C L I M A T O L O G I E A U SAffEL ANALYSIE ...
C L I M A T O L O G I E A U SAffEL
ANALYSIE Dl323 SERXES CIfRONUEOGIQUES
D E L A POSXTION D E L A Z O N E
:XI NTERTROF’I CALE DE CONVEIRGIENCE
(ZXTC)
EZN O C E A N S ATLANTXQU33 E T XNDX-EN
Philippe GOYOT
,
R A P P O R T X NTIERNIZ N o 118

R E M E R C I E M E N T S
à Messieurs Jean CITEAU
J,Claude BERGES
Hervé DEMARCB
pour leur
chaleureux
accueil
& Dakar,
ainsi
que
pour
leur
encadrement lors de ce stage,
à la Direction de 1'ORSTO.M et de
1'ISRA et à tous ceux qui m'ont aidé à faire ce rapport de stage.
R A P P O R T D E
S T A G E
Effectué du
29 juin 1987 au 01 novembre 1937 au CRODT -
Centre de
Recherches
Océanographiques de
Dakar-Thiaroye
- de
l'Institut
Sénégalais
de Recherches Agricoles
(ISRA) dans le
cadre de l'unité de traitement d'images UTIS (ORSTOM/ISRA).
(Sigle : ORSTOM :
Office de la Recherche Scientifique et
Technique d'outre Mer).
S U J E T
CLIMATOLOGIE AU SAHEL.
Analyse des séries chronologiques de la position de la zone
intertropicale
de Convergence (Z'ITC) en Océans Atlantique et
Indien.
M A I T R E D E
S T A G E
Monsieur
Jean CITEAU,
chercheur délégué par 1'ORSTOM â
l'Unité de Traitement d'Images Satellitaires (UTIS) du CRODT,

S O M M A I R E
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
1. GENERALITES : PRESENTATION DES INSTITUTS ET DIJ PAYS
1.1, L'ORSTOM en 1985
1.2. & CRODT
1.3. L'UTIS
1.3.1, Les moyens
1.3.2. Considérations matérielles
1.3.3. Le personnel de 1'UTIS
1.4, & Sénégal
1.4.1. Géographie politique - économie
1.4.2. Climatologie
2. CLIMATOLOGIE DU SAHEL
2.1. Pluviométrie
2.2. Sécheresse
2.3, Désertification
2.4. Conclusion
2.4.1. La prévision des sécheresses
2.4.2, La meilleure adéquation possible
3. STAGE
3.1. Remarque
3.2. Localisation & 1'UTIS indienne
3.2.1, Intérêt
3.2.2. Méthode
3.2.3. Particularités de 1'ITCZ indienne
3.2.4. Remarque
3.2.5, Critiques des méthodes
3.3. Calcul des moyennes hebdomadaires des positions de 1'ITCZ
indienne
3.4, Saisie des données de. débit et rentrée des trois séries
sur ordinateur
3.4.1. Saisie des données de débit du fleuve Sénégal
3.4.2. Rentée des trois séries sur ordinateur
3.5. A.justement des séries ITCZ atlantique & indienne
3.6. Courbes annuelles & trois series temporelles étudiées
3.7. Travaux des valeurs remarquables
3.7.1. Débits du Sénégal à Bakel
3.7.2. ITCZ Atlantique à 28 W
3,8. Caractéristiques des trois séries entre 1971: & 1984
3.8.1. Les valeurs extrêmes (brutes des débits et lissées
des ITCZ
3.8.1.1. Pour les débits
3.8.1.2. Pour les ITCZ
3.8.2. Valeurs moyennes des débits

L I S T E
D E S
A B R E V I A T I O N S
ORSTOM
Office de Recherche Scientifique et Techniques
Outre-Mer :
Institut
français de
recherche
scientifique pour le développement en coopération.
CRODT
Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-
Thiaroye
UTIS
Unité de Traitement d'imagerie Satellitaire
ITCZ
Intertropical Convergence Zone :
Zone Intertropicale de Convergence (ZITC)
SST
Sea Surface Temperature :
Température de surface de la Mer
AEJ
African Easterly Jet
TEJ
Tropical Easterly Jet
VIS
Visible
IR
Infra rouge

3.8.3. Positions moyennes des ITCZ
3.8.4, Les amplitudes extrêmes des ITCZ
3.8.5. Dates des extrêmums (à compter du ler jour de
l'année)
3.8.6. Durées de remontées extrêmes des ITCZ
3.8.7. Variations saisonnières
3.8.8. Cas de l'année 1974
3.8.8.1. ITCZ Atlantique
3.8.8.2. ITCZ Indienne
3.!3. Tendance des principales variables & 1971 & 1384
3.9.1. Evolution de la série des débits
3.9.2. Evolution de la série des ITCZ Atlantiq.de
3.9.3. Evolution de la série ITCZ Indienne
3.9.4. Résumé - conclusions
S,lO.Corrélations linéaires simples entre valeurs brutes
3.10,l.Corrélations simples propres à-chacune des séries
3.10.2.Corrélations simples entre les différentes séries
3,ll.Corrélations linéaires simples entre valeurs corrigées
3.11.I.Tableaux des valeurs corrigées
3.11.2.Coefficients de corrélation totale relatifs aux
debits corrigés
S.lB.Corrélations
linéaires multiples (entre variables brutesA
3.12.1,Sélect ion des variables explicatives
3.12.2.Tableaux des coefficients de corrélation trouvés
3.12.3.Equations des droites de régression correspondant
aux meilleures corrélations
3.13.Corrélations entre débits et variables des séries ITCZ &
l'année sidérale précédente
3.13.1.Tableaux des variables : du débit
3.13.2.Corrélations linéaires simples entre le débit
q3M(x) et les autres variables
3.13.3.Corrélation double - droite de régression
Explication de q3M(x) par ~MA(X-1) et ymI
3.13.4.Conclusions
4. CONCLUSIONS GENERALES - BILAN
R é s
4.1. u l t a t s
4.2. Autocritique
4.3. Autres ouvertures
ANNEXE

I N T R O D U C T I O N
ce
stage est basé sur l'étude chronologique de l'ITCZ,
qui
se définit comme étant la ligne de contact entre les alizés
Nord
e t S u d ,
En effet,
la circulation générale peut être assimilée à
deux
circulations méridionales de sens opposé,
séparées par un
"équateur
météorologique,
qui,
comme
une
entité
planétaire,
divise
la troposphère en deux hémisphères météorologiques, en
équilibre énergétique. Cet “équateur météorologique" est aussi le
lieu des minimums de pression.
Il correspond à
l"ITCZ, au front
intertropical,
à la
discontinuité intertropicale,
au front de
mousson...etc.
(fig.
1).
Notons
au passage que,
sans l'existence de phénomènes tels
que
la rugosité
- ou niveau du sol - ou
la viscosité
- dans
l'atmosphère
- tous ces mouvements atmosphériques n'auraient pas
lieu d'être.
L'ITCZ subit des fluctuations saisonnières Nord Sud
en harmonie avec le mouvement apparent du Soleil (fig. 2).
L"intêret porté à 1'ITCZ s'attache aux récentes périodes de
sécheresse
continue
qu'a
connues
l'Afrique
sahélienne
ces
dernieres
années,
qui amenèrent différents investigateurs à en
rechercher
les
causes,
et proposer des mécanismes à partir de
l'analyse de
série
temporelles de paramètres du climat, tels la
température de surface de l'océan (SST),
le champ du vent, la
pluviométrie, 1'ITCZ. . . .
L'importance de la position de 1'ITCZ a déjà été
soulignée
dans l'Atlantique tropical :
1 9 7 6 . - SCHUPELIUS montre que l'évolution de l'ITCZ de 1963 à
1974 ne présente pas de variations significatives en été, tant en
position qu'en intensité.
Il a cependant
observé une faible
corrélation
entre la
pluviométrie et
la position - au niveau
700 mb
- du centre
anticyclonique de l'hémisphère Nord :
les années les plus sèches
correspondent à
une
position
plus mériodionale de
ce
noyau
anticyclonique
: le centre des hautes pressions en Atlantique Sud
ne présenterait, quant à lui, pas de variations notables.
1977-1978.- HASTENRATH et LAMB font un constat similaire en
ce
qui
concerne
la position plus méridionale de l'équateur
thermique - SST - et métgorologique pour les années sèches :
les
anomalies de température de surface de l'océan,
seraient dans ce
cas globalement
positives au Sud et n&gatives au
Nord du 10e
parallèle Nord ;
les années humides par contre ne présenteraient
pas de signature. aussi prononcée.

J983. - NICHOLSON
- qui détermine la Position de L'ITCZ par
la t:race de l'isohyète 25 mm - conclut
qu'une
position
plus
septentrionale de 1'ITCZ peut être
responsable de
certains
épisodes humides
sans
être
pour autant le
facteur
critique
gouvernant l'intensité de la saison des pluies.
I984,-
P a r m i
les
travaux de
synthèse
plus
récents
HASTEINRATH, traitant des anomalies climatiques interannuelles sur
l'ensemble du secteur tropical Atlantique,
a indiqué qu'il faut
en rechercher l'origine dans les modifications à gra,nde
échelle,
des
'champs de SST et des paramètres atmosphériques tels que
le
vent,
la pression, la nébulosité - dont le couplage parviendrait
à induire une réduction ou une augmentation du signal
saisonnier
entre saisons sèche et humide,
Donc, en termes de mécanismes globaux, les épisodes pluvieux
de
l'Afrique
sahélienne
correspondraient à une
position
plus
septentrionale de l'ITCZ,
tandis que les SST présenteraient
des
anomalies
positives au
Nord et
négatives
liU
Sud de
cette
frontière,
Cette
étude
consistera donc à comparer trois
séries
chronologiques
de données climatiques,
et à
tenter
d ' évaluer
quel
lien peut
exister entre la position de
1'ITCZ en océan
Atlantique (28 W),
en océan Indien (60 E), et le débit du fleuve
Sénégal (pris à Bakel) admis comme représentatif de la sécheresse
au Sahel.
En effet, bien que ce fleuve prenne sa source dans les Monts
de Guinée, PALUTIKCWF établit en 1981 une assez bonne corrélation
(0,76 = r) entre le débit de ce fleuve et un indice normalisé des
pluies au Sahel.
Enfin, en appui au choix de ce paramètre comme représentatif
de la pluviométrie du Sahel, la corrélation obtenue entre l'index
de pluviométrie de LAMB et l'anomalie normalisée de débit du
'1
fleuve est également significative (r = 0,88).
1 * G E N E R A L I T E S :
P R E S E N T A T I O N
D E S
I N S T I T U T S E T
D U
P A Y S
1.1. L'ORSTOM EN 1985
L'Institut
Français de Recherche Scientifique pour le
Développement
en Coopération - anciennement Office de
Recherche
Scientifique et Technique Outre Mer est sous tutelle c:irecte :
- du Ministère des Relations Extérieures,
Coopération et
Développement.

- du Ministère de la Recherce et de la Technologie
indirectement

- du Ministère de 1'Economie des Finances et du Budget
qui
peut déléguer un contrôleur financier.
En 1985, I'ORSTOM compte huit départements :
a) Milieu physique et environnement climatiq.ue
b) Milieux et Sociétés
c) Ecosystèmes aquatiques
d) Urbanisation
e) Indépendance alimentaire
f) Energie, eau, matières premières
g) Indépendance sanitaire
h) Maîtrise du Développement qui totalisent à elles toutes,
50 unités de Recherche.
*
sept commissions scientifiques
1) Géologie - Géophysique
2) Hydrologie - Pédologie
3) Hydrobiologie et Océanographie
4) Sciences du Monde végétal
5) Sciences biologiques appliquées à l'homme
6) Sciences sociales
7) Sciences de l'ingénieur et communication
L'organisation dispose d'un budget total annuel de 675 M, de
francs,
soient
470 M en frais de personnel,
175 M en frais de
fonctionnement
- déplacements-équipements5
30
M en
frais
d'investissements - gros équipements - batiments,
Elle
emploie
environ
700 chercheurs et
1700 ingénieurs
techniciens et administratifs, répartis en France, en Afrique, en
Amérique Latine et Caraïbes,
en Océan Indien, en Océan Pacifique
et
Asie du Sud-Est,
travaillant dans des centres qui
lui
sont
propres ou dans des structures nationales des pays hôtes,
tel le
CRODT établissement de l'ISRA,
Institut Sénégalais de Recherche
Agronomique.
1.2. LE CRODT
Fondé dans les années 60 par M.
CHAMPAGNAT,
chercheur
b i o l o g i s t e d e l'ORSTOM,
le CRODT est un établissement de l'ISRA,
et
compte une trentaine de chercheurs nationaux,
Ce centre de
recherche
travaille en coopération :
une dizaine d'agents de
1'ORSTOM y travaillent.
L'activité
principale du Centre
est
tournée
vers
la
recherche halieutique.
Néanmoins,
le volet Télédetection (UTIS)
récemment crée par J. CITEAU, chercheur océanographe de l'ORSTOM,
7

S’Y développe
considérablement (Télédétection et
gestion des
ressources marines et continentales du Sénégal).
1.3, L'UTIS
1.3.1. Les moyens
L'UTIS dispose au CRODT d'un ordinateur "Mini 6" (régulé
en
énergie par un "Gelsina") auquel sont reliés trois terminaux, une
imprimante,
un "Péricolor" et une imprimante couleur, Voilà pour
le matériel 'précieuxn,
auquel il faut a,jouter une
visionneuse
beaucoup moins précieuse, mais indispensable à la localisation de
1'ITCZ.
-1.3.2. Considérations matgrielles
Le problème principal du stage fut, au début du moins, celui
du transport,
et je tiens à remercier encore,
à ce sujet,
tous
ceux qui m'ont aidé, j'ai pu bénéficier d'une voiture de 1'ORSTOM
le
samedi,
afin de
me rendre à l'ASECNA,
pour y
relever
11 a
position hebdomadaire de 1'ITCZ.
Du point de vue financier,
1'ORSTOM m'attribua un crédit de
2600,OO FF réservé aux frais de stage.
La
rétribution versée par 1'ORSTOM ainsi que son
indemnité
de
logement me permirent d'obtenir 3180,OO FF/mois pendant mes
deux mois de stage - logement fourni par 1'ORSTOM.
La répartition des heures de travail, dépendait de 1'ISRA et
les 37 heures de la semaine s'étalaient colmme suit :
8h- 15 h du Lundi au Jeudi
8h- 13 h le Vendredi
8h- 12 h le Samedi.
1.3.3. h personnel & 1'UTIS
L'équipe
de
Télédétection de
1'UTIS
se
compose
principalement de :
- MM.
J. CITEAU, coordinateur océanographe de l“ORSTOM,
J.
BERGES,
assitant
technique en
coopération,
informaticien
H. DEMARCQ, océanographe ORSTOM
et
CISSE, technicien sénégalais.
L'UTIS est une structure conjointe ORSTOM/ISRA et;
accueille
des
chercheurs de ces deux organismes sur des problèmes de
recherches
intéressant
la
connaissance
climatique,
l'oc45anographie,
sur le continent :
:L'index de végétation,
8

l'étude de la Casamance,
l'étude pédologique de la Vallée du
fleuve Sénégal.
1,4. LE SENEGAL
1.4.1. Géographie politique .= économie
Le Sénégal est l'un des pays les plus développés d'Afrique,
avec
la Côte d'ivoire et la République Sud Africaine,
'
s 1
l'on
excepte les pays du Maghreb.
Environ trois fois plus petit que la France,
ce pays compte
615
M d'habitants dont
1,5 M concentrés à Dakar,
point
d'attraction de la population, où le chômage s'aggrave.
Cette démocratie présidentielle reste étroitement, liée à la
France,
aussi
bien
politiquement -
langue
officielle,
bases
militaires - qu'économiquement des entreprises comme Renault, une
monnaie liée au FF, ,.
Cette économie est par ailleurs dépendante
de
facteurs
climatiques,
car
basée
essentiellement
sur
l'agriculture - arachides,
mil, riz.., - et la pêche - sardines,
capitaines thons.
1.4.2. Climatologie
La
sécheresse
touche maintenant directement le
Sénégal :
méme à la saison des pluies cette année, entre les 12ème et 16ème
degrés Nord qui limitent le pays,
on passe de la forêt tropicale
au désert en
traversant le Cap
Vert.
Tableau
d'autant
plus
impressionnant quand on sait,
qu'il y a une quinzaine d'années à
la même époque,
le Nord du pays
était. encore
extrêmement
verdoyant,
alors
qu'il
s'inscrit
aujourd'hui
dans la zone
sahélienne.
L'histoire du Sahel montre d'ailleurs que la désertification
a fait son apparition dès 1960 sur certaines régions,
comme le
Mali et
le Sénégal,
malgré des conditions
météorologiques à
priori non défavorables.
Le processus
s'est accéléré depuis 1972 et n'a pas;
cessé
depuis.
Enfin, il s'y
ajoute
le problème de
l a salinisation
importante des terres des régions
fluviales ; la
faible
dénivellation,
notamment dans les régions cotières,
entraîne en
effet
une
remontée de l'eau de mer dans les
fleuves (S'énégal,
Casamance,
Sine-Saloum, Gambie...), à marée montante. Du fait du
déficit
pluviométrique,
le bilan de sel croît du fait d'une
évaporation importante.
c
9

2 . C L I M A T O L O G I E
D 1J
S A K 13 1,
:Le Sahel qu'on définit par la bordure Sud du Sahara,
a fait
l'objet de nombreuses études.
A l'aide de méthodes statistiques,
de nombreux chercheurs ont en vain tenté de trouver des tendances
climatiques,
de définir des cycles...
mais rien de ‘jeterminant
n'a été mis en évidence.
2.1. PLUVIOMETRIE
La principale caractéristique des précipitations
est leur
variabilité
interannuelle,
phénomène pouvant mettr'e en péril la
population et l'économie.
DHONNEUR a dressé la cartographie
des
valeurs du coefficient de variation des pluies
(Rapport de
l'écart
type à la normale x 100) pour la
zone
sahélienne. Les
variabilités
les
plus fortes (> 100) correspondent aux
régions
sahariennes alors qu'au Sud du Sahel,
l'indice reste inférieur à
20.
Les
précipitations
observées
sur
l'Afrique
Occidentale
peuvent être classées, en trois catégories :
- les
précipitations
convectives
isolées,
liées à
l'évolution diurne des masses nuageuses,
dont
l'extension en
surface
et la durée dans le temps sont limitées.
En général il
s'agit d'averses, ayant ou non un caractère orageux.
- les
lignes de grains (ou amas nuageux mobiles) qui
sont
des
ensembles
plus ou moins homogènes et
organisés de
masses
nuageuses indépendantes,
et qui,
dans,leur déplacement d'Est en
Ouest,
peuvent
être suivies pendant plusieurs heures (24 - 48 h _
dans certains cas exceptionnels) ;
ces systèmes sont à 1"origine
de 80 % des précipitations observées dans la zone sahélienne.
- les
pluies de mousson,
dont l'importance ne devient
prépondérante qu'au Sud du 10ème degré de latitude Nord.
(Le
passage d'une ligne de grains ou d'un orage
isolé
est
marqué par une variation rapide des éléments météorologiques :
- le vent de
secteur
Sud-Ouest
faible
est
brutalement
remplacé
par
un vent très fort de secteur Est avec oes
rafales
qui peuvent atteindre 100 km/heure.
- la visibilité baisse brutalement du fait des poussières et
des fortes précipitations qui accompagnent le phénomène.
- Au cours des premières -minutes,
des précipitations très
abondiantes se produisent, dont l'intensité correspond aux valeurs
maximales observées.
10

- Une baisse rapide de température,
pouvant. atteindre
plus
de
20°C en
début de saison des pluies sur les régions du Nord
Sahel,
se produit en même temps).
Il est à noter que la structure verticale du champ de
vent
joue un
rôle fondamental dans la genèse
des
perturbations de
l'Afrique
sahélienne ;
aux
mois de
juillet et
août,
cette
structure est marquée par trois entités :
- dans les basses couches,
le flux de mousson (secteur Sud-
Ouest) dont l'épaisseur est rarement supérieure & 1500 m.
- dans la moyenne troposphère,
un tube de fort vent d"Est,
le TEJ,
une des composantes de la circulation générale, assurant
une liaison entre les moussons indienne et africaine.
L'un des intérêts de l'étude de la zone ITC en Océan
Indien
et de relier ses anomalies éventuelles à celles que l'on trouvera
en aval en zone Atlantique.
2,2, SECHERESSE
Elle se définit comme un déficit pluviométrique
; donc, les
causes doivent être recherchées dans l'origine des précipitations
sur le Sahel.
Le mécanisme
des
précipitations
sahéliennes
peut
être
schématisé par trois phases :
- la phase origine
qui
donne
au flux de mousson ses
principales caractéristiques,
- la phase transport
qui transfère le potentiel en
eau,
représenté
par
la mousson disponible,
sur
les
régions
sahéliennes,
- la phase utilisation qui correspond au développement des
systèmes convectifs,
Il semble
que la principale différence
entre
les
années
humides et années
sèches,
soit liée à la non
utilisation du
potentiel en
eau disponible, du
fait de contraintes à la
convention (donc
à la phase
origine)
ayant
pour
cause la
structure verticale du champ de vent,
La sécheresse,
phénomène appartenant à la norme climatique,
ne doit pas être confondue avec la désertification,
qui,
contrairement à certaines idées,
n'est pas un phénomène
nouveau
sur la zone sahélienne.
11

2.3, DESERTIFICATION
C'est
une
évolution
négative
du clouvert végétal et
du
potentiel agricole d'une région.
Les principales causes en sont :
.- l'augmentation de la population et de ses besoins,
- le surpâturage chronique,
- la déforestation - le déboisement,
- le développement
de techniques culturales
non
adaptées
peut-être aux caractères du sel et du climat.
La charge imposée par l'homme au Sahel a dépassé les limites
supportables.
La désertification,
problème N" 1 du Sahel,
peut
être 8
l'origine d'évolutions climatiques amenant des changements dans
la répartition méridienne des précipitations : ce concept, défini
par CHARNEY, a fait l'objet de nombreuses études et simulations à
l'aide de modèles climatiques ;
en France, la météorologie et le
labo de météo dynamique,
ont obtenu des résultats confirmant les
hypothèses de CHARNEY.
Par
ailleurs, L,
PICON a présenté des résultats obtenus à
l'aide d'une
expérience
numérique limitée
dans le
temps et
l'espace
sur la
zone
sahélienne.
Une
augmentation
réaliste
d'Albedo de
0,20 à 0,35 correspondant à un retrait
de la
végétation,
met en évidence trois points :
- une
diminution de la quantité des précïpitations
sur le
Sahel et une augmentat-ion dans le Sud.
- une diminution de la vitesse du vent dans
la haute
troposphère
: TEJ-"faible"?
- une
augmentation de la vitesse du vent dans
la moyenne
troposphère : AEJ "fort".
Les
différences
constatées
sont
comparables à
celles
trouvées
entre les années normales et les années sèches (cf.
tableau p. suivante).
12

Structure verticale du vent à 12" N (10" W
- - 10"
-

- u
Comparaison années normales & années sèches
.
.
.
.
.
.
ANNEE NORMALE
: ANNEE SECHERESSE :
.
.
12" N (NIGER) :
12" N (NIGER) :
---------------*.-_----------------
:-----------------me. .
: TEJ
: Très net
: Peu marqué
.
.
: 250-100 mb
: Vitesse forte
: Vitesse faible :
: Juillet-AoUt : V > 25 kts
: V < 25 kts
.
f
:--------------.------------------l - - - - - - - - - - - - - ----__.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: AEJ
: Avril-Mai-Juin
: Mai-Juin-Juillet :
: 700 - 600 mb : faible
: fort
*
.
.
.
: V < 20 kts
: V > 20 kts
..
.
.
.
.
.
-'
--'
-f
2,4. CONCLUSION
Parmi
les
nombreuses
actions de recherche dont
ont
fait
l'objet
la sécheresse et
la désertification,
deux
grandes
directions ont été définies :
2.4.1. b prévision des sécheresses
Elle
implique une meilleure connaissance des mécanismes du
climat et plus spécialement des interactions océan-atmosphère,
Des
études
sont
en cours et il
semble
que des
indices
saisonniers
puissent
être envisagés au cours de
la prochaine
decénnie,
2.4.2.
La
meilleure
adéquation possible
aux
réalités
climatiques,
au potentiel agricole et aux besoins économiques :
que
la sécheresse ait été prévue ou non,
l'adéquation au climat
est un impératif majeur :
en effet ce phénomène est une
réalité
quotidienne,
qui s'installe et à laquelle il faut faire face afin
d'en minimiser le mieux possible les conséquences.
Les programmes ont été définis, portant sur :
- une
meilleure utilisation du potentiel en eau grâce à des
suivis météorologiques et agronomiques de la saison des pluies et
des cultures.
- une meilleure connaissance pour les
météorologistes,
des
besoins
du monde agricole en données météorologiques et,
réciproquement une meilleure connaissance, pour les agronomes, de
ce qui peuvent fournir les services météorologiques.
13

- - . . « . , . Y I I .
- ~

- - - -

- - - -

.

.

.
- . -
- une
amélioration des techniques agricoles
tenant
compte
des réalités météorologiques et pédologiques.
- une
réorientation du comportement de l'homme à l'égard de
la nature et des
contraintes qu'il lui
impose du
fait des
évolutions sociales en cours.
Tous
ces
programmes,
qui
impliquent
une
collaboration
étroite
entre
les
agronomes,
les
hydrologues, et les
météorologistes,
n'ont
pas pour objectif la
modification d'un
état de fait,
mais de permettre à l'homme de mieux s'adapter aux
conditions existantes.
3, S T A G E
L'intérêt
portera
sur les séries chronologiques
des
ITCZ
Atlantique et
Indienne et du débit du fleuve Sénégal de 1971 à
1984.
Le stage proprement dit s'est déroulé en six temps :
- détermination
(ou plutôt mesure) de la positicn de 1'ITCZ
indienne jour après jour.
- calcul des moyennes hebdomadaires de la positicn de 1'ITCZ
indienne.
- saisie
des données décadaires de débit et
rentrée
des
trois séries (ITCZ Atl. ; Ind.
; débit) sur ordinateur.
- ajustement des séries ITCZ Atlantique et Indienne.
- tracé des graphiques.
- analyse et comparaison des séries (ajustées).
Donc globalement,
une partie mesure (calculs) et une partie
traitement (analyse).
3.1. REMARQUE
La série complète de L'ITCZ Atlantique (de 1971 à 84) avait
déjà été déterminée pour des études antérieures, (CITF:AU et &) ;
en
bref,
ces
résultats
montrèrent
avec
d'assez
bonnes
correlations que l'on peut s'attendre à un refroidissement de la
SST dans le golfe de Guinée (zone équatoriale à 10' W)
environ
deux
mois après le début de la remontée de 1':ITCZ
Atlantique à
28' W vers le Nord.
14

La migration Nord de 1'ITCZ est suivie un mois après,
d'une
augmentation de la composante zonale de la tension du vent au
Rocher
Saint
Paul (Equateur 28 W),
entraînant
elle-même des
upwellings
dans le golfe de Guinée (remontée des eaux froides en
surface).
Outre cela et plus en rapport avec notre sujet,
ces travaux
mirent en évidence que la variabilité hydroclimatique en
Afrique
de
l'Ouest
ne dépend pas seulement de la position la
p l u s a u
nord
prise par 1'ITCZ à 28" W mais aussi de sa date de
remontée
vers le Nord,
donc,
de façon plus synthétique, de sa vitesse de
migration vers le Nord.
Ainsi,
les observations de 1971 à 1985,
ont
toutes vérifié qu'une plus "grande" vitesse de migration de
1'ITCZ (à 28"
W) vers le nord et une "faible" SST du Golfe de
Guinée
(équateur 10" W) pouvaient être reliées une bonne
pluviométrie sur le Sahel.
Notons
que comparativement,
la montée de 1'ITCZ indiennce,
est
(encore plus que 1'ITCZ Atlantique par rapport à la
SST du
Golfe de Guinée) liée à la SST de l'Océan Indien.
Généralement,
remontée de 1'ITCZ et baisse de la SST vont de pair.
Il est important de rappeler qu'une SST haute
alimente
e-t
entretient
la convection.
3.2. LOCALISATION DE L'ITCZ INDIENNE
3.2.1. Intérêt
Il a déjà
été souligné.
Hormis
les
pluies
convectives
isolées,
la pluviométrie
du Sahel dépend à 80 % des lignes de
grain dont la circulation est influencée par les AEJ et TEJ. Or
tous les deux en circulation Est-Ouest,
et le dernier intéresse
l'Océan Indien puisque le TEJ prend naissance dans les confins de
1'Himalaya.
De précédentes observations relatent que les années
caractéristiques,
sèches,
ou humides
en Afrique de
l'Ouest
correspondent également à des événements climatiques
inhabituels
de l'Océan Indien,
Donc la zone intertropicale de Convergence Atlantique ou
indienne
portent
la trace de phénomènes caractéristiques de la
circulation générale.
3.2.2. Méthode
En Océan Atlantique,
la détermination de 1'ITCZ a été
effectuée à 28" W "entre" l'Afrique et l'Amérique du Sud, afin de
minimiser l'effet des masses continentales,
au-dessus desquelles
la migration diurne de 1'ITCZ est plus importante qu'au dessus de
l'Océan,
15

(C'est
dans
le même ordre d'idées qu'on se pla'ce à 60 E au
niveau de l'Océan Indien pour localiser l'ITCZ, de 1971 à 1984, à
raison de
un à
trois
photos
par
jour.
Les
archives
photographiques de
la NOAA couvrent l'ensemble de
la période
étudiée et
se présentent sous la forme d'images en
microfilms
pour les canaux "visible" et “infra-rouge",
sur fond de
grille,
en projection de Mercator. Les premiers microfilms ne contiennent
que des photos
en visible (de jour) alors
que
les
suivantes
comportent
également les vues en infra-rouge (de nuit),
puis en
infra-rouge de jour et de nuit. Chaque fois que la possibilité en
est offerte, afin de minimiser les erreurs, on préfère les photos
IR (en
infra-rouge) à
celles du
visible,
car le
canal IR
enregistre
l'énergie
thermique dégagée tandis
que la visible
reçoit
l'énergie lumineuse,
réfléchie,
nous mettant à même de
confondre les zones de maximum de nébulosité, avec la réflexion à
l'interface
océan-atmosphère.
Sur ces photos (en noir et blanc)
on
passe du noir pour les zones de moindre réflexion en
visible
ou
"fraicheur" en IR,
au blanc pour les
zones de
meilleure
réflexion en visible ou "fraicheur" en IR.
On retrouve,
à travers l'observation des photos, deux types
connus de formations nuageuses
- stratiformes correspondant aux parties grises, (en IR)
- convectives associées aux parties blanches (en IR)
Nous
travaillons
donc
le plus
souvent
sur
des
bobines
trimestrielles de données photos, L'ITCZ est une composante de la
circulation générale, qui peut être facile à localiser quand elle
est
étroite et
unique (océan Atlantique en
général)
mais de
détermination plus délicate lorsqu'elle est double, voire triple,
et d'extension méridienne large (cas de l'Océan Indien souvent).
Afin
de minorer le poids d'une
interpretation
déjà-
subjective,
nous choisissons, de suivre la définition donnée par
FRANK en
:1983
“ligne Est-Ouest prépondérante de convection
maximale".
a
3.2.3. Particularités de 1'ITCZ indienne
4
Contrairement
aux ITCZ Atlantique et Pacifique
qui ne
forment
en général
qu'une seule zone
de
convergence,
1'ITCZ
Indienne peut se présenter presque en permanence (à l'échelle de
l'année) comme une double zone de convergence.
En hiver boréal(janvier) 1'ITCZ "Sud"
impose,
depuis le
point le plus bas en latitude,
son régime,
alors
q u e 1'ITCZ
"Nord", reste très peu marquée.
En été boréal au contraire (juillet) 1'ITCZ "Nord" au point
le plus haut de latitude s'impose alors que 1'ITCZ Sud est peu
marquée,
b) L'ITCZ indienne marque de fortes amplitudes annuelles.
16

c)
L'activité
convective à la période de moussons en
été
boréal est intense et développée à cette longitude.
d) Durant l'hiver,
Madagascar se comporte comme une zone de
passage
priviligié de 1'ITCZ qui reste accrochée aux reliefs de
la grande île.
e) Elle se situe de plus à la rencontre entre un anticyclone
continental
au Nord et un océanique au Sud,
alors que les
ITCZ
Atlantique et
Pacifique
sont à
la limite
d'anticyclones
océaniques.
Des
études
précédentes
ont montré que plus de
50 99 des
échanges
énergétiques
entre
les
deux
hémisphères
météo
s'effectuent au niveau de l'Océan Indien.
3.2.4, Remarque
On distingue
sur certaines photos des
masses
convectives
très
étalées,
de sens de circulation litigieux même en repérant
les zones de maximum de nébulosité,
ce qui rend la
l o c a l i s a t i o n
rigoureuse de 1'ITCZ très difficile,
Il faudrait alors accompagner l'étude des images satellites
de l'étude d'une carte des vents à 200 mb ( = 12 000 m) également
journalière,
ce qu'en pratique on ne fait pas, On note simplement
la position en latitude des amas convectifs.
On
peut
ainsi
avoir
pour
une
même
photo
les
mesures
suivantes :
2 N à 10 Nord
et
2 Sud
et
8 Sud
1Bme ITCZ
2èae ITCZ
3éee ITCZ
Travail
qui fut donc très long,
à raison d'une série de
photos
par jour.
Au passage l'on a pu constater que pendant la période 1971 à
1984, un nombre "important" de cyclones ont frappé Madagascar,
mais que beaucoup aussi sont allés "mourir" dans les mers plus au
Sud, froides, où ils ne sont plus alimentés en air humide.
3.2.5, Critique des méthodes
L'inconvénient de base de cette méthode de localisation
tient à son manque de précision :
- de par la qualité discutable des photos de la NOAA
.
beaucoup de photos
illisibles,
mauvaises,
coupées...
(ainsi on n'a
pas Pu
traiter l'année
1978 car le premier
trimestre 1978 est particulièrement mal représenté.
17

-.---
---_uI_
Q-“-.Y-----.-.
certaines dates sont inversées.
0
,, certains jours sont pas marquants.
-- de par l'ancienneté de la visionneuse, peu performante.
-- de par le procédé utilisé car le
repérage
photo est
difficile.
.- enfin il
aurait fallu que le repérage,
la lecture des
photos
soient menés par la même personne d'un bout ;9 l'autre
de
l'étude afin de garder les mêmes points de repère.
3.3. CALCUL DES MOYENNES HEBDOMADAIRES DES POSITIONS DE L'ITCZ
INDIENNE
Les
mesures terminées,
on moyenne les positions de
1'ITCZ _
sur des
quarts de mois car 1'ITCZ n'est pas
caractéristique à
l'échelle
journalière,
et peut facilement varier d'une photo à
l'autre.
Puisque l'on possède jusqu'à trois photos par jour,
l e
calcul des moyennes
hebdomadaires
est
/
passe
par un
calcul
préalable des moyennes journalières.
Dans
l'hypothèse
d'ailleurs plausible de
deux,
voire
de
trois ITCZ dans l'Océan Indien,
il s'est posé le problème encore
subjectif de décider quellles seraient les mesures rapportées à
chacune de ces ITCZ.
Il va de soi que pour une même journée,
on peut avoir
par
exemple les déterminations suivantes :
-
-
-
-
-
. . .
.
. . .
.
.
PHOTON"
1
:. PHOTO
N" 2 .
PHGTO
.

