Archives Scientifiques du Centre de Recherches...
Archives Scientifiques
du Centre de Recherches Océanographiques
de Dakar - Thiaroye
/Documents figurant dans les archives de l’Afriqu>
Occidentale Française
(Série Affaires Agricoles, sous-série Pêche) :
1. Tableaux thématiques des dossiers 1 à 16
pur Marc Pavé
ARCHIVES
SCIENTIFIQUES
CENTRE DE RECHERCHES OCEANOGRAPHIQUES DE DAKAR - THIAROYE
N” 202
* INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES *
-
1 Avril 1997

DOCUMENTS FIGURANT DANS LES ARCHIVES
DE L’AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE
(SERIE AFFAIRES AGRICOLES - SOUS-SERIE PECHE) :
1. TABLEAUX THEMATIQUES DES DOSSIERS 1 A 16
par Marc PAVÉ
Onze tableaux thématiques font la synthèse des informations disponibles dans les dossiers
concernés. Ces thèmes ont été sélectionnés de manière à couvrir l’ensemble des questions
abordées :
1. Calendrier de pêche ............................................................................................................
2
2. Conservation des produits de la pêche ................................................................................
4
3. Coimnmation............................................................................................... ., .................... Y
3. Femmes akms la pêche.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
,, . . . . . . . . . . . . . . . . . .i3
5. Interventionnisme en matière de pêche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.15
6. Lieux et circuits de vente
(incluant I’AEF, 1e Togo et I ‘Apique de I ‘Ouest non.fianGaise) . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3X
7. Lieux et ports de pêche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.48
8. Origines des pêcheur Ly . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..f.............................................................................~.52
Y. lèchniques utilisées.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
,60
10. Tendances générales observées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..f....
72
II. Espèces pêchées et prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .._................................................
75
Dans chaque tableau, les informations sont classées par ordre chronologique ; nous
avons précisé la localisation géographique : ensemble de I’AOF, colonies du groupe, territoires
d’Afrique extérieurs à l’AOF.
Les références entre crochets renvoient à un deuxième document :
PAVE (M.).- Documents figurant dans les archives de l’Afrique Occidentale Française (Série
A@ires Agricoles - Sous-série Pêche) : 2. Inventaire des dossiers 1 à 8 et répertoire
thématique des dossiers 11 à 16. Arch. Sci. Cent. Rech. Ucéanogr. Dakar-Thiaroye, 203 :
43 p.
Remerciements :
La réalisation de ce travail a été rendue possible par l’excellent accueil que j’ai trouvé aux
archives du Sénegal, tout particulièrement de la part de Monsieur Saliou M’Baye, Directeur de ces
archives, qui m’a donné les informations essentielles pour accéder aux documents et avec qui j’ai eu des
échanges de vues profitables. Je lui suis reconnaissant de m’avoir consacré une partie de son temps. Je
remercie également Monsieur Mamadou N’Diaye dont l’aide technique m’a été précieuse.

1.
Calendrier de pêche
inné6
Réf.
Commentaire
1922
1691
Les pêcheurs canariens pêchent dans la baie du Lévrier de novembre à-juin. surtout de février à mai : la pêche est moins abondante en
août et septembre :
La pêchea la langouste a lieu de juillet à novembre
1 9 2 2
1631
Sur le fleuve Sénégal : surtout (( après la saison des cultures )) ;
A Saint-Louis, début de la pêche de fond, en mer, en février ;
A Dakar et Rufisque : surtout de novembre à juillet :
Dans le Sine-Saloum : surtout de novembre à juillet ;
(C Sur le fleuve et dans les autres régions, les indigènes se livrent à la culture pendant la saison des pluies et ne s’adonnent à la pêche
qu’après les récoltes (novembre à juillet) 1) ;
Pêche à la langouste près de Saint-Louis de juin à septembre
1 9 2 2
1601
Pêche en toutes saisons. au large lors de la saison sèche (thons...), près de la côte lors de la saison des pluies, à cause de la salinité et
des tornades
1922
1801
Dans les estuaires et les rios du cercle de Boké. pêche surtout de mars à juin, liée à la plus forte salinité des eaux
1 9 2 2
1611
Pêche la plus abondante :
1. Sur le fleuve Sénégal d’octobre à janvier :
2. Dans les mares de janvier à mai :
3. Dans les marigots dejuillet à septembre :
4. Vers Bamako, S&ou. Mopti et San de juin a août :
5. Vers Tombouctou. pêche toute l’année. tantôt fluviale. tantôt lacustre
1922
1621
1. Sur le Komadougou : dejuillet à février avec un maximum fin décembre :
2. Sur le Niger et le lac Tchad. CC on pêche toute l’année )) avec un maximum de fin décembre a fin février
1922
1661
Cercle de Say : pêche de fond de juillet à septembre
1922
1671
Subdivision de Tougan : exploitation du marigot 9 mois par an. lorsqu’il est le plus à sec
1922
1651
La pèche est abondante de septembre à février. au fond de septembre à novembre, en surface de décembre à février : il n’y a pas de
pêche au large
1922
WI
Peche maritime toute I‘annee. mais ralentie en hivernage a cause de la barre :
Selon les pecheurs locaux, la pech~ Iagunairr est t< Jéfavorablrment influenceè par les pluie-; >>
7
.-

hnée Réf.
Commentaire
AMS GS CDNkii!
O A F UO I A 1 V F
FUNIUVHG
f
1925
12031
Pêche à la combine : février à &illet :
*
Pèche à la marachc : aout à octobre :
Pêche au sama et au bourron : septembre à fevrier
Pêche à la langouste : été
1925
12031
Pêche surtout de septembre à avril
*
1925
12031
La pêche aux gros poissons a surtout lieu de fin juin à fin août
*
(( La pêche à la langouste est pratiquée annuellement durant les mois de novembre à mars au plus, aux abords du Cap de Naze, par les
f 1
chad : maximum d’activité de septembre à fevrier (hautes eaux) : activité permanente sur le lac

2.
Conservation des produits de la pêche
Commentaire
A M c ci s . I > N Ii A
OAEIJOI ,811 V
F
I: II N 1 Ii V Il <;
H
1920
1191
<( Depuis un assez long temps. l’usine frigorifique de Lqndiane ne fonctionne pas ))
*
1923
1691
A Port-Etienne : !( vent et sable qui salissent le produit. rosées intenses qui l’empêchent de sécher )) :
*
(( Les quelques Maures résidant à Port-Etienne (environ 200) font sécher sans le saler. en suspendant aux cordes de leurs tentes un
peu de poisson )) :
Traitement du << toye 1) par les Canariens : (< ils enlèvent tête et entrailles, en quatre coups de leur petit couteau à lame triangulaire, ils
découpent le corps en cinq ou six lanières qu’ils laissent adhérer à la queue par leur extrémité et ils font sécher au soleil sur des
cordes sans autre préparation ))
« Aucune saline artificielle ou naturelle n’existe >) en Mauritanie
1922 , 1631
Dans les centres importants : (( les indigènes font sécher le poisson qu’ils pêchent )) ;
*
Séchage simple au soleil sans fumage :
A Dakar et Saint-Louis, (( le poisson est fendu de la tête à la queue de manière à en faire deux ailes se joigant sur le dos. On passe
une couche de sel intérieurement puis on expose le poisson ainsi disséqué au soleil et à l’air pour être séché H :
Salines naturelles de (( Rufisque. Saint-ILouis. Saisal. M’Bour, Joal et en quelques points du Sine-Saloutn H : (( dans le cercle de
Dagana se trouvent des salines naturelles de Biail Diornia. Djim-Djerim. du Lac de Guière. de N’Gossac. Gaure. Saliqué. Dioss.
Guelefoue. Gaukette )) :
Salines artificielles à Kaolack (« Saline du Sine-Saloutn ») et Bargny :
u Le poisson destiné aux Européens, d’ailleurs rare. est mis en glacière ))
1922
1601
Parfois. les crevettes sont séchées au soleil : le poisson n‘est jamais séché. il peut être saupoudré de sel pour être conservé une
-journée. ou bien fumé : (< ils le font fumer d‘une manière courante. sans le saler préalabletnent. Ils ouvrent le poisson, le nettoient.
*I
d’ordinaire IYécaillent. puis l’installent sur un treillis de bois. au-dessous duquel brûle un feu doux. L‘opération dure 2 OLI 3 jours et
si elle a été bien faite. le poisson peut se conserver 6 mois » :
Pas de salines. <( les ifidigènes produisent cependant beaucoup de sel. en faisant évaporer au feu de l‘eau de mer. Ils consomment
relativement beaucoup de sel. mais seulement pour des usages culinaires. Le sel indigène se vend de 0,40 f à 0.50 f le kg H :
(( II n’existe pas d’entrepôt frigorifique dans la colonie. Cependant un établissement de ce bGenre est en voie d’installation ))
i 923 I
lw-
Cercle de Boké : les crevettes H nc sont pas conservées ): ;
e
« Les indigènes de la côte ou riveraine des cours d’eau de l’intérieur ne salent pas le poisson avant de le sécher.
Ils le sèchent de la fàpm suibzntr (habituelle à tous les Noirs de Guinée) :
Pour une quantité infime de poissons. l‘indigène itablit un bâti triangulaire de branches : au premier tiers de la hauteur. il dispose
une légère claie sur laquelle reposera le poisson.
Ilne bonne conservation exige une durée de 3 jours environ.
1

nnér,
Réf.
Commentaire
&and la quantité de poisson est considérable. le dispositifemploy6 est rectangulaire )) :
c II n‘y a pas de salines naturelles dans le cercle.
pendant la saison sèche et SUI- le littoral, les femmes des Bagas et Nalous recueillent dans des vieux papiers ou calebasses. de grosses
.luantités dc terre rendue yrisgtre par la présence du xl clue la marée vient de laisser à découvert ; elles placent cette terre encore
lumide dans un filtre primitif conique. à large base ( 1 mètre de diamètre et 1 m&re de hauteur environ) supporté par 4 piquets. Ce
filtre est formé de bâtons assemblés par des ligatures d‘écorce. Les deus premiers tiers de la paroi intérieure sont garnis de feuillage
qui retiendra la terre : le dernier tiers contient un gros paquet de paille fine constituant la matière filtrante. La terre est alors Iixiviée
avec de l‘eau de mer ; celle-ci débarrassée des matières terreuses, s’écoule. saturée de chlorure. par la pointe du filtre et tombe dans
Jne grande bassine de fer. Après ébullition prolongée. le sel se dépose au fond du récipient en une poudre de couleur blanchâtre plus
grise que le sel d’importation et aussi un peu plus amère.
Les Nalous et Bagas vendent ce sel au commerce européen et asiatique de Boké et Victoria - en mars et avril - à raison de 0,40 f
Environ le kz.
Les commerçants le revendent de 0,75 f à 0,80 f le kg.
Le sel d’importation est vendu par eux 1 f le kg.
On peut estimer la production annuelle de sel indigène à une trentaine de tonnes.
Le sel est consommé très largement dans le cercle de Boké comme dans tous les cercles de la Guinée : les Peuhls du canton
(( Foulah » en font une consommation encore plus grande. ayant l’habitude de le faire entrer dans l‘alimentation de leurs bestiaux x
1977
161 I
Les poissons sont CC vidés. ouverts longitudinalement et séchés au soleil, exceptionnellement fumés : le sel n’est pas employé » ;
Une mine de sel CC dans le Sahara à Taoudeni j IX jours au Nord de Tombouctou. ce sel extrait en barres est expédié dans toute la
boucle du Niger et est très apprécié des indigènes parce que résistant mieux i l’humidité » (le pris est de 1 fà 1.50 f le kg) : mais
« concurrence très dure )) du sel en plaques venu d’Espag-te et de Roumanie (moins de 1 f le kg) : (C il est appelé à supplanter
complètement le produit de Taoudeni )) ;
Dans la résion de Kayes. le sel vient de Gandiole et Kaolack (0.30 f à 0.40 f le kg) :
Le sel français (en grains) n-est consommé que par les Européens :
- - -
Le sel ne sert qu’à la cuisine. pas à la transformation
1923
1621
1. 1-e poisson est seulement séché au soleil après netto‘ase :
7. Le poisson est fumé : CC ils l’étendent à cet effet. sans salaison préalable. sur des claies en bois placées à 1 mètre environ au-dessus
du foyer )) :
3. Le sel : salines naturelles à Ouallam et Dalle1 Fc$ha (cercle de Niame) ). Maïné Serea (cercle de N’Guigni), Bilma et I’aschi
(cercle de Bilma). Gouré. Teggulda N.Teçoun. i
n
Gali. Arsonat (cercic d’hgadez), Magaria (~C~C!C de Zindcr) : :: ces salines
suffisent à la consommation de la population indigène et à l‘alimentation du bétail et il est exporté en grandes quantités notamment
en lqigeria anglais 1) (50 à 100 t’ le quintal) : le sel importe (sel marin de la Nigeria) coûte 200-30 i‘ le quintal ct il est destint; aus
Européens (300 q par an)
/ 972
1661
Cercle de Sa! : le poisson est tendu et séché au soleil. sans salaison préalable : il n‘est jamais fumé :
Consommation de ~laiti>i~ ju bafou ii cn c’;er~l~~>i \\/c, ,.a 1, ,-
‘La, . L.,l.Lx*. Yle !a region de !%kotcl (N igrria) pour assaisonner les mets ( I f le kg)

Innée Réf.
Commentaire
A M s ci s kz 1) N f
0 A LJ u 0 1 ,2 1 ’
1: II N 1 li V I~I ci
1927
1681
Subdivisions de Boromo et Dédougou : le poisson est séché et fumé :
1
H Le sel étant trés cher. la salaison n’est pas pratiquée H
-
-
-
1932
1671
Subdivision de Tougan : (( les deux tiers environ [de la pêche] son; séchés au soleil et une partie du poisson ainsi conservé sert aux
I
échanges locaux ))
1927
1651
Le poisson est fumé ou séché. CC moins souvent salé )> : s’il est salé. (( le sel est introduit au moyen d’entailles pratiquées sur le
*
poisson qui est ensuite exposé au soleil pendant 4 ou 5 jours H : (( le poisson est surtout fumé au moyen de claies au-dessous
desquelles est entretenu un brasier fumant )) :
Les crevettes sont parfois fumées :
Faible utilisation d’un sel de qualité inférieure sur l’embouchure du Mono : mais surtout. CC les indigènes très friands de sel, surtout
dans le Nord Dahomey, consomment le sel d’Europe )) : ce sel vient de France, Angleterre. Allemagne. Espagne ou Portugal : il
coûte de 20 f à 30 f les 100 kg dans la zone côtière
1927
1641
Le poisson des lagunes est fumé sans salaison : « Le poisson frais petit ou moyen est vidé, mis en couronne. la queue touchant la
*
tête, maintenu dans cette position par une brochette de bois. Le gros poisson est coupé en morceaux. Cette première opération faite.
ce poisson est placé sur des claies. de un mètre carré environ, supportées par des piquets de 0. 50 m de hauteur : au-dessous de ces
claies, est entretenu un feu de bois. Le poisson est traité ainsi pendant 33 ou 36 heures consécutives. suivant qu’il doit être
consommé sur place ou transporté » :
Pas de salines : sel importé :
(( 1 OI’ En sacs de 9 à 10 kg pour le sel fin étuvé qui est habituellement importé d’Angleterre et un peu d’AIlemage. Le prix de vente
moyen à la Côte est de 5 f le sac.
7”/ En sacs de 20 à 35 kg pour le sel marin. qLii est principalement vendu dans le nord de la Colonie : la qualité la plus appréciée est
le sel de 10 f le sac. Ce sel est importé principalement de Marseille et également. mais en moins grandes quantités des Iles du Cap-
Vert.
3. En caisses de 30 kg de sel gemme. chaque caisse contenant 30 barres de 1
k 9 ou 3 plaques de 10 ks. .Avant la guerre. il
s’importait de grandes quantités de ce sel qui venait presque entièrement de Roumanie.
Les indigPnes consomment beaucoup de sel. pour les usases culinaires : c‘est une branche importante du commerce de la Colonie x
1933
ID16
Le Gouverneur général : C( la qualité du poisson séché à Port-Etienne : il m’est revenu de divers côtés que les indigènes lui
*
I
reprochent une forte teneur en sable ))
I
1923
189,
La Mission Thomas (Guinée et Haut-Nigerjusqu’à Tombouctou) et ses effets ;
**
116,
Auparavant. C( une préparation. en général, des P~LIS défectueuses. Au retour de la pêche. ils laissent macérer les poissons dans l’eau
I
1926
126,
durant un couple de jours. après avoir ouvert et débarrassé de leurs intestins, seulement les plus gros. Ils les étalent ensuite sur le sol,
127,
pour les faire sécher » : les mouches peuvent alors pondre et la production devient C( un amas de produits toxiques )) :
132,
Méthode Thomas : suppression de l’immersion. puis salaison I&$re à l’ombre avec placement des poissons <( les uns sur les autres
133,
dans des jarres ou sur des nattes suivant la gandeur - durant six heures environ de façon h assurer la dissolution parfaite du sel et ca
137,
psnétration suffisante dans les tissus N : ensuite. exposition au soleil (( sur des claies permettant une circulation d’air parfaite ?). en

hnée Réf.
Commentaire
OAI’UO1 AI
V F
I’IJN f UVffG
F
139,
retournant le poisson à intervalles réguliers : encouragetnent à vendre le poisson. prêt pour la cuisson. un peu plus cher :
142,
Démonstration concluante en général : Gruvel. l’année suivante (( constate déjà un perfectionnement notable dan5 la préparation de
150,
ces poissons N (1924). tnais la pénétration du sel n‘est pas encore parfaite parce que la découpe est insuffisante. CI le poisson est
, 157. , insuffisamment séché sur des pierres :
2121
Le sel de Taoudeni est trop cher et le sel marin coûte 1 1 à 12 f les 25 kg
1 9 2 4 [ISI]
Pris élevé du sel en AOF
*
1925
12031
I,e poisson est parfois séché, sans salage : les anchois et les petits harengs sont étalés sur le sable, les poissons moyens sont fendus et
*
vidés, les grosses pièces coupées en tranches
1925
12031
Le poisson est souvent fumé
:F
I
1925
12031
(( La majeure partie du produit des pêches est salée, séchée ou fumée » : le poisson vidé et séché x( est ensuite placé sur des claies de
*
branchages étendues au-dessus d’un four circulaire en terre de barre et fumé au moyen d’un feu de bois vert ))
1925
12031
Les poissons sont ouverts, puis séchés ou fumés : « certaines variétés sont mises à dégraisser dans des jarres pleines d’eau pour en
*
extraire I’huile ))
1925
12031
u Séchage au soleil et fumage sur claies placées dans un folfer ))
*
1926
12051
Région de S&ou : après la Mission Thomas (1923). (< les indications donnees semblent suivies maintenant en ce qui concerne
*
notamment le séchage ))
1926
12171
Poisson et crevettes sech&s : (< le poisson vidé et séchP est placé sur des claies de branchages ktendues au-dessus d’un four circulaire
*
en terre de barre. on ) entretient un peu de bois vert qui produit une fumée abondante » :
Sel importé d’Europe (Espagne et Portugal) et cher
1927
12541
(< L!ne entreprise de séchage, vidage et fumage du poisson est en cours d’installation à Conakry 1)
*
1927
12361
(( Les procé&s de conservation du produit demeurent. par ailleurs. aussi rudimentaires que jamais ))
*
1928
12941
A Dakar : les poissons sèchent au soleil sans salage : les anchois et le5 petits harengs sont << t!talés sans préparation sur le sable B. les
*
poissons moyens sont fendus de la tête à la queue puis vidés. les grosses pièces sont coupées en tranches :
ALIX environs de Dakar et à Saint-Louis : le poisson est <! fendu. salé ultérieurement puis exposé a~1 soleil et à l’air Y> :
1928
1282,
Poissons et crevettes fumés et séchés
*
2851
- ..- --.
_-
Sauf en quelques points du Cercle de Mopti. les tnodes de préparation du poisson n’ont guère changé [depuis la Mission Thomas.
*
1923 1 et ce sont les anciennes méthodes qui continuent à prévaloir )l : raisons : H la dépense supplémentaire qu’occasionne l’emploi
sel qui n‘est encore urilis par I’indi$ne. cn raison de son pris. que pour sa consommation directe N : de plus. << I‘indigènc.
I
n’appréciant que fort peu le poisson sal6, le vendeur est obligé de tenir compte du gout de I-acheteur 1)
(
!
/
i.es ancêtres préparaient le poisson de cette façon N : Ctendages ou empilements des poissons :

innée Réf.
C o m m e n t a i r e -
3731
Sauf pour les peuples les plus miséreux. le séchage ne se fait pas qu’au soleil
1936
13721
Conseils donnes : fumage (puis séchage au soleil) sur des htrnkos : à 1.20 m du sol. première claies : le hunk» fait 3 mètres de *
hauteur
1936 I 13731 I Cas de séchages qui ne s‘effectuent qu’au soleil
*
1937
14031
Les poissons sont ouverts. face centrale. ils fermentent. sont étalés au soleil puis séchent :
*
Sur le fleuve Sénégal, les poissons sont séchés au soleil
1937
14031
Le poisson est fumé
*
1937
14031
Les modes de conservation sont (( rudimentaires )). le poisson est fumé ou séché
*
1937
14031
Le poisson est fumé :
*
Glacières à Bassam et à Abidjan
1 9 3 7 14031
Le poisson est séché ou fumé
*
1943
[Dl3
Mention d’une décision nc 22 SECi7. du Gouverneur général. datée du 4 janvier (( autorisant la SOFAC a exploiter une usine de
*
conserves de poissons à Rutïsque ))
1944
1428,
Avril : visite d’établissements de traitement du poisson par .l. Cadenat au Cap Vert : sont en activité : “Baltic” sur la route de
*
429,
Rufisque (km 10). “Levaillant” à Hann. “Pecheries de l’Ouest Africain” à Hann. “Delas” a Rutïsque. “SOl~AC” à Rufïsque :
430,
“Nouvelles Pêcheries du Sénégal” et “Pêcheries de Yoff’ ne sont pas en activité :
431,
Des précisions sont données sur la quantitc. l’origine. le traitement et la destination du produit transformé
4321
1935
ID12
I( Pêcheurs nigériens en territoire francais : de nombreux pêcheurs sujets nigériens remontent actuellement le Niger et vont pêcher en
* ;i
I
amont de Niamey. I,e produit de la pêche est séché sur place et rapporté ensuite en Nigéria.
les pêcheurs se servent pour leur industrie. dc pirogues de grandes dimensions SUI- lesquelles peut être mont& une v,oile ))
1945
ID13
Décision du Gouverneur général. datee du 26 janvier. autorisant la Société (< Les Pêcheries de l’Atlantique Sud 1) à esploiter une
*
I
usine de poissons a Balling (conserves en fer blanc stérilisées. préparation du poisson séché ou fumé)

