RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE "PETITE COTE 6" ...
RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE "PETITE COTE 6"
B IRANE SAMB
DU LOUIS SAUGER
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS
PÉLAGIQUES COTIERS LE LONG
DE LA PETITE COTE DU SÉNÉGAL
DU 25 AU 28 AOÛT 1986
ARCHIVE
C E N T R E QE R E C H E R C H E S OCÉAN06RAPHI~UES D E D A K A R - T I A R O Y E
No 156
* I N S T I T U T S É N É G A L A I S D E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S r)t
JUIN 1987

RESULTATS DE LA CAMPAGNE "PETITE COTE-o" DU LOUIS SAUGER
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS PELAGIQUES COTIERS LE LONG
DE LA PETITE COTE DU SENEGAL
DU 25 AU 28 AOUT 1986
Par
Birane SAMB*
--
(*) Océanographe biologiste de l'ISRA-CRODT B.P. 2241. - DAKAR
(SENEGAL).
1

S O M M A I R E
INTRODUCTI ON
1.
DESCRIPTION DE LA CAMPAGNE
1.1. Participants
1.2. Extension géographique et couverture
1.3. Description des travaux réalisés
1.3.1.
Etude du milieu
1.3.2.
Matériel d'écho-intégration
2.
REGLAGES DURANT LA CAMPAGNE
2.1.
Estimation de l'index de réflexion moyen des poissons
2.2.
Réglage de l'écho-sondeur Biosonics
modèle 101
2.2.1. Le niveau d'émisson
: SL
2.2.2.
Le niveau de réception : GI
2.2.3.
Contrôle de la TGV
2.3.
Réglage de l'intégrateur
3.
CALCIJL DES DENSITES
3.1.
Saisie et correction des données
3.2.
Extrapolation en hauteur
3.3.
Calcul des densités
3.3.1.
Densité par intervalle de profondeur
3.3.2.
Densité par zone bathymétrique
3.3.3.
Densité globale par zone géographique
4. RESULTATS
4.1.
Conditions hydrologiques
4.2.
Estimations des densités et biomasses
4.2.1.
Estimation des densités moyennes
4.2.2.
Estimation de la biomasse globale
4.2.3.
Répartition des densités
4.2.3.1.
Répartition générale
4.2.3.2.
Réparition par zone bathymétrique et par
secteur de pêche
CONCLUSION
REMERCIEMENTS
BIBLIOGRAPHIE

I N T R O D U C T I O N
L'objectif de
cette
campagne
était
d'effectuer
une
prospection
préliminaire
pour localiser les concentrations de
poissons en
vue d'un exercice d'intercalibration prévu dans
le
cadre de la
campagne conjointe du COPACE des
mois
d"août
et
septembre 1986.
La
zone
d'étude a été celle de la
petite-côte,
qui
p a Y:
ailleurs,
avait
été
suivie
dans le cadre
d'un
programme
de
prospections
particulières.
Aussi,
outre le
but
fixé, les
résultats
pourraient servir à une comparaison avec ceux
obtenus
pour les memes types de campagne.
Cette
campagne s'est donc déroulée du 25 au 28 août 1986 à
bord
du N/O Louis SAUGER sur le plateau continental sud entre la
pointe des Almadies et la frontière Nord Gambie.
1 .
D E S C R I P T I O N D E
L A
C A M P A GN E
1.1. PARTICIPANTS
Les scientifiques suivants ont participé à la mission.
Birane
SAMB
biologiste CRODT Chef de mission
Jean-Jacques LEVENEZ biologiste ORSTOM
Jean
SEVELEC électronicien ORSTOM
Pascal
COTEL
électronicien ORSTOM
Abdoulaye
SARRE
électronicien CRODT
Ibrahima
sow
technicien CRODT
Mor
SYLLA
technicien CRODT.
1.2. EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET COUVERTURE
La
"Petite
Côte" a
été prospectée
selon un
réseau de
radiales
parallèles
aux
degrés
de latitude et espacées de
5
milles
nautiques
les unes des
autres
(carte 1). La
zone
bathymétrique
couverte
s'étend des fonds de 10 m aux
fonds de
200 m,
déterminant
ainsi la longueur des radiales.
L a
limite
inférieure a été fixée à 10 m pour des raisons de sécurité et la
limite supérieure
à 200 m car cette profondeur est par convention
la limite du plateau continental.

