RESULTATS DE LA CAMPAEVE "PETITE COTE 2" DU...
RESULTATS DE LA CAMPAEVE
"PETITE COTE 2" DU LAURENT AMARO
J,J, LEVENEZ
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS
B,
SAFB
PELAGIQUES COTIERS
T,
CAMARENA
SUR LA PETITE COTE DU SENEGAL
DU 10 AU 15 SEPTEMBRE 1984
ARCHIVE
CENTRE DE RECHERCHES OCÉANOGRAPHIQUES OE DAKAR - THIAROYE
1
No 160
4 I N S T I T U T S É N É G A L A I S D E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S *
-
-
f”ip.P,s 1
9
8
8
RESULTATS DE LA CAMPAGNE "PETITE COTE 2" DU LAURENT AMARO
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS PELAGIQUES COTIERS
SUR LA PETITE COTE DU SENEGAL
DU 10 AU 15 SEPTEMBRE 1984
J.J. LEVENEZ, R. SAMR et T. CAMARENA
I N T R O D U C T I O N
Cette
campagne a éte effectuee du 10 au 15 septembre
1984
à bord du N.O.
Laurent Amaro.
Elle fait suite à la
campagne
"Petite
Côte 1" et fait donc partie du programme de
prospection
acoustique ayant pour but de suivre l'evolution de la hiomasse de
petits pélagiques
côtiers et de sa répartition dans la zone où
elle est la plus fortement exploitde,
à savoir entre Dakar et la
frontif?re
nord Gambie.
Cette zone,
la Petite Côte du
Sdnégal,
concentre les efforts de la pêche artisanale,
avec notamment les
grands centres de Mbour,
Joal et Hann,
ainsi que les efforts de
la pêche semi-industrielle des sardiniers dakarois.
En effet, 95
9.
des captures des sardiniers dakarois et 82 % des
captures de
Pélagiques de la pêche artisanale y ont été effectuées en 1983.
1 .DESCRIPTION D E L A
C A M P A G N E
"P E T 1 T E
C O T E 2"
1.1. PARTICIPANTS
Cette mission a été conduite par le personnel suivant :
- Rirane
SAMB, chef de mission CRODT
- Tomas
CAMARENA biologiste stagiaire
- Abdoulaye SARRE: glectronicien CRODT
- Ibrahima
SOW technicien CRODT.
1.2. CALENDRIER
La
campagne de prospection s'est déroulée du
10 au 15
septembre 1984 à bord du N.O.
Laurent Amaro.
La calibration des
appareils a et& effectuée dans le port de Dakar le 10 septembre.
1.3. EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET COUVERTURE
La prospection a été r6alisée selon une série de radiales
paralleles
aux degrés de latitude séparées par une distance de 5
milles
nautiques
(carte 1).
Leur ensemble a été décallé de 2
minutes
30 secondes vers le nord par rapport au parcours
adopté
pour
"Petite
Côte l",
afin de
faciliter
les
calculs
d'extrapolation dans
les
strates
prédéfinies par les
zones
statistiques de pêche.
La
zone bathymétrique couverte s'étend des fonds de
10 à
200 metres, ce qui détermine la longueur des radiales. Le plateau
continental a ainsi eté prospecté entre la pointe des Almadies et
la frontiere nord Gambie.
1.4. DESCRIPTION DES TRAVAUX REALISES
1.4.1. Etude du milieu
-
La
temperature
de sub-surface a été relevée en continu à
l'aide
du thermographe
enregistreur du bord.
La prise de
temperature se
fait
à 2 metres sous la surface au
niveau de
l'aspiration d'eau de refroidissement du moteur.
1.4.2. Opérations de pêche
-
-
Un
petit
chalut
pélagique de
II) metres
d'ouverture
horizontale et 10 metres d'ouverture verticale a été embarqué sur
le Laurent Amaro mais le fonctionnement defectueux du netzsonde a
proscrit son utilisation. Une seule opération de pêche a donc ét&
réalisée ii l'aide du chalut dgmersal dans une forte concentration
de poissons sur des fonds de 75 metres.
1.4.3. Echo-intégration
L'intGgration
des kchos a été effectuée 24 heures
sur 24
selon le parcours figuré à la carte 1. La vitesse du bateau a été
maintenue constante à 8 noeuds et le nombre de "pings" intégrés à
chaque sequence calcule pour correspondre à 1 mille nautique.
Le matériel utilisé comprend principalement :
- un intégrateur Biosonics modèle 120
- un Echo-sondeur 60-120 KHz Biosonics modèle 101
- un générateur de fréquences 60-120 KHz Biosonics modèle
AT2W-82-50
- un oscilloscope SONY TEKTRONIK 304 DMM
- un magnétophone à cassette SONY TC-D5M avec interfaçage
Biosonics
- un ordinateur HP 9845 C.
