iI !?&ublîque du S4né-l; - - Office de...
iI !?&ublîque du S4né-l;
-
-
Office de la Recherche
i:inistère du Dévelop:,ement Rural
_- .-
Scientifique et Technique d'Outre-Mer
LES CAPPAGK3S T:ICNI24YZ3 D?Z FECB :?~RAI~!3,E
à DAKAR (1935-1967)
n
L. CFLAWAGNAT
Ocbnographe 3iologisto de l'O.R.S.T.O.BI.
avec la c,Jllaboration de J.L. CREMOUX
CENTRE D'OCEANOGRAPHIE
DE DAKAR-THIAROYE (Sénagal)
-
-
-
-
D.S.P. No 015 - gJuin 1968.

E R R A T A
Page 1, ligne 7
au lieu de (Thunnus albares)
lire (Thunnus albacares)
Page 47, ligne 20
au lieu de E3 (-I,2)
lire EJ (-1-2)
Page 51, ligne 20
au lieu de toute
lire toutes
Tableau J
au lieu de BRETONS
lire BASQUES

SOMMAIRZ
RESUME
-
ABSTRACT
-
EXTRQCTO
INTRODUCTION
1
- LA CAMPAGNE 1965-66
A) L'enquête
B) Les résultats
1) La flotte
2) Les apports
3) Lieux et périodes de pêche - Déroulement
de la campagne
C) Abondance de l'albaccre et conditions hydrologiques
1) Hydrologie
2) Température de surface et importance des captures
D) Observations préliminaires sur THUNNUS ALBACARES
1) Distribution de fréquences de longueur des ca!? tUr~?h
2) Relation poids-longueur
II -
ANALYSE DES DONNEES HISTOEilQUES DE LA I'ECH'ZRIE
A) Evolution des prises et de l'effort de pêche ? Dakar
de 1955 à 1967
B) Comparaison avec les résultats de la pêcherie japonais-
est atlantique (longue-line)
CONCLUSION
BIBLIOGRAPKIE

- 1
L'analyse des donnees de prise et d'effort d'un armement
thonier relativement homogène quant à la puiasanc? de pôchs
(constitué d'unités de 80 à 130 tonneaux de jauge brute prrti~uant
la pgche à l'appât vivant) et basé à Dakar de Novembre à Kai -1
permis de mettre en evidence une relation (déjB établie d3ns
l'hemisphère Sud sur les côtes du Gabon, du Congc et de l"Anjcla,l
nntre abondance des concentrations d'albacores (Thunnus aloares)
sn surface et présence de zones frontales à fort gradic?nt thzrr;iqLr,.
Les lieux de pêche SS déplacent des IF$ 18e de&s
.ie latitude Nord en Novembre au IO"N en J<:nvier. in mouvez i 3n t i ,~lwr,.: >
s'amorce en Mars et les thoniers en fin de c2mpagne CU moi; JC FL..:
opèrent S nouveau dans les parages du Cap Vert géneralemerit un ~;:u
?lus au large.
Cette flotte n'exploite pas de façon re&iErc 1~1s
,:oncentrations de thonidés des côtes de Guinde et rlc Si.er?;_ ;s~w,.
Le nombre réduit d'observaticns et la structure hydrologique plu:;
5zomplexe de cette région ne permettent pas d'élaborer un s~hézi
aussi clair. Un travail beaucoup plus détaillé devrait per:::;i;trE
de relier l’abondance des thons de surface dans cette con-, 9 1’ c:~i.~-
tente et aux déplacements du dôme thermique signalé par X:.XtCKû~;
(1964) l
L'étude des données historiques de la pêcherie (1955-67)
Indique une diminution des rendements à partir de 1959. On a pu
dtablir 1’ existence d’une corrélation négative (r = -@ ,9I) entre
prise par unité d'effort à Dakar et effort de pêche des paiangrié:rs
japonais pendant les
3 années précédentes.

- 2
A B S T R A C T
The analysis of catch and effort data (of a tuna-boa-k flaet
(live-bait), quite homogeneous as r*gards
_
its fishing power 2nd
consisting of 80 to 130 ton units operating fram Dakar from Zyorember
td May enables us tc, bring out a relationship (which has already
been laid down in the southern hemisphere off the toast of Gabon,
Congo and Angola) between the abundance of Yell.~wfin tuna (Thunnus
albacares) surface schools and oceanic frontal zones with a strong
horizontal thermal gradient.
The fishing grounds shift from 15 to I8OB in Zovember
to IOOB in January. A reverse movement starts in Karch and 5:~' sh
end of their fishing season the tuna ves,sels rira back ag:+!.n tc !.;1~
cape Verde area, a little farther from the shore.
These vessels do not fish regularly thc: tuna schools off
Guinea and Sierra Leone. The small number of observations 2nd the
more complex hydrological features d0nf.t ailow tc draw up such a
clear scheme. A much more elaborate study shauld 9e:rmi.t to link thc
abundance (If yellnwfin in this area with the axistr3ncc 2nd the si-iif-
ting of a thermal dome recorded by ROSSIGWL (Iy(D4)
Th'e study of the historical data of the fishery (1955-i?)
shows a decrease in yields since X959. A negativa corrsl;:tion
(r =4,9I) was calculated between catch-OCR-uait--ef!.'ort in D&ur
and the japanese (long-line) fishinz; effcrt f;-r the I,:st 3 pur:.
-

-3
E X T Fi il C T 0
Los lugares dc pc:~c;.~ ;;c: trzsladan del gr.!do 25 1 IF 5
~11 TCoviambra cl1 grzdo 10 N ;-n Enero. ün movimiznto contrArio
4npieza c?n krz~ y 10s atunrros, después dc 1.. t-irporr:k: 2
pzsca en Kayo, cbre de nuevo ::n Los nlrededores ,A<:1 V:ac iJP,:r~.i
y por 10 regul::r un poco mSs mar ::dantro.
Este flotn no explotz con regularid-Ad .;:.s c:c:.~, I: Y',-
ciones de atunes de las costris d.e Guine, y dt. Si>iibrr. L,.:cn 0
El n;mero reducido do observzciones y de ia ç:struC‘tur::
I!i' ::
compleja de esa region no permitcn claborzr 5-1 s;n.oii?c ,.:<~c,:;~Y,
T2n estudio mucho m.$s preciso tC:ndri.2 que permi-tir el i:s-,:.ti;c?ci-
miznto de una rel::ci6n ,lntrl: l:: zbun&nciz de las atunzs $j .2
superficie en esa zon2, 1~~ existencia y 10s tr::;lzdos d;:l ;ior!lc
termico se%lado por ROSSIGNOL (1964).
El estudio de 10s dctus historicos de la pesqueri.6
(1955-67) indien que 10s rendimizntcs hcn disminuido dosde 1'35').
Se pudo estylbiécer un:: ccrreleci6n neg;!tivn (r =: 0.91) tntrci
prssa por unidad de esfuerzo en .kK;;r y esfuerzo ùe ;JCSC::
j,:ponés dur;lnte 10s tres anos pcls:~dos.
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I N T R O D U C T I O N
Cette étude fait partie d'un travail d'ensemble 'des
laboratoires O.R.S.T.OJ3. de la côte Ouest-africainer
La Dynamique des Thonidés de l'Atlantique intertropical
ne peut être abordée en ordre dispersé puisque fa compréhension
des phénomènes oblige à dépasser le cadre régional dévolu .5
l'activité de chaque laboratoire.
La première enquête fut conduite en 1964 par le Centre tiLe
Pointe Noire. En 19’65, le laboratoire de Dakar-Thiaroye abordait
le problème des thons sur la côte africaine au licrd du golfe de
Guinée en s'inspirant des mêmes principes, Enfin en 1966, le Centrz
de Recherches Océanographiques d'Abidjan s'intéressait au problème
de la pêche de l'albacore dans la rggion nord-équatoriale du golfe
de Guinée.
C'est à Dakar qu'a débuté en 1955 la pêche zu thon in-
tertropical. La flotte était alors composée uniquement dc. ti:oniers Z
glace pratiquant la technique de l'appât vivant. gn I95p sont apparus
les premiers congélateurs, En 1961 et 62 eurent lieu les premiers
essais de senne tournante. Une spécialisation logique iiea t9ch^s s' st
,produite à partir de 1958, les thoniers à glace approvisionnrjnt lss
usines sénégalaises alors que les congélateurs franç3is n'utilisai5n<
plus Dakar que comme base de stockage et de transbordement de le3urs
Ioaptures.
Nous avons limité notre étude à 1s. flotte de thoniers S
glace parce qu'ils constituent un ensemble relativement homogène
exergant son action dans une région bien detcrminée et ce depuis lc:
début de l'exploitation des thcns intertropicaux, enfin gclrcs que

ics àonrGr;s dr yrisc ct 4' -fLor-k dont ncus disp,:sion:; c-5'::;. ::f
suffiswnrnent detaillties pour nous permettre de :;uivre :l'~>v~i~i~; OY;
dc 11 pêcherie depuis son criginn.

1
- LA CAMPAGNE 1965-66
.
A-
L'ENQUETE
Nous avons utilisé le type de questionnaire mis au ooir,t ?.
Pointe Noire (Le Guen, Poinsard et Troadec 1965) et connu des diffi-
cultés à peu près comparables à celles rencontrees par ces auteurs.
L'enquête a porté uniquement sur une flotte composée de
bateaux dits de pêche fraîche (ne pouvant congeler à bord le poisson)
à l'exclusion des congélateurs qui ont fait une apparition fin
Févrie:r 66 mais n'ont pas exploite régulièrumant la zone Sit&e <au
Nord des Bissagos.
La vitesse de rotation relativement rapide de ces unités
obligeait à une présence permanente d'un enquêteur au port mais pcr-
mettait d'obtenir des informations suffisamment précises sur les
lieux de pêche et les quantités de poissons capturés. Nous avons
noté une sous-estimation faible,inférieure à 5 ,o du poids des captures
d'albacore (Thunnus albawres), mais beaucoup plus importante, jusqu'à
I5 % pour la bonite a ventre rayé ou listao (Katsuwonus pelamis)
considérée comme espèce d'intérêt
secondaire. Une faible quantité
de Patudo (Parathunnus obesus) estimée à une centaine de tonnes a $té
incluse dans la rubrique albacore.
Enfin, nous n 'avons obtenu que des renseignements fragmen-
taires sur la pêche dc l'apnât. Sa capture ne pose prztiqurment
jamais de problèmes a-t les lieux cte présence des poissons pélagiques
côtiers ne sont jamais tres éloi,snês des zones de plScl-:e au thon.
Au besoin, les thoniers vont compléter leur appât la nuit
"
et reprennent la recherche du thon au lcvor du jour,, Cette situation
rend difficile l'appréciation des quantités drappSt capturé.
.
.
.
.6.
/