1.3. DESCRIPTION DES TRAVAUX REALISES
1.3.1.
Etude du milieu et opération de pêche
------ --.--- -- -__--- -- ---------
-- -----
La
température
de surface a été enregistrée en
1 ' a i d e
d'un thermographe électronique wa bord du N/O Lo~~~~'~A~GE~
de type MURAYAMA DANKI MKIA. Les mesures correspondantes à chaque
m i l l e
nautique sont introduites dans les fichiers
informatiques
au moment de la correction des données d'écho-intégration.
Du fait qu'il s'agissait d'une prospection préliminaire pour
localiser
les concentrations de poissons en vue d'effectuer
des
expériences d'intercalibration et faute de temps,
il n'a pas été
possible de
pêcher.
Toujours
est-il,
que le
mauvais
fonctionnement
du
netzsonde
reste
un
handicap
pour
l'echantillonnage avec le chalut pélagique.
1.3.2.
Matériels d'écho-intégration
---_.-- __)------- --_--------__--___
L'ensemble
d'écho-intégration
dont le
CRODT
e s t
équipé
depuis 1983, comprend principalement :
1 échosondeur BIOSONICS modèle 101, 60-120 Khz
1 écho-intégrateur digital BIOSONICS modèle 120
2
échographes
ROSS
modèle FINE LINE 250 m
modifiés
par
BIOSONICS
1 générateur de fréquences BIOSONICS modèle AT2w.-82-50
1 magnétophone à cassette SONY TC-D5M modifié par BIOSONICS
1 oscilloscope SONY TEKTRONIX 305 DMM.
Cet
appareillage
s'est
enrichi
depuis de
différents
appareils de mesure (multimètres,
fréquencemètres,
etc.), ainsi
que de :
1 oscilloscope ENERTEC SCHLUMBERGER 5027 à mémoire numérique
1 ordinateur HP 9845C
+ table traçante
et à la suite de l'arrivée du nouveau bateau de :
1 oscilloscope KIKUSUI COS5020-ST
1 ordinateur HP série 9836
C disque dur 20 M-octets
+ imprimante
+ table traçante
+ table à digitaliser
+ lecteur de bande
1 ordinateur HP 85 avec extension mémoire
1 navigateur par satellite avec interfaçage RS232C.
4

2 * R E G L A G E S
D U R A N T L A
C A M P A G N E
2.1. ESTIMATION DE L'INDEX DE REFLEXION MOYEN DES POISSONS
La
"target
strength" ou TS utilisée a été
celle
calculée
pour les autres campagnes. En effet, l'index de réflexion moyen
TS = -34.4 dE,/kg mesurée à 120 kz lors de la campagne ECHOSAR 3
(Marcha1 et Jcsse,
1982) pour des sardinelles rondes de longueur
à
la fourche égale à
22,7 cm a été corrigé pour des sardinelles
de longueur à
la fourche moyenne de 28.9 cm.
La TS
résultante
sera
GO log 22.7/28.91 + E 34.43 = -35.4 dB/kg.
Ce procédé de
calcul
suppose
que
tous
les
poissons
pélagiques
des
eaux
sénégalaises
réfléchissent le
son de la même manière
que les
saràinelles
rondes.
Toutefois
,la valeur ainsi calculée a
été
retenue en
attendant que les expérimentations en cours
donnent
des valeurs plus précises.
2.2. REGLAGE DE L'ECHO-SONDEUR BIOSONICS MODELE 101
La
fréquence de travail a été de 120 Khz. Le
transducteur
SN001 a été utilisé.
C'est un transducteur à faisceau étroit :
l'angle entre les points -3 dB du diagramme de directivité est de
10".
Il. a
été remorqué latéralement par rapport au
navire
au
moyen
d'une base delta ENDECO S17 à la profondeur de 4 m sous la
surface.
La
durée d'impulsion était fixée à 0.6 ms,
et la fréquence
d'émission était variable selon l'échelle utilisée.
La calibration a étë effectuée au port de Dakar en début de
campagne dans les conditions suivantes :
- température de l'eau 26'C,
- longueur du table entre la base et le sondeur : 60 mètres.
Ainsi,
les mesures suivantes ont été réalisées :
le niveau
d'émission,
le niveau de réception, le contrôle de la TVG.
2.2.1.
Le niveau d'ëmission
: SL
------ -- ------ ---------- - __
Le
niveau
d'émission SL a
été
mesuré
par
hydrophone
standard.
L'émetteur
étant
réglé à 0 dB ; en
émettant
par le
transducteur à tester,
on reçoit sur le standard 22 volts pp. La
valeur de SL est alors :
SL = 20 log 22.0 - SS
----
2v2

