COIGTRAINTES D E C O U L A N T D U S I T E...

COIGTRAINTES
D E C O U L A N T D U
S I T E
C H 0 I S.1
P O U R L ' I M P L A N T A T I O N
Il u
CE XTRE
C O O P E R A T I F D E
MAREYACE
D E
J !l A L
Etude réalisée par
J. WEBER
# économiste
J. P. CHAUVEAU, sociologue
M. FAYE
I technicien
_
.
Mai 1982
Centre de Recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye, Sb 2241 - DAKAR

S O M M A I R E
1. La pêche et les activités
liées s à Joal
1. L'armement piroguier
2. Emplois directs et familles de pêcheurs
3. Débarquements
3.1, Quantités débarquées
3.2. Modalités de débarquement
3.3. Portage
4, Transformation artisanale
5, Mi3rcyage
G., Autres activités liees à la pêche
IL. Conditions de transfert des activités au srVirage's
1.. Plan d'am&ragement de la commune de Soal-Fadiouth
2. Intégration des diverses activités
2.1, Poids économique et social des mareyeurs
2,2. Importance de la transformation dans l'utilisation des débarquement::
3. Attitudes des différents groupes vis à vis du déplacement
'3.1. Les pêcheurs
3.2. Les femmes
3.3. Les mareyeurs
4. Conclusions relatives au transfert
5. Conditions d8approvisionnement du Centre
CONCLUSIONS
Tableaux
Figures .
> <
t
Bibliographie
\\
Annexes.
/’

1
ri
R E M E R C 1 E. 11 E N T S
\\I,L' i 1 riou5 soit permis de remercier, pour leur aimable coopGr;.~:::;>~j
- Yonsirur le Maire de la Communs de Joal Fadiouth.
‘- ??l~ Djibril SECK et Blaise BADINE dirigeants de la CP;, dc>
Joal.
-1 Zadame %arie SARR, presidente de la Coopérative de Lranr;fornati~>~~
artisanale de Joal Fadiouth,
qtii ont bien voulu nous recevoir et nous acwmpagner -SIil' Iti $;~CL?
- 93. Sangone MBAYE, Mor KA, Ndiol SANB, Mbaye DIOP, rnarè)wl:5, 3
Joal, pnur le temps qu'ils ont bien voulu nous accorder.
- M. Niokhor DIOUF, Inspecteur Regional de l'océanographie et des
Pêches Maritimes de la région de Thiès, dont le concours av<s;i <?:
amical nous a toujours beaucoup aidé,
- Enfin,"last but not least", M. Boukar DIOUF,
Chef de poste de la DOPM 2 Joal, qui est l'auteur dt 1s plu:- mi-
nutieuse étude des activités annexes de la pêche arrisJ:lale i;L.:‘
nous connaissions. Sa connaissance intime du milieu, son d<\\ro~tt:-
ment pour la pêche et ses activités induites, î'octconduît 2 Ci-5
comptages méticuleux des claies, des mécaniciens, dtbs port~;:r::,
des dépots de glace, des employés des mareyeurs, etc.. e Srr col'.
laboration, ane fois de plus, fut déterminante.

u, P, ,: Unit.6 de pêche, pouvant i.mplI.quer une pirogue (lignes,
filets dormants i filets mai liants enc..er~lants Q serines de
plage) ou piusieurs (deux pour 112s serines tournantes).
s, T,
: serine tournante et coulissante
F.E*,E,
: filet maillant encerclant
PML/FDIC ; pirogue ntotoris6e pêchant à 1.a ligne et:/ou au filet dormant
et/au a v e c d e s casisers 3 cêphalopodes ’
P, VO L. : pirogue non motorisée pêchant .5 la ligne et/ou filet dormant
Y T G K : migrants. Il s ‘agit d ‘unitês de. pêc’he et de pêcheurs veaant
en campagne à Joal,
BA,DEA
: Banque Arabe pour le développement Economique de 1 ‘Afrique.

DP
.i 0 A L
L.e centre de mareyage sera implanté au 1ie.u di
mSl:res de l’agglomération de JoaI.- ~1 !‘operation doit
piacezwnt des activités de la pkhe #:c dépbacement es
r&sshte du centre..,
Toutes les contraintes liée: iu choix du site peuve.ut se ramener A
ce déplacement y et aux conditions auxquelles et dans lesquelles il SC fera-
En théorie î rien ne s’opposé 2 ce que les activites en aval de la pê-,
che se déroulent au virage, Les pêcheurs soulignent que l’accostage n ’ y 2s t.
oas plus malaisé qu’au droit du servit? des pêches. Le$.. femmes déclarent que
Leur problème de place se trouvait P~~OIL ; de plus .~ e 11 es pourraient tra.-
vailler 7 jours sur 7, le fumage étant interdît dans Joal le Samedi et le di-v
manche. Les Mareyeurs disent que les operations seraient plus a~sc-?e~ ,XX \\,it.age
qu’à Joal,$ leurs véhicules n’yant plus de problème de i:irculation! 1~; !;‘o! t~i;cr
:;e faisant plus facilement qu’au lieu actuel, engorgé, peu salubre.
Enfin, la municipalité trouve icî le moyen de mettre en oeuvre le plan
,f i rec t e ur
qui prévoit le regroupement, des activités industrielles : semi-
industrielles et liées à.la pêche dans la zone où se trouve le centre,
Cela dit , chaque groupe pose un certain nombre de çondi t ions 9 son
déplacement, certaines liées aux~ conditions futures de travail, d’autres liées
2 la présence des autres groupes.