-7
B - LES RESULTATS
1) La flotte
Les thoniers"à glace" ou "de pêche fraîche" sent dos uci:és
bien différentes des congelateurs. De conception plus ancienn,, i.ls
sont lies à une exploitation de type artisanal. Leur joug-: brut:-: v;zric;
de 80 à I30 tonneaux. Leur capacité de conservation est de 25 G rl.L
tonnes, leur puissance de 300 à 400 CH, L'équipage se compose Ae I4 à
I5 hommes dont II ou 12 pêchent à la canne. G.r?s bateaux ont un ri:,-cri
d'action limité, une autonomie r6duite à une vingtaine de jours. 1:::s
sont assez peu adaptés aux conditions de travail en milieu intertrc-
pical.
Tous, à une exception près, viennent faire cam;>agne ii Dakar
de début Novembre à Mars pour les Basques, fin Novembre à Pki leur les
Bretons après avoir pratiqué en Europe de Juin à Septembre la $?clr;e BU
Germon. Ce type d'activité semble condamné à plus ou moins longue,
echéance.
Deux associations homme-type de bateaux sont en préscncz qui
se traduisent par un comportement à la mer très différent, D'une i‘art
Y7 unités de type "baby-clipper" ou thonier espagnol à kquipagos
basques, de l'autre 16 chalutiers-thoniers dont les équipages sont
bretons.
Les prises réalisées et les efforts appliqués par ces 2
groupes de bateaux sont consignés dans les tableaux 1 et 2.
La durée moyenne des sorties est de 9.5 jours pour les
Bretons, pendant lesquels sont prises 20 T de poissons et 5.9 jours
chez les Basques (prise moyenne par marée 15.1 tonnes).
La prise par jour de mer est supërieure chez les Basques
2.55 T contre 2.15 chez les Bretons pour plusieurs raisons ::
. . . / . . .
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“.W_II.-

- F\\
- Les Basques commencent leur campagne plus tôt rzn Xovomhre
à une époque où le thon est relativement proche de Dakar. 1.1 s ~:'on:c~Gon-
nent rapidement lorsque las conditions de travail .en mer se deterio-
rent sous l'action des alizés et que la disponibilitil du thon ?iz.nue.
Pour mettre en évidence l'influence de la dsto d- dcbut de
campagne, nous avons classé les 29 unites ayant effectue toute ?^ST
pêche à partir de Dakar (Ker Aven, Kerilis, Pisrre Laurence 2t Ixx:riia
ont été basés à Abidjan de Décembre à la mi-Fevrier) selon d,?ux cri-
tères : Tonnage livré au I5 Décembre 65 et Prise moyenne par j3ur de
mer pendant toute la campagne. Le coefficient de correlation ti:: rang
obtenu égal à 0. 714 nous autorise à admettre l'importance ,iu >rcrsier
mois d'activité sur le rendement final de la campagne.
- Les Bretons hesitent moins à sortir par fortt
-. '.
i:1c;r Li.' :-.- lZYS>
font 40 heures de route pour se rr?nJre. aux Iles du Ccip V.::rt =:t vo!::,
chercher très loin, au large de la %d.nue,fde 1:. Sierr3 Leone 9 du
Libéria et de la Côte d'Ivcire, s'il n'y a pas "apparence de poisson"
des Bissagos à la Mauritanie.
D'une façon genérale, lorsque les conditions de pêche sont
favorables, le pc.isson 2bondcint ct groupé, les 3asques mieux or&.inises
en équipe obtiennent des rendements superieurs S. ceux des aratons.
Lbrsque les conditions metsorologiqucs sont nx,uvcrlises,, le
poisson rare ou dispersé, les apports des Bretons sont moins meàiccros.
L'on sait que la puissance de p$che d'un bateau dapc:nd St la
fois de grandeurs mesurables comme 1:~ caractéristiques de ce b;te::u :
puissance du moteur, vitesse, capacité des cr,les, volume des vi.vi.;:rs
l . . /:.. .

-9
mais aussi des aptitudes particulières de son équipage difficiles
à quantifier
Ainsi les rendements sont compris entre 3.81 et 1.71 tonnes
par jours de mer.
Nous avons comparé les résultats obtenus par les bztzuz àe
tonnage inférieur #et supérieur à 100 tjb.
-111
B R E T O N S
L'importance de la taille des unités a surtout joué pour
les Basques, ici encore en dibut de campagne. Pour les Bretons, il
n'y a pas de difference significative.
Ces remarques permettraient de réduire la variabilité
observée dans les rendements en pondérant les résultats d'un
coefficient carscterisant les variations de la disponibilité des
thons au cours des différents mois. L'intBrêt pratique d'une telle
méthode est réduit:
D'autre, part, le dépouillement des fiches'd'enquête montre
que dans des conditions de travail comparables,, il n'existe aucune
différence entre Basques et Bretons quant aux résultats d'une journee
de pêche. Aussi, admettrons nous que chaque bateau est affect6 d'un
même facteur de puissance. Les thoniers à glace c0nstituen.t
. . /
. . . .

TABLEAU 1
- CAMPAGNE 65-66
EFFORT DE PECHE '
THONIERS 3RETONS
TOM DES UNI'TES
I/C
P/$i
pjc
( 6)
(7)
(8)
BALLERI?JE . . . . . . .
137
98.
7.5
0.72
0.8x
0.58
BARBARA . . . . . . . . .
170
138
9.8
O.EI
0.78
C.63
BLEUN BRUG . . . . . .
155
135
8.4
0.87
0.74
0.65
CDT LEV'ASSEUR....
163
153
10.9
0.94
0.7 7
0.72
ETOILE D'ESPERANCE
151
136
9.7
0#,90
0.76
0.69
INTRON MARIA G. M.
165
136
9
0 0 88
0.79
0.70
l ‘7
KmAvm . . . . . . . <I .
89
71
53.5
7
1O.I
o..eo
0.6c _
KERILIS . . . . . . . . .
100
91
70

10
9
0.91
0 . yi;.
OI.
KER TREGUIER ..,,.
162
140
107.5
15
9
0.86 : 0.77
daiC[ -
l 3
HIPPOKENE . . . . . . .
168
132
108
i
17
c.c% ; 3.76
0 . 64
i: .‘!i
!
Iy. D. DU PONT . . .
66
62
48.5
5
12.4:
0.94
i:.:73
PERSIST.AMT . . . . . .
166
153
123
i
14
1O.j)
0.92
-2 .y4
PIERRE :LAURENCE..
83
72
,52.5
6
12 .c:
ce!?7
0063
PIERHOT XICKEL...
171
142
117
I
X8
7 .;j
c . 63
I
RESSAC . . . . ..a...
IQ
122
96
!
12
10.2
c.59
mms . 0 . . . . . . . . .
;
165
151
121.5 !
10.1
I
15
"t- -
-
\\
T 0 T A L . . . . . .
2 275
1 952 r 522.5 I 205
iC.é7
; -.pve_.--_I_..*- A...-
(1) c
0
3urée de la campagne en jours
(2)
Il
:
Nombre de jours de mtir
(3) p
:
Nombre de j(;urs dr pechi+
(4) NM :
Xombrs de marées
(5) T/m :
Du+e moyennu des mar6es
(6) N/C :
Rapport jours de mer ~our3 di c~[r-‘~-?~
-4 1* UC id
(7) P/&I :
Rapport Jo.xs
. t
dt3 peLLi/jour
h\\- "
s de mr
(8) P/C :
Rapport jours de pêcl:e/'jours de czm.~zgnn

- II
TABLEAU I (suite)
THONIERS BASQUES
?/M P/C
NM
(‘7) (8)
NOM DES UNITES
(F)
(4)
oc
. .
AIGLE DES 3ERS
133
97
83.
16
6T.*
G .e1
EDERRA . . . . . . . .
119
96
78
16
6.:
ci.66
GAEY BERNARD...
122
69
71*5
16
5.6
0 .I!G
0.59
GALERNA ..a....
128
103
t26.5
17
6.1
0.84 0.69
GISELE MARIE...
131
97
‘13
18
5.2
0.'75 0.56
GURB BIZIA a...
II8
100
82
19
5.3
c.82
0.69
ISURDIA *.**...
36
33
91 27 5 6."
0.21
0.59
KILUDY . . . . . . . .
122
78.5
16
5.’
G.86 C.64
MARTA ..B......
120
104
88
16
6.5
0.14 0.73
MICHEL JOSFPH..
123
97
74
18
5.4
c.7 6
0.60
PHARAON . . . . . . .
116
89
77.5
17
5 :
-2
0 .E.Ï
0.6'7
PRODIGE........
123
91
79
17
5.L
0.17 I c.@
; iL .:j
SARDARA . . . . . . .
162
144
123
19
7.6
l$.E5
7i:
ij.t?6 !0.67
SI TOUS LES GARS
109
e5
73.5
15
5e7
SOCORRI . . . . . . .
115
100
81.5
17
5.9
0.81 t 0.71
TCHIKITIN . . . . .
l
II9
102
81.5
17
6.c
0.80 0.68
l
TUTINA . . . . . . . .
III
100
86.5
15
6 .?
0.86 1 C.78
T 0 T A L . . . .
2 017
1 618
1 344
274
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---
1-.---
ll.l
._.__.^ -l_l,_l._
- 12
TABLEAU 2
PRISES
- PRISES PAR UNITE D'EFFORT
BHET 0 NS
I
Prises (Kg)
T--T---
i
I
VlTITES
ALBACORE
LISTA0
TOTAL
A/Tl
A/C
(1)
(2)
BALLERINE ........
134 219
42 97'7
177 196
75.F
c.98
BARBARA ..........
296 876
8I 143
378 016
-t-
78.5 1.74
BLEUI? BRlJG ......
236 971
IO5 549
342 520
69.2 ’ 1.53
CDT LEVASSEUR....
241 660
é2 694
304 354
79.5
1 .qF
ETOILE D"ESPERANC:
221 451
7y 76:1:
303 212
73.6
ï . .!i 7
INTRON MARIA G.M.
206 983
56 171
263 154
73.1
1.25
KERAVEN . . . . . . . . .
120 960
39 530
1 hi? 490
75.4
I.36
mRILIS . . . . . . . . .
e1 706
59 449
141 149
57*9
cl.?2
$ . / c;
1.55
KER TREGYJXER.....
275 060
9’7 65.3
38'2 713
73.F
1.70
1.96
2.66
HIOPOMENl3 . . . . . . .
200 780
74 65F
275 431
72..9
1.20
r.41
1.34
B.D. DU I?OPJT . . . .
86 19O
10 140
36 330
8gj.5
1.30
1.39
1.55
PERSISTANT . . . . . .
207 300
Ç;a 5II
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PIERRE LAURENCE .
II~ aao
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365 572
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1.54
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RESSAC . . . . . . . . . .
174 a4
92 312
266 95s
65ss5
1.06
1.43
2.19
VENLJS . . . . . . . D . . .
1?.3 892
E2 520
266 412
69°C
1.1:
1.22
1.76
----em -+-
T 0 T A L . . . . 3 051 156 1 14: 059 4 r9y 206
72.7
/ I .3'F
2.15
_-.-
(1) A/T :
?mrcentuge albacore
(2) A/C : Prise nlbacore (torm::) / jcurs de crnpp?
(3)
A/N
:
-
-
-
/ jours dr: x:r
(4) T/M :
Prisa to-ixi1.r; /jours de m;!r

