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Revue StWgalaise des Recherches Agricoles et Halieutiques - Vol. 1 - no1 - 1988
BIOLOGIE ET EXPLOITATION DE LA
THONINE ATLANTIQUE (Euthymus a//etferafus)
DEBOUCHES ET PERSPECTIVES D’AVENIR AU SENEGAL
par
Taîb DIOUF *
RESUME
La thonine atlantique, (Euthynnus a2Zetterufus) fait actuellement l’objet
d’une pêche relativement modeste en atlantique Est, mais elle offre sans
doute des perspectives intéressantes pour les pêcheries artisanales de la
zone compte tenu de sa nature côtière. Le présent document fait le bilan des
connaissances biologiques et écologiques concernant cette espèce, ainsi
que l’analyse des pêcheries de tbonine en atlantique Est et au Sénégal en
particulier. Les problèmes économiques liés à la pêche de la tbonine, les dé-
bouchés et perspectives d’avenir de cette esp&ce au Sénégal y sont Cga-
lement abordés.
SUMMARY
Little tunny, (Euthynnus defferafus) is presently only slighthy har-
vested in the eastem Atlantic ocean but it offers, without any doubt, inte-
resting perspectives for the artisanal fisheries in the areas due to its costal
distribution. The present document sumarizes the biological data related to
this species, and analyzes the little tunny fisheries in East Atlantic, particu-
lary in Senegal. The economic problems of these fisheries, the market and
future perspectives of this species in Senegal are also discussed.
RESUMO
Actualmente, o atum atl&rtico (Euthymus u22etferufur) é o objecta de
uma pesta relativamente moderada no Leste atl&n.ico, mas ela pode, sem
d&ida, oferecer perspectivas interessantes para a pesta artesanal da zona,
visto a sua natureza costeira. Neste documento, vem o balanço dos conhe-
cimentos biol6gicos e ecoldgicos referentes a esta espécie, assim como a
an’alise dapesca do atum no Leste atl%nico e no Senegal em particular. Os
problemas econômicos ligados a pesta do atum, os mercados e perspec-
tivas futuras desta espécie, no Senegal, s.80 igualmente tratados.
* Chercheur de 1’ISRA - Direction des Recherches sur les Productions Halieutiques

4 9
INTROIkJCTION
D’apres les plus recents ouvrages de systématique (COLLE?TE et CHAO, 1975 ;
TORTONESE et HUREAU, 1979), la thonine : Euthynnus alletterutus @Caf., 1910) ap-
partient a la famille des Scombridae. Cette espèce est largement répandue dans l’Océan
Atlantique : à l’Est, depuis les côtes de Norvege jusqu’en Afrique du Sud, a l’Ouest du
cap Cod au Brésil. Elle demeure cependant une esp&ce tropicale puisque c’est dans toute
la zone intertropicale que son abondance est maximale. C’est également une espéce cô-
tière; elle se prête donc mieux à une gestion nationale contrairement aux autres “tho-
nidés” (albacore, listao, patudo) qui sont de grands migrateurs hauturiers.
Sur le plan africain, cette esp&ce offre des perspectives intéressantes sous forme de
salé-séché. Cette alternative est indispensable en tant que facteur de regulation des prix
de la ma& fraîche surtout pour les espèces considértk comme secondaires dans les pê-
cheries.
L’importance économique que prendra sans doute la thonine dans les années à venir
a incite le Sénégal a entreprendre un programme de recherches qui vise à mieux connaître
la biologie de l’espèce et ses potentialités d’exploitation.
Dans le présent rapport, nous présentons successivement la synthbse des premiers ré-
sultats obtenus sur labiologie de la thonine, l’analyse des pêcheries de l’espèce en Atlan-
tique Est et enfin les débouchés et perspectives d’avenir de cette espèce au SerrégaI.
BIOLOGIE DE LA THONINE
Reproduction
La taille 23 la première maturité sexuelle
La taille à la Premiere maturité sexuelle, définie comme la taille à laquelle 50% des
individus sont capables de se reproduire, est de 41cm chez les mâles, 43 cm chez les fe-
melles (DIOUF, 1980). Ces résultats sont très comparables à ceux obtenus par POSTEL
(1955) sur la population du Cap Vert et ceux obtenus par h4ARCHAL (1963) et CHUR
(1975) dans le Golfe de Guinée.
La taille maximum des individus pêches au Sénégal est de 96 cm (DIOUF, I980).
Zones et phriodes de reproduction
La thonine se reproduit dans les zones côtières pendant la période de l’annke où les
eaux sont chaudes et salées. C’est ainsi qu’au Sénégal la reproduction a lieu de mai à no-
vembre (DIOUF, 1980), d’octobre à juin dans le Golfe de Guinée (MARCHAL 1963),
(CHUR, 1977), (RUDOMIOTKINA, 1985) (CAVERIVIERE et al. 1976, 1980),
(CONAND, 1969), (NISHIKAWA 1985).
Les produits sexuels ne sont pas émis en une seule fois, la ponte étant fractionnée.
Répartition sexuelle
La répartition sexuelle en fonction de la taille montre que la proportion de femelles
diminue avec la taille. Au delà de 810 mm tous les individus échantillonnés au Sénégal
sont des mâles (DIOUF, 1980).
Croissance
CAYRE et DIOUF (1983) ont calculé l’âge des thonines pêchées au Sénégal à partir
de l’interprétation des coupes transversales du premier rayon de la nageoire dorsale. Les
âges estimés vont de 1 à 8 ans.

