Gouvernernew d e l a ~~~~~~~iq~e d u ~~~1~~~~. ...
Gouvernernew d e l a ~~~~~~~iq~e d u ~~~1~~~~.
Ministère du Développement Rural.
Direction de I’Océanographie et des Pêches Maritimes
CHE CWALUTSERE
Centre de Recherches ~cé~a~graphiq~e!; de
Dakar - lhiaraye.
A D A K A R D E 1 9 6 5
A 1972
F. LHOM#E
F. DOMAIN
W. B O U R
-‘..w--mI-----m-s.-
_-..
~,uI_
..,-
-
DE LA RECHERCHE SClEKTlFlQUE ET TECHNIQUE OUTRE - MER
#TRE DE RECHERCHES OCtAIOCRAPHIQUEE DE DAKAR - THIAROYE

RXKJBLIQUJ DU SZNEGAL
NINISTZRE DU XVXLOPPlX3VT RURAL
~q-c-e-=z-E-E-
LA PECHE CHALUTIERE A DAKAR
de 1965 à 1972
CZ!lTRl3 D;3 RIXH;<RCETZS OC-'.~:JOGF{APITIQ~~S
DE DAKAR-THLAROYE
(SENEGAL)
DSP
No52
-
NOVZKEIRE 197.3

- 2
R E S U M E
L'évolution de la flotte chalutière dakaroise de 1965 à 1972
est exposée. L'augmentation régulière du nombre total de bateaux
résulte de l'arrivée de nouveaux "crevettiers" mais aussi de l'appari-
tion en 197-I d'unités nouvelles spécialisées dans la pêche du poisson.
Les données statistiques disponibles ont été traitées
sur ordinateur.
Les résultats obtenus relatifs aux efforts de pêche, prises,
prises par unité d'effort, prix de vente et rentabilité sont analysés,
La baisse des rendements en crevette blanche (Penaeus duorarum) est
probablement la conséquence d'une surexploitation des stocks*
A B S T R A C T
The raise of the trawler fleet in Dakar between 1965 and 1972
is here related.
The regular increase of the total number of boats is
due to the coming of new shrimp trawlers and also to tho coming out of
new trawlers specialized in fishing.
Cur available statistical data have been computed, Results
relative to fishing efforts, catches per unit effort, selling price
and rentability are analyzed.
The falling yield concerning pink shrimp
(Penaeus duorarum) might be resulting from ,an overfishing.

-3
SOl!?I%AI RE
.- - - -
INTRODUCTION
I- EVOLUTION DE LA FLOTTE CI-IALUTIERE
A) Effectif
B) Spécialisation des bateaux
C) Gréement
II - MZTHODE DE TRAVAIL
A} Récolte des données
B) Stockage des données
C) Traitement des données
III - RESULTATS
A) Efforts 1) Etude globale
2) Répartition par secteur
3) Efforts théoriques appliqués à la
crevette et au poisson
B) Prises 1) Etude globale
2) Répartition par espèce
3) Evolution des prises en fonction de l'effort
C) Prises par unité d'effort
1) Etude globale
2) Evolution par secteur
3) P.U,E. en fonction de l'effort
D) Prix de vente et Rentabilité
I V
- BIBLIOGRAPmE
V
-TABLEAUX
VI
- F'IGURES

- 4
I N T R O D U C T I O N
La pêche chalutiere dakaroise a connu une expansion con.?inue
- -.*.
- -
dans les 8 dernières années, Elle est pratiquée par des petites unités
(800 CV maximum) effectuant des marées de courte durée (20 jours maximum)*
Elle a débuté en 1965 par l'exploitation de la population de
crevette blanche Penaeus duoraru2 localisée entre la fosse de Kayar et
la ville de St-Louis. En 1966, la prospection d'une seconde zone s'éten-
dant de l'embouchure de la Casamance à 1'Archfpei des Rissagos a accru
les possibilités. Le poisson d'abord considéré comme un sous-produit de
la pêche crevettièrc fait maintenant l'objet d'une pêcherie particulière
au chalut de fond.
La commercialisation des poissons de fond et crustacés ne pose
actuellement aucun problème et la demande dépasse souvent la production.
L'exportation se fait surtout vers les pays d'Europe mais des
débouchés importants actuellement ::xploités par les Russes et les
Japonais existent en Afrique (Nigéria, Ghana, Côte dlIvoire, Zaïre,
Gabon).
Dans ce travail, seule cette pêche chalutière mise à terre à
Dakar sera étudiée mais elle n'est pas le seul prélèvement industriel
effectué SUP le stock des poissons démersaux de la Mauritanie à la
Guinée.
En effet, la pêche étrangère non débarquée à Dakar a une
grande importance pondérale et économique. Elle ne sera pas abordée dans
cette publication mais les chiffres cités ci-dessous permettent d'en
avoir une estimation.
Pour la crevette blanche, la pêche étrangère a été evaluée à
10 $ en 1969, 20 $ en 1970 et 30 7o en 1971 des prises débarquées & D&ar.
Les"crevettiers"ivoiriens ne pêchent pas au Sénégal. D'autre part les
"crcvettiers'lespagnols pêchent surtout la crevette profonde Parapenaeus
longirostris dont l'exploitation débute seulement à Dakar (175 tonnes
en 1972).
Pour le poisson, les statistiques du CRO d'Abidjan relatives
aux chalutiers ivoiriens montrent qu'en 1972, 21 $ de leurs mises &
terre proviennent de la zone comprise entre 10°N03D et DAKARe Cola ropr&
sente 2740 tonnes de poisson soit 80 $ du tonnage pêché la m%me année par
les chalutiers dakarois.

