BSN 0850-1602 ETUDE ECONOMICUE ET FINANCIERE ...
BSN 0850-1602
ETUDE ECONOMICUE ET FINANCIERE
DE LA PECHE SARDINIERE
M, DEME
SENEGALAISE
DOCUMENT
C E N T R E D E R E C H E R C H E S O C É A N O G R A P H I Q U E S D E D A K A R - TIAROYE
SCIENTIFIQUE
* I N S T I T U T S É N É G A L A I S IIE R E C H E R C H E S A G R I C O L E S t
NUMÉRO 10 7
M A R S 1988

ETUDE ECCNCMIQUE ET FINANCIERE DE LA PECHE
SARDINIERE SEN%QALAXSE
Moustapha DEHE (1)
R E S U M E
L'étude
porte sur
l'analyse
économique
te t
financiere
de la pêche sardiniere senégalaise,
L'analyse historique et économique des unités de
+che est réalisée. Les coûts
d'investissement et
les
charges d'exploitation
sont
identifiés et
evalues
pour chaque
type de pêche de même que les
re\\:enus
engendrés.
La rentabilité
économique et
f'i.liancière des
unités de pêche est étudiée et une
analyse
d e
sensibilité
engagée pour
tester les
resultats obtenus. Enfin les contraintes qui pèsent
sur le Sec;teur sont identifiées,
d e s
perspectives
de
développement proposées et des
recommandations
faites tant aux armateurs qu'aux décideurs publics,
__-_ ------_-------,---------------------------------------~.--”
__.,____I
(1) Economiste au Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-
Thiaroye (CRODT),
R.P. 2241, Dakar (Sénkgal),
1

A B S T R A C T
The
study deals with the economical
and
financial
analysis
0 f
the Senegalese
pelagic
Fishery.
Economical
and historical description of
the fishing gears is provided, Cost
components for
eai-h gear type are both identifed and evaluated as
well as
the generated revenues.
Financial
and
economical
profitability analysis of fishing units
is studied and a sensibility analysis undertaken to
z e s t
the
viability of
the generated
results,
Finally,
constraints that lie heavy on the fishery
are
identified
a n d
some
policy
implications
derived.
R E M E R C I E M E N T S
Cet*te
étude
constitue un
point
de départ des travaux
appl.iques
sur
la socio-économie de la pêche
industrielle au
SériegaI,
Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance a Monsieur
Xndre
FONTANA Directeur du Département des Recherches
sur les
Productions halieutiyues
et à Monsieur Jacques
FAYE Directeur
sort.a~rlt.
du Departement
des Recherches
sur les
Productions
agraires et
1'Economi.e rurale pour la
confiance
qu ' ils
m'ont
témoign4e en me confiant ce travail.
Je
tiens à exprimer ma gratitude à Monsieur Moustapha
EEBE
pour
a%%,oir accepté de parrainer ce mémoire et pour les critiques
%:onstruc*tives qui ont permis de l'améliorer,
Je
témoigne
toute
ma sincère
reconnaissance à
Monsieur
{Xristian CHABOUD qui m'a initié à la programmation en
GENSTAT.
:?a disponibilité et
ses precieux
conseils
ont
été
toujours
bien apprécies.
Mes
remerciements
s'adressent à tous mes collegues
de
la
!Section
particulièrement à Bolé NDIAYE,
Djiby GUEYE et Diogoye
DIOUF pour leur concours lors de la collecte des données sur
le
terrain,
En la personne de Jean-Jacques LEVENEZ, je tiens à remercier
:ous les chercheurs et techniciens de la section "Pêche pélagique
c ô t i è r e " du CRODT pour leur entière disponibilité.
Nos
remerciements
vont
également
aux.
armateurs et
yarticuli&rrment
à Monsieur MAREC de l'armement ADRIEN,
Je dois beaucoup à Messieurs Jacques WEBER et Jon G, ST!TINEN
qui m'ont initié à l'économie des pêches,
Je
suis
très
reconnaissant
à ma femme
BOUSSO pour sa
patience et ses encouragements.
Que
tous
ceux
qui ont contribué à la
réalisation
de ce
travail
soient
vivement
remerciés. Je
pense
spécialement à
Mesdames NDIAYE et DIA0 qui ont assuré la frappe de ce memoire,
2

S O M M A I R E
1. INTRODUCTION
1.1. Objet et, signification de l'étude
1.2. Justification de l'étude
1.3. Méthodologie et organisation
1.3.1. Collecte des données
1.3.2. Méthodes et choix des critères
1.3.3. Organisation
2. HISTORIQUE ECONOMIQUE ET ANALYSE DESCRIPTIVE DES UNITES DE
PECHE
2.1. Sennes tournantes
2.2. Filets maillants encerclants
2.3. Sardiniers
2.3.1. Caractéristiques des sardiniers dakarois
2‘3.2. Evolution de la flottille sardinière
2.3,3. Evolution géographique saisonnière des lieux
de pêche
2.3.4. Evolution et structure des debarquements
2.3,5. Evolution de l'effort de pêche et des PUE
3. EQUIPEMENT, DONNEES D'EXPLOITATION ET REVENUS
3.1. Coûts des investissements
3.1.1, Les unités artisanales
3.1.1.1.
Pirogues
3.1.1.2.
Moteurs
3.1.1.3. Engins de pêche
3.1.2. Les unités semi-industrielles
3.2, Charges d'exploitation et revenus
3.2.1, Les unités artisanales
3.2.1.1. Coûts variables
3.2.1.2. Coûts fixes
3.2.1.3. Rémunération du travail et du capital
3.2.1.4. Revenus
3.2.2. Les sardiniers
3.2.2.1. Coûts variables
3.2.2.2. Coûts fixes
3.2.2.3, Revenus
4, ANALYSE DE LA RENTABILITE ECONOMIQUE ET
FINANCIERE DE LA
FLOTTE
4.1. Rentabilité financière
4.1.1. Les sardiniers
4.1.2, Les unités artisanales
4.2* Rentabilité économique
4.2.1, 'Volume d'investissement
4.2.2, Creation d'emplois et production de protéines
3

4.2.3. Consommation d'énergie et création de
valeur ajoutée nette
4.2.4, Contenu d'importation
4.3. Analyse de sensibilité
4.3.1. Subvention et rentabilité des unités de pêche
4.3.2. Point d'kquilibre ou seuil de rentabilité
5. CONTRAINTES ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DE LA PECHERIE
DES PETITS PELAGIQUES COTIERS
5.1. La péche artisanale
5.1.1. La valorisation
5.1.2.
Le financement
5.1.3.
L'avitaillement
5.1.4. Ressources, surexploitation e.t rentabilité
5.2. La pêche semi-industrielle
5.2.1.
Le financement
5.2,2. Débouchés et prix du poisson
5.2,3. Accès aux ressources
5‘2.4. Gestion des sardiniers
CONCLUSIONS
BIBLIOGRAPHIE
FIGURES
TAESLEAUX
1,
I N T R O D U C T I O N
JUSTIFICATION ET SIGNIFICATION DE L' ETUDE
:L .1 l
L'industrie de la pêche est très importante dans
l'économie
sénégalaise,
Le
secteur
artisanal
maritime
emploie
27
000
pecheurs (SOCECO-PECHART (l),
1983) et des milliers de personnes
sont
impliquées
dans les activités liees à la pêche
Cmareyage,
transformation,..).
Par le biais des exportations de
p o i s s o n s
et
produits de la mer,
.la peche assure une rentrée de devises
importante.
Elle
est
le principal
fournisseur de proteines
animales
aussi
bien aux populations
rurales
qu'urbaines
et
tend
à
devenir l'une des activités les plus
importantes au
Sénégal
avec un
potentiel réel de
développement.
Toutes
ces
considérations
o n t
encouragé
le Gouvernement
sénégalais a
souteni r
le
secteur de la pêche à travers des programmes de
subventions et
de détaxes,
Cependant,
comme le
soulignent
beaucoup d'économistes des pêches, ce programme de développement
( 1) Sections "Socio-économie et "Pêche artisanale" du CRODT

doit
èt re
4.t ayé
par des études des effets de tels mesures de
soutien sur le stock de poisson,
la production future,
l'emploi
nati.onal,
les revenus des pecheurs.
C'est dans ce cadre que se
situe la
présente étude.
Le
choix
porté sur les petits
pélagiques
cotiers
repose
d'aine
part sur leur importance dans les débarquements de poisson
atx
Sén&gal (122 000 tonnes sur 168 269 débarquees en 1985
par
les unites
artisanales )
et d'autre part sur
des
signes de
surexploitation biologique et
economique des stocks de
poisson
dans
certaines
zones
(Dakar et Petite C;ôte)
due,
semble-t-
il, à
l'augmentation
alarmante de l'effort de pèche
artisanal
(FONTANA, 1983).
La délimitation géographique du champ d'étude
au.x
unités
artisanales
opérant
sur
la Petite Côte
(Mbour et
Joal
principalement) est légitimée par :
1) la
concentration des unités de pêche dans cette région:
pres de- 70 % des filets maillants encerclants et 34 % des sennes
tournantes en ac.tivité (GRODT,1986);
2)
l'importance des
quantités de poisson qui v sont
débarqubes :
99.7 et 62 % des captures totales des "filets
maillants et des sennes tournantes respectivement en 1985 (CRODT,
1986);
31
l'interaction
d e s
unités
artisanales
et
semi-
industrtelles dans cette
zone occasionnant une concurrence sur
l'exploitation des ressources.
Le potentiel
des petits pélagiques côtiers exploitable au
Senègal est d'environ 300 000 tonnes (FONTANA,
1983). A pa.rt les
signes
de surexploitation
localisés
mentionnes plus haut dans
l'ensemble les stocks restent largement sous-exploites.
1.2. OBJ'ET DE L'ETUDE
L'objet de cette étude consiste à produire un portrait
tant
descript.if,
economique
que financier des flottilles
e x p l o i t a n t
Ics stocks de
petits poissons pélagiques dans
les
eaux
SCJUS
juridiction shnégalaise.
L’ktude
débouchera sur une meilleure connaissance des
performances,
contraintes et limites des unites de péchme et
les
facteurs determinants qui en sont à l'origine. Cette connaissance
iwyuise
servira
d'outil de gestion macro-économique susceptible
d’ aider
Les décideurs publics à apprécier les
tendances
et.
opportunités présentes dans l'industrie. Elle facilitera le choix
entre les diffGrentes stratégies de développement possibles
pour
maximiser
les bénéfices économiques et sociaux pouvant être tirés
de
l'exploitation des
ressources
pélagiques.
Cette
é t u d e
présentera aussi une certaine utilité micro-économique aupres des
;trmateurs en
leur
permettant de mieux cerner
les
facteurs
conditionnant la rentabilité financière de leurs investissements,
Finalement,
1 ’ anal yse
permettra de dégager les possibilités de
développement de
la pêche
sardinière
semi-industrielle
qui
connaît
aujourd'hui de
sérieuses
difficultes.
C e t t e é t u d e
constitue un point de départ des travaux appliqués sur la
socio-
économie
de la pêche industrielle au Sénégal;
des aspects
plus
généraux ayant déjà été abordés (AIJBERTIN, 1983).
5

1.3. METHODOLOGIE ET ORGANISATION
1.4.1, Collecte des données L
Les données brutes de l'étude proviennent essentiellement
des sources suivantes:
1) Interviews et entretiens libres avec
les
pêcheurs,
armateurs
et charpentiers des principaux points de
débarquement
(Mbour, Joal, Hann et Kayar) (1) et les propriétaires-exploitants
des sardiniers du port de Dakar pour actualiser ou compléter les
données déjà disponibles au CRODT.
2) Résultats
du suivi annuel d' un
échantillon d' unités
de peche en vue de dresser les comptes d'exploitation de la peche
artisanale (WEBER, 1982).
3) Discussions et entrevues personnelles avec les
officiels
et
responsables
d e s
institutions d' encadrement
de la pêche
maritime
sénegalaise
(DOPM (2),
GAIPES (3)) et
les
travaux
effectues par les autres chercheurs et organismes
internationaux
(Projet COPACE (4), FAO (5)).
4) Les fichiers prises et
efforts de la pêche
artisanale
f? t.
semi-industrielle
du programme "pêche sardinière" du CRODT.
5)
Les fichiers prix au débarquement des
sections
socio-
+conomie
(pêche
artisanale) et Pêche pélagique
côtière F;péche
verni- industrielle) du CRODT.
Les prix des sardiniers collectés à
partir de 1977 ont été dépouillés,
cod&,
saisis sur ordinateur
et traités avant utilisation.
Pour le traitement des données nous avons adopté un certain
nombre de conc.epts et de méthodes.
1.3.2, Methodes et choix des criteres I
L'analyse
économique
et financière est réalisée
selon un
certain nombre d'approches différentes:
- Reconstitution des comptes d'exploitation
- Calcul du taux de rentabilité et du délai de r&zuperation
du capital investi.
- Evaluation des opérations de pêche en termes de création
d'emplois,
de valeur ajoutée,
de production de protéines et
d'impact sur l'équilibre du commerce extérieur.
Il)
L'échantillon d'unités de pêche enquêtées se présente
comme
suit : 15 sennes tournantes et 10
filets
maillants encerc:'Lants
.El Mbour et Joal,
10 sennes tournantes à Kayar et 5
sennes
tournantes à Hann.
(2) DOPM : Direction de I'Océanographie
et des Pêches Maritimes
(3) GAIPES :
Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche
Sénégalaise.
(4) COPACE : Comité des Pêches pour l'Atlantique Centre-Est.
(5) FAO :
Organisation des Nations-Unies pour 1'Alimentation
et
l'Agriculture.

L'utilisation
conjointe des fichiers prises et effort de
peche des
uniths artisanales nous a permis de
reconstituer la
prise
moyenne annuelle et. par sortie de chaque type
d'engin de
peche de 1978 début des enquétes à 1986. Une série de données sur
les indices mensuels des prix à la consommation africaine fournie
pal
la Direction de
la Statistique Nationale
nous a
permis
d'estimer les prix du poisson au débarquement en francs constants
de façon à en éliminer l'élément d' inflation. Ces prix en francs
constants appliqués aux prises ont permis d' estimer les
revenus
bruts moyens par sortie des sennes tournantes et filets maillants
encerclants.
Pour
les unités
semi-industrielles,
l'interaction des
fichiers prises et effort de pêche a permis d'estimer leur nombre
moyen de sorties par an et leurs rendements,
Sur la base
de ce
nombre moyen de sorties, des rendements structurés par espèces et
du pris moyen ajusté de chaque espèce on a pu estimer le chiffre
d'affaires des sardiniers.
Une
bonne
partie des variables exprimées en valeur sont
estimées en francs constants 1983 (les bilans d"exploitation
des
sardiniers
mis à notre disposition remontent à cette année) pour
des besoins de comparaison entre pêche artisanale et péche
semi-
industrj.elle et
également
pour faire des
comparaisons
.inter-
annuelles >
indépendemment de l'évolution de l'indice général des
prix dans l'économie nationale.
Précisons que toutes les valeurs
monétaires dans cette analyse sont libellées en francs CFA.
Enfin le logiciel statistique GENSTAT a été utilisé pour le
traitement des données.
1.3.3, Orbanisation h
L'étude
est
subdivisée en
quatre
principaux
chapitres.
L'histor-ique
économique et l'analyse descriptive des
unitiis de
pêche sont d'abord
présentées, Le deuxième chapitre est consacré
a
l'identification et à l'évaluation de l'équipement de péche au
moyen d'une analyse
detaillée des investissements et de la
nature et l'importance des charges d'exploitation. La rentabilité
économique
et financière des unités de pêche est évaluëe
a u
troisième
chapitre.
Les comptes d'exploitation des différents
i",ypes d'unités de pêche sont dressés,
les ratios économiques et
financiers
sont
calculés et
étudiés et
u n e
analyse de
sensibilité
est
faite
pour tester les
résultats
obtenus. Le
dernier
chapitre
identifie
les
contraintes
qui pèsent sur le
secteur et ddgage des perspectives de développement,
En conclusion,
des
recommandations ont été formulées tant
aux armateurs qu'aux décideurs publics.
7