--_
- -
- _ I - . - . - -.,__ “,__
1 ;q
c
En bref, chacun veut b:ien.

aLLer a
u

virap;e si tous 1~:; LLU~.~CS y V<3LZL’+
La complexit.5 du problème conduit 3 peI)ser’ que Ze centre devra, POU~
une Large part> CG’ approvisionner au Lieu actue’l de débarquement > 2 “Domaine”,
en attendant que 1 ‘ensemble des activites soieat rcg,rorrpGes a.r “Vi r;lse”. On
peut regretter que ‘La construction et Le démax ragts cl.~ ce:lirc :!‘di.enr ;:a.!:: -?:CJ
conçus comme éléments d’un projet ïntegré de d6ve.1, opp’ement de La
pc.,-;.,” Arti-
sanale jet des activités annexes 2 Joa%-Fadiouth,

<Joa +sl, dSj2 unt. escalr: dis t’r ;iit:e
1 23:. :l;kv iig3.t teu:’ s le décrivent comme- ,! ’ .iciils
bar-.cs de sablc: c’t d’une faible profi>ndeur
de:; rxsques de tempêtes (déferlantes)
1. L’ARMZXENT PIROGUIER
IA? CRODT effectue deux recenstiments exhaustifs du parc piroguier Cha.qut.
,::nnée, 1 ‘un dans la seconde quinzaine d’a.vril, 1 ‘autre début: septembre i :IC CWUI
de l’hivernage, saison agricole
En Avril 1981, nous comptions 4661 pirogues, soit 435 unités de pêche f
dont 27 sennes tournantes ; 309 Ll,P a- 70 % du total - n’étaient pas originaires
de Joal.
En septembre, il restait .38
pirogues p soit 362 unités de pêche, dont
C5 sennes tournantes : 1 Ih lJ.P - 32 % du total - n’staient pas originaire, de
Joal+
Ent.re les deux saisons, Joal perd 77 unités de pêche > soit 18 %. Yais
.:i?lles qui restent travaillent presqut3 toutes : le taux d’activit9 pour septcn-
‘rre est de 93 % (1). Les migrants Niominka et les originaires de la Petite Côt,?
CC du Gap-Vert sont rentrés pour Les J:ravaux agricoles, bien que Le poi.sson
soit abondant en hivernage à Joal,
.-
--
-11-“-_
---e.--d-.
-
(1) Taux d ’ a c t i v i t é :‘b des pirogues ayant pêché au cours du ~31s
~CCOUl I . Au rnème moment, cx taux est de 4Q Z 2 Cayar, d e 3 0 S 3 Saint-Louis.

Par son armement piroguier, Joal est: le
3 e centre du S&&gal,
après
Mboux
> Par les mises à terre, il est le 2 ep si l'on excepte Dji-
fère, qui actuellement ne fonctionne pas.
2, LES EMPLOIS DIRECTS ET LES FAMILLES DE PECBEIJRS
Les enquêtes du CRODT conduisent à adopter les moyennes suivantes po;rr
le calcul des emplois directs D
. .
L'appljcation de ces moyennes au parc piroguier de Joal conduit 2 es-
t.i:ner le nombre, d'emplois directs à 2 770 en avril et 2 410 en septembre
(- 13 s,)*
Si l'on admet (cf. étude Rufisque) qu'il y a 15 personnes par keur e::
mownne et 3,8 pêcheurs par heur, les pkheurs et leurs familles représente--
raient '10 900 blersonnes en avril et 9 500 en septembre. La population eotalc
de Joal Fadiouth est estimée à 17 000 personnes par la municipalité ; les pi:-
cheurs et leurs familles constitueraient donc au minimum 55 Sr, de la population
de la commune. !
3. LES DABARQUIXENTS
3.1. Quantités,débarf@es
r-
Les chiffres de production les plus r5,cents sont les suivants .
- .

:


!
f
1
1 1980

:981
1
Les pélagiques ont. augmente de 4 700 tonnes, s o i t 3 00 Y
L întrf. til!JOO
2:
!38i y II, faut sans doute voir 15 la conséquence de ln fermetilri de :.‘w~nc d:
3j i tère. cett.e hausse se retrouvant à Mbour et pour la tl~ttil 1~ der sC:~:YiniSc ;. :
daksrois.
3.2. Les modalités de débarquement
-
-
-
-
-
Les lieux actuels de débarquement et de mareyage sont bien individua.”
lisés a Toutes les espèces sont débarquées entre la digue de Sanciaba CAL, nord
e t “‘Domaine” au droit du service des pêches et de l’église. Quel, que soit
l’endroit où une pirogue est stationnée, elle livrera son produit au Lxeu 1;pti,-
c::ialisé :
- Au niveau de la digue : yeet, (Crpnbhm) et langoustes,
- Sntre dague et tefess : démersaux, seiches,
- Tefess : p’élagiques (sennes tournantes et filets maillants encer-
cl ants
Ainsi, la plupart des pirogues au retour de la pêche, doivent effectuer
la livraison en un lieu différkt de leur lieu d’accostage.
Le lieu de débarquement des pélagiques n’.est pas un hasard : il est
proche de la grande aire de transformation du poisson qui va des fours à
métorah vers le sud de la pointe,, et B l’endroit le plus facile #d’accès
pour les camions des mareyeurs qui evacuent les pélagiques avec des camions de