- 13
TABLEAU 2 (suite)
PRISES
- PRISES PAR UNITE D'EFFORT
ShSQUES
-l-
Prims (Kg)
JNITES
ALBACORE 1 LISTA0
TOTAL
AIT
iilc
(1)
(2)
I
XGLE DES I@ERS
225 380
144 259
369 639
GI.0
r.09
2.32
3.81
/I EDERRA . . . . . . . . .
174 410
98 053
272 463
64.0 1.47
1.82
2.84
GABY BERNARD . . .
198 4601
94 912
293 372
67.6
1.63
2.23
3.30
GALERHA .*......
II5 9001
42 635
158 535
73.1
0.90
1.16
1.54
C:ISELE MARIE....
141 222/
65 797
207 019
68.2
1.08
1.46
2.13
iGURE BIZIA . . . . .
149 3E81
74 052
223 440
66.9
1.27
1.49
2.23
ISURDIA . . . . . . . .
31 200:
26 052
57 252
54.5
0.68
0.95
1.73
KILUDY .*.......
125 249.
58 595
183 844
68.1
1.03
I.38
2.02
MARTA . . . . . . . . . .
169 765.
e1 659
251 424
67.5
1.41
1.63
2.42
I;IICH?cL JOSEPH . .
201 620:
99 834
301 454
66.9 1.64
2.'@
3.rr
PlrviRAON . . . . . . . .
208 OIEì
71 502
280 120
74.5
1.80
2.34
3.15
/ E'HODIGE mm......
196 700;
79 7@
276 488
71.1 1.60
2.I7
3.04
SARDARA . . . . . . . .
192 2001
75.0 I 1.19
l
a 079
256 279
1.33
Im7iR
0 SI TOITS LES GARS
191 1541
IOE 366
299 520
63.8 I
2.25
3.52
1
1.75
SOCORRI
. . . . . . . .
56 219
170 526
67.0
0.99
1.14
1.71
II4 307' 1
j T~CT-‘IKI:TIN . ..*.*
199 5IOl
59 418
258 928
77.1 1.68
2.07
2.54
TUTINA . . . . . . . . .
189 5601
76 187
265 747
71.3
1.71
1.90
2.66
I 'l+ 0 T A L . . . . 2 824 64311 301 407 4 126 050 66.5 1 1.40
2.55
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- Ir,
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d'ailleurs un ensemble beaucoup plus homogène que 1~s thoniers-
congélateurs auxquels
nous serons amenés à les comparer au ccurs
des prochaines années.
2) Les apports
Les quantités expriméesen tonnes, débarquées à Dakar nar
les thoniers à glace pendant la campagne 65-66 sont indiquées dans
le tableau 3 ci-dessous
BRETONS
3 051
1 148
72.7
- -
- -
TOTAL
5 F76
2 449
70.8
----_----. - --I
TABLEAU 3 - Quantités débarquées à Dakzr par les thoniers de pcchr:
fraîche pendant la campagne 65-56.
Sur les 8 325 tonnes mises à terre pres de 30 '% sont
constituées par le listao ou bonite à ventre raye (Katsuwonus pelamis).
La rubrique albacore inclut un tonnage reùuit dz patudo
(Parathunnus obesus) mis à terre du 10 au 24 janvier
Lt: pourcentage plus faible dos captur;s cl:? listan obs_rvZ
chez les Bretons Trovient de ce qu'un: partit; des mc:ré:;s ont étE rfrec-
tuées :!ux Iles du Cap Vert où cette? ..:snèce samblc rar':, tout du mois
pendant cette période.
L'albacore est l'aspece recherchée do fason pr&fer?nti?tl -,
et les conserveries du Sënegal auxquelles livrent las thoniers d:;
/
. . . . D."

- 15
pêche fraîche contingentent à IC ou 15 6 les apports de listao,
Les excédents sont en génaral exportés, après congélation ou
mise en conserve, hors de la zone franc.
Cette restriction et surtout cel1.s qui existe wur le
patudo (considéré comme albacors pour un poids inférieur Èl 35 kg)
sont parfois à l'origine de graves conflits entre pêcheurs et
conserveurs, marqués par l'interruption de la pêche pondant de
longues périodes, voire môme le depart des batc&ux pour ia Fronea,
lorsqu'il y a apport excessif de ces deux espèces.
3) Lieux et périodes de pêche
A - L'APPAZ
La capture de l'appât est un des facteurs limitants de
l'activite des thoniers dans le golfe de Guinée en raison de la dis-
tance séparant lieux de p&he de l'appât et zones de presenwz dsthons
ainsi que de la difficulté qu'il peut y avoir à capturer cet a?pât.
11 n'en est pas de même sur la côte du S6negal où, soit YIU
retour, soit au départ d'une maree, les thoniers peuvent toujours
faire le plein d'appât en baie de Rufisque. Les quarante mètres cubes
de leurs viviers leur permettent d'emporter 1,O à I,5 tonne d'.a:)+t
avec lequel ils peuvent capturer I5 à 20 tonnes de thons. Les lieux
de pêche au thon se trouvant sur les accores du plateau continental,
les bateaux viennent fréquemment de nuit à la côte completer leur
appât sans pour cela prendre sur le temps consacré à la recherche de
l'albacore.
Les sardinelles qui constituent la majeure partie de
l'appât se trouvent en quantité sur toute la côte au Sud de :La
presqu'île du Cap Vert mais les zones de pêche préfërentielles
. . .
.“.
/

- 16
outre la baie de Gorbe sont l'embouchure de la Gambie ct d;: la
Casamanoe où 1~s fonds sont doux et moins susceptiblts d'endon-
mager les bolinches. Aux 'Iles du Cap V!zrt, l'appât Es#t csnturé
au Sud-Ouest de Boa Vis-ta et sur les Côte;s do Guinee de Corxkry
au Cap Sainte-Anne.
Les thoniers debutent leur campagne en utilisant la
sardine (sardina pilchardus) capturée à hauteur du Cap Sojador.
Si les sardinelles surtout S. auritï constituent la plus grande
partie de l'appât, on trouve également de nombreux oarangidae,
les chinchards (Trachurus sp. , Deoapterus sp. , Caranx SP.), des
Sparidae (Boops boops), maquereaux (Scomber japonicus) et -nck,ois
(Anchoviella guineensis).
L'albacore m<2r:ifoste une attraction fort variabl:.
dans l'espace et dans 1~ temps pour ces divr,rs ap$ts. T-1 chin-
chard capturé aux Iles du Cap Vert n'attirera p::s le thon sur la
côte africaine.
Lorsque la thcn E:n chasse se nourrit aux dé-ens d'un5
espèce bien déterminée, 'l'emploi d'un appât uutru quo crtt? YS-
pète et de taillc: différente n'a pratiquement i:ucun~ chance de
l'attirer
La presence dc chalutiers opèrant sur 13 psnta du
plateau continent21 gene parfois considérablement la pgche, le
thon se nourrissant alors des espèces rojstécs et se montrznt
particulièrement friand de merlu (Mitrluccius sewgalcnsis).
Lors du rechautfement des eaux en Avril l'zypuriticn
de "rouges" d' c.nchois en quantitg tro:; import::nts; rend sauvent
impossible la capture des thonidés autrement qu"à la st3nne
tournante.
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..*/ . . .

- 17
B - LES THONS
1) Calendrier da la pêche
L'arrivée des bateaux s'est échelonnés pT;ndnnt Le mois
de Novembre : c'est une période de prospection et l'alb,ccore est
trouvé aux Iles du Cap Vert, au Nord puis autour dz la prcsqu'îie
du Cap Vert et à hauteur des Bissagos. selques unités se rendoct
à Abidjan.
- Pendant la lère quinzaine de Décembre, l'effort
est concentré entre les I@et Ipdegres de lat. N et également
#aux Iles du Cap Vert.
- Au cours de la 2ème quinzaine de Décembre, les thoniers
exploitent la zone comprise entre 13 et 17O N ainsi que les .Iles du
Cap Vert.
La situation reste sensiblement la même jusqu'au 10 févrior.
Puis, jusqu'à la fin de ce mois, les zones de pêche se situont à
h:3uteur des Bissngcs et sur les côtes de Guinée. Une partie des br,tr-aux
restent au port pend::nt cott.5 périocïe où les alizés soufflent
violemment.
En IQrs, avec l'amélioration des conditions atnosph&riques
la pêche reprend devant les Biss:gos et aux Iles du Cap Vert. Les
Basques quittent Dakar début RIars.
Pendant la lère quinzaine d'Avri1, la pêche a lieu sur les
accores entre les 12e et 15e degrés de 1:;titude. Au cours de la
seconde quinzaine, les captures sont essentiellement réalis6es entre
13 et 160 N, plus au large.
Les unités bretonnes quittent Dakar vers le 5 mai alors que
l"albacore se trouve en mattes abondantes et très wès de la
presqu'île du Cap Vert.
. . . /'...