2
, H I S T O R I Q U E
E C O N O M I Q U E E T
A N A L Y S E
D E S C R I P T I V E
D E S
U N I T E S
D E
P E C H E
Les petits pélagiques côtiers sont sujets a une exploitation
aussi bien artisanale que semi-industrielle.
Les unites de p&zhe
artisanale utilisent essentiellement des sennes tournantes et des
:Filets
maillants
encerclants.
Ces engins
sont
principalement
actifs au Cap-Vert (sennes tournantes) et sur la Petite Côte. La
*Fl a t t. e
semi-industrielle
est
constituée
exclusivement de
sardiniers.
C e s
senneurs concentrent leur effort dans les zones
de
pêche
non loin de Dakar chevauchant en partie
celles des
unités artisanales (fig. 1).
2.1, LES SENNES TOURNANTES
Les sennes tournantes ont été introduites au Sénégal en 1972
par
la FAO pour mettre à la disposition des pêcheurs artisans
des engins de pêche
plus
performants
pour exploiter les petits
pélagiques
côtiers,
Les
filets maillants utilisés à l'époque
etaient
considérés
moins efficients en raison des
méthodes de
pêche et de la durée des opérations (démêlage). La combinaison de
ces deux facteurs se traduisait par des pertes en quantites assez
importantes et
une detérioration de la qualité du poisson
débarqué
affectant ainsi les prix et par conséquent les
revenus
des pêcheurs,
Actuellement, les sennes tournantes sont repandues
l e
long
des côtes sénégalaises et les résultats produits
sont
spectaculaires:
- augmentation de la production;
- expansion
de l'industrie avec le développement rapide du
braisage du poisson (kéthiax);
- création de nouveaux emplois;
- amélioration de la qualité du poisson débarqué,
L'unité de pêche
type est Compos&e généralement
d e d e u x
p i r o g u e s
en raison de la taille du filet,
de l'équipage et de
l'importance
des captures espérées.
La petite pirogue
d'une
longueur variant entre 16 et 18 metres porte le filet.
La grande
pirogue,
de 18 à 21 mètres de long et d'une capacité de 1.6 & 25
tonnes porte les prises. La taille des pirogues est beaucoup plus
réduite
sur la Côte
Nord où l'état agité de
la mer
(barre
difficilement
franchissable) combine aux difficultés d'accoster
s: u r
la plage interdisent l'emploi de très grandes pirogues comme
celles
rencontrées
sur
la Petite Côte.
Les
pirogues
sont
propulsées par des moteurs hors-bord
d'une puissance de 25 ou BO
C V .
Le filet mesure de 300 à 400 mètres de long pour une chute de
40 metres et
permet la capture du
poisson
par
encerclement.
L’unité
de senne tournante fait appel & un équipage moyen de 20
marins
p a r
sortie avec environ 10 travailleurs à
terre.
Les
sennes tournantes sont essentiellement actives à Mbour et à
JOd
les
deux principaux points de débarquement de la Petite
Côte, à
8

Hann (Dakar) et à Kayar et Saint-Louis (Grande Côte).
Les
sorties sont journalières et durent 7
heures
environ,
Leur
nombre a plus que doublé
à Mbour et presque
quadruplé à
Joal
entre
1978 et 1986.
Le nombre de sennes tournantes
croit
chaque
année
e,t
le recensement du CRODT de 1985 denombrait
3P1
unités opérationnelles en mai
et 280 en
septembre (tabl,
T?, Parallèlement à l'effort de pêche et pour la même période les
prises ont triplé dans les deux ports, A Mbour en 1986 les sennes
tournantes ont débarque une prise exceptionnelle de 44 204 tonnes
correspondant à un accroissement de 68% par rapport à 1985
alors
que les sorties n'ont augmenté que de 43% .
Les
rendements
8 la baisse depuis 1978 se
sont
nettement
.ameliorPs en 1986 pour se retrouver à Mbour à leur niveau le plus
glevé ces dix dernières années soit 3,70 tonnes par sortie (tabl,
11 et III).
En somme, la diffusion de la senne tournante couplée avec la
motorisation des pirogues constituent un événement sans précédent
dans la pêche artisanale sénegalaise,
2.2, LES FILETS MAILLANTS ENCERCLANTS
Int.roduits au Sénégal en
1965,
les filets
maillants
encerclants sont la spécialité
des Niominka originaires des Iles
du Saloum.
Ces engins sont principalement actifs à Joal. L'unité
de pêche representative est constituée d'une pirogue de 16 mètres
de
long et de 5 tonnes de capacité propulsee par un moteur hors-
bord de
25 ou 40 cv de puissance et d'un filet
d'une longueur
variant entre 300 et 500 mètres et d'une chute de 10 à 20 métres,
Deux
types de filets sont utilisés en fonction des espèces
Techerchées.
Le filet à grandes mailles capture les
et1lmaloses
+:.andis que le filet à petites mailles
est plus adapte à la p&he
des
sardinelles plates.
Les données disponibles sur l'effort de
pêche (1978-1986) indiquent
que
le filet à
ethmalose
opère
essentiellement
entre
juin et
octobre,
pbriode
pendant laquelle l'espèce recherchke est présente dans les
zones
de pêche, Le filet à sardinelle est actif toute l'année en raison
de la présence permanente de la sardinelle plate sur les lieux de
péche. L'
unité
de pêche fait appel à un équipage moyen de 8
pécheurs
expérimentés.
Les sorties en mer durent en moyenne 10
heures‘
Comme
les sennes tournantes,
les
immobilisations
des
filets
maillants encerclants sont liées à 1"état de la mer (vent
\\,iolent),
aux
réparations de
l'équipement de pêche dont la
pénurie en pièces de rechange occasionne souvent une assez longue
immobilisation de l'unité,
aux cérémonies familiales
(mariage,
baptême,
décès) et
aux fêtes
religieuses
(Tabaski,
Korité),
L'effort
de pêche
trés faible en 1978 8 Mbour a évolue à la
hausse pour atteindre un pic de 4 884 sorties en 1985 suivi d' un
declin prononcé en 1986. Ce pic de 1985
s'explique par le report
des
filets
maillants
encerclants de Joal vers Mbour pour
alimenter
la
transformation en
raison
des
difficultés
d'approvisionnement en sardinelles rondes.
A Joal oti les filets
maillants
sont
principalement actifs,
on retrouve
cette
même
tendance à la hausse +
Entre 1978 et 1986 l'effort de pêche y a
plus
que quintuplé,
Cet accroissement de l'effort s'est traduit
9

par une hausse plus régulière des prises a Joal qu'à Mbour et les
rendements
ont
accusé un déclin progressif entre 1979 et
2981
dans les deux
ports suivi d'une phase
de croissance qui se
maintient jusqu'en 1986 (tabl, IV et V).
Depuis l'introduction des sennes
tournantes dans la pëehe
artisanale
l'importance
économique
d e s
filets
maillants
encerelants a diminué B Mbour principalement. Ainsi en avril 1981
s l.1.r
u n
total de 90 unités présentes le
long des
CôteS
sénégalaises, 12
seulement étaient operationnelles
à Mbow. En
septembre de la même année le nombre d'unités Gtait réduit à 7,
tandis que le nombre de sennes tournantes augmentait, En mai 1983
aucun
filet maillant encerclant n'a été
recense à
Mbour,
Cependant,
le
tout d'investissement assez onéreux des
sennes
tournantes associé à la raréfaction des sardinelles rondes sur la
Petite Côte du Sénégal ont entraîné un regain d'intérêt pour les
filets
maillants encerclants.
Ainsi en mai 1985,
190 unités de
peche
etaient actives le long du littoral sénégalais contre
1. 7 3
en septembre dont 35 basées à Mbour (SOCECO-PECHART) .
Les filets maillants encerclants d'un coût d'acquisition et
d > un
risque
beaucoup plus faibles que les
sennes
tournantes,
remarquablement utilisés par les Niominka, ont toujours un grand
rôle à
jouer dans
le développement de la pêche des petits
pélagiques côtiers au Sénégal.
L'évolution de 1'
effort de pêche et des
rendements des
unités artisanales est retracde sur les figures 2 et 3.
Les
prises des sennes tournantes et filets
maillants
encerclants font l'objet de différentes utilisations.
Une partie
assez importante est conservée sous
glace et expédiée sur
Dakar
et vers les autres marchés urbains et ruraux pour la consommation
Locale et l'approvisionnement des usines de transformatilon.
Quand
les débarquements dépassent les possibilités d'absorption du
marché de poisson frais,
le surplus est vendu aux femmes pour
etre
séché
au soleil (guedj).
Au contraire
le braisage du
Poisson (kéthiaxl concurrence en permanance le mareyage en
frais
])QU r
son
approvisionnement
(DURAND,
1982).
Ces
produits
transformés sont commercialisés localement et aussi exportés vers
d'autres pays africains.
La transformation artisanale joue ainsi
un double rôle, Elle stabilise le marché du poisson frais en
demeurant
un débouché important et sécurisant pour les
pêcheurs
en
période de grosse production.
Elle valorise
les produits
débarqués
par le biais de sa forte demande soutenant le prix du
poisson (DURAND,
1982).
Cependant,
les conditions médiocres de
comercialisation
et de valorisation des produits débarqués
occasionnent
a s s e z
souvent des pertes de
poisson.
Le poisson
destiné
aux
usines y
est congelé
pour
le marché africain,
:Lvoirien en
particulier,
ou transformé en farine et huile de
poisson si
la qualité est moindre.
C e s
produits
Sont
essentiellement
exportés
vers l'Europe pour
l'alimentation du
bétail et la fabrication de produits cosmétiques,
Notons que des
quantités de poisson assez importantes (10 % environ) destinées à
l'autoconsommation et aux dons échappent à la commercialisation.
10

2.3, LES SARDINIERS
La pêcherie
s'est développee au Sénegal au
cours
de ces
vingt
dernières années. Les débuts de l'exploitation remon-tent à
l'annee 1957 sous l'impulsion de Michel ADRIEN.
2.3.1. Caractéristiques des sardiniers dakarois L
Les
sardiniers
opérant dans les eaux sénegalaises sont de
types variés, Leur longueur varie entre 15 et
32 métres avec une
moyenne de 21 métres.
Leur jauge brute est en moyenne
de 35
tonnaux,
Les sardiniers dakarois sont très vétustes,
la moyenne
d'âge était de 18 ans en 1983,
le plus vieux ayant 26 ans et le
pl.lJ S
recent 7 ans,
La flottille est constituée de
bateaux en
b o i s , e n
fibre de verre et en métal.
Les bateaux sont équipes
d’ une
senne tournante de 500 à 600 métres de
longueur pour une
chute de 40 à 60 mètres halée par un power-bloc.
Leur puissance
moyenne est de 303 chevaux,
Les bancs de poisson sont repérés &
x-ue
ou à l'aide d'un sondeur.
La conservation du poisson à bord
t;e fait
par
eau de mer réfrigérée par de la
glace.
Tous les
bateaux
dirigent
exclusivement leur effort de pêche
vers
les
petits
pélagiques côtiers et sont basés au port de Dakar OU
est
débarquée la totalité des prises,
Les sardiniers font appel à un
equipage
moyen
de 14 hommes dont 12 embarqués à chaque
sortie,
Kxceptes ceux de l'armement expérimental de la DOPM (ARMEX (l)),
i:OUS
les sardiniers dakarois sont de propriété privée.
Certains
bateaux appartiennent totalement ou partiellement - par le
biais
de
prises de
participation
- aux
usines
locales de
transformation,
d'autres
sont
indépendants et
contactent
librement
leurs
partenaires (usines et mareyeurs) pour
&C:ouler
leurs
prises.
;4 l'instar de la pêche artisanale contrôlée complètement par
des
sénégalais,
les
intérêts étrangers sont peu importants
aujourd'hui dans la pêcherie sardinière semi-industrielle,
2.3,2* Evolution & & flottille sardinière 1
Le nombre d'unités était limite à 1 jusqu'en 1966. De 1967 à
1972,
2 à 5 bateaux étaient présents dans les eaux sénégalaises,
Leur
nombre augmente remarquablement en 1973 pour atteindre 13.
Un nombre record de 19 unités a éte enregistré en
1983 précédé
par
une succession de fortes fluctuations.
En 1985 seulement 6
sardiniers,
presque tous verticalement intégrés, étaient actifs.
E:n l’état actuel, l'industrie connaît de sérieuses difficultés et
la quasi
totalité des unités est transformée en chalutiers
(cas du NENE en
1987), désarmée ou purement abandonnée par leurs
propriétaires.
L'évolution
inter-annuelle du nombre de
sardiniers
actifs
pour la période 1962-198'7 est retracée sur la figure 4,
(1) ARMEX : Armement Expérimental de la DOPM.
11

2 * 3 l 3, Evolution géographique saisonnière des lieux. &e-
pêche:
Les principales zones de pêche sont localisées entre 14'4ü'N
et
13"30'N au sud de la presqu'lle du Cap-Vert.
Le choix des
l.ieux est fonction de la saison de pêche.
Ainsi en saison froide
la péche nocturne est pratiquée aux larges des Mamelles (15"40"N)
SUX
des
fonds de 50 métres alors qu'en saison chaude,
les
pêcheurs
opéran't
le jour orientent leur effort plus loin vers
Mbour,
Joal
et Pointe
Sarène (entre 14" et
14"30'N) en se
rapprochant de la côte sur des fonds de 15
métres
à
la
recherche de jeunes reproducteurs (fig. 5).
2.3.4. Evolution et structure des débarquements ;-
Les débarquements des sardiniers ont varié d'une année à une
âut re .
Les prises annuelles passent de 2 000 tonnes au début de
l a p&chesie (BOELP et CHABANNE,
1975) à un record de
34 000
tonnes
de poissons en 1974,
Ce maximum est suivi
d'un
déclin
progressif
et en
1983 bien que l'effort de peche
soit à
son
ni veau
le plus élevé,
les débarquements chutent. En
1985
seulement 5 981 tonnes de poisson
sont capturées (fig. 6). Les
captures ne sont pas réparties de façon homogène selon les
zones
de
pêche
Comme indiqué au tableau VI,
les prises sont quasi-
l
nulles
sur la Grande Côte,
marginales au sud (Gasamance-Gambie)
c?t très importantes dans les zones de pêche non loin de :Dakar (au
large des Mamelles, Mbour-Joal et Pointe Sarène) d'où proviennent
plus de 95 % des débarquements totaux.
Les
prises des sardiniers sont composées principalement de
$ardinella aurita (S. ronde), Sardinella
maderensis (S. plate),
Decapter=
rhonchus
(chinchard
jaune),
Trachurus
trecae
ichinchard
noir) et
Scomber
japonicus
(maquereau).
Les
sardinelles à
elles
seules
comptent pour près
de 90 % des
débarquements, La sardinelle ronde de loin la plus
importante
constitue
plus de la moitié des prises totales
(tabl, VII),
C"ependant,
les statistiques de la période 1982-1984 indiquent une
chute
assez
significative
de leur tonnage au
profit,
des
sardinelles plates.
2.3.5. Evolution & &'.'ffort de pêche et des PUE, L
Les sardiniers font des sorties journalières de 10 heures en
moyenne
pour
d e s
raisons
de conservation du poisson
et
d'autonomie en
mer des
bateaux.
Ces
sorties
peuvent
occasionnellement
durer
jusqu'à 24 heures
(FREIN et LCIPEZ,
3983).
L'effort
de pêche mesuré en dizaines d'heures a
varië
d’une annee à une autre. II s'est accru très rapidement de 197'1 à
1974,
puis
après une légère diminution en 1975,
il augmente à
nouveau en 1976 suivi d'un nouveau déclin en 1977 et 1978,
Apres
L:ne phase de croissance jusqu'en 1982,
l'effort amorce un déclin
progressif et se retrouve en 1983 à son niveau le plus bas depuis
1969 (fig 7).
La prise
par unité d'effort initialement très
élec-ëe
(18
tonnes/10 heures)
a baissé légèrement jusqu'en 1981 et
chutë
12

fortemerlt
à partir de 1982 pour atteindre moins de ï
tonnes en
1985 (fig. 81, Cette
baisse des rendements est dûe d'une part à
l'augmentation
sensible
de
l'effort
dans
les
zones
traditionnelles de pêche où sardiniers et unites artisanales se
livrent à une
concurrence acharnée et d'autre part, à en croire
les
industriels, aux
"destructions" des stocks par
les
sennes
tournantes
dont
les prises
sont constituées pour
une
bonne
propcrtion de poissons juvéniles, Cette affirmation est fausse au
regard
de la composition des captures des deux types de pêcherie
(SAMB, 1986).
L'affaiblissement
des
rendements
n o n
compense
pZ3.r
une
Evolution du prix du poisson au débarquement a des
répercussions
sur la
rentabilité économique et financière des sardiniers
que
nous analyserons en détail.
Le
tableau VIII retrace l'évolution historique de la
pêche
sardiniere semi-industrielle dakaroise (1962-1985).
La formulation d'une politique de développement efficace de
La pêche sardinibre sénégalaise,
l'affectation et l'utilisation
rationnelle
d'un
volume
limité de ressources en
capital
nécessitent
une
connaissance précise des revenus et
des
coûts
engendrés
par les différents types d'unités de pêche
exploitant
Les
stocks de poisson.
Ces facteurs déterminants sont
analysés
dans le chapitre suivant.
3 .
E Q U I P E M E N T ,
D O N N E E S
D' E X P L O I T A T I O N E T
R E V E N U S
Ce
chapitre
fait
état des
coûts d'investisseme:nts,
des
charges d'exploitation et des revenus pour chaque type de pëche.
3.1. COUTS DES INVESTISSEMENTS
3.1.1. Unités & pêche artisanale
&l,l,l.- Pirogues i
Plusieurs
facteurs
influent sur le prix d'une pirogue: La
taille,
la qualité du bois utilisé et le lieu de
construction.
l,@S
informations
recueillies
auprès des pécheurs et
des
charpentiers nous ont permis d'estimer respectivement à 11 100 000
fi? t
1 500 000 francs le prix de pirogues de 16 et 18 mètres,
La
Iiongevité
d'une pirogue est difficile à estimer en raison de la
t/ariété des matériaux utilisés
pour sa
construction et
de
L'entretien dont elle
f a i t
l'objet,
Cependant,
selon les
:,,ndications des pêcheurs,
la durée de vie d'une pirogue est de
10 ans en moyenne,
13

