gcooo 99b fSSN 0850-1602 CAPTURES SECONDAIR S...
gcooo 99b
fSSN 0850-1602
CAPTURES SECONDAIR S ET REJETS DE LA PECIIE
CREVETTIERE A PENA US NOTIALIS DU SENEGAL
A, CAVERIVIÈRE
G,A, RAB/WSON ANRRIAMIRADO
DOCUMENT
C E N T R E D E R E C H E R C H E S OC$NU6RAPHIQUES D E D A K A R - TIAROYE
SCIENTIFIQUE
NUMERO 111
* INSTITUT SÉNÉliAlAl$ UE RECHERCHES AGRICULES J,
DECEMBRE 1988

CAPTUR 5 SECONDAIRES ET REJETS DE LA PECHE
CREVE t'IERE A PENAEUS NOTIALIS DU SENEGAL
Par
A. CAVERI' [ERE* ET G.A. RABARISON ANDRIAM~IRADO**
R E S U M E
L'étudl
décrit
leET
captures
secondaires
des
crevettiers
{laciers et congélateurs qui recherchent la
crevette bl< jche Penaeus notialis au large
du Sénégal,
plus particu. ièrement dans la zone Sud, Sur 3.8 600 tannes
de poissons :aptur&es en 1985,
seules 6 0080 tonnes
ont
été débarqué, 3, composées principalement de poissons gris
(Pseudotolitl
Is -EE*9
Galeoides decadactylu,s,Arius spo,,
Cyno~lossus ! Lnariensis).
Le rapport quantite de poissons
rejetés/quan.
.té de poissons debarqués est de 2,l. Il est
plus élev& e1 saison chaude 1986(2,5) qu'en saison froide
(I,â). La COI )osition spdcifique des
rejets,
comprenant
principalemei d
, e s
juveniles,
varie
aussi
grandement
suivant la si .son,
L'effe.
de la pratique des rejets sur la dynamique
des populatic IS a été grossiGrement analysé et discuté.
A B S T R A C T
The s ldy describes the by-catch of the
ice
and
freezer
shr n p trawler which search for the pink
shrimp
Penaeus noti Lis off the senegalese coast,particularly
in
*Centre
de
Recherches Océanographiques
de Dakar-
Thiaroye, B, I 2241 - DAKAR-SENEGAL
**Centr
National de
Recherches
Océanographiques,
B.P. 68, (20 1 NOSY-BE-MADAGASCAR
1
_ --____
_
-
_ .

_
_-
~--.._.
.^“_-B--

j
1
the
southerh area,
18 600 metric tons of fishes
should
have been iaught in 1985, but only 6 000 tons
were
landed,
ptincipally
constituted by
g-y
fishes
(Pseudotolithus w., Galeoides decadactslus, CgnoPlossus
canariensis,Arius
e.).The ratio fishes discarded/fishes
landed is 2.1 in 1986.It is bigger during the warm season
(2.5) than d&ring the
cold
season
(1.6). The
specie
composition Qf the discards also show important
seasonal
variations, The discards are principally juveniles.
T$e effects
of the discards on
population
dynamics hav$ been briefly studied and discussed,
j
S O M M A I R E
INTRODUCTION
1, LES FONDS A CR+ETTE ET LES ESPECES QV1 Y SONT ASSOCIEES
i
1.2. LES ESPECES ASSOCIEES AUX FONDS A CREVETTE
1.2.1,
egroupements h espèces démersales en
1,2*2,
specifisue et abondance relative
q-e la faune d'accompagnement
_I_I_
2. LA PECHE CREVETTIERE ET LES CAPTURES SECONDAIRES DEBARQUEES
t
2.1, TERMINO4OGIE UTILISEE DANS L'ETUDE
2.2, L'EXPLOI[TATION DE LA CREVETTE
2.2.1. m chalutiers et, & debarsuements
2.2.2. Efforts & pêche et! potentiels (donnees & 1967 &
2.3. L'EXPLOIkTATION
DES CAPTTJRES SECONDAIRES
2.3.1.
moyenne et importance
2.3.2,
marbes des crevettiers cong&$lateurs
&
k
d s crevettiers glaciers
2.3.3. Ekvolution des prises m poissons
21.3.3.1. Evolution annuelle des prises des
principales espèces de poissons entre
I
1981 et X985
2/,3.3.2. Variation à plus courtes périodes
(intra-journalières et saisonnieres)
2
_ _ _ - - - d _ .
-.
- __.----
.-_-
_ _ _ _ _ _ _
I

8
t
1
3, IMPORTANCE ET
VALUATION DES REJETS
P
3.1. CONSIDERATIONS GENERALES
3.2. ESTIMATiONS ANTERIEURES DES REJETS DANS LA REGION
stratification des donnees
,3,3.1. Valeurs globales : estimateur-rapport
3.3.2. Valeurs spécifiques
global% des re.iets dans les marées
ats en saison froide
1.2, Résultats en saison chaude
valuation des quantités rejetées pâr l'ensemble
en saison froide
~.4.2.2.,
Résultats en saison chaude
,4,2.3. Discussion
3.4.3.
n.
ffets
robables & h pratique des re.iets m
& dynamique
& Populations exploitées & la
one &J-fJ
j---
.4.3.1. Résultats
POUX-
Pseudotolithus
senegalensis (capitaine)
4.4.3.2. Resultats pour Galeoide,s
decadactylus
x
(tiekemf
3/.4.3,3. Résultats
pour
Brotula
barbata
(brotule)
33.4.3.4. Resultats
pour Pagellus
bellottii
(pageot)
3i.4.3.5. Résultats pour Arius S~E. (machoiron)
3j.4.3.6, Résultats
pour
Selene
darsalis e t
chloroscombrus chrysurus (plat-plats)
3I.4.3.7, Résultats pour Cynoglossus G. (soles
langues)
31.4.3.8. Résultats pour Trichiurus lepturuq
#
(ceinture}
3/.4,3.9. Résultats pour Brachydewterus
auritus
i
(wlon)
3L4.3.10.Résultats
pour Ilisha africana (rasoir)
3/.4.3.11.Résultats
pour Parapenac$opsis
atlantica
,
et Sieyonia galeata (petites crevettes)
3.5, DISCUSSION ET
CONCLUSION SUR
L'EVALUATION ET
L'fMPORT+NCE DES REJETS
4. CONCLUSION GENE
3

I N T R O D U C T I O N
La famille les crevettes Peneides fait l'objet d'une
pêche
industrielle
intense sur toutes les bandes côtières tropiçales à
fond vaseux ou vabo-sableux.
11 en est ainsi au Sén&gal pour la
crevette blanche\\Penaeus
notialis,
Bien que l'espèce-cible soit
la crevette,
les poissons de fond vulnérables au
chalut
constituent
une jgrande proportion des captures,
Parmi
ceux-çi
beaucoup sont rejetés à la mer du fait : d'une trop faible valeur
commerciale
et/o'
du volume limité des cales,
de la capacité
journali&re de ~CO gélation des crevettiers congélateurs,
h
L a
pr&sent&
étude a
pour
but
l'amelioration
des
connaissances
enice qui concerne 1es captures
d'espèces autres
que la crevette b$ anche sur les fonds de pêche de celle-ci, ainsi
que l'estimationides rejets par espèce,
en poids et en
nombre,
L'evaluation desrrejets est particulièrement importante pour la
connaissance de >l'état des
stocks et leur étude dynamique,
surtout en ce qui:concerne les rejets de juvéniles d'espèces dont
les adultes sont;commercialisés
par la pêcherie commerciale ou
par d'autres pêcgeries.
En effet ces juvéniles - qui n'ont pas
atteint la taillejde reproduction - ont une vitesse de croissance
elevée et leur moqt occasionne une perte de production importante
et réduit le potentiel de reproduction,
!
L E S ; F O N D S A
C R E V E T T E E T
1
l
L E S
E S P E'CIE S
QUI Y
S O N T
A S S O C I E E S
t
Nous
rappelqrons
dans ce
paragraphe
lE?S
conditions du
milieu,
puis la' répartition de la crevette et des communautés
d'especes démersal!es qui occupent ou chevauchent les mêmes ,fonds.
I
La sédimentqlogie du plateau C:ontinental sénégambien a été
étudiée et
cartoigraphiée par DOMAIN (1976,
1977).
En ce qui
c:oncerne
la répadtition des poissons dhmersaux (vivants
sur ou
près du
fond) '@e l'Afrique de l'Ouest il
faut noter la
classification prioposée par LONGHURST (1969). DQMAIN (1980) a
realisé
une 6tudel sur la répartition et l'écologie des
poissons
d&mersaux du plateau continental sénégalais,
En ce qui concerne
la crevette p.
nokialis, LHOMME (1980f, LHOMME et GARCIA (,I984f,
ont
présent6
une! étude et une synthése sur sa biologie et
son
exploitation. Nous" ferons souvent référence à ces auteurs,
1.1, LES FONDS A CkEVETTE
1.1.1.. Bathpmktrie et; sédimentologie
I
i
Tous
les
auteurs
s'accordent
pour
affirmer
que
les
concentrations
leb plus
intéressantes de crevette
blanche en
Afrique de
l'ouest
se situent sur
les
fonds
vaseux, où le
4

pourcentage des 1 particules fines de moins de 50
microns de
diamétre (lutites;) est supérieur à 75 %,
et les vases
sableuses
(25
à 75 99 de lbtites).
Sur les cotes du Sénégal il
existe 2
principales
zoneb
vaseuses,
l'une au nord de la presqu'ïle du
Cap-Vert et 1"aut'e au sud :
Casamance et secteur frontalier du
SQnégal et de la Fuinée Bissau. Les fonds de p&che à la crevette
blanche corresponfent à l'extension de ces zones (fig. 1 et 2).
a) h fond d pêche & Saint-Louis
-4
Il
s'etend ide
part et d'autre de l'embouchure
du fleuve
Sénégal de
15" !à 16*15'
Nord,
entre
20 et 80 m&tres de
profondeur.
Le plateau continental mesure environ 27 milles au
Nord de Saint-Logis.
L'isobathe 200 m se rapproche de
la côte
tout en suivant sbn contour vers le sud, Une fosse situee en face
du village
de &ayar (15" Nord) traverse toute
la largeur du
plateau,
créant iune barrière entre la côte Nord et le Sud du
Sénégal,
Les vas&s sableuses (25 % à 75 % de lutites) forment la
bordure de la vas ère.
Les sables vaseux (5 % à 25 % de lutites)
sont
assez
éten d us,
mais
sont
en dehors des secteurs où
s'applique
l'essdntiel
de l'effort de pêche des crevettiers
(LHOMME,
1980 ;
ILHOMME,
et GARCIA,
1984).
Le tableau 1 et la
figure 3 montrent la répartition de l'effort de pêche selon la
profondeur
(d'ap&s des enquêtes de 1972 à 1978). Elle a été
obtenue après divqsion de la zone de peche en carrés statistiques
et etude de la rédartition du pourcentage de l'effort total
dans
ces différents cadrés.
91,5 % de l'effort est exercé entre 30 et
70 m.
Il faut qignaler que rfkemment certains crevettiers ont
commencé à
travdiller
un peu plus au
nord, en
prenant des
licences de pêche /en Mauritanie.
I
b) & fond
pêche du Sud
La vasière
d e
Casamance s'étend vers le sud à partir de
1"embouchure de
$a rivère Casamance,
jusqu'au large
des
îles
Bissagos, entre le/s isobathes 15 et 100 m. Le plateau continental
s'élargit et atteint 57 milles à la latitude de 12" 45'N, puis 68
milles
au large d) la Guinée Bissau,
Les vases
sableuses
sont
moindres en
supekficie.
Les sables vaseux se trouvent plus en
profondeur
et dan$ la partie nord de la Casamance jusqu'au
Banc
du large, La figurk 4 montre la repartition de l'effort de pêche,
indiquée
plus
en! détail sur le tableau 2 (chiffres de
1972 à
1978,
par LHOMMEI).
79 % de l'effort s'effectue entre 20 et 50
mètres,
1
II
Durant
les ebbarquements effectués pour cette Etude sur les
chalutiers crevett[ers,
on a pu obtenir des renseignements plus
précis
sur les se@teurs de pêche de la zone Sud (figure 5). On
peut
distinguer 3;ensembles différenciés par la latitude
et la
profondeur.
L'ensemble '
"CQsamance" comprenant : une petite bande de vase
sableuse et sable-gaseux au large de la rivière San Pedro,
entre
10 et 18 mètres,
hppelée secteur 'ISan Pédro" ; les fonds de vase
et
vase-sableuse jsitués
au large de la bouée de
la Casamance
entre
9 et 20 m e
se continuant devant Djimbering jusqu'au
Cap
Roxo # Ce dernier s cteur porte le nom de "Casamance-Djimbering".
s
5

L'ensemble "C ap Roxo" comprenant des fonds de vase au
large
du Gap Roxo entre 20 et 60 m ou l'on distingue le secteur appelé
"Roxo'*,
partant
des fonds de Bjimbering à la croche de Roxo en
suivant le Gap 24C * .
la zone de vase-sableuse dans le creux (21
à 45 m)
forme E ar'la rentrée de l'isobathe 20 m au
nord du
secteur précédent et appelée l(canal"
; la zone de sable-vaseux et
vase-sableuse
a11 ant de 45 à 60 m,
située entre deux bandes de
rochers, est appel ée "Languette" ; les fonds de vase à Pina rudis
entre 20 et 60 m E u sud de Roxo sont appelés "Moules du Nord",
- L'ensemble "Guinée-Bissau" comprenant des fonds de vase et
de
vase-sableuse
au sud des Moules du Nord,
entre 20 et 60 m,
avec
une bande nc n chalutable à 35 m formee de vase
très
molle
appelée
par les n arins "boules" de vase" où les panneaux peuvent
être
perdus
faci lement ;
ces fonds se continuent
jusqu'à
une
deuxieme
zone à
Pina
rudis appelée
"Moules du Sud" et se
terminent au large des îles Bissagos,
1.1,.2* Tempér ature et salinite
L'hydroclimat
la
région
a éte decrit par plusieurs
auteurs :
RUSSIC NoL@(i973)
BERRI?' (19751,
REBERT et DOMAIN
(19771,
REBERT ( 1970 et 19833.
Schématiquement on peut diviser
l'annee
en 2 sait ans séparées par deux périodes de
transitions,
En fixant les 1 imites
des températures à
18°C et
24°C on
distingue :
- une
saisor
froide de décembre à avril sur les fonds de
Saint-Louis, de jz nvier à avril sur les fonds de Roxo ;
- une
saisor
chaude de juillet à septembre sur les fonds de
Saint-Louis, de Jo illet à octobre à Roxo ;
- les période s de transition, mai-juin et octobre-novembre à
Saint-Louis, mai-j uin et novembre-décembre à Roxo.
Les variatior s de la salinité different entre les deux fonds
de pêche,
En eff et sur le fond de Saint-Louis,
les apports du
fleuve
Sénégal f r>rment en
saison
chaude
une
mince
couche
superficielle des salée qui n'atteint pas le fond,
alors
qu'une
dessalure
importa nte
peut etre observée jusqu'à 50 m en fin de
saison chaude sur les fonds de Roxo,
Ceci est dû au fait que la
saison
des
pluie S
est plus longue et marquée en
Casamance et
Guinée-Bissau.
Jrants côtiers
Avec
la nat Ire du fond et les
facteurs
climatiques,
les
courants
côtiers peuvent intervenir dans la répartition et
16353
déplacements des ebp&ces démersales.
?
Les
systèmes! de courants sur le plateau continental ont éte
decrits par ROSSIGkOL et ABOUSSOUAN (l.965),
BERRIT et &, (1977)
et REBERT (7.983). ! On peut retenir le schéma suivant,
en ce
qui
8
6
_i__. ._.. I,. ._I .._..- _..l__.l”
-_-_ -_.__ I-_.-.. .____-. _-_
----
-_-----