3.
Consommation
bné
Réf.
Commentaire
1919
ISI
Préférence, par
Préférence, par u la population de la côte d’Afrique
u

la population de la côte d’Afrique )). du poisson doux au poisson salé
1922
1691
R Le poisson est aussi consommé frais par les
Le poisson est aussi consommé frais par les indigt’nes mélangé
mélangé à leur riz
leur riz : c‘est la base de l’alimentation de la population de
c‘est la base de l’alimentation de la population de Port-
Etienne )) : utilisation parfois de graisse de mulet pour faire cuire le riz et le poisson :
: utilisation parfois de graisse de mulet pour faire cuire le riz et le poisson
(( Les Européens consomment le poisson frais N
1922
1631
A Saint-Louis. les langoustes se consomment fraîches ;
Les crevettes ne sont consommées que par la population européenne ;
Le poisson est accommodé (( avec du riz ou du couscous (farine de mil). Sa préparation est unifortne. C’est une soupe de poisson.
dans le bouillon duquel on fait cuire le riz. le couscous est trempé dans le bouillon très chaud )) ; prédilection pour le poisson frais, de
préférence au sec ou au salé « mais pour donner du goitt aux plats qu’ils préparent. il [l‘indigène] ajoute toujours un petit morceau de
poisson sec )> :
« Le sel provenant des salines naturelles n’est apprécié que des indigènes qui I’achétent en petites barres et ne l’utilisent que pour
l’assaisonnement de leurs mets et la nourriture de leur bztail )> :
Huîtres de Casamance et du Sine-Saloum : (( La consommation est insignifiante. Les indigènes parfois les font sécher et s’en servent
pour assaisonner leur riz ou couscous. Le plus souvenL elles sont consommées par la population européenne )) :
La morue importée n’est consommée que par les Européens, de même que les conserves. sauf les sardines de traite du Portugal
G vendues bon marché dont les indigènes sont très friands )) :
L’état de putréfaction N ne rebute nullement les consommateurs indigènes ))
1922
1. Crevettes : <( la consommation locale absorbe tout ce qui est pêché. On les consomme alors qu’elles viennent d’être pêchees ou bien
après les avoir fait sécher au soleil. Dans ce dernier cas elles ne se conservent pas plus de 15 à 20 jours N : elles sont préparées de deus
manières : N Ils les pilent dans un mortier de façon à en faire une poudre qu’ils mettent comme condiments dans une sauce à I-huile de
palme. qu’ils mangent avec du riz )) ou G ils les pilent. avec des arachides d’ordinaire. en font des boulettes qu’ilsjettent dans de l‘eau
bouillante » :
2. Deux manières de préparer le poisson fumé :
- (( Après avoir acheté du poisson fumé au marché. la femme indigène qui s‘occupe de cuisine à l’exclusion des hommes. le lave à
l‘eau chaude. Puis elle ir tttri wr ie feu dans dc l’eau fraîche et quand ie poisson comtnencr à être cuit, elie 1 ajoute de i’huile de
palme. du sel. des oignons coup& en petits morceaux. des piments et parfois des arachides préalablement pilés ei délayés dans un peu
d‘eau. Le tout mi-joie sur le feu pendant un quart d’heure environ. Ce plar s’appelle en Soussou G Bande-Soupui )) ou <( Bande Horai ».
(( Bande )) - riz préparé. << Rorai )> - soupe. Cetie soupe se mange avec du riz cuit à l‘eau et au sel. avec deus sortes de feuilles appelées
(( Salakoui >) en Soussou. et dont la Propr&e est de rendre le riz onctueux. ecrluant. Le riz peut être remplacé par du mil ou du tonio N :
- <T Autre manière de tnanxer le poiww titmé MWC du manioc. des patates ou de !‘igname. La t,a.t..,
-m 1 ?,P c‘o*ll,?le,?c‘e I >-
$i, n,,e!er ou 6pluche:

Commentaire
e et coupe en petits morceaux et quan
e poisson commcncc a etre cuit.
de I’huile de palme, du sel. des oignons coupés en petits et du piment. Mijotage sur le feu pendant environ un quart d‘heure. Ce plat
<‘appelle er! soussou : i< Yoka-Massa-Toungki x ou c< Yoka Rafalaki ~2. “Yoka” : manioc. “:nassatounski” ou “rafalaki” : pur& o :
3. Cinq recettes pour le poisson frais :
- (( Le poisson. acheté au marché. est nettoyé. écaillé et lavé. Pendant cette opération. la marmite est mise sur le feu, et quand le métal
est bien chaud. on y verse une graisse quelconque (huile de palme. huile d’arachides. beurre de karité. beurre indigène. huile de méné.
etc.) qui bout pendant une vingtaine de minutes. On décante. s’il y a lieu. on y ajoute le poisson coupé en morceaux et quand il est
presque cuit. un peu d’eau. du sel. des oignons. du piment et parfois des arachides préalablement pilées et délayées dans un peu d’eau.
On laisse mijoter. Ce plat se mange avec du riz. du mil ou du fonio [préparé comme ci-dessus]. En soussou (( Bande Soupui N ou
G Bande Borai » )> ;
- « Le poisson frais préalablement roulé dans de la farine de riz, est fait à I-huile de palme et mangé nature ou avec du pain. Ce plat
s’appelle en soussou o Yaikai-Yilinki )), (( Yaikai )) = poisson, H Kilinki N = frit )) ;
- « Dans le G Yoka Rafalaki ». décrit [ci-dessus], on peut remplacer le poisson fumé par du poisson frais o :
- N Le poisson frais. nettoyé. saupoudré de sel est également grillé sur des charbons enflammés. Après quoi. mis dans une assiette. ii
est assaisonné avec du jus de citron. du piment et un peu d’eau fraîche. Se mange seul ou avec du riz 1) :
- (( Le poisson frais est nettoyé. écaillé, ses arêtes sont enlevées. On le coupe cru en petits morceaux et on le pile avec du sel. des
oignons. du piment et parfois des arachides préalablement pilées et délavées dans de l‘eau. Quand le tout est bien pilé. on en fait des
boulettes qu’on jettera dans de l’eau bouillante. Au bout d’une demi-he;re environ de cuisson. on y ajoute des condiments : oignons.
sel. piments et une graisse quelconque. Après une nouvelle demi-heure de cuisson. on enlève du feu. Ce plat se mange avec du riz. du
mil ou du fonio et s’appelle toujours H Bande Soupui )) ou <( Bande Borai )) )) :
4. Consommation de crabes : <<‘les indigènes les mangent bouillis dans de l’eau salée et préparent la sauce avec du piment et du jus de
5. Consommation de coquillages comestibles : les << Sirimi ». qui SOIO pil6s dans un mortier avec du maïs ou des arachides et
est servi - à part - avec une sauce spéciale d’huile de palme. d‘oignons et de piments : les convives I’Cmiettent ensuite dans du riz.
Le poisson frais est consommé de la méme façon : il n’est jamais gillé )> :
I
(< Les espt:ccs silures, très rstimPes des indigènes N :
Consommation des coquillages de mer OL~ de marigots : G< les tèmmrs brisent la coquille et pilent le mollusque avec des arachides r’t de
l-huile de palme dc faqon & cn faire des bo.ulexes qu‘zlles cuisent dans des r&ipirats 3~ trrr-e N .
- -
I
,
..-
l 0

tnné
Réf.
Commentaire
Consommation des huîtres : G les indigènes en sont friands et pour les consommer. ils les mettent à bouillir dans une tnarmite : les
coquilles s’ouvrent et les mollusques sont accommodés ensuite avec de I’huile de palme. du sel et l’inévitable piment.
Ils les mangent parfois cuites dans leurs coquilles sans assaisonnement. niais-jamais crues ))
I C)l??
161 I
Poissons consommés frais ou séchés, avec riz CL: cousco~~s. e! parfois H WC sauce composée avec des condiments iocattx : pimeni.
gombo. soumbara, feuilles de baobab )) ;
1 9 3 3
1621
Le poisson est consotnmé indifféremment frais OLI séché ;
Le poisson est saléjuste avant d’être consommé : il est accommodé avec des oignons. du blé. du riz. du mil. de l‘orge ou du maïs ; (( il
est quelquefois simplement grillé ou bouilli )) ;
Les indigènes (( se contentent du poisson du pays ))
1 9 2 2
Cercle de Say : le poisson est consommé en général séché. avec du riz et des condiments (piment, sel, oignon, oseille de Guinée) ; il
est raretnent consommé frais. sauf pour quelques espèces (capitaines. gros silures) :
Les grandes moules sont consommées grillées et à sec
1922
Subdivisions de Borotno et Dédougou : le poisson est consommé frais. séché ou fumé dans une sauce qui assaisonne le (( tô )) (gâteau
de mil ou de riz) :
Tout le sel vient des mines de Taoudenit (3 f le kg) et ne sert qu’à la consommation :
<( Les ind@nes aus basses eaux [de la Volta] cueillent des coquillages. les font ouvrir au feu. et les consomment fumés comme le
poisson ))
1921
L,e poisson est accommodé dans une sauce appelée (< Calabou )) composée de gombos. piment. huile de palme. sel. oignon. :
Crevettes. langoustes et crabes sont <( bouillis à l’eau et au sel avec une sauce vinaigrée souvent fumée 1) :
Consommation d’huîtres : <( les indigènes les retirent de leurs coquilles et les font bouillir dans une sauce composée de piments.
d’huile de palme et autres condiments ))
1973
1641
Les soles. langoustes et crevettes sont « consotntnées fraîches sur place surtout par les Européens x :
« Le poisson a l’état frais est consommé par I’indigtine. soit grillé. soit assaisonné d‘une sauce aux graines de palme et au piment et
mangé accompagné de pain. de banane. de riz, de manioc. Mais il est consommé surtotn fumé. II est destiné alors à donner du relevé à
leurs sauces et entre dans la préparation du c< Foutou o qui est LUI plat de bananes pilées avec sauce à l’huile de palme. 1.e poisson
fumé. une fois cuit. est mangé à part avec ce pain de banane )) :
Consommation d‘huîtres et d‘autres coquillages ;
Les indigènes du centre et du Nord de la Colonie sont << friands )> de poisson fumé
i 933
1891
Constat de dépat-t. pour la Mission Thomas : H iine alimentation cottwnt trop faible et irrationnelle. L’indi$ne consomme en
proportion voulue des hydrates de carbone (riz. manioc) et des ~(Traisses (huile de palme, arachide, etc.). Mais les maGères
albuminoïdes. destinées à augientrr le tissu bivant pendant la croissance et à remplacer celui en désintégration perpétuelle dans
l’organisme. lui font en partie défaut ))
19?:
Selon Gruvel : !e poisson sa16 et séch2 y~ dans les colonies du groupe de I’XOF. en gén&xl. n’est guGxe xceptti qu’au %négal. Partout
- - -
ailleurs. soit en Guinée. soit ti la Côte d‘ivoire ou au Dahome\\. l’indigène ne consomme à peu près exclusivement que du poisson
_-._-~
_... -L

Année Réf.
Commentaire
,A MS 6 S ’ 1) N II
OAEIJOI AI \\
I- U f-4 1 II 1’ II ci
dous ou fumé H
1923
voir
La Mission Thomas et ses effets :
* ,*
à
ci-
Dans la région entre Ségou et le lac Debo. production d‘une huile comestible. à partir de (< poissons atteignant 10 centimètres de
,
! 926
con-
8 !ong s appelés G Tinéni :: ou (( Lée ): :
tre
H Une quantité de sel très légèrement supérieure à celle que les indigènes ont coutume de faire entrer. normalement. dans leurs
préparations culinaires, à base de poisson N ;
Mais. (( les indigènes guinéens ont la réputation de ne pas aimer le poisson salé )) : opposition entre la région de Mabala où. disent les
indigènes, (( nous consommons tous les -jours une petite quantité de poisson N et tout l‘intérieur où les (( populations sont
complètement dépourvues de poisson )), bien que N Tous sel-u&/ W>S hcztrem d’en recm~oir II des pi.~ ahorduhlm H
189, 116, 126, 127, 132, 133, 137, 139, 142, 150, 157,212j
1934
voir
La sous-alimentation en matières azotées et aminées est cause primordiale de la mortalité infantile ;
*
ci-
(( L’indigène est. partout où il le peut, essentiellement ichtyophage pour diverses raisons »
cosl-
1147, 151,247,259,2631
tre
1935
12031
o La pêche constitue pour l’indigène une ressource alimentaire importante. La consommation du poisson est très repandue tant parmi
*
la population du littoral que dans l’intérieur ))
1935
12031
Cueillette et consommation d’huîtres dans la région de Simbaya
*
1935
12031
v Pour toute la population de la lagune le poisson forme la base de la nourriture H
*
1925
12031
<< Le poisson est consommé frais et en très petites quantités ))
*
1933
12031
Le poisson est consommé frais ou séché. selon l’éloignement
*
1935
12031
Lc poisson n’a pas une grande place dans l’alimentation
*
1926
12101
u L‘indig&ne de nos colonies est avant tout ichtvophage. le poisson est à la hase de son alimentation ))
* I
1976
12171
Lc poisson est peu c01is01n111é frais ;
*
Les huîtres sont consommées bouillies
1931
13481
Faible goût pour le poisson salé
-_” ___. _.....- -.---.. . HI.
1 9 3 6 1371,
La part du poisson est importante dans l’alimentation. son LcC>oût est apprécié (H un gout trés marqué pour I’ichtyophaeie ?)). il a une *
372,
réputation d’aphrodisiaque :
3731
II est consommé parfois avec du piment. dans le riy ou le co~~sco~~s :
Mais la production est insuffisante pour la consommation :
Goût. parfois. pour le fermenté ou le putride
- -

- -
-

4.
Femmes dans la pêche
i n n é e Réf
--r--‘1
Commentaire
n MS GSt-bNJI
OAE If01 ]AI L
FUN f UVIic;
1923
1631
Sur les marchés des grandes villes, H les fetn~nes des pêcheurs elles-mêmes débitent le produit de la pêche de leur mari ))
*
1923
1601
Pêche à la crevette par les femmes :
*
Les femmes s’occupent de la production de sel :
Les femmes s‘occupent de la cuisine
1922
1801
Cercle de Boké : pêche des femmes dans les mares et les petits marigots :
*
Canton de Corrémah (mares et bassins d’eau douce) : recueil des petits poissons après utilisation de drogues qui les enivrent et les
ramènent à la surface :
Dans tous les cas. utilisation d’un petit filet circulaire ;
Pêche à la crevette sur la côte : G ce sont les femmes qui, armées de leur filet circulaire. les pêchent à marée basse : elles soulèvent
également les pierres et délogent les crevettes avec des bâtons ))
1937
14031
Elles N sont charfées d’écouler les produits de la pêche »
*
- - -

5.
Interventionnisme en matière de pêche
“- .-_-.-.
bnéc
Réf.
Commentaire
1 9 0 0
1403,
Mention d’une convention franco-espagnole du 27 juin sur la pêche dans la baie du Lévrier : cette convention délimite les frontikes
Dllj
entre possessions françaises et espagnoles d‘Afrique ;
L’article 2 suscite des débats ultérieurs
1903
1286,
Mention d‘un arrêté du 5 décembre (< sur la police de la pêche dans le fleuve Sénégal ))
4031
1 9 0 4
117%
Mention de deux décrets du 37 février et du 4 décembre concernant la pèche sur le fleuve Sénégal et interdisant l’emploi de certains
4031
engins de pêche
1 9 0 6
réf.
Eléments sur la carrière de A. Gruvel : il représente le Gouvernement général de I‘AOF dans les Congrès des pêches maritimes ou du
KtUl-
froid ; en 1923. il est nommé tnembre du Conseil supérieur des pêches maritimes et membre du Conseil d’administration de l’Office
1 9 4 0
tiples
scientifique et technique des pêches maritimes : il devient aussi délégué permanent du Gouvernement général à l’Institut
international du froid et conseiller technique de département au Ministère des Colonies : il représente aussi ensuite l’ensemble des
Gouverneurs généraux des Colonies
1907
14031
Mention d‘un arrêté du 9 février (< régletnentant la pêche au filet B
-
-
1 9 0 7
181
L‘interventionnisme colonial depuis 1907 :
(< Afin d’encourager les Compagnies de pêche qui depuis une douzaine d’années ont tenté de se développer sur la côte
1 9 1 9
mauritanienne. le Gouvernement général n’a jamais manqué de leur prêter assistance en facilitant dans la mesure du possible les
opérations commerciales et en mettant à leur disposition le matériel dom il dispose depuis la dissolution de la Cie Commerciale de
pêche et de commerce [de Villemorin] en 19 10. Ce matériel n’est peut-être pas actuellement aussi important ~~LI*A l‘époque de la
cession. DC plus. j’ignore si durant ces dernières années les bâtiments élevés à Port-Etienne n’ont pas subi de modifications pour
l‘utilisation militaire 0 :
Vu que la lui du 9 novembre 191 1 n‘accorde pas de primes à la péche du poisson dous. <( lors de la campagne de pêche IC)I I-191 3.
des divergences de vue s’étaient élevées entre la Compagnie d’Armement qui avait pratiqué la pCchs à Port-Etienne et le Ministre du
Commerce. 1 .e différend consistait en ce que les primes sont accordées pour I.exploitation du poisson salé. dès lors que ces pêcheurs
n’avaient fait à Port-Etienne que du poisson doux. Après tous ces pourparlers. sur l’intervention de M. le Député Lebail et de M.
Gruvel charge dc mtssion. M. le Ministre du Commerce a bien voulu revenir sur cette mesure, mais à titre tout à fait exceptionnel.
pour éviter le découragement des pêcheurs bretons N : mais N cette pêche n’a pas été reprise par des marins français depuis 19 13 N
__-
I9OX
(278,
Mention d’un arrêté du 9 juillet sur les pêcheries en lasunes
-.. ^.I- 4031
---.
IC)I I
181
Mention d‘une loi datée du 76 février accordant des primes d’encouragement h la grande pêche sur la Côte occidentale d’Afrique
-1391
(rolc pcrsonnci de Gru\\e1 j+; u ct’s aidntagcs sont ne~temeni dkrinis es ies conditions imposées comportent ia designatron de

Réf.
Commentaire
l’armement. le lieu de pêche, sa durée, sa nature et l’exploitation du produit 1) : notamment. seule l’exploitation du poisson salé peut
faire l’objet de primes
14031
Mention d’un arrêté du 77 novembre (t portant établissement au Dahomey d’un permis de pêche dans les fleuves et la&~es >)
.__
1187,
Proposition. faite par le Commissaire du Gouvernement général en Mauritanie. d’obtenir le clwit. pour les pêcheurs français, de
Dllj
pêcher dans les eaux du Rio dr Oro. ce qui consiste à revoir la Convention de 1900 : N le Ministre des Affaires étrangères fit
connaître qu’il convenait pour des motifs intéressant notre politique générale de renvoyer à une époque plus favorable la réalisation
des projets-envisagés N
1439
Mission de Gruvel. à partir de 1905. sur l’initiative du Gouverneur Roume : suite à ses résultats positifs. elle est reconduite pour 10
ans. avec crédit de 25 000 f par an ;
Mention d’un emprunt de 100 millions. pour la construction de Port-Etienne. sachant que de toutes les installations <( uucune n’était
.sp&iole à la création du centre de pêche. Mais la plupart d’entre elles résultaient du désir de l’administration d’aider à son
développement. Le poste militaire. la résidence. les travaux publics. les citernes et l’appareil distillatoire furent la conséquence de
notre installation dans la région H ;
Résultats réels, scientifiques et économiques. de la Mission permanente :
Volonté de ravitailler le marché français (Paris surtout) et de pourvoir N à la nourriture des troupes. nourriture saine et bon
marché k) :
Volonté de remédier à la crise sardinière bretonne (( qui n‘est en rkalité qu’une crise économique très gave due à ce fait que là où
200 familles pourraient vivre honorablement, il faut que 800 ou 1000 trouvent leur existence. II n’) a pas pénurie de poisson sur la
côte, ii y a surtout pléthore de pêcheurs. C’est la pêche vers le large ou au loin. la pêche coloniale qui seule peut apporter un remède
efficace à cette lamentable situation »
1403
Mention d’un premier décret daté du 12 avril sur la p&che et l’exploitation industrielle des baleines dans les colonies françaises : il
S‘a:it de limiter la pêche étrangère dans les Colonie?. en instaurant une autorisation obligatoire. ainsi que des redevances et des taxes
à payer (JO de I‘AOF na 495 du JO mai)
12%
Mentions d’un arrêté du 14 août « créant UII emploi de surveillant des lagunes )) ainsi que d’un premier arreté daté du 1 I janvier (< au
403
sujet de la pkhe pratiquée en lagune par des indigènes 2trangers )i
/Dl6
Avenant au traité dc gré d gré entre le Gouvernement général et la Société des Messageries africaines (qui reçoit depuis 1907 une
A-.-
subvention de 155 000 f par an)
ID16
Question de la rentabilité de la desserte de Port-Etienne pour les Messageries africaines
i C‘harte partie prévue, ainsi que la prorogation. sous de n&velles conditions, de l’avenant de i 9 10
13.4,
Volonté de réglementer la pêche étrangère (c’est-à-dire espagnole) en Mauritanie :
77%
1” Raison invoquée : la destruction. par les Canariens. des juvéniles de poissons. a cause de leurs engins dc peche :
9, 10,
3” Propositions de réglementations pour limiter la pkhe canarienne :
11,
- Promulguer en AOF Ics décrets du 9janvier 1852 et du 10 mai 1862 sur l’exercice de la pêche cotière : mais m~poss~bil~te legaie :
12,
necessité de dt!îimirer ie domaine ~i~aritin~ cii AOP. d’avoir I‘approbation du Ministère. e? esistence dc !a C’onventinn du ?7 juin

Année Réf.
Commentaire
,4 M S y; S C L>‘N 11
OAl’UOI A
i

\\
I:liN 1 UvIIcj
Dl11
1900 :
- Réglementer pour rétablir une situation jugée <; défavorable » et datant de la Convention (les Espagnols peuvent pêcher en
Mauritanie. alors que les Français ne sont que tolérés au Rio de Oro) :
l
/ - RC-glementer
en t!cbange de quelques concessions. afin de ne pas léser les pêcheurs français du Rio de Oro :
« Le Ministre des Colonies répondit que, tout en reconnaissant l’opportunité de la question posée. il se réservait de grouper toutes les
questions intéressant le Rio de Oro et de les soumettre toutes ensemble au Ministre des Affaires étrangères. De nouveau. les choses
cn restèrent là ))
1919
1278,
Mention d’un deuxième arrêté. daté du 10 avril. (( au sujet de la pêche pratiquée en lagune par des indigènes ktrangers H
*
403
1919
16)
Gouverneur général : H suis convaincu nécessité créer industrie pêche et exportation poisson sous forme congélation et fumage ))
*
*
1920
1403
Possibilité de profiter de la loi du 19 juin pour l’équipement de Port-Etienne et de la Société industrielle de la grande pêche
*
1920
113,
Annonce de la Constitution définitive du groupe (( Pescada )) (S.A. au capital de 600 000 t). et demande de concessions (< portant sur
* *
141
des terrains situés à Dakar et à Port-Etienne H : le directeur de la Société est Jean Bouisset :
Avis plutôt favorable du Gouverneur général
1930
[Dl5
Bail entre le Gouvernement de Mauritanie et la SIGP. portant sur des terrains de Port-Etienne
*
I
1930 ID15 ) Demande globale de subvention faite par la SIGP au Gouvernement @néraI : elle considère que les frais des services qu’elle doit
*
I
assurer se monteront à 100 000 f par mois. et demande 50 000 f par mois pendant trois ans. puis 30 000 f pendant deux ans. 15 000 f
pour quatre ans, 10 000 f pour quatre ans
1 9 3 0
ID15
Pour raisons budgétaires. le Ministère de la Marine désarme le croiseur (( Chasseloup-Laubat U. navire ravitailleur de Port-Etienne. et
*
1
supprime le service de ravitaillement de Port-Etienne :
1971
l.‘Adniinistratior7 craint des problèmes de ra\\itaillrmrnt. surtout en eau. et regrette que la Marine n’aide plus la pêche (c< il 1’ a moins
de huit mois. la Marine envoyait le (( Chasseloup-l.aubat H cn baie du Lévrier dans Ic but d’aider les pCcheurs ct sociétés de
p&zhe )) J : plus largement, la Colonie de Mauritanie << considère comme indispensable l‘aide de i ‘Ettrt pour f-aire vivre et prospérer
les industries qui ~‘1, créent )> :
Le Ministère de la Marine accepte de vendre It: bateau ;I la SlGP pour la sommt: de 100 000 f (dt?cembre). contre l’engagement de
maintenir le ravitaillement de Port-Etienne en charbon et cn eau. de construire un appontement. et de s’occuper du service postal
entre Dakar et Port-Etienne : le chaland est cédé 3 la Colonie :
Le (( Chasseloup-Laubat )) servirait aussi au commerce de traite avec les Maures :
I In contrat de gré à gré entre le Gouverneur gCnPral et la SIGP reprend les conditions prévues, ainsi que l’ouverture d’un comptoir
dc vente : une subvention du Gouvernement général est prévue : 30 000 f par mois pendant 7 ans. 15 000 f pendant 4 ans. puis
10 000 f pendant -l ans (cette subvention engloberait celle prévue pour le service Port-Etienne-Dakar)
Mais les démarches piétinent et Port-Etienne est isolP durant les premiers mois de 192 1 :

