LA REPRODUCTION DES ESPECES EXPLOITEES DANS LE...
LA REPRODUCTION DES ESPECES EXPLOITEES
DANS LE GOLFE DE GUINEE
RAPPORT 5U GROUPE DE TRAVAIL
I . S . R . A . - 0 . R . S . T . Q . M .
(D k
a ar, 7 - 1 2 n o v e m b r e 1 9 7 7 )

Peges
3
.
.7
3 2
5 7
.CHABANNE (J . ) - Note préliminai::e sur la reproduction des r wge ts
des côtes sénégalaises . ..lrl~*u.*l~.....**~........‘~.~*...*..
6 3
QU?$PAGNAT (C,) e t DUM.UW (P,) - YiG:*ations d e s poissor,s dhersaux
1.e long des côtes ouest- af~-ica:~s de 10 à 24’d~ latitude nord
7 a
DOMAIN (F. 3 - :-i,,te sur les p.ir-i:rrdes d e reproductic ;z de queIques
espèces démersales du pkteaü continental sfnég.w&len . . . . . . . ,
1 1 1
FEUN@ EV EU: (C ,, ? - Cyclti d e repr Jduction et f&onditG c!e la d.made
Pcge zzl.4:; czm/qwi au large des c?%zes nord-s&&g&aise et maurita-
nienne . . ..*...*..*.....*.*.“*..*.a.**..“”......‘.” <, . . . . . . L . * . e
1 2 7
PREON (P.) -’ Relations mil.les -e poids, ~%ct.enxs de condition et
indices de maturitk3 sexuelle : ra.ppels bibliographiques, inter-
pr6 tations ) remarques et appzications ..........O..~,.......,..
1 4 4
RONAN (J.) -- Note sur la reproduc.riott de Den-t-3 mgoZens%s (Pol1 et
Maui, t-53) sur le plateau cwtinentaî ivoirien . . . . . . ..a....*“*
1 7 2
LHCHME (F. > - Note sur fa I reprocluctkon de la crevette blanche
Pemm.9 hh%mwm not-iatis (Pesez-Farf ante, 1967)
au Sénégal.. .
161
LOPE2 (J.) .- Biologie de I,a reproduction de CnZeoi&,~ decc&c@Z~s
au Sénégal. . . ..*......*......r*......~........*.*~...~.........
1 9 1
TNZAM (:4 . > - Biologie de La reproduction de CyzugZossus ~~m~tiensis
(SteinZ ,) . . . . . ..~Y............~~............~.............~... 2 0 5

R A P P 0 R T
DU G R O U P E D E T R A V A I L

R E M E R C I E M E N T S
Nous tenons à remercier ici Messieurs les Directeurs
Généraux de I"1.S.R.A. ut de 1'D.R.S.T.O.M. de l'appui
qu'ils ont bien voulu iipporter pour la r6alisation de
cette réunionti
Nous remsrcions ég:3lement Mcnsieur le Oirecteur du
Prcjet C.O.P,A.C.E. qui (3 faciliti: les déplacements de
certains participants.

L I S T E D E S P A R T I C I P A N T S
5
Chercheurs du Centre de Recherches OcBanographiques de
Dakar-Thicroys ~S&&gall
GAPIIA S.
: O.R.S.T.O.M. (11 CPr&ident, tidac-
teur rapport final1
CHABANNE -1
:
‘n
CAYRE P.
:
8,
FREON P.
:
,I
LHDMME F.
:
n
REBERT J.P.
:
,t
STEQUERT 8.
:
"
LOPEZ J.
: I.S.R.A. (21
SAMB A.
:
8,
MIAM M.
:
,9
FRANQUMLLE C.
: C,A.T,P,O, (31
Chercheu,:s du Centre de Recherches Océanographiques
d'ADidjc>-1C8te d'lvoirel.
KW \\II! -w.
: M.R.S. (41
CI' '7I'JJZRE A.
: O.R.S.T.O.M.
CH ';,-'AWAT C.
:
9,
Chercheurs de l‘antenne O.R.S.T.O.M. de Brest [France]
DOP'fi?! F .
: 0,R.S.T.O.M. (13
FONTNiA P,.
:
"
(II O.R.S.T.O,M. = Office de la Recherche Scientifique et Tech-
nique Outre-Mer.
C21 I.S.R.A.
= Institut S&tégaJais de la Recherche Agrono-
mique.
(31 E.A.T.P.O.
= Ecala des Agents Techniques dos Pêches et d'O&ano-
graphie.
(41 M.R.S.
= Ministère de la Recherche Scientifique fC8te
d'Ivoirei.

c
E N D R I E R D E L A R E U N I O N
7 au 92 Nov~. 15977
Lundi 7
: In.r.?ntaire critique des dann&s utilisées
pot. -. l’étude de la reproduction.
- Les 6chelles de maturité
- Les <ndices de reproduction
- DéiLnitions et methodes d’analyse de la fécondit6.
,?ardi 8
: Et&? des variations sairronnibes de<la ponte.
- Invzhtaire des données disponibles
- Déf2nition d’ensembles homogenes, généralisation
- Re Ation avec l’hydroclimat - Rappel de la théorie
de CUSHING.
Mercredi 9 : Rr :duction et migrations.
- Mi b -3tlons verticales
- Mi.( ra”ions transversales ou bathymétriques
- Mi-.
.ions geographiques
Jeudi ICI
: Crol- once et reproduction.
- In” aire des données
- Con sraison des rapports Lm/Lm,x
Vendredi 11 : Etude comparative des fécondités.
- Classement des espèces connues selon leur féconditts
- Relation entre la fecondité et les relations stock-recrute-
ment Iravaux de CUSHINCI
- Com:?raison des capacitÉs de reproduction [travaux de
FOPJ;I\\NA~~ Relation entre la capacité de reproduction et
1 ‘c ,r:ifance numérique de 1 ‘espece.
Samedi 12
: Lec..ure et commentaire du rapport provisoire de la r6union.

Le pwtentiel de recherches en biologie et dynwr&que des esplices ex-
~L:it&s de la c8te ouest-africaine est relativement faible. Xl y a 15 ans
c:.zte recherche était encore B l’&at embryonnaire et la faunistique qua-
litatiw atait la seule branche sweiblemet~t d4wlopp&.
Les travaux de BERRIT, LoNUiURST et POSTE1 dans les enn6es 19604970
jet’kent les pr~+mière~ bases d’uns meilleure connaissance de l*hydm-
climat cW.er et de lJtkologia des quelques espèces littorales exploitésa.
Depuis 1970 les recherches nouvelles entreprises 2t partir du SBnBgal, de
la CBte d’ivoire et du Congo par l’O.R.S.T.O.N.. appuy6es ces dernières
années par une recherche nationale en développement a permis l’acquisition
d’un vahme consid6rable d’informations concernant l’ensemble du golfe de
Guinée et le besoin d’une synthese
est fortement perr;u 21 l’heure actuelle.
Le patsntiel de recherche &ant géographiquement distribu de façon
discontinue, toute et& synoptique du golfe entralne la nkessité de rai-
sonner par analogies et d’extrapoler. C’est 18 cas actuellement pour les
tentatives d’evaluation des potentiels hafieutiques de la tigion. Si de
telles extrapolations offrent par-fois un raccourci appticiable pour la
recherche appliques, elles sont également souvent sources
d’8rreurs in-
contr616es l
C’est dans ee contexte qu’a et6 dMd6e la tiunion du groupe de tra-
v a i l I.S.R.A. - O.R.S.T.O.N. sur la reproduction des espèces exploit&&,
Son objectif CStait triple. La réunion vise :
- a faire l’inventaire des données publiées?
- à provoquer la publication et porter B la connaissance de
toute la oortrnu~t6 scientifique
des r&ultats abondants, disponibles
mais non publUs;
- de procéder $ l’analyse de ces donnees pour tenter de dB-
gager des schémas géntkaux hentwllement
extrapolables à l’ensemble de
l a tigion.

1,INVENTAIRE C R I T I Q U E
D E S D O N N E E S U T I L I S E E S
P O U R L ’ E T U D E D E L A R E P R O D U C T I O N
Q$ff&tsntes nctluns ont 6té utilisées sous ce vocabls commun.
- La taille de la plus petite femelle meture observée. Elle
dépend alors du pauvoir de résolution do la technique de d6t8rmination
UtilisSs et du no&re d'individus observés.
- Pour pallier ce dernier inconvénient, certains auteurs
utilisent l'ordonnée à l’origine de la droite de rkgression ajustant
les points de la partie ascendante de la courbe d’evolution du % d'in-
dividus matures avec la taille [fig.?).
- La courbe exprimant l'~5volution du % de femelles matures sn
fonction de la taille est d’allure sigmolde et comporte les points caracté-
ristiques suivants.
Lm,cl& : d&licate à dgfinir si la variabilité des % calcul& est trop
grande, u lis6e dans certains cas particuli.ers lorsque l’on veut totalement
Eliminer 1 *influence des individus non matures. icalcul du R.G.S. moyen du
stock reproducteur par exemple].
: plus généralement uti1isf.k en dynamique des stocks exploités.
h5P
Lorsque
a courbe est Sym&XiqUe elle cnrrespond & Lm, la taille moyenne
à la première maturité sexuelle.
et lm
: permettent d'avoir en plus une estimation de l’étendue,
de L”E5
l’in ervalle 73e maturation .?Certainç auteurs utilisent, pour des raisons
le plus souvent pratiques le pourcentage de femelles mClrcs ou pristes 3
pondre [stades IV + V C~G! les crevettes par exemple]. Dans ce cas la courbe
obtenue tend vers une limite en g&&ral bien inférieure (3 100 % et il n’est
pas toujours certain que la partie droite de la courbe soit un palier hori-
zontal. La taille ainsi d&te&ni&e correspond plutôt b une taille à la pre-
mière ponte. Elle peut être supérieure à la taille de premi8rs maturlttS,
surtout chez les animaux à croissance rapide.
Il f-aut noter que les rhiultats peuvent &tre très différents suivant
que la courbe est obtenue à partir de donMes recueillies pendant une saison
de ponte ou pendant toute uno a n n é e .
1.2, LES ECHELLE3 DE MATURITE
Les ph&tomènes de reproduction partielle ou de repmduction continue
qui sont do règle en zone tropicale rendent inadéquate 1’6chelle de HJORT
et ses dérivés. On peut distinguer
- des Chelles de maturitSi des ovocytes, basés sur des critÈ?res
histologiques (t-ail?. .I du noyau, rapport nucléoplasmatique, présence de cou-
ronne radiaire etc ..,) ou microscopiques ttaillc de l'ovocyte, prkàence d8
gouttelettes lipidiqiesl.
- des Echelles de maturité des ovaires basées sur des critères
microscopiques Cd'apres la structure des ovocytes qui les composent, leur
distribution de taillas3 ou macroscopiques (aspect, forme, couleur, vascula-
risation, tiaction à la pression, à l’incision).
En zone tropicale, l’utilisation exclusive d’une échelle basee sur
l'aspect extérieur des individus ou des ovaires est sujette à caution.
Plusieurs stades do maturite peuvent cohabiter dans l’ovaire et seule une

analyse fiva de la structure dr l’ovaire Cet en particulier de la dis-
tribution 15:s tailles des ovocytes qu'il renferme) permet une classification
cc7rr!c?cte. L',Gchelle proposée par FONTANA Ill pour les sardinelles du Cango
est actue?lement largement utilisee sur la c6te d’Afrique et son applica-
tien SE~’ le pouvoir être généralisée à la plupart des espèces de la région.
1.3. LES INDICES DE REPRODUCTION
1.3.1. Le % de femelles mkes-
Seuls les rgsultats concernant les femelles sont traditionnellement
utilisés par les auteurs, qui admettent ainsi implicitement que la pro-
portion de males maturos n'est jamais un facteur limitant, On tend à ad-
mettre genéralement que la ponte suit, à très court terme, le rfomsnt oil la
courbe d'évolution saisonnière du % dz femelles mores ou matures passe par
un maximum. Ce dernier est alors assimilé au maximum de ponte. 11 faut pour-
tant nrter que les périodes oti les % sont iXevtss n'indiquent que des pkio-
des favrables à la maturation individuelle. Pour obtenir une estimation de
l’intensité de la ponte cette donnée devrait être pondér&e par un indice
d'abondïqce des reproducteurs.
En dynamique des populations exploitees, la prise par unitE! d'effort
est un indice d'abondance aisément disponible. Il faut toutefois souligner
que
les variations de capturabilité gkkalement lieee aux phénomènes de
reprodu':;:;on en rendent l'utilisation particulièrement délicate dans ce
cas préc?ls .-S que le % observé peut dans ce cas Qtre également biaisé, Dans
tertains c..î en plzine période de reproduction, le % de femelles mûres dans
les capI:ures peut être nul.
D’autre part, une telle utilisation de cet indice de maturité pour dé-
finir 1~s pkiodes de ponto néglige
la possibilité de phénomiines de
latente e t :!e résorption des ovocytes. Une telle résorption, à l’échelle
d'une population a ét4 observée chez les sardinelles du Congo (21,
1.3.2. L'abondance larvaire
La présence de quantités importantes de larves est souvent considérée
corwne l'indice d'une ponte récente. L’utilisation de l’abondance larvaire
comme quantitatif de la reproduction est plus délicate en raison des pro-
blèmes de méthodologie propre à l'étud,: du plancton. Hotons en particulier
la difficulté & obtenir des intervalles de confiance suffisamment étroits
sans
dicooser de moyens matériels et humains très importants.
Cl1 FONTANA A., 1968.- Etude de la maturit6 sexuelle des sardinelles
SardinelY.3 eba.jVal.1 et Sardinella aurita (Val.1 de la région de Pointe-
-
-
Noire I ?Ch, O.R.S.T.O.M., Sér. Océanogr., VII 12) : 101-114.
(-1 "ONTANA A., et PIANET R., 1973.- Biologie des sardinelles, Ssrdi-
neIl:> ; .‘.;
(Val.1 nt Sardinella aurita (Val.1 des c6tes du Congo et du
Gabon. ‘sc. Scient. Centre Pointe-Noire (ORSTUMI N.S., 31 : 39 p.

1 0
1.3.3. L e s reyrts gonade-somatiques
Gel: indice est le plus ghh-alement calculé en faisant le rapport
entre 1:: poids des l:,lades (PG1 et le poids total du corps [PS1 sous la
fol-me :
PG ,: 100
I =-.“.-
:J e-3
C J dres- auteu; 2 i’ ilisent
PG x 100
f -
(PS’ PG1
On peut égale~snt considérer le rapport entre le poids des gonades et
le poids du curps éviscéré, pour tenir compte des différences de replétion.
Il est parfoLs également utflis6 un “gonad index” 1 -I
L3
Il faut noter c;‘ie l’approximation, par un exposant cubique de la rela-
tion entre P
1 t L p A, dans le cas où l’exposant r6al est significative-
mwtt différ&t ‘e 3; introduire un biais, particulièrement sensible quand
on Etudie l’évolut
de cet index avec la taille. En zone tropicale où la
reproduction est pl
ou moins continue, avec des maximums parfois bien d6-
.Finiç, une populat-. i.: contient toujours tous les stades de maturité et les
variaticns saisonni: T es du R.G.S. moyen de la population doivent &tre inter-
prétges NZC p r u d e * :, surtout lorsqu’elles sont de faible amplitude, ce qui
est souvent le cas -2 zone tropicale.
L&S évolution
du R.G.S. pouvant Qtro sensiblement différentes pour des
groupes d’âge diffi.-snts il convient XI minimum d’en analyser les variations
par groupes de tail ?os ou par gmupus d’ 8ges.
1.3.4. Rappor? hepato-somatique
Il ::st calcul6 dr) la m&ne façon que le R.G.S. L’amplTtude des varia-
tions est encore plus faible e t le maximum peut, selon les espèces, être
observé avant, pencknt ou juste après la pante ÇBOUGIS, 19521 (‘l3.
1.3.5. Variations saisonnières du sex-ratio
Souvent
I> :sy-.*&s elles conduisent rarement à des conclusi&s positi-
vcs. Il faut noter que
- le scx-ratio moyen de la population est un indice global dif-
f i c i l e à Interpréterr
- calcuLées à partir des captures, ces variations traduisent
seulement 1~ fait r-2 la capturabilite des 2 sexes varie de façon diffé-
rente.
1 o 3.6. Far:!:etU ZT le condition
--.-
UnF: ! Jmpi 11 stj 311 !es connaissances ;îctuelles sur ce sujet a été r6digée
par FREOK .A se tr-!- ‘2 en annexe. La conclusion essentielle est que l’ap-
proximation pa:’ 3 .7 *‘exposant n dans la relation P = aL” conduit à des
Mais impostar?”
III RXJGIS IP; 1952.- Rapport,hhpato-somatique et gonosomatique chez
Flullus b rh+u;P L. ‘l-111. Soc. 2001. France, 74 (61 : 326-330.

1 1
1 . 3 . 7 . Cr-:r*.~.*~” 7
.-. -
Aucun de U?S incicee, utilis6 swl, ne permet d'obtenir une bonne
image de la reproti~~~ Cion et de ses variations saisonnfi?res, sans risque
d’erreur. L e s inciic~’ m o y e n s , calculés pour
l'ensemble de la population sont
d é l i c a t e 21 interprdtc;r e t d a n s t o u s l e s c a s , u n e s t r a t i f i c a t i o n p a r c l a s s e s

dtâgesau à la riguwr par classes de tailles permet une bien meilleure ap-
p&hensfon des ph6 i,,,mènes.
1.4. DEFINITIONS E' 3ETHODES D'ANALYSE DE LA FPXDNDITE
1.4.1. Définit&.w,
..-e-
Plusieurs déf!*-k':ions ont été proposées et reprises ticwrwnt par
BAGENAL [‘If. Le pr?.2:?me particulier pose par le phénomène de reproduction
continue a amené 1F. '_ -supe à choisir un certain nombre de définitions.
Fécondité partieiia Individuelle
D'après FONTANA :19661, elle corraspond au nombre d"ovocytes du dernier
mode présents dans L'~aire, au stade prépOnt CjUste avant que 1’6imission
commence) .
FcScondîtB totale individuelle
Pbur les ~oi~s3-6 à reproduction "continuew, elle est égale à la fg-
condit partiI.,?.!.c mu..t*ipliée pa? le nombre de pontes fraremant ou jamais
connu). Pour :!es F' 1. ssons des mers tompér~ss ou froides, à une seule saison
de ponte, fé.cndi'-c Gartielle et totale sont identiques et correspondent au
concept de fécond. 5 c?bSolue de BAGENAL.
-*-- eh
Fr%onditB rel?t?vl Iqdividuslle
m-m-... . . . .
C'est le rJ;.w.~. entre la fécondité partielle individuelle ou absolue,
au poids du COL~
17 utilise en géntsral une valeur moyenne lorsque la fé-
conditd varie
-7s~ ‘$1 linéaire avec le poids. Si elle est calculée par le
rappoe entre -: fhcq 7dité moyenne et le poids moyen Inon pondt%%sl elle
dépend évidemment 1
.' intervalle d'observation. Quelques valeurs ont ét6
regroupdes à titr5 1 i !icatif dans le tableau 1.
F&ondit6 de la pop.:? dtion
- - -
Appelé8 6gí ‘Y ..: 1'~ fécondité globale ou capacitg de reproduction
[FONTANA, mm. 3ç;:; 1. Elle tient compte de la structure par tailles du
stock exploit& de 1~ -%condité partielle individuelle et du sex-ratio par
classes de tailles, .?insi que de la taille à la première maturitfi sexuelle.
On peut y intégrer un indice d’abondance 1iB 51 la prise par unité d'effort.
Elle reste nécessalrerw?t une fecondité partielle en zone tropicale puisque
18 nombre de pontes ow an de Chaque individu n'est pas connu.
FQcondité thgoriquc
Cette notion I!Y.Iisée par LE GUEN Cl9711 a étr5 rspr?tee par d'autres
auteurs de la côte I::'Afrique.
On calcule à l'aide de modèles classiques en
dynamique des 5tOckc Pxploftés, la fkondlté partielle integrge, d’une
classe d'ages pendi-?' toute sa vis. Cette fficondité théorique est assimd.lLse,
lorsque la pc: 1 2f !::- :st 21 l'dquilibre et le recrutement stable, à ia f&
condité théorl- $1’: _: toute la population pendant un Intervalle de temps.
Lorsque le rec.-A33rnt n’est pas connu

on raisonne en f&onditg par recrues,
notion homolo;. . - r cg118 de rendement par recrues, impliquant las m&nes
hypoth&sas, e-’
~u.~e~te aux m&nes limites.
Cette nrJior. t. surtout utile pour analyser l'&olution du potentiel
de reproduct<o ::'-I stock en fonction du mode d'exploitation (taille à la
première cap.Liz2, ?iL'?+elitg par plrche). Si sa valeur absolu8 n'a pas b88UCOUp
- .--. -.-__
(4)) BAGEKYL- (T, :.,.l, 1973.- Fish fecondity and its relations with stock
and recruitmc;r
u%I‘- Proc. Verb. Réunions C,I.E.M,, Val.,164 : IE%R-l!U-

12
de sens (car 3s nombre réel de ponte :-n’est pas connu? sa valeur relative
par rapport au stock vierge est un indice très interessant.
1.4.2. Méthodes d’analyse de la fécondité
Les études de fécondité sont encore peu répandues sur la c&te ouest-
afwne. La plupart des auteurs travaillant en zone tropicale d6terminent
la fécondité partielle individuelle, le nombre de pontesétant connu. Quel-
ques essais d’evaluation de ce nombre ont ét6 tentées mais les méthodes u-
tiliAef3 ne sont pas toujours satisfaisantes,
L’eqfectif du dernier mode d’ovocytes au stade pti-ponte est estime
par oomptage apres sous-Qchantillonnage volumétrique ou pondérai.
Deux-de liquides de conservation sont utilisds : le liquide de
Gilson ou le formol a 5 %. Ils présentent chacun des avantages et des incon-
venients.
La Gilson dissocie parfaitement le stroma ovarien mais provoque
une rétraction des oeufs et une #pa&fiboation des ovocytes. Le formol garde
aux ovocytes leur aspect mais les dissocie tr& peu du stroma ovarien. Une
dissociation rnanualle longue est nécessaire.
2. ETUDE DES VARTATIOMS SAISONNIERES
DE LA PONTE
2.1. INVENTAIRES DES DONNEES DISPONIBLES
Toutes les données disponibles concernant la région étudiée [du sud de
la Mauritanie au Congo ont ét6 regroupçks dans les tableaux II ZI IV. les
reférences compl3.es correspondantes seront trouvees dans l’aperçu bibllo-
graphique donné? en annexe,
2.2. CJEFINITION D’ENSEMBLE3 HOMOGENES ET GENERALISATION
Pour rendre comparables les cycles saisonniers observes, on les a d6-
compasés en 4 p6riodes ; saison chaude (cl, saison froide /fl, transitions
en saison chaude-saison froide (c-f) ct saison froide-saison chaude (f-cl.
Pour la Côte d’ivoire et le Congo, la pr&ence d’une petite saison froide
pendant la pQriode chaude a été négligée. Ce découpage nécessairement
grossier était nécessaire pour pouvoir examiner les variations saisonnières
au niveau dz l’onseiqble de la zone. 11 a &?tE! fait sur la base des tempé-
ratures car on a la un indicateur pratique des saisons mais ceci n’implique
pas que le grou~r; consid&re ce oaramètre comme le seul ou le plus important
pour la reproductian.
2.2.1 Les espèces démersales
Les tableaux II et III montrent qu’une grande majorité des espèces
htudiées se rcprodulsent en période chaude. Un examen plus particulier des
distributions bathymétriques montre que les espèces démersales du plateau
continental CO-100 m3 se reproduisent plutdt en saison chaude, avec des maxf-
rwms souvent tr&s accusés pendant les périodes de transition. Deux exceptions
notables, le Boops boops et les Pomadasyidés qui se reproduisent en saison
froide.
Les espéces du sommet de la pente continentale et du talus se repro-
duisent plutbt en reiaon froide et parfois pendant Les transitions. Une
exception cependant avec Paracubiceps ledanoisi dont la reproduction a lieu

1 3
en saison chaude. ‘-? phBncu&ne est encore plus net si on examine les af-
finit& géographiques, On peut dire tres sommairement que dans la zone sén&
gatienne les espl YS d’affinite nord se reproduisent en saison froide et
que les espices d xifiniti! sud se reproduisent en saison chaude.
Certair>s espc:?es catières ont une reproduution continue sans arrêt
total en sai-on fr=.:de. Los maximums apparaissent cependant toujours pendant
la p&iode r.naude Y t ses transitjons U 11 semblerait, d’autre part, que la
prkience, cor tantr, toute l’année,d’eaux chaudes dans la baie de Biaffra
entrafne 1’ rl istc:~c .s d’une reproduction continue sans variations saison-
nières marqu .es.
Le phénomène -st déjà perceptible entre le nord et le sud du Sénegal
pour certaines espkas (pageots, crevettes). L’une des conséquences directe
est que les histograrrmes de frequences des tailles seront plus facilement
interptitables par ..: méthode de PETERSEN dans la zone nord.
Quelques espè!ks très côtieres et d’estuaires ont une reproduction
étroitement liée aux orues de fleuves ot ont, pour cette raison, ét6 négli-
gées dans cette étude (Pscudotolithus clongatus, P. brachygnatus, Ethmalosa
fimbriata).
2.2.2. Les esp-ces pélagiques
Les données sr.yt moins nombreuses ct moins précises sauf en ce qui con-
cerne les sardinelit qui ont été bien 5tudiées. On distingue également des
reproductions de s’.‘.son chaude ou de s-ison froide des espèces, en liaison
avec leurs affiniti .~ géographiques. Lsimportance des périodes de transition
n‘est pas aussi ne;.;e et appnrait seulement pour Sardinella eba, S. aurita
au SénéEsl , et Pom< ornus saltator.
- -
2.3. LA REPRDOUCTI~~‘. ET L ’ HYDROCLIMAl
En genéral on recherche une relation entre des indices de reproduction
et des paran; Ares ontomporains caracth-isant le milieu. Du fait des varia-
t i o n s saisonïi8re:., ct de? corrfilations existant entre les divers facteurs du
milieu, des r*elaticnns causales -ont difficiles à établir. Ceci autorise donc
uniquement l’utilisation des drn?ées hydrologiquas comme facteurs prédictifs
mais non pas 93 tant que facteurs explicatifs. La méthode expérimentale en
bassin et l’approche par l’analyr-: factorielle permettent parfois de mieux
cerner la coGkribution. L'analyse des anomalies et les comparaisons entre
zone5 peuven: être en ce sens très %wtructfwos. Les facteurs explicatifs
peuvent agir h trois niveaux :
- à très long terme : adap,kation évolutive du cycle de l’espèce
au milieu! OU select1,,n par le milieu des espèces les mieux adaptees.
- à moysrl terme : facteurs agissant sur la maturation des go-
nades,
- à j-r”. court terme : signal de déclenchement de la ponte.
Le premier ty;
.lef 7-e ne peut donner lieu qu’à des hypothèses :
CUSHING (1975) adm,)i. que, oans les aaux tempérées, l’adaptation à un cycle
de production prier !1;3 discontinu 21 forte amplitude saisonnière conduit à
une reproduction ti* .,*>ontinue ZI chronologie rigoureuse. Dans l’océan tropical
a productivité faib:!,? et aux varietîons d’amplitude réduites, la reproduc-
tion doit être, seYnn cet auteur, égalornent continue. Les zones d’upwelling,
malgré! leur locali: Aion géographique intertropicale ont des cycles de pro-
duction de type te!@ré. On peut noter que l’on y observe des cycles de
reproduction à deux maximums au “printemps” et à *l’automne”, le premier
6tant le plus important. Ln similitude entre ces ph6nomZines et ceux décrits
par CUSHING 119753 nst flagrante. Le groupe ne disposait cependant pas de
données suffisantea sur les cycles saisonniers de production primaire pour