3.3 jl Portage
I_--
Le portage sur courte distance (plage LIN camions) est. effectué 5 dos
c ’ l;or:1w > par 04 porteurs, .
Le transport. sur plus longue .diseant:e, par :Les charrettes. 175 chsrrztt.cs
sonr immatriculées 2 ‘la mairie de Joal~ dont environ ‘75 .i:rava.iIlent à ? a f,>is
pou: Its mareyeurs et les transformatrices, Le problème vient. de 1.a fluctuation
du nombre de charrettes entre ïa saison froide ;~t l’hivernage, bien dex
c:harrccrit?l-5 i?txnt paysans et retournant cher PUX de juin 5 octobre, c’es’t-a-
dire au coeur de la saison de pêche des pt?lagiques.
4. LA TRANSFORKlaTION ARTISANALE
La transformation artisanale est le fair: de 650 femmes, dont 380 sont
regroupées dans la coopérative de Joal, Ceï,les qui ne sont pi2.S coopératrices
sont des saisonniêres, venues ayec ou sans leur mari des Tles du Saloum (fu-
rnagoj du Cap Vert (tous les types de transformation) e% de .Saint--Louis (gued;
et tambadiangj. La plupart emploient 1 manoeuvre, Parf:ois deux(hon:mes). Ce qui
signGfie que la transformation artisanale emploie d.i.rect,ement au moins 1 500
personhes O
Zone
Claies
Artisans
-_----
--Y--
1.
369
218
1,’
‘-.- II
1’38
132
1,05
III
117
91 .
1,3
I V
214
113 <,
1,89
838
v
243
110
2,21
1
- - - -
- - - - - -
(source : Boukar DIOUf?, controlée)

ji:i: ;.;rtis3ns > soit 1 300 claies du départ environs
Un dompte 20 m2 par artisarl, soit au total I ,3 h;!
!;vcc.
zinc- surface plane dc ;! ha, on assure un trarisferl: des .ic:ivicti:;
.Ll;i:-.s
31: bonnes conditions, tout én préservant l e s possibilites d’?:tLeiIGi.o::, ..~b
.
.iGi ne devait
?as manquer de se réaliser 2 l’af-c~is aux claies zt,anc ~,“~~>-
3en t I ini tant.
La transformation artisanllc absorbe au mini.mum 5’, Z des cd;tures,
c’est-a-dire de l’ordre de 12 OOC tonnes par an, soit 3 pCu pres i8,5 torrc‘x~:
p3r cir:isan et par an.
_!
Les femmes Niominka, qui travaillent. en ~OIES IV et V, :+t;rt.out V,
achètent le produit des filets maill;;nts encerclants â leurs maris > Leur pzr-m
mettant de faire face à la concurrence des sennes tournantes dont la produc-
tivit; tire les prix du poisson vers le bas, Mais la plupart des femmes d~ive-ilt
aussi s ’ approvisionner auprès des mareyeurs o propriétaires des serines tournant6zs.
La transformation artisanale se heurte a deux prcblèmes.
l/ la place
2/ les interdictions de fumage samedi, dimanche, qui ob2 i,>,:~; ‘CA:, f<-:~~mi::a
soit à ne pas travailler ces jours 1ir, soit à aller faire le fumage loin de Joa?
dans le Tann, aux environs du site du Centre

t mareyeurs d utilisant, 4C véhicules, remployant prés dt 180 ?erso%
‘avei: des 404, des I 000 kg, des 4,5 tonnes et
Leur déplacement éventuel impliquerait, qu’ils disposent de la place né-
cessaire au conditionnement du produit, au stationnement et 2 l,a manoeuvre des
2 1’ installation de sanitaires-douches.
11 n&essi.terait en outre de
c
a
m
i
o
n
s
9
Iféclairage, de l’eau douce et de la glace.
\\
6, A;TTRES ACTTVI’I’ES LIES A LA PECHE
Fourn,isseurs de branchages pour le katiakh : nombre ignorf ; les bra::-
chages proviennent de la zone Situ&e derrière le site.
l?abrica.nts et vendeurs de paniers
: leur activité ne pose pas àe prO!,iLiê
de déplacement ; il y en a 6 2. Joal.
On trouve en outre quatre fabricants de casiers 2 céphalopodes et 6
chantiers de const.ruction de pirogues dont 1.e déplacement n’est pas 2. envisaszr,

La criktion de boutiques ou cantines ne pose pas de problème non plus
de l’autre côte de lj. route par rapport au site.

i
9 stations-services se p3ctagent la clientèle des pêcheurs, leur ëXosgni-
:X~II: dti centre ne posant pas de problème comme on le verri ci-après,
Il en va de même pour Les b :nécaniciens d o n t 3 agreCs par I e CMP.
II.
C O N D I T I O N S D E
T R A N S F E R T
D E S
A C T I V I T E S A U
” v 1 R A G E ”
Le transfert de L’ensemblesC. des activites de la pêche au virage condi-
tionw le fonctionnement optimal du centre., S’il ne sYopérait pas, IL- centre
serait contraint de s’approvisionner au lieu actuel de débarquement, dans Goal.
Si l:r municipalité souhaite ce déplacement, celui-ci requiert que certaines
conditions soient remplies, la question étant de savoir à qui il revient de ies
rcrq 1. i r I
I . LE PLt\\N D’ AYENAGEMENT DE LA CO3lMUNE DE JO&-FAI)IGUTH
Le plan d’amenagement de la commuae. de Joal Fadiouth repose sur deux
2onCraintes essentielles :
1.. dssengorger les plages et les assainir
2. davelopper les activités touristiques.
.
Josl est un exemple de plus du conflit pkhe-tourisme dont on peut
.::raindre qu’au Senégal. i.1 n’aille crescendo.
:
Les plages, cela Btant, sont effectivement engorgbes. A ccr~aills en‘-
droits, T5fess et la digue, les pirogues manruent de place po.~r s ‘$c..j~r~i <. 1 il
transformation cherchant à s’étendre rt la mer grignotant la plagti. CC+L~~- àen-

