L A P E C H E ART 13 ANALE M A R I T I M E ...
L A
P E C H E
ART 13 ANALE
M A R I T I M E
A U
SENECAL:
ETUDE
DE s
RESTJLTATS D E L A
P E C H E
E N
1976 E T
1'9 7 7 *
A S P E C T ?
BIOLOGI?UES E T
E C O N O M I Q U E S
5. STEQUERT (11, V.J. BRUGGE (2), 1'. BERGERARD (a), P. FREON (1) et A, SAMBA (3)
(1) Océanographes ORSTOM en fonction à 191SRA, C.R.O,D.T, TiP 2241 DAKAR SENEGAL
(2) Expert associé PNUD projet FAO/!%N 73/009, DAKAR SENEGAL
(3) Océanographe de l'IS?A, C.R.@.D.T" BP 2241 DAKAR SENE<GAL

NOTB PRELIMINAIRE
Cet articie represente ?.e premier travail de synthèse re.al:nsé sur la pëche ar-
tiSaIii312 maritime au SénP,gal 0
IL est ‘l’aboutissement cl, nombreux efforts entre-
pris depuis 197: par le Centre de Bc?chorches océanographiques de Dakar-Thiaroye
et 9 depuis 1976 par le projet P.A.0, SEN 73W3 de la Direction de 1 ‘Océanogra-
phie et des PÊches maritimes. Nous remercions donc tous ceux qui de prcs ou de
loin ont contribué aux études sur la pêche artisanale et plus ;w&culiGrement :
M. CtiAMPAGX4T qui n mis en plsce les premier.,p éléments des enquêtes sur la
cote nord :. Kayar (1471) et à Saint-Louis (1973) en particulier pour l’étude
du Tassergnl.
V. I?IARET qui a poursuivi le contr9le du systeme d’enquête en 1975 et 1976.
NH. BOELY cli’c CHABANNE qui ont contribué Fi l’otude de la pêche aux fil.ets (filets
tournants et sonne dl2 plage) sur In ?etite Côte de 1971 à 1973.
MM. CON7ALES ALBERDI et CfiUN?J *qui. ont toujours facilité le:; re1ation.s entre le
p r o j e t Z’.A.O* d e la D..O.P.M. e t 1.~ C.B.!;.B.T.
>FI. les techniciens du C.R.0.D.T.
et du projet F‘A.0. de la D.O.P.!:, qui ont
effectue un important travail de rkolte et de compilation des données,
k partir de ce travail a ét’e extrait un article, plus orie-1tC vers la vulgari-
sation et publié dans la Pêche Mar:itime en février 1979 : !,a pêche naritine
artisanale en Afrique de 1°CuOst : le S6néga1, par p, GIRLCTTO, 5. STEQUERT e t
W.J. BRUGGIS.

S O M M A I R E
INTRODUCTION
1, CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA REGION
1.1. Hydrologie sommaire
1.2. Topographie du plateau continental et du litt?r?Il
2. INFLUENCE DU MILIEU
2.1. Répartitions des cirntrcs C!C dabarqu:mcnts r>t l?Gthodes dc; pêc'hc~
2.2. Influence sur ies migrations des P?issons
.
2.3. Les campagnes de pGch2
3. METHODl? D'OBTENTION DES RESULTATS STATISTICjlJE~;
3.1. Evolution ct répartition du wrc piroguier maritime
3.2. Methode d'étude de la pëckt
4. IMPORTANCE ET COMPOSITI0N DES CAPTURES DES DIFFERENTS TYPES DB PECHES
4.1. La pêche à la ligne
4.1.1. ImRortancc des débarquements
--I-s.-yI-- -m--l...l..*.‘.-l--m--ol ----.-"--
4.1.2. Rendement-s et composition des caxures
---_--------------------
---"...-----,,,,,L,,.,,,
4.2. La pêche au filet maillant wcwclant
4.2.1. ImEortancc
---m---."--
des débarquements
I---------e------
--..^"".m-
4.2.2. Rendements et comn,osition des captures
Y----.------I-I--~-_-------.- -----Lm<I--...--e.e -_--_*
4.3. La pêche à la serine tournante
4.3.1. Importance des débarquements
.--------- --.-_.-----1---_-.-_ ..-----s
Ir 3 P Rendemente
&LAk.z --e-v- m..-,.P."---md.. -Z--,---...-,,L, ---".-
et composition des captures
4.4. La pêche à la senne de ?lag$-
4.4.1. ImEortancc des d6barqucments
--------- ------.e I_l----"------ -.,.-I--C.,
4 4.2. Rendements e+ composition des caEturea
. ..^ -.-w--B- m.,.m,.s,,--a..z-.,,- m-.-s --.s - .v-- I-e, ---- "'
4.5. La pêche a11 filet dormant
4.5.1. l?ilet dormant de fond
---------------11---___^_____
4.5,l.l. Importance des debarquements
4.5.1.2. Rendements et composition des captures
4.5.2. Filets dormants de surfaw
-------------------;,,-c,-I,,,,,"
4.5.2.1. Importance des debarquements
4.5.2.2. Rendements et composition des captures

4
4,6. Conclusions sur les r6sultnts statistiques
_I_P
4.6.1. CaEturea
.--B---m-
par centre de déharque3ents
----^--I-o--I-----u._y------
---m-w-.
,4.6.2. Cqtures par espke
e.-------w. ------ -e--w ---
m!i o QIJEt@EF; ;,SPF:CTEi ECONG?:IQUES BE CETTE PECEE
5.1. Données de base
5.2 j lGnun~rarion 3.
- la part appliquée au %négal
5.3. Syst&~e fwiiial ou c0opkxti.f de parrace des SénGfices

La g&zhe artisanale maritime au SGnégal revgt une impor-
tance considGr7bl.e 1 e l l e assure actuellement les deux
tiers des di;barquements dc I ‘ensemble des flottes nationa-
li2S a v e c plus <le
100 XK3 tonnes capturées ELTI 1877, Ce sec-
teur dc\\ 1 ‘Bconomie du pays 5volue très rapidement en r:l i -
son de 1s moderaisation dc>s embarcations (rotorisation des
pirogues) et des cnpirrs dc ~~?+:he (sennes tournantes) O Les
resultnts de six types de p&he utitis6s sont anai.ysGs
pour 1976 (côte nord serrlemerlt) et 1977 (ensemble du pays) I)
I l e n découic g;tre l ’ o n r,er!t sch5matiquement
d i s t i n g u e r
deux grandes rP?ions.
-- 1,~ côte nord et la presqu!île du Cry-4ert où la pêc5.e
est sai.sonniGre et concerne: surtout des poissons a d u l t e s
migr-îteurs captures 5 l a l i g n e 2 tnain. Ces poissons peu-
vent 6tre pélariqucs (tasser<al: chinchard jaune)
o u dé-
mcrsaux (m&-ous: pageots, dorades) ,
.- La IWitc Gt.c! $1 la p^cche est pratiquée régulierement
tout au long de I?nné? aux depens de poissons plus jeunc,s
appartenant en majorit6 aux espGces pélagiques câtières
(sardinellc ronde et sardinelIe plate),
Dms c e s deur- rZI:ions
la pl.upart des débarquements
sont
regroupés dans de grands Cent:res (Saint.*Louis i Kayar, Yoff
Soupbédiounc 3 Rufisquc-: ~ I-?baur
Joal, DjiGre) ce q u i faci--
litr le travail c’2 récol% des statistiques de pêche.
L’ Etude Economique des qunttr” principaux types
di: p ê c h e
indique les raisons ?u remplacement rapide des filets
maillants eucercla.ots par le:. st3nnes tournantes dont la
rentabilitG est sIus ~SCW&.. De plus, le systeme de parta-
ge des bénéficer aetuel’ianent e;i vigueur favorise un rein-
ve:;tissemt:n.t ra^!de dans ce nouveau type d ?z-.:~ploitz~ tion.
LR pêche i! la ligne est 6gr!lepent très rentable en parki-
cul ier sur la cZte nord. La p?.che zu filet dormant semble
moins int&essantr! du point de vue stri2tement f inanc i e r ,
nais son importance 3ocio-écon0aliqu.e ect certaine,
Le d6veloppcment de la pGche arÎ:isanale n ’ est pas sans
da3Ee.i. pour 1 ‘Ctst des stocks s ’ i 1 n ’ est pas harmonisé
avec le contrXc de 1 ‘enscr%le des p&z’r:eries industrielles
dans la zone s&Ggalo-maurit%+niennc, pêcheries qui exploi.
tent trcs sorzvevt les mi%es stocks migrateurs.
Artisanal zaY.ne. fls?~ery is very important in $3n6gal :
i t accormts for tr.‘o thirds of thtr total catches by a11 na-
tional fleets
witb more tban 100 000 metric tons landed i n
1977. This septor of trie economy rapidly 7hant;ing with moto-
rizatior, c,f the canoes and modernisation of the fishing gears.
Catches of six most important Lishing gears are anal.ysed for

