RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE EIRANE SAMB “ P E T...
RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE
EIRANE SAMB
“ P E T I T E C Ô T E - 5" DU LOUIS SAUGER,
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS
PÉLAGIQUES COTIERS LE LONG DE
LA PETITE CÔTE DU SÉNÉGAL
DU 2 AU 7 SEPTEMBRE 19%
a
A R C H I V E
-
C E N T R E DE R E C H E R C H E S O C É A N O G R A P H I Q U E S D E D A K A R - T I A R O Y E
No 146
* I N S T I T U T S É N É G A L A I S O E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S *
AVR 1 L 1936

R E S U L T A T S D E L A C A M P A G N E
“ P E T I T E C O T E - S ”
D U L O U I S S A U G E R ,
P R O S P E C T I O N D E S S T O C K S D E P O I S S O N S
P E L A G I Q U E S
C O T I E R S L E L O N G D E
L A P E T I T E C O T E D U S E N E G A L
D U
1 A U 7 S E P T E M B R E 11355
Bi rane SAMB*
--
..-
* Océanographe biologiste de l'ISRA-CRODT B.P. 2241 - DAKAR.

1
S O M M A I R E
INTRODUCTION
1.. DESCRIPTION DE LA CAMPAGNE "PETITE COTE-5" DU LOUIS SAUGER
1.1. Participants
1.2. Calendrier
1.3. Extension géographique
1.4. IRscription des travaux réalisés
1.4.1. Etude du milieu et des opérations de pêche
1.4.2. Matériel d'écho-intégration
2.. REGLAGES DURANT LA CAMPAGNE
2.1. Estimation de l'index de reflexion moyen des poissons
2.2. Réglage de l'écho-sondeur
2.2.1. Le niveau d'émission : SL
2.2.2. Le niveau de réception : Gl
2.2.3. Contrôle de la fonction TVG
2.3. Réglages de l'intégrateur
3. CALCUL DES BIOMASSES
3.1. Saisie et correction des données
3.2. Extrapolation en hauteur
3.3. Calcul des densités
3.3.1. Densité globale par séquence
3.3.L. Densité par intervalle de profondeur
3.3.3. Densité par zones bathymétriques
3.4. Calcul des biomasses
4. RESULTATS
4.1. Conditions hydrologiques
4.2. Opérations de pêche
4.3. Estimation des densités et biomasses
4.3.1. Estimation des densités moyennes
4.3.2. Estimation de la biomasse totale
4.3.3. Répartition des biomasses
4.3.3.1. Répartition générale
4.3.3.2. Répartition par zone bathymétrique et par secteur de
pêche
CONCLUSION
REMERCIEMENTS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

I N T R O D U C T I O N
La technique d'évaluation des stocks halieutiques par prospection acous-
tique à l'écho-intégrateur, fait appel aux propriétés réfléchissantes des
poissons ou des bancs de poissons, interposés dans un faisceau sonore. La
quantité de son réfléchie est proportionnelle à la densité de poissons dans
l'eau, et aux propriétés réfléchissantes de l'espèce considérée. Ces derniè-
res étant constantes pour une espèce donnée,
la quantité de son réfléchie
sera donc fonction de la densité de poissons.
Le programe & prospectionacoustique Petite Cote a pour but d'estimer etde suivre
la biomasse entre la presqu'île du Cap-Vert et la frontière Nord Gambie et,
à la fin des campagnes, de rechercher une corrélation entre les valeurs de
biomasse ou de densité calculées et les résultats des pêcheries locales,
Le présent rapport traite et présente les résultats de la campagne
Petite Côte-5 qui s'est déroulée à bord du N/O Louis SAUGER du 2 au 7 sep-
tembre 1985.
1.
D E S C R I P T I O N D E L A
C A M P A G N E
11 PE T 1 TE
C O T E - 5 11
1.1. PARTICIPANTS
Le personnel suivant a participé à la mission à bord du Louis SAUGER :
- Birane SAMB chef de mission CRODT
- Tomas CAMARENA stagiaire
CRODT
- Abdoulaye SARRE électronicien CRODT
- Ibrahima SOW technicien CRODT.
1.2. CALENDRIER
La campagne de prospection s'est déroulée du 2 au 7 septembre 1985 à
bord du N/O L(ouis SAUGER. La calibration a été effectuée le 2 septembre dans
le port de Dakar.
1.3. EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET COUVERTURE
Le plateau continental sud a été prospecté entre la pointe des Almadies
et la frontière nord Gambie. La zone bathymétrique couverte s'étend des fonds
de 10 m à 200 m. Un réseau de radiales parallèles aux degrés de latitudes
et espacées de 5 milles nautiques les unes des autres a été adopté pour le
parcours du bateau (cf. carte 1).

