C O N T R I B U T I O N D U C E N T R E D E...

C O N T R I B U T I O N D U
C E N T R E D E
R E C H E R C H E S
O C E A N O G R A P H I Q U E S
D E
DAKAR- T H I A R O ' Y E ( S E N E G A L )
A
La Conférence internationale sur le Comportement
des animaux marins à CONCARNEAU Mai 1980
‘1’ i t j-e
de la Communication :
C Y C L E S
M I G R A T O I R E S
D E S
P O I S S O N S
L E
L O N G
D E S
C O T E S D U
S E N E G A L
ET DE LA
M A U R I T A N I E

Centre de Recherches océanographiques de Dakar-Tniaroye
B.P. 22 41 - Dakar - Sénégal.
CYCLES MIGRATOIRES DES POISSONS LE LONG DES COTES DU SENEGAL
ET DE LA MAUKITANIE
i,es populations des espèces de poissons les plus importanttis pour 12s pO-
<:!leries du plateau continental ouest-africain, entre la Mauritanie et 1~1
ChiilC;c > effectuent des migrations saisonnières parall;lcs :i la ;ôtc?. 0::
migrations sont en relation étroite avec les variations des caractèr-is-
tiques hydrologiques.
1. APERCU DE L'HYDROLOGIE DU PLATEAU CONTINENTAL
Les variations saisonnières de la circulation et des caractéristiques h!-<;,..,.
logiques des eaux du plateau, entre la Mauritanie et la Guinée, sont ic+)o:^-
tantes.
Il existe schématiquement deux saisons : une saison froide de decembre 3 T.:
et une saison chaude de juin à novembre.
!>endant la saison froide les alizés induisent entre le Cap Blanc t?t le r::!;~
RGXO (fig.la, d'après REBERT, 1979) d'une part une dérive Nord-Sud, d'a;il:-qi
part un upwelling qui ont cour résultat l’envahissement du plateau par ii<-;
eaux froides dont la température se situe entre 17" et 22°C selon la laci.-,:
de et la distance à la côte; elle est de moins en moins froide vers le sk.
et quand on s’éloigne de la côte.
La période durant laquelle l'upwelling est maximum dépend de la latitude :
au niveau du Cap Blanc il fxwti.onne toute l’année quoiqu’il soit maximum
en mai-juin ; sous le Cap Vert il est particulièrement intense de février
aimai ; au niveau du Cap Roxo il est maximum en janvier-février.
Durant cette saison la salinité est relativement élevée,superieure 3 35,5 :J.,
rendant la saison chaude le contre courant équatorial, qui atteint la c3tz
africaine au niveau du Cap Ro,xo, augmente d’intensité et une partie des eaux
remonte vers le nord, jusqu'au Cap Blanc (fig.lb, d'aprss REBERT, 1979).
Tout le plateau, entre le Cap Roxo et le Cap Blanc, est alors occupé par des
eaux chaudes (27-28'C) et salées (environ 262,). La salinité piminue cepen-

Lnnt à partir de juillet-août, du fait de la pluviosité et des apports des
III-uves ; cette baisse de sali.nitC est surtout sensible à 1’ embowhurti du
f’L~:~ve SCnégal et au sud de la Gambie.
I.‘Gt:iblissement de ces deux saisons est concrétisé par la situation du front
L!i(~rmiquc: ; en saison froide le front est situé au niveau du Cap Roxo, entre
!tis eaux froides du plateau sén6gambien et les eaux chaudes du contre cou-
r;iTlt Gquatorial;
en saison chaude ii se situe au niveau du Cap’blanc, entre
lc-s taux chaudes du plateau et les eaux froides du courant des Canaries.