les
i
concerne
im acts
possibles
sur la crevette
et la faune
associee.
P
i
- Nord du
a -Vert :
- L'orientation de la côte
E?st
p e u
favorable à l>upw lling,
k-=---- surtout dans sa partie sud,
En saison
froide (d écembrelà mai) l'eau superficielle (O-20 m) est dirigee
vers le Sud par lés alizes.
Un contre-courant en profondeur (2O-
200 m) assez inte se se dirige vers le Nord,
En debut de
saison
chaude, â la fin
es alizés le contre-courant équatorial provoque
une circulation djensemble vers le Nord,
En fin de saison chaude
le
système des 'deux
courants se rétablit
avec
les
premiers
alizés4
1
- Sud du Cap Vert : - L'orientation de la côte est favorable
à l'upwelling.
Eh saison froide,
on observe un courant Sud qui
peut int&resser tdute la tranche d'eau.
Ce courant est encadre à
la cote et au lar e par deux courants Nord,
En saison chaude, la
branche
Nord $u
contre-courant
équatorial
provoque
u n e
circulation génér@e vers le Nord, Au niveau de la Guinée-Bissau,
o n
observe un coJrant Nord-Ouest d'origine
thermique (gradient
positif
vers le Sud) et haline,
qui crée une circulation
quasi
permanente vers f$ Nord dans la zone cGti&re.
1.1.4, Le Be'thos
--Y--"-
Pour la cr&ette et les poissons démersaux les variations
d'abondance du beqthos sont importantes,
du fait que ces espèces
s'en nourrissent e$sentiellement
(CAVERIVIERE 1982). DOMAIN (197'8
et
1980) montre c&e les vases ont une biomasse benthique élevée
(3,3 g/mZ en saisoin froide,
4,2 g/m2 en saison chaude)
composée
souvent d'animaux! filtreurs,
Les sables-vaseux ont des
indices
d'abondance encore! plus élevés, car ils permettent l'installation
d'une faune fouisskuse,
capable d'assimiler la matiere organique
et la microfaune. i Les variations saisonnieres sont plus marquees
sur les petits fon@s de 0 à 40 mètres,
où l'on observe également
la plus grande
bariabilité saisonnière
dans
l'abondance des
poissons démersaux!, qu'au large,
l
i
1.2, LES ESPECES APSOCIEES AUX FONDS A CREVETTE
Nous avons vu[que la crevette était pêchée surtout entre les
fonds de 30 et 70 m dans le Nord et entre 20 et 50 m dans le Sud,
Cette partie du plateau continental est occupée par différents
peuplements
démerbaux
qui sont aussi vulnérables au
chalut &
crevette,
provoguant
ainsi
des
captures
secondaires
habituellement életées.
1,2.1, Regroukements des espèces demersales en communautks
A U
niveau
ie
l'Atlantique
intertropical
Est, plusieurs
auteurs ont dkritiles populations de poissons démersaux : POSTEL
(1955) en Guinée, [LONGHURST (1963) en Gambie et en Sierra-Léone,
,
7

CROSNIER (1964) /au Cameroun,
LONGHURST (1964,1965) au
Nigeria,
DURAND (1967) au;Congo, DOMAIN (1972) au Sénégal,
CAVERIVIERE
(1982) en Côte dllvoire. FAGER et LONGHURST (1968), LONGHURST
(19693, ont été lgs premiers à regrouper de maniere non empirique
en communautés les espèces démersales de l'Afrique de 1'Uuest. La
méthode
utilise &es index de co-occurence pour
lt?S
principales
es lors du Guinean Trawling Survey (1964-1965).
MAIN
(1980) a mis en évidence des especes
d e
différents peuplements au Senégal & partir
d'analyses en
icomposantes
principales et
d'analyses de
correspondances \\
la nature du substrat est prise en compte,
VILLEGAS
et GAFCIA (1983)
reprennent
la classification de
LONGHURST en Pr&+isant les caractéristiques des masses d'eau et
les types de fond/
i
A l'occasion\\de cette étude nous avons repris le
classement
Par
communautés !de LONGHURST qui est le plus utilisé et nous
avons modifié sa Il*Lste des esp&ces,
par rajouts et déplacements,
ii
partir des études ulterieures de
DOMAIN {1980),
CAVERIVIERE
(1982),
VILLEGA'
et GARCIA (1983,
DOMAIN (1986),
et des
observations
rea 4 isées lors des récentes campagnes de chalutage
s 1.1 r 1 e
plateau cqntinental senégalais. Cette liste (tab. 3) est
donnée avec la noqenclature la plus récente des esp&ces.
On distingue
- L a communa
des Sciaenidae,
Elle
e s t lprincipalement
representee
par des
espèces
appartenant
aux i
familles
des
Sciaenidae,
Polynemidae,
Pomadasyidae,
AriFdae,
Drepanidae.
Les espèces de la famille des
Sciaenidae, en i particulier
les
Pseudotolithus,
dominent
écologiquement
et; en valeur dans les prises industrielles,
d'où
le nom
de la combunauté.
Elle s'étend
SUr
substrats
meubles
jusqu'à la base ! de la thermocline et
LONGHURST (1969) donne
l'isotherme
2O"CI comme valeur représentant correctement en
moyenne
la limite1 de separation de cette communauté
avec
celle
des Sparidés,
Une forme
tuarienne de ce groupement où,
entre
autres
modifications, 1esiPseudotolithus
senegalensis qui dominent sur
le
Plat>eau
sojlt
supplantés
par d'autres
Pseudotolithus
(elongatus,
tgpusi brachygnatusf,
a &té reconnue par LONGHURST
(1965)
et Durand 11967) mais n' a pas été échantillonnee
lors du
Gtiinean Trawling {Survey.
Elle est relativement
importante au
Senégal et
se re contre dans la zone la plus
4
cotière,
surtout
près des débouchésldes grands fleuves.
- La communau&é des Sparidae.
Elle est a
pour les
mêmes
raisons
que la
communauté des
Elle peut être subdivisée en deux
élements :
I
L'élément c tier de la communaut& des Sparidae.
8

Il
I
comprend! ,des
@SpèCeS
telles
Sparus
caeruleostictus,
Dentex
Chilomycterus
spinosus,
Dactylopterus
volitans,
LONGHU ST'qualifie les espèces de ce groupement
comme
capable de p&nétr r au dessus de la thermocline sur des sediments
qui,
7
sans
ètre
ocheux,
sont suffisamment grossiers pour
être
évités par In com unauté des Sciaenidae, Même sous la thermoeline
L
ces
à survenir ensemble.
Nous avons place dans
cet
roupe d'importantes
espèces
(Pseudupeneus
prayensis,
bellottii, Epinephelus aeneus) que LONGHURST
classe dans
n t profond de la communauté des Sparidae
n o n
sans avoir n
s affinités avec l'élément côtier et avec les
espèces
eurybath$s
ou de la thermocline.
Notons que E.
aeneus
avait
été
préce4emment classé par LQNGHURST
dans cet clément
côtier.
1
i
1 L'elément @refond de la communauté des Sparidae,
i
Le coeur de
ce groupement est formé par des Sparidae
(Dentex
angolensls,
Dentex
conboensis,
BOOPS boopsj,
des
carangidae (Trachdrus e.), des Triglidae, des Uranoscopidae. Il
survient sous la jhermocline au dessus des sédiments meubles (40-
100 m),
i
I
- La communa té des Lutjanidae,
d
spèces appartenant à différentes familles, dont
agennes,
L
goreensis),
chaetodontidae (
Acanthuridae
(Acanthurus
monroviaet,
utres régions pour avoir de
nombreux
représdntants
inféodhs
aux fonds durs et
plus
particulièrement &x fonds coralliens.
En Afrique de L'Ouest cet
assemblage est cadactéristique
des zones d'affleurements du socle
et des bancs de g&s fossiles,
DU de leur proximité,
Comme pour
les
communautés drécédemment décrites,
son nom provient de la
valeur marchande éilevée des espèces de la famille des Lutjanidae,
I
- Les espèces1 eurybathes ou de la thermocline,
C"est
sous 'ces
termes
que
LONGHURST regroupe
quelques
espèces qui présenbent des difficultes de classement,
aussi bien
de manière empiribue que par la méthode plus objective employée
en dernier
lie
ar cet auteur,
Dans son analyse
les
esp&ces
eurybathes ou
la thermocline forment un petit groupe qui
présente à
la
fbis
des affinites
avec les communautés des
Sciaenidae
et des! Sparidae (la Premiere liaison étant
cependant
la plus forte),
Fn effet ces espèces ont souvent une très large
distribution bathymétrique, comme Trichiurus lepturus, et peuvent
montrer de nettes bffinités avec les conditions particuli&res de
la thermocline,
cbmme la crevette Penaeus notialis et le poisson
plat Cynoglossus c nariensis
---l---*
Parmi
les s/ix
espèces
réunies
dans
ce groupement par
~~NGHURST il y a t
selaciens et une esp&ce semi-pélagique, et
nous noterons que
'autres espèces de sélaciens (Raja miraletus),
9
,- ,.
“a.-.-

l
Mutefus
mutelu ),
ainsi
que
l'esp&ce
semi-pelagique
4
quantitativement : rès importante Brachydeuterus auritus,
ont été
classees
antbrieu" ement par LONGHURSTtl965)
et Durand (1967) dans
les espèces
$
euryb thes,
Nous reprendrons ce classement, qui nous
semble meilleur di'apr&s nos propres observations,
On pourra donc
considérer
que
L'assemblage
des especes eurybathes ou de la
thermocline
rep ésente
particulièrement le
large
degré
d'accomodation
i;
a x changements de température ou de pression de
nombreux
des especes de caracère
semi-pélagique
carolinensis
(appellée B.
capriscus
par
semi-pélagique
devenue
rkcemment
très
abondante en
ique de
l'Ouest,
pourrait
être
consideree
placé dans cette communauté
les
espèces
ont la brotule (Brotula barbata) et le
Saint-
Les espèces
Gewon maritae
(crabe rouge prof
ette rose ou
industrielle au
Sénégal.
l
8
I
fi abondance relative &
l a
notialis a
été
classée
eurybathes ou de la thermocline présentes
sur
les fonds meubles
ui appartiennent à la même communauté formeront
lière dans
l'exploitation
de
la crevette.
Cependant
des espèces de la communauté des
Sciaenidae et
de la communauté des Sparidae qui vivent sur les
i
mêmes
types de fiond (vaseux à sablo-vaseux)
que
la crevette,
pourront être égaljement capturées.
Il existe en effet un certain
chevauchement des1 peuplements bien mis en évidence par DOMAIN
(1980).
Les déplacem
de la crevette liés k la croissance ou a
l'adaptation aux c
ements des conditions du milieu,
et par la
suite des
la recherchent,
entraineront
des
variations
composition des captures
secondaires
De plus durant les périodes
où le rendement enfcrevette est faible,
les chalutiers pourront
exploiter de
man ère préférentielle - pendant une partie de la
marée
f les
i
nuitsiou des jours entiers)
- certains
groupements
d'espèces en fonhtion de
l'abondance des
espèces d'intérêt
commercial qui s'yftrouvent : Pseudotolithus typus et Cynoglossus
senegalensis
; ? Pseudotolithus
senegalensis,
Galeoides
10
--.__--* .-..-_.-. --~--_ -----. --__ .-- ?-.-
--
..__.-_
.--- .- .-.-
.-. ._._ _-.__-, - --__ -+

decadaetslus, Pan idasus jubelini, p. peroteti, Drepane afrieana ;
Sparus caeruleost ictus,
Pagellus bellottii et Epinephelus aeneus;
C~oglossus canar iensis, Raja miraletus et Trichiurus lepturus,
En Casamanc 3 les pkheurs ont remarqui? qu'en saison froide
les concentration
3 de crevettes et de poissons seraient
séparées
{crevettes au 3 we j
poissons à terre),
alors
qu'elles
sont
m&lang&s durant ta saison chaude.
Ainsi de décembre â avril les
bateaux
recherck /?;Eela crevette sur les fonds de 30 à 50 mètres
et descendent à t I
, sur les fonds de 15 à 18 mètres, pecher le
poisson
quand 1 &s phénomènes de "coupures en crevettes" se
produisent,
alor$
que de juillet à octobre les captures en
poissons
sont relativement bonnes à toutes les
profondeurs. On
notera
que la dG+harge des fleuves en crue
amene
d'importantes
concentrations dejcrevettes sur les petits fonds (10 à 12 m).
- Compositio
s spécifiques observées
Trois series de prélèvements scientifiques ont et& réalisees
sur
le
fond de
êche de Saint-Louis, en
janvier,
février et
s stations étaient placées B l'interieur et en
e de pêche.
La zone de pêche du Sud Cap-Vert a
échantillon
e uniquement en saison chaude
(juillet 1986),
mais des embarqu
ent périodiques sur les crevettiers travaillant
ont été effectues pour analyser la pratique et
l'importance
des\\
rejets,
Les
informations
concernant
le!3
prélèvements sont irésumées
dans les annexes I à IV, Les positions
des
stations son
indiquées sur les figures 6 et 7. Le
navire
utilise est le "L
IS SAIJGER",
chalutier de 36,8 m du CRODT, avec
un
moteur de 800
V et pechant par l'arrière,
Les filets sont :
l-Il.3
chalut à pois
n de 30 m de corde de dos,
de type
japonais,
avec un maillage d"p cul de 40 mm de côte ;
un chalut à
crevette
d e
28 m de corde be dos et un maillage au niveau du ou1 de 25 mm
de c6te.
Etant dobné que l'objectif principal était de collecter
des estomacs pour /L'analyse des régimes alimentaires (qui
feront
l'objet d'une autrb Etude),
les traits ont eté fixés à une durée
de 30 minutes
ek répartis en 3 périodes :
le matin à
7h 00,
l'après-midi et
bn debut de nuit (20h 00). Les résultats des
analyses de chalukages sont présentés dans les tableaux 4 et
5
pour la saison chabde et dans le tableau 6 pour la saison froide.
Les
pourcentages +e reférent aux captures totales,
Nous n'avons
pas repris dans le& listes les espèces pélagiques,
les crevettes
et
les mollusques!bien
que l'on ait tenu compte de
leurs
poids
dans les calculs i
La lecture des tableaux amene les
remarques
suivantes :
iI
- En saison ichaude
les
espèces
du peuplement
littoral
(Communauté des Sciaenidae) forment l'essentiel des captures sur
3es deux fonds defpêche,
Il existe des différences au niveau de
la répartition et de l'importance des espèces,
Certaines espèces
de la communautéides Sciaenidae,
bien
représentées
jusqu'aux
profondeurs de 50 m dans la zone Nord,
ne se rencontrent que de
20 à 30 m dans ]a zone Sud.
Les esp&ces plus
eurythermes et
celles de la communauté des Sparidae semblent plus abondantes sur
1 1

les profondeurs
de 30 & 50 m au Nord [elles ne
remontent
pas
jusqu'à
20 4,
alors
qu'au Sud elles
semblent
préférer les
profondeurs entre 20 et 30 m. Ceci a déjà éte soulign& par DOMAIN
(l.980) et la ra son principale pourrait être la
différence de
largeur du platea continental.
Neanmoins,
comme la repartition
de l'effort de
leche suivant la bathymetrie diffère
entre
leSi
deux
zones, l'a cessibilité de ces espèces B la peche des
crevettiers pourr ,it être similaire.
- En saison 'roide (Zone Nord) les especes de la
communauté
des Sciaenidae sc Lt cantonnées à la zone littorale des 20 m&tres;
le nombre d'esF ces importantes a diminue
et Pteroscion peli
domine largement.
Les espèces eurybathes et de la communauté des
Sparidae forment
a majorite de la population entre 30 et 50 m de
profondeur.
Quel jues especes d'intérêt commercial peuvent former
des
concentrat
.ons
importantes :
Fagellus
bellottii,
Plectorhynehus 3 Fditerraneus,
Dentes macronhthalmus.
Ceci
est
d'autant plus i lteressant à signaler que le début de la
saison
froide
correspor 1 & la haute saison de pêche pour
la zone de
Saint-Louis.
- Abondance 4ielative des espèces commerciales {zone Sud)
Deux campagr14 's de chalutages ont été menees par le CRODT, en
octobre 1984 et f?A vrier-mars 1985,
pour l'estimation des
stocks
demersaux
cotierq de la Casamance (LAMOUREUX,
1986).
Le navire
utilisé est le "LdURENT AMARQ",
navire de recherche de 24,8 m de
longueur avec
u
moteur de 425 CV.
Le filet est un chalut à
e corde de dos avec une
La zone étudiée a etçi
Les strates 4, 5 et 6 sont fréquentées par
Grossièrement on peut faire
les rapprochements1 suivants :
- la strate i5. (10-20 m,
zone Nord de la Casamance) coïncide
- la strate 6
zone Sud) coïncide avec le
secteur
dit "Casamance-Dji
- la strate 4
zone Sud) coïncide en partie avec le
secteur de pêc,he
Dans le tab
repris les rendements horaires
moyens
obtenus e
saison chaude (octobre) et en
saison
froide
especes commerciales dans ces 3
strates. Le
nombre
des espèce
exploitables ne varie
pas
significativement
mais les quantites pêchées
sont
PlUS
importantes
cependant pour la strate 6
(zone
ificative (98
compte-tenu
des
coefficients #e variations toujours importants dans ce genre
d'estimation, Si
n saison froide la strate 5 est la moins riche
en poissons
c'est elle la plus
riche en
saison
chaude,
12