vit6 3’3ctivi tés, SC: traduit par 1. ‘insalubrl te de l a
plage* prejudïciablc rlti
tourisme comme 3. la qualite du poisson,
ninle Y d e s famil.les d e p ê c h e u r s a v a i e n t dii q,m.t’ter le centre de Jotil t’t. le L-C-
plier vers la plage â, la suite des nuisances occasionnées px le jklCRZ\\'è.
,,
Pour la municipalit6,
les activités Joivent se d+laccr 3.u .‘,Y
” i:t
la mairie prendra, le moment veilu, les mesures aitntraignantes n<c::. ,:, : * ~-es. . 9
Xous avons vu que la pêche et les acti.vites annexes représentent vrai-
semblablement p.Ius de la moj.tiê des habitants de la ccmmune : des mesures con-
traignantes ne seront pas faciles à mettre en oeuvre et auraient sans doute de;
conséquences éLectorales
q,u’aucune municipalité n’accepterait aisément d’affronter.
2, L’INTEGRATION DES DIVERSE$ ACTIVITES
On se trouve dans un.e situation ou chacun se declare prêt à venir au
vi.aage3. O si tous les autres y son,t présents. Tous y seront présents... si ter-
taines conditions sont rempi ies L Les acteurs sont ici le CAPAS, la municipalit<,
les pkheurs S 1 es transformatrices > 1 es mareyeurs. Il ressort des descriptions
precédentes que les activit& sont. fortement intêgrées les unes au{ autres. Cot:e
intégration est d’autant plus forte qu’elle ne dêcoule pas seulement d’une art’.--
culation logique et technologique des différentes phases d’une filière dr prof;,‘:.-
tian (pêche D mareyage, transformation) I, mais de relations de dépendance Scono~.i-
wep voire socinlogiquc, des dif f c5rentes catégories d ” agents a
Les él6ments c l é s d e c e s y s t è m e intëgr6 d e f a i t , till q u ’ i l èxistr
actuellemclnt:, semblent être la domination des mareyeurs sur un certain nombre
de cstegories d’agents (b cheurs, femmes trimsf0?323t,:~iC~S, entre autres) et.
l’importance de la transformation dans les débouché:3 de la production.

2.1. Le poid- économique et social des mareyeur5
-
-
La vingtaine de mareyeurs, et plus particulièrement les troi:; pli..:; i::i.
portants d’entre eux, détiennent un contrôle important sur les ,il.lt.r, -, ii; r.iir-..
a - Sur les pêcheurs, qui. ’ :>
en plaignent ouverteaeni I
La quasi totalité des unites de senne
tournante leur 3~1>,..irtrien!;~.ci.
L’ ‘Xi ,1’ YntrL; t’ux en possède 8 à lui seul* Par ce biais, rerta:.ns ionc +:TL I If (AI’
a,
.
3oo?crat1ve,
à travers leurs capitaines, et sont donc:. én ,:I~~SLII’I .:‘ ~rrtt:-..~:;;.s
indi rectcment sur les rapports entre CAPAS et coopérative. Les
(fI.verses accordés à leur: pêcheurs fournisseurs placent CC?C de
:i.cm d’obliges,
7
bres prix sont largement déterminés par les mareyeurs, 2 JO;~ ?I.r., ..;;iI
p”‘!:“‘Ut ailleurs au Sénégal. En théorie, le poisson appartient ‘lu C,.d;; i! ._: i ,:&.
tant qu’il n’est pas vendu. Le propriétaire a droit à sa part sur I.2 ‘Jf.fi?L,: +,:,:I..
-
-
-
-
ne neut pas revendiquer la propriété du .poisson. Toujours théoriquec,t.:n: ~ Z.f>
ca::lîtaine ne vendra au propriëtaire que si celui-ci paye du main: aus:;i <ho::
qn,? les autres mareyeurs. En fait, l’accord existe entre mareyeurs et. L’~“~IL;z; -
vation quotidienne montre que la pirogue de senne tournante est !è plus soti\\!k::
achet&e par son propriétaire. Les filets maillants ençerciants Jëh or.i.gird.rt:::2
de BASSOUL (Iles du SALOUM) subissent la loi des prix dictés par les scn:lrs
tournnntes’et essaient de s’en dégager en vendant l’essentiel de leurs Capture:,
3 “Leurs épouses et aux femmes Niominka, pour la transformation.

Propriétaires d’engins de pêche, prëpondérants dans la fixation des
prix, les mareyeurs détiennent enfin la plupart des services auxiliaïres dc la
pêche : stations service et ateliers de réparation des moteurs, depôts: de pï.Gwc:
dstachées. De nouveau, cette présence “autour”
de la pêche les place en position
dominante, par 1 ‘endettement des pêcheurs 2 leur égard.

.
b.. Sur les femmes transformant .ls po:; sson.
Alors qu’àupdr avant. (i..e. avant 1’ introductior , tics Sen;lés tc!urna,1tc!?j
c.c:enr. maintenant par
el Les
achetaient. directement aux pêcheurs i 1.e~ femmes f)i%.P.f
TouV3nt attcïndre ou dëpasser quinze tonnes ; les femmes. ne 1fi-JulSn.t q.ic:querir
que quelques paniers3 sont donc‘ contraintes de Se fo0rnir ;.nlpx’è~ :ec imreyelirs e
11 est, de ~LUS, impossible de dire si des ~:e.l.ati.ons de crt-dit. se noJent ‘:insi
entre femmes et mctreyeurs:.
2.2, L’importance de la transformation dans %*utilisation des C&ar(:::i.-,
-__
-
-
-
.,_-“-- . . ..--- -v.-m ^-_,-11--
-A_._
ments
-
-
Sous avons vu que la moitié de la production est transformée par au
moins 650 femmes, dont 380 regroupées au selrI de la coonerative, et une dizaine
de fours à Xetorah
regroupant une trentaine de travailleurs * Les femmes uti-
lisent un nombre important de charrettes, *kroi.sin de la centaine
17 1 charrettes
et calèches enregistrées à la mairie en 1981)*
3. ATTITLUES DES DIFPEREXTS GKOUF’ES VIS A VIS DU I)EPLliICFKWT
3.1. Les pêcheurs
Ils n’opposent aucun obstacla topographique au déplacement, et ont C~I:<-
mëmes participé au choix du site..
La profondeur, au droit du centre, n’est ni pire ni meilleure qu’au
droit de Joal, oa les grosses pirogues doivent attendre la marée pour accoster.
,,’
Il est cependant clair qu’en l’état actuel des aménggements projetss,
les pirogues ne resteront au virage que le temps nëcessaire a leur déchargemsnr,