1 4
pousser plus avant l’analyse.
Le deuxi&ne type de facteurs est 3 rechercher dans le métabolisme in-
terne de l’animal et ses composantes fnutrition, repos sexuel, photopériode,
température ambiante). La maturation est la
résultante d’un ensemble comw
plexa de facteurs internes et externes dont l’étude n’est le plus souvent
nbordable que par l’expkbnentation. C’est la raison pour laquelle le bio-
logiste des pkhes s’y r-M&e très peu et tend B les oublier.
ta fcrctaurs du t r o i s i è m e t y p e s o n t oww r e s p o n s a b l e s d u dé-
c1~nchemen-t de la ponte. Ils ne peuvent agir que lorsque la maturation des
e?nades a atteint un certain stade. Ln température est le plus souvent in-
vaque.’ C’est le critère le plus aistient mesurable et souvent l’un des seuls
disponibles pour caractériser le milieu marin. Mais il est évident que ses
uariations

Gccompagnent celles d’autres facteurs mal pequs et tout aussi
importants (turbidité, couleur de l’eau, photopériode, instabilité du milieu,
gradients divers, productivité, libération d’ectroctfnes).
11 faut à ct? sujet souligner le rôle apparent des changement spatio-
temporels rapides des conditions de milieu, Dans le temps, la ponte est très
souvent déclenchée pendant les périodes de transition. Dans l’espace, elle
est souvent localisée aux zones où cette transition présente un caractère
aigu [les canyons pour les Sparides].
3. REPROCUCTXON ET MIGRATIONS
7.1, MIGRATIONS VERTICALES.
La reproduction de certains pAlagiques a lieu près de la surface [Po-
matomus saltatori. Pour les espèces démersales côtières des concentratizs
ont été exceptionnellement observées en surface ttutjanusl ou en pleine eau
[Arius). Il n’est pas possible de savoir si ce phénomène est lié à la repro-
dmn,
3.2. MIGRATIONS TRANVERSALES
Il s’agit des migrations de la c&zcr vers le large et inversement. 11
f-ut considérer plusieurs groupes d’espèces démersales.
3.2.1. Les espèces cotières (0 à 50 m1
Pour ces espèces, des migrations vers la côte, souvent à proximité des
estuaires,
axistent et semblent liées 5 la reproduction. On peut citer les
espèces suivantes : Galeoides decadactylus, Cynoglossus sp,..Pseudotolithus
senegalensis, ,P. typus, Argyrosoma regium, Pentanemus quinquarius, Ptemscion
peli, Arius SP., Penaeus duorarum.
3.2.2. Los espèces eurybathes 115-K! mf
Il semble qu’il y ait également un regroupement des individus en repro-
duction dons une frange bathymétrique qui pour certaines espèces se situerait
vers le milieu de leur distribution normale (vers SO m sur la cate sud du
Sénégal]: Pagellus coupei, Pseudupeneus prayensis, Diagramma mediterraneum.
Le groupe n’a pris pu émettre d’hypoth8se.s concernant cette zone privilégi6e.
3.2.3. Espèces nrofondes
Il semble bien qu’il existe également des
migrations bathymktriques pour

1 5
certaines espèces [Dentex macrophtalmus,klinurus mouritanious mais nos con-
naissances sur cette faune sont trop r6duites pour qu’il soit possible de
g&néraliser ou de conclure avec plus de certitude.
3.3, MIGRATIONS GEOGRAPHIQUES
Un inventaire des comportements Connus a été testé, ttabl, Vi.
3.3.1 e Espèces démersales
3.3.1.1. Espkes c ô t i è r e s (O-50 m3
Pour l’ensemble dc! l’Atlantique csntre-est, la plupart des espèces
&zudidés n’t.ffccti,-nt pas de migratlons importantes (voir exemples au para-
graphe 3.2.?.). Lkalques ospeces effectueraient cependant des migrations
d’amplitude sans tioute modérée (Argyrosoma regium, Pomadasyidae, Lutjanidae).
3.3.1.2. Espèces eurybathes (15-80 m)
Dans l!.: cet-“-z? du golfe de Guinée, il ne semble pas qu’il y ait de
m i g r a t i o n d,;: ces ;?spèccs. En revanche dans la zone d’alternance hydrologique
n o r d dhfinit pris RERRIT 119613 et qui s’étend de la Guinée Bissau à la Mau-
ritanie, la :nigr?tic~r! semble être la règle. On peut y distinguer les espèces
d’affinite géagr~aph*~;ue nord qui migrw-tt vers le nord en saison chaude.
L’affini+:e est dite nord ou sud, suivant la localisation du centre de la dis-
tribution géocmphirre de l’espèce. La reproduction est le plus souvent as-
sociée à ces jéplac-!lents.
3.3.1.3. Es@:-; profondes
Oes mouvements ?wd-sud ont été ckkrits oar certains autours oour ouel-
ques sspk~s [Dentox macrophtalmus, Palinurus’ mauritanicusl mais cks déplace-
ments na sont peut-être qu’apparents et pourraient correspondre. selon
d’ autres auteurs, à des migrations bnthyktriquss décaléee dans le temps et
dans lFeepaco faisant apparaltre les ,zpèces sur le rebord du plateau, dans
la zone de pliçhe, ti des moments différtznts. Ces variations spatio-temporelles
de capturabilité donneraient l’illusion d’un mouvement nord-sud.
En réalité la faune de la pente est très mal connue et justifierait une
étude plus approfondie.
3.3.2. Espèces pélagiques
Les observations ont surtout Qte effectuées dans la zone de balancement
hydrologique nord D Les espèces peuvent iZgalement 3tre classées seion leur af-
finité tempérée ou tropicale en suivant les m&mes critdres. La quasi totalité
des espèces effectue des migrations souvent liées aux masses d’eaux et au
ph&nom!Me d’upwell:ng.
Les especcs I.?s plus littorales ou inféodées aux estuaires présentent
plus un pheno~~&-ta limité d’extension saisonnière de leur aire de répartition
qu’une migration véritable.
Pour lc- aspkes migratrices, les jeunes individus effectuent le plus
souvent leur pmrière reproduction dans la zone de la nursery: et rejoignent
ensuite le stock c:‘adultes, qui migre plus au large, lors de son passage
l’année suiv7nzc, Les reproductions suivantes se produiront également lors-
q u e l e point distal LT la migration est atteint et pendant le trajet de re-
tour.
Ce schéma ne parait pas valable pour la zone d’alternance hydrologique
sud fCongo-Angola]oi, .jeunes et adultes de Sardinella aurita CO-existent dans

1 6
la zone &!M&e.
3.3.3. Migration et reproduction
Les donnees actuellement disponibles, souvent 6parses ou non publiées,
permettent de définir les schémas de migration de certaines espèces.
CHAWAGNAT et OOMAIN fcn F.~?~Yz-: en ont fait le point pour la région d’al-
ternance hydrologiquo nord.
3.3.3.1. Espèces d’affinité nord Itabl. V1
Les adultes ont une phase dispersee d’août B octobre entre 19aN et
24’N, dans la partie septentrionale de leur aire de migration.
Ils entreprennent à partir do novembre des d6placements rapides vers le
sud et se stabilisent de janvier à avril entre 10’ et 17ON. On observe tou-
joum une certaine stratification
des espèces selon In latitude et, à l’in-
térieur de choque espL3ceI une stratification des tailles, les jeunes consew
vant une distribution plus meridionale que les adultes. A partir de mai le
mouvement 9 'inverse. On observe alors le déclenchement de la ponte qui se
poursuivra jusqu’à 19 - 2D0N 00 l'intensité est en gknéral maximale.
La circulation générale, la topographie des fonds et la configuration
du littoral font que les jeunes issus de ces reproductions se concentrent
dans les nurseries priv.:iégi&es (plateau de Géba, sud du Cap.Vzrt,r&+gion de
St- Louis, cap Timiris et banc d’Ar;juinI. Ils y restent jusqu’à leur première
reproduction (de 1 à 3 ans1 puis rejoignent le cycle saisonnier des adultes.
3.3.3.2. Espèces d’affinit6 E*!d.
Les schémas sont en général moins précis, concernent apparemment des
biomassas moins importantes, et affectent un nombre plus réduit d’espkes.
De janvier B mai, il y a concentration dans le complexe estuarien
situb au sud du Cap-Vert (Sine Saloum à Guinde Bissaul, où a lieu une pre-
mière reproduction. En juin-juillet ces espèces se déplacent jusque vers
IA'N et ont une deuxième période de reproduction. De août à dkembre les
adultes se dispersent dans toute leur aire de distribution puis, a partir
de dkembre, se replient vers les zones d’estuaires,
4. CROISSANCE ET REPRODUCTION
Le nombre important d'espèces exploitées en zone intertropicale et
le faible développement de la recherche scientifique rend nécessaire le
recours à la biologie comparative, telle qu' Ile était préconisée par
BEVERTON FI9591 et HOLT (19621.
Le groupe s’est borné b analyser la relation entre la taille maximale
et l? taille moyenne de Premiere maturite. Il est couramment admis dans la
littérature que cette dernière est une proportion constante de la taille
maximale moyenne. Selon HOLT 119621, “‘la valeur gén6ralement retenue pour
le rapport Lm/L ba est cl. -viron 2/3 et, si le poids du poisson considéti
est proportionnel au cube de la longueur, la maturité correspond WJ point
d'inflexion de la courbe de croissance en poids”. Ce rapport est utile dans
la mesura où il permet d’obtenir une estimation de Lm connaissant Laa [ou
la longueur maximale moyenne dans les captures,
Ce rapport varie selon le même auteur de 0,3 à plus de U,9 suivant les
espèces. Une part importante de la variabilité est lice aux erreurs sur IJI
et surtout sur L a~ .

1 7
Pour éviter ce’ “o deuxième source d’erreur et étant admis que L w nsa
le plus souvent pas de signification biologique précise, le groupe a préféré
considérer le rapport Lm/Lmax, où Lmax a été obtenu en prenant la dernière
taille signSfic@tii. ment présente dans les histogrammes de fréquences an-
-
-
nuels. Lorsqu’il exzstait quelques poissons isolés dans la partie droite de
la distribution, ils ont ét6 n6gligés.
Lmax ainsi déterminé peut theoriquement dépendre du niveau d’exploi-
tation D
Lss donnees disponibles pour le gnlfe de Guinée ont été regroupees dans
le tableau VI. Les distributions de fréquences des rapports Lm/Lmax (golfe
ce GuinBel et Lm/L go CBEVERTON, 19591 ont et6 portés sur la figure ‘l pour
comparaison. Les valeurs de Lm/Lmax sont mieux distribuecs. La distribution
est sensiblement normale.
La valeur moyenne obtenue est :
Lm/Lmax = 0,523 ,* 0,03 Cau seuil de 95 %l
HOLT 119SZl donne pour Lm/l ao la valeur moyenne de 0,64. Compte tenu
du fait queLmax et L ca sont des données de nature sensiblement différente,
1s comparaison directe n’est pas possible mais l’impression du groupe est
qu’il n’y a pas do différence et que toutes les conclusions ou hypothèses
relatives ?i ce rapport, émises pour des espaces de régions tempérées, res-
tent valables pour la zone tropicale, et en particulier que les lois qui ré-
gissent la croissance sont les mêmes.
7, ETUDE COMPARATIVE DES FECONDITES
Les fécondités :*elatives sont utilisees pour comparer des populations
différentes d’une rw’ ,s espèce quand leurs individus sont do tailles diffé-
Tentes. Les dont-& :: ‘isponibles dans le golfe de Guinée sont trop peu nom-
weuses pour permet~.:e cette approche. Les fécondités absolues permettent des
cnmparaisons entre euoèces et CUSHING a montré 119733 la relation linéaire
entre 1~; racine cubique de la fécondité! (assimilable à la distance entre les
larves dans le milieu1 et le coefficient de mortalité lié ?J la densité, de la
relation stock-rew-nzement de RICKER.
Cette théorie implique que les esnèces à forte fécondité absolue ont une
relation stock-recrutement en dôme tr6s marqué (gadoidesl, les espèces à fQ-
condit Intermédiaire une relation de -?ype csymptotique Ipleuroneotesl et les
espèces à faible féc-ndrté une relation de quasi proportionalité (clu-
peidos o
a - Fécondité faible f 4 10’1 : on trouve les clupéidée (Sar-
dl?slla sp., un petit Sciacnidé CPteocsoion pelil un petit Polyn&$dé -
T?ntanemus quinquariusi .
b- FQcondité moyenne (10’ ci ID61 : on y trouve des petits
t;hc?id& IKatsuwonuz pelamys) des Sciaenides fPseudotolithus senegalensis
pz
. ..- longatus et P. ?T~US), un PomadasyidE CBrachydeuterus auritusl, un Pé-
itc2’ :.dé [Penneus du Trarumi .
-
-
e -- Fecondité élevée ( J. 4O”i : on y trouve le plus gros des
!+udotolithus IP, typus), un gros thonidé [Thunnus albacares et un Pomato-
ridé (P. s; E%trix) ,
Si. l’on ropranr’ les conclusions de CUSHING, les stocks les plus féconds
;ont l e s plL,2 Efptt .j a conserver leur intégrité. Ils peuvent supporter des
taux d’exploitati!jn plus &.levés, amortissent beaucoup mieux les variations
interannuelles de recrutement, On peut également penser qu’ils sont mieux
2rmés pour la comp5tition interspécifique.
Cn P(:ut noter qtie le seul stock ayant disparu de la cdte d’Afrique est

celui des sardinelles CS. aurital du Ghana, ce qui est conforme a cette
théorie. En revanche, les pgnaeides IP, duoraruml semblent n’avoir que de
trRs faibles varLx3on.s înterannuelles de recrutement.
FONTANA (non oubli63 a comparé egalement Tes capacites de reproduction
(telles qu’elles ont et6 dt5finies précedemmentl pour les poissons du Congo.
Les principaux tisultats sont r&.um& dans les figures 3 et 4.
Les courbes d’évolution avec la taille, de l’effectif du stock p&chd
Wwellea + m61es. et du potentiel de production d’oeufs sont plus ou moins
décalées suivant Le% espèces. Tr&s rapprochees pour Brachydeuterus, Pentane-
mus et Pteroscîon,eiies sont très écartées pour Pseudotolîthus typus et P.
ZGïegalensis ainut
cie Galeoîdes.
Dans le prer2er cas, par le 221~ de recrutement, de la s#Xectîvité et
de la maturation, lc ’ CaPtUx’es Portent SurtoUt susdes poissons participant B la
reproduction, Dans : 2 second cas, les captures contiennent une forte propor-
tion d’individus ,-.- n’ont pas participé à la reproduction.
Il semble évident que l’effet d’une exploitation [par rajeunissement du
stock1 nu d’un changement de maille sur le potcntîel de reproduction [et
donc le recrutement1 sera différent suivant les cas.
FONTANA a examiné la relation entre la féuondité d’une esp&ce et son
abondance num&iquc relative [résultats non publiés en cours d’élaboration).
Il semble qu’a l’îrA6rieur de groupes homogdnes, une relation de proporticn-
nalîté existe.
CONCLUSIONS
Les objectifs ,tisés pour cette r6unîon ont été en grande partie at-
teints. L’inventaire des données disponibles dans le golfe de Guinée a &té
fait et il est rer?ettabls que l’on n’ait pas pu l’élargir pour y intégrer
des donnees concE;i,wnt des e?p&ces tropicales d’autres régions.
L’inventaire sritique des methodes et des terminologies devrait per-
mettre b l’avenir une certaine homog6nei,té dans les résultats qui seraient
ainsi plus facilement comparables.
L’ analyss 3~:~ variations saisonnières de la ponte a montr6, pour 3es
espèces littorales, l’importance des saisons de transition dans toutes les
parties du golfe. Cet périodes constituent des phases de bouleversement pro-
fond du milieu et le ou les facteurs dgtermînant la ponte ne peuvent étre
aisément d6celes. La théorie de CUSHING, reliant les phénomènes de produc-
tion du milieu au>- phénomènes de reproduction, est attrayante mais les 616-
ments pour 1’6tayor .-:anquent encore dans la regîon. Les connaissances sur
les migrations ont I té solidement étayées, surtout en ce qui concerne la zone
d’alternance hydro:,,:;ique nord. Il semble que des migrations géographiques
importantes n’exie&:t que dans cette zone. Le centre du golfe de Guinée
semble plut& le si&ge de migrations bathymétrîques. Cecl devrait CStre
mia en relation ave? le fait que les principaux changements hydrologiques
saisonniers [quant? :Z. y en a1 apparaissent dans le sens côte-large au centre
du gc3lfe et dans lc sens nord-sud dans sa région septer:$rionale. Si ce rap-
proct?ement est just4fi6 on peut se demander pour quelles raisons des mouve-
ments sinrilaires n:. sont pas perçus dans son exttimité septsnWionale,# dans
la zo1-18 d’alternant? hydrologique sud.
Lss relations -n”‘re la maturation et la croissance sont comparables à
celles qui ont éti ‘:servées en mer temp4rée en ce sens que les rapports
Lm/Lmax sont comparables. Il est regrettable que le temps ait manqu6 pour

&tendwe cette analyse aux relations entre K et L OD I entre LmILmax et Lmex
entre LrnAmax et K et que les données sur la morizalit6 naturelle soient
encore trds raTso.
L’Gtudti des fkandit& a conduit A un classement des quelques espèces
étudiées et à quelques sp6c~&3-Mons sur leur rhistance a l’exploitation et
au remplacsment . Cet atrpect est important si l’on considère l’expansion ex-
traordinaire actuelle des balistes dans tout le golfe, et le fait que l’on
ignmw3 f3ncore quelles sont les sspkes remplacées.
Dans l’ensemble, les espèces relativement bien 6tudiées sont encore
tr&s peu nombreuses enregardde la grande diversité spécifique de la ris-
gion. S5
la faune cbtière de fonds meubles commence à i3tre connue, celle
des fonds durs est encore peu étudih. Il faut noter l’ignorance parti-
culike qui r&ns
sur la faune du talus et de la pente dont l’exploitation
est pourtant déjà trE?s avancée, ainsi que sur les grands et moyens pdla-
giques cbtiers Ibarwcudas, carangues, thonid6sl.
Il est souhaitable que des études sp4cifiques soient dheloppées
pour comM8r Ces lacunes car les essais d’évaluation ne deviendront
fiebleS que 1’OrsqU’on aura aCqUiS une bien meilleurs connaissance de
I : trologie des espèces concern6es.

215
75 J ---1--- ---_..
T
2
0
Yi3
-------
a? 25
L25
L50
t75
Longueur du corps
Eig. l- Evolution du % d’individus mûrs avec
fa longueur du corps.

0
0
0.1 0.2
0.3
0.4
0..5 0.6 0.7 0.6 0.9
1.0
%
4 0
3 0
2 0
1 0
0
0
0.1 0.2
0.3 0.4
0.5 0.6 0.7
0.6 0.9
4.0
Fig. 2- Distribution des fréquences des rapports :
A - Lm/L, jd!aprks des données de
Bevert.on , 1959 j l

2 7.
-
Structure du stock pêché (d’+ $1
~
Fraction
!$ reproductrice
- - - - - -
Courbe de production d’aeufs( en% )
Fig.
i’ d’après
NTANA, non publit f.

Structure du stock.pêcti Qw)
Fraction j? reproductrice
Courbe de production d ‘ceufs( en % )
L F(cm)
Brachydeutetus euritus
Pefltanemus quinquarius
“fok
20
0
L T( cm)
Ptetescion pfl
15
10
5
.,,
.:’
0
t T(cm)
Pseudotolithus eiengatus
F i g . 4- ( d’apr&s F’O.NT’.ANA , rIon publie' )

-
ESPECE
Fe.lQ-3
AUTEUR
REGRESSION
F-
Saf'dinclla amita
cmm C. (1976)
Sardinclla aurita
FONTANA-PImET (1973)
Sardinclla cba
F~~A~~I~ (1973)
Fe = 418P- 18974
Sardinclla lcmgiccps
BALAN (7%5)
Fe I 52-l P+- 21263
-
Kat9uwcmus pclamys
STE@JERT (1976)
Fe = 265P-3f9Oucl
Katsuwonus pclamya
JOSEPR (7963) _
sw---.uI
Th&us albacares
305EPE (1963)
Fe-2 1: 202P+îcmmQ
Thunms albacarcs
ALBARET (1976)
non disponible
Psmadotolithus typus
FONTANA-M'FIEA (1975)
Fco = 29oP- 37500
Pscudotolithus smmgs
FONTANA-M'FINA (1975)
Fe = 57OP- 72ooO
TABLEAU ï
: Queslques fkonditbs particllcs (Fe) et relatives (Fq/P)


ESPECES
;ZONE ;
REFERENCES
SAXSON HYDRQLOGIQUE
i
f
r
(
t
1
;CIF;
F
fF-Cf
C
$=-+F ;
f Drepans africana
13
r DQMAIN (f97ï)
I
1
Gerres melanopterus
3
3
1
rv
tv
-I
t
!
Pagellus coupéi
!
2 1 RIJAVEK (1973:
t
t
tt
tt
!
3N t FRANQUEVILLE (19771
1
1
Il
tt
1
3s !
tt
V?
x
tt
,t
t
4 1
Il
t.
f
Denttx angolansis
I2
4 KONAN (19771
tv
I
I
tt
! 3
' ~~~MA~N (1977)
i
s
Dentex canarfensis
! 2
; RTJAVEK ("1973)
Il
f
x
!
.
tV
t
3 f DDMAIN (2.977)
I
x.
!
!
Dentex manxxmus
Dentex polli
Dentsx fiaosus
d
WOJCIECHOWSKI (197.2)
Pagrus ehrenbergi
t
2 $ RIJAVEK (i973)
Pagrus ehrenbergi
I
3
? "IRET (1874)
f
r
Epinephelus aenus
s"
Paracubiçeps
3
1 DOMAZN (19?7? M, BA (Ns pub,: 0 2
ledanoisi
!
3 0 DOMAIN (19771
f'
II
i
Pseüd-upeW&s
prayenais
d
3
E CHABANNE (19771
1
1
I
Penaeus duararum
1
2
! GARCIA (1976‘
t
!
tt
tt
i
3N 1 LHOMME 91977)
tt
1
f
II
t
2s !
1
f 0v00.0#0MJff&~
Pseudotolithus senegalensis f
i t TRkDEC (19681
1
1
-?-
tv
?I
0
2
1 TROADEC ("197-l)
1
f
tv
tt
I
3
I SUN (1975>
t
t
1
Pseudotalithus *ypus
0
2. f POINSARD:(3973)
t
f
VI
t?
-
!
2 ! LQNGHURST (2969)
IV
1
t
!
tt
e
3
f CHUUN (non publié)
x
Galeoides deeadactylus
!
1s ! SAMBA (19741 FONTANA (n,pub,1 :
rt
t
tr
r
tt
tr
1N I
tt
r--,r,r,l,Fl,ll,llr
t
3 f LOPEZ (1977)
L
f
tt
tt
I
3 ! DOMALN (19773

tt
!
2
f LONGHURST (1969
v
TABLEAU II : Poissons d&mersaux se reproduisant en saison chaude.
2 = Congo - Gabon
2 = Liberia - Cameroun
3 = Guinée - Sbnégal
4 = Mauritanie

w
.
27

c-4
x-w

w

!“&

-

Cybiidae
Cybium tritw
Sghyraenidae
Sphyraengt dubi a

E S P E C E S
D E M E R S A L E S
DiagrsUNna meditwraneun
Dentcx mamophtalmus
Pomadasys incisus
Pagrus chrcnbergi
Pmadasys pmoteti
Dentcx filosus
Parapristipoma OC~,
Datex camricusis
Palinurus maurit.
Argyrosama regium
Epincphalus ameus
Epinephclus cauI
Ianbrina canariensis
Epinephclus gigas
Cynoponticus fesox
."Ui,-.i-~-..-~"
P5madasyidae
BrachydaMxrw3 awitus
Pomadasys jubelini
Polynemidac ~2.
Galeo%dcs decad.
Palinurus segius
PcwtaIwmas quinq,
Ncptunus vafidm
Pcnaeus duorarum
Lutjarius agcnncs
Lutjanus gcrrcezmis
w
cs
Lethrinidae

Y
i
i+----

-..-.

-.--1-.---..--.-.-..

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.._.__-
---
1
-

..-._-.

__

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c”.
l
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---l
n
h

L A
R E P R O D U C T I O N E T L A
C R O I S S A N C E
D E S
E S P E C E S
E X P L O I T E E S
D A N S L E
G O L F E D E
GU=INEE :
A P E R C U
B I B L I O G R A P H I Q U E
par
Serge GARCIA

LA RBPRODUCTIO?? ET LA CROISSANCE
DES ESPECES EXPLOITEES DANS LE GOLFE DE GUINEE
APERCU BIBLIOGRAPHIQUB
par S. ::ARcIA ( 1)
INTRODUCTION
L'un des objectifs
du groupe de travail était de
promire une liste bîbliographîque des travaux r6alisés
dans la &gion sur ce sujet.
91 est également apparu nécessaire d'y adjoindre
une liste de travaux de référence
réalisés hors de la
zone considfrée,
Cette li.stc a 6té constitu& principalement à partir
du fichier de l'auteur et des quelques documents disponi-
bles à la bibliothèque du C.R.O.D.T. Elle ngest donc
vraisemblablemnt pas tout-à-fait exhaustive.
(1) Océanographe de l'O.!X.?.T.O.M., en fonction au
Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye
(I.S.X.A.), B.P, 2241, DAKAR, Sanégal.

3 4
i/ REFERENCES SE RAPPORTANT AU GOLFE DE GUINEE
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A N N E X E S

R E P R O D U C T I O N
D E
BRAGHYDBUTERUS
AURITUS
V A L . ,
1 8 3 1
( P O I S S O N S ,
PC’MADASYIDAE)
E N
C O T E D ' I V O I R E
Mamadou BARRO

REPRODUCTION DE BRACHYDEUTERUS AURITUS
V A L . , 1831 (POISSONS, POflADASYfDAEl EN
COTE D’IVOIRE II1
par
M . BARRO (2)
..-.-C
1. INTRODUCTION t
C e t t e e s p è c e e s t a s s u r e m e n t l ’ u n d e s élements l e s p l u s
i m p o r t a n t s d e s Pomodasyidae
d u g o l f e d e G u i n é e p a r s o n p o t e n t i e l
exploitsble, b i e n que sa valeur marchande soit inférieure à
celle des autres genres, Pamadasys et Diagramma.
D e 1 9 6 6 ?J 1 9 6 7 , p e n d a n t u n a n , c i n q r a d i a l e s d e r é f é -
rences ont éte prospectées, couvrant l’ensemble du plateau
.:ontinental i v o i r i e n . Plus de 20 000 mensurations de Brachy-
:Asuterus o n t é t é f a i t e s . Cette opération a été répétée en 1969-
^‘17Cl sur la seule radiale de Grand-Bassam au cours de campagnes
J’Qtuda d e l a c r e v e t t e r o s e P e n a e u s d u o r a r u m . L ’ u t i l i s a t i o n d’ur
a 1’ talut à m a i l l e s p l u s f i n e s a p e r m i s l a c a p t u r e d e p o i s s o n s
p l u s j e u n e s . De 1972 à 1973 quelques campagnes ponctuelles ont
p e r m i s dr3 controler l e s p r e m i e r s r é s u l t a t s . E t e n f i n , d e 1 9 6 9 b
1 9 7 4 d e n o m b r e u x é c h a n t i l l o n s o n t é t é p r é l e v é s a u p o r t d ’ A b i d j a n
s u r l e s c a p t u r e s r é a l i s é e s p a r l e s s a r d i n i e r s e t l e s c h a l u t i e r s .
(Il Cette courte note est extraitc d’unc t h è s e d ’ U n i v e r s i t é
prgsentée B P A R I S (BARRO, 1 9 7 6 1 .
(21 A d r e s s e a c t u e l l e : C e n t r e D.R.S.T.O.M. d e N o u m e a . B o î t e
Postale AS-Noumea Cedex - Nouvelle Calédonie.

