TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE DES PEUPLEMENTS DE...
TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE
DES PEUPLEMENTS DE POISSONS
Par
P.S. DIOIJF (1)
Thiès, le 22 février 1994
.-
1.1) Chcrchçur au Ccnlre dr Rwhcrchrs O~ianographiquc dc Dakar Thiaroyc. 131’ 224 1 IIakar ‘Eléphone
34 80 41.

2
INTRODUCTION
Pour gérer au mieux les ressources en poisson d’un milieu, il est
indispensable d’identifier les espèces qui y vivent et de connaïtre leur
abondance, leur répartition, leur biologie et leur écologie. Pour acquérir ces
connaissances, on est souvent amené à effectuer des pêches expérimentales
afin d’échantillonner les peuplements (ensembles d’individus appartenant à
plusieurs espèces et vivant dans le même biotope).
La réalisation d’un plan d’échantillonnage est un long processus
décisionnel qui peut être décomposé en deux phases :
- une phase conceptuelle où sont définis une problématique, les
objectifs de l’étude et les hypothèses de travail ;
- une phase dite d’analyse organique qui aboutit aux choix des
stations, des paramètres à étudier, des échelles spatio-temporelles (dans le
temps et dans l’espace), des traitements et des méthodes de pêche
expérimentale.
Cet exposé porte sur ce dernier point : les techniques et les engins de
prélèvements d’échantillons de poissons, auxquels on demande certaines
qualités fondamentales en vue de traitements statistiques :
- Reproductibilité de la méthode. Ce qui sous-entend qu’une bonne
définition de l’unité d’effort d’echantillonnage (dans notre cas de l’effort de
pêche = moyens mis en oeuvre pour pêcher) soit réalisable.
- Sélectivité réduite : pour les espèces capturées
- Abondance du poisson capturé qui doit, de plus et si possible, être
fourni en bon état de conservation.
- Mise en oeuvre facile coût d’achat et d’utilisation faible.
On le conçoit, l’engin de pêche d’échantillonnage idéal n’existe pas ne
serait-ce que parce que les paramètres à étudiés choisis, les traitements
envisagés et les contraintes de terrain ne sont jamais les mêmes. L’écologiste
devra donc, en chaque circonstance, choisir la technique qui lui paraît la
mieux adaptée dans une panoplie dont il est donné un aperçu dans ce qui
suit.

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1. METHODES EXHAUSTIVES, OU
D’EVALUATION DIRECTE DE
L’ENSEMBLE DU PEUPLEMENT
Ces méthodes consistent à récolter tous les poissons présents dans
un milieu donné.
Assèchement
La mise à sec permet la récolte des poissons à vue dans les
meilleures conditions ; le tri des espèces, le comptage des individus et les
pesées peuvent être prati ués avec toute la rigueur désirable. Il faut
9
cependant tenir compte du ait que certains poissons peuvent s’enfouir dans
la vase, se cacher dans des cavités ou sous des pierres.
Empoisonnement
Il existe une grande variété de substances ichtyotoxiques (nocives
pour les poissons), naturelles ou de synthèse. Parmi les substances les plus
utilisées on peut citer la roténone, extraite de la racine d’une plante tropicale
de la famille des légumineuses et qui présente l’avantage d’être toxique
seulement pour les animaux à respiration branchiale ou trachéenne et de
perdre assez rapidement sa toxicité, même en eau stagnante. Dans les eaux
courantes,
la toxicité de la roténone peut être neutralisée par du
permanganate de potassium déversé en aval de la zone à empoisonner.
La principale difficulté des méthodes par empoisonnement consiste à
obtenir une bonne répartition du produit à la concentration nécessaire dans
toute la masse d’eau de façon à tuer la totalité des poissons. Une grande
partie de ceux-ci tombent au fond et lorsque la profondeur est grande ou le
courant fort le ramassage est difficile et les risques de sous-estimation sont
élevés pour certaines espèces.
- Pêche à 1’exDlosif
Là encore le ramassage est difficile car après l’explosion certaines
espèces montent immédiatement en surface alors que d’autres tombent au
fond. Cette méthode est coûteuse, d’efficacité incertaine et par sa violence
bouleverse complètement les biotopes ; elle n’est plus guère utilisée.
Ces méthodes “exhaustives” ne sont, en principe applicables qu’à des
milieux de dimensions faibles et ont principalement été employées dans les
eaux continentales : étangs, mares, réservoirs, ruisseaux, bras de rivière,
portion de canal. Elles sont cependant également utilisées en quelques
occasions pour l’étude de biotopes marins particuliers (récifs coralliens,
herbiers).
Leur principal avantage réside bien entendu dans le fait que l’on
arrive (en principe) à une connaissance exacte de la composition, de la
structure et de l’abondance du peuplement et que l’on dispose d’un matériel
biologique très (parfois trop) abondant et généralement en bon état.
Les inconvénients sont multiples, outre certains problèmes d’éthique
écologique (il est parfois difficile d’expliquer aux populations que l’on
travaille à la protection ou à l’aménagement d’un milieu que l’on vient