3
1.4. DESCRIPTION DES TRAVAUX REALISES
1.4.1. Etude du milieu et des opérations de pêche
La température de sub-surface a été relevée en continu durant toute la
campagne à l'aide d'un thermographe de surface de type MURAYAMA DANKI MKI-
21A disposant de trois échelles de température (2' à 16", 8" à 26", 18" à
36") et deux vitesses de déroulement de papiers 25 mrrdh et 50 mm/h.
Concernant les opérations de pêche,
le Louis SAUGER est équipé d'un
chalut pélagique. Mais les premiers essais d'utilisation de ce chalut lais-
sent apparaître des risques d'accidents lors des manœuvres. C'est ainsi,
qu'en attendant de faire certains aménagements,
il est apparu plus judicieux
d'envisager les opérations de pêche uniquement le jour et sur les fonds
supérieurs à 50 m. A cela, s'ajoute également la durée de mise à l'eau très
longue à cause de la lenteur de l'enrouleur. Enfin, les essais du netzsonde
jusqu'à présent infructueux,expliquent en plus des raisons précitées, le
nombre très faible d'opérations de pêche au cours de cette campagne.
1.4.2. Matériel d'écho-intégration
Un ensemble complet d'écho-intégration et divers appareils ont été embar-
qués Z bord du N/O Louis SAUGER. Cet équipement comprend principalement :
- 1 oscilloscope SONY TEKTRONIX 305 DMM
- 1 magnétophone à cassette SONY TC-D5M avec interface réalisée par
BIOSONICS
- 1 échographe ROSS modèle FINE LINE 250 M modifié par BIOSONICS
- 1 écho-sondeur 60-120 KHz BIOSONICS modèle 101
- 1 intégrateur BIOSONICS modèle 120
- 1 générateur de fréquences BIOSONICS modèle AT 2 W - 82-50
- 1 oscilloscope ENERTEC SCHLUMBERGER 5027 à mémoire numérique.
Cet appareillage s'est enrichi de divers autres appareils à bord du
nouveau N/O 'Louis SAUGER notamment d'un ordinateur HP-9836.
2 .
R E G L A G E S
D U R A N T L A
C A M P A G N E
2.1. ESTIMATION DE L'INDEX DE REFLEXION MOYEN DES POISSONS
Comme il n'a pas été effectué pour cette mission de mesures d'index
de réflexion la même "target strength", soit -35.4dB/kg, que celles des cam-
pagnes précédentes a été retenue. Cette % a été calculée en considérant les
hypothèses faites lors des campagnes précédentes et permet par la constance
de sa valeur, de rendre les résultats comparables.
2.2. REGLAGE DE L'ECHO-SONDEUR
Le sondeur a été utilisé à la fréquence de 120 KHz et nous avons travail-
lé avec le transducteur SNOOl qui est à faisceau étroit : l'angle entre les
points - 3dB du diagramme de directivité est de 10".
La fréquence d'impulsion était fixée à 0.6 ms et la fréquence d'émission
était variable selon l'échelle utilisée.
La calibration à savoir l'ensemble des mesures électriques et acoustiques
sur le sondeur et l'intégrateur a été effectué le 2 septembre au port dans