Ce dernier
ayant eu une panne du bloc
d'alimentation en
début de campagne,
le traitement des données relatives à cette
campagne a dû être effectue, manuellement.
2 . R E G L A G E S
DITRANT L A
C A M P A G N E
2.1. ESTIMATION DE L'INDEX DE REFLEXION MEGA DES POISSONS
Les hypothèses utilisées pour la campagne Echosar 6 de mars
1984 (LEVENEZ et al.,
1985) ont été conservées.
La TS (Target
Strength) utilisée pour cette campagne est donc la même que celle
employée
pour les campagnes Echosar
6 et
"Petite
Côte 1"
(CAMARENA LUHRS, 1985) soit -35.4 dB/kg.
Ce
choix a été effectué compte tenu d'une part,
qu'aucune
donnée nouvelle n'est actuellement disponible concernant les TS,
et
d'autre part qu'il permet une
comparaison
directe des
estimations
de densités
obtenues au
cours
de ces
diverses
campagnes.
2.2. REGLAGES DE L'ECHO-SONDEUR
La
fréquence du sondeur a été fixée à 120
KHz.
Il etait
relie
au transducteur SN 001 qui est une base à faisceau
étroit
(10°
entre
les points -3 dB du faisceau de directivité). Ce
transducteur
était remorqué latéralement par rapport au
bateau
sur une paravanne Endeco.
La
calibration a été effectuée dans le port de Dakar
dans
les conditions suivantes :
- température de l'eau 29OC
- longueur du table entre le sondeur et la base : 60 m.
2.2.1. Niveau d'émission SL
-
Deux
types de mesures ont eté effectuées :
mesures par
hydrophone
standard
et mesures électroniques à
l'oscilloscope.
Elles
ont permis de calculer les valeurs de SL,
respectivement
223.17 et 223.25 db PPa à 1 m.
Ces valeurs
sont tres proches du SL nominal donne par le
constructeur (223 dB).
2.2.2. Niveau de reception Gl
-
-
La
mesure
faite par
hydrophone
standard a
permis de
calculer Gl = -142 dB V/pPa à 1 mètre,
Traleur
également
très
proche du Gl nominal (-141.69 dB).
2.2.3. Contrôle de la fonction TVG
-
-
Ce
contrôle a dté effectué par mesure
de l'amplification
d'un signal d'entrée constant au cours du temps.
Le
facteur de correction a été de 10 % jusqu'à la tranche
45-50 m incluse, ce qui impose de fixer le facteur B à 1.1.
Aucune correction n'a été appliquée pour les tranches d'eau
supérieures.
2.2.4. Gains appliqués durant la campagne
-
Nous
avons utili& la puissance de l'émission maximum et -
18 dB de gain à la réception.
2.3. REGLAGES DE L'INTEGRATFJJR
Le fond a été suivi en mode manuel de manière à éviter tout
risque de blocage sur les bancs de très forte densité.
15
tranches d'eau ont été
sélectionnées
avec
comme
profondeur de réference celle du transducteur soit 3 mètres.
Ces
tranches étaient ainsi réparties :
3 à 5 m
20 à 25 m
40 à
45 m
100 à 150 m
5àlOm
25 à 30 m
45 à
50 m
150 à 200 m
10 à 15 m
30 à 35 m
50 à
75 m
200 à 250 m
15 à 20 m
35 à 40 m
75 à 100 m
4
Le
seuil
d'integration fixé à 120 mV permet
d'éliminer
pratiquement tout le plancton des enregistrements.
La constante A qui est fonction des performances du sondeur
et de la TS moyenne choisie a été calculée avec pour résultat :
A = 0,224 kg/m3V2
Le bon
fonctionnement de l'intesrateur a été testé en y
injectant différents
signaux continus*dont on a fait varier lë
voltage de 0.5 à 7 V.
3 . S A I S I E E T
T R A I T E M E N T
D E S
D O N N E E S
3.1. SAISIE ET TRAITEMENT
En raison de la panne de l'ordinateur HP 9845 C,
la saisie
en direct des données de l'int&grateur n'a pas pu être
effectuée
et
la correction et le traitement des données ont e-té
effectués
manuellement.
3.2. EXTRAPOLATION EN HATJTEUR
Le
transducteur etait remorqué à 3 mètres sous la
surface
et les valeurs de la première tranche d'intégration, 3 à 5 m, ont
été extrapolees jusqu'au niveau de la base. Les 3 premiers mètres
sous la surface n'ont pas été pris en consideration.
3.3, EXTRAPOLATION EN SURFACE
Aucune
extrapolation en surface n'a été effectuée,
et les
estimations
de biomasse ne concernent que la zone
effectivement
Prospect&e par le navire de recherches.
En particulier,
aucune
extrapolation n'a
été effectuke pour prendre en compte la
zone
comprise entre l'isobathe de 10 mètres et la côte.
