E T A T D E S S T O C K S D E L I S T A 0 ...
E T A T
D E S
S T O C K S D E
L I S T A 0
(Katsmmnus petamb, L. 1
D A N S L ’ A T L A N T 1 Q Il E
T R O P I C A L
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S 1 TU AT 10 N AU 3 1
DECEWBRE
1 9 7 3
R .
P 1 A N E T (1)
---
Document no SCRS/78/68 présenté au Go-itP perzanent pour la Re-
cherche et les Statistiques de l’ICCAT, Madrid, 8-21 Novem-
bre 1978.
F. E S U Ff E
L’article analyse l’evolution des captures, des flot-
tilles de pêche, et des captures par unité d’effort exercés
sur le listao de 1969 2 1977 et procède à une estimation de
l’état des stocks à la fin 1377.
Une prise record a ét6 observée en 1977, en relation
avec des cpue 6levées pour tous les types de pêche et dans
pratiquement toutes les zones. L’analyse ne montre pas de
relation claire entre les cpue et l’effort.
Une étude plus fine de l’effort de pêche fait resswr-
tir trois points :
- le manque de données precises sur certaines pêche-
ries importantes limite fortement la précision des résul-
t a t s - la flottille FIS, qui est la plus importante et la
mieux connue, ne semble pas tr5s représentative de l’ensew
ble de la pêcherie g
- l’indice d’abondance utilisé (capture par jour de pê-
che) semble mal adapté à ce type de pêche
--
(1) Océanographe de 1’0RSTCXI, en fonction au Centre de Recherches Océanographi-
ques de Dakar-Thiaroye (ISRA), BP 2241, Dakar, Sén6gal

2
A R S T R A C T
This document analyses the trend of catches,* tuna
fleets and catch per unit effort exerted on. skipjack tuna
from 1969 to 1977 ; an estimate of the status of the stock
at the end of 1977 is also made.
A record catch has been noticed in 1977, with high
c.p.u.e, for a11 types of gears and in quite a11 areas.
The analysis shows poor relationship between c.p.u.e.
and catch.A f4ore detailed study of effort data emphasises
three points 5;
- tha lack of precise data on somc large fisheries
strongly limits the accuracy of the results ;
* the FIS fleet, witch is the best known and the largest
one? doest not appear very representative of the whole fi-
shery y
-’ catch per fishing day docs not look representative of
the variations of skipjack abundance.
1
0
EVOLUTIO‘J
D E S
C A P T U Ii E S
Les captures de listao par pays et par type de pêche dans leAtlantique
tropical Est (c ‘est-à-dire à l’Est de 30°Lr) sont reportées dans le tableau
1; ainsi que les prises totales Atlantiques.
Elles ont fortement augmenté jusqu’en 1971, et subissent depuis des
fluctuations importantes, oscillant entre 75 et 110,000 tonnes, avec un;:
chute en dessous de 60.000 tonnes en 1975. Les prises de 1977 estimées 3
95.000 tonnes lsannr5e dernière (SCRS 77/11@) sont finalement sunérieures et,
avec plus de 114.Or)O tonnes, dépassent la capture record de 1974. Ceci est
dü en partie aux prises de lsURSS (6,400 tonnes en 1977): lesquelles ne sont
signalées que depuis 1976,
2 .
COMPOSITI5N E
T
E V O L U T I O N
l?ES
^ 1, 0 T T I L L E S
La tendance génerale de la pêcherie est à la disparition des tanneurs,
et leur remplacement par de s moyens senneurs dans un premier temps, des grands
senneurs ocianiques dans un deuxi&?e a La situation est variable selon les pays
et les engins.
2.1. CANNBURS
..- An?01a : fa pêcherie de tanneurs placiers qui existait avant l”ind&-
pendante a subsisté: 51 glaciers ont pris 3 800 tonnes de listao en 1977.
- FIS : dans un premier temps- les tanneurs qui. pêchaient dans le see-
teur SaxhomS-Annobon ont disparu, remplacés par des moyens senneurs, R par-.
tir de 1972-73. Les quelques tanneurs congélateurs et glaciers qui subsistaient