Sur les fond
2 crevette de la Casamance proprement dite les
especes donnant 1 s meilleurs rendements sont les suivantes :
- en saison
roide : Pseudotolithus -es) 40 kg/h
Pagellus bellottii 25 kg/h
Arius m 23 kgfh
- en saison haude : Galeoides decadactylus 36 kg/h
Pomadasys S~E 18 kg/h
Pseudotolithus SEE,. 14 kg/h
Carangidae m.
13 kg/h
Cependant 1 importance
relative des espèces n'est
pas la
même
selon
QU'O
utilise un chalut à crevette ou un
chalut à
poisson. Le table u 8 fait un parallèle grossier (vu le nombre de
traits pris en CO pte) entre le pourcentage des espèces capturees
sur les fonds de
aint-Louis,
en saison froide,
par un chalut à
crevette
et un c alut à poisson,
les autres conditions de pêche
etant
par
aille rs
identiques
(bateau,
positions,
mailles,
vitesse et
dur&
de trait).
Ainsi pour un
volume
de capture
totale donné, 1 s
chalutiers
crevettiers
prendront
plus de
synoponticus
fero: >
Arius ~JJ,,
Selene dorsalis, Pomadasys -spp,,
Pseudotolithus a negalensis,
minobatos
rhinobatos,
Galeoides
decadactylus, e
moins
de Dentex
macrophthalmus,
Pagellus
belfottii.
D'une
manière
générale
il est bien connu
que
les
espèces les plu
inféodées au fond sont
plus
vulnérables au
chalutage crevett
er.
2 .LA PEI
H E
C R E V E T T I E R E E T
L E S
C A P T U R E S
S E C O N D A I R E S
D E B A R Q U E E S
Les fonds
e
pêche de la zone de Saint-Louis ont été
découverts et mis en exploitation en 1965,
et ceux de Casamance-
Roxo
en 1966,
L
pêche chalutière a connu depuis une
évolution
importante,
Son
istorique et ses potentiels ont été décrits par
GARCIA et &, ( 979).
GULLAND et GARCIA (1984)
soulignent la
différence entre les variations de la composition spécifique des
débarquements con écutives à une modification de la stratégie de
pêche
et les rée s changements pouvant survenir dans ltabondance
des ressources. C s deux phénomènes sont connus dans la région de
l'Afrique de l'ou St, CAVERIVIERE (1978) montre, par exemple, que
les variations de
rendements (pue) des espèces
caractéristiques
débarquees par 1 s chalutiers ivoiriens en provenance de
Sierra
Leone et du Sént$g 1,
entre 1966 et 1976, sont consécutives à des
modifications da S
la pratique des rejets,
D'un autre côte le
même auteur indiq e en 1982 que des anomalies des pue de la pêche
chalutière en Côt
d'ivoire seraient en relation avec la chute de
l'abondance de
certaines
espèces
(Sardinella
aurita,
Rrac.hydeuterus
uritus) et
l'apparition d'un
nouveau
stock
(Balistes carolin
nsis)
*
13

2.1, TERMINOLOGIE UTILISEE DANS L'ETUDE
Pour eviter
ies confusions et difficultés de compréhension,
nOUS
présenteron 3 rapidement la définition des différents termes
qui seront utilis is dans le texte,
Des auteurs ont déjà proposé
une
terminologie concernant la pêche accessoire (SAILA,
1983 ;
3RICKL~M~ER et HA bTMANN, 1985 ; etc.,,). N ous nous sommes inspiré
en partie de ces Lravaux.
a)
&x captu 2 totale se référe à l'ensemble des
organismes
ramenés
par le f .let au cours d'un trait ou d'un jour de pêche,
Cependant
pour
.a commodité de l'expos6 nous ne
consid&rerons
pour
notre part lue les crevettes,
langoustes et poissons.
Les
autres
organisme : tels les
meduses,
gastéropodes,
oursins et
crabes n'ont pas ité pris en considération,
Les captures totales
ne
sont
donc y te la somme des produits gardés à
bord et des
poissons et creve ;tes rejetés,
Le terme "p_ .se" correspond à la partie de la capture totale
qui
est gardée à bord.
On utilisera ainsi les termes de "prises
en crevettes" et 'prises en poissons11
pour dgsigner les quantit&s
de crevettes ou d ! poissons débarquées par marée ou par mois, Les
captures de lango, tstes,
qui ne représentent qu'une infirme partie
des prises, seron , comptabilisées avec les poissons.
b) suivant 1 t nature de la pêcherie,
on distingue
espèces-
cibles et espèces secondaires ou accessoires,
La première
catégorie
constitue la ou les espèces vers
lesquelles
l'effl trt de pêche de la marée ou d'une partie de la
marée est dirigé,
Dans notre cas il s'agit des crevettes Penaeus
notialis et Penael os kerathurus,
Les pageots (Pagellus bellottii)
et
les
soles la: hgues (Cynoglossus
canariensis
et c.
monodi)
peuvent également être des espèces-cibles.
L a
deuxièmi catdgorie
r
comprend les espèces
capturées
incidemment
par /le
chalut et que nous appellerons h capture
secondaire 0~
En fonction de l'abondance des espèces-
cibles, des CO
et des capacites de stockage du
ie des captures secondaires est conservée
captures secondaires débarquées (C,S.D. ).
la stratégie des bateaux de pêche,
les
soles
cynoglosses
èces souvent recherchées ;
leur
valeur
s plus élevée que la valeur moyenne
des
autres poissons.
ependant pour les calculs et analyses, nous les
avons
regroupéeslavec
les autres afin de conserver
l'opposition
entre
crevettes
.et poissons.
Le terme
)Icaptures
secondaires"
n'est donc pas to t à fait exact,
il est cependant utilise ainsi
pour garder à l'e prit qu'il s'agit de poissons captur&s lors de
mar&es à
captures secondaires seront
donc: les
captures en
captures
secondaires débarquees
seront les
14

cl
Le
?A?StL snt des captures secondaires,
ainsi
que
162s
individus
des e spèces-cibles
ne correspondant pas
aux.
normes
marchandes (infk rieurs
à la taille de commercialisation ou en
mauvais
état) s 3nt
rejetés à la mer après
triage
sous
forme
d'organismes enti ors,
en plus ou moins bon état, ou de cadavres.
L'ensemble
forme les rejets.
Les rejets sont donc en majorite
constituks
d'esp sces
sans
v a l e u r
marchande,
Néanmoins, en
certaines
périod f?S (saison chaude) où les rendements en poissons
sont
élevés et 0 î la population exploitee comprend une
fraction
importante de
j Iveniles,
les espèces ayant
les plus
faibles
valeurs (mâchoire FS par exemple) et meme les trop petites tailles
des
espèces-cibl ET!3
peuvent former une part non négligeable
des
rejets,
sur
certai hS
bateaux qui
effectuent un
traitement
particulier des p boduits à bord, il peut exister des déchets, qui
sont des parties id'organismes (tête de crevette ou de langouste,
tete et nageoire be P oisson,
etc.. , ), egalement rejetés à la mer.
Leur
poids ne SO t pas comptabilisés dans les
rejets.
Sur les
chaluti em
creve 1 tiers
basés à Dakar,
les déchets ne sont pas
importants et
oncernent
presque
uniquement
les
têtes de
langoustes.
2,2, L'EXPLOITAT1 N DE LA CREVETTE
2.2.1. Les chalutiers & & debarsuements
Dans
les
é udes
de la pêche
chalutière du
Sénégal les
bateaux
sont rép rtis en diverses catégories,
selon des classes
de
jauge brute, 0;A partir de 1973,
de nouvelles
espeees-cibles
sont apparues dan$ la pêcherie,
et la redistribution des efforts
sur les especes
ébarquées
s*est faite de façon différente
pour
chaque
f
catégorie{
Ceci
explique l'importance d'analyser les
débarquements
et.1 les rendements en fonction des
catérogies de
bateaux dont
on est donnée dans le tableau 9. Les
évolutions des e fectifs pour les ensembles chalutiers glaciers
et
chalutiers
sont indiquées de 1971 à
1985 au
tableau 10.
8 représente ces évolutions ainsi que
celles du nombre
es glaciers 6-7 et des congélateurs 1-2 pendant
f.a même période.
es quatre catégories assurent fa quasi-totalité
des débarquement
en crevette blanche à Dakar.
Pour l'ensemble
glacier, le nombr
des bateaux a diminué quelque peu depuis 1979,
les glaciers
pêchent temporairement
la crevette
diminuent dep
congélateurs par
contre
montrent
depuis 1980-1981 d ne nette augmentation et en 1985 le nombre
des
congélateurs 1.+2
crevettiers purs) devient supérieur à celui des
glaciers 6 et 7.
'explication en est que Les glaciers valorisent
actuellement
moins
bien leur
production
que les
congelateurs.
dans l'analyse de la pêche secondaire de
la crevette, le
congélateurs
(catégorie
2 surtout)
formeront l'es
a population étudiée,

ne les débarquements en
crevette blanche,
1985 ont été portees sur la figure 9,
pour
a zone Sud et toutes les zones.
Les maxima
se
es fonds de Casamance-Roxo et en 1979 pour
les productions dans ces deux
ne baisse assez sensible dont
l'effet
sur
ents est attenué par l'apport des
zones
secondaires,
peche fi potentiels
& 1967 2 1978)
ratégie de pêche des bateaux suivant
valuation d'un effort spécifique sur
la crevette.
de la dynamique des populations de
LHOMME (1980) utilise un système de tri
ur séparer les marees ciblées sur la
Ces marees
sont définies & l'aide d'un seuil
ds) de présence de l'espèce dans
l a
"marées à crevette" ainsi obtenues,
oyen annuel, L'effort total appliqué
rises totales par le rendement.
du modèle de FOX
(1970) sont
Cependant dans un
rapport
récent
utilisé (4?,5 % de crevettes)
n'est
détermination des
"crevettiefs"
e t
récente de & pêcherie
seuil de rentabilité des bateaux et
ur marchande de certaines espèces font que
le
système de
les bateaux
s de poissons.
Les patrons
que nous
que des rendements de 150 kg par jour
de peche
(jp)
n crevettes peuvent être
jugés
satisfaisants,
compte-tenu des
prises secondaires" en poissons,
alors que la
'effort (p.u.e.)
optimale calculée est
de 200
nt-Louis et de 266 kg/jp pour le stock
suivant
les
seuils devrait en
reconstitué,
à partir des carnets de
auprès des
capitaines,
le
deplacement
des efforts selon la saison, en
zone Sud,
f
1
I
1 i
PERIODE
/

.
ZONES DE CONCENTRATION DE L'EFFORT
!
! i!
!
! Décembre-avril 1
!Sari Pedro - Roxo
?
I Fevrier-avril
!Moules du Sud - Roxo
!
! Mai-juin
!Moules du Nord - Moules du Sud
!
1 Juillet-novembr 4
!Casamance-Djimbering-Roxo
!
1
!W!

--

Au cours de
embarquements effectués & bord de congelateurs
dans la zone Sud,
nous avons relevé les quantités de crevette et
de poisson gardée
Les résultats sont donnés dans le tableau 12,
La moyenne non po
eree pour toutes les observations est de 24 %
de crevette.
les glaciers il ne nous a pas Gté possible de
faire des embar
onnées disponibles au CRODT,
nous
avons
des pourcentages de
crevette dans
les
ers 7 et des congêlateurs 2 provenant de
nées 1983 à 1984 (figure 10). Les valeurs
congélateurs montrent une bonne correspondance
mer, le mode se situe entre 24 % et 32%.
il est difficile de fixer une limite,
aucun
considerer
afin de tenir compte
des
faibles
Dans une
CAVERIVIERE
(en cours) utilis
nombre de tests,
Finalement
deux seuils (10 90 et
700 kg
les catégories de bateaux,
Nous
avons
our les dernières années (1984-1985) les prises
e n
crevettes et
n poissons des marées a crevette par
catégorie
o ù les observations sur les
A la lecture de ce tableau,
on constate que les
chalutiers
de 51 à 150 tonn aux (congélateurs de catégorie 2 et glaciers de
catégorie 7) ont
4alis6 la majorité des marées à crevettes.
L e s
gros congelateurs
bien que moins nombreux,
capturent une
part de plus en p
nde des crevettes et surtout des poissons
de la faune d'acc
En effectuant une
standardisation
de l'effort à par
ements de la catégorie 2 qui ont été
de 250 kg/jp
/jp en 1985 pour la crevette, on
arrive aux ré
---------------1-
--------------------____l______l________-------
tandard en zone Sud :
-----------------
-----cI----I--I-----_-----------------------------
1985
crevettiers purs
jours
9040,5
jours
1
142,8,103 heures
162,7.X03 heures
I
marc?es m i x t e s
852
jours
943+5
jours
ensemble chafutie s
8734
jours
9984
jours
dakarois
i
158,1.103 heures
179,7.103 heures
i
-_---------------
--------------------_I____c^____________-------
-t
t
17