50
Le taux de croissance est de 8 cmlan de 1 à 5 ans ; a partir de 5 ans, il est de 3 cmlan
(tableau 1).
Tableau 1. Age-taille de la thonine Ctabli à partir des coupes d’epines de la Premiere
dorsale de 491 individus pêchés au Sénégal (CAYRE et DIOUF, 1983).
La relation taille poids, établie par DIOUF (1980) à partir de 1808 individus est très
proche de celles trouvée par differents auteurs sur les populations de la zone. Elle est don-
née par 1’8quation suivante :
p = 13.77 x 10-3
L3.0”
(L = longueur a la fourche en cm
(P = Poids total en g
Migrations
Les campagnes réalis&s au Sénégal depuis 1983 ont permis de marquer 1 190 indi-
vidus (DIOUF, 1985). Les premières recaptures, une trentaine d’individus, ont permis
d’observer des déplacements de part et d’autre du Cap Vert durant la saison chaude (de
mai a juillet) CHiWPAGNAT et DOhJAIN (1977) ont recapturé en janvier, en face de
Dakar, une thonine marquée en novembre au large de Nouakchott.
Il semble donc y avoir un déplacement des thonines dans les deux sens Mauritanie -
Sénégal.
REY et CORT (1980) ont montre que les thonines se déplacent de la m&literranéevers
l’atlantique Nord Est en passant par le détroit de Gibraltar.
Cependant, les migrations réelles de l’espece sont mal connues notamment au sud du
Sénégal dans le Golfe de Guinée et en Atlantique Sud cat aucune étude n’est faite dans
ces zones.
Identité des stocks
Les informations obtenues en AtlantiqueEst sont encore insuffisantes pour sepronon-
ter sur la structure du stock.
Toutefois, les résultats des marquages (REY et CORT, 1983 ; DIOUF, 1985) les
Ctudes biométriques réalisées par POSTEL (1955) dans la zone ainsi que les conclusions
sur la reproduction de l’espèce semblent indiquer qu’il y aurait plutôt plusieurs sous-
stocks (au large de l’Angola, du Ghana et de la Côte d’ivoire, du Sénégal, du Maroc) ayant
entre eux des mélanges possibles mais dont les taux demeurent, pour le moment, incon-
nus.
L’EXPLOITATION DE LA THONINE
GMralités
La thonine est exploitée essentiellement par les pêcheries artisanales compte tenu de
la nature côtière de cette ressource mais aussi, par certaines flottilles industrielles le long
des côtes de l’Atlantique Est.