N" 3 :
---------- .-------------------.
.----------------------:--------------------:
.
:Position :
8Net2Net4S: 5N et
1s : 2N . .
: ITCZ
: le
2e
3e
: le OU 2e
2e OU 3e : le OU 2e OU 3e 1
*
.
. .
.
.
l -
. .
p-*--e
-*
Si
la photo Na1 fait apparaître trois ITCZ,
la N" 2 n'en
revèle que deux et la N" 3 seulement 1 .
On se rend compte de l'ombiguîté,,.
De quelles
hypothèses
partir ?
"Existe-t-il 1,
2 ou 3 ITCZ", "Sur quelle photo se
. baser.,.?"
"En vertu de quoi ?".
Le tableau est
encore
pire
lorsque l'on constate qu'en hiver boréal, on trouve plutôt 1 à 2
ITCZ ("peu de convection"} alors qu'en été boréal,
on voit 2 à 3
ITCZ ("beaucoup de convection").
Comment trancher
sans
faire
d'erreur ?
L'expérience concernant 1'ITCZ Atlantique a suscité le même
genre de soucis,
bien moins complexes cependant.
En effet, il
apparait parfois deux ITC'Z sur l'Océan Atlantique,,
18

On avait alors choisi de prendre comme ITCZ
représentative,
la branche
nord
dont l'apparition est la plus
fréquente à
l'échelle hebdomadaire tout au long de l'année.
Dans le cas de l'Océan Indien,
la circulation est bien trop
complexe pour que l'on puisse admettre une fréquence hebdomadaire
de retour plus importante "d'une ITCZ" en particulier.
On vient
de
voir
effectivement
qu'on
est
incapable d'en suivre une
précisément pendant 24 h.
La solution consiste donc à ne considérer qu'une seule ITCZ,
ce
qui
revient à
moyenner
toutes
les
mesures
sans
aucune
classification (arbitraire) au préalable.
C'est par ce procédé que l'on minore :
- les
erreurs de
localisation hebdomadaire
car
sur
une
semaine,
les
erreurs
journalières,
positives ou
négatives,
tendent à se compenser,
- l'aspect subjectif de l'étude.
L'incertitude
de la détermination de 1'ITCZ Atlantique
sur
une moyenne hebdomadaire,
a été évaluée à un degré de latitude à
partir des documents photographiques.
En ce qui concerne l'Océan
Indien,
l'incertitude est certes,
un peu plus importante,
mais
n'excède
pas
deux
degrés de
latitude
sur
une
moyenne
hebdomadaire.
3.4. SAISIE DES DONNEES DE DEBIT ET RENTREE DES TROIS SE:RIES SUR
ORDINATEUR
3.4.1. Saisie des données de debit du fleuve Sénégal
Elles
furent
fournies
par le Service Hydrologique de
l'ORSTOM-DAKAR,
A défaut de moyennes hebdomadaires,
on a obtenu 1
la liste des débits moyens décadaires pris à Bakel de
1945 à
1985.
Le débit d,u fleuve Sénégal est pris à Bakel bien que
cette
station soit située en amont du fleuve,
à 500 km de
Saint-Louis
(embouchure du fleuve) par le lit de la rivière,
Les raisons de
ce choix sont claires :
- la faible déclivité du terrain - point culminant du pays,
situé
au Sud-Est,
à 500 km d'altitude - favorise un refoulement
des eaux de mer par la vallée, induisant des débits "négatifs" et
perturbant
l'écoulement normal des eaux douces très loin à
l'intérieur des terres.
- l'aménagement d'ouvrages hydrauliques comme le barrage de
Guiers à un
centaine de km de Saint-Louis,
accentue
le
déréglement du régime naturel du fleuve,
19

Il faut donc
remonter jusqu'à Ba.kel
pour
effectuer
des
mesures non "parasitées" des débits.
Ensuite se
pose un
problème
d'ordre
intv.itif
:
on
s'intéresse
en fait à la pluviométrie des pays du
Sahel,
alors
que le fleuve Sénégal n'est pas véritablement sahelien : il coule
au Sud de cette région....
De plus, on traite une série de débits mesurés à Bakel alors
que cette station est située à plus de 100 km au s'uc. du 16e degré
Nord (latitude
de Saint-Louis) et que le fleuve,
qui prend sa
source à 10" N, coule du Sud vers le Nord dans cette région.
Le débit à Bakel dépend donc en majorité de la
pluviométrie
de la région sud et celle-ci n'aurait à priori rien à voir avec
la pluviométrie du Sahel (Nord du 15 e degré N).
Paradoxalement,
PALUTIKOFF et LAMB ont montré que le
débit
du fleuve
Sénégal est un excellent indicateur
dle
pluviométrie
dans les pays du Sahel.
En
fait,
les
masses convectives
accompagnent
1'ITCZ et
génératrices
de pluie peuvent s'étendre méridionalement sur
des
centaines de km ,
A cette échelle, Bakel peut être représentatif du Sahel.
Ensuite,
le Sénégal est le fleuve le plus sahelien, avec le
Nil et le Niger.
3.4.2. Rentrée des trois séries sur ordinateur
On rentre maintenant sur fichier de données les trois séries
chronologiques que l'on veut étudier sur 14 années :
- les
séries
des moyennes hebdomadaires des
positions de
i
1'ITCZ Atlantique (28 W) = 672 données et de
1'ITCZ Indienne
(60 E) = 672 données (sauf celles de 1978).
- la série des données décadaires des débits du Sénégal à
Bakel = 504 données.
3 ç
. Lb l
AJUSTEMENT DES SERIES ITCZ ATLANTIQUE ET INDIENNE
La série des débits entre 1971 et 1984 nous est donnée
avec
une erreur relative maximum de :
. 1 % pour les débits,< lm3/s (trois premiers chiffres)
10 % pour les dt5bits compris entre 100 IL/:~ et
1 m3/s
(deux'premiers chiffres).
20

.
100 % pour les débits compris entre 10 l/s et
100 Ils
(premier chiffre).
Par
conséquent,
puisque l'erreur relative pour les
debits
significatifs
( 1 m3/s) est très faible (
1 %l,
il n'y a pas
lieu d'ajuster la série des débits
même si
les
variations
décadaires sont importantes.
Les deux séries
des ITCZ sont évaluées
avec
une
erreur
relative minimum de 10 96 - l"/lO' pour 1'ITCZ Atlantique - 2"/'20"
pour 1'ITCZ Indienne,
E n l'occurence,
l'erreur relative n'est plus négligeable,
et,
de plus, la variabilité hebdomadaire des positions de 1'ITCZ
est très importante,
Il
apparait
donc
judicieux
d'ajuster les
séries
chronologiques
des
ITCZ en vue de
tracer
les
courbes
d'interpolation des séries,
Dans un
premier temps,
nous avons effectué un
ajustement
polynomial de degré
N (< 10) (le programme
est détaillé en
annexe).
L'inconvénient
inhérent à un
tel
ajustement
est
qu'il
revient à
chercher le polynome de degré N le plus "proche"
des
points expérimentaux mesurés.
Or, les fluctuations annuelles des
ITCZ sont nombreuses et le polynome choisi aura au maximum
(n-1)
extremums : il
faudrait donc un polynome de degré
très
élevé
(>lO)
pour
tenir
compte
tout de
même
des
fluctuations
enregistrées et
la courbe ne serait pas plus
réaliste
-. par
rapport à
.un
lissage
- ni
plus-
harmonieuse
-beaucoup
d'ondulations - pour autant . En outre, on constate que, pour des
degrés < 10,
la courbe du polynome s'éloigne parfois -trop- des
valeurs mesurées.
Dans un
second temps,
nous avons préféré un lissage des >
points expérimentaux sur trois points successifs.
Nous tracerons
donc
la courbe d'interpolation des
positions de 1'ITCZ en
fonction du temps, à partir des valeurs lissées.
Le
lissage choisi
estdutype (.25 ; .50
;.25) ce qui
signifie que la valeur lissée au rang (i) sera pondérée à
moitié
par la valeur mesurée au rang (i) et au quart par chacune
des valeurs mesurées aux rangs (i - 1) et (i t 1)
p donne le pourcentage d'influente de la mesure au rang i
q donne
le pourcentage d'influente de chacune des mesures aux
rangs (i - 1) et (i t 1).
Dans le cas particulier où p = q, on
lisse les valeurs par moyenne mobile sur trois points.
Le programme de lissage est détaillé en annexe,
nous
effectuons un lissage année par-année,
donc sur des séries de 48
points (4/mois).
21

pour i q 1
Vi lissée = yi
ou i =
le lissage (1/4 ;
1/2 ;
1/4)
est
le plus
utilisé,
mais dans le cas général :
lissée = PYi ; t Q (Yi - 1 + Y i + 1) avec
pt2q= 1 (p > 0 et q > 0).
Rang de la semaine (plus exactement du quart de
mois).
Afin d'initialiser le programme aux extrêmes (pour i = 1 et
pour i = 48) on pose : Y1
lissée = Yi
et
Y48 lissée = Y48 pour chacune des années.
Par
soucis de
continuité,
nous
aurions
également pu
considérer les 14 années comme une seule série pour ne donner que
deux
“conditions
aux limites" ;
mais cela ne
change
rien au
problème, d'autant plus que les positions intéressantes de l'.ITCZ
(minimum
- maximum) ne se
situent jamais la
première ou la
dernière semaine de l'année (qui correspondent respectivement à i
= 1 et à i = 48).
Remarque,- Ajuster
les
points expérimentaux à
une
serie
harmonique (de Fourier) aurait conduit aux mêmes inconvénients
que l'ajustement polynomial.
3.6. COURBES ANNUELLES DE TROIS SERIES TEMPORELLES ETUDIEES
Débits
non lissés,
ITCZ Indienne lissée,
‘ITCZ Atlantique
lissée deux fois (cf. papier millimètre).
22

3.7. TRAVAUX DES VALEURS REMARQUABLES
Les
indices m et M indiqueront respectivement les
minimas
et
maximas ;
les indices 1 et A correspondront à Atlantique et
Indien.
3.7.1. Débits & Sénégal & Bakel
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
;DATE
: Qm
I QM : Tm
1 TM
1 Dt
i
q3m :
'3
.------'------:--------'---------'-------------:---~----~
.
. -- .--- ---- : --__-.-_-
: 1971 I 0.47 : 4733 I 17
124
:7
i 3'720.33
: 722
: 1972 : 1.14 : 1504
: 15
: 25
: 10
: li335.67 : 316
: 1973 : 0.84 : 2614
: 14
: 24
: 10
: 2224.67 : 443
: 1974 : 0.06 : 6752
: 16.5
:24
:7.5
: 821.00
: B3
: 1975 : 0.15 : 4294 : 8 n
:25
:
?m
: 3266.33 : 605
: 1976 : 0.72 : 1850
: 14
: 24
: 10
: 1620.00 : 455
: 1977 : 1.27 : 1917
: 14
:25
:4
: 1673,OO : 328
: 1978 : 0.17 : 2301
: 16
:a
: 11
: 2020.00 : 488
: 1979 : 0.87 : 1634
:um
: 25
:Bm
: 1381.00 : 307
: 1980 : 0.05 : 2458
: 15
: 25
: 10
: 2182.33 : 388
: 1981 : 0.01. : 2019
: 15
:arn
:8
: 1948.00 : 424
: 1982 : 0.01 : 1828
:Bm
:25
:
lrn
: 1627.67 : 304
: 1983 : 0.12 :
979
: 16
:an
: 11
:
879.67 : 220
: 1984 : 0.01 :
788 m : 14,5
: 23 m : 8.5 :
1760.67m: 217 m
.
.
X
: 0.41 : 2548
: 15.4
: 24.7 : 9.3
: 2104
: 429
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
sx
: 0.44 ; 1634.8 i
1.54
1
1.20 :
1.74 i 1125.3 : 175.0
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
l

-
*----*_C-----
w = débit décadaire annuel minimum en m3/s
qM
=

,,
t,
maximum en m3/s
>
tm = date annuelle de remontée des débits (en décades à partir du
premier jour de l'année considéré)
tM = "
ff
redescente
f,
Dt = tM - tm = durée annuelle de remontée des débits
q3m = moyenne des trois débits décadaires annuels maximums.
=
9,
annuelle des débits
I
= moyenne
sx = écart type.
23

e.---m
-,..~-*IIU-~-..m.

1-r--.---_--
._.
3.7.2, ITCZ Atlantique & 28 &
On notera positivement les latitudes nord, négativement les
latitudes sud.
__----
--
:
.
.
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
,A
;
A; A
: A
: A
: A: A: A
:
A
L
.
x : Ym : YM : DY : tm : tM :
Dt: v :
Y
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*--*
.
*-- f-__*---_'---
*-
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1971 I 0.0 I 9.5 I
9.5 I
11 I 32 1 21
I 0.452 ;
t 4.8
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1972 I +2,7 : t 8.7 :
6.0 :
10 1 37M ; 27M ; 0.222m:
t 5.3
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
.
1 1973 : -0.2 : t 7.9 :
8.1 i
7
:29
I 22
I 0.368 ;
t 4.3
:
.
.
.
.
.
.
.
+
.
.
: 1974 I -0.6m: t 9.1 :
9.7 I
13.5;29
; 15.5 I 0,626 I
t 4,Om
.
.
I)
.
.
l
.
.
.
.
.
.
.
9.3 :
7
I 32.5 i 25.5 i 0.365 ;
t 4.8
: 1975
1 0.0
: t 9.3 :
.
.
.
l
.
.
.
.
.
.
: 1976 ; to.5 : t 9.7 :
9.2 1
7.5I30
I 22.5 i 0.409 I
t 5.4M
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1977 I tl.3 : t 8.0 :
6.7 :
12.5 I 31 I 18.5 : Os362 ;
t 4.8
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1978 ; t3.0 : i-10.1 :
7.1 I
6.5128
i 21.5 : 0.330 :
t 5.4M
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
1 1979 1 t1.9 1 t 7,7m:
5.8m:
12.5
1
'
26.5111: 14 m : 0,414 :
t 4.7
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
;
.
.
: 1980 i t0.9 : t 8.5 :
7.6 :
7.5:29
1 21.5 : 0,353 :
t 4.5
.
.
.
..
.
.
.
.
.
*
.
.
.
; 1981-I t1.4 : t 8.3 :
6.9 :
9.5 :27 : 17.5 I 0.394 :
t 4.7
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
i 1982 i tO.8 : t 9.7 :
8.9 ;
5 m :31
I 26
; 0.342 1
t 5.0
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1983 i t0.9 ; + 9.9 :
9.0 I
5 m :31
I 26
; 0,346 ;
t 5,4M
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
i 1984 i t0.4 : t 8.4 :
8.0 ;
12 i 27 i 15 I 0,533 I
t 4.4
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
..
X
: t0.9 : t 8.9 :
8.0 ;
9.0 I 30 I 21.0 I 0.394 I
t 4.8
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.. sx :
1.06:
0.801
1.32I
2.91:
2.77:
4.33; 0.096 :
0.44
.
:
.
.
.
.
*
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
----
---
.
l

-_-


-
-
-
-

*
-
-
-

l
A
Ym
= position annuelle la plus au Sud (en degrés de latitude)
A
YM =
9,
11
la plus au Nord (en degrés de latitude)
24

A
A
A
DY
=
Ym .- Ym = amplitude annuelle de déplacement de
1'ITCZ
(degré de latitude)
A
tm = date annuelle de remontée de 1'ITCZ vers le Nord (en quarts
de mois)
A
tM = date annuelle de redescente de 1'ITCZ vers le Sud (en quarts
de mois)
A
A A
Dt = durée annuelle de remontée de 1'ITCZ = tM - tm
A
A
YM
- Ym
VA = --____-----.--
= vitesse de remontée de 1'ITCZ
A
A
tM
- tm
A
Y
= moyenne annuelle des positions de 1'ITCZ
X
= moyenne
sx = écart-type
25

.
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*
: DATE :
.
.
.
.
*
*
.
.
.
.
.

x :
y*I :
yPI
:
yI
;
tmX
;
t,,I
;
Dt'
;
VI
;
Y '
.
.
.
.
.
.
.
.
l
.
.
.----*

-
-
-

l

-
-
-
-


-
-
-

l
* ._-
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
.
I 1971 s-11.4
.
I t6.6
; 18.0
.
.
5
I 20
: 15
I 1,200 I
-2.5
;
.
.
.
.
.

.
.
.
.

.
.

.
: 1972 .. -9.4 I t5.6
: 15.0
.
.
6
: 25
: 19
; 0.789mi
-1.6
.
.
.
.
.

.
.
.
.

.
.
l
: 1973 a-10.1
.
1 i-9.211
: 19.3n
.
i 25
: 21
I 0,919 I
.
4m
.-
-1.1
..
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
: 1974 .. -7.7n:
t5.0m
: 12.7a
.
: J&$.Kl
I 10
; 1.270 I
.
9
-1.on
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1975 .. -7.7t.l:
t5.1
; 1 2 . 8
.
: 24
: 14
: 0.914 I
.
10
-1.2
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
; 1976 *-12.6m
.
i t5.4
; 18.0
.
.
: 20
.
9-m
I 2.000 I
.
J.l-M
-1.5
.
.

.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1977 i-11.2 I t7.5
: 18.7
.
: 21
: 17
; l.looM:
.
4m
.-
-1.2
;
:
.
.

.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1978 .
-
.
.
.
. -
.
.
. -
.
-
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
: 1979 . -9.6
.
i t7.4
: 17.0
.
6
: 23
: 17
I 1.000 I
- 1 . 4
.
.
.
.
.
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*. 1980 e-11.0
.
I t8.0
: 19.0
.
9
: 24
: 15
: 1,267 i
-2.2
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1981 e-11.1
.
I t6.9
: 18.0
.
8
: 25
: 17
: 1,059 :
-1.8
.
.
.

*
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1982 *-10.6
.
i t8.2
: 18.8
.
5
: =M
: 2Jn
: 0,855 i
- 2 . 1
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
l
.
a-10.5
.
I t6.2
: 17.70 .
8
: 21
: 19
I 0,932 1
-2.8a
:

1
9
8
3
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1984 .. -9.4 1 t 5 . 7 . : 15.1
.
: 22
: 11
: 1.373 1
-2.1
.
UM
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
ii
I-10.3 I 96.7
; 16.9
.
7.4 : 23.2 : 15.8 : 1.129 :
- 1 . 7
.
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
l
.
.
.
.
.
.
: sx
.
1.46:
1.32 ..
2.28 .
2.53:
2.6!3:
4,Of,: 0,317 :
0.57
.
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
l

-
-
*
.
.
.
- --__
* __--
l .--:
Ym1
= position annuelle la plus au Sud (en degrès de latitude)
yFI* = position annuelle la plus au Nord (en degrés de latitude)
Dyl = amplitude annuelle (en degrés de latitude) de déplacement
de 1'ITCZ
tm 1
= date de remontée de 1'ITCZ (en quarts de mois:)
tM1
= date annuelle de redescente de 1'ITCZ (en quarts de mois)
Dt"
= durée de remontée de 1'ITCZ
VI
= vitesse de remontée en degrès de latitude/quart de mois
Y’
= position annuelle de 1'ITCZ (en degres de 1at;itude)
2 6

3.8. CARACTERISTIQUES DES TROIS SERIES ENTRE 1971 ET 1984
3.8.1. Les valeurs extrêmes (brutes des débits & Jissées
I T
des
C Z
3.8.1.1. Pour les débits
- Moins de 1 m3/s aux périodes sèches :
10 P/s en mai-juin
1981-82-84
- Par contre 6 75.2 m3/s fin août 1974.
3.8,l.Z. Pour les ITCZ
.
.
.
.
.
.
: ITCZ Atlantique
.
.
ITCZ Indienne :
:-------------------.
-------------------------.
*--m.---------w---__
.
: Valeur la plus au Nord : 10,l'N : août 78 ..
9,Z"N début
.
.
.
.
: juillet 73
._----___--______--_-----.------------------
.
.
:-------------------.
.
: Valeur la plus au Sud :
0,6 S début
* 12,6'S en mars 76 :
.
.
.
.
avril 74
.
.
.
.
.
.
*_
.
La classification des ITCZ en latitude a été le plus souvent
invoquée pour l'analyse d'épisodes pluvieux ou secs au Sahel.
3.8.2, Valeurs moyennes des débits
Nous portons sur des tableaux la valeur moyenne annuelle des
débits, qui donne une bonne idée de la pluviométrie ; mais celle-
ci
est
moins représentative de l'hivernage (sais-on des
pluies)
que la moyenne q3M des trois débits décadaires maximums de
l'année.
Les débits q3M caractérisent les 3 "meilleures décades", ce
:)
qui
sous-entend que nous estimons arbitrairement la durée de la
saison pluvieuse effective à 1 mois : nous aurions pu choisir les
4, 5 ou 6 meilleures décades...
3.8.3, Positions moyennes des ITCZ
L'ITCZ Atlantique est à 4,8ON en moyenne de 1971 à 1984 et
reste
pratiquement en
permanence
dans
l'hémisphère
nord,
contrairement
à 1'ITCZ indienne qui
franchit
plusieurs
fois
l'équateur durant l'année et dont la position moyenne de 1971 à
1984 (sauf 1978) est à 1,'I"Sud.
3.8.4. Les amplitudes extrêmes des ITCZ
Il est
à noter que les amplitudes
extrêmales des
débits
correspondent
aux
valeurs extrêmes des débits maximums car
les
débits d'étiage sont négligeables,
27

.~
--------
.
.
.
.
.
.
.
: ITCZ Atlanti-
: ITCZ Indienne :
Débit
1
.
.
.
.
.
.
que
.
.
--------e-s---- : ___-___________ :---- _.-_ - --.- -----:--- ---- ---- -B--w..
: Amplitude la : 5,8' en 1979
: 12,7' en 1974
: 786m3/s en 84 :
: plus faible :
.
.
.
.
.
.
:-------------- :---------------:------------~--'-"-------~--:
: Amplitude la : 9,7' en 1974
: 19,3' en 1973
: 6752 m3/.s en 74:
: plus forte :
.
.
.
.
*
.
3.8.5, Dates des extrêmumstà .comptey du ler jour & l'année)
ll__--.--
.
.
.
.
.
.
.
.
: ITCZ Atlanti-
: ITCZ Indienne :
Débit
:
.
.
.
.
.
que
.
.
.
--_---_-------- :---------------.---------------:-------
------------.
.
.
: Date mini de : 1 mois 7 j en : 1 mois en 73
: 2 mois 10 j en :
.
. remontée
: 82 et 83
: et 77
.
.
73
75,
82
>
:
.--------------‘---------------‘---------------.---,-~--.------------:
.
.
.
.
: Date maxi de : 3 mois 11 j en: 2 mois 22 j en: 4 mois en 1979 :
.
.
. remontée
: 1974
: 1976 et 84
:
.
:-------------- .____________ --_.-_------.----.---.--.---------------.
.
.
.
: Date mini de : 6 mois 19 j en: 4 mois 22 j en: 7 mois 20 j en :
: redescente
: 1979
: 1974
: 1981 et 84
:
'-..B.------------:---------------'----------~-~--.
.
.
--.--*---.---------. .
: Date maxi de : 9 mois 7 j en : 6 mois 22 j
:
en. 9 mois en 1978 :
: redescente
: 1972
: 1982 et 83
:
.
.
.
.
.
.
.
'-
-*
' ~~----- * ---
-'
3.8.6, Durées & remontées extrêmes des ITCZ
-~-----_
--
.
.
.
.
.
.
.
.
: ITCZ Atlanti- : ITCZ Indienne :
Débit
:
.
.
que
.
.
.
*
.
.
---.v-
--
-w--e
-w-z -------
----.----
:
--,--
---
---.---
---
.
--.-.w-----w-----m
4
.
.
: Durée la plus:
3 mois 15 j en: 2 mois 7 j en : il mois 10 j en :
: faible
: 1979
.
en 1976
.
11375, 1982
:
.-_--------^---.__-_-----------.
.
*-- --------.--- --- . --.-_--w------w---.
.
.
: Durée la plus: 6 mois 22 j en: 5 mois 15 j en: 4 mois en 1979 :
: forte
': 1972
: 1982
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*--
----
.
3.8.7. Variations saisonnières,
Au cours de l'année,
les ITCZ suivent le mouvement apparent
du soleil ; ceci est expliqué en partie par le fait que le soleil
dégage un maximum d'énergie de rayonnement par unit& de surface à
la verticale de sa position.
C'est dans ces zones que le flux de
chaleur de vaporisation se maximise,
Ainsi :, les masses d'air les
28

plus
"chauffées'"
à partir de la surface du globe
s'élevent e n
altitude,
favorisant
le phénomène de convergence. Les nuages
formés sont alimentés par l'évaporation de l'eau,
notamment au-
dessus des océans.
Les positions basses de 1'ITCZ correspondent
aux mois de février,
mars, avr.il , alors que les positions hautes
concernent les mois de juin,
juillet,
août et septembre (saison
des pluies au Sahel).
Le mouvement "périodique" annuel de 1'ITCZ Atlantique est en
retard de quelques mois sur celui de 1'ITCZ Indienne,
comme un
signal d&phasé conformément au sens de circulation Est-Ouest des
alizés (donc de 1'ITCZ).
3.8.8, Cas de l'année 1974
Ce fut une année exceptionnelle de par la bonne pluviométrie
qui l'a accompagnée - forts débits du Sénégal. Parallèlement nous
observons
des
phénomènes inhabituels du comportement
des
ITCZ
Atlantique et Indienne.
3.8.8.1. ITCZ Atlantique
- Une position spécialement basse à la saison sèche
- Une amplitude exceptionnelle
- Date de remontée tardive
- Vitesse de remontée importante.
3.8.8.2. ITCZ Indienne
- Une position spécialement haute à la saison sèche
- Une position spécialement basse durant la période humide
- Amplitude exceptionnellement faible des pluies
- Date de redescente précoce,
Dons, en
1984,
les ITCZ Atlantique et Indienne eurent des
comportements tout à fait contraires.
Basse en Océan Atlantique et haute en Océan
Indien,
1'ITCZ
s'est comportée comme une balance.
3.9. Tendancg des principales variables de l971 à 1984
---~
Formules et
programmes de corrélation figurent en
annexe.
Nous
recherchons
les droites de regression de la forme
Ycal
= a x + b
entre . chacun des paramètres caracteristiques "y"
et . la date "x" annuelle, de 1971 à 1984,
e -t
nous déterminerons aussi les
coefficients de corrélation
totale
associés,
r(x,y).
Nous
pouvions
ainsi
juger si la
transformation de ces paramètres est significative ou 'non, en
évaluant un
"pourcentage d'évolution annuel",
par rapport
aux
29

écarts
maximums
mesurés (p'),
ou par rapport
aux
doubles de
l'écart type (p) :
-
d y cale.
---------
dx .
PI
.
'=
P
-----------------
I- ---."---,--
y maxi - y mini
y max.
la1
P= -------..--
2 SY
p’
z
14 p' et p = 14 p donneront donc une
indication
sur
l'évolution de 1971 à 1984.
Nous
avons
Pu
constater graphiquement
une
évidente
diminution des débits moyens en 14 ans.
Ce phénom&ne est lié à
une
évolution
parallèle d'autres paramètres climatiques et en
partie à celle de L'ITCZ.
'L'intérêt de cette étape est donc d'essayer de dCgager quels
sont,
parmi
les paramètres positionnels et temporels choisis,
ceux
qui
ont globalement évolué "de façon
signific.ntive"
donc
ceux susceptibles d'avoir influencé les débits.
Notons cependant que ces corrélations sont assez faibles car
on ne travaille que sur 14 années.
3.9.1. Evolution & b série des débits
---m--p
.
.
.
.
<>
.
.
.
.
.
.
.
.
SY
a
.
.
.
.
b
;
r
;;
r2
;
y max : P'=
-----------.--------.----~------.
. -----.-----. .------- a- -.--- --: ----.---- *-..--e
: q3M m3/s ; 1125,3 ; -164,320O
: 327047,O ; -0,61 ii :37 % :
4060 ; 57
* ----.----
--• --------.-
----------.----
-,---__-.
:-------“----- -.----,----
l --mm
.
: tm dec
I 1,54 I -0,0264
:
67,6
: -0,07 I 0 % I
5
I ‘i
‘----------.--------.-----------.----~----~:-------::-.-----.--------‘----
.
.
: tM dec
: 1,20 I
0,0352
i -44,8
:
0,12 :: 1 96 I
4
1
12
l ----------*--------~-----------..-----,- - -Y-..-l----- :: -.-----: ----m--- :--a-
.
.
t dec
I 1,74 I -0,0616 : -112,4 I
0
.
.
45
.
5 : 17
.
.
.
.
.
4,
l
.
.
.
0.
*--pq*-----4_-•--*-
Dans cette série, l'évolution des débits q3M est marquée par
une forte décroissance globale, ce qui confirme la triste réalité
des faits.
Par
régression linéaire,
la droite la mieux ajustée à
l'évolution des points q3M est :
q3M cal = -164,320O x t 327047,OO
où qsM cal s'exprime en m3/s) et où x est l'année considérée,
30

Bien
que
le coefficient de
corrélation date-débit
soit
correct (r =
-0,611 il va de soi que cette régression n'est pas
réaliste puisqu'elle conduirait,
au fil des années, à des débits
q3M Cal négatifs.
Néanmoins, elle donne une 'idée de la baisse moyenne annuelle
-des débits q3M, caractéristiques de la qualité de l'hivernage sur
ces 14 années.
La pente de
la droite de régression traduit un déficit
annuel moyen de 165 m3/s soit 8 % du débit moyen.
En 14 ans,
le déficit serait donc de plus de 100 % du débit
moyen.
Les autres paramètres n'évoluent pas aussi notablement : P
reste
< 30 % quoique toutefois tm ait tendance à diminuer
alors
que
tM augmente., .
dont
t tend à augmenter entre 1971 et 1984
alors
que le débit baisse.
Nous
calculerons
plus
loin la
corrélation entre q3H et t.
3.9.2. Evolution de la série des ITCZ Atlantiques
.
.
l
.
.
.
.
f
.
.
.
.
.
a
.
.
.
.
b
I r
I
r2
i
y max : P'=
SY
-----------:--------'--------------
.----------:-------.------
. -------- : ----
: YinA
deg : 1,06 ; 0,0413
I -80,8
: 0,16 ; 3 % ;
3,6 : lf?
.----------:--------:-----------'-------------:-------*------*--------:----
.: ymh deg : 0,80
:
3,5.10-3
I 2,0
: 0,02, ; 0 % i 2,4 : 2
.----------:--------'--------------
.----------.-------.-----~.--------.
l
l
.
l - - - -
e
.
.
3,9 : 14
.
.
.
yh deg
: 1,32 ; -0,0378
i
82,8
i
I-m_-
.
__--_- :- --.---_-- ._--_-______.--_-_-_---.-------.-----~.--------.
. ----
: tmA deg
: 2,91
I -0,168l
I
341,5
I -0,24 ; 6 % i 8,5 : 28
.______--_-~-----_--.-----------*----------.-------.
.
.
. ------- *--------*----
: tpsA sem
: 2,77 ; -0,3473
1
716,7
; -0,53 : 28 % i 10,5 k 46
:*---------- ._-__-___.-I_-__-__--.----------.-------.---------------~----
.
.
.
.
.
tA sem
: 4,33 I -0,1792
I
3?5,2
;
l
: 13
E
19
.
.----------:-------- .-----------.----------:-------'---------.--------*----
.
I VA
: 0,096
; 1,059.10-3: -1,701 :
0,05 I 0 % I
0,404 1 4
..
deg/sem :
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*-
---ma
.
.
.
..*---'--
Cette série d'ajustements linéaires aux dates annuelles x ne
met
pas en évidence d'évolution flagrante,
sauf pour tHA où P =
88 %, et éventuellement t,mA où P = 40 49.
tMACd = -0,3473 x + 716,7
tmAcal = -0,168l x f 341,5
avec un coefficient de corrélation satisfaisant r = -0,53.
31

