INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES CENTRE...
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
CENTRE DE RECHERCHES OCEANOGRAPHIQUES DAKAR- THIAROYE
Rapport de mission
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SEJOUR !WENTIFIQUE DANS LES LABORATOIRES
DU SOUTHEAST FISHERIES SCIENCE CENTER (S.E.F.S.C.)
DES ETATS UNIS
(30 novembre- 20 décembre 1994)
Par
Taïb DIOUF
Chercheur
) CRODT,
B.P. 2241
Dakar

Mission dans les laboratoires du Southeast Fisheries Science
Center des Etats Unis
(30 novembre - 20 décembre 1994)
Par
Taïb DIOUF
INTRODUCTION
Le Southeast Fisheries Science Center (SEFSC) est un des 4 services
régionaux de recherches sur les pêcheries et les ressources halieutiques du
National Marine Fisheries Service (NMFS), qui est une division de la National
Oceanographic and Atmospheric Administration
(NOAA).
La mission dans les laboratoires du SEFSC, du 30 novembre au 20
décembre 1994 à l’invitation du Directeur des laboratoires, s’inscrit dans le
cadre du renforcement de la coopération entre les deux instituts de recherche
halieutique du Sénégal (CRODT/ISRA) et du sud-est des Etats Unis (SEFSC).
Elle contribue à la consolidation des acquis, dans ce domaine, par des échanges
d’expériences à travers des séjours scientifiques et des missions d’appui. Elle
permet également d’initier des projets de recherche conjoints ou de solliciter,
au besoin, l’assistance technique américaine.
Elle a été entièrement financée par le gouvernement américain par
l’entremise du Dr Braldford BROWN Directeur des laboratoires. Les titres de
voyage fournis gracieusement, m’ont permis d’assister a peu de frais au
symposium sur (1 Recherches -système en agriculture et. développement rural n
tenu à Montpellier du 21 au 25 novembre 1995.
DEROULEMENT DE LA MISSION
.
18 novembre : depart. de Dakar
18 novembre : arrivée à Montpellier
l
19 novembre : rencontre avec les représentants de N Oregon University »
l
2 l-25 novembre : participation ail symposium
sur les Recherches -système
l
(cf Rapport)
* 27-28 novembre : visite des centres ORSTOM et CIRAD et rencontres avec
des collègues
29 novembre : départ de Montpellier et Imitée à Paris
l
30 novembre : départ de Paris
l
0 30 novembre : arrivée 5~ Miami (Etats Unis) et accueil par’ E. Prince
1 décembre : rencontre avec Dr Eric Prince du Southeast Fisheries Center et
l
discussions autour des activités du Programrne ICCAT de Recherches
Intensives sur les Istiophoridés financé pour partie par la Billfish
Foundation.

0
2 decembre . visite du Département d’écologie de l’université de Miami et
informations sur la Conférence annuelle sur les larves de poissons devant se
tenir à Sydney , Australie du 26 juin au 2 juillet 1995. Le thème porte SUT
les larves de tassergal. Des contacts sont pris pour faire participer un
chercheur sénégalais aux assises.
. 2 et 8 décembre : rencontre avec le Dr Faber pour la finalisation d’un
document co-signé traitant des voiliers exploités en Atlantique est. Séances
de travail pour la standardisation des cpue des différentes pêcheries ouest
africaines (artisanales, sportives et palangrières) en vue de statuer sur l’état
du stock de voilier de l’Atlantique est.
l
5 décembre : rencontre avec le Dr J.Bohnsack responsable des recherches
sur les ressources, et les pêcheries récifales. Des documents et informations
sur les méthodes d’étude des poissons des récifs et leur évaluation sont
disponibles.
l
6 décembre : rencontre avec le Pr. Nancy Voss responsable du laboratoire de
biologie des invertébrés de l’Université Rosenthial de Miami. L’objet de cette
visite porte sur la collecte d’informations relatives aux céphalopodes en
géneral et aux poulpes en particulier et l’identification de personnes
ressource travaillant dans le domaine. Des documents ont été collectés, une
visite du musée d’invertébrés marins de l’Université a éte organisée.
* 6 décembre : rencontre avec Mike Prager pour apprentissage de son modèle
« ASPIC )t. Test sur P.C. et application sur l’albacore atlantique.
l
7 décembre : discussions avec M. Farber sur des méthodes appropriées de
standardisation des PUE des pêcheries artisanales et sportives de voiliers
du Sénégal.
l
7 décembre : départ pour le laboratoire de Panama City via Tampa
* 8-9 rencontre avec Churchill Grimes Directeur du Laboratoire et de ses
principaux collaborateurs .
l
10- 1 1 décembre week end à Panama City et organisation d’une croisiere en
mer dans la zone du golfe de Me,xique avec Churchill Grimes.