Sachant
que la sensibilité de réception du standard est de
SS = -205.ldB à 120 kHZ
SL
= 222.9 dB
C e t. t e
valeur est la même que celles calculées pour "Petite
côte
1" et "Petite Côte 5"
2 . 2 . 2 .
Le niveau de réception : Gl
---_.-- --. ------ -- --------_ _ -_
C e t t e
mesure
a été effectuée avec
l'hydrophone
standard.
L'atténuation du récepteur a été réglée à -6dB.
La
fonction TVG a été bloquée sur 25 m,
en émettant sur le
standard un signal de 0.280 volt pp.
soit 0.09899 volt efficace,
on
a à la sortie sondeur un signal de 4.12 volts.
Le niveau de
réception à 25 m est donc :
G25 = 20 log 4.12 - 151.7 - 20 log 0.09899 + 6 = -113.31 dB
avec la sensibilité d'émission du standard 151.7 et l'atténuation
du récepteur -6 dB à retrancher.
Pour avoir le niveau de réception à 1 m,
il faut retirer le
gain TVG à 25 m soit 29.69 dB. On en déduit Gl:
Gl = -113.31 dB - 29.69 dB = - 143.0 dB
Cette
valeur
est
proche de celles trouvées lors des
campagnes
précédentes.
2.2.3.Contrôle de la TVG
--------_----- -- -- ---
La
TVG
("Tirne
varied
Gain") a
été
contrôlée
par
amplification au cours du temps d'un signal constant.
Le facteur
de
correction
a été de + 10 % jusqu'à la tranche de
profondeur
75-100 m : c'est à dire un facteur B égal à 1.1 . Pour les autres
tranches la correction a été nulle.
2.3.
REGLAGE DE L'INTEGRATEUR
L e
fond a
été
suivi en option manuelle
comme
lors d e s
campagnes
précédentes.
Cette
opération,
si elle
nous
permet
d'eviter
1. e
blocage sur les bancs de très forte
densité,
nous
empêche d'accéder à la fraction de biomasse de poissons collés au
fond.
Par ailleurs,
le seuil a été fixé à 120 mV, ce qui permet
d'éliminer le plancton.

Les
quinze
intervalles de
profondeur
suivants
ont
été
choisis :
3 a
5 m
5 à 1 0 m
10 à 15 m
15 à 20 Ir
20 à 25 m
25 à 30 m
30 a 35 Ill
35 à 40 m
40 à 45 m
45 à 50 Il?
50 a 75 l-r.
7.5 à 100 m
100 à 150 m
150 à 200 m
200 à 250 m.
La
constante A a été calculée et fixée à 0.224 kg/m3 x V2,
elle permet de transformer les moyennes de voltages aux carrés en
d e n s i t é d e
poissons.
C'est un
paramètre
qui
dépend
des
performances du
sondeur et du transducteur,
de la
vitesse de
propagation du son dans l'eau et de la TS/kg des poissons.
Le
nombre d'émissions a été calculé de manière à ce que, à
chaque mille nautique parcouru par le bateau sorte une séquence.
Echelle
Nombre d'émission
0 - 50 m
1 450
0 - 100 m
740
0 - 250 m
293
Le
test
de l'intégrateur a été
effectué
positivement en
entrant différents signaux continus échelonnés de 0.5 à 7.0 V.
3 . C A L C U L
D E S
D E N S I T E S
3.1. SAISIE ET CORRECTION DES DONNEES
L'ordinateur
HP 9836 relié par interface à l'intégrateur et
EIU
nivagateur
par
satellite
permet la saisie en
direct des
données
intégrateur,
du temps écoulé depuis le dernier
passage
satellite, de la position, de la vitesse du bateau et de l'heure.
Du
fait de l'absence de répétiteur à l'intérieur du
laboratoire
electronique,
les
valeurs de température sont
enregistrées
e n
différé au
moment de la correction des données. En
effet, un
traitement qui consiste en l'interprétation ou l'élimination
des
données
affectées
soit
par
des bruits de
surface,
soit du