-
Cela
voudrait
dire que la date de redescente
calculée de
1'ITCZ s'avance en moyenne presque de 3 jours par an de
1971 à
1984, soit d'une quarantaire de jours en tlout,
Parallèlement, tm*
tend. également à
diminuer dans une
moindre
mesure.
La période de remontée de 1"ITCZ s'effectuerait
alors
plus de 1971 à 84,
mais moins longuement puisque t* a
tendance à diminuer aussi.
Par ailleurs,
1'ITCZ perdrait en emplitude car elle descend
de moins en moins au Sud,
presque ymj4 augmente en moyenne, alors
YHA semble stable.
La vitesse de remontée VA ne suit pas du
tout l'évolution
des débits,
ce qui s'explique mathématiquement car
yA et
t*
baissent simultanément
Y"
(VA = ------.- J
t*
3.9.3. Evolution & & série ITCZ Indienne
-
-
-
-
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
SY
a
.
.
.
.
b
IrIr2:
y max : P'=
-----------:--------'-----------:----------:-------:------:---,-----:----
: tub1
deg : 1,46 ; -0,0703
: 128,8
:-0,21 : 4 % : 4,9 : 2I
.----------:--------:-----------:----------:---~---:------:---~----:----
.: tm1 deg : 1,32 : 0,0415 : -75,5
: 0,X4, : 2 % : 4,2 : l-
.----------:--------'-----------:----:----~-----:-~-----:------:---~----:--~
... Y' deg : 2,28 i 0,1118 :-204,3 :
l
.
6,6 : 2
.
.
.----------:--------'-----------:----------:-------:------:--------:---
.: tml sem : 2,53 i 0,1879 : -364,l : 0,32 :lO%: 7 : 3:
.----------:--------.---------:---:----~-----:-""-----:------:---.-----:--" -
.: tml sem : 2,65 i 0,2624 : -495,6 : 0,43 :18%: 8 : 4t
:----------.--------'-----------:----------:-------:------:---,-----*
. ----
.
t1 sem
; 4,06 i -0,0745 : -131,5 :
.
.
.
:13 :
E
.---------_.___-----.
.
__-_---____: -__..__----: - ""-_-em: -- es--: -- s.-----: ----
: VA
1 0,317
I 1,239,10-3: -1,321 :
0,02 : 0 90 :
1,211 : 1
.
.
.
.
.
.
.
.
deg/sem :
.
.
.
.
.
*
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*---•-
l -
*--*em--
De
cette troisième série de paramètres ajustés aux années x
apparaissent deux
évolutions intéressantes liées à ta1 et ,tm*
pour lesquels P = 52 % et P = 69 % respectivement.
Les droites de régression sont alors les suivantes :
tMIcalc, = 0,2624 x - 495,6
et
IhIcalc. = 0,1879 x - 364,l
auxquelles
s'associent des coefficients de corrélation assez .
faibles r
= 0,43 et r = 0,32,
n'expliquant
respectivement au
mieux que 18 % et 10 % de la variabilité des dates tHI et t.rI par
32

l e
temps.
F'ar
l'ajustement
linéaire,
de 1971 à 1984, tml
prendrait donc 20 jours,
et tM',
27 jours.
Globalement, I'ITCZ
remonterait donc plus tard, au fil des années, et plus longtemps,
puisque
tI a tendance à augmenter.
D'autres parts,
au niveau positionnel,
I'ITCZ gagnerait en
amplitude
car elle tend à descendre de plus en plus au Sud et à
monter de plus en plus au Nord.
La vitesse de remontée ne semble pas subir,
là non plus, de
changements particuliers puisque
y1 et
t1 augmentent ensemble
et que
Y’
V' = -----
IL'
3.9.4. Résumé = conclusions
De
1971 à
1984 on constate,
par des
ajustements
certes
fragiles :
- une forte baisse générale des débits (mais cela n'est
pas
nouveau)
- des
tendances d'évolutions totalement opposées au
niveau
du comportement des ITCZ Atlantique et Indienne
Tendance de
1'ITCZ Atlantique :
remontée de plus en
PiUS
précoce et de plus en plus courte, avec une amplitude moindre
Tendance de
1'ITCZ Indienne :
remontée de
plus en
plus
tardive, de plus en plus longue avec une amplitude augmentée.
Dans l'hypothèse où la baisse des débits est liée à
l'évolutionde
l'ITCZ,
une conclusion prématurée consisterait à
dire
qu'une
bonne pluviométrie dans les pays du Sahel
(un bon
débit du fleuve) dépend des remontées
- tardive, longue, de forte amplitude de L'ITCZ Atlantique
- précode, courte, de faible amplitude de 1'ITCZ Indienne
Ce qui n'est pas toujours vérifié :
- en
1974 :
remontée atlantique plutôt
courte,
remontée
indienne plutôt tardive
- en
1978 :
Atlantique
précoce,
Indienne :
pas
d'information.
33

3.10. CORRELATIONS LINEAIRES SIMPLES ENTRE VALEURS BRUTES
Nous
précisons en annexe les méthodes de corrélation et les
programmes.
Le
but de ce paragraphe
est
d'essayer d'cst.ab1i.r
des
correspondances entre les paramètres pris 2 à 2 :
- paramètres d'une même série d'une part
-- de 2 séries différentes d'autres parts.
Il aurait
été
plus cartesien,
quoiqu'un
peu lourd, de
corréler 2 à 2 par ordinateur la totalité des paramètres
remarquables
des
3 séries,
afin de n'en retirer que
les
corrélations intéressantes et toutes celles--ci (IrI> 0,5 ou
même
> 0,4)
Notre
étude se limitera à des choix réflé~chis (et
intuitifs
de paramètres. Nous chercherons notamment' dans le cadre de notre
sujet,
à expliquer les débits,
représentatifs de la pluie,
par
d'autres
paramètres
et de préciser les liens éventuels
débits-
vitesse de remontée de 1'ITCZ.
-3.10.1. Corrélations simples propres $ chacune des skries
d Série des débits
Tableau des
coefficients r de corrélation totale et
leurs
carrés :
l_l_----.~-
-
.
.
.
.
.
.
.
.
r
.
.
.
*
r2
;
qM
I
9
-;
tm
1
'tM
:-
t :
:--------- ._________.----------*
f
. - - - - - - - - - - : _---."-.--- ---: w-w- WV---:
.
.

q3M
:
0'99
I
0'96
:
0'49
:PI
0'20 :
-0,57 :
.
.
:98%
:
92% :
24% :
4% :
32% :
.------_--.---------.
.
.
.---------- : ___--__ ---:-- -.-- -WV---,:---------:
:
tm :
.
l
0,20 :
-0'74 :
.
.
:PI
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
4% :
55% :
.
.
.
.
.
.
.
*-
*-
.
.
-_ * - - - - - -
-*
Ces résultats confirment les liens obtenus entre qM, q3nj et
q. Les débits moyens du Sénégal sont expliqués à plus de 90 % par
les débits d'hivernage.
Les coefficients de corrélation r(q3M ; tig) = 0,419 et
r(q3M
;
t)
= 0'57 sous-entendent que plus la remontée des
débits est tardive, ou courte dans le temps, plus les débits sont
forts.
D'autres parts, il existe une assez bonne correlation
r (t, ;
t) = -0,74 entre la date de remontée du débit tm et la
durée de cette remontée, t :
l'augmentation de l'un explique au
mieux à 55 %' la baisse de l'autre.
34

u Série des ITCZ Atlantiques
Tableau des coefficients r de correlation totale et de leurs
carrés
-
~l_l-
:r
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*
.
: rz : ym* :
yM* :
yA :
tmA :
tM*
:
t*
1
.------:--------.---------:--------:--------:---------:--~------~
.:y,* :
:lri:f,iO : -i48% : -:,X8 :
:
:
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
'------:--------.---------:--------:--------:---------:--~------:
.
.
: t,,,* : -0,08 :
.
.
.
.
.
.
0,20 :
0,78 :
.
.
1% :
.
.
.
.
.
.
.
.
4% :
61% :
"------:--------'---------:--------:--------:---------:--.-------:
.
.
:VA
:
.
.
0,47 :
.
.
.
.
.
.
-0,72 :
.
.
.
.
.
.
.
.
:22%
:
.
.
52%
:
.
.
.
.
l
.
.
.
.
l

-
-
*
‘---‘--

‘..
-*-
Les
meilleures
correlations positionnelles et
temporelles
sont :
r (ymA ;
y*) = -0,80
r (th* ;
t*) = -0,78
donc
la position la plus basse ymA de 1'ITCZ ainsi que
la date
correspondante tm* peuvent conditionner respectivement à 64 % et
61 % l'amplitude
y* de la remontée de 1'ITCZ et sa durée
IL" . l
Comme
dans
la série des débits, le
signe
négatif de la
corrélation
traduit -une correspondance de
sens
contraire des
paramètres ajustés.
Du côté
des
vitesses VA,
on note une bonne corrélation
(;r =
-0,72) avec la durées de remontée
t*
d e I'ITCZ,
moins
bonne (r = 0,47) avec les amplitudes Dy* correspondantes.
cJ- Série des ITCZ indiennes
Tableau des coefficients de corrélation totale r et de leurs
carrés :
-
- - - -
.
.r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: r2 : ym1 :
yn' :
y1
:
tmI
I
ta1
I
t'
;
.------:--------.---------:--------:-----:--------:---------:---------:
.
:ymI :
~~,1'4,~0 : -~;8% : 3,%6 :
:
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*
.
.
l
.
.
.
:------.--------:---------:--------:--------:---------~---------:
I
0,16 :
.
.
.
.
:frl 0,20 : -0,77 :
:tmI

:
.
*
3% :
.
.
.
.
.
.
.
.
4% :
59% :
.------.--------:---------:--------:--------:---------:---------.
.
.
:VI
:
.
.
.
.
.
.
0,06 :
.
.
-0,81 i
.
l
.
.
.
66% :
.
.
.
:
0% :
.
.
.
:
.
.
.
.
l
l -
-’
.
.
.
: ---_*
35

Les
meilleures corrélations positionnelles et
temporelles
sont :
r (YmI ;
YIl = -0,84 et
r (tmI ;
t1) = -0,77
De
façon
semblable
aux
résultats
obtenus
pour 1'ITCZ
Atlantique,
la position la plus basse ym1 de 1'ITCZ indienne et
la date
correspondante tmr expliquent au mieux à 71 % et
59 %
respectivement,
une
évolution contraire de l'amplitude DyI de
remontée associée à sa durée DtI.
Quant
aux vitesses V,
elles sont là aussi bien
corrélées
(r=
-0,81) avec les durées de remontée
t1 de l'ITC2,
mais pas
du tout avec les amplitudes
y1 correspondantes (r = 0,068).
d_l Droites de régression entre & minimas et les
amplitudes associées
:
Débit tcalc = -OS83 tm + 22,ll (en décades)
ITCZ Atlantique :
yAcalc = -ymA + 8,91 (en degré de latitude)
t*calc = -l,lGtm* t 31,42 (en quart de mois)
ITCZ Indienne :
yIcalc = -1,31 ym1 t 3,47 (en degré de latitude)
trcalc = -1,24 tml f 24,97 (en quart de mois)
eJ Résumé = conclusions
CkS
quelques
résultats confirment la forte dépendance
des
debits
moyens
vis
à vis des débits à la saison des pluies,
soulignent de bonnes corrélations entre :
- les dates des valeurs minimales et les durées de remontée
z
qui en découlent (t, <--> t)
- les positions minimales et les amplitudes de remontée
qui
suivent (ym <--> y).
Cette
dernière
constatation
s'explique du
fait
des
periodicités
spatiale
et temporelle des 3 séries
étudiiies. E n
effet les 3 séries et plus spécialement celles des ITCZ, prennent
une fois par an une valeur minimale,
puis une valeur maximale, à
des périodes de l'année assez similaires. Les écarts temporels et
positionnels de ces points caractéristiques restent d'une année à
l'autre,
compris à 90 % dans certains intervalles de
confiance,
ceci à
cause de contraintes cycliqués à
l'échelle
planétaire,
telles
que le mouvement apparent du soleil par rapport à la
terre, analogue d'une année à l'autre.
Or,
les dates et valeurs des minimas sont indépendantes des
dates et valeurs des maximas : les coefficients
36

aJ D é b i t =
ITCZ Atlantique
Tableau des coefficients de correlation totale r et de leurs
carrés
__^_ .- -..
_
.
.
.
.
.
.
*
.
. r
.
.
.
* y2
1
ymA
1
yMA
1 y
1
tmA
:
tnA
:
tA
Z
'1:"
.------"s-----s-:
.
.
---------.--------:
.
--------:---------:---------:----------
: q3M : -0,54 :
0,16
:
0,53 :
0,27 :
0,07 :
-0,14 :
0,51
.
.
.
.
.
.
:29%
:
.
28% :
.
.
.
26 %
.------:--------:---------:--------:--------:----~----:---------~----~--
.:tm : 0,27 : 0,68 : 0,63 : -0,39 :
0,37 :
0,49 :
0,02
.
.
.
.
: 46 %
: 40 %
:15%
:
14% :
24%
:
. _----- * -----e-m
---.-
.
.
:---------:--------:--------:---------:---------:---
:tM
:
0,50 : -0,19 : -0,lO : -0,50 :
0,23 :
0,48 :
-0,52
.
.
:25%
:
.
.
:25%
:
.
.
23%
:
27 %
.------:--------:---------:----:--------:--------:----------:---------~-------
... t : 0,58 : -0,27 : -0,63 : -0,Ol : -0,17 : -0,lO : -0,38
.
.
.
.
.
:34%
:
:40%
:
.
.
14 %
.
.
.
.
.
.
* _--.--- * -
-
-
*
--*
.
a
-
p
-
-
+ ---. ---
b) Débit 1 ITCZ Indienne
Tableau des coefficients de correlation totale r et de leurs
carrés
---.
-
-
-
~
-
--.--- ..-_-
.
.r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
VI
.
rz
;
YmI
;
YMI
;
y1
;
tmI
;
4x1
:
t"
1
'------:--------:---------:--------:--------:----~----:---------~----~--
.: q3M : -0,44 : -0,24 : -0,42 : 0,Ol : -0,52 : -0,35 :
0,05
.
.
.
.
:19%
:
.
18%
:
.
27% :
12%
:
'------:--------.---------:--------:--------:----~----:---------:-------
*:tm : 0,30 I -0,25 : -0,33 : 0,06 : 0,18 : 0,08 : -0,30
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
. ------ * --------.---------.--------:
------------------. --e-e---- 0 ---m.--N
.
.
.
: tM : -0,09 :
0,06
:
0,lO : -0,21 I
0,46 1
0,43 I
-0,40
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
21% :
18% :
16 %
.------:--------.---------:--------:--------:----~----:---------:-------
.
.
.
t : -0,33 I
0,27
:
0,37 : -0,18 :
0,ll :
0,19 :
0,03
.
:ll%
:
:14%
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
"
.
.
.
---*
*-
.
"
*--*-
-~-.--
38

r (,tm ; tM) ; r (tmA ; tMA) ; r (tm'
; t;n')
; 1" ( ymP
; Y MA)
et r (ym*
; yM*) sont tous
< 0,2 en valeurs absolues.
t m
tM
------
- - - - - - - - - - - w - - e - - -
- w - - - w - - - >
temps
I
1
l
I
90 %
90 %
t m
YM
-------------e-w
---- li
I
I
I - - - - - - - >
position
90 %
90 %
Donc,
plus tm (ou ym) est grand,
plus il a "lconsommé" son
intervalle et (puisque tn (ou y~) est indépendant de :.ui) plus il
est alors probable que tM - tm (ou y~ - y~) est petit.
D'ailleurs, si
nous les calculions,
les corre:.ations des
Coupl!es (tM ;
Dt)
(OU
(YM
;
DY))
seraient
sensiblement
équivalentes à celles des couples (tm ; Dt) (ou (ym ; Dy)) car le
problème
basé
sur
les
probabilités,
est
mathkmatiquement
symétrique.
L'intérêt de
corréler les amplitudes avec
Les
valeurs
minimales et non pas avec les maximas est situé dans I.'optique de
la prévision climatique :
si les
corrélations
sont
bonnes,
connaissant les minimas en temps (,tm) et en position I ym) on peut
en dkduire - avec une marge d'erreur - les amplitudes temporelles
(Dt) et
positionnelles
(DY) >
donc avoir une
est:.mation des
maximas temporels (~II = tm t Dt) et positionnel (y~ = ym t Dy).
Etant donné que nous considérons les années civil-es,
il est
évidemment
impossible de suivre cette démarche en
sens
inverse
dans un but de prévisions, puisque l'on connait chronologiquement
chaque
année,
d'abord les minimas-,
puis les amplitudes et
les
maximas engin,
3.10.2. Corrélations simples entre les différentcss séries
a
-
-
-2
---*w
Nous ne noterons que les r2 / r* > 10 %.
37

~1 ITCZ Atlantique - ITCZ Indienne
-
-
Tableau des coefficients de corrélation totale r et de leurs
carrés
.
. r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: rz : ymr :
yM1 :
y' :
tml :
tM*
:
t1
;
y1
: -.----- .--------:---------.--------'-----------.
.
*--------v :-- __--- ---:--a.----
: ymA : -0,21 :
0,09
I
0,19 1 -0,25 :
0,38 :
0,40 :
0,ll
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
14% :
16% :
‘------:--------‘---------:---------~-
.-----------
-----
--‘----------:---“.----
.
.
.
.
: YMA : -O,18 : -0,45 : -0,14 :
0,31 I
0,05 :
--0,16 :
0921
:
.
.
:20%
:
:lO%
:
.
.
.------:--------:---------
.
.--------:--------.---------'---------:-------
.
.
y* : 0,04 : -0,31
I -0,20 :
0,34 I
-0,23 i
-0,36 :
-0‘03
.
.
:lO%
:
:12%
:
.
.
.
.
13% :
.------:--------.---------
.
'--------:--------.
.
---------.--_------.-------
:tmA
:
0,33 : -0,27 : -0,36 : -0,04
i
-0,72 I
-0,44 I
0,16
.
.
:ll%
:
:13%
:
.
.
52% :
19% :
'------:--------:---------
.-----_--.--------.---------.
.
.
*----s-e--: --__ -I .___
:tMA
:
0,07 : -0,27
1 -0,20 : -0,24 :
0,16 :
0,25 :
-0,32
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
10 %
*------:------a- .-__--_---.------_-.--------,---------.
.
.
.
.---em----:-------
.
.
t* : -0,17 :
0,oo
I
0,ll : -0,12 :
0,56 :
0,45 :
-0,30
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
31% :
20% :
: ---_. --.--m----e
.
'-------w-:-------e
.
*--------*-------------- ----- * ---_ -_._"_
.
*
VA
:
0,31 : -0,:32 : -0,39
1
0,39 I
-0,67 ;
-0,68 :
0 , .1 f
.
.
: 10 %
: 10 %
: 15 %
:15%
:
45% :
46%
:
21 %
.
.
.
.
.
.
.
*---
-*
*--_*
*--*-----
* ----_
dz_ Résumé = conclusions
Si
nous
nous intéressons essentiellement aux
correlations
concernant les débits nous constatons d'assez bonnes correlations
de q3M avec :
ymA (r = -0,54)
DyA (r =
0,531
dans l'atlantique
V* ( r =
0,51)
tM1 (r = -0,52)
et plus faibles avec
ymr (r =
0,441
dans l'océan indien
Dyl (r = -0,42)
Les débits q3M s'expliquent donc en partie par les positions
extrêmes
Sud des
ITCZ (ymA et ymI) et leurs amplitudes de
migration ( yA et y1 ).
Dans
la limite de
signification
statistique des corrélations établies,
le suivi des paramètres
ymA et y~pI et ~III*
nous
permet d'anticiper sur la (qualité
pluviométrique de l'année considérée.
39

Mais
il faut bien reconnaitre quelques difficult6s :
1978
est
une année de bonne pluviométrie alors que 1'ITCZ est
restee
spécialement au
Nord (elle n'a pas migré en deçà de 3"N de
janvi'er à mars), ce qui aurait faussé toute prévision.
Les
hypothèses faites s'appliquent également assez mal
aux
années de sécheresse (de 1976 et 1983) en Atlantique ; par contre
elles
conviennent
tout à
fait bien à
1974 (très
bonne
pluviomètrie).
En outre,
les débits q3M se corrèlent assez bien avec la
vitesse
moyenne
VA de remontée en Atlantique
conformément
aux
travaux de CITEAU et avec la date tMI de la position la plus au
Nord de 1'ITCZ Indienne.

encore,.
même
pour les
années
de
pluviomètrie
Itcaractéristique'(
les déductions que l'on pourrait en tirer
doivent rester prudentes, surtout pour 1976.
Par
ailleurs
nous
remarquons de bonnes coefficients de
correlation
Atlantique-Indienne entre VA et tr-r" (r = -5,67) mais
aussi :
r (tM1
; t,,,*) = -0,72
r (tM1 ;
-LA) =
0,56
r(VA ;
t1) = -0,68
Entre les 2 vitesses moyennes des ITCZ en migration :
r(V*
; VI) = 0,46 donc l'une explique l'autre, at. mieux à 21
Y0.
3.11, CORRELATIONS LINEAIRES SIMPLES ENTRE: VALE'URS CORRIGEES
Nous
avons
déjà
vu que certains
paramètres
(surtout le
débit)
suivent
une évolution non négligeable au fil de
ces 14
ans.
Afin
de retrancher l'influence de
cette
progression
approximée à
une droite sur les
correlations
établies,
nous
allons
calculer
les
listes des
valleurs
des
paramètres
relativement à leur "droite d'évolution". Puis nous calculerons à
nouveau
les
coefficients de correlation qui
nous
intéressent
c'est-à-dire ceux qui sont relatifs au débit corrige.
(valeur corrigée) = (valeur mesur&e) e- (valeur calculhe)
40

.
.
.
.3.11.1. Tableaux des valeurs corrigées
Les paramètres indices “cal",
sont ceux que l'on calcule a
partir des équations des droites de regression
(ex : q3Mcal = -164,32x t 327047).
Les
paramètres
indices "corr" sont ceux que
l'on
corrige
relativement aux droites de regression
(ex : q3McorrCX) = q3MfX) - q3McalfX)).
II va de soit que ces valeurs sont toutes fictives et n'ont
aucun sens physique.
d Série corrigée des débits
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
X
.
q3Mcor
:
t
.
flICOr
.
tMcor
.
.
.
.
.
.
tcor
.
.a---__--.
.
*___---------.----------~~-.-----~~~~~~~~.
l
_-_--_--_-__-..
:
1971
:
548
i
1,4
I
-0,6
:
-2
.
.
1972
:
-1672 :
-0,5
:
0,4
:
0,9
;
.
1973
:
-619 :
-1,5
:
-1
.
0,9
:
.
2142 :
1
.
.
1974
:
-0,7
1
-1,7
:
.
*
1975
:
751 :
2,5
i
0,3
:
-2,3
:
*
.
1976
:
-731 :
-1,4
:
-0,8
:
0,7
:
.
1977
:
-513 :
-1,4
:
0,2
:
1,6
:
.
1978
:
-2 :
0,6
:
2,2
:
1,6
:
.
.
1979
:
-477
:
-2,4
:
0,l
:
2,5
:
.
1980
:
489 :
-0,3
:
0,l
:
0,4
:
*
s
1981
:
419 :
-0,3
:
-1,9
:
-1,6
:
.
1982
:
263 :
2,7
:
0,o
:
-2,7
:
.
1983
:
-321 :
0,8
:
2
.
1,2
:
.
1984
:
-276 :
-1
.
-2
.
-1,3
:
.
.
.
.
.
.
'-
.
-'
.
-*
-
- *
b_l Sens corrigée des ITCZ Atlantiques
.
.
.
. . .
.
.
.
.
.
.
. . .
.
.
.
.
X
: ym Acor : yMACOr : yAcor : tmAcor : tMAcor :
tAcor : VAcor :
.---w-s.--------.
l
--w---e- *
----se<-
-
I 1971 1
-0,6
; -~------'--------.--------:-----:~~~-~~~~
; i
1,2
-0,3
0,6
1,2 I
: -1
I
66
I
: 1972 :
2,l
:
-0,2 :
-2,3 : 0 :
5,l
:
5,2
: -165
E
: 1973 :
-0,9
:
-1 : -0,l : -2,8 : -2,6
:
0,4
:
-20
:
: 1974 :
-1,3
:
-0,2 : 1,5 : 3,8 : -2,2
:
-6
:
237
:
: 1975 :
-0,8
:
0,4
:
1,2
:
-2,5 :
1,6
:
4,2
:
-26
:
: 1976 :
-0,3
:
0,8 : 1,l : -1,8 : -0,5
:
1,4
:
17
:
: 1977 :
0,4
:
-099 : -1,4 : 3,3 : 0,8
:
-2,4
:
-31
:
: :L978 :
2,l
:
1,2 : -0,9 : -2,5 : -1,8
:
0,8
:
-64
:
: 1979 :
1
:
-1,2 : -2,2 : 3,7 : -3,0
:
-6,6
:
19
:
: 1980 :
-0,l
:
-0,4 : -0,4 : -1,z : -0,l
:
1,'l
:
-43
:
: 1981 :
0,4
:
-0,6 : -1 : 1 :
-1,8
:
-2,'7
:
-3
:
: 1982 :
-0,3
:
O,8
:
1 :
-3,3 :
2,6
:
6
:
-56
:
: 1983 :
-0,2
:
1 :
1,2 :
-3,2 :
2,9
:
6,2
:
-53
:
: 1984 :
-O,?
:
-0,5 :
0,2 : 4 :
-O,?
:
-4,'7
:
133
:
.
.
.
. .
.
.
.
.
.
l _-•
_*
*p-*
-0
*_
-*
41

-.-
-*---m-
_

__...

_.
Q Série corrigée des ITCZ Indienne
,-_--w-e
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
..
x
: Yrn *cor :
yM*COr :
y*cor
: t,m*COr : tM*COr :
tAcor : VAcor :
.------:--------.--------:--------:--------:--------:-------
-.
. _.--_---.
.
.
: 1971 :
-1,6 i 0,3 : 1,9 :
-1,z :
-1,5 :
-0,3 : 79 :
: 1972 : 0,4 :
-0,7 :
-1,z :
-0,4 :
3,2 : 3,6 : -333 :
: 1973 :
-0,z :
-2,8:-3
:
-2,5 :
%,9 :
5,5 : ,-205 :
:1974:
2,3
:
-1,4 :
-3,7 : 2,3 :
-3 , 3
:
-5,6 :
145 :
: 1975 : 2,3 :
-1,4 :
-3,7 : 3,l : 1,4 :
-1,6 : -212 :
: 1976 :
-2,5 :
-1,l : 1,4 : 389 :
-2,8 :
-6,7 :
873 :
: 1977 : -1 : 1 : 2 :
-3,3 :
-2,l : 1,2 :
-29 :
: 1978 :
.
l
.
.
.
.
.
.
: 1979 : 0,7 ; 0,8 ; 0,O ;
-1,7 I
-0,6 ; 1,l ; -131 :
: 1980 :
-0,6 : 1,3 :
1,9 : 1,l :
0,1:-l
:
135 :
: 1981 :
-0,6 : 0,2 : 0,8 : 0,O :
0,8 : 0,9 :
-74 :
: 1982 :
-0,l : 1,4 : 1,5 :
-3,Z :
2,6 : 5,8 : -280 :
: 1983 :
-0,9 :
-0,6 : 0,3 :
-0,4 :
2,3 : 2,8 : -204 :
: 1984 : 1,3 :
-1,l :
-2,4 : 2,4 :
-2,9 :
-a,3 :
236 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
'-se.-.
.
'_
* -..-- *----. * --
--
.
3.11.2. Coefficients de correlatios -otale relatifs aux
débits corrigés
aJ Dans & série corrigés des débits
~-----
.
.r
.
.
.
.
.
.
.
..
rz
:
tmcor
:
tMCOr
:
tcor
:
.----------.------------:---------
-m.-e :-------,-w.----:
.
.
:
q3MCor :
0,55
:
-0,15
:
-0,61.
:
.
.
30% :
l
.
37% :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
--’
--*
bJ Débit corrigé = ITCZ Atlantique corrige>
*
--~--
.
.
.
.
.
.
.
.
.
r
.
.
.
*
.
.
.
.
.

r2
: ym *cor
: yM*COI" :
y*cor : tmAcor : tn*cor :
tAcor
: VACOS
.--------.--------:--------:--------:----~---:-----~-.*:---------:-------
.
.
:
q3MCOr
:
-0,56 :
0,22
E 0,58
:
o,n7
:
-0,37 :
-0,31
:
0,67
.
.
3 1 %
:
:34%
:
.
1 4 %
:
10 96
: 45 %
.
.
.
.
.
.
.
a--*
.
.

f -
-
- l ,--- - l
-:
42

cJ Débit corrigé -1TCZ indienne corripée
.
r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
r2
: y, Icor : yMICOr :
y'cor : tm*cor : tMIcor :
t'cor
: VIt:os
,--------:--------.--------:--------:--------:
.
---- -___: ---- - ---- * ---.--..- "I
: q3MCOr :
0,42 i -0,20 : -0,38 :
0,29 : -0,36 : -0,38 i
0,08
.
.
:18% :
:14%
:
: 13 %
:14%
:
.
.
s
.
.
.
.
.
*_--*
'-
.
- -
'--* ~--- * --.- -.--. _-.
b_l ITCZ Atlantique-ITCZ Indienne (corrigées)
Nous ne
calculons à
nouveau,
dans ce
tableau,
que
les
coefficients
de correlation qui étaient > 0,40 avec les
.valeurs
non
corrigées, et
ceux dont les paramètres
ont
notablement
évolués
(tM* ; bol' ; tM1).
.
r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
.
rz
: ym *cor : yMACOr :
y*cor : bAcor : tbfAcor :
t,4 cor I VA COS
‘--------.--------:--------‘--------’--------.----~----:---------.-------.
.
.
.
.
.
: ym*cor :
.
.
.
.
.
.
0,32 :
0,34 :
0,38
:
.
.
.
.
.
: 10 %
: 12 %
:14%
:
.________._ -------.--------:--------:--------'------------.---------.---- _.-. -
.
.
.
.
: YMACOr :
: -0,47 :
.
0,33 :
005
I
.
*
.
.
.
:22%
:
:ll%
:
.
*
.
.
._----_--.-M----w-.
_-------.--------.--------.---
->____._________
- -,_--_.-_
_
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
I
.
y*cor :
.
.
.
0,41 : -0,220 :
"
:
.
.
:17%
:
.
.
.
.
.
*
.--------:--------.--------'-----------.--------o--------.---------.----~--
.
.
.
.
: tmAcor :
.
.
.
.
0,03 I -0,70 I -0,44
I
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 49 %
:19%
1
.--------:--------.--------‘-----------.--------.---------.-------
:
--------
.
.
.
.
.
.
: tn*cor : -0,06 : -0,25 : -0,14 : -0,09 : -0,5 :
0,35 : -0,36
.
.
.
.
.
.
.
.
: 25 %
: 12 %
: 13 %
.--------.--------:--------:--------:--------:---~----*---------.-----~-
.
.
.
tAcor :
.
.
.
.
. -0,08 :
0,72 ;
0,47
I
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 52 %
:22%
:
.--------:--------.--------'--------'--------.---------.---------.------~-
*
.
.
: VAcor :
.
.
.
.
.
-0,39 I -0,77 1 -0,69
i
0,45
.
.
.
*
.
.
.
I 15 %
: 59 %
: 48 %
: 20 %
.
.
.
.
.
.
.
s
* ----+
-*-
*--_*
*--* -I_- * ----- -.-
eJ R é s u m é =
conclusions
- La correction
apportée
améliore les
correlations déjà
remarquées à l'intérieur même de la série des débits,
mais aussi
avec la série des ITCZ Atlantiques.
Nous
noterons
essentiellement la meilleure
correlation
Débit-Série Atlantique :
r (q3ncor
;
vcor*) =
0,6’7
(en valeurs non corrigées, la correlation était de 0,51).
43

Par
contre
la
correction
apporte
de
moins
bonnes
correlations de q3flcor avec la série Indienne :
au mieux
r (q3Mcor ; ymcorI) = 0,42
mais surtout
(r (q3Ncor ; tMcorr) = -0,36
alors que les valeurs non corrigées étaient de -0,52.
- Entre
les 2 séries
corrigées dles
ITCZ, c n
remarque
toujours de bonnes correlations de tMc0r.I avec :
t m * cor (r = -0,70)
tMA
cor (r = 0,50)
t* cor (r = 0,72)
= > r (VA cor ;
tcor1) = -0,69
: pas de changement et surtout
r (V=O~*
; tMcor') = -0977
au lieu de -0,67 donc, en valeurs corrigées,
les
vitesses
moyennes de migration de 1'ITCZ Atlantique, sont reliees au mieux
à
60 % aux dates des positions maximales de
1'ITCz; en océan
Indien.
Dans la suite,
nous ne tiendrons plus compte de ces valeurs
rectifiées
car l'idéal est de trouver un "modele" qui prenne en
considération l'évolution des variables.
3.12, CORRELATIONS LINEAIRES MULTIPLES (ENTRE VARIABLE:S BRUTES)
Nous
rappelons les méthodes de correlation multiple en
annexe.
Nous
chercherons dans cette partie a expliquer le débit du
Sénégal par un paramètre représentatif de 1'ITCZ Atlantique et un
paramètre
représentatif de 1'ITCZ Indienne,
ce qui reviendra à
effectuer une correlation double.
Plus particulièrement, dans le cadre du travail qui nous est
attribué, nous choisirons en variables explicatives du débit qsn)
les
vitesses
moyennes VA et VI de migration de l'I.TCZ
vers le
nord.
3.12.1, Sélection des variables explicatives
Dans le cas général,
nous chercherions à
expliquer. la
variable
principale q3M à l'aide des données de base telles
que
les dates (t, ;
t.M) et les positions.(ym ;
YM )
remarquables,
voire les vitesses (VA ;
VI) ;
ces dernières,
bien qu'ayant un
sens physique, font appel 8 des notions de produits de puissances
44

de combinaisons
linéaires de variables "simples" (à une
seule
dimension au sens physique du terme).
Cependant,
nous
avons vu
que
bon
nombre
de
variables
explicatives
n'ont que de faibles corrélations totales avec
les
débits ; d'autres parts, la régression reste de qualité semblable
avec un nombre restreint de variables explicatives,
Les
méthodes
les
plus
classiques de
sélection de ces
variables sont :
- l'élimination descendante des variables une à une en
partant de la régression complète, et en retirant à chaque pas la
variable
ayant
le plus
faible
coefficient
de
correlation
partielle avec la variable principale
- la régression progressive (= introduction ascendate de
variables),
où l'on procède de façon inverse à précédemment, en
introduisant
la variable qui augmente le plus
la corrélation,
dans la mesure où cette amélioration est significative au sens de
FISCHER-SNEDECOR,
Notre
méthode de sélection utilise de façon très
empirique
c e
second
principe,
facilitée par le fait que l'on ne
choisit
qu'une
seule
variable explicative par
série.
Nous
choisirons
d'abord
les
variables
ayant
les
meilleurs
coefficients de
corrélation totale avec la variable principale des débits :
soient, dans la série de 1'ITCZ Atlantique : ymA :I yA ; VA
et,
dans
la série de 1'ITCZ Indienne : tM1 ;
ynI I ;
yI ;
VI
(Ce:lle-ci
bien qu'elle ne soit que très faiblement corrélée
aus
débits q3M ;
parce qu'il nous avait été demandé initialement de
l'analyser).
3.12.,2. Tableaux des coefficients de corrélation trouvés
A partir de l'expression de la matrice [r] tics coefficients
de corrélation totale déterminés auparavant,
on peut calculer la
matrice
inverse [dl = Cri-l qui nous permet de deduire tous
les
coefficients caractéristiques intéressants.
aJ Tableau des coefficients & corrélation bruts R & des
coefficients & détermination multiple R2
La variable principale est q,3M et le tableau visualise
les
variables explicatives correspondantes ; on encadre les résultats
où RZ > 0,40
45

