, P R E M I È R E S D O N N É E S R E L A T I V...
,
P R E M I È R E S D O N N É E S R E L A T I V E S
A
L ‘ E X P L O I T A T I O N E T A L A
B 1 0 L O G 1 E
D E
Q U E L Q U E S
II P E T 1 T S
T H O N I D É S
E T
E S P È C E S
V O I S I N E S ” :
EUTffYNNUS,
SARDA,
S C 0 M 23 E R Ci M 0 iP U S
A U S É N É G A L
Taïb DIOUF (1)
.
R E S U M E
Les petits thonidés et espèces voisines Euthynnus
alletteratus (Raf., 1810) Sarda sarda (Eloch, 1793) et
Scomberomorus tritor (Cuvier, 1832)sont exploitées au
Sénégal essentiellement par le secteur artisanal. Les li-
gnes et 1~
serines tournantes réalisent la quasi totali-t6
des prises. Les débarquements sont estimés de 197&81979,
le cycle d'abondance par zone ainsi que les relations
tailles-poids de ces espèces sont définis. La taille 2 la
première maturité sexuelle, la période de reproduction,le
sex-ratio et la fécondité de la thonine des côtes sénéga-
laises sont présentés.
A B S T R A C T
Small tunas and related species Znthynnus allettera-
Ixs (Ref., 1810), Sarda sarda (Bloch, 1793) and Scombero-
morus tritor (Cuvier, 1832) in senegalese waters arerx-
ploited mainly by artisanal fisheries. Almost the whole
catch is made Pr bock and purse Seine. The catch datas
available from 1974 to 1979 are given, the geographical
(1) Océanographe biologiste, Centre de Recherches
cceanographiques de Dakar-iiaroye, B.P. 2241, Dakar
,
(Sénégal).

variability of abundance and the length at first maturity,
fecundity and spawning season of 1. alletteratus are pro-
-
-
posed.
I N T R O D U C T I O N
9 ’ cxprz :: lcx plus rccents ouvrages de sy:.;tC!m~~ti.que (r COLLETTE ct MAO, l<tfij;,
JL>p;&""-> 1979) les espèces qui font lkbjet de cette étude peuvent être classdes
comme Su:it :
Fsmille :
Scombridae
Sous-famille :
Scom?>rinae
Tri'bu :
Thunini
Sardini
Scomberomorini
Gen:re :
Euthynnus
Sarda
Scomberomorus
(LÜTKEN, 1880)
CUVIER, 1832)
(LACEPEDE, 1801)
Esp$ce :
E. alletteratus
Sarda sardtt.
Scomberomorus tritor
(RAFINESQJE,1810)
(BLOCR,179:3)
(CUVIERJ832)
Elles présentent toutes leur maximum d'abondance dans la zone intertropicale.
Les pkheries industrielles et la pêcherie thoni;re notamment les exploitent
I
pCi.l GU p3S.
Elles pourraient cependant reprjsenter un potentiel non cjgligeable
pour les pêches de l'avenir : c'est ce qui motive, en partie, ce travail.
El It‘ wlrlu:: fi.l.1 &1;~ratus : tlioninc , Ssrdn :::wil:~.
- -
: p6lmidc ou boxite :i (33:;
r;LyG et Scomberomorus tritor : maquereau bonite, so:rit regroupés sous le terme
.~<r&al de "petits thonidgs et espèces voisines" pour des consid&ations prati-
ques.
.
Les résultats obtenus portent sur :
- L'analyse des pêcheries des 3 espèces ;
- La dgtermination des relaticns ,tailles-poids de chhque espèce ;
- L'étude de la reproduction et de la fécondit6 de la thonine.
1 .
A N A L Y S E
D E S
P E C :H E R 1 E S
Au Sénégal, il existe 2 grands types de pêche : la pêche artisanale et la
peche industrielle.
- La pêche artisanale.- Elle a Co:nnu ces dernisres années une grande expar?-
slon not,urrrnent depuis l'utilisation des moteurs conférant; une plus grande mogili-
t,T :x.x pirogues et l'apparition d'enginsde pCchc plus efficaces. Plus de 80 $ CC~
>&bsrquements des "petits thonidés et espzces voisines" sont le fait de la pkhe
artisana.le.
- La pêche industrielle et semi-industrielle.- Elle a un rayon d'action plus
important et concentre son 1 activité au delà des zones d'évolution de la pêche
articana.le du Sale d@ 1s f&gPslatien. :KkZLa cowre environ Z!O $ des mises & %erre
de "petits thonidés zt espaces voisinc:.r"
bien que I!L!S captures rbelles soient
plUAi
importantes compte tenu des rejets,
Lc: systhie d'cnquêtcs ét:tbli pour ch::qcir: p?,..:l;\\:,k5~ c?on~ 6~:: 6veluations de
1'èf;'or-t de p$c!lc, du volume de napture et dc:;:; u~l;~xxtureL; ?.&qrzphiques psr es-