plancton, soit encore par l'intégration
du fond se fait après la
campagne.
Cette
phase ultime de dépouillement réalisée grâce 21
l'ordinateur nous confère un
gain de
temps
très appréciable.
3.2. EXTRAPOLATION EN HAUTEUR
La
base du
sondeur est remorquée à une
profondeur de 4
mètres en dessous de la surface et la couche O-3 m qui se
trouve
sous
le
transducteur,
bien
que
procurant
des
échogrammes
lisibles, ne
peut être intégrée en raison du champ
proche,
du
départ de la TVG des bruits de surface et des lobes latéraux ; la
première
couche intégree concerne alors la tranche 3-5 m.
Ceci
implique que les 7 premiers mètres ne sont pas échantillonnés.
Pour compenser cette perte, nous avons extrapolé les données
concernant la tranche 3-5 m jusqu'à la base pour réduire la perte
aux
seuls 4
premiers
mètres sous la surface où il
est
peu
probable de trouver du poisson lors du passage du bateau.
3.3. CALCUL DES DENSITES
A
partir des fichiers corrigés,
trois types de
traitement
informutique
peuvent
être
effectués,
tous trois
prenant
une
radiale
comme
unité.
Les valeurs d'intégration de
jour
sont
séparées des valeurs d'intégration de nuit.
Les
densités
exprimées en
tonnes par
mille
carré
sont
calculées pour chaque séquence de la radiale.
3.3.1.
Densité par intervalle de profondeur
_l___-- ------- --- ---_------ -- ----------
Les densités exprimées en tonnes par mille carré,
sont dans
ce cas,
calculées uniquement pour les tranches d'eau souhaitées.
Aussi
peut être obtenue
pour chaque radiale la répartition
des
densités par intervalle de profondeur.
3.3.2.
Densité par zone bathymétrique
-_l---- ------- --- ---- -------------
Ces densités,
exprimées
également en tonnes par mille carré
sont calculées pour les séquences dont le fond est compris
entre
des
limites
préalablement
définies.
Dans le
cas de
notre
traitement
les limites choisies sont :
O-25 m,
26-75 m et 76-
200m,
ces
profondeurs
correspondent à celles retenues
pour le
codage des statistiques de pêche.
3.3.3.
Densité globale par zone géographique
______ __----- ------- --- ---- ------------
Il
peut
être
calculé la
densité
moyenne
des
valeurs
de jour, la densité moyenne de nuit et la densité moyenne globale
pour
chaque
subdivision
souhaitée dans la
zone
géographique

couverte
durant
chaque
campagne.
Dans le cas de ce
présent
travail, nous avons trois zones comportant chacune trois secteurs
résultant d'ur.e division bathymétrique :
- Zone Dakar de 14O45' à 14'30' de latitude N
- Zone Sarène de 14'30' à 14'00 de latitude N
- Zone Saloum de 14'00' à 13'30' de latitude N.
Pour
chacune de ces zones,
les densités moyennes calculées
peuvent
être extrapolées à la surface de l'aire de
prospection
pour obtenir une estimation de la biomasse.
Nous
noterons
que
les fonds inférieurs à 10 m
qui
sont
souvent
très riches et productifs n'ont pas été
échantillonnés.
De même,
les fonds supérieurs à 200 m qui sont généralement très
pauvres n'ont pas été prospectés.
4 * R E S U L T A T S
4.1. CONDITIONS HYDROLOGIQUES
L a carte 2 montre la répartition géographique des isothermes
de surface.
L'es températures sont comprises entre 28*C et
2g"c.
Les eaux sont rendues très homogènes par l'écart des températures
qui reste très faible dans la zone prospectée. Ceci représente en
fait
une
structure
typique de saison chaude que
l"on a
déjà
rencontré
lors de certaines campagnes précédentes
circonstrites
dans cette zone.
Il
semble,
exister un gradient croissant de température
du
Nord au Sud.
Avec les températures les plus élevées en face
des
Iles du Saloum.
4.2. ESTIMATION DES DENSITES ET BIOMASSES
Les
valeurs
d'estimation
des densités et
des
biomasses
doivent
être considérées comme minimales. En
effet,
elles
ne
tiennent compte,
ni de la biomasse présente en zone très côtière
ni de l'évitement du poisson à l'approche du bateau.
4.2.1.
Estimation des densités moyennes
____.___- --_------- --- -------- --------
Le
tableau
ci-dessous indique les estimations de
densités,
moyennes
calculées
pour
les valeurs observées le
jour,
pour
celles
observées de nuit et pour l'ensemble des
valeurs.
Cette
séparation des valeurs permet la prise en compte des
différences
nycthèmérales de comportement des poissons.
9