- 5
11 faut y ajouter les captures des gros chalutiers européens
et japonais qui sont en général acheminées directement vers le pays ar-
mateur.
Le chalutage peut être benthique ou pélagique. Le rapport publié
en 1973 par le COPACE permet d'établir sur l'exemple des dorades les parts
respectives des différents pays dans la pêche benthi@e mais seulement pour
l'ensemble de la côte ouest africaine.
La prise totale se répartit, pour l'année 1970 en 31,7 $ pour
les pays africains et 68,3 $ pour les autres pays, Cette pêche se
fractionne de la façon suivante :
1
- URSS
45,2 $ des 68,3 $ capturés par les pays étrangers
2 - JAPON
q4,6 %
'I
11
Il
3 - XSPAGNE
12,7 %
I I
11
'1
4 - GRECE
II
'1
Il
Il,7 %
5 - ITALIE
8,3 %
"
11
Il
6 - PORTUGAL
4,6%
1'
'1
"
7 - COREE
1,6
y&
"
I l
1’
8
- BULGARIZ
04 %
Il
11
1)
Y - POLOGNE
093 %
11
II
t1
10 - ROUDIAHIE
0,3
'1
Il
II
%
Pour la "Division Cap Vert", ce classement peut être conservé en
première approximation.
La pêche démersale étrangère sur l'ensemble des côtes ldauritanie,
Sénégal et Guinée , représentait en 1970 environ 260 $ du tonnage mis à
terre par les chalutiers dakarois. Cc pourcentage s'est accru en 1971 et
1972. On peut donc, pour avoir une appréciation de la ponction exercée
par la totalité des chalutiers sur les stocks de poissons démersaux de
la Mauritanie à la Guinée,multiplier par 4 les mises à terre d,a.karoises.
Le chiffre obtenu est de l'ordre de 12.000 tonncs/an (poisson seul).

- 6
1 - EVOLUTIGN DE LA FLOTTE CHALUTIERE DAKAROISE
-,--
A) Effectif
et puissance motrice :
Le nombre des unités et la puissance motrice totale n'ont
cessé de s'accroTtrc depuis 1965 comme le montrent les colonnes 2 et 3
du Tableau l. Les colonnes 8' 9 et 10 du meme tableau indiquent la ré-
partition des bateaux par classes de puissance motrice+ Cn constate que
les navires de petite puissance (100 à 300 CV) ont été en partie rcmpla-
cée par des chalutiers de moyenne puissance (NO à 450 CV), Cette dcr-
nièrc catégorie domine très largement actuellement, Les chiffres du
tableau 1 sont repris graphiquement dans la figure 1.
B) Spécialisation des bateaux :
.-
Initialement tous les bateaux pouvaient être considérés
comme des%revettiers": ils pêchaient la crevette blanche et ne cher-
chaient pas à augmenter les pri se s do poissons accompagnant les crevettes
d'une valeur marchande très supérieure.
A partir de 1970, les débarquements de crevettes ont tx~tance
à plafonner autour de 3 000 tonnes par an tandis que les prises at la
demande de poissons ne cesscnt de croître.
La oonséquencc de cette évolution est l'apparition en 1971
d'une flottille de chalutiers pêchant uniquement le poisson qu'il nous
sera commode de nommer"pgissonnier~" par opposition aux "crc~etticrs'~
capturant simultanément dans (12~
-U proportions variables crovetto et aoissonn
Les "poissonniers" représentent 16 5 en 1971 ot 18 $ on 1972 dc l'effectif
total de la flotte chalutièreo
Signalons d'autre part l'arrivée progressive on 1971 et 7972
d'un armement dc'l=revettiersl'con,r,rcr:la.t;curs koweitienso lis regrçupcnt ac-
tuellcment une trentaine de bateaux* La plupart des autres unités sont des
glaciers non équipés pour la conc6lation en mer0 Les nombros de "crevet-
tiers" ct'*poissonniers'l
sont indiqués dans les colonnes 4 et 5 du tableau lb
C) Gréement :
A la fin de 1968, tous 1cs"crcvettiers"se sont progrossive-
mont équipés du syst&mc américain & Z! chaluts ( "Double
ri g" )mais le