3.1.1.2. Moteurs L
Les
moteurs hors-bord sont vendus hors-taxes
CiUX
p ê c h e u r s
membres d'une coopérative,
Leurs prix sont indiqués au.
tableau
IXe
La durée de vie moyenne
d'un moteur estimée a 2 ans est
largement
tributaire de l'intensité d'utilisation et du
respect.
des normes de maintenance et d'entretien.
3.1.1.3. Engins de p&che L
Les
sennes
tournantes
sont généralement montées
p a r
les
sociétés
qui
en assurent la distribution. Leurs prix exposés au
tableau X
varient selon la longueur et la maille du
filet,
Les
fi 1.ets
maillants
encerclants sont au contraire montés
par
Les
pêcheurs eux-mêmes. Sennes tournantes et filets maillants ont une
durée
de vie moyenne de 4 ans.
Les pêcheurs
estiment
dépenser
chaque année 'L'équivalent du quart de la valeur initiale du filet
pour
le remettre en bon état (changement de nappes).
Le tableau
XX résrlme l'investissement total d'une unité de senne
tournante
et de filet maillant encerclant.
3.6.2, Unités de pêche semi-industrielle 2
Contrairement aux unités artisanales,
le coût d'achat d'un
sardinier
est
relativement
élevé.
Pour un bateau de
taille
'donnée, 1' équipement électronique, l'absence ou la présence d'un
systeme de réfrigération,
les charges de livraison,
sont autant
de facteurs qui Peuvent affecter le prix final.
La DOPM estime à
300 millions de
francs (1985,
document non publié)
l e p r i x
d'acquisition d'un sardinier neuf de 24 mètres de longueur, SO m3
de capacité et 420 cv de puissance motrice.
La subvention directe à l'investissement n'existant pas, les
armateurs
sénégalais
font
recours à
l'autofinancement et à
L'emprunt pour financer leurs investissements.
3'2. CHARGES D'EXPLOITATION ET REVENUS
Compte
tenu de la différence fondamentale dans les
charges
d'exploitation
entre
les
unités
artisanales et
semi-
industrielles,
chacune des
parties de la flotte est
traitée
séparément.
3.2.1. Les unités artisanales L
Les données prdsentées ici ont été collectées par nos
soins
:Lors d'enquétes réalisés sur le terrain en 1986.
3.2.1.1,Coûts variables:
Il s'agit des
coûts qui évoluent en
fonction du niveau
d'activite
et de production des unités de péche,
LLs se
regroupent en trois éléments:
le carburant, la nourriture et les
frais d'entretien et de réparation.
14

u Carburant 2
La consommation en essence est directement liée au temps de
mer et
& la puissance du moteur.
Elle
représente de
loin
l'elément le plus important des charges d'exploitation des unités
artisanales
d e
pêche
pelagiyue,
environ 59 % pour les
sennes
tournantes
et 69 % pour les filets
maillants,
La consommation
moyenne
par
sortie varie entre 125 et 200 litres selon le
type
d'engin et l'éloignement des lieux de pêche.
Le carburant
vendu
présentement
&UX
pêcheurs à
172 francs
:Le litre
(tabl.
XXI) bénéficie d'une subvention de 1'Etat de l'ordre de 51 %.
2J Nourriture L
La nourriture a l'instar du carburant est une
consommation
intermédiaire
à la charge de l'unité de pêche et non un
élément
de salaire,
Elle est fonction de la taille de l'équipage. La
dépense
moyenne journalière pour une senne tournante est estimée
à
5 000 francs et
à 3 000
francs pour un filet maillant
encerclant.
3J Entretien et réparation L
L'entretien courant
des moteurs se limite à une vidange
trimestrielle et au
changement
de bougies
assurés
par
les
pecheurs
eux-memes,
Les
frais
annuels d'entretien et de
réparation du
moteur
sont
estimés
à 19 % de son
prix
d'acquisition,
Cette dépense assez onéreuse est le résultat de
"L'usage intensif auquel le moteur est
soumis
durant sa
vie
Bconamiyue
qui
ne dépasse
pas généralement deux ans. La
réparat i on
et 1"entretien des pirogues consistent à Cha:nger
les
i:)ordes en
planche et les éperons,
à les peindre et à
refaire
'L'étancheité
l e
plus
souvent
pendant la
s a i s o n
morte.
L'importance de ces frais dépend de l'intensité d'utilisation de
la pirogue et de la qualité du bois utilise pour sa
fabrication+
Les filets quant. à eux sont continuellement remis en éta't soit en
changeant
des nappes entierement ou partiellement
soit en
ramendant
les
mailles déchirées.
Ces frais sont estimés à un
quart de la valeur initiale du filet,
Les travaux sont effectués
par les pecheurs eux-mêmes.
3.2.1.2, Coiits fixes:
Il
s'agit de coûts qui ne varient pas avec les
changements
du niveau d'activité des unités de pêche.
1_1 Amortissement L
Les
moteurs
et les pirogues sont amortis sur 2 et
10 ans
respectivement. Cependant, le
filet ne fait pas 1"objet d'un
amortissement
c a r
il est renouvelé continuellement et ib
n'est
pas
rare de voir un filet pratiquement remis à neuf à
force de
remplacer des nappes entières.
Réparation et amortissement sont
ainsi
confondus et
toute
tentative de
séparation
r.isque
d'occasionner une double comptabilité.
15

2) "Assurances:"
Les
assurances sont l'ensemble des dépenses supportées
par
lt?S
pêcheurs
propriétaires,
dans le cadre de leurs croyances
traditionnelles,
pour d'une part s'assurer d'une bonne campagne
de pêche et d'autre part se protéger contre tout accident en mer.
Leur
montant
annuel est estimé à 125 000 francs
par
u n i t é d e
pêche selon les indications des armateurs,
Le tableau XIII résume les coûts d'exploitation des
unitks
artisanales,
3,2.1.3, Rémunératioq du travail et du capital
-
-
-
-
-;
Les
membres de l'équipage partagent les risques économiques
des sorties en mer.
Ils sont rémunérés à la part en fonction des
revenus générés.
Les
frais de marée
sont d'abord défalqués du revenu brut
de la
sortie, Le
résultat
ou revenu net
e s t
réparti
entre
l'équipage
et les armateurs.
Les systèmes de répartition à La
part
varient
selon le type d'engin et le lieu de
dêbarquement.
Cependant, une pratique assez commune parmi les sennes tournantes
est.
d'allouer 113 du revenu net au filet et les 2/3
restants à
l'équipage,
aux
pirogues et aux moteurs à raison d'une pa.rt par
membre d'équipage
et une part pour chaque
*..
plece
d'êquipement,
Pour les
filets maillants encerclants le revenu net est ainsi
reparti
: une part par pêcheur, une part pour le moteur, une part
.pour le filet et une part pour la pirogue,
3,2,1.4, Revenus L
Les
prix au producteur sont caractérisés principalement par
I.eur extrême variabilité.
Ces fortes fluctuations sont
fonction
des quantités débarquées,
des espèces,
du lieu de débarquement,
de
la saison,
des prévisions
de débarquements additionnels et
des possibilités d'absorption du marché. L'éloignement des grands
marches urbains affecte défavorablement le pris du
poisson.
kS
mareyeurs, en plus
de risques accrus, supportent des coùts de
fonctionnement (carburant,
glace) très élevés occasion&s par la
vétustê des moyens de
transport et la précarité
du mode de
conservation du poisson,
Ce qui explique cette différence
nette
de
pris entre Hann,
Mbour et Joal visualisée graphiquement dans
les figures 9a et 9b,
Après une période de fortes fluctuations entre 19713 et 1981
les revenus bruts par sortie des sennes tournantes (fig,
X3) ont
enregistre un pic: en 1982 dans les deux ports (146 000 et 110 000
francs
constants respectivement à Mbour et à Joal) suivi d”
2111
déclin progressif qui se maintient jusqu' en 1985. Les rendements
exceptionnels de 1986 (3,70 tonnes par sortie) ont renversé cette
t.endance à la baisse. Des revenus bruts moyens de 111000 et 87000
francs
contants
ont
été
enregistrés,
correspondant à un
accroissement
de 25 et 18 % par rapport à 1985 à Mbour et
Joal
respectivement,
Paradoxalement,
les revenus des filets maillants
de
1986 à Joal
sont moins bons
que
ceux des trois années
précédentes
malgré des rendements plus élevés.
Les revenus des
s,ennes
tournantes sont plus élevés à Mbour qu' à Joal pour toute
16

la période considérée. Les prix étant plus rémunérateurs. â Mbour,
les grands
,tonnages des sennes
tournantes ,v
sont débarqués
(LEVENEZ et SOW, comm, pers.), Les filets maillants encerclants
quant A
eux dégagent
depuis 1981 des revenus beaucoup plus
importants à Joal qu' à Mbour (tabl,
XIV et XV).
Les rendements
plus &Levés dans ce premier port ont nettement compensé les
prix
relativement bas qui y sont pratiqués.
La décomposition par
espèce montre que les sardinelles rondes constituent
p r è s d e 4 3
e t
24 % des recettes générées
par les sennes tournantes à
Mbour et & Joal respectivement en 1986. Plus de 84 % des recettes
des
filets
maillants
proviennent de
captures de sardinelles
plates dans les deux ports pendant la même année,
3.2.2. Les sardiniers L
Outre
les charges d'amortissement et de
remboursement
des
capitaux
empruntés,
les
dépenses
d'armement
concernent
principalement le carburant,
les frais d'équipage, la glace, les
frais
d'équipement,
les
frais d'entretien et de réparation de
l'Équipement, les taxes et autres frais divers,
3.2.2.1. Couts variables L
Iz_ Carburant EJt lubrifiants :
Le
carburant entre pour une part assez
substantielle dans
les
charges
d'exploitation
d'un
sardinier (l-6,7 %), La
consommation de carburant est généralement
proportionnelle au
temps de mer et varie selon les zones de pêche,
Elle est de
500
litres en moyenne par sortie.
Les sardiniers bénéficient d'une
detaxe du carburant. Le prix du litre de gazole-pêche
est de 105
francs itabl.
XVI) tandis que le gazole non subventionné revient
$5 21.0 francs
soit
une détaxe de 105
francs par
litre
consomme (50 %),
Les lubrifiants (graisses, huiles) sont estimes
;ii 10 % de la consommation en carburant,
21 Glace & eau potable :
La glace en paillette est utilisée pour la conservation du
poisson a bord des sardiniers. La consommation moyenne par sortie
est de
, ,% 7 tonnes
. . La tonne de glace est vendue â 15 000 francs. En
glus de la glace,
les sardiniers embarquent à chaque sortie de
l'eau potable vendue & 500 francs la tonne.
La disponibilit& en
g l a c e e n
quantité suffisante et à un coût moindre est
une des
nécessites à prendre en compte dans tout projet de renouvellement
ou de modernisation de la flotte sardinière.
31_ Frais d'équipage :
Les
frais d'équipage sont calculés suivant les conventions
c*ollectives
en vigueur (1986).
L'équipage d'un
sardinier
E!st
généralement
rémunéré
par
u n e
combinaison
constituée
d'une
rénumération mensuelle (tabl. XVII) et de primes de
motivation
cariant
individuellement
suivant les responsabilités de
chaque
membre d'equipage et le tonnage mensuel de poisson débarqué
17

(table
XVXII).
Yos enquêtes nous ont permis d'estimer les primes
sur les prises à 5 % du salaire fixe.
La
sécurité
sociale
et l'indemnité de transport
pris en
charge
par l'armement sont d'un coût moyen individuel
respectif
de 8 000 et 7 500 francs par mois.
Les
modali,tés de paiement des allocations de nourriture
varient d' un armement à un autre.
Une pratique assez
commune
consiste
cependant à allouer
à chaque
membre d'équipage un
montant fixe et c'est au cuisinier que revient la
responsabilité
de gférer le budget disponible, Nous avons ainsi :
matelots
11 063 francs/mois
matelot-cuisinier
11 063
1'
bosco (2e capitaine)
1 1 063
II
mécanicien
18 000
1,
capitaine
18 000
Y<
Si les salaires forfaitaires de l'équipage et l'indemnité de
nourriture
ont respectivement augmenté de 63 et 25 % entre
1980
et
1986,
les primes de débarquement sont au contraire
restées
les
mêmes.
IJne diminution du tonnage minimum mensuel, fixé
pour
les
primes (196 tonnes) améliorerait les revenus des pêcheurs et
les motiverait à redoubler d'effort dans le travail.
G- Frais & réparation et d'entretien :
Les C:omptes d'exploitation des sardiniers disponibles et Zes
enquetes
menées a
Dakar-Marine nous ont permis
d'estimer les
frais annuels de réparation et d'entretien d'un sardinier à 10 %
de son coût de remplacement, Le travail non spécialisé est assuré
par l'équipage.
5J Fournitures
L'accès
aux documents comptables de certains armements nous
ont
permis
d'estimer à
3 250 000 francs par an le
,pet.i t
outillage, les filets et les cordages.
6J Frais & débarquement :
C'est une taxe dont l'assiette est établie par catégorie de
poisson.
Elle
est d'un montant de 770 francs par tonne pour les
produits de moindre ,valeur débarqués par les sardiniers.
3.2.2.2. CoUts fixes 1
1_1 Assurance :
Le
coût d'assurance d'un sardinier est
fonction de la
couverture
que fournit la police
d'assurance. Généralement, la
prime
d'assurance annuelle est de l'ordre de 4'5 % de la valeur
assurée estimée à 50 % du coût de remplacement du bateau,
18

2J Licence de pêche :
La
licence de pêche est d'un montant forfaitaire de 500 000
francs par an.
3J Frais financiers :
Les
frais financiers sont calculés sur la base d'un taux
d'rntéret de
17 % appliqué sur 75 % du coût d'acquisition du
sardinier.
La subvention directe à l'investissement
n'existant
pas 9
les armateurs supportent au moins 25 % du coût total
d'acquisition du bateau.
4J. Régime fiscal :
Les
armateurs
sont
soumis à 1'
impôt
annuel
sur
les
bénéfices
industriels et
commerciaux.
Le taux en vigueur au
Sénégal est de 33,33 % du bénéfice net.
5J Amortissement :
La durée de vie konomique d'un sardinier est estimée à 20
ans.
Le pri.x d'acquisition du bateau neuf s'éleve à 300 millions
de francs, Utilisant la technique de l'amortissement linéaire, la
dépréciation annuelle
s'établit à 15 millions de
francs.
Une
valeur
résiduelle de
10 % du coût original du sardinier est
retenue.
Notons
que
les
rares sardiniers encore en
activité
(Thiaroye,
Fils de la Vierge) sont complètement amortis et n'ont
donc pas de coût de dépréciation.
$1 Frais & gestion & autres frais divers :
Ces
frais regroupent le coût de renoncement de l'emploi du
propriétaire-gestionnaire
correspondant
aux pertes de
salaires
que ce
dernier
aurait gagné en s'
employant
ailleurs,
les
salaires du personnel administratif et autres loyers et charges
locatives+
13. s
sont
estimés
à3% du
chiffre d'affaires du
sardinier.
Le
tableau XIX résume les coûts d'
exploitation des
sardiniers,
3.2.2.3. Revenus 1
Le
chiffre d'affaires des sardiniers très
élevé
jusqu'en
ll972 a
connu
une baisse de près de 57 % en
1973,
année de
l'introduction de
la senne
tournante
dans la
pêcherie
artisanale.
Des
périodes de hausse et de baisse ont, suivi et ce
n'est
qu'à
partir de 1982 que les recettes
ont dramatiquement
chuté .
Cette baisse très sensible des revenus est liée à la fois
Ii des
problémes économiques (commercialisation) et
biologiques
(rendements
faibles)
que nous analyserons en détail
dans les
chapitres suivants.
1 9