1976 and 1977. Pt appears that :
- OP the north toast and around Cape Verde Peninsula
the fishery is scasonal and primarily concerns adults of
migratorp specic-s causht with hand lines. These are either
pelagic species &sser.gn? ) herse mackerel) o r demersal
(grouT)ers? se3 hreamr) +
-- ,q-; r:& “!?etLt? Côteri: between Rufiaque and Dj ifère,
the f$.scing ;I?:;:i.uity i:; .import&cnt a11 year round and pri-,
marily conc:?rns peiagic spccics (round sardîncl.Ta and flat
sardinelIa) ; U:auy,hi: vith surrnundin~ n e t s .
Tn these tt$o regions ~be greatcst part of the catches
are lande? !n the. ?~ig cen.t;:rs (Saint-Louis, Kaysr, Yoff 9
Soumbedioun~ , Xufisque) flbour 9 ,:;>a1 z D j ifere) 0 Thi s fa-
cilitatt. s the ct3llection i;f fishcrjes s t a t i s t i c s .
An cconomrca1. study 0: the four mcJst important mode,6
of fishing i:x~~i;rirs thc rapid rrplacement of the encir--
cling gill nets by thc: purse-seino nets, the profitabi-
fity o f which is higher. %rthermorc, thc systes o f dis-
t~ibUtiOi1 of profits used favourç a fast reinvcstment i n
the purse-scinc. PJ shing witii hand lines is equaíly pro-
fitable cspecinl.Zy on thc‘ north toast. Set net fishing
se2ms less interti5t;n.g froc ,the fiqanciaj. p o i n t o f view,
ncverth.eless
its s3cio--ccnnomic importance is far from
neg1i.gibi.c a cThc d.eveT.opmer\\t of artisanal f isheries is
dangerous f2r the statc ci-r the s t o c k s i f i t is net rela-
ted to the management oi rli.1 the industrial f isheries in
thc senegalo-r?aLr itanian r:rro Y hecause ~11 thes;: f isheries
often ex?f8it U-2 F>:E~ :-igant stocks,
Actuellement, malgr& la croissanlve démographique de CM dernieres an-
Ilé,S,
la pêche artisanale s&-Ggala;r- assure t-ujours la quasi totalité d:?
1’ approvisionnement des populations :In ;1~ys T la pêche industrielle etant en
grande partie tour&2 vers ltcx~lo.l.t~?ti.on,
L’existence d’e?hnIe~ de $chr:urs, zbsentc5 dans de nombreuses autres
régions cZiti?res, fait (lut! le Sënegal est leun des pays de l’Afrique de
l’Ouest DU io pêche art:sanale est prztiquik: presquPuniquement par des pê-
cheurs nationailx.
Contrairement 2 cc que 7. ‘on pourrait penser, le 5ecteur artisanal
est
loin d’être fige. En eLfet: or! assistl: depuis quelques années à de profon-,
des modi.fications, P.; il. es: devenu impossible de continuer à confondre
pêche artisanale et ;Gche traditionnelle. ‘I.,’ introduction de techniq,ues mo-
dernes a permis d’obten’r une aug,inentntion rapide des débarquements qui
depassent actuellement 100 000 tonnes par an.
Deautre nart, l e coût GlevE ile certains engins modernes et très renta-
bles (senne tournante pRr exemple) a eutraîné d’autres modifications impor-
tantes : les structures r!‘îrmement ont tend;lnce, toutes proportions gardées,
à se rapprocher de celles dc: la n&he jndustrielle, et l’on assiste li une
phase de cap?talisation intensive de ?a pêche artisanale..

!kl Sénégal * il- existfe deux grandes saisons marines (saison froide et sai-
son chaude) induites par le>; conditions mét6orologiques notamment par ?e d6--
-placement saisonnier de 1’ r3nticyclone des Aqores 0
La sai son froid:? si gtc;nY de novwbre à mai o Elle correspond ?i la pgriode
d “alizés; ce sont des venta frais de secteur nord soufflant réguliGrement 5
.
un.e vitesse moyenne . i e m
sic au niveau de la presqu’île du Cap-Vert o Ces vents
quasi permanents dans l;i ré.ga’on du ca.p nlanc, vont progresser vers le sud pour
atteindre 1.2 latitude de &&nr 5 partir du mois de novembre ; leur action sera
maxima 1 e en r!ar 5. avr i I . Pendant tout?. cette pÉriode dselieGs, les eau< super-
ficiclles vont être chasséos vers ‘>.c suri.-ouest; elles seront remplacées par
des eaux d”origi.ne profznde,
plus froides et plus riches en sels nutritifs +
Cet upwellinr: est à la. base de la grnndl:! richesse biologique des eaux de la ré--
gion. Les remont&s d’eau sont Particulièrement
importantes dans les zones où
l’orientation $2 la côte est l-1 p;.:,s favorable, c’est-à-dire pour le Sénégal,
dans la région de Saint-Louis et 21,s sud de ?a presqu’ Tle du Cap-Vert:.
La saison chaude, plus court@ i s’étend de juin .5 octobre. Dès l.e mois de
juin, avec 1’ atténuation des alizés I on obwrve une arrivée des eaux tropics-
les chaudes c‘t sal.&?s du contre-coirrant Equatorial qui, jusqu’en août, vont
envahir le plateau continental. 10 zwe d. ‘upwellbng r&ressant vers :Le nord;
1’ épaisseur de la couche d’6:a.u chaude isotherme de surface peut dépasser 50
mi?tres.
A partir de septembre-,; ces oaux t r o p i c a l e s sont e.lles-mêmes recow
vertes par les eaux guin&imes chaudes et dessalées, Les alizés réapparnis-
sent dZs novembre et le cycle recommence (RERRRT, 1o78).
Au nord du Sénégal. f *au niveau de Saint-Louis, la largeur du plateau
continental est d’crviron ?7 mlilss : RU fur et à mesure que l’on descend
vers la presquf îln du Cap*.Ve~:~ l’iscbathe 300 mètres se rapproche du litto-
ral (f ig . 1) 0 A Dakar y 2 La hauteur de la pointe des Almadies, la largeur du
plateau n”est plus que do 5 miller, iï s’élargit rapidement p.zwr atteindre
54 milles dans sa partie la pi*.~; larj;e, devant la Casamanc,e D La superficie
totale du plntwa continental est ci “environ 30 000 km2 (8 500 !Jour la par-
tie nord et 2.1 500 pour la partie sud),
0nns 1’ ensemble ,. :I.es fonds scmt peu accidentés À l:exception, au nord
de Dakar, d’un canyon sous marin traversant Le plateau dans toute sa lar-
geur : ‘la fosse de Ravar
J 0 gî?‘une manière générale ces fonds sont sableux (DU
sablo-vaseux) > i* existe cependant deux zones vaseuses importantes l’une
devant le fleuve SénGgal et l’autre au sud de la Casamance avec extension
en Guin6e.Sissa.u., On observe sur ce plateau continental, aussi bien dans sa
partie nord que dans sz. parti.e F&., quelques bancs rocheux en relation sou-
vent avec le relief continental (WWJK, 1977) y

8

ment ou nord de Dakar, tandis que 1::s petits pélagiques seront plus a.bondants
dans 1.2 frange c?tidre au sud dt: I.n prcsc~ug?le O Les methodas de pêche sont
adaptées à cette particularité et au,.w facilités de travail en mer : sur la
&te nord, In quasi totalite dz: In pêche se fait ?. la ligne (palangre ?!. main),
tandis que sur la Petite Cote, le filet maillant encerclant et.; depuis quel,-
ques années, la senne tournante pr6domincnt.
3 c 3. LES CAH-PACNES DE PECHE
1. “une des caract6riotiquce essentielles de la @che artisanale
sénéga-
laise est sa prnnde mobiIit5, En effet. 1~s pêcheurs changent de port d’stto-
:he tcut ,au long de la c$te afin de suivre les nizrati,:ns des principales es-
pèws .l
Ce phénonene est wrticuli5rerwné sensible sur la côte avec les “caw
pagnes thiof(l) et tassergal(L)“, Dès le mois de novembre, les pêcheurs saint-
Isuisiens viennent se fixer à Kayar pour la “campagne thiof’“. Cette .zrr?&e
massive entralnc h Kayer une forte auf;nentation du nombre des sorties en mer
(300 pirogues saint-louisiennes ont étG enregistrées à Kay-îr cn fgvrier 1977)
La campagne; pendant laquelle les débarquements sont surtout constitu6.s de II&-
T~US de srardcs tarlles et de pageots, dure à peu prgs jusqu’au début du mois
t3 e Ix??. * . hUSSiil6t x9ri!sJ
toujwrs à Kayar, débute ia “campagne tassergal” qui
se poursuit jusqu’5. la. premi$re quinzaine de juin. Les pêcheurs remontent en-.
suite 3 Saint Louis pc‘ur suivre 1~: tassergal, d’où 19accroissement brutal du
nombre de sorties 3 Yôint .Louis pendant les moi s de juin et de juilleî (fig,2).
QS deux périodes d”activir.6 intense sont suivies par plusieurs mois de repos
relatif (août Z octobre) ,, la reprirc c’c la pêche s’effectuant lentement à p.ar-*
tir du mois de novembr-*
Sur la oOte sud, et au niveau ~\\CL 1:: presqu’île du Cap-Vert, des dGpl.zw-
ment.s de pecheurs s~nt?6gslement observés.. Ainsi pour la pcche au filet 9 ve’rs
la fin de la saison chaude, certaines pirogues 5 moteur des centres secondaires
iie la Petite Cote partent “rn campagne ? Kbcur et Joali quelques-unes dsentre
ellrs descendent jusqu’en .?anbir7 O <Irrivent ensuite dans ces deux centres, et
plus particulièrewnt ? ,ro,al en oztobrd 3
.
un contingent important dc plrogucs
pjrigin.?ircs d’autres r&gicns , Jlles rcprc sentaient 3 % du te ta1 des embnrcoc*
tions 3. %our et 34. T 5 Joal en 1377 II L-. quasi tntalits de ces pirogues a:-
Zogèncs Frovient d o Saint=-Louis, de T _..~ :. _ :?resqu*île du Cap--Sert quelcrues uns
<le ces s?.isonniws vont alors s’inst,?ller aux environs de Dakar, A partir du
mois de mars; 1.a majnri.tG d’entre eux quittent Hbour et Joal pour la &te nord
*:‘-? i l s pechtront le tassergel,,
Selon leur origine: les piroguiws pratiquent des p&hes diffÉrentes ;
C:‘est ainsi qw les “c,ampagnards” saint-louisiens sent rlritôt sp~cialis& dans
X 3 pêc?w 5 le l i g n e , ceux de la presqu’île travailient de préference avec des
filets mai.11 ants enrerclents tandis qtV? les p&heurs ori:Gnairss du Saloum utiwd
?.isent surtout des filets dormants.

