/REPUBLIQUE DU SENEGAL INSTITUT SENEGALAIS ...
/REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS
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IMINISTERE DE L'AGRICULTURE
DE RECHERCHES AGRICOLES
DIBECTION- DES BE~CHES
SUR LES PUODUCTIONS HALIEUTIQUES
-111-1-111
BdlprnRT ScImIFrQIIDIE~ 1993

1. Etudes m?kthodologiques et analytiques des strategies
de collecte des statistiques de pêche et de prix.
Constitition de bases de données

2. Biologie et écologie des principales espèces
exploitées.
3. Dynamique, &Valuation et gestion des ressources.
Aménagement des pêcheries.
4. : Economie de la pêche industrielle.
1. Observatoire de la pêche artisanale
2. Biologie et Ecologie des principales espèces
exploit6es
3. Etude des interactions dans le secteur des pêches
4. Dynamique, modélisation de la pêcherie et évaluation
des ressources exploitables par la pêche artisanale
5. Migrations des pêcheurs d'Afrique de l'Ouest.
iE!NVIRONNSSMENLr1IT ET CLIMAT
1. Environnement Océanique
2, Climatologie
I
3. Environnement continental
1: Environnement physico-chimique et biomasse phyto-
planctonique
2. Bio-écologie et structure des peuplements
3. Exploitation des ressources halieutiques
4. Socio-économie des pêches
5. Aquaculture.

2
INTEEODUCTION
Les
ressources
halieutiques
(maritimes,
fluviales et
Ilacustres) du S6nkgal revêtent un intérêt économique et social
!Certain,
En effet,
la pêche sénégalaise est devenue depuis
lquelques années le premier secteur de
l'économie nationale,
idevant l'arachide
et le phosphate.
La production mayenne
'annuelle dans les annges 80 de l'ordre de 250 000 tonnes
iatteint actuellement 350 000 tonnes.
L'exploitation de
ses
ressources
par
les
flottilles
$ndustrielles et artisanales, a des retombées importantes sur
!les plans économiques (revenus des pêcheurs, renflouement des
"finances
publiques,
etc. ) et,
social
(emplois directs et
:indirects,
sécurit6
alimentaire,
etc.).
Elle
assurerait
jdirectement
l'emploi d'environ 57 000 pêcheurs dont 47 000
:Pour les pêches artisanales
(maritime et
continental)
e,t
;IO 000 pour la pêche industrielle.
Les activités
induites
:cr&ent plus de 150 000 emplo:is indirects. Au total,
on estime
ique les emplois liks à la pêche représente 15 % de la main
jd'oeuvre active au Sénégal.
Les
différents
modes
d'exploitation
(artisanales et
,industrielles) mis en jeu
sont souvent complémentaires mais
;Peuvent être conflictuels ; dès lors, leur développement doit
.reposer sur des options judicieuses garantissant l.'&quilibre
ides composantes du système d'exploitation, la preservation des
'ressources et la maximisation des revenus tirés par 1"Etat et
'les différents opérateurs privés. Il s'avère donc nécessaire
tde s'appuyer imperativement sur des recherches permettant de
isuîvre
en permanence l'état des ressources halieutiques et
ileur niveau d'exploitation. Mais la multiplicité des espkces,
Il'hétérogénéité des engins de pêches, la dispersion des paints
ide debarquement, ainsi que l'extrême
variabilité saisonnière
jdes ressources et de l'environnement rendent complexe cette
imission

dévolue
à la
Di.rection d e
Recherches
sur
les
!Productions Halieutiques (DRPH).
La DRPH gère 4 programmes de recherche:
- 2 ant porté sur
1'Btude des pêcheries specifiques
:exploitant des stocks ou des fractions de stocks bien précis
/(Pêche industrielle et Psche artisanale maritimes);
- 1 sur l'Environnement et le climat;
un
46me
portant
sur la
pêche
continentale et
!l'aquaculture,
La démarche
choisie
privilégie
l'approche globale ou
imultidisciplinaire
qui
p e r m e td'intégrer
l'ensemble
des
'facteurs
(biologiques,
environnementaux,
sociologiques,
!historiques et économiques) inter-agissant au sein du système
jde production aquatique et qui permet &galement de fournir aux
iacteurs et aux responsables
du développement des fondements
isolides en matigre de gestion et d'aménagement des pêcheries.
Le Directeur des Recherches sur
les Productions Halieutiques
Diafara TOURE

plitOGEt=
PECHE INDUSTRBELLE

; 3
Avec des prises globales de plus de 100 000 tonnes et près de 10 000
+plois, l'exploitation industrielle des ressources halieutiques représente
june branche d'activité clé ; elle correspond $ 40 % de la valeur induite
/par l'euseMble du secteur "pêche“.
1
De plus, l'exploitation industrielle, compte tenu de sa vocation
nssentiellement exportatrice, s'intéresse surtout à des espèces de forte
/valeur couereiale ou de forte abondance (crevettes, crabes, rougets,
Isoles, dorades, seiche et poulpe pour la pêche cbalutière ; thonidés pour
Ila pêche pélagique hauturiirre ; sardinelles pour la pêche pélagique
~tière) . Cette activité se caractérise égale-ut par des investissements
plevés au niveau des outils de production et de transformation,
La surexploitation de telles ressources entraînerait l'asphyxie du
becteur et aurait des conséquences néfastes, & court ou moyen terue, au
Piveau
des pêcheries (non
rentabilité des unités, chômage, sous-
bpprovisionnement des narchks locaux, baisse des exportations, etc.),
Cette importance socio-économique de la pêche industrielle justifie
Pleinement que le programme "pêche industrielle" (en étroite collaboration
bvec les autres programmes du CMIDT, ainsi qu'avec d'autres organisnes
bationaux et internationaux} participe à la connaissance de l'évolution des
ressources,
à la compréhension des phéno&nes d'origine biologique,
thologique,
humaine, climatique et économique qui en régissent les
tiiluctuations d'abondance et/ou d'accessibilité aux engins de p2ch-e ; cela
rmet d'accroître le savoir scientifique et de prévoir, si possible,
t"'kolution de l'ensemble du secteur halieutique national.
Cette connaissance permet de formuler des avis indispensables aux
autorités hinistratives responsables de la gestion, de la réglementation
+t de l'a&nagement des pêcheries.
Les objectifs du prograuwe "pêche industrielle" sont d'acquérir les
onnées de base de compléter le savoir acquis
et d'entreprendre de
iouvelles
recherches
pour
affiner la
connaissance
des
pêcheries
\\ndustrielles.

IX
- B!XOT-ENS NXJ’M4LXNS
- CHERCHEURS
Modou !mIAM
ISBA
Biologiste des pêches,
Coordonnateur du prograrre
Talb DIOUF
ISBA
Biologiste des pêches
Birane SAN5
IsI2A
Biologistes des pêches
Djiby TDIAM
ISBA
Biologiste des pêches
Jean Jacques LEVENEZ OIWIWI
Biologiste des pêches
Eric FUUCIIEB
UIZSW
Biologiste des pêches
René BREPIDEL
Coopérant (M,A.C)
Architecte naval
Pierre PETITGAS
oJ3sToM
Géostatisticien
Alain PWl!WRAU
OESTOM
Biologiste des pêches
Massa1 FALL
Militaire Docteur vétérinaire
(chercheur en formation)
- TECHNICIENS ET ENQUETEURS : 14 (dont trois non ISRA)
XIX.
-
O P E R A T I O N S DE REUHERCHE
Opkration 1 : Etudes mithodologiques et analytiques des
strat6gies de collecte des statistiques de
pêche et de prix. Constitution de bases de
damées.
Opération 2 : Biologie et écologie des principales
espèces exploitAes.
Opération 3 : Dynamique, évaluation et gestion des
ressources. Aménagement des pêcheries.
Opiiration 4 : Economie de la pêche industrielle.

OPERATION 1 : ETUDES METHODOLOGIQUES RT ANALYTIQUES DES
STRATEGIES DE COLLECTE DES STATISTIQUES DE PECHE
ET DE PRIX. CONSTITUTION DE BASES DE DONNEES
il.1, DESCRIPTION
Le recueil des statistiques de pêche constitue un travail
;de base essentiel B l'évaluation des stocks exploités.
Pour les flottilles industrielles basées à Dakar, les
;informations collectées au niveau des usines et des armements,
ide même qu'au port de Dakar, concernent :
- les statistiques d&aillées de débarquement;
- le
suivi
quotidien du
mouvement
des
bateaux par
ipointage
exhaustif des unités B quai et la collecte des
ldonnees détaillhes sur l'effort de pêche;
- les
structures
de tailles des
principales
espèces
jdébarquées.
Pour les flottilles étrangères, les statistiques couvrent
la collecte des déclarations de capture des armateurs, les
ilivres de bord
et/ou les bordereaux de p&che des observateurs
!sénégalais embarqués $ bord des unités industrielles,
Pour
les
flottilles
thonières, la
collecte
des
!Statistiques
couvre en plus les données provenant de 1'ICCAT
i(Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés
'de l'Atlantique) et relatives aux flottilles débarquant dans
/'autres ports de l'Atlantique.
L'ensemble des statistiques ainsi recueillies permettent
(la constitutian de bases de données.
k.2. RESULTATS OBTENUS EN 1993
Cette action de recherche a été marquée, pour l'ensemble
tes
pêcheries
industrielles,
par
différents
travaux de
kransfert de bases de données, d'adaptation des programmes et
&e logiciels de l'ancien ordinateur IBM 4331 vers la nouvelle
bonfiguration informatique (réseau RISC 6000 associe à des
PW

1.2.1. Pêcheries thonières
- La collecte,
la saisie et la validation des donnees
'tatistiques des thoniers tanneurs et senneurs évoluant dans
!. a zone en 1993 ont été faites. Ces donn8;es ont été traitées
'our les besoins de l'administration dans le cadre des droits
xe pêche consécutifs aux accords de pêche.
Dans la ZEE du
ént-gal,
les prises moyennes annuelles taus engins et toutes
t spèces confondues sont voisines de 17 OOOt durant les années
+ntérieures ;
les
prises
peu
élevées
en 1992 (4 200t)
gorrespondent B la fois à une baisse des prises des tanneurs
gui ont pêché essentiellement dans les eaux de la Mauritanie

et B une baisse trks importante des prises des senneurs en
raison d'une diminution de l'effort de pêche
de ceux-ci
consécutive
à un
ml
des
accords
durant
une
pêrîode
relativement longue. Les données de 1993 sont partielles mais
elles prhsenteraient les mêmes tendances que celles observées
en 1992.

- Le
traitement de ces données a permis également
d'étudier
l'&volution
spatio-temporelle
des
prises,
les
efforts de pêche
et les debarquements dans les diffêrents
ports de l'Atlantique.
Les débarquements
8 Dakar des 14 tanneurs en activitê
dans la sous-région en 1993 (essentiellement français (8) et
espagnols
(4) s'glàvent à 9045t contre 7450t en 1992 soit une
augmentation de 1595t (+21X).
La flottille étrangere de senneurs français a débarque
5058t contre 1320 en 1992 soit une augmentation de 3738t
(283X). Les activitds de transbordement et de débarquement de
la
flottille de
senneurs
espagnols
restent
êgalement
importants; les chiffres n'étant pas totalement disponibles.
- Intégration des statistiques thonieres des flottilles
débarquement 8, Dakar B celles des autres flottilles évoluant
en atlantique Est et collectées par les réseaux scientifiques
(d'Abidjan, de Tbma et d'autres pays de 1'ICCAT).
* Les captures des thons majeurs (albacore, listao et
patudo) dépassent aujourd'hui 370 000 t/an (moyenne 88-91 pour
tout l'Atlantique) ; Sur l'ensemble de l'Atlantique, pour les
trois espaces principales, les prises ont atteint 435 OOOt en
1991 reprksentant un maximum pour les trois espèces durant la
p&iode rkcente.
Celles-ci sont le fait d'engins de surface
(tanneurs et senneurs) et de palangriers.
D'autres
esp&ces d e
thonidés et
espèces
voisines
W-J onine, bonite,
maquereau bonite,
voiliers et marlins) sont
également présentes dans la zone. Elles font l'objet de pêches
accessoires par les unités industrielles bien que certaines
Iflottilles artisanales manifestent un intkrêt grandissant pour
[ces espkces.
* Les zones et engins de pêche: Les zones de pêche
diffèrent
selon
les
engins.
Les
palangriers
tendent a
exploiter l'ensemble de la zone de distribution des diverses
espèces.
Les pêcheries
de surface sont plus infeodées aux
zones côtières bien que durant la période r&ente, on constate
une extension vers le large des pêcheries de senneurs du Golfe
de Guinée.
Au SQnégal et dans la sous rbgion (de la Mauritanie $ la
Guinde Bissau) la pêche a lieu de mai-juin B février-mars dans
les zones côtibres pour les tanneurs mais également au large
pour les senneurs.
La senne constitue, et de loin, la principale méthode de
pêche pour ces trois espèces (64 X des prises totales de 911,
vient ensuite la canne (25 X) puis la palangre (11 X).
La répartition des prises selon les trois engins de pêche
( canne, senne, palangre) est restee pratiquement stable depuis
1980 dans l'Atlantique est.

1.22. Pêcheries chaluti&res
- Finalisation de la saisie,
du contrôle et du traitement des
‘statistiques des chalutiers de pêche côtière basés à Dakar de l’année 1992;
‘poursuite de la collecte et du codage des données de 1993.
- Poursuite du codage et de la saisie des statistiques des chalutiers
‘étrangers de pêche côtière (CEE, Gambie) et des données de la pêcherie
&&utière profonde (sénégalais, étrangers) pour 1992 et 1993. Compte tenu
Idu volume des donr&es,
un programme dBASE III de saisie directe des
linformations de base a été ter&?& en collaboration avec le CNRBB de Guinée
IConakry.
1.2.3. Pêcheries pélagiques côtières
La collecte et b codage des statistiques des sardiniers Dakarois sont
iboucl& pour 1992. La saisie et le traitement sont en cours au bureau calcul
!du CBODT.
Le codage des donn&s de p&he des senneurs et chalutiers Russes se
lpaursuit au rythme de réception des rapports des observateurs PSPS.
Par ailleurs, une compilation des statistiques de pêche de 1981 à 1991 a
/ét& effectuée en vue de décrire les tendances des évolutions des prises,
/efforts et rendements aussi bien pour les filets tournants de HBour et Joël
ique pour le secteur industriel (sardiniers dakarois et l’ensemble de la
/pêcherie industrielle). Cette &ude a permis de faire une description de la
jpêcherie caract&is& par un regain d’activiti de la composante industrielle
pvec l’arrivhe des senneurs et chalutiers russes de gros tonnage.
Cette analyse a été
compl&&e avec les données Mauritaniennes lors
ides groupes de travail qui ont suivi.
Du 24 Juillet au 19 Août 1993 une mission circulaire dans les pays de
jla sous &gion a permîs, dans le cadre de la préparation du groupe de
travail COPACE, de recueillir
les donn&s statistiques relatives aux
/principales espèces filagiques côtières, Ces données ont été prétraitées
~SOUS forme d’extrapolation, d’élaboration de courbes et de préanalyse. A cet
hffet, les captures sénégalaises ont éti compil&s et tabulées de 1966 à 1992.
Un suivi a éti assuré en ce qui concerne les projets de création des
ibases de données dans le cadre de la Commission Sous Régionale des Pêches
bt de l’accord tripartite (Maroc-Sdnégal-Maurîtanie) pour la gestion des
kdinelles, chinchards et maquereaux.

R
OPERATION 2 : BIOLOGIE ET ECOLOGIE DES
PRINCIPALES ESPECES
12.1. DESCRIPTION
Cette ophration porte sur l'étude et les améliorations
des parametres biologiques et dynamiques des principales
bspèces exploitkes par les pêcheries industrielles ainsi que
isur
la distribution
spatio-temporelle
des
populations en
ifonction d e s
facteurs de
l'environnement.
Les
résultats
&evraient permettre de rendre aussi réalistes que possible nos
propositions
en
matière
d'aménagement
des
pêcheries
pndustrielles sénegalaises.
iz.2. RESULTATS OBTENUS EN 1993
2.2.1. Espèces p&atiques hauturières
- La saisie et
la validation des données de taille
bbtenues
a partir des
échantillonnages
des débarquements
@$alisi?s à Dakar en 1993 ont été
faites. L'analyse a permis
4ie
suivre
l'évolution
des
structures
démographiques
des
kaptures qui doit permettre de déceler tout indice lié à une
mauvaise exploitation des ressources.
- Bilan sur l'association entre thons et objets flottants
et thons et mammifares marins: La pêche thonière sur objets
f lottants se développe de plus en plus et la capture concerne

des juvéniles de thonidés.
Il est donc nécessaire d'étudier
l'effet de ces associations
sur les ressources à partir de
rogrammes spécifiques.
Ainsi,
le CRODT, à
l'instar de ses
artenaires et suite aux considérations du sommet de Rio sur
fa pêche responsable,
est impliqu6 dans l'élaboration et la
conduite de programmes B vocation régionale et nationale
[projet entre le Gouvernement Sénégal et l'Overseas Fisheries
Gorporation Foundation (OFCF) du Japon,
projet CEE...). Ces
projets seront exécutés en 1994.
- Analyse de la mkthode de pêche des tanneurs dakarois
'ui profitent de l'association mattes-tanneurs pour accroître
fe
manikre
spectaculaire
les
rendements.
Les
premiers
késultats ont
été présentés
a la Tuna Conference de Lake
Arrowhead et font l'objet d'un document soumis et accepté dans
la revue Aquatic Living Ressource pour publication. L'intérêt
#es résultats et la possibilité de développer cette stratégie
4ans des pays de la sous région présentant des pêcheries

gimilaires
ont
cr&
l'opportunité
de préparer un projet
traitant du sujet.

- Environnement et
thons :
Analyses
des
images de
température de
surface (SST) obtenues par le satellite
METEOSAT, analyse des relations entre SST,
structure de la
thermocline et pêche thonière. Cette relation semble avoir une
grande
importance
pour
les
senneurs,
une
thermocline
anormalement profonde rendant impossible la capture des thons
(cas de 3984) ou les rendant très faciles à capturer quand la,
thermocline est. anormalement marquée et superficielle (cas de
1989/1990).
Transmission des informations de SST 8 certains
thoniers.
- Migrations : Analyse des migrations des thons et de
l'impact de ce ph6nomène sur les interactions entre pêcheries.
Ces migrations et ces travaux ont fait l'objet d'un groupe de
travail TCCAT sur l'albacore réuni début JUIN 1993 aux Iles
Canaries;
ce groupe a très largement utilisé les données et
les modèles informatiques opérationnels au CRODT ,
Un article de synthèse sur les travaux et les conclusions
do ce groupe de travail a été publié par 3.a revue "La Pêche
Maritime".
- Discussion
sur
l'opportunité de
participer à la
réalisation
d'un
projet de
recherche
pluridisciplinaire
(PICOLO) regroupant plusieurs pays de la CEE dont l'objectif
est d'expliquer
les mécanismes de concentrations des thons
dans la zone de convergence nord équatoriale. Un document
annexe a été elabor6 par le CRODT à l'attention des autorités
sénégalaises pour justifier l'intérêt du Sénégal & participer
à l'exécution de ce projet.
2.2.2. Espèces démersales côtières
- un
pré-traitement
des
données
biologiques et
biométriques recueillies à bord du N/O Louis Sauges sur
certaines espèces dhmersales côtikres (relations taille/poids,

stades de maturité sexuelle, etc) a été effectué dans le cadre
de la préparation du groupe de travail sur les ressources de
la Mauritanie (Septembre 93).
- IJne étude de synthèse des données de frk~uences de
taille des
principales
espkes démersales côtières a été
faite ; elle A port6 essentiellement sur l'analyse des tailles
moyennes et des mortalités;
les résultats ont fait l'objet
d'articles prépar&s
dans le
cadre du
symposium
sur les
ressources exploitables par la
"Pêche artisanale".
2.2.3, Espèces pélagiques côtières
- Compte tenu de la distribution au niveau de la région,
,l'analyse
des
structures de
taille
des
sardinelles et
chinchards a Bté
effectuée
à l'échelle régionale
lors des
jgroupes de travail de Mai 1993 (Mauritanie) et de Novembre
j'993 (Sénégal).
A cet effet,
une
chaîne de traitement
,rnformatique a été mise au point en relation avec le Bureau
'Calcul du CRODT pour compiler l'ensemble des mensurations de
!Petits pelagiques
côtiers de
"Pêche Artisanale*' et "'Pêche
jTndustrielle" et les extrapoler aux captures.
Les résultats ont été analysés lors du Groupe de Travail ad
'hoc sur les sardînelles de la zone Nord du COPACE et ont servi
'de base aux modèles analytiques d'évaluation des ressources.


De plus, une action a été d&fînie en relation avec la pêche artisanale
pour l’exploitation de6 données de frt5quence de taille conformément à la
recommandation du symposium “pêche artisanale”. Cette action sera une
composante du programme de recherche à réaüser avec 1’ICLARM.
- L’khantillonnage en vue d’étudier la féconditi voire la reproduction
des principales espèces pélagiques a démarré en décembre 1992. Une sortie
de quatre jours est effectu& chaque mois sur les principaux ports de
dkbarquement (Saint Louis, Kayar, Mbour et Joal) en vue de collecter de6
échantillons. Les informations à recueillir portent notamment sur la longueur

totale, la longueur fourche, le eexe, le stade de maturité. Les gonades sont
ptilevées et fixées en vue d’un traitement ultérieur. Parallèlement à ces
prél&vements pour l’étude de la fkonditi, un suivi histologique de ces
mêmes gonades a éti r&lisé.