de ces paramètres Lermet de conna?treles variations d'abondan-
le temps et dans l'espace sur l'ensemble du plateau continental
<
I3JTliYHXKJS ALLETTERATUS
1.1.1. Volume des captures
7.1.1.1 ?êche artisanale
-------4--------------e-
Sur la côte nord du Sénégal, les prises sont variables d'une annie sur 1'ex--
7,'i/ 13 i,c.
-\\.a r;ont surtout r&lisées de janvier à mai-juin (tabl. 1). Le; prises x.:2:-
F2~y;l.r tic 13711 2 1373 SL' situent en mars. A Saint-I,ouis, elles so:nt variabl~:~
. eixi ies annces mais avec une tendance en février-mers (tabl. II).
La disponibiliti de la thonine est forte pendant les mois OÙ les upwellings
t:ôtiers sont @us intenses. A partir de juin, les upwellings dirnixent d'intensf-
.r '
i 2 121~ 1" plitteau continental est recouvert par les eaux tropicales. On corstate
I
;.:,lo:rs une remontée vers le nord des espèces liées aux eaux froides (thonine, tas-
er,;al...). Aussi, leur abondance reiative diminue sur'nos côtes. On ne rencontre
: 1:1:; i:~:~~~d<':n~~:~:lt
C!ri
cett e saison de grosses concentrations (bancs), les individu;
;J.(J?i.Lr:k i :,.:c:rit plus isolGs.
Au Van-Vert, les prises totales sont relativement stables et s'eZfectukx2.Z
.:‘ir texte l'année. Cette. zone plus ouverteauxconditions du large présente des
c:onditi.ons hydrologiques favorables qui contribuent à y maintenir la persistance
<le In faune ichtyologique.
Sur la côte sud, .les prises de thonine sont effectuées en saison chaude
r::xi::; elles sont faibles : 80 t en 1377. Pendant cette époque les thonines se ry-
prochenu de la côte où elles sont pêchGes en m%ne temps que les espèces recherchZe.5
Iclupkiù~v) mais dans tous les cas les captures restent faibles.
3;. niveau de la p&he artisanale ,lcs débarquements les plus importants SO:I~
:;r;:E:ir,trk sur ia c'&e nord du S&-&gal en saison froide.et sont surtout le fait
(; 2_ lignes (90 % des captures de thonines sont réalisées Par les lignes). Les sen-
r.es tournantes et les çennes de plage
sur la côte sud donnent des résultats très
faibles.
DG3arquement annuel de thonines,en tonnes, par la pêche'artisanale,
tous engins réunis (donnges CRODT et DO~M)
Entr? -arenthèses = estimations