2. LA REPRODUCTION.
2.1. Echelle de maturité
Il a éte u t i l i s e , p o u r l a d é t e r m i n a t i o n d e s s t a d e s d e
8 . auyiitus. l ’ é c h e l l e d’ANYA q u i e s t u n e v a r i a n t e d e s criteres
dont?69
p a r l ’ é c h e l l e d e HJORT e t p a r c e l l e r e c o m m a n d é e p a r l a
F .A.O’. L o s f e m e l l e s y s o n t c l a s s é e s e n s e p t s t a d e s (le s t a d e V I
pprldant :zt l e s t a d e VII é p u i s é 1 e t l e s m â l e s e n c i n q s t a d e s
fTV coulant d e s p e r m e e t V épuis61. L e s t a d e 1 c o r r e s p o n d a n t à
Cl3lU
de:: i m m a t u r e s d o n t l e s e x e n ’ e s t p a s i d e n t i f i a b l e
/t
d i r e c t e m e n t .
L ’ o b s e r v a t i o n d e c e t t e é c h e l l e a é t é s u f f i s a n t e
~OUI+ m e t t r e e n é v i d e n c e l e li.eti e t l a p é r i o d e d e p o n t e d e
n o t r e p o i s s o n .
:
.Y
T o u t e s l a s f e m e l l e s d e s s t a d e s V , VI e t V I I ( p r é -
petite, ponte e t POSt-POnte)sOnt i n v e n t o r i é e s c h a q u e m o i s e t
le8 c h i f f r e s obtenus s o n t c o n v e r t i s e n p o u r c e n t a g e s d u n o m b r e
t o t a l d e s p a i s s o n s m a t u r e s c o m p o s a n t l ’ é c h a n t i l l o n . L e s varia-
t#ons d e c e s p o u r c e n t a g e s d a n s l e t e m p s e t d a n s l ’ e s p a c e i n -
d i q u e n t l e s m o u v e m e n t s e t l e s l i e u x d e l a r e p r o d u c t i o n .
A i n s i ,
s u r l e s o b s e r v a t i o n s f a i t e s à p a r t i r d e p o i s s o n s
p&chGs d e a o û t 1 9 6 9 à j u i n 197Y, l ’ e s s e n t i e l s ’ e s t d8gag6 t r è s
n e t t e m e n t a u s s i b i e n p o u r l e s rourbes p r o v e n a n t d e s t r o i s d e r -
n i e r s s t a d e s I V , V I e t VII) que p o u r c e l l e s d u s t a d e VI
seulement.
2 . 2 . P é r i o d e s d e p o n t e ( f i g . 1 1
La variation des taux de la frequence des femelles
V, V I et V I I d a n s l e s c a p t u r e s (fig. 1 3 montre une pr6sence de
ces i n d i v i d u s d ’ a b o r d f a i b l e d ’ a o û t 3 j a n v i e r , p u i s b e a u c o u p
p l u s i m p o r t a n t e d e fevrier à j u i n ( p e n d a n t l a g r a n d e s a i s o n
chaude1 ..#vec un maximum au mois de mai. La saison chaude repré-
sente donc la p é r i o d e d ’ i n t e n s e a c t i v i t é r e p r o d u c t r i c e .
E n n e t e n a n t campte q u e d e s f e m e l l e s a u s t a d e V I
Cfig. 1 1, la courbe suggère une seule vraie période de ponte
qui v a d e f é v r i e r à j u i n C o u p e u t - ê t r e a j u i l l e t ) a v e c u n p i c e n
mai, c e q u i correspond.._au r é s u l t a t prgcédent.

2.3.
Lieux de ponte
/'
La même analyse faite dans l'espace avec le5 femelles
v, VI et V I I d’abord, puis les femelles VI 1fig.Z)
, montre
que le lieu de ponte s'étend de la côte à moins de 50 m de fond.
A p a r t i r d e 30 m on observe une forte baisse de la fréquence des
femelies en ponte. A partir de 50 m, aucun individu de stade VI
n'a pu être cap+uré.
Le manciue de données concernant les immsrsBcns moins
pro-kndsa empêche de mieux préciser la limite côtière de
l’aire de ponte mais il paraft vraisemblable que celle-ci puisse
se situer aux environs des 10-15 m, car le nombre des femelles
VI capturées, trds faible au large mais grandissant nettement
en direction de la cete et sans cesse jusqu'b 25 m., peut per-
mettre de penser, comme plusieurs auteurs l’ont démontr6 p o u r
les.Lciaenidés qui appartiennent à la marne communauté
(LCIN~HURST, 1964; TROAOEC, 1970; LE GUEN, 79711, que 1s frai SE
produit sur les petits fonds.
2.4. Fécondité.
On n’observe jamais qu'une faible quantité de femelles
en reproduction d a n s les captures, même en periode optimale de
-Frai. Ainsi pour une première estimation de la fécondité de 8.
aurftus en Côte d’ivoire,
-
nous avons prélevé sur deux échan-
tillons differents [le 21 février 1973 et le 17 mai 19731 des
fsmollos au stade V (5 individus 3 chaque fois) mesurant entre
37 c m -zt 2.0 c m de façon à obtenir
de grosses gonades. Les ré-
sultats ont montré que le poids des gonades, donc de leur con-
tenu,stait relativement proportionnel à la longueur totale de
l'individu.
te nombre des ovocytes également. Les deux échan-
tillons recueillis o n t permis de calculer u n e f é c o n d i t é a b s o l u e
moyenne de 120 586 et 120 670 ovocytes, soit une fécondité
moyenne de 120 600 ovocytes. L a f é c o n d i t é relative corres-
pondante est de 143 ovocytes p:;s gramme.
?..5. T a i l l e à l a p r e m i è r e repr;:-iuctidn
L'examen de 503 femelles a permis d'estimer à 14,5 cm
l a t a i l l e à la première reproduction des femelles et à 13,8 c m
celle des males (longueur totale).

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18.0 s .{
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PSC
PSF
GSC
FI g, . ?- Vz2riations saisonnières de la proportion
de femelles mûres.
-. S t a d e s V + VI -1- V i t
- - - - - - Stade Vi
50
55
I m m e r s i o n s
Fig. 2- Evolution bathymgtrique de la proportion
de femelles mûres.

N O T E
P R E L I M I N A I R E
S U R L A
R E P R O D U C T I O N
D E S
R O U G E T S
D E S
C O T E S
S E N E G A L A I S E S
Jacques CHABANNE

NUTE
P R É L I M I N A I R E
S U R L A R E P R O D U C T I O N D E S R O U G E T S
D E S C6TES
S É N É G A L A I S E S
J . C HABANNE (1)
R E S U M E
La reproduction du rouget (Pseu&psneus prnyensis)
est
étudiée paur les
annees 1975 et 1976 . L’étude est
basée sur l’évolution de l’aspect macroscopique des gona-
des femelles, classée en stades de maturi.té . La longueur
moyenne â la Premiere maturité est de 1?,5 cm si elle est
calculée sur l’ensemble de l’annee . La periode de repro-
duction intense se situe pendant la saison chaude,des mois
de mai à septemb.re . La reproduction persiste pendant le
reste de l’année, mais son niveau est faible et elle est
due aux plus grandes feme Iles e L’existence de lieux de
ponte preférentiels n’a pas été mise en évidence.
Une relation
entre la taille des femelles et la ma-
turation des gonades a été
trouvée . Le cycle
sexuel se
deroule de façon différente en fonction de la longueur
des individus. Les grandes femelles sont proportionnelle-
ment plus souvent au stade de
prépcnte que les petites.
L’importance des grands
individus dans la ponte est plus
forte, en valeur relative, que celle des petits. Il y a
des variations de 1 ‘infl-uence de la longueur sur la matu-
ration au cours de l’année.
L’étude comparge des deux années permet de mettre en
évidence une corrélation posi t.ive entre l’intensité de
la reproduction et la temperature. Plus la température est
élevée ) plus la reproduction est forte.Le début et la fin
de La saison de reproduction intensive correspondent à de
forts gradients de température l
Les caractéristiques de la reproduction observées
pendant ces deux années doivent être confirmées. Si elles
Ze sont,elles peuvent présenter des perspectives inté-
ressantes pour l’étude des variations B court terme de la
population.
---
(1) Océanographe biologiste de l’O.R.S.T.O.M., en service à L”I.S.R.A,
Centre de Recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye,BP 224I,Dakar,SéndgaL

A B S T R A C T
55
Reproduction of red-mullet (P~~?.u@w%w pnryensis)
la studicd during 1975 and 1976 . Thia study is based on
the external appearance of fsmale gonads divided in matu-
rity stages. The mean length at ffrst maturity is 13,5 cm
when a11 the year is concerned in calculation . Intensive
spawning takes place during h o t s e a s o n D from May to
September q A little spawning is present in the other
months due te bigger fishes .Preferential spawning grounds
have not been found.
A relation between the size of females and gonades
mnturati~ I is shown. Sexual cycle is different following
t~.z leng 1 of fishes. Bir; females are proportionally more
ot ten at stage 5 than
little. During the year p there are
‘i <iations in relationship between length and maturation.
Cmnaring the t w o y e a r s
allows to f ind a positive
correlation betweea spawning and temperature. More the
temperature is hot, more spawning is important,The begin-
ni ng a& the end of intensive reproduction take place
-rhen temperature variatiens are strong.
Obser-led spawning eharaeteristics during these two
years ha%.re to be conf irmed.
If they are,they cari present
in tcres ti:;
ways in the s tudy of short term f fucmtions
in the pr.’ lation,
I N T R O D U C T I O N
Le rouget - Pseudupeneus prayensis - est trouvé sur la presque totalité
du plateau continental séndgalais. Il vit sur les fonds de sable plus ou
moins g,ossier et, de façon préférentielle, pr2i.s des zones rocheuses.Il est
présent,TaSs peu abondant sur la côte nord. Il devient abondant Zî partir de
Dakar jusqrz’à la Casamance . L’existence d ‘une
zone vaeeuse au sud de la
Casamanc- et au nord de la Guinde-Bissau provoque une interruption dans sa
rQartiti~.r,.On le retrouve 8u sud de cette zone a partir des îles Bissagos.
Les rougets
cens tituent l’esp&ce cible d’une dizaine de petits chalu-
tiers bases à Dakar. La zone de p&ehe
s’etend de la presqu’île du Cap-Vert
7 1.7. Gamjira. Ils sont également exploités par des chalutiers italiens pen-
~!XI 5 une 0---+ie
, SA+
de 1 *annee, en général plus au sud, au large de la Gambie
et !2 la Ca. iriance *
Une étrd:z pr:. .iminaire de la reproduction , concernant les années 1975
-t 1976 est 3iésent4e dans cette note. Elle est basé,e sur l’évolution de
l’aspect mac oscopique des gonades t classée en stades de maturité. C'est le
scul indice
s maturité qui a été retenu dans ce travail.
1 D
M A T E R I E L E T
M E T H O D E S
Au total, 5995 femelles ont été examinées pour la détermination du stade
C!C maturit6 - 2775 en 1975 et 3220 en 1976. Les échantillons proviennent
principalement des i. sutures eomnerciales débarquées à Dakar. L’&hantillon--

n a g e compren
lssi des vises de navires de recherches, des poissons captu-
rés à la ligtw par 2.~ p&he piraguière et des captures de sennes de plage.
T’ presque totalitg des Gkhantillons a pour origine la zone comprise entre
Dakar et la Gambie ; seuls quelques-uns, de faible effectif, viennent de la
côte nord.
Plus de 33 % des poissons observés proviennent d’échantillons issus
des prises commerciales, Ces dernières 6tant triées par catégories de tailles,
I’&hantillonnage a 6të stiatîfi6 de manike à prélever à chaque débarquement
des quanti.tés toujours équivalentes de p&sons de chaque catégorie. La stra-
tification de l’échantillonnage a Eté conservée pour cette étude, tes ob-
servations n’étant pas extrapoléea 8 l’ensemble du débarquement. L’influence
de cetté façon de procéder sur l’estimation des variations mensuelles de la
reprt3duCtiOSl reste limitée . Compte tenu des caractéristiques de la reproduc-,
tion et de la structure démographique de la population, seule 1 ‘importance
de certaines valeurs mensuelles est légkement modifiée, principalement pen-
dant la période allant d’octobre â janvier a5 les valeurs sont légèrement
sous-evalu&es . En contre-par tic, il n’a pas fité nécessaire d’Sliminer les
femelles au-dessous de la longueur moyenne à la première maturité, la compo-
sition des é
.ntiY.lons étant sensiblement constante. Ce procédé permet d’w I
tre part de
:ilr’ .er la mise en évidence de l’influence de la température
sur la matur I on en éliminant les variatiens inter-annuelles dans la struc-
ture démogr : iJ rlue de ‘La population.
Le qex
le stade de maturité ont été déterminés syattitiquement parr tou:
les poisson
Xé~~i.&s au laboratoire. Une êchelle de maturité a été adaptee à
l’esptce ét
‘es Pour les besoins de cette étude, elle a été simplifiée. En
particulier, A, is les stades 3,4 et 5, les femelles ayant vraisemblablement
cffectui! a u c ils une ponte n’ont pas été sépari5es de celles n’ayant pas en-
core pondu.
Définition. dc -T tades de maturité utilisés :
Stade 2 : immature (i t repos sexuel : les oeufs ne sont pas visibles à l’oeil
nu.
Stade 3 : d6bllt de maturation D les gonades ccnmnencent à se développer 9 les
oeufs sont tr5s petits, juste visibles B l’oeil nu.
Stade 4 : maturation : les gonades sont grosses, les oeufs sont bien visibles,
ils peuvent être gros mais ils sont tous opaques.
Stade 5 : préponte : les gonades sont très grosses, il y a des oeufs transpa-
rents en plus ou moins grande quantité.
Stade 6 : post-ponte : les genades sont plus ou moins flasques, bien vascuk-
ris6es. Les asacytes ne sont pas visibles â l’oeil nu. Ce stade a
ét& ré,uni au stade 2 dans cette btude, sauf pour la détermination 6:
18 longueur moyenne â la premibre maturité où il est considéré se-
parement comme indicateur de ma?d.té.

2.
L O N G U E U R
M O Y E N N E
67
A
L A
P R E M I E R E
M A T U R I T E
La longueur moyenne à la ptemiè,re maturité a été calculée en retenant
les femelles des stades 3,4,5 et post-pente. Le calcul a été fait sur l’en-
semble de l’année. En effet la maturation a lieu toute l’année, le pourcen-
tage mensuel minimum observé de femelles présentant des signes d’activité
se.xuelle eonsidtiée dès le stade 3 est de 50 Z. La longueur moyenne 8. la pre-
mière maturité est dBterminée au seuil de 50 % de femelles mûres. Le résul-
ta t abtenu avec les données de 1976 est présenté sur la figure 1. Le seuil
est atteint à la classe 13-14 cm. La longueur moyenne a la première maturitf.
se situe donc à 13,5 cm.
Le résultat obtenu ne change pas si le stade 3 n'est pas retenu. Par
contre, si l’on ne considëre que la saison de ponte principale, de mai à
se+tambre, la longueur moyenne à la première maturité diminue, se situant à
r2,5 cm.
3 .
S A I S O N D E
R E P R O D U C T I O N
Les frgquences mensuelles des stades de maturité pour les deux années
réunies, sont données dans le tableau I . Sur la figure 2 9 les pourcentages
nensuels des stades 3+4+5, 4+5 et 5 sont représentés. L’examen du tableau et
de la figure montre qu’il existe toute 1”année une quantité importante de fe-
melles en maturation (stades 3*4*5) avec un maximum d’avril à septembre. Si
les seuls stades 4 et 5 sont retenus, le maximum apparaît tr8s nettement de
mai h septembre, Un maximum secondaire se détache alors, centré sur le mois
de janvier. Si l’on ne considère que le stade 5 9 qui caractérise plus préci-
sément la ponte, le maximum est toujours présent de mai à septembre avec un
pic en mai, juin, juillet. Il existe une quantité très faible et pratiquement
constante de femelles au stade 5 le reste de l’année, quantité due aux plus
grands individus ainsi qu’on le verra par la suite.
On peut donc considgrer que la saison de reproduction se situe de mai à
septembre, avec cependant une persistance très faible de la ponte le reste de
l’annlae. Un maximum est visible pendant la saison de reproduction. Sa locali-
sation est variable chaque année : août-septembre en 1975, mai-juin-juillet en
1976 (fig. 6).
TAEZEAU I- Fréquences mensuelles (Z) des stades de maturitP, chez les femelles
en 1975 et 1976.
((StadesiJ1FiMiAiMiJiJiAiSjOiNiD
)
0
.
,
.
.
.
1

Q>-g %Q-
n.
Ga
‘ii;
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.,--.-.-.--.,----_
A
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J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D

4 .
LI6UX D E
P O N T E
6 9
Les observations faites ne montrent pas l’existence de lieux de ponte
préf éren t e 1s. Tout au plus, peut-on noter que l’abondance des rougets est
la plus isrte sur la Petite ÇStc au sud de Dakar, pendant les mois de mai à
septembre qui sont ceux du maximum de reproduction. Des poissons mûrs en
trGs grade concentr,ition sont 6galemen.t présents dans le nord de la Casa-
mance ci’! nai. Cepen!: :‘2t la ponte peut avoir lieu sur toute la côte, y com-
pris la .Y;te nord ;
(les femelles au stade 5 et des larves ont été trouvées.
La 1:calisation des juvéniles confirme ces observations. Ils sont trou-
vés sur ! 1:s petits Fonds tout le long de la côte sénégalaise avec une abon-
dance 1‘1’ ‘. for te %w: la Petite Côte entre Dakar et Mbour . Mais il faut aussi
tenir cc?p te de la n.ature du fond q;l est plus favorable aux rougets dans
cette .z+p,;.on.
5
o
I N F L U E N C E S D E
D I F F E R E N T S
F A C T E U R S
D A N S
L A R E P R O D U C T I O N
,-.Y>. 1 . RELATION ENTRZ LA MATURATION ET LA LONGUEUR DES POISSONS.
L’ensemble des femelles étudiées en 1976 a été subdivisB en classe de
t.-z. lies. T,‘i îtervalle de longueur observé s’6tend de 9 à 23 cm, et les effec-
ti c:s des ~:a- Iles extrêmes étant très Gduits, quatre classes ont ét4 choi-
s T. -. ,s : 9 “+ ‘2 cm, i3-15 cm, 16-18 cm, 19-23 cm. Le pourcentage mensuel de
c’.aque s t-ad . a été calcul6 à l’intgrieur des classes retenues, puis le pour-
ccntage a-~, 11 a 6t6 obtenu en faisant la moyenne des valeurs mensuelles
(tabl.II)
On cowidère 1~s femelles ayant presenté des signes de maturation (sta-
des 3*4*5) *’ cour? de l’année et l’on construit l’histogramme des propor-
tions obser-T+‘es pc: Lllasses de longueurs (fige3). Cet histogramme, figurant
1 ‘ensembles du cycf ,z tJ,! maturation se subdivise en trois parties qui repré-
sentent c rcune une Atape du cycle 9 c’est-à-dire un stade de maturite. Les
quanti& ti.tales d’observations dans chaque stade ne sont pas égales en rai-
son de la mor:e lit6 c *- de différences qtri peuvent intervenir dans la durée
des stades et la disponibilité des poissons (tabl.11). Donc les histogrammes
des stades 3, 4 et 5
e sont pas Qgaux, Cependant, si la maturation se dé-
roule de façon identique sur l’ensemble de l’intervalle de tailles étudié,
c’est-à-dire si aucune différence liée à la longueur des poissons n’inter-
vient au cwrs du dgveloppement sexuel, les histogrammes des stades 3, 4 et
5 doivent pr&enter la même forme gf-ngrale, idrntique ‘i celle de l’histo-
gramme tci al. Or il n’en est rien, les histogrammes de chaque stade sont dif-
f&ents les uns des autres. Il y a des :?odifications dans les proportions
i
respectj:Ges de chaque classe de longwl::s au cours de la maturité ; un fac-
teur liy à la longueur des poissons in:.rvient donc au cours du processus de
maturati. n.
Pou:r r:.‘naque cla~sc de lot,;i;ti!:z~~, on calcule l.es nombres qui devraient
ê t r e obts ;; aux sts,es 4 et 5 en foncticn des valeurs obsrrvées au stade 3
si la maci:. :~tion était identic 12 pern’ -.‘a:une des classes. Il faut tenir comp-
te Four c 2 &a des difzérences d’i.qorta.ncc qui existent entre les stades, dues
aux causez Lxposées plus haut (durée du ,..tade, disponibilité et mortalitG).
Les valeur T du stade 3 sont donc multi;;:.: ,Scs )ar un facteur de proportion-
nali t634 : z !p’ --?t enLue le total du stock considGré et celui du stade 3. On
obtient l,,; ?,‘&w: L p-,*tre parenthèses du tableau II. La comparaison entre ces

7 0
v&leurs et les valeurs observlles montre que :
- les narrblces de8 stades f+ et 5 sont inf6rieura à ce qu’ils devreient
$tre chez les poisssons plu8 petits que 16 aa,
- les proportions de chsque stade évoluent nanmalement dans la classe
Y6 B 18 cm,
elles sont nettement plus fortes que ce qu’elles devriuent être chez
le& gLude femelles.
92llm.m I I - Proportion (X) des stades de maturité! en fonction de la lon-
gueur en 1976. Entre p&renthZSses : chiffres calcul8s en fonc-
tion de8 valeurs observki au stade 3.
2
: 3
:
t2cm :
60 :
16
: 17 (19)
: 7 (Il) :
100
)
:
:
:
..
:
:
-
(
:
.
:
é
:
;
(
13-ts an : 29
; 30
: 29 (36)
: 12 (20)
:
100
)
(
:
:
:
:
:
>
:
:
:
:
1
( 16-18 cm : 9 : 31 : 40 (3t)
:20(21)
i 100
)
:
:
:
:
:
1
I
:
:
:
:
1
(
t9cm :
a
:
2 5
: 37 (30)
: 30 (17)
i
100
)
t
:
:
:
:
:
1
(
:
:
:
:
:
f
TOTAL
:
106 :
102
:
123 : 69
:
TOTAL
;
(
:
:
:
:
:
1
A l’origine du phGwmSne observil., il peut y avoir : la croissance, les
mortalités par pêche et naturelle variable8 avec la taille pour chaque stade,
une influence de la longueur des poissons sur la maturation.
..L8 croissance : elle Pourr&it intervenir si la vitesse de croissance Qtait
voisine de celle de la maturation, c’est-a-dire si Les femelles =aur&nt en
moyenne 15 a 16 an au stade 3, atteignaient au moins 19 cm au stade 5, soitun
accraissement moyen de 4 2 6 cm, ce qui est de l’ordre de la croissance aw
nuelle pour les poissons de cette grandeur. Ce n’est donc pas la croissance
qui peut être à l’origine du déplrncement observé des maies ; elle peut tout
au plus intervenir aux limites des classes de Mlles.
,La mer talitl par pêche : pour expliquer les observation8 faites elle
devrait varier pour cheque stade en fonction de la langueur. Elle 84?2Y&it for-
te au stade 3 pour tes petits poissons, pois diminuerait avec Z’swncement
de la maturit8 et aurait 3.‘évolution inverse chez les grand8 poiasort8, Ces
variations dan8 la mortalit8 par pêche proviennent de changement, soit de la
disponibilité des poissons o soit de l’effort de pêche. Pour Za premiére, il
eet possible qu’elle soit différente pour chaque stade sexuel (ce que rien
n’indique dans l’gtude des captures); il est difficile de penser qu’elle ne
sait pas la même pour l’ensemble de la population dans chaque stade. Il en
est de même pour l’effort de pêche.