pour ensuite rejoindre la ville; Le transport des engins et des mo:.t~.l::- !j 11 II
une lon;uc distance alors que les pccheurs sont fatigues après ‘uncI -j ollr ii<:<!
dc: mer est un obstacle rédhibitoire au stationnement permanent C!C~ i~iro~~:e~
au \\f ira:;e. Ce stationnement supposerait I.‘existence d’un local. surÿ<::ilIZ C~L;,
pdscrair plus de problcmes qu’il nien’ résoudrait. En outre, la ~)rés~n~c dt:..>
pirogws (et non dn poisson) sur les plages ne peut qu’enccurager le:; a;t.ivit.c.,
tour<siiques souhaitées par la municipalite.
Si le nouveau site est juge positivement par les pkheurs pour y ki-,
f c c t Ll t: r
leurs débarquements, ir est:, &gal.ement certain que ia mise en pl’zciqué
est conditionnée par la présence des femmes et des mareyeurs.
En dehors des démersaux, pour lesquels il n’y a pas de ?roSI?~.c, Le
centre devra impzrativement traiter des pélagiques provenarii dt!s se:,.!ii-: ,’ .L”
riantes. Le centre ne pourra jamais absorber qu’une partie des débar<?!i*mt:1:cs f
si les conditions ne sont pas remplies pour que la pêche puisse être entière-
ment ecoulée au virage, les pêcheurs préféreront débarquer ,à Joal où ils auront
plus de chances de tout. écouler, soit auprès des mareyeu.rs) soit. aup,rès des
femmes*
En ce qui concerne la localisation précise des mises à terre, e1.l.t:
pourrait se faire sur la partie du banc de sable proche de fa route (cf. schéma
1) dc façon à faciliter le transport du produit vers le centre, le mareyagc cr
la transformation en empruntant une bretelle et en évitant la traversée de>,
claies de séchage.
3.2. Les femmes
Les femmes transformatrices .,de la coopérative jugent également de faço::.
positive le nouveau site et les avantages; du transfert de leurs activités :

foycb. disent-elles, ne sera.it pas un obstacle.
1 :Le$s s y approvîs .lQT3ilk??? C
c __ Cciai rfsgc des surfaces de travail
d p r i s e s d ’ e a u
e 1- évacuation des eaux usées
E -I somblement d”une .des grandes fl.aques Paiss&es par la mer, e t ea Vi?i~
d’assechenent (cf a schéma 1)
g -~ disposer d’un local fermé et gardable,, pour I”entreposage des ~KO-
duits
h 1 présence d’une voie de roulage dr la mer au lieu c?e trnnc;F~~.~..-.‘::1oB‘
pour les charrettes
i. - installation des fours à métorah
On sait qu’actuellement, l’encombrement des lieux de transformation
amène une Ut:ilisation d’une claie par plusie.urs femmes et 1’imp”lantation d’aires
de travail dans les “tannes” eloignés de la plage.
L’expansion de la transformation artisanale à .Joal permettrait en outre
de limiter les rejets saisonniers en mer de petits pélagiques sans prGjuger des
capacit& du centre à régulariser le marche- Les goulots d’6tr,nglement resideront


.
i.
II Ir\\.; ie rrombre insuffisant. de commerçants spécialisës) de t r;lva1 1 : \\ ::. , ..;.A ‘.
.I
i. . ..A.I L rs (manoeuvre) ., Les charrettes 3 saisonnières pour nombre ti ‘<.: ti 3 \\ I :
‘c. T-‘-r ,.p;;alement d&faut. en hivernage, au moment de plus forte produ,:t Iu!, &1; ,j,.“-
i.c2,icucs.
.
Sur La base des données recueillies par !4. ti. DL’RANL3 2 $i~:ru: (1 ~:ji )
~1 faut compter pour 650 femmes une superficie de 13 000 m2 POU+ que i.2
!
:r.l‘b,:Qji

>uihst: s’effectuer correctement. En y ajoutant l e s voie:: it-2 ;:ir C!:~~;+:;C!:
n
âne superficie de 20 000 mL semble raisonnable. E l l e monopoliserait ,&;n$, I..-i :!8:;-v
jeurt partie cie la surface de la plage. face à la zone d’acccstage de2 p~~o,?;l.~!;.
L’attribution des emplacements en concertation avec les agent.5 :X:I?::~...
ques dc la DOW fac.iliterait une meilleure organisation des Lieux et un r!zc:ii.Ic;::
~rontrole de la salubrité des produits- Ce pourrait aussi être l.‘occasion rZy:G,
3’ introduire des innovations technologiques d 2 l’occasion du transfert e
Cependant, les rapports entre femmes membres de la coopérative 2; celIes
qui ne le sont pas (ou, ce qui revient grossièrement au même ~ entre f,2mmr~ rc5l
Jer.tes et saisonniëres) poseront des problèmes ponctuels d’attribution des ‘lot; I
Concernant Le Lieu de stockage, la meilleure solution serait L’affect&-
tien 2~ 5dtiment SEZALGUE
, actuellem,ent sans activitéG 11 serait suffis:i;r;-
:111rit cnste .et fonctionnel pour être utilisé par les transformatrices ,rt 3~s Pr<:-
2uctc:trs d e metorah . Selon quelle procédure cela serait-il possible, rachat
(par q u ï ?>, expropriation pour cause d’utilité publique, nous ne somes pas er.
xcsur:: de 1~ dire. De même, revient-ii au CAPAS d’aménager’ les aires de trans-
t0rmti011, de les éclairer, .d”installer des points d’eau ?
Le transfert des activités de transformation au “virage”, dan.5 1 %.ypo-
thèse où elle serait totale et concomitante au ,transfert des débarquements, Ri’