L'effort glïl >a1 sur la crevette aurait augmenté de 13,6 % en
1985 par
rappor _
.
à
celui de
1984,
dont
12,6 % pour les
crevettiers purs :t 1 % pour les maree mixtes.
Ainsi, on assiste
à
une diminuti ,n des
rendements
moyens
sur l'espèce-cible
concomittante av ?C
une augmentation de l'effort
theorique des
crevettiers,
Les
taux de rejets auraient diminue, ce qui
se
traduit
par
Ul-iC?
hausse des "rendements apparents" en
captures
secondaires deba rquées
(463,6 kg/jp en 1984 et 501,2 kg/jp en
1985).
Ces ch iffres ne
peuvent
malheureusement
pas
nous
renseigner
sur 1 zs variations de l'abondance totale en
poissons
en l'absence de d rnnées historiques sur les rejets.
2.3. L'EXPLOITAT1 iN DES CAPTURES SECONDAIRES
2.3.1. Compo Lition moyenne & importance
Nous
avons 'indiqué dans le tableau
14 la correspondance
entre les noms iscientifiques et
les
utilisées dans
les débarquements, En r~~FWp~~tsle~orn~~~~~~le~
crevette de tou
les bateaux,
nous avons essaye de définir la
composition
spé ifique
moyenne
des
captures
secondaires
débarquées par lalpêche crevettière en 1984 et 1985 {tableau 15).
En prenant un
9ourcentage
minimum de
1 % comme seuil de
représentativit&,l
les
captures
secondaires de la
peche
crevettière en 19 411985
se ventilent ainsi :
t
capitaine
f ombrine) = 23,50 96, pour 1165 tonnes
divers
= 19,69
%, pour
850 tonnes
tiekem
= 16,59
%, pour
716 tonnes
sole langu
= 12,85
%, pour
555 tonnes
mâchoiron
= 11,55
%, pour
279 tonnes
sompatt
.z
3,77 %, pour
162 tonnes
thiof
=
1,93 x, pour
83 tonnes
carangidés
=
1,90 %, pour
82 tonnes
sole roche
ZZZ
1,52 %, pour
65 tonnes
seiche
=
1,29 %, pour
55 tonnes
pageot
=
1,18 %, pour
51 tonnes
Les débarque ents de la pêche crevettière représentent 18,6%
des
prises en po ssons de toute la pêche chalutière dans la zone
Sud pour 1984 et
7,8 % pour 1985,
t
des marées des crevettiers congélateurs
e t
2*3*2*
*vettiers glaciers
I
L a compositi n s spécifique moyenne ne représente en fait que
l'impact genéral
e la pêche crevettière sur les stocks démersaux
côtiers.
Chaque v4catégorie de bateau prksente une strat4gie
d'exploitation di [ferente.
Nous avons pris les congelateurs 2 et
18
1
--.----
.-.---,-,--. - _...-. ----___-_-_- .--- - .-.. - -___ - _____
.^--_ _I__
_. . __._- ^-__.._,

Les profils de
1985 sont
donnés
à la
figure
lla.
Les
(Pseudotolithus
senegakensis, p.
nes, tandis que
es à peu pr&s dans
Les cartes de repartition de ces espèces
t la localisation des secteurs de peche de la
crevette
zone Sud permettent de comprendre cette
difference,
ones d'abondance de Pseudotolithus senegalensis
en saison froide
t de Csnoglossus canariensis en debut de saison
chaude
correspon ent bien aux fonds à crevette.
Par contre les
F
zones d'abondance.de Pomadasys jubelini sont plus à terre,
où se
concentre l'effo:t des glaciers,
Galeoides decadactylus est
surtout capturé p ii
r les congelateurs en saison chaude, période où
leur
effort se d place vers les petits fonds de la Casamance et
de
San Pedro.
s crues des rivières emmènent en effet sur
163s
rs
(8 à il metres) les relativement grosses
crevettes
taient
auparavant
restees dans leurs oours
ement en mer),
Le test
d e i coefficient de rang de Spearman applique aux
groupes de la fig4 re 11,
confirme qu'au seuil de 5 % (P -
0,051
la différence
profils congélateur et
glacier est
significative
df = 8).
2.3.3, Evolution des prises es poissons
Evolution
annuelle
des
prises
des
principales espèces de p oissons
entre 1981
et 1985
-
-
Nous
avons
repAsenté dans les
figures
12a et
12b,
1"évolution des d
ts des principales espèces de poissons
des crevettiers e
emhfe des chalutiers dans la zone Nord
(Saint-Louis) et
Sud (Casamance-Roxo),
Nous
avons
endements moyens annuels pour
lt?S
importantes (capitaine, sole
uements des crevettiers glaciers
et des crevettier
congélateurs (.figure 13), en zone Sud. On peut
(Pseudotolithus a,) : un
net
fl&hissement de
est observé dans les
2 zones,
pour
l'ensemble
est peu évident
pour
les
crevettiers purs
ui assurent 20,3 % des débarquements.
Pour la
congélateurs
lt3S
rendements
n 1981 à 96,0 kg/jp en 1985,
19
_l._ml”l
. _-
_
.
..,.- -.-
__-_-_
.--.--..------A--
I-.-a-
- --_-___--
- ---.----_-
--_.-----
._....*-
_..-

alors
que chez 1 s glaciers ils sont descendus de 206,3 kg/jp à
i
50,9 kg/jp durant,la meme période.
L'augmentation notée chez les
congélateurs
p e u
être expliquée par la diminution de la
taille
minimale gardee e ti donc de la partie rejetee.
De plus en période
activement les capitaines et
des patrons de pêche),
La diminution
les glaciers peut venir d'une
application
plus stricte de 1
qui leur interdit l'acc&s de la
zone des 6
concentrés les jeunes, Les effets d'une
exploitation
la zone de pêche des crevettiers
peuvent égale
les crevettiers participent pour 24'4 %
rendements
apparents
des
ikrement en zone Sud (de 33,6 à 94,8
semblent relativement
stables (le
sur les 5 ans est de 131,s kg/jp mais
il
est
descendu à
kg/jp en 1982).
Les variations
peuvent
être
des rejets chez les congélateurs et
nts dans le
recrutement
chez
les
la part des erevettiers est de
à diminuer en zone Nord,
mais une
morcer pour les crevettiers en zone Sud, depuis
des congélateurs y ont
augmenté,
à 83,1 kg/jp en 1985,
alors
que
de 144,6 à 125 kg/jp dans le
même
: les prises semblent assez stables, Les
en moyenne 20,3 %
des débarquements
semblent diminuer
eurs apports.
Ceci peut être lié à la
faible
valeur marchande
e l'espèce qui est remplacée par les "divers",
les crevettiers ne pêchent que 1'7 % des
captures débar
t esploitees par les
chalutiers
elles ont une
valeur
marchande
assez
élevée et
leur zone de
distribution est
sensiblemeent
evette blanche. Ce n'est qu'en
juillet-aoct,
où l'effort des congélateurs
se déplaçe
que les sompatts
peuvent
r ceux-ci,
la pêche chalutière prend peu de thiofs.
Les crevettier
s totales) durant la
Mauritanie (DOMAXN,
elle peut alors être trouvée
avec
la crevette.
l'hypothèse qu'il
n zone Sud.

P o u r I l e s s o l . -. de roches & & Caranaidés : Ces poissons ne
trouvaient pas ju ;qu>à récemment de débouchés et faisaient partie
des rejets de tou 9 les chalutiers.
Il s'agit souvent d'individus
d e
petite
tai -le ou de juvéniles,
qui
sont
maintenant
partiellement gar lés.
2.3.3.2, & .ations & plus courtes périodes finter-
.i *naliQres et saisonnières)
L,es
auteurs qui ont étudié l'exploitation
des
peuplements
demersaux de
l a
region de l'Atlantique Centre-Est ont
mis
e n
évidence des va aiations d'abondance,
avec
des
périodicites
différentes (de m kins d'une journée à une année).
On peut
citer
entre
autres :
~AUDIN-LAUREN~IN
(1967),
POINSARD et
LE GUEN
(1970f,
RIJAVEC
1971),
GAVERIVIERE et af.
(1980), CAVERIVIERE
(1982). Ces var .ations
périodiques
sont liées plus
0 1-a
moins
directement & d !S
variations
du milieu
physique
(lumière,
temperature, sali tité' teneur en oxygène) et ont des conséquences
&U
niveau des ca' jtures journalières ainsi que des
débarquements
saisonniers des c ialutiers,
Nous avons étudie deux exemples dans
la pêche de la cr bvette.
a) Variation : au cours d'une journée
Pour
étudie. * les variations a courte période dans les
captures
des cre' fettiers,
nous avons regroupé les
observations
effectuées
à bo, *d d'un
congélateur
du type
2 pendant
les
embarquements de I tars-avril et mai 1986.
Les petits
crevettiers
font généralement 7 à 8 traits par 24 heures,
Le jour,
la durée
du trait est de t; heures 30 et la nuit elle est de 3 heures, Si
le bateau reste d n s le même secteur, il n'y a habituellement pas
de pause entre le
qui ne sont séparés que par le
temps
des manoeuvres
virage puis filage).
Ce temps est de 15 à
20
rofondeurs de 30 ou 40 m,
Nous avons divise la
eures chacune, dans lesquelles tous les
ont Bté incorporés.
La répartition est
majorité de la durée du trait qui est
aésultats de l'arrangement des
!----------------~--t
.-------------------I-1
.,,-,,---,,-,,,,--,-_(
!
Période 1 !
Intervalle
! Nombre de trait
tI
te-,----...--------
m-1,---------------------l
*,,,-,,--,,--,,,----_I
!
1
!
3ha 6h
!
22
!
!
2
!
6 h à 9h
!
33
!
!
3
~ *t
9 hà12h
!
25
f
t
4
!
12 h à 15 h
!
31
!
1
5
!
15 h 8 18 h
!
27
t
!
6
!
18 h à 21 h
!
25
!
!
7
21 h à 24 h
!
33
1
t
8
Ohà 3 h
!
30
1
t*....“---..e----------

Pour
1
çhaquer periode,
nous avons calculé les
moyennes des
prises en
creve te
t;
WL en
captures
secondaires débarquées
(C.S.D.),
en
c ptures rejetées (R) et les intervalles de
confiance (à 95 %
avec la table t de Student.
Les résultat
sont donnés dans le tableau 16 et la figure 1-f
- On n'obser
e pas de variations importantes pour les prises
(entre 19 % et 37
Les meilleures captures se font en debut et
périodes de 6 à9 h et de 18 à 21 h),
mais le
tie masqué par des variations à plus
longue
temps d'échantillonnage
entraînant des captures nulles
certains
daires débarquées semblent
assez stables.
faibles se font à la
fin
d e
la nuit (3 h
V&S en fin de matinée (9 h
s des moyennes sont un peu
ils varient de 32 à 58 X),
secondaires
montrent
les
fluctuations
nettement
que durant la
decadactylus,
Pseudotolithus
senegalensis,
et d'individus d'especes de
melanopterus,
Pteroscion
pel.i,
Brachydeuterus
gardées ou
ont plus importantes de jour que de nuit,
Cela
est
probablement
dû aux variations nycthémérales au niveau du
Congo et CAVERIVIERE et &,
d'ivoire ont calcule que pour la majorite des
communauté sur laquelle
porte l'essentie
C'est aussi
s espèces eurybathes
présentes dans les
auritus et Trichiurus lepturus.
De la period
1 (,3 h à 6 h) à la periode 5 (15 h à 18 h) les
3 fais plus nombreux que les captures
débarquees. Duran
la nuit, la proportion tombe autour de 2,5. En
debut de
matiné
à 9 h) les
individus de
tailles
Ceci peut être lie au rythme
alimentaire,
avons en effet noté, au cours des sorties pour

au cours & l'année
ejetées seront
étudiees
dans le chapitr
concerne
les
captures
débarquées, nous
vons analysé pour la zone Sud et pour 1985, les
poissons et en crevettes des crevettiers, 'Un
programme
de regrouper
les debarquements
es crevettiers provenant de la zone
Sud (,tab.
nsuelles des prises en crevettes (C) et en
poissons (P)
e du rapport P/C sont représentees sur la
figure 19 :
saisonnière est notée dans les
prises en
allant dans le même sens,
bien que les
ucoup plus impartantes pour les
captures
ue pour les crevettes.
En mars,
puis de
les débarquements en crevette dépassent 150
ceux en
oissons
350 tonnes, Les deux pics de production
le dernier Btant le plus
élevé.
Pour
les prises
ions notées
sont
assez
similaires
moyennes
(19734976)
Pour celles en poissons le pic de
plus grande abondance des
espèces
commerciales
1986),
en particulier
sur les fonds où
e l'effort [Roxof ; on
capitaines (Pseudotolithus
BE!E)1 I
qui
constituent
ortance
commerciale pour
les crevettiers,
lus abondants
en saison
re strates côtières (de
10 à 50 m) .
'importantes prises en
poissons sur les
onds les plus côtiers, alors exploités,
- Le
rappor
P/C montre des variations assez similaires à
poissons,
que
nous
n'essaierons
Ce rapport est donné à titre
indicatif,
d'ailleurs ce qui précède,
car ne portant que
sur une seule
e et traitant de l'évolution des prises et
n o n
des rendements
sont beaucoup plus difficiles à évaluer).
R T A N C E E T
E V A L U A T I O N
D E S R E J E T S
3.1, CONSIDERAT10 S GERERALES
L'importance
et Le schéma des rejets à bord des
chalutiers
sont generalemen
lias d'une part à la nature de la communauté
pêchée, la
ficite des especes-cibles
et la sélectivité du
part aux conditions de stockage et à la
valeur
ces capturées,
De fait la pratique des
rejets

toutes les pêcheries du globe y compris
celles
comme monospecifiques,
exploitant les espèces
lantique Nord.
gros trois problèmes soulevés par
l'existence
rejetées.
Celui
qui a un
intérêt
primordial pour 1
p&zherie elle-même,
est de pouvoir quantifier
les
mortalités
dditionnelles
appliquees
aux
juvéniles
des
t les conséquences que cela peut
avoir
La deuxième question est d'estimer l'impact
on des autres pêcheries qui exploitent,
n âge ultérieur, les espèces rejetées,
biologiques
(compétition,
relations
prédateurs-proies
qui entrent en cause pour la stabilité de la
est récente ;
leur importance pour la
tispécifiques est reconnue.
S DES REJETS DANS LA REGION
s sont déja disponibles concernant
les
ressources
plateau continental sénégambien et les
estimation de la biomasse et de la
production
potentielle en
oissons
démersaux a eté réalisee pour
la zone
s et le Cap Roxo
@~MAIN, 1974). Cet
auteur a utilisé
our ce faire,
en 1971-1972, un chalut à grande
ouverture de
rde de dos qui avait un cul
formé de
mailles de
Les résultats sont resumés dans le
tableau 18.
iomasses ont éte calculées pour la zone au nord
de Dakar,
et 1
zone au
sud, Si
l'on considere que les
débarquements n&
sont
constitués
que
par
les
espèces
commercialisées
4-t
que les rejets regroupent les espèces non
commercialisables!et
susceptibles d'etre commercialisées, on peut
calculer
le
pou centage
des rejets par
rapport
aux
captures
totales :
i
t
/
Zone Nord
Zone Sud
Pourcentages
51 %
64 %
La détermina
sses non commercialisées se réfere
au
système de
riage en vigueur durant
la période
rapportée
(19741,
Les biomass
été
estimées
par
tranche de
profondeur, avec
omme limites les isobathes de 40 m, 75 m et 250
m (tableau 191.
our les deux zones on note que les pourcentages
des
rejets augme
avec la profondeur et qu'ils sont beaucoup
plus elevés pour
a Zone au sud de Dakar que pour la Zone Nord.