- 78
2)
Repartition de l'sffort de pêche
L"nctivité des thoniers est limite6, i unc Ijtroite b-,ndc
surplombant les accores du plateau continent,1 (voir cartts de rep::rtiticn
des prises et de l'effort de pêche). Ils s'en écarte& r::wment aûuf pour
se rendre en des points bien précis comme les Iles du Cap Vert*
De plus l'indice de concentration des bateaux est très
élevé . Ainsi a-t-on noté pondant la seconde quinzaine de Novembre que 71 ;76
de l'effort (161 sur 2.26 jours de mer) est appliqué dans uns zone de
60 x 120 milles carrés.
3) Prise par unité d'effort
Prisa, effort, prise par unité d'effort, par ;uinzzina,
pour l'nlbacors et 13 listao sont consignés d::ns le tsblenu ci-dessous.
L'effort est a;çpri:cé en jours (12 h) p-.ssfSs soit 5
chercher, soit à ptscher le thon, ce qui représent- 83 4 du t-:mps 521 lll’.;r
pour les Basques , 78 pour las Bretons (en raison des travlzrsQ;Js juslu':ux
Iles du Cap Vert).
164.3
;
53.8
1.5
;
0.5
;
517.5
; 234.4
2 . 3
1
I,O
575.2
310.8
2 . 1:
1.1
938.1
; 295.8
3.1:
i
1.2
549 l I
1 138.0
108
0.5
689.5
:
82.5
2 . 3
0.3
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: 328
/ 622.2
4 69 . 0
1 .9
I .r,
jmve I
II . . . . . ...0. ; 17405
191.2
61.G
1 .I
0.3
MARS
1 . . . . . . . . . . 1 210.5
383.3
C?.7
1 .&
0 .:$
11 . . . . . . . . . . ! 118.0
206.5
II.6
1.7
c' .I
AVRIL 1 . . . . . . . . . . 1 145
I 256.6
100.3
1 .B
0.7
II . . . . . . . . . . ; 174.5
! 3Ea.8
293.5
2.1
1.7
~T"A1 1 . . . . . . . . . . 1 41.2
! 117.6
- - -
73.4 -2A-L-. .2.'cJ
TABLEAU 4 -
CaI:ip?gne 65-66
Effort, prises , prises par unité d'efost,pnr quinzcix.

- 19
Des cartes bimensuelles donnent la répartition spntizls
de la densité relative des concentrations d'albacora sous forw
de prise par jour de mer par reotangle statistique de I" l;t. x '*long.
Le chiffre inscrit dans chaque r-ctangle stntistiquc
représente l'effort (ex?rimé en nombre de jours consacrës à !a
recherche et à la pêche du thon) appliqué dans cett? zone pend:.r.".
la période considérée.
Les rendements sont schématisés comme suit :
I aucune prise
2 - 4
Les renseignements très précis obtenus au cours de notre
enquête nous ont permis de tirer parti de statistiques beaucoup
moins détailléek obtenues par le Service des Pêches au cours de la
campagne 6&6$.,,Ces résultats sont consignhs dans le tableau (1;)
ci-dessous et nous avons Egalement pu établir les cartes bimensualles
de prise par unité d’effort pour cette période.
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DE MER
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(THWNNUS ALwGv?ESi j
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EFFORT
: 302
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- 20
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315.5
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98.5
JUIN
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10
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TABLEAU 5
- Campagne 64-65
Effort, prise, prise
par unité d'effort p.:r
quinzaine.
4) Variations des rendements
Dans la region de Dakar 3 facteurs influent sur les
rendements de la pêche à l'nlbacore : force des ;Ilizés, puissence
relative d'une année à l'sutrc des jeunes classes d'âge, disponi-
bilité de l'albacore
3) Influence doe aliGe
Chaque periode d'aliees violents est marquée par une
ttcoupurelt de la pêche. Nous verrons plus loin que ces Llieés
déterminent la formation d'un upwelling au sud de 1~ presqu'île du
Cap Vert dont l'intensité est fonction de la force du vont, 11 est

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..____

- 21
plausible de supposer que les thons restent ddns des eaux plus
chaudes et s'éloignent vers le large et vers le sud lors des
periodes de refroidissement brusque.
Ainsi les apports se sont maint-nus à un nivczu
élevé pendant tout2 In campagne sauf pendent la 2è partir de
Fevrier où les vents de Nord-Nord-Est furent particulierement
violents.
b) Importance du recrutement
Nous avons ëchantillonné GU hasard une fois par mois
la prise d’un bateau (fig. 1).
La pêche s'effectu e aux dépens d'individus dont lz,
longueur à la fourche est superieure à 50 cm mais la majorite
des captures a une taille inférieure à 9C cm et la kille
moyenne se situe entre 70 et 80 cm. On a donc affclire essen-
tiellement à des immatures. La pêche repose donc sur les
classes d'â'ge jeunes et de ce fait les rendements peuvent être
très variables d'une année à l'autre. Ainsi pendant la cainpagne
65-56 les poissons de taille '70-?0 cm furent particulièrement
abondants alors qu'on 66-67, leur nombre fut très rbduit et les
apports, faibles, constitués en grande partie de poissons de
100-120 cm.
c) Disponibilitk de l'albacore
._
Nous avons noté précédemment qu’un2 nourriture abondante
rendait l'albacore peu sensible à l'appât.
D'autres facteurs interviennent qui réduisent la dispo-
nibilité du thon à la pêche à la canne.
..*
Y..
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16 uu 31 JhNVfE R 1966
Nb.1.
: 335
26 au 28 FEVRlEl7
Nb. 1.
: 186
i
14 clu 30 AVRIL
Nb. 1. :
132
.
A D A K A R .
(Echanhllonnac~e
CJU
hasard 1

- 23
Les pêcheurs ont remarqué que dans des eaux très chaudes
(29-3Oo) il était souvent impossible d'arrêter le thon à l'uppât.
A d'autres périodes, les bateaux peuvent rester "échoues"
sur des concentrations de thons pendant 2 ou 3 jours sans en czptursx
un seul.
La supbriorité de la senne sur la canne dans ces d;ux
situations est kidente et l'abondance réelle du poisson doit alors
être reliée aux prises réalisées par les sivnneurs.
Par contre, lors de la migration vers le nord qui s'zffzetuc
au large des c.Ôtes du Sénégal et de Ikuritznie, les bancs souv+r,t très
denses se laissent fréquemment exploiter pandant plusieurs jours
jusqu'à épuisement.
c - BB0KDANC.L; DE L'ALBACORE ET
CONDITIONS HYDROLOGIQUES
1) H,ydrologie
La mouvement sur les côtes ouest- fricaines des misses
d'eau superficielles a été étudié par BERRIT (1961-62) puis par
ROSSIGNOL (1965).
De la Guinée à la Mauritanie s'étend une région
d'oscillation du front des eaux chaudes et l'on distinguera au
cours de l'annee :
!
- 1 saison froide pendant laquelle les alizés exercent
leur action
- 1 saison chaude où les alizés disparaissent et sont
remplacés par les calmes équatoriaux coupés de
tornade, periode de la mousson.
. . ./ . . .

- 23
En saison froide, la baie du Levrier, les r+icns situjes
au Sud du Cap Timeris et du Cap Vert sont le siège d'upwellings.
Le front des eaux chaudes reflue rapidement gend,?nt le mois de
Janvier jusqu'aux Bissagos et atteint sa position extrême Sud, à
hauteur du Cap Verga en Favrier (Fig. 2). A psrtir de Mars, la force
des alizés diminuant, le front des eaux chaudes remonte jusqu'au Cap
Roxo (12°3Cm)et oscille autour de cette position, il peut même recular
sous uno reprise des alizés jusqu'aux environs du 15 Hni. Sa progres-
sion reprend alors rapide, les eaux "tropicales" (chaudes et salées
T")24"
S)35 ?Zo) progressent vers les Iles du Cap Vert et sur In
côte jusqu'à I7ON. Les eaux "liberiennes" (Ta;‘,L.qO
s (35 6) a-tt?i-
gnent le Cap Roxo. Un faible upwelling subsiste au Sud du Cap Vert.
En Juillet-Août les eaux tropicelcs ont 1.2~ maximum
d'extension vers le Nord et peuvent depasser le Cap Ylanc (2IOE)
Les eaux libériennes arrivent à hauteur du Cap Vert en Août.
En Septembre, les ali.zGs prcvoquent un upw=iiing 5u Suù
du Cap Blanc et l'on observe un retrait du front tics e.u:: tropic.Geh
(200X) 1 es eaux libériennes ont leur maximum d'extension vers IT".j\\; 3.
En Octobre-Novembre, l'upwelling mc:uritanir-.n s'int :asif?.c
et renousse les eaux chaudes vers 10 Sud (1imi-k ncrd des ~au:r tr.:)-
picales 190 - 19O30-3 9 limite nord des eau liberignnZ<s k>O30 - ii?;,
Fin Novembre - début décembre,
,
un.2 langue d' MU li'~&ri\\f rno gro,;r‘js?-
sur la côte en direction X>rd et att:illt la l;titucia ii<+ Xcuzkckott
18% F~OIXI que 10s eaux tropicales continuont $ refl:-.~ '<-,-"-‘8 ; < r'. . r-4
> A,- *
En Décembre s'installe l'upweliing dc la presqu'îl,:: du Zir>
Vert. Pendant cette période et jusqu'à réscrpticn do 1s poche d' :::u
libérienne un double front chaud subsiste EG Nord (bcrdure de
l'upwelling mauritanien) St au Sud
(bordure upwolling du C;-ip 'u‘2~t).
. . . / . . .

.
.
)

--,
+m-gw>
/-
K
;.
i
J

-26
.:
2) Temperature de surface et impcrtanc-
des captures
Nous ne disposons pas pour la période considérée d'obser-
vations hydrologiques rigoureuses. Les seules donnees ayant valeur
indicative sont les températures relevées à la prise d"eau des
machines des thoniers.
Lorsque cela était possible, nous avons calcule la
moyenne des températures observees dans chaque rectangle statistique
par quinzaine.
Les pourcentages de capture établis sur 5 472 tonnes
d'albaeorr et 2 089 tonnes de listac en fonction de la temperntur-
de surface sont indiqués dr:ns le tableau 6
Température
ALBACORX
LISTA0
-_c-
(
200
0
#
0
20 - 21
14.3
2.5
22 - 23
46.2
54.3
24 - 25
18.5
14.4
26 - 27
7.7
8 . 6
28 - 29
IL.2
19.2
TABLEAI! 6 - Fréquence des captures en
fonction de la températurr: de surface
. . . /...