Toutes les donn&s biologiques ont été saisies sur excel en vue de
traitement et les organes prt%&s ont été conservés en vue d’être trait&%
en France; ceci en rarison de l’absence d’un laboratoire fonctionnel de
biologie.
Une bibliographie, portant sur les principaux poissons pélagiques
côtiers, de l’ensemble des paramètres biologiques estim8s de la Mauritanie à
l a GuinBe
notamment la croissance, les rkwltats de l’&ude sur la
reproduction, les relations taille-poids a été effectuée.
II est à noter qu’une opbration spbcifique de collecte d’6chantiIlons de
sardines (Sardina pilchardus) a &té mise en place, &ant donné Vint&&
scientifique que pr&ente l’extension vers le Sn6gal de ce stock.
- Le document sur l’&ude de la croissance et de la mortalité du pelon
(Bmchydeuterus auritus a &A repris puis complété avec l’étude sur la
nutrition. Il 6era pr&enté sous la version anglaise lors du Symposium
International sur les espkes pGlagique6 côtière6 qui se tiendra ’
l’université de Las Palma6 (Espagne) du 24 au 28 janvier 1994. CE
symposium est organisé
par la Faculti des Sciences de la Mer de cet
établissement.

11
OPERATION 3: DYNAMIQUE, EVALUATION ET GESTION
DES RESSOURCES. AMENAGEMENT DES PECHERIES.
'3.1. DESCRIPTION
Cette operation de recherche, outre qu'elle s'appuie ,sur
les résultats des actions précédentes, intbgre l'analyse des
donnites des pêcheries artisanales, de l'environnement, mais
aussi
des donn6es des pays voisins exploitant les mêmes
stocks. L'ensemble des résultats doivent permettre de proposer
des schémas pertinents de gestion des stocks et d'aménagement
des pêcheries industrielles.

Les résultats de cette opération sont issus tres souvent
des travaux effectubs lors de groupes de travail du fait que
la distribution de ces espaces concerne plusieurs pays.
Les moyens
informatiques
importants
disponibles au CRODT
facilitent
des
d&eloppements
considérables de
cette
opération.
En effet,
les recherches menees s'appuient sur
differentes
méthodologies
d'évaluation
indirecte dont des
modeles d e
dynamique
des
populations ou
d'analyses
statistiques assez puissants.
Des méthodologies d'estimation des biomasses et de suivi de
l'abondance des ressources sont mises en oeuvre pour les
ressources démersales
(campagnes
de chalutage) et pour les
ressources pglagiques C&i&res (campagnes d'&hointegration).
3.2. PECHERIES THONIERES
Lea
stocks de
thons
sont
distribués
dans
tout
l'Atlantique intertropical entre les côtes de l'Afrique et de
l'Amérique.
L'un des facteurs les plus importants à prendre en compte
dans l'exploitation des thonidés est qu'il s'agit d'espèces
migratrices. En effet,
le Séndgal se trouve sur le parcours
migratoire des thonidés. La production nationale est donc
saisonnikre et le "potentiel local", difficile B évaluer, est
influencd par l'état global des ressources dans l'ensemble de
leur zone de distribution.
3.2.1. - Etat des stocks
- L'albacore
Un bilan complet des connaissances sur le stock et sur
son état d'exploitation a été fait lors du dernier groupe de
travail regroupant des scientifiques de divers pays exploitant
cette espkce, L'hypothhse d'un stock unique a 4th retenue. Les
&Valuations globales et analytiques ont 6té réalisbes. Toutes
les analyses
indiquent que
l'effort de pêche est revenu au
niveau
de la pleine exploitation des années 1982-83. Les
scientifiques ont donc recommandé un gel de l'effort de pêche
B son niveau actuel.

12
- Le lista0
La structure du stock reste incertaine. Les prises de
ilistao sont fortes en
1991 et 1992 en particulier par suite
'de
l'accroissement
des
prises
sous
objets
flottants
jartificiels qui ont provoqué une notable expansion des zones
!de
pêche.
Les
scientifiques de
1'ICCAT (Commission
i Internationale
pour la
Conservation
des
Thonidés de
I
l'Atlantique)
confirment
que le
stock
serait
modérément
'exploité.
Par cons&uent,
un accroissement de l'effort de
/pêche devrait accroître la production de listao dans la zone,
La listao n'étant pas une espace cible de la pêcherie à
'la senne,
premier
engin de pêche du listao,
les prises
'fluctuent plus
selon la disponibilit6 de l'albacore que de
jl'abondance du listao. Néanmoins,
le développement des pêches
sur objets flottants tend à favoriser la capture de listao par
'les senneurs (prise record de 127 000 t en 1991 dont 119 000 t
/dans l'Atlantique est).

Il faut rappeler que
tout accroissement des pêches de
surface
(canne et
senneur)
qui
permettra d'accroître les
!Prises de listao
(notamment par le d6vcloppement des pêches
j
sous
objets flottants) entraînera une augmentation des prises
jd'albacore et de patudo juvéniles.
- Le patudo
Le patudo
constitue un seul
stock en Atlantique. Les
Iderniares dvaluations ont conclu que le stock serait très
iproche de la pleine exploitation ou aurait légèrement dépass6
y.5e niveau.
Le d6veloppement
des pêches sur objets flottants parmi
'les
senneurs
favorisant
l'augmentation de
captures de
/juveniles de cette espkce.
- L'espadon
Aucune évaluation n'a été conduite cette année par les
zcientifiques de L'ICCAT cependant les données disponibles
indiquent qu'après la surexploitation durant la période 1988-
'1990, la prise est revenue en 1992 au niveau de la PME suite à
jla baisse de l'effort de pêche.
Cette situation permet de recommander le gel de tout
laugmentation de l'effort de pêche ciblant cette espèce.
- Les voiliers
La situation du voilier atlantique est n'a pas fait
,l'objet d'analyses durant
la dernikre session du Comité
/scientifique de 1'TCCAT.
Toutefois lors du dernier groupe de
Itravail tenu à Miami, les bases de donnees ont été corrigées
jet des
analyses
ont
permis de
statuer
sur
les niveaux
id*exploitation en Atlantique.

1 3
- Les petits thonidés
Pour ces espèces, la qualité des donntles disponibles dans
la région n'autorise pas l'utilisation de modèles classiques
d'estimations des potentiels.
L'essentiel des captures étant
le fait de pêcheries artisanales dont les statistiques de
prises sont fragmentaires. Toutefois,
les captures actuelles
et les efforts de pêche correspondants semblent indiquer que
ces espèces seraient sous exploit6es.
Conclusion
Il est
important de noter que toute modification du
schdma d'exploitation portant sur la taille B la capture, sur
l'engin mise en oeuvre, sur les zones de pêche influe sur les
estimations de la prise maximale Qquilibrée. D'où la nécessitQ
de respecter
les
recommandations
issues
des
travaux des
scientifiques notamment le respect des tailles limites lors de
la capture : superieure & 3,2 kg pour le patudo et l'albacore.
Par
ailleurs,
l'exploitation
plus
soutenue de la
production de la population adulte de thonidés dans les zones
peu accessible aux engins de surface pourraient bgalement être
encouragée.
C'est dans ce cadre qu'il
faut
inscrire
les
accords de pêche Sénégal/Japon portant sur l'utilisation de la
pafangre de surface au Sénégal.
3.2.2.- Dynamique des flottilles
L ’ a n a l y s e d e
l a d y n a m i q u e d e s f l o t t i l l e s t h o n i è r e s d e
senneurs est Mal is6e par E. Foucher d a n s l e c a d r e d e s a th&se
( e n c o u r s d e f i n a l i s a t i o n ) .
Cette
t h b s e f e r a u n
b i l a n
r e l a t i v e m e n t c o m p l e t
d e s phénom?&nes d e m i g r a t i o n s e t d e
c o n c e n t r a t i o n d e s t h o n s e t d e s e f f e t s p r o d u i t s p a r c e s
ph&om&nes b i o l o g i q u e s s u r l e s deplacements d e s f l o t t i l l e s .
3.3. PECHERIES CHALUTIERES
3.3.2. Evaluation par chalutage :
- La campagne de chalutages expérimentaux de la saison froide 93,
axée sur l'évaluation des stocks démersaux côtiers, a été exécutée; les
données collectées ont ét& codées, saisies et pré-traitées,
- La chaîne de traitement informatique des données de chalutages
expérimentaux a été améliorée.
- Les données de la dixième campagne de chalutages des stocks
démersaux côtiers (saison chaude 92) ont été traities et archivées.

- L’analyse des donnees de la série des campagnes de prospection
effectuées entre 1986 et 1992 a été effectuée; les résultats montrent une
forte diminution de l’abondance pour certaines espèces démersales
importantes, entre 10 et 100 m; il s’agit principalement des serranidés
(Epînephelus spp, Mycteroperca rubra) et du pageot (Pagellus bellot@, La
dorade rose (Dentex canarien&) montre également un niveau d*abondance
très bas en 1992.
Les résultats
sur l’évolution de l’abondance d’autres espèces
(Galeoides decadactylus, Arius spp.,
Pseudotolithus spp.) montrent une
tendance à la baisse, sauf en 1992; cependant, ces espGces de la
communau% à sciaenidés pr&ent.ent des abondances maximales entre 10 et
30 m .Des espèces comme le poulpe (Octopus vulgaris) voient leur abondance

augmenter r&guli&ement.
Ces résultats ont fait l’objet d’articles présentés au symposium sur
les ressources exploitables par la pêche artisanale.
3.3.2. ModtSlisation et détermination des niveaux
d,exploitation des stocks dkmersaux côtiers
Un modèle de production généra&&, avec approximation d’équilibre, a
&& ainsi appliqué aux &ries de prises par unité d’efforts totaux
standardisés des glaciers et aux efforts théoriques standardisés
de la
période 1977-1991.
Le meilleur ajustement des données, obtenu avec une valeur calcul&
de m, indique les rtSsu1W.s suivants:
- Prise maximale Qquilibrée (PNE): 131 590 tonnes.
- Effort correspondant à la PME: 1 257’8 x 103 heures standardisées.
- CPUE (F~E) : 104,6 kg/heure.

Ces résultats indiqueraient que les prises actuelles (1987-I991)
~restent Zgèrement inf&ieures à la PME alors que l’effort de pêche actuel
I(moyenne 1987-1991) est supérieur à l’effort correspondant à la PME. Cela
itraduirait un état de sensible surexploitation globale des stocks démersaux
i&tiers du SBnégal.
Les trbs bas niveaux d’abondance observés pour les principales
iespèces démersales exploitées (Gascuel et Thiam, 1993) et l’évolution des
tailles moyennes et des mortalitis de ces espèces (Caverivière et Thiam,
‘1993) semblent confirmer cette situation de l?égère surexploitation globale.
Différents avis de gestion ont été formulés à 1’Administration des
iP&hes, notamment à travers la Commission consultative pour la délivrance
jdes licences des pêches.

13.4. PECHERIES PELAGIQUES COTIERES
3.4.1, Evaluations acoustiques stocks Pélatiicrues c6tiers
La campagne d’évaluation acoustique de saison froide a été réalisée du
/27 Mars au 10 Avril 1993. Les biomasses estimées font &at d’une abondance
irelativement importante des stocks p&agiques côtiers avec près de 600 000

!tonnes pour la Petite Côte et la C asamance et 210 000 tonnes sur la côte
jnord.

I
La synthèse et l’analyse des resultats des campagnes acoustiques ont
i$té réalisées lors du groupe de travail de novembre au CRODT. Le document
/est en voie d’Édition par la FAO.

15
Un programme
visant à améliorer les mesures
d’abondance des
poissons p6lagiques côtiers par écho-intégration a ét4 élabor6 en relation
a v e c 1’ORSTOM. I l a été baptisd
“MESSAGE” et plusieurs scientifiques
devraient être impliqués dans son exécution. Un équipement moderne tel que
le sondeur SIMRAD EV 500 sera utilisé. En effet, la pêcherie pélagique
artisanale sénégalaise est une pêcherie B la senne, sur banc. De nombreuses
observations, tant en Mer du Nord que sur la côte Africaine, ont montré

que dans ce type de pêcherie, les débarquements de la pêche ne sont pas
en relation simple avec l’abondance du stock ni avec l’effort de pêche
appliqué. C’est pourquoi les campagnes d%valuat5on directe sont un outil
indispensable à la gestion de la ressource. La repartition spatiale des
bancs, la taille des bancs, les variations de ces deux facteurs en relation
avec l’abondance totale du stock et avec l’environnement, sont les facteurs
déterminants la relation entre abondance et capture. Or ce sont aussi ces
facteurs qui
détermtient la précision des évaluations directes. Le
programme MESSAGE aborde ces questions dans un double objectif:
am@ioration des estimations directes d’une part et d’autre part, meilleure
connaissance de la relation entre biomasse et capture au Sénégal. Un
financement complbmentaire est recherché pour l’exécution de ce projet dont
les Qquipements lourds sont déj& disponibles.
3.3.2, Mod&lisation et détermination des niveaux
d'exploitation des stocks PklaPicmes côtiers
Des évaluations des stocks de petits pélagiques côtiers ont été
jeffectuées par l’application des modèles globaux. Les résultats obtenus ne
jpermettent pas de conclure à une surexploitation mais laissent plutôt

‘supposer que l’exploitation des stocks pélagiques côtiers est proche de son
1
p’ timum dans les conditions actuelles.
Lors du groupe de travail de novembre 1993, les résultats des
;modélisations font apparaître que le niveau d’exploitation des sardinelles au
;niveau d e l a sous-r4gion ne présente pas d’inquiétude.
Ces stocks
; confirment leur variabilité d’origine climatique. Le document est sous
1
presse,Une note interne portant sur l’état des stocks dans la zone Sénégal a
i,
I et& réalisée à l’attention de 1’Administration des pêches.
3.3.3.
Etudes rbthodoforriques
- Les études méthodologiques étant co0teuses, des projets de
irecherche impliquant plusieurs organismes notamment des laboratoires du
!Nord ont &é élaborés pour réaliser ces types d’étude. Il y a le projet
1
“MESSAGEn,
deux projets de recherche sous forme STD3 qui ont ét,i$
lélaborés et soumis à la CEE. Deux autres également ont été rédigés et
soumis lors de la réunion du 28 au 30 Juin 1993 du Cornil& d’experts de la
I réunion IOCEA-Ressources vivantes’ Casablanca, Maroc.
- Suite B une ktude portant sur les performances de l’écho-
‘intégration en large bande réalisée en 1991 dans le cadre d’un DEA en
/acoustique au L.A.S.S.SO. (Laboratoire d’Acoustique Systèmes et Signaux
!Sonar) de Lyon, un projet de recherche intitulé AFRICAS (Acoustics
/Fisheries Research In Collaboration with Africa, Senegal) a été élaboré et
1
soumis à nouveau à la CEE dans le cadre du financement STD3. Ce
/ programme, d’une dur& de trois ans, sera r$alisé par le CRODT, le
*L.A.S.S.SO de Lyon et, l’Universit.6 technique de Lyngby du Danemark.

1 6
Si la requête est favorable, cette étude s’attachera à une exploitation
systématique, en
mer,
d’un système large
bande et d’un système
param&rique (acoustique non lin6aire) dans des conditions contrôlées
(poissons en cage, milieu confiné) en vue de chiffrer précisément les
améliorations apportées sur la précision d’estimation. Les essais, conduits au
Sénégal au moyen de systèmes d6velopp6s en Europe, permettront de mieux
cerner
les besoins
technologiques
nécessaires dans les campagnes
d%valuations futures.
Un des volets de cette étude relatif aux expériences de simulation a
! début6 en Juin 1992 grâce à un séjour scientifique au L.A.S,S.SO. les
1
premiers travaux ont fait l’objet d’une publication en 1993 dans Aquatic
1

Living Resource.
Le logiciel de simulation développé au cours de ce stage a été
implanté au CRODT avec le TURF%0 PASCAL n”5. Il permet de simuler des
bancs de poissons et de mesurer l’énergie des échos réfléchis tout en
tenant compte des directivitis des poissons et du système émetteur-
récepteur; lesquels sont modélisés sous forme d’antennes linéaires continues.
- L’action de recherche sur I’acoustlque en petits fonds
s’est
déroul& sn plusieurs &apes, axnprenant dss missions B la mer et dans le
Saioum B bord du “Diassanga” ou de la pinasse de la D.O.P.M. de Missirah.
E l l e s o n t mont& l a faisabUit4 d ’ o b s e r v a t i o n e n m o d e s o n a r d e s
concentrations de poissons.

1 7
OPERATION 4: ECONOMIE DE LA PECHE INDUSTRIELLE.
Les actions de recherche de cette optkation, prévues dans le cadre
Y
du projet de restructuration de la pêche industrielle sénégalaise, n’ont pu
/connaître un début d’exécution en 1993.
En effet, un important retard a 6t.6 enrégistré dans la mise en place
’ du financement, cela en rapport avec les procédures d’approbation dudit
1

projet.

1 8
I V
- A U T R E S A C T I V I T E S D U B?BOGR.AH?!XIF
Divers projets de recherche à caractère sous regional ou régional ont
pt6 élabor6s et soumis à des sources de financement:
- le projet sous r6gional sur les poulpes, soumis à la CEE
kfinancement STD3), regroupant le CRODT (S6négal), le CNROP (Mauritanie),
I’ISPM (Maroc), I’IEO (Espagne) et l’ORSTON (France).
D’autres sources de financement (CEE/FED) ont été ciblkes pour la
brise en oeuvre de ce projet économiquement et scientifiquement important.
- Le projet “Impacts de la circulation marine sur la survie larvaire
bn zone côtière et le recrutement des espèces pélagiques côtières” implique
lusieurs
programmes du
CRODT
(Environnement-Climat et
Pêche
rndustrielle) et intéresse sept (7) pays. Si le financement est acquis, les
bravaux
devraient démarrer prochainement
avec des
campagnes de
prospection larvaire.
- le projet mattes-tanneurs, devant impliquer le CRODT (Sénégal), le
NROP (Mauritanie) et l’ORSTOM, a également fait l’objet d’une requête de
1inancement {Fonds d’Aide et de Coopkation, France).
- Dans le cadre de la préparation des travaux du Groupe de travail
id hoc sur les sardinelles de la région nord COPACE, une mission circulaire
k éti effectuée par un chercheur du programme industrielle; elle a été

enée du 24 Juillet au 19 Août 1993 en Mauritanie, Gambie, Guinée Bissau et
Fuinée en vue de collecter des donnks statistiques et hydroclimatiques. Ces
données ont 66 compiXes et prétraitées en vue d’une utilisation immédiate
k le Groupe de travail.
1
- Un chercheur du programme a enfin participe aux différentes
ases des négociations technico-juridiques entre le Sénégal
et la Guinée
ssau relatives à la d&imitation de leurs espaces maritimes, à l’exploitation
à la gestion communes de leurs ressources. Ces négociations ont abouti à
/un accord de coopération signé en Octobre 1993.
v - E N S E I G N E M E N T DXSRIENSE
- Taib DIOUF:
- C o u r s d e v a c a t i o n à 1’Ecole N a t i o n a l e
Bupkrieure d’Agronoaie d e Thi&s (ENSA).

19
V I
- ENCADRER%ENT D
E

SSTXGIAIRES
Encadreur
: Birane SAMB
Stagiaire : Ibrahima Diop
Durée
: Septembre-Novembre 1993
Sujet
: Traitement des statistiques de pêche des petits
pélagiques côtiers
Encadreurs: Moustapha Dème,
Modou THIAM
Stagiaire : Mamadou Abibou DIAGNE
Origine
: EISMV, 3kme ann6e de formation
Dur6e
: Juillet-août 1993
Sujet
: Application du logiciel EXGEL à l'analyse des
statistiques de pêche chalutibre (exploitation du
rouget) et de donnbes économiques.