METHCD11
D ‘ O B T E N T I O N
3 l
YlES
3. E S U L 71 A. T S
S T A T I S T I Q U E S
3 c la EVALTJATION ET REPARTITION D!J PARC PIROGUIER MARITIME
Un recensement du nombre de pirogues dans tous les points de débarque-
ments le long des côtes du Sénegal a été réalisé en 1977 par le Centre de
Recherches o&anographioues de Dakar-Thiaroye. Zeules les pirogues en état
de naviguer ont eté prises en compte. Cette opération a permis de dénombrer
environ 2 400 embarcations î moteur pour un peu moins de 600 à voile, soit
un total de 3 000 pirogues. Celles-ci. sont situées en quasi totalits entre
Saint-Louis et lr embouchure du Saloum (fig,3) puisque pour 1 ‘ensemble de la
province Casamance, 2 partir de visites occasionnelles, on peut estimer 2 50
cw 60 Le nombre de pirilgue 6 opGran+ dans le domaine strictement maritime (1).
L’existence des campagnes de pêche a rendu difficile ce recensement et
dans certains cas le nombre total de pirogues a dû Gtre calculé pour toute une
zone puis reparti entre les différents centres en fonction du nombre annuel
de sorties en ;ner correspondant)
3 o 2 * METHODES D ’ ETUDE, DE LA PECHE
Des enqueteurs sont chargés d’effectuer des relevés statistiques pour
chaque type de pêche dans les difGrcnts points de débarquements, A quelques
exceptions pr:èsg les d+arts cn mer ct Y-SS retours à terre sont groupés peur
un même type d’engin, et la durée des sorties n’excède pas en général 24
‘?wures ce qui facilite le travail d’cnquêtc,
Pour les centres les plus importants (Saint-louis, Kaysr, Soumbédioune,
Mbow ct Joal) des relevés du nombre dc pirogues ayant pris la mer sont e?fe.c-
tués tous lea jow-s
Les prises journalieres sont estimges par des enquêtes
détaillees port.ant sur 25 a 50 pirogues lors du dZ.barquement, ce qui représente
10 2 8C! ir du nombre total de sorties en mer dans chacun de ces centres. La
frP_quence des jours dîenqtG+es au cours d’un zois est tlevee ; elle va.rie de
30 a 85 % se?017 les centres 7
Le ooids et la composition des capturcs d’une pirngue sont estimés par
deux méthode F, L, !‘our les dabarqueqent s com,prcnant un faible notîbrc d Y individus,
t’n p.articulicr ceux pris â la ligne, cilrq individus dc chaque espèce sont me-
surCs et 1 e nombre: total des spéciwns est comptd pour chaque espèce. Lors du
Xpouillement des donaGes, les relations tailles--poids permettent d’estimer
f.cs poids par espi?ce pour l’échantillon puis pour l’ensemble de la prise de la
pirogue enquêt&. Pour les poissons capturés en trGs grand nombre (petits pela
(1) Signalons quF il v a une trentaine d”années certaines évaluatiocs du
wrc niroguer s&Ggalais 0Qt Gte effectruées (POSTEL,1950), Files montrent que
l’effectif était déj? important, mais avec une répartition différente, et que
l,ï rotorisation n’existait pzs. Saint,-Louis était de tres loin le plus grand
centre (50 à 1 000 pirogues) suivi de .aoal (2.50) II de Kayar (ZOO) et des cen-*
t.res de la pr-sq!l’?le tandis que ?bour Gt,l i t beaucoup moins developpé qn * à
1’ heure actuelle (3@ unit&).

giques @&-MS 8ux filets tournantsj 1’ eçtination se fait à vue d’aprÈs le
niveau de remplissage des pirogues. Des tests de contrgle ont été effec-
t:Gs afin rlc! v+ifier 1P2b~ence de biais. Les prises totales journalières
sont obtenues par Ia forx?ule
Frise totale = Effort total x P.u,e, moyenne
en utilisant le nombre total. de wxtics cor;me indice d’effort et la prise
moyenne par sertie comme indice dr pris2 par unité d’effort (g.u.e->.
Pour 11:s centres de d4barquements d@importancc secondaire5 des relwZs
de l’effort de pêche et parfois des enquêtes détaill&es ozt lieu de façon plus
Gpi sod ique , I 2. 4. fois par mois? ;-t depuis 147? seulement, Une Gtudc cornycru-
r.ltive d:s rendements cbr;ewi;s dans les différents points de la côte a permis
:!e rattacher chacun de cccj centres secondaires c3 un centre principal dont on
titilisera certaines donnci.r-o pour ef.fectuer 1.2~
L., estimations de prise et d’ef--
fort mensuelles.
En complikent à twtcs CM donnks statistiques, des relevés biologiques
sont effectués
Sir 1~: tcrrair x qu laboratoire sur des khantillons : ion-
gueur totale ou I~:nguczr 2 la fourche, poids total, sta.dc de maturit6 sexuelle,
poids des gonades.
Les premiew élGmonts de CE système d’enquête ont été mis en place il ‘y a
plusieurs armées 9 mais 1c travail n’? pu être poursuivi que sur la côte nord,
i‘n revanche 5 au niveau de la Petite GOte, pw manque dt: moyens, les études c?nt
i!té interrompues et F’ont pu reprendre qu’au cours de 1 ‘année IÇ76. Pour cette
raison,J les résultats prGsentés ne seront que partiels pour cette annGe--la.,
Divers types de pêche sont pratiqu?s à lPaide de pirogues en bois (de b à
14 CI de long le plus souvent) et concernent gén,ralement des groupes d’espèces
différents.-11 siagit d e :
-- ‘La rGc.he au filet maillant encerclant, filet actif sans coulisse, loixg
de 2Oï; à 300 m, &XI~ lequel les poissor:s viennent se mai7ler aTrès avoir et6
encerclés,
-- La pP,che 2 la seane ‘xurnante watiquée avec des sennes coulissantes de
X0 5. 300 m de long pour 40 metres de chute.,
- La pêche ~II fil-t dr?rmant : qu’il s”2+ SS- de f i2et dt. fond ou Ilfe sur*-
,-‘.* a î e s cef- filets passifs sont rele:& tous Ics jours par les p&cheurs,
- La pêche 5 la se?w: dc pla-e, filet actif de 300 yil ? 1 I:m de longueur,
mis en place par une pirogue et hâlé 9 terre par les pëcheurs depuis la Gte.
~1 La description détni!lGe des engins utilishs c!t du type de pêctc-. a diiljà
?t6 e f f e c t u é e (CI?WEt, 19% e t 1913, CADENAT, 1913; G?A?&E:1 ; 1373 ‘: GERLOTTC! e t
cTEQUI<RT, 197S),

12
4.10 LA PECHE ii LA LIGNE
4-E $1, Importance des debarquements
Les captures des sept centres principaux que sont Saint-Louis, Xayar :,
Yof fg Soumbédioune)
?ufisque> Mbour et Joal 9 representent plus de 75 :b des
Gbarquements de la pêche is la ligw &négalaise~ Avec 7 900 tonnes en 1976
ct 6 900 en 19?7, Kayar test d.e loin le centre le plus important : arrivent
ensuite Saint-Louis avec 2 300 tonnsrr,
ev 1976 et 3 900 en 1977 (L(EVEURD ~1:
SAHRA, SOUS presse) 9 et les trois grînrls centres de la région i?u Cap--Vert
+tont les d%arquesent- sont simi.laires (2 200 tonnes en 1976 et 2 500 wr 1977
;BOUT Soumbddioune) Y suivis de Mbour ct Jcal avec respectivement f 900 et 1 700
tonnes en 19?7, Connaissant le rombre de pirogues opkant 5 pr.rtir de tous
les centres secondaires ct en leur appliquant les rendements moyens F~,btcnus
dans les centres pri.ncipaux, on ar*:ive zi une Evaluation globale des prises
réali&es par la pêche k la ligne qui s’élève aux environs de 3@ kW0 tonnes
en 1977.
4 1 .2. Rendements et composition des eapturzs
Xl. est i.ntéressant de noter que, pour les centres contrôlés î qwlques
i~spi;ces seulement E parmi la C:entaine effectivement débarquGe .~ Constituent
toujours ?O 5 91) X des mi.ses à terre (fig. 4, 5 et 6) , Précédemment * nous
avons vu que la nature de.- fonds et 1 ‘hydroloi:ie surtout, Gtaient responsa*,
bles de la répartition des principales espèces et de Leurs migrations sur
le plateau continental GrGga1ai.s + Ceci se traduit au niveau de chaque centre
nar des captures ayant une composition spkifique différen:c.
A Saint-Louis, la saison d<. p&t,e a lieu de mars à juillet (fig, 2) au
moment 0x2 les rendements sont J.:r:s plus Elevés f’figO 4) ) Durant les premiers
moi?, 1 e tassergal rcnrssente la quasi totaJf.t:: des prises et, de ce fait.
assure en moyenne ~1x1 CO~S de lFanrGc plus de la moiti.6 de celles-ci ~(‘~ERGERARD
ct SAP%l, sous presse), Les indivif?us csptur6s sont des a.dultes de 50 h JO0 cm
tde ‘Jonguf32r QXWA:~N.YI et a2 *, 1978) u T,F! restant des débarquements est cons T.
titi2 de pa.gres (tailles de 25 r‘ 50 cn),de chlnchards (XI ? 40 cm) et de me-
:~Ou9 (50 à CT cm) essentiel ‘ienent (fi g, 4) 9
h Kayar ,, le déroulement de la pkhe est peu diffkent de celui de Saint-
Loui s
La canp?+pe de pëche est ?ll:q précoce comme nous 1 Fav:~r:s vu et ‘1’ in.
;?oriance re1.atj.w des chirrchard:; 1 des mfrous (thiof essentiellement? et dçs
pageots (Pac~,:ZZus cqqrii)ez: sup:rieurr: 2 celle des pagres (1) o
iln nivew de la Fresqu’île du Gp Vert ., à Soumbédioune par exemple: le
nombre de sorties ç-2 ::-r est ~111s stable :w cour!; d-: lvannSe, il n’augmente
qile lég$remeat au cours de la saison chaude (fi<?:, 2) avec i ’ ,wrivée de pê,-
cheurs saisonniers, sGnt= Jouisiens :XX~ ?a plupart. ‘murant c e t t e Feriode,
(1) n:Toton!: que J.<a cw+osition des captures wrie beaucoup d’une année à
J ’ autre et I il ’ Tpr+s *les travaux antsrieurs (ARNOUYT, l”EKl : :.:IRET, 1975) , il
semble que 1.~ pronortion des spar id é s !.?mgrue ehrenbey f et .%x-t-ex fi l.osua
notamment) G.Cnit p111s importante autrefoi I; . . Les données do-.Jt nous disposons
n o u s amenent 5 formuler diverws hypoth$s~s ; variation”: importantc>s du re-
crutement, concurrence de la pkhe chai uti$re ou, surtout 9 stirexploitati.on
‘kl stoct- par cc derni,:>r type de pêche exploitant 1 ‘ensemble de la zone sén$-
gala-mauritanienne.