D'autres ind cations sur les rejets peuvent être tirées
des
deux
campagnes
chalutage
effectuées
octobre
1984 et
février-mars 1985 a, large de la Casamance (~&KZREUX,
19861. U n
chalut de 24 m d
corde de dos,
avec un maillage étiré de 45 mm
au niveau du cul,
a et& utilisé. Six strates ont et& définies par
morcellement du
lateau continental de Casamance en deux zones,
séparées
par la
atitude 12" 40'N,
et 3
bandes
bathymétriques
(lQ-2Q m,
20-50
m3
50-100m).
A partir des rendements horaires
moyens et des ren ements pour l'ensemble des espkces commerciales
f o u r n i s p a r
l'a teur, on
peut effectuer
u n e
estimation des
proportions
reje ées par rapport aux captures
totales
(tableau
20) *
LfZS
strates
sup$rieures
à 50 m n'ont pas
dté
prises en
compte du
fait
du trop faible nombre de traits.
Comme dans
l'etude de
DOMA N,
la proportion des rejets augmente avec la
profondeur.
Ils
sont
plus
importants en saison
chaude
qu'en
saison
froide,
e s
pourcentages
pour les deux zones de la
Casamance sont si ilaires.
Les données ne sont pas vraiment comparables entre les deux
études car les ch luts, les zones et les strates de profondeur ne
sont
pas
les m mes,
ainsi que la
classification en
espèces
commerciales ou n n {par exemple,
les raies et les requins
font
partie de la d rnière catégorie pour la première
etude
alors
qu'ils sont plack
par LAMOUREUX dans la première). Néanmoins, et
sans doute en pa tie & cause du dernier point,
les valeurs
des
rejets en 1984-19 5 apparaissent plus faibles que celles de 1971-
1972,
ce qui par ît bien traduire l'évolution dans le temps, De
toute
faSon 1 s deux études portent
sur
des
campagnes
scientifiques et les résultats,
si intéressants soient-ils, ne
peuvent
être qu indicatifs par rapport aux rejets de
la pêche
industrielle dont les chalutiers ne gardent pas forcement toutes
les
esp&ces ou i dividus commercialisables,
On est sûr que pour
cette pêche la pr tique des rejets a diminué dans le temps : il
suffit
pour s e n
convaincre de
regarder l'évolution
des
rendements appare ts des chalutiers en captures secondaires.
L a
seule é ude
portant
sur les
rejets des
chalutiers
industriels
dans
la région a été entreprise par le Comite des
Pêches
pour 1'At
antique Centre-Est (COPACE),
elle
est
restée
préliminaire (MON YER,
non publiel.
Les observations en mer ont
étê
faites à bor
de chalutiers de gros tonnage (catégories 4 et
8) qui
n'exploi ent qu'occasionnellement
la crevette, et
de
chalutiers
rouge tiers
qui
ne fréquentent que les
fonds durs
(sableux).
Les
rincipaux r&sultats de cette
étude
concernant
l'importance
des
rejets
observés
en Casamance en
1980 sont
résumés
dans le
tableau 21.
Il faut
signaler
que
la peche
crevettière para?
occasionner les taux de rejets les plus élevés
(75 %),
cependan
les observations ne portent que sur deux jours
de pêche,
Depuis la pratique des rejets a encore évolué, d'où la
réalisation de no re étude.
25

3.3, METHODOLOGIE
On peut trou er des descriptions des methodes de collecte et
de traitement d s données sur les captures rejetees dans le
rapport de MONO ER cite plus haut et surtout dans SAILA
(5983)
qui
fait un t Ul-
d'horizon général
sur
l'importance et
l'evaluation des
rejets.
Nous
nous
sommes
inspire de ces
ouvrages.
3.3.1. Qrigi 2 des données
Les
observa ions sur les quantités gardees et rejetées
ont
été
obtenues d' ne
part durant les
embarquements
périodiques
faits à bord d'un congélateur de type 2 (JASMIN) et d'autre
part
d'après les fich s de peche remplies par certains capitaines qui
o n t
accepté de
collaborer
avec
nous,
Il avait
été
prC!vu
d'effectuer
Ullt!
sortie
de quelques jours par
mois.
Des
difficultés
vena .t des possibilites de rallier le
chalutier en
m e r
et des modif cations imprévues à son programme ont fait
que
lE?S
diffPrentes
saisons
n'ont pu
être
couvertes de façon
uniforme. Le cale .drier des embarquements réalisés est donné dans
le tableau 22. L
moyen le plus commode était de partir avec le
bateau
en début
de marée et la durée des observations a été
fonction du tea 1s nécessaire pour trouver un
autre
chalutier
rentrant au port,
le congélateur JASMIN faisant des marées de 21
à 24 jours que nous ne pouvions couvrir entierement
faute de
temps disponible
Le choix de ce bateau tenait
compte de la
catégorie
la pl .S
nombreuse
parmi les crevettiers
et de la
disponibilité d' ne place & bord. Le "JASMIN" est un
chalutier
congélateur de
13 tonneaux de jauge brute équipé d'un moteur
principal de 425 'V,
11 utilise 2 chaluts à crevette de 20 m de
corde de dos chat .n avec des mailles au niveau du cul de 25 mm de
côté en moyenne ( ,ableau 2.3).
- Poids des
captures gardées et des captures
-
-
re.ietées
Lors de nc I
sorties,
l'heure de mise en pêche
réelle
(blocage des cabl !s tracteurs),
l'heure de virage du chalut, la
position et la pr ifondeur sont notées à chaque
fois.
L'équipage
trie
d'abord
ja
crevette et
les
poissons
qui
seront
commercialises,
les gros
individus
rejetés sont peses et le
restant est ensui
le mesuré à l'aide d'un seau en plastique
d'une
contenance de 10 /itres,
Les mesures ont toujours été effectuées
Deux seaux pris au hasard sont gardés pour
analyser la
spécifique des rejets et
calculer le
Le poids de la partie
échantillonnee
est
e poids moyen d'un seau par le nombre de
poids des gros individus on obtient la
pour ce chalut.
On multiplie
ensuite
tenir compte de l'autre chalut.
t
26

t
La compositi Pn specifique du rejet est Calcul&e ainsi :
Poids de l'espèce i dans l'echantillon x quanti-te rejetee - Poids
-*---"-----..----
_----_"_---_-^-_---"____l___l____^_____
de i/
oids total de 1'Gchantillon
trait
L e s p e s é e s s nt effectuees à l'aide d'une balance à
ressort
de!
10 k g d e p o r
avec des graduations de 100
grammes.
Les
poids des espèce
dans l'échantillon
sont estimés appr
C o m m e l e cha utier travaille 24 h sur 24 h,
il arrive qu'on
n'ait pu mesurer
ous les traits, specialement ceux de nuit, Afin
d'obtenir des r sultats par cycle de 24 heures {une journée de
peche),
les don
manquantes sont extrapolees
de la façon
suivante,
A la
les r&sultats sont regroupes
par periodes : m
nuit (de la tombée de la nuit
au lever du jour)
iode on calcule les
quantités
moyennes gardées
Les quantités jetées pour
les traits manqua
de ces moyennes et de
leurs rapports ca
trait sont toujours
connues au
nive
la quantité
extrapolée
est r
ournie par le
maître
de
quart
pour 1 s traits en question.
Si une différence
très
impartante est no
on garde finalement l'estimation du maître
de quart,
car c tte différence provient sans doute du fait
que
1'011 a
capture
eaucoup de méduses,
de coquilles ou d'oursins
pendant ce trait
our une quantits faible de poissons,
Des
fiches
de captures du même type que celles
que
avons
ratilisées en mer
nt eté distribuées aux capitaines qui ont
bien
voulu
collaborer
Les quantités gardées et les quantit&s jetées
sont donnees par
our de pêche.
La date,
le temps de pêche, la
zone
et la prof0
Quand
le bateau
change de
zone
qui
se
passe
parfois en
crevette e t la nuit
au
poisson}, le
separemment.
Les
quantités de po
rejetees sont
estimees
par
le patron
d'apres le nombre
les contenir (bacs
de 40 kg). La pré
ur les quantites ne
d&passant
p a s 20
s grandes captures.
Les organismes au
coquilles, etc...
sont
reportes à
Les captures totales
journalières
sont
obtenues en
sorr
les crevettes et poissons
gardes et
les
rejets de poisson
- F r é q u e n c e s
tailles & captures gardées et des re.jets
ét6 effectué des mensurations sur les
rejets
avec
mesure pour les juvéniles et les adultes de
moins
n mètre ruban pour les
gros
individus.
LE?S
mesures
sont
faittes au centimètre ou demi-centimetre
près
par
2 7
.-.- 1 - -
_-..
_ _
_
_ .- . _
“. . ^ .-__-_.

Il s'agit de la longueur à la fourche (LF)
ou alors de la longueur totale (LT).
Compte tenu
u rythme de travail de l'équipage, il n'est pas
à bord des mensurations
sur les especes
l a
distribution de
taille des captures
ilisé les fiches de mensurations remplies
RODT au port.
Ces fiches mentionnent la
la zone de pêche, ce qui permet
d'effectuer
correspondance
avec
n o s
propres
observations
il n'a malheureusement jamais été possible
de
mesurer
qués par le chalutier sur lequel
les
requence des rejets ont Gté effectuées, ceci du
3.3.2. Class flcaélon & stratification & données
i
L'unité
d'e fort
retenue est le nombre de jour
de peche.
Nous
avons
donc! f regroupe les
captures
(crevettes,
poissons,
rejets)
dans
ette
unité et
exprimé
les
résultats en
kilogrammes/jour
7,de
pêche.
Pour
ce faire nous
avons
d&coupé
traits en tranche de 24 heures à partir du
premier trait.
si dans le cas où le premier trait observ& est
à 16 heures,
journée est comptée jusqu'au dernier relevage
Nous avons divisé
la duree
e décembre à mai
e juin à novembre.
Nous avons s
aré les bateaux pour lesquels des données
ont
été
obtenues en
tilisant la puissance
motrice
(.classef,
Les
ces bateaux et la classification retenue
lateurs de 400 à 450 CV, classe 2 = 2 glaciers
lateurs de 545 à 600 CV,
classe 3 = 3
congélateurs
sont indiquées dans le
tableau
re de celle utilisée précédemment,
brute (categorie).
nalyse des donnees
recueillies et
des capitaines,
nous avons
effectué
une
stratification d
zones de peche
étudiées (tableau 25). En
dehors du debut
e la saison froide (décembre-janvier) la
zone
Nord n'est
les petits glaciers exploitant
du manque de
données
nous
avons
es observations faites dans cette zone dans la
strate 1.
nous avons défini quatre strates. 11
upement des secteurs de
pêche
raphe 1.1.1.).
- La
strate
2 (fonds côtiers de 8 à 15 m au large de la
plus riche en poissons.
Elle est
visitée en
res de la pêche à la crevette
sur
tent les bateaux à aller chercher
28
__- _- .-_- __,-.. _ e-.-e.-L _"._-- . . .._.__..--.__.__
..- -. ..----. -_--- - ----..---
_-- ---..--

en attendant la
reprise. En
saison chaude ell
est exploitée plus régulierement car de bonnes
les premieres pluies
commerciaux y
sont
aussi
senegalensis et .E.
s disent qu'en saison
et crevettes sont
melanges" et
qu'en
saison
les poissons étant limités à cette
Ceci corrobore les
résultats
la repartition des
aso-sableux littoral
- La
strate1 3
(fonds
à
crevettes de 16 à 66 m de la
Casamance
rrespond au biotope à fonds
meubles et
p a r
le peuplement
intermédiaire
(Communauté des
es eurybathes ou de la thermocline) en
par le peuplement littoral en
saison
chaude,
oneentration de Pseudotolithus senegalensis en
LAMOUREUX,
1986) et de
BrachydeuteEs
On peut y rencontrer de bons rendements
en crevette, en
e situent en Guinée-Bissau et
me les prolongements de la strate 2
t de la strate 3 pour le milieu du
ences avec celles-ci sont observées,
ble beaucoup plus riche en poissons,
aient moins importantes,
Enfin sur
Les
fonds des
" de la strate 5 les
rendements en
comparativement aux zones situees pl.us au
3.3.3, Metho es da calcul
d
Utilisant u
programme informatique
FORTRAN,
nous
avons
classé les
es des captures journalières par strate et par
classe de bateau. i Comme indiqué plus haut une division est faite
entre les donnéed de saison froide et celles de
saison
chaude,
Les
captures pa
bateau sont ensuite sommées par
strate. On
aboutit
ainsi
i
à une série de tableaux sur
les
tonnages,
les
efforts
et
les (rendements observés en
crevette,
captures
secondaires
tota es
et
rejets,
par strate et
p a r
classe de
bateau.
1
L'importance 1 et
le schéma des rejets peuvent etre mis en
évidence
par le&
"rendements" en
captures
rejetées et
le
pourcentage des rejets par rapport aux captures totales.
/
29
_
- . . .
.-_
---

3.3.3 t2
Valeurs globales J- estimateur-rapport
Dans
les e Ides
sur les rejets des pecheries en
m e r
ces
valeurs
sont le
plus
souvent
évalukes
par
la methode de
l'estimateur-rapp
rt,
Le principe
est d'évaluer la moyenne de la population
dE?S
captures secondai t3s rejetees Yr au moyen des rapports entre les
khantillons des
rejets (yi) et les echantillons (xi) de la
capture totale o u des captures secondaires.
t
On peut &Cri
2 (SA~LA, 1983) : Yr =(Yi/Xi).X
Yi et Xi
s 1nt les moygnnes des khantillons et
ri est la
moyenne
de la po 1Ilation.
X étant constant,
la variabilité sur
yr
provient de 1
variabilité dans le rapport des
moyennes des
echantillons ?i/x *
Il est espéré qu’en basant la variabilité. de
yr
sur Yi/Xi
0
obtiendra
une
plus
petite
variante
qu'en
utilisant la
m o tInne Yi seule,
L'estimateur
W n'estime
pas un
rapport, il
estime la
moyenne Y, mais e
utilisant des rapports.
Dans
l'esti
1ateur des
rejets on peut
considerer
que l a
droite doit
pas t2r
par l'origine pour rendre compte de la
situation
où à c 1~tur&s nulles les rejets sont
nuls'
c'est la
solution
que no ‘s avons retenue et le calcul de la
droite est
effectue par la
f Sthode des moindres rectangles,
L'insuffisan te des données ne nous a pas permis de tenir
compte,
dans les icalculs,
de la variabilité qui existe dans les
captures
et les
tojets journaliers entre les differentes
classes
de bateaux et ent t2 strates.
Seules les données de la strate 1,
correspondant à
i3 zone Nord ont eté mises & part.
Pour la zone
Sud nous avons c 1nsid4r6 que les rapports yi/xi suivent la
même
distribution d'u te strate & l'autre et que le phénomene le
plus
intéressant
à ob f3rver est la variation
saisonnière.
Ceci
est
basé
sur les con iaissances que l'on a de l'écologie des
espèces
demersales,
la s ison chaude 4tant pour la majorité des espèces,
la période de rec 1dtement des juvéniles,
L'analyse d Is ddbarquements a permis de comptabiliser les
marées a
crevet t
Un programme informatique
FORTRAN sur
le
traitement des p z,es des chalutiers (CAVERIVIERE
n o n
publié)
permet d'estimer
tI nombre de jours de pêche mensukls
de la pêche
crevettiare.
Cet
effort appliqué au rendement moyen trouve pour
les
captures s (zondaires
permet de calculer
les
tonnages
saisonniers
et a 1nuels,
L'estimateur-rapport est alors
utilise
pour
&Valuer les (quantités de rejets,
L'impact sur la pêcherie
dépendra aussi de la composition spécifique.
30
.-

Valeurs spécifiques
spécifique
la composition spécifique des
du plus grand nombre de traits
sur des
cycles de 24 heures.
En régle
que le bateau change de
secteur ou de
représentatifs sont analyses,
L a
composition
es rejetées durant la
maree
est
obtenue en
e chaque espèce dans
les
traits
le rapport rejets
totaux/rejets
khantillonnés.
uGt&es durant la saison,
on peut
ce des rejets,
L'impact de la
terminé pour les esp&ces les plus
importantes en
le pourcentage saisonnier par
les
a ainsi par saison
les
commerciale.
jetés et gardés
de chaque embarquement
pondération,
A partir des
ongueurs publiées pour les poissons du
Senégal
on peut calculer les poids
par
Le nombre
tilisant comme
facteur
de ponderation 1
rapport entre le poids total des rejets et le
techniciens
tailles des
d'individus
La
n des fréquences pondérées des rejets et
des
dgbarquements
i que leur cumul fournira des indications
sur
les
effets de
a
pêche sur la population
de chaque espece.
Malheureusement c
me nous l'avons d6jà indiqué, un certain biais
est possible du f
t que les mensurations au port ne portent
que
sur les débarquem
ts des chalutiers glaciers.