-7
chalut dlessai de 2 à 4 m d’ouverture ( “try net” ) est encore peu
répandu (environ 30 % des bateaux). Les “poissonniers*f travaillent
pour la plupart avec un seul chalut comme le montrent les coloi:nes
6 et 7 du tableau 1.
II - lBZI!HODE DE TRAVAIL
A) Récolte des données
11 ne nous a pas été possible d’obtenir la rédaction d’un
cahier de bord par les patrons de chalutiers. De 1965 à 15158, nos don-
nées proviennent des s-G ati sti ques du Service de 1 tOcéanographi e et des
Pêches Waritimes et de relevés effectués directement sur les bateaux
par le C,R.O.D.T.
De 1969 à 1972 une infrastructure mise en place par le
Centre a permis des enquêtes plus précises et la masse des données
recueillies a justifié un traitement sur ordinateur.
Pour chaque marée, les renseignements colle& és sont de 2
types :
1) Les encp.&tes au port com=tent
- la date de débarquement o
- le nom du bateau.
- le temps passé en mer à partir d’un pointage biquoti-
dicn de tous les bateaux de pêche présents dans le
port de Dakar.
- le temps de pêche effectif à partir d’un barème établi
en tenant compte de la durée de la marée et du temps
de route nkessaire pour se rendre dans un secteur de
pêche donné.
- le secteur de piiche indiqué par le patron,
2) Les relevés aux usines ou chez les armateurs donnent
- les dates des marées.
- les prises par espèce.
- les prix de vente par espèce.
- la valeur totale de la marée.

- 8
Nous n!avons pas actuellement de renseignements sur la ré-
partition de l'effort de p$che en fonction de la profondeur, du nombre,
de l'heure et de la durée des traits de chalut.
Les prix de vente par espèce bien que disponibles n'ont pas
été relevés. Les valeurs totales des marées ne l'ont été que pour l'année
1972.
B) Stockage deom données sur cartes perforées :
Les renseignements obtenus sont d'abord codés numérique-
ment par marée sur des feuilles de préperforation dont le modèle est
donné (figure 2). Le codage employé est le suivant :
Colonnes
1 ot 2 :
Type de carte (toujours 11) o
Colonne
3 :
Année codée par son dernier chiffrer
Colonnes
4 et 5 :
Quinzaine du jour de débarquement (1 à 24).
Colonnes
6 à 9 :
Numéro de marée (par année 1 à 9999).
Colonnes
10 à 12 :
Numéro du bateau.
Colonnes
13et 14 : Type de chalut (ler chiffre : 1 OU 2
ohsluts - 2e chiffre : lorrgueur de la
corde de dos 1~ 14 m, 2= 16 m, 3= 18 m,
L& 20 mt 5= 24 m, 6: 28 m.)
Colonnes 15 à 17 :
Temps passé en mer exprim6 en heures du
départ à l'arrivée.
Colonne
18 : Enquête effectuée (1) ou pas d'enquête (0).
Colonnes 19 à 21 : Temps passé effectivement à pêcher exprimé
en heures après déduction du temps passé
en route.
Colonnes 22 et 23 :
Zone de pêche (voir figure 3).
Nous avions initialement distingué '7 sec-
teurs mais les zones 33 (Casamance) et
22 (Bissagos) ont dfi Etre confondues en une
soule car elles sont souvent prospectées
toutes les deux et au cours d'une même
marée.
Les patrons de pêche les regroupent sous
l'appellation 'WIDtl. La dénomination
"GI%QJD SVP est réservee à la zone II.
Colonnes 25 à 28.;
Poids total débarqué en dizaines de kg.
Colonnes 29 à 32 :
Prix de vente total en milliers de francs CFA,.