51
Les méthodes de collecte et de traitement des données statistiques employées au Sérié-
gai sont présentées dans ce document. Dans les autres pays de la zone les donnks pro-
viennent de I’ICCAT* ou des bulletins de la FAO, ces donnbes partielles et souvent non
contrôlées par des scientifiques sont par conséquent d’une fiabilité douteuse.
Certaines pêcheries artisanales existent le long des côtes Ouest africaines, mais ne dé-
clarent pas dans la plupart des cas leurs statistiques de captures; ce sont notamment celles
de la Gambie, de certains pays du Golfe de Guinée (Togo, Nigeria, Cameroun.. .)
Par ailleurs, les pêcheries artisanales sont en général difficiles à échantillonner. En
effet, elles sont multispécifiques, utilisent de nombreux engins de pêche différents et
comptent de multiples points de débarquement souvent éloignés les uns des autres.
Les pêcheries industrielles ne s’intéressent pas spécialement à I’espke. Elles la rejet-
tent en mer ou la regroupent dans la catégorie des “divers” dans les livres de bord lors-
qu’elle est conservée et la vendent souvent dans des marchés locaux difficiles a contrôler.
Les captures totales de thonine en Atlantique Est sont estimées actuellement & quel-
ques 20 000 T (figurel) ; les captures annuelles des principales especes de thons (alba-
tore, listao, thon obèse) sont proches de 250 000 T au large des côtes de l’Afrique de
l’Ouest (FONTENEAU A. et MARILLE J., 1987).
E. allettemtus
8
1950
1960
1970
AnnBe
Figure 1: Evolution des prises de thonine dans les diffkentes pkheries de 1950 B 1983
Engins et techniques de pêche
Pêcheries artisanales
Les pêcheries localisées le long des côtes Ouest africaines utilisent différents engins
de pêche de surface.
Au Sénégal, en Mauritanie et au Cap Vert ce sont les lignes à main appatées, les lignes
de trame, les sennes tournantes, les sennes de plage et les filets maillants qui sont les plus
* Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique

52
utilises. En Côte d’ivoire et au Ghana, les pêcheries artisanales utilisent des filets
maillatus encerclants, des sennes & rivage et des sennes tournantes (MARCHAL, 1963,
KOTHIAS et BARD, 1985).EnAngola,auxIles SaoTboméetPrincipe,leslignes àmain,
les filets, maillants et les filets de surface fixes sont utilises.
Ces pêcheries utilisent des embarcations légères pour la plupart équipées de moteurs
hors bord. Les techniques de pêche sont classiques mais peuvent présenter des variantes
suivant les pays notamment la pêche à la trame au Sénégal (DIOUF, 1980).
Pêcheries industrielles
Les pêches industrielles de thonine dans la zone sont effectuées par des thoniers sen-
neurs (Français, Espagnols, Soviétiques etc...) et des canneurs ghan6ens et angolais essen-
tiellement. Des pêches a la ligne de traine sur des chalutiers pélagiques russes seraient
également utilisées au large de l’Angola.
Collecte et traitement des données statistiques au Sénégal
Collecte des données
Pêcheries artisanales
Les données des pêcheries artisanales sont obtenues à partir d’enquêtes effectuées sur
le terrain, notamment dans les principaux centres de debarquement. Les méthodes de col-
lectes de ces données ont fait l’objet de plusieurs publications (PECXART 82, GERARD,
84 ; GERARD et GRBBER, 85). Ces enquêtes portent sur le type de pêche, la capture par
espèce, la zone de pêche, le nombre de pirogues sorties.. .
Par ailleurs, un recensement exhaustif de toutes les pirogues actives sur l’ensemble du
littoral est effectué deux fois par an en avril et septembre afin de suivre les pécheurs mi-
grants et les saisonniers au cours des saisons froide (janvier à juin) et chaude (millet-
décembre) (SOCECO-PECHART 82,83,84). Parallelement, au cours des enquêtes sur
les captures, des mesures de longueur à la fourche au centimètre inférieur sont effectuées
sur les espèces débarquées par les pirogues échantillonées ; le nombre d’individus a mesu-
rer dépend du type de pêche et de l’importance de la prise réalisée.
Pêcheries industrielles
Les enquêteurs bases au port recueillent les livres de bord de tous les bateaux débar-
quant a Dakar. Ils effectuent des mensurations de thonine soit a bord des bateaux soit B
I’entree de la conserverie où s’effectue la pesée des captures. Les rejets, souvent non
notés, peuvent parfois être estimés par interview des patrons.
Traitement des données
Estimation des captures dans les pêcheries artisanales
La méthode d’estimation des captures est la même pour tous les centres principaux de
débarquement de la pêche artisanale. Elle a été décrite dans plusieurs documents notam-
ment : LALOE et al. (1981) ; PECHART (1982) GERARD et GREBER, (1985) ;
GERARD,.(1985); DIOUF (1985).
Les prises par espèce et par engin sont estimées selon la procédure suivante :
ni
=
nombre total de pirogues tkhantillonées le jour i durant la quizaine q
X
=
nombre de jours d’enquêtes durant la quinzaine q
prise de thonine de toutes les pirogues 6chantillonnées le jour i durant
Pi
la quinzaine=q. Cette prise peut être exprimee en poids ou en nombre d’individus. Dans
ce dernier cas, la prise sera convertie en poids a partir de la relation taille poids et des
longueurs moyennes échantillonnées.