les pageots (de 15 à 20 cm) prédominent dans l e s apports tandis qu’en s~iscn
froide 1.e.s t:hinchards et les jciunes thiofs (40-50 cm) as%rent la plupart
d e s dZbarquem.ents [fig- 5 ) .
Sur la Petite Côte du Sénégal, à Vhour et Joal, l’essentiel des captures
de poi sson s’effectue aux dépen.s des pagre s et des jeunes mérous (BPUGGE,
1978 a). Les premiers sont débarqués tout au long de 1 ‘année avec un maximum
en saison chaude :. les seconds sont surtout abondants en saison froide. Le
tassergal se rencontre durant les mois de juillet et a.oGt, na.is il s’agit
toujours de jeunes individus (30 À 50 cm). Dans cette région., la pêche des
céphalopodes tient une place non néglipeable en particulier 3 Mbocr durant
les six premiers mois de X’année$ Les captures se font aussi à l’aide de pi&
ges du type ca.siers. F.n 197’; , 270 tonnes de seiches (S+a of,lzeinaZis) ont
été mises 5 terre, représentant 14 7 des captures annuelles à la ligne et ailx
piGges (fig , 6) 0
L’Gvolu.tion mensuei’le des rendements dans les principaux centres d: 17
la efite nord est diff6rente de celle des autres centres, Dans les premiers, on
observe des variations de rendement de grande amplitude, !.e maximum correi;--
pondant au passa::e. des adultes des cspGc~s à affinité saharienne dans la zone
:! ‘action des pirogues . Ceci est particuliùrement obser&. E Kayar, puis 3 SaJnt-
Louis 15 Jours plus tord, durant le moi.s de mai (fig. 7).
An niveau dc la presqu’îl,e du Cap,-X’ert et de la Petite Côte, 1’ essrntiel
.les captures out aussi assur par 1r.s espèces à affinit, saharienne; ;:Lais ici
J.es rendements pr?sentent: des fluctuations nains importantes, CeCi est dU 2-u
fait que la $che porte sur les je*Jnes poissons., avant ?,u’ils n’effec.tuent leur
:remGre Ggration, ainsi. que sur une fraction d’adultes Gdentaires (CKAMPAGIW
e t DOMrJN,, 197?)*
4.2.1. Importance des dcbarquements
Ce type d’engin a ét& tres utilis6 le long (le 7a Petite Côte jusqu’en. 1973
o?i il assurait la capture d’environ 35 000 tonnes par an : ensuite-, i!. a i:tié
remplacP, progressivement par les scnnes tournantes coulissantes (J’REON e-k air,,
1978 a) o Toutefois, depuis 1977, avec 1 ‘ouverture 2 Djif£re (embouchure .lu
Paloum) d’une usine de farine de poisscn, on a assisté I; une nouvelle recru-
<-Iescenr.e des f i l e t s maillsnts encercl. ants pour des raison- éconcmiques e,ue nous
analyserons ~iltérieurement c Les wiwipaux points de Gtarquements, e n 1377)
aont p.-r ,>rdre 11 ‘importance decroissante : Djifsre avec environ 5 000 toxines )
roal.
se
avec 4 200 ton.ne% et Xbour avec 430 tonnes (tabl., 1) 0 Les autres villages
d’ où 1’ on prr! t iaue ce type ?.e pêche son c tous sur la Petite Gte et I”exploi--
tati.on s’effectue surtout au cours <-ii? i.5 saison chaude (i?.iango13 Yenne p T;lène 9
CuérGo e t c
*) L e s capt:!res totales EII 1377 peuvent etre éfraluées a 10 GO0
tonnes envirc:n 3
4 D 2 *?. I?ewlemen.ts et composition c!es captures
Deux types de filets maillants cncerclnnts srnt utilisés au S~%$3.1.
l e
i i l e t .? sardjnelles (maill 0~ de 30 mm i-:1 carr?) et le filet à ethmaloses, B
mai.1 les plus grandes (49 :.x:1 au carré) . ‘Le premier ne capture pratiquement que

1 4
des sardinelles dont plus de 90 Z de sardinelle plate (&&<neZZa madwcr,sis)r
pour le second 3 au contraire, l’ethmalose (EthmaZooa f<mbriata) represente
plus de $0 S; des prises, le reste étant constitué d ‘Arius gambiensis et de
SardGw%la spy‘, pour 1 ‘essentiel (FWQN G& aZ. 3 1975 b) a Pour cette raisonî ce
type d’engin est surtsut utilisé de juin a octobre; périocic correspondant .:i
1 ‘abondance maximale des cthmaloses sur les lieux de pêche e Au contraire;
les filets a petites mailles, beaucoup Plus nombreux> sont utiliqés tout AU
long de l’annge, les sardinelles plates restant toujours présentes dans la
zone côti&e d’action Je cette pêcherie, Compte tenu du type d’engin utilisé,
la composition en taille des poissons capturés est relativement constante 3
pour les sardinelles, les loagueurs 2 la fourche varient de 17 à 25 cm, mais
les classes de 2n 3 2.3 cm sont de loin 1~:s mieux représent%cs. Les plus Getits
inc!ividus sont capturés le plus souvent en avril-mai. Pour les ehtrzaloses,
ce ph6nom&w de calibrage est enc.ow plus net <: leur taille est entre 20 et
25 cm (FREON rt ut. ) 1’3753 a) D
T,es rendements moyens w.r sortie, observ6s en 1077 pour les deux types
.-le fi lets i’ sont <le 6OC à 7OC kg en moyenne aussi bien ?. JO~?. qu’à Mbour (f ig>
F). Dans ses deux centres, les filets 2 sardinelles sont beaucoup plus nom-
breux que ceux -, ethma1cse.s: ce +. explique la predominance de Sa&neZZa
ri?ac&wens&s dans les n-ports totaux (tabl. II).
4.3,1. Importance des débarquements
Des eeeais d’adaptation de la serine tournante à la p&zhe piroguière ont
?té entrepris d?r; 1959 (%/?SET e t SECY 1970) mais son apparition dans la y$--
r’herie nî a Gtf effective qu’3 partir de 1973. L’utilisation fTe cet engin s’est
surtout clévelony;Ge sur la ‘Petite Côte osi existent trois points de débarquement
princ i~?aux
: Ybour (i 5, OO!) tonnes en 1??7) 1 Joal (14 %X3 tonnes) et DjifCre
(environ 11 NY) tonnes) e A ceuxci viennent s’ajouter c!:.?s lieux de dt%arque,r
ments saisonniers) en particulier au niveau C?e la presqu’îLe du Cap-Vert en
saiscn chaude. Sur la c6t.c nord les seriner tournant.63 ont fait leur apparition
depuis 1974 (tabl c III) i 12s mises .? terre sont encore d’importance secondaire
i,t ont lieu ’ Saint-,Louis (450 tonnes en 1976 e t NO e n 1377) e t 3 Xayar (450
tonnes en 1776 et 1. IW en i-77) 02 le nombre d’en:?ins est en augmentation,
il.n déf init.iw r on neut t%valuer les captures totales réslis6es par les sennes
tournantes 3Z environ 47 000 tonnes pour 1 ‘insemble du pays cn 1977.
G‘332. Yendements et composition ,dcs captures.
Les prises ;lar sortie sont trDn importantes : elles sont dc l’ordre de 2
tonnes 5 Saint-Louis et Ze 3 <Fi 4 tonLés .?I Kuyar et sur la Yetite Côte. Ces
rendements sont d ’ sutan r plus remarquables que la duree moyenne des sorties
ert plus courte. pour li:s serines tournantes que pour les filets maill,:nts en-d
cerclants lorsque les r+i:UX types d’engins pêchent les sardinelles sur les mëmes
1 ieux (7 heures pour 1 es sennes tour!ianterr contre 9 Iheures pour les filets
mailiants). 2,‘i”ntroductio-r. Je cet eni:in sur la Petite Cote a modifie également
1~ coyT~ositi<ln des captures de la pêche ati filet 0 Sx~rï-ine?Za autito; est plus
facilement cnpturable : représentant 05 % des ca-tures, elle a remplacé en
grande partie $z&G.elZa maderensis dar:s 3es apports (fig. 9)., De plus, d’autres
espGces pi;lagiques côtières peuvent Ctre p&hees, en particulier Pomadasys c?ppX ir
Ckswnx rhonchs , /12~7G.m ttitor, kw#vydeutwus autitus, ChZoroscombrus chnpruws