-------~-------------------------------------~------
:
:
DENSITES MOYENNES : TONNES/MILLE CARRE
:
-----.--.------ __-___----_------_---~-------~---------~--~~-~~~
:
:
:
:
:
:
Valeur Jour :
Valeur Nuit :
Valeur globale :
: PETITE COTE:
28.3
:
90.2
60.9
:
:
:
:
:
---_------_- -------------- -------------- --_--_--__--______
Estimation des densités moyennes.
La
densité
moyenne
de nuit est supérieure à la
densite
moyenne de jour. Le rapport nuit-jour est de 3.2.
Le
fait
que les valeurs de nuit soient
généralement
plus
élevées
que les valeurs de jour est dû au fait que la nuit,
les
poissons
regroupés
en bancs dans la
journée, se
dispersent,
augmentant
ainsi la
probabilité
d'être
intégrés ; d e
même,
certaines espèces vivent le jour, collées au fond et remontent la
nuit
entre deux eaux ;
enfin le comportement de fuite est
plus
accentué de jour que de nuit pour certaines espèces pélagiques en
particulier.
_________I,_. - ___- -------------------.-...-------------------~~-
-___-__--_
:
: RAPPORT
:
:
:
: CAMPAGNE
:NUIT/JOUR
: VALEUR GLOBALE :
PERIODE
:
:
:
---_--------~~
------------ ------------------ -_-__---_I___-_
:
:
:
:Petite Côte 1 : 1.2
93.0
:
saison froide:
:
:
:
:
:Petite Côte 2 :
'1 . 9
:
90.4
:
saison chaude:
:
:
:
*Petite
.
Côte 3 :
0 . 4
:
146.8
:
saison froide:
:
:
:
:
:Petite Côte 4 :
1.1
:
60.8
:
saison chaude:
:
:
:
:
:Petite Côte 5 : 1.9
:
157.6
:
saison froide:
:
:
:Petite Côte 6 :
:3.2.
:
60.7
saison chaude:
:
:
:
:
:
-_-..e--.-_d------ --__-------- -------------~--~~ --------__-__-_
Evolution des rapports nuit-jour et des valeurs globales
de densité en fonction des campagnes.
Le
tableau
ci-dessus
indique
que le
rapport
nuit-jour
pendant
cette
campagne-ci est plus élevé que ceux trouvés
pour
les campagnes précedentes du même type.
Globalement les rapports
calculés en
saison
froide sont moins importants
que
ceux de
saison chaude .
Ceci est dû au fait que les densités de poissons
(essentiellement
de surface) estimées le jour sont
généralement
faibles
en
saison chaude â cause de la
diminution
d'abondance
10

