-.._ ---------. ------- ------ ..---------. .--
------.
CAMPAGNE EN
LNNEE
WIS
IAP-ROXO
CAP-VERT
St. -1,QUIS
TTMIRIS
CAP-BLANC
NAVIRE
_-.._---P-M
---^ ~-
-_ _I- ._ __.I_-.
--.-
'Chue Junior
1970
Mars
22
19
Cap 7308
1973
Mars-avril
19
16,5
16,5
Cap 7401
1074
Janvier
21,5
17,5
15,5
Cap 7407
Octobre
27
24
Cap 7408
Novembre
19
16
16
Guijiga La
Août
27
-.
28
Bielogorsk
1975
Avril
19
14,5
Cap 7503
Avril
19
15
Cap 7605
1976
Avril
21,5
17
17
Eclioproc
1977
Avril-mai
23
19
17
16
Echelles
Septembre
28,5
29
28,5
23,s
Echosar 1
1980
Février
19
16,5
17
19
19
Pelagos
Août
28
Echosar 2
Septembre
27
28
28
21
Ikn Sina
Juillet
Echosar 3
1981
Mai
26
21
20
15
16
F, ??ANSEN
Mai
25
20
19
17
16
P. NANSEN
Septembre
30
29
29,5
23
19
F. :VANSEN
Décembre
24
24
21
F, UANSEn'
1982
Mars
19
15
17
16
16,.5
I
Echosar 4
Février
j
18
15
16
...--.-~ -_-.- -
-----
l-
-
I_ -_I
----_-.
_-.- - ----


Tableau IX.- Indice d'upwelling mensuel sur la Grande Côte (Cayar-Saint-Louis) en m3/s par mètre de côte,
AOUT
/ST.?TEFjlBRE
.026
1 -.043
-.135
i -.122
-,234
1 -,060
-.235
! -.027
-.078
i -.oos
1
-.382
1 -.171
zgl.zp&
.!21
I -,044
.-- _.._ .--!-.---~-_-__- __.^ .-_-_--_
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A N N E X E 1
O R D R E D U
J O U R
>
A- SYNTHESE DES RESULTATS DES CAMPAGNES D'ECHO-PROSPECTION ACCOMPLIES DANS
LA REGION.
1. Inventaire de toutes les données disponibles
_______--__------_---------------------
- - - - - - -
2. Examen critique
-_.._--. -_-- ------
des résultats quantitatifs de toutes les campagnes et
.- . . - --.* ----------..- --------e.-- -------mm--------- .- - e.-e- -
synthèse
- - - - - - -
3. Analvse synthètigue qualitative des répartitions des concentrations
--“.----L---w - - - - - - - w-w - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
de poissons en fonction des saisons hxdrologiques
em- ----------_----------------------
w-w-- - - - -
4. Analyse des difficultés de comparaison des résultats des différentes
-_----- ---------_--------------- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
campagnes d’écho-prospection
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
B -- ORIENTATIONS FUTURES
Un certain nombre de points apparaitront dans la synthèse A dont i? fau-
drait tenir compte pour définir la suite des travaux d’hydro-acoustique à
poursuivre ou entreprendre dans la région. On sera amené à aborder les points
suivants :
l.l.uel type de campagne devons-nous faire dans la zone ?
-
-
- Extension géographique et bathymétrique
- Quels moyens à la mer seront nécessaires (appui des navires de
recherches étrangers ?)
- Stratégie d’échantillonnage : Intégration, pêche.
- Comment rendre les résultats directement comparables d’un bateau
à l’autre ‘- Inter-étalonnage, Inter-calîbratîon, traitement des
données, etc.......
2. Quels types de recherche méthodologique seront nécessaires pour augmenter
- - - - -
la précision des données.
cj PARTIE PHYSIQUE - ENVIRONNEMENT
1. Etude ou travaux réalisés
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

2. Données disponibles
-------------- -m--n--
3. Examen des données
---------------------
4. Réflexion sur les données à acquérir sur l'environnement
--------------------------------- -------------------------
4.1. Considérations Eratiques sur les différents parametres
___----------------- -es- ----------------------- -------_-
4.1.1. Campagne d'écho-prospection
---------- - ---------- w-w -----w
4.1.2. Moyens des centre d'océanographie de la région
--------- ---------------L------- -- ------------ ---
4.1.2. Autres moyens (météorologie satellites navires marchandç: engins
'--'---"'~'-3'--"'=-~--------
--,-,,-,,,,,,,,,,-,,,-------1,,- ---
mouilles ou derlvants
----LC-I-------------
4.1.4. Etudes à réaliser
--_-------------__------

A N N E X E 2
Biologiste
LOPEZ
Jacqueline
CRODT
Président
JOSSE
Erwan
Biologiste
Rapporteur
CNROP
BA
Moctar
Directeur
CNROP
DIAW
Bassirou
Physicien
CRODT
Biologiste
DOMAIN
François
CNROP
Biologiste
LEV.ENEZ
Jean -
Jacques
CRODT
Biologiste
Boubacar
CNROP
REBERT
Jean
- Paul
Physicien
ORSTOM-FRANCE
ROEST
F.
c.
Biologiste
COPACE-DAKAR
Biologiste
SAMB
Birane
CRODT

A N N E X E 3
L I S T E
BIBLIOGRAPHIQlJE
D E S
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