4
les conditions suivantes :
- température de l'eau 28.0 degrés Celsius
- longueur du table entre le sondeur et la base : 60 mètres.
Les mesures suivantes ont été réalisées :
2.2.1. Le niveau d'émission : SL
'Il a été mesuré par hydrophone standard et calculée à la valeur de
223.30dB.
Cette valeur est donc assez proche de celle de 223 dB donnée par le
constructeur. Cette mesure a été conservée pour la suite des calculs puis-
que des ennuis techniques au niveau de l'oscilloscope ont empêché la mesu-
se électrique.
2.2.2. :Le niveau de réception : Gl
Par hydrophone standard on a pu mesurer GA = - 142.56 dB, valeur compa-
rable à celles des campagnes précédentes.
2.2.3. Contrôle de la fonction TVG
Ce contrôle a été effectué par la mesure de l'amplification d'un signal
constant. Le facteur de correction a été de plus 10 % jusqu'à la tranche
d'eau 50-75 m inclus : c'est-à-dire d'un facteur B égal à 1.1. L,a correction
a été nulle pour les autres tranches de profondeur.
2.3. REGLAGES DE L'INTEGRATELJR
Le fond a été suivi manuellement de manière à éviter tout blocage sur
les bancs de forte densité. Par ailleurs, le seuil a été fixé à 120 mv, va-
leur qui permet d'éliminer le plancton des enregistrements.
Quinze intervalles de profondeurs ont été sélectionnés.
3-5 m
20-25 m
40-45 m
100-150 m
5-10 m
25-30 m
45-50 m
150-200 m
10-15 m
30-35 m
50-75 m
200-250 m
15-20 m
35-40 m
75-100 m
Le principe du calcul de la constance A est donnée dans Echosar-5 (LEVE-
NEZ et LOPEZ, 1983). Compte tenu des réglages standards utilisés pendant la
campagne, des performances des instruments que nous avons mesurées et de la
valeur de TS définie précédemment la constante A a été calculée à 0.224 kg/
m3.“2 . Le nombre d'émissions par séquence était variable selon l'échelle utilisée,
mais était calculé pour qu'à la vitesse du bateau, environ un mille nautique
soit parcouru à chaque séquence.
Pour tester le bon fonctionnement de l'intégrateur, nous avons entré
un courant continu de différents voltages étalées de 0.5 à 7 volts. Les résul-
tats montrent un parfait fonctionnement.
3 .
C A L C U L
D E S
B I O M A S S E S
3.1. SAISIE ET CORRXTION DES DONNEES
L'ordinateur HP9836 relié par interface à l'intégrateur permet la saisie
en direct des données intégrateur et d'entrer à chaque séquence manuellement