* 12 décembre : rencont.re avec scientifiques de Panama-eity travaillant avec le
SIG ( Utilisation de Arc-info sur P.C. version DOS).
.
1 L decembre : dtiparl ~OUI-
Pascagoula via Atlanta et Mobile.
o 13 dtcernbre : rencontre avec Dr Scott Nichols, Directeur du centre et Dr
Pcrry chargé de la prograrnmation et du suivi des ca.mpagnes d’évaluation
des ressources. Visite du Navire de recherches Chapman
l
1:3 décembre : départ pour John C. Stennis Space Center, centre de la
NASA (spécialisé dans le domaine spatial et les tests de lancement de
rackets) pour visiter le programme de télédétection du NMFS qui y est
domicilié .
.
14 décembre : rencontre avec John Watson, responsable du programme
chargé de la technologie des engins de pêche , des scientifiques responsables
des campagnes d’évaluation des stocks démersaux et pélagiques côtiers
(Mark Grace, Chris Gledhill), de Joanne Lyczkowski-Shultz (programme

larves), de Michael Jahncke responsable du programme technologie des
produits de mer.
l
15 décembre : départ pour Miami via Atlanta.
l
16 décembre : suite des discussions avec Dr Faber portant sur les voiliers de
l’Atlantique est ( analyse des données du golfe de Guinée et étude des
possibilités de standardisation
des PUE du Ghana et du Sénégal par GLM).
l
17 décembre : nuitée chez E. Prince et sortie en mer le 18 à 6 heures du
matin à bord de son bateau en compagnie de M. Faber. Captures d’un
mérou (70cm environ) et d’un lutjanus (45cm).
l
19 décembre : discussions générales avec Dr Brown et présentation des
domaines d’int&êt pour le CRODT et ébauches d’idée de projet ou de
demande d’assistance du CRODT.
l
20 décembre : départ pour New York et retour au Sénégal.
PRESENTATION DES LABORATOIRES DU SOVTHEAST FISHERIES
SCIENCE CENTER.
Le SEFSC, a l’instar des 3 autres services régionaux de recherches sur les
pêcheries et les ressourcles halieutiques du NMFS, fournit des informations
scientifiques aux décideurs en vue de la conservation, de la gestion et du
tiéveloppement des ressources marines, de la protection des habitats, des
iiiammifères marins et des espèces en voie de disparition de sa zone d’influente, Il
conduit des recherches dans la zone atlantique au SE des Etats Unis, à Puerto
fiico, et dans les Virgin Islands. Il est composé de 6 laboratoires implantés dans 5
ttats différents. Le SEFSC a un effectif rie 5 17 personnes ( tableau en annexe). Le
financement est assuré pour 80% par létat américain , le budget annuel est de
l’~.~rcire de 35 millions de Idollars. La Direction Générale est domiciliée dans les
I~aux du laboratoire de Miami.
Laboratoire de Beaufort
Ce laboratoire, le Z!cme
plus vieuzu centre fédéral de recherches sur les
ijt.‘cheries a été Const”ruit en 1899. Les activités qui y sont développées sont
jr-ientées dans :
la productivité biologique des estuaires et des écosystemes c&iers ,
l
. la dynamique et la gestion du Menhaden et des ressources des récifs
. les effets anthropologiques sur la productivité dans ces zones.
II comporte 2 divisions
( 1) : Ecologie côtière et estuarine qui s’occupe de l’étude des Larves et des
.juvéniles et de leur comportement alimentaire dans ces zones mais
également de la toxicité des organismes planctoniques; et. de la concentration
des métaux clans le:s sédiments et les tissus des poissons ;
(2) : la division des Pêcheries dont les recherches permettent de déterminer
l’optimum d’exploitation du Menhaden et le développement de modèles pour
la gestion de ces ressources et de celles des zones des récifs.

1.e laborat.oire dispose d’un systi-rne de controIe de l’eau de mer equipé, d’un
bateau de recherches de 48 pieds. dc f;lcilit&s informatique et. documentaire et de
laboratoires d’analyses et de traitement de données physico-chimiques
et
biologiques.