se sont regoupes sur Dakar : en 1977,, 24 glaciers et 4 con+lateurs ont ps-3
ch6 2 400 tonnes de listao dans cette zone.,
r* Ghana*- Japon-CorGe* Panama : C’est la plus importante des flottilles de
tanneurs de 1’Atlantioue ist ; bas& A Terna; elle recherche préférentielle-
ment le listao. En IC-T71 el.le se composait de 40 tanneurs congélateurs, les.-=
quels ont pris un peu plus de 39 300 tonnes de listao dans les secteurs Abid-
jan et Sao -Thomé-Annobon (SCRS 78/4S, 78/44).
“. Espagne - Portu$@ : La totalit6 des tanneurs espagnols ont disparu,
.
elz tant que sêcheurs tout au main::.
Il subsiste cependant une pêcherie de
petits Canne&s 2laciers bas& 2 Madère et c~.ux Canaries, qui prennent de
2 000 à 2 cOO tonnes dans l’Atlantique Nord-Est,
- République &I Cap- <Vert
Une petite pêcherie, mi-artisanale, mi-indus-y
trielïe existe autour des îles du Cap-Vert ; elle se composerait d’environ 200
unités artisanales de petite taille et deux ou trois thoniers : nous n’avons
aucun autre renseignement sur elle.
T... Conclusion : Contrairement ? ce qtii se passe avec I’albacore, pour le-
quel les prises des tanneur s ont diminué régulièrement dans l’Atlantique Est
(elles ne repr6sentent plus que 9 X des prises en 1977) D leur part dans les
captures de listao reste importante (3:. u5 des prises en 1977), et leur acki.w
vité ne peut donc être nGgligée.
2 o 2. SENNEUP.S
1.a flottille de semeurs opértnt dans l’Atlantique Est se compose essen-’
tiellenent d’unité FIS, amkicaines et espagnoles. Les moyens senneurs ont GtG
systèmatiquement remplac6 par des grands senneurs océaniques à partir des an-
nées 70, ce qui a entraîné une modificatior profonde de la pëcherie, en rai.-=
son de 1” accroissemen.t régulier de leur efficacité (FWTENEAU *I XARCILLE, 1977) El
T:n 1977 il y avait de 90 2 100 grands senneurs opérant régulièrement dans
lPAtlantiqun ‘Est > lequels ont dGbarqu6 67 OW tonnes de li.stao. Cette prise
est infgrieüre 2 celle réalisée en 1974, autre année record pour le listao, où
i l s avaient debarqué 7? 630 tonnes , cependant, si l’on tient compte lu fait
que les senneurs avaient l$ché environ 33 OOCJ tonnes dans le secteair lingola en
74 (Rapport du Zroupe de travail sur le Listao, Dakar;. 197<~): les rgsultats de
1977 sont nsttement~neilleurs
ceci se traduit d’ailleurs au niveaudesc.p.u+e.
qui sont les plus fortes observ&eF <après celles de 1971,
2 e 3 e AUTRES KETHODE S
Ces prises sortt né~,ligeab?es jusqu’en 1974 et représentent environ 110 000
tonnes depuis 1976, Elles sont ducs :
==’ au d5veloppement rapide depuis 1375 d’une p&he artisanale ghanéenne au
filet meillnnt, qui capture de 4 G 5 000 tonnfts de lisato (4 000 tonnes en l-377);
-j aux prises de 1 “T?‘,SS qui n’6 taient ventilées ni par espnce, ni par engin
avant 1976 : elles reprcsentent S 200 tonnes en 1977 p capturées au chalut pela*,-
gique,
Les variations par quinzaine de pkhe de la c.p.u.e. par carrés l0 x 1’
(figure 1) ainsi que celle du nombre de carrGs de 1’ x 1’ exploit$s (figure 2)

