RESULTATS DE LA CAMPAGNE "ECHOSAR 7" ...
RESULTATS DE LA CAMPAGNE "ECHOSAR 7"
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS PELAGIQUES
B,
SAMB
COTIERS LE LONG DES COTES SENEGALAISES
J,J, LEVENEZ
DU 22 NOVEMBRE AU 5 DECEMBRE 1984
&iiiJ
C.R 0 D.T.
A R C H I V E
CENTRE DE RECHERCHES OCÉANOGRAPHIQUES DE DAKAR - TIAROYE
+ I N S T I T U T S É N É G A L A I S DE R E C H E R C H E S A G R I C O L E S *
NOVEMBRE 1987
l

RESULTATS DE LA CAMPAGNE "ECHOSAR 7" DU LAURENT AMARO
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS PELAGIQUES COTIERS LE LONG
DES COTES SENEGALAISES DU 22 NOVEMBRE AU 5 DECEMBRE 1984
Birane SAMB(1) et Jean Jacques LEVENEZ(2)
I N T R O D U C T I O N
L'une des méthodes utilisées pour l'évaluation des stocks de
petits Pélagiq*ues côtiers est l'écho-intégration. Depuis 1983, le
Sénégal
à l'aide de son propre matériel d'écho-prospection
mëne
deu,x
séries,
de campagne en hydro-acoustique.
L'une le long de
tocte
la cC*te de type "ECHOSAR",
l'autre circonscrite à
Dakar-
Nord Gambie de type Petite Côte.
cetT;e
campagne
entre dans le cadre des
campagnes
ECHOSAR
mais, du fait de raisons techniques, la
zone prospectee concerne
seulement
la côte sud.
La prospection s'est donc déroulée du 22
novembre
ac. 2 décembre 1984 à bord du N/O Laurent AMARO
sur le
plateau
continental sud entre Dakar et le Cap Roxo. Le
présent
travail
c o n s i s t e
à estimer les densités et biomasses puis
d'en
décrire la répartition.
11)
BiolugisLe
Centre de Recherches Océanographiques de
Dakar-
Thiaroye BP. 2241 Dakar-SENEGAL/ISRA.
(2)
Biologiste
ORSTOM
affecté au
C e n t r e d e
Recherches
Océanographiques de Dakar-Thiaroye/ISRA.
1

1 .
D E S C R I P T I O N D E L A
C A M P A G N E
1 * 2 . PARTICIPANTS
Le
personnel
scientifique
suivant a pris
part à
la
réalisation de cette campagne :
- Jean Jacques LEVENEZ, biologiste ORSTOM
- Pascal COTEL, électronicien ORSTOM
- Abdoulaye SARRE, électronicien CROI)T
- Yves LE HIR, technicien supérieur ORSTOM.
:t . 2 ‘
EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET COUVERTURE
Comme pour les campagnes précédentes, le plateau continental
s 1.1 d
a
été
prospecté selon un schéma de
radiales
parallèles,
espacées de 5 milles nautiques et orientées latitudinalement.
La
zone
bathymétrique couverte s 'étend des fonds de 10 m aux
fonds
de 200 m déterminant ainsi la longueur des radiales.
1 .3 . DESCRIPTION DES TRAVAUX EFFECTUES
1.3.1. Etude du milieu
-_--- -- ------
Au cours de cette campagne seules les données de température
ont été collectées pour l'étude des conditions hydrologiques.
La
température
de sub-surface a été enregistrée en continu à l'aide
d'un thermographe mécanique.
Ces valeurs correspondant à
chaque
mille
nautique sont introduites dans les fichiers
informatiques
au moment de la correction des données.
1.3.2.
Opération de pêche
__------- -- -----
Pour
l'identification des détections,
il a été utilisé un
chalut
pélagique
adapté
aux captures de larves de
d i x
mètres
d'ouverture
verticale et de dix mètres
d'ouverture
horizontale
avec
un maillage étiré au cul de 10 mm.
Au cours des opérations
de
chalutages,
il s'est avéré que l'engin de pêche n'était
pas
approprié
à
l'échantillonnage de
pélagiques
adultes.
Par
aillellrs,
la déficience du netzsonde n'a pas permis d'identifier
et de capturer les poissons responsables des détections.
D'autres opérations de pêche ont été effectuées à l'aide du
chalut de fond.
1.3.3.
Matériel d'écho-intégration
________ ---_--------------
L'ensemble
d'écho-intégration
dont le CRODT
s'est
équipé
fin 1982 comprend principalement :
1 échosondeur BIOSONICS modèle 101, 60-120 KHz
1 écho-intégrateur digital BIOSONICS modèle 120
2 échographes
ROSS
modèle FINE
LINE 250 m
modifiés
par
BIOSONICS
1 générateur de fréquences BIOSONICS modèle AT2w.-82-50
2