.
.
R
:
.
.
.
:
..
.
.
.
R2
:
Ym I
.
y'
I
tM1
:
v=
:
.---_-------.------------.--------------.
__.----<-- ___.
.
.
.__. ------ ----:
.
A
.
.
ym
.
0,63
;
0,63
;
0,64
:
0,5a
:
.
.
.
.
.
40%
:
40%
:
4 1 %
:
30 %
.
.---_-------.------------.--~----------.
.
--.--em.--m-s: -m.----e-- ---.
.
.
yA
I
0,68
I
0,6.2
i
:0,67
0,53
:
.
.
.
.
46%
:
38% :
45%
:
29 %
.
.
.
----.-------.
.
.------------ .-v-,---------- -. _______<- ---- : -_1----- -----:
..
VA
:
0,59
I
0,56
:
0,56
:
0,55
:
.
.
.
.
35% :
32% :
32%
:
30% :
.
.
.
.
.
.
l

-
.
l
-
-
-
*---o--m
-*
ti Tableau des coefficients de corrélation partielle
R12,z et
- R13 z
--AL-
R12,3
(resp,
R13,z)
est le
coefficient de corrélation
partielle de la variable q3M avec la variable de
l'Atlantique
(resp.
indienne) choisie, compte tenu de celle de I'IT'CZ indienne
(resp.
atlantique).
Nous porterons dans l'ordre Ri 2,~ puis R1.3,2 dans le tableau
~----_---
-
.
R :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
R2
:
Ym I
.
.
y1
I
tM'
:
v=
:
.-----------.------------:
.
---- --_------.--.-- --<-----: --.----------.
.
.
ymA
I
-0,51
:
-0,52
;
-0,43
:
-0,55
I
.
.
.
.
t-O,40
:
-0,38
:
-0,40
:
0,13
:
.-----------.------B-e---*
----------e.-e *
.
__.__-- --e--.-w.--- -------:
.
.
yA
I
0,57
I
0,50
I
0,49
I
0,53
:
.
.
.
.
0,49
:
-0,38
:
-0,48
:
0,08
:
:-----------.------------.-------------:-~----~----:-~----------:
.
.
.
VA
:
0,44
I
0,41
:
0,2:a
:
0,55
:
.
.
.
.
0,34
:
-0,28
:
-0,28
:
-0,24
:
.
.
.
.
.
.
*-
.
.
*_---*-
-_ '
cJ Résumé = conclusions
Parmi
les couples de variables retenues pour expliquer
les
débits,
les
meilleures
corrélations
s'obtiennent
avec
les
triplets de variables suivants :
; y,,?) où R = 0,68
R2 = 46 %
et
; tMI) où R = 0,67
R2 = 45 %.
Nous
noterons que les coefficients de Co:rrélation partielle
restentvoisins pour ces triplets (0,57 ;
0,4'9) (0,49 ;
-0,48)
contrairement à ceux ces triplets (q3M ; ymA ou
yA ou VA ;
VT 1
o ù
les
coefficients
R12,3
sont
nettement
supérieurs
aux
coefficients Rl3,2 en valeurs VI sont corrects.
46

D'une façon générale, les corrélations partielles des débits
avec
les
variables atlantiques (R12,3) sont meilleures
qu'avec
les variables indiennes (R13,2 ), ce qui serait normal étant donné
les relations causales existantes.
Du fait de la circulation atmosphérique
générale,
"Indien"
entraine "Atlantique" qui entraine "Débits".
Pour les triplets (q3M ; y* ; ymI) et (q3M ;
Y *
; tM* ) les
coefficients de corrélation sans biais sont respectivement
R '= 0,60 et R' = 0,59
3.12.3. Equations des droites de régression correspondant
aux meilleures corrélations
Après la matrice inverse,
coefficients de corrélation, nous
déterminons
d'abord
les
coefficients de
régression
a i j
de
l'équation
X l
= a12 X2 + a13 X3 + aIo
où Xl = débit estimé q3M en fonction des 2 variables explicatives
X2 et X3.
Notons rij les coefficients de corrélation totale entre
les
variables Xl et Xj .
On sait que les coefficients de corrélation simple sont
ri2
= 0,53
r23
= 0,04
r3i
= 0,44
1
0,53
0,44
[rl =
0,53
1
0,04
--->
la matrice
inverse
_
0,44
0,04
1
est
1,88
-0;96
-0,79
Id1 = [r]-l =
-0,96
1,52
0,36
-0,79
0,36
1,35
D'autres parts on connait les moyennes : Xl = 2104
X 2
= 8
x 3
= -10,3
et les écarts-types : SX1 = 1125,3
sx2 =
1,32
sx3 =
1,46
On en déduit les coefficients de régression :
Q12 =
437,52
Q13 =
323,31
Qlo = 1933,91
47

donc
5l3M
= 437,52
yA + 323,31 ym' f 1933,91
r12 = 0,53
I'23
= -0,23
r31 = -0,52
1
0,53
-0,52
2,87
-1,24
1,21
[rl =
0,53
1
-0,52
--> [d] = -1,24
2,21
-0,14
-0,52
-0,23
1
1,21
-0,14
2,18
X l
= 2104
x 2
= 8
x 3
= 23,2
SXl
= 1125,3
s x 2
= 1,32
s x 3
=
2,65
d'où
Q 1 2 =
369,41
913 =
-178,49
Qlo =
3289,75
donc
wn = 369,416 yA - 178,49 tM1 t 3289,75
x-12 = -0,54
r 2 3 = -0,Zl
r31
= 0,44
1
-0,54
0,44
1,86
1,87
-0,63
[I‘l =
-0,54
1
-0,Zl
--> [d] =
0,87
1,57
-0,Oj
0,44
-0,Zl
1
-0,63
-0,05
1,38
Xl = 2104
x 2
= 0,9
13
Y = -10,3
SXl
= 1125,3
sx2
= 1,06
SX3 = 1,46
Q12 =
-497,lO
Q 1 3 =
263,34
Qlo =
5263,80
donc
q3n =
-497,lO ym* t 263,34 ym1 + 5263,8G
ri2 =: 0,51
r 2 3
= 0,46
r3i
= 0,015
1
0,51
0,05
195
-0,92
0,35
[r] -
0,51
1
0,46
--> [d] =
-0,92
1,89
-0,82
0,05
0,46
1
0,35
-0,82
1,40
Xl = 2104
x 2
= 0,394
:x3
= 1. ,f.29
SXl = 1125,3
sx2
= 0,096
sx3
= 0,317
4 8

L'étude ne
portera donc plus que sur 1.3 années au
maximum
(de 1972 à 1984)
50

L'étude ne
portera donc plus que sur 13 années au
maximum
(de 1972 à 1984)
50

On notera :
t,(X)
- t,M (x-l) =
tr (xl
- en temps
tm A (x) - tnA (x-l) = trA (x)
tm I (S) - tM1 (X-l) = tr' (X)
YMA
(x-l) - ym" (x) = yrA (x)
- en positions
yn I (x-1) - YlnI (x) = YrI (x1
VrA (X) = yrA (X) / trA (X)
- en vitesses
VrI (x, =
yrI (x) / tr' (x)
Etablissons
éventuellement
les
nouvelles
correspondances
entre
q3M (x) et ymA (X)9 YMA (X-119
YrA (XI,
tm A
(X), tMA (X-l),
trA (X) , VrA (S)a
Bien
que
les dates des positions Nord extrêmes de 1'ITCZ
(:MA
(s-l) et t?lI
(x-1)) précèdent généralement de plus d'un an
les dates des débits maximums (q3M (x)).
3.13.1. Tableaux des variables L du débit
-_~_.-
~--
.
.
.
.
.
.
x
.
.
.
q3M (S)
.
._-------.----_____-------.
.
.
: 1972 I 1335,67
.
.
: 1973
: 2224,67
.
.
5
= année
: 1974
: 4821,00
..
: 1975
: 3266,33
.
.
q3M (x) = moyenne des 3 débits dé-
: 1976
: 1620,OO
.
.
cadaires en m3/s I
: 1977
: 1673,OO
.
.
: 1978
: 2020,oo
.
*
X = moyenne
: 1979
: 1381,OO
.
.
: 1980
: 2182,33
.
.
sx = écart type
* 1981
: 1948,00
.
.
.
: 1982
: 1627,67
.
.
: 1983 :
879,67
.
.
: 1984 :
760,67
.
.
.
.
.
.
.
..
2
I 1980
.
.
.
.
: 1977(sans 1978):
.
.
.
.
.
.
.
sx
: 1066,5
.
.
.
..
: 1113,8(sans :
.
.
.
.
1978 :
.
.
.
l -
.
.
51

---.“s,.,------.

-
--
ITCZ Atlantique
-
-
-
-
-
-
-
-
.
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
X
:ym*(X):y~*(X-1): yr*(X): tmA(X):tMAtX-l): tr"(q)a
vr* (x) :
. ----,--. ______.--------. --w---w :------- : --------- .---.-_-m.. -w--m--.:
.
.
: 1972 1 2,T ; 9,5 :
7,3:10
:=16
:26
; 0,281 :
: 1973 : -0,Z : 8,7 : 8,9 : 7 : -11 : 18
: 0,494 :
: 197,4 : -0,6 : 7,9 : 8,5 :
13,s : -19 :
32,5 : 0,262 :
: 1975 : 0,o : 9,l : 9,l : 7 : -19 :. 2'6
: 0,350 :
: 1976 : 0,5 : 9,3 : 8,8 : 7,5 : -15,5 : 23
: 0,383 :
: 1977 : 1,3 : 9,7 : 8,4 :
12,5 : -18 :
3'0,5 : 0,275 :
: 1978 : 3,0 : 8,0 : 5,O : 6,5 : -17 :
23,5 : 0,213 :
: 1979 : 1,9 : 10,l : 9,2 :
12,5 : -20 :
32,5 : 0,283 :
: 1980 : 0,9 : 7,7 : 6,8 : 7,5 : -21,5 : 29
: 0,234 :
*. 1981 : 1,4 : 8,5 : 7,l : 9,5 : -19 :
28,5 : 0,249 :
: 1982 : 0,8 : 8,3 : 7,5 t 5 : -21 : 26
: 0,288 :
. 1983 : 0,9 : 9,7 : 8,8 : 5 : -17 : 22
: 0,400 :
l
: 1984 : 0,4 : 9,9 : 9,5 : 12 : -17 : 29
: 0,328 :
'------'------:--------'-------'-------'------~-.-------:------~:
.
.
.. X i 1,O : 9,0 ; 8,l ; 8,9 :
17,8 ;
26,7 : 0,311 :
.
:
.
9,0 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:sans1978:
.

.
.
.
L
.
.
'------'------:--------:-------:-------'------~-.-------.------~:
.
.
.
*.
sx :
1,07:
0,82 :
1,27 :
2,771
2,74 :
4,27: 0,078 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
0,80 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:sans1978:
.
.
.
.
.
.
:
.
.
.
.
l - - *
.
*-..-.-.- n -~-- *---*
-- *
-52

ITCZ indienne
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.*
x
:ymI(x):ynI(x-1): yrI(: tud(X)ltMI (x-1): tr'(x)l Vr' (x):
:------.------.--------'-------:-------:--------.
---- ---:-------'
: 1972 1 -9,4 I 6,6 1 16,0 : 6 : -28
1 34
: 0,4Ïl 1
: 1973 :-10,l : 5,6
: 15,7 : 4 : -23
: 27
: 0,581 :
: 1974 : -7,7 : 9,2
:16,9 : 9 :-23
: 32
: 0,528 :
: 1975 : -7,7 : 5,0
: 12,7
: 10 : -29
: 39
: 0,326 :
: 1976 :-12,6 : 5,l
: 17,7
: 11 : -24
: 35
: 0,506 :
: 1977 :-11,2 : 5,4
: 16,6 : 4 : -28
: 32
: 0,519 :
: 1978 :
.
7,5 :
.
.
.
-27 :
,
.
.
.
: 1979 : -9,6 i
*
.
6
;
.
.
.
: 1980 :-11,0 : 7,4
i 18,4 ; 9 : -25 i 34 ; 0,541 ;
: 1981 :-11,l : 8,0
: 19,l : 8 : -24
: 32
: 0,597 :
: 1982 :-10,6 : 6,9
: 17,5 : 5 : -23
: 28
: 0,625 :
: 1983 :-11,5 : 8,2
: 19,.7 : 8 : -21
: 29
: 0,679 :
: 1984 : -9,4 : 6,2
: 15,6
: 11 : -21
: 32
: 0,488 :
:------.------.-------- '-------:------- .--------.-----__._______1 .
.
.
x
I -10,2 1 6,7
; 16,9 : 7,7 ; -24,5 i 32,2 i 0,533 :
.
*--10,2 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
es.1978:
.
.
.
.
I
.
.
.
.
.
.
.
‘------.------:--------‘---.~~~~~~-
*-----__.-.__-
‘-------:--------
___.
.
.
.
.
.
.
.
.
SIX :
1,54:
1,39 :
1,94 :
2,61 :
2,77 :
3,40
: 0,093 :
.
.
1,48:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:s.1978:
,
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
* --__-- * -~ f --- *
.
.
*.
*-
3.13.2, Corrélations linéaires simples entre le débit
--:
qsn-(x) et & autres variables
& D é b i t s =
ITCZ Atlantique
r
r2
. yIn*( ynA(x-l).
Y~*(X). tmA(X). tMA(X-l).
&A(x). VrA(X5
q3H (xl
-0,56
-0,60
0,20
0,31
-0,2
0,36
-0,15
bJ D é b i t s -
ITCZ Indienne
r
rz
. yml(X)r J'M'(X-1).
yrI( tmT(X). tMI(X-.1).
trl (x). vr* (.x1
&~M(S)
+0,61
Q,29
-0,30
0,12
-0,21
0,27
-0,33
37 %
cJ Commentaires
Nous
remarquons donc des corrélations satisfaisantes
entre
le débit q3M(x) et
YmA (x)
ynA(x-l)
en océan atlantique
Ym1 (xl
en océan indien
53

I'(q3MtX)
; YmA( =
-0,54 de 1971 à 1984
-0,56 de 1972 à 1984
donc peu de variation relative du coefficient de corrélation.
Par contre r(q3M(x) ; YmI( = 0,44 de 1971 à 1984 (sauf 1978)
0,61 de 197% à 1984 (sauf 1978)
La variation relative du coefficient de corrélation est
de
plus de
40 %,
bien que l'on n'ait retiré que 1 valeur sur
13 ,
(1971 et 1979) à la liste initiale.
Ceci
met en évidence un traitement de donnees
peu
robuste
principalement
à cause du faible nombre d'annees sur
lesquelles
nous effectuons les corrélations.
P a r
ailleurs,
nous constatons une assez bonne
corrélation
(sur
13 ans)
entre les positions les
plus
septentionales
de
1'ITCE atlantique et
les
débits maximums
de
l'année
civile
suivante :
r (93MtX) ; yMA(X-l) = -0,60
L'explication des débits peut tenir compte de ce résultat.
3.13.3. Corrélation double -droite &..régressior~
Explication & q3~(X) par y~A(x-11 et ymi(s)
On cherche à établir la variable principale Xr en
fonction
des variables explicatives X2 et X3 avec :
(Xl ; x2 ; X3) = b23dd
; YMA(X-1) ; JhT(Xf).
Les coefficients de corrélations simple sont respectivement
ri2 =
-0,60
P23 = -0,lo
23 L = 0,61
4
1
-0,60
0,61
3,27
1,78
-1,82
irl =
-0,60
1
-0,lO
--> [d] =
1,78
2,08
-.0,88
0,61
-0,lO
1
-1,82 ,-0,88
2,12
Xl = 1977
x 2
= 9 , 0 0
x3 = -10,cL:
SXl
= 1113,8
sx2 = 0,80
s x 3 =
1 , 4 8
d'où le coefficient de corrélation multiples R
R = 0,83
---->
R2 =. 69 %
Les coefficients de corrélation partielle
R12,3= -0,68
R13,2=
0,69
54

Les coefficients de régression
aI.2 =
-758,00
a13 =
418,09
d'où l'équation de la droite de régression
a]. 0 = 13 063,57
Q3M (x) = -758,00 . J'M*(X-1) + 418,09 . yml(s) + 13063,57
3.13.4. Conclusions
En exprimant les débits q3M (x) par le couple de variables
(YMA(X-l)
;
ymI( on obtient deloin,
dans cette
étude,
les
meilleurs coefficients de corrélation bruts et partiels,
Ces
résultats obtenus d'après des données sur 12
ans,
de
1972 à 1984
(excepté 1978),
permettent,
dans un cas
idéal,
d'estimer au mieux à 69 % à
l'avance,
la qualité de la
pluviométrie au Sahel par le biais des débits du fleuve
Sénégal.
Selon
les
résultats
obtenus
statistiquement,
un"bon'"
(respectivement un "mauvais) débit q3M(x) dans une année
civile
considérée, est lié à :
- une
"faible" (respectivement
I(forte") migration de 1'TTCZ
Atlantique
vers le Nord l'année précédente :
YMA(X-l)
"faible"
(respectivement )(forte") (yfiA
> 0)
- une
"faible"
(respectivement
I)forte") migration
Sud de
1'ITCZ Indienne
pendant
l'année considérée =
yru1 (x)
(tforte"
(respectivement
"faible") (car ymi < 0).
4
C O N C L U S I O N S
G E N E R A L E S -
l
B 1 LAN
4.1. RESULTATS
L'analyse
d'ensemble
sur
la période
1971 à
1984 fait
apparaître une telle décroissance générale de l'anomalie de débit
du fleuve Sénégal (et de pluviométrie) qu'il serait illusoire de
vouloir en
rechercher
une corrélation
quantitative
avec
les
anomalies de 1'ITCZ pour seul paramètre de l'environnement.
Néanmoins
et de
façon
purement
qualitative, il
est
intéressant
de rapprocher les anomalies de ce paramètre,
des
variations
interannuelles de débit du fleuve,
dont le processus
de décroissance générale nous échappe.
Dans la limite de validité des statistiques,
il ressort de
cette
étude que l'on peut "prévoir" la qualité saisonnière de la
pluviométrie au
Sahel
(caractérisée
par les débits q3H du
Sénégal)
à partir des latitudes méridiennes
extrêmes
atteintes
par les ITCZ Atlantique (28 W) et Indienne (60 E),
55

Les
séries
chronologiques X (t) peuvent
g&néralement
s'exprimer sous la forme :
X(t) = T(t) + S(t) f D(t) = U(t)

T(t) est la tendance (évolution, variation interannuelle)
S(t) est la variation saisonnière
D(t) est la variation journalière
U(t) est Ole reste".
On distingue donc les variables "brutes" X(t) Iqui englobent
la tendance,
des
variables
"corrigées" X(t)
-- T(t) qui
n'en
tiennient plus compte.
Les meilleures corrélations doubles Débit -ITCZ Atlantique -
ITCZ Indienne
sont
obtenues avec les
variables
brutes,
plus
spécialement avec le triplet :
- q3M(X) =
moyenne des 3 meil:Leurs
débits
décadaires
de
l'année civile x
- yilA(x-1) =
position la plus
septentrionale de
I'ITCZ
Atlantique durant l'année civile (x-l)
- ymI =
position la plus australe de
1'ITCZ Indienne
durant l'année civile x
où R2 = 69 % ; R13,3= 0,68 ; R3,2= 0,69.
Les
variables
corrigées,
qui
mettent
en
évidence
la
variabilité
saisonnière,
améliorent
les
coefficients
de
corrélation
simple Débits -1TCZ Atlantique,
rna.is diminuent ceus
des Débits -1TCZ Indienne.
D'une façon très générale, 2 grandes lignes se dégagent :
1) les débits du Sénégal se corrèlent mieux aux variables fde
1'ITCZ Atlantique qu'à celles de 1'ITCZ Indienne,
ce qui
semble
naturel,
d'une
part à cause des distances (le Sénégal se
jette
dans
l'océan
atlantique),
d'autres parts à
caLse de la
*
circulation atmosphérique générale (Est-Ouest)
2) les débits du Sénégal se corrèlent m.ieux aux variables
positionnelles (ym ;
y~) qu'aux variables temporelles. (t, ;
tH )
de 1'ITCZ.
Paradoxalement,
les dates sont les seules variables qui ont
significativement évolué par rapport aux débits, de lCi71 à 1984.
Intuitivement, on
pense
que les
positions des
amas
convectifs
sont
susceptibles
d'influencer les
débits,
contrairement
aux dates,
à priori
complètement
indépendantes.
Même si ces dates influent sur la vitesse moyenne de migration de
l'ITCZ., ces vitesses (direction Nord-Sud), n'excèdent pas 200 m/h
en océan indien, et 70 m/h en océan atlantique.
Toutefois,
les coefficients de correlation totale du débit
avec
la vitesse moyenne de migration de 1'ITCZ atlantique
reste
5 6

correcte
que ce soit en variable brute (r=0,51) ou en
variable
corrigée (r = 0,67).
4.2. AUTOCRITIQUE
Le5
résultats obtenus sont fragiles,
pour maintes
raisons
que L'on peut classer en 2 catégories principales :
- l'erreur effectuée sur les mesures, à cause
des moyens matériels
l
.
de
l'aspect subjectif de la localisation de I'ITCZ par
images satellites (lignes Est-Ouest de maximum de convection)
.
de l'aspect arbitraire d'équipondération des positions
relevées, en cas de zones de convergence multiples
- le
faible nombre d'années (14 au mieux) sur lequel
porte
l'étltde,
ce qui rend les solutions peu rubustes.
4.3. AUTRES OUVERTURES
Bien
entendu,
1'ITCZ
(sa
position)
n'est
pas le
seul
paramètre
explicatif de la pluviométrie et de ses anomalies dans
les pays du Sahel ; les pluies dépendent du vent, de la pression,
de la SST (elle-même fonction des upwellings :
remontée des eaux
froides), des échanges énergétiques sol - atmosphere . . . etc...
Dans la continuité de cette étude,
il serait intéressant de
corréler les débits corrigés aux variables corrigées de 1'ITCZ de
l'année sidérale précédente et plus complètement de déterminer la
série des positions de 1'ITCZ dans l'océan pacifique sur la
même
période.
Les
travaux de GALLARDO en 1984 montrent que la sècheresse _
peut
être
prévue quelques mois à
l'avance,
par
l'interaction
Précipitations-Evaporation
ou
-Précipitations-Différence
thermique
Océan-atmosphère,
d'une
seule
station
côtière
congolaise située à 500 km au sud de l'équateur et. à la longitude
moyenne de l'Afrique saharienne.
Les études de LAMBERGEON en 1981 et de DHONNEUR en 1974, ne
contestent
pas le rôle de l'océan dans le régime des
pluies de
mousson ;
par
contre,
ces
auteurs
insistent
sur le
rôle
déterminant de la dynamique des lignes de grains en ce qui
concerne la pluviométrie sahelienne,
L'importance des flux d'Est
vis-à-vis
des épisodes pluvieux ou secs y est soulignée
,(AEJ -
TE,J)
tant en ce qui concerne leur intensité relative,
que
leur
date d'apparition.
Enfin,
les
travaux de LEROUX en 1983,
indiquent que
les
lignes de grains sont engendrées par l'irruption des flux d'Est
dans le régime des pluies de mousson.
Les
paramètres
physiques
usuels
explicatifs de la
climatologie restent localement terrestres ; or ils ne gouvernent
57

pas
seuls la pluviométrie tropicale ;
dans une certaine
mesure
cette
dernière dépend aussi de parametre astraux tels
que
les
cycles
astronomiques de la lune,
du soleil,
voire le cycle des
taches solaires.
Le fait que la sécheresse ne soit pas un phénomène
nouveau,
corrobore
l'existence de cycles astronomiques ou géologiques,
tels
que
celui
des
périodes glaciaires,
insaisissables à
l'échelle humaine.
Dans le cas particulier du Sahel,
les recherches menées ont
pour but une meilleure compréhension des interactions entre les
paramètres
climatiques afin de mieux comprendre les
phénomènes
associées
aux précipitations,
et par là même,
d*améliorer
1 E? s
prévisions.
De telles prévisions, qui n'en sont actuellement qu'au stade
du
court terme,
pourraient dans l'avenir,
minimiser au maximum
les conséquences néfastes d'une sécheresse inévitablie.
58

A N N E X E
FORMULES STATISTIQUES
- Soit une série de n observations Xi, on définit :
ln
la moyenne
X = --- Ç Xi
n i=l
n
C (Xi - ii>*
i=l
l'écart-type
sx =
---------------mm
n-l
n-l
l'écart type vrai
s'x =
------ * sx
n
- Soient 2 séries de n observations Xi et yip i variant de 1
à n, on définit le coefficient de corrélation totale :
C (Xi - Xl (Yi - Y)
r = ---------------------------~-
CC ( X i - X)’ C (yi -y)2]1/2
59

Calcul
des
termes d'une corr&lation multiple-
d'après
l'inverse de la matrice des coefficients de corrhlation totale.
(1) Cas particulier d'une corrélation double :
1 variable principale X1
2 variables explicatives Xz, X3
0n dispose donc de 3 variables (p = 3) et pour celles-ci, de
13 ou 14 observations (n = 13 ou 14).
La droite de régression est de la forme
X l
= a12 X2 t a13 X3 t aIo
La matrice des coefficients de corrélation tatale est :
Xl
x2 x3
X l
1
ri2
ri 3
[rl = x2
riz 1
r23
symétrique
x 3
ri3 r23
1
La matrice inverse de [r] est notée [dl oil :
dl1
dl 2
dl 3
[dl = [r]-1 z
dl2
dz 2
dz 3
et sera donc kgalemert sypétri-
di 3
dz 3
d3 3
que
Calculons [d] d'après les coefficients de [r]
-
1
1
Id1 = -----w-e . tcof[r] = -------- I cof[r]
det[r] ~
det[r]
l-r223
r23:ri3-ri2 ri2 r23-ri3
[d]=__-----------1__-__________
ri3r23-ri2
l-Pi3
ri2ri3-r23
1-r2i2-r2i3-r223t2ri2r23ri3 ri2r23-rl3 ri2ri3-2'23 l-r212
Cette
matrice
nous donne toutes les relations entre les
coefficients dij et rij.
Connaissant
les valeurs de rij on en déduira ce:iles de dij
qui permettront alors de calculer,
à l'aide des écart-types Sxj
déterminés au préalable :
- les coefficients de régression aij (a12 ; a13,)
- les coefficients de corrélation partielle entre Xi et Xj
CR1 2 . 3
; R13,2)
- le coefficient de détermination multiple brut 12'
- le coefficient de corrélation brut F1
- le coefficient de corrélation multiple sans biais R’.
60

(2) Cas particulier d'une corrélation simple.
1 variable principale X1
1 seule variable explicative X2.
On dispose donc de 2 variables (p = 2) et pour celles-ci, de
1.3 ou 14 observations (n = 13 ou 14).
La droite de régression est de la forme :
X l
= ai2 X2 + ai0
1
ri 2
[r] =
ri2 1
1
1
-ri2
r (il = [r]-1 =--w-s---
l-r212
-ri2 1
d'où les expressions des dij en fonction des rij qui permettent
de calculer,
à l'aide des écart-types Sxj calculés au préalable,
les coefficients caractéristiques intéressants.
&marques :
1) La constante alo s'obtient,
quelque soit l'ordre
de la corrélation, par
P
Sx j
P
iij
a1 0 = 21 -
C aij Tj = X1 t
- - - - -
X dij -----
j=2
dl1 j=2
En effet, la droite de régression passe par les moyennes des
variables.
2) Les coefficients de corrélation simple et double peuvent
s'interpréter géométriquement.
3) Le coefficient de corrélation simple r entre 2 variables
X et Y pour lesquelles on dispose de n observations Xi et Yi,
s'assimile au cosinus de l'angle entre les 2 vecteurs.
ti (Xl ; --- ; Xn)
7 (Y1 ; --- ; Y,) ou au produit scolaire de
ces vecteurs mornes :
x . Y
r = COS (X ; Y) =-------------
IIQ I I FI I
- le coefficient de corrélation double R entre 1 variable
principale Xi et
2 variables
explicatives
X2
et X3,
peut
s'assimiler au
côté d'un triangle (XsinO) dont
le cosi.nus de
l'angle 0 opposé est le coefficient de corrélation totale r23 (en
61

--
.,m..-.-p-i.
notant rij le coefficient simple entre les variables X:. et Xj) et
dont les 2 autres côtés sont formés par ri;! et r13 :
r23 = COS 0
:La relation de Pythagore généralisée s'écrit :
(RsinO)' = r212 + r213 - 2rrz. ~13 COS 0
r2i2 + r213
- 23-12 ri3 cas 0
R= = ----------------^---------.--.-- avec sin'0 = 1 - Cos20
1 - COS20
r2i2 t r213
- 2r12 ri3 r23
R2 = ----------------------------
l- r*23
On retrouve bien la relation liant R aux ri.3
Bien des
propriétés
mathématiques peuvent se
démonter à
partir de cette analogie ;
par exemple,
les points Ml, M2,
H 3
sont situées sur un cercle à 0 fixé (ou r23 fixé)
pour 0 = 0
Rest indéfini et riz = ri3 (triangle plat)
n
pour 0 = --- r212 t r2r3 = R2
donc Mr est
situi
sur le
2
cercle de diamètre R = M2 M3.
En corrélation double, "l'idéal" est que XI soit entièrement
expli.quée
par X2
et X3 (R = 1) et de façon égale
(jR12,3) = )R13,2/ <=> /ri21 = Iri3)) :
1 k r23
ir12C 1 ;rl3I =>
r2i2 = -_--w----
2
L'optimum est détenu lorsque,
de surcroît, les variables X2
et X3
sont
totalement
indépendantes (1123 = 0)
C:ar
alors la
variable
principale Xi
s'explique par un système
libre de 2
autres variables.
1
r 2 3
= 0 => Iri3( = Iri21 = ----- * 0,7
4.2
62

fo climat de I’miqrn .st g- pcrr lo
cl~lotion ahosph&que <f l’&cheik globale.
-\\
.**
b
*
b
?
b
Cellule de Hadiey
:
!
cellule de Hadley
i
:
-Le Sahel est-il responsable de sa sécheresse ?
La sécheresse au Sahel est de nouveau
astronomiques et géophysiques a kt2
c:rrburants t’ades se poursuit”‘. indui-
un sujet d’actualité. avec ses images de
desquels les agissements humains wnt
>ant une augmentation de l’effet de serre
détresse dans les magazines et à la
derisoires”‘. Au dernier maximum $a-
et par la de la température. Mais ces
télévision. Au moment où cet article est
ciaire il y a 18 OW ans. IC Sahara C’OII\\ rxit
tendances milltinaires sont sans rapport
mis sous presse, les premieres pluies
le Sahel d’aujourd’hui: aprés s’&rr +;Iu-
direct avec ce que l’on observe aujow
arrivent, soulevant un immense espoir.
coup rétréci pendant les pirio&\\ hu-
d‘hui au Sahel.
Quelque soit l’abondance des pluies de
mides se situant entre 10 o(W) et 4 it~r ans
f
cette saison les questions discutées ici
dans le passé. il s’est de nouveau 2tcndu
La plu10 au SahI d+mnd
restent posées. On était presque parvenu
{II Rcchctrhe, n” 128. p. 1X-1. déwmhre
du front Intmtmpicaf.
a oublier le désastre de 19731973. et
1981). Ces variations font partie du
pourtant l’analyse montre que la Kche-
rythme glaciaire/interglaciaire. et <i la
Les crises iriguës mterrnittentes de
resse qui a débute en 19t% a continuC et
théorie astronomique prédisant un wtour
sécheresse. qui affligent l’ouest afncarn
continue a sévir. a l’échelle continentale.
aux conditions glaciaireq dans quelques
depuis au moins 300 sinon 3 ONI ans. sont
p r e s q u e 5ans r é p i t ” ‘ . C o m m e n t
millénaires est correcte. les régions hithé-
particuliérrment ressenties aux franges
comprend%’ ‘ce drame ? S’agit-il d’une
tiennes (comme d’ailleurs l’Europe du
des diserts. dans les régions semi-arides.
transformation inexorable du climat.
nord et le Canada qui seraient wu’c les
La circulation de l’atmosphère est organi-
contre laquelle l’homme ne peut tien ? glaces) sont condamnées en tant que
s& en cellules dites de Hadley de part et
Ou s’agit-il au contraire d’un phénomtne
terres habitables. Il s’agit cependant
d’autre de l’équateur. La branche mea-
aggrave par les activitts de ceux-18
d’une ichéance lointaine. et il est d’nil-
tante de ces cellules correspond à peu
mCmes qui le subissent ? La rtalité
leurs fort possible que cette tendance
trks
près au front intertropical (FIT) où la
rCvr%!e par les observations des satellites
lente au refroidissement et à L’asseche-
convergence des alizés conduit à uQ
s’avére bien plus complexe que les mo-
ment soit renverske, d’ici quelques Jtcen-
soultvement des masses d’air humides, 11
dèlcs thtoriques qui tentent d’expliquer
nies. par un réchauffement global qui
chaleur dtgagée par la condensation dam
la persistance de la Kchoresse.
amtnerait peur-être des cond&ions plus
les nuages aidant ce mouvement. C&
A long terme, on sait que la Terre a
humides au Sahel. Cette Yvàntualité se
masses d’air. qui perdent une grande *
connu et connaîtra des changements de
produirait si l’augmentation du CO2 at-
partie de leur httmidité dans les pr&igit*
regimc climatique, dus a des processus
mospherique
due P la combustion des
tions prés du FIT. doivent redescendre.
H!I2 VoluIE 1s