3.4. CALCUL DES DENSITES
Ce
calcul a été effectué en prenant pour unité de base la
séquence
d'intégration qui correspond aux valeurs intégrées
sur
un parcours de 1 mille nautique.
Les valeurs obtenues, exprimées
en
tonnes par mille nautique carré,
sont
ensuite
additionnees
selectivement pour obtenir les estimations de densités moyennes
dans
les
strates
statistiques
employées pour le
codage des
résultats de la pêche sardiniere dakaroise.
5
3.5. CALCIJL DES BIOMASSES
Ce calcul se fait par simple extrapolation des valeurs
des
densites moyennes à la surface de la zone considérée.
4 . R E S U L T A T S
4.1. CONDITIONS HYDROLOGIQUES
La
répartition
géographique des isothermes de
subsurface
est représentée à la carte 2.
La température est comprise
entre
28°C et 30.5OC.
Les eaux les plus chaudes sont collées à la côte
tandis qu'une langue d'eau plus fraîche descend du Cap-Vert. Le
gradient
très faible des températures est caractéristique de la
fin de saison chaude.
4.2. OPERATION DE PECHE
Les
facteurs
limitant les pêches
de contrôle ont été
exposés
dans la partie relative à la description de la campagne.
Un
seul
coup de chalut a été réalise dont
les
résultats
sont
présentes aux tableaux 1, 2 et 3. La capture, s'elevant ,7 112 kg,
a
ete réalisée au moyen du chalut démersal qui a été trainé à 3
noeuds pendant 1 h 04 mn sur des fonds de 75 mètres.
4.3. ESTIMATIONS DES DENSITES ET DES RIOMASSES
Il est important de noter,
avant d'aborder la lecture des
tah:Leaux
suivants,
que les valeurs de densité et de biomasse
qu'ils
contiennent
sont des estimations minimales
elles ne
tiennent
compte
ici
ni de
l'importante
fraction 'des
stocks
concentres
en zones tres côtières ni de l'aspect
comportemental
du poisson à l'approche du bateau.
4.3.1. Estimations des densités moyennes
Le
tableau
suivant contient les estimations
moyennes de
densité
calculées pour les observations de jour,
de nuit ainsi
que
celles
calculées,
pour
l'ensemble
des données.
Cette
separation
est
faite pour mettre en évidence
les différences
nycthèmerales de comportement des poissons.
:
:
:
DENSITES MOYENNES EN TONNES/MILLE CARRE
:
.------------.---------------.
.
.
. ----------------.----------------*
.
.
: ZONE
: VALEUR JOUR :
VALEUR NUIT :
VALEUR GLOBALE:
.-_--_-------.
.---------------:------“-:----------:----------------.
.
: Petite Côte:
59.54
:
114.97
:
90.04
:
:
:
:
:
:
6
~a densite moyenne de nuit est supérieure à celle de jour :
leur
rapport
est de 1.93.
Les raisons
principales de
cette
différence sont :
- certains poissons vivent près du fond et remontent vers la
surface au cours de la nuit.
- les poissons
sont plus dispersés de nuit et les
grosses
concentrations
ont
statistiquement plus de
chance
d'être
rencontres.
- le comportement de fuite à l'approche du bateau est plus
faible de nuit que de jour quand le bateau n'est pas éclairé.
Ces
estimations moyennes pour l'ensemble de la zone ont été
subdivisées
en strates pour obtenir les estimations de
densités
moyennées dans les zones statistiques de la pêcherie sardiniAre :
elles sont présentées au tableau suivant.
:
DENSITES EN TONNES/MILLE CARRE
:
-----------..-------------------_____I______________-------------.
.
: ZONES
: VALEUR JOUR
: VALEUR NUIT :
VALEUR GLOBALE
:
.----------.---------------.---------------.
.
.
.
.--------------------. .
: DAKAR
:
.
:
:
:
s- 25 m :
12.8
i
231.0
:
75.1
:
: 26- 75 m :
9.4
:
224.9
:
120.8
:
: 76-250 m :
20.9
:
40.4
:
20.9
.
.
.----------.---------------.---------------.
.
.
.---__--___-_____-__-. .
: SARENE ;
:
:
:
:
5- 25 m :
128.3
:
145.1
:
139.9
:
: 26- 75 m :
37.1
:
147.1
:
113.8
:
: 76-250 m :
42.1
:
35.8
:
37.8
:
.----------.
.
.__-____---_____._-_------------.
.
. -------------------_. .
: SALOUM :
:
:
:
:
5- 25 m :
122.7
:
196.4
:
150.2
:
: 26- 75 m :
60.3
:
54.0
:
56.9
:
t 76-250 m :
70.4
:
22.0
:
39.6
:
.
.
:
.
