Jouvernemed de la République do Sénégal. ...
Jouvernemed de la République do Sénégal.
Ministère du Développement Rural.
Service de I’Océanogrophie et des P&hes Maritimes
DISTRIBUTIIQN E T ABQF4LS)ANCE
IEèES L A R V E 5 DE Q U E L Q U E S &A
E
RSPECES PE PQISSQNS D E S diTES
SEN!&CAMBIENNES
E N
1943
F. CONAWD
-P_I_~--
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D E L A RECHERCME SCIENTIIFIQUE E T TECHMQUE O U T R E - M E R

~*PUBLIQUE DU SENEGAL
-=-=-z-.c=-=-=-=-=c=-=-
OFFIC:E DE LA REC!HERCHE
-=-=-=-=-=-5-=-=-=-_---
MINISTERE DU DEVELOPPEMEN'I' RURAL
-=-=-x-~-=-=-z.-=-=~-= c-...=-=c=-=-
SCCENTIFI QUE ET TECHNIQUE CUTRE MER
c-z -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
DISTRIBUTION ET ABONDANCE DES LARVES
-=-=-=-=-=-=-=-=-=~-=-T3--=-=-~-=---*=-=-
DE QUELQUES FAMILLES ET ESPECES DE POISSO1JS
-=---=-=-wz=-=-=-.m=.N---=-=-=-=-m=-=-=-=-.= -=-=-
DES COTES SENEGAMBIENNES EN 1968
-=-=-=-=-=~~-=-=-=-~~-~-=-=-=-
par
F. CONAND
Océanographe-Biologiste de 1'0 R S T 0 M
Cette publication représente une contribution du Gouvernement du
Sénégal. au Projet n O 264. SEN 8 "Etude et mise en valeur des ressources en
poissons pélagiques". P.N,U,D./F.S/F,A.O.
CENTRE :DE RECHERCHES @CEANOGRAPHIQUES
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X5 DAKAR-THIAROXE
'. z-jy$~~~azf)--;'
DSP no 026 - Septembre 1970

R E S U M E
du cours de l'année 1968, six campagnes d'hydrologie et de planctono-
i.o&e ont eté effectuees sur le plateau continental sénsgambien.
Les données concernant les .variations saisonnières, drespè~:zs appar-
tenant à quatorze familles, soit particulièrement EibondanteJ soi-t p&sontant un
intérêt economique sont psesentées ici.
II semble que la biologie de la reproduction des poissons .ck cettas
Ggion soit conditionnée par le balancement annuel des masses d'eau (lui 5ntraîn.e
~Les changements de la composition de la faune ichthyologique.
SUMMARP
In 1968, six hydrological and larval surveys have been cum;L~t~L in
waters of the Senegambian continental sholf,
Rere have been gathered data on fish larvae belonging to f'orttian
fsmilies of economicsl interest or of great abundance.
Eiology of fish reproduction is this region sedms to be un&r tbe
dependance of the annual movments of watrr masses which inciucts chan,-;us in
tha composition of ichthyological fauna.

1. Introduction
2. kper~u bdthy&triquv et hydrologie de la région prospoctir
3. Méthodes de travail
3,1, Date des campagnes et position des stations
3.2. Filets et modalités de prélèvement
3.3. Dépouillement au laboratoire
4. PrÉsontation des résultats
4.10 Cycle de 24 heurIls
4,2. Calcul du nombru de larves par unité de vclumt.:
4.3. Calcul du nor&ra de larves par unité de w.rfaxx
4.4. Rrprésantstion graphique des résultats
C,,
: Distributi-x géographique ct, szisonni&re des principales espèces
531. Bgraulidaa
5.2. Clupeidae
3.3. Xyctophidae
5.4. Merlucciidso
5.50 Eregmacerotidü~
5.6. Polynemidae
5.7. Mullidse
5.8. Pomadasyidaa
5.9. Carangidaa
~,lC,Scombridae
5.ll.Thunnidae
5.12.Cybiidae
5.13.Soleidae
5.14.Bothidae
0. Conclusion.

- 2 -
1, INTRODUCTION
Pendant l'année 1968, six campagnes d'hydrologie (et de planctonologie
ont été effectuées sur le plateau continental sénégambien.
Nous avons essayé d'étudier toutes les larves de poissons du plancton,
afin de déterminer les aires et périodes de reproduction, et de les relier aux
conditions hydrologiques.
La première tache était d'ordre systéma-kique, :L'étude descriptive de
l'ichthyoplancton de l'Atlantique tropical étant assez peu avanc6e. Des espèces
non décrites ont été déterminées avec certitude ; par contre certains types
larvaires n'ont pu Qtre classés qu'au niveau de la. famille, ou même sont restss
non identifiés.
Les données concernant les espèces les mieux représentées ont été en-
suite analysées dans le but de tracer des cartes de distribution d'abondance
relative qui permettent d'estimer l'extension des aires de pontes et de suivre
le déplacement des reproducteurs.
Je tiens à remercier, M. J. BLACHE, Directeur de Recherches à l'ORSTOE%,
pour l'aide qu'il m'a apportée au cours de l'étude systématique, et M. 3. EARDIBGt
du Fisheries Laboratory de Lowestoft, pour les conseils qu'il m'a donn&lors de.
la rédaction.