STADE 3
S T A D E 4
S T A D E 5
-.--
-
-
IYig. 3- .Pmtrcer~ta.ge annuel des stades de maturité
par classe de tailles : SI 12 cm (1), ES- 15 cm
(Z), lb-18 c m (3), ‘2 19 c m ( 4 ) .
‘36,
100"
SO-
60..
40.
20-
O-

7 2
,La mortalite naturelle : pour $tre a l’origine des tendances observées,
i1 faudrait que de ;,a même façon elle soit variable avec la taille au cours
du cycle de maturati.on,
Elle augmenterait avec la maturation chez les petites
femelles, diminuerait chez les grandes 4 Si 1 ‘on peut admettre que la mor ta-
lit6 naturelle varie avec la maturi tG, il semble peu vraisemblable que son
taux puisse varier de façon très sensiblement diffgrente chez les grands et
petits individu8 qui sont au même stade sexuel.
*La taille des poissons : la croissance, les mortalités naturelle et par
peche ne semblant pas devoir être B l’origine des résultats observés, il
reste que le cycle sexuel doit se d&ouler de façon différente en fonction dc
la langueur des po:-àsons.
Les résultats obtenus peuvent signifier que :
- jusqu’à 15 cn 9 soit la maturation n’est pas complète chez un certain
ncmbre de femelles i s ‘arrêtmt aux stades 3 ou 4 avant de revenir au stade de
repos, soit la durée de ces stades est plus longue que pour les grands poissons,
soit la dur6e du stade 5 est plus courte que la moyenne. L’examen des données
mensuelles, analysées plus loin (fig.4) montre que les différentes éventua-
lités envisagées peurent intervenir. Pendant la pleine saison de reproduction
(mai 4 septembre) p I:I durQe du stade 5 semble plus courte que pour les grandes
femelles, Le reste. dr? l’année, la maturation ne se déroule pas enti.Grement.
- US femelles .Te 16 à 18 cm ont une maturation moyenne, normale.
- Les poi6sons :.lesurant au moins 19 cm sont le plus souvent dans un sta-
de de maturité avec!. ‘!p les nombres observés étant nettement plus élevés que
‘Ies nombres attendus. La proportion de stades 5 est très forte par rapport à
celle de stades 4. ïJa cause de ces observations peut être soit une durée des
stades 4 et surtout SP tr& longue, avec un stade 3 court, soit un cycle de
maturation rao&urc. > avec les stades 4 et 5 seulement. L’observation des
données individuelles montre que les poissons de 22 cm et plna ont toujours
été trouvés au mki:~um au stade 4 pendant les deux années étudiées 9 c’est-à-
dire que les pfw grandes femelles seraient toujours dans un état de maturi-
té avancé.
Pour les quatr- classes de longueurs choisies, les pourcentages mensuels
cumulés des stades 4 et 5 et les pourcentages du stade 5 ont été représenth
sur la figure 4. L’examen de cette figure met bien en hidence l’action de la
longueur dans le cycle sexuel et l’existence de variations dans con influence
au cours de i*annGe. Si l’on considhe la maturation B partir du stade 4
(fLg.4a), il fl’y apas de différence de mai B septembre chez les poissons d’une
longueur supérieure à 13 cm. Il y a même une courte période (juin) où la ma-
turation est de la même intensité sur tout l’intervalle de longueur. Le reste
de l’année, la par -L tien de l’influence de la longueur se fait d’une façon
nette à 16 cm et de*:.~ groupes apparaissent D avec cependant dans chaque groupe
des pourcentages efi moyenne plus élevés pour les grandes femlles. Si 1’~
consid&e maintenant une maturité plus avancée, c’est-à-dire le seul stade 5
(fig,4b), les diff cerences entre les classes de longueurs sont plus accentuées
et présentes toutr: l’année, En premier lieu, on peut noter que chez les fe-
melles Inférieures ;I 16 cmp la maturation atteint le stade 5, seulement pen-
dant la pCriode de ri.:i à septembre. Par contre, des stades 5 peuvent être
obaemés pratiquer,:nY toute l’année à partir d’une taille de 16 cm. La deu-
xièr%e observation Fr: ‘:e est la différence dans les proportions du stade 5
de mai à septembre : ‘rs que Les proportions cumulées des stades 4 et 5 sont
égzkles pendant Ya *’ ‘s.2 période depuis 13 cm. Elles augmentent avec la Lon-
gueur. Cela signitil
lue pendant les mois considérés, l’influence de la ion-
gueur e x i s t e toujol
mais qu’elle ne se fait sentir qu’a partir du stade 5.
Le reste de l’anné
‘octobre a avril) > les proportions de passages du stade
4 au stade 5 sont =entiques dans les deux classes susceptibles dPatt&dre

7 3
ce stade. Pendant CF- mois l’influence de la longueur se fait sentir a une
maturité plus faib7.1
aux stades 3 et 4.
De ce qui pr éc. J Y
les points suivants se dégagent :
- l’activité sc3;wzlle des femelles de rougets est lifie B la longueur
après le début de 1; maturation. La capacité de maturation croît avec la
taille. L’importance des grands individus dans la ponte est plus forte en
valeur relative que celle des petites femelles.
- 11 y a des v’ .:iations, au cours de l’année,de l’influence de la lon-
gueur sur la matur,? : on. Elle se manifeste suivant les mois Zl un stade de
maturité plus ou moi *:s avancis. Ainsi elle se fait sentir des les stades 3
et 4 d ‘octobre 2 av?. 1 et seulement au stade 5 de mai A septembre . Ce la
explique en particule: r la différence trouvBe dans la longueur moyenne à
la première matmit- ..+i l’on considère pour la déterminer l’ensemble de
l’année ou la seule o:.ison de reproduction principale.
- La dur6e de le pÉriode favorable à la ponte est fonction de la lon-
gueur . Les plus petits individus ont une pkiode favorable courte’ de deux
mois, La duree s’allonge avec l’accroissement de la taille. Seuls les pois-
sons supérieurs à. lcb cri et principalement ceux de 19 cm et plus sont res-
ponsables de la pan-Le en dehors de la pkiode de mai à septembre.
- Même pendan&- la pgriode du maximum de reproduction, plus les femelles
sont grandes, plus ..lles montrent une capacit6 de reproduction élevée. Il
est possible que cela soit surtout 1iE à la durée du stade 5 augmentant avec
la taille, avec prob-.hlement des pontes plus nombreuses.
5.2. RELATION ENTR-: iii MATURATION ET LA TEZMPERATURE
5.2.1. La tempe : ture sur les fonds de pêche
Les rougets vit
t sur le fond, principalement entre 20 et 50 m. Aucune
mesure régulière de
-. température n’est possible pour ces zones pendant la
pério& éwiée. SC; “. 3 deux stations de surface, effect&es à la côte près
de la zone de pÊche,
Mbour et Thiaroye, ont Bt4 suivies quotidiennement.
Quelle est ‘la reprc
zativité de ces mesures pour les fonds 00 vivent les
rougets ?
Il est possible 62 comparer des temperatures moyennes mensuelles, cal-
culées sur plusieurs années, des deux stations côtières et celles de deux
stations situées sur le fond .à 20 m et 50 m dans la région de Dakar’ suivies
dur plusietirs andes (fig.5). L’évolution des tempkatures aux quatre points
d’obrrervation est pa::n llèle jusqu’en juillet, avec cependant un rkhauffement
plus. fort pour les s(-;itions 20 m et 50 m entre avril et mai. Les différences
apparaissent ?r partir du mois d’août. La température aux stations côtières et
-i 20 m continue 2 s’ cccroître jusqu’en septembre, alors que la température à
50 m diminue. En octobl:e, la tempbrature diminue tr% peu W la côte, beaucou:
plus fortement a 20 ~‘1. En novembre-d%cembre, l’évolution de la température
est parallèle à ces :-rois stations. La température est basse et stationnaire
depuis septembre à !X 11:.
Si l’on examine chaque année individuellement, on s’aperçoît que des w=-
riations interannuellzs très importantes existent sur les fonds de 20 à 50 m
pour Les mois dq août ?t de septembre . En août, la température est élevée et
relativement consta; :? d’une année à l’autre en surface et au niveau 20 m. k
50 CI les variations
nt très fortes, la température étant soit basse’ soit
Plevge. En septembri ( au contraire, la situation b 50 m est stable, la temp6
rature y 6tant bass-.. et des variations importantes sont observées à 20 m.
Cer t.aines années, 12 Lsmpérature commence à baisser par rapport au mois


29
27
Mbour
Th iaroye
20 m
23
50 m
pluviométrie forte
Ii
faible
J
F
M
A
M
J
J
ASONDJ
Pig. 5 - Températures mensuelles moyennes de surface aux
stations côtières de Mbour, Thiaroye et sur les
fonds de 20 m, 50 m.
T aC
30
28-
24-
18-
%Stades 5
1976
l
I
I
I
1
I
i
I
1
1
1
I
* M o i s
3
F
M
A
M
J
J
A
S
0
N
D
Fig.6 - Variations mensuel.les en 1975 et 1976 de la température
de surface 2 Mbour (a) et du pourcentage de stades 5 (b).

7 6
En ce qui concerne la saison chaude il faut se reporter aux conditions
climatiques pour connaître la situation sur les fonds de pêche ainsi qu’il a
étf dit plus haut. En 1975, la p1uvionCtri.e est forte alors qu’elle est beau-
ccup plus faible en 1975. La thermocline est donc plus profonde pendant la
preoiEre ann6e. La température sur les fonds de pêche reste Glev& p favorisant
la reproduction. Elle reste importante jusqu’en août et septembre, qui sont
d *ailleurs les mois OU l’on observe les pourcentages les plus 6levfs. En 1976
au contraire 3 la temp15rature baisse dès le nois d’août et la reproduction di-
ninue for tement à nar tir de ce mois.
Les dew facteurs retenus g 13 taille diss poissons et îa température, ont
une influence mnrquk sur la maturation. Plus les femelles sont ,grandes 1 plus
la maturation est importante. De la même façon, plus la tcmpgrature est éle-
vC.e 9 plus la maturation est importanto. Il est possible que ce soit leur ac-
tion combin6e qui soit à I.vorig&x des fortes différences observGes en mai. 9
juin, juillet, en 1975 et 1976 (fig+f;). En effet, la tempGrature est plus
élevée et les poissons obscrvk plus grands en 1976 qu’en 1975 pendant cette
jpérciode a
Chacun de ces facteurs est limitant au-dessous de certaines valeurs qui
varient en raison inverse. Lorsque la tempSrature croît, des femelles de plus
en ylus petites peuvent atteindre le stade 5 et se reproduire. Au contraire,
lorsque la température est plus faibk, seuls les plus grands poissons achè-
vent leur maturation. II. peut être noté que dans 10 zone Etudiée les tempé-
ratures ne sont jamais asse z basses pour stopper complètement la maturation
de l’ensemble de la population, nais elles peuvent être insuffisantes pour
permettre la ponte pendant les mois les plus froids.
Ls kar t des températures observe pendant 1 ‘annEe sur les fonds de pêche
et le fait que Tes températures les -lus basses ont pour conséquence une fai-
ble reproduction permettent de dégager trk nettement une saison de ponte
principale de mai %TÏ septembre. La température semble Ciyalement agir par ses
variations. En effet, le début et la fin de la saison de reproduction coïn-
cident avec des gwdients importants et rapides de la tempkature et il sem-
ble que le i?h+%omène de “masse*’ y soit 1iG.
Les deux facteurs - taille du prisson et température - n.‘agisscnt vrai-
semblablement pas seuls. Le dknarrage de la saison de reproduction principale
se produit alors que la tempkaturc n’est pas encore très Flevée. Elle est
alors beaucoup plus faible qu’au mois d’octobre y mois de forte baisse de la
reproduction. Pendant la saison de reproduction principale, on observe une
diminution réguiike au mois de juillet bien que la température continue 2
mon ter. n’autre part, la température est plus forte ou 6gale pendant les mois
de novsmbre zi janvier qu’au mois de mai. La reproduction y est pourtant tr6s
fai,ble. De plus on peut constater une reprise de la maturation, mais aussi de
la ponte, nlors que la temp&?rature baisse. D’autres facteurs entrent probable-
mt3rr.t en jeu* cn particulier 1 ‘état physiologique des individus qui doivent
avoir besoin drun temps de r6cunfration an+?% une periode d’activité sexuelle.
IIe ce qui précède on peut tirer l’hypothkse suivante :
dans les zones
d’habitat plus Cguin5ennes3 la temp~;rCature est plus‘ Gl2vkc toute 1 ‘annÉe, et
les variations d’amplitude Flus faibles. L;I reproduction doit y être très 6-w
tnlih, s.-ns maximumnettement marque, n.vcc plusieurs pics dans l’ann&.

C O N C L U S I O N
7 7
L’étude prélimknaire des stades de maturité sexuelle des femelles du
rouget pendant deux a~-s ;r. permis de mettre en évidence l’existence d’une sai-
.~on de repxoductirr, Frincipale, des mois de mai b septembre. Cette saison ne
.se déroule pas de :a ~6% fsqm tous les ans, les différences étant liges aux
,rcnditions de milir~~.rencontrkes pendant cette période. Les influences de la
taille des poisson.c et de la ?empérature de l’eau sur les fonds de pêche sont
net tes .
Ces relations .lemarrdent à être aonfirnaées pm des séries d’abservations
plus longues . Si c?ll.es l’&taient, elles pourraient être à l’origine des dif-
Erences interanmltil les dans les périodes de recrutement et de prise opti-
male observ6es dans la pêcherie. Mais elles povrraient également être la cau-
se des difFBrentxes C’importgnce des classes annuelles. Si cette hypothèse se
vérifie, X:I r6sultat trb inthessant serait acquis pour l’étude des varia-
tions à c0u:rt te-e dr: la populal-ion.

M I G R A T I O N S
D E S
P O I S S O N S
DE&¶ERSAUX
L E
L O N G
D E S
C O T E S
OUEST- A F R"I C-A 1 N-E S
DE 10 A 24' DE
L A T I T U D E
N O R D
Christian CRAMPACNAT et François DOMAIN

MIGRATIONS DES POISSONS DEMERSAUX LE LONG DES COTES OUEST-AF'RICAINES
DE 10 A 24O DE LATITUDE NORD
C.
CHAMPAGNAT* et F. DOMAIN**
Les nigra&ions saisonnières,le long du plateau continental ouest-
rsfricain,des peti.tes espèces pélagiques catièrcs (Sardinella aurita, Caranx
rhonchus, Trachurus trachurus, Trachurus trecaej sont maintenant admises,
notamment après les rravaux de ELWERTOWSKI et BOELY' (X971), CONAND (1977).
Un doute subsiste toutefois pour le maquereau zcomber collas qui, selon eer-
tains auteurs, dont DOMANEVSKY (1970), migrerait saisonniérement du large
vers la c8te.
MAURIN (1968) évoque la poçsibitité de migrations pour certaines
espèces démersales le long du plateau continental et, pour les espèces de la
pente continentale, de déplacements saisonniers verticauxr
ELWRRTOWSKT et MAURIN (1963) ont montre l'existence de tels mouve-
ments pour Dentex macrophthalmus.
Nous nous proposons ici, 5 partir dtune analyse détaillée des cap-
tures réalisées par les pkherîes artisanales sé&galaises de Kayar et de
Saint-Louis depuis 1972$ ainsi que des résultats des campagnes de chalutage
effectuees à bord du N*O, LAURRNT+JJU,RO depuis 1970 entre Il* et 21* de Lati-
tude nord, de définir un schéma d'ensemble des mouvements affectant les
* Océanographe biologiste de L'O.R.S.T,O.M., C.R.0, - B.P, V 18
ABIDJAN - C[PEE D'IVOIRE
** Océanographe biologiste de l~O~R,S.T.O.M., Antenne O.R.S.T.O.MI
C.O.B. - B.P. 337
29273 BRBST~CEDEX

populations ichthyologiques de cette région,
zone de transition entre les
peuplements atlanto-méditerranéen et guinéen. MAURIN (1968) propose ci* ai 1-
leurs d'appeler saharienne la faune ichthyologique du Rio de Oro à affinitis
atlanto-&diterraneennes, et sénégalienne celle de la ragion sPéten,Csr;.t i::,
Cap Vert au Cap Blanc à affinité5 guinéennes.
Kous utiliserons également quelques résultats de marquages et 5e
campagnes d'écho-intégration.
Le raie fondamental joué par la dynamique des masses d'eau ;!w.s CX~P^.~Y
iSb;îon soumise aux phénomènes d'upwelling nécessite que lton fas:;<? GT~ braf
rappel descriptif des conditions hydrologiqués.
1 - WDROLOCIE
D'un point de vue m&teorologi-
que, la région (Fig. 1) concernée par
cette étude se situe dans la zone de bai.~~-
cernent du front inter-tropical (PI?') .X
nord duquel est établi un régime d'aii&:
de secteur nord. La zone d'action de w::
vents descend jusque vers 10° h: en hiv.:-
et remonte jusqu'a 21 O H en été suivan!:
l'oscillation des systèmes anticycloniyus :,
de IfAtlantique. Il en résulte, dans ie
domaine maritime, une alternance de deux
saisons hydrologiques : une saison d'eaux
froides en hiver, une saison d'eaux clou-
des en été.
La saison froide, qui s'&ten~:i
de décembre à juin, est marquée par un
Fig.1 : Localisation de l.a zone concern6e par
l'étude et position des radiales
effectuées par le LAURENT-AMARO.

tn:lnimum therMque situé entre les i;ioIs de ft5vrier et avril, variable selon
la latitude, L)es eaux froides, tra;lspori:ées vers le sud par le courant des
CiiU!.aLCieS~
occupent en. pe.rmanence la zone au nord du Cap B~A~C. Sous l.‘inf’lu-
japVort
SE”NEGAL
i
--4-I_L_
$$- GUI#EE BISSAU
Ulm Upwelllng

r.
h!sa Eaux c Aaudes
GUINEE
Umlfe infiuence
canarienne
Aite canarirnnr
-b Courant tup.6 Id
ence des alizés, il se produit en outre le long du talus continental, des
pMnomi:nes d’upwelling amenant en surface des eaux superficielles froides,
salées et riches en sels nutritifç, En hiver, ces eaux recouvrent progressi-
vement le ylateau continental. Ces remontées d’eau sont pakticuli&rement in+
pctrtantes lorsque la cbte change d”orientaLion , notamment au sud du Cap Blanc
et. du Cap ~irnfrir~ dani; ?a r6gion de Saint-Louis, au sud du Cap Vert et du
%p R~xo. :Ians cea zones privilégi&es, riches en nourriture, se concentrent
les jeunes de nombreuses eçpèces,
En mai-juin débute la saison chaude. A cette époque, les aliz&s font
progressivement place, du sud vers le nord, a un régime de vents drouest:

ii 1
faibles et variables. Ces remontéeij d’East profondes C~SSCÏL~ dan:+ ta i:artîe
:&ridi.onale du plateau: contlnentaj.. Les eaux froides son: alor:j pro;~~cssive-
ment recouvertes par des eaux chaudes d’origine tropical.2 asrociiles &lrj: contre-
courant équatorial dont une branche remonte le long de l-3 c’dte WKY ;F: nord.
t:e processus se poursuivra au cours de 1*été et la limitz d*extt:nsion cie -,e!;
eaux se stabilisera au niveau du Cap BLanc. A partir du nois de novc~~C;re
s*atnorce un phénomène inverse de celui qui vient d*@tre i&clrit.
En mai-juin où les aiizés peuvent encore souffí:r par i.nte nuitlencc,
L’accident géographique et Lopographique que représente 1 a pre:-,qu*î le du C3,p-
*Je&. a pour conséquence la persistance pendant quelque tz~lps des FT~I.IX iroi.Zcs
.z~u sud de Dakar, alors que lsinfluence des eaux chaudes :ommencc: ,:3é.j:1 2 SC
faire sentir plus au nord (Fig, 2, d r après ROSSIGNOL et .IBOU.SXX&! p 1% 5).
2 - ANALYSE DES PECHERTES ARTISTES DE LA GRANDE CEYTE 18 SENE&%,
--Le
w--w
-----“-
AU nord de la presqu’lle du Cap-Vert, la p"eche artisanale, nel2:ant
!jU~t.Ot.tt es oeuvre des palangres à main et, à un degré moindre, des 5ilezs
rnaiZ3ants,
est concentrée à Kayi3X et Saint;-Louis. Depuis 197û, 1P. Civette tic
Rwhewhes Océanographiques dc Dakar-Thiaroye a mis en p 5 sce un :;)r:;c&r<ie (i*en+#
qu&es afîn d’évaluer I.jeffort de pêche, le volume des captarer; p;~r esyCce:;
et: leur structure démographique,
Le rayon d’action limit6 de ces pêcheries (50 kit) les rend particu-
:;ièrement sensibles à toute variation de dlsponibilitb dzs espcces, et ‘1~:;
pr,iâes par unité d’effort pour de très courtes périodes Jonnent une bonne
i-mage de ‘ta 4romposition 3.~1stantanGe
de Ta faune ichthyo13gique pr6:;enr.e.
Les variations saisonnières des prises par unitl d’effort speckfiques
(nombre de poissons par sortie de pFrogue), les décalages dans les $riodes
cltapparit$,.on des différentes coho;*tes entre les deux centres distaz1t.s d*en-
viron î40 ?xm pemettent dtétabXir l'ex5stence d e d&placencnts 2 iyi. :: Or mie Y s
affectant --III graytd nombre d’esp”ctrs au:;çi bien démersalcs que p~$lagiques,

8 2
EPINEPHELUS GOREENSIS
00
2 0
EPINEPtiELUS A E N E U S
POMATOMUS SALTATRIX
6 0
EHRENBERGI
4 0
P.U.E
2 0
- St. Louis
S C Y R I S A L E X A N D R I N U S
c--+ Kayar
1 0
4 2
4 7
5 2
5
10
i5
20
25
3 0
3 5
4 0
4 5
50
S8moinea
O’NrD~J’F’M’A’M’J~J’A’S’O’N’D7
1 9 7 4
1 9 7 5

Pour chaque espèce la p,u.e. prbsente 1 ou 12 maxima : les maxima de
début de saison froide (novembre-dGcembre) s* observent légèrement plus t6t
2 Saint-Louis quià Kayar, ceux de fin de saison froide (mai-juin> légèrement
plus t6t à Kayar qu’à Saint-Loui s, Ceci suggère l’existence d’un mouvement
du nord vers le sud dans le premier cas3 du sud vers le nord dans le second.
D*une annee à l’autre la succession des maxima d’abondance des dif-
ferentes espèces est remarquablement stable et, pour une espkce donnée, les
périodes d’appariti.on et de disparition varient peu et sont très fortement
liges aux conditions hydrologiques.
Nous avons illustre cette régularité dans la répétition des phka-
mènes sur la figure 4, où sont representées les variations hebdomadaires de
pou.en de Epinephelus aeneus et de Pomatomus saltatrix à Kayar, de 1972 6 1.974,
P.lJ.E
2 0
EPINEPHELUS
A E N E U S
- f972
16
- - - 1 9 7 3
. .II...I. I
( 9 7 4
10
P O M A T O M U S SALTATRIX
- 4972
--In 1 9 7 3
. . . . . *..a
1974
2 5
fg* 4 : Vùrfdtions I~ebdomadai.res de la P.U.E. d e
et de Fma top-tus s
à Kayar de 1972
CHAMPAGNAT , 1978 1.

L'existence de mouvements que nous pressentons à partir des varia-
tions saisonnières de l'abondance et de leurs déphasagesentresaint-Louis et
Kayar eçtr. confirmge par un examen détaillé de la structure de la taille des
captures.
Nous avons reporté sur la figure 5 les distributions bimensuelles
de fréquences de tailles du tassergal (Pomatomus
salta-trix 1 à K.ayar en 1972,
J A N V , II ” 3 ttl7
Fig. 5 : Distribution de fré-
J U I N 1
“:
“: tO6P
quences de tailles
bimensuelles de
Pomatomus saltatrix
en 1972 à Kayar.
(d'apr& CtiPAGNAT,
1978)
ID
AVR.t
41 1 5 6 6
*i 6 6 4
SO
40
6 0
60 70
60
W
la, L.F IsnJ
SO
4 0
60
60
7 0
6 0
to
(00
On remarque, d'une quinzaine à l'autre, l'apparition de cohortes de plus en
plus âgées de janvier à mai , puis leur brusque disparition en juin où ne sub-
sistent plus que de jeunes individus, Ce phénomène est très général chez les
espèces à affinite saharienne et nous l'avons illustré sur la figure 6 où
sont représentées pour 1972 les structures bimestrielles de taille des cap-
tures de Epinephelus aeneus I Pagrus ehrenbergi et Pomatms saltatrix,
Les individus les plus %gés apparaissent au milieu ou à la fin de la
saison froide, Ils disparaissent rapidement lors du réchauffement des eaux et
pendant la saison chaude ne subsistent que de jeunes individus.

8 5
Le schkna est différent pour les espèces à affinité guinéenne comme
Scyris, alexandrinu- qui ne présentent qu"un seul maximum d'abondance, en gkné-
rai. fugace, en juin-juillet. Les biomasses concernées sont toujours faibles
et composées uniquement d'individus adultes (Fig. 6).
3 - CAMPAGHES DU LAURENI'-AMARC
A partir de mars 1970, et pendant un an, le N.O. LAUREhT-AMARO a
prospecté une radiale de chalutage Situ&e sur la cke nord du Sénégal à la
latitude de 15“40' N. Sur cette radiale, neuf stations aux profondeurs de
20, 30# 40, 50, 60, 75, 100 et 390 m ont &té visitées tous les mois, sauf en
juillet et en décembre. DOMAIN (1972) concluait alors a l'absence de varia-
t'ions saisonnieres dans la structure des populations étudiées, Les connais-
sances sur la biologie des espèces de la région s'étant precisées depuis, il
est possible aujourdrhui de reconsidérer les données dtéchantillonnage notam-
ment: en séparant, pour un certain nombre dtespèces, les individus jeunes qui.
peuvent $tre definis comme ceux n'ayant pas atteint leurtaille moyenne à la
première
maturité*
Dans le tableau 1, on trouvera le nombre d*espèces eapturées$entre
* 20 et .. 200 m,lors de chaque mission puur les poissons pélagiques, lten-
semble des démersaux et les démersaux adultes, On observe, en saison chaude,
une diminution du nombre des espéces pr6sentes SUK le plateau continental
tant pour les pélagiques que pour les demersales, celles-ci étant nettement
moins nombreuses dta& à novembre,
M
A
M J A
S
0
N
J
F
13
14
14
16 16
12
8
7
8
13
90
90
86
79
66
06
6 0
6 0
111-
89
86
82
73
59
6 0
52
54
Tableau I : Nombre d'espèces capturées sur la
radiale 1!T040* N entre - 20 et - 200 m,

86
8lPrt8rRr + OCTOShC
0. :ss
1
cm
(IQV<YLRL + 8ICLYllRE
1. ne2
i
0. 4S?8
y
L O U I S
KAYAR
h*vo
ahrrnlwrql
Fig. 6 : Distributions de fréquences de
t a i l l e (L.F.) d e Epikphelus

SPHYRAENA S P H Y R A E N A
Z E U S F A B E R
SPHY RAE NA DUBtA
‘7-
QNEPANE AFRIGANA
SCYRIS A L E X A N D R I N U S
ARGYROSOMA REGIUM
DENIFX CANARIENSIS
Fig. -7 : Nombre moyen d’individus capturés
sur la radiale 15°4QrNpar mois
et par heure de trait. (A gauche,
espèces à affinité
saharienne ,
à droite, espèces à affinité
gufneenne ).
Si l’on considère uniquement les adultes, le nombre d’espèces présentes est moin,s
important : certaines espkes ne sent 13~~réscntCes sur le piateau à cértnines pé-
riodes de l’année que par de jeunes incifvidus.
On a calculé, pour un certain nombre d’espèces et sur la radiale 15*40%,
le nombre moyen d’individ.us capturgs par mais et par heure de trait dans l’airs
de distribution uathymétrique de chaque espêce considérée. On met ainsi en évidence
deux types de variations saisonnières d’abondance intéressant deux groupes df espèces :
- Espèces & affinit6 saharienne
dont les adultes apparaissent au niveau
de La radiale 15°401 N û partir du mois ck décembre et dont l’abondance est I-W&-
male en saison froide (Fig. 71. Les valeurs données pour les mois de juillet et

D E C . 1 F E V . I MAI I S E P T .
Bot h.
c
L.
E P I N E P H E L U S GOREENSIS
EPINEPHELUS
AENEUS
POMADASYS INCISUS
I
I
1
77
I
0
l
1
J
‘DENTEX CANARIENSfS
D E N T E X FILO$US
UMBRiNA CANAfdENSIS
1
1
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1804
4704
16O4
0
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Pop.
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Q
Roxo
i-
Z E U S F A B E R
PAG.Ett15-S COUPE1
PAGRUf EHRENBERGI
m 8
- : Espèces à affinité saharienne
z variations du pourcentage d’individus
adultes captures par heure de trait par rapport au total annuel ( H 10 X).
décembre ont été obtenues en faisant la mayenne des valeurs obtenues pour les mois
juin-août et novembre-janvier. En saison chaude, certaines de ces espèces ne sont
plus representéeç que par des individus jeunes (Umbrina canar&ensis,~ faber).
Notons que Pomadasys jubelini obéit û un schéma de migration (qui sera précisé
plus loin) différent de celui des espèces auxquelles nous l’avons associé sur la
figure 10, et doit être rattaché aux espéces à affinité guinéenne.
- Espèces à affinité guinéenne qui n’apparaissent, sur la cate nord du
Sen6ga1, qu’en saison chaude (Fig. 7).
A partir des chalutages * effectués en 197X-1972 par le LAURENT-AMARO
****L**L**C*“****************““**********”**”***********************“************
* Chalutages effectués sur 7 radiales : 18~40’~ 17040*, 16040’, 15Q40’, popenguine,
Bathurst et Roxo en décembre 1971, février, mai et septembre 1972, En septembre
1972, une radiale supplémentaire a en outre eté effectuee par 2O*30* N 3 hau-
teur du banc d*Arguin.