C o l o n n e s 33 à 8 0 :
Détsil de captures :
Chaque genre ou espèce est codé par un
nombre de 1 à 45 (voir tableau 2).
Le poids correspondant est porté en
dizaines do kg.
S'il y a plus de 10 espèces débarquées,
une seconde ligne est remplie.
L'espèce Galeoïdes decadactylus --(Polyne-
midae) qui ne figure pas dans cette
liste représente environ 80 $ de la
catégorie "divers", ce qui a permis
d'en estimer les captures avec une
bonne approtimation.
REBIARQJES.-
1) Les appellations corimcrcialcs concernent tantôt une espèce
prM.so, tant& plusieurs espèce:; appartenant à un mEme genre (dans ce
cas l'abréviation sp. accompagne lo genre dans le tableau 2),
2) Certaines dénominations commerciales identiques au Sénégal
et en Côte d'ivoire désignent des espèces différentes :
I
!
Dénomination commerciale! Espèces au Sénégal
1 Espèces en Côte d'ivoire
!
!
f
Capitaine
1 Pscudotolithus scne-
1 "Petit" Galeoïdes deca-
galensi.*.
!
dactylus
1 P,'
typus
!
I P*
Crachygnathus
! "Gros" Polydactylus qua-
!
!
drifilis
1
!
-. .--
!
I
Thiekem,fortcresse,
! Galooïdes dccadactylus!
plexiglass
!
1
1
I
1
!
Ombrine
I Umbrina wnnriensis
1 Pseudotolithus scne-
!
I
galensis
I
! "Noire" Umbrina cana-
!
!
riensis
1
1
Pseudotolithus moori
!
1 "Sosso" Pseudotolithus
!
1
typus
1
L
T-
I
Saint Pierre
I Zeus fabcr mauri-
1 “Ra;yé”
! tanicus
I Drepane africana
!
! "Noir" Chactodiptcrus
1
!
goreensis
I
1

- 10
-
-
1
‘I
1
[Dénomination commerciale1 Espèces au Sénégal I Espèces en C&e d'ivoire
!
!
!
.-
1
!
1
I Plat plat
I "mussolini" Vomer
l "mus sol:ini" Vomer
I
1
setapinnis!
setapinnis
!
! "disque"
Drepane 1 %eoiP
Ili&5
1
1
africana I
africana
1
1
1
1
1
1
I Friture moustache
1
1 pe&anemus quinquarius
!
!
!
ti dernier lieu, 10s informations sont stockées sous forme de
cartes perforées.
Chaque marée est représentée par une ou) si elle comporte
plus de 10 espèces débarquées, 2 cartes perforées,
C) Traitement des données
Les marées pour lesquelles les renseignements font défaut
ont été dénombrées. Un cocfficicnt de correction portant sur les prises
et les efforts a été calculé pour chaque année et inclus dans le pro-
gramme de traitement.
Cotte extrapolation a porté sur 34 $ des marées en 1969,
49 % en 1970, 35 $ en 1971 et 25 % en 1972.
On opère un préolnssement des cartes perforées par mois.
Chaque mois est ensuite traité séparément sur l'ordinateur IEN JGO-40
du Hinistère des Finances à Dakar.
Le programme de traitement employé est celui du CRO d'Abidjan
(lKWI.'muU 1969) adapté à la pQche dakaroise.

- 11
III - RESULTATS
Le détail des paramètres calculés pour chaque mois est donné
ci-dessous :
Y-
1
!
6 secteurs
!
!
!
1
-7
!
f
J
41 espèces 1 12 types de chalut
1
TOTAL
!
!
J
1
!
-.
!
J
!
!
1
I Prise (kg)
J
X
J
X
1
x
!
1
J
1
1
!
1.
I
J
!
!
J Effort (jours de pêchc$!
1
X
1
x
J
J
I
!
!
1
.-
i
1
1
1
J
I PUE(kg/jour
de pêche)1
X
1
X
1
x
1
!
!
1
1
1
1
1
J
J
J
t Pri;Cg yte moyen
1
I
s
I
x
!
a)
!
1
I
I ---
1
1
J
J
s
Ï Rentabilite (CFA/j.p.)f
1
!
X
1
Compte tenu du volume considérable représenté par les sorties
d'ordinateur, les chiffres complets paraîtront dans un document interne à
diffusion restreinte.
A) Efforts de pêche
L'unité d'effort adoptée pour le codage est l'heure de p&che ;
les sorties se font en jours de pêche. (1 jour de pêche = 18 heures de
paohe, le temps passé en route ayant déjà été déduit préalablement).
11 n'a pas été fait de standardisation relativement à la
puissance du bateau mais une séparation des marées par type d'engin de
pêche en vue d'une étude ulterieure sur la sélectivité, il existe oopon-
dwl&
une relation entre oes deux pariunètros car In tLtille du chalut em-
ployé est proportionnelle à la puissance motrice du chalutier.
11 faut noter d'autre part que l'éloignement du secteur ex-
ploité peut être lié à la vitesse et à la puissance du bateau.
Enfin le mode de conservation de la pêche (chalutier glacier
ou chalutier congélateur) et la fragilité des produits rapportés (cas des
rougets) sont à prendre en considération.