4
pour les différents ongins FIS refl3tent le caractère saisonnier et tr6s fluc-
tuant de la pkherie., La comparaison pour 1 ‘ensemble de la flottille FIS des
carrés exploitGs pour le 1,”
; Ota0 ct pour 1’ albacore (figure 3) montre que cet
aspect est beaucoup plus wnsible pour le second que pour le premier. Cette va.-
riabilité est nettement plu,,c accentuée pour les senneurs que pour les tanneurs,
ce qui peut s’expliquer par la grande mobilité de ceux-ci, lesquels préfèrent
le plus souvent rechercher 7 ’ albacort:) lc listao étant considéré comme une p&-
che d’appoint. Ce com2~ortement ne se retrouve ni dans la flottille basée à Tern;i
(JaponL Corée, Panama, Ghana), ni dans 1~ flottille espagnole, lesquelles recher
chent souvent :>~US :zpKkialement cette espke. Dans cette o:3tiaue, il est proba-
ble que la flottille FIS nc soit pas celle qui représente le mieu:r 12 pêcherie
du listao dans l’Atlantique : elle est cependant la seule pour laquelle on dis-
pose d’une série chronologique précise et assez longue,
4 I
f. E S
Z O N E S IIE
P E C H E
Les principales zones de $c?le du listao sont le Cap-Vert, Sao--Thomé-
Annobon et 1 ‘Angola y La surface exploit6e par la pêcherie peut, de manike
assez précise, être estir%% par l!activité de la flottille FIS : le nombre to-
ta1 de carrés 1’ x 1” exploités dannc une bonne id6e de son d&eloppencnt
(FONTENEAU-MARCILLE,
1977), On trouvera dans le tableau 2 l’lvolution de 1949
,i 1976 du nombre total annuel de carrvs 1” x 1’ prospect6s et exploites pour
chaque espèce ; les resultats ont été reportés SUIY la figure 4n, On remarqué que
l’accroissement de la zone prospectée depuis 1975 concerne surtout l’albacore.
Le nombre moyen par quinzaine de carrés avec une prise de chaque espèce (fi-*
gure k) wontre de même +e la zone 3 albacore est plus Etendue que celle à
listao.
L’examen de la figure 6 montre que ce:te extension de la zone de p&he se
situe dans les secteurs 3 (Dôme dc Guinée) et 6 (Equateur), et que ii des pri,
~2s relativement importantes de lista0 y ont étéfaites (environ 5 009 tonnes
en 1?77! elles sont ix73 FnFArieures -i celles d”albacore (plus de 3.0 000 tonnes
la même année).
On remarque Cgnlcment (figure 3) que, contrairement 2 l’albacore pour le-,
qael la surface exploitée instactatGment reste sensiblement constante, pour le
listao elle est très vari.rble d’une année sur l’autre et d’une saison sur l’au-,
tre.
Enfin. la situation varie selon le type Se p&he {figure 2 et 4b) L
1.’ pour les ewneurs le nombre moyen de carrés avec prise de listao a, dimi--
Ill&+
apr;is 1?7f - c e c i corrcspon.d 2 1 ‘abandon de la zo::e Sao-Thomé-Annoton
et au
repliement de la pkherie sur la zone Dakar
-* pour les grands scnneurs on observe au contraire un accroissement régu
lier du nombre de carrés avec prises, ce qui traduit soit l’extension de la
zone de p&i?e; soit une meilleure répartition spatiale dt.: la flottille,