3.4, RESULTATS
des rejets
dans &
marees
saison froide
pondéraux des échantillonnages
sont
donnés
dans le tableau 2
et les efforts dans le tableau 27.
L'ensemble
des bateaux a
eché dans chaque strate,
mais l'effort a
été
strate 3 (Roxo-Moules du Nord), 59 jours, et
u Sud-Guinée Bissauf, 42 jours. Les
princi-
rendements et pourcentages
des
rejets)
sont
sont représentés
ur la figure 16.
les données permettent de comparer les
t 750 CV, en moyenne) :
-----------------------------------------r
lières moyennes (kg)
i
-------?---,----l--------f
C.S.T.
! C,S,D, I Rejets i
--,----l--,,,,,,l-,,,,,,,I
I. Classe 1 !
1573 f
413 I
1160 i
. Classe 3 !
t
1679 !
845 !
834 !
-------I---,-,--f---,,,,,)
.
.
IL@S
captur d s
totales ne
sont
pas
significativement
différentes mais
s gros chalutiers pêchent moins de crevette et
capturent
plus
nettement
moins,
surtout
en propo
e secondaire totale,
que
les
bateaux de la cla
- Sur
l"ens
de La zone Sud (strate 2 à 5) les donnees
permettent de m
en évidence l'accroissement des captures
journalieres tota
avec la classe de puissance du bateau :
!--
!
Captures journalières moyennes (kg)
!
!--
--------------------------,----,--,,,,,,l
!
! C.S.T. ! C,S.D,
! Rejets i
!---------!--
!Classe 1 !
!Classe 2 !
!Classe 3 f
'---------!--
Les captures
otales et les captures secondaires totales et
debarquees augmen
nt avec la puissance du bateau mais les rejets
semblent
moins
portants dans la classe 2.
En effet si
l'on
32

compare
la prop rtion des
rejets
par
rapport
a u x
captures
secondaires
tota es on trouve 61,7 % pour la classe 1,54 % pour
la classe
2 et 63 % pour la classe 3.
L'écart
relativement
important noté po r la classe 2 vient sans doute de la différence
dans
la réparti ion de l'effort entre les strates (,ces
bateaux
ont surtout pêche en strate 5 moins riche en poissons, Si l'on ne
compare
que les
lasses 1 et 3 l'augmentation de la proportion
des
rejets
n'es
pas très grande :
les bateaux plus puissants
capturent
plus m is le schéma de rejet serait le même
que
p0Llr
les autres,
- si
1’OI-l
considère
les
résultats
par
strate,
d e s
différences signi icatives apparaissent,
Les strates 2 et 4 sont
les plus riches e
captures secondaires,
IL s'agit de fonds pres
de la côte où les espèces littorales et à affinité d'eaux chaudes
se regroupent en
aîson froide,
La strate 5 est la moins
riche,
mais
elle
est b en fréquentée Car les rendements en crevette y
sont élevés (27,4
% des captures totales par jour de pêche).
Cependant s
l'on regarde‘ le pourcentage des
rejets
par
rapport
aux
cap ures secondaires totales,
on constate que les
valeurs
ne sont
s très différentes f67 90) si l'on
excepte la
strate 4 (51 %) d :t nous discuterons plus loin.
CC?S
résulta
nous
améneront
à effectuer
le calcul de
l'estimateur rapp 8% yr, à partir des données de tous les bateaux
&hantilfonnes d ;s la zone Sud en saison froide,
sans
tenir
compte de la stra
fication.
3‘4.1
A RGsultats en saison chaude
Les
r&sulta
pandéraux des échantillonnage de
la saison
chaude en zone Su
sont donnes dans le tableau 28 et les
efforts
dans le tableau 2
ils ont été surtout concentrés dans la strate
2 (Casamance-Dj im
ring). Les principaux résultats (en rendements
et pourcentages d rejets} sont représentes sur la figure 17.
- Sur l'ense
Ile de la zone Sud, comme en saison froide, les
donnees
permette
de mettre en évidence l'accroissement des
captures
journal
ires
totales avec la classe
de puissance du
bateau :
f----I
?
Captures journalières moyennes (kg)
t
f CM---
,-!-,-------~---,-,----t---------f---------t
8
c.
!
Crev. !
C.S,T. !
C.S.D. I Rejets
)
------"..----',---,
--!---------!----------!-------'.-,--,,,-,?
!Classe 1 !
342
!
260
i
3160 !
566 !
2594
i
!Classe 2 1
501
?
379 !
4637 !
El04 !
3533 !
!Classe 3 !
754
!
340 !
7202 !
3060 !
4142 !
t
.---------- t -----
-- !---------‘----------
?-~w.-,-,,,l
I
*-----".---I
33
_-- . .._.
__ --_ _

due
principalement
a u x
captures
ntent respectivement 89,8 % 92,4 90 et
95,4 % de la c
Les captures secondaires augmentent
si bien qu'en valeur absolue avec la
puissance motrice
ures secondaires totales
les
rejets
représentent 82
pour la classe 1,76 % pour la classe 2 et 57 96
11 semblerait donc que les rejets diminuent en
avec
la puissance du bateau.
Cependant la
comparaison
élicate puisque la répartition des efforts dans
t pas la même.
Néanmoins les bateaux
nettement plus importantes, il est
de captures secondaires gardées
soit
pacité de cale plus importante,
- Le regroup ment des donnees par strate fait apparaître des
différences impor
surtout au niveau de la strate 4, ou les
captures secondai
eignent 11 516 kg/jp,
Les fonds au large
de la Guinée Bi
trate 5) semblent aussi plus
riches
que
ceux du Sénégal à
les captures secondaires sont de
5854 kg/jp (strat
4725 kg/jp en Casamance (strate 2) et de
2522
kg/jp à Box
La proportion de rejets dans
les
lement la même en strate 2 (78 X)
76 %) alors qu'elle est plus faible (52 %) en
n saison froide) et 5.
La valeur moyenne
pour
.*j*
3 4 1 3 Discussion
s mettent en evidence une plus grande pêche de
poissons en
chaude,
par rapport à la saison froide.
e motrice du bateau,
les quantités rejetees
nt entre 1060 et 1700 kg en
saison
froide,
ont de 2600 à 4150 kg en saison chaude, où le
décalage entre le
classes de puissance devient important,
ont plus importants sur les petits fonds
qu ' au
milieu du plateau
Pour la zone Sud du Sénégal (strates 2 et 3)
e 1480 kg/j en saison froide et de 1790
kg/J
En valeur moyenne relative l'importance
des
plus grande en
saison
chaude
qu'en
saison
les quantités rejetées forment 67 % des
en saison froide et 77 % en
saison
chaude,
one du Sénégal,
obtenus
dans la zone de
la Guinée-Bissau
montrent
arts avec ceux de la zone Sénégal.
Si des
importantes y sont réalisées,
les
rejets
sont
plus faible
en valeur relative (51 % en saison froide et
) que sur les fonds situés au Sénégal où

On peut arguer que
sur les
fonds du Sénéga
il y a eu diminution des
gros
individus de
taille comme
ce qui expliquerait les taux de rejets
PlUS
importants, Il
st aussi possible qu'il y ait eu une diminution
de la biom
car les captures
secondaires
totales
Ici il est int&ressant de signaler que
d'aprês les marin
la duree des traits ne dépassait pas une heure
trente en
chaude en Casamance dans les
années
1970, à
alors qu'actuellement on
peut
de compte,
(communaute
cotière des
lus grande en Guinée-Bissau
nimètre en saison froide :
-------L-I--
!,,,--,,-,,,-,,,t,--,-_,,,,,,,_,r
O-10 m !
10-20 m i
TOTAL
i
t
-,,-,..-,---,,f *------,---,---,t *----------s----t
4700 km2 !
3000 km2 !
7700 km*
I
!Guin&e Bissau!
16300 km2 !
9000 km* !
25300 km2 ?
t'-
t
DOMAIN a montré
que la
ans le peuplement littoral
On notera
ue
la variation du taux de rejet suivant la
marquee dans les
eaux
sénégalaises
qu'en
Guinée-Bissau.
est de 10 % pour les premières et de 1 %
seulement pour le
Ceci pourrait provenir de ce que les
sont moins variables en Guinde et
que
classes de
des quantites rejetées par l'ensemble &
nous avons utilisé 130 couples
sur captures
totales et
secondaires
équations des

CT =
aptures totales
r =
oeffrcient de corrélation
n =
ombre de couples
et,
2)
Y”r =
,61 x CST
r =
,86
n =
30
%‘V@C
CST =
aptures secondaires totales.
Les captures totales moyennes {CT) sont de 2240 kg/j, et les
captures
seconda res
moyennes
(CST) sont de 2049 kg/j, les
captures moyennes en crevette sont donc de 191 kg/j.
Les graphes
correspondants sont représentés sur la
figure
18.
Les
rejets
constituent
plus de la moiti4 des captures
totales,
Nous avons a pligué les résultats obtenus ZL l'ensemble de la
pikhe
crevettier
dans la zone Sud,
en 1985.
En saison froide,
les marees retenu s sont de 269 pour un nombre de
4716
jours de pêche,
onnaissant les Captures Secondaires Débarquées,
o n
peut calculer facilement & partir de la relation 2 les rejets
et les Captures S condaires Totales :
-------*
Captur s Secondaires Débarquées = 1770 tonnes
Captur s Secondaires Totales
= 4530 tonnes
Rejets
= 2760 tonnes
Rappor
Rejets/CSD
= 1,56
-------- --------------------____L_I______I_____
La compositi
n spgcifique des rejets,
établie à partir
des
échantillons mens els est donnée dans le tableau 30. Le nombre de
traits
analysés
est
de 95.
Les espèces sont
classées en 3
catégories :
- espèces cc mercialisées (gardées en partie),
soit 20 pour
31,5 % des rejets f
- espèoss
lkout
exploitées
par
d'autres
pêcheries
{rejetées), soit
3 pour 8 % des rejets ;
- esp&ces nc '
commercialisees
(jetees en totalité),
soit 31
pour 62,5 % des r pets,

On constate
que
la proportion des
juvéniles d'espèces
commercialisées e t assez grande dans les rejets.
luées pour les espèces
les plus
importantes
) sont les suivantes :
1 136 tonnes
434 tonnes
137 tonnes
105 tonnes
67 tonnes
52 tonnes
50 tonnes
47 tonnes
47 tonnes
40 tonnes
32 tonnes
t Parapenaeopsis atlaptica
72 tonnes
38 tonnes
- Ewraulis
33 tonnes
Rdsultats a saison chaude
nous avons utilisé 132
couples de
ession yr (rejets)
sur
captures
totales et
secondaires
totales,
Les
équations
des
et
avec :
C T
3961,9 kg/j et
ont de 4594,? kg/j, les
sur la figure 19.
le schéma des rejets obtenus sur les r8sultats
n chaude 1985 (juin à
on trouve pour 361 marées à crevette

--...-------
_---_---------------_________c_________
Secondaires Débarqu&es = 2 763 tonnes
Secondaires Totales
= 9 532 tannes
= 6 769 tonnes
= 2,45
----------- --------------___I__________I________^_
spécifique des
rejets
échantillonnés
est
donnee dans
le
En saison chaude les
espèces
non
commercialisées
67 % des rejets
echantillonnes,l.es
res types de pêche forment 3
% des
&Ces cûmmercialisees 30 %,
importantes dans les rejets sont
2 220 tonnes
899 tonnes
583 tonnes
541 tonnes
407 tonnes
396 tonnes
259 tonnes
205 tonnes
177 tonnes
132 tonnes
113 tonnes
104 tonnes
80 tonnes
80 tonnes
79 tonnes
3 4 2 3 Discussion
1 l
1
I
Les
résulta ds mettent en évidence des différences entre
s&ison
froide etb
saison
chaude,
aussi
bien au niveau de
l'importance que
u schéma des rejets, Les chiffres bases sur les
résultats de la p
he crevettière en 1985 indiquent qu'il 9 a 2,5
ets en saison chaude (6 800 t)
qu'en
saison
Le taux des rejets augmente de
10 % d'une
ar rapport aux captures secondaires.
La valeur
de l'estimateur-r
port
passe en effet de 0,Sl
à 0,71.
Les
nombres des mar6e
et des jours de peche à la crevette augmentent
dgalement.
Cn not
4 716 jours en saison froide et 5 704 jours en
signifie que des bateaux qui cherchent la
crevette en sais0
chaude pêchent le poisson le reste de l'année,
Le!%
rendements
tonnages en crevette
sont
e n
effet
meilleurs
saison,
Cependant
les
valeurs
de
ent
que la proportion de crevette par
tale et à la capture secondaire
diminue.
ion globale de la biomasse
pêchable en
saison c,haude.
t
38
M_.---
- .

----------------.w
--------------------____________II______-------
.LI;
en
e n
saison froide
saison chaude
Captures totales
10,o %
11,l %
----------------- 1----------------------------------------------
le nombre d'espèces
rfSgulièrement
de moitié en
saison
mettre en
cause le
nombre
PLUS
limité
e modification réelle
de la population,
ion et les migrations
que
les espèces à. affinité d'eau
froide
remontent
boréal. Le
Les Gvaluations
sur les quantités rejet.&~
froide :
s,enegalensis

pratique des re.iets w &
exploitées & h Zone Sud
bre des individus gardés et
té calculées pour
quelques
nce de taille des rejets et
mer les effets probables de
I.a pratique des
ejets sur les populations.
Indiquons
tout de
certains cas les courbes
presentent un
creux
anormalement
niveau de
la jonction entre les
individus
individus débarqués,
L'explication
mensurations au
port
proviennent
qui rameneraient alors de
plus gros poisson
ngélateurs,
-----$-
3.4.3 1. Rtlsultats pour Pseudotolithus senegalensis
(capitaine)
C'est l'espè e dominante en saison froide dans les
captures
secondaires total s. En saison chaude p. typus peut être abondant
dans certain
L'analyse pour Pseudotolithus senegalensis
est
assez
car l'espèce apparaît
sous
2 rubriques
différentes
catégoris commerciales,
surtout en
saison
e sur les petits fonds.
Les individus
LT) sont classés comme "capitaines" et
clés "ombrines".
Les statistiques de
senegalensis des quatre autres espèces
également pêchées.
Les quantités débarquées
ondent
donc à l'ensemble des cinq espèces,
Toutefois p.
est
largement dominante dans les
captures des
Les distributions de
fréquence de
dans
les
rejets et les débarquements de
crevettiers
nt représentées sur les figures 20 et
21.
Les distrib
ions de taille des rejets différent peu d'une
saison à
E n
saison froide où le mode des captures
le mode pour les rejets est à 20-21
cm. Par contre, e
saison chaude, on note un premier mode à 21-22
cm
dans le
le mode des rejets est à 19-20 cm. Dans les
s de rejets à partir de 25cm,
Notons
aison froide entre le mode des rejets
des crevettiers
ongélateurs et le mode des
débarquements des
chalutiers
qui peut provenir - entre
autres
- d'une
a pratique du tri.
En tout état de cause les
j u v é n i l e s de l’e
èce sont tr&s peu représentés sur les fonds à
crevette
l'absence des plus petits poissons
de sélectivité (donnée
par
1 pour une
maille de
43 mm
d'ouverture (Ls
pondant au maillage utilisé par
les çrevettiers, sbit plus petite que la taille qui pourrait être