53
La prise moyennepar sortie durant la quinzaine q sera
.
ii
i=l Pi
n i
i=l
Par ailleurs, on connait le nombre total de sorties par engin pour chaque centre (N, ),
on calcule alors la prise de la quinzaine q, pq pour le centre consider6.
pq= N,.P
et la prise annuelle au centre S sera alors :
24
P=
ç
pq
4 = 1
En ce qui concerne les points de debarquements non couverts par le reseau d’enquêtes,
les prises seront estimées à partir d’un centre de réference principal où les compositions
spécifiques des débarquements, les methodes de pêche et les zones de pêches exploitées
sont comparables.
Connaissant le nombre de pirogues actives présentes dans chacun de ces centres par
recensement et la prise moyenne de thonine échantillonn6e dans le centre principal de ré-
ference, une simple extrapolation permet d’estimer les prises dans chacun des centres
secondaires. La prise de thonine réalis6e par les pêcheries artisanales sera la somme des
prises de tous les centres et de tous les engins.
Estimation des captures de la pêche industrielle
Les captures de thonine faites par la pêche industrielle sont obtenues a partir des livres
de bord pour les quantUs rejekks, ou non débarqu&s au SfMgal ; les debarquements lo-
caux sont obtenus directement dans les usines de traitement ou par des enquêtes effectuées
au port. Certaines captures industrielles nous echapperit parce que le produit est lapropri-
éd des équipages qui le commercialisent par des circuits difficiles à contrôler.
Discussion
Les m&hodes de cokcte et de traitement des donn&s ont été mises en place dans les
differentes pêcheries et adaptées pour les principales espèces débarqukes. Aussi des in-
suffisances peuvent être notées quand ces mêmes méthodes sont appliquées a des espkes
secondaires. Il est vrai qu’au cours du traitement des donnees, un premier niveau de stra-
tification est effectué au niveau des engins, les lignes sont séparees des sennes de plage,
des serines tournantes et des filets dormants.. .mais, à l’irmkieur d’un même engin, un
deuxième niveau de stratification s’impose (DIOUF, 80; LALOE et al., 81; GERARD et
GREBER, 85). En effet pour le cas de la pêcherie artisanale de ligne de Yoff par exemple,
les lignes de trame et lignes de fond sont confondues et classks dans la rubrique des lignes
classiques. Or les pêcheurs qui utilisent les lignes de tra~me débarquent exclusivement leur
prise le matin, et les espkces débarquées comme les zones exploitéespar ces pêcheurs sont
differentes de celles correspondant aux lignes classiques. Aussi est-il possible d’effectuer
une stratification à l’int&ieur de ce type d’engin de pêche, afin d’avoir une meilleure esti-
mation des prises par sorties pour chaque catégorie de ligne. Cependant il faudrait qu’à
l’intkieur des pirogues lignes, l’échantillonnage soit aléatoire et qu’il soit bien reparti
dans le temps et sur l’ensemble de la zone de débarquement.

54
Le nombre de sorties utilisé pour l’estimation des prises est difficile a obtenir surtout
dans les centres où il n’y a pas d’enquêtes. Dans ces centres, l’extrapolation est faite sur
la base des taux d’activit6 des pirogues mZ!me si ceux-ci sont inférieurs a ceux du centre
de référence considéré. Une mauvaise évaluation de ce paramètre se répercute donc sur
l’estimation des captures.
Maigre toutes ces incertitudes, c’est au Sénégal que les pêcheries de thonine sont les
mieux suivies.
Evolution des prises
Pêcheries artisanales
Les pêcheries artisanales de petits thonidés sont tri% anciennes sur les côtes Est atlan-‘
tiques. MONOD (1977) fait reférence à des prises importantes de “petits thons” au debut
du 18ème siècle dans le Golfe & Guinée et au Cap blanc en Mauritanie bien que la série
statistique disponible la plus ancienne, celle de l’Angola commence à partir de 1950.11
apparait globalement que ces espkes n’ont et.6 exploitées que par les unités artisanales
dans la période historique : de 1950 à 1970. Durant cette même pkiode seules sont dispo-
nibles les statistiques de l’Angola. Dans lapérioder6cente (1970 a 1980), s’y ajoutent les
donnees du Ghana et surtout du Sénégal où une importante pêcherie de traîne tr&s active
dirige essentiellement son effort sur l’exploitation des petits thon&% autour du Cap Vert
(DIOUF, 85).
Durant la p&iode historique, les prises de thonine varient peu ; elles sont dé l’ordre de
3 000 t/an. Elles diminuent de 1970 a 1977 puis augmentent de façon significative dans
les années récentes où elles atteignent 10 000 t en 1983 (tableau 2). Cette augmentation
est due a une amélioration de la couverture statistique, à une meilleure identification des
espkces et à un accroissement probable de l’effort de pêche.