- 27
Près de 65 :s des albacores, de 69 5 des listaos ont 6te
capturés dans des eaux de 22 à 25 degrés caractéristiques de 12
zone frontale séparant eaLut froides et eaux chaudes. Les prises
de listao sont très faibles pour une température infërisur2 à 22"
et les prises d'albacore sont nulles en dessous de 20°.
Onïnote un second mode pour les températures éle;vees
28 - 290. Ces valeurs s'observent d'une part en debut de ca~np::gn~
en Novembre et Décembre à hauteur des Bissagos dans une région qui
peut être considérée comme zone frontale bordant l'upwelling du
Sud de la presqu'île du Cap Vert alors à son début. P2r la suitE,
elles caractérisent la zone "guinéenne", Guinée, Sierra Leone,
Liberia. La fertilité de ces eaux est sans doute à rattacher à
l'existence du dôme thermique signalé par ROSSIGNOL et sur lequel
nous ne possédons que fort peu de renseignements.
La liaison front-albacore est particulièrement nette à
partir de Mars qui voit le debut du réchauffam?nt des eaux. Ct:
réchauffement dst très rapide et l'on peut suivre quinzaine après
quinzaine le deplacement des concentrations de thons dans les o,:ux
frontales. La prolongation en 1967 de la campagne par Certain:s
unités de pêche fraîche maintenues à demeure à Dakar confirme cette
relation, la pêche s'étant déplacee vers le 20 - 21°N jusqu'en
Juillet, stabilisée dans cette région jusqu'en Octobre pour rsdes-
cendre sur le IO*N fin Décembre.
Le plus fort pourcentage de captures est realisé dans
des eaux de 23",. température optimale plus faible que celle notee
dans les eaux.Elu Sud du Golfe de Guinée : Peut être faut-il y voir
une des raisoner de la moindre abondance des albacores de grande
taille.
. . ./. .?

!
-28
D-
OBSERVATIONS PRELIMINAIRES
_. -
SUR TIKJNWS ALBACARES
1) Distribution de frequenc:;
--.a- __-
de longueur des-captures
De Novembre 1965 à E4ai. ‘r966, 4 G63 ::ibaccr80s E;rsupes
en 29 échantillons ont été mesurés (longueur à la fourche) afin dc>
déterminer la composition par tniLls des captures pour diverses eonos :
Sénégal, Cap Vert, Bissagos, Guine: (Fig. no 3 2, b9 c, d).
Les mensurations ont éte effectuees on usin 0 12s thons
conserves en glace ou x10 réfrigcrea à bord d,:s bateaux sont d&b:-r-
qués directement dans des camions qui les transpcrt<:nt ~:L;X consE:rvo-
ries où ils sont, soit. traités? soit stockes ?our tr::it>mznt ul;4rieur.
Dans ces conditicns, il :-*st aise d:z suivre 1e poisson 3~ la
cale à la salle do travail et les échantillons n'ont 6té ?rel.evgs CIlLe
lorsque les albacores provenaient d'une région bi-7n déterminge et
avaient ete pêchés sur un même banc.
La représentativité de ces échantillons est fowtion
d'une part de la disponibilité de l"albacore dont nous <ivons parié
plus haut et de la sélectivité de la canne qui est très mal conte.
11 ser:it, sans doute, preférable d'échantillonner 13es prises de
senneurs pour obtenir une meilleure image de 1;: striicture des brncs.
Ainsi 9 il se produit fréquemment pandUnt 17 p4cl-1~ qua 10
lista0 soit capturé le premier puis les al3ncores cïe p::itci trillV:;,
enfin les plus gros individus. 11 jr a strati:Fic,tio:n v~zrtic::l~e d5s
tzilles. Si la pêche est de court« duree, on pt:ut n:~: cr:ptL;r.lr qws
les individ.us de petite taille, lorsqulell= se prolonge, Irs poi5;jans
plus âgés attaquent l'appat et 12s jeunes sont repoussés.
. . /
. . . .

i
-$N[tGAL
1
, 0

Nb. 1.
N b . 1.:27.5 (?24+q
Nb. 1. : 224

40
30
20
lu

L-
--------l
s
!

16 ou 37 JANVIEi?
1966
Nb. 1.
: 164
-u;
-u;
1
1
1964
!
!
Nb. 1.
: 134
iii
.
. ..p
..p
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Nb d hdividus
.*-a.‘
.-

*
i
_<^..,
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Nb d individus
1 au15 JANVfER 1046
Nb. 1. : 237
140~ SIMARS f 966
Nb. 1.: lt2
h. 3e
-GUiNiE -

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--.------
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--.
-.--
e---.--e.1*,-
!
- 36
La solution de cette difficulté s,a .trouve dans un échan-
tillonnage sur les lieux de pêche même : une situation BSSFZ
fréquente est celle d'un senneur tourwnt sur un cnnneur z~:nt
servi à appater un banc. La compar::ison des prises effectuees pCar
ces deux unités permettrnit de preciscr la mo:?t,litè differ?ntirlle
de ces 2 types d'engins.
De ces premières observations, nous ne pouvons tirer
qu'un nombre restreint d'enseignements.
4
Tout d'abord, confirmant les echantillonnig:;s :Lu
hasard des quantités débarquees vus grécédemm::n-t, le. fcrtc* predo-
minance des jeunes individus dont lri tiilid nodz.ie ;nvoisint :C w.
La structurr des prises apparaît différent> do c~?lie observé-. Az:x,
la ragion de Pointe-Noire où la prcportion numérique inportnntz dos
poissons de 110 - 120 cm expliqw szns doutc-; La diîfercncc des r.z-
dements par rectangle statistique nc,tee entrw 1~:s 2 regions s-t :zuL
ne pouvait être imputée uniquement 3. la plus grande puiss3,-.ce de
pêche des congélateurs opercnt d:ws 1~ Sud du Bolfc d+ 7uinGe.
Nous pouvons émettro plusieurs h,yy~i;hèses pour tenter
d'expliquer cette difference.
a.l) L'exploitation de la region st?negambi~nT:? a debu-
bien av.ant celle du golfe de Guine;?. I,'augm:?nt:.:tion *.ic i'?ffcrt dz
pêche peut avoir entraîné uni-. diminution d: 1.; tzili - d:~Bs zri.sosy ce
qu'affir-ment les pêcheurs.
a.2) Les limites dans :.c temps des can?pkgn.?s d.&riroiszs
font, peut-être, que seuls les jeunes albacor-:s frequ- n;i,nt les zonss
prospectées pendant cette periode.
. . . /...

- 37
3.3) NAKAGOHE (1965) a montré qu'.?. des temperatur.:s
moins élevées et '3. une plus grande proximité du continent corres-
pondaient des individus plus jeunes. Or la p?che sur les côtes
sénégambiennes a lieu dans des aaux moins chaudes quL2 dzns Ie
golfe de Guinée ct se trouve toujours limitée alliz a:;cores du ,r;.--
teau continental.
a .4) D'après ROSSIGNCL (1966), les individus i!::!nitLcr<3
qui predominent nppartiendraicnt à une population dite "c~p-verdi:nnetP
alors que las gros poissons proches de la reproduction f>r ient ij-:rti<:
d'un population "guinéenne". Un certain mékngc: pourr.;it se ?ro<uirc
pendant les mois les plus froids à la latitude des Dissagos.
Pour KtSE & LE-XUEN
(19 66) suivis par XARGV (1367)
il y aurkt plutôt une population est-ûtlantique zivec échanges entra
golfe de Guinda et region du Cap Vert, une Parti&e importante de 12
population restant dans le golft de Guinée. 11 se peut que ces mouve-
ments affectent
rzssentieilement les immaturss,les rendant plus
accessibles à la flotte dakaroisa.
b) Présence pendant la même période (1 au 15 J,:nvier 66)
de deux classes modsles différentes sur les côtes du Sénégal (63 cm)
et de Guinée (71 cm). Cette difference peut traduire soit 2 périodes
de naissance distinctes d'une même population, soit, et c'est
l'hypothèse de ROSSIGNOL, la présence de 2 populations.
Nous ne disposons, dans l'état actuel de nos connaissances,
d'aucune donnée qui permette d'infirmer ou de confirmer cette thèse.
Seuls, marquage et études sérologiques pourront nous apporter des
éléments de réponse à cette question.
*a. / . . .

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- -

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- - - . - .
- -
c) Les echantillons en provenance d:::s îles du Cep V,::rt
(fig. 3 b) indiquent une diminution de la taill.e modal<: O::S .:..Y :;r.s
entre la deuxième quinzaine de Janvier at le dCbut du mois de ;i:-:rs.
d) 11 est permis de penser que sur lia côte dx3 Gk.n3:,,
les poissons de taille modale 7Tcm de 11 premiero .~uin:,:iw .i
Janvier (fig. 3d) sont les mêmes que ceux de 77 cm de In fin IF:~S,
Qn note en outre, lors de cette dernière période, ?':.;Y:-
rition dans les prises d'individus de taille rnodc,lc: 55 cm.
2) Relations Poids-Longueur
Dans un premier temps, nous aviorx trr: i te.; '
se~;.:r;iixz ::t 2 :, s
poissons en provenancé des Iles du Cri.p Vert r::t. c:,ux pzch&s SÜY :!:3
côte d'Afrique. Aucun,;? différence significative n'eknt appnru;,
les 1 221 individus ont été regroupes. La re* ?.ion poids-loneu-ur
se formule comme suit :
Log P =
2 ,y 6
LogX - 1 9 6'jj,!O
soit
P =
o,qr,o x 2936
où P poids total est exprimé en gr:mn:es
X longueur à la fourche en contamètres
Cette relation est très proche tic ccl:.:. c;‘lçu.!e~ h
Pointe Roire pendhnt la campagne I366 (Poins::& 10’57).
..*
l * .
/

- 39
II
- ANALYSE DXS DONNEXS SISTOHIQUES
DE LA PECKERIE
A- 'XOLUTION DES PRISES ÙT DE
L'EFFORT DE PECKE A DAKAR DE 1955 à 196’7
Nous avons tente de regrouper toutcs les données disponihlrs
sur l'activité des thoniers de pêche fraîche à Dakar depuis le début
de l'axploitntion de l'albacors en 1955.
POSTF;L avait noté depuis 1949 la régularité de l'ap?ariti.on
de l'albacore dans les parages de la presqu'îls du Cap Vert à p:irtir
de la fin du mois de Kai.
Plusieurs campdgnes du "GERARD TRECA" sur les côtes de Guinc:e
et de Mauritanie et aux îles du Cap Vert, mettaient en évidence la
présence d'albacore dans ces régions.
La pramikre p6che à l'appât vivant fut réalisée en juin 1953
sur fond de 160 m par 20°55 Nord par le thonier l'Emeraude'l.
Les initiatives privées se développèrent à partir de 1954 et
la première campagna organisée conduite par 6 thoniers à glace ctit
lieu de Decembre 55 à Février 56. Ces unités liees pur un contrat
devaient obligatoirement livrer leur pêche pour l'approvisionnement
des ueines françaises. Progressivement une industrie de trunsforma-
tion s'installa & Dakar, d'autant plus nécessaire que la congilstion
du poisson avant son envoi vers la France posait des pr&l-èmes que
ne pouvait resoud.re aux mieux le frigorifique de Dakar. Enfin l'appa-
rition des congélateurs en 1958 marqua une nouvelle 6tape (leur rayon
d'action et leur autonomie ont permis l'extension de la pêche au thon
de surface à toute la côte intertropicale ouest-africaine) et une
spécialisation des tâches.