5 .
E V 0 L U T 1 0 N
D E 9
C . ? 5 U - E .
LT fiaure loontrzl’.Svolutior~~ pour 3 engins types de la flottille FIS,
des c,p.u,e. moyennes par quinzaine et par carres 1’ x 1’. Les variations
sont très fortes, et vont en croissant des tanneurs aux senneurs ; elles peu-*
vent traduire plusieurs aspects de la pêcherie :
“-. scn caract.>re saisonnier. encore que le regroupement de tous les carrgs
ex;loitGs dans l’Atlantique Est puisst masquer ce phénomène, les saisons n’&-
tant pas forcément simultanées du. Nord au Sud :
.u une variabilitC dans les rendements qui augmente avec la puissance de
p&he potentielle et ‘La mobilit6 de 1 enf.in considké, : les grands senneurs;
plus rapides et efficaws, peuvent passer plus facilement d’une zone à l’autre,
et rechercher ou Eviter (selon la conjoncture économique, par exemple) les
elptures d e listao. Ce p?-i&nomkw :3eut être assez net (Angola en 1974 pour le
listao, Equateur puis r)ômc de Cuir& de 1975 5 1977, pour 1’ albacore) ) et lito-*
difier profond6ment les données de la $cherie ct la .ei.gnif:ication des c.p.u,e,
‘* une tactique de p&he opérant ;)ar “gros coupsPJ, tous les bateaux se re
groupant pendant une pkiode assez courte (le plus souvent moins d’une qui.n-,
zaine p parfois deux) sur une ou plusieurs concentrations î pour 1’ abandonner
Gès que les rendements d.eviennent insuffi.sants.
Ceci exp1iquerai.t les alter-
nances de
c,:>.tl.e. tri?s fortes et presque nulles, Dans cette optique, il sesu
rait intéressant de voir si - pour les grands senneurs, par exemple a- ces
fortes c.p,u.e” sont Iobservées sur un nombre faible de carrés 1’ x 1’ ou non.
Cette explication rejo sindrnit celle donnée dans le paragraphe ci-dessus,
5 o 2. VARIATIONS PAR. Zr?NYS
I,es c 3.u.e. brutes dans les zones listao définies lors du groupe de tra-
vail de Dakar des 4 engins types FIS, des tanneurs japonais et des grands sen
neurs US se trouvent dans le tableau ?,
Yne autre estimation 3 partir des donnEes YIS 3 626 faite en utilisant un
nouveau decoupage de La réc;ion (Figure 5), lequel individualise, notamment, ies
nouvelles zones dt; large (3ôme dt Guinée et: Equateur); les données japonaises et
w&icaines ont été attribuées en premiZ!re approxima:ion : % ta zone ;:.nnoboa--Sao
Th.omé aiors qu’en réalité elles proviennent également de la zone Abidjan et.
-rabablemenc aussi Zquateur (TUS/ ’~1, les r’onnées sont reporti!es dans le tahleaü. 4,
Les wleurs standardisges en unit3 de senneurs moyen UIC: Caris la zone An-
nobon-Sao-Thon6 sc. trouvent dans Y.es tableaux fi et ii dans les deux cas0 Les
c.p?u.E. moyennes par z:)ne ont (YtG ealculr’es (tableau G) et reportées dans la
figure 7, Rinsi que dive3yFes estimations de la r,p,u.ew moyenne Atlanti.a.ue Est
De manière p;6n&.alï , comme cela avait ét6 signal-é lors du rzoupe de tra’
vail listao, l e s c,p,u,e, standardisées varient dans le même sens dans 1 ‘ensem-
Lrle des zones La comparaison des ficw-6:s 4 et 7 entranne cependant certaines
remarques :
-’ les effort:: et prises dan:; les secteurs Cap*-Vert (toute la période) et
Equateur (! 369-1973) s.ont trop fai?. les rour yue l’on ;wisse leur attacher la.
même importance qu’aux autres zoncr: ;
- le secteur Sherbro : qui avai.t une importance non ndgiigeahle jusqu:‘en
1C72, est maintena.nt marginal, tout au moi-ns en re qui concerne 1-e l.istao’,
- le secteur Ang,ola exnlique :?OU~ une tr2.s grande part le résu.lt.at record
i;e \\Q74, tant p-w les prises (T-.ïls de !O.OOO tonnes pour YIS et de 33 000 tonnes
pour l’ensemble de la flottille) que par les rendements avec la glus forte va-,
leur observée (5,3 tonnes par jour de $che st.*ndnrd).