les informations fournies par le navigateur par satellite à savoir: l’heure,
le temps écoulé depuis le dernier passage satellite, la latitude, la longi-
tude et la vitesse du bateau. Du fait de l’absence de répétiteur à l’inté-
rieur du laboratoire électronique, les données de température sont enregis-
trées en différé au moment de la correction des données. En effet, un trai-
tement qui consiste en l’interprétation ou l’élimination des données affec-
tées soit par des bruits de surface, soit par du plancton soit encore par
l’intégration du fond se fait après la campagne. Cette dernière phase de dé-
pouillement réalisée à l’aide de l’ordinateur nous confère un gain de temps
très appréciable.
3.2. EXTRAPOLATION EN HAUTEUR
La base du sondeur est remorquée à une profondeur de 4 mètres en-dessous
de la surface. Mais, du fait que la première couche intégrée concerne la tran-
che 3 à 5m, ‘Les 7 premières mètres ne sont pas échantillonnées.
Nous avons extrapolé les données de cette couche 3 à 5 mètres jusqu’au
niveau de la base pour réduire la perte aux seuls 4 premièrs
mètres sous
la surface où il est peu probable de trouver du poisson lors du passage du
bateau.
3.3. CALCUL DES DENSITES
A partir des fichiers corrigés, trois types de traitement informatique
peuvent être effectués, tous trois prennent une radiale comme unité. Les
valeurs d’intégration de jour sont séparées des valeurs d’intégration de nuit.
Les densités exprimées en tonnes par mille carré sont calculées pour cha-
que séquence de la radiale.
3.3.1. Densité globale par séquence
Les densités de chaque séquence, correspondant à chaque mille nautique,
sont calculées en séparant les valeurs de jour de celles de nuit. Les valeurs
moyennes et les écarts types sont également calculés.
3.3.2. Densité par intervalle de profondeur
Les densités exprimées en tonnes par mille carré sont calculées unique-
ment pour les tranches d’eau sélectionnées. On peut ainsi voir pour chaque
radiale la répartition des densités par intervalles de profondeur.
3.3.3. Densité par zones bathymétriques
Ces densités exprimées en tonnespar mille carré sont calculées pour les
séquences dont la profondeur est comprise entre les limites de profondeurs
données pour le calcul. Ainsi, il est possible de calculer la répartition
des biomasses par zone bathymétrique.
A titre d’illustration, des exemples se référant à ces types de calculs
sont donne
en annexe.
3.4. CALCUL DES BIOMASSES
Le calcul des biomasses se fait pour l’ensemble de la zone. De même, les
biomasses ont été calculées pour chacune des zones de pêche et secteur résul-

6
tant du quadrillage statistique utilisé pour le traitement des données des
sardiniers dakarois. Ainsi, trois zones comportant chacune trois secteurs
lesquels relevant d'une division bathymétrique ont été couvertes :
- zone Dakar de 15"OO' à 14"30' de latitude N
- zone Sarène de 14"30' à 14"OO' de latitude N
- Zone Saloum de 14"OO' à 13'30' de latitude N.
Pour chacune de ces zones, la densité moyenne des valeurs d'intégration
de jour, la densité moyenne des valeurs d'intégration de nuit et la densité
moyenne globale sont calculées. Ces densités moyennes sont ensuite extrapo-
lées à la surface de la zone prospectée pour avoir une estimation de la bio-
masse.Nous retenons que les fonds inférieurs à 10 m qui sont souvent très ri-
ches et productifs n'ont pas été échantillonnés. De même, les fonds supérieurs
à 200 m qui sont généralement très pauvres n'ont pas fait l'objet de prcs-
pection au cours de cette campagne.
4 .
R E S U L T A T S
4.1. CONDITIONS HYDROLOGIQUES
La carte de température (carte 2 ) montre une structure typique de
saison chaude, Les températures les plus élevées (supérieures à 3O'C) ont
été rencontrées en général vers la côte et en particulier devant la baie de
Gorée et Joal. En revanche, les températures moins chaudes de 28'5 sont lo-
calisées vers le large.
L'écart des températures reste faible dans la zone prospectée et rend
pour l'essentiel les eaux assez homogènes.
Cette situation a déjà été rele-
vée lors de la campagne conjointe GUIJIGA et Laurent AMARO du 23-30 août
1974 (B.DIAW, 1983).
4.2. OPERATIONS DE PECHE
Les facteurs limitant les pêches de contrôle au cours de cette campagne
ont été déjà exposés dans la description de la campagne. Ainsi, seuls deux
traits de chalut de fond ont été effectués. La composition spécifique des
captures du premier trait reste pour l'essentiel des espèces démersales di-
verses tandis que le second a donné une pêche nulle. Il apparait, de la sor-
te, impossible à aborder la répartition spécifique de la biomasse.
4.3. ESTIMATION DES DENSITES ET BIOMASSES
Les valeurs qui vont suivre doivent être considérées comme des estima-
tions minimales des densités et des biomasses présentes au moment de la cam-
pagne dans la zone prospectée. Elles ne tiennent compte, ni de la biomasse
présente en zone très côtière ni de l'évitement du poisson à l'approche du
bateau.
4.3.1. Estimation des densités moyennes
Le tableau ci-dessous indique les estimations de densités moyennes cal-
culées pour les valeurs observées le jour' pour celles observées de nuit et
pour l'ensemble des valeurs. Cette séparation des valeurs permet la prise en
compte des différences nycthèmérales de comportement des poissons.