DzpuiS wtt: époque 1~s thoniers à gl.cce l.ivr.:nt lr3urs np-orts
(;n pricrité aux usin-s dakzrois<;s alors quz 1:s co:ngélatc;urs, r::groupes
danala SG. VET. CO assur.=nt 10 r*:vitailloment du marché français.
Tous 1~:s rlnseignemdnts que nous avons pu r2cuAllir sur ;c,s
différtintss campagnes sont consignés cn annexe.
11 nous a paru intérsssnnt, puisqu- nous nous trouvions au
début dv lloxploitntion d'un stock,d'nnalysor las tlonrGf:s historiques
de cotta pzcherie afin d'vn suiv-r.: l'evolution. Pour czl::, il G.tait
nécrsssirti de connaîtra 1~s pris-s reaiisé;:s ::t i'iffc)rt appliqu6.
a) Les prises
Nous connaissons 12 plaids exact das gcaptur..s c-.r tous les
thoniers livrant à un organisme d'achat uniquo. Pour 1:.:s cyapagnss
t!6-57 et 57-58 les Basques congtilnnt it;ur pêch,z à bord d‘un n.:vir%
sppart,nant à une cooperntivc luzic:nn3 lù tlSopito" %-:t ‘livr.2n-t .dirt,c-
t12m?nt lr:urs apports aux usines dr la cÔta basquf,,
nous t2.x i?OSS&C?,SilSb
que des chiffres de prise 2t d'affort approximatifs.
Une dornière difficulté dans l'évaluation des prisi:s d'::l-
bacor+ est, à partir de la campagne 62-63, l'apnnrition d na lys,
captures du pstudo dont les tonnag-::s sont inclus dr; ns 1:~ ru J ri nue
clbacorr lorsq!le les individus ont un poids inferiE:u.r à 35 kg. CVtt;r:
apparition du patudo st: traduit en gSnéra1 par des .appo.rts mLssifs
pendant une période linitee c:t au mom :nt du r.:îroidiss-m.:nt aaxirnum
des maux. Pour c3tte raison, il nous a été possible 1d5 :;+II:I.~, S::IX
trop grande erreur, la part du prit:"do pour 19s caapngncs 62-63,
63-64 et 66-67. Pour la camp.:gn.? 64-65 les np:iorts on p*;tuti$o ont étG
très reduits ; enfin nous avons pu 1~3s chiffrer à une c.snt':.int; de
tonnes lors de l'enqu$tti resliséo CU cours do la com,pagno 55-66.
. . . l . .
/

- 41
b) J'effort de pêche
La meilleure unité d'effort serait representée par 1::
journee de pêche d'un bateau type.
Nous avons dans la première partie du cette: é-t&+
exposé les raisons qui nous ont conduit à aff rcter tous 1;: s tb::riir:rs
de pêche fraîche d'un même facteur de puissance.
En outre, depuis la campagne 1959-60 nous pouvons ,~c;%i::i >
que la structure ~'qualitative" de la flotte n’z p5S vrri6. SSi:lS 1E:s
bateaux les mieux adaptes ont reçu L 'autorisation de se r<,cdr:-! ri
Dakar à partir de 58-59 alors que pour les deux campagnes precédent?s
l'engouement causé par ies excellents résultats de l'nnnee 55-56
avait éte à l'origine de l'afflu~ncc d'unites mal edaptëes (tro0
faible tonnage, rayon d'action limite, mLuvsises conditions dr:
travail en climat intertropical). De 6 bateaux ez-~ 55-56, on pzsssit
à 43 en 56-57 et 85 an 57-58. Cette inadaptation ëtait essontiellr-
ment le fait d'une partie des thoniers bretons (Trésentant par
ailleurs égalemen-: lvs mtiillzures unités groupees dans l'::rm~+m~nt
Dhellemmes qui devait être: à l'origine de 12 création du groupemcint
SOVETCO).
La plus faible puissance de pêche pendant cette périO&,
jointe à la saturation des installations de congélation cause de
nombreux incidents obligeant les bateaux à intorrompro leur activite
pendant plusieurs jours conduit à une sous-estimation de la dsnsitd
relative du stock considérée comme prise par unité d'effort.
Le second point est que nous ne connaissons pas la nombre
de jours de pêche de tous les thoniers à glace. La seule grandeur
connue est la dur& de la campagne de chaque bateau. L'analyse
. . .
l . .
/

- 12
détaillée de la campagne 65-66 nous 2 p2lTiiS ii9 .voir qu'il i?xist:.it
une bonne corrtilntion entre joursde campagne, jours dt rnt.~ <:t
jours de pêche. Nous pouvons donc rS.:teni7* 1q pris- en to:i!i,-<c: par
jour de campagne
cumme indice de la densiti r?131tivo de 1:: ou de;?
populations exploitées à partir de Dakar,
Les résultats auxquels nous sommes parvenus sont consi@s
dans le tableau 7. L'effort, les prises et 1:: grise. par urzit6 d'zr'fort
sont egalement raprésentés sur le grzphiquz -$ .
On notara la grande différonco dzns l':;ffo:rt :Dpliqué ;L'une
année à l'autre. Cetto variabilité zst dce à l'intarzcticn ~0mp1~:21~;
de plusieurs facteurs inherents à :Ii> structure rnsrnc dr ces rn~~zgn~s
dont nous avons d6jà signal& 1s czrnctère :zrtificiul. Lz psche 5
Dakar raprésznte pour les bateaux de pâche frvîchc 1~ compl.lm..ï:t
de la campagne du germon Sali&e sur les ~côf,cs ;:urcp"er.n?s. Lr: r'-:r-
ticipation à l'expédition africaine est fonction dos rcsuitzts
obtenus dans le golfe de Gascogne et di ceux r&;lisés pX:nd:.nr 1::
wmpagne dakaroise précédenta.
Les meilleurs résultats d'r::ns?nb'l:, d,. ?L:& Y.ott:. t ;S~U;
proviennent pour partie d'un cnlendri.-,r mi;:ux c.11 r,zy-ort '.v:c 1.2
prés?ncc de l'albnccre dsns les c?.ux senegalzis:s. L.;s 3-z~q:?c
commencent plus tôt 1s campagne du gtzrnon en Fr: nce, 1.: t_rmiwnt
avant les Bretons et rsgagnent DAKAFI ddbut Ncv::mbr-. Ils I:c?:i-
sent alors très rapidement le poisson sur :li:ur route "u 3ord d,
la presqu'île du Cap Vert et geuv,ent. prand:r$. un<; ~V::II~? s:&st?n-
tielle sur les Bretons tirrivant 15 tours à .3 s21:;;:in:s -?US tÿrd.

?RISE PAR JOUR DE CAMPAGNE
(1955-56 à 1966-67)
TABLEAU 7
--
-
-.--
--II--..-
55-56
:
__.-..
c 6
sj5-57 c 23
l: 2)
2%
43
-m--s
,-m-e_ ==--====== &-.=- <--_---_ 0
5'1-58
t .
100
la35
100ci L34 /
100
.-.
.-- _ 0
_-vyey-,, i
100
1
i 1.13 ;
=======f= ======= $ ========= k ====== $ ======= $ ======
-m-e_--
---
-__-
+====:q
======
=+
==3===
+
=======
j= =====
I
i
I
i
I
-
-
-
(1) Origine
Ba
Bas,ques
Br (a) Bretons
Br (b) Bretons (armement Dhellemmes)
L
Local
S
Senneur
(2) Une trentaine de thoniers espagnols en 2 400 jours de campagne
ont capturé 3 500 tonnes d'albacores.

PRISE PAR JCLKR DZ CAKPACXL
(1955-56 - 1966-67)
TABLEAU 7 (suite)
Prises (fcnnes) 1
l
I
1
Nbre
ampagne d'u-
1
nites
61-62
6
Ba
1.72
20
Brb)
2 913
1.43
1
L
I7I
A--
-0. E?
27
T
3 894
1.43
----e-w-.-
---__--_.- =====------------
-.----------=====zz==
62-63
26
3a
3 170
i 35
Jrb)
5 135
133 _
, 8 439
--------
=zz====== =z==Tz===
t
63-64
l 3 835
0.50
I
1 ,3 7 44-1 609
0.72
0.63
I===; :===j ==== :q==== ====
----=
y==---
65-66
1.40
(4)
1.34
-.--
I-37
(3) Le tonnage de listao est celui du contingent :fixG par les usines de i3akar
à 10 $ du poids total des prises. Nous n'avons pu comme pour les caqagn-s
suivantes obtenir le chiffre exact des excedents. Les tonnages réels que
nous ont communiqué les patrons d e 2 thoniers permettent d'estimer que C~I.
433 tonnes représentaient .30 à 40 $ des prises rtiïfisées.
(4) Dans albacore sont incluses une centaine de towws de patudo.

+ I

'B - %OXl?ARAISON AVEC LES RESULTATS DE Lk PXKERIZ
JAPONAISE (LONGUE LIGNE) EST-ATLAI~ITT~UI:
-e
Nous avons compnré 12s risultats des c.!l;p:@xs d::krci.s<s
avec ceux de la pêche japonaise 21u.x pr^:Langrc,s f.lott.~:ntEs ?n;.lJrE,;:
p2r WrsE ET LE GUEN( (1964)
Les donnees empruntées 9 ces zuteurs sont ccnsi&rs
dans le tableau 8
--
.nné e
Effort (milliw d'huwyons)
Prisr pur unit8 d'*fi'ort
(Nombre d -\\ .-oissons/IOC!Ok~r.!:!::qons
. --.__.----
- __-_.-.-
1957
1958
1959
Ip60
4 444
5 034
1961 /
19 62
1963
1964(I)
9 125
TABLEAU
8
(1) Les chiffres de l'année I9&$ noks cnt 6-b
coi:Gd~ic;LléS r>r,r
Mr. P. SUND du 4!Yropical Atlantio Siolo,:i.c~l Lizbor,- tx?y, 6:i:::mi
USA.
Tableau 8 ; effort !:it prise xr uni.& cl' ilJ -
f-f::rt j;:-onzis dr:.ns
les régions du Cap Vr:rt (CV) -t du golf‘+:: dc 3k:?&% (GG) d'c:pròs
LE GUE:1 & WISE (1967)
.-. /...