-3-
2, APXRCU ~AI'RYMETRIQUE ZT HYDRX,OGï~UE DE LA REGICTJ PROSFZC'i!%Z
La region skégalo-gambienne s'étend entre 16O et 12O30' de la-
titude Nord, de l'embouchure du i'l~:uve Sénégal au Cap Roxo. Deux aires
&ographiques
D
sont à considérer :
- Au Nord du Cap Vert, le plateau continental de 2C milles au
?Urge le St. Louis sa réduit ,Z IC mi.lles au Sud. Le Senégal ne devarse
ses eaux que de Juillet à Decembre avec un maximum vers AoQt et Septembre.
C'est une région agitée où les Lourants sont intenses, Legèrenent 3u
301-d de la presqu'île, le canyon de Cayrtr modifie localement 1 'hyd~logie.
- Au Sud du Cap Vert 1s plateau continental de 20 milles s161ar-
&t vers la Casamance à GO mill;ss. Cette régicn plus abritée e;3" i?LflueIic(je
k?XS
sa partie côtière par la G*ï.mbie et la Casamance. Les appcits .d'uau
débutent en Juillet et se poursuivent jusqu'en Novembre.
L'hydrologie a été étudiée par ROSSIGNOL et MEYRlJEIS <<s)Si) puis
ROSSI~I~OL et ABOUSSOIJAN (1965) . 11s distinguent une scLison fr.,Fde dr;
Janvier à Avril où les alizés s8 font sentir d'une maniere régulid.,~ :.
Zotte période est caractérisée par un upwelling important ~3lTieIîiii.t des eaux
froids3 et salées (160 - 180 ; .30 $0). Mai et Juin ccrrespondun-1; 2 1 'atté-
9uation de;> alizés qui ne se font sentir que sporsdiquament, lr;s up~<eilin~s
aor:t a'lors intermittents. Juillt;t et Aofit sont les mois d~extezsivr; :n:ixi-
male
de::: eaux tropicales chaud~:s et salées (280 ; 36 $0). ï3n So~t~~.l,rs~
Octobrs v3-t Novembre on assiste ri l'invasion des ealux libéri,:nnt3s vhaudas .st
dessalées (33 à 35 SO)* Le refroidissement dû à 1~" reprisc des ve-:ts com-
meno;: d'abord dans le Mord au cours du mois de Novembre. Décombrd rst marqué
par la réapparition des upwelliags c6tiers qui re$ouss3nt V~X:,; 1~; l:~rgj;
les eaux libériennes.
En 1968, l'znticyclone Mord Atlantique 8' est maintr:nu pdnd:2ïlt 1:~
saison chaude. Les alizés ont el;trét,3nu les upwellings en Nai .;t JKin ;,t
les .3aux tropicales n'ont envahi 1:: :négion sénégalaise qufeli J~~i].;~~;t.
L'ext';?nsion des eaux liberiennea u. été très réduite ttu COLL~U &:: c.3+;tL:
.
annse, 06 la dessalure n'a pas tlép:~,saé le ?Tord de la Gz.mùie, hc!u izothsr-
mes &3 surface sont représentes sur :Les figures 1 et 2.
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3 . METHODES DE TRAVAIL
3.I.DATE DES CAMPAGNES ET POSITION DES STATIONS
Le matériel étudié a été récolté.au cours des campagnes d'hydrolo-
gie et planctonologie effectuéesau cours de l'année 1968 par le Centre de
Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye sur le sardinier ARFANG.
La position des stationset la date des campagnes sont présentées
sur la figure 3.
3.2.FILETS ET MODALITES DE PRELEVEMENT
Le filet utilise (PK2) est conique de 4 mètres de longueur, 1 me-
tre de diamètre à l'ouverture (0,785 m2) et de '00 microns de vide de
maille. A certaines stations, nous avons utilisé un filet Grand Schmidt
(3.S) de 0,562 m2 d'ouverture et 1 mm de vide de maille.
Pour les stations côtières (A sur fonds de -10 m et B sur fonds
de 20 mètres) nous avons fait des traits horizon?aux de 10 minutes & 5 mé-
tres de profondeur.
Pour les stations C, D, E, nous avons fait des traits obliques,
de 10 minutes également, avec 45 mètws de cF‘tble sur les fonds de 50 m (C)
et 90 mètres sur les fonds de 100 m (D) et 500 m (E).
L'inclinaison du &ble a toujours é-té voisine de 45*. Les traits
ont été faits à une vitesse approximative de 2,5 noeuds.
Les récoltes ont été fixées 5 bord, en ajoutant du formol neutra-
lisé à la, soude, pour obtenir une solution à 5 '$.
3.3,DEPOUILLE&ENT AU LABORATOIRE
Les larves de poisson ont étâ triées par espèce,et chaque type
larvaire a fait l'objet d'un comptage,, La taills moyenne ainsi que les
tailles minimales ont été retenues, Lo laboratoire d'hydrologie nous a,
donné pour chaque station les temperatures et les salinités de l'eau en
fonction de la profondeur. Ces résultats sont publiés séparément par
CHAMPAGNAT et aut&s (1969).
l . .
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:

-a-
4. PRESE!NTATION DES RESULTATS
4.I.CYCLE DE 24 HEURES
NOUS avons fait les 27 et 28 Novembre 1/68 des traits touteslos
deux heures
sur les fonds &e 50 mètres (heures pairos) et sur les fonds de
100 mètres (heures impaires).
A cette période de l'annee,
la durée du jour et de la nuit est
la même. Sur les fonds de 100 mètres il n'y avait pas de thermocline. Sur
ceux de 50 mètres il
y en avait une lii‘tgèr e vers 25 mètres de profondeur.
Les deux stations étaient au large d7;1 Cep Vert, à l'Ouest du
Phare des Mamelles (Figure 4).
La position du bateau et liit direction des traits pouvaient
être ddterminéesavec beaucoup de précision grâce au phare et aux nombreux
.
repaires à la c8te.
Les traits étaient faits suivant la m8thode de routine utilisée
au cours do l'année (traits obliques de 10 minutes).
Le volume de p:Lsncton récolté a été mesuré après 24 heures de
sédimentation. Les larves de poissons ont été tri&as au laboratoire. L#es
résultats sont donnés dans le tableau 1.
RESULTATS :
En portant sur un graphique le volume de plancton at le nombre de
larves en fonction de l'heure,nous voyons; que freux-ci sont très nettement
inférieurs pendant le jour (fig.5 et 6),, Ceci est beaucoup plus marqué pour
les larves de poissons que pour le volume total de plancton. Deux facteurs
peuvent induire CO phénomène :
- L'évitement du filet pondant las heures diurnes par les orga-
nismes les plus gros capables de nager ot de fuir le filet. Ein effet, notre
filet était traîné lentement et raccord8 au c%ble par une patte d'oie, Cette
explication est nppuyio par le fait qw: .:e volume total de plancton varie
beaucoup moins que le nombre de larves de poissons. Or celui-ci n'est pas
constitué seulement de bons nageurs (poissons, euphausiaces, chaetogna,thes)
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- 12 -
mais encore d'organismes peu mobiles (copépodes, méduses, cténaires)
- Les rythmes nycthotieraux..
La methode des traits obliques tend à, supprimer l'incidence de
ce phénomène. Cependant par shcurité pour notre matG!ri.el nous ni3 dascec-
dions pas le filet jusqu'au fond, ot à certaines heures une partie des or-
ganismes devait se trouver au dessous du niveau de pkhe. Cela pourrait
8tre le cas pendant les premieres heures de la journee où des nombres très
bas ont été enregistrés.
Nous avons jugé opportun d'apporter aux resultats obtenus w cours
de l'année un facteur ds correction d'évitement. Les rythmes nycthéméraux
sont trop complexes pour $tre envisagés ici.
Nous avons ado;2t&s les facteurs de correction :
X l
entre
1 9 . 0 0
--
24.00
i3 t, 0.00 -
7.00 heure locale
x 2
entre
7.00
-
10.00
et, 16 .oo - 19.00 heure locale
x3
entre
10.00
-
16.00
heure locale
Ces facteurs d'evitement sont aussi appiicables aux traits horizon-
taux bien que l'influence de; rythmes nyothjméraux puisse être prépondi:rante
dans ce cas.
4,2 CALCUL DU NOMBRE DE LARVES PAR UN'ITE-DE VOLUME :
Le nombre de larves par unite de volume est égal au nombre de krves
pêchées divisé par le volume filtré,
N'ayant pas eu de &bi%mètre en '1368 nous na connuissons pa.s le
volume filtré au cours do chaque trait da plancton. FAGETTI ('i97G) a pu le
mesurer en 1969, avec un débitmètrc du type T.S.K. mont& au contre du filet.
Nous reprendrons ses résultats. 11s proviennent de stations très différentes
de manière à comparer les performances du filet selon l'importance du
colmatage.
Trait oblique
Trait horizontal
517 m3
644 m3
411 m3
557 m3
345 m3
337 10
463 m3
*
moyenne 434 m3
moyenne 513 .mJ
. . .
l . .
/

Suivant FAGE!ITI nous adopterons ~3s deux valeurs moyenn&s dans nos calculs.
4.3 CALCUL DU NOMBRE BE LARVES PAR UlWl'E DE SURFACE :
La 5duréc des traits &Tant oonstante quelle que soit la profondwr
atteints par 13 filet, et 13 T?itdsso de remontée uniforme au cours d'une
p$chti ; on obtient le nombre ii;: larves par unité de a-urfacc; <en multipliant
le nombre de lzrvtfs par unité dz volume par la profondeur attointt: par le
filot.
Avec un angle de 45O, ï2 filet atteignait 35 mètres bc proi'onüùur
environ pour les fonds de 50 mètres et '70 mètres SUT ceux de ItiO rt 500 m.
Pour las traits horizoni3aux, nous avons admis que les lsrveu
L4tAiant réparties uniformément dans la couche d'eau.
En résumé, nous appliquerons les formules
lu" L
N x F
NV E-
N '
T-
Ns =
N-vx P