*
:
--
:
4.3.2. Estimations des biomasses
Les
valeurs
de biomasse présentées aux tableaux
suivants
ont
été
calculées par simple extrapolation des
densites à la
surface effectivement prospectée.
:
:
:
BIOMASSES EN TONNES
:
.-----------.
.
. ---------------------------------------------------.
.
: ZONE
: VALEUR JOUR :
VALEUR NUIT :
VALEIJR GLOBALE
:
.-e----I----.
.
._____-_-______*____-----------.
--------------------. .
:Petite côte:
113 721 ;
219 593
I
173 504
:
:
:
:
- -
:
:
Les biomasses
calculées
par secteurs statistiques de la
pêche sardinière dakaroise sont les suivantes.
7
:
RIOMASSES EN TONNES :
--------------------. .-------_-_--------_-----------------------.
: ZONE : VALEUR JOUR: VALEUR NUIT : VALEUR GLOBALE;
._--__--------------.------------.-------------.
"
;
I
*-----___-____-_. .
: Dakar 5- 25 m
1
085 19 631 : 6 383
:
: Dakar 26- 75 m :
1 829 : 43 852 : 23 563 :
: Dakar 76-250 m :
838
:
1
620
:
838
:
: Sarene 5- 25 m :
31 424 : 35 354 : 34 278 :
: Sarene 26- 75 m :
14 083 : 55 894 : 43 240 :
: Sarène 76-250 m :
10 528 : 8 940 : 9 448 :
: Saloum 5- 25 m :
31 283 : 50 082 : 38 288 :
: Saloum 26- 75 m :
23 826 : 21 341 : 22 460 :
: Saloum 76-250 m :
7 747 : 2 422 : 4 358 :
:
:
: : :
- -
4.3.3. Répartition des biomasses
La
carte
3 montre les zones de forte
concentration
>500
t/nm2
dont
trois
sont situées dans des fonds inferieurs à 20
mètres.
Les deux autres se trouvent devant M'Bour sur 40
et 100
metres.
D'une manière générale on remarque que l'essentiel de la
biomasse est concentré dans les fonds inférieures à 50 m.
5 . C O N C L U S I O N
Faute
de moyen de pêche adapté,
il n'est pas possible de
décrire la répartition spécifique de la biomasse.
La biomasse estimée
au cours de cette
campagne
est en
augmentation
de 15 % par rapport aux estimations de la campagne
précédente qui
avait eu lieu au mois de mai
1984.
Une grande
partie de la biomasse est concentrée à la côte dans
les
fonds
inférieurs à 10 mètres et échappe toujours à nos estimations. Un
biais
important risque donc de se produire si on oublie que
les
estimations que nous
fournissons
ne concernent que la zone
effectivement prospectée,
c'est à dire le plateau
continental
entre 10 et 250 mètres.
8
:m :LBr. : LLNJ.
:l-mfE:TxIEr;EE :w :-:m :PRISE:
:
:
:
:DEHJlY:
:
:
p1;13IE:
:7ltYmix:
:14/09/84: 14005 : 17'21 : llh 08: lh 04 :3 ï-cads:
75 m
: 75 m: 112 @:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
Tableau 2.- Prises spécifiques
.
:
:
:
PRISES
:
POIDS (kg) :
:--'----'-""'-'-'"--"-"'
:-------------.
: Sardinella aurita
:
31.4
I
: Scomber japonicus
:
2.7
:
: Pagellus bellottii
:
3.8
:
: Raja miraletus
.
.
0.8
:
: Trigla spp.
:
0.4
:
: Trachurus trecae
:
1.0
:
: Roops boops
:
0.2
:
: Dentex macrophtalmus
:
1.1
:
: Paracubiceps multisquamis :
0.2
:
:
:
:
9
?5lbleau 3.- l3Ykp-e d3 lIaiIle cks a3phJE?s.
:
rn(d:
: : :
:
:
: 7 : 8 : 9 : 10 i 11 i 12 i 13 i 14 i 15 i 16 i 17 i 18 i 19 i 20 i F&is :
:lF!EtES
:
:
:
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:
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:
:
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i
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I
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Il: 4 ; 18 ; 10 i 6 ;
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: 5:22:ll: 1: 1: 1: : : :
: 1.0 :
:Mmm.: : : : 1:
1: 1: 5: 9: 1:
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: 1.1 :
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:10:8:8:5:10:7:14:7:3:2:
:
: 3.8 :
: -tita : : : : : :
: 1:
:18:36: 9: 1: :
: 3.5 :
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
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-
-
10
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29 8
29.5 'C
Ez --- --- --- --- --- 29.5 5 JO'C
30 à
30.5 vç
Carte 2 - Répartition des températures de subsurface
1 2
. .
. . . .