Laboratoire de Charlestom
Ce laboratoire est spécialisé dans l’étude des fruits de mer (huîtres,
1arls,. . . ). Elle s’intéresse 2 la qualité de la production mais également à réduire le
déficit de la balance commerciale de produits de fruits de mer des Etats Unis. II
comporte 2 divisions :
Y la division u Seafood Safety ), conduit des recherches sur l’identifkation
des métaux lourds et autres bactéries
et virus dans les produits. Les
résultats intéressent la santé publique et les industries qui s’investissent
dans ce domaine.
. la division « Fisheries Utilization » s’emploie à accroitre les retombées
konomiques
de l’exploitation des fruits de mer aux Etats Unis. Les
recherches portent sur le développement de nouveaux produits et sur les
techniques appropriées pour assurer une bonne q,ualité des crevettes et
huîtres entre autres.
l,e centre dispose de labos équipés pour l’élevage et le suivi des organismes marins
Ainsi que des facilités informatiques et documentaires.
laboratoire de Galveston
Le laboratoire de Gaiveston gère les crevettes. Ce programme est important
du fait de la forte valeur marchande des espèces concernée et des ressources
humaines qui s’y investissent. Plusieurs laboratoires y sont impliqués.
Les etudes intègrent. les espèces démersales du fait des très fortes
interactions entre les pêcheries de crevettes et celles des poissons de fonds. Des
opérations de marquage des crevettes pour déterminer les mouvements de
I’c::stuaire vers la mer ainsi que l’application de modèles prtkkt.ifs qui permet
I’::sti~nat.ion des populations juvc~niles avant l’émigration constituent des priorités
(k: recherche.
Des recherches pour rt5duire ( ou au moins pour valoriser } les rejets de
(:revettes dans les pêcherie-, plurispécifiques démersales y sont également menées.
Des études pour la protection et le suivi d’une tortue marine sont conduites
~11 collaboration avec les services competents mexicains et ceux du gouvernement
fédéral américain.
Le laboratoire mis en service depuis 1950, dispose de 4 salles à
températures contrôlables, des services fonctionnels pour des études
physiologiques. biologiques et. chimiques ainsi que des bassins avec des systèmes
li’;&mentation
dont le débit est de 180 000 lit.res/jour ~
liaboratoire de Miami
Les chercheurs de ce laboratoire travaillent dans l’évaluation et la gestion
des ressources pélagiques hauturières, des ressources des x-kifs et dans les
programmes de surveillance et de protection des espèces protégées dans I’ensemble
de la zone de compétence du SEFSC. L’essentiel des données de base (statistiques.

;kge et croissance, féeondit.é, recrutement,. . . ) nécessaire atL< modèles sont fournies
:Par des scientifiques basés pour la plupart dans les autres laboratoires.
Les grands pélagiques concerntis sont les thonidés tropicaux (albacore, listao
et patudo), le thon rouge atlantique ainsi que les espadons et poissons porte épée.
Ces espèces sont exploitées par des unités industrielles et sportives aussi, les
captures et efforts sont suivis pour déceler toute anomalie dans l’exploitation mais
6galement dans le cadre des obligations des Etats Unis vis à vis de X’ICCAT.
Différents modèles d’évaluation des stocks ont été développés ou adaptés par les
scientifiques de ce programme (dont ASPIC : A Stock- ProducUon mode1
incorporating Covariate.s, version 3.59). Ce modèle adapté sur P.C. est disponible
ainsi que la documentation correspondante.
Le Programme des ressources récifales couvre les m&ous et autres
olémersaux côtiers, les langoustes et les espèces des coraux des zones côtières et
profondes. Des méthodles originales d’évaluation de ces ressources y sont
? ltiveioppées pour une meilleure gestion de ces écosystèmes.
Le programmt: :jp@cifique portarlt sur la protection des espèces menacées
:?‘int&-esse aux tort.ues et mammif&es marins conformément au mandat que lui
(,onfère les dispositions réglementaires. contenues dans les textes afférents à ces
t.:spèces.
Le centre de Miami abrite la Direction Générale des laboratoires composant
lu H Southeast Fisheries ‘Center jj.11
se situe dans le complexe du « Miami Marine
Science de Virginia ke- )b comprenant. entre autres les laboratoires météorologiques
1st océanographiques de l’Atlantique de la NOM et de l’université RosensUel de
h?iami. 11 dispose d’équipements infornlat.iques très performants reliés aux autres
l;\\bos, de laboratoires humides ct secs ainsi que d”une bibliothèque et d’une salle
ilc conférence très fonc:tionneile équipée de matériels de reprographie.