1 5
Sur la Petite Gte les rendemonts passent par un maximum en sai.3on chaude
où les trois esp&es de clupGiriï?s sont abondantes (fig. IO), Les prises de
Sa~&he1la ;?ac~~rens2s~tFt~maZooa f~mbriata se font sur les mêmes classes d’à.-
ges que celle...c des f!l.ets maillant5 encerclants+ Pour SmdineZla aw-iixxi les
jeunes repwducteurs sont les mieux rcpresentes dans les débarquements annclels,
seul le pic do décembre 1977 est dû à la capture d’individus adultes, La c.om’.-
position en taille des espèces secondaires est trGs variée, do trGs ,aros in-
dividus iltant parfois capturés (J?p.EO~~ /?t nZ* J?78 a),
Sur la ciïte nord. 11:s clupGid63 sont moins abondants dans les capture3 et,
3 Kayar, M+zzr .~hcmchus en constitue une part im.portante (Fig. 9).
4.4. LA PECI1E <!. LA SENVE T;E PLAGE
4.4. J G Importance des dGbarquements
Un recensement, effectu? en. lÇ?? p:tr le Centre de Recherches océnnographi--
cJues de 0akar~Thiaroye. a permis dn dénombrer prés d’une centaine dl: serines de
plaqe > Rc: Sai.nt-Touis .? J. ‘embouchure du Saloum : la répartition est prGsent&
sur le tableau III, Leur act!.vité ,zst saisonnière et les rendements sont sxtr&
mement variables
de ce fait ls~va7urition des d&harquemcnts totaux annuel3 est
ii,if f ic il e ,, GsaprGs le? d.c:nrG.c!s fra::twntniresdont nous disposons, les mises $
terre seraient comprises entre 5 000 et Jr3 MO tonnes, la m.cijoritG ayant lieu
wr la presqu’île 06 lr:s rendements W’17”c 2iwes et où c.crtnînes s13nni)~, di >:ta-,
72 trwnrllcnt tout tu lrb?r” d.e 1 ‘;lrsit,?<’ ?
1.
4,4*2.
-.
Qendements et. composition des cnytures
Sur la Petite Ste, et plus par”-,i.ctul.i.~ret7ent dan3 la. baie de Gorce,. l:i
3aiaon rh: pêche 3 lieu er saison chau:!.e ., Les prise3 sont cnnstitu6es de ju-
véniles (5 2 ‘5 cm) pouvant .appartcnir ‘! d.c t.ri;a nombreuse3 espèces Gla-
@.ques ou démersa! e5
dent les principale‘- sont : SardinelZa maderensi:;~
:SardGwZZZa awito Cfwanz rhcnch,4s cc: Srm~hydeuterus ami-tus D Les capture3
.!e ces trGs jeunes poissons yont assez faibies en poids (50 i; X0 k g C)ar coup}
nais correspondent % l:.n grand nombre d”-*ndividus, Le restant des prise:; est
constit& d’uno part des prBdateurs de cc::3 juvéniles (Euthgnnus aZlet.wMus,
q?jI?z:um
treor.,
_,,_
S~hwaena sp? + ) c:* 9 ,-l ’ autre part, cle jeunes reprnducteur s
i ’ esi$cee p61agiques c0ti2res; pnj.1.r i ’ csw ntiel SardZnelZa maderensis et ,?a~-
dine;!Za ctir+ita <"le. 13 a 25 r_q7, :I.ctu.l lement c e s sardin2112- sont toujwrr tri’-
pensables de fcirrs tonnages (10 tonnes et plus pour les gandes serines) ,,
r!.en qu’elles correspondent ?i un nombrr: d ‘individus moins f?levC que le prCcÉ-
dent:,, cilles :~ssurent ‘la pJ.*is ;;rande part de3 tonnages d%ar quSs o Les ronde.,
ment3 moyens sent do 1 ’ ordrt. -de ! î 5 tonne ;zw cou* de filet, les sarclinelles
constituant les trois qwrts dc3 C4i>tUrCtS
mais 1. ‘abondance relative <le3 r!c,ux
tspèces est tri’s variable (FR.EON e-t: a% I 197% a
BOELY 5 1 YY)
Sur La cntti nord du 3Gn6~aJ. les zcnnes util!sGes sont ~$Gralement de
plus crande d.ime::si.on et ‘1 TX maj.llaw :?st sup&ricur : La caa;agne de pêche
‘1 lieu également en saison chaude et les poissons capturés sont des reproduc-
teurs appartenant a d-s e3@ces de taille plus importante que sur la Petite
Ci!?te fcarangiM3
sci&nides, pomadar;yidés, speridEs, trichiurid63 e t c . .> D

1 6
Les fi?.“. t:s dormants wistent 4~1s tous les centres de p&he artisanale
et ce type d6: pêche) plus tra?iti.onnel que La pêche 5 la ligne ou à la senne
tournante, constitue l’acti~vit6 principale des centres de débarquements se-
condaires,
Des deux types de filets dormants existants p celui de fond est trGs large-
ment prGpor”d6rant sur celui de surface., aussi bien au niveau &II nombre des en--
gins qu^au nivenu des quantit6s débarquees,
405.1, Filet dormant de fond
4.5. 1 n 1 d Importance ci2s dïZb~rnuei*;;~nts
__---._---- “_ ---C.--m* --.,.em. .,,,,,J,, .&.m. ,__I.
L~A dispersior des yo!.nts de dGbarquements rond difficile la connaissance
de la prise totale annuelle ccmptc tenu des moyens dont nous disposons” c’est
sur 1:: Petite @te que ces filets assurent les tJlus f5rtes mises à terre (6 580
tonnes en 1977) 9 en particulier .?. JoaI. aver: 2 000 tonnes et Zt Mbour avec, ‘X0
tonnes (BF~XCE, 1978 1).
Au nivenu de 1 a :-.r~squ~ île du Capa Vert, on peut estimer que les captures
sont de 1 ‘ordre de 3 ?OC 5 5 OOC, tonnt!s en fonction du nombre d’engins recensc..+~~i ci
et des rende-.i:nts ohservts P SounbM.i.r:~me. Sur la Ci?te nord, 12s dG5arque:aents
scmt
2 Ssint.Loui;, de YOP tonnes en l-76 et de 960 tonnes ssn 1977, tandis q11’3
Kayar ce type de pGche est tres pw prati.que. (tzhl. W) z Sur les côtes casaman-
ça?. SIF , re type dn pêche est pratiqug saisonnicrement dans la region de Kafoun’
t ine i
Au totsl
on peut estimer qui: !t:s c:~f~:t~res
annwlles. ?ar cet engin, sont
de 1 ‘ordre S!e 1 1 000 .i 1 L. 000 tonnes i
4.5.1.:!.
Fendements e t comoosition cle.s captures
* ---------..-.-.n”‘ -. .C*---I__--_--PIYY--Y.~.).-Y.“. -wml--
fians tou:? *es centrzs, Ics rendements moyens annuels par sortie de pirogue
sont tr8s voisins Les uns des autres
ii Joal ‘10 kg, ? M%ur 91 kg et 2 Saint-
'Lw.iç 86 kg m 1?77. Ri.a qx., pour cet engin, les meilleurs rendements soient
obtenu 15 C?l? nai son chawic
il e s t LI?~S souvent dGlaisse durant cette période
oour <\\eux raisons (fir,.! 1) * rf”unP ;wzt., les Toissons caaturGs dans les filets
se putréfient tros rapi.d.?.-ent dans i25 eaux chaudes présentes ?4 cet& époque
(jusqu’n 3 0 ° C ) . dïatltre parce l e s Li.iets dcw,ants sont g$.n~ralement utilises
p a r dés f’pêc?w.lrs agriculteurs’. qui sbendonncnt temporG.rement la p&he durant
une partie r!rl :La saisor de culture,
#
b?S espkes rF?.pt11rF>6,:s
sont sensiblement les ~Gmcs pour chaque centre. ~ais
leur prooçrtî:>n r!ans les d;:bnrquenenta sont très variabl.2s selon les r6gions. h
Saint-L,:wi s ï les requins et les raies z,suren.t :.a majcTrité dqs mises ,Z terre
expri:&es e n pr;iG.s t.andis qu’? Xbour clt J,oal i l s’agi!: 6 ‘un sros mollusque tes-
racé d u ;:enre C’ymhi~w~ (lc+ “yet’.) e t r?b :; Arius ( f i s , . 1713, A Kafountine, l e s otoz
1. i the s (1U82;.aOtOl.i-f-72213
srlp,) et les reqliins sont abondants dans les captures
mais !7 faut sîr.naJ.er 1”: mpcrtance Ccwlomique que revr^t la n8che de la langouste
au nivew de cette :Giï on.. Qw vingtaine dc nirogues -t une centaine de pecheurs,.
originaires 4u secteur dir Yenne (Retitt! Cote), descendent d ‘octobre ,:i juill.et
:;tabl ir qceli?ues camnements en C:EXDE~~~ 2t surtout c? Gambie. Les rendements
obtenus sont d:.: l’ordre de 1 o 2 tonne 5 I ; 3 tonne par ;>iroy,ue et par an, ce qui
Fernet ci’ ec.t Itwr pour la r.Zgion casamnnçaise une production ;je 23 5 30 tonnes
(MA’IGWF, 1?73). Sur ! 1 Petite C&:e, ucune ni.roGue n’est eltilisée exclusive-
ment pour cette $cb.e :?ais tous Ies pêcheurs on% un c)u deux filets qu’ils