Ces diverses remarques nous ont arn1-36~ pour les &aluations de I’Gtat des
st0ck.s > 3 utiliser une nouvelle estimation de 1.n c.p,u,e. moyenne Atlantique
en consid%ant une zone de pëche
traditionnelle
corne cela avait Gté nropos&
-
-
-
par PO?JTEF’EAU et ~lA?C’ELLE (1977) n%nalbacore: celle-ci reyoupe les sec--
teurs T)AJ’%n, !W'.RW32 APID.?~N et $L’:O ?~~~?iJ?~~ANNWKPJ, Xar:s la figure 7.9: ATLAN.
TIPUE EST, nous avons re?roupf? trois estimations des c,p.u,e. moyennes annuelles.
standardisc+s :
.= GVE 1 : elle correspond 5 la mise 3 jour des I!onnées de Y’IANET (SCRS
77/! lQ>
.3. partir de.s ,zones définies lors du Groupe de Travail Li.stac de Dakar
. . .fy-yJT Cl ”
.
c’est la cpu,e moyenne des 6 enqins (CG FIS$ CC Jap, 5% FIS,
s:F, qi,9., G!? IJ?r\\, cf l.Gcr,ende de la fi.gure 4) dans les huit nouvelles zones fi
gure 5)
elle est trfs proc:ie. de 1.2 moyenne des cpue des huit zones.
-- CF!JE : : elle est :i.dentique ;i la CWE 2, mais en ne conservant que le
secteur “‘traditiornwl“ n
Les diffgrentes estimations ont de,s variations synchrones, mais avec des
ampli tudes difffirentes,
T.,es CKJE ii et CJ?JE 3 sont assez Troches,
,
CFUE 3 avant
.I
des valeurs systBmatiquement
plus Glevses que CYUJ? 1 o Ceci peut être du au
fait que les sones Utilis&es pour le calcul de CWJF, 1 sont beaucoup plus vastes
que pour celui de CrJJE ?. e: englobent de fait des i.OlES marginale? Z rendements
tGs variables (cf 5 ,‘?.) a L,a CPUF ? accentue fortement la c.p.u,e, de 1974. et
plus mo3estemen.t celle de 1976.
Il en résulte nettement que la prise record de
1?74 était due nour beaucoup aux p6ches en Ancola
les c.p,u,e. Gtaient for‘,
tes dans les zcites extr%!es (?MW.T!, I:ZTLA) Y nais nioyennes dan.4 1.a zone centra
l e (WF,RW?~~ APTDJAJ’J~, SA:!--‘J?%V? ,ANNO%-N) o J‘ar coritre, l e s r é s u l t a t s d e 1977
rappellent ceux de ta71 ,, avec une prise importante e t des c ep.u,f!. élevées dans
toutes Les zones o La prise de 197A ( 11 ‘+.OM tonnes) correspondait à une capa-
citG de transport double de celle de 1??1 ou d ? 000 tonnes ont iït6 r’éberqu%
(rapport %PC3 ?iadrid , 1977) J
-
Tes troi .L; cap .tl,!?, 4.clantiqae
Yst dgfinies dans la section 5.3; ainsi que
les prises et les efforts estimes se twwvent dans le tableau 7 la courbe ‘c.or
respondant. :3 1’ estitnation 3 (Zone côtit re traditionnelle) est représentée :XI:
l a figure F,
Les remarques faites: 1 ‘ann?, RerniGre (V?S 77/? li;) sont toujours va.la‘
b l e sI 1 ‘auqmrntation des prises en 1\\;7f: par racyort 3 celles de !‘175 est dz2
à un accroi.ssemsnt de 1 effort ~ les c ri ,II ,e o fitant faibles et du neme ordre d:r
grandeur _1
- par contre, les rG;.;u?.tata Gt !?77 sont obtenus par {ne am&linration
tres sensi+lr de la ? ,p .u. c. i qui est forte dans tous les secteurs (SalJf
Sf’lf”PYg) 1 ‘effort se .piqt:,z~1t >
un ni?Terlu infPrieur ou wnsiblement Egal ?i
celui de lQ76.
Jziexamen de 1.3 courbe Prise- ??fort. ‘figure G) no :wntre aucune tend.ancé
-3me avec u n e approcha J:llls prscine :JQ~: sgecteurs d e p&cb-e; aucune relation ectre
l’effort ?t: la pri.se ne- peut être mise en Evidence.