20
VXI
- G R O U P E S D E
TRAVAXL, SEP3XNAXRES, EWC *
1THIA.M (M)et D I O U F (T.).- Biennale des Sciences et de la Technologie
(AFRISTECH). Dakar, 13 au 18 décembre 1993.
/THIAM (M.), DIOUF (T.), SAMB (B.), LEVENEZ (J.J.), FONTENEAU (A.) et
BRENDEL (R.), Spmposium sur l’évaluation des ressources exploitables
par la pêche artisanale s&&galaise. CRODT, 98 au 13 février 1993.
IBARRY-GERARD
(M.), TBIAM (M.) et DIOUF (T.).- Atelier sur la mise en
oeuvre d’une Base de Donn&es R6gionales Maritimes (BDRM) en Afrique
de l’Ouest. CRODT, 15 au 19 février 1993.
$AMB (B.) et LEVENEZ (J.J.).- Groupe de travail ad hoc sur les sardinelles
de la r6gion nord du COPACE (Comiti des Pêches de l’Atlantique
Centre Est). CRODT, 29 novembre au 03 d6cembre 1993.
ISAMB (B.) et LEVENEZ (J.J.).- Groupe de travail sur l’état des stocks de
petits
pélagiques
côtiers de
la zone
sénegalo-mauritaniens.
Nouadhibou, 08 au 17 mai 1993.
!SAMB (B.) et LEVENEZ (J.J.).- Réseau Acoustique Francophone, France, 23 au
t
28 mai 1993.
ISAMB (BS).- Réunion du Comité des Experts IOWA - Ressources Vivantes.
Maroc, 28 au 30 juin 1993.
SAMB (B.).-
Troisisme Conf&ence Ministérielle de la Commission Sous
tigionale des Pêches.
Cap Vert, 12 au 14 juillet 1993.
;SAMB (B.).-
Troisième session du Comiti Régional de la Commission
Océanographique Intergouvernementale. Dakar, 18 au 22 janvier 1993.
ISAMB (B.) e t THIAM (M.).-
Groupe de Travail préparatoire sur l’évaluation
et la gestion des ressources de la ZEE mauritanienne.
Nouadhibou, 17
au 24 septembre 1993.
$lAMB (B.) et THLAM (M.).-
Groupe de Travail sur l’évaluation et la gestion
des ressources de la ZEE mauritanienne.
Nouadhibou, 18 au 27
novembre 1993.
JHIAM
(M.): Atelier de formation COPACE/FAO sur les méthodologies
d’évaluation des ressources bas6es sur les prospections par
chalutages (Institut Espagnol d’océanographie, Teneriffe), Octobre
1993.
/DIOUF (T.).-
Réunion du Comité tripartite sur la coopération scientifique
entre le CRODT (Sénégal), le CNROP (Mauritanie) et 1’ISPM (Maroc).
Casablanca, août 1993.
b
1
ONTENEAU (A.).- Participation à diverses rencontres internationales sur les
recherches thonières (USA, Espagne, France, Australie).
I
t

2 1
V I I I
- N O T E S ET P U B L I C A T I O N S
;An.
ORSTOM,
1993.-
Pro ramme
“PICOLO”
Elaboration (Avec A.
l
Morli8re e t E
P
Uarchal
d’un programe de recherches visant B
expliquer les importantes concentrations de thons pr&entes dans une
zone ju* oligotrophe.
I
!An. CRODT, 1993.- Note sur les acquis de la DRPH transférables au cours

des annees 1991 et 1992.
! AnCRODT, 1993.- Impacts des résultats de la Direction des Recherches sur
les Productions Halieutiques sur la pêche au SQnégal. 6 pages.
/An. CRODT, l993.- Recuei 1 d e s pub1 i c a t i o n s s u r l e s r e c h e r c h e s
thoni&res d u C R O D T d u r a n t l a phriode 1 9 8 7 à 1 9 9 2 :
S t a t i s t i q u e s d e pkhe e t b i o l o g i e , 3 4 8 p a g e s ( V o l . 1 ) ;
Stratbgie d e s f l o t t i l l e s , kologie, 3 1 8 p a g e s ( V o l . 2 ) ;
E n v i r o n n e m e n t , modelisation, 2 4 8 p a g e s ( V o l . 3 ) .
$RIZ (X.), DELGADO (A), FONTENEAU (A), GON&ALEZ COSTAS (F.) and
PALLARES (P.), 1993~ Logs and tunas in the eastern tropical Atlantic,
A review of present knowledges and uncertainties. Rec. Dot. Scient
ICCAT, Vol. 40.
ICRODT, 1993.- Statistiques de la pêche maritime sénégalaise en 1990. Archive
n’ 191. Cent. Rech. Océanogr, Dakar-Thiaroye.
CRODT, 1993.- Statistiques de la pêche maritime sénégalaise en 1990. Archive
no 191. Cent. Rech. Océanogr, Dakar-Thiaroye.
ICRODT, 1994.-
Statistiques de la pêche maritime s6négalaise en 1991.
Archive. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye (à paraître).
\\CAVERIVIERE (A.), THIAM (M.) et SYLLA (A.), 1993.- Rapport de la dixieme
campagne de chalutage stratifié sur le plateau continental sénégalais
(10 - 200 m). N/O Louis Sauger (Oct. Nov.1992 ). Dot. int, CRODT., 152
P*
~AVERIVIERE (A.), THZAM (M.) et FAYE (M.), 1993.- Etude des tailles
moyennes
et des mortalitis des principales espèces de poissons
démersaux d&arqués par les chalutiers glaciers entre 1973 et 1989.
Symposium “Evaluation des ressources exploitables par la pêche
artisanale au Sénêgal”, Dakar, février 1993, 40 p.
bAVERIVIERE (A.) et d~~es~~s ly;;erz;;s d~‘abon$~~; et niveaux
d’exploitation
continental
s6négalais.
Estim&tion à partir des résultats des campagnes de
chalutage stratifi& (19861991). CRODT, Dot. Sci., n” 132, 147 p.
~AVERIVIERE (A.) et THLAM (M.), 1993.- Essai d’application d’un modèle
global B l’ensemble des espèces démerdes du Sénégal. Symposium
“Evaluation des ressources exploit6es par la pêche artisanale au
Sénégal, Dakar, février 1993”, 10 p.
(
!


22
i CITEAU (J.), SAMB (B.), LEVENEZ (J.J.) et DEMARCQ (H.), 1992. Projet de
recherche STD3 soumis pour financement : Impacts de la circulation
marine du Sén&@ aux Iles du Cap-Vert sur Ia survie larvaire en
L
Zone C%i&re et le Recrutement des espèces p&agiques côtières.
i DIOUF (T), 1993.- Note à l’attention de Ia Direction Générale de 1 relative &
la réunion avec les bailleurs de fonds* CRODT, novembre 1993, 2
psgesb

j DIOUF (T), 1993.- Note sur les captures de thons associés aux mammifhres
marins . Octobre 93 .
i DIOUF (T,) et FONTENEAU (A.), 1993.- Statistiques de la pêcherie thonière
FIS durant k p&iode 1969 à 1991. Rec. Dos. Scient ICCAT, Vol. 40.
r DIOUF (T.), 1993.- Assessment and managing the ressources available to the
senegaiese smaH scaIe fisheries NAGA, ICLARM, Vol 16, no 2-3 pp 42-
43.
!DIOUF ( T . ) , 1993.- Evolution des mises à terre par région et situation
actuelle des ressources halieutiques au Sénégal, 4 pages.
j DIOUF (T.), 1993.-
Les accords de pêche Sénégal-CEE. Contribution de la
DRPH B la réaction du Parlement Européen.
1 DIOUF
(T.)
Rapport
d”activit&
sur
l e s
pkheries
d’istiophoridb a u Sh6gal ( m a i j u i l l e t 1 9 9 3 ) . D o c u m e n t
I C C A T SCRS/93/80, 18~.
IDIOUF (T.) e t F O N T E N E A U (A) 1 9 9 3 . S t a t i s t i q u e s d e l a pkherie
thoniare FIS durant la pbriode 1 9 6 9 1 9 9 2 . D o c u m e n t ICCAT
I
SCRS/93/111, 16~.
; FERRARIS (J.), SAMB (B*) et THIAM (M.), 1993.- Les statistiques de pêche au
CRODT : Description des systèmes de coIlecte et de traitement des
données. In : A&~S du symposium sur l’$vaIuation des ressources
exploitables par k pêche artisanale sénégalaise : 08 au 13 février
1993. Dakar/SénégaI.
6
;FERRARIS (J,), SAMB (B.) et THIAM (M.), 1993. Les statistiques de pêche au
CRODT : description des systèmes de collecte et de traitement des
données. Symposium sur l’éivaluation des ressources exploitées par la
pêche artisanale. Dakar, 8 au 13 Février 1993. Sénégal.

/FERRARIS (J.), FONTENEAU (A.) et SY BO (A.), 1993.- Structuration de la
base de donn&es “Pêche ArtisanaIe” et chaîne de traitement
informatique. Arch. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye.
$ONTENEAU (A) et cascum (D.), 1993.- La problématique de l’évaluation
des ressources halieutiques disponibles à la pêche artisanale.
Nécessité d’une approche intégr6e. Document soumis au Symposium
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ISRA-ORSTOM).
/FONTENEAU (A.), et DIOUF (T.), 1993.- AnaIyse de l’état du stock d’albacore
de l’Atlantique est (Thunnus albacares) fin 1991. Rec. Dos. Scient
ICCAT, Vol. 40.

2 3
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Document en cours de soumission à Aq. Liv. Res. en collaboration avec
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et perspectives. Dos. Rec Dos. Scient ICCAT ? Vol. 40.
; FONTENEAU (A.), 1993.-
Structure de la population d’albacore de
l’Atlantique. Quelques considérations sur les migrations et leur
modhlisation. Document SCRS/93/43.
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Time units to be used in the yellowfin VPA’S ?
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1
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1
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(Thunnus
albacares) et du listao (Katsuwonus pelamis) dans
l’Atlantique tropical
est:
m&hodes e t
résultats
préliminaires.
Document ICCAT SCRS/93/91.
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Une méthode simple d’ajustement des clés taille/age :
application
aux
captures
d’albacore,
(Thunnus alb avares) d e
l’Atlantique est, Document SCRS/1992/37 (Accepti en 1993 au Can.
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FONTENEAU (A.) et FOUCHER ( E . ) , 1993.- Analyse de
l’évolution des puissances de pêche par l’analyse des cohortes :
application aux senneurs exploitant l’albacore ( Thunnus dbacrules)
dans l’Atlantique est. Aquat. Living Resour., 1993, 6, 15-30.

24
! GASCUEL (D.) et THIAM (M.), 1993 . Evolution de l’abondance des ressources
dQmersaIes sénégalaises: estimation par mod&isation Iin6aire des PUE.
Symposium
“Evaluation des ressources exploitables par Ia pêche
artisanale au SénégaX”. Dakar, fhrier 1993, 20 p.
HETROIT F., F. MAGAND , B. SAMB et M.E.ZAKHAR&
1992.- 2542 F UK GR
AnnuaI Report 2.
SAMB (B. ), 1992. Les évaluations acoustiques de Ia campagne conjointe de
Février-Mars 1992 des N/O Louis Sauger et DR Fridtjof Nansen. Note
interne CRODT.
i SAMB (B.), ZAKHARIA (M.E.) et MAGAND (F.) 1992. Wide-Band echo-integration
* simulation results. in Aquatic Living Ressource, 1993, 3..
.
I SAMB (B.) et LEVENEZ (J.J.), 1992. Etat des Ressources Pélagiques Côtières
dans la ZEE du Sén6gaI. Dot. Int. CRODT.
i SAMB (B.) et al., 1993 Rapport du groupe de travail du Réseau Acoustique
Francophone. Evian, 23 au 28 Mai 1993.
i SAMB (B.) et aI., 1992. Projet de Recherche STD3 soumis pour Financement:
Acoustics Fisheries Research In Collaboration With Africa, Senegal.
I SAMB B., 1993. Programme sous-régionaI de coopération scientifique entre 10
pays sur l’évaluation des ressources. Comité d’experts de Ia réunion
IOCEA-Ressources vivantes (UNESCO) Casablanca, 28-30 Juin 1993.
Maroc.

; SAMB B.,
et LEVENEZ (J.J.), 1993. Rapport du groupe de travail
CRODT/CNROP sur l’&at des stocks pélagiques côtiers de la zone
Sénégalo-mauritanienne.
Nouadhibou, 23 au 28 Mai 1993. Mauritanie.
SAMB B., M. GERARD-BARRY, A. CAVERIVIERE, 1993. Fréquences de taiHe :
stratégies de CO&&? et travaux effectués, Groupe de travail sur
l’évaluation des ressources exploitees par la pêche artisanah?, Dakar, 8
au 13 Février 1993. Sénégal.
SAMB B,, 1993. Historique des campagnes d’évaluation acoustique dans la
ZEE du Sénégal Symposium sur l’évaluation des ressources exploitées
par la pêche artisanale. Dakar, 8 au 13 Février 1993. SBnégaI.
; SAMB B., 1993. Rapport de Ia mission préparatoire (24 Juillet - 19 Août 1993)
du groupe de travail ad ha: sur les sardineIles prévu du 29 Novembre
/
au 3 Décembre 1993 au CRODT. Projet FAO.
THIAM (M.) et GASCUEL (D.), 1993.
Description de la pêcherie chalutière
sénégalaise et estimation des indices d’abondance des principales
espèces exploitées.
Symposium “Evaluation des ressources exploitables
par la pêche artisanale au Sénégal”. Dakar, f&rier 1993, 29 p.
; THIAM (M.) et SYLLA (A.), 1993.
-Rapport de la onzième
campagne de chalutage stratifié sur le plateau continental sénégaIais (10
- 200 m). N/O Louis Sauger (Mars/AvriI 1993). Dot. int, CRODT.

j THXAM (M.) et BARRY-GERARD (M.), 1993. - ExpBrience du
Centre de Rscherches Oc&nographiques
de Dakar-Thîaroye en matière
de bases de donn4es pour la gestion des ressources haffeutiques et
Venvironnement marin.-&: Rapport de l’Atelier sur la mise en oeuvre
de la Base de Donn&s Rbgionale Maritime (BDRM), Dakar, f6vrier 93,
l
pp- 100-113.
\\
1
j
)

PECHE ARTISANALE MARITIME

26
PIitOGRAMME PECHE AEZTISANALE
HARIT1ME
I
-
JUSTIPICATICON
Avec plus de 250 Ooo tonnes débarquks chaque année, la pêche
artisanale maritime assure les 2/3 des mises à terre du Sénegal et contribue
ainsi pour une très large part à la couverture des besoins alimentaires en
protéines des populations.
Elle participe dgalement à l'équilibre de la balance commerciale car
elle contribue pour près
de 50 X à l'approvisionnement des usines
d’exportations des produits de la pêche. Par ailleurs, en raison de la
sécheresse, les populations rurales se tournent de plus en plus vers la mer
augmentant, ainsi, l’effectif déjà important des artisans pêcheurs et des
emplois liés & la pêche.
Pour toutes ces raisons les Pouvoirs Publics ont accordé la priorité
au développement de la pêche artisanale. Aussi, une étude des pêcheries et
des ressources s’impose pour en tirer le meilleur parti
Il s'agit d'identifier les potentialités et les contraintes du sous-
secteur et de proposer des méthodes de gestion des ressources, voire
d"am&nagement des pêcheries qui permettent d'en tirer le maximum pour
l’alimentation des populations, la rentrée de devises et la création d’emplois.
XII
- M O Y E N S H U M A I N S
- CHERCHEURS
M. BARRY-GERARD :
ISRA Biologiste des pêches,
Coordonnateur du programme
H. DIADHIOU :
ISRA Biologiste des pêches
A. SAMBA :
ISRA Biologiste des pêches
H. KEBE :
ISRA Economiste
M. DEME :
ISRA Economiste
M. DIALLO :
ISRA Biologiste des pêches
J. PERRARIS :
ORSTOM Rio-statisticienne
J. LE PUR :
ORSTOM Hodélisateur
- TECHNICIENS ET BNQUETEURS : 12

I I I
- OPER.ATXONS DE R E C H E R C H E
Opkration 1 : Observatoire de la pkhe artisanale
Opération 2 : Biologie et écologie des principales
espkces exploitées
Opération 3 : Etude des interactions dans le secteur
I
des pêches
Op6ration 4 : Dynamique, modélisation de la pêcherie et
évaluation des ressources exploitables
par la pêche artisanale
Opcération 5 : Migrations des pêcheurs d'Afrique de
l'ouest

28
OPERATION 1 : OBSERVATOIRE DE LA PECHE ARTISANALE
1.1. DESCRIPTION
Cette opération comprend 5 actions de recherche :
- Collecte et traitement des statistiques de pêche de la
!Grande Côte, du Cap-Vert et de la Petite Côte ;
- Collecte et traitement des statistiques de peche de la
/Casamance ;
- Evolution du potentiel de pêche : recensements du parc
:Piroguier;
- Coûts et revenus des unités de pêche ;
- Mise en place de la cellule statistique.
1.2. RESULTATS OBTENUS EN 1993
Action 1 : Collecte et traitement des statistiques de pêche
de la Grande-Cote, du Cap-Vert et de la Petite Côte
Pour disposer des éléments indispensables à la gestion
rationnelle des stocks' il est necessaire d'avoir des séries
/temporelles sur les captures et l'effort de pêche. C'est ainsi
;qu'un dispositif permanent de collecte de statistiques a été
jais en place entre Saint-Louis et Joal depuis 1974.
I
En raison de l'hhtérogénéité de la base de données pêche
artisanale, un
travail
important de
mise en
forme de
l'information a porté sur la qualité et l'accessibilité des
données,
travail long et fastidieux mais nécessaire à l'étape
d'acquisition des connaissances.
Une
chaîne de traitement
informatique a été développée pour vérifier et restructurer
intégralement l'ensemble des donnhes de prises et d'efforts de
pêche artisanale r&oltées depuis la fin des années 70. C'est
ainsi que la base de données pêche artisanale a été validée et
qu'un manuel de pr&entation et d'utilisation de cette base a
ét6 rédigée.
A l'issue de la restructuration' la base de données pêche
lartisanale est maintenant constituée
de fichiers homogènes
lindividualisés par port et par année, aussi bien au niveau des
!Captures et des efforts que des fréquences de taille.
En ce qui concerne les statistiques de pêche de 1991 et
1992,
elles
ont été trait6es et validées.
Les
premiers
r8sultats
montrent
une
augmentation
progressive
des
dkbarquements
totaux, pour les régions de la Grande Côte, du
Cap-Vert et de la Petite Cote. C'est ainsi qu'ils passent de
268 247 tonnes en 1990 B 274 763 tonnes en 1991 puis à 315 487

29
Itonnes en 1992.
Pour les statistiques de 1993, elles sont
~partiellement saisies.
Action 2 : Collecte et traitement des statistiques de pêche
de la Casamance
La
pêche
artisanale
maritime en
Casamance
est
une
Iactivité rkcente. Son essor remonte vers les annbes 1960 a la
tfaveur du développement marché de la langouste B Dakar. A

/partir de
1968,
elle- devait
entamer un
développement
jimportant,
en rapport avec les nouveaux débouchhs constitués
ipar les usines de crevettes de Ziguinchor achetant le poisson
/noble, le march&? r&munérateur des ailerons de requins et des
/raies guitares ainsi que l'entrbe de 378 jeunes dans la pêche
[maritime
n
projet de
développement de
la pêche
/artisanaleg~~~~ti~~ dans la rdgion de Ziguinchor (PAMEZ).
8

Pour suivre le développement de cette pêche en Casamance,
ides études prblirinaires ont 6té ménbes en 1992. Elles ont
:Permis d e
mettre en
place un
systeme d e
collecte de
istatistiques de pêche B Kafountine et au Cap-Skirring,
Un
document
portant
sur
les
statistiques
de pêche
iartisanale en Casamance a étk réalisé sur les donnees de 1986
là 1991 de la BGPM.
Un accroissement de l'effort de pêche est observ6 entre
il986 et 1991 avec une augmentation des prises totales. Cette
ihausse est surtout importante à partir de 1990, année qui
jcoïncide
avec
une
plus
grande
fréquentation
des
eaux
iguinéennes par les pêcheurs artisans installés dans le sud au
ICap-Skirring.
,
Au niveau des rendements,
les rgsultats enregistrhs au
[Cap Skirring sont meilleurs que ceux obtenus à Kafountine. Les
;Pêcheurs d e c e
dernier
port
excercent
également
leurs
/activités en Guinke-Bissau.
Action 3 : Evolution du potentiel de pêche : recensement dq
parc piromzier
Les recensements de la pêche artisanale permettent de
;Connaître le parc piroguier maritime.
En plus du dénombrement
[exhaustif des unit& de pêche opérationnelles et actives et de
:leur pourcentage d'activitb, les diff6rents types de pêche
ipratiqués sont identifiés et les mouvements migratoires des
[pêcheurs
cern&. L e
mode de
propulsion et
l'origine
igkographique
des
unités de
pêche
sont
fournies.
Les
Idifférentes possibilités de mixite (stratégies de pêche) sont
/données e t
les
infrastructures
liees à la
pêche
sont
/inventoriées.
Ces
renseignements
fournissent
les
bases
id'extrapolation nécessaires
à l'estimation des débarquements
iet permettent une actualisation continue des données sur les
/équipements de pêche, les types de métiers et les flux de main
jd'oeuvre dans le secteur. Ces informations sont très demandées
jpar le Développement pour
l'élaboration et l'évaluation des

/projets
de pêche
et la planification générale
du secteur.
!Ainsi, en 1993, le recensement a été effectué en saison sèche,
jdu 20 au 23 avril 1993 et en saison humide,
du 20 au 24
1 septembre 1993.
1

Les donnees ainsi collectées sont en cours de saisie
/informatique pour traitement.
Une
base de
données
recensement a
également
été
jconstituee, ce qui a nbcessité la révision et l'harmonisation
ides données de 1982 B 1992.
Un manuel de présentation et
id'utilisation de cette base a été rédigé.
/
Action 4 : Coûts et revenus des unités de mkhe
L'actualisation
des
connaissances
sur
les
coûts et
irevenus
des unités de p&zhe s'impose tant en raison des
jmodifications des structures (évolution des technologies) que
/des évolutions des marchés'
des taux d'exploiation bilogique
[et des coûts.
/