- 12
1) Etude globale
L'évolution annuelle de l'eflort est représentée dans la figure
4 où sont distingués le IVORD (zones 55 - 66 - '77) et le SUD (zones il - 22
33) de DAKAR. Précisons immédiatement que l'effort a toujours été pratique-
ment nul dans les zones 66 (ARGUIX) et 77 (NOUAKWOTT) 33 COU~S de la période
étudiée, L'appellation NORD concerne donc essentiellement la zone 55 (SAINT-
rmIs) .
La pêche chalutière a d'abord débuté en ‘1965 dans le NORD,
l'effort s'est ensuite rapidement stabilisé dans cette rt&ion entre 1000 et
2000 jours de pêche par an*
La prospection d‘ans 1 e SUD n'a commencé qu'on 1966 mais elle a
connu un développement ininterrompu pour atteindre un effort d'environ
9000 jours de p&che en 1972 soit 9 fois l'effort appliqué à la zone .?JORD,
Ce phénomèno est dû pour une large pnrt à l'existence ~d'unc
surface chalutable plus étendue dans le Sud.
2) Répartition par secteur
Les figures 5 et 6 expriment graphiquement les variations des
efforts de pêche mensuels par secteur de 1969 à 1972, Les chiffres totaux
annuels se trouvent dans les tableaux 3 à 6, Dans la zone de ST-I.OUIS,l'effort
mensuel est généralornent minimal do juin à septembre c'est-à-dire pendant la
saison chaude. Les "crevetticrs"
exercent leur effort mnxim(al d'octobre à mai
soit pendant 8 mois.
Ekn GAMBIE, 1'efÎort apparu en 1971, est lié à la création
d'unités spécialisées dans la pêche du poisson. Les"crevettiers"ne travail-
lent pas dans cette zone. L'effort total reste f‘aible.
Le secteur CASAMANCE-BIS:GOS est de loin le plus important pour
la pêche chalutikre sénégalaise. L'effort mensuel subit dans l'ensemble des
variations opposées à celles de l'effort dans la zone de St-LOUIS, ll s'agit
en f,ait d'un transfert de l'activité des bateaux qui tr,xvaillent groupés dnns
l'un ou l'autre de ces deux secteurs.
La pûche dans le SUD se pratique toute l'nnnée mais est plus
importante en hivernage (saison chaude).

- 13
En GUINEE l'effort très réduit en 1969 tend à se développer
spécialement en saison froide (janvier à juin) et en fin de saison chaude
(septembre à octobre).
3) Efforts théoriques appliqués à la crevette et au poisson
Comme il a eté dit plus haut, de 1965 à 1970 la flotte chalu-
tière peut-etre considérée comme homogène et constituée exclusivement de
"crevettiers".
En 1971 et 72 apparaissent des "poissonniers" qui pêcheront
43 5 puis 23 $ du poisson capturé (5 $ et 1 $ de la crevette, ce qui est
négligeable).
Ces "poissonniers" exerceront en 1971 20 % et en 1972 8 $ de
l'effort de pêche total.
11 appardt donc que dans le cas d'un traitement groupé de
l'ensomble des marées les biais suivants se manifesteront :
- légère sous-estimation de la PUE crevette (lleffort des
"poissonniers"
ne slappliquant pas à la crevette).
- forte surestimation do la PUE poissons comme le montre la
comparaison des chiffre globaux avec les chiffres entrs parenthèses ("cre-
vettiers" seuls) sur la figure 6,
Pour connaître exactement les efforts et les prises do ces
2 flottes chalutières distinctes nous avons pour 1971 et 1972 effeotud
2 traitements séparés des marées correspondantes.
Cependant il n'est pas possible de considérer les PUE en
poissons des 2 types de bateaux comme équivalentes ct de calculor par
cette méthode les 2 fractions de l'effort total d'un "crevetticrlf réel-
lement appliquées à la crevette et au poisson.
En effet,. les puissances motrices, tailles do chalut et zones
de pêche sont assez differentes: les "poissonniers" ont pour la plupart
une puissance inférieure à 300 CV, un seul chalut et travaillent princi-
palement dans le secteur GAMBIE.