3.3* Ees mareveurs
Ils se considerent comme tenus 2 b9 &c‘;lrt: #lu pra,‘iet CAPAS _ ce qui ne les
empêche pas de se tenir, ixiformés : Le plus îqror-I:;?~L d’rntre eux a un. projet:
d’installation d9 wne st,ation à essenCe dans 1.r; Z:I.XW dc Liar.thie la p!.us proche
du Virage...
Ceci sans pour autant se dési.nt::lres~;er de I ’ arnk~.~,;~~me~~)~ de L ’ L.z-,
tue1 point de dSbarquement : projel:s d’instal.]atirjn de :.anitzir~c?., ?-.i,: : <. .LS.
employés par exemple.
Eux aussi considèrent” que Le transfert dc hchrs 4çtivitGs au virage
serait positif, du fait de L’encombrement ,act.irel i?ntre Santhit- et Diamaguène-
1P.s suivront donc volontie,rs le déplacement des pêcheurs p s 1 celui-ci. s ‘effectu.c e
Ils sont par ailleurs très conscients du fait. que 1 t. Gi:!n tre sera incapable
d’absorber la totalit6 de la production et q’~~c ) t)our certain:; d'entre eux, ils

p3rt i$:ipënt 2i celle - ci en étant propriétaires d’unites dcx ~Gchc. :,ti pcssl.-
silit ne leur échappe donc pas d’exercer une pression sur 1 ’ app I:OVi~s:L.Onnesk?ilt
du Ce:ntre par le biais du transfert > accepté ou pas, du O.iL,il 2~ :!Cii;~~qu~r:;r3zt.
Le 5
.:oniiit. ions techniques du cransfezt s o n t exprirGc5 ;ii..:,i
mareyeurs :
a - aire de taille suffisante pour le conditionnement du p~:,ssoc et. 1L t:
stationnemect des camions.
b - existence de points d’lzau
c - Cclairage
d- possibilité d’installer des sanitaires.
LZ encore, on peut. se poser 3a uquestion de savoir qui dol t
ntreprendr.>
ces aknagements : intëressés, commune, CAPAS, Etat ?
k. CONCLUSIOHS RELATWZS AU TRANSFERT
Compte tenu de l’étroi,te imbrkation des activit& ; compttz tenu éga9e~-
ment des conditions techniques du rransfert de ces activirés, on doit cnvisagc>
c;u’ii. sera au mieux très partiel ,lu démarrage du centre z seuls ics pêcheurs 3,;
:iC.mcrsaux viendront livrer, et encore si les prix du centre sont plus rkuncr .w
tcurs que çeux des mareyeurs.
En conséquence, -en attendant q:le les problèmes lia55 a.il transfert c;oii..-,.
------1_-_-., _
~<solus, le Centre devra s’approvisionner en grande parti? au lieu actuel ‘.!ti
-l_--.--lll-__
2Cbar~uenent, donc mobili -er un camion 3 cette fin.
-
-?

‘J e CONDITIWS D7APPROVIS LONNEmN’li DU CENTPZ
111 = L’immobilisation d’un camion
Qonc 9 -’ accroissement des colts
- diminu lion de la capaci.té de 1:x ait tment du i;cir Lrè q
Liée aux rotations des camions=
I z 2. Chargement du camion au lieu de. débarquemene
donc p - embauche de personnel supplémentaire
I Q 3* Transport, aia Centre
donc, *- coûts additionnels
1,4, Déchargement au Centre
donc, - rupture de charge
- nécessité de laver le camion
- retard à l’évacuation.
Les coûts additionnels, calculés au tableau
varieront. entre :j et. e
32 F/kg en fonction du taux de remplissage du camion et. du nombre ‘de truaspol: t-.
cffcctuès * ?f?me en supposant que le camion est utilisé de f;l<on optimale, i.1
faut s’attendre à une él&ration sensible de la “marge h pr6Tever par 1-e Cent:.@”
(cf Ruf isque) r de l’ordre de 25 9,. Une solution serait de fai re s.woir la vei lie

;
q;.~cl:~ prix 1~ centre SE propose d’acheter te lendemain. Yai... msi:;. ~:ii.ITl.z .I 4.’
u:> I iX n’est pas sûr que les pêcheurs prennent le risque d’ ~1 rië:~)ur icli: i.1,’
‘;i :, ,“cntre est plein.), surtout: si. 13 différence de prix. a‘jec 1~:; i~rc;ir.i.~,
.
I <.‘>* t -JC: slgr.:lf icative.
7 e Construction d’une aire cimtznt6e à DiamaguZ!nc, polir po~.v~~.:~ cc ti?..; -.
/ .
., : t 1 !3r:ilcr !e poisson tit 1 ‘évacuer sans passer par le centre.
Le camion prend dc l& glace
:i 3cllZte à Diamaguène
1% conditionne
Ii évacue.
On évite ainsi une rupture de charge, de la main-d”oeuvre.
Yais cette solution n’aura sans doute pas l’agrement de la muniei.pz1:.r.
<‘;.r elle renforcerait l’importance des activités dans le centre, quand il r;ii;.;:
;:i les ,?loigner
C 0 N (5 1.. U S 10 N S
î . Le site.-
---.- .-..-
Il est favorable, sous condition que toutes les activitgs ii.Ees 2
la pa-he (débarquements, mareyage, transformation y soient transfér5t2s). 1,~
siTe autorise ce transfert. La municipalitë encourage le transfert, les in-
tGre.st;és aoréent
ca
) sous condition.
‘).* Les
.
activites sont fortement intégrées, interdépendantes,
^-.-Y
et aucune ni: se
d6placera sans les autres.