1 magnetophone à cassette SONY TC-D5M modifié par BIOSONICS
1 oscilloscope SONY TEKTRONIX 305 DMM.
cet
appareillage
s'est
enrichi
d e p u i s d e
différents
appareils de mesure (multimètres,
fréquencemètres,
etc.), ainsi
que de :
1 oscilloscope ENERTEC SCHLUMBERGER 5027 à mémoire numérique
1 ordinateur HP 9845C + table traçante
2 .
R E G L A G E S
D U R A N T L A
C A M P A G N E
2 * 1. .
ESTIMATION DE L'INDEX DE REFLEXION MOYEN DES POISSONS
Des
mesures
pour la détermination de l'index de
réflexion
(TS)
ont été effectuéees lors de la campagne ECHOSAR 3
(MARCHAL
et JOSSE, 1982). Cette même E a été reprise et corrigée pour des
sardinelles de
longueur à la fourche moyenne de
28.9 cm.
La
valeur
obtenue de -35.4 dB a été introduite pour le calcul de la
constante A de l'intégrateur.
2 . SI .
REGLAGE DE L'ECHO-SONDEUR BIOSONICS MODELE 101
La
frequence d e
travail de 120 KHz a
été
adoptée.
Elle
permet
d'éliminer
plus facilement les échos
parasites
dlis
au
plancton
e t
une
mei:Lleure
définition
des
échos.
La
durée
d'impulsion a été fixée à 0.6 ms.
Le transducteur SN 001,
de fréquence d'opération 120 KHz et
d 'un
angle de 10'
entre
les
points
-3dB du
diagramme de
directivité, a
été
utilisé.
Ce transducteur a
été
remorqué
latéralement
par
rapport
au navire au moyen d'une
base
delta
ENDECO S17 a la profondeur de 4 m sous la surface.
La
calibration,
effectuée
au port de Dakar en
début de
C:ampagne a
permis
principalement de
mesurer
les
paramètres
suivants :
le nivea-u d'émission,
le niveau de
réception, le
contr31e de la TVG.
2.2.1.
Niveau d'émission SL
_----- ---------- --
Il a été mesuré par hydrophone standard de type F41 SER 402.
La méthode consiste à émettre par le transducteur et à mesurer ce
qui
2S.t
reçu par hydrophone placé dans l'axe
acoustique à
un
mètre du transducteur.
VPP
SL = 20 log (---) - SS
2\\F2

'JPP
= voltage produit par l'hydrophone et lu à l'oscilloscope en
volts pic-pic soit 22 Vpp
SS
= Sensib#ilité à la réception de l'hydrophone soit -205.ldB à
120 KHz.
3