17
souillent dans les endroits favorables C’est ainsi qu’a .Joal 16 tonnes ont
cté dkZbarilu&es en 1977 et 4 tonnes 2 Mbour - En dffinitive, pour 1 ‘ensemble du
pays les captures totales ont nu être estimks entre 55 et 160 tonnes (MAIGRET,
1?7$) ce qui représente une valeur marchande de SO ?i 100 mi11 i.ons de francs
C
F
A

l
4 a 5, ‘2. Filets dormants de surface
1.s.2.10
Importance des débarquements
-, --o.“.--yI-- ---O-~_.II--_lR_~Y-.L1l -1-v. .-,=^
Ce Eenre de fiJet est surtoüt utilise ci Mbr)ur oü.: el 1977, il assurait
260 tonnes de captures (EWGGE, 1978 a) et dans la presqu’2le du Cap-Vert 013
les dsbarquements sont de 1 ‘ordre de 200 a 3Or: tcnnes par an, provenant priw
cipalement de la baie de Gorée. Dans les aütres zones) l’importance des filets
dorrtant~ 6e s u r f a c e e s t trÈs f a i b l e 5 Joal, en 1977, ils n’ont prodüit que 7
tannes de wissons et 5 Saint-Louis quelques dizaines de tonnes (rappelons que
les nêches en estuaire ne sont ~3s ctudi&ew ici), En définitive, les captures
totales annuelles de cet snf;ïn sur la façade mariche s&&gal;.:.ise sont rela*-
tivement faibles, inférieures ? un millier de tonnes.,
4.5.2.2. Rendement etcomposition des captures
.,.“....-----UYI-,-_----,-_------
-c-----------m. -.w-wDl,
Ilne étude détaillk a 6té effectuée 2. Mbour n5 les rendements moyens par
sortie ont Gté de 141) kg. U.s prssentent un maximum en saison froida, dû ‘5.
l’abondance des sardinelles plates et, dans une moindre mesure2 3 celle des
chinehards ja.unes ; ces deux espkes représentent plus de la moiti6 des CCIJ”.*’
tures annuelles (fige !3) I La pêche est trEs saisonnière, l’effsrt de pêche
eçt pratiquement nul en saison ohaude pour les mêmes raisons que celles men-’
tionnges pour les filets de fond auxquel les se rajoute le baisse des rende-
ments,
Dans la baie de Gctr6e: l-: sch6ma est sensiblement identique, toutefois
l,us cthmaloses sont trcs Peu représent6e.s dans les apports..
4 6. C’WLUSICWS SUR LW RESULTATS ST;1.TICT1QiJES
4 ,i. 1. Ca?tures 7 23‘ centre de dgbarquement
De l’6tud.e qui pr6cët!e, il rrsuI.te que si l ’ o n considere l e ttllral des pri-
ses déberqu6es en 1977 ., les centres JC-S plus importants sont Joal (::2 2C’3 ton-
nes) et Mbour (! 9 700 tonnes) 0
Les mises 3 terre sent constituks (-:ssenticllement d e clupGidés captilrés ?
l“aicje c1e filets tournants. Vienne-ht ensuite Djifère (15 0-Q tonnes de clupoidk>
et les centres de la région du Cap*,G~rt (24 030 à 29 000 tonnes) pour lesquels
la majorité des débarquements a 1 ieu dans tr.?is qracdr centres : Yoff, soumbé-
dioune et Rufisque. Les prises total!:-s :Je la région du Cap-Vert se repartissent
sensiblement 9 part 5gale entre les clup%rl~s capturés au fi.let et. les poisso?is
de fond debarqués par les pêcheurs ? la ligne. A Kayar et n Saint=-Lk.s, les
mises 3. terre sont wins importantes (S 300 et 6 OOC tonnes) mais concernent
en majorit6 des pl.>iSsOnS de valeur co~.?wrciale 6levEe qui sont capturcs .? 1~
ligne. Les autres centres sont situes tout au 1 ong dc Sa cOtc! senégalaise,
mais sont :?lw abondants sur 3~. Petite !%te du Si;-negal o’n peut évaluer que
1~ total de leurs prises se situe entre : 000 et 11 000 tonnes /I En definitive,,
la pkhe artisanale s6n~galaise a dFbaro.ué plus de 100 000 tonnes au cours de
l’année 1977 (tab1.W) I

4.6.2, Captures par aspècL
Les poissons pélagiques côtiers constituent la majorité des captures. Une
évaluaticn des dGbar?,uements de sardinelles de 1964 3 1977 a montre qu’en rai*-
son de 1.’ introduction d? senncs tournantes ,%wGzsZ%a autito est prédominante
dans les apports depuis 1974 (FJXC)‘N rt; aZ*, 1978 a) ., Ces évaluations sont en
accord avec les vnlwrs que nous avons obtenues pour 1977 :zrâce à de nouvelles
données c seules les nri.ses de Snr&keIln rnackrensis auraient StG lég$rement
surestimges s OP. Qc!ut co?lsidérer qut: les captures de cette espèce sont de l’or-
dre de 2.3 000 tonnes : aiors :!~‘ellc s sont r! “environ 34 000 tonnes pour Sur&-.
ne~,ln auril.a Les captures d'Ethala.sa fimZ;riada arrivent G la troisième place
avec pr<!s de 6 9OC tonnes, twjo!lrc; Tour 13?7
A ces trcis espèce.? d e clr.~pGidGs pGch&s sur la Petite Côte du Sénégal à
lPaide de qilets, viennent -,e rajouter deux especes capturGes en majoritg à la
ligne sur ln cOti! nord 1 Pomcdrms saltator (près de 6 000 tonnes en 1976 et
4 500 en l(i77) et Caranx diwnckus (environ ? 500 tonnes en 1977).
Les poissons d6nersaux capturfs : la palanf,re B main (et occasionnellement
au filet dormant de fond) occupent le second rang des dfbarquements exprimi?s en
poids (30 2 du total. de l.a pêche) * Fr! revanche, lorsque i”on considère les prix
de vente des espèces, les mises B terre des poissons de fond doivent reprGscnter
environ 6Q /o do 12. val.cur dës mises 5 terre total-es. Les mérous et particuliaru-
m.ent le thiof , Q&e@zs?us cenew?, sont trWs appréciés par la population s&G-
galaisr et de ce fait leur prix (-1~ vente est GIG-&. Les captures totales de l’en-
s e m b l e d e s aci.rous (Q<n@sks nerzcucl E: 17orcew$s, ,TO canirtts, Z, fasciatus.
CephaZophoIis tae?Sop ct X~c?~eropawa rubrn) sont de 1 ‘ordre de 4 700 tonnes
en 1977 s PagelZus
CO?-& y C!C valeur marchande plus faible. constitue 1 ‘espèce
dgmersale dominante avec environ 5 Or)0 tonnes dZharquêes en I-77 t Enfin, les
pagres fPagrus ehxwzBe2y~~ prin.zipsiemcnt) arriwnt au troisième rang avec près
de 2 100 tonnes pour la même annEc! (t3bl. V) o
cn not13-a 1 ’ importance non rl:~~:I.n~;eablr:
de A.eux espèces de mollusques cap-
turées sur !3 petite Côt< . la se ;che (Senia oj’fkina’lis) dont 1’ importance
s’est ::zcrue ccïs dercièr~~s années (crwiron 500 tonnes en 1977) en raison de la
créatî.on d7un marc% dont 16s produits sont destin.& 3 l’exportation, et le
“yet’* (du genre Qp$imj qui est au -or?i-.raire un produit de consommation tradi-
tionnel au SGtGgal. L:a production annuelle de ce coquillage peut Gtre estimée.
4 1500 tonnes.
<.
.5 .
!j IJ E L 1:; U Z S
:\\ S 1’ E C T S
E C 0 N 0 14 I Q U E S
Dl?
C E T T E
P E C H E
5.1" DOMES DE BASE
Hous avons vu pr&Gdcmwnt qud l.c:s divars engins capturaient et débar-
quaient d<?s espèces +.e valcu~ comtsrcialc différente. Tout au long de l’année
1977 s7jr “la ?etite Cote ! i) î ?PI: I i-f:< ‘,L 7:. nt.- .!e In r~-j~-~ï-itil. :‘e c e s es;~;ces
ant ‘t,i -f,?l \\T<‘-. t-11 r-i;Y t ..mps qur. les :-ésuftats des captures a Les intervalles