PAGELLUS GOUPEL
DENTEX CANARI~NSIS
BOHAOASYS INCttUS
PAURUS EWRENBERGI
SEPT, 100
UMBRINA Ç~NARIENSIJ
DIAORAMMA MEDITERRANEUM
t
p. iQ
- - - POSITION. DE
LA PRESQU’ILE
OU C A P V E R T
MAI IOOQ
Fig. 9 : Espèces à affinité saharienne
: variations saisonni&res du
poids moyen des captures entre 18*401 N et le Cap 20x0.
entre 21° N et 12O N, on peut tenter de suivre les déplacements en latitude
d’un certain nombre d’espèces.
- Espèces à affinité saharienne : l’observation des variations du
pourcentage d*individuç adultes capturGs par heure de trait par rapport au to-
tal. annuel (Fig. 8) montre que I*abondance maximale ainsi que l’extension en
latitude la plus méridionale se situent en saison froide de février d mai. On
observe i~ne stratification ZatitudinaLe des espèces et il semble que, pour
certaines d’entre elles (Pomadasys incisus, Umbrina canariensis),
-
-
le secteur
fosse de Kayar-presqu;ZLe du Cap-Verr constitue un obstacle à leur déplace-
ment vers le sud,
Les variations annuelles du poids moyen des captures (Fig. 9) indiquent
que pour chaque espece les individus tes plus gros sont présents dans la partie

sud de leur aire de distribution de février h mai, époque de l’année correç-
pondant au début de feur periode de reproduction. Au mois de septembre, géné-
ralement le plus chaud, ne subsistent plus au sud du Gap Vert que les indi-
vidus les plus petits de la plupart des espêces. Cependant, pour certaines
d’entre elles, la persistance d’un poids moyen relativement élevé traduit le
maintien dans cette zone, à cette époque, d’un certain nombre d’individus
adultes (ce qui peut également être observé sur la figure 8). Ils pourraient
être impliqués dans la petite période de reproduction que l’on observe en fin
de saison chaude &KJMAIN, 1978).
Les variations des distributions des tailles selon la Latitude, au
cours de l’année, chez Pagrus ehrenbergi et Pagellus coupei (Fig. 10 et 11)
montrent bien ce phénom&ne pour ces deux espèces. On note en outre chez celles-
ci, en février, une augmentation des tailles de 18*40’ N à 15*40’ N. Imm&dia-
toment au sud du Gap Vert, les individus capturés sont toujours plus petits,
ce qui corrobore la remarque faite plus haut sur le raie particulier de la
zone Kayar-Gap Vert dans le déplacement vers le sud des espèces.
- Espèces à affinité guinéenne : les variations du pourcentage d’in-
dividus adultes capturés par heure de trait (Fig. 12) traduisent l’existence
de déplacements saisonniers du sud vers Le nord en saison chaude, avec égale-
ment stratification en latitude des espéces. La zone fosse de Kayar-Cap Vert
ne semble pas ici affecter le déplacement de ces espèces dont le comportement
se rattache plut& au type pélagique,
4 - MARQUAGES ET CAMPAGNES D’ECHO~XNTEGRATION
Des preuves directes de migrations ont pu être obtenues par marquage,
notanment pour le tassergal, Pomatomus saltatrix. Les résultats de ces opé-
rations de marquage font l’objet d’une analyse plus approfondie (CHAMPAGNAT,
1978). Les tassergals marqués en janvier devant Saint-Louis sont recaptur&s
de février à début mai dans la région de Kayar, de fin mai à mi-juin au large
de Saint-Louis, fin juin à Timiris, en août au nord du Cap Blanc, Un thiof
(Epinephelus aeneus), marqué en décembre à Kayar, a été, recapturé deux mois
plus tard au large du Cap ROXO. Une thonine (Euthynnus alleteratus), marquée
en novembre devant Nouakchott, fut recapturée en janvier près du Cap Vert,

Fig.

10

:

chez
Variations
Pagrus
==kz
chrenbergi.
saisormi&res
.
0
Ic
.
Ë iz
des distributions de tailles selon la
4 4

latitude


D E C E M B R E 71
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20
30cm

En outre, les campagnes àsécho-intégration, conduites à pat’ti.r de
1973 & bord du N.0. CAPilXXXNE, ont permis de mettre en évidence,la présence,
en saison froide, au sud de 2a presqu$Ple du Cap Vert, d@une biomassc de pois-
sons de 1,2~.T, commenqant $ se dGplacer Ver;s le nord à partir de fin avril.
Les évaluations de hiornasses donnkes par MARCBAL et BOELY (1977) mmtrent
D E C . , F E V . t M A I t S E P T
1804
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1504
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V O M E R SETAPINNIS
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Fig. 12 : Espèces à affinité
guinéenne : varia-
tions du pourcen-
tage d* individus
adultes capturés
par heure de trait
par rapport au to-
ta1 annuel (H:I0 %}. Ba+h .Il
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D R E P A N E AFRLCANA
P O M A D A S Y S JUBELINI
l’existence de variations saisonnières importantes sur ;e plateau continental
de la zone sud-Sén&ai. Ces auteurs &Valuent, en effet, fa biomasse en poî.ssons
démersaux entre 13*25* Pj et 12°15a N & 75 000 T en saison froide (janvier 1974)
et 44 000 T en saison chaude (octobre 1974).

Nou 5 a.mns dGj;i, signal& la diff6rence de taille que l*on observe entre
les individus ditune msime espèce capt116s au nord et au sud de la presqu’qle
du Cap-Vert, ces derniers 6tant ~~FI&T.I~~VW~F plus petkts, 140~s savons, d’autre
part, que La pêche artisanalede~espèees dkmersales est beaucoup plus rgduite
sur la e(lte s:d du SG&gal et que 150n rl’y observe jama2.s les importantes con-
centrations dc yoissons de fond qrne lson trow:e au nord en saison froide. En-
fin, nQus avons LCitXtrqUci q u’en saison chaude un. certain nombre d’individus
adultes restaient au sud dô Dakar et rie prenaient pas part à la migration vers
le nord. Il semble donr que la zone camprise entre la fosse de Kayar et la

1Fig,
3 : La fosse de Kayas et
le plateau continental
ntveau de La presqu’île
E.i Cap Vert.
presqu*Ple du Cap-Vert joue un r8le prépondSrant dans la limitation de l”in-
tensité des migratians, qu1e3.1es viennent du nord en saison froide ou du sud
en saison chaude* De K~tyar à Dakar, en effet, l* exiguité du plateau eontinen-
ta1 (DOIMAIN, 1977) et Le changement d’orientation de la &te (Fig. 13) favo-
risent l’existence, dans cette zone) de conditions hydrologiques instables en
saison froide‘ A cette époque de l’année, elle n’est en effet refroidie que
par advection des eaux froides de lrupwelliug que l’on trouve plus au nord
sur le plateau continental.. Les alizés qu,i induisent cet upwelling soufflent
généralement par intermittence, surtout en début et en fin de saison froide
où l’on peut observer des periodes assez longues de calme. Entre deux phases
d’iiiZéS, cette zone, plus ouvertes aux conditions du large, a tendance à çe
&Chauffer plus rapidement que les secteurs adjacents, et l’on observe souvent
l.a p&&tration dans les eaux froides environnantes d’un coin d’eaux plus
chaudes.
Ces observations stiggèrent l’existence à ce niveau de la c&e, sur-
tout aux périodes de transition hydrelogique,
de conditions alternatlvemenr
favorables et défavorables aux poissons qui ont tendance i limiter Leurs mi-
grations. De plus, entre Kayar et Dakar, 1.’ isobathe 50 m ne se trouve qu’a

2 km de la &te, noire à quelques cenr?alnes demètres au droit de Kayar*
On peut m8me penser que la fosse repr&sente un obstacle particulièrement dif-
ficile à franchir pour la plupart des espèces démersales migratrices qui sont
distribu&es entre - 15 et - 80 m. 11 est vraisemblable que la pecherie arti.-
sanale s’est d&elopp&e S Kayar pour tirer avantage de cette situation en
exploitant ces espèces qu5, ont tendance à se concentrer au nord de La Eosse.
Ces individus) dont la migration s*arr@terait 2 ce niveau, pourraient
malgré tout participer indirectement 01~ renouvellement de la population démer-
sale que L’on trouve au sud de Dakar, 3.1 n’est pas en effet invraisemblable
de penser que, lors de leur reproduction, a l’époque de transition saison
froide-saison chaude, La dynamique des masses d’eau et le régime des courants,
notamment l’existence d’une zone frontale B ta limite du plateau continental,
r;‘opposent a ?a dispersion des larves vers le large. Celles-ci seraient: en-
tra%nées par fe courant de dérive au sud du Cap Vert où un système de courants
tourbillonnaires les rapprocherait de la c&:e. Elles contribueraient ainsi à
alimenter les nurseries dont nous avons d&jà signalé l’existence sur c.ette par-
tie du plateau continental.
En fin de saison froide, Iorsque les espèces entament leur mouvement
-?BI?S
le nord, cette zone constituerait egalement un obstacle aux migrations.
Ainsi que nous l’avons vu5 les conditions de saison chaude ont tendance a
appara’itre plus rapidement au nord qu’au sud de Dakar, où l’on note d’ailleurs
la persistance d’eaux froides pendant quelque temps (Fig. 2), Un certain nombre
dcindividus adultes seraient alors piégcs au large de la cale sud du S&négal
0Y i Is participeraient, en fin de saison chaude, à la deuxième période de
repraduction que l’on observe dans cette zone.
Les schémas sont ici moins nets. Les déplacements semblent affecter
un nombre d*espéces appctrtenant surtout à la communauté des Sciaenidés dé-
crite par L5NGHURST (1963). 5n a toutefois noté des mouvements de Ptimadasys
iubelini, Scyris alexandrinus, Caranx carangus, Sphyraena piscatorw,
mraena sphyraena , Sphyraena dubia, Rachycentron canadum. De janvier 3 juin,
-
-
ces populati.ons sont concentrées dans une frange très c8tière à l*embouchure
du S&égal,
et surtout dans le complexe estuarien qui s’étend du Sal.oum à la
CU in& e . En juin se déveioppe un rapide mouvement vers le nord* 11 ntaffecte

!3 7
que les adultes dtespèces au comportement semi-pélagique se déplar;ant très
près de La cate, ce qui explique que la fosse de Kayar ne gêne en sien la pro-
gression de ces migrateurs qui seront alors capturés en quantités parfois éle-
vées à la serine de plage sur toute la e8te nord de la presqutîle du Cap-Vert
et jusqutb une trentaine de kilomètres au nord de Kayar. Ces poissons se rem
produisent entre l’embouchure du fleuve Sénégal et le Cap Timiris, puis se
dispersent dans cette région. Ils regagnent Les zones dtestuaires 2 partir de
décembre.
Nous avons représenté, sur des cartes regroupées en annexe, les cycles
biologiques d’un certain nombre d’espèces tels que nous avons pu les reconsti-
t.uer à partir de nos observations complétées éventuellement par celles d*auœ
tres auteurs, en particulier la synthèse de BLACKBURN (1975) sur les données
disponibles sur le necton du Rio de Oro et des régions adjacentes, et les tram
vaux de CONAM), en partie non publi&s, sur les larves de poissons des cates
sénégambiennes,

CONCLUSION
CUSHING (1975) a montré, pour Les mers des hautes latitudes, l*adap-
tation des poissons à ti.rer le meilleur parti du cycle de production des eaux*
Nous nous trouvons ici dans ‘une situation analogue : de aogt à oc-
to’bre, les espèces sahariennes se trouvent entre 20° et 23” N, zone la plus
productive de la région (SCHEMAlNDA, 1975), et elles s’y nourrissent active-
me:nt après une période de reproduction. Elles migrent vers Le sud à partir de
novembre, au fur et à mesure de l’extension de Itupwelling, et se stabilisent;
encre 10° et 160 N en février-mars. C’est une période d’alimentation intense
et de maturation des produits sexuels, En mai-juin un mouvement vers le nord
st,morce alors que la reproduction débute. Elle atteindra son maximum entre
19” et 2 l” N de fin juin à mi-aok.
Sous l’action de La dynamique des eaux et de l’influence de La topo-
graphie du plateau continental et de la configuration littorale, les jeunes
se concentrent dans des zones privilégiées où, msme en saison chaude, la nour-
riture reste abondante (embouchure des fleuves, sud du Cap Vert, sud du Cap
Timiris, banc d’hrguin où des upwellings localisés persistent en saison
chaude), Ils y restent de 1 à 3 ans jusqu’à leur première reproduction et
participent ensuite au cycle des adultes, Les espèces guinéennes, moins abon-
dantes, migrent moins et tirent parti de le production induite par ltupwel-
ling en saison froide et de ce’lle liée à la décharge des fleuves en saison chaude.
Pour NIKOLSKI (1963), cité par HAPDEN JONES (1968), les espèces abon-
dantes sont celles qui migrent. Ceci se vérifie dans le schéma que nous venons
d’ktablir où les biomasses îchthyologiques se concentrent dans les zones sai-
sortnièresent les plus productives: de janvi.er 2 mai de 16”N à 12”N, d’aout à
septembre au nord de 20° N pour Les espèces sahariennes.
Ces biomasses sont bien supérieures à celles des espèces guinéennes,
dont une Fraction très réduite quitte en saison chaude le secteur Gambie-
Guinée, où les productions zooplanctoniques sont moins élevées mais plus con-
Cinues.

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N O T E
S U R tEOr f:RIODES D E
R E P R O D U C T I O N
D E QUELclES E S P E C E S D E M E R S A L E S
D U
PtA T E: ,& 3
C O N T I N E N T A L
SENEGAMBfEN
par
François DEMAIN

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(1) LAUREN AFÎARO : 1969 ;] j.(“!!j
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e t al., 1977)
-
-
S A I S O N
SAISON FROIOE
1
En sai.sor, froide on observe des phénomèrtes d' “upwelliny” variables
en intensit& mais pouvant .iUfliltrl.' sur la r&partitiori dos larves et jtrvC-
%.Xes !DOMAIN, 1932) e
II .- PERIODES DE REPRODUCTION DES PûPLiLATIOPLS DENERSAIl-3
2.1 - r1éthocle d’étude
Pour chüque espéce seule:: les observations cor0xnant les i.ridividua
Femelles ont &zé ut;fis&s. Le:; dDfIrï&?s d.isponibles sur sept ans ont été
regroupées par mois, Le nombre de femelles au stade IV ou sup&ieur h fV
a ensuite été rapporté 2 100 et -II- pourcentage mensuel de femelles mûres
par groupe d ‘mqGxe~, par rapport ih total annc.icl, cslccr.lé.
Les eSp&CeS POUT lcS+.JB13#35?
des donn6es Ataient disponibles ont BtrJ
regroupi-es en trais ensembl.cs :
- espèces m‘îtiéres (communaut6 B Sciaenidae de IONGHURST),
- espèces intermédiaires (c~tmmunaut6 A Sparidae peu prafontfs de
LUNGHURSTj,
- eçpèce~ profondes du sommet de J a pente continentale (cûmmunautf$
à Bparidae profonds et eorr~mur~auté de la pente de LONGliURYiTj .

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E S P E C E S
C O T I E R E S
NSEMBLE D E S E S P E C E S
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o u t o t a l onnucri.
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2.2 - RéSUitûtS
Les résultats des calcuis sont regroupés dans Zes tableaux I h 111,
S:J~ la figure 2, qui regroupe toutes Les espèces &udiées, naus avwls Lenté
de visualjsep ces résul.tato sui.var;t rxw &helle logarithm3.que e t efl n e p r e -
nant en compte que .f.es nombres .rapportés à 100, par mois, des femelles au
stade IV ou supérieur $t IV.
L’observation de la figure 2 permet quelques constatations :
-- des phénomènes de reproduction peuvent être observ8s toute .l ‘annBe
sur le plateau c~ontinerrtal Y
- porir les espèce s cfiti&res et l.es esp&ces intermédiaires la p8riode
où 1. ‘on trouve 1-e plu s de femelles en reproduction est centrée autour
de 1.~4 saison chaude,
* les espèces du sommet de la pente continentale semblent avoir 1eu1
maximum de reproduction décalé vers la saison froide.
Afin de mieux faire apparaftre les périodes de reproduction pour les
di fférerits ~~‘OLUJCS d’espèces, les données ont été regroupées dans le tableau Ik
et les varialions du pourcentage mensuel. de femelles mares par rapport à leur
tot.al annue représentées graphiquement sur la figure 3. Outre la permanence
des ph&nomène~0 de reproduction tout au lane) de 1 ‘année, apparaissent deux
périodes oii les Femelle 3 en reprodurtiun sont plus abondantes : ia premiére,
qui est .la plus importante, se situe de la fin de la saison froide au début
de la saison chaude à l’époque+ que: nous avons appelée transition, où la tempé-
ture de l’eau augmente rapadement S ta deuxi&me pdriode d e reprodurk~on, qui
est moirIs marqu&e, se situe dans Zc3 deuxième période de transition au moment
où la température de I ‘eau déeroft. rapidement.
Les espèces du sommet de la pente continentale n’kchappent pas à ce
schéma. .Tl faut en effet considérer que sus la figure 3 nous avons schgma-
tisé I ‘alternance des d e u x saisons hytfro.logiques à partir d’observations
c8t ières. Devant le SéniSgal~ lc reichauffement des eaux qui s’amorce en fin
de .salsor; froide intéresse d’abord les eaux du large ob les conditions de
saison chaude peuvent être observées plus t6t que ClRflR les ~~i-!ny ,y:)! iPy-Gp:J ~ Ceci
explique que la reproduction dkbute pIus ta-t pour les espkes du sommet de
la pente continentale. J1 semble cependant que pour les espèces les plus

p r o f o n d e s du summet d e l a p e n t e cent i.nenta.l.e t e l l e s Dentex macrophtal.mus
-
-
-
-
et Merluccius II-.
-11---“-.
il n “ y a i t qu’c~r~r? :seufe pdriode d e r e p r o d u c t i o n , e n sai-
mn F r o i d e .
Les variations rapides de la tcmpératx~re paraissent jouer un 1333.e
inportant cxtns le déclenchement des pfv%wménes de reproduction. l?eper~dent ,
d e v a n t l a C a r o l i n e &J hiord, entré -21 e t -100 m d e p r o f o n d e u r , 13ANOUlX C . S .
(1375) i3bSerVf2 q u e 1 ‘ a u g m e n t a t i o n C<E: Il.a photop&iode d é c l e n c h e I.a m a t u r a t i o n
Finale d e s o v a i r e s e t l a ponte d e f-i pegrus a l o r s q u e l a t e m p é r a t u r e sur
fond v a r i e peu (?E$ J !l .,sOc). Cet. tdutC?UF cite des observations semblsbles de
MG!? 1’1369) sur .fmeius morio dans
-
-
lt.! g o l f e d u !9exique cz: d e IMifi,I:NGTW
(19%> sur Enneacanthus obesus.
AL! !%négai s i >du faiL de la position en basse latitude, les veriat.hns
d e Ia pttot,opèriode sont faibl.es 1 ’ intensit6 d e 1 ‘ é c l a i r e m e n t s u r le f o n d
s’ accroit consid6rablemcrk e n saiscm ;::haudr d u f a i t d e l a qrande transparelnce
d e s e a u x . Inkcrsement F a ia f i n d e cetk? s a i s o n , la turbidï té d e s e a u x a u g -
m e n t e d u f a i t d e la d é c h a r g e import.arife ‘des c o u r s d ’ e a u e n f i n d e s a i s o n
humide .
X3 n’est p a s i m p o s s i b l e que le f a c t e u r n o u r r i t u r e a i t trgalemerit 1~r-i~
c e r t a i n e i m p o r t a n c e . S u r l a fiqurc 5 nous a v o n s r e p r é s e n t é l e s usriatians
annuel.les du volume de plancton s u r Jr: pkateau c o n t i n e n t a l d a n s l a r&zJion
d e Dakar (TIIURF:, lW2j e O n p e u t ot)s~r~,e~ qu? l a r e p r o d u c t i o n debute a v e c l e
démarrage de la powss6e glanctoniqur: t-t ;.itteint SOR intensith maximum immé-
diatement: aprPs la période oil i ‘abondance du plancton est Ia plus grande.
Ceci sugqéw une i n f l u e n c e d u f a c t e u r disponibilité d e 3.a nourri,t.ure à la
Fois pour les adultes qui se reproduisent et pour les .tarven qui cammeneent
l e u r croiss51rwc.
Il e s t v r a i s e m b l a b l e q u e .la variation r a p i d e de la température WI de-
but et: en fir, d e s a i s o n c h a u d e n’efii pas la seule cause du déclenchement
d e l a repi.oductiofi. !hns l e s p&riodes cie t r a n s i t iur; e n t r e s a i s o n s , i.i s e
p r o d u i t u n e b r u s q u e m o d i f i c a t i o n d u m l . lieu. L a t e m p é r a t u r e , q u i e s t 1e gara-
rf&t.re .le p l u s a i s é m e n t m e s u r a b l e , er-; e:it 3a manifestat~an l a p l u s a p p a r e n t e

eo
io
.

---- ---- -----
--..... --.
-T-
--
..-

~“mv-.-.-..
ESPt:CE:S
!.‘OWND F . 11970)
DOMAIN
..“-
Mcrluccius sp.
t
Janvier-mars
f é v r i e r
II-Iuu-F-.--.-.
-_CI_ ._...-e-
avril-mai-. .rin
1
Caleoides d c c a d a c t y l u s !
juin-août
aoQt -septen 3re
1
dkembre- - -
juin-aoüt
Pseudupeneus prayensis
/
août-novembre
septembreI_ ..*.,y
avril-mai
Rrachydeuterus auritus
t
mai-juin
I
août-novembre
jui. n-septen ire
tlynnis goreensis
août -novembre
août -septen ,re
T a b l e a u Lt :
Période de reproduction comparée de quelque:
espèces démscsales.
Dans le tableau VI nous avons consigné les observations cc Ipas6es
concernant les périodes de reproduction au Sénégal, en C8te cl ‘IL ,ïre et
a u C o n g o . P o u r la plcipaok d e s es~k~~ la p o n t e e s t c e n t r é e autoi d e l a
saison chairde. L’importance des périodes de transition apparaît aïe?.
Au h’igeria,
SAt;tlA (17661 signale deux périodes de raprodu :tioti pour
Brachydeuterus auritus : décembre-janvier et juillet-août, c’est -à-dire
les transitions précedant et suivant la saison chaude.
bj - ZONES DE REPRODUCTION (tableau VII)
- Pour la plupart des espèces qui vivent au dessus de la t zermocline,
on observe une concentra t.ion au moment de la reproduction sur pe .i.ts fonds
et au voisinage des embouchures des cours d’eau.
- ies espèces intermédiaires se rapprochent également de 1 c0te mais
de façon moins marquée.

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1

- La migration vers les petits fonds au moment de la reproduction pa-
raft etre un campoftement visant 3 maintenir les esp&ces Ze plus I.ongtemps
possible dans des conditions de niilieu îavorables à la reproduction.
8 1 B L 1 U G R A P H I E
CONAND F., (1970).
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C Y C L E D E
R E P R O D U C T I O N
E T F E C O N D I T E
:> :;
L A D O R A D E
P A G E L L U S
COUPE1
RU
L A R G E
D E S
C O T E S
Y q y [> - S E N E G A L A I S E E T M A U R I T A N I E N N E
Claude FRANQURVUJLE

CYCLE DE REPR:)DUC?'I!+j ET FEC!JNDIT&
DE LA DC,RADE PAGELLUS C!‘:UPEI AU LARGE DES
- - - -
Cc)TES NORD-SENEGALAISE ET MAURITANIENNE ($1
C, FRANQUEVILLE (2)
AJBSTRACT
Wacroscopic examination of gonads and gonad
indax
demenstrated that nay-june and october-novenber wrre the peak
spuwning month in senegalese w,>ters and july to october in maurita-
9 ion waters <. Pagellus coupei were collected over hard bottom from
2" to 100 m in deptho Bottom temperatures during the spatining
period ranged from 16" to 27:'C. Three predictors of fecundity,
fork-length, total weiqht and qonad weight were evaluated and
regressiun cquation derivcd*, Fecundity estimates for one egg-laying
ranged fronl 5 f 000 for a 15 cm sea-'bream to l&',,L)~Ù for a 35 Cm fisho
ff we
suppose there are four or five eyg-layings in one yeara
thE: t;Jtal individu21 fecundity for a yèar ranged from 2~?,~.X>O to
rïoc.
-
< ,.i( ! i e Individuals resCht:d first sexual maturity at 14.2 cm
duri.nq the h(Tt season -,nd qt 15.3 cm during fresh-seasnn for north-
sencgalese waters and 15.5 cm for mauritanian waters<,
LI petite dorade Pagcllus lupei est la plus abondante des
espèces démersales commercialisées au Senéga10 En 1976 plus de
2 5;X t;)nncs ont été capturécs tant par la pêche artisanale qu*in-
dustrielle,>
Aucune étude détaillée de la reproduction et de 10 fécondité
de P~llus coupei n'a été publiée
-
-
Seules quelques données de
SK0HNIAKX.J (1963) r LE TR3NG PHAD! et K;.)MPQWSKI (1972) situent la re-
production de mai à septembre au largo de la Mauritanie- Des obser-
vations plus précises sont connuos pour les eaux ghanéennes
(RIJAVEL, i973)0
- -~- ~-~-
-
(1) Cotte note est zxtraitc d'une publication plus détaillée
Bulle IFAN 1978,
(2) (céanographe biol(Jgiste., professeur d'OcéanographieO Ecole des
Eches (Mission d'Aide et de CoopérationJo Dakar*

1 2 9
L'objet c!e cette &turie sur la reproduction est de determiner
1) 4~s saisons de reproduction, 2) la taille et l'$ge 3. la première
maturité des femelles, 3) le cycle annuel des differents stades
sexuels, 4) l'influence de la latitude sur les périodes àe reproduc-
tion, 5) les équations permettant de connaftre la féconditj par-
tielle individuelle pour les p;igeots vivant au large de la Mauritanie
et 3e la cbte nord du S&nkgal !?ù les saisons hydrologiques sont
bien marqudes@
PIATERIEL ET METHODES
--_B_.--~,
Longueur fourche, poids, sexe, stade de maturité sexuelle,
poids des gonades ont &td cl&terminés
pour 1960 individus dont
896 femelles r&zolt&es trois fois par mois de 1973 à 1975 au large
de :La Mauritanie et dc la c8te nord du Sénégal sur les fonds de 20
$ XE mètres. Chaque &!hantill:~n comprend 30 à 35 individus sélec-
tionnés i; raison do trois par classe de centimètreso
Les stades de maturit; sexuelle femelle ont été déterminés
11 partir d'une échelle voisin<? de celle définie par FONTANA fl969),
N:)us avons étudig les caractEres macroscopiques et microscopiques
des ovaires ainsi que le diar&tre d,es rsTXwtes: stade 1 et II :
immature ou repos sexuel, gonades très petites; stade III: ovaire
jaure orang&, ovocytes visibles & l'oeil nu (2CO à 4OO~m) corres-
pondant à 13 périodE; de maturation; ntade IV : femelle gravide,
ovaire jaune orang très gros, owlcytes bien visibles avec membrane
cytcplasmiquc nette f4OO .-$ 6Oiip > ; stade V : préponte et ponte,
ovaire fortement vascularise, ovules translucides, parfaitement
visibles, expulsés à la moindre pression sur l'abdomen (650 à 9OO/Jr# ;
shadc VI : post-ponte, ovaire très vriscularisé, contenant encore
des ovocytes du stade IV, laissant présager de nouvelles pontes ;
#tade VII ; ovaire vide tr&s flasque, rouge foncd, présentant des
taches marron
correspondant à des z,oncs de nécrose,
LE rapport gor.r:fo asomatique R.,G,S, représentant le rapport
sids des qonades
x 330 est utili.& pour déterminer les périodes
Poids total
de ponte. L'évolution t-lu RGS pouvant etre sensiblement differente
pour des groupes d'?!ges diffkents, nous avons analysé les variations
&:jar groupes d~tai'lle!; et par pourcentage des différentes classes de
R * G . s 0 choisies (OIo,S m l,C! - 1,s - 2,ae0,,,,..).