- 14
Nous pensons que 1,Q fraction dc l'effort total d'un"crevet-
tier" appliquée au poisson est do l'ordre de 20 '$ mais des variations
importantes se manifestent d'une marée à l'autre.
B) Prises
1) Etude globale
L'évolution annuollc des prises de 1965 à 1972 est donnée
dans la fig.7 où sont distingués Poisson et Crevette.
Les mises à terre de crevette ont montré une augmentation
régulière pour atteindre un maximum de 3(26 tonnes en 1972.
La diminution des prisos en 1970 est la cons@uenoe d'une
légère réduction de l'effort de p^eche (4 bateaux de moins qu'en 1969)
qui ne fut que temporaire. L'apparition des "poissonniers" en 197'1 8
considérablement augmenté la part du poisson dans le tonnage total.
En ly72, les débsrquemcnts de poi sson attelgnont 3432 tonnes, le3 prises
de crevette et de poisson sent donc équivalentes en poids total.
2) Répartition par espece
Le tableau 3 montre la répartition des apports de 8 espèces
importrmtes entre les 2 types de bateaux ccnsidérés.
Le tableau 4 donne pour les ~a.nnCes 1969 à 19'72 le classement
des espèce3 capturées par ordre d'importance pondérale,
On constate que 10 espèces representent la qwasi-totalité
des d<barquements rnpis que la diversité a tend‘ance à augmenter puisque
l'on passe en 4 années de 98,8 à 92,6 $ de la prise totale. Le nombre
d'espèces de poissons commercinlisa'bles s'accroît. Crevette blanche ct
Sole langue occupent toujours les deux premières places.
Les espèces dont la pbche connaît actuellement la plus
forte exp<ynsion relative sont le rouget et la crevette profonde.

- 15
L'évolution monsuello dos prises pour 8 espèces import~~~~es
est donnée dans les figures 8 à 10 :
Sole langue (Cynoglossus cnnariensis):figurc 8
Crevette blanche (Pen~.+us duornrum):figure 8
Pageot (Pngellus coupei):figurc 9
Thiof (Epinephelus aencus):fi,jure 9
Capitaine (Pseudotolithus sp.):figure 9
Crabe (Neptunus validus):figurc 10
Galcoïdes decndnctylug : fisQre 10
Rouget (Pseudupenseus praycnsis): fig.10
-
-
-
On constate que, sauf le crabeY 12 plupart des espèces cha-
lutables se pêchent prr,tiquemcnt tdutc l'?Ilnée soit dans le BORD, soit
danG le SUD.
3) Evolution des Prises en fonction de l'effort
m-w m.-m.-.
Une étude détaillée pour la crevette blanche s&parant :Les
prises provenwt du NORD et du SUD a i;&jà &té faite par le CRODT
(F. DONAIN î972).
Nous avons utilisé les chiffres totaux pour trizcer le graphic[ue
supérieur de In figure 11.
Pour les années 1971 et 1972 les prises et efforts des seuls
"crevettiers" ont été portés sur les axe s de f,açon à considerer l'évolu-
tion d'une pêcherie exercée pzr une flotte homogène.
Les courbes ont êté tracées à la main et non calculées.
Pour la crevette blnnche l'effort maimum semble se situer
autour de 6000 jours de pêche, chiffre correspondnnt à l'activité d'une
scixcLntaine de chCL1utiers dor;t la prise serait d'environ 3000 tonncs de
crevette. Ces chiffres ont été lnrsement d&pnssés en 1972. Pour le pois-
son l'effort maximum soutenable semble nc pas avoir 6té atteint.
Les différaces rencontrées p,ar rapport ctux estimations
faites en 1972 par F. DOKXIN (2000 tonnes de crevette /an ot 30 ch&+
tiers) proviennent d'une estimztiun diff&ente de l'effort de pêche,