7
DENSITES MOYENNES : TONNES/MILLE CARRE
-
Valeur jour
Valeur nuit
Valeur globale
PETITE COTE
103.4
201.8
157.6
-
-
-
-
Estimation des densités moyennes.
La densité moyenne de nuit est supérieure à la densité moyenne de jour.
Le rapport nuit-jour est de 1.95. Il est beaucoup plus élevé que ceux trou-
véis pour Petite Côte-3 et Petite Côte-l calculés respectivement à 0.41 et
1,17. Cette valeur est à rapprock-du rapport nuit-jour calculé en 1983 dans
la zone Nord lors de la campagne Echosar-5.
Le fait que les valeurs de nuit soient généralement plus élevées que
les valeurs de jour tient à deux raisons principales : la première est que,
beaucoup d’espèces
qui,de jour plaquées au fond, échappent à l’intégration
alors que, de nuit, elles remontent et à ce moment sont accessibles ; la
seconde est que les poissons qui sont concentrés
en bancs très denses le
jour, se dispersent généralement la nuit et ont donc statistiquement plus
de chance d’être croisés sur le parcours du bateau.
4.3.2. Estimations de la biomasse totale
Les estimations de biomasse en tonnes sont indiquées dans :Le tableau
suivant :
Valeur nuit
Valeur globale
PETITE COTE
L
Estimation de la biomasse totale.
Ces valeurs ne représentent pour les raisons déjà évoquées que des
estimations minimales de la biomasse présente dans la zone prospectée au
moment de la campagne.
4.3.3. Répartition des biomasses
4.3.3.1. Répartition générale
_---------_---------- B-w----
La carte 3 montre la répartition de la biomasse. Des concentrations de
poissons sont réparties sur l’ensemble de la zone bathymétrique couverte
entre la presqu’île du Cap-Vert et Joal avec des valeurs pouvant atteindre
500 t/mille2.
Dans la zone la plus au sud on note la présence d’une concen-
tration sur petits fonds tout le long de la côte. La présence de ces bancs
de poissons très importants au large des îles du Saloum a déjà eté rencontrée
lors de la campagne Petite Côte-3 (B. SAMB, 1985) et justifie très certaine-
ment l’important effort de pêche que les pêcheurs artisans de la zone y dé-
ploient.

SECTEUR ET ZONE BA-
VALEUR NUIT
VALEUR GLOBALE
Dakar total
Sarène total
Total 76-200 m
Répartition des biomasses par zone bathymétrique et
par secteur de pêche.
*Absence de données - parcours uniquement la nuit.