Les observations sur la distribution du diamètre des ovocytes
dans différentes zones de l'ovnire n'ayant pas montré des différences
significatives, on a prélevé sur 136' femelles, pendant les @riodes
de reproduction, des sous-&chant2llons de 30 Ù 50 mg pesés au dixième
de ÏKJ dans la partie médiane de l'ovaire. Ces sous-échantillons fixés
dans du formol ou du liquide dt; Gilson sont ensuite placés dans une
cuve de Dollfus oc ils sc:nt mesurés et comptéso Le liquide de Gilson
entrakant une contraction plus importante des ovocytes, nous avons
converti les mensurations ap&s traitement au Gifson, en mensurations
formol, A partir des distributions de fréquence des diamètres des
ovocytes du dernier mode pour les stades IV, nous avons déterminé b
le nombre d'ovocytes,
pie poids des ovaires et p le poids de l+é-
chantillon, ce qui donne la fkondité partielle individuelle pour
une ponte :
F =nxP"
p
RESULTATS ET DISCUSSION
.-.a--
Taille (î 1aJremière reproduction
Id-
Pour chaque intervalle de tailley(classe de un centimètre),
nous avons calculé pendant chaque p&iode de reproduction, le pour-
centage de femelles au stades IV, il et VI par rapport au nombre total
de femelles observkxs (fig, l>., Puis, & partir des résultats des
petites tailles, nous avons calculé l'equation de la droite situ&
entre !) et lOa% afin dc! calculer LSCI/ pour les diffkentes zones et
périodes, cPest-S&ire la longueur pour laquelle on considère que
50% des femelles se reproduisent,
Cbte nord du Sénégal_:
On observa une différence très nette suivant la saison t en
saison frafiche, il n'y a pas de femelle IV et V avant 14,0 cm, alors
qu'en fin de saison chaude la première reproduction apparaft pour des
femelles de 13,0 cm.
Cbte mauritanienne :
GI
La période de reproduction correspond à la saison chaude. La
première ponte apparagt vers 14,3 cm 9 mais c'est seulement pour les
tailles de 15,6 cm que la moitié des femelles sont pr&es à se rc-
produire (point LSo). Ces val eurs sont un peu plus petites que celles

trouv&s par STE?KI?ff?+
(1371) qui observe la maturation vers 17=-18cm
CLLj.;, 1 .
Taille à la pre-
SENEGAL NORD
MAURITANIE
mière maturité
Ces différen&es de taille à la première maturite des
gonades semblent !%tre dues à la différence des températures : dans
les eaux ghanéennes de 23 à 24"C, la moitié des Paqellus coupei
femelles sont matures $ partir d'une longueur totale de 12,2 cen-
timetres (HIJAVEC, 1973) soit unE longueur fourche de 10,8 cm
(FRANQUEVILLE, 2978)
; or5 les pageots du Sénegal, dans les eaux
chaudes de septembre (23 à 25°C sur le fond) atteignent leur pre-
m.ière maturitC vers 14 ,? cm alors que dans les eaux froides d'avril-
:T\\,?i. (15 ?. 18°C)
ils ne se reproduisent qu*& partir de 15,3 cm,
En Mauritanie, oti la tcinp&aturè vers 50 m est inférieure à 25°C
crt juin, la maturit6 n'est atteinte qu'a partir de I5,6 cm ; c'est
-‘iC)nc bien la tempkature qui, pour cotte espèce, détermine la
taille à la première maturité,
Cycle annuel des diffkents stades sexuels et rapport gonado-somatiqut:u.
Le cycle annuel do re-roduction de Pagellus coupei pour
la cDte nord du S&nCgal est bimodal. En janvier, février et mars,
la majorité des pageots est immature ou au stade de repos sexuel ;
en avril la maturit6 sexuelle s'accélere et l'on observe les pre-
miers poissons mars, mais c'est en mai que la ponte commence vraiment,
pour se poursuivre par "vagues" successives en fin de saison frakhe,
Après cette premi&re période de reproduction nu large do la cbte
nc-,rd du S&,gal, les gonades sont presque vides et les femelles sont
en attente sexuelle ; les stades VI ont presque disparu, Une deuxième
periode d*activit& s'annonce on septembre-octobre avec les stades
IV et V, mais lés gonades sont moins grosses et moins lourdes, ce
qui suppose une certaine fatique génitale chez les m$les; mais stir-

13 2
tout chez les femelles ; les rapports gonado-somatiques sont plus
faibles (fige 2 et 3) ; la reproduction s'achève en décembre,
En 1373, la reproduction a eu lieu plus t6t. Cette matu-
ration plus précoce est litse à l'élkation plus rapide des tempé-
ratures cette ann&-là, CONAND (1976) a observé un phénomène ana-
logue pour le Tassergal Pomatomus saltatrix la mÉme année. Générale-
ment la promlère période de reproduction correspond à des valeurs
du 1I.G.S. plus élevées que la seconde ; par contre en 1975, lors
de la première reproduction, on a observé des valeurs du H,G,S,
zoins élcv&zs qu'habituellement., et on a constaté pendant la deuxiè-
me période, non seulement des valeurs plus fortes, mais une du&e
plus longue tic la reproduction qui s'est poursuivie jusqu'en janvier
1976. Il semble donc qu'il y ait un phénomène de régulation de la
reproduction ctL'une saison à l'autre , permettant de penser qu'il y
aura chaque année le m&me contingent d'ovocytes pondus.
Au large de la Mauritanie le cycle annuel de reproduction
de Paqellus coupei est unimodal, 11 semble qu'il n'y ait qu'une
seule longue période de reproduction débutant en juillet et se
ternlnant avec la fin de la saison chaude, On observe un décalage
des périodes de reproduction du sud vers le nord ; les premières
pontes se dklenchent en avril .3 Dakar, en mai à Kayar, puis en
juin à St-L:>uis et juillet en Mauritanie
(fig* 41,
F&ondit$ etan&e&qe pontes
Les équations calculées correspondent à la fécondité par-
tielle individuelle, c'est-à-dire au nombre d'oeufs ponduslors d*une
Xmission, Pour chaque femelle, F représente le nombre de milliers
d'oeufs pondus?L la longueur fourche en millimètres, P le poids
moyen des femelles en grammes, Q,] le poids des gonades en grammes,
r représente le coefficient de corrélation ; les paramètres de la
relaticn fécondit&longueur ont été calculés en effectuant un cal-
,cul de régression linéaire avec transformation des données-
- Relation fécondité - longueur des femelles : (fige51
lcc, F = 4,079 log L - 8,229
F = o,592.10œ8L
4,!,79 r = 0,797

- Relation fécondité - poids des femelles : (fïg.6)
F = 0 , 1 2 1 ë - 0,986
r= 0 , 8 4 1
II) Relation fécondité - poids des gonades : (fige 7)
F = 3,140 p - 5,780
r= 0,943
9
Ces relations ne traduisent pas la fecondité totale indi-
viduelle mais le nombre d'oeufs ponduslors d'une émission. Or?
l'examen dos distributions dr: fréquence des ovocytes montre que
tous les ovocytes arrivés au stade IV ne sont pas pondus en m&e
temps ;
seuls les ovocytes du dernier mode seront émis, puis ceux
de l'avant-dernier... pendant la première période de reproduction
d'avril Ei juin (fig.811 l'observation microscopique des ovaires
en juillet montre la disparition do tous les ovocytes au bhde IV ;
seuls restent les ovocytes de 150 à 250 microns constituant le
stock de r&erve, donc tous les ovocytes de 400 & 650 microns ont
éte pondus, aucun signe de ncicrose n'étant apparent. D'autre part,
no'us avons suivi ù Kayar
l'evclution individuelle des R,G,S. par
semaine ou quinzaine. En reportant la fréquence des R,G,S, femelles
pour des valeurs de O,5 - l,C: - 1,5 - 2,0,,, jusqu'à 5,5 (fig. 91,
on observe plus de 50% de stade V pendant la deuxième quinzaine
d'avril et plus de 80% pendant celle de mai. On constate, d'une
quinzaine a l'autre, un déplacement des modes avec des chutes suc-
cessives correspondant probablement ;i des pontes successives0 Par
ailleurs, il ne semble pas qu'il ;{ ait comme chez certaines espèces
des périodes de ponte différentes suivant les classes de taillcb.11
semble qu'il y ait p pour chaque p&iode d<: reproduction, deux ou
trois pontes. La fécondité totale individuelle oscillerait donc
entre 20 ~3OC~ et 600 000 oeufs par an suivant la taille, ce qui, est
assez Voisin des Valeurs trOUV&s pour Paqrus paqrus en Caroline du
nord CMAN~QCH, 19761,
RESUME ET CONCLUSIONS
1. Le lonil de la c8te nord du S&egal, le pageot comme beaucoup
d'autres espèces (CONAND et FRANQUEVILLE 1973) se reproduit d'avril
à juin et d'octobre à décembre pendant les saisons de transition.
En Mauritanie, il n'y a qu'une période de reproduction de juillet
à octobre correspondant aux eaux chaudes*

131
‘>
i.
ta taille à la premiere maturité sexuelle est plus petite pour
les individus au large du SénÊgal qu'au large de la Mauritanie,
rnais c'est surtout la saison de reproduction qui influe sur cette
taille. En saison chaude la température plus élevée (t" ) 24OC)
ac&lère la zzaturation et permet à des individus de 14 centimètres
de se reproduire, alors qu'en fin de saison frafche c'est seulement
vers 15 - 16 centimètres que les femelles pondent,
3, L'évolution des stades de maturité sexuelle et des rapports
gonade-somatiques en fonction de la latitude montrent un d&alage
de la maturation et des pontes du sud vers le nord, Les premières
pontes se d&Aenchent a Dakar en avril puis quinze jours plus tard
4 Kayar, un mois plus tard ? St-Louis-Mboro et enfin deux mois plus
tard en Mauritanie.
%$. LES relations entre la fécondit& partielle individuelle et la
longueur fourche d'une part, le poids d'autre part et le poids
des ovaires enfin, ont été etablies. Lors d'une ponte la fécondité
varie de 5.103 pour des femeiles de 15 centimètres à 140.103 oeufs
environ pour des femelles de ?5 centimètres- L'examen des ovocytes,
des gonades et des rapports gonade-somatiques semble mettre en &i-
dence ltcxistencc.d'au moins quatre à cinq pontes par an donc une
fécondité toLale individuelle C?e 20 % 600.103 par an,

BIBLL:iGRAFHIE
-P---"
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western toast of Africa. Trudy AltantNfRO, 10, : 117
(In Russian).
ÇTEPKINA, I%V, (19flf.- Le pageot des Canaries (Paqeflus coupei).
Issledovania sbirbevbix pesypsov vostotsnoï Atlantiki :
151-153. (in Russian),

a

JFMAMJJASOff5
*:*y.
‘*. ...,,;.i :
m
.:.:x .,. . Stede 1.1 /VII
Stade iv / VI
lh.
*::::::
..*1. Stade a
Stade v
Fig. 2- Pourcentages mensuels des diffkents stades de
maturité femelles BUT Za côte nord du Sbnbgal.

1 3 13
1.0
0
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
R.G.S
3.0
30
2.0
PS
1.0
20
0
0
3.0
30
2.0
20
1.0
20
0
0
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Fig. 3- Variations mensuetles de:; rapports gonado- s omatiques
de 2! ensemble de la population adulte( Zone nord ) ,
et tempkatures de surface à Kayar.
( c- réchauffement plus précoce en 1973 )

F
x3.( cc )
3.c
2.c
0 ZG debut des pratmiéres
1.C
ponts9 I
f
I
1
-4
I
t
1
t
1
1-
F
M
A
N
0J J A S O N D
-+y- 1973
sf LOUIS-MSURO
8rC
- 1974
lB”OO N
2.1
1.c
l--T
1
I
I
1
I-
J
J
A
S
O
N
D
*
KA,YA R
1500 N
3.c
\\
2J
1.t
%i”-
0
l 1

JJASONb
3.0
2.0
1.0
0
JJASOND
Décalage des pdriodes de reproduction en
fonction de la latitude a

Fig. 5- Relation fkkondit4 - longueur des femelles.
a
a
Z+ig. 4- Relation fécondité - poids des femelles.
moo
a
Paldr des
(9)
a
5
10
20
25
io
-Fig. 7- Relation fécondith I poids des gonades.

‘1 4 2
00
4 0
3 0
Stade I-II
20
1Q
0
3 0
2 0
10
0
3 0
2 0
10
0
3 0
20
10
0
$5 ( micrans i
0
2 6 0
4 0 0
000
8
0
0
Fig. 8- Distribution; de frequence des diamètres des
ovocytes aux diffhents stades de maturité’,


RI- LA T I<ON S
TI:ILL$S-POIDS,
F A C T E U R S D E
C O N D I T I O N ,
E T
I N D I C E S D E
M A T U R I T E
S E X U E L L E :
R A P P E L S
BIBLIOGRAPHIQUES,
IN~ERPRETATIONS,REMARQUES
E T A P P L I C A T I O N S
Pierre FRBON

RELATIONS,TAILLES-POIDS,FACTEURS
DE CONDITION
E T I N D I C E S D E M A T U R I T E S E X U E L L E :
Rappels bibiiographiques.
inter prétarions.
remarques
et applications
par
P. FREON *
S O M M A I R E
RESUME
INTRODUCTION
1. UTILITE DES RELATIONS TAILLES-POIDS ET DES FACTEURS DE CONDITION
1.1. Conversion de la taille d'un individu en un poids théorique (ou
-
-
conversion inverse)
J.2. Etudes biométriques et biologiques-
2. FORHJLES UTILISES ET SIGNIFICATION DES PARAMETRES EMPLOYES
2.1. Exposé des formules en l'absence de variabilité
- -
2.1.1. Relation F = CL3
2.1.2. Relation P = aL?
2.1.2.1. Signification de n
2.1.2.2. Signification de l.z
2.2, Conséquences de l'existante de la variabilité
..1
2.2.1. Variabilité et droites d'ajustement
2.2.1.1. Méthodes d'ajustement
2.2.1.2. Comparaison entre droites d'ajustement
2.2.1.3. Traitement des données et biais possibles
* Biais 1
. Biais 2
. Biais 3
* Conclusion
(1) Océanographe biologiste de l'O.R.S.T.O.M., en service à l'I.S.R.A.,
Centre de Recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye,BP 2241,Dakar,Sénégal,

S,2.2. V a r i a b i l i t é e t : f a c t e u r s dc c o n d i t i o n
2,2.2.1, F a c t e u r s d e c o n d i t i o n r e l a t i v e i s s u s d e la fnrmuJe PxtL’
2,2.2.2, Facteurs de condition relative issus de la formule Px&~~
‘2
2.,3. Comparaison des fonctions F = <?L” et p .z &Y
-1v-1
-- -m-.-.-v--.
-
-
2.3.1. Gën6ralités
2-3.2, Comparaison des fac.~rews de condi.tion c2: et ai obtenus 2. partir
d ’ un rihe échantillon
2.3.3. Comparai.son des factews de condition obtenus à partir de deux
échantillons
‘2.4. Cas de rupt:ures de pente observées sur les relations tailles-=Oi&s
- -
3.1. Défini.tion
.----
3.2. Comparaison des indices RC? et XG5!
--------“.-,..-^--,
4.1. Resultats obtenus par SCNEPFERS @t (x%. (1970; 1971; 1972; 1473. 1976)
----1_
-ll-l----^-“-
mw.?-.m.-.--
+. 2. Analyse des résultats
-
-
-
4 . 3 . Conçlusions s u r ‘1 ‘app2ication ï. l’ethmalose
CONCLUSIC’M GENERALE
BIBLIOGRAPNIE
5~ rappel des diff$rentes formules utilisées pour
l’étude des relations tailles-poids, des facteurs de con-
dition et des indices de maturité sexuelle est. effectue.
Les significations math6matiyues et biologiques de ces
formules sont analysées, p ermettant de définir leur choix
judicieux et leur utilisation rationnelle en fonction du
type de données t,raitees et des buts 2 att,eindre. niffé-
wents biais de ca.lcut et rertains risques de mauvaise in-
terprétation des résultats sont indiqués. Un exemple d’ap-
plication est don& concernant les stocks d’ethmaloses
fWzmaZc;o-a j~rn&&z~~~.) dans 1 a ,region sénégambienne.

1 N T R 0 G 0 C T 1 0 N
A l’occ:asion du groupe de travaii sur La reproduction des especes ex-
ploitées du golfe de Guinde (Dakar, 197?:1, il est apparu utile de revoir
certaines twtions concernant les relations tailles-poids) les facteurs de
- - -
condition et les indices de maturité s-e~~elfe (RGS et IGS). Bien que ces su-
jets aient doTné lieu à des publicaz=clans
ie passé, des controverses ont
encore 1 ieu, certains calculs présentent des biais et les interpr6tations des
résultats sont souvent douteuses. POSTEI, (1973) va jusqu’à dire que “le pro-
bl&e du coefficient de condi,tion est nébuleux chez une grande partie des (au-
teurs qui 1 ‘ont abordé”, ceci en raison peut-$tre de 1 ‘ancienneté des ouvla-
ges de base.
Le présent travail s’attachera à rappeler les notions de base en tentant
d’interpréter au mieux la signiflcatian des formules utilisees. De plus les
principaux biais de calcul seront si.gnaltZs et les risques drerreurs d’inter-
pretation mentionnes e Compte-tenu des similitudes de calcul existant entre
les facteurs de condition et les i.ndi ces de maturite sexuelle, les premiers
seront d’abord trait& en détail puis les conclusions gén6ralisées aux seconds.
Enfin une application à l’étude des variations du coefficient de condition
d’I?thma’losa fhhiata sera effectuée t
U T I L I T E
D E S
R E L A T I 0 S
T A I L L E S - P O I D S
1 l
N
1: 1
D E S
F A C T E II K S
DE
C 0 N D 1 T 1 0 N
Deux types d’utilisation distincts existent en fonction de l’objectif
à arteindre,
1.1,. CONVERSION DE LA TAILLE D”U!4 INDIVIDU EN POIDS THEORIQ~UE (OU CONVERSION
INVERSE) .
Cette conversion est généralement utilisée lors de l’estimation du poids
des captures en biologie des pêches et dans ce cas on ne recherche pas une
très grande précision dans la d6termination des valeurs de chaque paramètre
de la relation tailles-poids, mais seulement une valeur prédictive correcte
de cette relation.
1.2 * ETUDES BIOMETRIQUES ET BIOLOGIQUES
La relation tailles-poids et les facteurs de condition seront i.ci 6tu-
diés avec précision pour atteindre divers objectifs, par exemple :
- comparer des populations mono-spécifiques vivant dans des conditions
de milieu différentes,
- déterminer indirectement la ;tCx~ioue et la duree de la maturation sexu-
elle, - suivre les oscillations de la balance metabolique à travers l’embon-
point des individus, celui-ci dêpendant de divers facteurs (alimentation, mi-
gration, reproduction.. . etc) w

L e s p r i n c i p a l e s difficuttés I‘eTKJCG~tr&?s l o r s d e s cal.wls de bi.oakStrie
proviennent du fait que le mat&ri(?l Bi<3T,ogique présente une variahïl.it6, par-
fois importante, des earactîkes Glki2jés. Ainsi chacun sait que pour une meme
t:ail2e diqzers individus de la nGme espèce présenteront des poids différents,
ce qui rend comp’Lexe I ‘étabfissemclnt d’une relation railles-poids moyenne.
Pour plus de clarté, considérons ji’abord le cas théorique où il y a.walt ab-
sence totale de variabi.lit6 dans ! es relations poids-longueurs.
2.i.i.
a-
Relation P = CI?
T.,e poids 6 d’un corps peut -; ‘exl3rimer par la formuie 1’ =p V ou p est la
densite et il le volume.
Pour simplifier 1 ‘expose, ~1s:;in~ilcrns le volume d’un poisson 2 c:el:li. d’un
para1 16lépid6de rectangle de longueur Ii, de largeur 7, et d’epaisseur 3,
Son vo1ume sera alors V = Lït:
Si l’on définit un.e série de parall$lépipZ!des homothetiques par Ics rela-
tions
1 z ($J;
et
*c; :z *fb
u
l.iî formule générale du volume de aïe corps sera :
Tf -Y Cl’f?T A
J iJ
son poids
:
p =Y p :~*f’I.”
si 1 ‘OI1 pose
..
c? -= j3df
‘7
on obtient
.
.
p =Y &”
(1)
Que1l.e que soit la forme du volume considké, la formule obtenue sera du
type de (?). Cette formule est 1 a premi&e qui ait $tG uti.l.isee pour définir
la relati,on poids-longueurs de htlaucoup de poissons. Pour qu’elle reste vala-
ble indépendwmwlt de ‘la tail.le,et done utilisable en tarr.t que fonctic>n mathé-
matique rc2ian.r P 3 L, cela suppose implicitement une valeur constante de
(~1. En d”autres termes, cela signifie que la croissance du poisson s’effectue
sans changement de densité et. que tous les individus soient homothétiques,
c “est-a-dire que leurs diverses dimensions restent proportionnel les au cours
Ce la croissance, Cette dernières condition définit Ze terme d’isometrie, On
peut définir la première condit:ion par 1.e terme “d’isodensité”.
2.1.2. Relation P .= CL?
.-
Les conditions d.‘isodensitG ct swtout d’isom6tri.e I-IE se vérifient pas
pour toutes Ses espèces de poissons ,at de ce fait la formule (1) n”est plus
une fonction mathématique applicable pour des individus de tailles différen-
tes. Pour pallier cet inconvéni.ent la fonction :
a été utilisee dans :Iaqrae!Ie 1’~t.xposant ;? prend des valeurs comprises entre
2,5 et 4,Oselon les espèces (HX’LF, 1936; MARTIN, 1949).

Les vall-urs de rz at de Y:
ne peuvent être determinées que par ajustement
d.e ia fonction au nuage de points observ6. Plusãeurs m&hodes sont alors pos-
siJlieç, el.Zes utilisent g&Gralement In transformation !.ogarithmiq,ue
de lia
fonction (2) ea une fonction linéaire (fig.]) :
p .z q ?op L $ 1(-J& n
(3)
Si l’on suppose l’absence de varia,bi.lité et un matériel biologique ré-
pondant parfaitement à une font ticrn exzonentiel1.e , toutes les methodes con-
duiseat au même résultat.
2.1.3. 1. Signification de z
- - - - - - - - - - - --l....“.--lll-----
Analysons 1.a çignificati~on de la pente n de la droite définie d.ans la re-
1 ation (33 . Cette pente qui est, rappelons-le, l’exposant de la relation (21,
rend compte ri la fois de l'allométr-ie
et des variations de densit6, KESTEVEN
(1947) a d’ailleurs proposé l’utili.sation de deux facteurs, l’un pour mesurer
les variations de la densite F, 1 ‘autre pour mesurer l’allométrie. Rotons en
fait que, rrks généralement > les variations de densite sont négligeables par
rapport aux variations de volume pour une même taille (BLACBURN, 3960; LE CREN
195 i). (Ces changements de densité proviennent le plus souvent des gonades
riches en lipides).
Etudions donc les variations dc n en fonction de 1’alPométrie.
- Pour une isométrie, n est 6gal X 3, et la relation (2) devient identi-
5
que a la relation (1). Dans le cas du parallGl&pidède rectangle précédemment
décrit en posant : &J@= 113 et B = 1, sJ l’on prend 3 individus dont les lon-
gueurs sont des multiples des termes d’une progression géométrique d’argument
3 et de raison i on obtiendra r, = 3:
--.--
..-----
-l-----.,l-
““-l-ll-.ll.lll
--*----~_-*
I_.
.-._m.
- Paur une allométrie majorante d’une ou plusieurs dimensions par rap-
port à la longueur , :r2 est supérieur à 3. Dans ie même exemple, si A et Z sui-
venr une progression géométrique ~1 ‘argument 3, que e suit une progression
d’argument 4, on obtiendra n = 3,% :
-e-.--.”
---111*-
-.-
-.-_
--
.---“..-----”
-em-- --.-
-m-e
l
1
i-----

f .:. 9
-* Lo TSI./ u’ il y z a1 lométrie rci norarrte pour une ou pîusiews di-mensions par
7
-apport à 13 longueur, 7! sera inf~~ricüt fi 3. Bans le même exemple, C:i ‘5 et tr
ailivent uw progression géomGtriq~e d’,~rgument 3 alors que ê sriit r*tt(J pro-
gression 13’argument 2, on o’btiendra’y -- 2,63 :
- I_
__--
---7.-.1~--1
.I Il..--.l----
.--- ---y=&-“---j
Longueur
r E p a i s s e u r T
1 --
IbiSO
. Te -” Largeur ,
f
.*
t
/ z = .j x 3%
_i.?_;”
t
gz:jxï”
p -0 p .;,& j
--Y.~-“-. .e~-
I
-
-
---.-.“.^.--.--j
c
0
e - - - B - - i
3
I
1
1
j
3
j
i - .- --.---
- - - -“ç--i-^ - -.^- ----i’
t-
Y
1
1
9
J -
~
f 54
1
.--p- 1
2
--“<-....<“lll.mllllll +.L--
I.._ ---_---
t
2
27
i
4
9
972
l
t
- S’i.1 y a allométrie mimorwtE: p~wr certaines dimensions et allométrie
ma j orânte PiStlK d ’ autres , toujours par rapport à la longwur, la valeur de ‘r
s.era plus difficile à prévoir, e 1’i.e portrrû même être égale 2 3 s’i.1 y a con-
jonction çies dew types d’aliomGt?-ie ; si L suit une progression géométriq~ie
d’argument: 3 alors que Z
suit uw progression d’argument 2 et E une pro-~
gression d’argument 4,48, on obtiendra n = 3,OO :
II est donc important de souligner que l’obtention d’une pente n - 3 ne
-SS-.
signi~p~b~gatoirement qu’~:~~~métrir.
-.,-ll-
D’un point de vue rnat.hématiq~.k~ 1 o>; cz correspond à f ro~do~née à 1 ‘origine
de ia fonction (3), (voir droite ?.‘, fig. 1).
D’un point de vue bio’icrgiqrze :T ast fonction de Ta densite du poisson et
de ses proporti0n.s.
II. est important de noter qtw t.a valeur de ci ne peut êt.re obtenue c,u’$
partir d’un ensemble de points rec Gsentant des couples poids-longueurs; de
ce f a i t , le terme de facteur de con&iLion qui lui est souvent applique, peut
prêter 5 confusion: il s’agit en lait d’un facteur de condition moyenne des
---ml”l_
individus du n.uage de points et noté de celui. d’un individu ou d’une znême -
-..%-“,-d
Classe de tailles. Son intéret en ~;..cIP que ,tel est limité. 11 peut être in-
téress+t en revanche de comparC:s +‘:*j~e
. . . k elles des valeurs de c: obte~t~ues pour

une même espsce dans des
zones
& ? fé cen te 6
ou à des
saisons
di f ferentes
(fig.?), lorsque les pt-ntcs M ne sont pas significativement différentes. Ceci
peut Etre %:zit p a r une LUXUlySGZ dn cw-vari ance , et peut mettre en evidence des
d i f f é r e n c e s biométriques (MAYRAT, 1959; SNEDECOR, 1957) e
‘ies causes de vari‘abilité sont: de deux ordres :
‘- variabilir6 d u e % 2.’ imprécis ion des mesures ~
- variabilit& d u materie]. bioIogi.que ‘lui-mGme.
La prexiiF!re: c;mw > toujours i3x.i stante > e s t géneralement r&gligeable vis-
ü-vis de la varîabi’!.it.i? rmturelle c!~.ni (est toujours très Importante, surt.out
SUT les individus en a$$ de .~êïll<!cilI(lti’;7n.
Les cons6quences de cette variahilit,i; seront envisagees sur 1. ‘utili,sation
des droites dlajustement des relnti.ons tailles-poids et sur l’emploi des fac-
teurs de condition f
2,2.1 L Variabilité et droites d’ajustement
-.141-_
--.---
2 . 2 . 1 . 1 . Methodes d’agustement
-----1-1-----1----11- ---e..----
Plusiews methodes d ’ a j usterrent d’ une droite 2 un nuage de paiz&s ont été
propOSéeS
; dU
fa.it de 1 ‘e-&tence dz ta variabilité des données, elles ne
donnent pas toujours ‘le même r6su’ltat et i.e choix d’une méthode dépend du type
de données B traiter et du mode ~I’urili sation des rkultats.
Ces me th,des d ’ a,jus t:eme;mt (,rn~ Sté dëcrites du point de vue mathématique
dans de nombreux ouvr,.~ges et leur’ sigrïfisattott biologique a été anàlysee en
détail. Lec; farmuies ‘las plus ut-~ Lise~s sont présentées dans le tableau 1 où
j’ z !np 1’ et ‘Y ,z-z J-qc L
?our plus de derai 1s on pourra se reférer en particulier 5 quatre ,publi-
çations d e hase par TJJISSIER (19L5), VNRD’ECQR (,w,c<i:.) MARRAT’ (OP.~<$.) e t
RICKER (1973) e Ce dernier auteur a zn particulier analyse les applications de
ces diffcrentes formules ,i la recherche halieutique et résume dans un tableau
(tabl,S, p-432) le choix qui doif Etre fait en fonction des données dont on
dispose. 11 ressort de son analyse que la regression linéaire a une bonne va-
leur prédicztive mais qu’elle sous-estime oystGmatiquement
la valeur de la pen-
te s De plus la théorie des drol tes de rCgression suppose que l’une des deux
variables Gpend de 1 ‘autre par ~.ine wlation de cause à effet, sans réciproci-
té, Or les deux caractere:, tail’ic*s et poids,ne dépendent pas en réalîté l’un
de l’autre mais soct ious deax r6gi.s par les lois de croissance. L’utilisation
de l’axe majeur réduit, o1p “droite d e TEISSTER” (op,ciA.),est g&éralement
priiférable lorsqu'il s’agit d’e,nl reprendre des 6tudes de biométrie pure et en
particuli.er celle des facteurs de condition, Cette dernike mgthode a 1 ‘avan-
tage de ne nécessiter suc-une hypothiisct sur la dépendance entre les variables.
iu’o tons que ces dernikes annees des m@thodea d ‘aJustement non linéaires
sont parfois utilisées B Elles if&-i.vent le plus souvent de l’algorithme de
MARQUARD (1963) et nécessitent 1 ‘emploi de l’ordinateur. Leur intErêt réside
dans le fait qu’il. ninçt pas nécessaire d’effectuer des transformations pour
linéaristi:r l e s donnees, ce qui rend pius souple 1e.w utilisation.
3.2,1.2. Comparaison
---m.-LI--..“-I
entre 4roites
----------Y--_-._---._------ d’aiustement
-a..-----
On est souvent amené à comparer les résultats obtenus sur deux ou plu-
sieurs échantil.lons afin de savoi.r s’ils presentent une différence significa-
r-ive. Le plus snuvent des tests z;t.atistiques paramétriques sont utilisés