Ce travail a été fait dans le cadre de l'étude de la
/commercialisation des pirogues au
Sénégal,
effectuée sur la
idemande
du Développement.
Une
analyse
comparative de la
$rentabilité des pirogues traditionnelles et des embarcations
ien phase d'expérimentation a été effectuée.
I
L'examen du tableau d'amortissement montre tout l'intérêt
Ithéorique, simplement en terme d'amortissement (l'introduction
/des coûts d'entretien ne ferait que renforcer ce point de vue)
[que présentent les embarcations en plastique.
6
En effet, l'amortissement annuel des pirogues SCSACHIM de
'13 et
18 m n'est
que légèrement
supérieur à
celui de
'l'embarcation traditionnelle ; dans
les autres cas il est 2
Ifois inférieur.
L'amortissement d'une pirogue améliorée du type ATEPAS,
;S'il est égal à 65 % de celui d'une embarcation traditionnelle
jreste
tout de même de 35 % plus élevé que celui d'une
jembarcation plastique (autre que SOSACHIM).
Les
coûts
variables
représentent
85 %
des
charges
td'exploitation des unités de pêche faisant appel à de grandes
ipirogues ; le
carburant
constitue
l'élément le
plus
/important :
59 % pour les
sennes tournantes,
69 % pour les
ifilets
maillants
encerclalnts, 49
% p o u r
les
pirogues
iglacieres,
entre 40 et 45 X pour les embarcations du projet de
[Missirah.
Dans ce dernier cas,
la faiblesse de la part
irelative du carburant dans
les coûts totaux s'explique par
!L'utilisation de moteurs diesel hors bord et in-board, Le
'carburant consommé par ces embarcations était subventionné par
/le Centre de Missirah jusqu'en mars 1992 (le litre de gazoil,
lacheté B Dakar B 2iO PCPA était revendu sur place aux patrons
ipêcheurs B 140 PCFA).
!
L


31
L'analyse des comptes d'exploitation fait apparaître une
situation
excédentaire
surtout
pour
les unités
de pêche
pelagique (ST et @'ME).
Les recettes genérées ne suffisent pas
ou sont B peine suffisantes pour couvrir le risque d'investir
dans les autres unit& de pêche.
Les résultats enregistrés par les unités expérimentales
de type sénégalais du Centre de pêche de Missirah montrent que
l'amortissement du moteur, des engins de pêche et même de
l'embarcation en fibre
de verre
est
possible.
A noter
qu'aucune charge d*entretien et de reparations n'est support&
depuis leur mise en exploitation en 1990. En revanche, pour le
petit
navire
kquipé
d'engins de
navigation, le
bilan
d'exploitation
devient
nQgatif
dès
qu'on
intbgre
les
amortissements et le renouvellement du matériel. L'embarcation
paraît inadaptée 8 la zone sud. Reste B savoir, selon les
responsables
du projet, si elle peut faire l'objet d'une
exploitation rentable dans les eaux sous juridiction bisaau-
guinéenne.
Il ressort de ce travail que le problème du remplacement
des pirogues traditionnelles par des embarcations plastiques
ou en
bois
améliorées ne se
pose
donc
pas en
terme
d'amortissement,
puisque
les
marges
d'exploitation
d'une
embarcation traditionnelle permettent, l'expérience le montre,
de le rbaliser mais en termes de coût d'acquisition, de coût
social et d'acceptation par les pêcheurs.
Action 5 : Mise en Place de la cellule statistique
Suite à
la restructuration des programmes de CRODT,
intervenue en 1992 et B une recommandation du CST, un groupe
de travail a 6té constitué pour réflkchir sur la mise en place
d'une cellule statistique.
Cette cellule a pour objectif de
centraliser
tout le
volet
collecte et
traitement
des
statistiques de pêche du CRODT, et donc de venir en appui aux
programmes de recherche. La première etape de ce travail
consiste en une homogén6isation de l'information disponible
(plus de 20 années de donnees cloisonnées en fonction des
différents programmes de recherche) et d'une optimisation de
son exploitation.
Dans un premier temps,
la reflexion s'est orientée vers
le recherche de solutions aux problèmes posés par la prochaine
fusion des
systèmes de collecte de données
des anciens
programmes
"Pêche Artisanale",
"Pêche Pélagique C%i&re" et
"Socio-Economie". Des tests, pour l'élaboration d'un bordereau
commun, ont été menés et se pousuiveront en 1994.

32
OPERATION 2 : BIOLOGIE ET ECOLOGIE DES PRINCIPALES
ESPECES EXPLOITEES
2.1. DESCRIPTION
Cette
opdration
est
constituée de 4
actions de
recherche :
- Analyse des données de biombtrie et de reproduction de
iPagellus bellottii et Epinephelus aeneus ;
- Analyse des donndes sur les céphalopodes ;
- Analyse des données des juvéniles de poisson capturés
par les filets B crevettes & Ziguinchor ;
- Etude de la bioéeologie des soles en Casamance.
2.2. RESULTATS OBTENUS EN 1993
Action 1 : Analyse des données de biométrie et de
reproduction de PagelJus bellottii et Epinephelus aeneus
Dans le cadre de l'btude des migrations des principales
espèces de poissons marins
le long des côtes sénégalaises,
divers auteurs se sont attachés à résoudre le problème des
flux migratoires entre les côtes nord et sud du Sénégal. La
plupart de ces auteurs ont présenté l'ensemble presqu'île du
Cap-Vert/fosse de
Kayar
comme
une
barrière
aussi
bien
hydrologique que topographique pouvant empêcher le passage des
stocks démersaux migrateurs.
Pour appréhender ce phénomène, il est indispensable de
:Savoir si les populations pêchées sur le plateau continental
iappartiennent à un ou plusieurs stocks ; en d'autres termes,
lil est nécessaire de procéder à une identification des stocks.
C'est pour atteindre cet objectif que des échantillons de
1Pagellus bellottii (pageot) et Epinephelus aeneus (tiof) ont
rété collectés dans les ports de Hayar, Yoff, Soumbédioune et
jHbour
afin de
mener
des
études de
biométrie et de
ireproduction.
Entre novembre 1991 et octobre 1992, 3758 individus de
;Pageot et
250 de tiof ont ét& collectés et traités. Les
jmesures
qui
ont été effectuées sur chaque individu pour
;l'étude de biométrie sont les suivantes :
- le poids de l'individu ;
- la longueur totale ou à la fourche ;
- la longueur de la base de la nageoire anale ;
- la hauteur du corps ;
T
- la longueur de la tête ;

33
- le diam&tre de l'oeil ;
- la distance entre le museau et le bord post&$rieur de
l'oeil ;
- la distance pré-orbitaire ;
- la distance post-orbitaire ;
- la largeur de la nageoire caudale.
Il est procédé, également, au comptage du nombre d'épines
et de rayons mous des nageoires anale et dorsale.
Pour l'étude de la reproduction, les données qui ont été
collectées sont : la longueur standard, le poids des gonades,
le sexe et le stade sexuel.
Toutes les donnees ont été saisies et corrigées, mais
seules celles relatives B la reproduction du tiof ont pu être
analysées.
Les
premiers
resultats
montrent
que
les
périodes
d'activité et de repos sexuel sont bien définies chez le tiof.
Les

valeurs
moyennes de
RGS (rapport
gonado-somatique)
calculées à partir des données recueillies indiquent que la
période d'activitG

sexuelle débute à Hayar en mai pour
atteindre
rapidement un
maximum en juin.
Elle se poursuit
pendant les mois de juillet à novembre, tout en déclinant en
dents de scie. En décembre, commence une p&riode de repos
sexuel qui dure jusqu'au mois d'avril.
A Mbour,
la période de reproduction s'étale pratiquement
sur sept mois (d'avril à octobre) et atteint un maximum entre
juin et septembre. Dans ce port, le repos sexuelle commence en
novembre et dure jusqu'en mars.
Action 2 : Analyse des donnbes sur les céphalopodes
Le travail consistait à compiler puis à analyser toutes
les données disponibles sur le poule Octopus vulgaris. Il a
été effectué dans le cadre d'un stage.
C'est ainsi qu'un inventaire des données a été fait, de
même qu'une description du format sous lequel existent ces
données, en vue d'une exploitation ult&rieure. La méthodologie
de traitement et d'analyse employée a également été décrite.
Il ressort de ces analyses que les mises a terre de
poulpe par la p&che artisanale furent plus importantes en 1989
et 1991 qu'en 1990.
L'essentiel des captures est réalisé sur
la Petite Côte, en particulier, à Mbour et Joal. Le port de
Joal réalisant à lui seul plus de 40 X des captures de la
rkgion.
Pour la pêcherie industrielle, l'évolution annuelle des
mises à terre est caractérisée par une alternance d'années de
faible et de forte prises.
C'est ainsi que les prises sont
élevées en 1986, 1989 et 1991, moyennes en 1988 et 1990 et
faibles en 1985 et 1987. Pour cette pêcherie industrielle,
c'est également
sur la Petite Côte que sont réalisées les
prises
les
plus
importantes.
Elles
sont le
fait
des
conghlateurs (42 tonnes) et particulikrement de ceux jaugeant
entre 251 et 500 TJB

39
Action 3 : Analyse des données des .iuv&xîles de poisson
capturés par les filets à crevettes à Ziguinchor
Les filets fixes et les "féle-félé" utilisés pour la
!Pêche de
la crevette B Ziguinchor dbbarquent également une
igrande quantitk de juvéniles de poissons (0.5 à 3 kilos par
/ filet et
Par
marée).
Ces
poissons
sont
constitues
pour
:l'essentiel d'espèces marines en migration dans l'estuaire,
Depuis des
années,
le nombre
des
filets
n'a fait
iqu'augmenter.
L'action de recherche proposée
ici
voudrait
;étudier les espèces
exploitées par cette pêche afin de mieux
i comprendre
leur dynamique temporelle en rapport avec les
/ facteurs du milieu.
Ce travail n'a pas pu être finalisé en 1993 du fait de
~1'indisponibilit.S du spécialiste avec lequel il était prévu de
j réaliser ce travail.
La saisie des données a cependant pu été réalisée et le
/programme
de traitement des données élaboré. L'analyse des
irésultats et leur publication se feront en 1994.
b
Action 4 : Etude de la biokcologie des soles en Casamance
La pêche en mer de la sole, en Casamance s'est développée
:à partir des années 1984 avec l'existence d'un marché à Dakar,
/Mais son essor remonte au début de 1986 lorsque les usines de
:Crevettes de Ziguinchor ont commencé à s'intéresser au poisson
'pour diversifier leurs activités. Aujourd'hui, un pêcheur sur
jtrois s'adonne B cette activité. Depuis 1988, des pêcheurs
/s'installent en saison des pluies (de juillet à octobre) dans
'la zone située en aval de Ziguinchor pour pêcher la sole.
L'objectif du
travail
est de
réaliser
une
analyse
idescriptive de la pêcherie afin de dégager une problematique
;de recherche. Un autre objectif est de décrire les relations
;qui peuvent exister entre les mareyeurs et les usiniers d'une
:Part et entre les mareyeurs et les pêcheurs d'autre part.
Une première synthèse des résultats a été réalisée dans
Ile cadre de l'article qui sera publié dans les actes du
;Symposium de 1'IIFET organisé en mai 1992 (aspects biologiques
!de la
pêche
artisanale
maritime).
L'étude
des
aspects
:dynamiques n'a été faite en raison d'un manque de personnel.
!

35
OPERATION 3 : ETUDE DES INTERACTIONS DANS LE SECTEUR
I
i3.1. DESCRIPTION
Cette opération comprend 3 actions de recherche :
- Localisation des lieux de pêche ;
- Analyse
des
interactions
entre
les
pêcheries
iartisanales e t
industrielles
dans le
cas de
Pagellus
1
b e l l o t t i i ;
/
- Elaboration de la
problématique
des
recherches
Iult&rieures sur les concurrences et conflits dans le secteur
[des pêches.
Action 1 : Localisation des lieux de Pêche
Cette action n'a pas pu être menke en raison d'un manque
\\de moyens matdriels.
8
Action 2 : Analyse des interactions entre les Pêcheries
artisanales et industrielles dans le cas de Pagellus
bellottii
L'objectif de
cette
action
de
recherche
était
id'identifier
e
t
d'analyser
les
differentes
formes
id'interaction qui existent entre les pêcheries artisanales et
lindustrielles dans le cas du pageot.
Après avoir identifié les pêcheries qui sont impliquées,
june typologie et une analyse des interactions ont été faites.
Les interactions se traduisent en terme de compétition
(directe ou
indirecte) et de compl&mentarité
(coopération).
Elles ont été analysées en terme de débarquements et d'efforts
de pêche dans les zones Nord (Grande Côte), Centre (Cap Vert,
Petite Côte et Sine Saloum) et Sud (Casamance). La zone Centre
est la plus concern6e par les interactions car les pêcheries y
fréquentent pratiquement les mêmes zones pendant les mêmes
périodes et ciblent les mêmes espèces.
Action 3 : Elaboration de la problématique des recherches
ultérieures sur les concurrences et conflits dans le
_secteur des pêches
Le systbme des pêches sénégalaises est caractérisé par
une trr‘s grande complexité.
En effet,
les pêcheries sont
s&quentielles,
multispécifiques,
pluri-engins et
multi-
flottilles.
On peut distinguer cinq grands groupes de stocks
halieutiques :
(1) l e s
pélagiques
côtiers
(sardinelles,
chinchards,
maquereaux,
petits
thoniers
côtiers,

36
istiophoridés),
(ii) les démersaux côtiers (poissons de fond,
crustac&s,
mollusques),
(iii) les pélagiques hauturiers, (iv)
les demersaux profonds et (v) les espkces estuariennes. Chacun
d'eux
correspond
à une
unité
soit
géographique,
soit
biologique bien nette et est souvent liée à un système
d'exploitation particulier (artisanal,
industriel) possédant
ses
propres
contraintes
d'ordre
biologique,
social et
économique.
Les ressources
démersales et pélagiques côtières sont
exploitées B la fois par les unités de pêche artisanale, les
chalutiers et les sardiniers.
Ces différentes pêcheries se
côtoient ainsi dans le temps et dans l'espace avec des moyens
et des stratégies diffbrents,
et développent entre elles des
relations de concurrence
(compétition) et de complémentarité
(coopération).
Le dynamisme du sous-secteur artisanal est à l'origine de
la fréquence
et de l'importance des
conflits non seulement
avec la pêche industrielle mais également à l'intérieur de la
i:pêche
artisanale.
Ils
opposent
les
pêcheurs
artisans
travaillant avec des engins mobiles à ceux opérant avec des
!Iengins fixes dans les mêmes zones de pêche. Des conflits
,existent également entre les pêcheurs et les autres acteurs de
la filière pêche artisanale, notamment les mareyeurs,
Dans un premier temps, une typologie de ces conflits a
kté élaborée. Les conflits naissent lorsque l'action d'une des
pêcheries entrave celle de l'autre au point de la rendre moins
efficiente.
La compétition est directe quand les pêcheries
visent les mêmes stocks.
Si l'interaction se situe ailleurs
qu'au niveau de la ressource, la concurrence est indirecte.
Dans ce cas,

plusieurs
origines potentielles peuvent être
dkgagées en rapport avec l'espace géographique, les marchés et
les facteurs de production (capital et force de travail).
Les
conflits au
niveau de
l'espace se
traduisent
essentiellement par
la violation de la réglementation en
vigueur par les bateaux industriels.
Les conflits directs sont liés à l'exploitation commune
de stocks
par
les
différentes pêcheries.
Les
situations
conflictuelles se
rencontrent
dans
les
zones à
forte
concentration de
l'effort de
pêche.
C'est
ainsi
que
l'essentiel des conflits entre pêcheries a lieu sur la Petite
côte : 92 % en 1991, 50 X en 1992 et 75 X en 1993.
Les conflits liés à l'accès aux facteurs de production
capital) et au
marché
sont
également
Un important programme de recherche a été mis en place
jpour
analyser les différenntes interactions entre la pêche
jartisanale et la pêche inndustrielle en vue de miaux aider les
jautorit&s B solutionner les nombreux conflits.
!


OPERATION 4 : DYNAMIQUE, MODELISATION DE LA PECHERIE
ET EVALUATION DES RESSOURCES EXPLOITABLES
PAR LA PECHE ARTISANALE
/ 4.1 DESCRIPTION
Cette opération est constituée des actions suivantes :
- Etude
des
stratkgies de
pêche et
modelisation
j statistique ;
- Evaluation des ressources exploitables par la pêche
j artisanale ;
- Analyse multicomposante de la dynamique des pêcheries
jaux filets dormants sur la Grande Côte ;
- Elaboration d'un système a base de connaissances :
jadaptation au cas des filets dormants de la Grande Côte ;
- Validation du modkle sur le cas de l'apparition du
jpoulpe.
!
/4.2. RESULTATS
Action 1 : Etude des stratégies de pêche et modélisation
statistique
La mise en commun d'informations de nature et d'origine
jdifférentes,
l'analyse des données
et la simulation des
iprocessus
ont mis en évidence des lacunes dans le système
id'information,
ce qui
a nécessité la collecte de nouvelles
idonnées.
C'est ainsi qu'un suivi d'uniti5s de pêche a été mis
ien place afin de mieux comprendre le comportement des pêcheurs
'et de cerner les tactiques et stratégies de pêche. ZOO unités
ide pêche ont 6té suivies sur un cycle annuel. Outre le profil
'd'activités quotidiennes des unités de pêche, des enquêtes sur
:la motivation et les choix tactiques du pêcheur ont été menées
!au cours de l'ann6-e (quatre mois). Le questionnaire comportait
ides variables résumant les intentions avant la sortie de pêche
<a
choix des engins, lieu et espèces cibles - les aspects
jfactuels de la sortie de pêche et une appréciation globale sur
;la sortie
vis-à-vis de
la ressource,
du marché
et des
iconditions
environnementales.
Des
questions
ouvertes
!Permettaient de noter toutes les observations pertinentes pour
jexpliquer les raisons de changement tactique des pêcheurs et

/leurs intentions B moyen et long terme.
Les
analyses
numkriques/symboliques
appliquées
à ces
[données ont permis de préciser et formaliser les comportements
itypes de pêche. Les résultats du suivi confrontés aux analyses
jtypologiques réalisées sur les rendements de pêche récoltés à

38
la même periode confirment la possibilit6 de déterminer les
tactiques de pêche B partir des statistiques collectees en
routine par le CROI$T. Par l'étude des rendements de pêche, les
moyens mis en oeuvre par les unités de pGche (les tactiques)
sont appréhendes ainsi que le faciks de la prise reflétant la
sélectivité de l'engin, l'habitat des espkces et donc le lieu

de pêche et
le choix de l'espèce cible,
La méthodologie
appliquée sur les données de la dernière décennie permet de
décrire la variabilité intra et inter-annuelle des transferts
d'efforts de pêche et
d'aborder la dynamique de la pêche
artisanale en fonction des variations de l'exploitation.
L'importance
des
déterminants
socio-culturels
des
tactiques de pêche est étudiée 8 partir d'entretiens non
directifs menés par un sociologue auprès de groupes de
pêcheurs dans le but de cerner les contraintes et motivations
sociales des pêcheurs en regard des strategies de pêche. Les
éléments
tactiques
concernent
les
migrations,
la
specialisation ou
la polyvalente technique et les especes
cibles.
Les motivations et modalités de prise de décision
stratégique,
qui prennent corps
notamment à l'intérieur de
l'ensemble
familial,
sont
précisés.
Les
aspects
sur la
formation des pêcheurs, la circulation de l'information et le
renouvellement des unités de pêche
sont
abordés avec
une
référence particulière à la pêcherie au filet dormant.
Certains
aspects factuels sur le comportement de la
pêcherie sont prkisés à partir d'entrevues informelles auprès
des pêcheurs,
enqu8teurs et chercheurs. La confrontation des
différentes sources d'information a permis ainsi d'enrichir la
connaissance
sur les conflits de pêche,
la naissance de la
pêcherie au filet dormant de Kayar,
la mixite d'utilisation
des engins de pêche ou le systkme de mareyage à l'exportation.
Action 2 : Evaluation des ressources exploitables par la
pêche srtisansle (Smwosiun)
Dans le cadre de cette action de recherche, un symposium
;a é-t6 organisé du 8 au 13 février 1993. Tous les chercheurs du
/programme y
ont participé
en préparant
les données et en
jr&digeant des documents sur les sujets suivants :
- Principales mutations de la pêche artisanale maritime
Isénégalaise ;
- Aménagement,
législation
et développement
des pêches
'artisanales au Sénégal : bilan et analyse d'impact ;
- PUE et
indices d'abondance en pêche
artisanale :
jquelques de réflexion ;
- Les statistiques de pêche au CRODT : description des
tsystèmes de collecte et de traitement des données ;
!
/
- Dynamique du systkme pêche artisanale et intelligence
;artificielle : le projet MOPA ;

3 9
- Fréquences de taille : stratégies de collecte et
itravaux effectues ;
- Evaluation des ressources exploitables par la pêche
jartisanale au Sdnégal : bilan des recherches effectukes ;
- Présentation
sommaire
des
différentes
pêcheries
j sénegalaises ;
1
- Migrations
des
poissons le
long du
littoral
1 sénégalais ;
- La
pêche
artisanale au
Sénégal :
atlas de la
j variabilité spatio-temporelle.
A
l'issue de ce
séminaire, un
certain
nombre de
j recommandations
ont été formulées en matière de recherche,
j Ainsi il s'est avéré urgent de mettre en place des groupes de
j travail sous-régionaux pour l'analyse des stocks partagés et
i de réaliser des évaluations de stocks "intégrées" utilisant
t les différents

modèles {globaux et analytiques) pour les
j principaux
stocks
exploités
par la pêche
artisanale. La
1 priorité devant être donnée aux ressources démersales dont la
; situation semble préoccupante au vu des données et premieres

/ analyses disponibles.
La
nécessité
d'aborder le
problème du
contrôle de
! l'effort de pêche et de l'accès 2 la ressource a été également
/ soulignée.
/
Il est apparu, par ailleurs, qu'il était indispensable
i d'analyser les données disponibles au Sénégal et en Mauritanie
/ pour
clarifier
les
schémas de migration des principales
I espèces, les cycles vitaux et déterminer les stocks unitaires
: et les unités d'aménagement appropriées.
Actions 3, 4 e;t 5 : Pro-jet Modélisation de la Pêche
P
w
Il s'agit d'une étude méthodologie pluridisciplinaire.
i Elle
consiste en
l'élaboration,
d'après
l'ensemble
des
i connaissances déja acquises au CRODT,
d'un modèle décrivant
; les inter-relations entre les divers éléments de l'ensemble du
i système pêche artisanale au Sénégal (environnement écologique,
! biologique, économique, social, politique). En s'attachant &
I représenter les réponses adaptatives des différents acteurs,
; on tente de mettre en évidence et de représenter les facteurs
1 à l'origine de la variabilité constatée dans la dynamique du
j système.
La représentation du système pêche est
réalisée
par
; développement de modules successifs
concernant les divers
; éléments du
système
(mareyage,
pêche,
etc).
Ces
modules
c devront
finalement être
recomposés pour obtenir un modèle
i global du système, En termes d'outils, le modble exploite les
i potentialités de
l'intelligence
artificielle
(langages
I acteurs].