N = Nombre de larves pkhées
N' = Nombre de larves corrigé en fonction de 1'h;rure
NV = Nombre dti larves par unité de volume
NS 2 Nombre do larves par unité de surface
F = Faa9enr BS aorreotion d'évitement
v
= Volume d'eau filtree
P = Profondeur maximale de peche
REMARQUE :
La double erreur due a1u.x migrations nyctheneraïes et a l.'àypotLàso
de répartition uniforme des larves dans la couche d'eau, nous oij:iige à wn-
sidérer avec beaucoup de prudence las donnges obtenues & partir <les traits
horizontaux faits aux stations c6tièrt.s.
. . . / . . .

- I _ -
14
-

-
4.4 REPRESENTATION CARTOGtiPHIQlJE DES RESULTATS
-
-
-
Nous avons cartographié les résultats numériques suivant le i:jti-c-
de de SJXPSON (1959) et AHLSTROM (1954). Les valeurs qui limitevit 1~s G.?es
suivent les diziëws
des puissances de neuf (0 - 0,:) - 8,1 - 72,9 lzz~.-e.~
par mètre carré).
m r-présentant sur ~12~ même car-& le:; lE.::ves de tcütC3 152 i?bm--
sions,nous risquons d'obtenir des Pi~~-zres fo.pt;ç?n!erl-t rr~odifi;~q~,itir 1 ' ini:l:.zxo
des vents et des courants, Cependant nous, cons-tt?tons toujours q?Je :i.as cen-irps
d'abondance correspondent aux individus les plus ;j~3.Uxs. 11 no faut WS
oublier aussi que dans un3 région, où I;x température de 1' 3 ,:-;ü e s v as s s.3 z
elevee, le d&eloppement des larves est rapide. ARLSTROM estime que Sardina
coerulea atteint 25 millimètres en 45 jours à IGOC. OLIVIER et NAVARRO (1952)
considèrent que la Sardineile aux Baleares att,aint 38;) millim&tres en moins
d'uj-- mois à 24OC, 11 est &~nc probable que les liz:r~~ti~s ifk Sar~indles récol-
té-vs au Sénégal dans des GNX 2 temperature pIus Islevée vt mesurant rnremPnt
plus do 20 millimètres ont au plus 20 jours en g6néral.

- 15 -
3 e DISTKIBïrTION GEOGRAPHIQUE ET SAISONNIERE: DE QUEZQUES ESPECES
Nous avons pu identifier 102 especes, mais nous n'en p.reszntons ici
qu'une quinzaine choisies pour leur abondance, ou 1'intérGt Scxwmique des
adultes.
Engjulis guineensis Rossignol et Blache 1961
On rencontre sur les c3tes sénégalaises une seult3 espZ:ce de eettù
famille qui est progressivement r~rnplacée au large de la Mauritanie par
Er~graulis ancrasicholus L. 1758, L'ceuÎ et la larve ont éte décrits par
1vWFLCRAL (1966) et 1'identificatLon est aisée.
Aucune saison de repro~luctiçn, ne semble être n~ttemanl; ilsfini,
pour :L'anchois. C'est en Novembre cGpenclant, et dans la Sud %qur: fivus avons
rehcontré le plus grand nombre :io lzrves. En Janvier Ggaljmrnt nous +n
svons trouvé dans le Nord, le long des côtes.
En portant sur un graphique leur présence au oours dd l'ar;nce en
fonction dv la température et de la salinité (fig.7h nous voyon::: q'uri 13
reproduction est plus important;: dnne las régions où lu saliniti est f:G.blep
Cl32
semblr igalenitint se situc7,r tit: p.rkftZrence à des tempérstur~3c el~vero
230 - 29OC. Les larves présentas en Janvier iisns ivs owx de 16" k i8O,
Gt3,idrlt 4-e grande taille (20 a 35 mm) et correspondaient certüinewl:f à
.mi. position (3% r&qp3 12 long rj-~ cf5ta:; où les eaux ét&iGri,t moins froides,
dt moins salées.
5.2 CLUPEIDAE
Deux especes de Sardinella très importantos du point k~6s vu.2 I
oomwrcial sont présentes sur 15 plLtt3 àu senegalo-gaxbi~n, S&r::ihd;lLt
aurita et Snrdinella eba. L'identification des larves Est dyiicat,? surtout
chez las tr&s jeunes individus. Mous avons utilist': 1:~ ~216 di2 i4j$CiI11L (,/c,(.G)
~?t iles dessins non publies de BLACHE pour soparer 10s laux :;:::p:,i::3::.