47
-

La comparaison que nous effectuons est sujette à critique ouisque
d'un côté (neche dakaroise) nous exprimons un indice d'a'oondanco en ?:2idu
par unité de temps alors que de l'autre (pêche japonaise) ii s'agit d'un
nombre de poissons/1 000 hamegons. Nous supposons donc implicitement qu'il
existe un facteur de proportionalité, constant d'une ann6e 5 l'autre, entre
Poids et nombre de captures de la pêche de surface.
La diminution des rendements en poids ne traduit pas obligatoire-
ment une réduction du nombre des captures, tout du moins nendant les premi.&-es
annees d'exploitation. Cependant s'agissant d'une pêcherie qui s'est develop-
pée rapidement aux dépens d'une espèce à cycle vital relativement court, les
modifications aues aux variations de l'effort sont perceptibles au bout d'un
nombre d'annees limité. L% GLQN dc KCSE (1967) ont montré que dans l'exemple
de la pêche japonaise cet-te influence était sensible au bout de 2 5 3 ans.
~TOUS avons calculé (tableau 9) les coefficients de corrélation
entre prise par unit& d'effort à Dakllr (PT33 Dm) et effort (EJ), prise (PJ),
prise par unit& d'effort (PUEJ) japonais. Les meilleures corrélations
s'observent entre PTJT DKR et EJ et PUEJ pendant les années notées -1 et-2
(Pour la campagne 64-65, -1 est l'annëe 64 et -2 l'année 63). On obtient
également de bonnes corrélations avec la moyenne des années -1, -2, -3.
La figure 5 schématise des relations entre PUE DB? et J3J (-1, 2)
et PUEJ (-1 -2) qui se formulent comme suit :

- 48
TABLEAU 9 Coefficients de corr:-:3.?tion entra prise-par-unité d'c>ffort
à Dnkar, effort, prise-par-unité d'effort et prises dc >-
i .I
pschs japonaiso.
1) Correlations PUZDK, EJ
3) Corr6lztion PUEDK, PJ
-
---c---
*
cv
+O.IO
-0.00
-0.19 ' -0.57
-0.23
-o.gF / -0.55 !
-0 39
I
1

.
-CI
l -
-t---
G
G
+0.41
+0.14
-0.30
-0.20
Al.59 i 4.27 / -0 . ciy
-0.54
-4
-G,t;Li t
- . - A - - -
CV + GG
, +0.33
-0.00
-0.27 1
-0.16
-0.19
4.21 j -0.1'2 ) 4.23 I -0.6;
I
I

l
!
/
““‘A,. . ..Y%.;. . . . . . . .
‘i .
\\ ‘..+.A@
1.
l
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I-- *. *....
1
/
\\-----------. -.
c
I

l
i
PUE DKR. PnrSE/ulu
F
/
f
1
l
PUE. J. : “

:
i-
/
/-
/
9
RkATiON E N T R E LA PI%SE P A R UNI+ D’EFlWIf
A DAKAR, L’EFFORT ET LA PRISE PAF? UNfTÈ Ot6FORT DG
y PÊCHE Jmcmkx AU COL~ ~ES 2 I~NNÉE~ PRECEDENTES

-_,__
..___
____._.__
^^,-_--
-_...._-.,
.--.-.m-
-.‘....“--
.-.
__...
“----l-.__-.-
t
PL% I>ia = 0,'jO + 0,10732
PUTJ(-I-2) ( 1 )
FL? DKR = 1,99 - 0,06888
EJ(-I-2)
(2)
Nous pouvons egalement écrire
PUEDKR
= K2F2DI(R
(3)
PUE: J
= K2P2J
(3)
expressions dans lesquelles K2 et K; wnt des constants et c;.L F2 DKP
et F2 J représentent respectivement !'abontiance 1:1u Stock accessib3.e a la
pêche de surface et a la pêche profonde.
Nous transformons alors l'expression (1) qui devient
K2 P2 DKR = 0,50 + 0,10732 K; Pi2 J (-1-2) (5)
Sous cette forme, nous mettons en evidenae une reiation entre
abondance du stock de surface et abondance moyenne de la population profcnde
au cours des deux années précédentes. Cette population profonde reprisente
sensiblement le stock reproducteur alors que, com:~le nc'us l'ont montre les
histogrammes de fréquence dos captures r,.ialisees 5 Dak:ar, les individus de
taille 50 à 80 cm, c'est-à-dire dans ieur deuxiene anneeg fdrment la plus
grande partie des poissons de surface.
h

- 51
C O N C L U S I O N
L’ enquête tel1 e que nous l’avons effectuée est particulièrement
utile pour la détermi.nation de l’effort de pêche et de la prise ?ar unité
d1 effort dont la connaissance est indispensable pour suivre l’évolution
d’une population soumise à l’action d’une pêcherie.
Elle est beaucoup plus sujette i. caution lorsque 1’ cn veut déduire
des conclurions sur 1. ‘abondance réeile du poisson car les variations de la
disponibilité de l’a1 bacore ,jointes au :i;hénomène de concentrations des tho-
niers dans ies zones reconnues empiriquement comme Troductives ne permettent
pas d’apprecier la distribution exacte des thons.
Jointe à 1’6chantillonnage régulier des apports, elie reste ce>en--
dant un instrument de travail indis-ensable et neut aider à orienter la re-
cherche dans sa 28 phase qui necessike des moyens d’ investigation beaucoup
plus importants .
S’il est à la rigueur possible de concevoir que le marquage se
fasse à l’échelon local, les problèmes fondamentaux de dotermination des z::)nas
de reproduction et de développement des larves, d’évaluation de l’abondance
des classes d’âge, de recrutement aux pêcheries, sont du ùomaine d’une reozer-
che concertée à l’échelle de l’Atlantique intertropical et ne pourront être
abordés qu’avec l’aide d’un bateau ockanogra;lhique et le concours de snécia-
listes de toute les disciplines
La seconde partie de notre étude présente un intérêt pratique
immédiat. La connaissance des résultats de la pêche japonaise au cours des
deux années précedentes doit permettre de pouvoir apprécier le sens de
l’évolution des rendements de la pêche de surface pour une année donnée.

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--...
~-
-.---,_
.,“..,”
.-..
_-
-’ 52
B-IBLIOGRAPHIE
-
-
-
-
BERRIT G.R.
1961-62
- Contribution à la connaissance des variations
saisonnières dzns le golfe de Guinée : observations
de surface le long des lignes de navigation
khiers ocennographiques XIII 10 p. 715-27
WIV
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LE GTJEN J.C., POINSARD F., TROADEC J.P
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dans la zone orientale de l!Atlantique intertropi-
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Document 110 263 SR - Centrs O.R.S.T.O.X. de Pointe Xoire
LE CUEN J.C. & PCINSARD F.
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- La pêche du yellowfin (Thunnus albacnres) dans le
Sud du golfe de Guinée - Résultats de la campagne
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Document R" 375 SR - Centre O.R.S.T.O.K. de Pointe Noire
LE GUEN J.C. & WISE J.P
1967
- Méthode nouvelle d'application du modèle de Schaefer
aux populations exploitées d'albacores dans l'Atlantique
Cahiers O.R.S.T,O.M. Série 0cé;:nogrzphie Vol. V, No2
NAKAGOME J.
1965
- Cri ths distribution of nge composition of yellowfin
and nlbacore as related with distribution of water
temperature and distance from land in the tropical
Atlantic Occan
Kanagnwa Prafectural Fisheries Experimentnl Station
BU~. NO 31
.0. /
**..

- 53
POINSARD F
1967 - La pêche du yellowfin (Thunnus albacares) dans le
Sud du Golfe de Guinée - Résultats de la campagne 1966.
Document Centre O.R.S.T.O.M. de Pointe Noire, No 375 SR
POSTEL E.
1955
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Neothunnus albacora (Lowe) dans l'Atlantique
tropical-oriental
Bull. de 1'I.F.A.N. - Sériz A 17-I
POSTEL E.
1965
- LGS thoniers congélateurs français dans l'Atlantique
africain.
Cahiers O.R.S.T.O.M.
Oceanogrnphie
Vol. III, NO2
ROSSIGNOL 1. & MEXRUEIS A.
1964
- Campagne Océanographique du Gérard-Tréca (Juin 1962)
Document (du Centre d'océanographie de Dakar-Thiaroye
ROSSIUNOL 09, & ABOUSSOUAN M.T.
1965
- Hydrologie marine côtière de la presqu'île du Cap Vert
Document du Centre d'0céanogrsphie de Dakar-Thiaroye
WISE) J.P, & LE OUEN J.C.
1966
- The Japanese Atlantic long-line fishery 1956-63
Contrib+on No 35 Tropical Atlantic Laboratory
Bureau of Commercial Fieheries - Miami - Florida
ZHBROV V.L.
1967
- On migration of the yellowfin tuna, Thunnus albacsres
(Bonnaterre) in the Atlantic Ocean
CM I967/J II. Pelagic Fish (Southern) Committee

- - .
.

. - . _ - - - -

- - . . . - - .

- -

- . -

- .

- - -

- - - -
_
- .
_ _ _ - _ _ _ .

- - _ _ . - “ - . -

- . _ . .

- - - .
_ I -

“ . “ - -
. _ _ , . ^ ,

< “ ~ - - . l . - . l - - - “ . .

.

. I . “ _
[
ANNE4E
DONNEES DISPONIBLES :SUN LES
CAMPAGNES THONIERES DE PEC:XE FRAICHE .A D A K A R
LES PREMIERES INITIATIVES
- Le "GERARD-TRECA", chaiutiir de la Section Technique des Pêches de 1"A.O.F.
captuzit au large de la Pointe des Almndies, à la traî:ne, 4 nlb?ccres
le 23 Mai 1949 et jusqu'en Mai 1953 les premières captures de ltannQe SC
renouvelaient dans les msmes parages a la même periode.
Sept croisières du GERARD-TRECA, 3 en Guinde (Septernbrc 1949, C6cembre 52 -
Janvier 53, Février-Mars 53) - 2 en M,iuritanie (Jui!;et-Août 49, Août-Sep-
tembre 53) confirmaient la prksznce de I'nlbncore dans c2s r+ions.
- Mars-Avril 53, croisière
dzs 3 thoniers-ligneurs DAKOTA, KAUIUI, KER:JXDI;C
de l'armement Tristpin aux $lcs du Cap Vert et sur la côte d'Afrique.
- Juin 53 - Première pêcha à l'appât vivant pnr 1'Ej~ERAUDE sur In Côt.7 *nnuri-
tanienne par 20°55'N.
- Septembre-Octobre 53 - cnmp?gne du clippor portug:iis RIO VOWA
- A partir de Juin 54, de petites unitës PERLE de L'AUBE, DANTON et kWX&i,
ainsi qu'un clipper américain le YOLANDE-BERTIN opercnt à partir de klcar.
- Hiver 54-55
- Prosoection du MARCELLE-YVELINE sur les ci;tcs de GuinGo.