55
Tableau 2 : Prises artisanales d6&r6es de thoniue (en tonnes) par pays et par anu6e
en Atlantique hpico-ork.ntal et Golfe de Guinée
ANGOLA
[ANA
AUTRES
-
TOTAL
19%
3cal
3om
5 1
500
xx)
52
2253
2200
5 3
3300
33w
54
4900
4900
5 5
4200
42m
56
1985
1985
5 7
2 212
2 212
5 8
3 3 5 3
3 353
5 9
9 5 7 1
9 5 7 1
1960
2 9 4 5
2945
6 1
2446
2446
62
505-I
504)
6 3
3885
3 8 8 5
6 4
1648
1648
6 5
3 5 1 1
3 5 1 1
66
3092
3092
6-l
3288
3288
63
2438
2438
69
1422
1422
1970
4903
4903
7 1
1748
1743
72
9 7 7
9 7 7
73
772
n2
74
8 7 9
5 3 7
1416
75
8 6
1092
1178
76
705
728
7 7
619
1540
2 2 1 9
78
5 0 1
1446
7928
79
1 8 4
1697
l
5 416
7297
1980
492
1921
4117
6530
8 1
439
1935
8900
11314
82
620
2378
1523
4606
1983
4 5 3
4868
10360
I
5009

56
Pêcheries industrielles
Les données de pêche industrielle sont relativement rkentes dans la zone. Elles sont
essentiellement fournies parles russes, les senneurs français et espagnols, et les canneurs
angolais et ghanéens (1970).
Les prises industrielles de thonine ont régulièrement augmenté de 1970-1983, des
suites d’un fort accroissement des prises d&Aar&x par les unités russes (tableau 3).
Tableau 3 : Priies industrielles de tbnine par pays de 1950 h 1983 en Atlantique Est
et Golfe de Guinée.
ANNEE
A N G O L A
GHANA t
F I S
E S P A G N E
U R S S
A U T R E S
T O T A L
1955
3 4
5 6
9
5 7
58
5 9
1960
6 1
62
6 3
6 4
65
66
6 7
68
2 x 7
6 9
5%
1970
1 1 9 1
7 1
660
72
2.57
73
1 9 8
26
74
4 0 8
66
15
3 6 3
130
76
1 0
76
77
6 4 7
54
78
3 2 5
6 8
79
462
1 3 1
1980
8 3 6
1 7
8 1
732
3 6 8
82
1 1 1 4
6 1 7
8 3
1 1 7 9

57
De 1000 t en 1970 elles passent à 10 000 t en 1983. La cartographie des captures
spatio- temporelles r&lis&s par les sennems français et espagnols en 1982 et 1983 sont
reprkentés sur les figures 1 et 2 b.
L
‘15
.lO
.5
0
I
I
I
I
I
v,
I
cy
.O
- -5
- -10
-15, . . . . . . . . . . . . . . . . .
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P R I S E S T H O N H E F I E S P 8 2
20
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25. ....“.“.L.‘..,........

15
10
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40
-5
-0
. -5
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J
-l,L...!....!....!....!
. ...! . . ..j
P R I S E S T H O N I N E F I E S P 8 3
Figure 2 : Cartographie des prises de thonine des senueurs espagnols en Atlantique Est en
1982 et 1983 (chaque cercle reprbsente un coup de senne avec une capture de
I’espike enregistrée dans le livre de bord; la surface des cercles est proportion-
nelle & la prise).