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LCS cartes de répûrtiti:::; m:,ntrant des périodes (Le ro~~;ro&nct,-ji)y~
différentes pour chacune dos es$oes (fig. 8.9.10).
Sardinella aurita VAL. 1847
Av3c des abondances tri-!s differentes, nous avons $u trouv,,r d3s
larves à chaque campagne de planctonologie.
- Jrnvier ot Xars. Ce n'est qu'~~ccasionnellement que nou; avons roccontrs
nids S:i,rfj.in~~l~s. En orrtte saison lkpwelling Qtait intense, t2t Les ù2ux
trop froidos (150 - 18*> pour l:t reproduction.
- Mai c?t Juin. Les larves de S. aurit ont e-té très abondantus. On a cnb-
serve nu cours de chaque campagne deux centres de reproduction, l'~ul :lu
Nord, :L'autre au Sud du Cap Vert. L:.::; eaux se rechsufirient et :.i,-a~ tcx-
@rature jttiit rntre 180~ et 26°C avec une salinil& 6l:vCv (35?1j à 35,8 SC).
- Novxlbre. L.>s larves do S. üurita ont r&pparU $311 très grand llOulbT~, prin-
r:ip:~l~:n~.2nt
212 large du Cnp Vert, tit ,:lans le Sud, alors -u'ailor, Staient ktx
abon&zntt:s , ou souvent absentes &Ans le Mord. Au point di, vuo cliiaatîquti
ct?tt\\; .
scal son correspond à 1~~ rrI.ris<? des YJpwellings'l. En Move:4xre 1968, 1:~
degsi2urt: n'Zts2.t importante que Ils l.ong des cetes, tit i*u l.~srge îlu C::p hxo.
11 nous parait difficil; d:3 comprendre clairxznt 12 bi,Jlogic> tic 1.2
reproduction d.3 c2tte espécc, S'~eit-il des mêmes reprxiuctvura \\J-ii AU cours
de Ia saison chaude migrent vcrn 10 Kord et raviannxt tinsuit,., ;;. r.;pr;,~u4rij
unv sxonde fois dans les eaux sent?gambiennes ? Ou bisn s ' agit-i.IL ,-,.*2 ri;. I*X
stock:-, liés l'un aux eaux -tropicAlss, l'autre aux o.t2a güint;,tin:L,:;% ,.x.1 ;::;f~t
soumit; au balancement saisonnier des masses d'eau.
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^.


- 20 -
11 faudrai,t pour répondre sû.re;nent à cette question, suivre, par
des campagnes se succédant rapidement, les centres de ponte c'est ce que
,'
nous nous proposons de faire prochainement.
Sardinella eba VAL. 1847
Cette espece ne semble pas ;se reproduire sur le plateau s&égam-
bien avant la saison chaude, et ce n'est qu'a Cartir d'Août que ncus avons
rencontré des larves. Deux centres ont apparu, l'un au Nord, l'autre au
Sud du Cap Vert dans las eaux côtieres au-dessus des fonds de 50 mhtres.
En Novembre, ce n'est plus que le long des côtes? et à proximité des fleu-
ves que nous avons recolté quelques larves.
La distribution annuelle des larves de s0
montre bien que
c'est une espèce guinéenne qui ne se reproduit que dans des eaux à tempé-
rature élevée, et accepte des salinités variées.
5.3 MYCTOF'HIDAE
Les larves de Myctophidae sont abondantes dans le plancton queUe
que soit la période de l'année. La dQtermination spécifique est extr$me-
ment difficile étant donné le très grand nombre da genres et d'espèces,
et l'absence d'étude systématique dz;-! Myctophidae présents dans cette ré-
gion.
Le genre Diaphus est lc plus important, mais nous n'avons pas pu
distinguer chez, les jeunes larves, l;..: différente:; espèces signalées par
NAFPAKTITIS (1968) d-tins l'Est-Atlantique tropical.
Nous nous sommes contentés de r~gar~der la variation annuelle du
nombre de larves de Myctophidae en fonction du nombre total de larves pê-
chées (fig.11).
Nous voyons qu'en valeur absolue, c'est au cours de la saison
chaude que les larves de Myctophidae sont les plus abondantes, mais leur
pourcentage est plus élevé de Janvier à Mai (4J p* cent du total dvs cap-
tures en Mars). Cette saison correspond just?mont au maximum d'intensité
de l'upwelling.
. . . / . . .