Pour l'année 1993, 4 pôles d'activité ont été poursuivis.
1) Des erreurs
ayant été constatées dans
les résultats
obtenus par
les premiers
modules dbveloppés,
le début de
l'année a été consacré à corriger ces erreurs, Lors de cette
phase du
travail,
pour
affiner la
représentation,
les
migrations de pêcheurs sur la côte nord ont été analysées à
partir des résultats des recensements du parc piroguier.
2) Un étudiant sénégalais a été formé au développement du
modble informatique pour arriver à pérenniser les acquis du
modèle au CRODT apr&s
le départ du responsable du projet.
Après
une phase d'enquêtes
sur le terrain, ce travail a
conduit au dbveloppement d'un module décrivant le système de
mareyage à l'exportation lié à la pêche artisanale. Ce travail
s'est concrétisé par l'obtention
d'un DEA d'informatique à
l'université de Montpellier.
3) Un
module
intégrant
dans le
modèle
existant
l'évaluation multi-spécifique et multi-engins des fluctuations
de la ressource a été réalisé.
Ce travail correspond à une
retranscription du modkle déjà développé au CRODT par F. Laloë
et A. Samba.
Ce travail a de plus fait l'objet d'une mission
d'appui
spécifique de F.
Laloë en novembre 1993. Ce module
n'est pas encore complétement testé et devrait faire l'objet
d'une recherche complémentaire en 1994.
r
4) Communication et
valorisation
des
résultats
déjà
[obtenus
: rédaction d'articles associés et la préparation de
;Sept séminaires/colloques.

OPERATION 5 : MIGRATIONS DES PECHEURS MARITIMES
D'AFRIQUE DE L'OUEST
15.1. DESCRIPTION
Cette op6ration comprend 3 actions de recherche :
- Elaboration de la problématique générale ;
/
- Enquêtes
SUX-
1653
migrations
de pêcheurs
dans la
jrégion ;
t
- Description et analyse des migrations de pêcheurs $
jl'intérieur des espaces nationaux ou d'un pays B l'autre.
i5.2. RESULTATS
Le chercheur responsable de cette opération de recherche
in'est pas
encore
de retour de formation et donc aucune
iaetivite n'a été aen&e dans le cadre de celle-ci.

ACTIVITES MENEES DANS LE CADRE DU BAME
Les chercheurs en Sciences Sociales du programme ont mené
lune
série d'activités de recherche au sein du BAHE. Ces
tactivités
rentrent dans le cadre de l'operation "Sécurité
lalimentaire et ajustement sructurel".
Ainsi,
les travaux sur
Ila chaîne de froid dans le secteur de la pêche et les
/tentatives de
remplacement de
la pirogue
traditionnelle
:entrepris depuis 1992 ont bté finalisés et publiés en 1993. La
/troisième action menée concerne l'analyse macro-économique du
Isecteur.
Action 1 : Modernisation de la rêche artisanale : Bilan et
tentatives de rempiacement et/ou d'am&fioration de la
pirogue traditionnelle sth&alaise
6
Les projets d'amélioration et/ou de remplacement de la
:Pirogue
traditionnelle
partent
d'un
certain
nombre de
!Constats : mauvaise étancheité,
stabilité précaire,
entretien
;Onéreux et faible autonomie. Pour remédier à ces insuffisances
ibeaucoup d'initiatives se sont succédées, proposant differents
itypes d'embarcations sans beaucoup de succès. Une synthèse des
!expériences
déjà réalisées
fait ressortir que certains des
/prototypes proposés présentaient des avantages certains par
Irapport
à la
pirogue
traditionnelle
sénégalaise :
une
;Stabilité
plus
grande,
une
meilleure
maniabilité,
une
Irigidité, flottabilité et résistance supérieures, un entretien
Ifacile et moins onéreux et un usage combiné de la voile et du
jmoteur.
Malgré
tous
ces
avantages
aucun
des
projets n'a
jréellement abouti. Pour certains aucune suite ne fut donnée.
/Pour d'autres, ils ont été à peine suivis au delb du programme

Id'expérimentation.
Les facteurs ayant contribué B l'échec de
jces projets sont d'ordre technique et financier.
Le coût des
jembarcations proposées,
très élevé,
de 2 à 5 fois le prix
Ed'une pirogue
traditionnelle,
n'était pas
à la portée
des
;pêcheurs artisans et aucune structure de financement n'était
jmise en
place pour soutenir ces projets.
Au delà de ces
jaspects financiers,
la mauvaise tenue en haute mer et des
jmalfaçons ont été constatées pour les Doris, des difficultés
jmécaniques pour la pirogue PAO et une série d'inconvénients
;pour la pirogue Yamaha : trop grande taille de l'éperon,
louverture du puits du moteur hors-bord, manque d'espace pour
jentreposer le matériel de pêche,
absence de cale isotherme,
Ifaible capacité de charge et hâlage difficile sur la plage.
!Tous ces défauts rel&vent de la "mise au point" au sens large.
/En ce qui concerne le prix,
seule la disponibilité monetaire
Ipose problème
aujourd'hui,
l'amortissement réel,
lui,
est
jlargement assuré.
g
Du seul point de vue de l'intérêt de l'Etat, remplacer
8;dans un secteur d'activité fonctionnant correctement sur le
jplan des investissements sans son concours, un matériel par un
/autre
presentant
certes
des
avantages
techniques
mais

43
inécessitant son intervention pleine au niveau du financement,
trie nous paraît pas une solution recommandable.
En outre,
remplacer des pirogues construites en bois,
donc dans un mat9riau disponible localement ou au moins dans
la sous-région par des embarcations en matière plastique
entièrement importée d'Europe avec en plus un taux de valeur
ajout6e réduit au niveau de la construction au Sén6gal n'est
sûrement pas d'actualité.
La seule voie viable pour moderniser la flotte de pêche
iartisanale et conduire & des amQ1iorations des conditions de
[travail,
de sécurité et des revenus des pêcheurs serait de
jmettre en
oeuvre
des
solutions
conduisant
à de profondes
/am&liorations des embarcations traditionnelles.
Action 2 : Dispunibifitd en glace mur le secteur
Pour
garantir
aux
populations
une
disponibilit4
permanente
de produits
de bonne qualité et permettre
aux
pêcheurs de commercialiser eux-mêmes
leurs
produits,
les
Pouvoirs Publics ont mont& au S&nbgal une chaîne de froid et
des structures de commercialisation du poisson. Ces complexes
éprouvent d'gnormes
difficultés pour améliorer la qualité des
produits
commercialisés.
Ainsi,
le bilan diagnostic de la
chaîne de froid du secteur de la pêche au Sénégal a ét6 fait
en
mettant en
éividence l a
disponibilité en
glace et
l'opportunité d'installer de nouvelles unités industrielles a
étQ amplement discutée.
Force est de constater que la plupart de ces complexes
ifrigorifiques éprouvent
d'énormes difficultés pour améliorer
jla qualitb des produits dgbarqués et commercialisés et assurer
un approvisionnement correct des pêcheurs et des mareyeurs.
Face à ces probl&mes,
les acteurs de la filière p&zhe
artisanale
ont
exprimé le besoin
d'installer de nouvelles
fabriques de glace.
Il revenait à la Recherche de faire le
bilan de la chaîne de froid dans le secteur de la pêche, de
juger de l'opportunité de nouveaux investissements et au
besoin d'en arrêter les modalit& pratiques.
Il est ressorti que les structures publiques, confiées à
des particuliers depourvus de toute notion de gestion, ont été
mal gérées. Aucune prise en charge des amortissements n'était
faite.
Le manque d'entretien des installations provoquait,
d'une part,
la perte de recettes par des arrêts prolonges
d'exploitation et, d'autre part,
l'accroissement des charges
,résultant des
coûts
accrus
de réparation.
En plus,
les
activités de ces complexes sont peu diversifibes et se
limitent à la
fabrication de
glace t
les
chambres de
conservation et de congélation tombent en ruine si
elles ne
sont pas utilisées pour stocker la glace produite.
Au delà des problèmes de gestion,
le diagnostic de la
'chaîne de
froid
fait
ressortir
deux
points
essentiels.
'Premikrement,
la nette corr6lation existant entre effîcience

des infrastructures et disponibilité de poisson. Faute de
demande significative de glace et de services de stockage,

seuls 35 X en moyenne des capacités réelles de production de
la chaîne non côtière sont utilisés. Ainsi toute nouvelle
construction B l'intérieur du pays ne se justifie nullement et
l'implantation de toute autre fabrique de glace devra être
liée aux potentialités de developpement de la pêche dans la
zone.
Deuxiemement, globalement,
le Sénégal semble bien loti
en infrastructures de froid. A l'exception de Dakar, dont la
mise en place de 2 $ 3 fabriques de glace pourrait combler le
déficit Qpisodique, les autres régions maritimes disposent
d'un potentiel de fabrication nécessaire pour faire face aux
besoins
en glace. Rufisque,
Hann et Soumbédioune sont les
centres de débarquement les mieux indiqués pour l'implantation
de nouvelles unités industrielles.
Action 2 : Analyse macro-économique du secteur
Après
une
analyse
sectorielle de
l'intervention de
l'Etat,
le travail a étudier
globalement la politique des
pêches au Sénégal,
Ainsi,
le tableau de financement de la
pêche par type d'intervention a été dressé, ce qui a permis de
quantifier

l'importance relative de
l'aide au développement
apportée à la
pêche
par
rapport
aux
autres
secteurs
économiques, d'analyser
l'orientation du financement (pêche
artisanale
versus
pêche
industrielle) et
d'établir
une
typologie des projets financés. La classification par source a
servi B mesurer l'influence du financement extérieur et leurs
effets structurels sur les politiques des pêches,
a déceler
les stratégies et la logique d'intervention des partenaires.
La comparaison entre financements prévus et réalisés a permis
de calculer les taux de réalisation des différents types
d'intervention et d'analyser la révélation ex-post des choix
économiques.
Le souci d'une harmonisation des politiques de pêche
étant nettement affiché par les autorités publiques des pays
voisins
B travers
les
créations
d'une
Commission
sous-
Regionale des Pêches et d'une Conférence Ministérielle des
Etats Riverains de l'Océan Atlantique, une analyse comparative

de l'intervention publique dans
le secteur des pêches au
niveau de ces différents pays serait un grand pas dans cette
direction.
C'est dans ce
cadre que des missions ont été
effectuées dans la sous-région pour collecter les informations
de base concernant ces pays. Ainsi,
étaient particulièrement
ciblés les plans de développement économique et social,
les
rapports d'activité des directions de pêche et des projets de
pêche, les codes des investissements, les codes de la pêche,
les accords de pêche et
tout autre document administratif
portant sur le secteur.

PElU3PECTIVES 1 9 9 4
La structuration de la base de données pêche artisanale
est achevde.
Elle se présente actuellement sous la forme de
"fichiers de captures, d'effort et de frbquences de taille, par
/port et par année. Il en est de même pour les donn6es sur les
:Prix au débarquement collectées en routine depuis 1901
En ce qui concerne les statistiques de pêche de 1991, et
1992,
elles
ont
toutes
été
saisies et
corrigées, la
publication n'a
Pas
encore eu
lieu en
raison de
l'indisponibilité des
statistiques des régions de Kaolack,
Patick et Ziguinchor qui doivent être fournies par la DOPM.
Les statistiques de 1993 sont en cours de finalisation.
S'agissant de la collecte des statistiques de pêche en
Casamance,
le recensement du parc piroguier, des pêcheurs et
des engins de pêche effectué en commun avec la DOPM est
actuellement un acquis dans la collaboration recherchée avec
ce service. Dans des centres de pêche comme Kafountine et le
Cap-Skirring,
les agents de la DOPM utilisent maintenant les
mêmes
méthodes de travail que le CRODT pour évaluer la
production.
Dans le
cadre de la cellule statistique,
un borderau
/commun aux trois anciens programmes "PGche Artisanale", "Pêche
!Pélagique Côtière" et "Socio-Economien a été mis au point ; ik
jsera test& au courant de l'année 1994.
Concernant la biométrie et la reproduction du tiof et du
jpageot,
toutes les données ont été saisies et Corrig&es,
'l'analyse des données qui a été entarn& en 1993 sera finalisée
ien 1994.
0
Pour 1'ETtude des céphalopodes, un stagiaire a procédé a
;la compilation des données de pêche et des campagnes de
jchalutage
effectuées en juillet
1989,
août 1989,
septembre
11989 et février 1990.
Pour les donn&es sur les juvéniles de poissons capturés
ipar les filets à crevette à Ziguinchor, seule la saisie a pu
(être réalisée.
Enfin,
s'agissant de la
bioécologie
des
soles en
(Casamance,
un document est en cours de finalisation.
1
l

Dans le cadre de l'étude des interactions dans le secteur
ides pêches, la cartographie des lieux de pêche n'a pas pu être
"réalisée.
Cependant,
l'analyse des interactions entre les
I -
/pecheries artisanales et industrielles dans le cas de Pagellus
ibellottii a été effectuée.
Les résultats des travaux ont fait
lf'objet d'un mémoire de confirmation d'un chercheur.

L'6tude des tactiques et strategies de pêche a permis de
L
mieux

cerner la
nature
composite de
la pêcherie,
les
motivations des pêcheurs et les facteurs determinants de leur
khoix d'une stratégie de pêche. Les tactiques et stratégies de
ipêche ont pu être précisées. Les données du suivi d'unités de
ipêche

restent
actuellement
partiellement
exploitkes.
Leur
jtraitement
doit se
poursuivre en
fonction de
nouveaux
idéveloppements méthodologiques tels que l'analyse de séries
\\Chronologiques qualitatives
et la determination automatique
ides règles de decision des choix tactiques, etc ;
Concernant
l'elaboration d'un outil de simulation de la
!Pêche artisanale sénégalaise, l'approche pluridisciplinaire et
/la
recherche de
synergies
entre
differentes
approches
lméthodologiques
sont 8 la base d'un outil
de recherche
/permettant de
simuler des hypothéses et d'appréhender le
jfonctionnement d ’ u n
système
complexe
considisré
dans
son
iintégrité.
Les modèles élaborés sont
encore
grossiers et
Iperfectibles mais
doivent être affinks et validés dans le
/cadre du projet MOIPA qui vise à fournir un nouvel outil de
icompréhension et d'aide à la décision pour la gestion de la
/pêche artisanale.

Ce projet a fait l'objet en début de l'année 1993 d'une
évaluation spécifique
par deux professeurs de l'Université
Lyon I et de l'Université Paris VI ainsi que par un directeur
de recherche de l'ûRSTOM,
tous spécialisés dans le domaine de
la modélisation. Leur mission a
fait l'objet d'un rapport
d'évaluation diffusé. Il a été conclu que la démarche génQrale
était
pertinente et
méritait
d'être
poursuivie.
Des
recommandations ont
été
effectuées
et dont les principales
sont la diffusion des rbsultats obtenus et l'intégration de
tous

les
modules
développes en un
seul
modèle. La
communication des
résultats a
fait
l'objet
d'un
effort
particulier en 1993.
L'essentiel du travail de modélisation
pour l'année 1994 portera sur la réalisation du modèle global
regroupant l'ensemble des modules développes.
En ce
qui
concerne
l'évaluation
des
ressources
exploitables
par la pêche artisanale, un symposium a été
organisé en février 1993 et les recommandations issues de ce
symposium
ont
permis
d'idendifier de
nouveaux
axes de
recherche pour 1994.
Diverses difficultés ont été rencontrées dans l'éxécution
ides différentes activités de recherche. La majorité d'entre
[elles sont liées au manque de moyens,
aussi bien humains que
/matériels.
C'est ainsi que des difficultés de mise en place et
id'harmonisation des systbmes d'enquêtes en pêche artisanale
jont été rencontrées. Elles s'expliquent par le manque de
idisponibilité des chercheurs et par l'ampleur de la tâche à
:Changer les habitudes et les acquis liés aux systèmes utilisés
!depuis d e
nombreuses
années. Le
retard dans
la phase
/opérationnelle de la cellule statistique est dû au manque de
[personnel.

47
Les perspectives pour 1994 sont de finaliser toutes les
études
entami?es e n
1993,
notamment
sur la
biologie et
l'écologie des principales
espèces
exploitées, la
socio-
économie de la p&he artisanale et sur la dynamique et la
gestion du système pêche artisanale.
Il s'agira egalement
d'approfondir le volet évaluation des ressources dans le cadre
d'une collaboration avec 1'ICLARM.

V
- ENSEIGNXMENT
D I S P E N S E
E T ENCADRENENT
D
E
3TAGLAXRES
j
DIALLO (Me).
Cours d'océanographie et d'écologie au Centre
National de
Formation
des
Techniciens
des
Pêches
I
Maritimes.
!BARRY-GERARD (M.) et (M.) BAEHAYOEHO.- Encadrement de Mr.,
Alassane
DIENG,
technicien de l'ISSTH/CEAO,
pour la
I
compilation et l'analyse des donnees disponibles sur les
!
c&phalopodes.
~DIALLO (H.).- Encadrement de Babacar SECK, i?lève de 1'EATOPM
pour l'&ude de la reproduction chez les téléostéens
(octobre 1993 à juillet 1994).
~XEBE (M.).- Encadrement de Justine LAISON, étudiante à l'WCAD,
I
I
pour la préparation d'un mémoire de maîtise en géographie
sur
les
femmes et le
secteur de
la transformation
artisanale
dans le département
de Mbour
(juillet à
/
d6cembre 1993).
~KEBE (M.).-
Encadrement de Aminata KA, étudiante à l'UCAD,
pour la prkparation d'un mhmoire de DEA sur le râle de la
femme dans
le systbme
de la production halieutique
(juillet B decembre 1993).
!KEBE (M.).-
Cours d'économie des pêches à l'ENSA de Thiès
I
(juin 1993).
/DEME (M. ) .- Encadrement de Soulèye SARR, élève ingénieur de
l'ISSTH/CEAO,
pour l'étude de l'impact socio-économique
des projets de développement et des ONG dans le secteur
de la pêche artisanale.
(DEME (M.).- Encadrement de Mamadou Abibou DIAGNE, etudiant en
médecine vétérinaire, sur l'application du logiciel EXCEL
$ l'analyse
des
donnees
économiques et
biologiques
(juillet et ao2it 1993).
JDEME (M.).- Encadrement de Diène NDIAYE, élève de l'EATOPM,
sur la commercialisation du thon au SénQgal (octobre 1993
B mai 1994).
k,E FUR (J,).- Encadrement de Ramadane SARR, étudiant, pour la
préparation d'un mkmoire de DEA sur la modélisation du
I
systbme de mareyage $ l'exportation lié à la pêche
artisanale (1992/1993).

~DIADHIOU (H.D.).- Encadrement de COLY, élève au CNF, pour un
/
mémoire de fin d'études.