19
i!e variation sont importants du fait que tes prix sont libres et obéissent
aux lois de l’offre et de la demande (fig. 14).
Connaissant mensuellement le prix moyen de chaque espèce et les quanti-
tés moyennes débarquées par une pirogue, nous avons pu estimer, pour une an-
n6e, la valeur des ventes ou produit brut moyen d *une pirogue pratiquant 1 *un
des quatre grands types ie pêche artisanale d6jà décrit (voir tabl. VI, les
rappels d’écnnomie)~ Pour In pêche ;3 le. ligne, les études ont porté sur les
centrez de l:? Petite Côte (Joal et F%our) et d’une façon moins intense sur les
centres de la presqu’?le du Cap-Vert et de la c8te nord (Soumbédioune, Kayas et
Saint-Louis).
Pour les autres engins (filet maillant encerclant, senne tournante
it filet dormant) > les relevés ont eté effectués sur ia Petite Côte uniquement
leur importance 6tant moindre sur la côte nord Cü pays.
Tour chacun de ces engins les frais de consommation intermédiaires annuels
ont et6 calcules ’ ces frais peuvent se ri‘sumer simplement en trois ou quatre
rubriques qui sont : consommation de carburant, vivres, petites reparations et
appat pour le cas de la pêche à ia ligne (tabl. VII).
Le montant des investissements (tabl. VIII) a pu être calculé facilement
d’aprCs les prix du matériel e* vigueur en 1977 (notons qu’en 1978 ces prix
ont considérablement augmenté B en particulier ceux des pirogues). En revanche,
1.2 dur& d’amortissement du matériel er,t plus délicate à estimer. Pour les fi--
lets et If-s pirogues, il fst difficile de ,Eixcr le temps au bout duquel ils
peuvent être considér6s comme inutilisables ; en effet, d8s qu’une nappe de
filet ou une partie de la Pirogue est endommagée, elle est remplacée. Il arrive
ainsi qu’au bout d’un certain temps, à Force de réparations par remplacement de
nappes, le filet soit pratiquement remis à neuf. Néanmoins, nous pouvons csti-
mer quonu bout de 7 ans, une pirogue ayant pêché en mer de fa?on intensive doit
Gtre remplac&, qu’un filet maillant dormant a une durk5e de vie moyenne de 2
ans. qu”e!le est de 3 ans pour une serine tournante et de 4 ans pour un filet
maill.ant encerclant. Les moteurs, très sollicites, ont une durée d’existence
cour t:e ?
entraînant un remplacement au bout de 2 ans en moyenne.
A partir de ces données de base, deux types de calculs de rgpartition de
ia valeur ajoutge peuvent être entrepria. Le premier, effectue à partir du oys-
t;ime de rémurkation 5 la part tel qu’il existe actuellement au Skégal, ,a
l”avantage de dfcrire la r,Zpartition actuelle de la valeur ajoutée brute entre
les pêcheurs et ‘!l ‘armateur” te1’l.e qv’elle est rgellement effectuée, Toutefois
la rcpnrtition r!e la valeur ajout6e est susceptible de varier au cours du temps
et ce systcme ne rent pas compte de la rentabilité absolue de l’engin. Aussi.,
iï. nous paraît intéressant de pr6senter également un autre type de calcul in-
diquant le rapport de chaque engin de pêche mis en parallele avec le nombre de
pkheurs qu’il utilise. A partir de ces ilEments, on peut effectuer divers tyv4
pes de repartition des profits (rémunération 5. la part, systeme familial ou
coqGratif, attribution de salaires fixes9 etc D a .) dont le choi.x defend d.2 Sac-
!z tJl,lr .Y roc i.-!.t1: . ~kono.~~i~i!.::r. ::.t politîqucs q u i ne so~~t p%s dc aotr- r;;ssort,
5.2. ?E%JNEPATIOR A LA Pi,W APPLIQUEE Al! SENEGAL
Dans ce syst&e traditionnel, le matériel de p&he appartient ‘3 une ou
plusieurs personnes qui ne sont pas ablir,atoirement des pêcheurs en particu-
lier lorsqu’il s’agit de senne tournante. Par commodité de langage nous les ap-
P&lcroil s’armateurs”, sachant que, par exemple la nirogue et le moteur peuvent
appartenir à deux propriétaires differents. Qn défalque du produit de la vente
jfiurnali6rc les frais de consommation intermediuire inhkents 2 la sortie

20
en mer) tels qu7ils ont été. définis
(carburant, vivres, appâts et réparations).
Le restant 9 %3-u valeur ajout& brute (tabl., IX) 3 est divisé à la part de la
façon suivante : nne part pour le propriétaire du moteur, une part pour celui
de. Y.a pirogue z une ,part pour celui 6.u filet et une part pour chaque pkheur e
Pour 1 es semIes tournantes, en raison du prix élevé du filet 9 la part diti, pro-
pri6taire est plus 5levée ‘et Egale su tiers de la valeur ajoutée brute. En
contrepartie. le propriétaire doit assurer les reparations importantes (es-
timhes à 50 INKI francs CFA par mois) a Le prix de la part a été calcu1.ë pour
les diff@rents types d’engin et 1 ‘on a pu ainsi obtenir le revenu annuel d.’ un
pêcheur et l;? montant revenant R 1 “arma,teur (rab1 o X) 0 De ce der&i.er montant
on retrawhe 1 ‘amortissement du mat6riel pour obtenir le resultat net de l’ar-
niateur (tabl
XT). Les chiffres obtenus montrent que dans les anditions diex-
ploi.taticn de 1977, pour l’armateur, la pkhe î la scnne est de très loin la
plus intéressante (3 miliions de francs C.F.A. par an), ce qui explique ld3L
investissemerlts import.wts dans ce type de pêche depuis son introdwtion dans
le pays. Vient ensuite la pêche à 12 ligne avec une grande différence entre la
Petite Côte ct les autres régions, enfin la p&b.e au filet dormant ,. et surtout
la pêche au filet maillant. sont les moins intéressantes, I-ie rapportant que
150 OOC! à 206! M!G francs C .F,;A. par an au PropriGtairc. Celui-ci est gP,nérale-
ment lui-même pëcheur lorsqu’il s’agit *de filet dormsnt et de pêche 5 la ligne
cîr les investissencnts sont relativement faibles, Pour le pkheur, l’exploi-
tation Zî la senne tournante et 5 13 ligne sont les Plus r5nunératrices, de
l’ordre de 300 WI francs C,F.A. par an.
Pour ce dernier engi71 le rapport ;wnuei est plus faible sur la Petite Côte
mais en contrepartie les rentrées d’argent sont plus stables, Sur la crjte nord
au contraire où la pkhe est saisonniere, les rewenus mensuels des pêcheurs va-
rient de 36 000 ?. 117 000 francs C.F.A. selon la saison, Toutefois, pour ce type
de pkhe: certains pêcheurs migrants réussissent à se trouver en permanence dans
la zone ofi les revenus sont les plus importants,.
5 3, SYSTEME PtZldILIRI, OU COOPERATIF ;?E PAR.TACE DES BENEFICES
Si ‘l’on fait abstraction de la répartition des profits cn peut wlculer la
vileur ajout& nette de chaque engin de pêche en soustrayant de la valeur ajoutée
brute les amcrtissements.
Cette valeur njout6e nette peut Gtre alors considérée
.- omme le revenu net familial ou coopératif. On voit alors que la serine tournante
rapporte dix f0i.s plus çrue le filet mni 1 iant encerclant, aiors qu ‘folle ne n; *
ressite que trois fois ;:~US de main-d ‘oeuvre (tabl e IX) Ces dernieres anniies
l’exploitation au fiiet maillant a pourtant rcprirde IfimPortance. Les rai.sons
en sont 1:. faible investissement que demande ce type de pêche (tnbl. VII) et
1. ‘installation d<. 1 “usine de Pei sson dc Djifare, assuras t un prix d’achat fixe
du poisson quelle que soit l’espèce (or lès espèces débarquées par les :filets
mailllnts sont dc basse valeur commerciale sur les marchés locaux)
La piiche au filet dormant de fond est égslement peu renunGratrice mnis elle
nkessite peu d’investissement e% souvent un travail en mer plus court et moins
nen~ible que celui des autres en+w ,, T:llc constitue souvent une activiti! d’ap-
pc:int dc$ s wriculteurs, La pêche 5 la ligne est d’un bon rapport u si l’on ima-
rine une expl(?itati.on familiale (comme celi; est souvent le cas pour ce type de
pëche p qui. Ilemande moins d’ investi ssemert) ) les revenus par pêcheur atteignent
500 W9 francs C . F . A Par an sur la cijte nord et 5 Soumbédioune, chiffre qui
dépasse celui du revenu net par pêcheur calculé pour la senne tournante (tabl o
X) . Il faut savl igner toutefois que ii! pêche 5 la serine tournante, bien que
parfois très @nible,demande moins de temps en mer que la pêche ?-! la lif:ne.