Le coefficient 2v2 permet de convertir les voltages
pic-pic
en
voltages efficaces.
La valeur de SL obtenue est de 222.9 dB
avec l'émetteur réglé à OdB.
2.2.2.
Niveau de réception Gl
_-_--- -- --------- --
11 a
été
calculé en émettant un signal
par
l'hydrophone
standard
puis de
mesurer
le signal détecté à la
sortie
du
sondeur, avec la TVG bloquée à 25 m.
VPP
Gl = 20 log Vs - Ts - 20 log (------) - g
2vF
où :
Vs = voltage reçu par le transducteur soit 4.33 V
Ts = sensibilité à l'émission de l'hydrophone 151.7 dB
VPI?
= voltage transmis par le générateur sur l'hydrophone
soit
0.2735'J
y -= atténuation du récepteur soit -6dB
La valeur de Gl obtenue est - 112.68 dB.
En
retirant le gain TVG à 25 m,
on obtient VR = -112.68 -
29..69 = -142.37 dB.
2 . 2 . 3 .
Contrôle de la TVG
-------- -- -- ---
La TVG qui permet la compensation de la perte de propagation
a
été
contrôlée
par
le procédé
d'amplification
d'un
signal
constant au cours du temps. Le facteur de correction a été de +lO
‘%
jusqu'à .La tranche de profondeur :
100-150 m et nul pour
les
deux dernières tranches.
2 -3.
REGLAGE DE L'INTEGRATEUR
'L e
fond a été suivi manuellement pour éviter le blocage du
signal
sur
les
bancs de
forte
densité.
Par
ailleurs,
pour
faciliter l'élimination du plancton le seuil a été fixé à 120 mv.
Il a été sélectionné 15 tranches de profondeur.
Pour les 50
premiers mètres les tranches ont été rapprochées pour gagner plus
d"informations
dans
cette partie qui renferme les
plus
fortes
concentrations de poissons.
Les quinzes intervalles de profondeur sont les suivants :
3à5m
40 à 45 m
5 à 10 m
45 à 50 m
10 à 15 m
50 à 75 m
15 à 20 m
75 à 100 m
20 à 25 m
100 à 150 m
25 à 30 m
150 à 200 m
30 à 35 m
200 à 250 m
35 à 40 m
Les
résultats de la calibration et la valeur3de T 3 retenue
ont permis de calculer la constante A à 0.224 kg/m x V .
4

Le nombre d'émission qui varie suivant les trois Echelles, a
été
calculé pour que l'intégrateur sorte une séquence à
miLle nautique parcouru :
chaque
Nombre d'émission
Echelle
1665
0 - 50 m
836
0 - 100 m
3 3 4
0 - 250 m
Pour
le test de l'intégrateur,
il a été introduit dans
la
fiche
d'entrée des signaux continus.
11 s'est vérifié que
pour
ch aque
tranche de profondeur,
la sortie intégrée est bien égale
au carré du voltage entré.
3 .
C A L C U L
D E S
D E N S I T E S
3.1. SAISIE ET CORRECTION DES DONNEES
Toutes
les
informations
fournies par
l'intégrateur
sont
saisies
en direct par l'ordinateur HP 9845 C grâce à la
liaison
par
interface entre ces deux appareils.
Les données
collectées
par le
navigateur
par
satellite
sont
enregistrées
par
l'opérateur :
l'heure, le temps écoulé depuis le dernier passage
satellite,
la latitude, la longitude et la vitesse du bateau. De
p ln s ,
toutes
ces informations sont consignées sur la feuille de
quart.
Pour
la température,
elle est relevée sur le papier
d u
thermographe et
introduite dans les fichiers au
moment de
la
correction
des données affectées par les bruits de
surface, le
plancton ou l'intégration du fond.
3.2,. EXTRAPOLATION EN HAUTEUR
La
base
du
sondeur est remorquée à une
profondeur de 4
mètres
en dessous de la surface.
Mais,
du fait que la première
e CJ u che
intégrée
concerne la tranche 3 à 5 m,
les 7
premiers
metres ne sont pas échantillonnés.
Les
données de la
couche 3 à 5 m
ont
été
extrapolées
j usq.u ' au
niveau de
la base pour réduire la perte aux
seuls 4
premiers mètres sous la surface où il est peu probable de trouver
du poisson lors du passage du bateau.
3.3. CALCUL DES DENSITES
Les
programmes
informatiques mis au
point
permettent
de
réaliser
trois types de traitement en prenant une radiale
comme
unité.Les densités sont exprimées en tonnes par mille carré et
calculées pour chaque séquence de la radiale.
- Densité globale par séquence :
Les
densités
de chaque séquence,
correspondant à
chaque
5