.._. .
cl
. . . . ..__ 0 à lOT/nm’
lzzl
,
10 à 100 T / n m2
lztzzl 1 0 0 à 5 0 0 T /II mz
>
5 0 0 T ,/‘n m2
?Z%k.~ Popenguine
Carte 3 4 Répartition des densités
1 3
"PETITE COTE 2" DU LAURENT AMARO
J,J, LEVENEZ
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS
B,
SAFB
PELAGIQUES COTIERS
T,
CAMARENA
SUR LA PETITE COTE DU SENEGAL
DU 10 AU 15 SEPTEMBRE 1984
ARCHIVE
CENTRE DE RECHERCHES OCÉANOGRAPHIQUES OE DAKAR - THIAROYE
1
No 160
4 I N S T I T U T S É N É G A L A I S D E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S *
-
-
f”ip.P,s 1
9
8
8
RESULTATS DE LA CAMPAGNE "PETITE COTE 2" DU LAURENT AMARO
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS PELAGIQUES COTIERS
SUR LA PETITE COTE DU SENEGAL
DU 10 AU 15 SEPTEMBRE 1984
J.J. LEVENEZ, R. SAMR et T. CAMARENA
I N T R O D U C T I O N
Cette
campagne a éte effectuee du 10 au 15 septembre
1984
à bord du N.O.
Laurent Amaro.
Elle fait suite à la
campagne
"Petite
Côte 1" et fait donc partie du programme de
prospection
acoustique ayant pour but de suivre l'evolution de la hiomasse de
petits pélagiques
côtiers et de sa répartition dans la zone où
elle est la plus fortement exploitde,
à savoir entre Dakar et la
frontif?re
nord Gambie.
Cette zone,
la Petite Côte du
Sdnégal,
concentre les efforts de la pêche artisanale,
avec notamment les
grands centres de Mbour,
Joal et Hann,
ainsi que les efforts de
la pêche semi-industrielle des sardiniers dakarois.
En effet, 95
9.
des captures des sardiniers dakarois et 82 % des
captures de
Pélagiques de la pêche artisanale y ont été effectuées en 1983.
1 .DESCRIPTION D E L A
C A M P A G N E
"P E T 1 T E
C O T E 2"
1.1. PARTICIPANTS
Cette mission a été conduite par le personnel suivant :
- Rirane
SAMB, chef de mission CRODT
- Tomas
CAMARENA biologiste stagiaire
- Abdoulaye SARRE: glectronicien CRODT
- Ibrahima
SOW technicien CRODT.
1.2. CALENDRIER
La
campagne de prospection s'est déroulée du
10 au 15
septembre 1984 à bord du N.O.
Laurent Amaro.
La calibration des
appareils a et& effectuée dans le port de Dakar le 10 septembre.
1.3. EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET COUVERTURE
La prospection a été r6alisée selon une série de radiales
paralleles
aux degrés de latitude séparées par une distance de 5
milles
nautiques
(carte 1).
Leur ensemble a été décallé de 2
minutes
30 secondes vers le nord par rapport au parcours
adopté
pour
"Petite
Côte l",
afin de
faciliter
les
calculs
d'extrapolation dans
les
strates
prédéfinies par les
zones
statistiques de pêche.
La
zone bathymétrique couverte s'étend des fonds de
10 à
200 metres, ce qui détermine la longueur des radiales. Le plateau
continental a ainsi eté prospecté entre la pointe des Almadies et
la frontiere nord Gambie.
1.4. DESCRIPTION DES TRAVAUX REALISES
1.4.1. Etude du milieu
-
La
temperature
de sub-surface a été relevée en continu à
l'aide
du thermographe
enregistreur du bord.
La prise de
temperature se
fait
à 2 metres sous la surface au
niveau de
l'aspiration d'eau de refroidissement du moteur.
1.4.2. Opérations de pêche
-
-
Un
petit
chalut
pélagique de
II) metres
d'ouverture
horizontale et 10 metres d'ouverture verticale a été embarqué sur
le Laurent Amaro mais le fonctionnement defectueux du netzsonde a
proscrit son utilisation. Une seule opération de pêche a donc ét&
réalisée ii l'aide du chalut dgmersal dans une forte concentration
de poissons sur des fonds de 75 metres.
1.4.3. Echo-intégration
L'intGgration
des kchos a été effectuée 24 heures
sur 24
selon le parcours figuré à la carte 1. La vitesse du bateau a été
maintenue constante à 8 noeuds et le nombre de "pings" intégrés à
chaque sequence calcule pour correspondre à 1 mille nautique.
Le matériel utilisé comprend principalement :
- un intégrateur Biosonics modèle 120
- un Echo-sondeur 60-120 KHz Biosonics modèle 101
- un générateur de fréquences 60-120 KHz Biosonics modèle
AT2W-82-50
- un oscilloscope SONY TEKTRONIK 304 DMM
- un magnétophone à cassette SONY TC-D5M avec interfaçage
Biosonics
- un ordinateur HP 9845 C.