ments. et aux effets atmosphériques. Une
première etude faite aux Etats-L’nis’-‘.
Pour comprendre ce mécanisme.
portant sur les années lY67-1,971. sem-
comparons le bilan d’énergie dune ré-
blair bien montrer une augmentation de
gion désertique avec celui d’une région
I’albédo du Sahel (de 0.X à 0.30). surtout
couverte de végétation (fig. 2). Le sol nu
en saison « humide *. d’apriis les donnees
du désert est clair : son albédo. c’est-a-
du satellite géostationnairc
américain
dire la fraction de l’énergie solaire qu’il
AIS-3. Cette étude vient dëtre compk-
réfléchit. est de 35 à 45 %. 11 est sec et ne
tee (jusqu’en 1979) par une titulte faitt: en
peut pas perdre de chaleur par Cvapora-
France. associant le Centr(e Scientifique
(ion. II est donc chaud. rayonnant forte-
d’IBM-Fra.nce à Paris au Service d’.itro-
ment dans I’infraroure. Les mesures par
nomie (\\rerriè~es-le-8uisso:,~-~t
a u
satellite du bilan radiatif ont bien montré
Laboratoire de blétiorologie Dynamique
que. même en Çte. la région saharienne
(Paris) du CNRS’“‘.
émet dans l’infrarouge plus d’energir que
Les résultats montrent que le meca-
ce qu’elle absorbe du flux solaire. Ce
nisme de Charney ne fonctionne pas
ce+a se passe autour des tropiques: en
déficit est comble par la chaleur des
d’une manière simple, au moirs en ce qut
Jrjcendant lentement (substdence). l’air
masses d’air venant d’ailleurs. masses
concerne I’albéclo du Sahel. Pour I’en-
3 rechauffe. I’humtdtté relative dimi-
d’air qui descendent en n’apportant point
semble du Sahel occidental. les don&\\
condensation et précipitations sont
de pluie.
du satelhte géostationnaire européen
$LC: exclues et c’est la que se trouvent les
Dans la région couverte de végétation.
Ivfetéosat (fis. 111 indiquent que I’albedo a
~++rts, Dans la zone intertropicale
la surface plus somtye (albedo de 10 a
diminué (de lJ.?O à 0.20) entre 1974 et
(c’cst-a-dire entre les tropiques du Can-
10 5) absorbe une plus grande part du
IY7y. L’analyse dt!taillée de deux régions
(er et du Capricorne) les pluies dépen-
flux solaire. Cependant, I’&aporation lui
sahéliennes (Ferlo au Sénégal Gondo tiu
,~~at surtout des migrations plus ou moins
permet de transférer efficacement I’tner-
1Mali). avec les. données des satellites
,iaulicres du FIT. C’est le deplacement
gie absorbée vers l’atmosphère et de
américains Landsat (résoluti,2n rpati.ds
,J; FIT vers le nord: suivant le Soleil.
garder une temperature modérée. Le
Y0 m. mesures dans quatre b-Indes spec-
<ane les mois de mai et d’octobre qui
bilan de chaleur reste positif. il n’y a pas
trnles du visible et du proche infr;trclu~c
rtrmet la pénétration des masses d’air
d’appel d’energie venant d’ailleurs: au
permettant de distinguer diffcrent\\ t>pc‘
humides venant du golfe de Guinée (la
contraire la convection permet d’elever
de couvert \\é@tal). et des Aude:, Je
mL,esson ouest-africaine) et leur el& a-
les masses d’air au niveau de condensa-
terrain. montre q u e w:tc diminutton
mon Press. -
r,,,a a des niveaux où nuages et pluie
tion. Cet Cquilibre cc vert >B est bien
(jusqu’en
“179) d e l’nlbtidc p e u t étre
OxfcJrd. 1960
nslnent se former. Des travaux récents”’
différent de celui du désert, Maintenant.
attribu& :: :IEI kneneration de la causer-
(3) W. Bach er
&atrent que les excursions plus- ou
si par suite de l’augmentation de la
ture herb:tL .c et ~~l*améliorat:on
de I’titat
rd., Curbon
msins grandes du FIT, dont dépendent
population en humains et cheptel. dès un
foliaire dc :ttains arbres et arbustes. et
di0.r de : current
I+II-s ond deve-
if>, préhpirations du Sahel. peuvent étre
début de sécheresse la couverture vég&
dans le (il. .A1 (au sud-ouest je la boucle
lopmenrs in
;I~es a des anomalies de temperature des
tale surexploitée est détruite. exposant un
du ‘Iwerl ‘.Ini une cerlmin: mesure à
etlergWhrate
,.urfaces des mers: le-même phénomène a
sol nu plus clair. ne crée-t-on pas les
I’exte&ion &s surfaces bruiées au mo-
rescarch.
kja été observé dans d-autres régions
conditions désertiques avec un bilan d’6-
ment de,, ~4wrvations. II v 1 cependant
D. Kridel Pub].
<mi-arides (le Nordeste brésilien). ou
nergie déficitaire renforçant la descente
une trtis forte mortalité des arbres. sur-
CO.. Dordrcchr.
,kr régions plus humides (Cote-
lente (subsidence) des masses d’air.
tout au ,iomnwt des dunes. et de facon
1983.
J’lwire...). Ainsi en 1981-1983 la circula-
conditions qui. prolongeant la sécheresse:
@néraIe une dégradation
de la qualit de
(4) E. Xl. Ras-
wn atmosphérique a eté complètement
entraînent la disparition d’encore plus dr
la \\egeti.rtion”“.
muswn et
T. 13. Carpen-
*
modifiée dans tout le Pacifique cquatorial
vegétation ? C-est ça le mécanisme de
4
wr. Mon.
:I tropical du fait d’anomalies de la
Charney. reliant sécheresse et désertifica-
Des phinomèncps complwor.
ti’eorker RI~. ,
‘:mpkature de la surface de la mer
tion à l’augmentation de’ la pression
111. 517.1983.
?.lrfois supérieures à 3 “‘C. Ces anomalies
écologique des activités humaines. Mais
II
Comment icmlprendw ce5 rc4tats !
(5 J S. Hasten-
* tint traduites entre autres par une
est encore impossible d’évaluer son am-
L
a
houck CIc rttrWc’ti0rl +I reht
ratn. .Varure.
echrresse inhabituelle sur le nord de
pleur par rapport. par exemple. aux
l’uu~menr;rficw de I’albcdo 5 I’inten~iir-
30:‘. r31.1984
i.Wralie e t l a Nouvelle-Guinde. re-
variations du FIT. Plusieurs séries de
c:tti;m JC $;I 4chewsse n’est pa3
(h) J. G. Char-
yns d’ordinaire très arrostes (lu Re-
calculs ont été faites avec des modéles
completNe. En etfet \\i lir h6chere5be iii-w
ne:-. Q. 1. R.
Mrr. soc.. 101.
, wclte. nu 150, p . 1 5 8 8 , dicembre
>emblahles à ceux destinés à la prévision
d e 19X-lY’.J a bten cor&rit ,P u n e
19.‘. 1975.
WI. L’observation de telles anomalies
du temps et incluant les paramètres des
augment~tk~n de I’albedo. ccl-r n’a pds
(7:’ C. C. Nor-
wrrait donc dans certains cas fournir les
mouvements de l’atmosphère permettant
empkh6 untz ;&nu;rtion wlative de la
ion. F. R. .Mos-
-*i-s d’une prédiction des sécheresses”‘.
le calcul des vents. des nuages. des
sechrresw entre lY7Z ct IYX <t u n e
hrr r’t B. Hin-
fI n’y a pas de doute que le climat de
précipitations.. .:
c’est ainsi qu’il se
diminution JC I’;dheJo IIW P la reportse
ton. I I Appl.
‘jffique est gouverné trts largement par
confirme qu’une forte augmentation de
d u couvért ~+tetül :tu cüt;tctere de l a
.uer.. 18. CU.
4 circulation atmospherique
a l’échelle
I’albCdo doit conduire à une diminution
piuviometrie Cette dimunution de I’tilbi-
1979.
&hle. ‘J’v a-t-il cependant pas de
des pluies. Les calculs montrent aussï le
(SI 31. F. Cou-
ch. COIWtiHk dl 1971). Il’iI ct’iliikL!rS pdS
&l, R. S. Kw-
:Kteutc locr;cc+ qui puissent expliquer la
role de I’humidite du sol. indépendam-
emp&che la wintwsificstwn r&rntc Je la
Jcl.c~S. 1. R*
‘-‘rGrke et fa persistance des secheresses
ment de I’albédo : si l’ou commence a$~
srcheressc. D’;tutre pwrt. rt’)’ s-t-il pab
‘8iiiennes ? La durée extraordinaire
un Sahel sec. il reste sec.
dans cette dwninution une manikstation
?;Us de 15 ans) de la crise presente
d’une especr: d’c- autocorrection .- pro\\+
(9) x1. F. COU”
“Wfe-t-elle un phénomene nouveau ?
D e s wr/dons
riant de I:I r&lucrion des iro”upeaus du
rel. Etude
%a. en 197-t. le mitéorolopue théori-
de I’albb&
Sahel lors Jes periodes les plus tichrs ‘!
F4hl. Centre
Sctcntifique
+W Jule Charnev(@ avait propose un
En effet. le> 4s des regions semi-arides
d’IBM-France.
“Ccanisme de &oaction comme expli-
ne se dtnudent que s’il y a des bÈtcs pour
36. as.
“t’en possible de l’intensification et de la
Des satellites artificiels observent la
manger la vrigttation &che. s’il y a moins
R .-Poincark
r”‘ons~~ion de la sécheresse. Dans ce
Terre depuis les anntes 1960 et Ia
d e bttr\\. les debris s o m b r e s
75010 Paris.
%eauismc faisant intervenir des facteurs
détermination des changements d’albédo
S’il~cumuld”~~.
II y a de fortes chances
octobre 1983.
- ““‘egiques et mCtiorologiques, tous les
survenus au Sahel est possible. memc s’il
que ce’wit le facteur humi&tti du sol qui
Il01 1. Ottcr-
ïkments agissent \\‘un sur l-autre et se
v a de nombreuses difficultés liees aux
prédomine. I-alMdo m’ayant que des
’ rCnfercent mutuellement.
kriations de la sensibilitt des instru-
effets secondaires. N-ouhlrzrs pas que la

On no fera pas la plu& au Sahel
o n le couwunt de g o u d r o n noir.

A
ravonnement solaire
rayonnement infrarouge
rotiar de I’eou dispaniblr dans le sol pcnrrct r*
transfert de l’inet@ absorbée vers Doha
qhère. Ie sol gardant une tempiraturr mwtit
convection
Le bilan de chaleur reste positif et il n’v
i: subsidence
albédo
d’appel d’lncrgie venant d’$ilturs : au C&G
fort
les mouvements
de conrrchon pfmwtfrnt &+.
wr les masses d’air au niveau de candrnrp~
DESERT
surface
chercher dans ces rCgwn3 une des ca”%,
de. I’ytretien de In Gchereabe ouest.
afncame. et non dan\\ le Sahel propre.
ment dit. Cette hy(!tht‘>e pourrait PrG
chainement i’tre verttGe ;I grande échelle
8
grâce à de nou~ellcs 4n;ilyscs J‘image.
obtenues par \\atellitc.
rayonnement solatr0
rayonnement infrarouge
r&?ch,
’ Que faire alcrb ? II est frappant de
constater que. faute d’équipes de cher.
cheurs suffisamment nombreuses. on n’a
pu analyser qu’un très petit nombre
advection <d
dïmapes satelliraires dans les études
. ..
faites jusqu’ici. Or les satellites d’aujour.
J’hui perme+nt ta surveillance systéma-
L /.’
tique de la plupart des Gments du climat
et de I’t+!tüt des surfaces terrestre5. Si I+on
Y’
;rrrivc it esplwer efficacement ce tlux
flux de chaleur
latente et sensible
cnormr de Jonntirs et I‘lrn s‘organise en
CL- wns. cm ptwt espt!rtx çomprrndre k
t<wc’ttcwwnrnt de c e t n or~anismc -
6vapolranspiratton
f l u x riolnires
4 +
&IL ~~mplesé 5 la foi?, triol0&,pie et @ophv5i- y
que qu’cxt le Climat. C’S IY’CSf qGeil
absorbés
.!
convection
cilmprenant le> m&xmismrs impliquti
. ’
l
l ‘(. l . l ’ ,*
,. ,
P
(IUC’ l’on peut esptker arriver a uw
:A
4
Iw&kion dt’s crixh climatiques du t!pc
aurtace
de celle que swmait aujourd’hui le Sakl.
S i les autwit& des ripions MuddW
“t
’ ?]eau disponible
~uinirnns~ au ~4 du Sahel comprennent
. . . . crfl-
1s~ dangers que fait courir un défricht-
ment intrn>if. wnsihles actuellement Sur
IL-S r+tion> ~ahtiliennes. mais aussi à plus
vè@ation peut. en pro@etint le sol du
arrosée par la mousson WtSt-illriç;tinr.
It!ng terme 2ur leur propre territoire. lti
Soleil direct et en diminuant l’intensité du
est de toute façon caractérisÇ par une
rr-Ions our+44fricaines
finiront peut-M
vent. limiter les pertes d’humidité par
sécheresse quasi totale wuf mc& \\ur
wr wtir dr la crise prtisénte wns trcryric
tivaporation 1 celles utiles à la plante. II douze. L’humiditç qu’il reçoit ti~~nturllr-
dG@t3 irrckersihles aus ~1s e
t

i b
ne faut pas4k!tonner de trouver une si
ment pendant les trois moi% rcxtants
v@itation.
Ellr~ ,iurcwlt cependant i
grande complexite dans un phénom&ne à
provient au moins en partie du Id rec!-
cunnaitre d’autres p&iodsb plu, ou flwn?
la fois biolo@que et @oph&quc. On ne
cIage * par kaporation des pluk> de
Eches dans les Gxles :I venir. Si l’on \\wt
fera pas ia pluie au Sahel en le couvrant
mousson tombant plus au sud. Lcr J&t-
tkitrr que ces crises ne conduiwlt ti rf0
de goudron noir. mime si cela diminue
dations dans ces ri@ons soud~tto- catastrophes humGnes. la prC\\ ision flc
l’alkdo ! Tous ces processus sont cenai-
guinéennes conduisent-elles 1 I’affitiblis-
suffit pis : il faut aussi une politiqw de
.
t 1) 1’. Mon-
ncment perturbés bien plus fortement
sement de la mousson ‘! Si cela Ctait
développement faisant une large place J
I$CI. bapo”-
dans les Mons soudano-guinéennes plus
confirmé. il faudrait peut-être conkiérer
la protection de l’environnement. t~a~nt
:trc c 1 la
au sud. oc t’en constate i’txt&kion des
ces rQions comme Çtant plus sendbles
compte de la probabilité élevée de de-
cndrr. ACCT.
cultures industrielles par défrichement de
ue prévu au mécanisme de ~hurne~. ressc dans ces rigionst”‘.
%îris. 1981
i!
12) pour en sa-
tastes secwucs forestiers”“. En effet. le
‘est peut-étre plut6t là que! dd fait des
.9ir pius voir
Sahel, situë à quelques centaines de activités agricoles intenses. le pr&leme
R&erf khti~
lage i 186.
Morn&es plus au nord de la zone bien
de I’albido se pose: il faudrait donc
et Jfttrie- Frtttt#e (WA.

-.y---~l---
111-v
--
Les p&lsions cllmatlques
b long terme
restent encore aldatolres.

que vers le milieu de ce sih, ,a
moyenne des precipitations a st6 anar.
malement Blevee dans \\a eg’
r
Qn 3”
Sahel.
Quand dos (tudar de varlatton,
cllmatlquea dans las ilra
Brltariniquea permettant ds pr)uok
l ‘lll P:O!~L~ sn Afrique.
Mais né peut-on pas alors PrCYo,,
et estimer les variations “I&res 7 9,@”
J
que I’o-igine des phénonengs clima.
tiques soit encore obscure. fss con.
naissances actuelles en climatorog,a
ilou: permettent aujourd’hui d’a,ier
plus loin dans ce sens que ns le Pe,.
mettrait une simple ext’apolatIûn chr
De l’Ethiopie aux iles du Cap Vert.
graphique représentant les PrbciP,(,. ,
entre les 12’ et 20” degres de latilud*
tions passees.
nord, régne depuis plus de cinq ans
N o u s a l l o n s considsier succsss,.
une sécheresse catastrophique dont
vement chacun des trois types de va.
les régions sahéliennes ont pariicw
riations des chutes de pluie evcqu~S
librement souffert. Les données chif-
plus haut. La tendance à long terri+
frées pour 1973 indiquent que les
parait Jtre une decrolssance suIvan,
précipitations y ont eté à nouveau
un maximum atteint autour des années
inférieures a la moyenne normale. et
1930. Les donnees numériques mon.
plusieurs
o b s e r ‘J a t e u r s.
comme
trent nieme que ce maximum éta,!
M. A.H. Boerna. dimcteur de la FAO.
probablement plus proncnce dans les
ont déjà déclaré que 1974 serait une!
zones r.eptenirionales plus sèches A
annee de sécheresse
en I: 0 r E
DIUS
Khartocm. par exemple. (15.5’ latttude
grave.
nord).
es précipitations ont et6 trés
On comprendra mieux la gra, 16, de
netbernent plus abondantes entre 1320
cette periode de secheresse en ccnsi-
et ‘t9W. On a constate par ai!ieurs
dérant le graphique qui représ?Ws la
que la circulation atmosphsrique a VU
hauteur des précipitations an.welles
certaines de ses caracléristiques in-
depuis 1905 (dans la zone comprise
verser leur comportement au cours
entre les 12’ et 14’ degres oe lati-
des del niéres decennies. La pluviosité!
tuda nord) (fig. 1). On y remarque des’
a ainsi augmente depuis 1960. dans
fluctuations bien prononcées : QU~I-
de nombreuses contrees equatorialas
ques mauvaises années isolées (1910.
et dans les régions africaines bordant
1919. etc.), d’autres regroupees (1940
la Med terranee. Dans les îles Britan- a
1941, 1942). une pluviosité particulié-
niques. la frhquence des perturbations
rement importante autour des années
venues de l’ouest a cr6 depuis WI-
1930. et une sécheresse de plus en
ron 1890 jusqu’en 1930. puis diminua
plus prononcée depuis 1968. L’analyse
B partir de cette date : une réducwl
de ce graphique montri! que cette
particuliérement s e n s i b l e f u t enregls- r
derniére sécheresse pourrait étre due
trée en 1968. La température de l’k-
a la coïncidence de trois facteurs :
tique. en
augmentation jusqu’aux
une Iendance a la baisse des oréci-
annees 1940. s’est mise ensuite a dé-
pitations depuis 1935. qui Poti:rait
croitre.
faire partie d’un cycle de varrations
La raison de ces changements ssf
climatiques a long terme : le passage
oin d’etre comprise. On pense cePes-
par le minimum de pluvio:sité d une
dam que les principales zones o( S
fluctuation irréguliere. d’une pértode
pre:,slo~ ont evolu~? en latitude. AinsI.
de 20 B 30 ans : la periode la Plus
ces denieres annees. la ceinture se
seche d’une fluctuation de courte
plum Equatoriale s’est moins dePfs*
dur&?.
cée. au COUTS de son cycle annuel.
On pourrait penser que tes preci-
vers le nord et vers le sud. alors We
pitations ne peuvent. dans une r&gion
les zones subtropicales de haute Prse
donnee. rester bien longtemps inf&
sion se sont rapprochées de f’&W
rieures & la normale, et que, tAt ou
leur. eJ q u e l e s b a s s e s pressions
tard. une p&iode pluvieuse doit venir
ont et6 ptiia fr6quentes aux fatftudss
comperker le déficit des a.nn6es s&
m~cliterranéennea
et PIUS rares dans
cher. Malheureusement. il n’en est
la rl8gion de l’Islande. ’
pas n4ceaaairement ainsi. Lea climats
J’ai augg&b q u ’ u n l i e n oWalt
changent sans cesse. a court et 4 ,long
entre les dMr8ntr phdnomenes sffro
terme. et les trente derni&ea arin8es
tant l’Afrique, l’Europe. l’Antarctiour
peuvent fort bien avoir 6ti exception-
ou r~‘eutres partira du monde. Sl ctttg
nelles I I’ichelle des ai~claà. II y 1~
hypothese ast e x a c t e . elfe donne “” ’
marne d’excellente!t raisons de penser
moyen pour tenter de prevoir las gra’

La Recherct
.
L
des tendances de l’évolution future
font toute la différence entre une
dien et les régions continentales enw-
des chutes de pluie dans le Sahel.
récolte mediocre et une récolte catas-
ronnantes connaissent une augmenta-
si I~on ne dispose de données clima-
trophique. On ne peut, en raison meme
tion de la pression atmospherique.
tmogiques Sur le Sahel que depuis
de leur nature, les pr&oir plus de
laquelle empéche les precipitations.
toc, on possede par contre des ren-
quelques mois a l’avance : les météo-
II arrive qu’en revanche la mer. dans
seignements suf les variations clima-
rologistes commencent cependant a y
la région Equatoriale du Pacifique.
r,ques de type occidental en Angle-
voir plus clair.
soit plus froide qu’a t’accoutumée
,erre d e p u i s PlUSieUrS SikkS. ” &?S
fIes processus opposés a ceux que
Les pluies eu Sahel africrin
variattons font apparaitre une p&io-
cfbpendent d e l a tempdrature
nous venons de dtktire se produisent
dlc,te assez prononcée de l’ordre de
alors. Ce phénoméne est connu sous
dea eaux du Pacifique.
200 ans en moyenne. mais pouvant
te nom d’q oscillation meridionale *
,+abarsser jusqu’h une centaine d’an-
Tout comme pour les changements
Des études récentes montrent que ses
hées, En extrapolant ce résultat. on
a long terme. c’est le monde entier
effets peuvent étre ressentis dans le
arrive a la conclusion que la tendance
qui dort servir de laboratoire de recher-
monde entier. Les hauteurs de pluie
111 Organisation db
zctuetle ,j la diminution des pluies
ches climatologiques. De nombreux
des régimes saheliens (pèriodc? mai-
Nattons unies pour
6ans te Sahel devrait se poursuivre
phénomenes sont certainement a I’ori-
septembre) semblent en particulier en
1 allmentat10n
ou. dans $e meitieur des cas. se stabi-
gine des fluctuations a court terme.
corrélation avec l’indice de l’oscilla-
e t I’agriculrirre
hser dans tes prochaines années. II
L’un d’entre eux au moins est par-
tion méridionale (période mai-fuillet).
(21 n l-l Lamb.
est par ailleurs évident que des fluc-
tiellement compris. et nous allons le
entre 1905 et 1960. avec une marge
- Some comnents
tuattofls diverses se superposeront a
décrire. Dans te Pacifique oriental
d’erreur de 8 %. De plus. les .séche-
on atmospnenc
ce courant général pour le modifier
s’étend en surface. le long de I’équa-
resses dans le Sahel de 1913. 1940 et
pressure varlatioqs
dans un sens ou dans l’autre.
teur. une bande sensiblement plus frai-
1972 furent toutes accompagnées d’in-
m the Norlhern
Oue peut nous apporter maintenant
che que les eaux qui l’environnent au
dites de’ l’oscillation méridionale for-
Hembsphere -, kepor
of the 1973
16tude des changements a moyen
nord et au sud. Ce phénoméne est
tement nbgatifs. L’indice est étabh
Symrxmlm C)tc’ug”.
terme? Les données de la Premiere
du a un courant ascendant relative-
a partir des pressions atmosphériques.
07 4~rica. 13 Oaloy
+gure. rapportées sous une forme dif-
ment superficiel. au large de la cote
mais II est en bonne corrélation (né-
er A.J. harrison
Ierante sur la figure 2. mettent en év;-
nord-ouest d’Amérique du sud. Mais
gative) avec les températures de l’eau
Church
e d . . renc
pence des chutes de pluie assez nom-
il arrive parfois qu’il ne se produise
de l‘océan Pacifique. Ainsi les chutes
f o r African Studies
breuses pendant les trois pértodes
pas. vraisemblablement en raison de
de pluie dans le Sahel sont, danIs une
School o t
Orienta.
1918-24.
1 9 2 9 - 3 9 e t 195261 e t en
l’affaiblissement des vents alizés du
cer!aine
‘-osure.
corrélées avec la
at%J Afncan Studti.
revanche wlativement basses pendant
sud-est. et la surface de l’océan se
températu-e des eaux superficielles
~nWerSlIy Of LOndG
!es années 1912-15. 1925-28. 1940-51
réchauffe alors. Les mouvements de
de I’ocean Pacifique oriental. Que le
P. 27. 1973.
e! enfin 12162-72. Elles font ainsi appa-
convection s’amplifient. la pression
terme d osriltation ne trompe pas le
(3) WI. Lamb
raitre clairement des fluctuations irré-
tombe et les chutes de pluie augmen-
lecteur
‘es fluctuations en cause ne
- 8riIain’s changinç
g&éres d’une petiode de 10 a 30 ans.
tent. Ces changements affectent l’atmo-
s o n t p a s tres régulieres. L e pheno-
climate “,
La cause de ces cycles reste encore
sphere non seulement au-dessus de
méne se montre :-pourtant persistant
Geographrcal
mal connue.
Journal. 133,
la bande -océanique concernée. mais
et peut. pour l’Afrique. Btre pr&u plu-
oan 4 . 445. 198~;
Considerons
enfin les variations
aussi sur une grande partie du Paci-
sieurs mois a l’avance. Mais I’OSCil-
*a Chafe i n
the
annuelles. Elles sont, a certains égards.
fique et des régions cbtiéres adja-
lation méridionate n’est matheureuse-
1960’s -. Geograpntcm
nains importantes que les change-
centes Simultanément. des effets com-
ment pas le seul responsable clu re-
Journal. 132.
?ents de longue duree. mais elles
pensateurs se produisent : l’océan tn-
gime des pluies
Les recherches
part 2. 183. 1966
- ;,.: :
Précipilalioni dC :905 a 1972
1--- ----.
1916
- - ï920
1966
--.--
1030
: ?‘3
1950
1970
!pertode mai-septembre). Ces chiltreî
moyroi onl eli clablis s u r t e r donnees
de nuit stalions mitëorologiques
àituées
entre les 17 et 14’ degrCr de latitude
nord. le 6 degre de longitude ouest
el le l§ dcgrC de longitude crt. Ils
Sont trprimis en pourcentage de la
moytnnt pour 1941.1970.
. :.l’e 2
RcprCsentrtlon
cumulative
eta donner% de la ligure 1 . L e s
nouvelles valeurs crfcut(rr pour chaque
annCe o n t rtb oblwwer 8n r a m e n a n t
a 9 t*a valturr portks s u r ta courb0 1
fC’crl+dirc o n rourtr*yant 100) et rn
les ajoutant I partir cl8 la prrmlirr
vakur de la SM* (concrpondrnt

3 hn4e 1905). Cttte orfgfnr l 8t donc
en fait rrbftr&r. Une courbe rrcrndrnte
*ePrisente rlon des pricipit&onr

relatfvrmant Importwtt*s.

u
n

rrgmrnt
dt~rndrnt des pr4cipitationr
r*lativrmant
hib109.
u fWHERCHE W u AVRIL 1974
VOLUME 5 PAGE 373
Ii
.

La Recherche
Activité solaire. et variations climatiques
nSOI Existe-t-l1 u n Ifen e n t r e I’actwl& de rayons cosmtques solaires dans la C*ttO figure montrr les Varli(i0ns ti
l’a 12ire et les varialions climatiqires dans haute atmosphére boreaIe :
R. Rester
nornbrc annuel m o y e n dr iaches
Il.1 tmosphére terrestre ? Cette question a établi que I’arrivee de parlictiles et de *oMes N (en noir). et d’une pusntl14
51 pas nouvelle. mais jusqu’d présenl
rayons X solaires dans la haute almo.
llèa1 SUIf mar4rs roulrvéer s u r te spttll
ell e n’était pas prise trés au stirieux par
sphére s ’ a c c o m p a g n a i t d e I’introducrion
par les planéter. AH (en couleur), su
la m a j o r i t é d e s spectalistes. L a ralson
d’air slralospherique d a n s l a b a s s e tro.
cours du XX’ sIMe. AH est calcuti pour
de celle altitude a éré clairement explt-
posphére.
etc.
chaque intervalle séparant une
qu ée par A.J. Pressler au cours du :On.
Des eludes slal~sliques ost par ai leurs
conjonction d’une opposition Terrc.V(nv,:
9’1és c o n s a c r é p a r l a N A S A a c e pro-
p e r m i s d e faIre a p p a r a i t r e des correia-
il rrpr&ente fa variation relatlv* cc la
bli?me. & Greenbell. Les 7 et 3 novembre
t!onS portant sur plusleurs déc.2-nias. ou
hauteur des mar4es su point sublovi+n
de‘rnier
:
l e s prpcessus météorolog~-
méme plusieurs siecles. entre
i ::han-
pendant Cet intervalle. du fait des
w es trouvent leur énergie dans le rayon-
gements de certains parametres .:.nosphe-
attrrctlons de la Terre et de V&~U,.
ne ment visible du Soleil. qui est prati-
roques et les variations de l iictl’/ .. solaire.
O n r e m a r q u e Ia forte c0rrélation
enl,,
w emenl constant. et représente un flux
C e s derniéres.
r a p p e l o n s - l e . 2’:. :enl 2n
les c y c l e s rulvant lesquels varient N
de 1 kW:m- : o r l e s dilfërenles i o r m e s
moyenne un cycle de 11.1 ans
En se
et .-\\H. Les courbes correspondant
d’i3clivité solaire ne peuvent transmettre
basant sur des Informations rassem:Dlées
aux deux prochains
cycles d’activitb
8. notre atmosphére qu’un flux d’energie
par R.W. Gloyne. J W. .King a montré
-solaire sont Mdemment des
COmpris entre 10 ’ et 1 Wlm- : leur m-
que la duree de la +g saIson de crois-
extrapolations.
lD’apr& Wood.) ’
fluence directe sur le chmat devrait donc
sance *
(dèlinie c o m m e l a p e r i o d e d e
étr ‘e tout a fatt négligeable
l’année OU la temperature b 1 25 rn du
prenante entre I’achwté solalre d’une pa,t
sol dépasse 5.6 ‘C) danS le village Bco;-
et les narees soulevées & la swtace lu
U n g r a n d n o m b r e de corr&lations.
sa6 d’Es.kdalemuir
e
t

1 acrwte du !joleitSoled par les ptanétes d’autre pan. Sur.
(caraclértsee par te nombre annuel rrsoyen
prenante. car I on cherche actuelfemncw
/En dépit de cet argumenl energétique.
d e t a c h e s solawesi etaient fortement ;or-
h ewlwuer 1 actwté solatre par des oke.*
de nombreux élements semblent Indiquer
rélées : e n moyenw c e t t e perrode 3ure
o o m e n e s magnetIquer Iles b l a vanatIon
au jourd’hui qu’il y a e f f e c t i v e m e n t u n e
25 jours de plus lors des maximums de
de la periode de rotatlcn de l’astre ou
rellatlon e n t r e l e s c h a n g e m e n t s climah-
I actiwté solarre q u e n t e m p s d e Soleil ~OUI aw?c la latitude. et l’on imagme mal
e; et I’activllé solaire. Certains de ces
c a l m e * e t c e t accrotssement e s t d a u -
quel pwrralt étre l’effet des maries SUI
r
:I:iments ont trait a une corr&latlon entre
tant plus prononce que le maximum a ac:r-
ces processus
un processus pr&s de t’activitb solaire
wlé de l’astre du iour est pius marque.
M~as examinons les travaux de WaW
et u
n
certatn phenomene atmosphenque.
Un autre exemple a ete
donne par
L a m a r é e l a plus 8mporlante esl Celle
L’IJn d ’ e u x a p a r e x e m p l e étB m i s e n
J . W . Kmg d a n s t e meme JY~ICI?
Stan
souleveB p a r J u p i t e r
M a i s torsq~e i&
C Vcdence p a r u n e Bqutpe d e l’universte e t O o r t o n t m o n t r e que l a 4emcesature
Terre et Venus sont en con~oncl~on Ou
de Stanford. dirigée par J. Wilcox
a u
moyenne des masse9 d‘air 3e 1’he-n ;;)‘re:e
e n oppos8tlon. l e u r s e f f e t s s’alouienl CI
nirfeau de l’équateur. la surface du Sole11
n o r d aval1 diminue d e 0 . 6 ‘ C o?‘re mai
depassent a l o r s d e 50 ‘8~ c e u x d e ia
es t généralement partagée en quatre sec-
1958 e t avril lg63 B u n e epoq44e o u I’Ic~I- planete çeante. SI. lors d’une conlonchor
I
telJrs q u i o n t alternativement d e s pola-
VII~ solaire etalt uans u n e
p3as.é~ d e
ou d une opposltton Terre-VCnus. ces f-su
rit’és magnétiques opposées. et la meme
décrolssance : or la comparaison d-s deux
astres :;Ont ahgnCs avec Jupiter. tes In-
di!stribution SO retrouve dans le champ
vanatlons f a i t ressortir u n e ne::e corr&
f l u e n c e s d e s trois planétes S‘210ut*nt
m iagnétique mterplanétawe : du fait de ta
labon.
~4. e n r e v a n c h e . l e s directtons Te:m-
ro’ tation du Sotetl. la limite de separauon
Vénus-S.olell. e
t

Sole+Juplter.
sont 210rs
dedeux secteurs rencontre réguherement
Le* planites ont4fet une i n f l u e n c e ?
perf,enolcutaues. les effets de ta Terre
la nugnetosphere terrestre . or. pendanl
e t d e Venus s e refranchent de ceux *
un10 pbriode de plusieurs fours aprls cette
Nous poumons
multiplier
les exemples.
Jupilter. Dans un intervalle SéfJarant ‘.!‘*
r e ncontre.
l ’ e x t e n s i o n d e s dapressions
e t , en fait. l’existence d’un lien cllmat -
conjonctIon d ’ u n e oppositton Terre-V@au*
rtlmosphériques d a n s I’hdmtsphere nord
Sctivitb solawe n e f a i t p l u s gu8re d e
c e s d e u x Pptan6ter f o n t donc varw la
es t modifibe. D’autres corrélations sont
doute. Mais en quoi la mise en évidence
h a u t e u r d e l a marie *otaIre a u o@
10 ut a u s s i significatives
:
la
vitesse
d e cettp r e l a t i o n p e u t - e l l e Btre utile
sub-jovien.
~Vood a calcule l’amplitude Oc
oyenne avec laquelle les niveaux. i30-
p o u r pr8vocr les changements climati-
c e t t e variation p o u r t o u s l e s inw*lDJ
ilMS c h a n g e n t d’altitude est supèrieure
ques 7 A peu de choses ai l’on ne saut
s e m b l a b l e s d e 17% 4 1972. ft a montrc
I la normale pendant les 24 h qui suivent
p a s prddire l e s v a r i a t i o n s d e I’activitO
qua c e t t e a m p l i t u d e v a r i s i t suivlnt ic
unt e Eruption s o l a i r e : W . O . R o b e r t s a
s o l a i r e , I court terme comme & long
cycle d’une durtte moyenne de tt 06 rnr-
mfJntra que des dépressions Plus impor-
terme. Ce qui est malheureusement le
f o r t e m e n t corr6t6 a u x cyctet d e varia- a
ta, ntes que d’habitude se formaient dans
c a s . . K . C . W o o d .” a *eGendant t a i t
tiens du nombre l nnuef de tsha ‘a-
le golfe d’Alaska peu apres l’injection
apparaitre une corr@lation tout b tait sur-
fairos ( v o i r f i g u r a ) . M a i s c e n’sst *
374 VOt.tJME 5
.
LA RECHERCHE N” 44 A m “ “”