mille nautique, sont calculées en séparant les valeurs de jour de
celles de nuit.
- Densité par intervalle de profondeur :
Les
densités
sont calculées uniquement pour les
tranches
d'eau sélectionnées. On peut ainsi obtenir pour chaque radiale la
répartition des densités par intervalle de profondeur.
4 .
R E S U L T A T S
4.l. CONDITIONS HYDROLOGIQUES
La carre 1 montre la répartition géographique des isothermes
de surface.
Les températures sont comprises entre 19 et 27' avec
les valeurs qui suivent un gradient croissant du Nord au Sud.
De
Dakar
à la frontière Nord-gambienne la
température de
l'eau
est inférieure à 25'.
Les eaux comprises entre 19 et 21'
çunt
localisées
à la côte devant Mbour et celles supérieures à
2 3 0 sont au large et devant les Iles du Saloum.
Les températures
1 e s
plus
@levées se
retrouvent au Sud de
la
Gambie et en
Casamance.
Dans cette zone les eaux de plus de 27' sont au large
ou plaquées le long de la côte.
Au centre du plateau continental
ce sont des eaux comprises entre 25' et 27'.
4 . 2,. OPERATIONS DE PECHE
Les pêches d'identification des espèces on-~ été effectuées à
l'aide d'un chalut pélagique et d'un chalut démersal.
Les traits
de chalut dont les caractéristiques sont récapitulés a;1 tableau 1
sont
a il
nombre de
9 dont 7
avec le
chalut
pélagique.
Les
compositions spécifiques des captures sont indiquées aux tableaux
2 et 3.
La
déficience du
netzsonde
n'a
Pas
permis
d'&chantillonner
efficacement avec le chalut
pélagique.
Ainsi,
seuls deux traits avec le chalut pélagique ont été positifs.
Parmi les espèces capturées,
certaines,
par le pourcentage
élevé
qu'el.les
occupent,
d'autres,
pour l'intérêt qu'on
leur
porre, méritent d'être mentionnées.
Chloroscombrus
chrysurus :
représente 82 % des
prises
du
--------------- ---------
c: h a lut
3 rGalisé en Casamance sur les fonds de 10 m.
Des traces
de cette espèce existent dans le chalut 7.
Rrachydeuterus
acritus
est généralement capturée
avec le
-_---_---_--~~ -------
chalut
pélagique où elle représente 34 % du trait 4 mais
parait
accessible au
chalut de fond avec 3 % des prises du
chalut 7.
Cetce espèce a été pêchée dans des zones côtières.
Balistes
carolinensis :
elle occupe 81 % des captures du
-_-___-._ ------------
trait
8 réalisé au sud de la Gambie sur les fonds de 45 m.
Les
importantes
prises réalisées durant la campagne ECHOSAR 6 de
la
même
année
étaient effectuées au large de la Casamance sur
les
mêmes fonds.
Parmi les espèces pélagiques rencontrées à l'état de
Lrace,
cjn
peut
citer :
Sardinella
maderensis,
Trichiurus
--__--_--- - - - - - - - - - - ---_----_- lepturus.
------_-
6