- 16
d'une considération d'ensemble des zones Mord et Sud et enfin du fnit
que les c~~ptures des bateaux étrangers non débarquées à Dakar n'ont
pas été prises en consid6ration,
Les 800 tonnes cwmuelles de juvéniles
pêchés en estuaire (Saloum et Casitanance) ne figurent pas dans ces es-
timations.
C) Prises par unité d'effort (P.U.E.)
1) Etude globale
L'évolution annuelle des PUE relatives au poisson et à la
crevette est schématisée dans la figure 12. Pour la crevette la PUE
moyenne tend à diminuer régulièrement. Une b,>i.sse de l'effort en 1970
s'est rapidement traduite par un ncroissemcnt des rendements. Ln valeur
moyenne en 1972 (358 kg/j our de pêche si on ne tient pas compte des
"poissonniers") est la plus bosse observée après celle do 196ye
Pour le poisson l'appnrition des "poissonniers" a eu pour
conséquence un fort accroissement de la PUE calculée sur l'enscmblc de
la flottille.
2) Evolution par secteur
Les tableaux 3 à 6 donnent les valeurs moyennes annuelles
par zone (crevette et poisson non séparés).
Les PUE observées en GAIYIXIE
correspondent à la pêche des "poissonniers" qui sont SOU~S à frequenter
cette aire de pbche.
L'évolution des PUE mensuelles par secteur est donnée d;uns
les figures 13 et 14.
Pour 1~7, crevette les plus fortes PU% sont obtenues sur les
côtes de Guinée (848 kg/J.P. en mai 1970).
Les meilleurs rcndom~nts pour le poisson se rencontrent aux
ernboWxares
dos fleuves Sénegnl (3639 kg/j.p en mai 72) et Gnmbie
(4386 kg/j*p en fevrier 72). Ces rendements sont évidemment relatifs aux
"poissonniersl'.

“0 17
3) Evolution de la PUE cn fonction de l'effort de p&he
- - -
Les points correspondant à lc variation des PUE en fonction
de l'effort pour le poisson et 13 crevette sont portés sur le graphe in-
férieur do la figure 110 En 1971 dt 1972 les PUE et effort dos "crovet-
tiers" seuls ont été considérés.
Les droites ont été tracées graphiquement.
La surexploitation des réserves de crcvcttc blancho est plus
que probable.
Pour lit poisson il faut distinguer 2 pôchorios :
La première, excrck dcpuis 1765 par les "crevettiors", a
permis do tracer 13 droite "poisson" sur cc graphe. La punte très faible
no semble pas traduire un déséquilibre entre lc recrutemont ct la morta-
lité due à la pêche*
La seconde, pratiqu& par les "poissonniers", n'existe que
depuis 3 années et s'attaque principalement à des populations localisées
au niveau de la Gambie. Elle est trop rocentc pour tiror des conclusions
sur ses possibilités d'avenir.
D) Prix de vente et rentabilité
La figure 15 cxprimo les prix de vente et rentabilite dis-
ponibles seulement pour l'mnée l972, Les meilleures rentabilités jour-
nalières pour le poisson ont été obtenues en Gambie (février, juin et
octobre). Les gains atteignent en juin 225 300 CFA par jour de pêche,
Pour les "crevettiers" le chiffre mnximal de 25@ 900 CFA/jour
de pêche représente la valeur moyenne dc1s mises à terre pour une journée
de peche en Guinée au mois de Juillet.
On peut constater quo le prix de vcnto moyen varie on raison
inverse dc la rentabilité WCC un certain décalnge dans le temps de
l'ordre d'une trentaine de jours conformément à la loi de l'offre et de
la demande.
Les prix de vente totaux, prix de vente moyen et rentabilité
moyenne sur l'année pour chacun des secteurs sont indiqués dnns le
tsbleau 6.

18
Les c6tes de Guinée rtssurent, pour l'année 1972 prise globa-
lancnt les meilleurs prix de vente moyen et rentabilité. Notons que le
prix de vente moyen pour un "crevettier"
est proportionnel nu rapport
crevette/poisson dans les débarquements,
Pour le prix de vente total comme pour l'effort de pêche, le
secteur Caszm,?nce-Bissagos vient très largement en te-te.

- 19
IV - CONCWSION GEBBZALE
Ce premier traitement des données disponibles sur la pêche
chalutièrc dakaroise a permis d'avoir une idée d'ensemble de son
évolution. Certains résultats obtonus en particulier sur la sélecti-
vité des chaluts et sur l'évolution de la PUE par espèce et par sec-
teur de peche sont en cours d'analyse.
A partir de 1974, les statistiques des chalutiers pourront
être publiées annuellement.
La surexploitation des r&erves de crevettes blanches (F.
DOHtiN 1972) a eu plusieurs conséquences :
- la baisse du rendement journalier des "crevetticrs".
- Un début encore embryonnnire d'exploitation des cre-
vettes profondes par les chalutiers dakarois. Cette espèce Pnrapenaeus
longirostis peuple à la fois la partie profonde du plateau continental
et le talus continental. Les premieres prospections au Sf5négal avaient
donne en 1967 des rendements de 600 kg/jour de pêche. En février 72 le
rendement (sur une seule marée) a atteint 970 kg/jour au large de la
Gambie, Les perspectives d'avenir semblent très intéressantes.
- La reconversion en "poissonniers" d'un certain nombre
de "crevettiers" auxquels se sont ajoutées de nouvelles unités cr&nt
une nouvelle pêcherie de cnract&istiques et d'évolution différcntse,
Le pageot (Pagellus coupei) et le rouget (Pseudupenaeus prayensis)
sont actuellement les espèces les plus import‘antes de cette pêche.
La sole langue (Cynoglossus canariensis) et le capitaine (Pseudotolithus
9.) dominent dans les apports on poisson des "crevetticrs".