( t e s t 2,
ÛIlai~Se Ch2 vz&.nnce OU dt? iJiTFl.Tari
4ElCC > t?tC. . *) i SS S@Tlt Wû.i.tét% t?ll
d6tail dans les ouvtages de base ~~re&demment cités s Rappelons çuc ‘1 ‘emploi
de ces methodes de calcul impose de &ri.fi,er que les hypothèses de base sont
bien respecttks ( t e s t s de normali té et d’liomog&&t$ des varianc.e.5 !zn parti-
culier) ce q u i . est: 2,oj.n d’être toujours ie cas en bi.0I.ogi.e. Trap i:owent les
m6thodes ncn paramGtri.ques plus robustes sont Pgnorks aî.ors q*u’e!?lzs restent
Ses seuies utilisabies. en pourra SC: rZferer par exemple aux ouvrages de TATE et
CLELLANI ( 19573
ou de HOLLAIJ;DER et VOL%E (1973) pour 1’ application dt! ces tests..
De pI.us ces derni.ères ann&es 1. ‘emploi des ellipses de cozxfianct:, proposé
par DUPER ct SMITH (1966) tend à si? généraliser. CONA (1!378) fi ciévtiloppé e t
appliqué cette méthode qui a ‘t ‘avantage de bien visualiser les *-ésiiZ kita e Toute-
fois 1 ‘interprétation reste parfo.s délicate lors de re~oi3vrement8 ;Gartlels
des i- Ll.ipses .
2.,2.1.3. Traitement des données et biais possibles
----Y---I-----I------------~-------------
eI-I-L--
Quelle que soit 3.a technique d ’ aj ustement employk , Ses données experi-
mentales peuvent être uti.lisees selon deux m6thodes :
- introducrinn de tous les couples de valeurs tin à un ; c’est ‘La m6thode
la plus rigoureuse d’un point de vue statisti.que,
=- utilisation des moyennes dc: tailles et des poids de chaque classe de
tailles.
‘La deuxiGme. mëthode a pour avantage de simplifier Lea calculs et. Ta pr&
sentation des rC.sultats lorsque les couples de valeurs sont trss uwmbreux. En
contrepartie plusieurs bi.ais peuvont résulter de son empi.oi, ils scnC: passés
en revue ci-dessous e
Biais 1 + Toutes les classes de tailles ont la &me “force” i.nd&pendamment
tde Lez%%Ë?ectifs, lors de Za determination des paramGtres de Za relation :
par exemple une cl asse de ta5 Iî.es reprkentée par quelques ind.Lvidrrs jouera
Se mgrne rôle qu’une autre classe représentée par un grand nombre.: ,I Si, les
p o i n t s sont très bien alignés ce1 a 3’ aura que peu diinfl.uence sur le:: resuf-
tats obtenus ; s’il. en est autremE;n~t,
de graves erreurs peuvent ii:n d&:ouler,
en parriculier lorsqu’une c.lasse de tailles n’est constituée C$il@ le quelques
individus aon représentatifs.
Biais 2. Pour des raisons pratiques) les moyennes ri; de c’haqwz classe de
tailles sont parfois remplacées par les valeurs !Vi des akianes Ct3x-eSpow
dantes pour éviter Le calwl de ces moyennes+ Cette approximation es!: généra-
lement bonne pour les valeurs centrl‘ies de la distribution des kaiiies de l’é-
rhantil.fon, surtout si les effectkf~~ des classes sont nombreux et si. les in-
terva’lles de ces derni2res sont réduits. En revanche pour les i31asse5 de
tailles situées aux extr&mit& de Ia plage d”observation, un bkis peut être
introduit par l’utilisation de medianes. En effet, si la disrributror, des
tailles dans la popuiation Ckhantil7onnée est d’allure gaussi.enne, .3il sein des
classes de tailles des extr@mités It:s .individus ne seront pas distribu& au
hasard (fig. ?b); ils seront toujour:: plus nombreux du côte de In I:orne la
plus proche du centre de 1.a distribution des ÎkGquences de toilies.. ::JC ce fait
an obsiendxa gér&rahement Mi < t, pwr íes petites tailles et: .,Y.: 3 E,i pour les
grandes tail les. Ces deux erreurs sont donc cumul ati ves
au ni&au du.. 1.a d é -
termination de la pent.e, celle-ci Gtant sous-estimée. Ce biais yreul: Gtre très
important si. les intervalles de classes sont grands (notons que le même biais
existe au niveau de liestimatiun de la variante d’un échantillon v:: que SHEPPARI!
(1898) a proposé une correction de 1 ;i *variante dans le cas de donni!es grou-
pées) ,

1 5 2
Prenor~s pour exemple une distribution normale de fr6quences de tailles L
telle que 1; = 10 c
m

e
t

(r= 2,s cm). Calcui.ons la valeur moyenne de chaque
classe de tailles de 1 cm entre 5 C?C 25 cm,d.‘apr&s 1 ‘iquation de la distribu-
tion dtt GAIJSS, CC convertissons ce9 tailles moyennes 63-i poids d’aprts 7.‘C-qua-
tien :
jp ET
IOO x 10 -2 Ll 3,300
On obtient Les rêsultars suivants :
Si l’on effectue maintenanr. une regression linéai.re de médianes Mi sur
les poids Pi, le résultat suivant est obtenu :
v=
1.
110 x 10- 2 L2,959
soit une différence de +10X pour D et de --1,4% pour 1:. Cette erreur theori-
que correspond à un effectif infiniment. grand de l’échantillon. Dan.3 le &me
exemple, avec un effectif limité, il n’est pas improbable d’obtenir des va-
leurs différentes en raison du biais 1; si. l’on obtient par exemple L; = 5,g
e t c
= 15,2, la relation rêsultante sera :
5
25
P=
- 2
13,s x 10
L2’ 875
soit une différence de +35X pour ;t et d.e -4% pour z.
L’existence des biais 1 et 2 expli.que que l’on puisse obtenir des résul-
tats sensiblement différents à pautir des mêmes données de base si L’on effec-
tue plusieurs calculs d’ajustement en choisissant divers intervalles de classes
pour le regroupement des tailles.
Biais 3. La relation tailles-poids (2) n’est pas lineaire; aussi, pour
une série de W poissons dont la taille moyenne est y, ie poids standard F’sti
correspondant à cette taille
d’après la relation tailles-poids de l’espèce
sera inférieur au poids moyen réel. F des individus de la série (fig.4).
Le biais résultant sera d’autant plus grand que ~1 sera grand et que l’in-
t:ervalle de classes de tailles sera grand, La taille de cet intervai.l,e dépend
en pratique du type de relation que l’on calcule : ROCKER (1958, p* 191; 1975,
pp. 207 à 217) distingue 3 types de coefficients tz et ti (coefficients b et a
dans le texte de l’auteur) et indique d.ans chaque cas l’importance du biais.
Dans le cas général où l’on utilise les longueurs et Les poids d’un, mélange
d’individus de différentes tailles quel. que soit leur âge le biais est tou-
jours négligeable car les intervalles de tailles ne sont jamais t,r& grands :
dnns l’exemple prgcédent l’approximation des poids moyens ne serait que de
0,8X.







ii


En conc iusicri SUT c e t t e eSp?tiZ *:>li peut noter que 1 Pex~~rnen des relations
tailles-l?oidu
et des facteurs de c ~ndition permettent d’émettre les hypothè-
ses SUiViXlteS :
".
‘1 es 2:; vers rsi1,ieux induisi:rr: iic~s di fferences de condition des indivi-
dus, qUe:itc c,ix Silit letir tajlïe?
- ;e schéma de reproduction ~;‘est pas le même dans ia zone nord et: dans
l a zme sud. !>ans la première, seul.:; tes rndividus a.du tes assurent la repro-
duction ttn estuaire rt sur ia c:ijt<~. Dms la seconde, ïes jeunes individus se
reproduisent après leur premî ère mark dans le fleuve et l’estuaire, alors que
les adultes si: reproduisent surtour le long des côtes avoisinantes.
La croissance du milieu et C%:G mtres paramgtres biologiques ont &té in-
dispensah~es
;XXX
confirmer ces k~yi)oi:‘fièsesl Les autres caractéristiques de la
reproducr:i,on :i’Etk~~?r)~o ~-irnh~~a~~~: c>rr~ été analysées par SCHZFFERS et ses col-
laborateurs (r?~.&r. 1 : p&-iodes *4( r~;,:roduction, candi ti ans hydrologiques s mi-
grations,sex-ratio,.
*. etc.
A J a suite de cette étude, ;~1usi.curs points sont & souligner :
1 “) Les factums de conaici.~rï:, faisant appel au cube de la longueur, doi-
vent; êtrt: abacdonnh
car ils traduisent surtout l‘écart d’uor iadividu ot
d’nne cl:isse de tail.les par rapport 5 un po.isson i.sométrique et isodense. Leur
interprC!tation e s t CrGs di,ffici.i.e Y pwvant donner lier: 3 1 ‘introduction de
biais importants dans certains ca:;,
2”) Les facteurs de condi.ri:.sr; Faisant appel Z une puissance fraction-
naire de la lan.gueur
sont pr6férnEies a7iX ~x&&!ents car ils représentent l’é-
cart de poids d’un individu ou d’ 3.~na~ classe de tailles par rapport a.u poids
standard at te:idu d’après la relat io-rl 4” a1 lornétri.e propre 2 i ‘espèce considérée.
3”) I,‘interpretati.on des r&uit;ts obtenus en utilisant “l’indice gonado-
somatique composi te “ 3X est diff;t‘i.Ic et parfois hasardeuse., L’utilisation
d’un “indice ;;onado-somatique net i-i&‘i- est propos&. a...l,n
f’ de supprimer les
biais introduits par l’existence 4’ we relation tailies-poids allométrique.
4’1 Le &hoix de la methode d?tju:;temerit de la droite reliant les loga-
rithmes tics longueurs et des poid:: .Gzpend de l’utilisation. que 1’ on veut fai-
re de la relarion :
, si ! ‘~3.n veut obtenir une ,r;-: fat ion prédictive, on utilisera une ou
plusieurs droit.es de régression en i~rcliat~t les couples de valeurs individu-
elles plutôt c;ue le5 moyennes de i34V3ss~?s. Si l’ajustement. est très difficile
à obtenir pour 1 ‘ensemble du nuage Je points, il. serti alors préférable d’uti-
liser deux droit.es d’ajustement ÇH~ simplement un rableau de conversion des
railles moyetwes en poids moyens 7 CV:: 13es calculs de dynamiqire des populations.
” Li 1 ‘on veut obtenir un? “FI i a t ion descriptive et 6 tudier les fluctua-
tions du facteur de condition rel;ltive en fonction de La caille, on utilisera
de préfgrence L’axe majeur réduit (4s~r ilroitc de TEISSI!%) . Dans ce cas il est
recommande, soit d’utiliser des cou:~l~:+ :l.e valil~u3 u n -2 wî dn veillant à c e
que 1 ‘on ait b-en une répartiti.9n l:mogSi~e dans 1. ‘intervalle de tailles utili-
së, soit dtcmployer des moyennes y-;;ir ctasse de tailles avec des effectifs sen-
siblement égaux à l’intérieur de ~k;~cune de celles-ci.


. - - . _ _ . - , - “ . . - . ~ -
- _ . _

- _ _ I _ - , - .

_ -

; - - . * - - - - . -
RéplXLSSi0I-I
Axe
.ùom f ra,nç ai s,
IitGaire
de Y en .Y
mai eur
1-1-1--111 -.,_-X +.-..---.m~--- ---.y-
l
Predictive
Foactional
,?Yom a n g l a i s j
I-egreSSiQXk
regressinn
Ordonn&z
2 l ’ o r i g i n e

“_.=
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_“.,
“I..
.<_“. “._“-.““ll-Lll..-.“-.-“.“.“.
P
-----
-
“....
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. . . -_-w-
-_.-
Fac Leur de wndi tîm de FI~LTO’I~
ou facteur composite de mn-
dition : -’ relative
,--.
-
-... -l^.“-l”~l.~l-“-II__
-.-

-........-

-II-
.,-_---
F.---.-..-“,,
Fact:eur z-w t de con& tien :
- relat.L~ve
(2)
- moyenne
! 2)
Facteur de cmditim
relative (=mlative con-
(2)
d i t i o n facti;r d e LE CREN)
i
“-


ThTk: (M.W,j ct CLELLAND (R.C.), 15:>7.-. Son paramtrics and shortcut statistics *
'J%e Interstate, Danville, 1557.

l69ai
lOSCi
loga
Fig. 1 .- Schéma comparant l.es
Fig.2 .- Schéma. de deux rela1:i onç
rc-:l.atiqcs iu3.i js-longwurs de !zypt:
poids-longueurs dmt les perrtes
P = dl” (droite D) et de type
des droites de régression
P = af;Y?(droire E).
sonr toutes deux égales :II 3.


‘log P
i
! og
iog
- -
:..trg. L

6
5
(donnier
/A
(A)* Petite Côte du fi+&Ol C.R.O.fJ.a”9
[@)o Ch Gambis
4
(données
(c) 1 Rlviirr Qomblo
SCHEFFERS
( 0 ) * Ffeuve Slnbqal
OP. cita)
3
i
i
O.!
Fig.9.- Relations ptii<Is-.J.cstzgut:urs (haut. de figure)
et évolution des fartcaurs nets de condition relative
a; ( b a s d e figwe) dc‘ k.
7 i;hm?hs~2 j3hbticrt.a dans 1 es
di Eférctntes zones d:? 1a r6gion s&Ggambienne m

I
I
r
2.12
2.5
3 . 0
3 . 5 rog L

N O T E
SUR LA REPR@DUCTfON
DE DEIPTEX AIGGLENs~s POLI,
b MAUL,
1 9 5 3
S-aR’ L E , PLATEAU CONTINEIU%AL IvOZRIEN
Jacques ICONAN

NOTE SUR LA REPRODUCTION DE DENTEX ANGOLENSIS
(Pol1 et Maul, 1953)
SUR LE PLATEAU CONTINENTAL IVOIRIEN *
Par
SJ <> KONAN +*
1 o- INTRODUCTION
Dentcx angolensis est un poisson necto-benthique de la famille
des SparidaeO
Il est surtout caractérisé par une bouche fortement armée de
dents d'ou sa dénomination,
Sa chair est très appréciee ce qui d'ailleurs lui donne une va-
leur marchande Elevée., Il est avec Paqellus coupei, le Sparidae le 1
plus p@chk
Son apport dans les prises est très appréciable et représente
environ 20 % de la p&che pendant la grande saison froide-
2 9- RAPPEL SUR L'HYDROLOGIE
Sur le plateau continental ivoirien on dénombre annuellement
quatre saisons marines qui sont facilement mises en évidence par l'exa-
men des températures de surface,
Une petite saison froide en janvier, une grande saison chaude de
f&rier à Mai, une grande saison froide de Juillet à Septembre et une
petite saison chaude de Novembre 3 Décembre=
La péche dn Dentex angolensis s'effectue surtout pendant la gran-
de saison froide. Dans la zone de répartition bathymétrique du Dentex,
les conditions hydrologiques (T", S%,, 0 2) sont relativement stables*
L'eau y est froide (15OC à 17'C) Sal&e (35,6%o,) et peu oxygénéeo
a Cet article est un extrait résumé d'une thèse de doctorat de spécia-
lité i1 laquelle il convient de se référer pour plus de détails.
** Ministère de la Recherche scientifique - Centre de Recherches
Océanographiques,B.P,
V 18 ABIDJAN (Cbte d'Ivoire1,

3 o- DISTRIBUTION
1 ; 4
Distribué entre les deux tropiques, c'est-a-dire de la Maurita-
nie ‘i l+Angola, Dentex angolensis est bien représenté le lang des
c&es ivoiriennes. Cependant il est plus accessible dans la moitiéest
du pays (de Grand-Lahou & la frontière Ghanéenne) où le chalutage est
aisé- A l'west, les rochers lui servent de protection naturelle.
Dentex anqolansis est diff6rcmment distribué selon la taille
des individus* Les spécimens les plus jeunes se cantonnent dans les
fonds de SO-70 m.
Les individus les plus S3gés se tiennent dans les fonds au-delà des
7Om, notamment entre 90 et 12Om.
Une tel.le disposition (voir tableau ci-dessous) est peut-&tre
due à la physiologie du poissono
I
!
1
( Profondeur en rn.
! Moyenne annuelle 1
! des tailles
1
0
1
60
I
164 mm
!
70
!
168 mm
t
80
!
174 mm
!
90
!
180 mm
!
100
s
186 mm
Répartition bnthyn&tsi.que des tailles
L'abondance du Dentex anqolensis varie aussi avec la profondeur-
De 60 m jusqu'au rebord continental, les rendements augmentent avec
la profondeur et atteignent leur mi?Ximum à lOO-llOmo
A 60 m : P,lJ.E. < 40 kg/h
A 80 m : 40 kg/h(PJJ.E<lOO kg/h
A 1OOm : 20 kg/h<P,U,E<ZOG kg/h
Au delà des 110 m les rendements diminuent (G,T,S,,1963)
Tout comme la température, la salinité joue un raie apparent
11ans l'abondance du Dentex anqolensis- En effet c'est dans les

1 7 5
eaux de forte salinité que les rendements sont les meilleurs.
4.- REPRODUCXION
4,1,- Saisons de reproduction
Une échelle de maturité comportant sept stades a et& établie-
Les stades de la préponte et de la ponte étant trés apparents, les
periodes de reproduction ont pu &tre aisément déterminées0 Pour Ce
faire nous avons utilisé le rapport gonadosomatique et le pourcentage
:ic femelles mores qui sont d'ailleurs peu nombreuses dans les captures.
;J~US avons ainsi pu mettre en kidcnce une grande p&riode cJ'le ponte qui
a lieu en Mai-Juin-Juillet (fig* l),
Nos observations quoique incomplètes et les donnees non publiées
de POISSARD au Congo nous sugg&rent qu'il existe une deuxi.&me periode
de ponte en fin Décembre et en Janvier-
4 '-/
0.i .- Taille à la première reproduction
Pendant la grande p&riodt.: de ponte (Mai j Juillet) et pour cha-
que intervalle de taille de 1 cm, nous avons calculé les pourcentages
de femelles au stade V et VI par rapport à l'ensemble des femelles.,
Nous avons pu obtenir une courbe de pourcentages (fig.2) de
laquelle nous déduisons la taille a la première reproduction qui est :
L50% = 15,40 cm (LT)
Selon l'allure générale de la courbe il conviendrait de placer
Lloo% 2 19,50 c m o u 2 0 c m ( L T )
4.X,- Fécondité
Le dénombrement des oeufs d'un certain nombre d'ovaires nous
a donné des renseignements utiles sur la fécondité du Dentex anqolenm
sis, qu'on exprime par les relations mentionnées ci-après :
-
- Fécondité - poids des ovaires :
F= 3,9 P o
- 3,6
- Fécondité - poids du poisson:
F = O,% P - 10,3

- Fécondité - longueur :lu poisson (figo 3):
? 7 5
F = 0,038 ,09032 L
F, la fécondité est exprimé en milliers d'oeufs; L, la lon-
gueur totale en millimetresO
P, le poiùs du poisson et Po celui des ovaires en grammes.
4,4,- Sex-ratio
Le sex-ratio a étC calculé (figo 4 et 5). En moyenne, dans
les populations péchées, les fer,elles représentent environ 60 .$ de la
population, Un fRit remarquable est 2 signaler D jusqu‘à 1~" taille de
20 cm, les femelles représentent 80% tics individus alors qu'au-delà de
22 cm, elles ne sont plus que 2:j 7Lnc Ce fait peut s'expliquer soit par
un phénomène 3'hermaphrodisme prntogynique soit par une croissance dif-
férentielle.%
B I B L I O G R A P H I E
------w--------L ---u---
KONAPJ h:J, 1.977 e- Biologie et dynamique de Dentex anqolensis (Pol1 et
Maul 1953) du plateau continental ivoirien.
Thèse de 3ème cycle - Université Pierre et Marie Curie (Paris)
RLJAVECK L, i973,- Biology 2nd Dynamics of Pagellus coupei (Dieuz 1960)
Paqrus ehrenberqi (Val 1830: ~nd Dentex canariensis (Pol1
1954! in Ghana waters,Doco Scient0 Centre Recho Océanogr.
Abidjan fV (3) : 49-97,

1 7 7
28
2Q
10
10
é
0
Fig. 1- Variations du rapport gonado- s ornatique,

22
0
14
2Q
22
Fig. 2- Taille B îa première reproduction.