4nnée Réf.
Commentaire
Le <( Chasseloup-Laubat » sera coulé en 1926
1920
[DIS
Projet de liaison maritime mensuelle entre Dahar et Fort-Etienne par le chalutier de la SIGP (passagers. fret administratif, service
* *
1
postal et v approvisionnement minimum de 20 tonnes de poisson sec par mois à la colonie (Dakar) ») : la SIGP deniande une
i921
wb\\ention mcnsuell~ de 15 000 fau Gouvernement gentirai. ce qui. selon elle, rCduirait ses dépenses 5 3 1 OOi) f‘ par traversée :
l,e Commissaire du Gouvernement général en Mauritanie y est favorable, vu l’arrêt imminent des voyages du ravitailleur de la
Marine et le Gouvernement général est disposé à supporter l’intégralité de la subvention :
Un projet de traité de gré à gré entre le Gouverneur général et la SIGP est rédigé, valable 5 ans à partir du 1” janvier 1921. sur le
modèlè du traité passé en 1908 avec les Messageries africaines (service réduit en 19 14- 19 17, et interrompu depuis 19 18)
1320
[DIS
Difficultés financières sérieuses de la SIGP : vers octobre-décembre 1920. la SIGP (( traverse période critique. tous travaux arrêtés,
*
1
majorité employés licenciés, droits (douane ?) restent impayés depuis plusieurs mois, crédit épuisé banque Afrique occidentale.
1921
Deux directeurs partis subitement pour France par Canaries. Prévoir cessions cercle et poste militaires impayées à la fin du mois
[d’octobre] >) : toujours selon le Commandant du Cercle de Port-Etienne : << Mon impression est que la SIGP n’a vécu jusqu’ici que
d’expédients et dans le désordre : pas de direction ferme (un quatuor de 4 directeurs). pas de travail intensif. abandon par Paris (M.
Mandois n’a pas donné signe de vie depuis 4 mois et reste sourd aux demandes réitérées de fonds : c’est le prétexte au départ de
ui ne font rien. manque de matériel (actuellement la SIGP n‘a plus
. entretien à Dakar
naturelle de Paris :
Rapports annuels des activités du Laboratoire et de ses membres, jusqu’à l’année 1930 incluse
- Compagnie de vapeurs français. agence des Affréteurs réunis : pas de subvention. mais souhait du monopole sur le transport des
marchandises et des troupes sur Dakar par les paquebots venus de Marseille : la négociation avec le Gouvernement général et le
Ministère des Colonies SC’ déplace sur le prix des prestations :
- Société navale de l’Ouest : pris plus avantageux que les Chargeurs Réunis : subvention envisagée (85 500 t) :
- Compagnies Fabre et Fraissinct : 9 vo\\‘ages par an : contrat renouvelable tous les 6 mois :
- Chargeurs Réunis : liaison avec Bordeaux : organiser le balisage. le service d’acconage : accord et convention inspirée de celle du 8
18

nnéc
Réf.
Commentaire
service en rade. « comme contrepartie de l’utilisation gratuite d’un chaland de 40 tonnes appartenant à I’Administration » par la
SIGP:
Pro-jet d’interdire la pêche à la crevette d’août à octobre : (( cette pêche qui a lieu à la saison de la reproduction de juillet à
inovcmbre des quantités considérables d’oeuf< sont ainsi exposés et détruits : de plus. c‘est I’époquc de la mue. la mortalité est plus
grande dans les viviers. la chaleur l’augmente encore [...] II est bon d’ajouter qu’il serait difficile et co<tteux d‘assurer !a surveillance
et I’exécutton d’une telle mesure [...] La crevette ne se trouve pas en quantité appréciable, le chalut en ramène quelques-unes de très
grosse taille (15 à 20 cm). la senne rarement ))
Projets d’installer une conserverie à Port-Etienne pour tnettre en boite des filets de soles. flétans. bars. mulets, raies et sardines.
d’accroître la pêche aux palourdes. coques, bigorneaux et moules, de chercher des nacres
1922
184,
Projet de Gruvel : intensifier aux colonies la transformation des huiles d’animaux marins ; intensifier l’effort de recherche, accroître
!Si
certaines pêches spécifiques. créer des industries de transformation qui produisent du combustible, de la margarine alitnentaire. du
savon. des stéarines (huile de baleine). du lubrifiant (huile de cachalot), des cuirs, des peintures, de I‘huile de foie thérapeutique
(morue. squales. raies...), des ichtyocoiles : préoccupation pour le retard pris par la France face à des pays comme la Norvège ou les
Etats-Unis
voir
Projets de Gruvel :
ci-
c< 1 O/ de faire créer un centre de pêche aux requins. dans celle de nos colonies qui me parait ia plus riche en animaux de cette sorte. et
c o n -
2”’ de faire installer. soit dans une tannerie en fonctionnement. soit d’une fac;on indépendante. une tannerie spéciale. qui recevrait
tre
toutes les peaux de squales qu’on pourrait envoyer de l’ensemble de nos colonies )) :
Avis favorable du Syndicat général des cuirs et peaux :
Mais proposition rejetée par le Gouvernement général de subventionner les pêcheurs indigènes (demande de M. D’Abrigeon)
[42,43,44,45,76,78,82,96,100, 101, 1091
(131,
Voeux du VIII’ Congrès des pêches et industries maritimes de Boulogne-sur-Met.. concernant I’AOF :
134,
H ;î; Que le Ministre des Colonies inter\\,ienne d‘une manière tt+s énergique auprès des Gouvernetnents et (;ctttvet-rieurs des Colonies
135,
pour ;
136,
a’ faciliter par tous les moyens possible< le développement de la pkhe à forme mPtropolitaine et des mkthodes de conservation.
1381
b.’ qu’on enseigne aus indigènes des tnoyerts de capturer et surtout des prockdk de conservation plus perfection& pour pertnettre
aux produits prkpar& de pt?nt?tret- dans toute l’étendue de la colonie.
c,’ que soient organisées. partout oi~ elles ne sont pas en cours d’exécution. les études destinées à établir l’inventaire scientifique des
richesses tnarines et fluviales de nos colonies. études qui doivent toujours être placées à la base de toute exploitation industrielle.
4”/ Qu’étant donnés les progrès réalisés au Japon dans la culture des perles fines. le Ministre des Colonies mcrte à l’éiude la questiott
de cette culture dans notre domaine colonial )) :
l,e Gouverneur général aus Gouverneurs : <( J’attire plus particulièrement votre attentton sur ceux de ces voeux qui font l.objet des
paragraphes h: et cf. I.‘atnélioration des procéd& de préparation du poisson pour sa conservation présente notamment un très grand
interêt et il > aurait lieu de s’en préoccuper activetnent. soit insuffisance de salaison ou de fumage, une proportton considérable du
potsson pëché est acrueiiemwi pc~duc pour la consommn:ion ou pour l’e>cportation 3~ : !e Gouverneur ~tkktl demande aussi à

Ann&
Réf.
Commentaire
chacun un rapport annuel sur les pêches ;
Une autre conséquence : un rapport de Gruvel qui promeut la préparation ct Ic commerce des vessies natatoires (icht\\iocolles)
1923
voit
Refus du Gouvernement général d’inrervenir pour l’achat d’un chalutier par les “Pêcheries de Hann”
ci-
198, 108, 115, IlSI
con-
tre
1923
13711
Mention de la Mission Thomas sur les rives du fleuve Niger et rappel du succès obtenu auprès des pêcheurs indigènes (introduction
de méthodes de captures et de préparation)
193;
ID15
Rapport de l’ingénieur des Travaux publics « envoyé en mission à Port-Etienne à l’effet de constater l’état actuel du matériel et de
1
l’outillage appartenant au Service des Travaux publics dans cette localité » : bonnes perspectives d’avenir pour le port et la pêche.
mais problèmes nombreux et coûteux dus à l’isolement : problème. surtout. du ravitaillement en eau ;
Depuis 1906. les dépenses à Port-Etienne sont de 180 000 f par an environ
1923
[Dl5
(< En 1905. M. le Gouverneur général Routne frappé par les récits des commandants de navires qui dépeignaient unanimement les
1
parages du banc d‘Arguin comme une des régions les plus poissonneuses du globe. fit procéder à une étude minutieuse des
ressources que recèlent les eaux de la baie du Lévrier par le professeur Gruvei )>
1923
ID16
Selon le Commissaire en Mauritanie : <( total dépenses de toute sorte effectuées depuis création [ 19051 jusque fin exercice 192 I pour
L- Port-Etienne trois millions cent huit mille francs ))
1923
[DIS,
Pro-jet de concession de travaux publics à la SIGP (Port-Etienne). à I-initiative de celle-ci. concernant les (( services du balisage. de
Dl61
I‘acconage. de l‘exploitation du réseau Décauville et de la fourniture d’eau douce aux services publics et aux particuliers à Port-
191-l
Etienne ainsi que des travaux de recherche d‘eau dans le Cercle de la Baie du Lévrier >) : une commission est formé par le
Gouverneur général. chargé de mettre au point le pro.jet de contrat (décisions de décembre 1923 et novembre 1923) :
Plusieurs pro.jets sont r2digés et soumis aux services. à la commission. à la Sociétt-. au Ministère des Colonies : Gruvel donne aussi
son avis ; la question remonte -jusqu’au Conseil d’Etat (obligation d’une délibération législative pour la concession. qui est doublée
d‘une garantte d’intérêt et d‘amortissement à ut1 emprunt de 8 millions de francs contracté en obligations par la SIGP) :
Une subvention de 350 000 f par an est prévue ; les dépenses sont estimées à moins de 1 900 000 f
193;
[Dl6
Voeu du Syndicat de5 armateurs de la pèche au large et à la pèche hauturière de Douarnenez : constituer ti Port-Etienne des stocks
1
d’approvisionnement en eau, charbon. biscuits : le Ministère relaie la demande. ainsi que le Gouvernement général : le Lieutenant-
1924
gouverneur de Mauritanie agit pour le charbon et les biscuits. ct promet quelques vtvres frais : la SIGP gat-dc le monopole de la
distribution d’eau
192;
189,
La hlission Thomas : proposition d‘inter~~ntionttisme
g loba1 sur la pkhc’. la conszrvation et I’ulilisation du poisson en Guinde et sur
à
116,
le Haut-l\\lii
_...~
.--

Inferv~nfionnism~ ~PI mutic!re de pGu$c
innée Réf.
Commentaire
1976
126,
- Ne pas installer de pêcheries métropolitaines. mais plutôt (c ohenir des p~chezrl-s un trmwii un pw plxs intense ef swrfozrt ,vlzn
127,
r&ulier », comme dans le Cercle de Niafunké où (( I-Administrateur du cercle constatant l’insuffisance du ravitaillement de sa ville
132,
en poissons, apres avoir montré au chef de pêche tout l’intérêt qu’il y aurait pour la population et pour lui-même à alimenter d’une
133.
façon suffisante le marcht; en poisron frais. a obtenu satisfaction. très rapidement H : il importe d’encourager l’utilisation de la srnne.
137,
ainsi que. sur les côtes de Guinée. de donner des pirogues et du fil. d’améliorer les cases. d‘encourager à la pêche ;
139,
- Utiliser des produits secondaires : poisson broyé pour faire du guano. vessie natatoire d’un silure utile pour les ichtyocolles :
142,
possibilité ainsi, pour les p&zheurs. de réaliser un petit bénéfice ;
150,
- Améliorer les procédés de conservation du poisson : légère salaison, utilisation de claies ;
157,
- Garantir et étendre les évolutions : informations aux administrateurs locaux aux pêcheurs. entre autres par la distribution d’une
208,
notice et par un travail de propagande (rôle de Amadou KoYta, interprète et second fils du grand chef de pêche à Ségou) ; en Guinée.
2121
(( dans chaque cercle. la surveillance des pêcheurs serait confiée à un indigène. choisi peut-être avec avantage parmi les Sénégalais
ou les Bambaras. A la tête de toute organisation. un Français actif, expérimenté et patient. muni de capitaux même faibles ou
subventionné par le Gouvernement ou peut-être même un naturel honnête et capable [...] /e cwmmrs d e s ulmmis el des
adm inistruteurs seru i~~disp~twuhle 1) ;
- Inciter les commerçants français et syriens. ainsi que les militaires, à demander du poisson légèrement salé :
- Tenter d’introduire en Guinée du poisson salé de Port-Etienne. après des essais favorables dans les cercles de la côte : l’insuccès.
auparavant. de ce poisson. s’explique par la méconnaissance des procédés efficaces de dessalement pour la consommation et. du côté
de la Société industrielle de la grande pêche (SIGP). par (( une certaine négligence apportée par la Société au point de vue de la
prtiparation, de l‘emballage. de la régularité dans les expéditions )> :
Durant les années suivant l’expédition. I’Administration estime inutile de refaire une autre mission puisque : là où la précédente
mission a été effectuée. elle a dé.jà porté ses fruits et les Administrateurs locaux. aidés éventuellement d’indigènes peuvent étendre et
surveiller l‘application des nouveaux procédés proposés par Thomas : selon Gruvel. (( il semble que I’Administration s’en
désintéresse complètement H
.l934
1178,
Mention d’un arrêté général daté du 29 juillet « portant interdiction. en AOF. de la pêche pratiquée à l’aide d’explosifs. de ~
4031
poisons ou autres drogues dc nature à détruire ou enivrer le poisson » (JO de I‘AOF n” 1036 du 7 août)
1934
12161
Mention d’une Convention datée du Y décembre entre I’Administration et la SIGP : création de la SEPE. qui a en concession
*
I‘esplnitation du port et de< services public< de Port-F-tienne : « Je ne discuterai pas la légalité de cette procédure. mais il est évident
que la SIGP à laquelle il n‘était pas possible d’accorder immédiatement les secours nticessaires. les reçoit néanmoins par
l’intermédiaire de la SEPE ))
1971
11441
(( Les efforts que tente la Chambre de C:ommerce de Saint-Louis en vue d.intéresser les pecheurs de la reglon aux méthodes
*
européennes de conservation du poisson. me paraissant devoir être encouragés. j‘ai l’honneur de vous prier de vouloir bien me
I
i
mettre en mesure de donner satisfaction à cette Assemblke )) : le.Gouverneur du Sénégal souhaite que le Président de la Chambre de
Commerce reçoive le rapport Thomas (il a dé.$ le rapport Gruvel) qu’il lui a demandé
-
-
-. ..--.-
1973
1158,
Demande de renseignements sur les pèches et les débouchés dans la baie dc Dakar. pour l’implantation d’une <! industrie en vue de *
~
-
-
~1!1
* l’- -Y
_
2 1

9nné6
Réf.
Commentaire
1601
l’extraction de corps gras 1) (Maison Henri Oliva. à Roquevaire) : le demandeur est Directeur de l‘Office national du commerce
extérieur :
Les renseignetnents donnés concernent surlout la pêche aux requins
1934
1141)
Dans l‘ensemble des Colonies : JC L-e but essentiel que nous poursuivons depuis de longues années dk.ià. est de pouvoir rcpandre loin
des centres de production. le poisson préparé, de façon à combler, peu à peu. le déficit en matières azotées et aminées de
l’alimentation indigkne en général » : il s’agit de (( développer les Sociétés de pêche à fortne métropolitaine et à grand rendement.
partout oi~ la chose est possible )) aussi bien que d’améliorer les méthodes indigènes de capture et de préparation du poisson
1924
voir
Question de la promulgation en AOF d’un arrêté interdisant la pêche faite à la dynamite ou avec des drogues. des poisons :
ci-
Sous l’influence de Gruvel. le Ministère des Colonies propose au Gouverneur général d’interdire la pêche à la dynamite en AOF : les
1 9 2 5
con-
Gouvernements de Guinée et du Niger n‘en voient pas l’utilité pour leurs colonies : le Gouvernement du Sénégal encourage aussi à
tre
l’interdiction de la pêche à l’aide de poisons ou de drogues. pour ainsi étendre à tout le groupe les dispositions de l’arrêté du 20
juillet 1903 : un arrêté est promulgué le 29 juillet 1924. mais s‘ensuit un imbroglio -juridique sur la légalité de cet arrêté et du décret
ultérieur (16 novembre) censé valider l’arrêté
1148, 149, 152, 153, 154, 155,156, 159,164,168, 169, 172, 1Sll
1924
voir
H. Marcelet. chimiste de Nice. demande en 1924 et 1935 au Gouverneur général d’effectuer une mission pour étudier les huiles de
ci-
poisson : les refus sont motivés par les itnpératifs budgétaires :
1927
con-
Maintien d’une correspondance jusqu’en 1927
tre
1161, 162, 163, 165, 193, 194,219,239,249)
1924
1147,
Prqjet de Gruvel : fortner par un stage d’un an en France un corps de moniteurs ou d’aides techniques indigènes des pêches : le but
151,
est de remédier à la sous-alimentation pour l’intérieur du continent (il faut (< accroître le <( capital humain )) de nos possessions 1)) en
1927
210,
améliorant les m&hodes de pêche (contre les << engins tneurtriet-s qui détruisent inutilement et sans profit pour pet-sonne plus de
211,
poissons qu‘ils ne permetient d’en récolter ))) et de conservation (comme durant la Mission Thomas. prise comme réfkence) :
212.
Gruvel prévoit la fc7rmation. au total. de trois indigènes par colonie. sur trois ans : ceux-ci pourraient ensuite. dc manière permanente.
217,
s’assurer de I‘atnélioration des procédés :
221
Le Gouvcrncur ;Cnéral motive son refu5 par trois argutnents :
231:
- le succès chez les indigènes du poisson tel qu’il est acbtellement prkpark, et l‘importance du commerce auquel il donne lieu.
236,
- le prix trop élevé du sel.
238,
- le dépaysement -jugé traumatisant de l’indigène lors de son séiour en France :
240.
Fn 1976. l’Institut colonial français constitue le « Comité d’études et d‘action des pêches et chasses coloniale\\ )), dont Gru\\e1 est !e
244,
Secrétaire général. qui propose de former 2 ou 3 moniteurs indigènes A des procéd& de conservation du poisson :
245.
Voeux du Comiié des pêches et chasses coloniales de l’institut colonial francais. relaye par le Ministère des Colonies : P~L~I
246.
intensifier la pêche indigène. crt2er dans chaque colonie un service spécial des péches. qui enseignerait aux indigénes les <( tn&odes
71
--

Innée Réf.
Commentaire
AMSk;SfC
OAFUOI A
F U N 1 I ! V E
247, : modernes de capture et de conservation du poisson H ;
250,
L’ensemble des Gouverneurs juge inutile la création de ce service dans leurs colonies. y compris celui du Dahomey. malgré la
251,
proposition de service commun faite par le Commissaire de la République au Togo : ces services sont-jugés inutiles. tantôt en raison
254,
du caractère marginal de l‘activité de pêche indigène (Mauritanie, Haute-Volta), dc I‘cxiguïté du territoire (Dahomey), de I’efficaciti
255,
des pêcheries existantes (Dahomey), de la pesanteur ou de l’arriération de mentalités rétives à l’innovation (l’ensemble des
258,
Colonies), des réticences prévisibles aux conseils d’un technicien ou moniteur qui ne montre pas l’exemple (Idée de la
259,
(( vulgarisation par l’exemple ))) : (( il ressort assez nettement de cette enquête que la création d’un service spécial d’amélioration des
260,
pêches indigènes apparaît actuellement comme prématurée )) :
261,
La proposition du Gouverneur général est de former quelques moniteurs indigènes à Dakar sur un chalutier métropolitain :
262,
Par la suite ou parallèlement. Gruvel propose de former un technicien permanent aux questions de la pêche qui serait basé à Dakar :
. . . /. . . .
lui-même formerait ensuite à son tour des moniteurs indigènes « chargés de l’éducation des indigènes dans les districts de pêche qui
263.
leur seraient respectivement affectés H : H M. Gruvel ajoute qu’il partage pleinement la méthode de vulgarisation par l’exemple que
267,
vous préconisez mais déclare que les résultats ne seront jamais satisfaisants tant qu’un spécialiste des questions techniques de la
268,
pêche ne s’occupera, dans votre colonie. exclusivement et d’une façon permanente, de ces questions N :
274,
Avis ultérieur du Gouverneur général : (( J‘estime encore prématurée la création d‘un service spécial des pêches )) :
282,
Circulaire ministérielle datée du 22 octobre 1976 : ton volontaire et autoritaire dû à la nécessité d’accroître toutes les productions
2851
coloniales. pour limiter les importations françaises de l’Etranger. et d’améliorer l‘alimentation indigène. pour accroître le (( capital
humain )) :
Constat très net d’insuffisance des efforts accomplis sur les ressources aquatiques, qui se limitent pour I’AOF à la subvention
annuelle versée à la « Chaire des pêches et productions coloniales d’origine animales N et à ses laboratoires ;
Volonté d’avoir, dans chaque colonie, (< un fonctionnaire, intelligent. ktis ou noir de pr~fir-encle 1); issu d’une famille de pêcheurs.
et s’occupant de manière permanente des questions de pêches : suite à un stage d‘un an au Muséum. il jouera le rôle d’initiateur (( à
des méthodes plus rationnelles )) que celles employées par les indigènes en matières de capture et de conservation : il formerait
quelques moniteurs indigènes : dans un premier temps, un seul fonctionnaire formerait 4 moniteurs pour toute I’AOF ;
Volonté d’obtenir et d’utiliser des sous-produits. entre autres en faisant venir de la main-d’oeuvre à Port-Etienne (créer un H centre
de colonisation ») ;
Scepticisme plus ou moins marqué des Gouverneurs de colonies sur Ics fonctionnaires indigènes des pêches et surtout bur la crsation
de services spéciaux : selon le Gouverneur du Sénégal, (I dans ses ouvrages sur les pêcheries de la côte occidentale et du Sénégal. M.
le professeur Gruvel signale avoir employé. au cours de se5 missions. des équipes indigènes qui furent ainsi initiées aus méthodes
européennes. II ne semble pas qu’il soit rien resté de cet enseignement )) ; selon le Gouverneur du Soudan. les évolutions sont
possibles, à condition d‘être menées graduellement :
La création du centre de colonisation de Port-Etienne dépend des disponibilités en eau douce :
Gruvel propose ultérieurement (1927) de former un seul technicien. quel qu’en soit l’origine. qui. lui. se chargerait de former. en
AOF. 4 moniteurs indigènes ; Gruvel. soutenu par le Ministère des Colonies. se réclame des voeux du Congrès d‘Alger («qu’un
@cia!iste LYN@L>,Y~. formé aprPs LIII stage plus ou moins long au Laboratoire central Jes pt^ches coloniaie~ du Muséu~n, soit arrache