4. ANALYSE BE LA RENTABILITE ECONOMIQUE ET
FINANCIERE BE LA FLOTTE
461. RENTABILITE FINANCIERE
La
rentabilitè
financière des apérations de pêche est
estiméee
par reconstitution des comptes d' exploitation.
11 est
très
difficile de dresser avec précision les comptes d'
exploitation
des unités
aussi
bien
artisanales
rilue
semi-
industrielles,
Les premières
ne tiennent pas de comptabilité
proprement dite et les dernières,
si elles en tiennent, sont peu
disposées à communiquer leurs bilans d'
exploitation.
4.1.. 1. Le,s sardiniers
L’
analyse des comptes d’ exploitation des sardiniers
fait
apparalt,re aujourd'hui une situation financière déficit,aire,
Les
recettes
dégagées sont insuffisantes
pour
couvrir
Les
charges d’ exploitation et d' amortissement des unités. Le profit
net
par
kilogramme de poisson débarqué,
assez élevé
jusyu' en
1982,
a dramatiquement
chuté à partir de
1983.
En 1984 les
armateuxbs
recouvraient à peine leurs coûts d' exploitation et en
1985 c' est 1' effondrement total et tout kilogramme de
poisson
débarque
occasionnait en moyenne une perte de 2 francs constants
(tabl.
XX et, fig.
10).
Ce déficit est la conséquence d'
UnEt
augmentation des
coûts de production liée à
1'
accroissement
d42S
prix du carburant, à l'affaiblissement des rendements et a
l'immobilisation à quai
très fréquente des navires et is une
baisse de la valeur des apports occasionnée par des prix au
producteur peu remumérateurs pour compenser 1"inflation. Certains
industriels estiment que la solution aux problèmes de 1' armement
!Sardinier réside dans le renouvellement et la modernisation de la
flottille"
Cet
argument
est de taille;
cependant
dans les
conditions
actuelles d'
exploitation il
est
impossible de
r e n t a b i l i s e r u n
sardinier neuf sur lequel
pèsent de
fortes
charges financières, d' assurances et d' amortissement* Il en est
de
même pour les vieux bateaux où les seuls frais de
reparation
et
d'entretien avoisinent.
près de 20 %
de leur chiffre
d'affaires,
L'
acquisition de bateaux
d'occasion adaptés à la peche
sardiniere
sénégalaise
semble
être 1'
unique
solution
pour
relancer L industrie.
4.1.2, & unités artisanales:
Contrairement
aux sardiniers,
les unités artisanales
sont
très rentables. Le profit net par kilogramme de poisson débarque,
en
est
le reflet.
Ce profit net qui a atteint un pic de
S5,63
francs
constants en
1982 pour les sennes tournantes de Mbour,
fl.uctue
d' une année sur 1' autre en fonction des rendements
et
des
prix et se retrouve en 1986 à 7,20 francs
constants.
cette
même
tendance se
retrouve à Joal où les filets maillants et
serines
tournantes ont enregistré respectivement en 1986 un
gain
20

net de
7,43 et 6,7? francs constants
pour tout
kilogramme de
poisson
débarqué (tabl. XXI et fig.
11 à 13).
Les
rendements
exceptionnels
q u i
ont prévalu en 1986 ont
fait bénéficier en
moyenne
aux
propriétaires des sennes tournantes et
des
filets
maillants
encerclants d'un taux moyen de rentabilité
(ratio
résultat net / capital immobilisé) de
71 et 18 % respectivement
sur
le capital investi et engendré une rémunération mensuelle
moyenne de 50 750 francs par marin (tabl. XXII).
Les
performances économiques
de la pêcherie artisanale par
rapport à
la pêcherie
semi-industrielle résident dans
son
investissement
initial
relativement
faible,
ses
charges d'
exploitation réduites (pas de licence
de pêche,
de patente, de
t a x e s
de débarquement et d' impôts sur les bénéfices et une plus
grande souplesse dans son systéme de rémunération de la force de
travail),
ses
importantes quantités de poisson
débarquées, sa
vitesse
d e
réaction et
son
adaptabilité
a u x
conditions
d'exploitation
de la ressource par opposition & la flotte
semi-
industrielle dont le grément pêche est trés specialise, ce qui
interdit.. tout changement rapide d'espéce cible s'il faut utiliser
des engins différents.
4.2. RENTABILITE ECONOMIQUE
La
rentabilité économique des unités est évaluée en
termes
de
volume d' investissement,
de création de richesses
(valeur
ajoutée
nette),
d' emplois,
de fourniture de protéines et de
sorties de devises.
4.2.1. Volume d' investissement:
Pêche artisanale et pêche semi-industrielle occasionnent des
velumes d’ investissement différents.
Les investissements de la
pêche artisanale sont relativement
faibles par rapport à ceux de
la péche semi-industrielle.
A titre de comparaison, 1' enveloppe
financiére
necessaire à 1' achat d' un sardinier neuf équivaut à
l'investissement
de 35 unités à la senne tournante et deux
fois
plus d' unités au filet maillant encerclant,
4.2.2, Création &'- emplois & production & protéines:
En
matière de création d' emplois le secteur artisanal
donne
de meilleurs
résultats.
En septembre
1985,
sennes
tournantes,
filets
maillants
encerclants et
sardiniers
employaient en
moyenne
5 600,
1 384 et 72
pêcheurs
respectivement.
Le coût de création d' un emploi (capital
investi / nombre d'emplois créés) est de 425 000 francs poux
les
serine ç
tournantes
et 367 000 francs pour les
filets
maillants
contre 1,8 millions de francs pour les vieux sardiniers et
près
de 21,s
millions
pour les
sardiniers neufs. La pêche semi-
industrielle
utilise des technologies à
forte
intensité
de
capital.
Contrairement à
la pêche artisanale
qui
crée
des
emplois
et maintient les pêcheurs le long de la côte,
la pêche
sem :k'-industrielle
obligée de débarquer au port de Dakar où
existent
les
structures d'
accueil
y favorise plutot
.l a
21

concentrat~ion
au détriment d' une répartition plus équilibrée des
activites le long du littoral. De très nombreux métiers sont liés
à 1' existence d ' une pêcherie pélagique artisanale:
mareyeurs,
transformateurs,
porteurs,
charpentiers, réparateurs de moteurs
et d'engins de peche,
Le coût de Production d' une tonne de poisson est dle 15
866
franc3
Pour les sennes tournantes, 25 834 francs pour les filets
maillants et
41 432 francs pour les sardiniers
(.tabl,
XXIII).
),a péche artisanale constitue une source stable de protèines à un
moindre
coût
pour une population en croissance rapide (2,8 %).
Notons que le rapport prix des petits pélagiques côtiers au
pris
de la viande de boeuf à Dakar varie de 1 à 7,
4.2.3. Consommation d'énergie & création & valeur ajoutée
nette:
La consommation de carburant par tonne de poisson débarqué
varie
selon les zones et les engins de pêche.
Elle est de
77
fa f
54 litres en 1986 pour les sennes tournantes de Mbour et de
Joal respectivement contre
103 et 113 litres pour les
filets
rnaillants encerclants*
Quant aux sardiniers le rapport carburant
consommé et tonnage de poisson débarqué est de 74 litres pour la
même période.
La valeur ajoutée nette (1) est 1' excédent
des
revenus
bruts sur les biens et services et le capital fixe consommés dans
le
processus
de production.
La richesse créée directement
est
substantielle
pour les sennes tournantes (18 125 000 francs
par
unité de Pêche et, par an),
relativement faible pour les
filets
maillants (3 615 000 francs) et negative pour les sardiniers en
1.986 (tabl, XXIV).
4.2.4. Contenu $- importation:
Les coûts d'investissement et les charges d'exploitation des
unités
artisanales et
semi-industrielles
ont un
contenu
d'importation dont l'évaluation permet de mieux cerner
.1. ' impact,
de
chaque
type d'exploitation
sur la balance commerciale,
Le
contenu d'importation est assez
important dans
IL a
pêche
sénégalaise en
général
en raison de l'activité
restreinte
de
l'industrie en amont de la pêche. Cette industrie se limite il une
seule fahrique de matériel de peche (IFAP (2)) important plus de
:'5 % de ses approvisionnements et un chantier de cons~ruçtion
navale (DAKAR-MARINE) très peu sollicité pour la construction
e t.
la réparation de bateaux. La totalité des sardiniers est impurtee
de
meme que les équipements et les pièces de rechange
échappant
t otalement
à la fabric,ation locale.
La pêche artisanale ne fait
pas esception à cette sortie de devises mais à un moindre
degré,
(1) Valeur ajoutée nette = Valeur de la poduction - consommations
intermediaires
'- touts de remplacement du capital.
(2) IFAP : Industrie Africaine de Filets de Pêche.
22


pélagiques côtiers et que toute suppression doit être progressive
et bien étudiée au préalable.
Nous nous
sommes
abstenus de quantifier la sensibilite des
operations de pêche aux fluctuations des prix du poisson et des
rendements car ces
facteurs échappent à court terme au controle
des
pêcheurs et des pouvoirs publics bien qu' ils puissent
ëtre
affectés à
moyen
terme
par des mesures d'
aménagement et
d'amelioration
de la mise en marché.
Pour
conclure, on ne
saurait
trop
insister
sus
la part
irremplaçable qu' occupent
les sennes tournantes et les filets
maill.ants dans 1' exploitation des petits pélagiques côtiers au
Sénégal T La crise que trat"erse la flotte semi-industrielle permet
de mieux le mettre en exergue.
4 ,:>,.2. Point d'équilibre DU seuil & rentabilité:
L'analyse
Ch.l
point d'equilibre permet de déterminer le
volume de production et de ventes qui suffit à couvrir les frais
engagés; à ce niveau d'activité l'unité de pêche ne fournit aucun
bénéfice.
La méthode
consiste à soustraire le coUt unitaire
vari.ablrb (V
= coût variable total / débarquements
moyens)
des
recettes
unitaires (P = recettes totales / debarquements moyens)
de maniere à trouver le montant résiduel qui est disponible pour
payer
3. e s
coûts de production fixes (CF),
On divise alors
les
?QUt s
annuels
fixes
par ce montant pour
obtenir
la quantité
minimale de po.isson (Q) à débarquer (1) afin de réaliser
l'équilibre.
Comme indiqués au tableau 18 les frais variables moyens pour
1.1 ri
sardinier sont de 62 751 000 francs.
En les divisant par l.es
débarquements
moyens (1 873 tonnes) nous obtenons 33
502
francs/t,onne de frais variables. Les frais fixes totaux sont d’un
Inontant
de 14 857 000 francs,
Le prix moyen pondéré de la tonne
de poisson observé en 1985 est de 39 500 francs.
Sur la base de ces données, les sardiniers doivent débarquer
t? 477 tonnes pour atteindre le seuil de rentabilite.
rendement observé en 1985 (6.75 tonnes/sortie),
il
* fatY Zu"toins
367
sorties
(objectif theorique impossible à atteindre) pour
débarquer ce tonnage de poisson.
Au regard de ces résultats, il
est
clairement
etabli que les sardiniers
ont
d'énormes
difficultés
p o u r
atteindre le point d'équilibre,
Le
seuil de
rentabilité
est de 604 tonnes supérieur aux débarquements moyens
observés.
O n
peut
éliminer l'amortissement des touts fixes afin de
1: rouver
3.e tonnage minimum en-dessous duquel l'exploitatïon
des
sardiniers
devait
cesser.
L'élimination de la
pro\\~ision
d'amortissement de
1 732 000 francs
fait tomber
lt?
volume
d'équilibre à
2 188 tonnes correspondant à 324 sorties
sur la
base
des
rendements
observés en
1985.
Ce nouveau
point
d'équilibre est nettement supérieur aux débarquements réels. Ce*ci
explique la faillite de l'industrie sardiniére au Sénègal.
(1) Q = CF/ ( P - V )
2 4

La situation devient plus catastrophique pour un
sardinier
neuf.
Les frais financiers,
d'amortissement et d'assurance d'un
montant
respectif de 4 500 000,
15 millions et 15
millions de
francs portent le total des coûts fixes à 44 069 000 francs, Dans
.les
conditions
actuelles
d'exploitation pour égaliser
les
recettes
aux
coûts tout sardinier neuf doit au moins
(débarquer
'7 347
tonnes de poisson
(tonnage
quatre fois plus élevé
que
celui observé en 1985) pour 1 088 sorties (nombre techniquement
impossible
dans une année).
5 .
CONTRAINTES ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DE
LA PECHERIE DES PETITS
PELAGIQUES COTIERS
6.1, LA PECHE ARTISANALE
5.3.,1, b valorisation L
La pèche
artisanale des petits pélagiques côtiers est
principalement caractérisée par des conditions médiocres
et
Peu
satisfaisantes de
valorisation de sa production à travers la
c:ommercialisation
en frais et la transformation, Une partie assez
:tmportante du
poisson débarqué par les unités
artisanales
@St
perdue. Ces pertes sont causées par:
- l'approvisionnement
limité
en glace,
l'absence ou
l'insuffisance de facilités de
conservation dans les principaux
points de débarquement;
'- l'insalubrité
des
plages
démunies
d'eau
potable
d'électricité et d'aires cimentées;
- la vétusté de l'équipement de transport utilise par les
mareyeurs
pour expédier le poisson et les déficiences du
rése#au
routier.
Cette
detérioration de quantités assez
importantes de
poisson freine d'une part l'expansion de la consommation en frais
*2% l'intkrieur
du pays et constitue d'autre part un obstacle
majeur à l'accroissement des exportations de poisson*
La réalisation d'infrastructures de débarquement adaptes et
de
sert ir:es
connexes réduirait considérablement les
pertes en
poisson et stabiliserait le marché local:
- montage d' entrepôts frigorifiques,
d' usines de glace et.
de conduits d'eau dans les centres démunis;
- construction d’ aires bétonnées de conditionnement et de
stationnement des véhicules des mareyeurs;
- installation de claies de séchage et de fumage, d' aires
cimentées,
de magasins de stockage pour améliorer les conditions
de
travail
des
transformateurs et
la rentabilité de
leur
activitè;
'- amélioration du systéme de commercialisation par des
moyens de transport plus adéquats et 1' utilisation de contenants
mieux isol.és et plus robustes,
Le
marché
intérieur
du poisson et
ses
potentralités
C.'absorpt ion de quantités additionnelles de pélagiques sont
p e u
25

connus.
L'étude
entamée par la section Socio-Économie du
CROYT
aidera
à mieux comprendre les facteurs déterminant la demande de
poisson et à cerner les contraintes entravant l'approvisionnement
régulier de ce marché.
Parallèlement & ces contraintes d'ordre technique,
d"autres
:contraintes
socio-économiques
comme
le prix ü la hausse des
moyens
de production couplé à des possibilités de
financement
très rkiui tes Y la faible valeur commerciale des espèces capturees
9 t.
les
possibilités
restreintes
d'épargne
d e s
pecheurs
hypothèquent
la capacite de renouvellement de
l'équipement de
pêche.
5.1.2. & financement L
Seule la SONAGA (1) à travers les projets "maîtrisards"
exerce
u n e
nctivite
marginale de financement de la
pêche
artisanale.
Le défaut de moyens financiers et
l'impossibilité
d'accéder au crédit officiel rendent les pêcheurs tributaires des
prêteurs
traditionnels (mareyeurs) ainsi que
d'autres
intérets
trxterieurs au milieu {fonctionnaires et autres). La mise en place
cl ' un
système de crédit maritime répondant aux besoins du secteur
artisanal est impératif.
5.1.3, L'avitaillement
L
La pénurie de pièces de rechange des moteurs occasionnée par
..La rupture de stocks du CAMP (2) oblige les pêcheurs à
z;"approvisionner
sur le marché parallèle alimenté par la
Gambie
et la Mauritanie,
Cela
aggrave
n o n
seulement leur
s.ituation
financière déja précaire,
mais aussi réduit sensiblement
leur
activité,
La mise en place de services d'entretien bien outillés
et d'approvisionnements
suffisants et réguliers en
pièces de
rechange et
en i.nputs de Production apparaît très nécessaire. La
:Lourdeur
administrative
Pour bénéficier de la détaxation de
3'équipement de pêche est déplorée par les pêcheurs.
Le carburant
est le principal poste de coût. X1 represente
plus de 60 % des charges d'exploitation des unités artisanales,
J;a consommation moyenne par sortie avoisine 200 litres pour
lC?S
serines tournantes.
Face à l'éventualité peu probable du maintien
continu des
subventions dont béneficie le secteur au vu
de la
politique de désengagement de l'Etat,
les
pêcheurs
suggërent
l'introduction de moteurs diesel pour réduire
les
coûts en
carburant de leurs unités.
Cependant,
le prix exorbitant de ces
moteurs
S U S
le marché (1. 500 000 francs
hors
taxes),
leur
poids et
leur faible puissance
(8-13 ch) sont autant
de
contraintes
à prendre en considération avant toute tentative
de
diffusion,
Il est clairement établi que le carburant-pêche
est
détourné
(1) SONAGB :
Société Nationale de Garantie,
d'assistance et de
Crédit
(2) CAMP : Centre d'Assistance & la Motorisation des Pirogues
26

vers d'autres fins,
un contrôle plus rigoureux
des livraisons
s'impose
pour éviter toute pénurie qui entraverait gravement les
activités des pêcheurs et un accroissement des charges supportées
par le budget national.
5.1.4. .Ressource, surexploitation et rentabilité J-
Tout.
excès d'effort déployé sur les stocks de poisson peut
menacer la
rentabilité financière des unités artisanales, Selon
la th&rie économique classique, la présence de profit dans un
secteur opposant relativement peu de barrières à l'entrée et dont
l‘activité
repose
sur une ressource constituant
une
proprieté
commune à accès libre -tel est le cas des pêcheries sénégalaises-
favorise
l'entrée de nouvelles unités jusqu'à ce que le
profit
s o i t
d,issipé et la rentabilité moyenne réduite à zéro e
Consequemment :
ij en présence d'une demande importante de poisson - tel est
le cas au Sénégal -
la pêcherie peut
être biologiquement et
économiquement surexploitee;
2) la pêcherie contribue moins que ses potentialités dans le
dbveloppement
economique du pays en raison de la dissipation de
la rente économique;
3)
toute
tentative
pour développer la
pêcherie ou
pour
assiste1
les
pêcheurs entraînerait
u n e
entrf5e
supplémentaire
d’uniths et l'épuisement précipité des stocks de poisson,
Cependant,
cette
approche classique doit être
relativisée
dans
le cas des petits
pélagiques
côtiers
dont
les
fluCt,uations d'abondance sont soumises à des facteurs (intensités
des vents) autres que 1' effort de pêche (FREIN, 1983).
L a
pêche
artisanale
présente
d e s
opportunités de
développement
très
réalistes à
condition de
favoriser
une
meilleure
valorisation de sa production tout en gardant le souci
d'une exploitation rationnelle et judicieuse des ressources,
A
l'instar de la pêche artisanale,
la pêchle
semi-
industrîelle
est
marquée
par des
contraintes
multiformes se
rattachant à des facteurs d'origine endogène et exogène.
5 . 2 . LA PECHE ÇEMI-INDUSTRIELLE
Cette
pêcherie
est
caractérisée
principalement
par
une
dégradation
de la situation financière des armements sardiniers,
une flottille vétuste dont la moyenne d'âge avoisine 18 ansy
une
faible
possibilité
de diversification en termes de zones de
pêche et d'espèces cibles et une vulnérabilité exceptionnelle aux
activités des unites artisanales concurrentes et aux. variations
naturelles d'abondance des stocks de poisson.
5.2.1. k financement 2
Une des difficultés auxquelles est confrontée
la Pêche
>;ardini&re semi-industrielle est l'accès au crédit.
Les prêts du
c‘rédit
maritime et des banques traditionnelles sont accordes aux
conditions suivantes : apport de 25 à 30 % de fonds propres, t,aux
d'intérêt de l'ordre de 17 à 20 %,
durée à court terme et des
27