21
Toutes les considérations CZconomiques précédentes ne peuvent être prises
en compte 3 des fins de ~,3lanificatinn qu’z la condition essentielle d’une sta-
bilité des rendements observés en 1977. Ceci revient à supposer,d’une part
que les conditions de milieu restent r-lativement stables, d’autre part et SUT-
tout, que les fluctuations de l’effort de pêche global, exercg sur les stocks
par les différents types d’exploitation, ne soient pas de trop grande amplitude
dan,s l’ensemble dc la zone s6négal.o.~mnuritanienne
où ces stocks se dSplncent,~
Actuellement, les poissons démersaux sont exploiwt& au Sénégal par la pê=
che artisanale à la liprne et aux filets dormants, par 1:: pêche chalutière daka-
roise (29 000 tonnes in 1977) et par les flott es Gtrangères de gros chalutiers
opérant au Gn+al et en ‘thwi tanie. Les principaux stocks wacernés à la fois
?ar les trois types d’exploitation sont ceux de pageots, de pagrcs et cle mérous.
Les poissons pélagiques cEtiers sont cnpturGç par la pêche artisanale aux filets,
tournants 9 par la pêche sardinière dakaroise (26 000 tonnes en 1977) et par les
flottes étrangères de chalutiers-usines ou de senneurs travaillant su large de
la Elauritanie ou parfois du Sénégal (c!1al,utiers polonais). Les captures totales
pour ce dernier type de pêche, ont ére de 1,2 million de tonnes en 1977; elies
sont constitu&zs en majorit& de ciupéidés et de chinchards noirs.
Grâce 3 53 modernisation, la pêche artisanale s?négalaise capture actuelle il
-lent ;,lur” ,j.: !^O WC t:or;‘:ec ;:‘Q,J- ?Tl t
,Lj ; : ) ,-. 1‘1 ” c donc ,?. * 2 ri c T..’ 1-t ;;roduction d ..c phhes
industrielles nationales, auss< bien &Ile poids des prises que par leur valeur
commerciale. Cette modernisation a porté essentiellement sur la motorisation des
pirogues et 2 ‘adaptntion d’un cngir. de :Gche très performant et trGs rentable
la senne tournante. L’&olution de la @che artisanale se poursuit encore, la
mctorisation cir,s Firogue:: s’améliore I #le nouveaux types dPembarcat.ions sont à
1”essai avec je concours de la F.A,O OF~.;t des projets d’installations ou d’amé-
nagements portuaires sont en cours. Au niveau de la Casamance en particulier 9
la création de ports d,; débarquements et de circuits de commercialisation du
poisson devrait permettre % la $che artisanzlc ?‘cxp?oiter beaucoup plus in-*,
tensément cette Ggion, riche en clupé.iclés et en prédateurs aesoci:is a
On voit donc que 3. ‘effort de ;Gche exerce sur les stocks par la pêche arti-
ranale est susceptible de continuer son accroissement aussi. bien par un gain de
puissance de peche des engins utilisés que par une augmentation d Y effectif de
ceux-ci . Cette progression :st reali.sahie, d’un côte
par 1’ auto-3nvestissement
qu’autorisent les benefices des armateurs dans certains cas, d’un autre côté
par l’effort financier consenti par le gouvernement pour dGvelopper ce secteur
de L’économie. El le se traduit nar une phase d’investissements intensifs dans
ce secteur n Le problème m2.jcur est de savoir comment les stocks réagiront à
cette intensification d’exploitation et si, comme c’est souvent le cas, on ne
va :?as se trouver à court terme dans une situation d’excedent de capacité de
production e’surcapitsl.isati.on”) , Bien que les données statistiques dont ROUS
8is~osons ne permettent pas toujours d’ntiliser des modèles de production tzt
de chiffrer pr:ci sgment 7 es ;!otentiels, il semble que ;:our certaines espèces
fclupéi.dPs et sparidés en particulier) on soit proche du niveau optimum d”ex--
ploitati on (COPACE, 1370 y, FPEON e5 az,, î 1978). Le danger 5’ un accroissement
d e l ’ e f f o r t C!C pëche e s t donc: ~4~~3. court terme les prises totales augmentent
peu en raison f+e la dirtinution des rendements que l’on peut attendre, ce qui
?;Osera des problèmes dÿordre économique, A -ion8 terme, si l’on maintenait un
niveau d’exploitation trÈis Glevé, c*Jrtains stocks pourraient être menacés.
L’examen des tendances 5 long terme dans l’évolution des rendements de la pêche

2 2
artisanale permet de supposer que le stock de Dcntex fihus serait largement
surexploite depuis pJ.usieurs années, par les pêches industrielles en earticu-
lier.
La solution la p?.us prudente, si :J;O:? veut développer la pêche artisanale,
est en fait de modifier 3.9 repartition actué Ile de 1 i effort de pêche dans la
zone s&U?galo-mauritanienne entre ce ty;!e d’exploitation et. les autres (pkhe
semi-industrielle et p&he industrieJ.lc)? que ce s derniers soient nationaux ou
6trangers.
Ce choix doit être guid:“. par des <onsidérati.ons 6kononiques, socio-
logiques et poJ.iti.q.ues qui ne sont pas de notre ressort. Une autre possibilité
de d&eloppe~ect est à rech.ercher au nive,au de la nise en exploitation d’tipèces
actuellement d..hdaignées KW 1 e co:isot-orateur sénégalais, mais exportables (&pha--
1 opodes, Bmclzyda&rus nwit~s, E’ut@pws alletepatus, par exemple) 9 ou d’ es-
pèces peu expltoitks par les pêcheries Industrielles et ne prcsentant pas de si.-*
gnes de surexploitation. C’est le MS de Chloroscombzus chrysurms par exemple.
11. existe une oFposition entre ‘jr. pêche sur la Petite Cote et sur la c.ôte
nord du Sénégal qui provient des différences de topographie et de conditions de
milieu dans iles deux régions e
Au sud, de la presqu’T?e du Cap-Yert, les captures concernent en i,ajorit&
des juvéniles et des jeunes re$roducteurs n’ayant pas encore effectué de nigra-
tion de grande amplitude, ïl s’agit. surtout .Ge clupéidés qui sont capturés tout
.XI long de l’annee a i’nide de filets. L.‘e ce fait les quelques variations sai-
sonnières de 1’ effort de @che que l’on observe sont ind+endnntes des chnnge-
aents d’abondance dans la zone de p2che considérée. Ces variations tiennent à
des fac tcurs techniq,ues (difficultes de conservation du poisson en saison chau-*
de) ou socio-&ono%ques
(changement d’ ;ictivit:és des pêcheurs agriculteurs i
migration des Firoguiers i?n fonction des campagnes de pêche sur la côte nord) ri
Les mises à terre d.e clupei.dés sur la letite Côte Bont spectaculaires,a de l’or-
dre de 60 OOC) tonnes par ;ln, mais elles ne représentent qu’ environ 30 X dc 1.n
valeur commerciale des priSeS totales ne I.a pkhc artisanale $négnlaiçe.
Sur J;I côte nord du S6nég.Aî 1~s prises s’ effectuent aux dépens d ’ adultes
migrateurs des espèces ,?3 1.’ aff init6 snhûrienne. Ces espèces sont capturables à
1”aide de palangres ,7 main et leur $che est tres saisonnière, les variations
ci’ effort t’3tant tr?s Ctroitem.ent associees aux variations d i abondance. Ainsi en-
viron 90 Z$ des captures 3nnueLl.e s sont cffectuéee au cours des 5 ou 7 premiers
mois de l’anr&e e Les débnrquenents sont rioins importants que sur la côte sud.
I~inis concorncnt des esp6ccs de haute valeur ::ummereialc (mérous, daurades,
ta.ssergai) et de c.e fait iis représentent en valeur marchande ?.a part la plus
inportante des mises i terre,
Les conditions socio4cononiqucs d’exploitation actuelle favorisent les
investissements (souvent extra-professionnels) -Iane la pêche ü la serine tour-
n.antcr: qui. assure un bon rapport annuel. 181: clTle vitesse élev& de rotation des
capitaux. Toutefois, sous \\Il3 éclairag,, différent 9 les autres types de pêche pr+
sentent un certrtin intérat et permettent‘ de*‘capturer d’autres espëce.s difficile=
:icnt accessibles aux autres engins (cas des sciënidés par exemple) 0
Le total des mises à ferrer annuelles dépasse 100 GO0 tonnes actuellement
et l’on doit con.trôler très strictement le déveloJ)pement de la pêche artisanale.

2 3
.
qu1,
sur la Petite Côte, exploite souvent des nurseries alimentant 1“ensenblc
de la zone s6n6galw~mauritanienne cw poissons p6lagiques en psrticlilier. Ce
dkreloppement 1 s’il est contrôlé et associé *3 l’accroissement des $c’hes in -
dustrielles dans l’ensemble de la zone, constituera un danger pour les stocks
Les plus importants de la r4gion (clu@idés et sparid6s).
RIRLIOG?‘?APHIE
,Qp;O[ll( (3.) y 195: . ~’ NOte sur 1.8 $che 3 iinyar e T;u11 I) Tnf * 1%X D Serv. .Elev, Inr? c
,1nim _ Senegal e A v r i l , mai, juir, 1?51 : 1 II 20.
V3?GE?ARD (r;, > e t Sf!!lP,A [A.) p sous-,prassc. * La pêche pirogui.ère Z. Saint-‘Louis I
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1977. Happ.manusc.
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.
BRUGGE (?.J,) : 197” b- ~7 L a pkhl: artisenale 3. Joal et a lfljour en 1977, rCsultats
.rconom3.qwe e Ra-pp 0 manusc. F'AO/PNVD/l?ro,~et SEN 73009
1WZLY (T.) > !a79.-, Binlog,ie des dcu;: espèces ds sardintillcs (Sardino1.Z.a aurita
Valcnci.Lnncs I~L? et Saxdine1Zc maclercnsis Lowc 1 t-41) des côtes s&ége*-
laises. Thsse de doctorat d’Ftat. Université tic Paris VI,
CADENAT (..T a ) 3
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des CI?&:~~ ouest~-africaines de 10 ,i. 24%. In : La repr,3duction d2s espcces
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o.R,S,‘T’.~,M. @akar, 7 12 novembre. 19771, Doe.sei.,Cel~-t.Rech.oc~anonr:
Dakar,-
Ihiaroye 5 53 .
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3OI’!AIN (Fa): :9770- Description de 1s gédimentologie fine et: des formati.ons ro-
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ASS 1
St%. Et, @L&d?rIZ, &@r+ _ %j, 12 Fe p 4 fip,,
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Cent, i'ech. Ota&nogr, Dakar-Thiaroys., 61 i 14 pq
?REO’E: (P. ) ) STEi$JERT (6.1 Et ROELY C T ) ? I?7R :* L e s @ehes &négnlaises ‘. 1kscri.p ~
tions tst snalyws des c?pturzs rt des rendements d.es principale>: espèces @la-
Ez;iqites ciiti,res a .rn R a p p o r t . du ‘:roupe de travail ad hoc sur les poissons pÉ-
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I'cklest a Caract6ristiqucs +3&-a’les. La Pêche maritime
1202 : 378-285.