D ’ autres
espèces,
considérées
comme
semi-pélagiques
sont
relativemenx présentes dans les captures.
4 .3 . ESTIMATION DES DENSITES
LPS
valeurs
de densités et de biomasses estimées
sont en
réalité
sous-estimées
car
elles ne tiennent compte ni de
la
biomasse presente en zone côtière ni de l'évitement des
poissons
à l'approche du bateau.
4.3.1.
Estimation des densités moyennes
---------- --- ----_--_ _---___-
Les tableaux ci-après montrent respectivement les valeurs de
densités moyennes et celles estimées en fonction des trois zones:
Petite
cote,
Gambie,
Casamance.
Ces valeurs sont séparées en
densités
observées le jour,
de celles observées de nuit et de
celles
de l'ensemble des valeurs.
Cette séparation des
valeurs
permet la
prise
en compte des
différences
nychthémérales de
comportement des poissuns.
_____----_-------------------------------------------
:
Densités moyennes : tonnes/mille carré
:
--___-----c------------------------------------------
Valeur jour :
Valeur nuit :
Valeur globale :
Ic_-__-----_-----------------------------------------------------
: ECHOSAR 7 :
73.1
:
77.3
75.2
:
_-____--____-----------------------------------------------------
Estimation des densités moyennes.
-----------------------------------------------------
:
Densités moyennes : tonnes/mille carré
:
-----------------------------------------------------
:
Valeur jour :
Valeur nuit :
Valeu:r globale :
_-__-_-----------------------------------------------------------
:Petite Cûte:
77.5
:
59.6
:
68.2
:
_1____---__1-----------------------------------------------------
:G&mbie
:
71.1
:
74.2
:
72.4
:
--_-__------------------------------------------------.-----------
:Casamance
:
69.2
:
96.9
:
84.8
:
_-____----__-----------------------------------------------------
Estimation des densites moyennes en fonction des zones.
'Pour
toutes les zones confondues,
le rapport nuit-jour est
d e
1.06.
Ceci signifie qu'en moyenne les fortes détections
ont
érf
plus importantes la nuit que le jour.
En revanche si
l'on
considère
ILes trois zones les rapports sont 0.77 pour la
Petite
CGLe,
1.04 pour la Gambie et 1.40 pour la Casamance. Ces chiffres
permettent de constater que les détections de jour n'ont été plus
importantes que celles de nuit que dans la zone Petite Côte.
Par
ailleurs,
les
tableaux révèlent que l'abondance des poissons la
nuit
suit un gradient croissant du Nord au Sud avec
les
fortes
concentrations de poissons en Casamance.
7

4.3.2. Estimation de la biomasse totale
________-- -- -- -------- ------
Les estimations de biomasse en tonnes sont indiquées dans le
tableau
ci-dessous.
Les valeurs d'estimations de biomasse
pour
tcjllt~ S
zones
confondues
présentent
une
légère
remontée
Par
rapport à celles trouvées en mars 1984 donnant comme biomasse de
nuit
345 000 tonnes.
Cette hausse s'explique en partie par les
fortes
détections
mesurées en
C a s a m a n c e o ù i l
n'existe
pratiquement
pas
d'effort de
pêche
déployé
sur
les
petits
pélagiques côtiers.
Aussi,
la biomasse la plus importante a été
trouvée dans cette zone.
--------------------I___________________-------------
Biomasse en tonnes
:
:
-----------------------------------------------------
:
Valeur jour :
Valeur nuit :
Valeur globale :
1_1_______-___--1------------------------------------------------
:Casamance :
133 600
187 000
:
163 700
:
_________-____---------------------------------------------------
:Gambie
:
83 500
:
87 200
:
85 000
:
-_______________-------------------------------------------------
:Petite Côte:
162 400
124 900
142 900
:
---.e_---m--w.-- --------_------------------------------------------
:Total
:
379 500
399 100
:
391 600
:
________________--------------------------------------~----------
Estimation de la biomasse
4.3.3,
Répartition générale des densités
__-------_- -------- --- --------
La
carte 2 décrit la répartition des densités de
poissons.
L c
schéma de distribution des poissons est celui déjà
rencontré
Lors
de nombreuses campagnes précédentes.
En effet,
les fortes
densités
de
poissons sont localisées le long de
la
côte
plus
precisément à Mbour, Joal et en Casamance.
La
zone
Casamance
renferme
l'importante
f r a c t i o n dss
densités estimées à des valeurs comprises entre 100 et 500 t/nm .
Cette
forte
abondance mesurée au sud de la zone de
prospection
s'explique
entre
autres
par
l'absence
d'activité de
pêche
orientée sur les petits pélagiques côtiers.
C O N C L U S I O N
La répartition de la biomasse par espèce n'a pu être abordée
faute
d ' a v o i r p u
obtenir
un
échantillonnage
par
pêche
représentatif.
Les
estimations
de biomasse calculées au
cours de
cette
campagne
sont en
légère
augmentation
par
rapport à
celles
effectuées en mars de la même année. Cette hausse de la biomasse,
malgrê la
présence des eaux chaudes,
se reflète au niveau
des
statistiques de
la
pêche artisanale de l'année
1985 où
l'on
observe,
après le fléchissement durant les années anterieures de
l'évolution
des
captures de
sardinelles
rondes,
une
forte
8