2. ?lIGRATIONS
1,~s resultats qui sont présentés ici sont empruntés ri des etudes parues
recemment. La première (CHAMPAGNAT et DOMAIN,
1978) concerne ies migrations
des espèces démersales et semi-pelagiques.
La deuxième (BOELY et FREON,
0
I!i:%)) fait le point sur les migrations des petites espèces pzlagiquus <:ô-
tières.
L'Ztude des migrations est basée sur l'analyse des variations saisonnieres,
<'I (liffércntes latitudes, des rendements et des tailles des individus, plu:;
r;irl:ment sur des expériences de marquage-recapture. Les renseignements sont
<c~pcndant encore souvent insuffisants et les schémas migratoires doivent
Ztrc considérés seulement comme étant les plus probables en l'état actuel
dt: nos connaissances.
2.1. ESPECES PELAGI(2UES COTIERES
Six espsces font l'objet d'une pêche intensive : Sardinella aurita, Sardi-
nelia maderensis, Trachurus trachurus Trachurus trecae, Caranx rhonchus et
-9
Scomber japonicus.
!inr,linell.a aurita
?,a zone de répartition du stock qui est pêché au Sénegal et en Mauritanie
S 'ctcnd entre ll"N et 24"N (fig .2a d'après BOELY et FREON, 1980).
I:n janvier les sardinelles qui,depuis le mois d'août étaient réparties
tout au long des côtes de Mauritanie, commencent à migrer vers le sud ; le,i
concentrations maximales sont alors rencontrées entre 18'N et 2O'N. De fc-
vrior à avril les sardinelles sont concentrées entre 11' et 14'N. La migra-
tion vers le nord débute en mai et s'accompagne de pontes. A partir de
juillet les concentrations maximales sont rencontrées en Mauritanie.
Ce cercle migratoire intéresse les individus âgés de plus d'un an. En efftit
les jeunes poissons nés des pontes de mai-août passent la premicre annati
ians des nourriceries côtières dont les deux principales sont situazs 1'~~'
311 SCn6ga1, au sud du Cap Vert, l'autre en Mauritanie au niveau du Cap Timi-
ris et du banc d'Arguin.

S,lrjinelIa maderensis
Contrairement aux autres espli<:cs pélagiques présent&3 ici et qui sont
L :-<juvGc.s jusqu’au niveau du talus, Sardine113 madcrensis est une! r2slGc‘l~
tres côtière qui vit sur des fonds inférieurs à une trentaine de mètres.
Les adultes, peu abondants dans les captures, sont trouvés au nord du Ca?
Vert entre 15ON et 22”N et l’on connaît mal leurs migrations. Les jcullcs
reproducteurs effectuent des migrations de moyenne amplitude .3 l’intérieur
des nourriccries dont la répartition est la même que chez S. aurita. La sai-
son de ponte est étendue, entre avril et octobre, dans le sud; elle est plus
courte, entre avril et juin, dans le nord.
a
‘L’raciiurus trecae
:*I:i lil?pi t de que lqucs controverses, il semblerait que les l)ois:jons de c.cttl!
es:Cice
.
trouvés entre 12’N et 24’N appartiennent à une seule population ef-
fectuant des migrations importantes (fig.2b, d’après BOELY et FREON, 1980).
: 1 II saison chaude, entre juillet et octobre, les chinchards sont trouvGs es-
sentiellement dans la région du Cap Blanc. Entre novembre et fevrier ils
rendent à migrer vers le sud du Sénégal. La remontée vers le nord,entre fé-
.~riiar ct juin, s’accompagne de pontes entre la presqu’île du Cap Vert et le
Cap Timiri.s. Des zones de croissance des jeunes sont trouvées tout au long
des côtes du Sénégal et de la ?lauritanie.
Traçhurus trachurus
Cett:e espèce, très proche de la précédente, a son aire de répartition dé-
calée vers le nord. Toutefois, sur une grande zone de recouvrement les bancs
sont souvent constitués des deux espèces qui migrent simultanément.
i~‘;!prCc; OVEKKO et XYLNIKOV (1979) ïl existerait deux stocks, l’un cntrc 19’X
et wx’, l’autre entre 14’N et 17’>? et les migrations côte-large seraient
ijrcdominantes; les poissons se tiendraient au large en saison chaude et se
rapprocheraient de la côte en saison froide. BOELY et FREON (1980) pensent
:.(..i)ei~(!Lll~t que 1.62~ migrations !~.lL’~Zll I.flSS I l l a côte Sont: L‘O31 èmeilt impc>l-t,lll-
t’ c 3 . D’apr$s ces auteurs) durant la saison chaude, de mai à novembre, les
:wissons sont local. Isés essent iellement dana La région du Cap .Ylanc et du
iJ;i:3
:‘ilrguin
.I
(Eig.2c).
Ils tendraient ‘3 se deplacer vers Lc sud, jusqu’;iu
:LVGU du Cap Vert., en décem~r,s et janvier. C’sst à cette zpoquç que les
voiztcs sont les plus importantes. A partir de février-mars les poissons Te-