mnée Réf.
Commentaire
auprès de chacun d’eux (Gouverneurs et Gouverneurs généraux) pour s’occuper d’une jtigon cw~lusiw ~‘1 permmente de toutes les
questions à la fois scientifiques et techniques. touchant à l’industrie des pêches ») et de la méthode de (< vulgarisation par
l’exemple H défendue par les principaux administrateurs de I’AOF :
Le Gouverneur de Côte-d’Ivoire ne trouve pas. cher les pêcheurs indigènes. le bon profil : illettrés cn #néraI et prompts i changer
de métier s‘ils acquièrent une instruction (H écrivains ou boutiquiers ))) ;
1925
w31
Mention d’un deuxième décret daté du 6 février sur la chasse et l’exploitation industrielle des baleines dans les colonies françaises
(JO de I’AOF n3 1069 du 14 mars)
1925
12031
(( Une réglementation de la pêche est à l’étude. Elle pr6voit. entre autres moyens d’encourager cette industrie. des primes pour la
pêche au chalut ))
1925
12031
La baisse des exportations de poissons. en 1924 et 1925, « tient à ce que les Administrations locales, soucieuses des intérêts de la
population. ont cru devoir interdire ou limiter les sorties de ce produit ))
1925
12031
(( II faut conclure que l’action pour la persuasion est peu efficace. Seul l’exemple pourrait porter des fruits dans un sens favorable au
développetnent de l’industrie de la pêche. Le voeu des colonies du Sud est qu.une entreprise à forme européenne s’établisse dans ces
parages et donne l’exemple )) : référence à la Mission Thomas
1935
12171
Mention de l’arrêté du 14 octobre de la Colonie du Dahomey. qui interdit l‘exportation de certains aliments de première nécessité
(maïs. porcs. oeufs. poissons...)
193
ID15
Inventaire et état des lieux des installations de Port-Etienne :
!--
Début de l’application de la Convention (terrains et matériels cédés à la SIGP et à la SEPE)
1925
voir
Question de la promulgation. dans les Colonies, de la Loi du 1 sr mars 1888 qui interdit aux bâtiments étrangers de pêcher dans les
ci-
eaux territoriales françaises : seuls les Lieutenants-gouverneurs de Mauritanie et du Sénégal donnent un avis favorable : la question
1926
con-
se focalise sur la pêche en Mauritanie : l’idée devient de régletnenter la taille des filets et des mailles. et les calendriers de pêche.
tre
pour tous les pêcheurs ((( Nous 6viterions ainsi les mesures de rétorsion et nous atteindrions peut-être le but poursuivi : la protection
des esptices )) j : le Ministère des Colonies se préoccupe plutôt de la police des pêches (« II se produit. en effet. trop souvent. entre les
bateaux rivaux, des rixes. des vols de poisson et d’engins et des délits de toutes sortes qui devraient être réprimés ))) ; fin 1926. le
Ministère décide de promulguer la loi dans les Colonies : mais des réticences s’expriment. au Gouvernement général et dans
l’ensemble des Gouvernements de Colonies. y compris en Mauritanie : sont rappelées deux conventions internationales (celle de
1900 avec l’Espagne. celle de 1898 avec la Grande-Bretagne) ; le Ministère laisse alors le Gouvernetnent général libre de choisir les
Colonies dans lesquelles la Loi s’appliquerait : le Ministère rappelle !! que le décret susvisé a été pris en confortnité d’un voeu de la
Commission intertninistérielle chargée de l’étude de la réglementation de la capture et de l’exploitation industrielle des cétacés ))
-
-
~170,171,173, 175,176,177,178,179,180,187,190,19t,196,201,209,229,243,248,2521
1925
118%
Suite au IX’ Congrès des pêches et industries maritimes (Bordeaux). voeu de promouvoir le v procédk j> Thotnas de conservation du
189.
poisson :
1976
-_
199
---?-
Référence à une circulaire ministérielle datée du Ii octobre ii sur la pêche dans nos divcrscs possessions H qui (< prCconisc l‘étude

innée Réf.
Commentaire
<AwISciSCDNI
0 A E u 0 1 A 1 >
FUN 1 l!V14G
195,
des ressources marines coloniales )) ;
198,
Le Ministère des Colonies reprend à son compte les voeux du Congrès. lui-même influencé par un rapport de Thomas : une lettre
202,
insiste sur <c les procédés de capture et surtout de préparation des poissons N qui sont à améliorer en donnant l’exemple : de plus. les
204,
~ocux prkkoicnt :
205,
(< I”i que des missions scientifiques soient envoyées par le Gouvernement métropolitain aussi bien dans les Antilles que dans les
206,
autres Colonies. afin de poursuivre l’étude des problèmes scientifiques qui se posent dans ces régions lointaines et spécialement ceux
2071
qui intéressent la pêche :
Y/ que le Ministre des Colonies invite MM. les Gouverneurs généraux et Gouverneurs des Colonies à créer des organismes spéciaux
ayant pour but :
a/ de recueillir et centraliser tous renseignements concernant la pêche :
b/ de prendre l’initiative de toutes mesures tendant à l’encourager ;
cl de faire poursuivre toutes études susceptibles de l’intensifier. tant en ce qui concerne les pêches à formes métropolitaines que les
pêches purement indigènes )) :
Le Ministre insiste aussi sur les problèmes à l’exportation des conserves de poisson. N pour des raisons qui vous sont connues et sur
lesquelles ii me paraît inutile d’insister N :
Le Gouverneur générai relaie les voeux aux Gouverneurs : « améliorer les procédés de capture et surtout de préparation du poisson.
Cette question a déjà fait i’ob.jet de maintes communications antérieures et je ne doute pas qu‘en raison de l’intérêt très sérieux
qu’elle présente pour l‘alimentation de la population indigène elle ne retienne toute votre attention )) :
Les Gouverneurs répondent à la circulaire et à la sollicitation : les missions scientifiques sont déjà faites (Gruvei. Monod. relevés
hydrographiques partiels) ou infaisables (moyens insuffisants) : on ne peut créer de nouveaux organismes (pour les mêmes raisons) :
la Mission Thomas a déjà donné des résultats sans qu’il y ait besoin d’en refaire une (région de Ségou)
1935
1208,
<( Le Ministre des Colonies nous avait prié de réunir une Commission restreinte de naturalistes compétents pour étudier. d‘une façon *
241,
compi&. les mesures qu’il conviendrait de prendre pour assurer la protection de la fauns sauvage de nos Colonies dont de
1930
276,
nombreuses espèces intéressantes sont en voie de disparition. pour créer des parcs nationaux de réserves. etc.
291,
Cette commission de six membres et un secrétaire. après cinq séances successives. a présente au Ministre des suggestions concrètes.
302,
Au lieu de se dissoudre. purement et simplement. le Ministre a autorisé. sous son Haut Patronage. sa transformation en un C’on~irc
1 I
320,
maionul ,IIW~~IU~WI~ pozw iii Ptwtdc.tiot7 de lu Ftizrtw cdotCh. analogue a ceux qui existent aux ttats-Unis, en Angleterre. en
3361
Hollande. en Belgique, etc. [...]
Une importante réunion qui a eu iicu en octobre dcrnicr. à Paris. sous notre Présidence. et à laquelle assistaient les déiQu& de
1
Il
l’Angleterre, de la Belgique et de la Hollande. a décidé la création d’un C’omitt; it7temu/iond. et la publication semestrielle d’un
Bulletin qui. moyennant un versement de 1 000 f. minimum. par nation représentée. ferait connaître à tous les Comités affiliés les
travaux poursuivis dans les différentes réunions.
Nous espérons beaucoup de ces Comités nationaux )) :
1
En 1929, le comité devient : v Comitt; pour la protection de la faune et de la flore coloniales )). et on crée I*(?#~V ~1‘1 L)oc,zi/l1~/7/~/tio17
et & corrt;iu~m (sic j pour ii7 Ptor~~~rro~ wmwmm7~de tk ici hwe : (< L*es relations du comité français avec les comites beises.

,nnée/
Commentaire
I
hollandais, anglais et américains ont continué de la façon la plus cordiale. tendant vers un but unique : la protection de la Nature N
1976 1 2 1 4 ,
Création de la SEPE à Port-Etienne et. bien qu’il s’acgisse d‘une société privée. u la SIGP ne vit que grâce à l’aide de
t
215,
1’ Administration locale N (selon l’inspecteur des Colonies Ger,;) : le Gouverneur générai : cela « ne soulève de ma part aucune
216,
observation ))
218)
1 9 2 6 1220,
Mention d’un arrêté daté du 25 septembre 1926 prévoyant (( des primes aux chalutiers armés à la pêche )), dans la Circonscription de
242,
Dakar et dépendances : elles sont de 60 000. 40 000 et 20 000 fpour les première, deuxième et troisiPme armt+es de pêche
2541
1 9 2 6 [Dl1
Décret du 9 décembre promulguant dans les colonies la loi du 1 er mars 1888, à cause surtout de l’exploitation des cétacés
1 9 2 7 1254,
« Un rapport spécial concernant la création d’un centre de colonisation à Port-Etienne a été adressé le i 9 janvier 1927 sous le
n’ 187 »
1 9 2 7 1237.
.Appréciation de Gruvei sur l’arrêté du Gouverneur de Dakar et dépendances (( allouant des primes à la pêche au chalut H. à Dakar :
2421
ces primes sont utiles. vu l’obligation de lointains déplacements dus à l’impossibilité de pêcher au chalut près de Dakar (« inégalités
des fonds 1))
1927
12361
H On sait que. des essais tentés au Sénégal. par diverses sociétés européennes dans cette branche d’industrie. aucun n’a donné de
résultats satisfaisants N en ce qui concerne l’enseignement de procédés de capture et de conservation : <( il est permis de rappeler
notamment à ce sujet que. dans ses ouvrages sur les pêcheries de la côte occidentale du Sénégal. M. le professeur Gruvel signale
avoir employé. au cours de ses missions, des équipes indigènes qui furent ainsi initiées aux méthodes européennes. il ne semble pas
qu’il soit rien resté de cet enseignement N
1 9 3 7 ( 2 6 4 ,
Renseignements sur les Pêcheries Bouisset (Dakar) : (( En 50 sorties. M. Bouisset a usé complètement 3 paires de remorques. perdu 3
266)
chaluts et 7 panneaux : mis hors d’usage 3 autres chaluts )). sur toutes les côtes du Sénégal : u les chaluts employés par M. Bouisset
sont du genre Vigneron Dahi avec panneaux à gouttières )) : mécontentement envers la trop grande proportion de (( poissons sans
valeur )F pêchée : la pêche en surface semble meilleure
1937
1269,
Gnç demande de subvention faite par J. Bouisset provoque une rftlcxion juridique sur la possibilité d‘aoniiuuer
. . I l’arrêté du 25
t
2711
septembre 1926 (inspire par le décret du II décembre 191 i) à son cas : alors que la d&cision légale semblerait négative, on admet
cependant N le principe d’une subvention à accorder à M. Houlsset N prelevée sur le budget de la Circonscription dc Dakar :
Remarque manuscrite du Gouverneur générai : N J‘estime que ni l’avis de I‘Administrateur de la Circonscription ni celui du
[)irectrui des Affaires économiques ne sont à retenir. Ii n’y a pas de point de droit à élucider : ce n’est pas par application du décret
de i9 i 1 qu’a été pris l-arrêté du 2.5 décembre 1926 et. notamment. ce ne sont pas des primes à l’armement ou à la construction que
cet arr&6 prévoit _ ii s’agit uniquement de /wirw.s ti ILI /W~C~/KJ et ces primes. dues li M. Bouisset. doivent lui être payées sans plus de
retard, On a visé le décret de i91 1 sans le pr&mbuic de l’arrêté : on aurait pu s’en dispenser : c‘est parce que. dans certaines de ses
dispositions (role d’equipage par exempiej cet arr&? s‘est inspiré du dit décret. II ne pouvait. bien évidemment, venir à la pensée de
percnnne qu’il faudrait faire intervenir le Conseil d‘Etat pour des primes & /u /~?c*lw très re,
‘~~uliCrement réglementti-es et approuvées
I--
-.
-

4nn6
Réf.
C o m m e n t a i r e
par le Départetnent )) ;
Remarque manuscrite de Hardy : + Je partage tout à fait l’opinion de M. le Gouverneur général. II ne s‘agit pas du tout d’appliquer
une législation m&opolitaine mais d‘encourager une industrie locale pour le plus grand bien de la consommation. II y a là un excès
de zèle juridique v
1927
voir
Le Ministère des Colonies detnande les textes de tous les arrêtés locaux concernant la chasse, la peche et N la protection de la faune
ci-
coloniale N : seules les Colonies du Sénégal. de Côte-d’Ivoire. ainsi que la Circonscription de Dakar. ont une réglementalion sur les
1978
con-
pêches
tre
I213,272,273,277,278,280,281,283,284,286,288,289]
1927
voir
Publications des tomes d’un ouvrage intitulé Fmne &.Y ~‘olonicsJi.un~.~i,~~.s.
(< de façon à en permettre. s’il y a lieu, une esploitation
-c.
ci-
méthodique basée sur des données scientifiques certaines ))
1930
con-
[241,276,291,302,320,336J
tre
C .
13751
Résultats médiocres. pour l’année 1927, des Pêcheries Bouisset « malgré les efforts qu’elle a faits et les encouragements qu’elle a
1928
reçus de I’Administration sous forme de primes (240 f par journée de pêche) ))
1928
..J’...
Série de demandes au Gouvernement général :
- une mission scientifique sur deux espèces de poissons. par un chercheur américain (réponse neutre) :
- des renseignements sur les méthodes de pêches. de conservation et de préparation du poisson sur les côtes du Sénégal. par le
voir
Gouvernement du Sierra Leone (réponse plus détaillée) :
ci-
- des renseignements divers (préparation de la farine de poisson, commerce de la pêche à Dakar. commerce du poisson). par des
con-
entreprises (réponses variables)
tre
1257,287,290,292,293,294,295,296,297,298]
1928
1299,
La loi du 1 er mars I XX8 n’aura pas à être appliquée en AOF
3001
c.
12751
(< Le principal obstacle à une exploitation intensive réside dans l‘irrégularité de la production. L’emploi du chalutier. outillé pour
1918
préparer et conserver le poisson par ses propres moyens. semble devoir &e le seul procCdP capable d’obvier B cet inconvénient
ma-jeur pour un industriel décidé à investir des capitaux importants dans une entreprise de cette nature.
L>es embouchures du Saloutn et du Senégal présentent en effet un sol propice à des p@ches fructueuses. Les frais de déplacement des
chalutiers seraient amortis par les économies que procurerait la préparation à bord )> :
Donc. il faut inciter à la pêche au chalut. d’une part à l’aide de primes (une subvention de 60 000 F est inscrite dans le budget de
l’exercice 1929 de la circonscription de Dakar et dépendances au titre de (< Primes à la pêche au chalut )l), d’autre part en menant à
bien un programme d’améliorations et d’am~nn8emettt~ du port de Dakar (il (< prt%oit l‘utilisation du bassin-ouest comme darsc à
l’usage de la petite batellerie )j) :
De plus. <( de l’avis de tcchnicicns tels R;I. le professeur Gruvel, In chose dcb cetac& sur les côtes dc I’Afriquc occidentaIL ttt‘ >entble
pas devoir être rémun&-atrice. Quant à la pêche aus requins elle n’a pas encore titi- tentée ))
---.
.--I_-

Qnnét
Réf.
Commentaire
1921:
1282,
<( La réglementation de la pêche est. d’autre part, très tninutieusement fixée par des coutumes indigènes judicieuses. qui ont suhi
2851
l‘épreuve du temps, de variations économiques diverses. ct qui sont strictement observées. C’est ainsi que sut- le lac AhCtnc, c‘est le
chef ci11 canton de Guézin qui donne le signal de l’ouverture et de la fertneture de la pêche. fait surveiller les formes des filets et la
dimension des tnailles, interdit l’emploi des engins prohibés. fait rcspectet Ier, rkerves eic. [...] Un asent technique devrait ici
apprendre des indigènes avant de penser à leur enseigner ))
192%
[Dl 1
Projet de modification de la Convention du 27 juin 1900, à la suite d’une proposition ministérielle. qui vise à assurer I’é_oalité des
I
droits dans les eaux françaises aussi bien qu’espagnoles (Rio de Oro)
1928
IDI1
Loi du 30 mars, modifiant les articles 2 et 3 de la loi du Ier mars 1888 (JO no 78 du 3 1 mars, p. 2675). qui rehausse les amendes
I
encourues en cas d’infraction :
Décret du 22 novembre promulguant dans les Colonies les modifications de la loi du Ier mars 1888 (JO no 279 du 2.5 novembre,
p. 12 400)
1979
13021
Possibilité entrevue de régler les problèmes entre Français et Espagnols dans la Baie du Lévrier : (( la question de la pêche dans la
Baie du Lévrier et sur les côtes de Mauritanie voisines. pourra êrre réglée d’un commun accord entre le Gouvernement français et le
Gouvernement espagnol et ce dans les meilleures conditions pour les deux nations. Une police spéciale devra être installée à Port-
Etienne afin d’éviter les rixes et les vols qui ne cessent de s’y commettre pendant la période d’activité. Nous pensons qu’il sera
possible. aussi. de prendre. d’un commun accord. les dispositions nécessaires pour éviter les attaques et dissidents dans la presqu’île
du Cap Blanc. Actuellement les pêcheries sont souvent menacées : il convient d’apporter de l’ordre et de la sécurité dans cette
région »
1929
1270,
J. Bouisset. directeur de la Société des Anciennes pêcheries Bouisset. demande de percevoir plus de primes que prévues. en
307,
augmentant le nombre de journées de pêches nécessaire au calcul de ces primes : ii motive sa demande par les difficultés qu’il
308,
rencontre (machines, filets. équipage). par le rôle qu‘il joue <( pour le développement ultérieur de la pêche industrielle )). et par l’idée
312,
que (< notre échec aurait certainement une répercussion certaine dans les milieux financiers de France qui s‘intéressent à la question
314,
et entraverait certainement. pour un temps. l’essor d’une industrie naissante )) :
3151
Retnarquc manuscrite de Hard!, : v il est exact que la pêche au chalut constituant une expérience qui s‘est heurtée à de trCs graves
difficultés. celles-ci ne sont pas encore résolues et il ) a un intérêt y&Pral à ne pas laisser péricliter ou disparaitre ttne pareille
-
-
entreprise. Etudier l’affaire dans le but de ~~~t7t7~~1’.vufi.~/tr~./iot7 i la requête ))
-.--
1930
1321,
Mention d‘une loi du 12 fgvrier promulguée par un arrêté général du 28 mars (( sur l’exercice de la pêche côtière )) :
403,
La loi du 12 ft%rier G modifie les articles 3, 6 et 16 de la loi du 9 janvier 1852 sur l’exercice de la pêche côtière ))
Dl11
1930
1275,
Problèmes liés à la pêche étrangère (anglaise et espagnole) dans la baie du Lévrier : est évoqué le cas d’un chalutier anglais qui
Dl11
transforme le poisson à bord : se pow la question de savoir si on peut le laisser engager de la main-d.ow\\t-e : selon le Gouverneut
général. (( le travail est absolutnent libre en Afrique occidentale française )>
1 o:o
IDI 1
Confkence de la SDN 5 La Hay (mars) pour la codification du Droit international en ce qui concerne irs eaux territoriales : deux
I-
-
préoccupations pour le Ministère : Ics s rade5 servant au mouillage. au charpement et au déchargement des navires s et lt~ << haizr
-.
.-

inné4
Réf.
C o m m e n t a i r e
historiques H, qui appartiennent entièrement à I’Etat riverain si celui fait la preuve de son (C usage )> ; la Conférence adopte
finaletnent deux CC voeus )). sans réelle portée concrète (l’un sur les eaux intérieures. l’autre sur la i< protection de la pêche \\,) et
manifeste son souhait d‘une nouvelle conférence débouchant enfin sur une codification : une seconde confkence se tient à la fin de
l’année
1 9 3 0
[ D l 1
Préparation d’un projet de décret d’interdiction de la pêche au CC fÏlet traînant )) dans la baie du Lévrier. qui va de pair avec des
1
préoccupations quant aux méthodes de pêche des Canariens et à la présence d’un chalutier anglais : plusieurs questions sont
193 1
soulevées : accord avec la Convention de 1900. délimitation des eaux territoriales. crainte de mesures de rétorsions espagnoles. tarifs
souhaitables des amendes :
La question est vue selon l’idée de protéger la faune : u le Gouvernement espagnol se plaint de ce que le chalutier évoluant à t’entrée
de la baie du Lévrier empêcherait les poissons de frayer )).
<< but de protection des espèces )), c protection des richesses
ichtyologiques N
C .
1301 I
Texte non daté d’un “Décret réglementant l’installation des pêcheries et la concession du droit de pêche en AOF” :
1 9 3 0
Selon l’article 8 : “La concession du droit de pêche ne peut en aucun cas être opposée aux indigènes pour restreindre les droits
coutumiers qu’ils conservent de se livrer à la pêche suivant leurs méthodes traditionnelles dans toute l’étendue des eaux territoriales”
1937
1931
1403,
Mention d’un décret du 3 tnai et d’un arrêté général du 26 mai G interdisant l’emploi de filets traînants dans la baie du Lévrier N :
Dll,
« attendu que l’usage des filets traînants entraîne la destruction des frayères et le bouleversement des fonds où alevins et adultes
D12)
cherchent nourriture et abri )>. t‘amende peut atteindre I 700 f et doubler en cas de récidive : le bateau est saisi. la pêche illicite
vendue par 1’ Administration et les filets détruits (JO de I’AOF t-t* 1397 du 6 juin) :
CC Les filets traînants sont des engins qui. char& à leur partie inférieure d’un poids suffisant pour les faire couler, sont traînés au
fond de l’eau à la remorque d’un ou plusieurs bateaux )) (article I )
[Jne version précédente de l’article 1 précisait : <C Sont considérés comme filets traînants les engins qui comportent une combinaison
de tout ou partie des klétnents suivants :
1” Des funes ou remorques attachées à WI OLI plusieurs bateaux (chalutiers. bateaux-boeufs. etc.) et servant aux déplacements de
l’engin sur le fond de la mer :
?*
- 4
I I’eutrémité de ces funes. des panneaux. des étriers ou des espars servant notamment à maintenir I‘kcartement des ailes du filets :
3” Un filet constituG par des ailes et une poche, flottées ou non à leur partie superieure. lestees ~1 leur partie inférieure et comportant
une ou plusieurs ralingues dites de pied ou de ventre ))
1931
1345,
Prqjet de Gruvcl : initier les pêcheurs du fleuve Niger à de meilleurs procGd& de prkparation du poisson : pour ce faire, wganiser un
348,
H stage )) de quelques pêcheurs à Pot-t-Etienne : scepticisme des autorités (Gouverneur général. Gouverneur du Soudan)
SS01
1931
1324,
Projet de mission de Man Thompson. citoyen anglais G qui se propose d’Ctudier sur place la possibilité de l’installation d’une
329.
pêcherie de rrquins Q l’.Adtninistration promet un accueil favorable
330.