1.1.1.2. Pêche industrielle
---------_----------^______
La thonine n'est pas une espèce ir,t&~tz,r;saatc pour ce secteur. Elle zTr.i.t
l'objet de rejets souvent importants (environ 200 t estbées ont &tA rejetses
par les thoniers-senneurs opérant dans les eaux s&~6ga:Laires). Cependant elle
est débarquée par les sardiniers dakarois 2-t par les chalutiers qui la ca>tu-
rent 4 la ligne. Le tableau ci-dessous f0urni.t les quantit6s débarquges dans
ce secteur de 1975 8 1979, en tonnes.
N.B.
- -
: De 1975 à 1977, seules sont disponibles les données de la pêche
sardinière dakaroise.
,_
1.1.2. Effort, PUE
:_.
1.1.2.1. Pêche artisanale
-.------------------------
L'effort de pêche est'obtenu tous les jours. Il correspond au nombre de
pirogues ayant pris la mer le jour de l'enquête. Il présente des variations
syst&~tiques dans le temps et dans l'espace (fig. 1). Ces variations sont dues
aux migrations des pêcheurs à la recherche d'espkes int&essantes.
Ce nombre de sorties en mer est sans grande
signification réelle pour les
esp?ces secondaires pour lesquelles l'effort dirigé est faible, voire inexistant.
Toutefois pendant les csmpagnes de p&he sur la ci%e nord du Sénégal (11, la
thonine est débarquée en quantité appréciabl e car elle se trouve associée en
cette saison avec les espèces très recherchees.
La T?UE (prise moyenne par sortie) présente d'une année à l'autre-, aussi
bien ,? Saint-Louis qu'li Kayar (côte nord),unu stabilité des maxima dans le
~c:n]J:;,
C’II
f&ricr
et
en
niai
2
Saint-Louis,
cn mars et CI~ j,uillct c Kayar (fig.
2). Lés maxima de saison froide sont observés plutôt iS Saint-Louis qu'à Kayar,
un maximum de dcbut de saison chaude à Kayar est noté. Ce phénomène semble etre
lie au déplacement des masses d'eau sur le
plateau continental du Sénégal et
de la Nauritanie. L'upwelling mauritanien se propage vers le sud, atteint ;Saint-
Louis puis Kayar en f&rier-mars où il exerce son maximum d'intensité en e:ntsaZ-
nant avec lui les espèces qui lui sont Li&&s (thonine, tassergal entre autres).
CC! ::ch<n;~est confirmé par la recapture en janvier près du Cap-Vert d'une Cnonine
marquk en novembre devant Nouakc'hotl;
(CHAMPAGQ~jT, et al., 1978).
Les thonines se stabilisent du Cap-Vert à Sa;in+Louis pendant toute la &a-
rée des upwellings. A partir de juin., les eaux tropiC"4,eBc,enva=nissent l'enjem-
ble du plateau continental et les upwellings sont repoussis vers le nord en mê-
me temps que les espèces Qui leur sont liées ; ce qui explique la faiblesse des
prises o3servées sur les &tes du Sénégal & partir de juillet (DIOUF, sous presse).
---IyII-
-

V.ir la côte sud, il semblerait que les thonines fuient les eaux &~s;&l~eu
,.L ,I-sz:+: de Guir,$e de juillet à décembre pour se concentrer au nord d:i d&e
s!.C GuS L-l&? ) au niv(eau du cap Roxo où elles sont pêchées en saison chaude.
Aa Cq-Vert les thonines y sont pr&sentes toute l'ann$e.
i-1.2.2. Pgche industrielle
_____----------------------
L'unité d'effort utilisée varie d'une pêcherie 2 l'autre et d'un engin 8
i. ' a;tre mais dans tous les cas aucun effort n'est dirigé sur la thonine. Tcu-
.2fois 1~s thoniers senneurs réalisent parfois de grosses prises ()+O Y) par
:cup du Yenne e Qes rendements de 400 kg par heure de pêche sont prirfois cbser-
V~S daqs
L les opérations de pêche à la ligne à partir des chalutiers.
De toute façon ces chiffres ne montrent que l'accessibilitj des thonines
2.x engins de pêche utilisés et n'ont ainsi qu'une valeur indicative quant à
?.'aGondance effective de l'espece dans le temps et dans l'espace.
Les prises de pglamide sont essentiellement réalisées sur la cC>te nord
I .t.d ccztour du Cap-Vert par le secteur artisanal et sont le fait de lignes. 21
puasi totalitg des ca?tures ont lieu de janvier à juin, de rares captures sont
>bserv&r en novembre-décembre mais.elles ne concernent que des individ% de
petite taille.
La pélamide fréquente les eaux du Sénégal pendant la saison froide et est
.._ -&Zralenènt
2
p&li&
au-dessus des fonds de 50 ii 100 m. C'est une esp>ce cô-
i,ièrc inféodge au plateau continental. Elle se deplace probablement du nord
a. sud avec les eaux froides
d'upwehling.
i .3. SCG%3XRONORUS TRITOR
Le eaquereclu bonite est une es$ce côtière qui reste l'objet d'une esnloi-
,! Iat 101, artisanale: La plus commune dans les débarquements, elle est accessible
+ tous les engins de pêche.
Les captures 3-e; plus importantes au Sén&gal ont lieu en saison #rklaQ& e't
:ont; surtout dues aux sennes tournantes (au sud) et aux lignes (au nord).
L'espèce effectuerait probablement des migrations nord-sud mais elle est
,gus ou moins éloii, se de la côte pendant la saison froide.