140
180
160
200
220
240
2)t) mm
Fig. 3- Relation fb-zonditk-longueur du poisson.

d PM
AMd
3
A
Fig. 4- Variations mensuelles du sex-ratio.
6
t a
et
10
12
14
20
2 2
24
26
Fig. 5- Variations du sex- ratio selon la tailk,

N O T E
S U R L A R E P R O D U C T I O N
DE LA
C R E V E T T E
B L A N C H E
TEUAEVS D V O R A R V M NOTIALIS
(PEREZ- F A R F A N T E ,
1 9 6 7 )
A U
S E N E G A L
Frank LEOMME

~REPRODUCTION DE LA CREVETTE BLANCHE
PENAEUS DUORARUM NOTIALIS (PERE%-FARFANTE, 1967)
AU SENEGAL
par
F, LHOMME
1 .- Introduction
La crevette blanche occupe depuis 3965 la première place en valeur et
en poids dans les mises a terre de la pd&e chalutière dakaroise
(2982 tonnes en 1976 soit 2 milliards de francs CFA).
Dans lc but de gérer au mieux les re,c;sources disponibles, la mise en
oeuvre de modèles de production structuraux dc? type RICKER n&essite
une bonne connaissance du cycle biologiflue de l'espèce et en particu-
lier de sa reproduction.
La seule étude disponible dans la régicn avait été réalisée par DE
BONDY (1968 1. Elle portait sur dos échantillons obtenus ?I partir des
chalutiers commerciaux.
Les résultats étaient malheureusement fragmentaires.
%.- Matériel et méthodes
Les données utilisées proviennent d'un échantillonnage systématique
effectué sur les débarquements chalutiers au port de Dakar d'qoût 1972
à. novembre 1977.
Dans la mesure du possible, un échantillon du fond de p&che de SAINT-
LWIS et un échantillon du fond de p&he de RGXO-BISSAGOS (environ
d5O individus PF:r échantillon) ont été mesurés (1) chaque semaine en
séparant les se :es et en dénombrant les femelles mares*
Les stades 4 et 5 de l'échelle de DE VRIES et LEFEVERE (1969) correspon-
dant aux stades préponte et ponte 6tant indiscernables à l'oeil nu, ils
nnt eté regroupés sous la dénomination "femelles mûres".
(1) Les mensurations ont été effectuées en longueur oéphalothoracique
(de l'échancrure de l'oeil au bord médian postérieur de la carapace)
arrondie au millimètre inférieur (LC),

Les ovaires bien développés sont vert sombre ou brun vert, on les
distingue nettement à travers la carapace,
Un biais systématique peut avoir été introduit par la conservation des
crevettes ci la glace à bord des bateaux car ce procédé entrafne une
atténuation de la couleur des ovaires0
3 .,- Résultats
3.1.- Taille à la première maturité
Mous avons regroupé par année les pourcentages de femelles mbres par
classe de taillesen séparant les fonds de p&che de St-LOUIS et ROXO-
BISSAGOS. Ces pourcentages ont été calculés sur la période de repro-
duction principale (voir paragraphe 3*2-J soit aoQt, septembre, octo-
bre, novembre pour le stock de St-LOUIS et sur l'ensemble de l'annee
pour le stock de ROXO où la reproduction est continue et ne présente
pas de période préférentielleo
La dispersion des points obtenus étant importante, nous avons choisi
d'utiliser la courbe obtenue après 2 lissages successifs par moyennes
mobiles sur 3 valeurs (Fig. 11,
Nous considérons la taille correspondant à l'intersection de cette
courbe avec l'axe des abscisses comme une estimation de la taille mi-
nimale à la première maturité LmCO).
Sur la période 1972-1977, les moyennes des observations sont les
suivantes :
* Ce chiffre ne tient pas compte des crevettes mesurées dont la taille
était inférieure à 25 mm LC

174
Les observations suivantes peuvent E?tre faites :
- Corltrairernent à ce que l'on observe le plus souvent, la courbe n'est
pas de type sigmo'ide et les individus hges sont rencontrés beaucoup
plus souvent abrs que les jeunes. Cette observation confirme celle de
GARCIA (1976) qui décrit le m&me phenomene en C&e d'Ivoiren
- Pour une :n&Tie classe de tailles,les pourcentages de femelles mores
observes sont beaucoup plus faibles à ROXO qu'a ST-LOUIS, Ce phénomè-
ntz n'est pas lié à la methode de calcul consistant & considérer la
seule saison cle ponte pour ST-LOUIS et l'année entière pour ROXO ainsi
que cela a pu 6tre vérifié pour 1977 où nous disposons pour ST-LOUIS
d'une année complète d'observations.
- La taille 3 la première maturité semble un peu plus élevée à ROXO
(28 mm LC) qu'à ST-LOUIS (25 mm LC), cependant la méthode employée ne
permet pas de calculer l'intervalle de confiance sur ces valeurs et
?ar conséquent de dire si la différence observée est ou non significa-
tive.. D'autre part l'examen des résultats année par année montre que
cette taille varie en fait entre - 24 et 27 mm pour ST-LOUISa
- 25 et 31 mm pour ROXO
ces résultats sont en accord avec le chiffre de 12,s cm de longueur
totale (27 mm Lc) donné par DE BONDY (1968) & partir de la plus petite
femelle mdre rencontrée.
3*2,- Saison de ponte
En l'absence de renseignements sur la durée du séjour en
lagune, l'observation du recrutement sur les histogrammes de la p&zhe
commerciale en mer n'est pas utilisable pour déterminer la période de
reproduction correspondante. Nous disposons cependant de deux autres
moyens d*t$tude du phénomène :

3,2,1, Evolution du taux .de femelle5 mores
No;~s admettrons que la ponte suit dans un délai trés court le maximum
:i'abonrlance des stades (4+5) 0
Vous avons calculé pour chaque mois le taux moyen c!e femelles (4t.5)
sur lrensemble des femelles ayant atteint la taille à la première ma-
turité sexuelle*
~~t:s moyennes mensuelles sur 5 annees (1972-1977) sont representées sur
.ti3 figure 2,
On observe une saison de ponte préférentielle bien marquée pour le
stock de ST-LOUIS de juillet 9 novembre0
Si l'on c:)nsi?&re cette courbe moyenne sur plusieurs années, un maxi-
mum unique apparaît en septembre.>
C:epenc!ant l'examen des courbes annue':lles permet d(observer une période
<le ponte ii 2 maxina,en juillet et novembre0
Pour le stock rie ROXO-BISSAGOS,la ponte semble repartie de façon uni-
forme sur l'année entière si l'on examine la courbe moyenne- L'examen
:: es courbes annuelles montre cependant des pics importants mais irr&
gullers en amplitude et en chroni>logie en juillet et en novembre par
exemple mais étalement en février c'est-.à-dire en pleine saison froide<
3,2.2,- Evolution de l'abondance des postlarves dans le Sine-Saloum
Le Sine Saloum est un milieu lagunaire proche de Dakar abritant un
stock de crevettes juvéniles0
Rien que Ifhypothèse de l'alimentation en postlarves de ce stock par
les adultes du fond de ROXO-BISSAGOS n'ait pas été confirmée, elle
semùle vraisemblable0
Des traits i1e p;lancton ont ét& effecbés de nuit une fois par mois en
pfh-iode de nc.uvelle lune0
Les larves de F, duorarun et P, kerathurus ont été séparées et dénom-
bLéeS *
Au cours (!#Une meme nuit, la variation de l'abondance en fonction de
l.)heure se &Sente généralement sous la forme d'une parabole dont le
sommet coïncide avec la fin de la marcse montante ou l'étale c.le haute
mer%, Kous avons choisi le point haut de cette parabole comme indice
~?tahon~:1ance mensuel0
L~akon.lanc<2 sera définie comme Ie nombre de postlarves présentes dans
3
UT? volume il*eau filtre de 1000 m c

Zn dispose de données fragmentaires depuis 1969 et d'un cycle annuel
complet de mai 1974 à juin 1975.,
Les variations mensuelles de l'abondance des postlarves (moyenne 1973-
19751 ont été reprdsentées sur la figure 3 pour l'espèce P, duorarum.
'La courbe passe par un maximum net en septembre puis décro;t plus ou
moins régulièrement jusqu'en mars0
Kile semble indiquer la présence d'un maximum secondaire peu marqu&
fsff février-
Les valeurs de la taille à la przm.ièr-e maturité que l'on observe dans
la zone de ROXO sont proches de celles que l'on a observées ailleurs
sur la c8te d'Afrique (C8te d*Ivoire 30 mm GARCIA 1977, Nigeria 28 mm
CE VRIE,S et LEFEVERE 1969)" En revanche pour la zone de ST-LOUIS plus
septentrionale la taille observée se rapproche des valeurs données
pour le golfe du Mexique (22 mm CUIWINGS 1961, 22 mm ELDRED et al. 1961
25 nm MARTOSUBROTO 19741,
La faiblesse dos pourcentages de femelles mûres observés à ROXO peut
étre liée à un problème de turn over ; en effet les femelles de ce
stock se reproduisant toute l'année ne sont jamais disponibles en nom-
bre important pour une nouvelle ponte-
En revanche a ST-LOUIS, après la période de repos sexuel relatif, la
majorité des adultes est disponible0
La liaison entre le pourcentage de femelles mores et la te?Pérature de
l'eau est évidente pour le stock de ST-LOUIS, Le maximum se situe en
moyenne en pleine saison chaude<, On observe parfois 2 pics encadrant
la saison chaude,
Pour le stock de ROXO, la liaison température reproduction est beaucoup
inoins nette et des pourcentagesim~rtants de femelles mures peuvent
i-tre observ&s en pleine saison froide ( février 19731,

5. BIBLIOGRAPHIE
BONDY (E, del, 1968 D- Observations sur la biologie de Penaeus duora-
rum au Sénégal0 Dot, Scient0 Prov, C.R,0, Dakarahiaroye,
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419-424 D
ELDRED(BO) et collyI 196'1 .- Biological observations on the commercial
shrimps Penaeus duorarum (Burkenroad) in Florida waters;
Prof- PapO serO FlaO bbO conserv., 3, 139 p.
GARCIA&], 1976 "- Biologie et dynamique des populations de crevettes
roses (Penaeus duorarum notialis Perez-Farfante 1967) en
C8te d(Ivoireo Thèse Université d'Aix Marseille0
hiARTOSUBROTO(P$, 19'74 D- Fecundity of' pink shrimp Penaeus duorarum
(Burkenroad), Bull0 iviarY $ci", 24(3).
606-627,

i 8 h
%Q14+5)
60
SAINT LOUIS
R O X O
6 0
- BISSACOS
i
3 0
2 0
1 0
‘10
0
0
2 8
3b 36 40
46
25 30 35
40 45
LC (mm)
Le (mm)
Fig. l- Variation du pourcentage de femelles mûres en
fonètîon de la taille sur les fonds de pêche de
Saint- Louis et Roxo-Bîssagos (courbe moyenne
1973 - 1977 sans 1975).

2 0
10
0
J F M A M J
J A S 0 N D
3 0
ROXO - BISSAGOS
2 0
10
0
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Fig. 2- Taux de femelles mûres sur les fonds de pêche
de Saint-Louis et Roxo-Bissagos (moyenne 1972-
1977).

Irig, 3- Variation de l’abç)nd.ance des postlarves de
Penaeus duorarum % la station 1 (embouchure du
Sine Saloum): courbe moyenne 1973 - 1975.

B I O L O G I E D E
L A R E P R O D U C T I O N
DE
GALEG’TDES
VECRDACTYLUS
A U SIIPGAL
Jacqueline LOPE2

BIOLOGIR I)I’ LA. RI:PRODUCTIO?J
DE GALEOIDES DECADACTYLUS AU SENEGAL
INTRODUCTION
Galeoides decadactylus est un poisson 3 hemaphrodisme pmtnndrique 12-j
qui vit sur les côtes africaines du S&égal 5 lîAngola. Malgré son importance
dans les debarquements de plusieurs pays (Côte Cz’Ivoire, Nigeria,, Ghana,
Sdnégal, e t c . +.) i l a encore C,t6 lPobjet de peu d’études biologiques et
dynamiques. Ce poisson nsa encore ati? 6tudiE qu’en Sierra Leone CJX?VC?,T.:;‘:,
1957 9 1950 n) . au Nigeria (LOPln,mS’i: 1965) et au Congo (SP?ZRf!, 1974) e
Sur le5 côtes sénégalaises: Galeoi,des decadactylus est pêché au cha-
lut dans les deux zones de pêche s’ctendant l’une au nord de la presqu’île
du Cap-Vert (de Dakar à Saint-Louis) et l’autre au sud de cette derniere
(de Dakar aux îles Bissagos, au sud de la Casamance), Il est à noter que,
dans la région nord, un tonnage important de Galeoides est débarque à Kayar
et surtout à Saint-Louis par les pirogues.
Galeoides decadactylus est un pois,son côtier, de fonds mous que l’on
trouve de 0 à 40 mètres, il est abondant surtout de 10 à 20 mètres (DO&¶AXN,
1976).
(1) Centre de Recherches Oc6anographiques de Dakar-Thiaroye, BP 2241,
Dakar 3 Sénégal y
(2) Dans cette note préliminaire les individus mâles et femelles seuls
ont 6té étudiés, le cas des spi?cimens hermaphrodites fera l’objet d’une
note ultérieure u

1 9 3
Dans le cadre de ce document partiel, nous envisageons de faire le
point sur une première analyse de la reproduction de Galeoides decadactylus.
Les aspects suivants seront .?tudik :
- détermination de la taille 3 YLa première maturite sexuelle;
-- variations saisonnières du rapport gonade-somatique;
” variations des pourcentages des stades sexuels.
1. MATERIEL ET WITIQD8S D’ ETïJDE
Le matériel ‘I’5tude provient dqechantillons biologiques prélevés
soit au port auprss des chalutiers indu,striels 0~1 a.ux usines de traitement 9
soit des pêches du navire de rechtrche du C:entre, le LAURENT M%ARC. Ces
unités opprent dans les deux zones de pkhcs préc5demment définies, au nord
et au sud de Dakar. Pour la d6tcrmination des stades sexuels, nous avons
employé l’échelle de maturité sexuelle de Pontana (1968) définie pour les
sardinelles du Congo. Cette échelle comprend sept stades :
stades I et II : pAriode d’inactivité sexuelle
stade III
e maturation en cours
stade TV
: pr6ponte
stade V
: ponte
stade VI
” post-ponte
stade VII
: fin de la dernikc ponte -t involution de l’ovaire.
1.1. Détermination de la taille 3 la première maturit3 sexuelle
A partir de nos échantillons provenant des deux zones de pêches
(nard et sud) nous avons regroupe les individus m3les et femelles par classe
de tailles(longueur fourche) de 1 cm et calcul6 1-n pourcentage des individus
matures (stade III + IV + 1: + VI * VII) en p&riode de forte ponte par rap-
port au nombre total d’individus de cette classe.
1.2. Variations saisonnières du rapport gonade-somatique (RGS)
Le rapport gonado-somatique est calculé par la formule
RGS = PG x 100
où PG représente SC poids des gonades
PT
PT le poids total du corps
Cependant ce rapport serait rüicux traduit si PT 5tait remplac6 par
PS, PS = PT - PG, PS représentant lc poii!s réel du corps.
Dans ce cas, la formule devient RGS = PG x 10.
.I-
PS
Lcis gonades ont ét6 pesées au +ixiiZmc de gramme près, le poids du
.
corps au gramme pres, pui s nous avons calculé par zone de pêche les moyennes

194
mensuelles des RGS des individt 1s matures tlt àes individus ayant dépassé la
taille a la Fremière maturit6 sexuelle.
1.3. Variations saisonnikes des pourcentages des stades sexuels
Il a 6té calculé par zone de $che et par mois le pourcentage des
femelles de chaque stade sexuel par rapport au nombre total ; nous avons
fait abstraction des individus au stade I qui sont tras peu representés dans
les prises.
2, ilESULTATS
2.1. Taille à la premike maturite sexuelle
pc-
Les resultats de nos observations sont portés sur J-a figure 1. h par-
tir de la ta1 l!e de 25-21 cm au nord; 2 l-22 cm au sud tous les individus ont
effcctu6 au moins tme ponte. Les tailles correspondant au point L 50 où 50 %
des individus de la classe de taiJle%considérée ont pondu sont de 13-14 cm
au nord et 14-15 cm au sud,
Lés sexes ayant ét6 confondus pour cotte note préliminaire, il n’a
pas éte déterminP- si ZA taille R la premikrz maturits sexuelle des mâles et
des femelles 3 d6veloppement dixei.c est identique.
2.2. Variations saisonni@res du rapport gonado-somatique
Les résultats des calculs sont mentionnk dans le tableau i et les
graphiques ccrrespondants sur la figure 2,
Four tes femelles dans la zone n::)rd on distingue &ux pics corrcs-
pondant vraisemblablement à deux saisons de ponte, le plus important en juin-
juillet correspondant à la princip3lc saison de ponte et un second, de faible
amplitude, en août-septembre, On peut enfin signaler un troisième pic qui se
situe en dkembre ) Pans cette région i la saison de ponte la moins importante
s’étendrait de janvier 3 mars.
Dans 1.a zone sud chez les Er:melles, on distingue cgalement deux
saisons de ponted’elitudes diff&-entes, la Premiere en avril-mai, la se-
conde en août-septembre que l’on observe en 1976 et 1977. La période de
ponte la moins importante se situe! en janvier.
En ce qui concerne les mâles, on remarque qu’au nord comme au sud

s 95
Leur cycle est très parallèle B celui dee femelles mais l’amplitude des
variations est bien plus faible,
2.3. Variations du pourcentage des stades sexuels
Cet indice permet de noter quFen r6alitf: la ponte est tr& étalée ;
on trouve en effet dans les prises
des individus aux stades V ou VI pen-
dant SO mois sur 1.2 de l’ann&, Ce paramètre permet en outre de bien situer
?es périodes où 1~ Fonte est faible 9 On peut cnf in remarquer que les pour-
centages de femelles meres observ& sont très faibles et que les pics de
reproduction ne sont pas tr& apparents ; leurs variations permettent ce-
pendant de bien cerner les p6.riodes de ponte maximum correspondant aux va-
riations du FG$.
3.4. Périodes de ponte
Si l’étude des variations du RCS .nous fait penser à nriori qu’il
existe une saison de ponte princilalc au debut et peut-être une ponce se-
condaire en fin de reproduction, 1 ‘étude des variations &I pourcentage
des stades sexuels laisse voir que les femelles mcres pondant (stade V)
ou ayant pondu {stade VI) sont présentes dans les prises pendant fa longue
saison de reproduction qui va être d6finie ci-dessous.
Il est intGrcssant pour expliquer les saisons de ponte de relier les
différents paramètres, variations du WS et pourcentage des stades sexuels,
aux conditions hydrologiques de la région.
Pour la r6gion nord, la station côtière de Saint-Louis peut Gtre
consid6rZe comme un bon indicateur des conditions hydrologiques dans la
zone située au nord ri-2 Cap-Vert. Etant située près de l’embouchure du fleu-
ve, elle exagère un peu cependant les variations de salinité. La température
est minimale en février-març (16’C) et naximale en juillet-août (27,‘7’C). La
saLinit6 varie peu dans lPannéc sauf en saison de crue du fleuve Séniigal en
août-septembre. Si l’on prend les valeurs critiques de 24’C et I9’C (fig. 4)
pour délimiter ?ar convention les saisons, on obtient dans l’année le
découpage suivant :
- de janvier à mi-mai : saison froide
- de la mi-mai B août : saison chaude salée
- de septembre à novembre : saison chaude dessalÊe
Pour la région sud on dispose de la station c6tière de M’Bour. Des
donn&s sont également disponibles pour I)akau-Beach (Gambie) mais pour des
années differentes de celles sur lesquelles porte ce travail. Les variations

1 9 6
saisonnieres de paramètres sont sensiblement les mêmes avec cependant un dé-
calage dans le temps. La température moyenne annuelle étant supérieure de
2°C à M’Bour ct de 3’C à Bakau-Beach,les temperatures critiques utilisées
pour la région nord ont été majori%s de 3’C (figure 5); le d&oupage en
saisons est alors le suivant :
- janvier-f&rier
: saison froide
- mars-août
: saison chaude salée
- septembre-novembre : saison chaude dessalée.
Ainsi sur la &te s&&galaisc dans la zone nord les pics de re’pro-
duction se situent pendant la transition entre la saison froide et la saison
chaude,période de réchauffement intense t le pic d’août-septembre, lui: cor-
respond .i une forte dessalure. A noter enfin la présence d’un pic en décembre
au dZbut de la saison froida. On observe, (de plus, que pendant la saison froi-
de le RGS est très faible et il nYy a pas de femelles mûres.
Dans la région sud, le pic d’avril-mai se situe également pendant la
période dc transition saison froide-saison chaude et on observe comme au
nord un pic en août-septembre en saison chaude coïncidant avec une desaalure
Dans cette zone9 la pGriode de pont%> minimum se trouve en janvier. On peut
remarquer enfin que le décalage des réchauffements saisonniers a entraîné
le décalage des ponte8principales dans les deux régions.
3. DISCUSSION
Il est intéressant de comparer les résultats obtenus au Sénégal
avec ceux qui ont éti? obtenus dans d’autres régions. Portons dans le tableau
ci-dessous les differentes valeurs.
REGIONS
;
CONGO

CfW!ZROoW
‘;
i
:
NIGERIA 1
Y
e
SENEGAL ;
- - -
f
:
:
é
:
1
; LIOO
nord .
22cm
f:
:
20-21 cm }
sud
:
24 cm :
:
:
21-22 cm )
-I_
(
:
;
)
! L50
nord ;
17.5 cm :
:
:
13-14 cm
i
(
sud :
19.4 cm ;
12-14.5 c m
: 15-16 cm :
14%-15 cm )
On constate que mises à part les valeurs relativement faibles trouvées
au Cameroun (CROSNIER, 19641, nos r6snltats pour lc Sénégal, région la plus
septentrionale,
sont inférieurs à ceux des ri+ions m&zidionales que sont le
Congo et le Nigeria.

197
En cc qui concerne les pÉriodcs dc ponte, ~C!W!f.JRST (1965) RU Migeria
pense que les Galooides pondcraicnt toute 1’ annEk, et présenteraient un pic
de reproduction pmdant la dernière partir. dc la saison sEche. T.1 faut signa-
1Èr cependant que 1’ auteur qualifie ce pic dc pkobable 0 Le calcul. du rap-
port gonado-somatique a donne dc:r valeurs constantes tout au long c!r 1’ année.
Au Congo, WVM (1974) mat2 que Galeoidm se reproduit de st-ptevjbrc î
juin pendant les deux saison chaudes (PST: et GSC)(‘). Il signale en outre que
Ba ponte s ‘arrête totalement en juillet:--août (CSF) (1) .
Nos rkultats concordent donc bi.en avec ceux obtenus au Congo. Dans
nos deux ragions 5 il smblc que In tmpératurc et la salinité agissent sur
la ponte,
CONCLUS ION
Au terme &a cette analyse p on peut retenir que GaLeoides decadactylus
se reproduit toute 1’ annRe et principalernclnt pendant la longue saison chaude.
Les phénomènes sont conparablcs dans les deux rCgions,nord et sud,du Ssnégal.
On distingue deux saisons dc ponte : la prcmike d’avril 3 j,ui.llet
pendant la transi,tion saison froide-saison chaude et en août-septecùbre cn
plelge crue des fleuves; On a également observé un pic en decembre *au nord
sans pouvoir sc prononcer sur sa rP_guJ.ariti?.
Quant au détcminism dc la rt:production, il est inportant dts wn-
tîonner que, si des facteurs comc la te:yératurc ct In salinité ont étc con-
sidéres ici CO~L des simples indicateurs des :2asscs d’cmx aux carrrctéristi-
ques complcxc3s
9
il est possible qu’ils influent directement sur la ponte;
mais des recherches plus approfondies sizraiênt 2 mener pour savoir si ces
facteurs agissent en tant que tels ou combin&s, voire stimulés par d’autres
agents.
-..
CI) PSC : petite saison chaude
GSC : grande saison chaude
GSF : grande saison froide

HIRLIOGRAPHIE
1 9 8
UOMAIN (F.), 1970,- Poissons dsmersaux du plateau continental séné-
gambien. Inwntaire des chalutages effectués en 1969
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mique d'un PolynemidseouesC-africainGslcoide8 decadac-
tylus (Bloch),
Thèse de 3e cycle .m Université de Bordeaux - 1.

199
(
0
REGION
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NORD
SUD
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Tableau A - Variations mensuelles du RGS moyen des différents sexes

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:
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. 30 : 0 : 21 ; 0 ; 0 10 ’ f 0 51 :a0 . n ;19:0 :
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8 : 58 ; 23 ; 3 11 ; 0 % 20 i 0 ; 15 .35j15 ;35;0 ;
I
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I août f II ;146
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:
:
0 oj11;77’8
:
0
Tableau B - Variations saisonnières de pourcentages de stades sexuels des fe-
melles 3

Q
-Cm
14
16
18
20
22
24
26
Fig. 1- Déterminaticn tge Za t a i l l e à l a
première maturii.fS.
- rrb Femolles Nord
- Femeli8s S u d

Qw... 4J Miiles
Nord.
SUd
Fia. 2- Variations sa.isortnières du ra.pport gonado- somatique (RGS )

100
?V

3
tV
Fig. 3 ES- Variations saisonni&res des pourcentages de stades s’exuels.

30
23
23
24
22
20
Y3-i
18
1s1

B I O L O G I E D E L A
R E P R O D U C T I O N
D E
CYNOGLOSSUS C A N A R I E N S I S ( S T E I N D . )

BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION DE C'INOGLOSSUS CANARIENSIS (STEINO.)
M. THIAM (1)
L'etude de la reproduction de ce poisson plat repose sur l’ana-
lyse des gonades de 825 femelles du secteur nord et 276 du secteur sud,
provenant de chalutages du plateau continental sénégambien,
Seule, l'évolution des gonades femelles a été suivie, celle des gonades
males étant supposée synchrone,
l.- Méthodologie
I*l.- Etude de la taille à la première maturité sexuelle
Par classe detailles de ICI mm, nous avons calculé le % de femelles
aux stades \\J + VI + VII par rapport au nombre total de femelles de cette
classe.
Les calculs n'ont été effectues que sur les sous-échantillons
nord et sud, obtenus pendant les périodes d'activité sexuelle intense.
1.2.- Méthodes d'études des periodes de reproduction
La complexité de la determination des périodes de reproduction
en milieu tropical nous a amené à utiliser plusieurs méthodes d’étude Y,
- les variations du pourcentage de femelles mûres
- les variations du R.G.S. (rapport gonadosomatique)
-
les variations du R.H.S. (rapport hépatosomatique)
(Il Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye, BP 2241,
OAKAR-SENEGAL.


i,e Vablesu suivsnt empare les résultats à ceux obtenus en Cijte
d’Iveir& p a r CHA1!VEf 6. 119701.
.y
c.
i-es variations di2 p-ourcentage de femeîles mûres
L.1
L 1 I-”
-.-
C9Pte m&thcde .ccJnJcG"i,
~ems ies deux secteurs, à un c.yel.e de ponte
comparable XI gr5 la itlscarttinijité ~E?:S dann&s dsns le sud (F:g .a et 31 .
‘hw
_.I .z i *. .A s~~isorx princlpâiss de ponte peuvent Qtre dGgag6es :
- La premihe, d’SVd.1 à jUillE!t, ilV5i: un maximum de ponte en mai-juiri
Elie Est niAvie d'une pArioda cle porite3 minimale en août-septembre.
- La seronde saison, plus courts, ~'Qtend d'octobre à dkembre avec un maximum
*fi
KrVrji%3rt? ; l a p&rfodo ds prxh minimale se situe en janvier-fdvrier.
2.2.2. Los variations du R.G.S.
Cztte méthde montre des résultats diff6rents dans les secteurs
nord et sud,
*- Au nord IFif;, 41
o:l ooserue une seule période de ponta dont le maximum semble se si-
wér vers jufn 1 l'intensité de la ponte diminue ensuite progressivement
jusqu'en fGwier.

Deux maxima de ponte scmblont exister : l*un situé apres avril et
suivi d’un minimum de ponte en juillet-aobt ;
1 ‘autre se situe vers novembre, avec un minimum de ponte aux environs de
fevrier,
2.2.3.- Los variations du R.H.S.
AU nord, Tes variations du f3,H.S. ne sont pas significatives d'une
solson a l'autre.
Dans le secteur sud, les variatlons sont UR peu plus marc@es ; les cycles
du R.G.S. et du R.H.S. sont parall&les, L’amplitude de variation du R.G.S.
étant plus grande.
Quel que soit le secteur, les amplitudes de variations du R.H.S. ne suf-
fisent pas pour d6limiter les pnriades de ponte : la participation du foie
dans fes phrktomé3nes de reproduction reste donc tr8s faible.
%.3.- Lieux de ponte
ta rhpartition des femelles mftres sur tout le plateau continental
amene a conclure que la ponte do C. canariensis n’a pas lieu dans des zones
privll4gifSes : les 1YLeux de ponte colncident avec l’aire de répartition de
I’aspQce.
Par contre le distribution des nurseries semble trh c6tière.
3.- Conclusion
L’étude de 2a reproduction de CU canariensis sur Le plateau s+5né-
gatilen permet de degager Certain@s données int&essantes.
- Les phenomenes observa8 sont, d’une manière globale, comparables dans les
secteurs nord et sud.
- ta taille & la premike maturit6 correspond 13 Lm SC! % = 34 cm,
- La ponte est continua toute 7’annQe.
- Chaque femelle pond par émissions wcsessives.
- Deux saisons principales de ponte existent :
La premiks sabson, plus longue, COIJWB la pÉMode d’avril & juillet avec
un maximum en malt-juin (transition saison froide-saison chaude].
Elle correspond au debut de la saison chaude et 2 l’arrivée sur le plateau
contine?tal d e s oaux tropicales chau:%s e t wl6es.

2 1 0
La seconde saison, courte, s'étend d’octobre 5 décembre, coïncidant
avec la fin de la saison chaude nt le retrait des eaux guineennes chaudes
et dessal&s. Le maximum de ponte se situe en novembre.
(t.ransition saison chaude - saison froide3 0
Il semble exister une liaison entre 1% facteurs kologiques ~tetnp6-
rature et salinité1 et la ponte (Fig, 2 et 31 g mais il faut souligner
que tampérature et salinité ne peuvent, à elles aouler,. Gtre responsables du
dgterminismc de la ponte-.
B 1 6 L 1 0 i; fi A P E 1 E
CHAUVET C., C19701- Etude de Cynoglosiu7 s canariensis (SmND. jdu p:latcau
continental de la Côte d“Ivoire.
Thèse présentée à la Faculté des Sciences do l’Universit6
d’Aix-Marseille, 1970.

- Courba *xpérimrntrla
e--=-e Courbe 6JuStCh
-4-i Lt (cm >
24
28
32
38
40
44
48
52
Fig. l- Déterminatian dc3 la tailLe 23 la premihro
maturit6 de Cyssus canariensfu

Fig. 2- Variations saisonnières du pourcentage de
femelles mlirss,
et évolutions des
temphatures et snlinith de surface &
Saint-Louis.

ac-
J
Fig. 3- Variations saisannidres du pourcentage de
femelles mûres, et Svoluticrs des tsmpératurss
et selinit&i de surface ÈI MBOUR.

Fig. 4- Uarlations saisonnihws du rapport gonado-
somatique IR.G,Si et du rapport Mpato-
somatique IR.H.Sl.

0
0
Fig. S-eVarietions saisorini&es ïlu rapport gonado-
somatique IR.G.Sl st du rapport h&pato-
somatique IR.H,S! s