58
Variations spatio-temporelles des prises : saisons de pêche
Les statistiques disponibles montrent que la thonine est abondante en Mauritanie en
septembre, de janvier à juin au Sénégal (DIOUF, 1980) ; en février en Cote d’ivoire
(MARCHAL, 1963); et de fevrier a mai en Angola. L’analyse des données de captures
des senneurs évoluant sur les côtes atlantiques de l’Afrique montrent que la thonine est
présente toute l’armée dans cette zone (STRETTA, com. pers.), BARD et KOTHIAS
(1985), DIOUF et REY (1985). Mais, étant donné la faible importance accordée à cette
espèce par les producteurs, les variations des prises de thonine traduisent plutôt a contra-
rio les variations de captures des esp&ces cibles (albacore, listao, patudo) dans la zone de
distribution de ces espèces. En outre, l’aire de repartition normale de la thonine est diffé
rente de celle de ces espkces-cibles. Il est donc difficile de defmir des saisons de pêche
bien tranchées pour la thonine. Cependant, les résultats obtenus montrent que la thonine
est pêchée en général en zone côtiere, dans des eaux a salinité supérieure a 34 ‘%u où la
température est comprise entre 17 et 28°C.
Structure en taille des captures
La structure en taille des thonines capturées en Atlantique Est par les flottilles indus-
trielles franco-espagnoles montre que de 1979 a 1983, les individus débarques ont une
taille comprise entre 35 et 70 cm de LF; les plus nombreux ont des tailles qui se situent
entre 45-55 cm et ont 2 à 3 ans (figure 3). Durant la même période, des canneurs angolais
ont débarqué en majorité des individus de taille comprise entre 40-50 cm, âgés de 2 à 3
ans, les tailles exploit& variant de 30 a 60 cm (figure 4).
Au Sénégal, les pêcheries artisanales exploitent essentiellement deux classes. Les in-
dividus âgés de 1 a 2 ans mesurant entre 30-50 cm et ceux de 60-70 cm âgés de 4 ans et
plus. Les individus de grande taille sont essentiellement exploites de janvier à juin par les
lignes alors que ceux de taille inferieure a 50 cm sont exploites en saison chaude, mais
aussi par les lignes de trame toute l’année non loin des côtes (DIOUF, 1980).
Les données obtenues ailleurs sont encore insuffisantes dans la zone, mais il semble
que les classes interm&liaires faiblement représentées au Sénégal, sont présentes en pro-
portions convenables au large de Sierra L&ne et de la Côte d’ Ivoire (MARCHAL 1961,
cm, 1975).
Effort de pêche
Compte tenu de la variabilité de l’intérêt que les producteurs portent aux petits tho-
nidés en gkkal, il est difficile d’evaluer un effort total appliqué a ces espkces dans les
conditions actuelles. Néanmoins, une methode d’estimation de l’effort de la pêcherie
sénégalaise a été tentée (DIOUF, 1985).
Il s’agit d’analyser la pêcherie artisanale de ligne de traîne du Cap Vert, qui dirige
effectivement son effort de pêche sur les petits thonidés, et de définir le meilleur indice
correspondant a la prise moyenne par sortie. Les variations de cet indice dans le temps
doivent traduire les variations d’abondance de l’espèce dans la zone étudiée. L’effort sera
exprime en équivalent du nombre de sorties de pirogue-traîne en divisant les prises con-
nues r&lis&s par toutes les pêcheries au large des côtes sénegalaises (rejets inclus) par
les indices précédents. Notons qu’une pirogue-traîne a une longueur de 8 a 10 m; elle est
dquipée d’un moteur hors bord de 8 CV, l’équipage est compose de 1 à 2 hommes. Elle
tire 2 lignes de 8 à 12 m de long grecs avec des cuillères métalliques type “yarm” ou
d’hameçons munis de leurres conçus par les pêcheurs; la sortie dure en moyenne4 heures.
Cet effort, élevé de janvier à mai avec une moyenne de 42 000 sorties/mois, diminue a
partir de juin et se stabilise autour de 10 000 sorties/mois de 1981 a 1984 (figure 5).

59
40
50
6 0
LF(cm)
40
60
60
LF(cm)
Figure 3 : Distribution de fréquence de taille des thonines débarquées par les
semeurs français et espagnols de 1979 à 1983

60
30
40
50
60 LF (cm)
1982
200
0
30
40
50
60
L F (cm)
1983
30
40
50
60
L F(cm)
Figure 4 : Distribution de fréquence de taille des
thonines dkbarquées
par les tanneurs de l’Angola

61
sorues(103 )
1961
1902
1963
1964
12 3 4 5
6
7
6 9
IO
11
12 Mois
Figure 5 : Evolution de l’effort de p&che “standardisé” dirigé sur les petits thonides
du Sknégal
La validité des hypothèses de base qui sous-tendent l’utilisation de cette méthode reste
discutable, mais la tendance de l’effort semble bien traduire les variations d’abondance
relative de la thonine dans la zone.
POTENTIALITES ET DEBOUCHES
Potentialités de pêche
Les prises totales de thonine enregistrées au Sénégal dans les années rkentes sont en
moyenne de l’ordre de 4 a 6 000 tonnes par an (tableau 4).
Tableau 4: Prise de thonine en tonnes dans les pêcheries artisanales et industrielles
au S4négal.
I
PECHE
PECHE
ANNEE
TOTAL
ARTISANALE
INDUSTRIELLE
1981
2 680
620
3300
1982
4 214
1008
5 222
1983
4 572
1360
5 932
1984
4444
804
5 248