fisque] /I
Lz e Lertaineh conditions :lu transfert p e u v e n t être réunies par Le Ch*AS : d.;igUe
de raccordement de La plage à .La bretelle ;1e service, pour Les charrettes ;
applanissement de la zone de transformation.~.
:jc L e s a u t r e s ~ondii.ions sont â remplir soit par I.es intéressés, soit par la
municipalité, sait par: I.‘Etat (cf. annexes) D
5, Ilne. fOas de plur
se trouve démontrée 1” imperieuse n&essit6 de considérer la
pêche artisanale comme un tou’t, irrëductible 3 l’une de ses parti=. Vouloir
toucher au mare.yage n”est pas pensable sans tenir compte de la transformztiüri
artisa.nale et du mareyage traditionnel. Nous répGt.ons que faute d’une vision
intégrée de la pêche artisanale, on fait courir des risques à l’ensembie du
secreur d’activitë, quiasa dynamiquepropre qu”i1. faut connaître et prwdre
en compte. La présente étude est sommaire ; elle aurait dû Ztre réalisée bi.e:î
avant lis construction du C;entre, et. Les premiers 61.écmen.ts en Ètaient donnés
dans le “rapport de synthese des enqubtes socio4conomiques de .Joal Fadiouth
et Pointe Sarfne”(voir annexes).
L’approfondissement de ce. rapport aurait dû conduire à envisager un projet &
développenent~ intégre de la pêche .à. .Joal, avec, ses diverses composantes

?
‘.: ;, r,.
: S.-~. :;3îcFlant que:, pour un temp.- indéterminé, le centrt sera :i:i’,i:r,:-1.:. ;,”
;‘z;,nzovisioncer au lieu actuel dl. Débarquement, il n’est pas !.rc:;o ;:,.:r’:
,- :! C~C nke plus qui. temps I- du rttconsidérer les choses sous I’,;Ï,;;!~ 4’ :JS
:)ro.jer intsgré dont le SEPM serait le Lnaître d’oeuvre,
I.es diverse:; questions d’aménagement pourraient donc fairg? 1’obje.t C~‘XÀ~
action concertée
entre intéressés, CAPAS, municipalité, ‘[TA, socs l.“?$icii.:
du SCFY. Le rachat du batiment S.ENAI,GUE, l’aménagement de:; espaces ?.e :rc;::<,.*
i orzlation et de mareyage pourraient consti,tuer un volet fructueux iiti pr~>.j~*t
:Ll3:;A (cf I rapport Blanc).
E:n tout étai de cause, ce n’est pas au CASAS de réaliser la totalité des
am4nagements = Mais tant que ceux-ci ne seront pas réalisés, le centre ne
fonctionnera pas de faqon optimale,
8, Il f3ut enfin rappeler avec force ut; point trop sauvent sous estime. Ct
n’exr ?as la transformation qui absorbe les surplus du mareyage, C’est Ciii
contraire le mareyage qui évacue ce que n’achgtent pas les transform.ltri.cch.
Cl>ci est démontré par les travaux de M. H. DURAND (1981) : les quanliLt,
assorbf>es par la transformation artisanale ne varient guère d’un mois 5
l’autre, alors que celles absorbées par le mareyage fluctuent fortement y

--.
----.--
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-_
2 6
Zone d e
trrnsformafron
artisanaies
A i r e d e stationnemer\\, d e s
Le Centre de Mareyage de Joal
( d’après phoec aérienne, 1 OOC pieds, avril l”?2 )

.WENAGEYELu'TS A YNTREPRENDRE I>OUR TRANSFERER LES ACTIV :TE:S
DE PECHE AU VIRAGE
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--- -.. -_ ..-
CXPilS
Coopértitivt
femmes
Mareyeurs
Municipaïit
SE??:
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i IormaLicn
C0::1Dl~:3ent
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il.?quas d'eau
EcLairage
Pr:ise:> d’eau
Sanitaires
j Aire de mareyag

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Taux d'.wtivite en septembre 81 : 764:
PECHEURS
---v---e.
Typss de pêche et espèces : FD-PML - Yett - Langouste - Sole
kstination des produits : Transformation - Mareyage, Consommation lacalc
Saisons de pêche : Toute 'L'année
lNl%WI'RUCTURES ET SEW'KXS
---------------------~-~-.--
nop!4:
Coop&atives ; Hommes : 1 WA
?!écanicisns t 1
Glace :
Carburant :
Chantiers pirogues ;
Fabriquants casiers :
Enseègnement : Primaire
Sut6 :
Eau :
Electricité :
P o s t e s :
Gendarmerie :
C842lENTAIRES :
..,---L-------
Population en 1976 : 1 148 habitants
Captures abondantes de seiches.
Village de pkheurs-agriculteurs : 9 fours à methora.
Le poisson utilioé pour la trnncforzation vient de tîbour.