- 23 -
I; 5
*
bR%G8iACEROTIDAE
Bregmaceros nectabnnus - ?4HITLEY 1941
Pl~w,i+3urs espkces du ge~rù Bragmacuros étant signal&as ;rlvns l%t-
lsntiyue tropical, nous avons utilisé la clef de dgtermination & ~'&?SGIJA
et CAVIN'ATO (1965). L'espèce rencontrée pendant tcutr I' ctrn&t3 sst SjPJ~lilLC5ïOS
nwtabanus WHITLEY 1941. ABOüBSOU~~~ (1968) avait attribué svs rócoitùs û
l'esp8ce mscclellandi, en notafit :~ud plusieurs races ou peut $-h.:: mêinti plu-
sieurs aspècds étaient confondue:, sous cette dhnominaticn.
En saison froide, nous n'ttvo~is pss trouvé de larvas et L~U mois d6
Juin, ,~,a-uls quslques ifidividuu ont ht6 récoltés daEs le Sud, cIo;--1; en doût
que ^7 'cn observe l'appa ritif.jn zn grzwd nombre de 2. nectab:anus. A partir d'uui
cen:re situ au large du Cap Vert, 1~s larvas se dispcrwat sur lzt côtt: Xord,
au-dossus du rebord du platwu ;~::~??.:irntal.
& jJove&rc cl est acsz,i s~-~-dt;~s~s
du talus, principalement dans 13 Sud que se trouvent les larves (Fig. 12).
.
D'AXCONA et CAVIMATC dow:,.nt le maximum d'abondant.; .k ctt13- csph~
vers 3311 mstra3. ABOTJSSOTJM con.sid&rs que Bregmac(>ros oot
'1. .i.IlU~; (iû
=~.rict,triEj

la co;nche d'<3au comprise entr5 lr?z Edux contrülks Sud Xtianti;;ut; &rz~,;u&s st
les eaux de surface. Ctitte çouch!s interm6diairti reïativti :!.::;t i'rc, .ici (7 '7 à
21*C) e+ s a l é e (35,5
35,7 risicvïta en effet non 1c;i:i ;li; l;.; :;iirftic<; 3il
à
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voisindga du talus.
Lorsquc nous avons r:sncontré des Bregmaceros, C 3:; CGI?,*ii,iY,Z.5 J.’ il~AlioP-
ce d'upwelling étaient toujours presontus. En Juin par wutre, oii 1-s Lorldi-
tiens climatiqutis samblaient favor::blss, l'absence de rcrnont6os ,d'wux G%ai*
la caus- de la rareté r.iss i;urvvs o En hi.~\\:~>, ICS ,lC,ieL <tant gx'sti:t.r:;
on su.rf~;ce nous ne runcoctrone pacj les larves de Brvgmaceros.
80s obsarvations corrc3re',,r
t~..AA-t bian avec celltin yw AXXiSUCXC~? a f&ttis
dais 1~ baie de G»rée. Brsgmscùros n,rctabanus pt-ut Gtrú consi&r< ZOillllif: LU1
indicr-ltour de cùtte cou&; d'eau inturmhdiaire.
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- 25 -
5 o 6 .POLY.HZNIDAE
GaleoPdes decadactglus - 3LOCK 1795
La 1:trvo de G, dccadactylus est sisémant igfrjentifiable; ~3 ~.:s-
cription a éte faite par ABOXW3U.U (1966). Elle est, tr$, TA,~~L~.*x;$~ ,.5ns
le plancton à la fin de la saison chaude (fig. 13).
Le premier groupe important de larves se ts'ourxt *;zl Sui:; .A
suc1 Jr2 ; ' embouchure de la Gambie, la long de la c6ta. Au mois !i'Aoi0t 7
trois tsires de reproduction etaient visibles. TJne,au large u r;-;,. 'iert
qui .3e disparsait vers le Nord a-ti-lossus des fonds cie 30 a-t If 0 &:treti.
:Jne cZti&rti,au Sud du Cap Vert, qui s'étendait jusqu'à llem~o:~uchu~~~: &
la Ga~lbio. 'Jn: enfin, au large du Cap Eioxo, au-delà du pktzau e~~nlir,tin-
,t 2.1 l En Xovambre 9 une seule ,.iirc; ra;3tAt importante situie au Sutl Ouest
de l:i Czmùia, au rebord du platcnu contintintal, limitke 2; l'Es-5 pi~r
1'isoth~:rme 26O. En Janvier P?oi~s n' 3‘
-*Tons trouve qu'une seulo l;iTv\\: 2 lu
station la plus câtière de la radiale Sud Gambie.
'Jn griphiqua du nombre U'inAividus, en fonction de la tampera-
Psc9.du dneus
r3' ensis (W) 1829
Sa lxrv:v n'2 jamais &te d6crite, mais 2. prayensis est 1:: s.?ul,.>
:?sgece *i?# Mulliüae presente sur lc.3 cSt,vs du Sénegal, et ;on id,ntifica-
tion ne presente p-ts rie difficult6.
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- 28 -
Au mois U'Août nous avons rencontr& les larves principalement au
Nord du Cap Vert. En Novembre quelques unes o:nt ete pechées dans le Sud
(Fig.l5).
Les aires de plus grande abondance sont situses dans des régions
assez côtières, et les larves semblent se disperser vers 1~ lcrge.
XONTALENTI (1937) observe pour les esplisces mediterr~3nGer,n,:s cc cêm~ uépla-
cernent vers le large des larves qui donneront des juv6nilas p&lagiquzs
alors que les sdultesbeathïques se reproduisent près des côtso.
5.8.POMADASYIDAE
Brachydcuterus auritus (VAL.1831)
Les larves de cette espèce n'3il.t pas 6til iit5crites jusqu'à pzgsent
mais leur très grande abondanca nous a permis clc trouver des individus à
tous les stades de developpement, et il,:; les identifier avec certitude.
IJ.auritus, est l'une des espèces les plus abondantes de l'ichthyo-
plancton de notre région, quv l'on trowu surtout au dessus dvs fonds de
100 mètres (fig. 16 - 1;1).
En Jztvisdr et Mars, las ozux Cltarlt très froides, nous n' avons ren-
contré que yuclques larves,, En Mai, la .rugroductii:n etait très intense: dans
le Nord, et nous avons ;tuss;i rencontré dea larves dans les regions îtis plus
méridionalos. L'absence de raproduction e:ltrs~ le Cap Vert, et la Gambie,
était due à une masse d'eau froide, do tt3mpkraturt:
infGri.eure à 20°C prkkente
alors dans cette rrjgion, En Juin, c'est surtout là, lans le centre que nous
avons rencontré les l,arves, la première saison de reproduction paraissant
terminée d,ms 1,s Sud, et li- Nord, ot sernblrznt avoir lieu avec quelquti retard
dans cette région centrale. En Août, nous avons WL: deuxième saison ck re-
production dans le Nord et les regions ctintrales.
Ce n'est qu'en Novembre que nous avons rcxoontré des 1Lxves Sans le
Sud. B, auritus semble bien avoir sur l..:s cGtds s&G~galai.aes dwx p6riodes
de ponte comme RAITT et SAGIJA (1969) l'ont observé dans 10 golfe de Guinde
mais ces deux saisons de rproduction ::oraic:nt plus rapprochées dans la Nord
oÙ les eaux sont trop froidos cn Hiver pour la ponte &2 cette espèce.