49
FERRARIS (J.).- Encadrement de A,
TEGHANENT,
étudiant à
1'Univerisité Aix-Marseille II,
pour un mémoire de DEA
portant
sur
une
étude
comparative
des
indices
environnementaux en
zone d'upwelling
côtier et
leur
intdrêt en dynamique des stocks :
exemple di tiof au
Sénbgal.
/
FERRARIS
(J.).-
Encadrement de N.
PECH,
étudiant à
l'Université de Montpellier, pour un mémoire de DEA de
biostatistique sur les structures des données : analyse
des rksultats de la pêche artisanale sénégalaise (juin
1993).
,

V I
- GBOUPES DE TXïtAVAIL E
T

SEHINAIBES
/
DIADHIOU (H.),
(M.) BARRY-GERARD, (M.) KEBE, (M.) DEHE, (J.)
FERRARIS,
(H.) DIALLO,
/
(J%) LE FUR et (A.) SAMBA.-
Symposium sur
l'kvaluation des ressources exploitables
par la pêche
artisanale sénégalaise.
CRODT,
08 au 13
I
fevrier 1993.
,
j DIADHIOU (Ii.),

(M.) BARRY-GERARD, (M.) KEBE, (M,) DEME, et
(A.) SAMBA.- Symposium international sur les Poissons
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Saly Portudal, du 15 au 20 novembre 1993.
I
;LE FUR (J.).- Séminaires

sur les écosystèmes tropicaux :
fonctionnement et
usages.
Jaurnées d u
I
programme
environnement, Lyon, 13-15 janvier 1993.
!
;LE FUR (J.)*- Séminaire sur dynamique et usage des ressources
renouvelables.
Deuxième séminaire de l'action incitative
ORSTOM, Montpellier, 19-20 janvier 1993.
ILE FUR (J.)
et (J.) FERRARIS.-
Séminaire sur les recherches
françaises en &Valuation quantitative et modèlisation des
I
I
ressources
et des systèmes
halieutiques.
Premier forum
halieumétrique, ENSA Rennes, 29 juin au Ier juillet 1993.
/LE FUR (J.).-
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(IJCAI'93), Workshop n'25, Chambery, aug. 30-sept 3,
,
1993.
/
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(H.) BARRY-GERARD, (M.) KEBE, (J.) FERRARIS, et
/
(A- 1
SAMBA.-
Table
Ronde
sur
les
questions de
l'exploitation
halieutique.
ORSTOM-IFREHER,
CNEARC
Montpellier,
6-8 septembre 1993.
I
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'BARRY-GERARD (Me), (M.) KEBE, (Ns) DEME, (N.) DIALLQ, et (A.)
SAMBA.-
Séminaire
AFRISTECH,
Dakar
(Sénégal)
13-17
décembre 1993.
jKEBE (M.) et (M.) DEME.- Groupe de travail ad-hoc sur les
s
aspects
socio-économiques
de
l'exploitation
des
sardinelles,
Dakar-Thiaroye (Sénhgal), le" au 3 décembre
1993.

V I I
- N O T E E T
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sén6galais. I n :
Actes du
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artisanale
sénégalaise
: 08 au 13
fdvrier
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1 BRENDEL (R.), KEBE (M.) et DEME (M.), 1993.- Modernisation de
la
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artisanale :
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tentatives de
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53
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statistiques de pêche et de prix de la pêche piroguière
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Casamance
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la modélisation d'un système d'exploitation halieutique.
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d'exploitation (accepté pour Coll. et Sémin. Ed.).
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Comité
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incitative CNRS.
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Rapport du mémoire de titres et travaux
pour la commission scientifique de 1'ORSTOH.
LE FUR (J.), 1993.-
Représentation des processus de décision
engagés
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pêcheurs
artisans du
Sénégal
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ressources
exploitables
par la
pêche
artisanale
!
sénégalaise
: 08 au 13 février 1993. Dakar/Sénégal.

SAMBA (A.), X993.- Evaluation des ressources exploitables par
la pêche artisanale au S&égal
: bilan des recherches
effectuées. Tn : Actes du symposium sur l'evaluation des
ressaurces
exploitables
par
la
pêche
artisanale
sénégalaise : 08 au 13 février 1993.Dakar/Sénégal.
SAMBA (Al),
1993*-
Présentation
sommaire
des
différentes
pêcheries
s6négalaises. I n : Actes du symposium sur
1'6valuation des ressources exploitables par la pêche
artisanale
sénkgalaise : 08 au 13
février
1993.
Dakar/Sénégal.
i SARR (M.R.), 1993.- Modélisation de la dynamique du système de
mareyage B l'exportation de la pêche
artisanale au
Sénégal.
Utilisation des techniques de l'intelligence
artificielle. DEA Univ. Montpellier II (LIRMM), 37 pages.

pI!amazm:
ENVIRONNEMENT ET CLIMAT


ENVIRONNEMENT ET CLIMAT
x
- JUSTIPXCATION

E
T

OBJloECTIFS
La connaissance d'un environnement permet de comprendre son
système de production et d'évolution. En milieu aquatique
comme
partout
ailleurs,
la variabilité de l'environnement
influe sur la production particulièrement dans des pays comme
le S&égal,

où le principal moteur de production sur la façade
maritime,
est l'upwelling côtier induit par les vents. En
effet,
de nombreuses 6tudes effectuées dans le secteur ont
montré cette relation donc la nkessit6 d'une connaissance
approfondie
de l'hydre-climat pour la compréhension et la
pr&ision des fluctuations de la production halieutique,
En
effet,
depuis des décennies,
les
dgnamiciens
des
Populations halieutiques ont pris conscience du fait que les
paramètres
biologiques classiques ne suffisaient plus pour
expliquer l'état et la variabilité des stocks halieutiques.
Pour celà,
ils
ont
mis
en place différents modèles dont
certains qui intbgrent le paramètre environnement et qui leur
a permis de comprendre certains phénomènes. De ce fait, la
connaissance de l'environnement est devenu un des principaux
objectifs dans les recherches halieutiquea.

Au sdnégal,
le programme sur l'étude de l'environnement a
été initié depuis
le début des années cinquante avec des
moyens
limités qui ont été am6liorks et modernisés au cours
des années. L'objectif du programme est d'arriver à terme à la
mise

$
disposition
des
chercheurs
biologistes et du
d&eloppement,
d'un mod6le de la dynamique de l'environnement
marin qui permettra de prévoir les fluctuations de l'hydro-
climat et leurs conséquences sur l'enrichissement du plateau
continental et
donc sur
les variations de la production
halieutique.
I I
- M O Y E N S HKSl?SA.INS
1. DEME-GNINGUE
chercheur chimiste et coordonateur du
programme.
D. TOURE
chercheur physicien et directeur du
CRCDT.
J. CITEAU
chercheur physicien et coordonateur
d'UTIS.
B. DIAW
chercheur physicien,
H. DEMARCQ
chercheur biologiste
C. NDCUR
technicien supérieur chimiste
L. MAREC
"
"
biologiste
E. SUISSE DE SAINTE-CLAIRE technicien
P.A. DIALLO
ing6nieur informaticien
A. PESIN
11
11
L. DENE
technicien
D. NIANG
"
et dessinateur
A, KA
technicien

XIX
- UPEEATICONS DEE REÇWl%EkCHE
OPERATION 1. Environnement Océanique
2
OPERATION 2. Climatologie
I
OPERATION 3. Environnement continental

59
OPERATION 1 : ENVIRONNEMENT OCEANIQUE
1.1. SURVEILLANCE EN ROUTINE DU LITTORAL
Les données recueillies aux stations côtières établies le
long du littoral sénégalais ont été analysees ainsi que celles
les vents collectées B la station météorologique de Yoff. Ces
inalpses ont confirmé les variabilités saisonniéres et inter-
annuelles des param&tres étudiés, le contraste nard-sud et la
2ecessité au sud d'une station au niveau du talus continental
plutôt qu'à la côte pour une meilleure comparaison avec les
stations du

nord.
Par ailleurs, ces
rgsultats ont mis en
5vidence la prgdominance de la résurgence sur la côte sud du
iénégal ainsi que celle des upwelling faibles à modérés au
:Ours des trente dernières annees
les périodes d'upwelling
Fort étant courtes et peu
nombreises dans l'ensemble. Ces
resultats ont également montré que depuis
1988,
la tendance
générale
est au
renforcement de
l'upwelling
donc au
refroidissement et 8 l'enrichissement des eaux.
1.2. ETUDE DE LA CIRCULATION ET DES MECANISMES DE PRODUCTION
Les programmes de traitement des données ont été remis à jour et la
linalisation du document scientifique rassemblant les cartes, les coupes et
es données brutes des campagnes "CIRSEN" est en cours de finalisation.
Le travail sur le calcul du bilan thermique se poursuit ainsi que celui
lur l'Atlas des courants,
1.3. ENVIRONNEMENT ET TELEDETECTION
Un atlas de températures de surface de la mer (TSM) a été
réalisé par H.
Demarcq et E.Suisse de Sainte Claire à partir
des données METEOSAT sur l'Atlantique tropical et sur 10 ans,
he 1984 à 1993. La résolution temporelle est de 15 jours et la
tésolution spatiale de 1 degré de latitude et de longitude;
ne climatologie a été calculée à partir de ces données. Sa
$ublication sous forme de cartes et d'une base de donnêes
umérique
est prévue en
fin de premier semestre 1994, La
j:éalisation d'un deuxième atlas de TSM est entamée (achêvement
'in 1994) sur la zone côtière s'étendant de la Mauritanie à la
iiuinée,
sur la même période
mais avec
une résolution de 5
b ours
et de 0,25 degré de latitude et de longitude. Il
9ermettra
notamment la
définition
d'indices
spatialisés
I>upwelling côtier basés sur la TSM,
Une publication sur la méthodologie utilisée pour la
restitution de
la TSM à partir des
données NETEOSAT a êtê
$oumise à "International Journal of Remote Sensing"
Une documentation complète regroupant les données et les
rogrammes de traitement utilisés en océanographie à UTIS a
4 té entamée.
La participation d'UTIS (H.Demarcq et E. Suisse de Sainte
laire) a u
programme
MESSAGE (couplage Echo-intégration,
nvironnementl Télédétection) a débuté fin 1993 et s'étendra
ur deux ans.

1.4 AIDE A LA PECHE
Poursuite et fin de la phase expérimentale de l'op&ration
d'Aide à la P6che thonière par Louis karec (ORSTOMICRODT).
Cette opération devrait permettre l'utilisation commerciale du
produit de TSM sur la zone "Sénégal", à partir de négociations
menées entre 1'ISRA et les professionels de la pêche basés à
Dakar.
Cette opération pose le problème d'accès à la donnée du
SMT ;
les données Ships en temps
r&el
reposent
sur l a
collaboration efficace de X'ORSTOM Lannion.
Le côut d'accès à
i la donnée d'archive devient prohibitif (7000 FF pour 3 mois
1 EacCurés par Météo-France). Une question de fond peut. être la
i négociation à
engager
sur ce
sujet partant
du fait que
i I'ORSTOM a adhéré au même groupe Medias-France (CNES, Météo-
/ Frmce,
UPS ) dont
une des finalités est la circulation plus
/ aisee de l'infurmat.ion.
' 1. .5. CIRCULATION OCEANIQIJE DU SENEGAL AUX ILES DU CAP VERT
Les
mouillages
ont
dans
l'ensemble
convenablement
j fonctionné;
leur
comparaison
avec le
déclenchement de
: l'upwelling sénégalais est en cours.
UTIS participe activement à l'élaboration d'un programme
régional d'étude du Système du Courant des Canaries des côtes
marocaines au sud de la Guinée. Ce programme met en jeu des
données d'ADCP (sondeur de coque destiné à mesurer les
courants,
navire en
route)
mais
également
des
donnees
satellitaires Topex-Poseidon pour
étude de
la circulation
géostrophique

61
OPERATION 2 : CLIMATOLOGIE
8.1. CLIMATOLOGIE DE LA ZITC ET VARIABILITE DU CLIMAT SAHELIEN
A l'observation de la ZITC suivie en routine a éte
ajout& celle de synthèses hebdomadaires du canal Vapeur d'Eau
ie Heteosat (WV);
les sones de subsidence (anticyclone de
Sainte Helkne) se renforceraient en cas d'année pluvieuse; le
:anal WV de Meteosat, pourrait ainsi illustrer la réalité de
circulation verticale au sein d'une branche de la cellule de
Iadley.
1.2.
FLUX DE VAPEUR D'EAU
Le premier volet de cette étude a consist6 8 tester la
ralidite des différents paramètres
extraits des données du
gondeur vertical TOVS et des satellites Tiros-Noaa,
par le
logiciel ITPP-4;
seules la température de l'air dans les
C)asses
couches ainsi que
les données de géopotentiel sont
wtuellement exploitables,
L'amélioration des performances du logiciel notamment
Four l a
bonne
restitution
d'autres
paramètres
tels
que
L'humidité,
repose
sur
l'intégration au
programme
d'une
blimatologie (guess-field) mieux adaptée;
ce travail en cours
lest; mené en collaboration avec l'Équipe Demos de Météo-France
kt l'antenne ORSTOM du CMS de Lannion.
f1.3. AGRO-CLIMATOLOGIE
2.3.1. Estimation de 1s pluviométrie
L'introduction de la température de l'air en surface,
extraite
des données TOVS,
comme
terme
correcteur de la
tempQrature radiative
du sol issue du canal IR Meteosat a
ermis d'améliorer le logiciel d'estimation des pluies d'une
eaniere
trks significative.
Appliqu&e a la période juin-
~'uillet 1992 (données TOVS disponibles d'avril 91 à juillet
1 21, on note une meilleure spatialisation du phénomène et une
#éduction des écarts moyens.
Enfin,
une
contribution
aux
actions de recherches du
'roupe HAPEX/Sahel a été apportée en 1993, par l'acquisition
!!t la sauvegarde de la totalité des images lîrmos~r.
Diffusion :
Les cartes de l'hivernage
1993 ont été élaborées par
André Pesin et Hadiagne Diagne.
Ces
cartes
permettent de
suivre en temps
réel la
rogression des pluies et sont une aide à la définition des
1ates optimales de semis ;
elles permettent de circonscrire
Aes zones où les retards ont été importants et celles où la
luviométrie n'a
pas
permis
d'installer
des
cultures
1luviales.
La pluviométrie est une donnée d'entrée des modèles de
fi ilan hydrique et d'estimation des rendements. Sa connaissance

62
>ermet une politique
de mise en place des semences ou de
wogrammation d*aide alimentaire.
2.3.2.Index de V&ktation
UTIS a cessé la réalisation de cartes d'index de vegéta-
;ion : celles-ci sont réalisées à la fois par le CSE (Centre
ie Suivi Ecologique) et le Centre Agrhymet de Niamey ; par
rilleurs,

leur validation exige une démarche scientifique et
;me collecte d'informations sur le terrain sortant des limites
le compétences disponibles B UTIS.
Pour mclmoire,
la réalisation de ce type de cartes avait
il,4 initiée au Sénégal par le Laboratoire National d'Elevage,
reuvrant au sein d'un groupe ISRA/FAO/NOAA.

/
/
!

/
j

!
/
/

/
/
/
!


63
OPERATION 3 : ENVIRONNEMENT CONTINENTAL
j 3.1, FLEWE SENEGAL
- Achèvement d'une thkse d'une étudiante de 1'UCAD sur la
qualité des eaux du Lac de Guiers.
- La Moyenne Vall6e du fleuve Sénégal a été l'objet d'une
étude sous la conduite de P. A. Dia110 par une etudiante en
D.E.A.
d e 1'UCAD.
Cette
Moyenne
Vallee
fait
partie de
l'ensemble appelée Vallée alluviale du fleuve S&égal. Elle
est marquée par la présence de sols argileux lourds propices à
la culture irriguée qui est très développée dans cette région.
Les résultats de cette étude sont publiés dans un rapport
citée dans la bibliographie (cf,
Cartographie des unités de
paysage dans la moyenne vallées du Fleuve Sénégal à partir de
l'imagerie satellitaire).
- Le Delta du fleuve Sénégal et la Langue de Barbarie ont
été
l'objet d'une i?tude
par un
étudiant en
D.E.A. de
1'U.C.A.D.
sous la conduite de P. A. Diallo. Cette étude a
permis de confirmer les r6sultats obtenus déjà dans le cadre
d'une collaboration UTIS-UCAD en 1992 mais aussi de voir que
le reboisement qui y est mené depuis quelques décennies pour
fixer la

flèche
sableuse
(Langue de
Barbarie)
est
partiellement
atteint
car
toutes
les
rupture
qui
sont
intervenues depuis lors se font au-delà du quinziilme kilomètre
sur la dite flèche. Il faut aussi noter la disparition totale
de la panache
turbide sur les images satellitaire récente
(1990) de
cette zone depuis
la mise en service du barrage
anti-sel de Diama B 27 km de Saint-Louis.
- Participation d'UTIS au séminaire EQUESEN. (Decembre
1993) Centre Culturel Français de Dakar.
UTIS collabore depuis le début de la saison des pluies
X991 au programme EQUESEN (Environnement et Qualité des Eaux
du fleuve Sénégal), qui dépend du département DEC (Département
Eaux Continentales) de 1'ORSTOM.
L'un
des
principaux
objectifs de la
composante
géochimique de ce programme concerne le bilan des transferts
de matiare sur le bassin. Une
mesure
satisfaisante des
"signaux
d'entrées", et
plus
particulièrement de la
pluviométrie,
est de ce point de vue essentielle,
Le réseau pluviométrique disponible sur la région est peu
dense (l'aire de contrôle moyenne par station de mesure est de
l'ordre de 10000 km'),
en outre la variabilité spatiale des
pluies à petite échelle est forte (de l'ordre de 40% sur une
'saison pour un réseau de 6 pluviomètres implantés sur une zone
itémain, d'une superficie de 150 km', à Richard Toll, dans le
bord d u
pays 1.
Enfin
l'introduction
dans
des
modèles
ptrolhogdques
- modèles de calcul de débits de Penman et de
i sc ar
- de mesures de lames d'eau précipitée, par des
béthodes
satellitaires, a
montré
l'efficacité de
ces
roc6dures
par
rapport
aux
méthodes
classiques
de
1patialisation de la pluviométrie.
Ces arguments ont conduit N. Carn a proposer à J,Y Gae,
responsable
du programme EQUESEN, d'y introduire un volet
:"pluviométrie EPSAT" dont il en
assure la realisation avec la
Participation d'UTI5.

L'estimation pluviométrique au pas de temps décadaire
pour les saisons des pluies 1986 B 1992, a éti? calculée par la
m6thode des indices "source/cible" qui associe une double
paramétrisation
satellitaire
( mesure
de
l'ennuagement
pluviogéne et des effets des pluies sur la temperature du sol)
et un traitement geostatistique. La validation des résultats,
effectuée
sur
les
mesures de
stations
indépendantes de
l'estimation, a
montré
l'efficacité de
cette
méthode &
l'&helle de temps concernée,
Le laboratoire a notamment fourni l'imagerie satellitaire
nécessaire B l'estimation pour les 4 dernières saisons (pour
les 3 premières nous avons utilisé les images provenant du CMS
de Lannion).
3.2. FLEWE SALOUN
Cette année l'étude de l'estuaire du Saloum a et6 marquée
par l'introduction en début Octobre de l'Imagerie RADAR (ERS-
1). Cette dtude ponctuke par des missions de terrain va se
poursuivre en
1994 et
laisse
entrevoir de
nouvelles
perspectives quand
aux
résultats grâce notamment au mode
vagues et vents du satellite ERS-1.
Trois missions
ont 6té effectuées en ce
qui
concerne
"l'environnement physico-chimique de l'estuaire. Le traitement
ides
données de
1992 a
montré
que
l'enrichissement de
/l'estuaire est essentiellement organique, les sels nutritifs
jminéraux 6tant peu prksents. Du point de vue de l'hydrologie,
idans les bras du Bandiala comme du Saloum, on observe des
:Zones de

rencontre des masses d'eau venant de l'amont, de
;'>aval et des bolons, respectivement à Tbubacouta-Saukouta et
!a
Ndimsiro-Baout
(cf programme "pêche continentale et
jaquaculture").
13.3. LAC TCBAD
Un suivi
systématique
de la région
du lac Tchad est
!réalisé chaque année de novembre à février à la demande de J.
[Lemoalle, hydrobiologiste de l'ORSTOI (Montpellier), Ce suivi
!Permet une approche de la mise en eau du lac, de sa decharge,
!et constitue également un

indicateur parmi d'autres de la
'pluviométrie de cette région du Sahel. Il permet maintenant de
!Prévoir en octobre à Ndjamena l'importance de l'inondation de
;la cuvette nord du lac en décembre-janvier.
I
Une analyse préliminaire des images quotidiennes du canal
5
,visible de
MBTBOSAT (pixel de 2.5 km) de novembre 1992 à février
11993 nous est transmise par J. Lemoalle :
@On constate que la surface en eau de la cuvette nord
in'évolue pas de
façon
sensible
entre mi
décembre et mi
tfévrier. On peut estimer le module 92-93 du Chari à environ 20
ikrns . Situation semblable a janvier 1982 ou janvier 1992. Il y
ia sans doute quelques apports de la rivière Yobe (frontière
/Nigeria-Niger) au début de la séquence.
r
La luminance des eaux libres se diffgrencie bien du reste
idu paysage.
Il faudrait combiner avec le thermique
pour
jidentifier la véghtation, marécageuse ou autre,
surtout dans
Iles zones d'archipel.
De même pour les plaines d'inondation
idont on voit bien la limite nord, créée par la route. Le canal

65
Id'irrigati on NE-SW au nord de Baga est bien visible,
ce qui
/semble un élément nouveau sur les images».
En ce qui concerne 93/94 le remplissage commence un peu
iplus tôt et n'évolue plus guère aprks le 20 décembre.
Les
:Surfaces en eau semblaient plus importantes en début 93 où une
Ihvolution se poursuivait jusque fhrier.