--.
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3 n
LIE3 ; X'Hc7DIENE
ACCES : ?ermctnent
..-_- __ --j x- !
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I __--- ..- --- .,_.. !__ -_ _.,_._ 2 -_. "_ : .< ..-.- "_ _. _ .I._ --_- ..".-a*--.--
PECHEURS
--------
Types de pêche et espaces : SP
Destination des produits : Gonsomaati.m loi.:~~~?
Saisons de pêche :
11FRASTRUCTURES ET SERVICES
---------------------=---.--_-
DOPM:
?Gcaniciens :
Carburant :
Fabriquants casiers :
Enseignement : Primaire
SantE : Dispensaire
Eaa : tmi
Electricité : oui
Postes :
Gendarmerie :
COMMENTAIRES
------------
Populstion en 19'76 : i 722 habifxnto
Village d'agriculteurs

LIEU
JOAZ.
REGIOl~ + THIES
ACCES : Permanent
PARC PI!WGUIER
------------m.-
Taux d'activita !n septembre 81 : 957
Types de p&zhe et especes : ST-PPIL-F?IE-FD-Sardineile-Brecky-C+xrbine-Thiof-
Gigas-Ethmalose-Seiche-Sole-Langouste-Yeet-Otholites
Destination des produits : Transformation - Mareyage - Consommation locale
Saisons de pèche : Décembre 5 mars, puis juillet 3 octobre
INFRASTRUCTURES ET SERVICES
-------_-u----------_I____
DOPM: Inspection - Poste
Coopératives
: hommes 7 CPA,
femme : 1
J!écaniciens < 8
Glace : IG dépôts
Carburant : 8 stations t 13 pompes
Chantiers pirogues : 6
Fnbriquants casiers :4
Enseignement : Secondaire - Primaire
Santé x Maternité-Dispensaire-Pharmncie
Eau : oui
EIectricitG : oui
Postes : oui
Gendarmerie : oui
.
COMMENTAIRES
------------
Fopulation en i976 : 11 070 habitants
Production 1979 * 21 OC0 t, dont ST 9 200, PME : 8 400 t
1980 : 18 000 t, dont ST 11 300, FME. 4 000 t
Centre important - Centre de mareyage CAPAS en construction.

---- Mises à terre
Quantités trans-
forméesan tonnes
E v o l u t i o n mensuellb cief ~i5CS 2 Cc%rc des e s p è c e s
pelagiques p r i s e s p a r l e s serines t o u r n a n t e s , f i l e t s mai.llants
e n c e r c l a n é s , f i l e t s d o r m a n t s de s u r f a c e CI:. l e s q u a n t i t é s t r a n s -
f o r m é e s tln k6tiakh e t tambadiang er? 1978 ef 1 9 7 9 ,

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ce quî empêcha:i t: l e s auteur:; 11 ‘:me étude i,nr.:égrée de déboucher sur
l’idée d’un projet int&grê est aiLleurs :
‘Ii.1 fallait Grifîer l’en@~ement des pkheurs
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--~.-. - .-.- .-.l..l_ tace au’x d~vexs aspects spèrifi-
q”fi.r.5 du projet mais 6galement.: connaTt:ee l.3 situatic rP,ell.t: sur Le terrain S:in
1.’ utiLi.satiors. de ce dacument i l.’ approfondissement de la réflexion 2
parrir des données et. des GXéments qu’il concien,t pouvait: déjà Laisser pressentir
- Que Le centre devait s ’ approvîs :i.anner en ville
-’ QW l.‘approvisi.onnement: ne sera.3 t rkguLi.el 311’1: LE: site qu’à La condition
que toutes les activités y soient regroupGes.
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i;k:i)i)‘i (fr’Ebl:R., CUBOLJD, KEBE, CGR?‘:! D _) Le poisson dans la région adt.! RuLi.sq,utt y
étude d’implantation d’un centre de mareyage IhCi p* 1381 j
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filiêre du poisson au Séniigal D
Communicat~ion à la consultation, des szxperts FM2 SIX 1s. technologie du
poisson en Afrique, Casablanca, Juin 1982, 14 p-

i?lotc) 1.- Lt site. Les renseignem~*nt.; dédui.ts d e c e t t e :,lhoto font l’ah
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schéma n 1,
R!ot0 2,- ZntrCIe de loal, Les %OI~S sombres, en bordure de tann sont celles
occupées par la transtorxtion artisanahe, qui utilise atissi le bors
de mer aux depens de La s,ilubritë, de la circuLation et des pirogues.
Los produiis sont ici du ketiakh et du yeet,
Photo 3.- Diamaguene y pointe de Santhiaba +
Sur la pointe:, usine en ruine ; après La pointe, digue de protection
contre L’avancëe de ïa mer
Phcto 4.- Pointe de Sarrthiaba et dGbut de ‘Tilène.
P h o t o 5.- Tilène.
:!on? comprise entre Santlii,,Iba et L’aire des marcy’eurs.
Zone d’accostage des pirogues de Ligne, et de transformation de yeet et
de guedj s Débarquements de seiches et de yeet.
Photo b.- Zone du mareyage, droit du poste DOPM.
Débarquement des filets mai.LLants encerclants et des sennes tournantes.
L’air-t, entourée est celle des mareyeurs.

6) !! :..
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S !.c Centre de nareyage dt Joal, Le site
. “ointe Sarène, fiche d?~ recensement
. ‘YbodiGne i fiche de recen:;ement.
, Xvolutior: des mises 2 [erre des espèces pélagiquer
ut quantités transformées en Kttiakh et Ikmbad~~ang, i. Y’.:?: b I
prix ~.w débarquement des prixxipa ‘les espèces vendues 3 JcaL )
Coûts additionnels en C:as d’approvisionnement au lieu actuei de
d6bJrquement n
.krGnagements à entreprendre pour transférer les activites liées
à la pékhe au virage,
. Analyse du rapport de synthèse des études socio-écon0mique.s d.e Joal-
Fadiouth (Capas > 197s) L
. Commentaires des photos aériennes
K . ‘T
. 8 photos aériennes
H.L,





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