6 2
La qualité des donnees statistiques au niveau international ne permet pas d’appliquer
des modèles de production et de chiffrer précisément les potentiels de l’espèce. Il semble
cependant que le stockde thonine soit sous exploite et qu’il pourrait encore subir une aug-
mentation des captures, le potentiel pouvant, au Sénégal, être d’environ 10-20 000 t/an
compte tenu du niveau actuel des ptises.
Débouchés
Etat actuel
Marché sédgalais
Le marché dnégalais du poisson frais est limite presque uniquement aux grandes vil-
les et aux zones côtières. L’importance des debarquements totaux de poisson pour un
marche relativement restreint fait que certaines espèces sont dédaignées par le consom-
mateur dans ces zones. Parmi ces espèces figure la thonine dont la chair riche en sang et
d’ aspect brunâtre une fois cuite font qu’elle n’est pas bien appréciée. Elle est en g&&al
consommée en frais.
Au niveau de la pêche artisanale, les prix de la thonine varient d’un centre a l’autre
(60 a 120 F/kg), ils sont relativement faibles en saison froide et élevés en saison chaude.
Les prix dépendent donc de l’importance et de la diversité spécifique de l’ensemble des
captures.
Au niveau des pêcheries industrielles, les prises sont vendues directement aux usines
pour la plupart ou aux mareyeurs, mais quelquefois, les prises appartiennent aux
6quipages qui les commercialisent par un circuit parallele qui nous échappe.
Le marché extérieur
La thonine est commercialisée sur le marché extérieur sous forme de produit congelé
ou transformé.
9 Produit congelé
Les quantités achetées dans les différents points de débarquement sont stockées au fur
et à mesure de leur collecte. Lorsque les tonnages sont importants, le produit congelé est
exporte en Afrique (Congo, Nigeria.. .) et en Europe. L’importance des exportations de
thonine diminue au SénCgal par suite de la diminution des marchés (crise internationale
du marché du thon), et surtout de la concurrence des pays d’extrême Orient sur le marché
mondial. Par ailleurs, les thonines collectées sur les plages ne présenteraient pas les
qualitt5s requises du fait des manipulations successives depuis le producteur jusqu’à
l’usine en passant par les mareyeurs. Ceci a quelque peu diminué les contrats que les
usines passaient avec leurs clients extérieurs (tableau 5).
Tableau 5: Quantité en tonnes et pourcentage dans les captures totales des expor-
tations de thonine
ANNEE
EXPORTATIONS
% DANS LES CAPTURES
1981
1 120
34 %
1982
629
12 %
1983
485
8%