La Recherche
.
i>
.
1
-------- --
__
1980
1990
années
2000 1
futrcres m e t t r o n t peut-dtre e n Qvidsncs
1
u n a u t r e phenom4ne artc4r4 plur itn-
* ,Ly’
I
I
1
1
portant.
nombre moyen de taches sotalres par an
I
i NI
L’homme peut-il modlfi4r h cllmrt
-
.-----
-----+j
de la planéto 3
.
,
*
l
Pour expliquer les causes des varia-
pfoviston
,
j
I---c-
_I-
lions a long terme, de multiples theo-
‘trimestrielle
ries ont éte proposees, qui vont des
itique et de synthese
variations naturelles du rayonnement
rnéet
solaire a l’accroissement artificiel de
leur : Victor Leduc
la teneur en gaz carbonique dans
I’atmosphére. II n’est pas juste d’accu-
ser l’homme de toutes les degrada-
trons climatiques qui se produisent a
notre époque. Evidemment. I’augmen-
tation du taux de gaz carbonique et
la pollution ont dû avoir quelques
effets : mals les changements clima-

-.- -
-
-
-
- -..- .--._
t i q u e s a c t u e l s s o n t c o m p a r a b l e s B
tout. Wood a calculé. pour tous les CyCles
ceux du passe, et il est bien plus pro-
sommaire du I~I’ 29
entre 1600 et nos jours. I’ecarl séparant
(janvier.févrler-mars 197.1;
l e m a x i m u m d’acbvité s o l a i r e d e celui
bable que les uns comme les autres
relatif aux mar’es sur l’astre du jour. at
sont dus a des facteurs naturels.
CTUDES
.il a constate q~% ces écarts n’étaient pas
comme par exempte des variations de
aléatoires : ils semblent proportionnels au
t’energce solaire (voir ci-contre). II est
Jacques Larmat
n o m b r e m a x i m a l d e tache5 solaires d u
:
L’lnlelllgence
e s t - e l l e herédttatre ‘r
toutefois Important de séparer ces dif-
cycle correspondant. et paralssenr varter.
ferents e f f e t s e t d e d é t e r m i n e r d a n s
’ Gaby et Serge Nexnme
comme ca dernier nombre. survan un
q u e l l e m e s u r e l ’ h o m m e m o d i f i e i n v o -
l H6redite-Mllteu * : tes terme8
supewycle de 170 d 180 ans
lontairement te climat. et surtoc! dans
du debat.
A part@ de c e s r e m a r q u e s . Woodra
calcule quels devaient 8tre les dates et
quelle mesure il pourra le m:jifier
1 3RtTlOUf
le nombre de taches -“c’est-a-due appro-
volontairement demain.
Michel Lacrolr.
ximativement I’mtensite - des maximums
Dans la perspective de telles nodi-
Nous ne savons pas mesurer
d ’ a c t i v i t é d u Solert j u s q u ’ e n 2 1 0 6 i l
ficaltons.
un
point est essentiel :
I I’inllallon.
1
prevoit ainsi des maximums de 60 taches
toutes les parties du monde son! soli-
, Deruse Dumont-Dressy
/
(ce qui est peu) an 1962 et 1993. de
d a i r e s . A i n s i . s i l ’ o n repandait d e l a
Quand I’E~llrr joue. la carte
60 t a c h e s e n 2002. d e (30 t a c h e s e n
poussiére de charbon sur l‘Arctique.
i d e I’ocumCnlsmr.
/
2011. etc.
!
J o h n Gribbm
l’énergie habituellement réitechie dans’
pense que l’on devrait
i J o n a t h a n Beckwuh
,
l’espace serait absorbée et elle suffi-
se servir des calculs de Wood pour
Une rctrncr pour le peuple.
essayer de prevotr l’évolution du chmat
rait vraisemblablement B faire fondre
Cucren Brunelle
dans le5 prochames decenmes. bien qu’il
toute ta glace de l’Arctique. Certains
Sur un renouv~llrmenl
radical
f
reconnatsse le caractere è l’heure sctuelle
scientifiques pensent que cette glace
des Uudes erthitiquer.
l
?eu lustlflè d ’ u n e relie demarche I I iail
ne pourrait pas alors se reconstrtuer
cependant des remarques Intéressantes
la surface de Veau aurait absorbe lelle-
TRtMESTRtELCES
tout d’abord. le super-cycle de 170 à
ment de chaleur que sa température
; Mchel Roure : A u t o u r d b la s c i e n c e ,
180 ans mis eh evrdence par Wgod pour.
serait supérieure a celle du potnt de
M a u r i c e A u d e b e r t Theltre.
rat! correspondre a la periode synodtque
congélation. Le gradient de temoera-
d e ptanetcs exterteures d u systéme SO.
.:‘?ES
.-
larrr
ture au-dessus de la surface de la
179 ans. et donc é:re du a l’effet dr
- Affaires non clrrreer V,
ces astres , ensurte le mmrmum ds ce au
Terre serait ainsi dtfférent de ce qu’il
p a r Mrchel Levme
per-cycle semble avou éle atteint en 19X
est mamtenant. le climat serait, par
alors méme que regnatent des condition!
voie de conséquence, tr4s modtfm a
Chtlrtlrnirme nt Phtlorophto,
métoorologtques excepttonnetles. carres
long terme et tes pluies pourraient
p a r R o b e r t Joly.
p o n d a n t p e u t - e r r e a u n exlrémum d’ur
augmenter dans le Sahel. A moins
04 Descarter 4 Oppenheimer.
C y c l e d e varcatronr cltmatiques d Ion(
que l’on obhenne l’effet inVerSe de
( par Joseph Haberer
terme. Et Grrbbin de poser .Ia question
celuf qui est escompt&.. II est difficile
1 Slructure ramrntaque
‘1) wure 2 4 6 .
cet éventuel cycle climatique ne serait-i
de le savoir dans I’dtat actu4I de nos
81 vltion eeolale chez Mauprsrrnt,
3.94. 1973
p a s d6 a u x c h a n g e m e n t s d e I’acttvitc
connarssances. Une action humaine
par Charles Cas:elias
;Zi
solaire.
eux-Mmes p r o v o q u e s p a r te:
&SF New
marrer planetarres ?
plus tocalisee. .m4me si elle se fansait
-. --
___.-
.-.--
~_
qefease, 73.238.
Une telle mtarpretation e$t seduisants
dans le Sahel. comme la plantation de
?O dfkembre 1973
--_- . . ---_-_ -.--.
.II-_”
mais elle n4 repose malhrureuramen
forkts. n’aménerait sans doute aucun
21 Jwrnar
OI
q u e s u r des corrtlatrons. et n o n sur.de
changement sur 140 chut4s de pluie :
Abonnemtnlc :
~eOP”lYS/C~l
explicrttons. On ne connait en effet ni II
celles-ci dépendent beaucoup plus
+wch. 78.
m&rn~rma rendant compte des effets de
des systêmes atmosph4riques a grande
France : 36 F . etranger
62 F
;W 1973
planetes s u r I’actwté s o l a i r e . n i cetu
échelle que des conditions locales.
etudiants 2 8 f
4) ~%lure.
245.
expliquant l’rnfluence de I’activite 5olaw
Alors que faire 7 Rien pour t’inslant.
Le numiro : 11 F
,w
1973
sur le clrmat...
si ce n’est approfondir notre compré-
Mais la recherche de ces micanismc
Edltcons ratconailistes
Si hture.
240.
hension des changement4 climatiques
9’, 1372
pourrait bien Ctre une des raies ICI plu
16. rue do tEcote polytechniqw
4 -
fructueuses vers la compréhension et 1~
globaux. a court. L moyen fW a long
Paris 5”. tCI. : 63363-60
‘4 Nsture. 246,
prevition des phinomànss climatrques.
terme. Et peut-ltre demain pburra-t-on
! CCP Paris 1637664
“53. 1973
A. 0
agir...
Peter 3. Wright.
----.
LA RECHERCHE N I4 AVRIL 1374
VOLUME 5 PAGE 37s
” 1

.
par Nkdo Peflt-Mal-
A1Jourd’hul /a SO& ka soittude,
le nknt bbbgkpm r&pent sur c e t

entbr de sabler et de p!emw
qu’est le ccaw du Saharu
Un’enapasiot#ow&t+ar(rrsl.
HyamohdelOOOOanq
IeShwuotIWtuwspectmoln8
1
mlndroli tu9e sf8ppe patsemîb
de wsks iacs pet@& de
csqu8rcayler~~grornck~~
cMdhbdim,vegetcrtlonwz
-m---
. . .
I
ka dtsertification. Menace brandie désert, ce sont des effets plut& que des OU d’une ,!ore * désertique H ne se défia
depuis bientot dix ans sur les pays
causes premitres : une modification sou-
pas par des chiffres moyens. mais par d(
du Sahel africain. situés à la frange. vent spectaculaire des paysages où le
seuils au-del& desquels leur vie n’est $1
du plus grand désert du monde. le
minéral va progressivement dttroner le
possible). Les sociétés humaines n’échai
Nkdr CMlf-
Sahara. Catastrophe dont on rend gént-
biologique : les nappes d’eau libre s’iva-
pent pas a cette rtgle : la vie stdentail
Malm sd Moih
ralement responsables le surpaturage. le
porent. deviennent saumêtres p a r s’arrête a la limite des zones x arides *.
deffeofmmnes
déboisement et autres facteurs anthropi-
au La&rotoke
-concentration des sels, puis disparaissent: vie paato;:ale, semi-nomade ou nomad
dfjm?$edF
ques. Economie agricole maladroite ?
les puits s’assèchent car les nappes. mal est associCe & celles-ci et s’arréte au bol
Inconscience de sociétes mal informtes ? alimentées. baissent: des vents frtquents
du désert- +Z hvperaride * qui n’est ph
CNRS. DepuIs
Abus hydrologiques depassant la capacité et violents apportent le sable saharien de accessible qu’aux véritables nomadc
qulrue ans ses
r-pœ.
des nappes ? L’accent est mis plus sou-
plus en plus loin vers le Sud; ils dichaus-
pour ‘de courtes traversées.
knl su I’4vclu-
vent sur l’erreur humaine que sur la sent les végttaux qui, comme les faunes,
lkndespa-
responsabilitt des paramttres. plus abs- deviennent de moins en moins riches tant
h5aenvlronn4l-
-- dua a--
traits, du climat : relations complexes en espkes qu’en nombre dïn#vidus :
I8lVSRI-m
d@onsactuel-
entre températures. précipitations. vents KUIS les grouper les moins ekigeünts
Comment intcrpreter ces changemenq
lementhypar.
et radiation solaire. En effet, ce que l’on peuvent subsister g~~ace a des adaptations en termes climatiques 7 L’ttude du ~a*
atdes.
ressent directement dans l’avance du précises (ainsi, la distribution d’une faune
proche es: le moyen le plus rdequat de b

+Al60-ENVIRONNEMENl
”.
Figuré 1. Ces buttes de 6 m de hauteur.
dicoupies p a r I’itosion ioliennc, dècouvcneo
dons un paysage actuel de disert to@i, SO~U les
verti~tr des d(pdrr de n’wge d’un lac de plus de
2 300 km’ qui occupait la cuvette de Taoudenni,
100 km au Sud du Tropique du Cancer. Bien
stm@%es. dks rrrantnnl que Ie nivrau du k a
connu drr osciffaàons insporran~s : Ier d#&.s
fitu (silts et ryiles) fossiüfinr alltrarnt en effet
avec des testes a% muaux, t4moias de phases
maticageuses. ou avec des couches fusudes,
prruwr de phases d’&apotorior. L ‘hîskre de ce
bord de lac s’err dCroulie entre 8 400 ans et
4 SO0 ans avant nos jouts. &a obrrnuer par
l’annfytc du mdiocarbonc dans In mollusques
d’eau douce de la couche de base et de L couche
supkieure. L’ablation presque totale des 6 m de
sidimenb a donc iii ou moins auusi mpide que
leur d(position. (Cliché ,V. Pe&Maùc.)
des variations du niveau et de la salinité
de lacs asséchés ou actuels et leur data-
tion par les méthodes isotopiques a
permis de reconstituer leur histoire avec
prkision depuis 20 Ooo ans (fig. 2). Il a
ainsi été établi qu’une grande pérrode
d’aridité a colncidé avec le tardi-glaciaire
du Pléistocène supérieur. 18 0100 à 12 @xi
ans B.P. (avant nos jours); elle a vu
l’extension du désert et des dunes jusqu’ti
500 km.au Sud de ses limites actuelles.
Au contraire. la déglaciation a eu Pons
résultat, dans les zones intertrop:cales
africaines. l’installation d’une période de
haut‘ niveaux lacustres et de régression
dun;!:rc : l’extension de la surface océani-
q u e i:hre. l’élévation de la température
sups;Gcielle des mers ont en effet accru
I’ti\\~~rwation des eaux jusque-l& mobili-
sCes ;w le gel ou le froid et, de ce fait,
augnwnté la possibilité de précipitations
sur les continents. Des Ccoulements im-
portants ont marqué les m.assifs monta-
gneux du .Sahara dès 15 000 B.P. au
Tibesti”’ et 17 W B.P. au Hclggar’J’. En
Ethiopie. le lac Abhé est 3 son maximum
vers Y W-8 W B P “‘. tandis qu’au
Sahel. &tre ‘12” ’
et ’ 18 ” N. les lacs du
Tchad connaissent !eurs plus hauts ni-
ve3u~ entre Y WU et S MKI B.P.“).
La grande phase humide de I’Holocène
s’est terminee sers 1 MX) ans B.P.. mais
elle -I &C interrompue p4r une ~~scil-
larion aride d’environ un millénaire,
situ&. 3elon les rtigw-6. entre 8 OW
et h (WI B.P. Ces tIurtuatw,s du ciimat
ont eu un impact trits important sur la
naissance ou le dtklin des civilisations :
l’invention « ntiolithique * de la vie sé-
comprcndrc en les replaçant dans l’his-
Sahara noté& I’existence de dépots,
dentaire. souvent Me à I’tilaboration de
toire climatique récente et ainsi d’augurer
souvent fossiliftres (fig. 1). demontrant
la cdramique. à I’tilevage et à l’agriculture
du futur. La paiéoclimatologie est deve-
i’cxistence pas& de nappes d’eau impor-
- le peuplement de la vallée du Nil et les
nue. de cc fait. l’une des disciplines
tantes qu’ils attributrent tout d’abord au
culture5 pharaoniques - lu pénitration
prioritaires de notre tempsct les travaux
Déluge biblique. puis, au xx* sitck. B
romaine. puis son declin rapide. au
sur les zones en danger se sont multipliés
une w mer inttrkure B saumatrc dont
Maghreb.
depuis les années 1970. BS ne peuvent
l’évocation laisse encore des traces dans
Mais qu‘en a-t-il kté des latitudes
Paner sur des mesures directes de pluvio-
la littérature rtfcente. Depuis lors. de
aujourd’hui totalement désertiques de la
métric, de température ou de force des
nombreuses recherches ont porté sur
zone hyperaride du Sahara. où nui massif
Wnts: ces variabks ne peuvent Ctre
I’évolution hydrologique quaternaire, soit
montagneux ou influence ocl;anique ne
appréhendées qu’a travers leurs effets.
au Maghreb (Maroc-AlgCne-Tunisie).
peuvent jouer sur le climat. du centre du
dans le temps géologique. sur les pay-
soit au Sahel (Tchad-Niger-SCnCgal). soit
dtsert. if I’Ccan & tout apport extérieur
sages et la vie. On sait depuis longtemps
dans la zones montagneuses du Sahara
d’eaux de surface ? Jusqu’où la ceinture
que ceux-ci n’ont pas 6th immuables tek
(Hoggar-Tibcsti-Air-Qarqaf),
soit sur KS
des hautes pressions subtropicales qui
que nous les connaissons aujourd’hui En
bordures océaniques .(Sahara occidental- ,migre vers les pôles en ttC et vers
fait, dh la fin du si&& dernier. les
Mauritanie-Somalie). Lts teoukments
Yéquateur en hiver a-t-elle Çté affectée ?
Premiers voyageurs qui travenérent le
Ii& aux reliefs ont étC analy&. L’Ctude
En bref. les Y franges * actuelles du
I
“f-=MFpMo-~
l

zone méditerran6enne
œ zone tropicale
m xne sahdhenne
- Itmiia+
zone sub-m4cliterran8eone
m zone saharmnne
-8 $Imite extr6me probable du Front Polaire
vmrl~~.
I
Sahara ont-elles seules Cte affecttes par
aujourd’hui l’un des poles de Ea soif, de la
par les u agators Y, filons de rodur I
I’humide post-glaciaire ou bien le desert
solitude, du néant biologique. La rtglon
intrusives. qui donnent au paysage une
!
lui-même a-t-il disparu et la répartition
même ne porte, pour les nomades, aucun
physionomie caractéristique. le coupant a :
géographique des bandes climatiques a-t-
nom prtcis; chevauchant le Djouf (le
de noires barrieres rectilignes plus MI
;
elle, dans un passé récent. été complete-
w ventre * du désert). le Tanezrouft. la
moins ensablées. Le centre du bassin csr
-
ment bouleversée ?
Majabat-al-Koubra, jusqu’aux dernières
occupe par la vaste cuvette de Taaudcn
Pour répondre a cette question, une
dunes de l’erg Chech qui en interdisent
ni, cernte par les hauts plateaux calcaita
(1) 0. Jakel,
Cquipe multidisciplinaire a recherché
I’accts par le Nord. c’est *I I’Empty
des *I hammadas Y et par l’escarpement
* Run off and
pendant quatre ans (1980-1983). au Saha-
Quarter * saharien. calmparable au Rub-
d u Khnachich qui la dominent de quelque
fluvial forma-
ra malien. les « clefs u climatiques du
Al-KhaEi d’Arabie.
200 metrrs.
tion processes in
passé, témoins d’tventuels paysages dis-
La partie la plus mdridionale de cette
Le climat de cette immensitt, qui
thc fibcsti
Mountatns as in-
parus : anciens fleuves ou lacs, restes
region. entre les 20E et 22’ parallèles, est
couvre ;Slus de 1 million de km’. nt -
dicators of cli-
végétaux ou animaux, civilisations préhis-
bordee au Nord par l’escarpement du
caractérisé par des pluies extrtmemest
matic history in
toriques. L’interpretation de l’ensemble
Khnachich, au Sud par les alignements de
rares et concentrées dans le temps dc
the Central Sa-
des donnees recueillies a permis de
dunes anciennes (ergs fossiles)1 de I’A-
l’ordre de 5 mm annuels en moyenne!!’
,
hara during thc
prouver qu’il y a seulement quelques
zaouad. a l’Est par le Timétrine et le
(rappelons que la pfuviométrie annuelk
Lnte Plcistoeene
milltnaires ce desert. l’un des plus déshe-
Tanezrouft. Elle ne presente gutre de
moyenne à Alger est de 672 mm). Lfi
a n d Holo-
rites du monde. abritait une vie intense.
variations géographiques ou topographi-
tempérawres y sont élevées et les vent5
cene r.rn E. M.
ques importantes : les dénivellations ne
fréquents et violents. La station mCtCor@
Van Zindercn
k cewr du Sahara :
dtpassent pas 100 m. les oueds sont rares
logique la plus proche. Araouane. par
Bakker (cd.).
hlaecology of
auJwrd’hul I%mo dos rhglonr
et peu encaisses, les affleurements géolo-
18” 54 N. a enregistré pour la périoBc
Africu. IU, Rot-
Iee plus dhoi4.s du glok.
giques sont trhs peu déformés. On passe
19261946 une pluviométrie annueEh
terdam.
Balke-
souvent de façon insensible d’un paysage
moyenne de 61 mm (certainement hia
ma. l97?.
Taoudenni. Le caur du desert, inacces-
à un autre. et cela d’autant plus que tout
supérieure “à l’actuelle) et une tempCra*
(2) P. Rognon,
sible au vovageur non averti; les mines de
ce territoire est très ensablé, ce qui
ture iannuelle moyenne de 28”3 C”‘. .Au
Le Massifde
sel exploittes depuis prés de 15 siécles.
en atténue encore le faible relief. Quel-
cours de la longue saison sèche, qui dure
rArakor CI ses
* l’enfer * où les meilleurs gardiens d’es-
ues ergs vifs (Ine Sakanc. Jmeya. ‘Tin-
9 à 10 mois. l’alire souffle du Nord-Est.
bordures (Saha-
claves Ctaient ces quelque 1 000 kilo-
8 uettai. etc.) ttmoignent de la phase
c’est * l’harmattan *. Pendant I’Cti. )a
i
ra Cenrral) ,
I grains - lies à la remontée des ma@
CNRS, Paris.
mttres de sable et de roches stériles
aride actuelle: leurs crits ne dépassent
1
1967.
veillant de tous cotes. Entre 20“ et 24” de
pas une trentaine de mttres. r’
d’air humide tropicales (Front Inter-
(3) F.Casse,
latitude Nord, l’une des regions les plus
Au Nord, jusqu’aux hautes dtmes mtiri-
;ffpical) arrosent irregulitrement le St;
Nana, 265.12.
déshérittes du Sahara-le bassin gtogra-
dionales de l’erg Chech. au-delà du
: ils remontent parfois jusqu
1977.
phique de Taoudenni - constitue encore
Tropique du Cancer, le pays est sillonné
Araouane mais ne doivent toucher (Pr*

’ rALibENVIRONNEM@T
zone
(prbcipitations > 300 mm)
m LO~I~ sah&enne
m méditerranéenne
(300 a 150 mm)
[150B5OOmm)
j*oahle de la Zone t5e Convergence
-1
m zone saharienne aride (150 h 50 mm)
m zone tropicale
4
et hyprr-aride (50 A 0 mm)
,O 500 mm)
.
*
tlès rarement les @ions situées au Nord
vaces et des solanactes comme la jus-
Figure 2. Des Irakux ricrnls sur ks pd&(~NQi-
L+U 19’ paralléle. Ainsi. la forte tempéra-
quiame (Hyosciumur muricr4.s) s’ajoutent
fonncmcnls manlrent leur z.wême variabilirr,
. tzire, combinCc avec des pluies exception-
&. ce tableau sans en modifier le caractére.
dur 0 I’insrabilit4
des grands courants atmosphl-
n’ques. Durant la derni&re glaciation. la superfi-
nelles. concentrtes sur les mois les plus
L’extréme pauvret6 et la monotonie de
cie des diserts s’est progressivement itendue
csds. ef avec des vents toujours trés
la flore restreignent considérablement la _ pour atteindre IIP ù 15” de latitude >;ord, vers
forts, engendrent un trts lourd déficit
vie animale sur tout ce territoire; en fait.
15 Ooo ans B.P. irt!. .A I’Holocine. au contraire.
hLdrique : c’est le désert.
tout comme les @ces vCg&ales, les
la ceinture anticycloniqur
a pratiquement dispa-
(J) M. Servant.
espéces animales capables de survivre
ru au profit de :ones cfimaiqurs moins arides de
séqucnccs COfl~l-
Ca ecasysthr
dans un tel biotope sont très rares et leur
cypr mcditerranirn,
sahélien ou tropical (8).
nenfulcs cl varia-
Depuis 4 000 ans B.P. le Sahara a progressive.
a la limlio du posslblo.
présence est elle-méme sporadique. Dès
ment reprit une extension imporiante
nussi bien
ftonr chmuri-
que l’on s’tcarte des zones de transition
au .Vord qu’au Sud du Tropique. pour atteiadre
yucs : &olufcon
La vigét&ion est caractirisÉe par son
climatique que constituent les bordures
sa dimension actuelle tC). (Schimas d’aprds
du basstn du
Tchad au Cino-
rWémc contraction. Seules, trois espèces
du Tilcmsi. du Timttrine ou de I’A-
P. Rognon. 1976 CI 1980”‘. et ‘i. Petit-Maire et
:oïquc supi!.
races peuvent se maintenir dans cette
zaouad, les mammiféres (gazelles. fen- J. Riscr trds.). lY8J).
rieur. Paris.
partie du Sahara. au prix d’une rhizos-
necs, gerbiller) deviennent quasiment
sahariennes. vers 18” N. que seules fran-
ORSI-OM.
phère démesurée par rapport a la surface
absents; la disparition des addax.
chissent les u caravanes du sel * : encore
(Trav. et Dot
f&aire : un arbrisseau tpineux fortement
grandes antilopes adaptées a la s&he-
nombreuses. de novembre à mars, sur
159). 1983.
r.imifii. le x had * (Cornulucu mono-
fesse, encore signalées il y a une vingtaine
I’axe Taoudenni-Tombouctou 4 jalonné
(5) J. Dubvzt.
(Whn) et deux grandes gramintes. le
d’anntes dans ces régions. doit probable-
de deux puits seulement. Bir-Ounane er
Le climar du Sa-
* ‘* morkba * (Panicum rurgidum) et le
ment davantage 1 la chasse intensive 1 Araouane). elles n’empruntent déja
hara. 2 vol . Al-
ger. tnstilut sic
” * h-x * lStipagrasrir pungcnrl. A d e
qu’au franchissement d’un seuil Ccologi-
plus pu?re la piste chamelitre Gao-El
recherche saha-
’42s exceptions près. il ne s’agit d’ail-
que: les insectes sont rares, la vtgétation
Guettara-Taoudenni. Hors de ces circuits
rienne. 1959.
#iWrs pas de colonies, mais d’individus
étant trop r4duite ou trop éphémére pour
traditionnels le long desquels hommes et
1%3.
J*qperKs. souvent solitaires i I’Cchelle du
les abriter; les reptiles (Cerasres cerosIes.
chameaux doivent transporter la nourri-
(6) P. Rognon;
I
‘km- OU même de la dizaine de km’ ! De
la vip&n cornue) et les arachnides (scor-
ture et le fourrage pour un circuit de près
Une extension
Ws plantes iphéméres sahariennes se
pions, gaKodes) nous ont paru peu
de ZlJtWkm - aucun campement no,-
des déserts (Sa-
‘Wcrposent. au hasard des a pluies *. a
abondants par rapport ii d’autres régions
made n’existe. loin des bordures du
hara et Mogcn-
I
WC maille vivace tr&s Uche, mais (a
du SaharB parcourues a la même saison.
désert citées pr&édemment.
Orient) aucours
l
r;h~ ariale (nombre d’esp&es diffé-
L’homme est pratiquement absent de
On sait depuis prts de cinquante ans
du Tardigla-
ciaire (18 OO&
,
rs nw pour une superficie donnée) reste
cette immensité oû les puits sont rares,
que cette région abrite pourtant des
IQ OOO ans BP).
i’ ‘ne des plus faibles du monde. Dans les
problCmatiquer et les possibilités de pitu-
rpstqs de civilisations prihistoriques et
Rcv. geol. Dyn.
/ 9 andes dépressions saltes. une vtgtta-
rage pratiquement nulles. Aussi. la vie
des’itmoins de climats humides pastis :
et geagr. Phys. I
ILon W5alitie d e chtnopodiactes via
semi-nomade s’arrête-t-elle aux limites
Th. Monod. A. Meyendorff. il. Ville-
22.313.1980.

Des trucos d’unclenr fleuves et de lacs Nmolgnent
d’une géographie Incompatible uvec /es paysages c~cfuels.~
I
mur. S. Rouaix et J. Fabre les ont évo-
par l’érosion éolienne. Dans c+ !ip&s.
nouvellr oscillation humide voit les I
ques dans leurs travaux- sur l’évolution
l’alternance irréguliere d’élémc!ltj fins
v e a u x r e m o n t e r p o u r u n millénaia
géologique de ce territoire. Cependant.
( a r g i l e s , silts), d e m a t é r i a u x ;iossiers
cependant. les nappes d’eau doucesecom,,,
rien ne laissait supposer la richesse et la
(cailloutis, graviers) ou de cou<hcs de
moins &tendues et moins profondes. A;
complexité d’un paléoenvironnement ré-
s a b l e é o l i e n , p e u t é:tre interprCtCe e n
partir de 4 500 B.P., elles vont tendre1
cent tel-celui que les documents très
termes de deposition lacustre en eaux
vers une evaporation rapide : 4 000 ;~m F
divers (géologiques. paléobotaniques. pa-
calmes, de ruissellement local plus ou
avant nos jours, le désert progresse dt$; :.
léontologiques et archéologiques), re-
moins brutal (et donc de pr&cipitat,lons
à 3 ,500 B.P., il s’installe; à 3 Ooo B.P,.ti.
cueillis dans cet univers de sables et de
plus ou moins violentes et réguli*rest ou
est là. jusqu’a l’Atlantique”’ (fig. 5).
pierres. nous ont permis de reconstituer.
encore de reprise aride du climat. Les
L<a surface des zones inondées varia?
strates lacustres argileuses sont. le plus
de quelques dizaines de m2 (creux inte!.,’
Sous 10s sablor actuels,
souvent. très riches en restes végétaux ou
dunaires) 2 plusieurs centaines de km.
ht timolns d’anchi lacs.
animaux fossiles : plantes aquatlqws ti
Certains lacs (Ine Kousamène 21” Y. ,
fruits calcifiés (charophvtes). alzws \\ili-
Kesret-el-Gani 22’ 20’ 8’. Sbeita 23’s.
Des dépots lacustres. très riches en
ceuses (diatomées). micro-arga&mt:s a
Ourn-cl-Assel 23” 30’ Y. sans oublier la:
mollusques d’eau douce et en restes
test calcaire (foraminifères. ostra~0des).,
cuvette de Taoudenni elle-mime) att&
fossiles vtgetaux. jalonnent toutes les
mollusques et poissons. Ils permcttenr
gnirent d e s s u p e r f i c i e s d e 300 1,
vastes dépressions topographiques de la
non seulement de dater Ees Spiwdes
2 Ml km’: leur profondeur variait k,:
région (fig. 3) ainsi que les couloirs
humides par l’analyse isotopique du ra-
plusieurs mttres à plusieurs dizaines k,;
orientés des ergs actuels ou anciens et
diocarbone mais aussi d’apprticier les
mètres. ce qui pouvait porter leur volumC
leurs creux interdunaires. Ils sont. le plus
variations de salinité et de tempewure
à plusieurs milliards de m’ d’eau. La
souvent. associb à des sites préhistori-
d e s e a u x . p a r f o i s m é m e l e u r oryine
salinité variait avec l’importance relari*e,
ques néolithiques: en stratieraphie. ils
(fig. 4). Une quarantaine de datations SUI
des apports d’eau douce et celle %,
s o n t i m m é d i a t e m e n t postéiieurs a u x
coquilles de mollusques ont confirmé
l’évaporation: elle nous est connue gr%% 1
épaisses couches sableuses déposées au
l’âge holoc&ne de tous les dépots obscr-
aux données tcologiques fournies par kr.:
cours d’une période aride importante: ces
v é s . L e d é b u t e x a c t d e l a p h a s e est
colonies de mollusques qui vivaient YJ~ - ’
(7) N. Petit-
Maire (ed.).
données soulignent donc dés l’abord leur
difficile à déterminer. mais les hauts
les plantes semi-aquatiques des rivap
1
Le
Sahara alhmi-
Bge récent. post-glaciaire.
niveaux observés entre 9 500 et 8 OtXJ
(roseaux. typhas) ainsi que par les vari* L
que ri 1’ Holo-
Les bordures des dtpressions portent
B.P. indiquent que la transgression la
tions de l’ornementation des coquilksc:
cénr. PCUDk-
les traces (morphologiques. sédimen-
custre a dû commencer vers 10 WI B.P.
d’ostracodes. sensibles aux forts gradieatr’lr /
ment ci écdogie.
taires et paléontologiques) des niveaux
au moins (nous avons vu qu’i la suite de
chimiques des eaux. et par l’étude ks,z 1
Alger. CRAPE.
variables atteints par ces lacs. Par ail-
la déglaciation. les oueds du Hoctgar
isotopes stables de l’oxygtne et du csf-“, t
(Mfm. 28) 1979.
leurs. les bassins fermts sont parfois
coulaient dts 12 000 B.P.). Aux envi;ons
banc. Nous savons ainsi qu’elle fluctuaf!’ 1
(8) M. Gayct.
parsemés de buttes résiduelles. plus ou
de 7 000 B.P., une petite reprise Co-
e n t r e l e s v a l e u r s d e 2 B 3 % (salin*’
* Poissons a in
moins isolées. dont la hauteur varie de
lienne. enregistree dans les successions
maximale tolCrCe p a r d e s gastrow. :
N. Petit-Maire
et J. RISC~
moins d’un mètre à une dizaine de métres
sédimentaires. coïncide avec n e régrcs-
pullulant dans les niveaux lacustres d9:
(eds.). Sahara
(fig. 1) : il s’agit 18 des témoins du
sion des lacs : vers 6 500
%
B. +.. ils sont
Cpisodes climatiques les ptus favorables : *
ou Sahel. Mar-
remplissage Kdimentairc de fonds de lacs,
tant& assCchCs. tantet t r a n s f o r m é s cn
Iimnks. bulint. planorbes. e t c . ) er Jes “>
seille. 1983.
plus ou moins Epais. dégagé et fragmenté
marécages résiduels. A 5 500 B.P., une
chiffres proches de 10 RC (indiqués par la
1376 vc4&ME 1 5