garanties
allant du nantissement du matériel et de
1"equipement
de
pêche
à L'hypothèque immobilière.
Le fonctionnement et
les
conditions d'octroi du credit sont inadaptés et ne répondent
pas
aux besoins de l'industrie,
1 1
L e s
armateurs sénégalais aux fonds propres
limites ne
di.sposent
pas
d'une
assiette financière
suffisante
pour
satisfaire la condition relative à l'apport personnel minimum.
Incapables
de dégager des marges
brutes
suffisantes
pour
s'aut,ofi.nancer
les
armements
sont
voués à
une disparition
progressive,
2)
L e s
taux d'intérët élevés pratiqués par le crédit
maritime. et les banques traditionnelles débouchent sur des
frais
financiers
excessifs de l'ordre de
10 à 20
% du chiffre
d'affaires des sardiniers,
3)
La brieveté de la durée des remboursements
déséquilibre
La
trésorerie des armements.
Le crédit à long terme est
quasi
inexistant et
Le moyen terme rare.
Le crédit à court
terme
s'impose donc sur le marché sous forme de découverts ou
d'escomptes et il
est dicté par le caractère aléatoire de la
pêche
considérée
par
les banquiers comme un
secteur
à gros
risques,
4)
La modicite du capital alloué à l'industrie de la pêche,
Les prises de décision et la lenteur notoire dans l'exécution des
financements accordés sont aussi parmi les problèmes à déplorer.
Les
pouvoirs
publics ont tendance à croire
que la pêche
industrielle doit
être en mesure de s'autofinancer ou d'accéder
aux crédits normaux du marché financier. Alors que dans les pays
développés
en
plus des
conditions
avantageuses
qu'offre
l'existence de structures financières appropriees {prêts à long
terme jusqu'à concurrence de 75 % du coût du financement, un taux
d'intérét
qui
ne dépasse pas 8 %), l'Etat, par le
biais de
subventions, supporte
10 % de
l'investissement
total (Afrique
Xgriculture, août 1982).
Le défaut d'un
système de crédit maritime
répondant
aux
besoins de l'industrie constitue un frein au renouvellement d'une
P1ott.e vieillissante constituée d'unités provenant pour une large
part du marché de l'occasion des pays européens, La vetusté de I.a
f 1 0 t te
sardiniere dont la moyenne d'&ge avoisine 18 ans engendre
une baisse des rendements des unités et parallèlement une
montee
des
charges
c~'exp10itati0r~
(consommation
énergetique e n
(croissance
rapide,
pannes
répétées,
immobilisations à
quai
-fréquentes) tout en limitant leur rayon d'action, L" obsolescence
technologique
réduit
la compétitivité des sardiniers voués à
disparaître,
En
somme,
industriels et responsables du
crédit
maritime
sont
convenus
que la solution au problème de financement de la
p&che
sardinière et industrielle en général réside dans
.l.e
bon
fonctionnement
des
fonds
de bonification
d'inté&ts, d e
participation et de garantie.
Ces fonds sont chargés d'une
part
de doter les armements de l'assise financière
leur
permettant
d'accéder
auT;
crédits
à moyen et long terme à
des
condit ions
avantageuses et d'autre part d'intervenir sous forme d'avai
pour
assurer
Ier garanties exigées par les banques.
A l'état actuel,
l'intervention de ces fonds
est
limitée par la modicit6 des
capitaux disponibles face aux
besoins de la pêche,
Si le nombre
2 8

d'industriels de la pêche ne justifie pas l'existence d'une
banque
spécialisée et
autonome
chargée de gérer le
crédit
maritime,
cependant les responsables de la SOFISEDIT (1) doivent
imperativement
.tenir compte des spécificités de la pêche dans la
définition de leurs normes de financement et associer les
professionnels aux prises de décisions et à la gestion du crédit.
5.2.2. Débouchés & prix du poisson L
Le
prix du poisson débarqué par les sardiniers dakarois est
resté
& un niveau extrêmement bas et a trks peu évolué au
cours
de
ces dernières
annees
(tabl. XXV),
Plusieurs
facteurs
structuraux en sont tributaires.
1) Le
sardinier avec des charges de bateau industriel
est
resté
cloisonné dans le système de prix de la
pêche
artisanale
lequel
est
artificiellement bas en raison des aides dont
bénéficie ce sous-secteur allant de la détaxation de l'équipement
de pëche à la subvention du carburant, Les prix pratiqués par les
sardiniers
obéissant
aux lois de l'offre et de la demande
sont
sensiblement
affectés quand les unites artisanales
concurrentes
(serines
tournantes
principalement) fournissent
une
production
abondante,
L"utilisation
d'entrepôts
frigorifiques
et de chambres
froides
A un coût raisonnable pour conserver le poisson en
cas
d'abondance stabiliserait les prix et par conséquent le .marché du
poisson*
2)
La rigidité et l'instabilité des prix
au débarquement
sont
étroitement
liées
à l'inélasticité du système
commercial
oligopolistique
(structure
de marché caractérisée par un petit
nombre d'
intervenants interdépendants} mis en
place
par les
mareyeurs.
La hausse des
charges d'exploitation n'a
Pas
été
répercutée dans les mêmes proportions sur le prix du po.isson. La
rentabilité économique et financière des sardiniers en patit tr&s
s&rieusement
rendant
ainsi
la pëche
semi-industrielle
moins
compétitive.
Dans
les conditions normales,
la compétition entre unités
artisanales
ct semi-industrielles est économiquement acceptable,
Les producteurs les plus efficients évincent les
marginaux,
les
capitaux
ainsi
mobilisés
sont libérés et affectés
à d'autres
activités
où leur productivité est plus
grande.
Cependant
les
distorsions
et les
imperfections du marché
(interventions de
*['Etat. a travers sa politique de subventions) faussent le ,jeu et
rendent la compétition inefficiente et inéquitable,
La
crise
que traverse la pêche sardinière sénègalaise
E?st
aussi
lice aux
problémes du
marché
international
de
petits
pélagiques côtiers:
1)
L'implantation des
usines sénégalaises sur
le marché
(1)
SOFISEDIT :
Société
Financière
Sénégalaise
pour le
Développement de l'Industrie et du Tourisme.
29

ivoirien est largement menacée par la levée de l'éxonération
des
droits et taxes à l'entrée dans le cadre de la CEA0 (1).
2) Les coûts de production, de congélation et de manutention
d u
poisson sénègalais très élevés rendent les usines
nationales
non compétitives sur le marché international. Ainsi, le kilgramme
df?
sardinelle congelé d'un coût de 120 francs au départ de Dakar
est vendu à 80 francs à Abidjan par les flottilles
industrielles
des pays de l'Est.
3) La faible diversification de la clientéle,
L'essentiel
des exportations de poissons pélagiques du Sénégal est destiné au
seul marché ivoirien. La langue officielle, la monnaie nationale,
Les habitudes de
consommation et les délais d'immobilisation
i3.SSC?Zm
longs des bateaux dans certains ports
africains
freinent
les
exportations
sénégalaises
vers d'autres pays africains,
anglophones en particulier (DEME, 1983).
L a
survie
des
entreprises
sénégalaises
sur le marché
international decoule d'une diversifieation de
la clientble,
d'une
régularitci dans l'approvisionnement de ce marché et
d'une
nette amélioration de la qualité du poisson vendu,
5.2.3. Accès aux ressources L
Les
ffottilles artisanales et semi-industrielles exploitent
les
mêmes
ressources.
L'interaction de ces unités génère une
certaine externalité technologique,
En effet,
la production de
chaque
type d'unité dépend non seulement de l'effort de péche
deployé
mais
aussi de la pression exercke sur les mêmes
stocks
par les autres types d'unités concurrentes.
Ces conflits sont la
conséquence
inévitable du régime de libre accès aux
ressources,
p 'exploitation
,a
des petits pélagiques côtiers est ouverte à tout
individu
ou groupement possédant les moyens de
production
nécessai r-es.
Assumant
qu'ils
sont
rationnels,
les
pêcheurs
exploitent
lE?S
ressources selon leur gré et continueront de
le
:Faire
aussi
longtemps que leurs revenus additionnels
restent
supérieurs au
surcroît
de leurs
coûts de
production.
Conséquemment,
L'effort déployé est sub-optimal conduisant à la
longue à
une
annulation de la
rente
économique,
une
surcapitalisation
des
moyens de
production et
une
surexploitation biologique pouvant déboucher sur un
effondrement
probable des ressources. La pêche artisanale jouit d'une position
Stratégique
lui confèrant une exploitation exclusive de la zone
Ylittorale des 6 milles marins.
La forte pression exercée par les
unités
artisanales
sur les stocks de poisson juvénile réduit
considérablement leur recrutement dans la pêche semi-industrielle
et par l.à les prises des sardiniers.
L’accès aux ressources exige certaines modifications :
1) redistribution de l'effort de pêche vers d'autres espèces
telles
que les
pelons disponibles pour une bonne partie de
f 'ann&e
et très prisées sur le marché ivoirien
(Levenez,
Comm.
pers. );
(11 CEA0 : Communauté Economique de l'Afrique de l'Ouest.
30

2) modification spatio-temporelle de l'effort de pêche
vers
La côte sud du Sénibgal (Casamance) pour exploiter les stocks de
sardineIles
côtiers
migrateurs et vers la côte
nord
pour les
stocks
de poissons pélagiques non accessibles
à la pêche
artisanale (chinchard,
maquereau en saison froide).
cette
diversification
en
termes de
zones
de pêche et
d'espèces-cibles
atténuera
la vulnerabilite de
l'industrie
sardinicre
aux fluctuations de stocks des sardinelles tout en
genérant
des revenus supplémentaires.
De telles mesures doivent
c5tre
précédées
par
une
correcte
appréhension de toutes
lt?S
implications
biologiques.
La disponibilité
des
stocks de
poissons pélagiques en Casamance (1) est indiscutable,
cependant
une
fine
évaluation des ressources doit étre faite pour
l a
mise
en
place de politiques d'investissement et
d'amenagement
;Appropriées.
Le renouvellement et la modernisation de la
flotte
sardinière
s'averent
nécessaires.
Des facilités financières à
":,ravers
lin
programme approprié de crédit maritime
comme
celui
rapporte par Lawson et Robinson (1983) au Ghana (2) doivent
être
concédées
aux
armateurs sénégalais pour substituer leurs
,vieux
sardinierz1;
par de nouveaux bateaux d'une capacité et d'une
autonomie en
mer beaucoup plus grandes et dotés de
système de
détection des bancs de poisson plus sophistiqué,
Les licences de
pêche ne devraient désormais être livrées qu'aux propriétaires de
liouveaux sardiniers sous la condition de concentrer exclusivement
:Leurs
activités en
Casamance ou
sur la cote nord
Les
Infrastructures
sont encore insuffisantes dans la région &ud et
Ile développement d'une pêcherie de petits pélagiques côtiers pose
des problèmes de débouchés. Ainsi les succès d'un tel projet sont
assujettis à
l'amélioration ou
la construction de
q u a i s d e
débarquement,
d'entrepôts
frigorifiques,
d'usines de glace,
d'installations de séchage et de fumage dans
les
sites de
débarquement de I.a région jusque là dépourvus et
l'établissement
li’UXl
réseau
de commercialisation adéquat vers
1 ' inté:rieu,r du
pays,
CC?53
structures
d'accueil
réduiraient
nettement la
consommation
e n
carburant
et en glace des
bateaux qui
ne
seraient
plus obligés de faire de longs parcours pour
debarquer
heurs prises au port de Dakar.
5.2.4, Gestion des sardiniers 1
Attirés
par des profits qu'ils croyaient faciles,
beaucoup
d'opérateurs économiques sénégalais se sont lancés dans :La
pêche
sardinière
sans bien s'y préparer.
Dépourvus de toute notion 'de
gestion
de navires de pêche,
ils
tenaient à peine
une
comptabilité
pour
évaluer
leurs
opérations,
A leurs
yeux
L'armement était en bonne santé aussi longtemps qu'ils étaient en
mesure
de payer
les salaires et couvrir les frais de marée,
^,--
--__
a--
.---
----.------^--.------I_________I__________--------------
fl) La biomasse globale pour toutes espèces pélagiques confondues
est de 167 900 tonnes (SAMB et LEVENEZ, sous presse).
(2) Un projet gouvernemental en 1983 proposait de fournir 2
300
moteurs
hord-bord aux seuls pêcheurs disposés à opérer dans
lE?S
endroits où la surexploitation des stocks de poisson n'avait
pas
eté détectée.
31

Certains
armateurs n'ont pas hésité à utiliser des découverts et
des escomptes pour financer des opérations à moyen et lo,ng terme.
D'autres ont fait usage des crédits de longue durée pour
éponger
leurs dettes et financer certaines operations courantes, faussant
complètement
l'es
règles de gestion financière
les
plus
élémentaires,
Certaines
conditions exceptionnelles ayant prévalu dans la
pecherie
ont
poussé
les industriels
soucieux
d'en tirer le
maximum
de profit à s'endetter excessivement .
Le
faible
taux
d'activité des bateaux lië à
d@S
immobilisations à
quai
très fréquentes témoigne
aussi de la
mauvaise
gestion des sardiniers,
C e s
immobilisations
sont
tributaires
des
fréquentes pannes des bateaux occasionnées par
une mauvaise maintenance et au défaut de pièces de rechange
pour
les moteurs. Ces pièces non disponibles sur place ne font l'objet
d'une commande qu'en cas de besoin et souvent avec des dél.ais de
li\\,raison assez .longs, Si les armements eux-mêmes ne peuvent pas
s'assurer d'une disponiblité
en pièces de rechange,
le GAIPES à
l'image de tout groupement soucieux de la défense des intérêts de
la profession
doit se doter de structures appropriées
chargées
d'assurer un approvisionnement régulier en intrants,
Les
performances des bateaux diffèrent au sein d'un même
.armement,
L a
tenue d'une
comptabilitb gendrale
pour
tout
L'armement
ne permet pas d'évaluer correctement les
rendements
individuels des bateaux. Pour un meilleur suivi' chaque sardinier
doit
être
considéré
comme
une
entité
autonome au
sein de
L'armement
avec
son
propre bilan et
son
propre
compte
d'exploitation.
Autant
dire, pour conclure, que
les
armateurs
doivent
améliorer leur gestion comptable et financière pour une meilleure
évaluation de leurs activités et pour donner beaucoup plus de
poids à leurs requêtes aupres des institutions financiéres et des
pouvoirs publics.
C O N C L U S I O N S
Un choix.
rationnel
entre les différentes statégies de
développement
possibles pour maximiser les bénéfices économiques
e?t
sociaux
pouvant
être tirés de 1'
exploitation des
petits
pélagiques
cotiers
est
sujet à
une
connaissance
fine
des
performances,
contraintes et
limites des unites de peche. La
pêche
est un pôle de développement économique et social dans le
pays compte tenu de sa capacité de création d' emplois et de
SES
effets d'
entraînement
en amont et en
aval.
Cependant
pèche
artisanale
et pêche industrielle n' occasionnent pas
lt?S
mêmes
effets induits dans 1' économie nationale,
La
pêche
piroguière
donne de meilleurs résultats si
l'objectif national est de maximiser la création d 'emplois à un
moindre coût.
Contrairement à la pêche semi-industrielle secteur
A capital intensif'
l'artisanat crée de nombreux emplois en aval
cle la production (mareyeurs,
transformateurs, porteurs). Le coUt
de création d' un emploi est de 1' ordre de 396 000
francs
en
32

moyenne
e n
peche artisanale contre 1,8 millions en pêche
semi-
industrielle.
O n
obtient le volume le moins cher de protéines animales à
partir
des
unités
artisanales
pour
améliorer 1'
équilibre
nutritionnel de la population en croissance rapide.
Le tout de
production d' une tonne de poisson se situe aux environs de
20 850 francs en pêche artisanale contre 41 432 francs en
péche
semi-industrielle.
L a
richesse
créée directement est substantielle
pour
les
llI3ilé.S
artisanales (18 125 000 francs par unité de serine
tournante et
par
an) et
négative
pour
les
sardiniers pour
1" année 1986,
L a
pêche
artisanale
est
relativement
prospère,
Les
rendements qui ont prévalu en 1986 ont généré d" une part un taux
moyen
d e
rentabilité de 71 et 18 % respectivement
pour
les
propriélaires des sennes tournantes et des filets maillants et
d'autre part engendre une remunération mensuelle de 50 750 francs
par marin,
Contrairement aux unités artisanales,
les sardiniers
%Ont
d&ficitaires et en 1986 tout kilogramme de poisson debarque
occasionnait
u n e
p e r t e d e
2 francs 83 en moyenne,
La
viabilité des unités artisanales est d' une part liëe à
!. ' aide publique accordée .G la pêche sous forme de sub-\\.entions et
de déta>;es.
I?n conséquence toute suppression de cette assistance
financihre doit ii?tre progressive et bien étudiée au préalable.
Péche
artisanale
et pêche semi-industrielle sont
marquées
p pé 1
des;
contraintes multiformes pouvant remettre en
cause la
srctabif i té
et la viabilit& de la premiére et aggraver la
c r i s e
44~4~ tra-\\.erse la seconde.
Le
financement fait defaut dans les deus types de pêcherie.
i;F'S
Pêc*heurs
artisans
incapables
de s'autofinancer deviennent
tributa.i.res
des
mareyeurs
et d'autres
intérêts
esogènes au
milieu.
L'inadéquation du système de crédit maritime
constitue
?OU r
la pêche semi-industrielle
un frein au renouvellement d'une
flotti12e vieillissante dont la quasi totalité est transformée en
t-*halutiers tcas du NENE en 1987 1, désarmée ou purement abandonnée
par
1 e 1.1 r si propriétaires,
La solution au probleme de financement
de
la pêche sardinière et industrielle en général
d&cou.Le
d'un
certain nombre de mesures :
- doter les armements de l'assise financière nécessaire leur
Permettant
d'accéder
aux
crédits à moyen et long terme à
des
conditions douces;
- intervenir
sous forme d'aval pour assurer les
garanties
exigées par les banques.
La
rentabilité économique et financière des unités de pêche
peut
être remise en cause par un excès d'effort déployé sur
les
stocks de poisson.
Il est admis que partout où de nombreuses
rlnites de
pêche indépendantes exploitent
librement
les mêmes
:Stocks de poisson,
la rente économique générée les pousse & une
surcapitalisation des moyens de production pouvant déboucher
sur
une dissipation des bénéfices économiques et
sociaux
e t
un
Gpuisement
probable des ressources.
La pêcherie des
petits
pélagiques
côtiers
présente des opportunités
de dé,veloppement
très
réalistes si elle est soumise à une exploitation Judicieuse
et rationnelle,
33