innée Réf.
Commentaire
A M S GS
OAEUOI A i
V F
FIIN 1 UVtiG R
3311
19111
13361
(< La raréfaction de plus en plus grande des poissons de fond wr les côtes d’Europe va certainement, dans un délai très court. * *
favoriser l’essor de la grande pêche industrielle vers les rivages de nos colonies les plus rapprochées et. en particulier. le Maroc et
l’Afrique occidentale française )). d’ou la nécessitii: de créer à Port-Etienne « un port de pêche vraiment digne de ce nom 1)
1931
1334,
Entreprise de pêche Val!ez et Morvan :
*
335,
1. Soutien des autorités (Ministère des Colonies, Gouverneur généra!. Cabinet. Direction des Affaires économiques. Gouverneurs du
1932
337,
Soudan, de la Haute-Volta et de la Côte d-Ivoire) pour son installation au Soudan sur le fleuve Niger (Tombouctou) :
338,
2. Fin 193 1 :
339,
(( Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance que jusqu’à présent notre entreprise de pêcheries a été entravée du fait que
340,
nos filets reçus de France, avec du retard. ne convenaient pas au genre de travail que nous leur demandions.
341,
Nous avons été obligés de les démonter puis de les remonter pour les rendre propres à l’usage désiré par nous. cette opération étant à
342,
présent terminée. nous partons, ces jours-ci pour le lac Faguibine. où nous commencerons immédiatement à pêcher ))
344,
Projet, en outre, de fournir à la demande les colonies de Haute-Volta et de Côte-d’Ivoire :
347,
3. Durant l’année 1927 :
355,
(( Par lettre du 23 avril, M. Proust. député d‘Indre-et-Loire. me fait connaître que M. Va!lez. commerçant à Tombouctou. après une
357,
campagne de pêche dans la région du lac Faguibine. a reçu de l‘administration locale une commande de 2s tonnes de poisson sec
358,
qu’il doit livrer le 1 S juin. II ajoute que M. Va!lez serait décidé. malgré des difficultés sans nombre. à développer son entreprise de
3591
pêche. pour faciliter l’alimentation des indigènes et demande l’appui du Département en faveur de cette initiative )) :
(( J’ai l’honneur de vous rendre compte que ce cotntnerçant [Va!lez] a bien été récemtnent adjudicataire d’une fourniture de 75
tonnes de poisson sec pour le Service temporaire des travaux d’irrigation du Niger. à raison de 1 000 F la tonne.
En ce qui concerne le développement de l’entreprise de M. Va!lez et l’aide qui pourrait y être apportée. -i-ai demandé au
Commandant de cercle de Tombouctou des éléments d’appréciation me permettant de vous t-enseigner 1) :
« M. Va!lez. après T‘être séparé de son collaborateur. M. Mot-van qui est rentré en France, se trouverait dans une tr& mauvaise
poshtre. voisine de la faillite. Il aurait contracté des dettes et paierait difficilement sa main-d’oeuvre.
M. le Commandant de cercle de Tombouctou s’est rendu compte sur place que l’entreprise de pêche avait peu dc chances d’avenir en
raison du manque de moyens matériels et du peu d’activité de M. Va!lez. Une aide financière lui permettrait peut-être de se rtitahlir
/
mais non d’étendre son action >)
1932
13711
Mention d’une loi datée du 12 août (date à vérifier) accordant des lx-imes à l’exportation de certaines espèces (80 f le q)
*
*
-~x_I
1937
1360,
Projet de deus ingdnieurs (Brunxhh ig, sortant de Polytechnique et Dulos, de Centrale-Paris) : ils (( vont essayer d’tnstaller et *
* *
361,
d’exploiter par des moyens rationnels une pêcherie sur la rive Sud du ‘Tchad et sur les bords du 1,ogone )) ; I*!nspecteur général des
362,
Travaw, publics des Colonies. ainsi que le (iou~ernetnent général souhaitent que leur trajet (en camions depuis C‘olomb Béchar. avec
363 1
un passage par le Nigéria) se déroule dans de bonnes conditions
_.._” - _-_--_.
1932
1353,
Arréte du 20 juin promulguant en AOF la loi du 12 avril (< ponant encouragement à l’industrie des grandes pêches maritimes )‘. le *
3561
décret du 19 mai. G dPterminan1 les condition? d’application de la dite !oi \\> r! l‘arr91é interminisk-ie! du 30 mai
I
.!
3 0

4nné
Réf.
Commentaire
!933
Mention d’un Congrès international pour la protection de la Nature (Paris, juin 193 1 j
1923
<( A la suite d‘une t!vasion de dérenus politiques à Villa-Cisneros. la côte espagnole au nord de la Pointe des Pêcheurs fut interdite à
nos langoustiers par les autorités du Rio [...] L<es choses se calmèrent peu B peu avant qu’il fût rien décide. La pêche reprit dans les
mêmes conditions qu‘auparavant sur les côtes du Rio et celles de Mauritanie )>
1934
A l’issue d’une contestation de droits de pêche dans le village de Guezin (cercle de Mono). tentative du Ccw-rkr dz4 Bk17it7 de monter
l’affaire en épingle afin de N devenir l’intermédiaire obligé de I’Administration (qu’elle menace de campagnes de presse et de
scandales) et des populations )) ; volonté par I’Administration d’étouffer l’affaire en feignant l’indifférence
193.5
ID11
Mention d’un délit de pêche a&halut. dans la baie du Lévrier. par le navire espagnol (( Luis Pasuedo ))
I
1935
voir
Une demande de subventions de M. Levaillant, N armateur de pêche au chalut )) à Dakar, suscite une réflexion sur la modification de
ci-
l’arrêté du 25 septembre 1926 en sa faveur :
1936
con-
Plusieurs projets sont successivement rédigés par I’Administration de Dakar, avant d’aboutir à l’arrêté du 12 juin 1936
tre
1366,367, 368,369,374,375,3?6,378,379,381,382,3831
C.
1371.
Propositions de Gruvel : objectifs et moyens :
1936
372,
1. Renoncer à l‘oh.jectif d’accroître la pêche métropolitaine en AOF, vu sa faible rentabilité (les prix de vente aux indigènes sont trop
3731
bas) :
2. Améliorer l‘alimentation indigène. donc augmenter les quantités pêchées (H abandon des procCdés barbares de capture )) :
H création de zones de réserves )) dans les eaux continentales : système de primes et d‘exemptions : suppression des formalités
nécessaires pour l’abattage des arbres nécessaires à la construction de pirogues) et améliorer la préparation des poissons (former des
moniteurs indigènes de la pêche) :
3. Accroître les productions de guanos, d-huiles de poissons et d-huiles de foies ainsi que le traitement des vessies natatoires selon
des mfthodes G simples 9. sans que soit précisé qui s’en chargerait (africains ou métropolitainsj :
4. Accroître la production et amtiliorcr la préparation des ailerons dc requins ainsi que. peut-être. de 1714o~~-m4471, à destination de
l’Extrême-Orient
1936
13871
Mention d’un Office de controie à I’eyportation. qui ne susciterait plus de réticences chez les industriels de la pêche
1384,
Mission de Gruvel au Maroc et en AOF ordonnée par décret présidentiel
385,
386,
3871

14201
Mention d’un arrêté du I? juin relatif à des (< primes sur la pêche au chalut )). pour des navires immatriculés & Dakar : ta prime est
wrséc CI chaque tln dc campagne. S~!OI~ tc nombre de juurn&s de p&zhe. les “3 de l’tiquipagc doil Art. liançais OLI des colonies.
l-état-major entiérement français. ct tes navires sont tenus d’approvisionner I)akar en poisson Irais (JO de I’AOF n‘ 1677 du I I
-A.. .-
-~~

-
hnér
Réf.
Commentaire
juillet)
1936
1377,
Demande de documentation sur la pëche au requin par le Directeur de l’Agence économique de I‘AOF : la réponse du Gouverneur
380)
général précise que « les services du Gouvernement général n’étant en mesure que de fournir une documentation incomplète ». il
faut s’adresser ti Gruvel et consulter :In article paru dans LLI T~-L’ L>I lu 1.i~
1936
ID13
Question de la nationalité des affréteurs de deux chalutiers vendus à la (( Compagnia générale (sic) de la Grande pesta )) par la
1
Société (( Pêche et froid )) ; y a-t-il contradiction avec le décret du 12 janvier 1932 (( réglementant les conditions d’accès et de séjour
des Français et étrangers en Afrique occidentale française )) ?
1936
ID11
P&ence de chalutiers italiens dans la baie du Lévrier H qui viennent pêcher [...] ou acheter du poisson aux pêcheurs
canariens
I
actuellement sur place » ; leur présence et leurs activités. illégales. suscitent une réflexion sur les moyens nécessaires pour faire
1938
respecter la Loi ;
La question est soulevée suite à une pétition de patrons de pêche canariens mécontents au Commandant du Cercle de la Baie du
Lévrier :
Des administrateurs rappellent que la Loi du ler mars 1888 n’est pas promulguée dans les Colonies. que la Convention de 1900
demeure inchangée. et l’on reparle de la Conférence de Berlin (1885) : un Lieutenant de Vaisseau et le Commandant de Cercle sont
en désaccord sur l’opportunité de laisser pêcher les Italiens ;
Mais surtout. on fait intervenir la Marine Nationale. à laquelle on envoie des instructions pondérées : (< Ces instructions comportent
que cette répression devra être faite avec certains ménagements : par suite de la longue tolérance que nous avons observée et des
répercussions internationales que pourrait avoir ce changement brusque d’attitude de notre part : par suite de la nature spéciale du
délit (les chalutiers italiens remorquent sur les lieux de pêche des barques canariotes qui pêchent à la senne sur la plage et leur livrent
immédiatement le poisson) dont je ne connais pas de précédent dans la jurisprudence maritime )> : les instructions précisent : (( II ne
sera procédé à aucune saisie de barque étrangère [...] Dans le cas où le délit revêtira la forme suivante : un bâtiment remorque des
barques dont l‘équipage va senner à la plage et lui livre le poisson. il sera procédé de la façon suivante : procès-verbal sera dressé au
bâtiment remorqueur et à chacune des barques. Ces proci-s-\\erhau\\ en quadruple esemplairc devront comporter toutes constatations
susceptibles d’éclairer les juridictions maritimes H
1936
voir
Projets de Gruvel :
ci-
.- introduction de salmonidés et de cyprinidk dan> des cours d’eau de Guinée el de Côte-d‘Ivoire : (<je meinteresse beaucoup à cette
193X
c o n -
mission U. écrit le Gouverneur général. (( vous savez que je partage entièrement votre manière de voir sur la nécessité de développer
tre
la pêche, aussi bien en mer qu’en eau douce. en .40F. Aussi. je vous demanderais dc bien vouloir me faire tenir un plan J’Gtudes.
relativement à la possibilité d’introduire des truites et des carpes dans nos rivières )) :
- pisciculture en AOF. grâce à ces nouvelles espèces
~388,389,390,392,393,394,395,396.398,399,400.401)
1937
13911
Accord de principe du Ministère des Colonies pour que des travaux soient efkctuk à Port-Etienne. mais uniquement pour la
distribution d’eau et l’appontement. et pas pour la station de pCche (notamment pas de construction d’installations frisoritiques)
-._”

.nnée Réf.
Commentaire
1937
13971
Questions sur la SEPE et la SIGP 51 Port-Etienne : selon le Gouverneur général. (( il y aurait beaucoup à dire sur la façon dont il * *
[M. Bruno] établit le bilan de la SEPE. tou.jours avec un déficit suffisant pour justifier la subvention annuelle de 400 000 (en chiffres
ronds) que verse le Gouvernement général [...] Par ailleurs, j’aimerais connaître votre sentiment sur l’inté& que représente. pour la
colonie de la Mauritanie. la présence dans la Baie du Lévrier de la SEPE et de la SItiP H
-
1937
[Dl3
Pro-jet de décret pour réglementer l‘installation des Pêcheries et la u Concession )) du Droit de pêche en AOF
*
I
1937
[Dl3
Demande de M. Napier. de la (( Table Mountain canning company ltd H, pour une concession de droit de pêche au Sénégal
*
I
1937
14031
Projets d’aménager les grands ports des Colonies du Sud. d’y construire des frigorifiques et d’accroître la production des pêches en *
général pour améliorer l’alimentation des indigènes
1957
ID1 1
<( Enquête )) sur les ressortissants étrangers à Port-Etienne : mention de la compagnie italienne Genepesca (Livourne) ; présence
*
I
d’Espagnols canariens, d’ (( indigènes sud marocains sujets français x et de (( Maures ralliés du Sahara Espagnol H : le rapport
1938
distingue cinq situations possibles pour les Espagnols canariens : on préconise une attitude tolérante. liée aux problèmes politiques
consécutifs à la guerre civile
1938
14121
Accord de I‘lnspection générale pour l‘alimentation en eau et l’achèvement de l’appontement à Port-Etienne. mais refus d’une
*
liaison routière avec Atar (dénuée d‘intérêt stratégique) : accord de principe pour I-aménagement d‘une (( station de grande pêche H.
mais impossibilité de lancer les travaux. faute de moyens
l
1938
(Dl 1
Demandes de A. B. Zala. armateur canarien. au Gouvernement gkéral :
Y
I
- documentation sur la baie du Lévrier pour (( préparer une édition scientifique sur la pèche )) :
- autorisation de motoriser ses vedettes à voile pour pêcher la courbine dans la Baie du Lévrier :
II semble que ces demandes soient acceptées
1938
(Dl3
Projet de réglementation de la pêche fluviale en Mauritanie. suscitt; surtout par les probl~mcs concernant la pêche dans la mare de
a
I
Paliba (Cercle du Gor_ool) : « La mare de Paliba est une poche d’eau de 7 000 métra de pourtour formée à environ 600 mètres du
flcuvc Sénégal. un peu cn amont d’Orndolde-Reo. Elle communique avec le fleuve par un chenal de 2 à 3 m&res de largeur. soucent
à sec en saison skhe.
Le marigot de Pongo. qui relie Maghama au lleuv~~ pendant I’hi\\ernage, se jette dans Paliba. Chaque année. à la décrue, les poissons.
répandus dans la plaine inondée. se réfugient dans les endroits profonds de cette poche où ils attendent les crues de l’année suivante.
Le Chef de Canton de Dampa (Cercle de Matam) Abou Salam Kane. qui dispose des terrains environnant la mare prétend avoir des
droits sur la mare. elle-même.
Des pêcheurs professionnels sénégalais invités ou encouragés par lui viennent depuis quelques années de très loin (de Dagana ou de
Podor) et à l’aide de filets de dimensions démesurfes font des ravages dans la mare qui constituait auparavant une ressource pour les
uoi satisfaire leurs besoins,
voient d’un très
_.- __

en
r-Pinnée Réf.
Commentaire
commercial la mare de Paliba qui en quelque sorte leur servait de vivier >) :
Le pro-jet d‘arrêté du Gouverneur de Mauritanie (qui interdit les (( filets à mailles de moins de 6 centimètres. et d’une longueur
supérieure a 50 mètres ») est considéré comme illégal par le Chef du Service juridique (problème de la réglementation du Domaine
i
I
public), mais accepté par les Directions des Services économiques et des Affaires politiques et administratives
1938
IDI3
Prqjet de décret fait par le Gouvernement général. qui doit favoriser l’installation de M. Chancerelle au Sénégal. pour (( son industrie *
*
1
de conserves de poissons 1) : celui-ci craint les effets d‘une concurrence ultérieure. qui lui ferait perdre les indigènes qu’il aurait
formés à son service : le projet autorise le Gouverneur général (( d’interdire par arrête. l’installation de toute industrie de conserve de
poissons dans une région quelconque de la Fédération )>, il permet la concession de longue durée sur le Domaine public, il permet
(( d’exercer une surveillance utile sur les prix de vente locale des produits de cette industrie qui bénéficierait d’une protection
particulière 0
1 9 4 0 [Dl1
Volonté de limiter au maximum la pêche étrangère non espagnole dans les eaux mauritaniennes. selon une certaine interprétation de
*
1
la Convention du 27 juin 1900
1940
14201
Arrêté du Gouverneur général daté du 7 juin qui prévoit des primes pour les bateaux de pêche français, ainsi que des primes selon les
*

I
1
I
quantités de pêche annuelles vendues (prix fixés par I’Administration)
1 9 4 0 ID11
Suites à donner à la pêche illicite et à la fuite du chalutier (( Remy Mac )). de la Compagnie Pasquerias y Solazones : faut-il
+
I
sanctionner tous les bateaux de la Compagnie ? L’incident est rapidement considéré comme étant clos : << Fut considéré comme réglé
après intervention autorités La Aguerra auprès patrons chalutiers espagnols leur signifiant interdiction chalutage dans baie Lévrier -
stop - Mauritanie signale en outre C~LIC ces autorités avaient demandé à Gouvernement Cap Jubh, sanctions très sévères contre
contrevenants >)
1940
IDI1
Mention d’un décret espagnol daté du 16 décembre interdisant aux pêcheurs nationaux espagnols la pêche (( dans les eaux françaises
/, 1
I
de la baie du Lévrier ))
1942
14251
Pro.jet de création d-une caisse de compensation pour la pêche au chalut à Dakar
*
1943
1404
Les contlits de pêche dans les eaux mauritaniennes :
*
Dll,
Dl21

1. Flagrants délits de chalutage en février : le H Santa Maria u (espagnol) et 1’ u Yvonnette )) (français) :
ProbEme de la police des pêches dans la baie du Levrier. concernant les pecheurs espagnols : les instructions de 1937 sont .jugers
trop modérées. en vc~-tu des arguments suivants :
- la police est nécessaire en cas de conflits physiques : d’un côté. (( il arrive que des Espagnols viennent se plaindre et demander
1,
I
11
I
/
justice ». de l’autre. « dernièrement. les pêcheurs du (( Boréal )) ont été brimés par des Espagnols et menacés. les Espagnols leur
montrant leur hache )).
- une police efficace contr,e le chalutage interdit est demandée. même. par les grands armateurs espagnols contre les petits pêcheurs.
- le pouvoir espagnol est lui aussi opposé a la pêche au chalut et favorable à une police efficace :
D’où l’application du décret du 2 mai 193 1 contre un chalutier espagnol :

4nnée Réf.
Commentaire
.AMS tis
0 A II U 0 1 A 1 ’
FUN 1 C!VHG
2. De plus. un rapport traite des incidents entre pêcheurs en Mauritanie : conflits entre Maures et Canariens : « la pêche au rivage ou
à proximité du rivage telle que la pratiquent les Canariens gêne les Imrayens )> ; << Dans le passé les pêcheurs maures ont acquis le
droit d‘exercer leur métier en paix en payant aux tribus qui se considèrent comme maîtresses de la côte des redevances qu‘ils
acquittent cncorc aujourd’hui. Ils admettent difficilement que dph étrangers viennent leur retirer leur gagne-pain )i ;
3. Idée. au Gouvernement de Mauritanie et au Gouvernement général. d’interdire la pêche étrangère en Mauritanie. « dictée par le
souci de protéger les moyens d’existence des populations indigènes côtières. qui retirent de la pêche leurs principales ressources. Elle
a pour but d’autre part d’éviter le retour d’incidents entre nos ressortissants indigènes et les pêcheurs canariotes qui se livrent
indûment à la pêche à proximité immédiate du rivage français et qui descendent à terre pour (( senner )) ou tirer leurs filets )) ; « la
question consiste donc à empêcher les canariens de pêcher dans les eaux territoriales françaises de Mauritanie )) ;
II s’agit au moins de renforcer la police des pêches dans la Baie du Lévrier contre (( cette activité accrue et insolente des chalutiers
espagnols [...] le chalutage éhonté auquel se livrent actuellement quelques capitaines espagnols au plus grand détriment de la
pêche » : un navire garde-pêche semble nécessaire, et le Ponton de Lamberti ne doit plus utiliser son appareil radio ~OUI- prévenir les
chalutiers des mouvements des 2 petits navires du Cercle
1943
[Dl1
Mois de juin : (( onze incidents entre pêcheurs espagnols ont été réglés au Cercle )) (« Cercles du Nord )))
*
1
1943
ID11
Obligation d‘avoir un permis de navigation. en baie du Lévrier :
8
1
Insuffisance des moyens pour la Police de la Navigation :
1944
Affaire Lamberti depuis février 1942 : un des bâtiments de la Compagnie est pris en flagrant-délit de chalutage. qui se solde par une
amende : l’année suivante. le non-respect des formalité de sortie entraîne le refus du permis de navigation pour tous les bateaux de la
Compagnie : enfin. certains bateaux pêchent avec de faux permis :
Pendant la campagne 1943-194-I. ~III délit de chalutage et (( cinq incidents de pêche entre voiliers espagnols [...] qui furent réglés par
transaction )) :
Pour la pêche illicite au chalut. vu les (( nécessités actuelles du ravitaillement de la France ~1 (fin 1944 - début 1945). <( nous
proposons :
a - Une très forte amende remplaçant la destruction des engins de pêche.
b- Que la cargaison de poisson soit saisie et vendue au proiït de I’Etat &II~.~ kpri d’ut.nztiI~lw. ou de destination )>
1943
ID11
Mention des chalutiers espagnols « Barneia )) et (( Maria del Carmen )) (Compagnie SICAL), pris en flagrant délit de chalutage. et
l
saisis. la proc6dure ayant donc &t6 plus s&ère que celle prt$ue par le5 instructions de 1937 : le Commandant de Cercle informe le
*1
11
Gouvernement de Mauritanie ainsi que le Gouvernement général : « les armateurs des deux chalutiers ont demandé à la SIGP de
représenter leurs intérêts et agir en leur faveur )> et les armateurs ont obligation de berscr UIW caution de 600 000 f pour- la I~V& de la
consigne : la somme est ramenée à 200 000 f (( apr&.tractations H : l’affaire est rapidement réglée (200 f d’amendes. destruction des
engins prohibés. confiscation de la pèche saisie. restitution de la caution). après l’intervention du Consulat d’Espagne j Rabat
1943
IDll,
Pose de mines dans la Baie du I,t;vrier par le remorqueur (( Buffle )) :
* *

4 n n é
Réf.
Commentaire
DI2J
La Baie du Cansado est (( zone interdite )) (à partir de fivrier 1943). u en tant eue zone du port défendu de Port-Etienne. à tous
navires de pêche à quelque pavillon qu’ils appartiennent » :
Ailleurs. les mouvements des bâtiments neutres sont contrôlés. (< à la demande du général Eisenhower )) : des instructions sont
cnvo>+s aux Commandants de Marine (Abidjan. Cotonou. Conakr>. Port-Etienne). pré~o) ant. pour ces bâtiments. une autorisation
préalable obligatoire. sauf pour la pêche espagnole
1943
ID12
Réclamations britanniques (( sur des pêcheurs originaires de Gold Coast. qui auraient été retenus en Côte-d’Ivoire )) : selon le
I
Gouverneur général, la frontière entre Gold-Coast et Côte-d’Ivoire était fermée jusqu‘au 8 novembre 1942, puis (( les pêcheurs
eurent toute liberté de circuler )) ; mais le Gouvernement de Côte-d’Ivoire, pour maintenir les approvisionnements a voulu que les
équipes partantes soient toujours remplacées. d’où l’envoi de délégués en Gold-Coast : désaccord, aussi, (( sur la question des
filets D, réfectionnés avec du fil français, donc sous le coup d’une interdiction d’exportation ; cependant. « il n’y eut jamais
d’entraves à la libre disposition des pirogues )) : le Gouverneur général souhaite que la question soit réglée de la manière la plus
libérale possible. que les pêcheurs reviennent toujours en Côte-d’Ivoire. que la Côte-d’Ivoire reçoive du fil de p&he. en vente par
certaines firmes en Gold-Coast ;
Par ailleurs, <( il semble que pour la Guinée Française le problème de la main-d’oeuvre indigène de Sierra-Leone va se poser de la
même façon pour les pêcheries indigènes 1)
1 9 4 3
ID13
Mention d’une décision n’ 23 SEU7. du Gouverneur général. datée du 4 janvier (( autorisant la SOFAC à exploiter une usine de
.
!--
conserves de poissons à Rufisque ))
1944
voir
Contrôle effectué par le Directeur de l’Office des pêches sur les établissements de traitement des produits de p&he au Cap Vert :
ci-
Mention du B.O. du 2 1 -janvier. prévoyant un prix maximal à l’exportation du poisson fumé
con-
I428,429,430,431,432]
tre
1944
ID13
Décret du 6 juin « relatif aux garanties accordées aus armateurs de chalutiers de grande pêche (publié au JO de I‘AOF du 15 &illet
I
1934. page 5 13) )) ct rectificatif de l’article 3
1944
voir
Mission d‘Anita Conti. de l’Office maritime des pêches : une mission <( de recherches et de documentation concernant les pêches N
1915
ci-
qui se transforme. à la demande du Haut-Commissaire. en une mkion d‘organisation d’une coopérative indigène dc pêche et de
c o n -
prkparation du poisson en Guinée
tre
[433,434,435,436,437,438,439,4401
1944
ID1 1
Suite et fin de l’affaire de la Compagnie Lamberti (RALSA). qui provoque des démarches de la représentation espagnole à Alger : il
I
z‘agii de savoir dans quelles conditions l‘interdiction de pèche qui la frappe doit être levée :
1945
Des propositions de négociation globale sur la pêche dans la Baie du Lévrier faites par des u armateurs canariens )! sont rejetées par
le Gouvernement :
En revanche. certains français proposent de mettre le ponton Lamberti. à Port-Etienne. .+ la disposition de la Marine. contre la Irvtk
Lie l’interdiction de pêche << par mesure de bicnceillancc >f ; la marine obtient finalement un autre ponton
1944
ID14
Décision d‘agrandir I‘Ecole de Pêche de Rufïsque. prise par le Gouvernement général. et sans prévenir la Municipalité : selon le