‘. f
.
PALiO-ENVIRONNEr\\
F$an 3. Aujaunl’hui le bassin a2 koudenni.
lacustre qui est surtout. dans ce cas. le fait
eq, 20. tt 24’ de latàtude Nord, esl l’une des
de l’affleurement de nappes dont les
rigirns tes plus d&hiriries du Sahara. Pourtanl,
variations de niveau sont commandées
&s ~V#IS làcustres s’y itendenr parfois d pene
d t v u t dons d e s paysagts d&eitiquts. I I y a
par des apports parfois bien plus loin-
4 SO0 m s . un atut l a c s’hpamil b o ù cette tains; les isotopes stables fiixés dans les
phuo a &14 prist. (ClùhC N. Petit-Maire.)
coquilles des mollusques ont montre un
appauvrissement significatif en “0. dé-
Fipre 4. LIS strates lacustres aqiieuses sont le
plus SOYHM tr)s riches en
notant un apport d’eaux douces ayant
resus végitaux ou
animaux fossilts ef surtout en coquilles. Celits
effectué un important cheminement a&
dès mellus9ues d’tau douct (Metada tubercula-
rien au-dessus du continent : il peut s’agir
ta, Bbmphalaria pftifftri, Bulinut truncatus.
de précipitations venues aussi bien des
Llmnata natiknsis) pkorogmphiits ici rapis.
zones tquatoriales (dowliCes a la remon-
saitrrt lt fond d’ur pet12 lac ass&ch/. par 20’ N,
soi& 300 kV au Nord dt Tombouctou. Ellts ont tee du Front Inter-Tropicali) que de la
permis dt dattr le d&ir 0 8 450 ans avant nos
Méditerranée (en liaison avec la pénétra-
jours tt d’tn direrminer la sali&è : environ .B%.
tion de dépressions du Front Polaire). Par
seuil de rolimnct marimal pour lts planorbes.
ailleurs. des apports fluviatiles sont cer-
bulins tt limnics et seuil minimal pour lts
tainement parvenus. de l’Est et du Sud.
Melania. Cene dtnsiri rr+s forrc des mollusquts
vers les aires lacustres ou marécageuses
n’trl pas rare dans les lacs quaremairts du
Saham. L'iMt microscopiqut révilt unt mimt
du Nord-Ouest et du Sud-Oue>t du
abondance des oslracodes CI des foramin$kes.
Bassin de Taoudenni : probablement
L’cnscmblt Iraduir un milieu biologique tris
ceux de I’Adrar des [foras et du limé-
/avorablt. Dans certaines coupes. l’akrnanct
trine dans le premier cas. ceux du babsm
dt mollusques à écologie dijlirrnle nous ren-
seigne sur la varion’ons physico-chimiques du
du Niger. dans le second. La. paléontolo-
lac. qui peuvenl être bien datées par l’analyse du
gie nous en fournit les preuves La
rodiocarbont dans cts mimes coquilles. (ClichC
présence dans les lacs de Tagnout-
N . Pttit-Mairt.)
Chaggeret. plus de 300 km a l’Ouest de la
vallée du Tilemsi. de la Perche du ‘lil
(L~es niloric-ur). poisson aujourd’hui trcs
apprécié des populations vivant ‘ur les
bords du Niger. atteste d’une communi-
cation. permanente ou sporadique. avec
le Tilemsi et donc le Niger. Au Yard-
Ou:-: d’Araouane. p a r 10” N. o n a
Fe::. .rvé les restes, non seulement de
présence exclusive de Mefuniu rube&lu-
silu: -\\ (qui peuvent supporter I’exonda-
li(. espèce totérant une salinité-plus forte)
tiw :n s’enfouissant dans la boue). mais
ZI par ta réduction de la taille des
au’,l de perciformes d’une autre espèce
individus. La présence Fréquente de
d u ;cnre Lares ff.. nralirnris)‘n’ q u i
trands lamellibranches ~Spafhopsis sp. J
pou\\ aient atteindre jusqu’à 1.50 m de
jans tes lacs les plus étendus, confirme a
longueur;,la migration de cette esp&e.
12 fois leur profondeur. leur basse salinité
darée de 7 000 B.P.. jusqu’a la limite
ct la richesse de leur milieu en éléments
septentrionale du bassin d’Araouane. im-
nutritifs. II est difficile de connaître avec
plique également l’existence. à I’Molo-
+cision la température des eaux. cepen-
c2r-w *mAen. de voies d’eau libre conti-
Jant l’ensemble des Faunes et des flores
nue> ct bien oxveénées depuis la boucle
fwles suggére une moyenne annuelle de
PlGstoc&ne supérieur : 3’ à 5” d’azimut
du Niger. par 17’ N. jusqu’à 300 km au
I‘clrdre de 25 “C.
Nord. S‘sttime d’effluents partant du
,
au maximum) ou dans leurs creux inter-
dunaires. étaient certainement liés à I’af-
cwr\\ mo‘cn du Niger ? Chapelets de lacs
Comment itaknt allmentha
fleurement des eaux collecdes par les
ou IL’ flruw Xe d&ersait à la faveur de
eu nappes d’eau douce,
dunes grâce à leur forte perméabilitt
tr& !.ubles dénivellations, (‘7 à I( m au
Portois cod%rables 7
superficielle. Ils indiquent donc des préci-
maxmrum) ? En tous cas, une géographie
pitations locales. Celles-ci ont certaine-
incompatihlc avec les pavsages actuels. Si
Deux types d’alimentation sont suggé-
ment joué également un rôle dans la
l’alimentation des pal&lan du Sahara
res par la topolagie. la sédimentologie. la
Formation des grands lacs des dépressions
malien a & mixte. elle témoigne cepen-
Witontologie et les isotopes stables. Les
topographiques et dans les fluctuations de
dant & l’existence. jusqu’au cwr m5me
Petits titanes et les chapelets lacustres
leurs niveaux : des accumulations sédi-
du Jtiwt actuel. non seulement de la
dofit on retrouve les dép6ts au pied des
mentaires. parfois assez importantes au
phase humide rrénirale ti toute l’Afrique.
ergs actuels (qui fossilisent les ergs an-
pied des escarpements qui les dominent.
mais encore d%ne phase pluviale locale.
wns de l’aride pléistocéne. la direction
en tdmoignent.
Cependant. elles n’ont pu
You* reviendrons plus tard sur sa sigmfi-
&s vents n’ayant gutre changé depuis le
jouer qu’un rOle mineur dans l’histoire
catirw m&Corologique.
t.
I
I
I
I
I
1
l
1
‘flot@
9m
6600
7 6 0 0
6OW
5ooo
dalo
3ooo
2 006 ans B.P.
fiNt 3. la datadans t tcmtiu gt$tt au rulaiocerbo n* tofffirmtsr Ioufts I’esitunce dans & .Vor<l dU Mali. tawt 9 500 tt 1 SW aus ewnl nos jours.
&~t en*irorntmenf a&&iYurnetu incomtwtiblt ow>c le t&nat actuel. Ct#t gmndt phast humide a irl inkrrr~mput par une osc&ti~~ afùk d'tmitm un
‘@~~ vtrs 6 500 ans B.P. Ctf ipîsade t&it l ir) de ttvp coutie durlr pour pmvoqutr YR changement rata1 du bbtqt, ti disatt cepnknl unt
itW@~M varMon elimaiiqw L hqurllr I’hommt a wtahtmtII( it4 tr&s stnsible.

e-W-
---*.
l-_l*__-,_^._-_---“-._
------
Une fuuno apprdciée par ks hommes néoiithiquos :
I torhrw, orocodiies, phacochdres...
.
1
1
l
I
a Latbssp.
\\
14
5’
4.
P
\\
*’
I
P*lusios castanws
\\
* Cyclanorbis
\\
senegalensis
\\\\
w c~oct3dylus
\\
nrlotrcus
\\\\
Hippopotamus sp.
Ahmocerotldae
l Bir Ounane
camelopafdalis
Phacochoerus
skpultures
ERG JMEYA
prbhistoriques
m
poterw3
\\
1
\\
harpons en os
\\
r
I\\
‘néohthlque
\\
A
M A U R I T A N I E \\
ERIGAT
-
id
)
8pipaMolithique
I
I
:*
8
at&ien
4
. . F-1
(pl8istoc&w supbrieur)
f
.
:L
scheul6en
I
.<
b (plbistocéne moyen)
/
9
Acacias
~- Gfaminbes pbennes
,
‘y
Roseaux
Uno faurn abondant0 ot varlb.
7
Guiers. Rkiz). oasis et jardins. Leur
retrouv6 les vert2bres d’un python de 4 m
prolif&ation va nécessairement de pair. environ. par 20” Y) complitcnt k
Les lacs itaient bordés de grandes
non seulement avec un taux d’humecta tableau de cette faune reptilienne.
herbacées (roseaux. typhas) et de cypéra-
tion constant, mais aussi avec la pr&t:nce
Nous n’avons qu’une image YlcCO~c <
cées (plantes à tiges pleines, tel le
d’un couvert végétal pércnne nécessaire B
des mammifères qui peuplaient les PV
papyrus) qui donnaient à leurs rivages
la croissance et a la reproduction de ces
sages car la plupart des ossements dtt~
une allure verdoyante: les restes de tiges
mollusques. extrémement xnsihles au
minables proviennent. eux-aussi. b
aériennes ou souterraines (rhizomes) cal-
rayonnement solaire. Une dizaine de ama.s de déchets fossilisés recueillis Ju
cifiées confirment le témoignage des
datations sur Limicolwiu montrent qu’ils
cours de la fouille de sites préhtrton-
faunes de mollusques liées aux plantes
ont sowent surv&u à l’épisode plus sec
ques : ce sont donc les espèces cOmcS-
aquatiques dont nous avons deJa note la
vers 6 1)oMJ B.P., suggérant ainsi le main-
tibles. et les plus apprdciies. qui y sont k
présence et la densité. Les sols humides
tien d’une humidité encore importante plus souvent représenties.
Ces reto
proches des zones inondées abritaient de
dans les sols exondés.
constituent cependant un témoin es**
gros pulmonés terrestres (Limicoluri~
Des crocodiles (Crocody1u.s nilnticusJ tiel dans ces régions hyperarides ti b i
.$p.J connus actuellement en Afrique
qui pouvaient atteindre 3 m et de grosses
os. r:t méme les dents. se conservent *m
i
tropicale et équatoriale. partout où peut
tortues d’eau vivaient sur les rivages des
mal en milieu aéré; les indications qa’&
se maintenir un degré hygrométrique
lacs ou dans les marécages: tr&s pr&s par
nous fournissent sont complété@ 5’
suffisant (ils ne supportent pas la dessica-
les hommes néolithiques. leqrs plaques confîrmCes par quelques découverta *
tien) : zones limoneuses, berges inon-
osseuses jonchent les dépôts de cuisine situ et surtout par une dizaine de &* 7
dables. bordures des grands fleuves (Sé-
plus souvent que les couches géologiques.
tions qui ont CvitC d’éventuelles cMf’J’
nçgal. Niger. Chari) ou des lacs (Tchad.
Des serpents. parfois de forte taille (on a
sions chronologiques.
1376 VOLLW 15

PALÉO-ENVIRONNEt$Ef
A.
LE SAHARA
MALIEN A
L’HOLOCkNE
(fond topographique actuel)
TANEZROUFT
lmtes de msrsds
mootagnauw
zzsl
erg5 actuels
e r g s amens
( d u n e s grbsifibes)
Y
pvx~pales
étendues lacustres
et palustres
holocenes
etudlées

a
50 km
-
r\\ de trés rares carnivores (rares pwe
a u t r e s r+~s. Jcs pIentes hcrlwctis\\
fïfwre 6. 1.e~ pq’saqcs dirporur

d
u

Sohora
que non consommables) comme le chacal
tir I;l steppe. Lil pirsfe n’a titi rewn-
mah wnt rrcon.sMues 0 p a r t i r des M~I~S
.3 le lion. et B deux périssodüctyks.
nue ~U’ilUX rnvirom d u 20’ p;w;ilkk. dic~Uwfic dans le disrfl LWWI. dipirs lacus~rrs,
I’rlCphant et les rhinoctiros (le noir et k
il est fbWhilhl~~ que le couwt ;trhorC
rerlcs w&nu YI animaux. tiw prihicrariqucs
:
<1U1<1t11 de rks qui pcrmrrrenr d’ilablir
qu’il y <I
blanc). s’ajoute une longue liste d’artio-
iltWIIdatlt d o n t elle a hcwin p o u r 4c’
srulemrnr qurlqurs
miltinaircs
cc Wriroirf. l'un
dactyles : phacochércs, hippopotames
n o u r r i r nYtait peut-Gtre pil*
~dt~t
sUffiaiUlt
des plus dishirilks du mondt. abm.tair unr vie
l’un. géant. dipassc: de 5 Gciuts.
vers le N o r d pour iIbbUWr Si1 sur\\ir. in~enst.
t!pts les salrurs moyennes d’Hipprrpott~-
Quoi qu’il en soit. .l’ith*lWi:ltiOil hs ~‘3.
wtr mphihius). bmufs [Box ~tmru.~ ihrri-
pi333 ~voqur immünquahlcmcnt un hio-
<w ou R.I. ttfriwsiirs). IwffliS et plusieurs
tope de steppe whilicnnct riche CII arimli-
Une wgitatlon
milttpes de ~tW& tüiile. pihs. CliltldS
n6es. L;I densitti du couvert est u&nw
de stoppa
4~ Derhy. hippotraeues e t cobes. L a
par I’&$h;rnt q u i cmwm~nr c‘n\\Lirm wrsernho d’artwor.
I’lupurt de 132s esplces sont tities de tris
150 kg & v@titttux par j o u r CI ks
Pr+% P la prisence d’eau et de vti&titUx
rhino&w : Ir rhinoc&os noir p?w entre
LC 4 brun yui sfflcure fréquemment
~~tw.ktnrs. L’hippotrqur boirait. en stti-
une Ct drur tonnes. le hlilllC plus de drus d:tns toute la rtieion r’tuditie. m+me itux
wn ?rche. jusqu’l trois fois par jour:
tonnzs: ce qui suppow cks twwins ;ili-
rndwits 3oi& des lacs. et qu’on re-
4wopotame passe la pius grande partie
mentaires G@emcnt tinormra. E n
rc- trouve au fond des tipultures ntiolithi-
JC ht jwrnee dans l’eau et pêture. ta nuit.
sanchc. aucun signe des ~r;u&s anti-
qurs ctù il 9 tit6 protégé de l‘érosion.
le5 rhizomes. racines. branchages et her-
lop~3 CilfXlhkS Jr suppwtcr un environ- , ctrniirme les donnies de la pal&~ntolo-
%es des rivages: le guib d’eau se nourrit
nenwnt sridr. tels I’oryu ut I’xkhx. II*:I pic? : il est caract&istiquc
d’une steppe à
‘jr: roseaux. papyrus et lepumineuses, ks
itti relew+! (fig. h).
prumin&s:
Iü mati?re or_ranique q u ’ i l
.

L’homme qui ne pouf se passer d’eau est
.
I
un oxc~llsni marqueur paléoollmatlqu~.
l
l
contient a permis de s’assurer de sa
logiquement. à mesure que l’on montait
transpirant abondamment. ce qui ,U
sontemporanéité avec le contextcJvoque
vers le Nord : à Sbeita. à Oum-el-Assel.
interdit de se passer d’eau sous un climi;
jusqu’ici. Quelques rares pollens ~0sSilcs.
au-dessus de 13” N, ni crocodiles. ni
à t e m p é r a t u r e s m o y e n n e s elevecsl
mais aussi des restes pétrifiés de branches
grands mammiféres n’ont laisse de traces
confirme .par sa présen,cc les donnees \\ir
ou de racines d’acacias. montrent que
autour des depdts lacustres a mollusques,
la géologue et de la paleobiologie (fig. 71
cette steppe Ctait parsemée d’arbres,
pourtant trés importants. Ainsi. a I.ïnté-
Ses habitats. une vingtame de dates ih
dispersés comme dans le Sahel actuel. La
rieur méme du décalage latitudinal des
témoignent. bordent les lacs ou les mars,,
présence sur les sites néolithiques d’un
ceintures climatiques. evaque par I’en-
vers la Fin des deux épisodes de kP,,r,
matériel de broyage varié et nombreux
semble de l’environnement hydrologique
ni,veaux: ils se replient sur les dép& rit
confirme l’abondance des graines sau-
et biologique. un gradient géographique
fond de lac eux-mimes pendant
vages, encore utilisées aujourd’hui dans
était respecté. Durant l’épisode plus sec.
p&iodes d’évaporation. sans doute f
l’alimentation des peuples du Sahel. Le
6 500-S 500 B.P., et meme encore pen-
plus préwles trous d’eau ou des pulr:
tamaris, le micocoulier et les chénopodia-
dant le Y petit humide * de I’Holocène
encore accessibles lors de la baisse G,
cées des dépressions salées complétaient
moyen. bien des espéces parmi les plus
aquiferes. D u r a n t l e s o p t i m a hum,dz\\
ce paysage végétal qui combinait ainsi de
ecosensibles ont d’ailleurs dû commencer
( 9 000-7 000. 5 ScK)-4 SO0 B . P . ) . ll V;i
multiples facettes passant de la roselière
à migrer vers le Sud : elles ont disparu
plut& d a n s l a s t e p p e : u n e nouvcljr
ou du marécage à la steppe plus ou moins
totalement du pré-desert qui amorça vers
preuve des possibilités d’accès & l’eau
arborée.
J 000 B.P. l’histoire ‘du Sahara d’aujour-
libre et à la nourriture en dehors drr
Notons cependant que les Ages obtenus
d’hui.
zones lacustres. Celles-ci abritent con
sur les restes de mammifères montrent
seulement des crocodiles et des serpents
une plus grande richesse des faunes (et
Dos hommes probablement tintoiros.
mais aussi des insectes : grosses gu&
des flores) durant l’épisode lacustre le
v i v a n t d e n o s jours e n z o n e tropicale
plus ancien. celui qui a connu les plus
L’homme, excellent « marqueur R pa-
humide dont on retrouve les nids fosrik.
hauts niveaux. Cette richesse diminuait,
Ieoclimatique (il lutte contre la chaleur en
ses dans l’argile desséchée des rivagn.
abeilles dont les rayons melliftres wnt
souvent places dans le5 sépultures ne%
litbiques, mais aussi trés probablement
moustiques anophèles. ‘vecteurs de mab
ria. Ils ne peuvent etre conservés dans ln

sédiments, mais on observe parfois, sur
des restes humains (dak de 7 000 B.p.j
dégages des sites périlacustres. les signa
osseux de la drépanocytose (anémie fajo.
forme) : un epaississement spectaculaire
de la voûte cranienne. 10 à 17 mm au Iiex
de 5 mm en moyenne chez Homo SP.
pitws. C e t t e m a l a d i e e s t d u e P une
m u t a t i o n d e l’hemoglobine (sicklémie)
q u i p a r a î t l i é e g é n é t i q u e m e n t B um
protection contre le paludisme. de sorte
qu’elle n’est en fait sélectionnée que dam
les régions où sévit la malaria; c’est le ca5
de l’Afrique tropicale. en particulier da
hords du Niger. Sans constituer II&
preuve formelle de l’existence, dès I’He
locène ancien. du gent sicklémiqut et dc
la malaria. ces observations en laissent
présumer d’autant plus que l’environne
ment associe à ces sepultures est toujours
de type lacustre ou marécageux.
L’abondance du matériel lourd et en-
cornbrant (meules. grands pots de cé*
mique). l’existence d’un art du dtcor
varie et raffiné (poterie, objets en 0s.

parures) et l’importance des amas k
déchets sur de larges surfaces plaident ee
faveur d’un mode de vie sédentaire. DC
plus. un blesse souffrant d’une fractun
grave du tibia et du péroné. dont h
&!rison n é c e s s i t e u n e immobilisar~
ktale de trois mois au moins. a éte so@
et nourri sur place pendant ce laps k
temps : il a consolidé sa fracture. ce C
serait incompatible avec tout <fcpls*
ment nomade. Or. nous avons vu Pr*
demment q u e s e u l u n environncmear
pour le moins semi-aride permettait k
Figun 7. LQ prhntt de l’homme est un bon w marqueur * palhclimariqut; en t~tl ses bts&~s en
passer de la simple halte pastorale i
tau doute sont quotidiens tt impo~ car, sous des climats a rtnrpirrrrurt moyenne &vie. il lutte
l’installation de villages fixes.
tontrt la thakw tu tmnspiroti abondnmmtnt. Lr squtltat photogmphii id est celui d’un homme
Tout concorde donc, dans nos observe
qui a r(cu il y a 7 000 ans auprb d’un lac du Sahara mahn. Les restes humains sont @kaltmtni tiens, pour conclure à l’existence. eir.r@
actompagn~s d’un &Le mat&tl pa&is lourd et tncombmnl (meules. grands rases de timmiquej.
ptist#a~ un ditor va& et m$%C (po~trù, obit& en os, pwurts), te qui luggkrt un mode de vit
9 000 et 1 SOtY ans avant nos jours. d “e
s~dtntaitv.
environnement absolument incomParibk

1
Y--
* PALEO-ENVIRONNEMEI
.
avec la pauvret6 de I’environnemcnt des ceintures climatiques. niveau des
avec te climat actuel. Il supposait des
precipitations
moyennes annuelles de
observee de nos jours.
mers. etc. A L’intérieur de ce cycle majeur
.
\\*or&e de 300 mm fntre 200 N et 23* N.
de l’histoire de la Terre. de grandes
Au-d&. la pluvtostte ttait certainement
Dhp&fflan fafah du Sahara ?
phases climatiques, des tpisodes de plus
moindre mais des remontées de nappes et
bréve durée et des variations annuelles se
te jaillissement de sources artésiennes ou
Du point de vue climatique. ces don-
superposent : la précision de nos connais-
karstiqUCS alimentalent-.aussr
des, nappes
nées impliquent une avancte septentrio-
sances (milltnaires. sitc.les ou années)
d’eau libre. pcuptées d mvertebres aqua-
nale. considérable par rapport a sa posi-
provoque des changements d’fchellc a
tiques, auprts desquelles les hommes.
tion actuelle. du Front Inter-Tropical mesure que nous approchons de l’actuel
moins nombreux et peut-être nomades ou
(d’ailleurs confirmée par l’existence de
et que les données accessibles se multi-
semi-nomades. wvatent pourtant.
dépots lacustres à mollusques d’eau plient.
douce dans le Tanezrouft). Par ailkun. si
Ainsi, pur la zone intertropicale
des populations dont le type anthropolo-
.
un Mabk carrefour blologlqw.
considérée ici, nous savons que, depuis
@que. dit de Mechta-Afalou (caractérisé
20 000 ans environ, la hmite saharo-
L’ensemble biologique que nous avons
surtout par un crâne en maison. un
sahélienne a fluctué deux fois de façon
chignon occipital. des orbites basses et
très sensible (fig. 2) : localisée aux envi-
:
dccrtt rapidement montre qu’une chaine
atrmentaire compltte, dans un milieu en
rectangulaires. une face peu elcvée. etc.)
cons du 12’ parallèle pendant !a glaciation
cquihbre de type subtroptcal. a pu s’eta-
connu au &Maghreb et en Nubie vers
würmienne, elle est remontée considéra-
blir (au ftIOklS jUSqU’aU 22” N) à 1’Holo-
12 000-10 000 ans B.P., ont pu gagner la
blement en latitude, après la déglacia-
cene ancien. dans la partie malienne du
vallée du Tilemsi puis le ‘Mali septentrio-
tion. jusqu’à une disparition quasi totale
bassin de Taoudenni. La biomasse impli-
nal. elles n’auraient pu franchir une
du Sahara au profit d’un environnement
quée par la somme de nos observattons
bande désertique Est-Ouest importante:
aride ou semi-aride; elle est redescendue
est sans rapport avec celle d’aujourd’hui.
on peut donc penser que les dépressions
jusqu’aux environs de If” N a partir de
bien que )a fluctuation géographique
du Front Polaire circulaient bien plus s 3 000 ans avant nos jours, (Vers 6 m
1983
1
,
t
wo
1930
1940
-
1950
1960
1970
1990
Figure g. Les fortes oscillations annueltes des variations pluviom&iques rnrrgisfrier depuis 60 ans à Tombouctou caractirisent le climat sahilirn. Les
pi&des riches de 1930.1939 et 1941 ne correspondent qu’a de courtes osciUations, vite compensks par des onnier pluvieuses. Au contraire, depuis 1960
rnvimn, la courbe. toru en gardant son allure m&utiire, tend riguli&emcnt vers des valeurs toujours infitieures : depuis 10 ans, tes moyennes
quinquennales mobiles se mainttcnnent en-dessous des 150 mm de pluie g&siralement admis comme la limite infirieure du climat sahèliun. .ainsi. si nous
rn sommes à la quatri&ne secheresse depuis le dlbut du siMe. cl& est d’ores et d(jrt plus longue que les trois pricidentrs et la tendancr riguliere qu’rlte
erwse depuis 10 ans a donc des conséquences hydrologiques et bioiogiqurs beaucoup plus marquees.
wrespondante
se soit réalisée trés vite à
frtquemment qu’aujourd’hui sur le Saha-
B.P.. l*Cpisodc aride a été de trop courte
i’cchelle du temps géolopique. Par ail-
ra septentrional. rtduisant ou supprimant
durce. un millénaire. pour provoquer un
.
leurs. des origines biogéographiques très
complètement la ceinture hyperaride. Un
changement total du biotope: il dénote
\\artées ont Cte reconnues aux dnerses
paysage de steppe diffuse. plus ou moins
cependant une importante variation cli-
zk.p+ces qui ont colonise la région aprés la
continu. devait alors la remplacer.
matique a laquelle l’homme a dù être trés
fin de l’aride pléistocéne : orientales pour
Ces conclusions sont intimement liées à
sensible).
certains mollusques et pour le crocodile.
ta compréhension des oscillations climati-
Au delà de ces phases. il faut imagmer
mtditerranéennes
pour certains végé-
ques observées de nos jours dans les pays
les
fortes oscillations annuelles. et
taux. un gastropode et l’homme (dont les
intertropicaux. Que peuvent-elles nous
même saisonnières. sous-jacentes qui
;tffinitCs anthropologiques sont nettement
apporter dans nos prévisions de l’avenir ?
caractérisent le climat sahtlien. Consi-
crcmagnoïdes). atlantiques pour cer-
Pour tenter de répondre a cela. il faut
dérons la courbe des variations pluvio-
Wes chénopodiacées et Lares muliensts.
maintenant passer à une échelle de temps
métriques relevées depuis 60 ans à Tom-
cf enfin subtropicales eiïce qui concerne
difftrente. humaine. et Cvoquer ses rap-
bouctou, la statian météorologique ac-
Ltttticolaria, les serpents et les grands
ports avec les phases d’ordre utoiogique
tuellement la plus proche dc notre
mammifères. tek I’tléphant. I’hippopo-
que nous avons considtrées jusqu’ici.
région d’étude (fig. 8). Meme un re-
tame+ le rhinoceros. le phacochère, etc.
groupement quinquennal des données
L’outillage prChistorique,
la céramique
ta d&wtlfkaflon acfwlk:
ne peut en supprimer les irrégularitts.
en particulier. attestent de liens culturels
une qwsiton d’kholh.
Ce court tronçon de courbe fait appa-
@uahariens tr&s nets. En bref, le Nord-
-
raître (a l’intérieur de la phase aride où
KG a constitué. entre 9 000 et 7 000 ans
A. I’tchelle géologique globale, I’tre
nous sommes entres depuis 4 000 ans)
Wnt nos jours, un vtritable carrefour
quaternaire CU caracttriste par l’alter-
de brèves périodes relativement skhcs :
bietogique: il a peut-&re aussi permis
nance de p&iodes glaciaires et intergla;
1930. 1939. 1941, 1965-1967. 1969-1970.
YiPanouissemcnt d’une nouvelle culture.
ciaires qui modifient complétcment la “1972.1974, 1975.1978 et W82-1983. Les
Tout ceci tranche de façon extraordinaire
physionomie de la plantte : rtprttition premieres ne correspondent
qu’i de
value 15 PAGE 1381
.

La pidodo do sécheresse actuelle n’est peut-èfre
qu’un iplsode do courte duréa à /‘échelle giologlque.
l
courtes oscillations (comme celle
1913. enregistrke par la baisse du &$
des grands fleuves : Niger et SCnfgalI
vite compensées par des anntes pl~
vieuses. Au contraire. depuis 1960 tari.
ron. l,a courbe, tout en gardant
allure irréguliére. tend constarn
vers des valeurs toujours inftriet$!
depuis 10 ans. les moyennes quinq&
nales mobiles se maintiennent en.
dessous des 150 mm de pluie généra&.
ment adr@ comme la limite infCr&
du climat sahtlien.
Ainsi, si nous en sommes a la 9~~.
trième sécheresse depuis le début d,,
si&&. elle est d’ores et déja plus long&
que les trois prtcédentes et la tendaw
régulitre qu’elle accuse depuis 10 ans i
donc des conséquences hydrologiquesa
biologiques beaucoup plus marquée
(fig. 9). Est-ce IA l’indice d’une ten
dance à long terme vers un.aride encor{
plus sévère (peut-étre une nouvtil,
glacialion) ou seulement une variatka,
météorologique passagère ? II est ext$
meme nt difficile de se prononcer sur c2
point car il faut bien se garder &
confondre les processus observés a 1.t.
chelle de la géologie avec ~:eux enregis.
trks à l’échelle humaine Iqui peuten\\
i
étre localement aggravks par des f:c~ i
teurs. tels surpàturage
ou tléboisemPs[,
qui accroissent I’albédo. et donc I’éva.
poration. dans les régions menacées),
Nous ‘connaissons encore mal les méu-
.
nismes extraterrestres ou gkophysiqucs
qui commandent les fluctuations clima.
tiques devant lesc@elles l’homme «I
impuissant; Une attitude catastrophke
envers l’avenir n’est donc pas justififc : -
il se peut @te nous ne soyons aujour.
d’hui confrontés qu’à une ptriode de
cécheresse. certes dramatique pour
l’homme. mais courte 5 l’khelle géolo-a
gique.
Il
Pourensavoirpius
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54.2 42.0 2 9 . 6 19.5 13.4 8.34 6.50 5 . 6 3 5 . 0 3 1 5 . 6 53.0 1 0 3
..’ 1952
257
212
100 147
1 2 2 1 0 0 78.9 5 9 . 7 45.6 35.0 25.3 17.5 10.9 6 . 1 6 3.96 3.99 1Q.Q 46.1
: 1953
157
132 111 as.1 c6..6 5 4 . 0 45.1 35.9 2 8 . 6 22.8 17.5 10.4 6.58 4.71 1 . 7 6 0 . 3 5 9 7 . 4 212
: 1954
176
1 3 6 100 8 9 . 7 79.9 66.8 53.9 40.6 27.7 la. 9 13.6 9.81 9.67 10.2 l a . 6 02.8 3 5 9 3 1 8
1 9 5 5
243
198 156 129
112 98.1 01.4 6 7 . 3 5 1 . 3 41.6 39.0.42.0 28.7 3 4 . 7 29.5 72.7 ‘152
403
1956
238
203 173 133
118 101 84.1 69.5 51.3 40.6 32.6 25.7 17.3 13.5 11.2 10.2 20.5 92.1
1957 192
161 137 112 55.5 a J . 3 72.1 57.8 45.8 30.4 22.8 16.5 13.7 9 . 5 4 5 . 6 9 il4 1 2 3 . 5 2 6
Vi958
237
194 164 134
115 9 6 . 6 a1.5 66.3 51.7 33.4 30.6 23.6 19.2 14.4 2 1 . 0 5 5 . 6 1 4 4 3 2 9
1953
281
238 202 160
1 3 3 1 1 5
101 79.8 66.3 50.5 37.8 29.5 19.9 14.6 2 2 . 9 6 8 . 2 166. 2 6 1
1960
143
1 3 0 1 0 4 81.7 77.0 67.9 31.0 4 0 . 3 3 1 . 5 24.1 1 5.7 11.6 11.0 c.e9 2.,86 2 . 1 8 5 1 . 6 196
1961
134
1 2 0 1 0 3 85.6 71.9 60.3 51.0 40.2 30.6 23.1 17.0 10.0 6.99 5.11 3 . 4 6 2 . 4 0 l a . 2 294
1962
140
ila loe 84.8 71.2 5 9 . 9 53.5 38.4 25.3 la. 6 12.0 8.45 6.3O 3 . 9 6 2.28 5.97 38.2. 213
1963
163
133 116 99.1 83.S 68.5 54.4 41.1 31.7 24.0 16.9 12.2 Y.62 7 . 4 5 11.3 10.3 4.8510.7
1964
149
1 3 0 105 8 2 . 9 68.8 60.2 46.3 34.1 2 6 . 8 20.3 13.3 Y.71 6.52 4 . 1 9 2.55 20.2 90.8: 400
1 9 6 5
200
162
130 122 99.3 84.2 7 3 . 6 SS.7 41.3 3 3 . 5 2 4 . 3 17i5.13.7 11.1 7 . 8 9 5 . 3 3 4.55 2 5 2
1 9 6 6 ,vc 199
1 6 6 1 4 7 . 1 2 2 57.4 83.2 67.6 57.1 44.2 33.6 27.7 20.7 15.2 11.6 9.72 16.3 56.3::. 156
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1971
109 6S.T’64-.-B 5 1 . 9 4 1 . 0 31:a 92.a.14.7
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1972
90.4 70.5 S7.0 44.4 33.7 26.0 16.2 10.8 6.14 4.05 2.71 1.86 l.Sl 1.26 1.14 1 . 8 5 i.66 168
1973
.76.6 5 5 . 3 KS.5 3Ci.B 28.0.19.0
12.7 7.56 4.89 3.48’2.49 1.77 1.43 0 . 8 4 0 . 8 9 1 . 0 7 ’ 188 1 9 3
1974
54.4 41.5 31.2 23.8 1 9 . 0 13.8 10.2 5.80 3.m 2 . 6 9 1 . 8 7 1.52 1.10 0 . 0 0 0 . 3 3 0.06 0.06:11.6
1975
92.9 73.5 SS.2 44.7 36.4 28.4 21.4.14.2
8.76 $25 4.07 2.94 2.16 1 . 5 6 0 . 8 9 0.60 0.32.0.15
1976
5 6 . 5 .76.8 60.0 4:. 3 36.3 28.4 19.8 14. Y 8. SO 3.88. 2. a0 1.88 1.16 0 . 7 2 0.86 1.06 S. 13 7.21
1977
135
108 85.5 6 4 . 3 48.2 37.6 2 8 . 0 19.8 14.6 a.31 4.53 3.71 2.33 1.56 1.17 l.Sl 1.34 2.75
1978
44.3 36.7.24.3 16.6 12.9 7.55 4.81 3.10 2.06 !.:4& 1.07 0.78 0.77 0.55 0.31 0:17 1.07 23.2
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50.7 72.0 SE.7 43.1 32.2 19.4 11.9 8.42 5.47 3.87 2.79 1.44 ‘0.87 1.31 2.67 4.12 8.11 ’ 122
- .,19eo
57.6 44.7 34.3 23.9 17.2 Y.46 5.25 3.43 2.60 1.73 1.44.1.12 0.80 0 . 3 8 0.05 4.78 4.78 S7.S
1481
40.4 313.2 27.6 19.8 14.5 8.73 4 . 0 6 3.Bt 2 . 9 0 1.87 1.56 1.30 0.54 0 . 0 7 0.01 4.25 20.3 64.0
1982
54.4 43.2 31.3 24.4 18.8 11.4 6.26 3.85 1.57 1.53.1.26 1.00 0.04 0 . 7 3 0.61 0.35 0.15 0.01
1903
SO.4 36.9 25.0 17.6 14.7 8.20 a.27 2 . 9 8 2 . 1 3 1.74 1.39 0.74 0.61 0 . 5 9 0 . 4 4 0 . 1 2 l a 3 S 2 . 8
.1.9Wt
30. S 23.2 18.5 12.4 6.83 4.53 3.48 2.10 1.70 1.50’1.36 0 . 7 3 0.15 0.01 0.01 12.6 2.01 98.5
1385
23.4 17.5 10.8 8.15 4.95 3.34 2.13 1.92 1.88 1.32 1.15 0.83 0.30 0 . 1 0 0.01 0.11 0.34 0.60
.
.