Prises en tonnes de S
tritor (tous engins r&nis)
( > = estimations%& CRODT et DOPM)
2 .I
RELATIOPJ
T A I L L E S - P O I D S
Les équations des courbes entre la taille et le poids sont dgterminées,
par la méthode des moindres rectangles. Les résultats pour les 3 espèces sont
rqyoup&j
dans le tableau ci-dessous. Seules les donnks obtenLrssur la tho-
nine sont suffisantes pour nous permettre de calculer les equations chez les
mâles, les femelles et les immatures. Pour les 3 autres espèces, les données
de tous les sexes sont cumulées.
C = 26,4 -86,0
3,027
Mâles
N = 847
W :-,:0,014 L
Y = 3,027 x -1,845
C = 27,4 -80,8
3,018
N = 848
w -5 0,014 L
Y = 3,018 X -1,834
C = 112
3,148
I:ndéterminés
N = 25,O -45,4
w z: 0,009 /-
Y = 3,148 X -2,042
C = 18019
,035
TOTAL
N= 25,o -86,o
w z:
Y = 3,0:35 x -1,860
43
; cd‘3
TOTAL
C =
N = 336
39-59 cm
w
q :
P ,807
c.3
3
0 , 0 2 9
-
xl
ul
Y
=
2,807 x -1,533
j 5s 1 ToTAL /, 5 :. ;y; ~-l,~~~; : w =: cs”J15 !zpas5
C := intervalle d'étude
x = Log L
N := nombre d'individus
Total - males + femelles + in-