4.3.3.2. Répartition Ear zone bathymétrique et Ear secteur de pêche
___________ --__----- ------------ ----- M----m -------------- ----
Le tableau precédent montre la répartition de la biomasse en fonction
des zones bathymétriques et des secteurs de pêche pour les sardiniers daka-
rois. La biomasse est répartie presque uniformément avec 37 % dans la zone
Sarène, 35 % dans la zone Dakar et enfin 28 % dans la zone Saloum. Contrai-
rement aux résultats des campagnes précédentes où les fortes concentrations
étaient localisées à Sarène avec près de 50 %, pour cette étude-ci, les
variations
des estimations de biomasse d'une zone à une autre sont assez
faibles.
Concernant la répartition par zone bathymétrique la biomasse rencontrée
sur les fonds de 26 à 75 m est beaucoup plus forte pour les zones Dakar et
Sarène tandis que,pour la zone Saloum les concentrations de poissons sont
plus importantes sur les petits fonds. D'une manière globale pour toutes
zones confondues la zone bathymétrique 26-75 m renferme près de 58 % de la
biomasse trouvée lors de cette campagne de prospection.
C O N C L U S I O N
L'absence de moyen d‘échantillonnage pendant cette campagne ne nous
a pas permis d'identifier les principales concentrations détectées
et d'abor-
der la répartition de la biomasse espèce par espèce.
L'estimation de la biomasse globale qui s'élève à 288 000 tonnes sur la
partie prospectée du plateau continental doit être considérée comme un indice
relatif de l'abondance dans la mesure où l'estimation de l'index de reflexion
moyen des poissons, qui permet la conversion des résultats de l'intégration
en densités en poisson, est encore imprécise.
D'autre part,nous utilisons pour
nos campagnes qu'un seul index de réflexion, or celui-ci varie à la fois en
fonction de l'espèce de poisson détecté, et de sa taille. C'est la raison
pour laquelle, en attendant de lever les incertitudes qui pèsent sur l'esti-
mation de l'index de réflexion, nous devons considérer notre biomasse calcu-
lée que comme un indice relatif minimal de l'abondance présente à un moment
donné pour la zone étudiée. De même , plusieurs points restent encore à éclair-
cir. - La couverture de la zone étudiée n'est pas complète du fait qu'elle
n'intégre pas la frange très côtière.
- Le comportement du poisson à l'approche du bateau est mal connu. En
particulier il peut exister des comportements de fuite à proximité du navire
entraînant une sous-estimation de nos résultats.
Malgré cela, l'objectif qui consiste à rechercher une correlation entre
les estimations de biomasse de toutes les séries de campagne Petite Côte et
les résultats de pêchepourrait être atteint sans souffrir des lacunes préci-
tées etant donné que les éventuels biais restent constants,
R E M E R C I E M E N T S
L'ensemble du personnel scientifique embarqué à bord remercie l'équi-
page du Louis SAUGER de la bonne collaboration dans le travail effectué au
cours de cette mission.

B I B L I O G R A P H I E
DIAW (B.), 1983.- Synthèse des résultats physiques des campagnes de prospec-
tion acoustique sur le plateau continental Ouest-africain (1973-1982).
Archives CRODT no 122.
LEVENEZ (J.J.) et LOPEZ (J.), 1983.- Résultats de la campagne ECHOSAR-5 du
Laurent Amaro. Prospection des stocks de poissons pélagiques côtiers le
long des côtes du Sénégal et de la Gambie en saison froide (4 au 17 mars
(1983). Archives CRODT no 124 - 15 p.
LEVENEZ (J.J.), SAMB (B.), CAMARENA (T.), 1984.- Résultats de la campagne
ECHOSAR-6 du Laurent Amaro. Prospection des stocks de poissons pélagi-
ques côtiers le long des côtes du Sénégal et de la Gambie en saison froi-
de (6 au 24 mars 1984). Archives CRODT No 133, 39 p.
CAMARBNA (T.), 1985.- Résultats de la campagne "PETITE COTE-l" du Laurent
Amaro. Prospection des stocks de poissons pélagiques côtiers le long de
la Petite Côte du Sénégal (23 au ler juin 1984). Archives CRODT no 136,
13 P.
SAMB (B.), 1985.- Résultats de la campagne "PETITE COTE-3" du Laurent Amaro.
Prospection des stocks de poissons pélagiques côtiers le long de la
Petite Côte du Sénégal (7 au 12 janvier 1985). Archives CRODT no 143,
18 p.

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L O N C I T U D E
ihr te 3. - Carte de rtipilrtition des biomasses.

A N N E X E
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