- 20
V - BSBLIOGRAPHIE
AiWNYXE, l972.- Statistiques
de pêche des chalutiers du port d'Abidjan.
'le Année '1972, Résultats complets. Centre Rcch. Océanogr.
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(COPACE), Groupe de Travail de l'évoluticln des ressources, Rom*,
14-20 avril 1972 (19'73), FAO Rapp. Pêches, 136, 70 pp* Rapp de
la Première session duoo.
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stocks de Penaeus duorarum <du plateau continental s6n6gnmbïen.
-
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DOI.'lAIN (Fa), 1972,-
b) Effort et prise par unité d'effort des chalutiers
sénégalais de 1969 a 1972. Note pr6lïminaire mimeogr. Centre
Rech. Océanogr., Dakar-Thiaroye, 10 pp.
Fcj8?I'ENEAU (A.), TROADEC (J.P.), 1969.- R&zolte, stockage et traitcmcnt des
données statistiques rclcttivcs à la pêche au chalut en CZtc
d'Ivoïre. DGC. SC, Prov. Centre Rech. Océanogr. Abidjan, P38,
7
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FO!1TENEAU (A.), 19700- La pêche au chalut sur le plateau contiwntnl
ivoirien : équilibre mnxi.mal des captures. Dot, Scï. Centre Tiech.
Océanogr. Abidjan. 1, 1, 31-35.
FONTENEAU (A.), 1971.- La p%che ,au chalut en Côte d'ivoire : maximum de
rendement éconcmique, DO~, SC. Centre Rech. Océanogr. Abidjan.
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- 21
FCXTXNEAU (A.), DCUILLOB (P,), 1971.- Analyse des rendements des chslu-
tiers ivoiriens, définiticn d'un effort de pêche. Dot. SC.
Centre Rcch. Océanogr. Abidjan. II, 1 et 2, l-10.
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d'lvcire. Etude dynamique preliminairc. Rap. Tech, Int. Centre
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GARCIA (Sa), PCNTENZMJ (A.), 1970.- La pêche crevcttiere en C8tc d'Ivcirc.
Bilan 1969-70 et pcrpectives, DGC. Sci. Centre Rech. Océanogr.
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plusieurs espèces pêchée.2s simult~anémcnt d‘ans un chalut.
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Océanocr. Ress. hnlicut. Atl. Trop. UNESCO Abidjan (1966)
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tion des crevettes en Côte d'Ivc,ire. Dot. SC. Prcv. Centre
Rech. Océanogr. Abidjrzn. N"20.

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TABLEAU
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TABLEAU 2
- LISTE DES ESPXE3 CODEES
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; 4.; Crabe
I n'cptunus validus
t 26 ! Autres pois- ! Psettodes bclcheri
I sons plats 1
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, Sepia sp.
f 27 f Tassergal
II Pomatomus jaltatrix
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i Sphyraena sp.
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! Epinepholus aeneus
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' Galeoïdos dccadactylus
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f Pseudotolithus sp.
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; 10 ; Carpe blanche; Pomadasys incisus.
1 32 ;
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I Parapcnaeopsis rztlan'tioa
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, Lutjanus sp.
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I 33 i Albula
I Albula vulpes
1 'l I Carpe rouge
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; 12 ; C;x-wbinc
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11 Hycteroperw rubra
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II lkntex sp.
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! Chloroscombrus chrysurus
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i Drepane africana
; 36 ! Congres
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I Pseudupenaeus prayensis
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I LC! 3our
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i 4;'c 1 Tortues
i (F"lusicurs genres)
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- 1970 -
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- 1971 -
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TABLEAU 3
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1970
1971
1972
Les c h i f f r e s e n t r e parenthèses
c o r r e s p o n d e n t BUX cfevettierg sp,J!S
FIG. 12
E V O L U T I O N D E LA P.U.E.

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R e n t a b i l i t é CFA/J.P.
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