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d’em oisonner), le principal reproche que l’on peut faire à ces mét.hodes est
qu’el es bouleversent complètement les biotopes et sont inadaptées au suivi
P
dans le temps des milieux étudiés (sauf si l’on s’intéresse à la dynamique de
recolonisation )
2. ENGINS “PASSIFS”
On range dans cette catégorie toutes sortes de pièges fixes qui
mettent à profit les déplacements des poissons pour les capturer.
- les nêcheries barrages de toutes natures : exemple les palissades
(fig. 1) qu’on trouve en Casamance. Leur principe est partout le même et
consiste, en barrant la route au poisson, à l’amener dans des ch.ambres de
capture où il est récupéré. Suivant leur disposition elles mettent à profit les
mouvements longitudinaux (éventuellement d’un milieu à un autre : rivière-
lagune, lagune-mer.. .) ou transversaux (platier-chenal central, mangrove-
eaux libres.. .) et sont donc particulièrement adaptées à l’échantillonnage des
populations en migration et des juvéniles.
- Les nasses et les casiers (fig.2 et 3). Engins en général très sélectifs
et peu utilisés pour les études de peuplement.
- Les lignes et les nalangres (fig.4 et 5) : également très sélectives. On
peut cependant noter que l’examen des captures obtenues par les palan-es
non appâtés (dites lignes maliennes) montre par la diversité des espèces et
des tailles capturées que cet engin peut être un bon échantillonneur du
peuplement démersal.
- Les filets maillants (fig.6) sont les plus couramment utilisés pour les
études de peuplement. Généralement différentes tailles de mailles et
plusieurs types de filets sont associés afin d’élargir au maximum la gamme
des espèces capturées.
Les avantages de ces méthodes sont principalement leur facilité et
leur souplesse d’utilisation et surtout la possibilité de définir avec une
certaine précision une unité d’effort de pêche ce qui est primordial pour
l’exploitation et l’interprétation des données récoltées.
Toutes ces techniques peuvent être mises en oeuvre dans une grande
variété de biotopes aussi bien en mer qu’en rivière, en lac, en lagune, en
estuaire.. .
Leurs inconvénients majeurs dans le cadre des études de peuplement
sont liés à leur mode fonctionnement (fondé sur l’exploitation des
déplacements) qui induit une sélectivité importante liée à la taille, la
morphologie (forme), l’éthologie (comportement) et au rythme d’activité
biologique du poisson.
De plus, bien que l’unité d’effort d’échantillonnage soit en principe
aisée à définir l’interprétation des résultats peut se révéler délicate car
l’efficacité de ce type d’engins est fortement soumise aux modifications des
conditions environnementales dans lesquelles ils opèrent.

5
Ainsi, par exemple, un filet maillant, disposé en un même endroit
n’aura, pas la même efficacité lors de la crue et durant l’étiage (influence du
courant, de la turbidité).
Enfin, il faut noter que la durée de séjour dans l’eau peut induire des
modifications de l’efficacité par colmatage, attraction des prédateurs par les
poissons capturés, saturation en cas de capture abondante.... et que,
articulièrement en eau chaude, elle entraîne une dégradation du matériel
&iologique récolté.
3. TECHNIQUES ACTIVES
Elles sont nombreuses et variées et regroupent des méthodes
individuelles légères et des techniques lourdes et collectives. Suivant leur
mode de fonctionnement on peut y distinguer quatre grandes familles.
Les engins recouvrants
En général de dimension limitées, leur prototype est l’épervier (fig. 7).
De dimension petite à moyenne, cet engin est utilisé dans des eaux peu
profondes marines ou continentales. L’évitement (le poisson repère l’engin et
l’évite) peut être important et le résultat de la pêche est grandement lié au
talent du pêcheur. L’unité de surface échantillonnée est petite.
Pour ces raisons on ne devrait pas envisager de fonder une étude de
peuplement sur la seule utilisation de cet engin pour les pêche
d’échantillonnages. Il peut en revanche par sa souplesse et son faible coût
d’utilisation fournir d’excellentes informations complémentaires sur la
biologie et l’écologie de certaines espèces particulièrement vulnérables
(Cichlidae, Mugilidae.. .).
Les engins traînants
Il s’agit en ce qui concerne les poissons des différentes sortes de
chalut pélagiques et démersaux (fig. 8). Pour les études de peuplement on
utilise en général des chaluts à petites mailles (parfois des chaluts à
crevettes).
C’est sans doute la méthode qui a été le plus largement utilisé dans
les études de peuplements (notamment en mer).
Ses avantages so.pt nombreux et connus : définition relativement
précise de l’unité d’effort , fiabilité et bonne reproductibilité qui permettent
en particulier des estimations de densité et de biomasses relatives, des
comparaisons de nature et de structure de peuplements entre stations et
dans le temps, Le matériel biologique récolté est en général très abondant
(un sous-échantillonnage est souvent nécessaire) et en bon état.
* Dur& du trait, dimensions du chalut, taille dc la maille, vitesses du bateau, aire balay& peuvent étre
fix~cs et contr61Ees.