: IV
-
HEAILISATIONS E T CONSIDEF&A~IONS T E C H N I Q U E S
14.1. INSTALLATION DU LOGICIEL ITPP 4
Le progrès le plus sensible en matière de logiciels a 6th
'représenté par l'implantation d'ITPP,
logiciel de restitution
des paramktres d'altitude fourni par le TOVS, sondeur vertical
des satellites m&téorologiques défilants de la NOAA.
Cette opération réalisée dans le cadre des programmes
Flux de Vapeur d'Eauet EPSAT/S&égal s'est traduite par:
- une mission au SSEC (Space Science and Engineering Center,
Université de Madison, Wisconsin) pour mise à jour de la dernière version
d,ITPP,- son implantation sous Unix à Lannion,
- son implantation à UTIS, mission de J. Quéré (CMS Lannion) en juin
1992, - une première exploitation au cours de l'hivernage 1992 sur données
acquises au CMS (réseau Europe-Afrique).
- une mission de A. Pesin au CMS en avril 1993 et l'implantation à son
retour à Dakar de la dernière version disponible (nov. 92, mission de P,
Brune1 au CIMSS).
Ce logiciel est le premier du genre en Afrique de l'Ouest
et devrait se perfectionner pour compli?ter très utilement le
réseau actuel de radiosondages.
4.2. ACQUISITION DE DONNEES DU SMT A YOFF (DNN)
L'UTTS a mis un PC en place
à la DMN et réalisé
1'"interfaçage"
avec le SNT fin 1990 (A. Pesin). L'acquisition
des données s'est poursuivie jusqu'en 1993:
- données SHIP (messages d'observation synoptiques des
navires marchands) pour les programmes d&veloppés à 1'UTIS en
océanographie,
à titre expérimental car en nombre insuffisant
pour l'instant (données sur
l'ensemble des océans mais moins
denses sur l'Atlantique que celles transmises par Lannion),
- données TENP (messages d'observation en altitude de
pression,
température,
humidité et vent) pour les besoins de
la DMN, Division Recherche.
L'installation
d'un
nouveau
centre
informatique à
I'ASECNA en 1993 permet un débit d'acheminement des données
depuis la France de 9600 bauds et devrait permettre de
recevoir
la totalité des messages "SHIP" sur l'Atlantique
tropical courant 1994.
14.3. DONNEES DISPONIBLES A UTIS
Le planning
d'acquisition MBTEOSAT
et la base de données
jdisponibles 8 1'UTIS figurent en Annexe B.
!
!4.4. EVOLUTION DU PARC MATERIEL

Peu de mouvements sont à noter sauf en ce qui concerne le
ipremier 486 du CRODT, Compaq Prolinea 486 DX2/50 livré le 16/4
,et volk le 19/9 (vol à main armée avec effraction).
Réception d'un disque de 1 Go et d'un lecteur Exabyte 2.3
~GO.

V
- V I S I T E S ET MANXPESTATIONS SCXENTXFXQUEs
XMPORTANTES A U S E N E G A L
- Tenue de la r&anion UTIS au CRODT les 28 et 29 avril
1993: se reporter au PV de reunion qui ont été repris pour la
&Union d e
concertation
Isra/Orstom.
L6X3
recommandations
essentielles ont porté sur une formation en rélédetection à
dispenser au sein des structures Isra hors CRODT.
- Un autre point a été de recommander le développement des
applications
continentales de la télédétection;
l'esquisse
d'une relève dans ce domaine de compétence a été indiquée.
- Participation aux journées "AFRISTEC", Dakar, juin 1993
- Participation par une communication et une exposition à
la
confkrence
internationale
des
Nations-Unies
sur la
technologie
spatiale organisée à
Dakar du 25 au 29 octobre
1993.

V I
- R?ARFXCIPAWJZON

A

D
E
S

SEMICNAIBES E
T

EU!iXJNIONÇ
- La tenue de la rbunion UTIS au CROI)T les 28 et 29 avril
1993 - La participation d'UTIS au séminaire EQUESEN et la
réalisation d'un premier film sur l'hivernage 1993 vu de
Meteasat
- Le séminaire Nations Unies (égide du PNUE) sur le thème
"Application de la tblédétection
b la gestion des ressources
naturelles au S&&al,
bilans et défis pour un développement
durable,,, tenu S Dakar en octobre 1993
- La participation aux journées "AFRISTEC" tenues à Dakar
{place de l'Ind&pendance) en juin 1993, sur les techniques
nouvelles.
- Participation de trois chercheurs du programme au
colloque de la troisième session de 1'fOCEA du 18 au 22/1/93 à
Dakar avec présentation d'un projet sous-régional sur l'étude
de la circulation et le déplacement des larves dans les eaux
soumises au Garant des Canaris entre le Sénegal et le Cap-
Vert.
- Participation d'un chercheur du programme au séminaire
NRBAR organisé par 1'ISRA et 1'USAID pour le démarrage du
projet ISRA-USAID sur les

ressources
naturelles du 21 au
23/1/1993 8 Saly. Le but de cette réunion a été d'informer les
chercheurs et
partenaires de 1,ISRA sur les modalités du
projet et de
recueillir les expériences
des partenaires et
leur avis sur le plan de travail de 1993.
- Participation d'un chercheur du programme au symposium
"Methodologie d'évaluation des ressources exploitees par la
pêche artisanale au Sénégal" qui a eu lieu du 8 au 13 fdvrier
1993 B Dakar.
- Participation aux journées "AFRISTEC" tenues à
Dakar (place
de l'Indépendance)
fin juin 1993,
sur
les techniques nouvelles.
- Participation des chercheurs du programme à la réunion
de programmation du.5 et 6 mai 1993 à Dakar et au comité
scientifique de programmation en septembre 1993,
- Participation à la réunion de préparation du deuxième
numéro du "bulletin maritime" au COSEC le 27/5/1993.
- Tenue de la réunion UTIS les 29 et 30 avril 1993:
La session pl&ière (29 avril) peut être considérée comme un succès
vu l'audience et le niveau élevé d'intérêt que celle-ci a manifesté. (Cf. PV
de la réunion UTIS joint).
La rkunion interne du Comité UTIS a fait l'objet d'une note de
synthèse jointe.
- UTTS a en outre participé à une manifestation scientifique de
vulgarisation au lycée Demba Diop à Mbour le samedi 5 juin 1993 (L. Marec
priiisentant les a&vit& du groupe}.
- Participation d'un chercheur du programme au symposium
PARADI de "Biodiversité des poissons d'eau douce et saumatre
d'Afrique " qui a eu lieu du 8 au 10 novembre 1993 à Sali,

- Participation au niveau du MDRH à l'élaboration d'un
programme de recherche pluridisciplinaire sur l'estuaire du
Saloum. Groupe de travail: CRODT/UTIS, UCAD (Dépt de Géologie
et de Mographie), ORSTOM, CEREEQ, Ministères du Tourisme, de
1'Economie et des Finances, de l'Equipement, des Transports et
de la Mer,
Direction de l'aménagement, Direction des Eaux et
Forêts.
- Participation d"un chercheur du programme à la série de réunions
sur le o Profil Environnemental de Dakar " et "études des propositions sur
les systémes de traitement des déchets urbains notamment les eaux usées".

VXI
- ENCAIBRRMENT D
E

9TAGIAXJZES
- Encadrement d'un stagiaire ingénieur halieute Monsieur
Papa Gueye du 1/1/93 au 31/3/1993 par 1. GNINGUE. Le stagiaire
a particulièrement travaillé sur les données des campagnes
nSaloum" et sur les coupes de température et salinité des deux
dernières
campagnes
"CIRSEN" en
vue de la publication des
données en document scientifique qui est en élaboration.
- Encadrement d'un technicien des pêches dans le cadre de
son memoire de fin d'étude sur IIles courants et la circulation
océanique au
Sénegal".
Le mémoire
sera publié
en fin juin
1993.
- Mlle Awa Niang (thèse 3eme cycle): étude du Lac de
Guiers (Spot + modele de terrain) encadrement M. Carn
- Mr Ismailia Sabaly (DEA):
étude du lac de Guiers et de
la region du Fleuve Sénégal, encadrement M. Carn
- Mr Ibrahima Diouf (Maîtrise de géographie): analyse de
ila houle par imagerie Spot encadrement J.Citeau
- Mr Arona Soumaré (thèse de 3ème cycle): poursuite de
jl'étude sur l'érosion côtière encadrement P.Diallo
- Mr Adrien Coly:
initiation aux SIG , encadrement A.
;Pesin de l'Université d'Aix-Marseille:
- Stage
d'Athmane TEGHANEMT:
"Etude
comparative
des
indices environnementtiux en zone d'upwelling côtier et leur
interet en dynamique des stocks: exemple du Thiof",
stage de
DEA e n
océanographie
biologique,
Univ.
Aix-Marseille II,
février-juin 1993 (encadrement: H.Demarcq) de l'université de
Toulon et du Var :
- Stage de
Philippe
STEYER:
"Etude
critique de
différentes méthodes de mesure des courants et des vents au
large des côtes du Sénégal", stage de Maîtrise "sciences de la
mer", Univ. Toulon et du Var, avril-juillet 1993. Encadrement:
H. Demarcq, J. Citeau.

- Mr Benoît Nardari:
"Etude de la Houle au Sénégal,
impacts sur
l'érosion littorale", avril-juillet 1993, houle
analysée d'après
l'imagerie
spot
et les
données
'*ship",
encadrement J.Citeau et P.Diallo
Stage du chercheur guinéen Athanase Guillavogui pour
une durée de trois mois sur le sujet
"étude des éléments
nutritifs et de la biomasse phytoplanctonique" d'octobre à
decembre 1993. Encradrement T. Dème-Gningue.
- Mémoire de fin d'étude de monsieur Moussa Diaw de
1"EATOPM sur le sujet "la pollution marine au Sénégal: exemple
de Xa baie de Hann" à partir de septembre 1993. Encradrement
I. Dème-Gningue.

7 3.
- Stage de formation de trois semaines en informatique
générale et utilisation de l'imagerie satellitaire infrarouge
en ocganographie pour Mamadou REITA, informaticien guinéen du
CRRB (Conakry) en octobre 1993. Encadrement: H. Demareq, A.
Pesin.
Stage de DEA de Géographie Physique de Ndeye Diop
(UCAD/ Département de Géographie) sur l'estimation de la
pluviométrie par satellite. Encadrement: A. Pesin.
- DEA de géographie physique de 1'UCAD: Ismaïla Sabaly
"Cartographie de la langue
de Barbarie et de ses environs
grâce Q l'imagerie satellitaire et
Mohamadou Moctar Watt
"Classification des unités de paysage dans la moyenne vallée
du fleuve Sénégal B partir de l'imagerie satellitaire SPOT".
Encadrement P. A. Diallo.
- D.E.A. de géographique physique Papa Ibrahima Diouf sur
le sujet :
"Etude de la houle appliquée B deux secteurs du
littoral sQnégalais :
Presqu'île de Dakar et embouchure du
Saloum".
Mars-Mai 93. Encadrement Jean Citeau et Papa A.
Diallo.
- Accueil du chercheur Mme Isabelle Niang DIOP. Dans le
cadre de ses travaux sur l'érosion côtière à Rufisque. Depuis
Août 93. Encadrement Papa A. Diallo.

- Stage d'initiation à la télédétection. Papa Abdoulaye
sy,
&lève ingénieur g6ologue IST 4kme année (Institut des
Sciences de la
Terre),
août
1993.
Rapport de
stage:
"Initiation au traitement d*images satellitaires". Encadrement
Andre Pesin.
- DQbut d'un stage 8 poursuivre sur le ler semestre de
il994 sur le thème:
"Etude lithologique 'et structurale de la
irkgion de la Fal&mé,
super groupe Dalema;
apport de la
~télédétection".
Abdoulage Dieme,
ingénieur géologue, décembre
11993. Encadrement Andre Pesin.
- Stage de
Abou
Ciré
BALL:
"Apprentissage de
!l'utilisation des courantom&tres ANDERAA et du traitement des
donnkes", stage de formation effectué à la demande du CNROP
(Nouadhibou,
Mauritanie),
8-23 mars
1993
(encadrement E.
Suisse de Sainte Claire).
- Accuiel de
Linda Rice:
Maîtrise de
géographie de
1'Universit.e du Qu6bec à Montréal de Mlle Linda Rice sur le
sujet :
"Comparaison de deux méthodes d'extraction de la TSM
sur les côtes du Sénégal.
Importance de la TSM dans les
6changes
énergétiques
océan-atmosphère
pour le
climat
sahblien. Juillet-septembre 93. Encadrement Jean Citeau, André
Pesin et Adamou Garba.
- Stage de Mamadou Moctar Watt étudiant en D.E.A. de
1'UCAD :
"Cartographie des unités taxoniques dans la Moyenne
Vallée du fleuve Sdnégal à partir de l'imagerie satellitaire"
Avril-Juillet 1993 (encadrement P. A, Diallo).

- Stage
Marie
Louise
Diaw,
analyste
programmeur
*Elaboration d'un logiciel de gestion de la base de donn6es
?luviométrique du Sénégal" (encadrement P, A. Diallo).
Stage d'initiation Za la télédétection. Papa Abdoulaye SY,
51ève ingénieur geologue IST 4&me année (Institut des Sciences
je la Terre), août 1993. Rapport de stage: "Initiation au
traitement d'images satellitaires". Encadrement Andre Pesin.
- Début d'un stage à poursuivre sur le ler semestre de
1994 sur le thkme:
"Etude lithologique et structurale de la
region de la Falkmé,
super groupe Dalema;
apport de la
téléd65tection".
Abdoulaye Dieme,
ingénieur gkologue, décembre
1993. Encadrement Andre Pesin.

- Obtention d'une bourse par P. A, Diallo des Nations
Unies au
"cours de
formation
pour
les
pays
africains
francophones
sur les applications de ERS-1 aux ressources
naturelles, aux énergies renouvelables et à l'environnement," o
(10 avril au A mai 1993 à 1'ESRIN Frascati Italie).
- Stage de formation au GDTA (SITEL 93) de P. A. Diallo
sur financement ORSTOM.
- Mission de Jean Citeau à Cayenne (février 93) dans le
!Cadre
des
réunions
télédetections d e
I'ORSTOM;
retombée
jprstique:
amorce
d'une coopération
enter le laboratoire de
!Géologie
Structurale (Paris-6) avec UTIS et l'équipe Sali£
/Diop/JL Saos sur le thème de l'érosion côtiare abordée par les
jimages radar (imageur radar SAR de ERS-1)
- Mission
de Jean
Citeau 2%
Las
Palmas
{avril 93)
'accompagné de Diafara Touré pour participation à la rédaction
id'un
projet
regional
(Maroc/Espagne/Sénégal/Cap
Vert/
iMauritanie) d'etude du système du Courant des Canaries (cadre
/COT).

7-t
TX.. -
R E L A T I O N S A V E C D’AUTBES LABOBiLITOXRES E T
Les relations ont été
initiées avec le laboratoire de
i G&ologie Structurale (Paris-6) en vue de l'etude d'imagerie
: Sar sur l'estuaire du Saloum.
Sur le plan national, l'accueil de Cheik Sadibou Sou (DMN
Senégal) en qualité de chercheur associ6 sur l'étude du flux
de mousson renforce la relation Pr&-existante avec la DMN.
L'activité a kté essentiellment consacrée à la validation des
sorties d'ITPP4 (logiciel d'exploitation de TOVS)
Poursuite de la relation avec 1'UCAD (Département de
Géographie)
avce
Pascal
Sagna (statistiques de lignes de
grains, leur origine et leur contribution à la pluviométrie au
Sénkgal)
Poursuite des relations avec l'ENSUT dans le cadre de la
cellule
EPSAT
(ENSUT/UTIS/CNRA/CSE/DMN)
pour le
suivi
d"hivernage.
x- MOUVCI%I!ZNTS D
E

PEBSONNEL
- Renouvellement du
contrat
d'Andr6
Pesin
par la
Coopbration Française - novembre 1993 à octobre 1994.

X I
- NOT+WlS E
T

PUB3LICATIQNS
GNINGUE I.D.
et TOURE D, 1993,-
Contribution au groupe de
travail
"pêche
artisanale "
avec
présentation
SUIT
"Variabilité
inter-annuelle
et
saisonnière
de
l'environnement marin au Sénégal". A paraître dans les
actes du groupe de travail.
SOW Ch. S.,
1993.-
Contribution
aux
journées
d e l'Eau
(seminaire
AUPELF/UREF)
de Tunis :
présentation
des
premières utilisations de TOVS au Sénégal
MAHE G.,
DENARCQ H.,
CITEAU J.,
1993.-
Evolution of the
intensity of the equatorial atlantic upwelling from 1854
to 1990, soumis B Journal of Climate.
MAHE G.,
DEMARCQ H.,
CITEAU Je,
1993*-
Réalisation d'une
contribution au
manuel
UNESCO
b i l k o n-4
sur
l'ocbanographie satellitaire.
DEHARCQ H. et
CITEAU J,
1993.-
Sea
surface
temperature
retrieval in
tropical
areas
using
geostationnary
satellite:
the case of the senegalese toast, soumis à Int
Journ of Remote Sensing,
!Mile
LINDA
RICE,
1993.-
"Comparaison de
deux
méthodes
d'extraction de
la TSH
sur
les
côtes du
Sénégal.
Importance de la TSM dans
les
échanges énergétiques
ockan-atmosphère pour le climat sahdlien.
MAHE G.,
DEMARCQ H.,
CITEAU J.,
1993,-
Evolution of the
intensity of the equatorial atlantic upwelling from 1854
to 1990, soumis B Journal af C1imate.v

MAHE G.,
DEMARCQ H.,
CITEAU J.,
1993.- Réalisation d'une
contribution
au
manuel
UNESCO
b i l k o no4
sur
l'oc&anographie satellitaire.
:+
DEME-GINGUE et P.S.
DIOUF,
1993.- Etude
des él6ments
nutritifs et de leur variabilité dans l'estuaire du Sine-
Saloum. A paraltre dans les actes du symposium PARADI.

PECHE CONTINENTALE ET AQUACULTURE

76
Pl!DGRAwwE PECHE CONTINENTALE
ET AQtJACtfLTUBE
Les estuaires du Sine-Saloum, de la Casamance et du
;fleuve S6nkgal abritent des pêcheries qui participent pour une
jpart
importante à
l'Économie des régions riveraines et à
il'alimentation des populations.
La gestion des pêcheries continentales est délicate Pour
t
i 4diffhrentes raisons :
- les Qcosystkmes sont très sensibles aux variations
climatiques.
Le déficit
pluviométrique
des deux dernières
dkennies a entraîne une diminution considérable des surfaces
inondées
dans le
bassin du
fleuve
Sdn45gal e t
une
hyperhalinisation de la Casamance et du Sine Saloum, Cela a
des repercussions sur les ressources halieutiques (diminution
1
/ Ides ressources sur le fleuve Sénégal,

variations des captures
en Casamance) ;
- les écosystèmes sont Qgalement bouleversés par les
interventions de l'homme,
notamment les aménagements
hydro-
( isgricoles (barrages
de Diama et de Hanantali sur le fleuve
j 1 St$negal, dizaine de barrages anti-sel en Casamance) ;
- dans
ces
zones,
coexistent de
nombreux
juvéniles
(poissons et
crevettes) et
des
adultes
de
taille
vommercialisable.
Il faut
exploiter
les
seconds
tout en
protégeant les premiers ;
- comme
dans
toutes les pêcheries
artisanales,
les
aspects socio-économiques sont souvent prepondérants.
La
gestion
des
pêcheries
nécessite donc de bonnes
connaissances
sur l'environnement physico-chimique,
la bio-
écologie, la pêche et la socio-économie.
En ce qui concerne
l'aquaculture,
des
structures de
recherches
ont
toujours
fait
défaut, ce
qui
explique
partiellement
son
faible
développement. Or,
l'analyse de
l'évolution de la production halieutique et celle de la
population
sénégalaise
laissent présager que d'ici quelques
années,
la pêche à elle seule ne pourra pas satisfaire la
consommation locale et
les
exportations. 11
semble
donc
nécessaire
de développer
des programmes de recherches sur
l'aquaculture pour mettre au point les techniques d'élevage
les plus adaptées aux conditions du milieu.
Les principaux objectifs du Programme Pêche Continentale
et Aquaculture sont :
- de
fournir
les
connaissances
de
base
sur
l'environnement hydro-climatique et socio-économique ainsi que
sur
les
ressources
halieutiques et leur exploitation pour
améliorer la gestion de la pêche ;
- de comprendre l'organisation et le fonc:tionnement des
écosystèmes particuliers
que
constituent
les
estuaires du
Sine-Saloum,
de la Casamance et du fleuve Sénégal ;
- de promouvoir et de soutenir le développement de
l'aquaculture au Sénégal.