Laboratoires de Mississipi
Les laboratoires sont localisés dans l’état de Mississlpi :
(1) à Pascagoula où sont basés les 2 bateaux de recherches océanographiques de
I;?, NOM. II s’agit du N/O ” Oregon II ” chalutier de 170 fi, 1.8 membres d’équipage
;jouvant embarquer 13 scientifiques avec environ 243 jours de mer /an et du N/O
” Chapman “, 127 0. de long, 10 marins et 7 scientifiques et environ 180 j/an.
(2) et ;lu centre spatial ,Johri Stermis qui abrite l’unité de ttilédétection et
(l’imageries satellitaires.
Les zones de cornpétcnce des recherches menées dans ces laboratoires du
Mississipi couvrent. le Golfe du Mexique, l’Atlantique sud et les caraïbes. En plus,
cc.:~ laboratoires ont des compétences nationales en matière de technologie des
engins de pêche.
Les missions dévolues à ces laboratoires sont :
- le suivi de l’abondance, de la distribut.ion et de l’état des ressources marines
vivantes ainsi que de leur habitat:
le développement, l’amélioration des engins et des stratégies de pêche
wsceptibles de préserver les ressources tout en augmentant I’efficience des
opérations de pêche et. Le développement de nouvelles pecheries.
Ie transfert de technologie par une implication des industriels dans La conception,
la réalisation et l’évaluation des technologies.
Les principaux resultats portent sur:

g 1) la mise au point de chaluts susceptibles de réduire, dans les pêcheries
plurispécifiques, les captures de certaines espèces comme (:elies qui sont protégées
4 tortues et mammifères marins) et de sélectionner les tailles des individus que l’on
veut retenir. L’utilisation de cet engin permet de réduire les rejets dans les
#cheries de crevettes. Sur 84 modèles d’engins conçus de 1990 à 1992, 24 ont été
c;,laborés, 3 introduits aupres des professionnels et sont en phase test et 2
c~~tiérement adoptés par les pêcheurs.
[a) lc développement de procédures pour fournir aux professionnels en temps réel,
(les résultats directement obtenus des bat.eaux de recherche ou des stations à
travers un réseau informatique. L’utilisation du système d’i.nformation
&ographiclue et de la télédétection pour la cartographie et la représentation des
informations utiles aux usagers du secteur de la pêche (cartes de distribution
des
peuplements, cartes de SSI’, . . ..) y est acquise.
(:3) la gestion du programme SEW
(Southeastern Area Monitoring and
Assessment Prcgram) dont. la rnission est d’évaluer et de gérer les ressources
halieutique dans la zorie
sud est atlantique en coopération avec Ies états du sud
C*~L les Commissions spécialisées du Golfe et le NMFS.
Les activités sont regroupées dans 3 divisions :
la division des moyens logistiques: les bateaux, le submersible, l”avion de
surveillance des ressources :
la division chargée des t$aluations
et de l”ichtyopla.nctoll ;
la division Engineering et l)Recherchr-Développement
)t.
En outre, le centre cle Pasc;ySoula abrite le département valorisation des produits
11? mer qui s’investit dans I’analyse et l’inspection des produits mais également
rides les proci‘dés de transformation
des produits.
Laboratoire de Panama City
Le centre de recherches de Panama City abrite des programmes qui étudient
1~s paramètres dynamiques primaires des populations nécessaires à l’évaluation et
il la gestion des principaux stocks. Il s’agit de la reproduction [ponte et fécondité).
des migrations (marquage), de f’estimation de la croissance et de l’âge (par
otolirnétrie) et de la mortalité (marquage) des principales espèces exploitées sur les
cotes du sud est des Etats (Jnis.
Le laboratoire s’investit également dans l’étude de l’estuaire notamment dans
le r6le des effluents du Mississipi dans le processus de recrutement des poissons
&Lns le Golfe de Mexico. Des études sur le plancton et des campagnes de
prospections larvaires en vue de faire des estimations de biamasses adultes y sont
lZgalement menées.
L’utilisation des ph.otos satellites et du système d’information géographique
dans l’aménagement et la conservation des ressources notamment les tortues est
cn cours dans ce laboratoire.
RESULTATS
1,~ bilan des visites permet de tirer les conclusions suivantes :
Au niveau de l’organisation scient.ifique du SEFSC, le processus de programmation
?ijt globalemcrlt comparable ri celle de 1’1SRA. Lin plan stratégique élaboré par la

NOAA est mis en oeuvre par une programmation annuelle de la SEFSC qui définit
(les projets de recherche conduits dans les centres. Des fiches techniques sont
confectionnées avec des écheanciers pour chaque projet.