occasionnée par la migration ;
en revanche les densités estimées
la
nuit restent généralement élevées à cause des
phénomènes de
remontée et de dispersion.
La
densité globale est faible par rapport à celles estimées
antérieurement.
Toutefois,
l'on
peut noter qu'elle est la même
que
celle trc'uvée lors de la campagne "Petite Côte 4II
effectuée
en juillet 1985.
4.2.2. Estimation de la biomasse globale
---_-- --_--_----- -- -- -------- -------
Le
tableau
ci-après donne les estimations de
biomasse
en
tonnes.
Ces valeurs ne représentent que des estimations minimales
de la
biomasse
présente dans la zone prospectée à la
période
précise de la
campagne.
Il a été noté
que la
fraction des
poissons
présente
en zone côtière échappe à nos mesures
compte!
tenu de la limite de prospection.
:
:
BIOMASSE EN TONNES
:
:
:
___---__------~~_---______I_____________--~~~-~~~
: Valeur Jour :
Valeur Nuit : Valeur globale :
:
:
:
---__---.~------ -------------- -------------- ----------- _-_- - -___
:
:
:
:
: PETITE COTE :
49.000
:
159.000 :
108.000
:
:
:
:
- -___- -__- ___- -- --_.----------- -------------- --~----_----"__-___
Estimation de la biomasse totale
4.2.3. Répartition des densités
------ ----------- --- -----_--
4.2.3.1. Répartition générale
_____-_- --_-------- --------
La
carte 3 montre la distribution des densités de poissons.
L'essentiel
des concentrations est localisé le long de la
côte
plus
précisément
entre
les
sondes
10 et 50 m en
face de
Popenguîne,
au large de Joal et des Iles du Saloum. Ailleurs,
les
bancs
de poissons sont très dispersés.
Comme lors des campagnes
précédentes,
nous
pouvons
noter les fortes
concentrations de
poissons au large des Iles du Saloum qui reste d'ailleurs la zone
préférentielle de pêche de nombreuses unités de pêche artisanale.
4 e2.3.2.
Répartition par zone bathymétrique et par
-- ____--- ----------,- --- -.--- ------------- -_ --_ secteur
_- -____
de pêche
-----
Les
zones --et secteurs indiqués dans le
tableau
qui suit
correspondent à ceux utilisés pour le quadrillage statistique des
sardiniers
dakarois.
Les
densités de poissons
calculées
sont
reparties en fonction de ces divisions.
11

Les
fortes
concentrations de densités,
soit près de 50 "0
sont
localis6es
dans la zone
Saloum.
Par
ailleurs, si
l'on
considère la
répartition en fonction des zones
bathymétriques,
c'est La
zone O-25 m qui renferme plus de 50 % des
valeurs de
densités.
12

~~_----__----_----_-____________________-~~~~~~
:
DENSITES EN TONNES/MILLE2
:
:
--_.-__-----_--.---- -----_-----_-.----------------------------
____ :
:
:
:
:
:
: SECTEUR ET ZONE :
VALEUR JOUR : VALEUR NUIT : VALEUR GLOBALE :
: BATHYMETRIQUE :
:
:
:
:
:
:
-..-.--_------#-----
---_-_- --_-_-. - ------------- ----.----_-<-------
:
:
:
:
: Dakar total
:
:
83.8
:
:
:
____._ _--.------.---- ----__-------- ---_--------- ____________~____
:
:
:
:0- 25 m
:
121.7
:
:
:
:
:
:
:
--.- ._.- -_.-----A----
-------------- ------------- ---~---------____
:
:
: 26 - 75 m
:
:
75.8
:
:
:
:
:
:
____________~___- -------------- ------------- --------__<--_____
:
:
:
:
: 75 - 200 m
:
:
47.0
:
:
:
:
:
:
:
--- _--_-_---------- -------------- .- ----~------~~ --------_---____
:
:
:
:
:
: Sarène total
:
16.7
:
68.2
:
45.8
:
:
:
:
___->-_ ------------- -------------- ------------- --------_--_----
:
:
:
:
:0- 25 m
:
24.3
:
101.8
:
:
:
:
_-.- __--,-.--_ -- ---- -- ._____- --__--- -------L----I ----------_----__
:
:
:
: 26 - 75 m
18.0
:
48.9
:
35.4
:
:
:
:
:
:
._-_ __-.-_. L---I----- -------------- ---_--------- --------_-----__
:
:
:
:
: 76 - 200 m
:
10.4
:
27.4
:
18.7
:
:
:
:
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:
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:
:
:
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:0 - 25 m
:
48.6
:
168.0
:
99.0
:
:
:
:
:
--.--d-- .------....--- ---------d---- ------------- ------_-_-_----_
:
:
:
:
: 26 - 75 m
:
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:
167.4
:
69.5
:
:
:
:
:
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:
:
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:
: 76 - 200 m
:
0.5
:
1.1
:
0.6
:
:
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Total 0 - 25 m
:
40.1
:
125.2
:
96.6
:
:
:
:
:
:
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------- __.-. - --__-
: Total 26 - 75 m :
32.9
:
78.4
:
55.2
:
:
:
:
_____--____------ --_----------_ ------------- -_------_-------:
: Total 76 - 200 m:
7.0
:
31.3
:
18.7
:
:
:
:
:
:
----_----d---w....---
_---__-------- ------------- ----------------
Répartition des densités par zone bathymétrique
et par secteur de pêche.
(-) Parcours uniquement la nuit.
13