montent vers le nord. Les nourriceries sont situées le long des côtes m..wr*-
taniennes, entre 18”N et 24’N.
i:nrnnx rhonchus
:;OELY et FREON (1980) pensent qu’il existe une seule population effectunnt
des migrations entre 12% et 24%. Ici encore les poissons sont localisès
I!;JI-i:; la région du Cap Blanc en saison chaude.
En novembre et cléccmbrc ils
iicas(‘cntlent jusqu’au sud du S6négal. La migration vers le nord, entre mars ct
jlii 1 let,
s’accompagne de pontes. Des juvéniles sont trouvés entre 12’N et
2 8’N (fig.2d).
Scomber j aponicus
1’1 existe deux zones de concentration des adultes, l’une au niveau de la
tlauritanie, entre 20’ et 24’N, l’autre au niveau du Sénégal entre 13” et 16’
S. Il semble que pour cette espèce les migrations soient les mêmes que pour
les precédentes mais les donnees sont malheureusement insuffisantes pour
qu’il soit possible de les préciser.
2.2. ESPECES DEMERSALES COTIERES
0
CI!XWAC,NAT et DOMAIN (1978) ont distingué, parmi les poissons démersaux,
deux groupes d’espèces.
- espèces à affinité saharienne dont l’abondance, au nord du Sénégal est
moxi:naLc en saison froide,
- ~~spi>ces a affinité guinéenne qui n’apparaissent, sur la cote nord du SGnz-
gai, qu’en saison chaude.
2.2.1. Espèces à affinité saharienne
Parmi les principales espèces exploitées il convient de citer :
Pomadasyidés : Diagramma mediterraneum, Pomadasys incisus, Parapristipoma
octoiinentum.
Sparides : Pagrus ehrenbergi, Pagellus coupei, Dentex filosus, D.canaricnsis
Serrnnides
: Epinephelus aeneus , E. goreensis, E.gigas, E. canlnus, Cepha-
1 ophu Lis tacniops.
CarangidGs : Lichia vadigo, L. amia
Poma tomide s : Pomatomus saltator
ScisenidGs
: Argyrosoma regium, Wmbrina canariensis
Murac?nésocides
te cycle de migration de certaines de ces espaces a r2td prdcis$,
.

Uingramma mediterraneum
Ycndnnt la saison chaude des adultes sont trouvés entre 20' et. 24"N. Ils
migrcnt vers le sud en novembre et on en trouve, en fevricr, le long de la
"petite côte", entre le Cap Vert et le Sine Saloum. En mai-juin la migratiar:
WI-~ lc nord s'accompagne de pontes. Des jeunes sont trouvCs prCs de la C~L~,
entre 14" et 24'N mais les principales zones de croissance se situent le
! 1/11;;+ dc 13 "petite côte" et au niveau du banc d'kguin.
Epinephelus aeneus
En saison chaude les adultes sont trouvés entre 17" et 23"N. Ils peuvent
descendre jusqu'au sud du Sénegal entre dkembre et fevrier. La migration
vers le nord débute en avril et s'accompagne de pontes. La principale zone
.Ic croissance des jeunes se trouve au niveau de la "petite côte".
Epinephelus goreensis
J,'aire de répartition de la population se situe entre 10' et 17'N. La popu-
liition tend à se déplacer vers le sud à partir de novembre et à remonter
ve.rs le nord à partir d'avril.
~ornatomus saltator
i.';lir-e de répartition de la population se situe entre 1.5' et 24"N. En saiwn
chaude les adultes sont cantonnés le long des côtes de Mauritanie. A partir
,!c: dEcambre les plus jeunes individus apparaissent au nord du SZnegal et vc?rs
la fin janvier ils atteignent la presqu'île du Cap Vert. Les individus les
plus âgés migrent plus tard et descendent moins loin vers le sud ; A partir
d'avril la migration reprend en sens inverse. Elle s'accompagne de pontes
en juin-juillet (fig.3, d'après CHAMPASNAT et DOMAIN, 1978).
Kn f3it, chez ces espèces les migrations affectent surtout les jeunes rcpro-
duct6urs.
Il semble que la fosse de Cayar, immédiatement au nord du Cap Vert
constitue un obstacle à la migration des adultes vers le sud.
2.2.2. ESPECES A AFFINITE GUINEENNE
1.2 s :;chC!mas migratoires sont souvent peu nets. CHAMPAGNAT ct DOMAIN (1978)
signalent cependant quelques espèce,s pour lesquelles des migrations sont
observées.
.
Carangidés : Scyris alexandrinus, Caranx carangus