3
3 .
RREMI ERE S
D O N N E E S
S U R
L A
B I O L O G I E D E L A
R E P R O D U C T I O N
.
D E
L A
T H O N I N E
Cette présente E,tude porte sur l'analyse des gonades de 743 femelles et
.;e ?SC mâles provenant des échantillons collectés sur l'ensemble du plateau
cGntinenta1 sénégambien de janvier 1979 à mai 1980.
3.1. ECIIZLLE DE ~?&YI'URI'TE
T'kat
A.2
sexuel est divisé en 6 stades (CAYRE, 1980) d'a?rès l'aspect mi-
::I’GSCC;>r _
-'nue (couleur,vascularisation, réaction à la pressitin',
à l'incision)
et la grosseur relative des gonades.
Stade 1 = immature.- Sexe juste reconnaissable, gonades en forme de la-
T:ICS plates chez les males, petites et cylirdriques chez les femelles. Elles
sont colorGes en rose.
Utade II = début de maturation ou repos sexuel.- Les gonades cormencent
< A
ri. et-5 vascularisées, couleur rose fcncé à rouge clair. Chez les femelles les
ovocytes ne sont visibles ni à travers la membrane ovarienne ni m&e après in-
cision de celle-ci.
Stade III = mi~tu~*ation.-
La vascularisation s'est developpéessur les gona-
k.*s m$,les de couleur blanche et sur les gcnades femelles de couleur ja,we cr::;::,:;c *
s'Xcz les mZles, une piqûre suivie d'une pression sur la gonade fait perl.cr 12
:l.iqulàe r&ïinal ; chez les femelles les ovocyk.s sont visibles 3 l*intérieuZ Zc
::.a gonade après incision,voire directemen,+ $ travers la membrane ovarienna si le
stade est avancé.
~irtl)le pression de celle-ci.
Stade V = post-ponte.- Si c'est immcdiitement a2rei>
4c la pose g les ~o::.C.;.;
..;cKt très vascularisées et flasques, ro~;es sombres chez les femciles, blar.Z~-
-2~s chez les mâle:,
Si c'est un peu tardif, ce stade peut ressembler &c~~m&::.~
L~U stade III.
'.'
-,.Z. TAILLE A LA PREXIERE WTiiRIT-:
1,~ taille 2 1;~ preri&e matcité cüf-fvsporhd 2 15. longuet- >oqG- lrq;e,i;
50 $ <es individus sont mûrs.
Les rksultats trouvés chez les rZie5 et cl,ez les femelles sont re:gecYiT:+
r:: e :;s ce 410 ml et k30 mm. A partir de 600 mm tous les individus sont mtis, e-"i
dessous de 250 rm tous sont immatures (fig. 3 et b).
Les variation.5 sa-jsor~nières &d F.c.2 c'r,ez les xzles et les femelles SC&;
rxqxéseritées sur la figure 5.

1 û
Lez c y c l e s sexuels des mâles et des femelles 6voluent parall~lemcnt. A
partir d'un minimua en f&rier-mars (saison froide) les F,CS augmentent, attei-
gnent leur maximum en saison chaude de juill&; 2 septembre,. diminuent en dl::em-
bre, puis L,égère remontée en janvier.
L'étude des courbes de variat;ions montre que la période de r>onte de la tho-
nine au S&égal a lieu en saison chaude de mai 3 c'ztobre avec un maximum de
juillet à septembre. Elle dure aussi longtalps que dure la saison chaude. La
&iode de ponte est plus étalée chez les vieux sujets 'que chez les jeunes
.(DIOUF, sous presse).
3 . 4 . SE:;C-MT10
La ré-partition Texuelle étudiée est celle des individus capturés sur le
2la'T;eau continental s&négambien de janvier l$Y’(9 à mai 1980. On observe une ten-
dance 5 un sex-ratio en faveur des femelles en saison froide mais le sex-ratio
varie peu, ce qui indique un comportement identique des 2 sexes et des r&.c-
tions semblables aux variations des conditions du milieu. Cependant la proI:or-
tien de fcmcllcs dans nos fchantillons diminuè avec la taille. Au d&l& de 8IC mm
tous les individus que nous avons examin& sont des mâles. Ce phénomène s'ex-
pliquerait sans doute par un coefficient de mortalit6 plus élevé chez les f'e-
melïes au delà d'un certain *?@e ou à une croissance différentielle entre les
deux sexes. Cette dernière hypothsse a été discutge par CAYBE et DICXUE' (19t!3)
.
R6partition sexuelle mensuelle des thonines dans nos échantillons
J F
d'
32
35
7
22
32
s ex-
1,45 1,c
ratio