Les
penuries de pièces de rechange des moteurs obligent les
pecheurs artisans a s'approvisionner sur le marché parallèle. Ce
,qui
aggrave leur situation financière déjà précaire et
réduit
leur
activite.
La mise en place de services
d'entretien bien
r3uti 1 lés
et
d'approvisionnements suffisants et
réguliers en
pièces
de rechange
et en inputs de
production
apparaît
très
La peche semi-industrielle
ne fait pas exception à la
~nécessai re l
règle, Les immobilisations à quai très fréquentes des
sardiniers
sont
occasionnées par le défaut de ces pièces de
rechange.
Les
p i è c e s
non disponibles sur place ne font l'objet d'une
commande
qu ’ en
('as de besoin et souvent avec des délais de livraison
assez
longs.
Des
structures
appropriées
d'approvisionnements
suffisants et réguliers en intrants doivent être mis en place par
le GAIPES.
L a
valorisation de la production artisanale lest
très
mediocre en raison de
l'insuffisance et de la précaritk,
voire
+rfois de
l.'inexistence
de moyens de conservation et le manque
d'infrastructures
adéquates de conditionnement du poisson et de
stationnement
des
véhicules des
mareyeurs.
La dotation des
principaux
points
de débarquement d'entrepôts
frigorifiques,
d'usines de glace,
de conduits d'eau,
d'aires bétonnées pour le
C~*onditionnement, du poisson,
de claies de fumage et de s&chage et
de magasins de stockage pour les transformateurs est à envisager,
Les
prix
pratiqués
par
les
sardiniers dakarois
sont
-relativement
bas en raison de la concurrence que leur livrent les
unités
artisanales
sur le marché et l'inelasticité
du système
r*ommerciaI. oligopolistique mis en place par les mareyeurs. Face à
cette
situation,.
l'utilisation d'entrepôts frigorifiques et de
<chambres
froides à un coût raisonnable pour conserver le poisson
en
cas
d'abondance
stabiliserait les prix
pratiqués
par les
:;ardiniers et par conséquent le marché du poisson,
Le
renouvellement et
la modernisation de la
flotte
sardinière
s'avèrent nécessaires. L'analyse montre que dans
les
conditions actuelles d'exploitation, un sardinier neuf sur lequel
pèsent d'importantes
charges
financières
(frais
financiers,
d'assurance
et
d'amortissement) ne
peut
etre
rentable,
L'acquisition
de
bateaux
d'occasion
adaptés à
li2
pêche
sénégalaise
semble
être
l'unique
solution
pour
relancer
1, , .industrie sardinière. Une fois ces bateaux acquis, L'effort de
pêche devra
être déployé vers les stocks de sardinelles
de l.a
c.-ôte
sud (Casamance) et vers les stocks de poissons
ptS.Iagiques
de
la côte nord
non accessibles à la pêche
artisanale. Le
dé\\,eloppement
d' une pêcherie de petits pélagiques côtiers
pose
iif?S
problemes d' infrastrucures et de débouches. L' amélioratilon
cal.1
la contruction de structures d' accueil dans les
sites
,de
débarquement et l'établissement d' un réseau de commercialisation
adéquat
vers
1 '
intérieur
et 1' extérieur du
pays
sont à
envisager.
34

B I B L I O G R A P H I E
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37

LISTE DES FIGURES
1* Les principales zones de pêche des unités exploitant
les petits pélagiques chtiers au Sénegal
2. Evolution du nombre de sorties des sennes tournantes
et filets maillants encerclants à Mbour et à Joal
3. Evolution des rendements des
sennes
tournantes et
filets maillants encerclants à Mbour et à Joal
4. Evolution du nombre de
sardiniers dakarois actifs
entre 1962 et 1987
5, Les zones de peche traditionnelles des sardiniers
6, EvoI.ut. ion des prises des sardiniers dakarois
?ir Evolution de
l'effort
de pêche
des sardiniers dakarois
8, Evolution des P.U.E. des sardiniers dakarois
9a* Evolution des prix courants au débarquement Lre
Sardinella aurita à Hann, Mbour et Joal
9b. Evolution des
prix
courants
au débarquement de
Sardinella maderensis à Hann, Mbour et Joal
10, Evolution du prix moyen pondéré, du coùt et du profit
par kg de poisson débarqué par les sardiniers dakarois
11. Evolution du prix moyen pondéré, du coût et du profit
par
kg de poisson débarqué par les sennes tournantes
à Mbour
12. Evolution du prix moyen ponderé, du coût et du profit
par kg de poisson débarqué par
les sennes tournantes
à Joal
13. Evolution du prix moyen pondéré, du coût et du profi-t
par kg de poisson débarqué par les
filets
maillant:-,
encerclants a Joal
:. 4 *
Evolution de la rentabilité des unites artisanales
en fonction du niveau de subvention du carburant-pirogue
38

16” 00’
P
0z
3 0 ’
lu
c
CO
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4P
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S.l. J o a l
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
A N N E E S
flGURL 3
: E V O L U T I O N DES RENDEUENTS DES S E N N E S T O U R N A N T E S
IT FILETS YAILLANTS A YEOUR E l A J O A L
4.00 1
3.50-
3.00-
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F.U.E. J o a l
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F.M.E. Nbour
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1978
1979
1980
1911
1962
1963
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1986
A N N E E S
4 0

F I G U R E 4 : E V O L U T I O N O U RDYBRE D E S A R D I N I E R S
DAKAROIS AClIFS E N T R E 1 9 6 2 E T 1 9 8 6
1962 196 4 1966 1968 1970 1972 1971 1976 1978 1980 1982 1981 1986
ANNEES

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: E V O L U T I O N DES ?RI!$ES D E S S A R D I N I E R S DAKAROIS
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1962 1961 1966 1968 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1981 1986
ANNEIS
FIEURE 7 : E V O L U T I O N D E L ’ E F F O R T D E P E C H E DES S A R D I N I E R S OAKAROIS
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1970
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1981
1986
ANNEES

FICURE
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: EVOLUIIOW D E S P . U . E . D E S S A R D I N I E R S OAKAROIS
F I G U R E 9a
: E V O L U T I O N BIS P R I X C O U R A N T S A U OEBAROUEYENl 01
SARDIULLLA AURITA A HANW, YUOUR E T JOAL (BASE 1 0 0 4 9 8 3 )
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1977
1978
1979
1980
1981
1912
1983
1984
1985
ANNEES

F I G U R E 9b : E V O L U T I O N D E S P R I X COURANIS A U OEBARQUEYENI PE
SARDINE~ MADERE~~~S A HARR, YBOUR ET JOAL (BASE 1004983)
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1977
1978
1979
1980
19a1
1982
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1984
1985
ANNE ES
FICURE 10
: E V O L U T I O N D U P R I X M O Y E N P O R D E R E , D U C O U T ET D U
P R O F Il P A R 16 D E P O I S S O N OEBAROUE P A R L E S S A R D IN IER6
0 ..~..~,.<1),.~..~.,~..~..~..~..~..~..~..~.*~..~..~..~..~“--.~”~..
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1968
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1974
1 9 7 6
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1980
1982
1984
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flfURf I I
: E V O L U T I O N D U P R I X MOYEN P O N D E R E , O U COUT fT D U P R O F I T
P A R KC OE POISSOU D E B A R Q U E P A R L E S S.T. A YROUR (FRf 83)
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1978
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1980
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1983
1984
1985
1986
ANNEES
FIEURI 1 2
* EVOLUTIOII O U P R I X MOYEN PONDERL, D U C O U T E T D U P R O F I T
P A R Ki D E P O I S S O N D E B A R Q U E P A R L E S S . T . A JOAL (FRE 8 3 )
0
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19.78
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1980
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19a3
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1985
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1986
ANNEES

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: E V O L U T I O N O U P R I X MOYEN P O N D E R E , D U C O U T fl D U PROFIT
PAR KC DE POISSON DEBARPUE PAR LES F.U.E. A JOAL (FUS 93)
35
30
25
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1978
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1980
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1963
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1915
1986
ANNEES
F I G U R E II : EVOLUIION D U TAUX D E RENTA8ILI?E D E S U N I T E S A R T I S A N A L E S
ER FORCTIOR O U N I V E A U M S U I V E N T ION D U C A R B U R A N T - P I R O G U E
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P O L I T I Q U E D E P R I X D U C A R B U R A N T - P I R O G U E

8, E:vvIt.c!. i o n h i s t o r i q u e de 1;
pêche
sard ini+re
s i? III i .-
indllsi ri.elle d a k a r o i s e : 1962-1985 f


iabieac I ,-Evüiut:x c, soRSrr oe trirogues cperatimeiies
pknanr 3i; fi.et Raiilant e s c e r c i a n t e t a ii, senoe
tournante 5~; :e Ilttoral senégaiais ae 1981 a i%S
_I^------__._-I-__--_-__---I---_---___________
SENNES
:
FILETS
:
Y OUHNANTES :
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:
ENCEPCLANTS :
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:
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Septeabre
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19
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: 1982
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:
Septenbre
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L4b :
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1984
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: SepteRb:e : 33
283 :
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:
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:
SepteRb:e
2%
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113
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---I- s
aIrce L CRDDl
STP! : Serine tournante pirogue fiiet”
STPP : Serine tournante “pirogue porteuse’
‘3b:.eab XI.- :
tvoiu:io-- .a~) noRbre de s o r t i e s , oes p r i s e s , aes
rendements $t du prix moyen ponderé lb poisscn pour
i e s serines tournantes a flbour.
PRISE
RENDEMENTS
:PRIX MO- :
: ml8RE
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.“--* -..-.._.-...-.-
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: ANNEEC
: DE
:CdJANT:riS: V A L E U R S :QUANTITES:WEuKS :DERi At
: SdRTIE5 :!~CWWJ :iIO! I
:rtonneq :cstsl’J83 :nG f csts.
:Ecsts1483:
sortie) :
I 1481
* _ . - - . . _ /"me -.-. m..-.".._
._. ..*.._..*_"_.-"__.. ___._. ,_-.. "._ -.e .-_e I..-___.
: 1.3 7 8
: 5 141 : 14 667 440 010:
2,85 ; 8t 00~ ; 34
:
: !919
* i? 455 1 15 257 411 939:
:
2.36 b4
:
!JO’; :
L?
: 1980
: b 283
: 14 544 :
512 540:
2.33 : 82 000 : Jr3 i-
1
: Icr81
: 8377 ' 2@ ut2 :i OjE: 294. .
3.35 : 1'25 GOd : 3:
: 1982
: ? 838 ; !" 094 :! 145 640:
2.44 : 146 600 :
bj
:
: 1983
: i(I 796
:
34 :75 :! 405 316:
3.18 ’ 130 GO0 : 4:
: 1984
* Q 702 : 2! b69 : 952 098:
2.34 98
:
000 :
4:
:
: !985
: E 37b : ib 2!8 : 709 506:
3.14 84
.
I;OO :
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:
: 1956
: i! 950
: 44 204 :i 326 120:
3.?0 : 111 DOil
:
$2
*
” ----“.--- -“s -^--- e-m ------.-- “‘.---^-“.-^- ‘e -___----’ __--___.,-’
-----..“<*__

Tableau III,-:
Evolution du nombre de sorties, des prises, des
rendeaents et du prix noyen pondéré du poisson
pour les sennes tournantes à Joal,
: NOIBRE : ~~~_-~~~~~__-~~~~___*~~-~~~~~~~~~~~~~_~’
*YEN PON- :
: ANNEES :
DE :QUANTITES: VALEURS :QUANTITES:VALEURS : D#RB AU :
: SORTIES:(tonnes) :!.103!
: (tonnes/:Fcstsl983: KG
.
:Pcsts1983: sortie):
:Fc~sta1983:
~_____-__._‘-___~-‘___--___ _----_-_*----_---_’
~~~~~-l_-‘-_.-_----_’
: i9?8 : 2 940 : ? 983 : 183 609 :
2,?2 : 63 000 :
23
:
: 1919
: 3 198 : 9 lfi9 : 220 056 :
2,41
: 59 000 :
24
: 1980 : 4 315 : 11 359 : 499 WJ :
2,63
: lit 000 :
44
:
: 1981
: 5 556 : 16 Ill : El2 218 :
2,85
: 109 000 :
38
:
: 1982 : 1 683 : 20 113 : 851 693 :
2,TO
: 110 000 :
41
:
: :!83
: 8 253 : 21 158 : 161 530 :
2.64 : 92 000 :
35
:
: 1984 : 9 081 : 19 403 : 834 329 :
2414 : 91 000 :
43
:
: ‘985 : 3 505 : 23 193 : 120 564 :
2,44
: 66 000 :
21
:
: 1986 : 10 208 : 26 244 : 813 564 :
2,5? : 80 000 :
31
:
* --_ .__--_. ‘-._-_-__.“*_---- _.--._’ .-._-.--- -_‘-__- -__--+-- ---- ---~-__----_-*
Tableau TV*- : Evolution du nombre de sorties, des prises, des
rendements et du prix moyen pondéri du poisson pour
les filets aaillants encerclants à Wbour
PRISBS
:
RENDEMENTS
: PRIX MO :
:
NOIIBRE
:
._--._-__-___- __________ - __________ -v..m..w: YEN PON-:
: ANNBES : DE
:QUANTITES: VALEURS :QUANTITES: VALEURS : DERE AU :
:
SORTIES : (tonnesi:( 103)
:(tonnes/ :Fcsts1983:KG F CSTS:
:Fcsts1983: sortie) :
: 1383 :
: 1918
1 831
;
866 1 20 184 i 1803
1 25 000 i
24
;
: 19’19
:
260
:
203 ; 14 413 : 0,?8
: 55 000 :
Ii
:
: 1980
:
363
:
263 :
5 186 : 0,?2
: 16 000 :
22
:
: 1981
:
911
:
631 : 15 288 : 0810
: l? 000 :
24
:
: 1982
:
811
:
634 : 36 112 : 0418
: 45 000 :
58
:
: 1983
: 2 933
: 2 900 : 292 900 : 0,99
: 100 000 :
101
:
: 1984
: 3 166
: 3 165 : 139 260 : 0,84
: 37 000 :
44
:
: 1983
: 4 884
: 4 011 : 110 019 : 0483
: 22 000 :
21
:
: 1986
: 1 595
: i 160 : 15 680 : 1,lO
: il? 000 :
43
:
_~~-__I_-~_-__~_--_I~__--___-_
~~~_~^~__~~_~____~_‘~~_~_~_~~~~_~___~~
ai