calcul.ée à
ributions de fréquence des rejets et
la taille d'entrée dans
les prises,
FQNTANA
un tel décalage entre taille de
selectivité et
ailles théorique et observée d'entree dans
les
prises,
ats concernant l'impact du schéma
des
senegalensis
sont
donnés dans le
tableau 3'2 (,19
et commentés ci-dessous.
rs ont pêche environ 1 860 tonnes de
en grande partie
de Pseudotolithus
ont été rejetées,
mais
cette
38 % du nombre des poissons
pêches.
Les
changements
répartition de la crevette et de
Pmidotolit&
font que peu de rejets sont observ&s
en
saison froid
débarquements en poids et 10,2 % en
nombre) où seuls
es adultes sont sur les fonds a crevette, alors
uent plus de
*'capitaines" en
cette
ises annuelles). En saison chaude Ie
coup plus important du fait
que
lf?S
s concentrations sur les petits fonds
ou a l.ieu la pêche (des captures par
istrées en août), A cette période les
plus qu'ils ne débarquent en nombre
d'individus,
individuel des rejets est légèrement
alors que
celui des poissons
3.4.3 2. Resultats pour Galeoides decadactylus
------+ (tiekem)
t s d&barqu&es et rejetees par les crevettiers
dans
la zone d
pêche Sud ont été calculées
(1985 pour les
SS/86
pour les rejets),
Les distributions de
le dans les rejets et dans
les debaryuements,
sur les figures 22 et 23,
Les
principaux
la pratique des rejets pour Galeoides
umés dans le tableau 33,
En toute saison on
oins qu'on n'en garde.
Le rapport
quantité
son chaude.
en
1985 les
1330 tonnes de
Galeoides
d'individus
considere le
à 10 ans,
mais

l'essentiel
captures débarquées a moins de 4 ans
(27,8 cm
LF), La croissant
qui est élevée pendant les 3 premiGres annees,
La conséquence de la p@che sur la population
e puisque c'est la fraction de la
population
de production (en terme de biomasse) est la
ainsi supprimée.
Le bénéfice potentiel
d'une
suppression de la pêche des individus rejetés
En effet ces individus appartiennent à la
e la moitié des captures débarquées se
situe
= 17,3 cm et L3 = 24,8 cm). Le gain de poids
individuel est d' n ordre de grandeur de 10 (22 grammes a I. an et
217 g à 3 ans).
La longueur
e sélectivité donnee par FRANQUEVILLE et LWOMME
(1979) pour
mm est de
12,2 cm,
istributions des tailles au niveau
d e s
IXjetS
sembleraient
er une taille plus petite (environ 10 cm en
saison froide et
cm en saison chaude). La différence vient sans
doute du
les traits de chalut commerciaux durant plus
oduit un colmatage au niveau du cu3. du chalut
et
les poissons
e petite taille passant normalement en
travers
des mailles sont
lors souvent retenus.
RGsultats pour Brotula barbata (brotule)
debarquent tr&s peu de brotule (11,2
tonnes
en 1985).
durant la saison froide cette espèce peut
remonter
sur un
grande distance le plateau continental. 11
t des juvéniles,
qui se retrouvent en assez
les rejets.
Les distributions de tailles
observées dans le
rejets et les débarquements sont
représentées
sur la figure 24, Le tableau 34 résume les résultats trouvés pour
l'espece en
Les crevettiers rejettent près
de
'ils n'en débarquent en poids et 42
la population descend vers
e aux crevettiers, La
connue mais d'après la
situer
vers
15 cm
pas d"information sur le volume du recrutement
en brotule dans 1
Cependant comme il ne s'agit que
d'une
fraction du
l'exploitation par
les
crevettiers
probablement
pas grande
influence
sur
l a
population.
débarquées par la
flotte
industrielle
op6rant au SGnégaIll étaient de 4 000 tonnes en 1985,
i
-----A-
3.4.3.4, Résultats pour Pagellus bellottii (pageot)
a brotule,
le pageot n'est pêché par les
crevettiers
endant la saison froide,
Dès le début de la
pète disparaît de la zone de pêche,
et il
ne
42

subsiste
que des très jeunes individus qui ne participent pas à
la migration ver
le Nord (DOMAIN,
1980).
FRANQUEVILLE (1980)
note que les nurs ries sont présentes aussi bien en saison froide
qu'en saison chau e, mais leur localisation bathymétrique et donc
leur distance à la côte varie suivant les saisons et l'&ge des
individus,
Les p u s jeunes (10 cm) restent sur les petits
fonds
(5-30m) toute 1 année,
Les distributions des tailles dans
les
rejets et les déb rquements sont représentées sur la figure 25 et
les
resultats s r
la consequence du schéma des
rejets
SOlllZ
presentés
au ta leau 35.
Paaellus bellottii constitue une
biomasse
importa te des fonds meubles et vaseux de la communauté
des
Sparidae. L,
crevettiers tombent parfois sur
de grandes
concentrations,
Tors
des déplacements du poisson lies aux
variations hydro ogiques
du milieu (pulsation de
l'upwelling'
variation de la t ermocline),
Cependant comme la valeur marchande
est
plus
faible que pour les especes associées à
la crevette
t sole
et capitai
4,
seuls les gros glaciers "poissonniers" les
exploitent
vraim nt. En
1985 les crevettiers en ont peché
62
tonnes dans la
zone
Sud dont 16 % ont
été
rejetées.
Cela
repïesente neanmo ns 331 000 individus,
soit 0,85 fois le nombre
des débarquement
La taille des rejets varie de 6 à 16 cm' la
longueur de séle
iivité calculée par FRANQUEVILLE et LHOMME
est
de 10,8 cm mais d ns notre distribution de taille des rejets elle
semble légerement
inferieure (entre 9 et 10 cm).
Le poids
moyen
d'un
individu r jeté
est cinq fois plus petit que
celui
d'un
individu dbbarqu
.
Les
prises en
pageots des
crevettiers
représentent
ns
du dixième des prises en Casamance de
l'ensemble des Th lutiers (1500 tf.
Les effets des rejets sur la
population serait donc faibles,
Si l'on considère l'ensemble du
pays et que l'on
renne aussi en compte la pêche artisanale,
les
captures débarqu&
s approchent il 000 tonnes en 1985.
3.4.3
5, Rdsultats pour Arius B. (mâchoironf
Deux
espêc s
d'Arius çont pêchées au
Senégal,
A.
latiscutatus et A
heudeloti.
La première est surtout abondante
dans les zones d estuaires du Saloum et de
la Casamance,
Nous
avons
rencontré
a seconde dans la zone Nord lors des chalutages
expérimentaux, C S
espdces constituent une biomasse
importante
dans la bande c tiare*
Le schema des rejets
est difficile à
établir
car il vIrie beaucoup' même à l'intérieur d'une saison.
De décembre a mai
les congélateurs gardent les individus grands
et moyens (L Z 30 cm) dans la mesure où les esp&ces à plus fortes
valeurs ne sont p s abandantes,
En saison chaude,
même les gros
individus
sont
ejetés si les captures en
crevette et
autres
poissons (Pamadas g m., Pseudotolithus m.,
Csnoglossus e, j
Galeoides
decada ~tylus'
Pomatomus saltatrix) sont
importantes,
Quelquefois
1.e
fateau peut en ramener de grandes
quantites au
cours des marees
,'ffectuées sur les petits fonds.
b
,-
----__-
- ____..” _.._.^...__
_._____--- -...
.
-_

tre les quantites débarquees et les quantités
---------------3-
-----------------------------------------------
saison froide
saison chaude
-..""---------------
---------------------------------------------~-
145 tonnes
294 tonnes
3,0 tonnes
341 tonnes
-..--------.-.-------
-----------l--------___)_I______________-------
ortants en saison froide (2,l %
des
on chaude (65 % des
captures,
soit
Le mâchoiron
E?st
surtout exploité
des crevettiers doit être assez
important,
Resultats pour Selene dorsalis et,
Chloroscombrus chrysurus (plat-plats)
"Carangidés" les deus
espèces
les plus
frGqu
abondantes
sont Selene dorsalis et
Chloroscombrus
Les carangidés forment une
catkgorie
Les deus especes
chaude (510 tonnes)
Les rejets forment 76 % des
et 93 % en saison chaude.
Les
e 35 000 pour Selene dorsalis
68 000 et
ouvons donc
donner le nombr
des individus débarqués,
Les
fréquences de
tailles des rejet
sont reprksentées sur la figure 26.
Résultats pour Cynoglossus -ep, (soles
ntrées sur les fonds à
apparait de
façon
assez
en faible
après THIAM (19?8),
cette espèce
est
aussi celle qui d
ne des rendements relativement stables sur les
différents types
substrats,
En saison froide, on observe très
dans les rejets ;
l'espke
principale
êtant presque toujours
,gardée,
L'effet
he crevettière
sur la dynamique
d e s

Résultats pour Trichiurus lepturus
(ceinture)
semi-pélagique appartient à la
communaute des
ou de la thermocline et sa zone
d'abondance
Cependant en saison froide une partie de la
surtout de juveniles,
peut
étre
pêchee
En saison chaude on ne trouve que
quelques
bancs de jeunes.
Les debarquements en ceinture sont faibles dans
la pêche
:
0,22 % des prises pour 13,7 tonnes en
1.985. L'effet de
a pratique des rejets peut être resume ainsi :
.
l
*
Saison froide :
Saison chaude :
*--a..ml-ll-.w.m."----
l
L
--------------^---n-------------------*
.
II
: Quantités debar
13,? tonnes :
.*
: Quantités rejet
437
tonnes :
132 tonnes :
*--.s..e.".m.m.----lw..l.e.m
.
------------------ ;-------------------.
*
Il
est prc Fable
que les
individus
capturés
par
les
crevettiers ne cor itituent qu'une petite partie du stock, qui vit
plUS
en profondet
' 0
Les rejets des crevettiers n'auraient
donc
que peu d"influenc
L sur l'ensemble de la population.
t Resultats pour Brachydeuterus auritus
i fpelon)
Espèce
la pl is abondance dans les rejets,
elle
n'est
pas
commercialisée
aL
Sénégal,
Elle était aussi l'espèce
la plus
abondante du plate A du Golfe de Guinée (WILLIAMS, 1968 ; DURAND,
1967) avant l'expl
lsion demographique du baliste. Le potentiel de
pêche dans cette 2 me serait de 40 000 tonnes.
Les
prelèven tnts par les crevettiers dans le sud du Senégal
sont de
3 360 tc ries environ dont la plus grande
partie (2 220
tonnes} est pêchée en saison chaude.
D'après la distribution des
tailles observées lans les rejets pendant notre étude (figure 26)
les poissons mesur !nt entre 4 et 20 cm (LFf avec un mode à
12-13
c m .
La taille de selectivite (Ls) pour un maillage identique à
celui des crevet .iers est de li,2 cm (FRANQUEVILLE et
LHOMME,
1979).
La distri
lution observée dans les rejets semble indiquer
la même taille de Ls.
Le premier groupe que l'on note à 5-7
e m
pourrait
avoir f ,e retenu par un effet de colmatage du
çul du
chalut, La
taill ! à la première reproduction est de
14,5 cm
(BARRO, 1979),
45

individus
pêchés
par
les
crevettiers
Les quantites
rejetées et
les
sont indiquees ci-dessous,
-
.
.
.
1
.
Saison froide : Saison chaude:
:---------“.------.
--.--------11--1.----^--------I-----.--------------*
.
.
*
: Quantité rejet&
*
*
1 136 tonnes :
2 220 tonnes:
: Tailles modales
LF)
. .
12-13 c m
:
8,5 et 15 cm:
:----------------.
.---_---------.----^-----------.--------------.
.
.
.
3.4,31 Q_ Résultats pour Ilisha africana (rasoir)
Après
Brachj
ieuterus
auritus,
Ilisha
africana
est en
importance la deu:
kme espèce non commercialisée dans les rejets.
La taille de s&let .ivité (L,) est de II,4 cm de longueur fourche,
Cependant en
s a : ,on froide (decembre-janvier)
la
majorité
des
rejets
est const:
,uée d'individus de moins de 10 cm ;
les modes
de la distribution
se situant î 7 cm, 12 cm et 18 cm (figure 26).
Les rejets estimés
sont de
70 tonnes en saison froide et de
580
tonnes
en saison :haude.
ELlle constitue une proie
potentielle
pour beaucoup de I bédateurs.
3.4.3,
J.- Résultats pour Parapenaeopsis atlantica &
Sicsonia galeata
Les deux ei &ces de crevettes les plus fréquentes et
le.3
p 1 u s
abondantes ( .ns les rejets sont Parapenaeopsis atlantica et
g a l e
Sics,onia
a t a ,
Les quantités rejetées et les tailles modales
(longueur céphalc
.horacique
et longueur totale) observées
sont
indiquees
ci-desz
IUS (figure 27 pour les distributions de
fréquence),
:Quantites et
Saison froide
Saison chaude :
:tailles modales
l--l--l-------------_l____l___________l_-.
.
..
!uantités
modes
Quantites modes :
I
.
:Parapenaeopsis
,6 tonnes
LC=20-22mm
80 tonnes LC= 12mm
:
:atlantica
LT= 7cm
LT=
4cm
:
:-----."---------."-
.---------------------------------------------.
.
:Sicyonia
g a l e a t a
'6 tonnes
LC=l3-15mm
25 tonnes LC= 13mm
:
.
LT= 4,5cm
LT= 4,5-6,4cm
:----".-.----------.
.------------e------________________I___------.
.
La taille mo( .le dans les rejets pour $J.
atlantica est plus
elevée en
saisor
froide qu'en saison chaude où on
observe un
recrutement
sur : 8s fonds très côtiers de
Casamance-Djimbering,
Les
quantités CI kurees
sont deux fois plus
importantes en
saison
chaude (
10 t) qu'en saison froide
(36 t).
La taille
modale
pour s* ( .leata est la même (LT=4,5 cm) pendant les deux
46
_
,.
_
._._ ..-. -~_-_- _-.. ---- .__-_ ..-..-_-- --~ _-_-__. -. ^___. _ ._._-,
---

saisons,
mais un deuxième mode constitue d'individus plus ,grands
(LT=6,4cm) est ot: ervé,
en plus,
en juin, Les quantites p$chGes
ne semblent guère varier au cours de l'année (36-25 t).
3.5. DISCUSSION E CONCLUSION SUR L'EVALUATION ET L'IMPORTANCE DES
REJETS
L'estimateur rapport
entre
rejets
sr et
captures
Z ne
dhpendant que de
valeurs du ratio !?i/xi,
restera valable
tant
que le système
de triage & bord des crevettiers ne
sera
pas
modifié, Nous sav ns que les proportions rejetées ont évolué dans
le temps et il es
possible,
sinon probable que cette
Gvolution
continuera ; en
toute
rigueur nos résultats ne pourrons
donc
être utilises que pour les années 1985-1986.
Les
évaluat
ons
par espèc.e
peuvent être biaisées dans la
mesure où
la c mposition spécifique des
rejets
des
bateaux
échantillonnGs
est
peut-être
pas
identique â
celle
de
l'ensemble de la
lotte crevettiere.
Les tonnages
calculés ne
dois-ent
donc êtr
considérés que comme une indication des rejets
possibles. Si o
fait une
comparaison
entre
les
quantités
dGbnrqu&es et les
uantités rejetees les chiffres pour 1985
sont
(zone Sud) :
-“m------------1--
--------------------_______LI__________I-----
Captures Totales
ébarquées
= 6 250 tonnes
Captures Seconda
es Débarqubes
= 4 530 tonnes
Captures Totales
ejetees
= 9 530 tonnes
Rapport RejetsfC
tures Totales Débarquées
= 1,52
Rapport Rejets/C
turcs Secondaires Débarquées = 2,lO
-----.-.----------
---------11----1---1_-I----------_-_--e_------
Nous
avons
U
que des differences existent entre les
strates,
surtout
ntre la zone de Guinée Bissau (strates 4 et 5)
et les zones du S
Sénégal, au niveau des rendements en captures
secondaires et du
apport rejets/captures
secondaires.
De plus,
si
l'effort de p
he est concentr4 sur les strates du milieu du
plateau les reje
seront moins importants.
D'autre part,
bien
que nous n'ayons
s abordé le problème de la standardisation des
bateaux,
les do
ées montrent qu'il y a une différence dans le
schéma des rejets
suivant la classe de puissance du bateau.
Au niveau d
l'ensemble de la pêche crevettière sénégalaise
les
Captures Se
ndaires D&barqu&es ont été estimées
à 6 000
tonnes ; en estim
t que le schéma des rejets dans les Zones Nord
et
Centre
est
gros comparable & celui de la Zone Sud on
obtient une valeu
de 12 600 tonnes pour les rejets effectués en
1985 lors des mar
s à crevette.
47
__-
^_. . ..-..._-- . .-- -__.___ -
---- --_ “. _- .“.,. _._ __-