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- 32 -
2.9.. CARUJGIDAE
La famille des Carangidés est .I'une grandcr: importance économique,, et
elle est abondamment représenthe sur les c6tas sén~gslaisùc. Nous n'avons
*.
malheureusement pas pu distinguer deux des espèces 1:30 plus importa,ntas, Caranx
rhonchus GEOFFER. ST,, HIL. et Trachurus trecae CA:D?3UT. ABCIJSSC'JAX (196'7) note
égalemtint la difficulte de séparer avec certitude le*-, dieux Gspèces. Les nom-
brausos larves rencontrées en Mars xu large du Cap Vert bvraiwt appartenir
au genre Trachurus qui se reproduit à cc:;tte période lians les i+~iux froides. Par
centre, les larves collectetis an Juin r-t en Aoi3t appartiennent tres cvrtaine-
ment à l'espèce Caranx rhonchus.
Les carangid6s d'eaux chaudes tais que ~hhrcscorrÏbr’u.s chrysurus.,
Scyris alexandrinus et Lichia glauca sont tres 2tlrsndan-t~ dans ie plenctcn en
Août et Novembre.
x0. SCOMBRIDAE
Le maquereau est une esp&ce qïA:i. se reproduit zu SénGgal 8n hi7t:r. Le
développement larvaire a été décrit par KRAMER (196C).
Presque toutes les larves ont 1:5ti! récolt&en Janvier où il y avait
une petite aire de ponte au Sud du Cap Kurt et unç: grande au largr du. CAP BOXO
(fig.18). En Mars, la ponte est pratiquument tkzminée.
Cetta aspèce semble se reproduiru dans 10s eaux du large 2 l'axterieur
de la zone d'upwelling, et il est protQlt-; qu' il n~.~.s faudrait pâchar &:UX des
regions
moins côtieres pour étudiar la reproduction de cette espèce,

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- 35 -
3.11 THUNNIIME
Quatre espèces de thons ont été rencontrées pendmt l'année I968.
Fous avons fait les d,Gterminations ;i'après les dascriptions larvaires de
J%.ïATSU3iOTC!. W. N, (I9!!%,"1962) et celles-ci cnt e-té vérifiees par W.J.
RICHARDS. L 'une des espèces Thunnus albacaras (Bonnatere) n'a (Ste re;re-
sentea que par un seul individu an Août au large de Saint-Louis.
Les trois autres ont e-té &hées en petit nombre, mais suffisam-
ment toutefois pour essayer d 'ti.tüiiier la distribution r:t de voir les rap-
ports existant avec les conditions hydrologiquos (fig 19).
Amis SQ
La détermination sptkifique d'buxis est incerkineg il s'agit pro-
bablement d*A. thazard (Lacepède), mais la systématique du genre devrait être
precisée pnur les a.dultes, avant 'que nuus n3 puissons i&ntlb'i3r .~.ec. exac-
titudc les larves.
C'est le Thonidé le plus fréquent de 1"ichthyoplancton alr)rs que
C;e poissbn est peu rencontre par les pêcheurs. L'espèce est tolérante au
point de vue thermique puisqu'on trouve des larves à partir de 25* C. Les
cartes de distribution (Fig. 20) montrent qu'en Août et en Novembre le
thazard se reproduit sur le rtT;bc:rd,
nu même au dessus du yl;itesu oontinantal.
Katsuwonus pelamis (LINNE) 1758
Le lis-tac est une espèce d'intérêt commercial que nous ?iivons ren-
contree dans le plancton au mois d'Août seulement (Fig. 21) les ltrves se
trouvent dans les eaux salées (35,6 à 35,3 $) et chaudes (28O C) CLU l.i:~tf:?
du plateau continental.
Euthmus allsteratus (BA.EINEsQ@ 1810
Ce thon est abondant, mai s n'intéresse pas la pkhe commerciale.
Les l.-;Lrves rencontrées en A&t et en Novembre étaiont disporsézs (356. 22).
L'espèce semble, comme Auxis supporter des eaux tempérées lors de sa re-
prokction.