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Lt23
inconvénients
concernent le
coût
des
campagnes
d’échantillonnage surtout en mer ou de gros moyens navigants sont
nécessaires.
En outre, un chalut donné n’échantillonne qu’une couche d’eau
d’épaisseur limité (quelques mètres plus) et ne permettra d’aborder qu’une
strate du peuplement.
De plus les fonds prospectés doivent être réguliers, dégagés, pas trop
vaseux.
Les problèmes d’échappement (taille de la maille) et d’évitement liés à
la taille et à l’espèce peuvent introduire des biais difficiles à appréhender.
Ainsi pour une espèce donnée plus la taille croît, plus les possibilités
d’échappement (au travers des mailles) se réduisent. En revanche,
l’évitement s’accroît avec la taille.
Les engins encerclants
Diverses
etites sennes (à poche, à bâtonnets, moustiquaire de
P
bordure.. .) sont réquemment employées pour l’étude des peuplements de
petites espèces ou de formes juvéniles. Les grandes sennes : sennes
tournantes (coulissantes) (fig.9) et sennes de plage (ou de rivage) (fig10) le
sont pour l’étude des peuplements de milieux en général vastes et pas trop
profonds (1 à 20 m).
Les avantages des grandes sennes sont les mêmes que ceux du
chalutage : bonne définition de l’effort de pêche, bonne reproductibilité, aire
balayée importante.. . s’y ajoutent le fait que toute la couche d’eau est
“ratissée” (lorsque l’on prend garde d’utiliser la senne dans des profondeurs
inférieures à sa chute) et en ce qui concerne la senne tournante une plus
grande souplesse d’utilisation (milieux plus variés).
Les inconvénients sont également similaires à ceux du chalut. La
sélectivité peut cependant être réduite par l’utilisation d’une maille très fine
(12 à 14 mm) mais en revanche certaines espèces parviennent parfois à
s’échapper en sautant par dessus les flotteurs (mulets, tilapies, banane de
mer = Albula uufpes). De plus dans certaines conditions (vent et/ou courant
très fort) l’utilisation d’une senne devient délicate. Les sennes de plages ne
peuvent être manoeuvrées qu’à partir du bord ou d’un haut fond
Engins électrifiés ( FIG. 11)
Contrairement aux méthodes précédentes les “pêches électriques” ne
sont utilisées qu’en eau douce (ou très légèrement saumâtres).
La pêche électrique est une méthode d’échantillonnage très
performante particulièrement adaptée à certains milieux particuliers (petites
rivières, ruisseaux, mares, bordures, rapides) inaccessibles à d’autres
techniques de prélèvement. Elle permet la capture d’un grand nombre
d’espèces en particulier les petites espèces en général peu ou pas
capturables par les autres méthodes. Le matériel récolté est en excellent état
puisqu’encore vivant dans la plupart des cas.