yjj.ff&-e~ltcJ
actions ont &té Itudi&s :
- Ua f~condil;é pârkielle int?ividnelle, nornt,re dlOvoeytes ZQ dernier ma&
srGrent.3 d.ms
l'ovaire juste avant la reproduction ;
- La fkocdité totale.- Elle représente le nombre d'oeufs &xi.s lors des
* z-0'
dii,crentas porte:; d'une année. Cette dernière notion est difficile voir,: i.,m-
possible 2 conna?tre du fait de l'imprécision dans la détermination du no$x~
:;Ctbl
de pontes au cours d'une année. Aussi les valeurs de fétocditg obtenue3
corresponàent à la fécondit6 minimale. Elles sont obtenues à partir de 23 fe-
:,x t-elle*.: :id t?23.1.1<33 compria22 13ntrc JO0 i\\t 785 mm dc LF.
3&ultats.- Dans l'intervalle de tailles échantillonnS(LF : 3o,O 3 79,5
cm) la féccndité partielle varie de 71 000 à 2 200 000 oeufs. Les relations
entre la fécondité partielle, la taille (I;F), le poids (W) des individus et
le poids (PO)des gonades sont calculés.
- Relation fécondité-taille des femelles (fig. 6) :
Log F = 2,9413 Log L "t 1,175o
d'où F = 3,2381 fi,9413
avec n = 28 ; r = 0,870
.- licktion îicondit&poids dc:.: fcm~lles (fig. 7) :
F = 182,OO W - 4725,42
avec r = 0,746; n = 28
- Relation fécondité-poids des ovaires (fig. 8) ;
F= 6073~74 PO - 82871,28
avec r = 0,923 et n = 2(3
.- _i
.i -L aFparaft dans cette étude que les thonines dont le RGS est sup&ierx*
:; ,Y r;
' 9
;:o:;t.. 'I un ctri.:. ii0 ui:.~t0~*.it~ .tiI i~.fi;J:i,li(, 1)0111" Fl,rc. ~tl,ltll Gt?S titi pixt i2II! Vdr3
+' '
j.I:i:,i:,,li.l,t:. f:~: clii ffrc appraît comk: un etiuil r::la.i:; ilmn~xlc~ c% Gt.rc i.nfï'.rrnC w
cor.film& en considérant un échantillon suffisarznent grand.
c. .
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CRO:DT)
/
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1,g
o$
0,6
0,2
0,3
0,3
0,6
615,6 i
TAEI.JZ.4d II.- Prises mensuelles de thonines (en tonnes) à ia ligne
à Saint-Louis (données
CHGDT)
TAZLEAV III.- prises mens:;ellcs de thonices (c':l tor,xs) 2 la lipie
à Soumbgdioune (don&es CRGX')

Effort milliers de sorties
b---f3
1977
SA!NT-LOtJ!S
î
$+. “-$ 1 9 7 3
I
6
& . . . . ..“...G
1979
4
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D Mois
Effort milliers lr
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de sorties
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D Mois
3
Effort milliers de sorties
-t
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SOUMBEDIOUNE
+..,-sg ‘1978
&. .me..w.... & 1 9 7 9
Effort milliers de sorties
0d
6
6----a Mbour 1977
1977

1P.U.E. (Tonnes/Sorties)
0.06
.
- 1977
S A I N T - L O U I S *.,+ ,g78
0----r.-o 1979
J
F
M A
M
J
J
A
S
0
N
D Mois
P.U.E. (TOnneS/SOrtieS)
t
0.04
- 1977
K A Y A R
e-4. 1978
CL------.0
1979
.C
JFMAMJJASON
D Mois
Fig. 2 - Evofutiûn mensuelle des prises par sortie (en Tonnes)
de la thonine à SAINT-LOUIS et à KAYAR.

ao-
60-
N: 215
. ..-~ Courbe observée
40
-++- Courbe lissée par moyenne
mobile sur 3 valeurs
-
SS ,---
75
LF(cm)
;
Fig.
3
- Taille à la première maturité chez les mâles de thonine.
.

-
‘$-
-:
A!JFemeile(ill,&!k')
/
N=781
- Courbe observée
++M Courbe lissée par moyenne
mobile sur 3 valeurs
Fig. 4 - Taille à la première maturité chez les femelles de thonine.

2-
1 j-.
_- -

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1
2 0 0 0
1600
0
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1200
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800
4 0 0
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I
I
I
I
2 0
4 0
50
60
70 LF ;cm)
le des femelles.
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Fig. .6 - Relation fécondité - tail
i
2 200-j
l
.
.*
e
I
I
I
I
i
I
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0
1033
2 0 0 0
3 0 0 0
4YCO
5 0 0 0
6 0 0 0
Fig. 7 - %elat$on fEron2itiZ - poids des fe~;elles.

F (.1Q3)
.