TABLEAU A
-v
CAMPAGNE 55-56
B A S Q U E S
Sixintxo ,...O............ '
82
244 799
2.98
1
Curlinka .................
72
218 123
3.03
Izurdia ..................
82
228 OOI
2.78
6%) 923
236 1
--
---
BRZTONS
-
-
Marcelle Yvoline .........
47
71 802
Martien ..................
75
89 473
Toubib ...................
75
108 781
i
197
270 056
1.37
I
I
/
I
I
I T 0 T A L . . . . . . . . . . . . . . .
i
433
l
960
979
i 2.22
j
I
(1) Pour tous les tableaux resumnnt las differentcs campagnes
nous avons employe les notnticns suivantes :
c :
Nombre de jours de campagne
M :
Nombre de jours de mer
fi
P :
Nombre de jours de pêche
\\t-+~.'
NM :
Nombre de marées
_-
6' '-
A :
Prises Albacore (Thunnus albacares) eni.figJ'
L :
Prises Lista0
(JSatsuwonus pelamis)
P :
Prises Pntudo
(Pnrzthunnus obesus) St
T :
Poids total des prises
If
A/T :
Pourcentage d'albacore d::ns les captures
A/C :
Prise albacore/jour de campagne
T,/C :
Prise totale/jour de campagne

TABLEAU B
CAKl?AGNE 56-5;f
B RE T 0 N,S
- -
- ---
Jours
de
T
ALBACORE
Campagne
(tonnes),
C
A
a. /c
+
-
-
Ballerine . . . . . ..*..*...
142
X29.4
0.91
Caprice des temps ......
106
128.8
1.21
Cayola .................
80
93.4
1.18
Eric et Gérald .........
104
I:~I . tj
1.65
France Libre ...........
80
132.2
1.65
Gomara .................
101
200.6
I-99
Intro Variâ ............
87
116.6
I-33
Louis Krebs ............
94
9P.6
1.05
&hdylou ................
9c
e7.9
0.98
Martien ................
93
III.8
1.20
Nadine Solange .........
96
1.27.4.
1.33
Palma ..................
79
229.0
a.90
Papillon des Vagues .....
93
86.6
c-93
Petite Marie Françoise..
88
118.3
1.33
Petit Olivier .*...*....
138
315.7
2:.29
Pierre Laurence . . . . . . . .
F2
174.0
2.12
Ruban blau . ..*.........
127
189.3
1.49
Toubib
. ..0..0.0"0.000.
107
179.8
1.68
Vagabond des Mers .*.*0.
93
118.6
1.28
Yvanna .......O.O..O....
100
IF34 .o
1.84
-_1_
T 0 T A L . . . . . . . .
' 1 980
..-,.,--L--.,..--L--.-..-.-

TABLEAU C
-
-
CAMPAGNE 58-59
B R E T O N S
-
C
NM
i
i
i
t-
Amiral Decoux .........
149
12
216.0
1.45
André Chantal .... . ....
17e
17
393.9
2.21
Ballerine ........ . ....
III
II
156.7 , 1.41
Brocéliande ....... . ....
159
19
292.7 '
292.7 I' 1.84
Cayola ........... .....
143
16
233.1 I
233.1 1 1.63
1.63
Fils de la Vierge .....
158
19
323.8 i 2.05
Goméra ...............
176
18
354.3
2.0:
'
Henri Michel .........
168
18
406.1 I 2.42
/
Kiludy ...............
154
21
I
232.5 1 1.51 ,!
Lutin ................
148
16
203.4 ' 1.47
Palma ................
145
17
381.2 1 2.63
Père d'Alzon .........
165
15
200.1 1i 1.21
,
L
-“-j--zi- 199
3 393.8 1 1.83
t
I
1

TABLEAU D
CAMPAGNE 59-6C
---.
c
NM
.A
A/C
1
B R E T O N S
-
-4I
t
Albacore . . . . . . . .
..ee.......
150
13
I:>f3 448
1.27 /
I
Alsacienne ......O....O...e,
120
10
17:r 6 ,3
1.43 1i
Amiral Decoux .......OOO.OD.
142
II
2 ', c, [> ;y
I.CI 1
Ballerine ...........e.aOO..
84 1
6
95 I:I3
1.13 f
Brocéliande ..,.........a.o.
143 i
I4
1.40 633
Cayola *.0.....~...~...~00*.
133 i
12
191 576
Cote d'Argent ..O....O......
142 1 10
189 347
Fils de la Vierge . . . . ..oe.e
161 1I 14
225 4 55
Joany ....O.~D..~..~.OD.~O~.
119
10
147 283
Kiludy ...O...d.O..O..Od.EOO
150
13
T 65 e,:c j
l'ère d'Alzon ...O.e...OO..O.
141
10
I 54 38 6 1
Pierre Laurence O....O.O.ee.
144
II
31.23 929
;
Pierrot Michel ...O..eOOO...
151
13
238 636 [
Ruban Bleu ........OO.OOO...
139
12
208 3554
j
Simone Valentine ..O..Oaa,,.
157
13
I
224 898
1.33 !
--
-
-
-L
-
-
-- ---,1
2 076
172
i 2 904 404
!
Tmgc i
l
!
-L----------- /- - I
I
I
L O C A L
II-
Bandiala ....D...O........Oe. i
i
L 140 14 f 193 699 ’ 1.39 j

TABLEAU E
CAMPAGNE 60 -61
SRETONS
Nombre
Prises
C
de
T,UBACORE 1 il Jy-
marées c(tonnes) 1
Albacore ................
141
I?
T'T2.o
hl=-+cieane ..............
165
1:
227.3
Amiral Decoux ...........
150
12
210.6
AnterJs .................
174
14
190.2
Ballerine ...............
142
10
155.7
Bon Retour ..............
127
10
127.3
Brocéliande .............
157
15
212.1
Cayola ..................
148
14
IE4.5
Cdt Levasseur ...........
171
16
258.2
Etoile d'Espérance ......
154
15
227.4
Fils de la Vierge .......
168
16
195.9
Hippoméne ...............
153
15
340.7
Intro Maria G.M .........
161
12
175.7
Joamy ...................
73
7
l
e4 4
Kérilis .................
166
12
i 2650c
Ker Tréguier ............
176
13
249.5
Kiludy ..................
125
12
iI 120.6
Lutin ...................
156
12
170.6
Nadine Solange ..........
159
12
/ 174 .I
Notre Dame du Pont ......
14-2
II
/ 183.5
Père d'Alzon ............
182
17
l
I 194.5
Pierre'Laurence .........
163
I
12
i 310.8
Pierrot Michel ..........
164
13
I 240.0
Roland Isabelle .........
153
12
! 199-3
Ruban Bleu ..............
169
12
l 253.6
T 0 T A L ......
3 845
322
j5 124.4 ; 1.33 1
i
i

TABLEAU' F
CAI@AGNE 60-61
3ASqUES
C
Aigle des Mers ........
102
10
Ange des Mers .........
135
u
Bitxintxo .............
9 7
8
119 *Y
1.24
I,
Carmenchu .............
84
8
I
I:II.~
1 . 3 3
Dolores ...............
8 0
6
100.8
1.01
Ederra ................
110
Y
152.6
!
1 . 3 9
Ederrena ..............
II9
:r 3
I
126.0
1
1.06
Egun On ...............
143
14
1'74 . 3
1.22 ,t
Espérantzss
...........
91.
Y
IiSj.1 ;
1 . 7 3
I
Gaby Bernard ..........
96
Y
Galerna ...............
IO:$
10
l
Gisèle Marie ..........
139
13
1{?3.2
1.32 iI
Isurdia ...............
Y ?
8
;
1 3 3 . 5
I
Le V=igabond ...........
92
10
1
9 6 . 7
Martn .................
74
Y
1
F’6.7
Maurice René ..........
108
10
180.6
Pharaon ...............
65
6
Prodige ...............
92
9
Ronceveaux III ........
10.4.
9
Sacailla ..............
8'6
6
Sardara ...............
96
10
Socorri ...............
l
143
/
13
Tchikitin .............
i
90.1
Tutina ................
f
104 .2
l
I
TIO T A L .......
.2 428 j 227
3 006.2
I.L:
I
I
l
-Ii--i-*-~.~.j
J
L O C A L
!
i
Bandiala . . . . . . . . . . . . . .
I
215 f 20 251.9 :
1.1y ;
1
I
WI I
1
A V -
I
-
-

r
-
-
-
TI c
m
A
1
I
L
T
A/T 1 A/C 1 T/C i
- -
- - -.---
Alsacienne
.........
159
17
69 333
Amiral Decoux .......
155
14
213 If8
54 554
:t$ 2710 GJ&f
Antéros ............
157
14
167 056
38 407
205 463
Balierine
..........
14 3
ïj
123 375
Zj 2û4
146 579
û.84 '0.86 1.02
Bon Retour .........
74
7
83 645
19 369
103 014
O.??I 1.13
1.39
Brocéliande
60
206 170
0.71 0.95
. . . . . . . .
154
15
135 559
611
1.34
Cayola .............
60
II
80 015
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127 029
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Barbara . . . . . . . . .
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0.41
0.63
1.53
Bleun Brug (1) . .
128 16
93 610
24 600
61 935
180 145
0.52
0.73
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39 608
156 678
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141
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85 340
68 312
60 108
213 760
0.40
0.61
1.52
Hippomène (1) . . .
122 12
54 60
21 439
24 559
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0.54
0.45
0.82
Intro Xaria G.M..
138
13
61 010
26 123
85 546
172 679
0.35
0.44
1.25
Intro Varia A. MI
100
10
24 340
12 413
22 305
59 658
0.41
0.24
0.60
Jasmin (1) . . . . .
120
12
60 657
16 525
48 ,501
125 683
0.48
0.51
1.05
Ker Aven (1) ..*
643
6
13 326
8 238
32 572
54 136 0.25 0.20 0.80
Ker Tréguier (1)
122
13
74 330
20 980
48 314
143 624
0.52
0.61
1.18
La Houle . . . . . . .
70 7
14 850
2 330
17 180
0.86 0.21
0.25
Persistant (I)..
122 12
63 760
16 490
31 514
121 764
0.52
0.52
1.00
Pierre Laurence
77 7
62 760
14 420
77 180
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Pierre Nicole(I)
26 350
46 252
125 032
0.42
0.45
1.08
Pierrot $?ichel(I)
42 983
76 500
200 333
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