Ce dernier
ayant eu une panne du bloc
d'alimentation en
début de campagne,
le traitement des données relatives à cette
campagne a dû être effectue, manuellement.
2 . R E G L A G E S
DITRANT L A
C A M P A G N E
2.1. ESTIMATION DE L'INDEX DE REFLEXION MEGA DES POISSONS
Les hypothèses utilisées pour la campagne Echosar 6 de mars
1984 (LEVENEZ et al.,
1985) ont été conservées.
La TS (Target
Strength) utilisée pour cette campagne est donc la même que celle
employée
pour les campagnes Echosar
6 et
"Petite
Côte 1"
(CAMARENA LUHRS, 1985) soit -35.4 dB/kg.
Ce
choix a été effectué compte tenu d'une part,
qu'aucune
donnée nouvelle n'est actuellement disponible concernant les TS,
et
d'autre part qu'il permet une
comparaison
directe des
estimations
de densités
obtenues au
cours
de ces
diverses
campagnes.
2.2. REGLAGES DE L'ECHO-SONDEUR
La
fréquence du sondeur a été fixée à 120
KHz.
Il etait
relie
au transducteur SN 001 qui est une base à faisceau
étroit
(10°
entre
les points -3 dB du faisceau de directivité). Ce
transducteur
était remorqué latéralement par rapport au
bateau
sur une paravanne Endeco.
La
calibration a été effectuée dans le port de Dakar
dans
les conditions suivantes :
- température de l'eau 29OC
- longueur du table entre le sondeur et la base : 60 m.
2.2.1. Niveau d'émission SL
-
Deux
types de mesures ont eté effectuées :
mesures par
hydrophone
standard
et mesures électroniques à
l'oscilloscope.
Elles
ont permis de calculer les valeurs de SL,
respectivement
223.17 et 223.25 db PPa à 1 m.
Ces valeurs
sont tres proches du SL nominal donne par le
constructeur (223 dB).
2.2.2. Niveau de reception Gl
-
-
La
mesure
faite par
hydrophone
standard a
permis de
calculer Gl = -142 dB V/pPa à 1 mètre,
Traleur
également
très
proche du Gl nominal (-141.69 dB).
2.2.3. Contrôle de la fonction TVG
-
-
Ce
contrôle a dté effectué par mesure
de l'amplification
d'un signal d'entrée constant au cours du temps.
Le
facteur de correction a été de 10 % jusqu'à la tranche
45-50 m incluse, ce qui impose de fixer le facteur B à 1.1.
Aucune correction n'a été appliquée pour les tranches d'eau
supérieures.
2.2.4. Gains appliqués durant la campagne
-
Nous
avons utili& la puissance de l'émission maximum et -
18 dB de gain à la réception.
2.3. REGLAGES DE L'INTEGRATFJJR
Le fond a été suivi en mode manuel de manière à éviter tout
risque de blocage sur les bancs de très forte densité.
15
tranches d'eau ont été
sélectionnées
avec
comme
profondeur de réference celle du transducteur soit 3 mètres.
Ces
tranches étaient ainsi réparties :
3 à 5 m
20 à 25 m
40 à
45 m
100 à 150 m
5àlOm
25 à 30 m
45 à
50 m
150 à 200 m
10 à 15 m
30 à 35 m
50 à
75 m
200 à 250 m
15 à 20 m
35 à 40 m
75 à 100 m
4
Le
seuil
d'integration fixé à 120 mV permet
d'éliminer
pratiquement tout le plancton des enregistrements.
La constante A qui est fonction des performances du sondeur
et de la TS moyenne choisie a été calculée avec pour résultat :
A = 0,224 kg/m3V2
Le bon
fonctionnement de l'intesrateur a été testé en y
injectant différents
signaux continus*dont on a fait varier lë
voltage de 0.5 à 7 V.
3 . S A I S I E E T
T R A I T E M E N T
D E S
D O N N E E S
3.1. SAISIE ET TRAITEMENT
En raison de la panne de l'ordinateur HP 9845 C,
la saisie
en direct des données de l'int&grateur n'a pas pu être
effectuée
et
la correction et le traitement des données ont e-té
effectués
manuellement.
3.2. EXTRAPOLATION EN HATJTEUR
Le
transducteur etait remorqué à 3 mètres sous la
surface
et les valeurs de la première tranche d'intégration, 3 à 5 m, ont
été extrapolees jusqu'au niveau de la base. Les 3 premiers mètres
sous la surface n'ont pas été pris en consideration.
3.3, EXTRAPOLATION EN SURFACE
Aucune
extrapolation en surface n'a été effectuée,
et les
estimations
de biomasse ne concernent que la zone
effectivement
Prospect&e par le navire de recherches.
En particulier,
aucune
extrapolation n'a
été effectuke pour prendre en compte la
zone
comprise entre l'isobathe de 10 mètres et la côte.