LX
- HOYENS HUPSAINS
P.S. DIOUF
: ISRA Biologiste-environnementaliste 100%
T. BOUSSO
: ISRA Biologiste
100%
M. KEBE
: ISRA Economiste
25%
H. DIADHIOU
: ISRA Biologiste
100%
J.J. ALBARET
: ORSTOM Biologiste
100%
L. LE RESTE
: ORSTON Biologiste
100%
1. DEME
: ISRA Chimiste
40%
- ~nieursg-ti& vétérinaires
S. MANNE
: ORSTOM Ingénieur
100%
V. NDIAYE : DOPM Dr Vétkrinaire
100%
1, NIAMADIO
: DOPM Dr Vétérinaire
100%
A. KANE
: DOPM Ingknieur
100%
- lI@chniciens :
C. NDOUR
: ISRA Chimiste
40%
- TAchniciens
A. DIALLO
: ISRA Biologiste
100%
O.G. DIOUF
: ISRA Biologiste
100%
M. TOURE
: ISRA Biologiste
100%
D. TOUNEARA
: ISRA Economiste
100%
A, BADJ
: ISRA Biologiste
100%
XIX
- UPERA.TION3 D E R E C H E R C H E S
Opération 1 : Environnement physico-chimique et biomasse
phytoplanctonique.
Opération
2
: Bio-gcologie et structure des peuplements.
Opération 3 : Exploitation des ressources halieutiques.
Opération 4 : Socio-Qçonomie des pêches
Operation 5 : Aquaculture

78
OPERATION 1 : PHYSIGO-CHIMIE ET BIOMASSE
PHYTOPLANGTONIQUE BE L'ESTUAIRE BU SINE-SALOUM.
L'objectif de
cette action est d'arriver à une bonne
!Connaissance du milieu afin de comprendre les relatians entre
les
facteurs
de
l'environnement
et
les
ressources
halieutiques.
Cette opération
comporte deux phases: l'étude
des trois bras principaux (qui se termine en 1993) et celle
des bolans (qui démarrera en 1994).
1.2. RESULTATS
Les
premiers
résultats de
l'etude
ont
permis
une
description de l'environnement physico-chimique de l'estuaire
et ont montr6 certaines particularités.
L'analyse des
données sur l'hydrologie de l'estuaire a
montre que les trois bras sont des estuaires inverses avec une
salinité croissante vers l'amont.
Par ailleurs on note dans
les bras du Safoum et du Bandiala des zones de rencantre des
eaux,
riche en élkments nutritifs,
respectivement à Ndimsiro-
Baout et à Toubacouta-Soukouta.
L'Qtude des éléments nutritifs a montré que l'essentiel
du potentiel
nutritif de l'estuaire est constitué par la
matiare
organique qui
proviendrait
de la mangrove ou des
dis/bris
vég6taux et
animaux
qui
sont
dans l'eau ou les
sédiments.
Les
étements
minéraux
sont
présents en
faible
quantiter et leur origine est variée
(minéralisation,
rejets
des animaux de l'estuaire,
remise en suspension,
lessivage des
rives et ruissellement).

79
OPERATION 2 : BIQ-ECOLOGIE ET STRUCTURE DES PEUPLEMENTS
i 2,1, DESCRIPTION
#

Sur la base d'une synthèse bibliographique et d'une etude
'préliminaire
(DIOUF, 1990), les trois bras de mer qui
'constituent
le complexe
estuarien du Sine-Saloum ont été
'divisés en plusieurs strates : Saloum (4), Diomboss (2) et
Bandiala (2) (Cf cartes).
Dans
chaque
strate3 u n
certain
nombre
de
stations
fonction de la variabilité observée, a été retenu ; le nombre
étant, d'autant plus élevé que la variabilité est plus grande,
Tes pêches expérimentales
sont réalisées tous les deux mois
avec, une
senne
tournante.
Au niveau de chaque station, deux
coups de pêche sont donnés : un dans le chenal et un autre sur
les bords.
La senne utilisée est peu sélective par sa conception
(250 m
de long,
20 m de chute -chute supérieure à la
profondeur maximale rencontrée à toutes les stations-, mailles
de 14 mm de cOté) et par la manière dont elle est employee.
Lors de I'échantiJlonnage,
il n'y a pas de recherche de bancs
de poissons, mais plutôt un encerclement à "l'aveuglette"
d'une
portion
d'eau
correspondant à un
emplacement
prédéterminé.
La reproductibilité de l'échantillonnage à la
serine
tournante nous autorise B considérer chaque coup de
pêche
comme
une
unité d'effort stable et
les
abondances
spécifiques,
aussi
bien en effectif qu'en biomasse ont été
estimées par les prises par unité d'effort, c'est-à-dire un
coup de pêche.
A chaque coup de pêche,
la capture est triée à l'espèce.
Pour chaque
espèce,
le nombre d'individus est compté et le
poids détermin6.
Trente individus au moins de chaque espèce
sont pesés, mesurés (longueur B la fourche) et disséqués pour
dbterminer leur stade de maturité sexuel. Si
le nombre
d'individus est
inférieur à
trente,
Ces
opérations
sont
réalisées sur la totalite de la prise. Le contenu stomacal est
également déterminé chez quelques individus.
De plus,
des mesures de paramètres physico-chimiques
'(température,
sali.nité,
oxygène
dissous,
profondeur de
idisparition
du disque de Cecchi,
force et sens du courant,
;nature des sédiments...) sont effectuées.
12.2. RESULTATS
97 espèces ont été inventoriées dans l'estuaire du Sine-
ISaloum.
Cette faune ichtyofogique est dominée par les espèces
jmarines et estuariennes.
La
camparaison
de la
Composition
spécifique de
.'L'ichtyofaune
du Sine-Saloum avec celle des autres milieux
:estuariens et
lagunaires (MEL) de l'Afrique de l'ouest a
!Permis de confirmer.l'hypothèse de l'existence d'un peuplement
jde base commun B ces MEL.
I
En ce
qui
concerne
lt3S
biomasses
pkhées (pêches
lexpérimentales),
les
quantités
les
plus
importantes se
irencontrent dans le Bandiala,
la partie amont du Diomboss et
:le bief médian du Saloum.

80
La saison des pluies et la saison froide sont les
6riodes durant lesquelles les captures sont plus importantes.
En comparant les biomasses capturées au Sine-Saloum à
:el.les d*autres HEL de l'Afrique,
il apparaît que malgré les
"ortes salinités, le Sine-Saloum est relativement riche.
Cette richesse
relative du Sine-Saloum serait liée au
'ait que,
contrairement aux estuaires normaux,
la production
>iologique n'est pas "lessiv&e" vers la mer par les apports
1'eau douce, mais est utilisée sur place.

8 1
OPERATION 3 : EXPLOITATION DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
1 . 1 .
EXPLOITATION DES POISSONS DU SINE-SALOUM
Descrintion :
Cette action de recherches porte sur :
- la description de l'activité de pkhe : l'echantillonnage

de "l'effort"
est fait à cinq niveaux d'observation:
l'unité
de pkhe (UP), le jour de sortie ou d'inactivité de I'UP, la
pbriode,
la saison,
l'année.
Les paramètres
suivis
étant:
nombre d'UP en activité,
la durée de l'activité de pêche par
an, le nombre de sarties moyennes, le taux de sortie des UP et
des pêcheurs.

- l'étude de 1' évolution de l'activité de pêche qui passe
par le suivi
des captures.
L'échantillonnage se fait à six
niveaux d'observation: le poisson,
la prise d'une UP, le jour
de sortie, la période, l'année. Les paramètres suivis sont: la
prise
par
unit6
d'effort, la
prise
globale, la
prise
specifique par unité d'effort,
la structure démographique des
débarquements.
Resul tats
Les données récoltées lors de l'enquête-cadre effectuee en
1990 et les recensements exhaustifs du parc piroguier réalisés
vn 1991 et 1992, ont été codée, saisies et validées.
Les résultats de l'enquête cadre ont permis de choisir les
points de
collecte (quatre centres principaux et quatre
ventres secondaires) et de démarrer les enquêtes de routine.
D'autre part,
une étude sur la typologie des différentes
composantes des unités de pêche a permis de définir les unités
d'observation et de les regrouper en classes. Le traitement et
l'analyse des données de recensement sont en cours. L'étude
Itdes recensements a permis de dégager les grandes tendances de
La pêche au Sine Saloum et poser un diagnostic sur l'évolution
!i
j 3,s
pecheries.
Les
tendances
qui se
dégagent
sont
l@S
j:suivantes :
a ) u n e
seule
g r a n d e p r é f e c t u r e
concentre
l a m a j e u r e
jiDartie du parc piroguier (la préfecture de Foundiougne). Cette
/”prédomi nance de F o u n d i o u g n e p e u t s ’ e x p l i q u e r p a r p l u s i e u r s
F a c t e u r s :
- prhdominance
d u n o m b r e d e v i 1 l a g e s à v o c a t i o n p ê c h e
( p l u s d e 6 3 % d e s v i 1 l a g e s e t c a m p e m e n t s d e p ê c h e d u S i n e
S a l o u m s o i t 5 1 s u r 86) ;
- facilitk d ’ é c o u l e m e n t d u p r o d u i t p a r v o i e m a r i t i m e e t
t e r r e s t r e v e r s l e s c e n t r e s d e D j i f è r e e t d e M i s s i r a h o u v e r s
Dakar.- la concentration dans le departement de Foundiougne
d ’ u n g r a n d n o m b r e d e p i r o g u e s q u i
embarquent
d e s t y p e s
d'engins ayant une potentialité de production très importante.
b) une
variation
saisonnière et
inter-annuelle
très
importante du nombre d'engins recensés par unité de pêche, Une
unité de pêche peut utiliser jusqu'à sept stratégies de pêche
au cours de l'année.
e) le retour de pêcheurs migrants basés en Casamance, Le
parc piroguier de certains centres a double ou même triple. La
p h a s e d e c o l lette d e s donnees s u r l e t e r r a i n e s t a c h e v é e . L a

82
mise en place d'une base de donnée et d'une méthode de
traitement des données sur les activités de pêche est en
cours"D a n s l e cadre de la pt+sentation d’un mbmoi t-e de
c o n f i r m a t i o n ,
u n a r t i c l e a é t é rédige s u r l a t y p o l o g i e d e s
engins et techniques de pêche du Sine Saloum.
#1.2. BIO-ECOLOGIE ET EXPLOITATION DES CREVETTE
@&?Je
En Casamance, l'étude portait sur deux points :
- impact de
l'introduction des
"fele
fele"
sur
les
résultats quantitatifs et qualitatifs de la pêcherie.
- bien fondé de la réglementation interdisant la pêche de
crevettes en
aval de Ziguinchor et raison des infractions
massives
depuis 1985,
infractions
qui
ont
conduit
à des
conflits extrêmement graves (mort d'hommes) avec la population
autochtone.
Au Sine-Saloum, deux aspects ont été étudiés :
- le déterminisme des variations spatio-temporelles de la
tai 1 la
des
crevettes (qui
détermine
les
possibilités
d'exploitation) au cours d'une année.
- fes
variati.ons
interannuelles
(Quatre
années de
données) de la taille des crevettes pêchees et des rendements
en relation avec les variations climatiques,
Résu 1 ta ts
L'Gtude menée en Casamance est terminée. Elle a permis de
jxnonter que :
- l'utilisation de "fele fele" n'a pas eu de conséquence
lette sur le tonnage capturé mais a entraîné une diminution
importante de
la taille des crevettes pêchées et donc une
3iminution de la valeur de la production.
- l'interdiction de pêcher en aval de ziguinchor n'est
plus respectée parce que le gradient de taille des crevettes
pêchées,
autrefois positif vers
l'amont,
a disparu. Cela est
3û à l'utilisation du "fele fele" en amont de ziguinchor.
Deux articles ont été rédigés. L'un est publie et l'autre
P Fté accepté par une revue internationale et est sous presse.
En ce qui concerne les recherches menées au Sine-Saloum,
Toutes les donnees biologiques sont acquises et saisies.
Une
Stude
courantométrique
est
encore
nécessaire.
Elle
sera
l 1réalisée en juin 1994.
L'exploitation des données a commencé et sera terminée en
1994. Deux publications sont prévues.

83
1.3. BARRAGE DE GUIDEL
l&mcription
L'Qtude porte sur quatre années
d'observation et doit
permettre de déterminer l'impact du barrage sur la structure
des peuplements de poisson.
Rmt a t s
Toutes les données ont 6th saisies et leur exploitation
est très avancée. D'ores et d&jh,
deux faits importants sont
apparus :
- le barrage
a entraîné une modification
significative
I (Ses rendements des principales espèces exploitées.
- malgré
taut, le
barrage n'a
Pas
entraîné
une
nodification significative de la structure des peuplements ce
sui
montre l'ext&me
robustesse de celle-ci vis-à-vis des
variations environnementales. L'étude sera terminée en 1994 et
donnera lieu à une publicat ion.

84
OPERATION 4 : SOCIO-ECONOMIE DES PECHES
4.1. DESCRIPTION
Cette opération s'appuie sur :
- Des enquêtes-cadres et des sondages : les enquêtes-
cadres sont menées par des équipes de biologistes et de socio-
économistes dans tous les villages et les campements de
pêcheurs du Sine-Saloum, deux fois par an (saison froide mars-

mai et saison chaude septembre-octobre). Elles portent sur la
composition du parc piroguier
et les mouvements migratoires
des
pêcheurs,
les
infrastructures,
la
démographie,
l'utilisation du poisson et les circuits de commercialisation
des produits halieutiques.

A partir des résultats des enqêtes-cadres, des sondages
ont été effectués dans les points de débarquements les plus
représentatifs (Dionewar,
Niodior,
Missirah,
Foundiougne,
Sokone,
Djifere
et Ndangane) pour
déterminer les tendances
d'&volution du système pêche.
- IJn suivi d'un échantillon d'unités de pêche : dans les
enquêtes
socio-économiques,
le
problame
des
unités
d'observation et d'analyse constitue une question cruciale &
résoudre. Le choix de cette unit& est fonction de la nature de

l'objet d'étude et des conditions de réalisation de l'étude.
- Des enquêtes sur la consommation : dans le domaine de
la distribution, de nombreuses connaissances ont été acquises
a l'issue de l'étude de la commercialisation du poisson de mer
dans les régions intérieures du Sénégal, menée entre mars 1986
et

mars
1987.
Les
informations disponibles pour la zone
d'etude ont ht& complétées de manière à, saisir l'importance du
Poisson d'estuaire par rapport au poisson de mer.

Les enquêtes
ont été faites dans les concessions, en
cours
d'après-midi.
L'unité d'observation primaire
est le
ménage,
c'est-$-dire tous les individus résidant ensemble.
L'unité d'observation retenue pour les questions relatives à
la consommation de poisson est plus restreinte : il s'agit du

groupe alimentaire, c'est-à-dire les individus ayant participé
au dernier repas.
- Un suivi des prix au débarquement : Il a été mis en
ilplace un système régulier de suivi des prix au niveau des
principaux
points de
débarquement
(Djifère,
Foundiougne,
Missirah et
Ndangane).
Ces
données
sont
recueillies
quotidiennement,
parallèlement au
relevé
des
quantités
debarquées
par
les
unités de
pêche,
effectué
par
les
biologistes.
Pour tenir compte des fluctuations journalières,
trois
prix (début, milieu et fin de débarquement) sont
recueillis au minimum pour
chacune des principales espèces
I débarquées et mises en vente.
l

85
14.2. RESULTATS
t
Il est apparu que :
- L"histoire des peuplements humains des îles du Saloum
est caract6risée par son ancienneté et son hétérogén&ité.
- La
migration
est
importante
dans
les
villages
insulaires.
La situation est particulièrement critique dans
les villages de Sipo, Thialane, Djirnda, Baout et Diamiadio où
les taux de migration dépassent 70% en saison sèche.
- La p ê c h e constitue pour les populations de la region
naturelle du Sine-Saloum une source importante de revenus et
de proteine d'origine animale.
- Les performances économiques de certaines unités de
pêche
résident dans la faiblesse de
leur
investissement
initial,
- La pêche met en oeuvre un ensemble d'activités et
d'agents qui ne sont pas tous directement impliqués dans
l'exploitation
des
ressources
mais
dont le
rôle
est
indispensable à la valorisation des débarquements.
Dès lors,
elle doit être analysée en tant que totalité, de la capture à
la consommation.
- La consommation totale annuelle per capita de poisson
est plus importante en milieu urbain (45,5 kg dont 3,9 kg de
poisson sec)

qu'en
milieu
rural (37,l ~kg dont 5,8 kg- de
poisson sec).

86
OPERATION 5 : AQUACULTURE
5.1 * DESCRIPTION
Cette opération porte sur :
- l'étude du cycle de reproduction et la détermination de
la zone optimale d'élevage des huîtres sur tables ostréicoles,
- l'étude de
la croissance,
de la pathologie et de
l'alimentation des crevettes d'élevage.
- 1'rStude de la croissance et de la reproduction des
poissons d'élevage.
5.2. RESULTATS
En ce qui concerne les études
sur le grossissement de
l'huître sur tables ostreicoles,
le travail de terrain a pris
fin au second semestre 1993. TJa saisie et l'analyse des
données dbbuteront en 1994.
Pour le captage du naissain, la première étude (étude des
variations spatio-temporelles) est terminée
et un article a
été rédigé sur ce sujet.
La seconde étude (étude du captage
suivant le sens du courant et l'exposition par rapport à la
lumière)

a débuté en fin juillet 1993 et s'est poursuivie
jusqu'à la fin du mois d'octobre 1993. Les données ont été
saisies,
l'analyse se fera en même temps que celles des
informations collectées lors de l'étude de la ponte et de la
durée de la phase larvaire.
Quant
aux
gonades
d'huîtres,
les
observations
histologiques ont commencé.
Des résultats encourageants sont
obtenus mais quelques
difficultes subsistent. Ces dernières
seront résolues grâce à
la collaboration du laboratoire de
\\Biologie Marine de l'université de Brest (séjour du chercheur
iresponsable de cette action dans ce laboratoire).
En ce qui concerne la crevetticulture et la pisciculture,
~l"ins6curité et le manque de financement (surtout pour la
:crevetticulture) ont fait que le travail prévu n'a pas pu être
/effectué.

87
IV,
B I L A N ,
DIPFICULTEG E T P E R S P E C T I V E S
La
composante
aquaculture du programme
PCA,
qui se
déroule
en Casamance9 a
connu
d'énormes problèmes
liés à
l'insécurité, A ceci s'ajoute le manque de financement de
l'action crevetticulture :

les fonds que
la CEPIA devait
mettre à la disposition du projet n'ont pas été débloqués.
En ce qui concerne
les études sur l'estuaire du Sine-
Sa1 oum f les recherches se passent de manière satisfaisante en
dépit de l'insuffisance des moyens financiers mis à notre
disposition.
Une reflexion est en cours pour la mise en place d'un
programme de recherches pluridisciplinaires sur le système
pêche du fleuve S&égal,

88
v - NOTE?S,
P U B L I C A T I O N S E T l3.A.PPO~TS.
:BTNET (D.), LE RESTE (L,) and DIOUF (P.S.), 19$3.- Land-based
runoff
effects o n
coastal
marine
ecosystems
and
fisheries.
FA0 Fishery Technical
Paper,
sous
presse
(accepté)
BOUSSO (T. ),
1993.-
B i o d i v e r s i t é e t s t r a t é g i e s d e p ê c h e ,
e x e m p l e d e
pêcheries
estuari ennes
du
Senégal .
C o m m u n i c a t i o n f a i t e a u s y m p o s i u m i n t e r n a t i o n a l s u r l a
d i v e r s i t é
b i o l o g i q u e
des
poissons
d’eaux
d o u c e s e t
saumatres d’Afrique (PARADI), Saly, 1 5 - 2 0 n o v e m b r e 1 9 9 3 ,
2 7 p, ( a r t i c l e s o u m i s a A a u a t i c l i v i n g r e s s o u r c e . ) .
DEME-GNINGUE (1.) et DIOUF (P.S.), 1993.- Variabilités spatio-temporelles de
l’environnement de l’ichtyafaune de l’estuaire du Sine-Saloum au
Sénégal. Communlcatlon au svmoosium sur la diversité biologiaue des
poissons des eaux douces et saumatres de l’Afrique de l’ouest, Saly
15-20 nov. 1993, 19 p.
DTADHIOU (BD), 1$93.-. Etude de la ponte et de la durée de la
phase larvaire
de l'huître de palétuvier
crassustrea
gasar en Casamance. Protocole de 1'6tude du captage du
naissain en
fonctian du courant,
de la lumibre et la
durée de la
phase
pélagique
des
jeunes
huîtres.
Laboratoire
Biologie
Marine,
Université de
Bretagne
Occidentale,
Brest France, 5 p.
DTADHTOU (H.D.), 1993.
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croissance de l'huître de mangrove Crassostrea gasar dans
la zone 8 courant en Casamance, SénBgal. Dot. Sci. CentRech.
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DIADHIOU (H.D.), 1993.-
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Artisanale Maritime en Casamance, phase 2 (PROPAC), , 23
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spatio-temporelles du captage du naissain de l'huître de
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Raaport
technique CRDI
\\ (référence 3-P-89-0015), 75~.

89
KEBE (A.), LY (B.), ISEBOR (C.), DARE (H.), DA FONCECA (L.),
TAMOIKIN (M.), NIANG (S.), PANDARE (D.), BOUSSO (T.),
1993.-
Ichtyologie et investigations ichtyoplanctoniques
dans l'estuaire du fleuve SQnégal,
rapport
technique
EPEEC/UNESCO/BREDA: 3-14.
KEBE (A.), LY (B.), ISEBOR (C.), DARE (B.), DA FONCECA (L.),
TAMOIKIN (M.), NIANG (Se), PANDARE (Dl), BOUSSO (T.),
1993.-
Ichtyologie et investigations ichtyoplanctoniques
dans l'estuaire du fleuve Sén&gal,
rapport
technique
EPEEC/UNESCO/BREDA: 3-14.
IKEBE (A.), LY (B,), ISEBOR (c.), DARE (H.), DA FONCECA (L.),
TAMOIKIN (H.), NIANG (S.), PANDARE (D.), BOUSSO (Te),
1993.-
Ichtyologie et investigations ichtyoplanctoniques
dans l'estuaire du fleuve S6nbga1,
rapport
technique
EPEEC/UNESCO/BREDA: 3-14.
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