année Réf.
Commentaire
AMSGS~DNII
0 A 1: u 0 A 1 v
I:UN I IIVIIG
1
Maire (( tout a été préparé, sans au préalable avoir été consulté. les travaux sont en cours d’achèvement, et. à ce jour. rien ne m’est
1945
encore parvenu. ni pro.jet de bail, ni programme des travaux a realiser par I’Administration » (Conseil municipal du 23 Mai) : M.
Desplats. conseiller municipal : u Je m’étonne que sous un régime républicain et dtkocratique. on ait agi à l’égard de la Commune
et de son Conseil municipal. avec beaucoup de sans-@ne >) ; le Conseil du 23 Mai s’abstient de voter ; I’Administratrur de la
Circonscription au Gouverneur général : (( Je tiens à préciser que les travaux ont été exécutés à mon insu et. par conséquent, sans
l’autorisation réglementaire préalable )) : la Direction générale des travaux publics considère avoir informé I’Administration locale
(par lettre du 2 I janvier 1944). mais veut régulariser la situation vis-à-vis du Conseil municipal
1945
ID11,
Hésitations sur les suites à donner au chalutage illégal effectué dans les eaux mauritaniennes par les chalutiers N Britta )) et (( Mont
*
Dl31
Cassel ))
1945
[Dl 1
Volonté de réglementer la pêche étrangère sur les côtes de Mauritanie : le rapport traite en détail des pêches anglaise, italienne,
.+
1
espagnole. portugaise. norvégienne, allemande, qui ont dé.jà eu lieu sur ces côtes ; il rappelle l’opportunité de ces pêches pour le
développement de Port-Etienne. mais aussi les problèmes de concurrence qui pourront se poser ; il espère « éviter la destruction des
fonds )) par une réglementation internationale ;
Le capital de la SIGP est estimé à 8 millions
1945
IDI1
Mention des mesures prises en raison de l’état de guerre : + création d’une zone dangereuse (champ de mines) U. (< création d’un
Q
I
permis de navigation avec zones interdites ». (< obligation de reconnaissance et d’arraisonnement ». u chenal d’accès dans la Baie )).
(< déclaration de pêche )) :
<( Pendant la durée des hostilités. il semble intéressant de donner une certaine souplesse aux règles de répression concernant les délits
commis par les pêcheurs français )) (Service de I’lnscription maritime)
1945
[Dl3
Décision du Gouverneur général. datée du 36 janvier, autorisant la Société (( Les Pêcheries de l’Atlantique Sud )) à exploiter une
*
1
usine de poissons à Balling (conserves en fer blanc stérilisées. préparation du poisson séché ou fumé)
1945
ID1 I
Chalutage illégal des navires espagnols t( Abascal )) et (( Bayona N (Compagnie Ojeda) : procès et condamnations
*
I
1946
Question de la suppression des mesures prises pendant la guerre : proposition, par le Commandant de Cercle de Port-Etienne. de
‘935 I IDI1 I .levenir à la situation antérieure. mise 3 part le (( maintien d’une zone interdite à la circulation. au mouillage et à l’installation I*I I 1 I
1946
d’établissements à terre 1) ; (( elle éviterait l’embouteillage de la Baie du Repos qui s-ensable de manière continue et tous les conflits
qui pourraient survenir entre pêcheurs et utilisateurs de la Baie (Marine. Cercle. maisons de commerce de Port-Etienne) >) : le
Gouvernement général et le Gouvernement de Mauritanie rappelle que le retour à la situation antérteure !< ne peut être enwsagée
I
l
pour le moment, étant donnée l’évolution de nos relations avec le Gouvernement espagnol x
19-M
[Dl 1
Saisie de 6 chalutiers espagnols w pris en flagrant délit de pkhe interdite )>
*
1
; 7

6.
Lieux et circuits de vente (incluant I’AEF, le Togo et l’Afrique de l’Ouest non française)
--.-
-_I
4nnéc
Réf.
Commentaire
1912
[Dl5
(( Dès 19 13. il était possible de contrôler à l’exportation près de 600 tonnes de poissons séchés et 140 000 langoustes vivantes, qualités
-
-
I
notablement inférieures à la réalité car de nombreux pêcheurs préparant leur production à bord repartaient sans faire de déclaration )>
C.
121
(( Le poisson préparé sur place à Port-Etienne devra être exclusivement, pour la côte d‘Afrique. simplement séché ou fumé.
1914
Celui qui a déjà été préparé était salé et souvent en putréfaction quand il arrivait sur les lieux de consommation, en sorte que la vente
de ce produit n’a pas donné les résultats qu’il donnera certainement quand on voudra faire un produit accepté par les indigènes. c’est-
à-dire simplement séché ou fumé. non SUI~. La vente de plusiezm milliers de tonnes par an est assurée à ce moment par les différentes
Compagnies commerciales de la Côte : Compagnie française de l’Afrique occidentale. Afrique et Congo. Messageries fluviales du
Congo. Sultanats du Haut-Oubangui. John Holt & C” de Liverpool, etc.
Sociétés en formation - Trois sociétés à capitaux importants sont actuellement en constitution pour !‘exploitation commerciale et
industrielle des pêcheries de l’Afrique occidentale fiançaise. ce sont 1”. à Dakar, Société au capital de 600 000 francs dont le but est
de préparer mécaniquement des poissons séchés ou fumes pour la Côte. de faire sécher les déchets, les broyer et les transformer en
guano huileux. Siège social à Paris.
3” à Port-Etienne. Société anonyme au capital de 3 millions. Préparation artificielle du poisson séché et fumé pour la Côte : traitement
de tous les déchets .yzw p/uw. pour la préparation des << guano. huile. huile de foie. ichtl-ocolle. rogues. etc. )>
3” à Port-Etienne. Société anonyme au capital de 2 millions. Même but que la précédente, mais le déshuilage des guanos se fera en
France. Siège social à Paris )>.
1971
1311
Exportations du Sénégal vers les possessions étrangères voisines (il semble que ces nombres ne concernent que les flus à destination
de la Guinée Portugaise et de la Gambie) :
1913 : 70 200 kg, 1913 : 33 098 kg. 1915 : 19 572 kg. 1916 : 28 60X kg. 1917: 72 894 kg, 1918 : 8 615 kg. 1919 : 16486 kg 1920:
30 336 kg:
Importations cn 1919 de la Guin& Portugaise : 1 1 709 kg. dont 5 860 kg du Pol-tugal. -15 1 kg des autres colonies portugaise5 ct
5 398 k- des colonies françaises ;
Pas d’nnportations en 19 19 de la Gambie
c.
1311
« Des grandes quantités de poissons salés sont envoyées hebdomadairement par les ports d’Ecosse en Nigeria ))
1921
1922
1691
« la SIGP traite également du poisson pêché par les équipages canariens. venus avec leurs embarcations, mais auxquels elle fournit
des filets v :
Maures de Port-Etienne (200) « yuPmandent (le poisson) au\\ pêcheurs canariens ou zi l’équipage de la SlGP qui jette la sennt’ tous IeS
matins pour le ravitaillement du personnel de la Compagnie >) : « Sur place. le poisson ne se vend pas )) vu son abondance : indigénes
-
- -
- et domestiques d‘Européens se présentent « aux barques rapportant leur pêche à terre pour obtenir gracicuwment du poisson frais à
I-I -

: .KJ~LI~JI~.~
no mur?.~~ el ~a4 vosyod ap suo!w.toduamp a.~oma st’d
: t( salexa sa1 suep a.rpua,z al ap la +oAa3a.t
a1 ap ~ua%~~l~ as !nb sau@pu! sap y yp?dsa ~a PL& el y. ?l.rod isa all!a.~ el ?q3~d ~OSS!O~ al .suod sa1 suep U~CUI anbcy3 : ua?do.tna
a3Jaututo3 np ap!e‘l sues nail IUO suo!~~esue~~ s.tnal anb ]a uosyod mal mod s?qmoq?p s a p JUO s.tnaqsad sal anb lsa.2 suoms
snou anb a3 ‘luaurau!eUaD luadderlz+ snou a]uaA ap sapoql?ut sal !ssrttz la aqD?d ap lueuaAo.td saututos sap uoyuedy el ap l!el?p a7 ))
: slolleq ua s!ur no ?qz~esua ~a 3as uosslod
a[ : gylnd s!oj.tt?d nuop -?q~esua tuauta1nas 1sa saic)l-s?!yL~ n p n o S!~OI-w!es-.teyea n p salmsa sa1 NS npua!\\ s!ey uoss!od a’l
: (~~~ssll!n%re *sa!o.tdutel -snoql -s.tncs s%ta.~tq ‘xnea.tanbeut xau!pJt?s) saluc~ ap (;,) ~01-1 s!txtiog
la lanb!dner; -snriap.tog ap lapon la utayl!ng heqv sa,msuoS : (( spua!J~ sa.11 luos sayn’!pu~ sal NO~ ?r~mmr uoq sanpuaA le%l.tod
np aye.11 ap sau!p~es sal Ltr?d v >) auua?do.ttta uogelndod el .rnod (le%Ltod ‘cc anb!.t+uv
)) ~asrre~,~) sa,ctasuo3 ua suosyod ap rro!leLrodutI
: cc sl!.teq sap suep sn?w.taJua la sages luos 1) samtoui
sal : (IZbl) OIL SI ‘(OZ6I) P66 6 ‘(6161) 859 Z ‘(8161) COC‘ 0 ‘tLl6l) SÇI P ‘(9161) 9EZ 9 ‘(SI611 6L9 6 ‘(‘~161) SSZ El ‘(5161) tiOE
b 1 ‘(Z 16 [) Ot76 1 [ : (27 ua) salum!ns suog.todold sa1 suep ‘amaN-a.t.taL ap san.toru sap Jnes -s.ta%teli? suoss!od ap uo!lel.todru!mp sed
: (( aSeu~aAty. l ap
.
inq?p ne wmodur! aztaututo3 un-p la[qo.l NOS N moles-au!S np saqny sa1
: cc sr?d apodxa ua-u LQ .s.Ced np .ttla!.t?lu!hl y ?!p?dsa lsa 3as uosyod a1 ))
: suoJthua sa
Bt3JaLUUtO
(c as!ehtsy alquapjmo anb!yvml ap aleydes el ap ys.teut al .tns luautale$ol anbueut w-tof suyta3 ‘!nb s!sy uosyod a7 »
1691 ZZ6
_.”
I
*
S?~D+ suoss!od ap sauuol p 1 s : a+tue,l mod anb!yv ua dgIs el ap suo!$e$Jodx3
sial
ZZ6
s.tnalelJodur! sap als!l : s axauuv
: (( sauuowad
0~ uo.t!nua.p auuaadoma uoylndod aun.p uoyrumos~o~ el .tnod ‘saAlasuo3 ua.nb ‘uosyod ap uoyel.todut! aumil! » ‘auuagg-uod v
: Od OpLltXlJa~
mouns luop ‘<c sale!.tolenb? la salen!do.wawt! sa!uolo3 >) ap uogeyisap e e.tapSv ~1 a p la sa!mte~ sa[! s a p .tyed e suogeyodxg
: dg1S el autut al!el$ $a salla[?oS sanblanb apassod aySeduto3 ia sapan ‘Au;i’gozte~~~ uos!el/y el ‘(0.~ ap o!~) e.tapSy t?-1
v la (.w~.ttmr~ .sr7~.1tp7.7sxl 2,~ ngm3uoL->) alotkdsa ale!lg aun e a!uDeduto3 la .talsduraa Japlg as!qSue UO~~‘!AEU ap a!uUcduro3 el
: << ann”oleue uoS~l aun.p y!e.tl lsa l! IJO *sat.teue,~ sali me ~cmtuntzs ty sutzp aq”?d .tnal ap ynpo.td SI utal.todtua jua!.teut?.l sa.tm sa1 ))
: (( qqqs
la yes ~oss!od ua a+tm;lsue.tl sua!.twgL) sap a!ued aur1.p alla3 la aqsad es » ajlaq anbgv.1 la dgv.1 sian inows aLrodsa df)IS ~“1
: (( uo!l+t3s!p
9 H A il 1 N II 3
L I V 1on:4vo
1 N,a .J s 9 SE% v
a+?)uaLuuro~
-px ay.m

innée Réf.
Commentaire
AMS~;SfD *HP
OAEUOI A I V F

F Il N 1 I! V H C;
F
1932
1601
Crevettes : « la consommation locale absorbe tout ce qui est p&ché )) ;
*
Le poisson frais << est consommé en partie sur place, le reste etant envoyé dans de la glace le long de la voie ferrée » et le poisson
fumé <( est consommé également en partie sur place. le surplus étant envoyé dans l’intérieur de la colonie 1) :
Importations qui arrivent à Conakry ( 192 1) : 1 -148 kg de morue sèche. 976 kg de poisson:, secs. salés ou fumés. 2 623 kg de conserves
de sardines. 2 572 kg d’ autres conserves de poissons. 24 kg de conserves de crevettes. 195 kg de conserves de homards 011 de
langoustes. 55 kg de moules. 1 I 500 huîtres ; la morue est importée par des maisons de commerce bordelaises ou marseillaises ; (< le
poisson importé provient pour la plus grande partie de la métropole en ce qui concerne la morue et les poissons en boîte de conserves.
Le poisson séché provient surtout du Sénégal )) ; les poissons frais sont importés dans un « emballage ordinaire soit en colis, soit en
caisses ou barils 1). les poissons indigènes fumés « en vrac. avec emballage en sparterie ou cousus dans des sacs )) :
Toutes les maisons de commerces sont intéressées par la vente du poisson séché ou en conserves ;
Transport de poissons de Conakry aux autres centres de consommations par voie ferrée et portage
1932
[SOI
Dans le Cercle de Boké, les crevettes (( font l’objet d’un commerce purement local : les crevettes sont vendues aux Européens de Boké
*
et de Victoria )) :
/II/
/
l << Le poisson frais ne fait i-objet dans le cercle que d’un commerce exclusivement local » :
Demande européenne et asiatique à Boké et Victoria :
(< La morue de Terre-Neuve ou d’Islande ne rentre dans le cercle qu’en de très infimes quantités consommées exclusivement par les
Européens.
Les conserves de poisson en boîtes (sardines. thons et homards) vendues par le commerce proviennent généralement de l‘industrie
française : elles n‘entrent pas dans l’alimentation des indigènes ))
1922
1611
Langoustines et crevettes du fleuve Sénégal sont consommées par les Européens :
*
* *
Le poisson vendu à Kayes est consommé sur place :
Le poisson vendu à S@ou, Mopti ou San est en partie consommé sur place et en partie envoyé vers l‘intérieur : G Mopti approvisionne
les indigènes de l’intérieur jusqu‘au Mossi. Ségou dirige sa production sur tioutiala. Sikasso Soudan. Bobo-Dioulasso en Haute-Volta
et jusque dans le Nord de la Gold Coast )) :
Pour les ventes à Tombouctou. << l’exploitation européenne dirige quelques tonnes de poisson sur le Sud de la Colonie )) :
importations. à Kayes et Bamako. de poissons en boîtes soudées : 2397 kg en 1921. dont 2 17 kg de morue. pêchée sûrement à Terre-
Neuve : les importations viennent toutes de France, <( fabriqu&s >> soit ~II France (sardine, thon. hotnardj. soit au Portugal (sardine).
soit en Amérique du Nord (saumon) ;
Principales maisons de commerce : Maure1 et Prom (Bordeaux). Société commerciale du Soudan français (Rottcrdamj, SCOA (Paris).
CFA0 (Marseille) ;
« La production locale suffit ?t la consotntnation ))
1972
WI
Utilisation du chameau pour le transport de la production. parfois :
G La plus grande partie des produits de la pêche est consommée sur place dans la région de Niame> t’t dc Gaya Q :
IJne partie de la production du lac Tchad est cupCdiCe vers l’Ouest (Gouré et Zinder « par l’intermédiaire des commerçants Mangas et
1 laoussas )p). kers le Nord (Bihta. par lea Toubbousj et vers le Sud (Nigeria par les nomades ou les Dioulasj :

Lnnée Réf.
Commentaire
AMSGSICI>irlI;
OAFUOI A I \\
1; u N 1 II v 11 G
Le poisson importé est destine aux Européens ; conserves commercialisées par la SC0A (succursale à Kano) ou par Félix Potin
(sardines. anchois. crevettes. homards. saumons. thons) : G la consommation est d‘ailleurs très faible, car la population européenne du
Territoire est d’environ 300 personnes ))
Le poisson local est parfois commercialisé par la Société coopérative de Zinder. par M. Dufour (Zinder), par la société du Moyen
Niger (Niamey)
1922
1661
Cercle de Say : le poisson est consommé ou vendu sur place
*
1922
i6f-31 , Subdivisions de Borotno et Dédougou : le poisson est consommé sur place et très peu vendu :
*
*
Du poisson sec vient de Mopti et Sofara. transporté par des ânes (charges d’une trentaine de kg) ; il est vendu sur les marchés ou
échangé contre des produits locaux (( rnais toujours en faible quantité [...] Il est transité une assez grande partie pour la Gold Coast. où
il est avantageusement échangé contre des noix de colas »
t
1922
1671
Subdivision de Tougan : une partie du poisson sec sert aux échanges locaux
*
1 9 2 2 1651
Les crevettes fumées sont pour partie exportées par l’indigène « et l’autre partie envoyée dans les colonies voisines )) :
* *
*
Les langoustes sont consommées par les Européens :
Le poisson qui n‘est pas consommé sur place est envoyé vers la Nigeria et le Togo :
Précédemmrsnt. pas d’importations au Dahomey, (( cependant depuis quelques mois les pêcheries de Port-Etienne importent [au
Dahome),] du poisson sec v : importations de quelques centaines de k g de morues pêchées à Terre-Neuve « exclusivement
consommées par les Européens » : importations de u quelques conserves vendues dans les factoreries )) :
(< Le poisson expédié dans les Colonies voisines est mis dans des paniers d’osier faits par les indigènes. plus rarement dans des sacs )) :
(< Les pêcheurs vendent eux-mêmes leurs poissons ))
1922
1641
Les soles. langoustes et crevettes sont (( consoinmées fraîches sur place surtout par les Européens )) :
*
Dans la production de poissons. << la plus grosse partie part vers d’autres régions de la Colonie. et surtout pour la Colonie anglaise de
la Gold Coast. II a été exporté en 197 1 ~III- cette dernière Colonie 33 1 5 17 kg de poisson fumé 1) :
Importations de poissons destin& aux Européens (en faibles quantités) : (( boîtes soudées. accommodées à J’huile ou de toutes autre5
fac;ons : sardines. harengs. maquereaux etc. dont la qualité la plus apprécitie vient de I’rancc )) et (< morues salées. expédiées de France
dans des caisses de 30 à 40 kg 1) ;
Importations de poissons destinés aux indigènes :
« Les conserve< dites de traite. consrrv&s dans des huiles de qualit& inf&-ieurcs sont principalement importées du Portugal, de
Norvège ou d’Angleterre. Dans ce dernier pays. les usines d’Aberdeen se sont spécialisées dans ce genre de conserves ainsi que dans
celles de saumons et harengs simplrtnent cuits à l’eau en hoîtes soudées )) :
- Essais recents d’importations de poisson sécht3 de Port-Etienne : Echecs « auprt3 des indigènes qui ne paraissent pas goûter ce genre
de poisson parce que rempli de sable u :
Total des importations en 192 I :

inné’
Réf.
Commentaire
, MS
)A 1.

(( 1 ‘li Morue verte ou sèche, de France : 1 270 kg, d’Angleterre : 2 500 kg. total : 3 700 kg mais sans indication d‘origine ;
3”! Poissons secs salés ou fumés. de France : 2 648 kr. des colonies françaises : 10 685 kg. de Belgique 3 09.5 kg. d‘Angleterre : 1
86 1 kg. d’Espagne : 2 820 kg :
3”: Poissons conservés. marinés ou autrement préparés - sardines : de France : 6 132 kg. dc Belgique : -l kg :
3”; Poissons conservés. marinés ou autrement prépares : de France. 7 13 1 kg, d’Angleterre. 6 926 kg. des Etats-Unis : 772 kg, des
autres pays : 100 kg )) ;
Aucun commerçant européen ne vend le poisson. sauf en conserves (« elles sont vendues indifféremment par toutes les maisons de
commerce ») ;
Les chefs de chantiers forestiers ont leurs équipes de pêcheurs, pour nourrir 200 a 300 manoeuvres :
Chemin de fer d’Abidjan vers l’intérieur : « de notables quantités de poisson fumé empruntent cette voie à destination du centre et du
Nord de la Côte-d’Ivoire 1)
1923
1981
L’Entreprise Bouisset (( contribue à l’alimentation de la population de la ville et même à celle des ouvriers du Thies-Kayes ))
1923
11261
(( Les commercants français et les Syriens qui sont les grands acheteurs de poisson du Niger H
1923
1891
Mention de commerçants syrien dans les Cercles de Boké. Conakry. Kindia. Mamou. Pita. d’un commerçant sénégalais dans le Cercle
de Boké, de commerçants français dans les Cercles de Pita et Labe : tous sont mentionnés pour avoir participé aux essais
d’introduction de poisson salé (Mission Thomas)
192;
ID15
Selon le Gouverneur général Merlin : « nos colonies produisent dès maintenant suffisamment de poisson pour leurs propres besoins ))
!--
1923
/DIS
Selon le Directeur des Affaires économiques : (( les différentes colonies du groupe exportent plus qu‘elles n’importent. Le Dahomey a
!--
un excédent d’exportation de 1 800 tonnes annuellement. les autres se suffisent amplement )>
1923
[DIS
Selon Gruvel :
I
- Les exportations de la Côte-d‘ivoire et du Daliorne> sont surtout à destination de la Gold-Coast. du Togo et de la Nigeria ; il s’agit
en général de poisson fumé :
- u J’ai constaté. moi-même. que Ic poisson prCparP ~LU la Côte et dans les lagunes ne dépasse pas. dans nos deus colonies prccitées
-_
[Côte-d’Ivoire et Dahomey], une zone d’environ 100 km à partir du rivage H
---~
1923
ID16
Selon M. Barys. admmistrateur de la SIGP : (< Les Canariens produisent actuellement 6 à 7 000 tonnes de poisson sec. Tout ce poisson
I
vient des côtes mauritaniennes (rayon de 50 milles autour du Cap Blanc). leurs sécheries sont installées à Las-Palmas OLI à Santa-Cruz.
L>a ma.irure partie est espédiee au Gold-Coast et en Nigeria. line certaine quantite de courbines va aux .4ntilles oil elle remplace la
morue. La SIGP produit d’autre part actuellement 200 tonnes de poisson et elle augmente son tonnage de mois en mois.
Pour les Canariens. le rendement en poisson sec est d‘environ 1 pour 2.5. Pour nous qui pêchons au chalut et prenons beaucoup dc
poissons inutilisables actuellement. le rendement n’est guère que de 1 pour-t ))
-._

*
*
*
3c
*
Y
--
--.
--.