3.4. CALCUL DES DENSITES
Ce
calcul a été effectué en prenant pour unité de base la
séquence
d'intégration qui correspond aux valeurs intégrées
sur
un parcours de 1 mille nautique.
Les valeurs obtenues, exprimées
en
tonnes par mille nautique carré,
sont
ensuite
additionnees
selectivement pour obtenir les estimations de densités moyennes
dans
les
strates
statistiques
employées pour le
codage des
résultats de la pêche sardiniere dakaroise.
5
3.5. CALCIJL DES BIOMASSES
Ce calcul se fait par simple extrapolation des valeurs
des
densites moyennes à la surface de la zone considérée.
4 . R E S U L T A T S
4.1. CONDITIONS HYDROLOGIQUES
La
répartition
géographique des isothermes de
subsurface
est représentée à la carte 2.
La température est comprise
entre
28°C et 30.5OC.
Les eaux les plus chaudes sont collées à la côte
tandis qu'une langue d'eau plus fraîche descend du Cap-Vert. Le
gradient
très faible des températures est caractéristique de la
fin de saison chaude.
4.2. OPERATION DE PECHE
Les
facteurs
limitant les pêches
de contrôle ont été
exposés
dans la partie relative à la description de la campagne.
Un
seul
coup de chalut a été réalise dont
les
résultats
sont
présentes aux tableaux 1, 2 et 3. La capture, s'elevant ,7 112 kg,
a
ete réalisée au moyen du chalut démersal qui a été trainé à 3
noeuds pendant 1 h 04 mn sur des fonds de 75 mètres.
4.3. ESTIMATIONS DES DENSITES ET DES RIOMASSES
Il est important de noter,
avant d'aborder la lecture des
tah:Leaux
suivants,
que les valeurs de densité et de biomasse
qu'ils
contiennent
sont des estimations minimales
elles ne
tiennent
compte
ici
ni de
l'importante
fraction 'des
stocks
concentres
en zones tres côtières ni de l'aspect
comportemental
du poisson à l'approche du bateau.
4.3.1. Estimations des densités moyennes
Le
tableau
suivant contient les estimations
moyennes de
densité
calculées pour les observations de jour,
de nuit ainsi
que
celles
calculées,
pour
l'ensemble
des données.
Cette
separation
est
faite pour mettre en évidence
les différences
nycthèmerales de comportement des poissons.
:
:
:
DENSITES MOYENNES EN TONNES/MILLE CARRE
:
.------------.---------------.
.
.
. ----------------.----------------*
.
.
: ZONE
: VALEUR JOUR :
VALEUR NUIT :
VALEUR GLOBALE:
.-_--_-------.
.---------------:------“-:----------:----------------.
.
: Petite Côte:
59.54
:
114.97
:
90.04
:
:
:
:
:
:
6
~a densite moyenne de nuit est supérieure à celle de jour :
leur
rapport
est de 1.93.
Les raisons
principales de
cette
différence sont :
- certains poissons vivent près du fond et remontent vers la
surface au cours de la nuit.
- les poissons
sont plus dispersés de nuit et les
grosses
concentrations
ont
statistiquement plus de
chance
d'être
rencontres.
- le comportement de fuite à l'approche du bateau est plus
faible de nuit que de jour quand le bateau n'est pas éclairé.
Ces
estimations moyennes pour l'ensemble de la zone ont été
subdivisées
en strates pour obtenir les estimations de
densités
moyennées dans les zones statistiques de la pêcherie sardiniAre :
elles sont présentées au tableau suivant.
:
DENSITES EN TONNES/MILLE CARRE
:
-----------..-------------------_____I______________-------------.
.
: ZONES
: VALEUR JOUR
: VALEUR NUIT :
VALEUR GLOBALE
:
.----------.---------------.---------------.
.
.
.
.--------------------. .
: DAKAR
:
.
:
:
:
s- 25 m :
12.8
i
231.0
:
75.1
:
: 26- 75 m :
9.4
:
224.9
:
120.8
:
: 76-250 m :
20.9
:
40.4
:
20.9
.
.
.----------.---------------.---------------.
.
.
.---__--___-_____-__-. .
: SARENE ;
:
:
:
:
5- 25 m :
128.3
:
145.1
:
139.9
:
: 26- 75 m :
37.1
:
147.1
:
113.8
:
: 76-250 m :
42.1
:
35.8
:
37.8
:
.----------.
.
.__-____---_____._-_------------.
.
. -------------------_. .
: SALOUM :
:
:
:
:
5- 25 m :
122.7
:
196.4
:
150.2
:
: 26- 75 m :
60.3
:
54.0
:
56.9
:
t 76-250 m :
70.4
:
22.0
:
39.6
:
.
.
:
.