7
Le principal inconvénient de cette méthode provient de la. grande
difficulté à définir une unité d’effort précise et reproductible. De plus
l’efficacité du courant électrique varie suivant les espèces (et la taille des
individus).
Aussi la pêche électrique, bien que largement utilisée pour les études
de peuplement, est-elle généralement vouée à la récolte d’information de type
qualitatif
4. METHODES D’OBSERVATION DIRECTE
Certaines méthodes ne font pas appel à la capture des poissons mais
à leur observation directe dans le milieu.
Observation en nlongée
Elle est pratiquée dans les milieux océaniques ou la turbidité est
faible et où les méthodes par capture ne sont pas applicables (lagons, récifs
coralliens, herbiers.. . Bien que possédant quelques avantages, notamment
celui de préserver totalement les milieux et sa faune, cette méthode présente
de graves inconvénients notamment celui d’être très dépendante des facultés
d’observation du
longeur, elles-mêmes souvent liées aux variations
P
environnementales agitation, turbidité, éclairement.. .) et aux différences de
comportement des espèces.
Observation directe des espèces en migration
Elle est pratiquée dans les rivières au niveau des barrages où sont
parfois ménagées de véritables chambres d’observation des poissons (parfois
améliorée ou complétée par des systèmes automatisés de comptage, d.es
enregistrements vidéo.. .)
Observations aéroportées
Elle peut apporter des éléments précieux (comportement, rëpartition,
composition des bancs...) pour l’étude des peuplements des grands
pélagiques hauturiers
Méthodes acoustiques
Leur principe est le suivant : un appareil fixé sur un bateau ou une
pirogue émet un son qui arrivent sur les poissons et est réfléchi. vers la
surface de l’eau où le signal retour est enregistré. L’intensité de cette
réponse donne des renseignements sur la quantité de poissons présents
dans le milieu.
De plus en plus les méthodes acoustiques tentent de dëpasser le
simple objectif d’évaluation de biomasse et s’orientent vers des recherches
sur la répartition et le comportement des espèces. L’utilisation de cette
méthode dans les études de peuplement est liée aux progrès des possibilités
d’identification des espèces à partir de leurs réponses acoustiques.

8
5. METHODES DIVERSES (ou complCmentaires)
- Suivi des pêcheries professionnelles. Les écologistes ont, d’une
manière générale tendance à négliger cette source d’information pourtant
fort intéressante.
Bien que rarement suffisante (problème des zones non prospectées,
de saisonnalité des activités de pêche, de l’existence d’espèces cibles (qui
peuvent changer), de mélanges d’espèces etc.] les données de la pêche
apportent des compléments par l’observation des débarquements ou, mieux,
la participation à des campagnes de pêche.
Bien souvent, seules les séries st.atistiques des biologistes des pêches
ermettront à l’écologiste de situer son étude dans la dynamique à moyen ou
Pong terme de l’écosystème qu’il étudie. Ces données permettront en
particulier de percevoir parfois d’appréhender des phénomènes comme les
remplacements d’espèces dominantes (successions écologiques), ou les effets
de bouleversements environnementaux (climatiques ou autres) sur les
peuplements aquatiques ce qu’une campagne de pêches expérimental.es
nécessairement limitée dans le temps ne peut faire.
Contenus stomacaux
L’inventaire des proies contenues dans les estomacs de predateurs
peuvent renseigner sur l’abondance et la répartition de petites espèces (ou
des formes juvéniles) qui bien souvent échappent aux investigations
classiques.
CONCLUSION
L’écologiste des milieux aquatiques a donc à sa disposition toute une
panoplie de techniques d’échantillonnage pour l’étude des peuplements.
Compte tenu de la nature même de l’environnement aquatique, multiple et
changeant, de la diversité éthologique et de la mobilité (dans trois
dimensions) des poissons aucune n’est totalement satisfaisante ni adaptée à
l’ensemble des situations envisagées dans les études ichtyologiques. Les plus
performantes, les méthodes “actives”, sont aussi les plus lourdes et les plus
coûteuses. Lors ue cela est possible, et surtout lorsque les objectifs de
l’étude le
8
justi ient, l’emploi (régulier ou occasionnel) d’une méthode
complémentaire
est utile en ce qu’il permet généralement, d’obtenir
littéralement “un autre point de vue” du même paysage.

9
DOCUMENTS CONSULTES (**)
** ALBARET (J.J.), 1991.- Les techniques d’éch.antillonnage des peuplements de poissons.
CRODT-ORSTOM, 8 p.
ALLEN (D. M.), SEVICE (S. K.) and OGBURN-MATTHEWS (M.V.), 1992.- Factors influencing
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(‘*) les dwumcnts qui ont C;Lk 1~s plus utilisk pour I’aboration dc cc cours sont rnarquck par deux
astkisqucs.

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Figure l.- Barrages

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Figure 2.- Nasses
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Figure 8.- Chalut

Figure 9.- Senne tournante
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Figure 10.- Senne de plage

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@ELECTROTAXIE ANOOIQUE AVEC ENGIN OECAPTURE (épuisette) A L'ANOIIE
@ HARPON PARALYSANT POUR BALEINES
cathode
'RIOUES
@ ELECTROTAXIE ANOOIOUE AVEC POMPAGE A L'ANODE
ET ?HOToTa~lE
Figure ll.- engins électrifiks