Lnnée Réf.
Commentaire
1973
ID16
Exportations de poissons salés et séchés depuis Port-Etienne en tonnes :
I
1918 : 23. 1919: 147, 1920: 271, 1921 : 364, 1922 : 514 :
dont SIGP :
1918 : 0, 1919 : 45. 1920 : 271, 1921 : 127, 1922 : 514 ;
en outre : 5 kg de vessies et 250 kg de foie de poissons exportés en 19 19 : 6630 kg de farine de poisson et quelques litres d’huile de
poisson exportés en 1920
(( Depuis 1918, une très faible partie du poisson exporté est allé aux u Canaries )). La très grosse quantité a tou-jours été destinée aux
Noirs de la Côte occidentale d’Afrique ))
IlSIl
(( Trafic intéressant )) du poisson préparé par les indigènes. de I’AOF vers l’Etranger : 3 100 000 f en 192 1 . 3 300 000 f en 1922
12031
Transport du poisson vers l’intérieur (( par voie ferrée et par automobile >)
12031
Commerce du poisson croissant : villes et villages à proximité des fleuves de Haute-Guinée. régions de Conakry. Boffa. Forécariah
1925
12031
<( Le poisson fumé est l’objet d’un important trafic intérieur. II est aussi exporté à destination des Colonies voisines ))
1975
12031
Esportations (( sur les divers centres de la Colonie et les pays étrangers avoisinants 1)
1975
12031
En 1925. la SIGP exporte 790 t de poisson séché et salé : <( elle traite le poisson en vue de son exportation sur Ics Colonies du Sud ))
193
1203/
La SociétC. Rouisset (Dakar) vend des produits frais ou séchés (( aus consommateurs locaux et l’excédent est exporté sur les Colonies
du Sud »
---“.-
1975
12031
Quantités de poisson fumé. salé. séché ayant fait l.ob.jet d’un trafic international en 1924 puis 1925 :
Mauritanie : 888 puis 790 t :
Sénégal : 64 puis 32 t ;
Cote-d’ivoire : 173 puis 140 t :
Dahomey : 320 puis 285 t ;
Soudan : << quelq~~cs centaines de tonnes )) les deux années :
l’sportations de la Côte-d’Ivoire et du Dahome‘ en 192-I. vers la Nigeria et la Gold Coast sont jugées (( esagért-es u parce que << faités
au detriment de la population autochtonr dont 1~s facuIt& J.achat par suite du jeu des changes etaient inf&ieures ?I celle des territoire<
étrangers 1)
-
-
.-

Lnnée Réf.
Commentaire
1925
12@31
CC On peut dire que le produit sale et séché. préparé à Port-Etienne, fait prime sur tous les marchés de la côte ouest-africaine : aussi la * *
*
Société est-elle incapable. encore. de satisfaire a toutes les demandes qu’eile recoit H
193
11781
CC Depuis quelques années toutefois et très rapidement. le commerce du poisson a pris une extension appréciable en raison du
débouché important offert a ce produit par la région traversee par le N~ies-Kayes )J . débouché indigcne de l’intérieur, et aussi. lors de
-*
la construction de la voie ferrée, adjudications N avec I’indigéne pour la fourniture hebdomadaire de plusieurs quintaux de poisson sec
nécessaires à l’alimentation du personnel employé à ces travaux N
1 9 2 6 12151
Total (en tonnes de poissons) des exportations de la SIGP : 700 en 1933. 867 en 1934 et 790 en 193 : la valeur moyenne du poisson
8
estde2fen 1924,de3fen 1925
I
1 9 2 6 12171
Exportations du Dahomey en l92j (volume et valeur) :
*
*
- poissons fumés ou secs : 294 9 IX kg, 569 856 f ;
- poissons frais : 4 072 kg, 6 1 10 f ;
- crevettes : 39 143 kg, 108 776 f :
-total:39 14jkg. 108776f:
1920:ijj2kget Il 886f. 1376kget-t39jf;
1921: 1004kget2542f. 120kgetj13f:
1922:7406kget 12 165f. 1279kget4941 f :
1923: 157kget236f.711 kget2598f:
1924:2404kget8886f.840kget360jf:
1920:783244kget71932jf.3jh7kget
10073f.269j39kget248446f:
1921: 1802jXkget 1 Xj647jf.2-127jh~rt23204f.78 178kget9j269f:
1922: I j998jl k-et I4368j9t-l 176kget7 176f,8257jkget IOj 197f:
-.---
.

innée Réf.
Commentaire
AMSGS Yr>krr
OAI~UOI ,4E V
FUN 1 IIVIIG
1928
12981
(( La pêche dans ces colonies (celles dotées d’une façade maritime) fournit des produits destinés. en majeure partie, 5 la consommation *
* *
t *
locale x : total des exportations de ces colonies (en kg) pour 1927 :
- Poisson sec- salé. fumé et crevettes :
* Sénégal : 13 040 vers la France. 30 392 vers l’Etranger. 43 732 au total.
* Guinée : 0. 70. 70.
* Côte-d’Ivoire : 0,29 934,29 934.
* Dahomey : 129,9 579,9 708 :
- Poisson frais pour I’avitaillement des navires :
* Sénégal : 10 500 vers la France. 52 620 vers l’Etranger. 63 120 au total.
* Guinée : 0. 11 820, 13 820.
* Côte-d’Ivoire : 0, 0, 0,
* Dahomey : 0.247 1.247 I
C.
12981
Total des exportations de la SIGP en 1927 (en kg) : poissons (367 200. vers les Colonies du Sud) et vessies natatoires (2 391. vers la * *
1928
France) : la production de poisson est séchée. salée puis envoyée vers les (( ports du Sud. notamment Douala. Libreville. Pot-t-Gentil,
Pointe-Noire )) :
c.
12751
Mention d’exportations de rougets par les Pêcheries Bouisset vers Marseille et Gènes
*
1 9 3 8
1978
128%
Les limites aux exportations de poissons et de crevettes (à partir du Dahomey) (( ne sont autres que celles imposées par le coût du
* *
2851
portage : on en consomme -jusque dans la Colonie du Niger (région de Dosso et de Dogondoutchi par exemple) ))
1932
1611
Exportations en 193 1 de poisson s&zhé depuis Port-Etienne. en kg : France 3s. Dahomey 9X 000. Côte-d‘Ivoire 71 000. Gabon * *
* *
I76+000. Colonies anglaises 50 000
19:7
14031
En 19:6. la SIGP exporte 5 4 I i q de poissons salés et sechés et I .i kg de poutargue :
Les pêcheurs canariens pêchent environ 4 600 t de poisson ;
I**/I
I
Les pêcheurs bretons pêchent environ 125 000 langoustes
1 9 3 7
14031
Lieux de vente : Conakry. Mamou. Kindia
*
~--
_~-.--~ll_l_
1937
14031
Commerce du poisson au Soudan : (( de cercle à cercle à l’intérieur de la colonie x), (( une certaine quantité passe en Guinée. en Côte-
* * *
d’ivoire et jusqu’en Gold Coast oil il est expédié par les indigènes de cette colonie venus s’approvisiomîer sur place k)
1977
14031
I.ieus de vente : Grand-Bassam. Bingerville. Abid-jan. Dabou. Assinie. Ja,ckville. Lahou. Sassandra. Béréby. Tabou. Tiassalé.
1
1
Dimboko
*
I
1 9 2 7
14031 1 Lieus de vente : Athi&ii& Bopa. Locossa. Parahoué. SPgbourouti. Cotonou. Porto-Novo :
*
] (( Importantes exportations sur la Ciold Coast )). exportations vers la Nigeria et le Togo

inné6
Réf.
Commentaire
1937
Lieux de vente : Tillabéry. Mehapna, Gothey. Saneané-Haoussa : la pêche sur le Komadougou <( ravitaille surtout les consommateurs
locaus )) : une partie de la production du lac Tchad est exportée vers la Nigeria et le cercle de Bilma
1947
Mois de mars : (( Les Imraguen n’ont livré que 400 kilos de poisson sec )) :
Mois d’avril : u lmragucn ont livré 3 la SIGP 1320 kilos de poisson sec et 425 kilos de poutargue »
1943
Jusqu’en juillet : « Imraguen ont fourni 3 380 kg de poisson. 1 520 lis de filets de sardinelle. Ces filets fumés à Port-Etienne sont
intéressants mais leur prix est prohibitif en raison du prix de transport des copeaux de bois de Dakar à Port-Etienne 1)
ID12
Pêche dans la Baie du Lévrier :
I
- Pêche espagnole : <( environ 6 000 tonnes de poissons (( étêtés. vidés. fendus. désarêtés et salés en vert >) 1)
- Pêche française : « inférieure à 100 tonnes >), pour trois raisons : depuis 1936. les pêcheurs canariens ne peuvent plus embarquer
librement sur des embarcations françaises : les équipages bretons et maures sont insuffisamment nombreux et entraînt% : la SICP doit
troquer le poisson pêché par les Canariens contre d’autres produits. dans des conditions désavantageuses :
Pêche bretonne dans les eaux du Rio de Oro : arrêt depuis décembre 194 1. tandis que des Espagnols commencent à pratiquer la pêche
à la langouste : l‘ancien rendement : <( de 1 000 à 5 000 langoustes d’une rnob’enne de 500 grammes par jour ))
IDI 1,
Pêcheurs Imraguen :
Dl21
G La préparation des produits de pêche (poutargues et poisson salé). sont les seules ressources de ces pêcheurs indigènes )) :
(< Un gros effort est actuellement fait pour augmenter la production de ces pêcheurs dont le nombre a tendance à croître [...l
Actuellement. la pêche des Imragen que l’on s’efforce de développer représente :
1’ Leur nourriture :
2’ Une partie de celle des tribus maures de I’int&ieur dont ils sont encore plus ou moins dépendants :
3” Une trentaine de tonnes de mulets séchés pour l’exportation :
4” Des poutargues de mulets.
Cette production obtenue à l‘aide d’engins et de methodes tres prunItwes peut Gtre fàcilement améliorée. La pëche des langoustes est
nulle ))
ID12
i( Pêcheurs nigériens en territoire frayais
I
De nombreux pêcheurs sujets nigériens remontent actuellement le Niger et vont pêcher en amont de Niamey. 1.e produit de la pêche
est séche sur place et rapporté ensuite en Nigéria.
I-es pêcheurs se servent pour leur industrie. de pirogues de grandes dimensions sur lesquelles peut ètre montée une voile )j

7.
Lieux et ports de pêche
-“---
hnée Réf.
Commentaire
A Y.4 S C; S k: 1) N H
0 A t: f! 0 1 A 1 L
FIJN 1 lJVlIC;
1922
1631
Dakar. Saint-Louis et Rufisque et ports proches ; M’Bour, Bargny. Popenguine. N’Gaparou. Guérée Soutnone. Nianing, Joal (cercle
*
de Thiès) : Kaolack. Kahone, Foundiougne. Sokone, Djirda. Médina. Diononar. Betenti. N’Dangane. Paltnarin. Mare. Faoye. Fatick.
Goursande (cercle du Sine-Saloum) : Khéléré. N’Dérir. Sokone. Divane. M‘Paté, Sanldé. Pointe Latnnad. Barouade. Toupdé.
Bakhadara, N’Diérindé. Ile du Todde. Tethilère. Djidièri, Entrée marigot Khoutna. Entrée Taoué, N’Dombo-Thiago, Richard-Tell.
Khonna. N’Diangué, N?Diao, Tiéré, N’Diadj, Diougar, Entrée le marigot Thiagar, Dioukoural N’Diedal, marigot Khor, Goram. Viel,
Yenouvaye. Yelkar, Diakhal, N’Diadère. Sortie Goram, Ile de Thiongue, Diama Yel (cercle de Dagana) : Matam ;
A Saint-Louis, les langoustes sont pêchées (< sur les plateaux rocheux de Guet N’Dar 1) :
Crevettes à Saint-Louis (( et dans les marigots environnants )>, dans le Saloum « et dans les marigots du Sine ))
1 9 2 2
1601
Dans le cercle de Conakry : Conakry. Tanéné Doron. îlot de Ouassi Ouassi, îles de L~OS. rivière Dubréka et estuaire du Bramaya :
*
surtout Conakry et la région du Dubreka :
Cueillette des coquillages « Sirimi » dans les marigots et des (( Souroutnbe » (en soussou) dans le sable du rivage
1922
ISOI
Pas de pêcheries maritimes dans le cercle de Boké. -juste une péche peu développée u strictement côtière et à marée basse H :
*
Pêche en rivières et en estuaires dans le cercle de Boké
1937
1611
(( Pas de centre proprement dit )) : pêche sur le Sénégal et le Niger : pêche prt’s de
grandes localités : Kayes. Bamako. Mopti.
*
Tombouctou. Gao : (( nombreux villages sut- les rives du Niger et du Bani ))
1922
1621
1. Sur les bords du Niger. dans le cercle de Niamey (( depuis les rapides de Labezenga au Nord. jusqu’à Delé au Sud )) : principaux
*
centres : Kononza. Koulou. Gaya, Delé :
3. Sur le Komadougou et le lac Tchad. dans le cercle de N’Guigni : principal centre : Bousson (« poisson ») dirigé par le (( Katiella
Bossona )) (U chef des pêcheurs »)
1927
1661
Cercle de Sa!, : D.jerma et Kourteis sur le Niger. dans les marcs et affluents
*
1922
1681
Subdivisions de Borotno et Dédougou : peche dans les at’fluents de la Volta : pendant la saison sèche. on a une (( série de mares qui
*
sont pêchées sur I-ordre du chef dc ~CC~C (cn mars ou avril) )j
1922
1671
Subdivision de Tougan :
- Pêche dans le tnarigot !! Sourou H ou <! de Yayo Q. exploité par les riverains uniquement ti la montée et 3 la dcsccntc des eaux :
- Péche dans une partie de la Volta, qu’en quelques endroits et à quelques moments
/
1
1923
1651
Cotonou. Grand-Popo, villages lacustres du bord des lacs Nokoué et Ahétné
*
1922
1631
Pêche dans toutes les lagunes et sur toute la côte (< particulièrement les embouchures de> fleuves )?. donc surtout (( dans les cercles
*
maritimes du Bas-C‘avally. du Bas-Sassandra. Grand-Lahou. Grand-Hassam, Abidjan. Aboisso et quelques bourgades moins
importantes » :
I
I

Ann&
Réf.
Commentaire
(( Les lagunes très poissonneuses font vivre la totalité des villages riverains ))
1891
Mission Thomas : << Nous avons parcouru du 8 février au 37 mars 1923 toute la région côtière depuis les chutes de Kibengha. en
amont de Boké. sur le Rio Nunez. jusqu’au Rio Mellacorée >) : certaines populations côtières pêchent peu. d’autres y consacrent (( la
plus grande partit: de leur tcmp5 i> : mais surtout H &helonnés le Iong de la côte. nous rencon~rons de petits grouprmrnts de pêcheurs
de métier s’adonnant exclusivement à leur occupation et pendant toute l‘année [...] Nous mentionnerons les emplacements occupés par
les groupes les plus intéressants pour nous )) : Victoria et Mougoula (Cercle de Boké). Sobané. Marara. Cakira. Boriéné el
Konébotnby (Cercle de Boffa). région de Dubréka à Kaporo. île de Kassa. Ouessi-Ouessi et Conakry (Cercle de Conakry), Yarefouri.
Matakong, Mabala et Yélitono (Cercle de Forécariah)
11261
Mission Thomas : (( Nous avons étudié en juin et juillet les pêcheries indigènes du Niger et de ses affluents (Bani et marigot de Diaka)
spécialement dans la région cotnprise entre Koulikoro et Tombouctou, c’est-à-dire la plus intéressante à ce point de vue )> : à propos
des méthodes de conservation : <( à Koulikoro, Nyatnina, S&ou. Sansanding, Diafarabé, Djenné, Mopti. Niafunké, etc.. nous avons
fait des démonstrations pratiques aux pêcheurs. Dans tous les villages intermédiaires et dans les divers campements de Bozos et de
Somonos jusqu’à Tombouctou. nous avons soit répété celles-ci. soit enseigné oralement notre méthode [...] Nous avons adressé [...]
aux administrateurs de Bamako. S&ou, San. Djenné. Mopti. Goundam et Niafunké une notice indiquant la technique à suivre pour
appliquer le mode de conservation précédemment mentionné. Les chefs de pêche sont au courant et sauront où s’adresser s‘ils sont
embarrassés ))
(c En AOF. c’est for-t-Etientw qui est le grand port de pêche [...] A Dakar. il n’existe qu’un industriel qui fabrique un peu de poissons
secs pour le Sénégal et livre du poisson frais aux navires de passage. Partout ailleurs. l’industrie indigène continue. comme par le
passé 1)
1925
12031
Pêche le long du Cap Vert
1935
12031
Faiblesse de la pêche en mer à cause d’un u outillage rudimentaire )) et de (< la barre qui est souvent un obstacle et qui constitue un
danger presque permanent )) :
(( Par contre. la pêche en lagune est très florissante 1)
12031
Environ 3 000 pêcheurs. qui pêchent peu en met- mais bont actifs sur le lac Nokoui. I‘Ouétné. la SO. la lagune de Porto-Novo. le lac
Ahémé. la lagune de Grand-Popo
12031
Sur le Niger : Konanga. Ko~la. Gqa. Dolé :
Sur le lac Tchad et les îles : cas de « Bosson. village dont le nom veut dire poisson et le chef esl appele « Katiella Bossona u (Chef des
pêcheurs) » :
Sur le Kotnadougou
12171
Pas de pêche en tner. ?I cause de la barre :
Pêche en lacs et lagunes :
1. sur le lac Nokoué. I’OuémP. la Si>. la lagtne de Porto-Novo : parfois. villages sur pilotis cpécheurs de race l~offi. c’est-à-dire
D.jod.jos et Tiffïnous) ;
’ sur le lac
-.
AhémC (pêcheurs de races Ola. C;O~I~ ct Pedah) .

Lnnéc
Réf.
Commentaire
Pêche ,i Porto-Novo et Grand-Popo, peut-être maritime : Heita de la Ciold Coast et du Togo. indigènes de la Nigéris
1927
1253)
Pêche à la courbine : (( entre Cansado et surtout dans le nord de la baie du Lévrier (Zone A [d‘une carte manquante]) : frCquentés par
Français et Espagnols mais grosse ma.jorité Espagnols x :
Pèche au mulet : u Plage Baie de Cansado et de l’Etoile )) :
Pêche (( sama. bourro. vieille )) : vers le Cap blanc :
(( Autres poissons )) : (( dans toute la Baie )) du Lévrier ;
Les pêches en général se font aussi dans la Baie d’Arguin :
<( Cap Blanc et côte du Rio )) : <( Cette côte est fréquentée surtout par les langoustiers en ma-jeure partie français (Bretons) qui y
viennent directement de France. Rio de Oro et la Riquette à 4 milles du Cap Bianc ))
1928
12%
Pêche lagunaire importante :
2851
u Reste la pêche en mer, qui pourrait recevoir une extension beaucoup plus grande si la côte n’était pas aussi inhospitalière ))
1927
14031
u Sur les côtes du Sénégal, tous les villages pratiquent la pêche en mer )i : sur le fleuve Sénégal. les villages de pêche sont : Guet
N’Dar, Dagana. Khoré, Podor. Matam
1937
14031
Sur le fleuve Sénégal, pêcheurs entre Kayes et Bafoulabé et sur le fleuve Niger entre Bamako et Gao
1937
14031
Ports de pêche : Assinie, Bassam (en croissance). Port-Bouet (en croissance), Lahou, Sassandra. Tabou
1937
14031
Lieux de pêche : lac Nokoué, lac Ahémé. lagunes de Mono. Ouidah. Cotonou. pêche en mer dans le cercle de Mono :
Villes et villages de pêche : Agoué. Grand-Popo. Hévé. Apongtabo. Gbeffa. Accodéha. Houéyoybe. Guézin (principal lieu de pêche à
la crevette). Séhoumi. Dégoué. pour un total d‘environ 4 000 pêcheurs
1938
ID13
Pêche dans la mare de Paliba (Cercle du Gorgol)
1
1947
[Dl 1
- Pêche canarienne : « en dehors de la zone autorisée par la Convention de 1900 )) :
1
<< 1 -- de la pointe des Coquilles i la pointe d’ Arguin. et 4 compris la Baie d’ Arguin. p9che du bacalao. 1i la ligne. au\\ casiers et au
chinchoro. Les Canariens ont de Iout temps fréquenté ces parages à C~LI~C‘ dc la proximité d’ Arguin air ils font leur corvtic d’eau et
près duquel ils trouvent un ou deus bons mouillages (Zouoin - Pointe Sud d’ Arguin). .4 l’aller. 17 goélettes et cotres ont @té trouvé
mouillés Cr Zouoin. à quelques encablures de terre.
2”- A proximite du Groupe des îles Tidra et de la côte entre Timiris et Chedrlah, pêche soit de In courbine ou caldero. suit du bacalao
à la ligne. au casier et même au chinchorro » :
_ Pêche des Imraguen : (( emplacements d’été. c’est-à-dire ceux du Nord. dans la région d’Iouik )! : (! à El Freh. 8 pêcheurs barikallah -
à Louik . gros campements Oulad Bou Sba et Barikallah où se sont repliés les gens de Kiji - à Couchana, 3 pêcheurs barikallah - à
Cheddad. 6 pêcheurs Oullad BOLI Sba - au Egueiba de Thila, campement barikallah habituel. à Noumghar. village normal - plus au
Sud 3 l,emhai.jrnt. une .douzaine de [village de ‘?] pêcheurs Abel Bou Hobbeini sont actuellement désertés : Alzas. ‘fenoudaret.
Tenaioul. Serenni. louili. Tessot. Kiji. Ajouer. N‘Techott. dans le cercle de la baie du Lévrier. Jraif et Lemaharate. dans le cercle
d’Akiouit )) :

i n n é e R é f .
Commentaire
.AMS[GSCDh:
OAElJOI A I
\\
1: U N 1 U V f-I G
- « Indigènes du Trarzd travaillant sur la côte d’Akjoujt pour le compte de Port-Etienne I...l Ce sont eux effectivement les plus gros
producteurs de poutargue et de poisson sec pour la SIGP )) :
- <( Les contrats de pêche avec la SIGP ont été renouvelés pour un an à compter dl; Ier janvier 1942 : d’autres ont été établis pour des

équipes nouvelles (Lemhaijrat-lonik).
1 10 pelotes de fil de N’Tourjé ont été répartis entre les divers campements de pêcheurs.
Les voiles des lanches imraguen sont toutes dans un piteux état et ii serait nécessaire de leur faire parvenir 6 voiles neuves. 11 ne faut
pas oublier que ces gens ne peuvent tenir sur la côte que par leurs lanches. Sans lanches. il leur faudrait abandonner la pêche pour se
réfugier auprès des puits de l’intérieur ))
1942
[Dl2
Pêche sur les côtes de Mauritanie :
*
1
1. Baie du Lévrier : pêche canarienne dominante, pêche française
7. Les eaux territoriales espagnoles du Rio de Oro : pêcheurs langoustiers bretons
3. Les eaux territoriales françaises de la Mauritanie au Sud de la Pointe des Coquilles : d’une part, <! dans la région du Cap Sainte-
] Anne et de I’lle d’Arguin )). pêches espagnole. française. maure. qui ne se gênent pas trop : d’autre part. dans la région <( ayant pour
I
I
III
centre le Cap Timiris U. croissance de la pêche maure imragen, incidents entre Maures et Espagnols
4. Les eaux internationales : pêches au chalut
194s
ID12
(( Pêcheurs nigériens en territoire français :
*
1
De nombreux pêcheurs sujets nigériens remontent actuellement le Niger et vont pêcher en amont de Niame). Le produit de la pêche
est séché sur place et rapporté ensuite en Nigéria.
Les pêcheurs se set-vent pour leur industrie, de pirogues de grandes dimensions sur lesquelles peut être montée une voile ~1