Les
princip
Du,
r é s u l t a t s
sur la pratique des
rejets
par
esp&ce sont resum s ci-dessous :
Proportions des
e.jets par rapports aux prises des crevettiers
------------.-.----
--------^--------------------------------,------
Saison froide
Saison chaude
An&e
Espèces
-I--^---I-----------_l____l___________l_-------
poids
nombre
poids
nombre
poids
nombre
------I------L------___________________P--------
2,3%
10,256
31,1%
143%
13,9x
60%
Galeoides b.
78%
767%
65%
624%
68%
655%
Arius SPP.
2,1%
184% ?
124%
?
?
Pagivllus bellotii 16,0%
85%
-e-m

m-w-
16,0%
85%
Brotula barbata
247%
42 4% ---- ----
247% 42 14%
Selene dorsalis
i-
312%
1361% ?
905%
ii
Chloroscombrus c.
5,454
26% ?
17% ?
--I--m
Concernant
e s
effets de
la pêche et
des
rejets des
crevettiers on pe t répartir les espkces concernées en 2 groupes :
- celles
po r lesquelles l'effort de pêche des
crevettiers
ne touche qu'une
raction de la population ;
- celles
po r lesquelles l'effort de pêche des
crevettiers
touche une grande partie ou l'ensemble de la population.
Dans
le pre ier groupe on rencontre des espèces appartenant
à diverses commun utés relativement profondes (espèces eurybathes
ou de la thermocl
communaute des sparides,
communauté de la
partie
profonde
3Ulplateau).
Elles ne sont présentes
SUT
les
fonds à crevette
ue durant la saison froide (Paffellus bellottii,
Brotula barbata,
Dasyatis centroura,
Umbrina canariensis,
ZE?US
Trichium
faber,
1epturus)et sont souvent constitukes uniquement
par des jeunes
(Tric‘hiurus
lepturus,
Brotula barbata),
Les
quantités
pêchée
peuvent parfois
être
importantes,
dépendant
vraisemblablement
de la force de l'upwelling et de la position du
centre de gravité de la population,
Les cons&quences de fa pêche
crevettière
sont difficiles & &Valuer pour ces espèces,
mais an
peut penser qu'el es ne sont pas grandes,
48

Dans
le de xigme groupe on trouve surtout les
espèces du
peuplement littor 1 (communauté des sciaenidés).
A ce niveau une
distinction doit
tre faite entre les espèces à large répartition
bathymétrique et
celles
très
littorales,
liées au
système
estuarien :
.&
t?SPèCr2
& large &Partition bathymétrisue ont une
tolérance plus gr nde vis-à-vis des conditions du milieu. On peut
classer dans ce g oupe Brachsdeuterus auritus,
Selene dorsalis'
Chloroseomba c rssurus,
Pseudotolithus senegalensis et flisha
africana, Ces esp ces seront ainsi présentes dans la pêche et les
rejets
toute 1' nnée,
L'importance des rejets
sera
cependant
différente pour
chaque
espèce.
Elle dépendra
de plusieurs
facteurs dont
1
taille que
peut
atteindre le poisson, la
longueur de
s lectivité de l'espèce et le
comportement
nycthéméral.
Parmi
ces
spèces Pseudotolithus senegalensis est tr&s
intensivement
C?X
loite,
c'est
la composante principale des
captures
seconda res en saison chaude.
Les niveaux de
captures
dans la zone Sud
nt regulièrement baissé depuis 1979 (CROD'I', non
pub1 ié )
ainsi q e les rendements des crevettiers glaciers (In
figure 13).
Les
endements des crevettiers congélateurs ont
e u x
augmenté,
Cela
eut s'expliquer par le fait que les secteurs de
pGche des congé1 teurs et des glaciers ne sont pas les memes et
que
les premier
ont diminué. leurs rejets.
Par
ailleurs
l'application pl
stricte de la réglementation a
soustrait à
I'effort.
de p3 te des
glaciers la bande c,ôtière où sont
concentres les ju éniles,
pouvant expliquer ainsi la baisse notee
dans les rendemen s. La taille de sélectivite est de 15,5 cm pour
le chalut à crev tte et la taille de première
reproduction
est
atteinte
à 30 c m
Non seulement les rejets mais
l'esploitation
elle-même
porte
ainsi sur une partie de la population
qui
est
immature,
l -e(-
espèce
plus Liees s littoral sont
caracteristiques
des eaux chaudes,
Elles peuvent remonter les estuaires en hiver,
en cas d'upweflin
fort. On peut inclure dans ce groupe Galeoides
decâdactslus,
A l ctis alexandrinus, Arius latiscutatus, Dassatis
margarita.
CfZS
oissons ne sont intensivement
exploites
qu'en
debut de
saison
chaude
et cette periode
correspond
pour la
plupart au pic de reproduction intensive.
Ainsi de juin à aoint,
nous avons observ
dans les captures des pêches expérimentales du
bateau de reche che
un grand nombre d'individus en
ponte ou
incubant
leurs 0 ufs (Arius).
Malgré le fait que ces esp&ces ne
soient accessible
aux crevettiers qu'une partie de l'année,
ces
derniers pourrai n
tavoir
un effet important
sur l'État des
stocks.
Les grand s concentrations et Ifarrivée de jeunes recrues
provoquent des ta i de rejets importants,
t
E n
résumé 1 $ differentes espèces que l'on trouve dans
les
c,aptures
rejeté 6
sont
pareillement
sensibles l
l'exploitation.
bmpteetenu de ?Ibondance,
de la longévité' dz
la taille de sélec
ivitié et de celle à la première
reproduction,
les rejets seront
lus ou moins importants, et la population sera

plus ou
IIlQillS
apidement
affectée
par
une
modification de
l'exploitation,
'une manière generale les espèces à cycle vital
court et
à la t ille de reproduction
petite,
réagissent
plus
rapidement.
Les
espèces dont les individus peuvent atteindre de
grandes tailles e
10 ans ou plus d'âge auront des réactions plus
lentes,
Il a éte ob erve que les tailles de selectivité relevees à
bord des
crevet
iers
étaient
souvent
infdrieuses à
celles
calculees
10X-S
e
campagnes
espérimentales
(FR~NQUEVIL1.J
et
LHOMME,
1979).
omme
la durée des traits commerciaux est assez
I.ongue {deux he res
et demi à trois
heures), il se produit
sou\\-ent un colmat ge du cul du chalut faisant qu'une fraction des
PlUS
petits indi idus est retenue.
Les etudes de LHOMME
(1977)
montrent
qu'une
augmentation
jusqu'à 50 mm
d'ouverture du
mail.lage actuelle ent utilisé n'entraînerait pas (ou très peu) de
perte
pour la
CreV&tt%.
Elle permettrait
par
contre
une
diminution appré iable du nombre de juvéniles capturés et
rejetés,
Elle a gmenterait egalement le rendement du travail de
l'équipage en r&d isant le temps de triage et en améliorant de ce
fait. la qualite d s praduitk gardes.
4 . c ONCLUSION
G E N E R A L E
L'augmentati
n permanente du nombre de chalutiers exploitant
les ressources d mersales
du plateau continental
sénégambien a
entrain&,
e n
eme
temps
qu'une
diminution des rendements
individuels
des
bateaux,
une
diversification des
espèces
dkbarquées.
Ains
de 1965 à 1972, la crevette blanche et la sole
constituaient la
majorite des débarquements
(GARCIA et d,,
1978).
Il
t une spécialisation poussee des chalutiers
et
le-5
rejets 'dEi8 ent stre très importants,
A partir de 1973 on
observe
un chang ment dans la stratkgie de pêche des bateaus et
une distinction
est faite entre chalutiers crevettiers et
chalutiers
poiss nniers.
L'analyse des débarquements entre 1972
et
1978 a perm s à LHOMME (1980) de
calculer des
rendements
specifiques
pour
la crevette en séparant à l'aide d'un seuil
critique les mar es à crevette des autres.
Les bateaux ont
été
class&s
en diff rentes cat&gories suivant le tonnage
de jauge
brute
et
le s stème de conservation à bord
(glacier
o u
congelateur). Ce endant, à partir de 1981 la diversification de
l'exploitation s accentue.
De nouvelles espèces sont
apparues
dans
les débarqu ments et on compte actuellement
38 cat&gories
commerciales
don
26 font partie des captures secondaires des
marées
à
creve te,
La distinction
entre
"crevettier"
et
"poissonnierw dev ent plus difficile à faire,
les seuils établis
par
LHOMME n' tant
plus
utilisables.
Seuls
les
petits
congelateurs de
la catégorie 1 et 2 (TJB inférieurs à 150 tx)
exploitent de
façon
regulière la
crevette
blanche. La
distribution du p urcentage de crevette dans leurs
débarquements
n'a
Pas
beaucou
varice depuis 1982 et on observe
toujours un
mode entre 24 % e
32 %.
50

s des crevettiers des autres
chalutiers,
seuil de 10 % de
crevette,
avec une quantit
par jour de pêche, ceci afin
rejettent
moins
que les
l'effort
théorique
total
revette blanche en zone Sud,
calculé à
partir
des rendements de
congélateurs de la catégorie 2,
a augmenté de
13 % (-passant de
8 '784 à 9 984 .jours de pêche),
Les
GaptWX?S
ées essentiellement par les
+ ombrines (Pseudotolithus ~JJ., en
particulier Es
tiekem (Galeoides decadactylus) ;
la sole langue (
en particulier c. canariensis)
et les "divers"
ces appartiennent pour la
plupart au
peuplement litto
auté des Sciaenidae),
Les prises e
ttiers en zone Sud, zone qui
sont en augmentation, ainsi
des congélateurs,
ce qui
montre
que
ces
Par contre les rendements des
diminue entre 1981 et 1985 pour
163s
et "soles languestt et
sont
stables pour
les
)(tiekems".
D'une
faoon
ts en captures
secondaires
débarquées
des 1 crevettiers
glaciers et
des
crevettiers
congélateurs
En plus de la diminution des
rejets
des
congélateurs,
peut également s'expliquer par une meilleure
application
&glementation qui limite
l'actes par les
mprise entre 3 et 6 milles de la côte, zone
uparavant et où se trouvent les
concentrations
en juvéniles des espèces
sus-citées,
Les
t principalement les fonds
vaseux à sablo-
r-aseux
021 sont rencontrees les plus
grandes
concentrations
crevette
blanche en
saison
froide,
et
sur les fonds de 10-18 metres, en
saison chaude.
marées à crevette des glaciers et
concernant les captures secondaires débarquees
ts au seuil 95 %.
marées et de jours de pi$che dirigés
sur la
crevette
s élevé en saison chaude (juin à
froide (décembre à mai).
En effet,
congélateurs et
glaciers
surtout le poisson en saison
froide:
sur la crevette en saison chaude où
les
rendements et
ont meilleurs
sur les
fonds de
près nos observations, il y a
ale de la biomasse pêchable ;
lE?S
proportions de
les captures totales et
dans
1e.S
diminuent en fait légerement.
Les
secteur-d de
pêche de la zone Sud
(,Casamance-Roso
et
i
Guinée Bissau) ne sont 'pas exploités de manière uniforme, On peut
observer un déplac ment des zones de concentration de l'effort de
pêche aVec ?.a sais n.
hz
Ces secteurs prssentent des différences qui
1

pourraient
l
Gtre isignificatives au
niveau
des
rendements en
crevette,
captubes-
secondaires débarquées et
rejets. En
particulier
la zone
au large de la Guinée Bissau
(fonds
l
supkrieurs A
21,m) semble plus riche et occasionner moins de
du Sud Sénegal,
Les
variations
saisannières
s y sont également moins marquées. Il
consequence
des
conditions
variables,
et de l'extension
nt littoral.
ntillonnés,
nOUS
avons
montre
niveau des captures journalières
poissons debarqués et rejets,
en fonction
Entre les classes 1 et 2 (400 CV et
tion de l'ensemble des captures.
Par
contre pour
O-800 CV) il semblerait
qu'il y
ait diminution de
evette au profit des captures en
des rejets.
Ceci est sans doute
aus facteurs de rentabilité kconomique
propres a chaque
ont été calculées à partir
d e s
rapports
résultats par saison peuvent être
reçumes
aptures Totales s 0,56
aptures Secondaires Totales (C.T.-Crevette)xO,âl
aptures Totales s 0,66
aptures Secondaires Totales s 0,'71
ours plus importants en poids que
En nombre les individus rejetés
sont
ue ceux qui sont gardés,
ne Sud) sont plus importantes en
1985) qu'en saison froide (2
800
dû au fait
que les quantités pêchees
u e les proportions des rejets par
aux captures secondaires totales
du fait des capacités de cale ou
de
congélation,
élevée des petits
poissons
en
jouer un rôle.
les plus importantes dans les rejets
(rejets
s suivantes :
360 tonnes/an)
(
900 tonnes/an)
50 tonnes/an)
(570 tonnes/an)

- Arius spp.
(540 tonnes/an}
(540 tonnes/an)
1450 tonnesfan)
crevette de la pêche
chalutiere
arge
du Sénégal,
12 600 tonnes de poissons
0 tonnes de gardées,
soit un peu
plus du double.
es présentes dans les rejets en 3
categories,
le type d'exploitation.
Nous avons
ainsi
trouvé que :
commercialisees
commercialisées constituent
65 % des
rejets ;
- les
espec s
1
exploitées surtout
par d'autres pêcheries
représentent 5 %
Certaines
p&ces sont plus importantes dans les rejets en
'en saison chaude et d'autres ont le schéma
mières appartiennent soit à la
communaute
des
espèces eurybathe
au de la thermocline, soit k la communaute des
absentes de la zone de pêche en saison
es appartiennent surtout au peuplement littoral
qui montre une grande extension
C?I1
saison chaude,
du nombre des individus gardés et des
individus
e t
d'estimer les effets probables de la
s sur les populations exploitées.
Ils semblent
les espèces profondes
(Trichiurus
lepturus,
certaines
espèces
très
côtieres
comme
osses
(Cynoglossus browni, c. senegalensis,
rraient être importants pour les esp&ces du
ontrant de grandes concentrations plus ou
aduction sur les fonds B crevette en saison
decadactslus,
Pseudotolithus
senegalensis,
espèces on
note
que les
courbes de
tiers sont inferieures B celles calculées à
xpérimentaus pour le même maillage des culs
âté soit 42 mm etiré).
Il est probable que
ertain colmatage des culs car
les
traits
commerciaux
longs et durent entre deus heures et
demi
et trois heures.
53

L'important
du nombre des individus jet&, et la différence
de poids (souvent d'un ordre de grandeur de 10) entre un individu
jeté
et un indiv du gardé laissent à penser qu'une
augmentation
du
maillage actu
llement utilise par les crevettiers permettrait
un benéfice appr ciable pour les
poissons
commercialisés.
Les
travaux de LHOM E fl977) permettent de dire que jusqu'A une
maille
étiree de 50 mm il n'y aurait pas de perte sensible pour
la crevette bla che,
Actuellement
la recherche de chaluts
sélectifs à
cre ette,
permettant d'exclure
des
prises
les
juvéniles de poi sons,
prend une certaine ampleur.
Un premier
groupe de trava 1 international vient d'avoir lieu au Mexique
(novembre 1986)
ur la technologie des engins sélectifs dans les
pêcheries de crev
ttes.
Des crevettiers américains utilisent de
tels
chaluts, IF is il semble que leur utilisation sur les côtes
d'Afrique serait
roblematique ;
des études et des essais sont &
développer.
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55
.A__.
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--___.-
---
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I.
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