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- 40 -
5.12. CXBIIDAE
Cybium tritor mm.1831
Nous avons récolté au mois d'Août des larves de C. tritor
qui étaient présentes dans des eaux a température élevee mais de
salinité variable, Au contraire des espèces de thc?nidés que nous
venonsdlQtud+ier,C. tritor se reproduit sur le plateau continental
(Fig. 23).
5.13. SOLEIDAE
Mous avons pu identifier plusieurs ospeces de Soleidés. Leur
reproduction a lieu en hiver lorsque les eaux sont froides. Le gonre
Dicologoglossa peut être choisi pour illustrer cette famille. Deux
espèces sont présentes sur les côtes sénégambiennes.
D, azevis (CAPELLO) 1867 dont nous avons rencontré quelques indi-
vidus au large de Saint-Louis en janvier. Cette asp+ce plus typi-
quement marocaine et mauritanienne doit être ici à la limite meri-
dionale de son aire.
D. cuneata (MOREAU) I881, qui a une aire d'extension beaucoup plus
vaste (du Golfe de Gascogne au C!ap de Bonne Esperance) et que nous
avons trouvée en Janvier sur le plateau continental au Sud du Cap Vert
(Fig. 24).
5.I4. BOTHIDAE
Syacium micrurum R.N%NI, 1840
Wous avons pu déterminer cinq espèces de BtJthidés à l*&at
larvaire. S. micrurum est la plus abondante; elle a ét6 déérite par
ABOUSSOUATJ (1968). Suivant NIELSEN (1961) nous ne pensons pas que
l'on puisse séparer spécifiquerrh3lt le Syacium africain et americain,
mais la présence de larves très jeunes permet de penser qu'il y a
un stock africain, et que les adultes de l'Atlantique oriental ne
prcviennent pas d'une dérive des larves amexicaines.
La reproduction a lieu essentiellemur~t au Sud du Cap Vert
en AoGt et surtout en Novembre lorsque les eaux liberiennes ont
envahi la région (Fig. 25). &a, poiat de vue faunistiqua, S.micrunun
est guinéen et cela se vérifie I.ors de sa reproduction.

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- 43 -
6. CONCLUSION
Cette étude nous a permis dans un premier temps d'idvncifier
les larves de certaines espèces que nous nous proposons rie dkriro
ultérieurement.
Les diagrammes présentant le nombre de larves en fonction de
la salinite permettent dans certains cas de Pr&iser quelques aspects
de la biologie des espèces.
Par llétsblissement (le cartes d'abondance relative, il a étd
possible de définir les saiwns de reproduction et de suivre le de-
placement des aires de ponte lorsque les espèces avaient une longue
ptiriode de ma-turite sexuelle. Par contre, l'imparfection de nos engins
de récolte, et le trop petit nombre de campagnas e:n mer ne nous ont pas
permis de faire *d'évaluation quantitative de l'abcn&nce absolue *des
larves et de leur dynamique. Four mener à bien une telle G-tu&, il sera
ngcessaire de
se limiter à quelques espèces e t tic suivre l'Gv3lution
d'une aire de ponte dans le temps par des campagnes repetkes pendant
la durée du séjour des larves ~dans le plancton, Pzx exempi~ pour 1~s
Sardinelles dont la phase planctonique dure environ Jrois semaines , ces
campagnes devront être espacées de quinze jours au maximum.
La biologie des P#>issons de cette région est dominse par le
balancement annuel des masses d'eaux, De Janvier à Avril, :L:3s ~p~ei.-
lings provoquent un refroidissement peu favorable en gkG.r~Z. à in re-
production,, En Mai et Juin, pendant la période de r&hauff~~~-nt, icis
espèces d'eaux tempérées (23" à 260 C) commencent à se repr~~duire, m;is
celles-ci migrent Trers le Nwd au cours du mois do Juillat OU eiles
poursuivent leur ponte sur les c8tes de Mauritanie. Elles sont alors
remplacées par une faune dl:~au chaude originaire de Guinija. A psrtir
.
d u m o i s de N6vembro
le rctr‘ur vers le Sud du
“ 9
frlJxt froid ramltinti pro-
gressivement les espèces '3'e~uur tempérées qui ont alcrs une Geuxième
saison de reproduction sur nos cates.

- 45 -
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