4 0 3
Sphyraenidés : Sphyraena piscatoru-, S.sphyraena, S.dubia
Kacl~yccntrid6s : Rachyccntron canadum.
In saison chaude les populations de ces espèces fréquentent les tûtes du
'i~'i~C';~~~l situdcs au nord du Ca;r Vcr,t . A partir du mois de déccmbrc elles ga-
,gncnt les zones d'estuaire : l'estuaire du Sénégal et surtout le système
tistuarien situé entre le Saloum et la Guinée. Ces espèces sont semipslagi-
ques et de plus très côtières si bien que la fosse de Cayar ne constitue pas
iln ijbstacle pour les adultes. La fig.4 (d'après CHAMPAGNAT et DOMAIN, 19781,
rcpresentc les migrations de Scyris alexandrinus.

C?
0
3. DISCUSSION
-ri ressort de ce rapide expos6 que de nombreuses espèces de poissons du ijl,:L-'
:cau continental sénégalais effectuent des migrations parallcles 5 la C?~L.
Le schfma de ces migrations est toujours le même : les populations tendent
“ c;L*cupc*r le nord de leur aire de répartition en saison chaude et le suJ du,
cette aire en saison froide.
Ces migrations présentent à l'évidence deux avantages pour les poissons :
(:lles leur permettent de fréquenter en permanence des eaux dont la tempera-
trirc: est proche de leur optimum thermique et dont la richesse trophique est
élevée.
Pendant la saison froide les espèces à affinité saharienne, auxquelles on
pcsat rattacher les six espèces de petits pélagiques côtiers étudiées, ton-
Cent à envahir le plateau continental sénégalais. La migration vers le sud
peut être toutefois gênée soit à cause d'obstacleshydrologiques, comme c'est
probablement le cas pour Trachurus trachurus, soit à cause d'obstacles topo-
graphiques (et peut-être également hydrologiques) comme cela semble le cas
lioi:r beaucoup d'espC"ces d6mersales.
La zone Cayar-Cap Vert par32t alors
constituer une limite assez nette que les adultes ont du mal à franchir. Des
upwellings fonctionnent alors tout le long de la côte, assurant l'enrichis-
sement trophique du plateau continental. Les poissons sont donc assures de
trouver une nourriture abondante.
En saison chaude, quand les eaux du contre courant Equatorial refoulent les
eaux froides, les espèces à affinité saharienne refluent vers les côtes de
Mauritanie, entre 20' et 24'N. L'upwelling continuant à fonctionner en sai-
son chaude au nord du Cap Blanc, ces populations peuvent s'alimenter abon-
damment après la phase de reproduction qu'elles ont traversée. Il ne reste
F~US alors, le long des côtes sénégalaises, que les adultes des espèces à
;;ifinitc guinCennc et les jeunes nés des pontes qui ont eu lieu pendant la
migration des adultes vers le nord. Mais les uns et les autres vivent dans
In lrnnge littorale, sur des faibles fonds, où l'enrichissement trophique
continue 5 Ztre assuré du fait notamment de la reminéralisation intensive dc
in maticre organique pendant la période de réchauffement des eaux et de la
dccharge des fleuves en saison des pluies.
Les migrations permettent ainsi aux populations de poissons de la zone SénG-
gai-Mauritanie d'exploiter au maximum les ressources trophiques de larégion

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0

190
180
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F;)i. ] ,- C.,)ur3nts de s u r f a c e , 2~~1113s i i ‘upwelling e t f r o n t s
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