Tableau V ,- : Evolution dl noabre de sorties, des prises, des
rendeeents et du prix moyen pondéré du poisson pour
les filets saillants encerclants à Joal,
-- .----- - --...- ---.---------_-_---_-_.--- _______________________ _ _______
PRLSBS
:
RENDEHENTS
:PRIX HO-:
: NOHBRE ’*I~~~~^~~-~__~l___l_~~----_--~-~---~---_’
*YEN PONDE:
: ANNEES : DE
:QUANTITES: VALEURS :QUANTITES:VALEURS :RE AU KG :
: SORTIES : (tonnes!: (103]
: (tonnea/: F csts :Fcsts1983:
:Fcsts1983: sortie): 1983 :
:
‘__--“._- ‘“._--___--‘._--__--~.. * --.-._ -.-1--’ .---------”
----- ---- *--- “___’
:
19’18
:
3 311 : 4 109 : 103 598 :
leO9
:
2 4 000 :
22
:
1919
: 1 136 : 8 315 : 284 750 :
1*11 : 0 000 :
34
:
i 1980 : 5 448 : 4 028 : 80 560 :
O,T4
:
15 000 :
20
:
:
1981 : 6 650 : 4 938 : 13% 326 :
Os’/4
:
20 000 :
21
:
:
1982 :
9 048
:
6 848
: 212 352 :
0,98
:
2 4 000 :
24
:
:
1983
: 1 1 552 : 11 552 : 214 884 :
0,99 : 88 000 :
24
:
: 1984 : Ié 215 : 16 215 : 496 922 :
1,09 : 128 000 :
31
:
: 1985
: 19 929 : 19 929 : 462 665 :
1803 : 125 DD0 :
23
:
: 1986 : 11 102 : 17 102 : 536 218 :
le21 :
19 000 :
30
:
‘_.“_^ ____’ _.__ - __.- -_‘--_----_.~ ‘- __._.” ---- *- ----I- *--------‘-_-.._ .._-_*
Tableau VI .= Evolution et répartition de la production
sardinière (tonnes) selon les zones de pêche
~~~~~~~~~~~~~~~“~~~~~~~.~*~~~~~~~~.~~~*~~~~~~~~~~~~*~~~~~”~~~~~~~~
CASAHANCB : SINE-SALOUK
:
:
: ANNEES :
: PETITE COTE : GRANDE COTE : TOTAL :
:
GAHBIE
: CAP-VERT
:
~~~~~~~~~~~~“--~~“~~~~~~~~~~~~~~””~~”~~~~~~~~~~~~“~~~~~~~~~~~~~~~
: 1969
I
100
i
18 304
;
0
1
18 404 ;
:
19’10
:
636
:
15 506
:
0
:
11 1 4 2 :
:
1911
:
1 118
:
1 3 195,8
:
0,2
:
II 3 1 4 :
:
1912
:
1
:
24 956
:
0
: 24 962 :
:
1913
:
449
:
31 435
:
0
:
31 884 :
:
1914
:
641
:
33 261
:
0
:
33 908 :
: 1915
:
42
:
3 0 169
:
0
:
30 811 :
:
1916
:
146
:
3 0 846
:
a
: 31 010 :
: 1911
:
0
:
26 366
:
0
:
26 366 :
:
1918
:
0
:
20 899
:
0
:
2 0 899 :
: 1919
:
0
:
24 981
:
0
:
2 4 981 :
:
1980
:
0
:
21 509
:
0
: 21 5 0 9 :
:
1981
:
0
:
31 362
:
0
: 31 362 :
:
1982
:
280
:
2 4 60449
:
041
:
24 885 :
:
1983
:
822
:
11 0 6 9
:
0
: 11 891 :
: 1984
:
214
:
6 ?lB
:
0
:
6 990 :
: 1985
:
4
:
5 911
:
0
:
5 981 :
~~“~~~~~~~~~~--~~“-~__c^________________~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~
Source:
C R O D T

Tableau VII,- Composition annuelle des captures des engins de
pêche en 1985,
: SBNNES
: PILLBTS :
BSPECES
:
: IIAILLANTS : SARDINIERS:
: TD~RNARTRS : ENCERCLANTS :
*“““““““““““““““““““““““““““““““”””””””””””””””“*““““““““”*””*”””
Sardinelle &&a
:
52
:
1
:
58 :
Sardiaelle raderensis :
35 :
92 :
32 :
(&F@g g&
1
:
-
:
1:
EthnaiosR f inbriate
:
3
:
6:
-
:
PoredrspR gRRL
:
2 :
-
:
1 :
Brachydeuterus auritus :
3 :
-
:
-
:
lr#iurus Qecg

4 :
Smber .ieponicRs
:
- :
- :
1
:
Autres
4 :
1
:
3
:
_““““““““““““““““““““““~“~“““““~””””*”~””””””””““““““““““””””””””
Tableau VIII,- Evolution hist.orique de la pêche sardiniers seai-
industrielle dakaroise (1962-1985)
: ANNEES : NOLIBRE DE
DRBAR~BEHENTS : TBMPS DE MER :
1’8 U ,E, :
: SARDINIERS
iTONNSS} :
(10 HEURES) : (t/lOh) :
: 1862 :
1
1 886

.
.
: 1463 :
1
4 218

*

: LB64 :
1
4 990

*

: 1965 :
1
6 519
*
: 1966 :
2
8 826

: 1967 :
3
8 500

: 1968 :
3
!4 000
*

: 1969 :
4
18 404
1 015
:
i8
:
: 1970 :
5
17 142
1 145
: 15 :
: 1071 :
5
14 314
821
: 17.50 :
: i972 :
5
24 962
1 061
: 23,50 :
: 1973 :
14
SI 884
1 BO3
: 20 :
: 1974 :
18
3: 908
2 177
: 15,?5 :
: 1975 :
15
30 811
1 822
: 16‘50 :
: ..976 :
13
31 010
1 958
:
16
:
: Ii77 :
12
26 366
1 834
: 15 :
: :978 :
10
20 899
1 529
: 14*50 :
: ;979 :
16
24 987
1 872
: 14 :
: 1980 :
18
27 509
2 282
: 12*50 :
: 1981 :
15
31 362
2 $14
: 12 :
: i982 :
19
24 885
3 053
8.50 :
: 1983 :
17
17 391
2 801
ô,50 :
: i984 :
12
s 990
1 320
5.50 :
: 1985 :
6
5 381
917
fi,75 :

Tableau IX .- Prix des moteurs hors-bord*
SM- : Pegrissac-Sénégal (198S)
*“““““““““““““*“““““““.“““““““““””””””””””””””””
: PUISSANCE : HORS TAXES : TOUTES TAXES :
: HORS DOUANES : CONPRISES :
““““““““““““.“““““““““*““““““““*””””””””””””””””
8ch
;
355 DO0
:
660 000
:
:
25 ch
:
550 000
I
998 000
i
: 40 ch :
800 DO0
: 1 500 000
I
““““““““““““““““““““““““““““““““””””””””””””””””
Tableau X ,- Prix des Bennes tournantes sontées,
Source : EFAP (198S),
“““I”“““““““*“““““““““““““““““““””””””””””””””””
: LONGUEUR (b) : RORS TAXES : TOUTES TAXES :
: NAILLE (CH) : HORS DOUANES :
COMPRISES :
““““““““““““““““““““““““““““““““””””””””””””””””
: 300 x 1.4
: 3 555 000 : 5 795 835
: 400 x 1,4
I 4 140 000
:
? 72? 180
I 300 x 1,6
I 4 OS2 860
;
6 623 315
: 400 x l-6
: 5 Ill? 145
:
8 831 150
Tableau XI ,- Coûts d’investisseaent des unités
artisanales calculés d’après les prix en
vigueur en 1986,
jopoce : IFAP et COTOA (filets),
PEYRISSAC (noteurs)
““““““““““““““““““““““““““““““““””””””
: SI?NUE TOURNANTE : FILET HAILLANT :
““““““““““““““““““““““““““*“““““””””*””””””””””“““*““““”
: Koteurs
: AD0 000 x 2 :
550 000
I
:
: Pirogue
:
: 8 16a
: 1 100 000
1
1 100 000
1
: , 18 R
: 1 500 000
:
-
:
: Filet et
:
: accessoires
: 4 300 000
I
1 040 450
1
““““““““““““““““““““““““““““““““*””””””””””””””“““““**“”
: CAPITAL INVESTI : 8 501) 000
:
2 990 450 :
5 4

Tableau XIII,- Coûts d’exploitation des unités artisanales,
“.^--
_““.”
- - ”
““I”.---
------
I-----
-._“.I--“-I”.“.
_.-------------------------_.-------
-“---”
PBNNB TOIIRNANTE
: FILBT NAILLAN? ENCERCLANT I
‘-“_--“- “ ^ “ ^..-._ --“-“_-_I-__-‘--~_-________
_..----____ ---*
CATEGORIES
Valeur
:
x
:
Valeur : X ;
_--- ------ --’
:
@A- fi&eJ
- Anortisserents
, soteurs
8Ofi,ùOO
: 6,30
I
215,oo:~
I
4,21 I
, pirogues
466.000
:
2,05
:
ilO,OOD
:
1.11 :
- ‘Assurances”
i25,QOO
: 0.99 :
52,009
:
0,81 :
<““““““““““““““““““<““““““““. .““““““““““““““““““:““-“““““~
Sous-total 1
l+iS5,OOIj
9,34 :
43’1,000
: ô.79 :
.
Cu_ill Y&&gltlf.g
-Consomations
intemédiaires
, carburant,
?,43tJ.400
58,66 :
4*429,000
: H*E5 1
, nourriture et.
petit entretien
2,iSO,ùùG
I?,2? :
1~200,000
: 18*65 :
- Grandes réparations
, filetu
l.ù?5,W
%*4S :
140,000
* 2,id :
, aoteurs
3U4.OOG
2‘40 :
152,000
;
2.36 :
, pirogues
494,393
3#9i :
15,000
: I*l” :
: Sous-tot,ai 2
11*494,394
: 90,ôô I
5.996,OOO
: 93<23, :
: WIT TOTAL
: 12*E19,599
:lOO
:
6.433‘000
: !OO :
.-_ ____-_.--
.“.“_. -._-- ..---- ---*------.““~ --..----. ---‘-“. ---- --*-- --------_-___ ---*__ ._______ *

Tableau XIV ,- : Evolution des revenus bruts par sortie des serines tournantes
[lu3 francs1983 j
a. Wbour
~~___-~-~__~--~~~~-~~~~_I________-~~~-_~I~~~~~~~~~_~~~~~-~~~~-~~~)_-_---_I-_____“_
: SARDIN, : SARDIN, : ETBHAL 8 : BRACHP : POMADA-:
:
: REVENU :
: AURITA : BBA
:PIHSRIA-:AURiPUS :
SYS : CARANX : AUTRES : HOPEN
:
: ANNRE :
:
:TA
:
:
spp :
spp :
:
PAR ;
: SORTIE :
q---__-- ___^_ -_--- __-______ - --.-- -I ._-- -__----_--- __---
: 1918 I 3?
:16
1 4 : 1
1 16
I
8 I!l
186
: 1919 : 24
:15
: 3:
1
:
1:
10 : 5
: 64
: 1980 : 47
: 12
: d : 1
:
9 :
11
: 2
: 82
: 1581 : 11
:33
: 2: 1
:
8 :
4
: 6
: 125
: 1982 : 48
:44
:
2:
1
:
13 :
6
: 32
: 146
: 1983 : 35
:5?
:
1:
2
:
il
:
3
: 21
: 130
: 1984 : 2’i
:56
: 1:
1
:
5 :
2
:
7
: 38
: 1985 : 41
:31
: i!: 1
:
3 :
4
: 4
: 84
: i986 : 48
:26
:
0:
1
:
3 :
4
: 21
: 1.11
’ -._ ,,_--- - __- -._--
b, Joal
: SARDIN a : SARDIN, : ETHHALOSE BRACHY - : POHADA-:
:
:REVENU
:ANNEE : AURITA : REA
:FIMBRIA-: DEUTERUS:
SYS : CARANX : AUTRES :HOYEN
: TA
: AURITUS: Spp : Spp :
: PAR
: SORTIE
‘_- ___..,- ‘- ------ * ^_^-_.___ ‘__-__-__’
,.,--__--.- *_-- ___- ‘__- -____.‘-------’ ------
: 1918 I
35
I
il
I
3
I
1
I
9
I
3
I
G
:
$3
: 1919 :
21
:
11
:
8
:
0
:
R
:
2
:
7
:
51
: 1980 :
36
:
9
:
0
:
1
: 30
:
15
: 3j
: 116
: 1981 :
21
:
13
:
2
:
1
: 26
:
l?
: 23
: 109
: 1982 :
2t
:
25
:
5
:
1
: 16
:
19
: 24
: 1lU
: 1983 :
18
:
32
:
7
:
2
: 10
:
9
: 14
: 52
: 1984 :
11
:
24
:
5
:
2
: 21
:
14
: 14
:
91
: 1985 :
23
:
1’1
:
3
:
1
:
8
:
6
: 8
: 66
: 198E :
19
:
13
:
2
:
2
: 30
:
2
: 12
: 80
I _-___ _-I ---.-- --‘_-__-*-_‘--_-
..-- -‘-..--- -_-_*__.-__I-’ ------‘---I--.--‘---_--I

Tabieau XV ,- : Evolution des revmus bruts par sortie des filets aaillants
encerclants [1D3 francs 19SSl
----_x"__"------------.----_---."---""
._."
-----"------"------_-_l-."_l-

..-- ---------
: SARDI,: SARDIN,: ETtlWA, : BRACHID, POMDA-:
:
: REVENU :
~ANNEE
: AURITA: BBA
:FIHBRI, :AURITUS : SYS
: CAMNX : AUTRES : HOYEN :
: SPP
: spp :
: PAR :
: SORTIE :
“___ _“_“. - ____-_____ -----.-------*.-- ---. .------ -“_“-I-_--~-- -__-- ----“.-_“__“-.-___-.a-~
: 1918 : 0 : 16 : 9 : ù
:o:
OI
0 ;
25
;
:
1919 : 0 : 12 : 3
:
1
: 0 :
1
:
37: 55 :
: 1980
:
1 : 4 : 1%
:
1)
:o
: 0:
(1: 16:
: 1981 : II : 10 : 5 : 11
: 1 : 0:
::
11:
: 1982 : 1 : 28 : 14 : 0
:o : 0:
1:45:
: 1983 : 1 : 88 : 2 I 0
: 8 :
0
:
C :
1110
:
: 1984
: 0 : 35 : 2 :
0
:o : 0:
C:J?:
: 1985 : 1 : 21
:
0 :
il
:o : 0:
c:22:
:
1986 : 4
: 41 :
1 :
0
:o : 0:
1:4?:
’ “._..“_“_
- _-_-_._

- ----
- _“------^-..--...
. . ^-.--l-.---“---L--

-----
_---_““_^_
--
----___
-.-_’
: ShRDIN,
: SARDIN, : BTBPAL, : BRACHYD , : POHADA- :
:
: REVENU :
: ANNEE : AURITA : RBA : FIKBR. :AURITUS : SIS : CARANX : AUTRES : IIOPEN :
: spp : spp :
: PAR :
: SORTIE :
-_ ._._-- - - - - - - _._“.“_ - _---- - - -__-_. -..- “..““_.“---^_-“_ ___,”
_
--___-__- - _ _ _ _-____“.,.” *
:
1918 : 0
: 10
: 13
0 : 0 : 0 : 0
: 24
:
1919 : 0
: 20 : 19 :
0 : 0 : 0 : 1
:
40
:
1980:
0
:
1 :
6
0 1
:
:

0 :
i
: 15
:
: i981: 0
:
8
: 5 :
Il : 1
: 0
:
E
: 20
:
:
1982 : 1
:
14 :
1
:
0
: 0
: 1: 2
: 24
:
1983 : 0
:
65
: 15
:
Il
: 1
: 0
:
8
:
88
:
1984 : 1
: 104 :
a
:
0
: 1 : 0
:15
: 120
:
t985 :
0
: Il?
:
5
:
0 : 0 : 0
:
2
: 125
:
1986 : 0
:
61 :
10
:
0
:o:
0:2
:
19
:
“_.. ___- --- “__“. -__-- ---.--. --------- “.“_.___” ------. ^----“----- ____“. -_.l.l- .“___ -
~
.“__“_I

Tableau I\\l,- Evolution du prix du gasoii-pêche
: DATES DE CHANO~MENTS i PRIX RBKLS ; PRIX MOYEN ;
DB PRIX
: ~FCFA/LITRB] : ANNUEL :
‘_-_-_- ““_” - ------.. _-- -_-_* ““““-I”- -“__*--- “““__“” --’
: 1980 1/1 - 31!1
I
42,O
I
42,o
:
l/I - 31/3
I
42,o
I
: 1981 1/4 - 3016
:
50,o
:
51,o
:
l/? - 31112
:
56,O
:
1/1
-
3oi4 :
59,o
:
80,O
:
: 1982 l/T - 31,12
:
61,O
:
~““““““““““““““*“““““““““.““““““””””””.””””””””““““.
l/l - 3014
I
61,O
:
: 1983 i/a - 3011:
:
?1,2
:
?i,6
:
ii12 - 3llit
:
81,2
:
~“““““““-“““““““-“““-----‘------------’-”””””””““““.
.
l/l
-
31i:
I
81,2
I
: 1984 il8 - 30!11
:
87,O
:
a4,7
I
1112 - 3111%
:
100,o
:
.“^““““““““““““““““““““““.““““““””””*”.””””””””““““”
3/1 - 3016
I 100,o
I
: 1985 l/? - 31112
: lO!i,O
:
102,5
1
*-me- -- “.“_ ------ -----.-._- *~~~~--“~~--“‘~~-_---_____(

Tableau XVII ,- Salaires mensuels fixes de l’équipage
sardinrer%
&w~: l4ar ine marchande (!986),
l”““““““““““““““*“*~__l_l______________
CATEGORIE :
SALAIRE :
““““““““““““~““““~““““““““““““““””””””
Natelots
40 931 I
Wateiot-cuisinier :
43 127 1
: Bosco (2e capitaicei:
52 685 :
: Hécanicien
: Capitaine
Tableau XVIII,- Primes isensueiles de tonnage débarqué de
1’ équipage sardinier,
SO&~C~ : Harine marchande (1986).
-““““L”“-“““---“C-““____^_____________C_~””””””““““““““““”””””””*
TONNAGE
: : : :
: CATRGORIE
: o-195 : 196-261 : 201-300 : 301 et t :
^““““““““““““““““-““_______________I____””””””*““““““~“““””””””””
: Matelots
< j
40 :
: Hatelot-cuisinier : ii
40 I
: bosco (2” capitaine) : U
40 I
: Iécanic ien
: i:
58
I
: Capitaine
: 92
92 I