remontée
des prises de cette espèce. De
même,
cette
biomasse
mesurée
suit une tendance à la hausse amorcée à partir de
1983.
Au s s i ,
l'obtention
des
mesures qui seront effectuées lors
des
prochaines
campagnes
sera
nécessaire
pour
l ' a n a l y s e d e
l'évolution de la biomasse globale.
D'une
manière
genérale,
une
précision
plus
élevée
des
résultats
pourra
être obtenue,
si les problèmes
relatifs
%=iX
mesures
d'index de
réflexion,
de comportement
des
poissons,
d'evaluation
de la biomasse côtière trouvent des solutions
dans
les études méthodologiques en cours.
R E M E R C I E M E N T
L'ensemble du
personnel
scientifique
embarqué à
bord
remercie
l'équipage du
Laurent
Amaro
pour
la
qualité
exceptionnelle du travail effectué au cours de cette mission.
B I B L I O G R A P H I E
LEVENEZ
(J.J.)
et LOPEZ (J.),
1982.- Résultats de la
campagne
ECHOSAF! 4 du
N/O CAPRICORNE.
Prospection des
stocks de
poissons pélagiques côtiers le long des côtes du Sénégal et
de la
Gambie
en saison froide (11 au 25
février
1982).
Archive CRODT no 119 - 51 pp.
LEVENEZ
(J.J.)
et LOPEZ (J.),
1983.- Résultats de la
campagne
ECHOSAF! 5 du
Laurent AMARO.
Prospection
des
stocks de
poissons
pélagiques côtiers le long des côtes du Sénégal et
de la Gambie en saison froide (4 au 17 mars
1983).
Archive
CRODT no 124 - 45 pp.
LEVENEZ (J.J.),
SAMB (B.) et CAMARENA (T.),
1985.- Résultats de
la
campagne
ECHOSAR 6 du Laurent
AMARO.
Prospection
des
stocks
de poissons pélagiques côtiers le long des côtes du
Sénegal e t d e
la Gambie en saison froide (6
au 25
mars
1984).
Archive CRODT no 133 - 39 p.
LEVENEZ (J.J.) et LIOCHON (M.),
1985.- Programmes
infurmatiques
utilisés au CRODT pour l'acquisition et les traitements
des
données
hydro-acoustiques.
Cent.
Rech.
Océanogr.
Dakar-
Thiaroye.
MARCHAL
(E. 1
et JOSSE (E.),
1982.- Résultats de
1 a
campagne
ECHOSAR 3
du N/O CAPRICORNE
(mai
1981).
Répartition et
abondance
des poissons pélagiques du Cap Blanc au Cap Rosso
(CUte occidentale de l'Afrique). Ronéo ORSTOM-COB.
9

m a r i n e no 6 1 2 5
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S É N É G A L
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Carte 1 : Température de sub-surface
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0 à
1 0 T/nm2
izz3
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1 0 à 1 0 0 T/nm2
” 12O 0
m 1 0 0 à 5 0 0 T/nm2
a+ 5
0
0

T/nm’
l
18’ o’
30’ ,
0'
1
.
17O 0’
/Ao ’
16’ h
Carte 2 : Répartition des densités
11