7
T,‘abFence des r6sultats .5 J\\arti.r de ce type d’analyse suggere plusieurs
réflexions :
1 -La. flotill;:sur iaquelle nous avons le maximum d’informations est la
flottille FIS < T%our les autres flottilles deux cas se produisent =
-- 1.~7 donnks existent et Jeuvent permettre une meilleure estimation d!-?:z
prises et c .?;~:.e n par zone: c‘est le cas des tanneurs .japonais et des sennrurs
us- c“est par tnar.qw de te’i:ps et C~C moyens que nous n’avons pu util iser au
mieux ces données. Ceci peu t amener un biais important) en particulier avec
les Srands senncurs JJS pour lesquels la durée de la saison de p&he est très
variable, la mohilitA tr:is grande et dont la 2scibleP’ syZkifique semble beau 1
coup changer d’une an&e sur l’autre s2lon les candi t ions économiques du mar
ch5 (cf SCRS 78/79) ., Le :?roblGme semble moin s a+ zour les tanneurs japonais:.
- les données n.2 sont pas disponibles, soit qu’elles n’existent pas, soit
qu’elles n’aient pas été traitées
cg2st le cas en particulier de la flot--
tille espagnole.
Ce :phGnomane est d’autant plus préoccupant que les espagnols
sont les Trincipaux pëcheurs de listao; avec une prise totale variant de 2Ç ?
35,,r)OO tonnes ces dernières annEes,;
- pour les autr2s flottilles., leur faible imp0rtanc.e relative dans la
prise rend 1 ‘absence dc information moins grave a
2 .- Comme nous L’avons f?i-t: remarquer dans le chapitre 3, la flottille
FIS ne repr6sentf.i probablement pas de mani8re satisfaisant2 la fêcherie du
listao, ca.r e1l.e recherche le p!us souvent l’albacore de manière préférentielle,
Les indices des tanneurs japonais, qi?i .au contraire visent le listao, donne:.,
raient probablement !des r-su1 tats blaisés dans 1’ autre. sens ., Le comportement
des sonneurs espagnols et américains, moins systGmatiquc . est plus difficile
3 cern2r.
3
C:omme cela est suS&é p;lr LAURTX et LE %JXN (SCRS 77/97), la c.T.:~~u.e
*utilisée (jour de pikhe) est mauvaise,, et représente assez mal 1 ‘abondanc:e
réelle du poisson. sur 12s zones de pêche 3e plus si la pêche se fait vraiment
par ,‘gros coupsfs sur des concentrations importantes mais fugaces> (cf paragra--
phe Se 1) la relation c :: ,u,e: - abondance peut être encore plus mauvaise pour le
lista0 que ;‘our 1 ‘albacore _
f. -’ Mfin cc. raison des fortes variations saisonnières de ia pêche,, une
Etude plus fine dans le temps pourrait ;wut.Gtre donner des rasultats meilleurs,
il semble cependant (que ,:et I-.sJwc.t du prop.l&e soit moins importants que ceux
signales prkzédemment,
Peférencee
- ICiY3 ‘-’ rjulletin statistique. vol $ (1977, Ed. ;>
- ICCAT 0’ Rapport de la période biennale 1976 7? .. 2” partie r. Rapport
du SCRS --. 1o77 1
- Anonyme ‘1 Rapport du Grou;:e de Travail sur le Tistao Atl,antique; T?abar ,,
1 i?C .’ OrcTqI-TSJ?~. - SGY$S 7s/cg =
- .Anonyme Y’ Ghana : Countrv report =‘- Tuna fishery,, 1 9 7 7 XX 7X/45.
/- FOTW?NE&J, T,ECHAUVE Examen synoptique de l’évolution de la flottille
FIS de 1969 :“i 1976 -a SC!?5 77/TOO.
". FONTENEAIJ j ?fA'WIT.,t.8E '-- Analyse dc 1’ 6te.t des stocks z-1 ’ albacore (Tkrsnnur;
albacares) de 1 Atlantique ** SCRS 77/191 0
- ?.,.AU?.TX, LEG?lEl”J ” CXJE des sennetws et abondance , i.mJact des structures
fines -- SCRS ?7/97,
-* KWI, $ENSATI .- ?‘he bigeyr size reglllation i s s u e - SCRS 75/44.
- PIAFKI -- Etat des stocks +:Je listao dans P’htlantique Est .’ SC?S 77/360,

8
I- SAKAGAWA, COI\\N --7 State of the skipjack tuna stocks of the Atlantic
Ocean from production mode1 analysis 1969-75 . XXi 76/78,
-' SAKAGAMA, COAN, MURPHY - A review of the yellowfin - Skipjack Tuna
Pishery of the Atlantk Ocean and American Participation, 1956-75 --. Plarine
Pisheries Review, 39 (12) 01 SCRS 78/79,

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236
7 4
2 4 3
7.5
3 1 2
7 6
347
-
-
- - . - ^.---l-x -^
Tableau 2
Tableau 7 : Prises cpuc et efforts sur le li.stao dam
l’Atlantique Est. Les que sont ceSSes d&-
finies dam Se paragraphe 5.3, c’est-à-dire :
E - ~orics Y.istao du jiroiipc2 de travai! di- Dakar
2 = i;oweSies 2on~s lista0
‘3 - Zone côci.t‘tre “traditionneI3.e”.