63
La frequence d’acheminement du produit entier congelé vers les marchés d’exportation
est très faible en raison du ravitaillement par petites quantités des usines par les produc-
teurs. Il se pose alors des difficultés de stockage qui en plus des coûts y aff&ants, requiert
un équipement spécialisé dont ne disposent pas la plupart des usines et surtout les ma-
reyeurs. Cette situation constitue aussi un facteur limitant pour certains exportateurs
potentiels.
9 Produit transformé
Les techniques de transformation habituellement appliquées sur les espèces tradition-
nelles de thons (albacore, patudo, listao) ne sont pas appropriées pour la thonine. C’est une
espèce à la chair ferme, riche en sang qui s’oxyde rapidement au contact de l’air. Il convient
donc de mettre au point des procédés technologiques de traitement adéquats.
Des essais ponctuels menés par différentes usines de Dakar montrent que l’on peut ob-
tenir un produit agréable et de bonne qualité; mais la nouveauté du produit qui n’a pas droit
à l’appellation de thon pose des problèmes d’acceptation des consommateurs, ce qui limite
le marché extérieur.
Le marché actuel a base de conserves de thonine est l’Allemagne, marché où le Séné-
gal est concurrencé par les pays d’ExtrCme Orient. Au niveau de la pêcherie artisanale, la
thonine est transformée occasionnellement en salé-séché, auto-consommé ou exporte au
Zaiie et au Congo par les mareyeurs et des particuliers. Mais en plus du taux de sang élevé
dans la chair, la présence d’acides gras peut provoquer un rancissement qui altère le pro-
duit et en limite les possibilités de transformation.
Conclusion
Bien que la thonine soit peu prisée au Sénégal, la fraction la plus importance des cap-
tures est absorbée par le marché intérieur. La part à l’exportation la plus importante
concerne le produit congelé. Mais certains exportateurs du produit congelé ont cesse leur
activité, ce qui augmente le potentiel de traitement en conserves. Cette alternative de
transformation accroit ainsi la valeur ajoutée sur le produit et assure un marché au produc-
teur.
Perspectives d’avenir
Des recherches quant a la valeur alimentaire de la thonine ont été entreprises par
GIRAUD (1953). Il concluait que l’espèce est intéressante pour son rendement en parties
consommables, ses teneurs élevées en fer (3,l mg/kg) et en protéines (22,5 %) qui rappel-
lent celles de la viande de bœuf. Elle pourrait donc être utilisée dans différentes recettes
culinaires afin de compenser les déficits protéiniques des populations de l’intérieur du
pays. Mais il faudrait arriver à transformer progressivement dans le temps, les habitudes
alimentaires des Sénégalais de manière a obtenir une meilleure utilisation des ressources
nationales. Une telle politique, en plus des incidences économiques et sociales qu’elle
engendre, à l’avantage d?inciter les producteurs à mieux répartir les efforts de pêche ap-
pliqués sur les différents stocks afin de tirer le maximum de profit du potentiel national
existant.
Des perspectives intéressantes s’offrent au marché à l’exportation notamment pour le
produit congelé qui, à peu de frais, permet de réaliser des bénéfices substantiels d’autant
que les marchés potentiels sont importants. La thonine est prisée en Afrique du nord où les
populations la prèfèrent aux autres espèces de “thonidés”. Il reste B garantir le prix au
producteur et à aménager les structures d’accueil pour le stockage du produit une fois les
prospections de marché faites.

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Quant à la commercialisation du produit fini, elle se heurte à la réticence du marché
intérieur, à la consommation de conserves et à l’exigence des consommateurs europbens.
Cependant, la thonine pourrait être au moins partiellement un produit de substitution utile
à la survie des usines de transformation de thon (albacore, listao), dont l’approvision-
nement pose souvent de graves problèmes. Il faut cependant surmonter les difficultés
d’ordre technologique, réglementaire (qualité, appellation) et humain (acceptation du
produit par le public).
Un programme de travail devrait être établi avec I’ITA (Institut de Technologie Ali-
mentaire) et les industriels concernés afin de trouver les formes de transformation les
moins onéreuses tout en obtenant un produit de borine qualité facile h écouler. Nous pen-
sons aussi qu’il faut mettre au point une technique de transformation artisanale adéquate
pour conquérir le marché africain moins exigeant et plus accessible. Ceci aurait l’avan-
tage de ne pas nécessiter d’investissements importants pour une esp&e comme la thonine
dont la pêche est saisonnière.
Cette étude démontre que l’effort jusqu’ici dirigé sur l’augmentation des captures doit
à pr&ent être complété par des travaux visant à valpriser ce qui est capturé.
CONCLUSION
Les r&ultats présentés dans ce document, loin d’épuiser le sujet, ne sont qu’une
contribution devant servir de point de départ pour des recherches plus poussées.
La délimitation correcte du ou des stocks, l’évaluation quantitative du potentiel de
capture et l’amélioration des méthodes de collecte des données statistiques sont, entre
autres, autant de thèmes de recherche qu’il convient de maîtriser.
Dans cette pêcherie plurispécifïque où le choix des esphes exploitées est guidé par
la recherche du maximum de valeur, la thonine fait actuellement figure d’espèce
secondaire; mais compte tenu de la diminution des stocks traditionnels de thons majeurs
(ambacore), leur coût de production élevé et l’importance de la demande en produits
thoniers, cette espèce pourrait être une alternative intéressante. Les résultats auxquels
nous aurons abouti seront alors indispensables pour la mise sur pied d’une bonne poli-
tique de gestion rationnelle de ce stock.
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INSTITUT SENEGALAIS DE
RECHERCHES AGRICOLES
CAHIERS D’INFORMATION
CARTE DE BIOMASSE
DU FERLO
SAISON DES PLUIES
1987
André GASTON
ISSN 0850-8798
VOL 2 No4
juin 1988