_-----~.-
.
STRTION: BRKEL.
DEBITS MOYENS DECRDRIRES (en nJ/d
.
e
J U I L
CIOUT
SEPT
OCT0
NOVE
DECE
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1945
217
235 7 7 2 1 1 5 3 3055 5097 5766 4048 4843 3074 1550 1022
647
442
300
+
1946
105
257 737 1513 2460 3715 3745 2664 2558 2476 1712 1299
77%
SS9
411
209
258 2r;O
1947
as’0 481 765 751 492 1308 111.0 2436 1870 2540 1807 3486 3210 2670 4097 2671 1988 1498 1103
550
361
270

. 1948
2008 1406
917
612
S22
401
272
2i3
1 5 6 1:2
1949
136
2 6 7 5 7 8 9 1 0 1 7 0 4 3SOl 2319 1757 1641 1323
649
446
267
211
176
*
*
1950
9 4 . 2 478 1067 1210 2245 SS66 6020 5713 S35S 3774 3478 1976 1117
714
SO4
387
296
2:0
1951
12s
3 7 2 6 6 1 9 3 9 1 5 1 1 1925 2180 2692 2157 4452 3849 2719 2002 1401
027
555
4 0 6 3 1 9
1952
265
527 799 1136 1363 17153 1472 2527 3556 4726 3032 1678
848
545
395
299
2 4 4 1 9 7
1953
474
740 1202 1397 1379 2004 3136 3566 2070 1709 1199 804
608
442
343
202
200
172
1954
393
957 1625 3009 3571 5760 6265 3791 3126 2418 1478 1034
849
649
569
522
3 8 3 2 9 7
1955
358
497 1048,3253 3225 4460 3084 4431 4132 4552 2069 1296 1040 750 540
405
350
205
1956
301
455 740 1240 2196 3364 5763 5883-4617 2735 2430 122S 851 607 4’50 346 281 239
1957
300
77s 704 1731 2787 3573 3462 5474 4083 3590 3262 1944 1334 002
612
448
3 3 1 2 0 1
1958
416
617 694 1739 3775 6537 SS06 3402 2918 27S7 1793 1183
911
836
640
576
423
340
1959
314
7 2 7 7 3 6 9 3 8 2 0 0 2 4570 5217 4OF L 3k’331 1815 1147
806
630
473
3’57
202
2 1 8 1 7 6
1960
‘ 3 1 0
921 1170 1493 1820 2145 2275 2628 2539 1024 1160
976
669
480
363
267
2 1 0 1 6 9
1961
375
JO8 1510 2682 2796 3473 5975 6216 3597 2116 1189
738
560
439
367
259
2 0 0 1 6 7
1962
295
562 731 1753 1760 3362 4193 3713 3066 2021 1’719 1103
725
607
464,
341
255 1 9 3
1963
179
275 1017 1363 1735 1900 3288 2670 2263 2046 2412 1507
922
589
3’33
294
225 1 7 9
1964
360
378 1114 1910 1749 2495 6209 5481 5033 3125 1699 1064
791
549
405
327
2 8 2 2S3
1965
384
450 714 1468 3971 4026 607S 5982 4301 2774 2066 1210
864
644
447
352
2 8 8 2 3 6
1966
246
2 9 4 SSJ 7 8 6 1 3 0 4 2091 2044 2846 3657 4323 5333 2442 1249
787
533
397
3 1 7 253-
1967
3S9
427 ,920 1924 2124 3312 4857 5831 9188 3 9 0 3 2744 1658 1019
719
369
420
3 4 1 2 8 1
1968
245
366 895 1236 1308 1231 1812 3031 1070 1329 1!26
694
456
346
2’73
256
1 9 6 . 156
1969
435
03.3
969 1109 1375 1759
320 642 2360 2897 3070
3042 3958 4411 3274 2617
2574.1431
21188 2453 1780
978
636
453
3 6 2 2 8 8
1970
3487 3094
047
616
436 ,316
259
210
1 6 4 1 3 4
.1971
270
216
619 838 2072 2848
369
451 770 986 4733’3580
1159
3437 2799 1496
1097;-700
1370
593
403
296
230
188
153
115
1972
362
408 411 1510 2152 2614 1304 1344
549
527
367
239
1’71
150
1 4 4 1 0 2
1973
1829 1908’1395 754
630
399
28s
204
160
111
1974
160
66.1
798 1221 1726 17Sl
419 1133 1796 1511 6792 4702 3009 2471 2059 1354
789
483
361
257
1gS 04.8
155 6 0 . 6
119
1975
203
3 4 7 882 9 7 7 1501 1369 4294
1850
2973 2532 1808 1065
773
S28
355
256
209
1 6 0 f 2 2
1976
34.9
179 481 482 900
1124
952 136s 1 5 0 9 1079
874 1343
021
461
304
2 1 0 1 6 9
1977
103
2 7 9 6 9 3 2OOO-%20 1000 1163 1917 1841 1261
609
440
300 204
139 9 6 . 6 73.2 SS.1
. 1978
223
1 9 3 4 9 8 1 1 8 7 8 4 3 1554-1400
1673 2301 1759 1213
949
682
403
269
201
1SS -117
1979
110
231 584 1290 1833
925
1313 1634 1 3 2 2 8 7 3 7 1 8
496
500
350
204
202
137
100 7 8 . 7
1 9 8 0
339
413 596 1720 2019
2458 22-6 1 1 1 0 743: 432
296
253
107
142
118 87.1 63.2
1981
25.5
300 3 6 7 514 1 0 7 9 1837 1988
1742
1716 1427 943
6ki7
640
416
3 0 7
2 1 4
130
1 1 3 27.4 70.0
1982
283
474 383 450 656
1828 1 3 1 3 9 0 6
584
440
319
200
147
106 80.4 6 0 . 3
1903
195
516 679 780 786
9 1 7
714 7 4 3
731 979
650
423
249
187
13s 9 S . 2 68.4 51.0 42.3
1984
40.3
319-.774.-1066 1448 1700
592
6 1 7 S O 3 5 7 9
7.16
345
196
129 8 6 . 7 73.4 4 6 . 5 31.7
1985
-.-
1849 1930 1174 805
369
348
-a..
212
lS1
lO4 76.7 52.9 39.1
--
._”
^- . .
._
.

PRIN’ .lDS
WHXTE<L!=N. :Cl&)
SD=O.
Sl?=D.
SI2=0.
00 1
4

Ja-l.36
L; ssdss d e s post t 1 o n s ao~ennes hebdonrada i i-es d e
1 ‘ITCZ d e s oceane A t lant isue
SO=SD*DEBIT(
J>
.
( a 28W) e t I n d i e n (a 6CJE)‘. e t
d e s v a l e u r s nloyennes decadatrtis
d e DEBI 1 d u
PNINT 102.NINT~TEMPS2iJ~~.J#OIS~J~~ID~C~J~.DEBI~~J~.DEBITLIS~J~
fleuve Seneral <prises
a
Bakel) , d e s
annees .lY7l a
1984 .
14
WRITE(LFN,lOP) NINT~TEMPS2~J~~,JKOIS~.J~~IDEC~J~~O~EIT~J~~DEBITLI~~
INTEGER*4 IAN(l4).IMOIS~4B~.JHOIS(36),ISEM(4B~~IDEC~36~
YJ)
SMD=SD/BC>.
REALwB TEMPSl(48)
.TEMPS2(36)
.DEUIT(36).OEBITLIS(36)
P R I N T ‘108,SH>
REAL*S ITCZl(48).ITCZLIS~l(48~,ITCZ2~4E~,ITCZLIS2~4G~
Otrver turc des- f i c h i e r s d e donnees
WRITE(LFN-v 100) SMO
ENWIF
OPEN(lJNIT=1 ,FILE=‘ITCZ.ATL’)
.l:F(LFN-.EQ.7)
T H E N
OPEN(UNIT=2,FILE=‘ITCZ.IND’~
OPEN(iJNIT=3,FILE=‘DEBIT.SEN’)
P R I N T l03rIAN(K)
OPEN(UNITP~,FILE~‘ITCZLIS.ATL’)
WIIITE(LFN;103) I A N ( K )
OPEN(UNIT=i3,FILE=‘XTCZLIÇ.IND’)
P R I N T liJ7
OPEN(lJNIT=9,FILE=‘DEBITLIS.SEN’)
WRITE(LFN.107)
3ouc le sur l e s
annees
D O ,!5 I = l ~48
00 .lCl K=l,14
SI.l=SIl+ITCZl (ï)
P R I N T I04,NINT(TEMPS,l!I!),IMS:S(

3oucle s u r les s e m a i n e s
Ii.ï5Efl~l.~,I’~CZ~l~I~.IT~ZLIS~i~I~
i5
WRITE(LFN>104) NINT~TEMPS~l~I~~~IMOIS~I~~ISEM~~~,ITCZl~~~,IT~~LIS~~~(
?t 1 ant I que
81)
E S li 1z.j ,+ij
TEMPS.1 ( 1 )=DFLOAT ( 1)
SMIl=SIl/4S.
.
P R I N T lOY,SMXl
READ(?.+) IAN~K~.IMOIS~I~,ISEM~ï~.ITCZ1~:~~
WRITE(LFNri09) SMI.1
CONTINUE
E N D I F
‘nd ien
l:l-‘<LFN.EQ.8) T H E N
uo .19 I = l , 4 8
P R I N T ?OS,IAN(K)
TEMPSl(I)=DFLOAT(I)
WRITE(LFN.lO5) IAN(K)
HEAD(Z.*) IAN~K~‘.IMOIS~I~,SSEM~I~~IT~~2~I~
P R I N T 107
CONTINUE
WRITE~LFN.l07?
boucle s u t - l e s decades
D O l6 I - 1 . 4 8
ei1e3a1
SI2=SIZ+ITCZ2(1)
D O 1 8 J=i,36
PRINT I04.NINT~TEMPS~~I~~~IMOIS~I~rISEM~I~,ITCZ2~I~,ITCZLIS2~I~
TEMPSZ(J)=DFLOATtJ)
16
WRITE(LFN.104) NINT~TEflPS~~I~~~IMOIS~I~~ISEn(Ii.ITCZ2~I~,IT~ZL~S~~
HEAD(3.*)
IAN(K).JMOIS(J),IDEC(J>,DEBIT(J)


71)
CONTINUE
SMS2=SI2/48.
i 5sa9e
P R I N T ?09,SMI2
DO 20 I=l.48 .
WRITE(LFN:109) SM12
IF(I.EQ.4.OR.I.EQ.48) T H E N
l 7
E N D I F
ITCZLIS1(I>=ITCZ~l(I~
40
C O N T I N U E
ITCZLIS2~I~=ITCZ2~1~
C D e f i n i t i o n d e s f o r m a t s
100’ FORMAT(/lX. 'LISSAGE ( .5..25,.25) POUR L"ANNEE',.lXzI4)
101 FORMAT(/4X.‘DERIT S e n e s a l a Bakel e n ME.TRE C U B E P A R S E C O N D E en’,2x
i . I . 4 )
ENDIF .
.lU2 F0RMAT(8X,12.8X.12,8X~1~1,~1.6X,F7.2~~16X.F7.2~
D O ,12 J=l,36
,103 FORMAT(14X.
‘XTCZ A t l a n t i q u e a 2 8 W e n D E G R E D E L A T I T U D E en’.2X.I4)
IF(J.EQ.1.OR.J.EQ.36) T H E N
,104 FORMAT~8X~I2.8X,I2,8X.Ii.17X.FS.I,17X.FS.~l~
DEBITLIS(J>=DEBIT!J)
1 0 5 FORMAT(/4X.’ I T C Z I n d i e n n e a 6OE en DEGRE DE LATITUDE en’,2X,I4)
ELSE
-IOb FORMAT(/~~~‘PAS’.6X,‘MDIS’~SX~‘DECADE’,~OX.~
OEBITLISC)=U.S+DEBIT<J)+O.,
35r<DEBIT<J-‘1 )+DEBIT(J+.l) 1
D E B I T OBSERUE’.lPX.‘DE
2BIT LISSE')
E N D I F
-‘iC7 FORMAT(/8X~‘PAS’r6X,‘MOIS’rSX.‘SEnAINE’,9X.’
ITCZ OBSERUEE’.lOX.‘IT
riture d e s resultats
3CZ LISSEE')
P R I N T lOO,IAN(K)
‘iC8 FORMAT</8X.‘Movenne
annuelle d e s DEBIT(S> decadaires observeç:‘,F7
DO ,17 LFN-7.9
4 . 2 )
W R I T E ( L F N . l O O ) I A N ( K ) .
?CY FORMAT(/EiX.’
M o y e n n e a n n u e l l e d e s ITCZ(S) h e b d o m a d a i r e s observees:’
I F C L F N . E Q . 9 ) T H E N
5.F5.l)
P R I N T ~lOl,IAN(K~
STOP
* ,:
WHITE(LFN.101) I A N ( K )
’ ,:
.
EN0

D O .12 I=-1.48
F>ATH :
“METIS3)00YOT}AJUPOL.F
ITCZJUI (1 )=O
ITCZJU2(1)=0
rIME:
1987/sJ9/01
,1655:59-s
DO .13 J=l.IDIM
IT~~J~~~~I)=IT~~J~~~~I~+B~~~J~~DFLOAT<I)+~DFLOAT~~-~~~
.l 3
ITCZJU2~I~=ITCZJU2~I~;+B2~J~rDFLOATowuDFLOAT~J-~~
I F ( L . E Q . 7 ) T H E N
c Ajustement
polynomial
d
e

ITCZ.ATL.ITCZ.IND.DEBIT.SEN
PRINT ?Ol~I~IMOIS(X).ISEM(I~,ITCZ~~I~,ITCZJUl(I~
INTEGER+I IAN~l4~,IMOIS~48~.IÇEH(48~,JnOIS~36~,ID~~~36~
WRITE(L.?Ol) I,IHOIS~I)rISEki(I).ITCZio,LTCZJU?(I)
REAL+E TEMPS.l<48),ITCZ~~48),ITCZ2(48).ITCZJU~(48).ITCZJU2(48)
ENOIF
REAL+8 TEMPS2(36),DEEI~r(36),DEBITJU(36)
I F ( L . E Q . 8 ) T H E N
KEAL+E X~48.14~.XX~1~l.?~i~.XY~~i~1~.B~1~~l~l~r&2~~1~~i~B3~1l~
F'RINT ~O~.I~IMOIS(I)vISEM(I),ITCZ2(I),ITCZJU2(I~
C O u v e r t u r e des- f i c h i e r s
WRiTE(L.1D.l) I~IHOIS~I~.ISEM~Z~,ITCZ2~I~,IïCZJU2(I~
N-48
', '2
ENDIF
- H=36
C: C a l c u l d e s DEBIT(S) a.iUçtes
PRXNT*z’Desre
du polunome i.1 a .lOf ’
D O .15 Jx.1.36
i?EAD(S,*) IDIfl
OPEN(UNIT=l,FILE=‘ITCZ.ATL’)
DEBITJU(J)=O
OPEN(UNIT=2,FILE=‘ITCZ.IND’)
DO 96 I=?rIDIM
OPEN(UNIT=3,FILE=‘DEBIT.SEN’)
I 6
DEBITJU~J~=DEBITJU~J~+B3~I~xDFLOAToxaDFLOAT~I-~~~
OPENiUNIT=7,FiiE=‘:TCzJU.~TL’~
IF(L.EQ.9) T H E N
PHINT l07.J.JMOIS(J),IDEC(J~,DEBIT~J~,DEBITJU(J~
OPEN(UNIT=8,FILE=‘ITCZJU.IND’)
OPEN(UNIT=9rFIl..E=‘DEBrTJU.SEN’)
WHfTE(i;i07j J,JMOIS(J;,IDEC(J!,DES I!!J!;DEOIïJU(.J)
I 5
E N D I F
C B o u c l e s u r l e s annees (satif .1978)
10
C O N T I N U E
D O .lO K=l,.l4
5 Boucle sur les
C: D e f init I o n d e s forwats
‘semaines
iç)O FORMAT(/EX.‘PAS’,LX.‘MOIS’.SX.‘SEMAîNE’,YX~’ITCZ
OHSERVEE’.iOX.‘IT
.DO 1.1 I=.lr48
3 C Z A J U S T E E ’ )
TEilPS.l<I)=DFLOAT(I?
,Ic)I FORflAT~SX.I2.8X.I2,8X,I~l,~l7X,F~.l,l7X,~~.~~~
Lect ut-s des. donnees
102 FORMAT!/4Xr
READ(1.w)
IAN~K~,IMOIS~I~.ISEM~I~,ITCZ?(I~
‘ITCZ Atlantique
a 2 8 W e n D E G R E D E L A T I T U D E cn’,2X.14!
,103 FORMAT(/4X.
' I T C Z I n d i e n n e a 6 0 E e n D E G R E D E L A T I T U D E en’,2X,14)
1 .l
READ(2.r) IAN(K)',IMOIS(I).ISEM(I).ITCZ2(I)
,104 FORMAT(/lX. ‘ A J U S T E M E N T P O L Y N O M I A L D E DEGRE’:lX,I2.~X.‘POUR’,.lX,I4>
C l3oucls s u r l e s ‘decades’
.iC)S FORtlAT(/4X. ‘ D E B I T S e n e s a l a B a k e l e n M E T R E C U B E P A R S E C O N D E en’*2X
D O ?4 J=-1 .36
.l,.I4)
TEMPS2(J)=DFLOAT(J)
.‘lC)6 FORMAT~/8X,‘PAS’,6X.‘MOIS’,5X.‘DECADE’.~10X.’UEB~T
OBSER’JE’v.l2X.‘DE
f
C L e c t u r e d e s donnees
r
2BIT A J U S T E ’ )
1 ,l 4
READ(3.s)
IAN(K)~JMOIS(J),IDEC(J),DEBfT(J)
slCV FORMAT~8X.I2,8X.I2.8X,I~.l6X,F7.2,~6X,F7.2~
C A j u s t e m e n t polunomial
STOP
C A L L DJUSTE~IDIH,N.TEMPS~l.ITCZ~l,X.XX.XY.S~l~
C A L L DJUSTE(IDiM.N.TEMPS?,ITCZ2,X,XX,XY~B2>
END
CALL DJUSTE(IDIM,M,TEMPS
2,DEBIT,X,XX.XY.B3)
P R I N T i04,IDIil.IANfK)
D O -10 L=7.9
EOF
WRITE(L:lO4) IDIM.IAN(K)
I F ( L . E Q . 7 ) T H E N
I
PRINT .102,IAN(K)
WRITE(L:l02) I A N ( K )
ELSE IF(L.EQ.8) THEN
P R I N T ?OB.IAN(K)
WRITE(L..lOB) IAN(K)
E:LSE IF(L.E0.9) T H E N
P R I N T ?OS,IAN(K)
WRITE(L,$.llS)
IAN(K)
E N D I F
I F ( L . N E . 9 ) T H E N
P R I N T ,100
WRITE(L.IOD)
E L S E
PRINT ?06.
WRITE(L,lO6>
E N D I F
c: Cacul d e s ITCZ(S) ajustees

XM=SX/l3.
YH=SY/l3.
ZM=SZ/l.3.
I’RINT 103,XH.YH.ZH
WRITE(4;103f XH,YMrZM
.a
(., C a l c u l s d e s ecarts types: ‘JS=‘SOMHE’!
rc!9ramme de resressi on
1; E C A R T T Y P E D E S (Xf=XS=SQRT(S((X-XH)**2>/<N-.I))
a r iable enel ieuee:
Z(N) (moyenne
a n n u e l l e dec. 3 debits decadaires
o b s e r v e s
XS-SQHr~<~I3.*SXZ-SX**2~/<13.*~12.~~
l e s plus f o r t s d u Senesal)
YS=SQRT( (13.*SY2-SYr+2)/(13.*.12. ))
%Ç~SQRT((13.*Sf2-S2+*2)/(~3.*12.))
‘ar tables exi=l i c a t i v e s : X(N) ( v i t e s s e a n n u e l l e d e r e m o n t e e d e l ’ i t c z
Atlant isue I issee)
P R I N T 104rXS.YS.ZS
e t Y(N) < v i t e s s e d e remontee ann~ielle
d e l ’ i t c z
WHITE(4.104) XS~YS.ZS
I n d i e n n e I-issee)
I: C a l c u l s d e s c o e f f i c i e n t s d e c o r - r e l a t i o n R d e s series
Prises 2 a 2 : (S=‘SOMME’
lNTEGERr4 IAN(l3)
(: COEFCOR~X,Y~~RXY~S~~X-XM~~Y-YH~~/SQRT~S~~X-XM~*~~~*S~~Y-YH~*~2~~=COUXY/(XS~YS~
REAL+B X(13) .Y(431 .Z(l3)
COVXYafl3.*SXY-SX*SY)/(43.r12.)
HEAL+B XC(13)rYC(l3)
rZC(l3)
COVYZ=(i3.*SYZ-SY+SZ)/(l3.*l2.~
uverture
d e s f i c h i e r s
C:oVZX=(l3.*SZX-SZ*SX)/tl3.*l2.)
OPEN(UNIT-l.FILE=‘CORREL.ATL’)
RXY=COuXY/(XS*YS)
HYï!=CO’JYZ/(YS*ZS)
OPEN(UNIT=Z,FILE=‘CORREL.IND’)
OPEN(UNIT=3.FILE=‘CORREL.SEN’)
RZX=COVZX/(ZS*XS)
OPEN(UNIT=4,FILE=‘RESlJLT.RED’>
P R I N T lOS.RXY,RYZ.RZX
ecture d e s f i c h i e r s
WRITE(4,lD5) RXY.RYZ.RZX
P R I N T 1 1 0
i.: Centrase
e t n o r m a l isat i o n des v e c t e u r s - s e r i e : (S=‘SOMME’)
.
I: XCENTREE=XC=(X-XH)/SQRT<S<(X-XM>**2)t
WRITE(4.110~
P R I N T - 1 1 1
P R I N T 1 0 6
WRITE(4rlll)
WRITE(4,106)
D O 30 N=‘1.43
1:) 0 l 2 N = l I 1 3
READ(1.r) IAN(N).X(N)
XC(N)=(X(N)-XM)/SQRT(
(13.*SXZ-SX**2)/13.)
READ(2,+) IAN(N>,Y(N>
YC(N)=(Y(N)-YH)/SQRT((l3.*SY+xZ)/i3.)
ZÇ(N)=(Z(N)-ZM)/SQRT(<.~3.+SZ2-SZx+2)/.13.)
READ(3r*) fAN(N).Z(N)
P R I N T 107.N.IAN(N).XC(N).YC(N).ZC(N)
P R I N T ,1.~2.N,IAN(N),X(N).Y(N),Z(N)
IL>
WRlTE(4,107) N,IANfN).XC(N).YC(N).ZC(N>
WRITEt4,112) N.IAN(N).X(N).Y(N).Z(N)
: T e s t d e verif i c a t i o n d e l a n o r m a l i s a t i o n
~lculs d e s s o m m e s elementaires
s u r X.Y.Z.X*X,YuY.ZxZ.XaY,YxZ,Z%X
1-l O n d e v r a i t a v o i r ( N O R M E V E C T E U R XC)**2=XNORM2=1
s x = o .
XNORM2=D
SY=O.
YNORM2=0
sz=o.
ZNOR M2=0
sxz=o.
SY2=0.
DO l3 N=I.‘13
522-o.
XNORM2=XNORH2+XC ( N) *+2
SXY=O.
YNORHZ=YNORM2+YC(N)+*2
SYZ=O.
13
ZNORM2aZNORHZ+ZC(N)**2
P R I N T lO8,XNORM2.YNORM2.ZNORH2
szx=o.
WRITE(4rl08~ XNORM2.YNORM2.ZNORM2
D O ll N=I,13
c: Reeression
lineaire : e x p l i c a t i o n d e l a serie ZC par IFS eeries
X C e t Y C
SX=SX+XCN>
C O n c a l c u l e l e s c o e f f i c i e n t s A e t B d e l a d r o i t e ‘ o p t i m a l e ZC=ArXC+BwYC
SY=SY+Y(N) .
C par l a methode d e s m o i n d r e s c a r r e s
SZ=SZ+Z(N)
:: C a l c u l preliainaire
d e s s o m m e s ‘ n e c e s s a i r e s sur XC*YC,YC*ZC.ZCrXC
SXZ=SX2+X(N)*r2
SXCYC=O
SY2=SY2+Y(N)+*2
SYCZC-0
_
SZZ=SZ2+Z(N)
++a
çZCXC=O
SXY=SXY+XCN)*Y(N)
D O 1 4 N=I-r73
SYZ=SYZ+WN)+Z(N>
ÇXCYC=SXCYC+XC(N)*YCO
SZX=SZX+Z(N)+X(N)
SYCZC=SYCZC+YC(N)*ZC<N>
P R I N T iOO.SX.SYtSZ
.l 4
SZCXC=SZCXC+ZC(N)*XCfNf
WRITE(4rlOO) SX.SY.SZ
A=(SZCXC-SXCYC*SYCZC)/(?.-SXCYC++2f
P R I N T 1 0 1 .SX2,SY2,SZ2
B=(SYCZC-SXCYC*SZGXC)/Il.-SXCYC**2>
WRITE(4.lOlf SX2tSY2.SZ2
P R I N T 109,A.B
P R I N T 102rSXY.SYZ.SZX
W R I T E ( 4 . 1 0 2 ) SXY,SYZ,SZX
WRITE(4rl09) A.B
1. A v e c l e s series b r u t e s n o n centrees.la
d r o i t e ’ ‘oPtimale
s e r a i t d e l a
Icu’ls d e s moyenne5:
(la f o n c t i o n S sisnifian’l
‘ S O M M E ’ )
: f o r m e Z=CrX+D*Y+E
YENNE OES (X)=XH=S(X)/N

C: C a l c u l d e C.D,E c o n n a i s s a n t l a d r o i t e d e r e s r e s s i o n ZC=A*XC+B*YC
PRTH :
“METIS3>GOYOT>RESUtT.REG
C=A*(ZS/XS)
C>=H*(ZS/YS)
‘TIME:
1987/08/31 ‘l806:40.0
E=ZM-CitXtl-D*‘IM
P R I N T .l?S.C.D.E
WRITE(4pil3)

C,D,E:
:
C
C: Definition d e s f o r m a t s
O e f i n i t i o n d e s series:
,100 FORMAT(/2X.‘Sommes
sin~Ples:‘.2X.‘SX=‘.F5.3.4X.‘SY=’.F6.3.4X,’SZ=’,
V a r i a b l e s expl i c a t ives:
( e n D E G R E D E LATITUDE/SEMAINE)
,lFS.2)
X = v i tesse d e r e m o n t e e a n n u e l l e d e 1 ‘~tcz A t l a n t i q u e lissee
.lOl FORMAT(2X.‘Sommes
d e s
carresa’.2Xp’SX2=‘.F6.4.4X.‘SY2=’.F7.4.4X,’S
Y = v i t e s s e d e r e m o n t e e a n n u e l l e d e l’itcz I n d i e n n e l i s s e e
,lZ2=’ .Fii .*2)
V a r i a b l e explisuee:
( e n M E T R E CUBE/SECONDE)
qc)> FORMAT(2Xt’Sommas
d e s
Produits:‘p2X.‘SXY=‘,F6.4.4X.‘SYZ=’,F9.3p4Xr
Zw~ooenne
a n n u e l l e d e s 3 d e b i t s d e c a d a i r e s maxi o b s e r v e s d u .Senesal
1’SZX=‘.F9.3)
qc3 FORMAT(/lX.‘wMOYENNES:‘.2XI’XM=‘.F5.3.4X.’YM=’.F~.3.4X,‘ZH=’.F7.2~
V e c t e u r s - s e r ia:
.104 FORHAT(/lX,‘rECARTS TYPES:‘,2X,‘XS=‘.F5.3.4X,‘YS=‘.F5.3.4X.’ZS=’.F
N
IAN(N)
X(N)
Y(N)
Z(N)
i 7 . 2 ;
1
.l 9 7 .l
0 . 4 5 2
‘ 1 . 2 0 0
3 7 2 0 . 3
,105 FORMAT(/4X,‘rCOEFFICIENTS
D
E

CORRELATION:‘.2X.‘RXY=‘.F5.3r4XI’RYZ=
2
.1972
0 . 2 2 2
0 . 7 8 9
1335-t
l ’ ,F5.3.4X.‘RZX5’.F5.3)
3
.1973
0 . 3 6 8
o-9.19
2 2 2 4 . 6
.\\a5 FORMAT(/2Xr’Vecteurs-serie
c e n t r e s e t norma1 ises:‘/RX.‘N’.9X,‘XAN(
4
1 9 7 4
0 . 6 2 6
,1.270
482.1 . C
c
,lN)‘. ~~IX.‘XC(N~‘rl2X.‘YC(N~‘,l2X,‘ZC(N~’~
4
1 9 7 5
0 . 3 6 5
0.9.14
3 2 6 6 .C
..I(:)7 FORMAT(?XII~-?X~I~,I~X,F~-~,YX,~~-~,YX,F~.~)
6
i 9 7 . i
0.4OP
2 . 0 0 0
162O.C
,108 FORMAT(/2X.
‘ T e s t d e v e r i f i c a t i o n d e s norn~es’/SX,‘XNORMZ=‘,F7.5,~X~
7
.1977
0 . 3 6 2
.1 c l 00
,1673-C
~lpYNORM2=‘,F7.5.4X.‘ZNORM2=‘~F7.5~
8
1 9 7 9
0.4.14
.?. 0 0 0
i 3 8 l . (
1 0 9 FORMAT(/1X,‘*REGRESSION L I N E A I R E :
expl Icat i o n d e Z C par X C e t YC’/
Y
.1980
0 . 3 5 3

.1.267
2,182.:
1 2 X . ‘ C a l c u l d e s c o e f f i c i e n t s A e t S d e l a d r o i t e ot=t imale ZC=A*XC+G
,1 0
198.1
0 . 3 9 4
1 . 0 5 9
.1948.(
2*YC’/8X.‘A=‘.F7.5.4X~‘B=‘,F8.~)
.l ?
.1982
0 . 3 4 2
0.855
.1627.t
1.I) FOHMAT(2X.
‘DefinitIon d e s series:‘/6X. ‘ V a r i a b l e s r:.:pl i c a t i v e s : ( e n
l 2
-1983
0 . 3 4 6
0 . 9 3 2
879-t
.t D E G R E D E LATttUU~/SEkAE~Ej’i6X,“’
X=vtte65E d
e

rsmontee annueiie de
13
.l 9 S 4
(J . y . ‘3 3
1.373
?bO.C
2
l”itcz Atlanttque
lissee’i6X.
‘Y=vitease d e rcmontee a n n u e l l e d e
3 1 ” itcz IndiennÈ 1 issee’/6X,
‘ V a r i a b l e enpl iquee: ( e n M E T R E CUBE/SE
S o m m e s s i m p l e s :
SX=5:186
SY=?4.678
SZ327440.32
I
/+CONDE) ‘/6X. ‘Z=mouenne a n n u e l l e d e s 3 debits d e c a d a i r e s m a x i o b s e r v
S o m m e s d e s c a r r e s :
SX2=2.1844
SY2=17.7769
SZ2=74374400.00
f
5~s d u
Senesal’)
S o m m e s d e s p r o d u i t s :
SXY=6.0258
SYZ=3.1215.937
sZX=~1~165? .199
.‘l.ll FORMAT(/2X.
‘Vecteurs-serie:‘/8X,‘N’.YX,‘IAN(N)’,~1~1X,’X(N)‘rí3X.‘Y(
.lN)‘. 43X.‘Z(N)‘)
c-
* M O Y E N N E S :
XMa0.399
YH=i :12Y
ZM=2.1-10.7Y
l
1.12 FORMAT~7X.I2.9X.I4.13X,F5.3,~l2X,F5.3.12X,F7.2~,
i’
1
.1.13 FORMAT(2X.‘Connaissant
A e t B o n Peut e n deduike l e s c o e f f i c i e n t s
* E C A R T S T Y P E S : . XS=O.O98
YS=O.3?7
ZS=117O.Y5
i
+C.D.E’/2X. ‘ d e l a d r o i t e d e r e s r e s s i o n d e s v a r i a b l e s b r u t e s Z=C+X+D
2+Y+E’/8X.‘C=‘.F8.3.4X.‘DP’,F8.3.4X,’E=’.F~.3~~
+ C O E F F I C I E N T S D E C O R R E L A T I O N :
RXY=0.457
RYZ=0.053
RZX=0.511
STOP
!
i
END
Vecteurs-serie
c e n t r e s e t n o r m a l i s e s :
N
I A N ( N )
XC(N)
YC(N)
ZC(N)
i
.l 97.1
0 . 1 5 6 0 9
0 . 0 6 4 6 3
0 . 3 9 6
E O F
z
1 9 7 2
- 0 . 5 2 0 2 9
- 0 . 3 0 9 8 9
-0. ? 9-tt
i
3

1 9 7 3
- 0 . 0 9 0 9 4
- 0 . 1 9 1 4 3
0.0281
4
1 9 7 4
0 . 6 6 7 7 8
0.12841
0.668.
5
1 9 7 5
- 0 . 0 9 9 7 6
- 0 . 1 9 5 9 8
0 . 2 8 4
6
1 9 7 6
-
0 . 0 2 9 6 4
O-7936.1
-0:121(
7
1 9 7 7
- 0 . 1 0 8 5 8
- 0 . 0 2 6 4 9
-0:107
8
?979
0 . 0 4 4 3 4
-0.1.1762
-0:179
Y
1 9 8 0
-0:13505

0.12568
o-o.17
.l 0
-
,198.l
-0.0.1448
- 0 . 0 6 3 8 6
- 0 . 0 4 0 .
l .l
1 9 8 2
-0:16740
- 0 . 2 4 9 7 4
- 0 . .l .l 9
1 2
- 1 9 8 3
- 0 . 1 5 5 6 3
- 0 . 1 7 9 5 8
- 0 . 3 0 3 :
13
-’
: .,.‘,984
0 . 3 9 4 2 9
0 . 2 2 2 2 7
- 0 . 3 3 2
T e s t d e v e r i f i c a t i o n d e s nkmes
XNORMZ=i .00001
YNORH2=I. 0 0 0 0 0
ZNORHZ=.l .OOOOO
*REGRESSION LINEAIRE: exP1 i c a t i o n d e Z C par XC’É:t Y C
C a l c u l d e s c o e f f i c i e n t s A e t B d e l a d r o i t e o p t i m a l e ZC=A*XC+B*YC

z.
2
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