Pour une même zone les concentrations sont plus
importantes
pres de la côte que vers le large.
L'abondance des poissons dans
la
frange
côtière a
déjà été
constatée
lors de
nombreuses
campagnes précédentes.
C O N C L U S I O N
La
distribution
des valeurs de densité
estimées
lors de
cette
campagne
confirme le schéma général de
distribution des
petits
pélagiques
côtiers
déjà
observé
lors
des
campagnes
précédentes. En effet, l'essentiel des concentrations de poissons
est localisé dans la frange côtière et dans la partie plus au sud
de
l'aire
de prospection si l'on
considère
respectivement
la.
distribution bathymétrique et la répartition par zone.
Faute
d'avoir effectué des opérations de pêche,
il n'a
pas
été possible d'aborder la répartition spécifique de la biomasse.
Par ailleurs,
la densité globale estimée,
à l'exception de
celle
de la "Petite Côte 5" est proche de celles calculées
pour
les autres campagnes de ce type effectuées en saison chaude.
Ces
faibles
estimations en saison chaude sont dues principalement à
l'effet de la
migration des adultes
des
principales
espèces
pélagiques
côtières qui,
durant cette période se retrouvent le
long des côtes mauritaniennes.
Il
reste à signaler
une fois de plus,
l'importance qu'il
convient d'accorder aux études méthologiques en cours relatives à
l'estimation des index de réflexion.
De même,
des moyens seront
indispensables
pour
m e t t r e
au point la
technique
appropriée
d'estimation de la
biomasse collée à la côte et
qui
échappe
totalement à nos mesures.
R E M E R C I E M E N T S
L'ensemble du
personnel
scientifique
embarqué à
bord
remercie
l'équipage
du Louis SAUGER de la
bonne
collaboration
dans le
travail
effectué
au cours de
cette
mission et en
particulier le Commandant Michel LE BOUL'CH.
14

B I B L I O G R A P H I E
CAMARENA CT.), 1985.- Résultats de la campagne "Petite Côte 1" du
Laurent Amaro. Prospection des stocks de poissons pélagiques
côtiers le long de la Petite Côte du Sénégal (23 au ler juin
1984).
Archives CRODT No 136, 13 p.
CAMARENA
(T-1,
1986.- Les
principales
espèces de
poissons
pélagiques côtiers au Sénégal :
biologie et évaluation
des
ressources.
Thèse de 3e
cycle.
Université de
Bretagne
Occidentale. 188 p.
LEVENEZ
(J.J.)
et LIOCHON (M.),1985.- Programmes
informatiques
utilisés au CRODT pour l'acquisition et les traitements des
données
hydro-acoustiques.
Centre Rech.
Océanogr,
Dakar-
Thiaroye.
MARCHAL
CE.1 et
JOSSE (E.),
1982.- Résultats de la
campagne
ECHOSAR 3
du N/O Capricorne
(mai
1981).
Répartition et
abondance
des poissons pélagiques du Cap Blanc au Cap
Roxo
(Côte Occidentale de l'Afrique). Ronéo ORSTOM-COB.
SAMB
(B.),
1985.- Résul.tats
de la campagne "Petite Cote 3" du
Laurent Amaro. Prospection des stocks de poissons pelagiques
côtiers le
long
de La Petite Côte du
Sénégal (7 au 12
janvier 1985). Archives CRODT no 143.
SAMB
(B.),
1985.- Résultats
de la campagne "Petite Côte 5" du
Louis Sauger.
Prospection des stocks de poissons pélagiques
côtiers le
long de
la Petite Côte du
Sénégal (2 au 7
septembre 1985). Archives CRODT no 146, 14 p.
15

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Carte l.- Trajet du bateau et zones de pêche.
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Carte 2.- Température de surface.
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Carte 3.- Répartition des densités.
18