Tabkaul.- F!&apiialatif des tmits de chalut.
: TP :lyp:
: Heure: Lat. : Long. :Vitesse:Prof. :Fond:Prise :
:
:
:
Date
: mut:
:
:Pêche:
: Totale :
: Trait : chalut :
: PrM-Kn~ : N : w :
(rd
: (m)
: (m) :
(kg) :
:
3-
: Pei.
: 22.11.84 : 19.55 : 12 19 97 : 17 07 15 :
3.5
: 18
: :
0 :
:
2
:
,t
: 23.11.84 : 18.07 :123494:170303:
3.0
:
9
:l2:
0 :
:
3 : "
: 23.11.84 : 20.15 : 12 37 30 : 16 55 25 :
3.0
:
8
: 10 :
60.7 :
: 4 : "
: 23.11.84 : 22.30 : 12 40 01 : 17 01 47 :
3.0
:
8
: 10 :
19.1 :
: 5
:
>1
: 24.11.84 : 09.00 : 12 44 85 : 17 08 66 :
3.0
: 10
:l6:
0 :
:
6 : "
: 24.11.84 : 10.10 : 12 44 96 : 17 04 50 :
4.0
:
9
:l2:
0 :
:
7
: Fond
: 24.11.84 : 12.33 : 12 48 49 : 16 55 75 :
3.5
: 10
: 10 : 244.7 :
:
8 : "
: 25.11.84 : 12.42 : 13 07 54 : 17 18 47 :
3.5
: 45
: 45 : 774.8 :
:
9
: Pel
: 25.11.84 : 20.46 :130954:170689:
3.9
: 12
:25:
0 :
12

WI_-
-
- - - -
-
-
:
No chalut
: 1 :2:3 :4
: 5 :6:9:
: Espèces
:
t
:
:
:
:
:
:
Chlorcscwb-us chrysunïs : - : - : 82.4 : - : - : - : - :
Zchiasp.
-
: - : - :
0.7: - : - : - : - :
-
-
-
Trichiurusle~~
: - : - :
9.5 : 5.2 : - : - : - :
-
-
EZ-thwil0s.a finhriata
: - : - :
0.3: - : - : - : - :
-
-
J=?? SP.
: - : - :
0.7: - : - : - : - :
--
Sphyraenabaracxda
: - : - :
1.4: - : - : - : - :
--
Brachdeu~auriti : - : - : 1.0 : 34.0: - : - : - :
-~
&alla&r~is :-: -: 0 . 7 : l.l:-:-:-:
-
-
stncrratm sp.
: - : - :
3.3 : 9.4 : - : - : - :
Ïïishaafri~a
:-:-: -
:
5.2: - : - : - :
-
-
Selene dorsalîs
t-z-:
-
: 41.9 : - : - : - :
------_II_-_
:
No chalut
:
7 :
8 :
: Espèces
:
:
-
: Raja sp.
-
-
45.0
:
0.3
:
: PseIhl?Aithus sp.
:
7.4
:
:
:~s*--
:
32.7
:
:
: Brackydeutwxs auribs
-
-
2.9
:
: ?%koïdesdecadactylus
:
6.1
:
:
: cMoros~~:
0.8
:
:
: cTamllxtip -
-
-
:
0.1
:
:
: Cynoglossus sp
:
1.2
:
:
: I%lgïL sp. -
-
-
:
0.1
:
:
.* Crevettes
:
0.1
:
:
: AGd sp.
:
2.1
:
1.6
:
:
9.0
:
:
:
5.2
:
:
:
81.3
:
:
0.8
:
:
1.3
:
:
:
0.1
:
:
0.5
:
0.5
:PlectorIyAus~titerraneus
-y--
:
0.3
:Parapristcpzraoctolineabn
-
-
:
0.3
: Pri~tius arenatus
-
-
:
:
0.4
:
-I_-
--
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13

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1
1


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D’aprbs la carte ’
marine no 6 125
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100 à 500 T/ nm*
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