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3.76
1.54
1.44
1.54
1.23

2.80
3.83

.m-..
5.2x
Tableau 4 : c.p.u.e. brutes des 4 engins FIS dans Les 8 zones
(cf carte); les valeurs (
> correspondent à un
effort
3 25 jp dans La zone ; les autres corres-
pondent à un effort
~50 jp dans la zone.

-
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3.4
1.8
Tableau 6 : c.p.u,e. scandardis&s (en prise par jour de pkhe
de SM/FIS dans la zone de Sao-Thomé-Annobon)
CPUE 2
: c.p.u,e. moyenne atlantique dans les huit zones;
CPUE 3
: c.p.u,e. ïmyenne "Ar:lantique côrier traditionnel":
(1+4c5+7) I
Tableau 7 : Voir sous le tableau 2 p*iO

Q
5
69
70
71
72
73
74
75
76
1
4
Moyen8 Sanntwr~
-
i
9-, 69
70
71
72

74
75
76
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77
-
8
Gr8nd8 S6nn8ur8

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---U----Y--
si
N 0

m
m
m
fso
îm
im.
NB CAf?RES AVEC PRISE .SJ FIS
Fig.3.- Evolution par quinzaine du nombre de carrés 1’~ 1’ avec prises
d’albacore et de tistao de l’ensemble de la flottille PIS.
(valeurs brutes et lissage par moyenne mobile, n = 3)

Nombre de carrés
lQx 1”
400
O-!
I
n
I
1
1
I
I
1
I
a
6 9
70
71
72
73
74
75
76
77
Anla
Fig. 4a- Evolut:ion du nombre totai annuel àe carres prospect&s
(effort >lO j ours de pêche} par la flottil‘te FIS, et du
nombre de carres 1” x 1” avec prisesde listao et
d’albacore : 1969- 1976 e
3cl
Nbre de carrés
I”x q”
i
grands
senneurr
f
On----+--)
-
1
1
i
l
1
1
I
Fig. 4b- Evolution par engin FIS du nombre moyen de carr& 1 ‘x3’
par quinzaine avec prises de Listao, 1969- 1977.
4 Nbte de carrh
30
albacora
tistao
20
10 I
0 1
I
1
f
i
I
re-
69
70
71
72
73
74 75 76 77
Rnnée
Fig. 4c- Ekoluttion tous engins FIS réunis du nombre moyen de
ca.rrEIs I”X~” par quizaine avec prises d’albacore et
de listao S

---

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y”+$?- -tc;-y--/- I

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!.-.A

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20
Prise
i 103r )
t
25’[
01
DkKAG
02 C A P - V E R T
03 DOME CIE WNEE
i 04 SHERBR9
05 A B I D J A N
06 EOUATEUR
06 ANGOLA
i
t!iZEB Canneufa
- Lista0
F%g* b- Prises de .Listao et d’A.lbacore de Ea flottille FE dans
les huit secteurs Listao , L969- 1977 .

21
0
0
‘1 DAKAR
3 DOME OE GUINEE
-l.--T-l
69
71 73 75 77
0
.5 ABIDJAN
0(j EQUATEUR
4
3
2 i
1
1
i
i
I
I
1
I
f
I
I
'69' 71 73 75 77
c.p.u.e
1
tI
4
07 ANNOBON * SAO THOME
00 ATLANTIQUE EST
i
i
69
71
73
75 77
69 71
73
76 77
F i g . 7- C.p,u.e. standardisees dans les huit aones Listao, et
c.p.u.e, moyennes atlantique est :
- CPUE 1 = moyenne des 9 strates engins-zones (groupe
de travail Listao)
- CPUE 2 = moyenne des huit nouvelles zones
- CPUE 3.= moyenne dans “l’Atlantique cOtie-2 traditionnellr
( zones î + 4 + 5 + 7 ).

22
Prise
(903 t 1
76
C.P.U.0
60
4 (t/lPl
‘- 6
- 4
76
76
0
I
I
1
1
1
1
JC
0
10
20
30
40
50 Effort
Fig. 8- Rela.tion entre prise et effort d6fini par ‘la c, p, u. e 3.
La prise de l$Y?S a été estimde B 106.000 tonnes et la
c. p. u. e en baisse de 20 à 3 0% ( 25$ pour Ie graphique )
fors de la rdunion du SCRS de Z’ïCCAT > Madrid 1
Nove,mbre 1978.