11 apparaît cependant des spécialisations plus poussées par laboratoires (labos
“q thématiques »), d’où une interdépendance entre les différents centres, un
(trogramme pouvant ét.re disséminés dans plusieurs labos rnais il existe des .
programmes transversaux ( études des larves, technologie des engins, programmes
A’évaluations des ressources en mer).
I,es problèmes relatifs à l’identification des stocks, à l’estimation correcte des
statistiques de pêche (contrôle des captures des pêcheurs sportifs qui sont très
I rombreux 1. à la gestion de pêcheries multispécifiques se posent aux chercheurs.
Les contraintes liées à I’éivaluation des ressources pélagiques et démersales limitent
tigalement I’efficacite des tec.hniques utilisées.
Toutefois des résultats interessants on1 été obtenus et certaines méthodologies et
ijrocéd& peuvent ëtre d’un grand apport pour le CRODT.
,‘!u niveau de l’organisation scientifique, il y a une systématisation des animations
:,cientifiques qui sont des sources d’échanges et de remise en cause permanentes.
1~1
planification des acr.ivités avec obligations d’échéances précises pour la
i)roduct.ion des résultats pourrait accroître la productivité scientifique des
c*llercheurs. Une intégration des différentes activités de recherche (biologie des
jGches, technologies des produits et des engins) est essemielle pour prendre en
C>harge
les problèmes du secteur.
Au niveau des applications scientifiques, l’utilisation des modèles d’&aluation des
stocks ( ASPIC, analyses s@uentielles des populations, ADAFT ) ou d’analyses.de
tlonnées (GWI) devraient pe.mlettre d’optimiser la base de données importante du
(XODT et l’utilisation de l’environnement informatique. La documentation est
disponible à cet effet. Des possibilités d’accueil de chercheurs du CKODT dans les
:i!.ructures du SEFSC pourraient être envisagées et ont fait l’objet de requêtes
:lc;cueillies favorablement par le Directeur du SEFSC. Pour la determination des
puramètres biologiques des poissons et mollusques ( âge et. croissance, fécondité
), l’expertise des laboratoires de Panama-City pourrait être sollicitée.
Au niveau du transfert de technologie, une demande d’assistance technique pour la
confection et l’utilisation de chaluts à crevettes efficaces susceptibles de réduire les
captures secondaires ou de sélectionner les tailles souhaitées a été faite. Une
Aocumentation appropriée et des vidéos de démonstration sont disponibles.
Ces statistiques de pêche dépendent d’un service opérationnel piloté par un comité
<-
egroupant l’état, concerné, le SEFSC et les organisations professionnels de la zone
I~II sud est. Ce service est financé par le NMFS et l’état concerné.
XII télédétection et en informatique des logiciels et procédures très pratiques sont
III ilisés et du fait de la similitude des environnements techniques (stations SUN,
liiSC/6000, P.C. et autres périphériques) et des domaines de recherche couverts,
des collaborations entre les départements concernés sont sollicités et feront l’objet
tl’echanges de correspondances entre les techniciens competents.
Une collaboration au niveau de la documentation ( consultat.ion des banques
de
données, demandes de t.irés à. part , . ..ete.) a également été une de nos
prt5occupations.

En dehors de ses domaines de compdtences, le SEFSC pourrait appuyer toute
demande de collaboration du CROD’I’ .tvec d’autres laboratoires ou universités
;tméricaines.
cONCLUSION
Cette présente mission constitue un volet de la collaboration scientiaque et
technique qui se traduit présentement par :
Yorganisation de séjours scientifiques au bénéfice des chercheurs des deux
structures ;
l’élaboration de documents scientifiques conjoints ;
l’harmonisation des méthodologies et stratégies de recherche pour une meilleure
ctxploitation des ressources halieu tiqllc:s communes notamment les espèces
pélagiques hauturières.
Cependant, au delà de cet aspect et au vu de l’impact attendu de cette mission
suite aux discussions et à l’intérêt porté par les autorités du SEFSC aux
propositions du CRODT, le cadre ainsi défini ouvre des perspectives nouvelles au
CIRODT dans la recherche de financement et dans la volonté affichée par sa
I>irection de s’intégrer dans1 la dynamique des recherches mondiales tout en
apportant des solutions appropri&es aux problèmes de développement du secteur.
Klle partic-ipe également de la ntccssaire diversification des partenaires de la DR,PH
pour une meilleure utilisation des compétences dans le domaine halieutique de par
lc monde.
Dakar- le 2 Janvier 1995