*
:
--
:
4.3.2. Estimations des biomasses
Les
valeurs
de biomasse présentées aux tableaux
suivants
ont
été
calculées par simple extrapolation des
densites à la
surface effectivement prospectée.
:
:
:
BIOMASSES EN TONNES
:
.-----------.
.
. ---------------------------------------------------.
.
: ZONE
: VALEUR JOUR :
VALEUR NUIT :
VALEIJR GLOBALE
:
.-e----I----.
.
._____-_-______*____-----------.
--------------------. .
:Petite côte:
113 721 ;
219 593
I
173 504
:
:
:
:
- -
:
:
Les biomasses
calculées
par secteurs statistiques de la
pêche sardinière dakaroise sont les suivantes.
7
:
RIOMASSES EN TONNES :
--------------------. .-------_-_--------_-----------------------.
: ZONE : VALEUR JOUR: VALEUR NUIT : VALEUR GLOBALE;
._--__--------------.------------.-------------.
"
;
I
*-----___-____-_. .
: Dakar 5- 25 m
1
085 19 631 : 6 383
:
: Dakar 26- 75 m :
1 829 : 43 852 : 23 563 :
: Dakar 76-250 m :
838
:
1
620
:
838
:
: Sarene 5- 25 m :
31 424 : 35 354 : 34 278 :
: Sarene 26- 75 m :
14 083 : 55 894 : 43 240 :
: Sarène 76-250 m :
10 528 : 8 940 : 9 448 :
: Saloum 5- 25 m :
31 283 : 50 082 : 38 288 :
: Saloum 26- 75 m :
23 826 : 21 341 : 22 460 :
: Saloum 76-250 m :
7 747 : 2 422 : 4 358 :
:
:
: : :
- -
4.3.3. Répartition des biomasses
La
carte
3 montre les zones de forte
concentration
>500
t/nm2
dont
trois
sont situées dans des fonds inferieurs à 20
mètres.
Les deux autres se trouvent devant M'Bour sur 40
et 100
metres.
D'une manière générale on remarque que l'essentiel de la
biomasse est concentré dans les fonds inférieures à 50 m.
5 . C O N C L U S I O N
Faute
de moyen de pêche adapté,
il n'est pas possible de
décrire la répartition spécifique de la biomasse.
La biomasse estimée
au cours de cette
campagne
est en
augmentation
de 15 % par rapport aux estimations de la campagne
précédente qui
avait eu lieu au mois de mai
1984.
Une grande
partie de la biomasse est concentrée à la côte dans
les
fonds
inférieurs à 10 mètres et échappe toujours à nos estimations. Un
biais
important risque donc de se produire si on oublie que
les
estimations que nous
fournissons
ne concernent que la zone
effectivement prospectée,
c'est à dire le plateau
continental
entre 10 et 250 mètres.
8
:m :LBr. : LLNJ.
:l-mfE:TxIEr;EE :w :-:m :PRISE:
:
:
:
:DEHJlY:
:
:
p1;13IE:
:7ltYmix:
:14/09/84: 14005 : 17'21 : llh 08: lh 04 :3 ï-cads:
75 m
: 75 m: 112 @:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
Tableau 2.- Prises spécifiques
.
:
:
:
PRISES
:
POIDS (kg) :
:--'----'-""'-'-'"--"-"'
:-------------.
: Sardinella aurita
:
31.4
I
: Scomber japonicus
:
2.7
:
: Pagellus bellottii
:
3.8
:
: Raja miraletus
.
.
0.8
:
: Trigla spp.
:
0.4
:
: Trachurus trecae
:
1.0
:
: Roops boops
:
0.2
:
: Dentex macrophtalmus
:
1.1
:
: Paracubiceps multisquamis :
0.2
:
:
:
:
9
?5lbleau 3.- l3Ykp-e d3 lIaiIle cks a3phJE?s.
:
rn(d:
: : :
:
:
: 7 : 8 : 9 : 10 i 11 i 12 i 13 i 14 i 15 i 16 i 17 i 18 i 19 i 20 i F&is :
:lF!EtES
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
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i
i
i
i
i
I
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; 2.7 ;
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: 5:22:ll: 1: 1: 1: : : :
: 1.0 :
:Mmm.: : : : 1:
1: 1: 5: 9: 1:
:l:l:
:
: 1.1 :
:~sUtii:l:
:10:8:8:5:10:7:14:7:3:2:
:
: 3.8 :
: -tita : : : : : :
: 1:
:18:36: 9: 1: :
: 3.5 :
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
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-
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10
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28.5 à 29 "C
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29 8
29.5 'C
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30 à
30.5 vç
Carte 2 - Répartition des températures de subsurface
1 2
. .
. . . .
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cl
. . . . ..__ 0 à lOT/nm’
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10 à 100 T / n m2
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>
5 0 0 T ,/‘n m2
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Carte 3 4 Répartition des densités
1 3