Tabieau XIX $- : Couts d’exploitation d’un sardinier
(1986)
---. -----.----------
-----.- -<,. __.-.~---------------_______I
.-----.-
:
CATBGOREES
;
VALEURS :
x
I
’ “--.--- --._---- ------ ’ -. .-- I.I- .---._------ -__: ----------___-__ .___ *
&Jh&g figes :
: - Aiortisserents :
i 132 000 :
2.2
I
:- Assurance :
3 556 ooû :
4,6
:‘- Licence de pêche:
500 000 :
û.?
:
:- Patente
81 000 :
8.1
:
:- Frais de gestion:
>J 988 000 :
11,î
:
. ---_- -.--.---1-1------’
.---- ---------__
---- +
: Sous-total 1 :
14 851 000 :
19,3
:
:Mg yr~&lgs :
: - Carburant et :
: lubrifiants :
i2 96î 000 :
16,1
1
: ~ Glace et eau :
12 318 ooü :
15,9
:
: - Frais d’équipa-:
: ge
16 089 000 :
20,1
I
: - Réparation et :
: entretien
:
11 659 000 1
15,o
i
: -’ Frais de débar-:
: querent
:
$83 ÜOO :
I*i
I
: s Fournitures :
8 19’1 000 :
11.3
:
*--.- -._ .---- --------- ’ --------_-_- ___-_ ’
: Sous-total 2 :
62 151 ooû :
80.1
:
:hût
glta~
:
il âO8 000 :
100
I
* .__.____._. _ ____- - _--._- * --1 -.-. I ----” .I.-.---.---
II------_-
----.-__ -__’

taoieau XX : Evolution de la rentabilité des sardiniers dakarois (Francs ctsj
:PRISE 110-: CHIFFRE : GOUT : PROFIT : PRIX : COUT PAR: PROFIT :
:YENNE PAR:B’AFFAIRE: IIOYEN :iailliers: KOYBN : K G DEBAR-: ?AR Ki; :
: ANNEES : BATEAU : UOYBN :D’EXFI, : F 19831 :PONDERE :QUE : D%BARQ!.JE :
:‘tonnes) : (milliers: (ailii,ers:
: AU kG : (F 1983):(F 1983) :
; F 19831 : F 1983: :
:
il” 1983): :
:
_- ~.I-.. -- ’
-‘----
<._,..__.___
---I’--.--I.I..-. I -----,-- -_‘--_---_--*--
*
------- ------ -..--’
: iY63 : 4 %I~i 1 161 498 i 85 308 I 101 59û I 36 1 14 1 22 1
: i$?D : 3 428 : 132 109 : 39 65E :
12 453 : 39 : 19 121 :
: i9?1 : 2 863 : il8 511 : 42 12: :
‘?5 188 : 41 : 15 :26 :
: i!?2 : 4 992 : 186 294 : 54 967 : 131 321 : 31 : 11 :Y6 :
: 1913 : 2 211 : 80 018 : 29 698 : 50 380 : 35 : 13 :22 :
: 1314 : 1 884 : 66 541 : 32 563 : 33 918 : 35 : l? :18 :
: 19?5 : 2 os4 : TO 585 : 32 824 : 31 341 : 34 : 16 :18 :
: 13?6 : 2 385 : TP 538 : 39 016 : 38 462 : 33 : 18 :itj :
: 1911 : 2131 : il 214 : 39 858 : 31 356 : 32 : 18 :14 :
: 1318 : 2 090 : $1 162 : 39 541 : 52 165 : 44 : 19 :25 :
: 1919 : 1 562 : 6% 418 : 30 419 : 36 999 : 43 : 20 - 24 :
: i380 : 1 528 : TO 395 : 33 DB4 : 43 311 : 50 : 22 :28 :
: i381 : 2 091 : 86 203 : 45 32k : 40 815 : 41 : 22 :26 :
: 198% : 1 310 : 66 196 : 41 942 : 24 854 : 51 : 32 :19 :
: 1383 : ! 652 : 49 914 : 42 122 :
? 251
:
4?
:
41 ?
:
1
: 1984 : 583 : 2s 433 : 28 395 :
38
:
: :
49 49
0
:
: 1955 : 991 : 32 901 : 39 858 : - 1 951 : 38 : 40 : -2 :
’ -- _ --” .--. ’ _.-..------ *_--.- --__* -._ ---- ---’ <_____..---* _--. --_-_‘___ ------- ---- -----

Tableau XXI ,,- Evolution de la rent.abilité des unités artisanales
sur la Petite Côte {Erancs83lkg)
a, Sennes tournsntes à Hbour :
“““~“““““““““““““““““*““““~“““““””~””.~”*””””””“*“““““.““”””””””“““““*“““““““~”
: PRIX
:CONSWA, : VALEUR : REWUNE, : REILUNE, : AMORTIS-: PROFIT :
ANNEES : MOYEN : INTKRNED, : AJOUTEE :
D U
: DU
: SBNENT : NE? :
: PONDERE :
: BRUTE
: TRAVAIL : CAPITAL :
:
:
.“..~“~“““.““~~“““““~“““““““““““”””””””””””””””“““““““~~“”””””””“““““.“““““~~**”
: 19?8 : 30
10,16 ; 1$,84 : ll.Df : 8,?5 : 2,3i : 6,44 :
1919
: 21
: 12,21 : 14673 : 8.23 ; ô,50 : 1492 : 4,7G :
138Q : 35
: 12443 : 22,5? : 12081 : $a96 : 2‘83 : Y,33 :
19e1
:
37
: 8>64 : %8,36 : 15,85 : 12,51 : 3a3U : 9,21 :
: 1582
: Ii0
I 11.8? : 48,!1 : 26,89 : 21.24 : 5.61 : 15,83 :
. 1983 : 41
: 9,ll : 31,89 : iÎ,82 : 14.01 : 3,?i : 10,36 :
1984
: 42
; 12431 : 29663 : 16,55 : 13.08 : 3,45 : 9,63 :
: 1985 : 27
: 9,22 : il,?8 : 9,93 : 7.85 : 2,07 : 5,7d :
1986 : 30 : ‘i,83 : 22,17 : 12,39 : 9,?8 : 2,515 : ?,20 :
__I____’ ______,--_’ _I__<“_ -__‘_-.. - .._._.. _‘...--I- -_~I~~_~----~‘“~--~-_-_‘_L.~ ---__*
b, Serines tournantes à Joai :
_ - . . ^ _
-l--“--““----.---.““--
.---
-~--“.---..“~~~~~~-~~~~~~--~~~~_”-_~_-~__-”_-
- - - .
_-..
: PRIX :
:VALEUR
; BBMUNE, :REWUNER, : AIORTIS- : PROFIT :
ANNEES : KOYBN
: CONSOMMA, :AJOUTEE : DU
: DU
: SEMBNT : NET :
: PONDERE : INTBRHED, :BRUTE
: TRAVAIL : CAPITAL :
:
:
ltil8 :
23 : 9,59 I i3,4i
l,49
1 5.92 I
1,56
I
4*3ti 1
1919 :
24 : 10.82 : 13.18
?,36 :
5,82 :
iq54
:
4828 :
1980 :
44 : 9,92 : 34,os
i9,04 : 15,04
:
3,9? : 11,0’1 :
!Y81 :
3s : 9,15 : 38.85
i6,12 : 12413 :
3638 :
4*3’i i
1982 :
41 : 9,6li : *jl,34
1?,51
: 13483 :
3,65
: 10,18
:
if83 :
35 : 9,118 : 15812
14,04
: 11.08
:
2a93
8.15
:
1984 :
43 : 12,;9 : IV,81
1?,21
: 13,80
:
3*59 : 10,Ol
;
!Y85 :
21 : 10.69 : lb*31
$*Il :
?,20 :
1*90
5.30 :
if86 :
31 : 10,15 : 2O,d5
11,65
:
9,20 :
2843 :
iia’l’i :
” - - - “-”- ‘- _-_-_- -_‘___-

-,--- -‘_-._--l-l_” .” -...-----. ..‘--------- *-_------‘--_-_-__ ’
c, Filets railiants encerclants â Joal
. _-- _--- “-__-__-_-_--““-- -“1---“-^-- .-..
:
?RIK
: :VALEUR
REKUNER, : REMUNER, :
: ANNEBS : YOYEN :CONSOMMA, : AJOUTEE
DU : DU :AMORTIS- : PROFIT
:
: INTERMED, : BRUTE
:SEMENT
NET
:
:
!ONDERE : :
TRAVAIL : CAPITAL : :
:
___-___-’ -.“I___.“- -‘mm-- ----- (--s .--1--- _----_-_‘_--___-__‘__--______ ___--__e_’
: 19?8 : 22 : 8e98 : 13.02 :
?,21 : 5‘15 : le52 :
4,23
;
: 1919 : 34 : 8,3? : 23863 : 14,32 : 11,31 : 11931 :
8,32
:
: 1980 : 20 : 13,24 : 6.Q :
3011 : 2,99 : 2,99 :
2,20
:
: 1981 : 21 : 13,24 : 13,78 :
Te89 : 8,OT : 6.01 :
($4’1
:
: 1982 : 24 : $a99 : 14aOl :
1‘83 : 6‘18 : fla13 :
4855 :
: 1983 : 24 : 9889 : 14411 :
7488 : 8823 : 6,23 :
4.59 :
: 1984 : 31 : 8898 : 22,0% : 12,30 : 1,?9 : i.19 :
1,32
:
: 1985 : 23 : 9‘51 : 13,4$ :
1-53 : 5,96 : 5,96 :
4,3$
:
: 1986 : 31 : 8*09 : 22,fi : 12,81 : lfi,lO : 10,iO :
‘/,4Y
’ .-- _---_- ..I..“I.-
-- -----
“.- - -^-. ------* ---- -.“_,“‘- ----‘_-
-___
__^-“_“’______I ~_
i.; 2

Tableau XXII, -: Cosptes d’exploitation des unités artisanales:
sennes tournantes à Wbour et filets naillants
encerclant8 à Joal [ 1986),
: SENNES
: FILETS :
: TOURNANTES
: HAILLANTS :
----._-------------,--_
----.. --^*_--II_________-‘-.--- -- ----- -___*
:CHIFFRE D’AFFAIRES
: 31 408 560 : 10 122 449 :
: Consowations interaédiaires :
. 8 Essence
: 1 430 400
: 4 429 Où0 :
I *Nourriture et petit
:
entretien
: 2 190 000
: 1 200 Oùù :
:RESULTAT NET
: 21 188 160
:
4 493 449
;
< I Travail
: 13 296 066
:
3 261 962
:
. I Capital
: 5 089 094
:
1 225 441
:
:GRANDES REPARATIONS
I , Filet
:
1 015 000
140 où0
I
. 6Moteurs
304 000
152 000
:
* I Pirogues
494 999
15 000
:
:ASSURANCES
135 000
~AHORTISSRMENTS
: , Moteurs
800 000
;
215 ou0
1
I 8 Pirogues
260 000
:
Ii0 000
:
:RBSULTAT NET DR L’ARMATEUR : 6 020 000
I
473 487
I
Capital investi : a 500 000
:
2 690 450
:
:TAUX DE RENTABILITE DU CAPITAL:
10,û x
:
17,6 9R
1
-I--.----------------^---~-I-I--

*- ------- -__-_-_‘---- ___________ *

T a b l e a u X X I I I , - Zaicul du coût moyen de ia tonne de poisson débarquée par les différentes
unités de pèche en 1986,
~~~~~~“.~“~~~~~~~~~---~~~~“~~~~~~~~~~~”~.~*~~~”“~~~~~~~~~~~~*~~~~~~~~~~~~“.~~,~~~~~~~~~~~~~~~~*~~
:
SIMiES TO~RNANTBS
:
FILETS HAILLANTS
:
SARDINIEOS
:
E#CERCLANTS
:
: CATEGORIES
1““““““““““-“““““““““““““;“““““““”””””””””””””””““~
,“““” *-.” ^ . . “ “ “ “ ”
““““” “ “ “ “ “ ~
: Valeurs
:Coûtitonne: V a l e u r s :Coûtltonne: Yaieurs :Coût;tonne:
.““““““““““_“*““““““““““““““““““”””””””””””~”””
““““““““““““““““““““““““““““~“““””””””””~””””~.”
: &icit fi& :
-Asortissenents : i Oi30 606 : i 326 :
385 600 : 1 546 i 1 ?32 006 :
925 ’
: -Assurances :
125 ooc : 155
52 600 : 209 : 3 5iS 006 : 1 898 ;
: -Licence de pécue:
560 OOG :
261 :
: -Frais de gestion:
: 8 968 000 : 4 799 :
: -Patente
:
81 000 :
43 :
Q3oi variables :
: -Carburant et :
: iubrif iants : 7 436 000 : 9 299
4 429 GO0 : il T8ri ; 1% 961 006 : i 923 :
: -Glace et eau :
: 12 376 000 : 6 661 :
-Frais d’équipage: :! 190 000 I 2 :4ij ; 1 200 000 1 4 819 : 16 069 000 : 4 5?9 :
: -Réparations et :
; entretiens
: i 813 999 : 2 345 .
36? 000 1 1 414 ; 11 659 000 : 0 225 :
: -Frais de débar- :
: queaent :
883 000 1
4”i 1
-Fournitures
:
: 8 191 000 : 4 696 :
:““““*“““““’
* “ “ “ “ “ “ “ “ “ “ +
~“ “ “ “ “ “ “ “ “ “ *
: 15 866 :
: 25 834 ;
: a! 433 I
“““““““-““-.““““““*---..-“-““.““”””””””---”-----“““““““““”””””””““““““““““““*““““““““““““*”””,~*”

Tableau XXIV,- : Gosparaison des caractéristique8 éconoaiques et
financière8 des différents types
d’unités
exploitant le8 petits pélagiques côtiers au
Sénégal [1996i,
: SBNIE
: FILET :
: ~ARACTERISTIQUKS : TOURNANTE : RAILLANT : SARDINIER :
* _._----.--
--------------
* <_-
--.. ^ -...--.-1- * -----

-
-----

-‘---------,-
-

-----.’
: Rendements (tannes1
:
3,10
:
la21 :
6,?5
:
: Nombre de sorties :
216
:
206
: Prise totale (tonnes):
199
:
249
: Noabre de pêcheurs :
5 600
:
1 384
: Revenu moyen aensuel :
: par pécheur (francs 1 :
50 431
I
45 390
: Revena amateur :
: : f rancs ) : 6 020 300 I
348 481
: Iavestissenent
s
: Initial (francs) 8 500 000
: 2 940 450
: 25 000 000
: ientabilité du capital TO*ii X
: il,85 x
-
: Délai de récupération:
13 mois : 39 mois
: :oût de création d’un:
425 000
:
361 556
: 1800Ir00j
1
: emploi (francs] :
: 21 500 000) (2) :
: tCoît de production :
: jd’une tonne de pois- :
: sao ( f r a n c s ]
12 222
:
13 268
: Valeur ajoutée nette :
: (francs)
:lS i25 000 13 6 1 5 000
* _ ____I .,__.__-_I<_----I-’ -- .---.-^-- ----’ ----------_
(11 Septembre 1985
(2) 1 800 000 Francs pour les vieux sardiniers et 21 500 000
Francs pour les sardiniers neufs,

Tati Jeau XXV, - Rvolution des prix au débarquement des
principales espèces capturées par les
sardiniers dakarois (francs cts / kg),
_-____--_---------------~--------------------------------------
: SARDLN, :SARDIN, : CARANX:PCMADA, :TRACEUR, :SCCcID, :
:
: ANNBES:aurita : e b a zrhonchus: s p p : s p p :japon,:AUTRES:
: 1911 : 33918 : 25,56 : 41,50 : 95,OO : - : - : - :
: 1918 ; 43,6? I 2?.?3 : 55.40
105,21 : 4?,80 : - : - :
: 1919 : 55,48 : 24,83 : 60,18 :156,00 ; 91,8? : 46‘25: 11,OO:
: 1980 a: 58,30 1 42,82 : 52400 :200,?5 : 52880 : 42614: 39,OO:
: 1981 i 44,8? 1 32.94 i 53.38
164,13 : 36,SO : 30,25:
- :
: 1982 ; 41.40 i 41.00 i 68.80
151,OO i 38,25 ; 58.00;
- ;
: 1383 I 54,38 ; 42,?5 1 65,OO
:140,33 : 36,50 1 58.DO;
- ;
: 1984 ; 41‘00 ’: 50,DO ’: ?3*00 *:13’1,00 ’I 40611 ’:

53.60:
- ;
: 19S5
: 3?,?1 1 41,1? i 44*50 I140,so 1 3?*11 1 45,151
- I
: 1986 ; 25643 i 24,11 1 2?,50
1130,OO 1 21,60 i 51.43; 4LOO;
’ - -.-_. ---. *--__--‘- ._--.._- - ^_-----’ -._-- ---‘_----__*-- _____ *__ ____’
.