8.
Origines des pêcheurs
-T
.----_
---.-_.---
4nnéc e
Réf.
C o m m e n t a i r e
C.
Avant-guerre : N Peu à peu les pêcheurs bretons de Douarnenez. de Groix, de Concarneau etc. prirent l’habitude de fréquenter les eaux
1905
de la côte mauritanienne. des sociétés importantes. dont la fortune fut d’ailleurs médiocre. se créèrent N
1914
1907
ID16
Selon le Directeur des Affaires économiques (1923) : N En 1907. nous avons attiré les premières sociétés et loti le terrain à distribuer.
1
La société Vilmorin Frères s’est installée [à Port-Etienne]. a dépensé environ 3 millions et après quatre années d’expérience s’est
1911
dissoute désespérant du succès ))
1919
voir
Pêcheurs canariens dans la Baie du Lévrier depuis au moins 1900 et dundees bretons (langoustiers) qui pêchent au large du Rio de Oro
ci-
depuis 19 10 environ
con-
Installation. en 19 19, de la maison Guedes sur la côte du Rio de Oro
tre
[3,4,7,8,9,10,
Il, 121
1920
lDl5
Renseignements fournis par la SICP à son sujet :
I
- capital initial enjuin 1919 : 1 000 000 f : en juin 1920 : 3 000 000 N plus 3 000 000 en obligations dont le placement va être réalisé ))
- (( matériel actuel )) : 1 chalutier à vapeur de 650 CV. portée en lourd 225 t environ. 2 chalutiers à vapeur de 100 CV. 2 dundees, 1
goÈlette. 9 launches. u installation mécanique pour farine et huile force 200 HP )). u un appareillage complet susceptible de produire
journellement de 40 à 100 tonnes de farine et huile est commandé et sera livré sous 10 mois environ. Celte installation coûtera environ
plusde 1 OOOOOOf)~;
2 chalutiers ont its acheté à la Marine (liquidation des stocks)
1921
ID15
Population européenne de Port-Etienne : 10 militaires. 7 fonctionnaires. 3 commerçants. 36 membres du personnel de la SIGP. 70
I
Espagnols
1922
1691
<( Les indigènes ne se livrent en général pas à la pêche. Les deux ou trois faisant exception et que je connais. ont été dressé par les
Canariens et utilisent les mêmes embarcations tanches et filets que ces derniers. L’un d’eux a, d’ailleurs comme certains canariens.
passé la saison dernière. un contrat avec la SIGP qui leur a fourni les filets.
Ce sont des maures. mais qui ont perdu à peu près toute rclalion avec leurs congénères de I’intCrirur dont ils ont abandonné le costume
et une partie des moeurs. On ignore du reste la tribu dont ils sont originaires. Ils paraissent ître du Rio de Oro. plut3t que de la
Mauritanie française )) :
120 embarcations d’origines canariennes sonr inscrites au bureau de I’lnscripiion maritime : mais, compte-tenu des va-et-vient. N il est
permis d’t%aluer comme trk approch; le nombre des embarcations à 50. mondes par Ni) pécheurs )) :
-
Pêcheurs bretons pour la langouste : 20 dundees (pour 300 pêcheurs). « armés par les ports de Vannes (Hon dc la (iâtinerie).

innée
Réf.
Commentaire
Concarneau (Société d’armement et d’entreprises de pêcheries maritimes). Douarnenez et Croix ))
1631
(< Sur le fleuve on peut dire que les indigènes riverains se livrent presque tous à la pêche. après la saison des cultures ))
(< En principe les habitants de tous les villages riverains se livrent à la pêche. d’une façon plus ou moins régulière et au moins pour
leurs besoins [...] Les races qui se livrent à la pSche sont nombreuses et diffèrent suivant les régions ))
Migrations de pêcheurs de Ciuet N’Dar après l’hivernage vers Dakar et Rutisque :
Environ I 000 Lebbous pêcheurs des environs de Dakar :
Fleuve Sénégal : Toucouleurs. Ouoloffs. Maures (environ 3 000 du côté sénégalais) :
Sine-Saloum : Cérères, Ouoloffs. Bambaras, Toucouleurs (environ 2 500) :
Casamance : Dioulas Bandials. Dioulas Djiougoutes. quelques Lebbous ou Ouoloffs (2 000 à 3 000) ;
Pas de pêcheurs étrangers
1601
1. « Des Lebbous. originaires du Sénégal. Ils sont tous fixés à Conakry et ne sont environ qu’une quinzaine )) ;
2 . (( Des Sierra-Léonais sédentaires )) à Conakry : ainsi que quelques migrants à partir du 2.5 octobre : G leur nombre est indéterminé.
de nombreuses circonstances influent sur leur déplacement. qui n’est jamais que de quelques mois [...] Ils restent au moins une
semaine pour savoir si le poisson donne et s’il se vend bien au marché. S’ils ne sont pas satisfaits. ils regagnent définitivement Sierra-
Leone. S‘ils sont contents. ils restent environ un mois. Au bout de ce laps de temps. ils retournent dans leurs villages d’origine pour 1
prendre leur femme avec laquelle ils s‘installent à Conakry pour deux ou trois mois. Mais au moment de la Christmas ils regagnent
toujours Sierra-Leone pour 4 célébrer cette fête. Leur nombre est extrêmement variable. Quand le vent est bon le voyage de Freetown
à Conakr! demande de six 3 huit heures. Autrement deuu a trois jours 1) :
3. Des Soussous et des Baghas (2 000 à 3 000 ?)
IW
Dans le cercle de Boké. tous les peuples pêchent
1611
Une seule tentative de pêcheries métropolitaines plps de Tombouctou. qui emploie une vingtaine d’autochtones : elles s’avère peu
concluante <( étant donné la faiblesse des engins )) ;
7 000 pêcheurs pour chacun des cercles de Ségou et de Mopti :
Sur le tleuvr StGgal. autour de Kayes : pêcheurs toucouleurs. tioubalos. bambaras. voire somonos :
Sur le Niger. vers Bamako. Ségou. Mopti et vers San. SLII- le Bani : environ 14 000 p&heurs. dont 4 3UO Bozos et 5 200 Somonos :
Dans la région des lacs, vers Ninfunké : 3 000 Bozos :
Dans la région de Tombouctou et Ciao : I 500 Sorkos :
,411 total. 19 000 pêcheurs permanents :
Aucun pêcheur ne vient d’autres colonies
---.----
1621
1. Sur le Niger :
« Races Souraya des îles PLI Niger : Dandi et Haoussa J) : << les indig&nes qui pêchent sont It’ plus .souvent aussi cultivateurs et
éleveurs )) : environ 1 500 pecheurs dans le cercle de Niame> surtout dans la subdivision de Ga!,a :
Environ 100 pécheurs viennent chaqu-L année de la Nigeria. souvent de la région de Djobba ; ils s’installent 5~ WS endroits

innée Réf.
Commentaire
AMSGS L’DNI
OAIfU01 A
I
F li N 1 IJ V II G
poissonneux de la subdivision de Gaya » à partir de novembre et jusqu’en mars : (( ils sont d‘ailleurs trss mal vus par les
autochtones H :
-.
’ Sur le Komadougou ct Ic lac Tchad :
Au total, un quart de la population mâle des villages : Boudoumas dans les îles du lac (400). Bossons sur la rive ouest du lac et -jusqu’à
!
50 km après l’embouchure du Komadougou (1500). Mobeurs sur les bords du Komadougou (600) :
Quelques pêcheurs venus de I’AEF H traversent la rggion pour aller vendre le produit de leur pkhe en Nigeria ))
1 9 3 2 (661
Cercle de Say : Peuls et Rimalbe (environ 600 sur le fleuve Niger)
1922
1681
Subdivisions de Boromo et Dédougou : pas de pêcheur professionnel. (( la Volta est pourtant poissonneuse, mais soit par superstition.
soit par suite de son cours très rapide elle n’est pêchée ))
1922
1671
Subdivision de Tougan : pas de population spécialisée
1922
1651
Peuples Pla, Goum, Pédah : au total moins de 2 000 pêcheurs permanents ;
*
u Quelques p@cheurs en trés petit nombre [viennent] des colonies voisines (Togo et Nigeria) pendant ia saison sèche >)
1922
1641
- Pêche en lagunes : autochtones seulement (Alladians, Brignans, Adioukrous. Ebriés) « qui s’en réservent jalousement le privilège )) :
*
environ 15 000 pêcheurs. mais H un nombre infiniment plus élevé d’autres. pour ainsi dire la totalité de la population côtière ou
riveraine. se livre journellement à des travaux dérivés : construction et réparation des pirogues et des filets. découpage. séchage.
préparation et vente du poisson H :
- P&lie en mer : exclusivement des étrangers (surtout Apolloniens et Fantis de la Gold Coast) « a peu près constamment sur les lieux.
sauf pour une minorité qui rentrent chez eus pendant l’hivernage (juin--juillet, période de forte barre) )) : environ 100 pêcheurs répartis
en groupes de 20 à 30 qui. (( habiles et bien outillés. constituent un facteur important de la prospérité de leur colonie d’origine ))
1923
1701
« Dans les cercles de l‘intérieur. la pêche. par contre. doit être considérée comme pratiquement nulle »
*
1923
If391
Mission Thomas : en Guinée la pêche concerne surtout la côte :
*
<< La plupart des populations riveraines s‘adonnent à la pêche. Mais. en général. 0ccupPes à leurs cultures. elles ne capturent que
quelques poissons destinés 3 la nourriture familiale. Ces pêcheurs ne peuvent nous intéresser.
Cependant. échelonnés le long de la côte. nous rencontrons de petits _woupements de pêcheurs de métier s’adonnant exclusivement à I
leur occupation et pendant toute l’année.
Quelques-uns enfin cultivent un peu mais consacrent à la pêche la plus grande partie de leur temps et, de bon gré. le lui consacreraient
’ cntittrement. confiant leurs premiers tt-avaus à d’autres membres dc leur famille.
C’est à ces deux catégories que nous nous adressons.
Nous les rencontrons. la plupart du temps. vivant dan5 de pauvres campements hitu& at11 embouchures et a proximik dc vastes bancs
de sable I...]
L’es pècheurs sont des SOLISSOUS pour la plupart. II 4 a quelques Sierra-Leonais et quelques Bagas ))

Snnée Réf.
Commentaire
AMSGSCDNF
()AI:L’01 A I
1
1: 1! N 1 U V I-1 G
1923
voir
Mission Thomas : Bozos et Sotnonos au Soudan
*
ci-
189. 116, 126, 127, 132. 133, 137. 139. 142, 150. 157, 2121
con-.
tre
1923
ID15
M. Barys. de la SIGP : <( Le droit de pêche est réservé partout dans les eaux territoriales. A Port-Etienne, nous souffrons des abus
m
I
commis par les pêcheurs espagnols. Il y a urgence à intervenir H
1925
[Dl6
Selon le Ministère des Colonies : « la pêche sur les côtes de Mauritanie, principalement à la langouste. tend à prendre une estension de
y
1
plus en plus grande en raison des heureux résultats obtenus par les premiers pêcheurs originaires de Douarnenez qui ont eu l’initiative
de se rendre dans cette région ))
1 9 2 4 11511
(( Le métier de pêcheur est généralement exercé en Afrique Occidentale par des indigènes appartenant à des groupements ethniques *
qui sont partni ceux qui ont le moins évolué et sont restés des plus frustres )> (sic)
1 9 2 4 [Dl6
les << cinquante bateaux français qui pêchent toute l’année dans les parages du Cap Blanc ))
*
1
19%
12031 Pêche dans la baie du Lévrier par la SIGP. par des étrangers (cc Espagnols. Anglais et Norvégiens notamment ») :
*
Baleiniers norvégiens dans la baie de Cansado ( 1924 et 1925) :
En 1925. une vingtaine de dundees langoustiers bretons pêchent dans la région du Cap Blanc
1925
12031
Pêche fluviale : (< les castes sotnonos et bozos spécialisées dans la pêche fluviale. et qui. au début de notre installation en Guinée.
avaient été irnorPe parfois ont été de plus en plus rncouragtks i vendre sur les tnarchk des villes riveraines des fleu\\es de l-lautc-
I *
Guinée et à approvisionner les villages )) :
(( La pêche tnaritime côtière s’est développée en ce sens qu’elle se pratique sur une plus grande étendue et avec un matériel plus
important. Elle n’est plus comme autrefois monopolisée par les Ouoloffs et les Sierra-Léonais. Les populations indigènes des cercles
littoraus ont accru leurs flottilles de cotres et de baleinières et ccttaines regions. celle de Conakry, de Boffa. de Forécariah notamment
sont particulièrement bien approvisionnées en poisson )>
1975
12031
(( A plusieurs reprises des particuliers ou des Sociétés commerciales ont essalé d‘>, créer une entreprise de pêche. Ces tentatives ont
4
Pchoué >>
1925
12031
Surtout les Somonos et les Bozos. riverains du Ni(>er
a et du Bani (< qui sont les seuls à savoir fabriquer et utiliser les gands engins pour
*
la capture du poisson x :
Pas de véritables centres de pêcheries. mais groupements spécialisés le long du Sénégal et du Niger, près de Kayes. Bamako, S@ou
l
I
1
(environ 7 000 pêcheurs), Moptt (environ 7 000 pêcheurs). Tombouctou
I
I
I
1925
IiOSl
Pêche : <( les indigènes qui s’y adonnent sont aussi cultivateurs et éleveurs )) ;
I *
Environ 6 OW pkhcurs sur le lac Tchad et le Kotnadougou (un quart de la population) : (< de5 diverses population5 dc la Colonie qui
s’occupent de la pêche. ils constituent la partie la plus intéressante et la plus active )) :
l
!
Une wntainr de p&~heur~ Lenus Je la Nigeria. il5 remontent chaque année le Niger u et s’installent aux endroits potssonneux de la
1
;
1
subdivision de Gaya ))
f
1
I

innée
Réf.
Commentaire
1925
12031
La SIGP pêche dans la baie du Lévrier ( 1 goélette et 9 lanches) et loue 45 embarcations aux pêcheurs canariens ; elle a un laboratoire
de recherches ichtyologiques
1975
12031
(< Deux pêcheries tniliîaires indigènes. I-une sur le Niger dans la région de Ségou, l‘autre sur le Sénégal aux environs de Kayes. ont été
créées pour subvenir à l‘alimentation en poissoa des troupes stationnées au Soudan ))
1925
1175,
(( Les seuls étrangers qui fréquentent les côtes de la Colonie sont les pêcheurs indigènes de la Guinée portugaise et de Sierra-Leone.
2431
D’autre part. il faut tenir compte que nos su.jets guinéens vont fréquemment pêcher dans les eaux des deux Colonies étrangères
voisines ))
1925
1173,
Les seuls étrangers qui pêchent sont (( quelques indigènes sujets anglais (les Fantis) ))
2431
192s
11781
Les pêcheries Bouisset datent de 1920. après la dissolution de la Société Pescada : Bouisset emploie 50 à 60 pêcheurs indigènes. voire
100 dans certaines périodes. pour pêcher puis faire sécher le poisson ; Bouisset (( mérite encouragement, car il est le seul industriel qui
à ce -iour a su résister malgré de nombreux déboires et les dépenses que nécessitent son entreprise ))
1975
Il781
Mention de pêcheurs bretons au large du Cap de Naze (langouste)
1926
12171
Environ 3 000 pêcheurs au Dahomey :
Pêche en lacs et lagunes :
1. sur le lac Nokoué. I’Ouétné. la Sô. la lagune de Porto-Novo : parfois. villages sur pilotis (pêcheurs de race ToffÏ. c’est-à-dire
D-jodjos et Tiftïnous) :
2. sur le lac Ahétné (pêcheurs de races Ola, Goum et Pedah) :
Pêche à Porto-Novo et Grand-Popo, peut-être maritime : Heita de la Gold Coast et du Togo, indigènes de la Nigéria
1936
12211
(( Si le poisson est particulièrement abondant. la main-d’oeuvre maure est tout à fait intermittente et ne peut pas être prise au sérieux et
[...] la main d‘oeuvre canarienne. à peu près complètement bolcheviste. devient d’année en année plus couteuse et moins productrice.
Seule. la main-d‘oeuvre noire est un peu plus sérieuse mais tou! à fait insuffisante au point de vue technique ))
1977
12321
<( Une entreprise de séchage, salage et fumage du poisson est en cours d’installation à Conakry ))
1977
12441
« L’industrie locale de la pêche en mer s’exerce seuletnent à Saint-Louis (Colonie du Sénégal). celle des côtes de la Mauritanie est
négligeable )) :
(( Un rapport spécial concernant la création d-un centre de colonisation à Port-Etienne a été adressé le 19 janvier 1977 sous le nr 187 ))
----- .---_---l_ll-----ll”
--_-_A.-
-----_
1937
12441
Idée récurrente dc la pesanteur et de l’arrieration de> tnrntalit& de5 p&heurs irtdig~ne~. du poids des tradition> etc.
1927
12361
v II faut peut-etrr en incriminer le caractère de ces noirs qui. de père en fils. pratiquent l’industrie de la pêche au Sén+al oil ils
constituent une véritable caste.
Farouchement jaloux de leur indépendance et attachés par tradition aw procedés qu’ils ont appris de leurs aînés. ils sont par principe
tnal disposés à accueillir toute tentative ayant pour objet de provoquer un changement dans leurs habitudes ancestrales [...] ILe milieu
ombrageux. et même volontiers frondeur [...] des indigènes réfractaires. par tempérament. aux nouveautés »

inné6
Réf.
Commentaire
1927
12411
« A Port-Etienne. la saison de la Courbine. la plus importante au point de vue du rendement. n’a pas donné ce qu’os en espérait, non
pas faute de poissons, mais faute de main d’oeuvre. Les pêcheurs canariens se bolchevisent : les Maures sont d’une inconstance bien
connue et filent dans le bled au moment oil on en aurait le plus besoin. Quant aus noirs du Sénégal. ils trouvent qu’il fait trop froid à
Port-Etirnne et ne veulent pas 4 s6.journer, surtout l’hiver )) ; d’oii la nécessité de favoriser la colonisation européenne ;
Mention du fiasco de la Société maritime industrielle du Havre, dans la Baie du Lévrier. pour de nombreuses raisons. <( échec navrant
à tous les points de vue N
1937
12531
Baie du Lévrier : (< grosse majorité de pêcheurs canariens )) :
Baie d‘Arguin : (< uniquement fréquentée sans aucun droit. ni permission. ni contrôle, par les Espagnols. Ces pêcheurs ne viennent pas
à Port-Etienne N
Cap Blanc : << cette côte est fréquentée surtout par les langoustiers en majeure partie français (Bretons) qui y viennent directement de
France. Rio de Oro et la Riquette à 4 milles du Cap Blanc ))
Sociétés de pêche en Mauritanie : <( Les Espagnols représentés par plusieurs maisons des Canaries : Marero. Cabrera de las Palmas.
Barrera de Teneriffe, Marcotegui de la Aguerre. Deus maisons anglaises sous pavillon espagnol : Blandy et Elder Demster de Las
Palmas. Les Français sont représentés par la SIGP de Port-Etienne »
1978
1282,
Dans le Bas-Dahomey << des populations entières » vivent de la pêche : << la race ici, loin d‘être sous-alimentée. est remarquablement
2851
belle et robuste ))
1928
12801
<< En ce qui concerne la pêche il n’est pas appliqué au Dahomey d‘autre réglementation que celle résultant des coutumes locales et qui
est sanctionnée oar les Tribunaux indizènes >)
1939
13021
A Dakar. 2 sociétés de pêche d’origine métropolitaine << dont l’une. précisément. travaille les requins )) :
En Guinée. une petite société produit de la poudre de poisson séchée vendue aux indigènes
1936
IDI 1
Présence de chalutiers italiens dans la baie du Lévrier <( qui viennent pêcher [...] ou acheter du poisson aux pêcheurs canariens
*
I
actuellement sur place )) :
Mention d‘un << accord conclu entre la SIGP et la Cie Générale de la Grande Pesta ))
A-
1917
14031
« Des races entreprenantes. plus évoluées. qui ont vite raison de l’apathie des autochtones N monopolisent l’activité de pêche ))
-
-
1937
14031
Pêcheurs canariens et bretons en Mauritanie
*
1937
14031
Pêcheurs au Sénégal : Ouolofs, Lebous, Sérères. Toucouleurs ; à Saint-Louis : Ouolot~s. (« quelques ») Maures ; sur le fleuve Sénégal :
Toucouleurs ;
Une seule entreprise de p&zherirs métropolitaines (650 kg de poissons par
-
.
iour).
. . ainsi que la Pschsrie de requins de Hans
1937
14031
Pêcheurs Tamaras. Soussous. B+as (( et surtout les Sierra-Léonais >)
1957
14031
Pêcheurs au Soudan : (< des races ou des castes bien distinctes du reste de la population : les Tioubalos, Bozos et Somonos des bords
du Niger 31 : l’activité de pêche souffre (< d‘un certain discrédit >) en raison de l’insuffisance de la production : quelques riverains des
mares et marigots pèchent durant les basses eaux : les Somonos et les Tioubalos p6chent à tiayes. sur le fleuve Sénégal. sur les lac
Magui et Fal&é. -les Sarakolés pêchent sur la rivière Karakoro et le lac Kankoussa : dans la subdivision de Bourem. pêche par la

.nnée
Réf.
Commentaire
corporation des G Somoké H composée des pêcheurs des villages de Bamba, Takamba et Kermahouès
1937
14031
Pêcheurs en Côte-d’Ivoire : Apolloniens (mer). Eontilés (lagunes). Abourés. .4gnis, Ebriés. F-amis. Accras : les populations riveraines
des lagunes H témoignent à tout étranger. noir ou blanc. qui voudrait les concurrencer. une telle hostilité que toutes les tentatives
d’organisation de pêcheries par des etrangers ont échoué H
1937
14031
(c Tous les indigènes qui habitent le bord des lacs et des lagunes sont pêcheurs de profession : ainsi les Minis. les Popo. les Adja, les
Foas. les Nages. Ils pratiquent leur métier d’une manière intensive » : plus de 4 000 pêcheurs
Dans le cercle de Mono (pêche maritime), v l’exemple fut donné par des pêcheurs venus de Gold Coast j)
1937
14031
Peu de pêches et de pêcheurs (« quelques spécialistes peu nombreux )) et <( les autochtones s‘y adonnent peu ))) au Niger ; sur le Niger
et ses affluents : pêcheurs Dendi à Gaya, pêcheurs Songhay à Tillabéry et. lors de la décrue du Niger, afflux de pêcheurs Haoussa
venus de la Nigeria et qui emportent toute leur production .. sur le Komadougou : (( cette industrie est aux mains des Mobeurs et
ravitaille surtout les consommateurs locaux )) : sur le lac Tchad, pêcheurs Boudouma
1938
[Dl3
En Mauritanie. <( les différences fondamentales qui séparent les coutumes de pêche d’un cercle à l’autre ))
!--
1938
/Dl3
Pêcheurs sénégalais et pêche& locaux. en conflit larvé. sur la mare de Paliba (Cercle du Gorsol)
!--
1943
[Dl 1
Juillet-août : I< Le Canarias I petit vapeur espagol a réussi de très belles pêches au faux thon (7 à 10 t par -jour) )> : pêche à la
I
courbine : (< la campagne terminée le 1 I juillet a été très médiocre X) : u 1’ G Atlantide )) de la SIGP a armé avec 4 Français. 1 Canarien,
16 Maures et pêche en Baie du petit poisson et du requin - SIGP devra poursuivre même effort et armer ses 2 autres voiliers pour la
combine »
1942
ID11,
Pêcheurs imraguen : (( dans le passé les pêcheurs maures ont acquis le droit d’exercer leur métier en paix en payant aux tribus qui se
Dl21
considèrent comme maîtresses de la côte des redevances qu’ils acquittent encore aujourd’hui. Ils admettent difficilement que des
etrangers viennent leur retirer leur gagne-pain )) :
c< la preparation des produits de pêche (poutargucs ct poisson salé). sont les seules ressources de ces pêcheurs indigenes H :
<< 1 a deuxième sous-région est celle ayant pour centre le Cap Timiris ct où s’cserce la pêche spéciale des Maures Imra~en. Un gros
effort est actuellement fait pour augmenter la production de ces pécheurs dont le nombre a twdance a croître [...] Actuellement, la
pêche des Imragen que l‘on s’efforce de developper représente :
1 ÿ Leur nourriture ;
2’.’ Une partie de celle des tribus maures de l‘intérieur dont ils sont encore plus ou moins dépendants :
:‘, Une trentaine de tonnes de mulets séches pour l.exportation :
4” Des poutargues de mulets.
Cette production obtenue a l‘aide d’engins et de methodcs tres primiti\\.es peut être facilement améliorée. La pêche des langoustes est
nulle ))
I943
ID12
Pêcheurs de Gold-Coast en Côte d’lvoirc : en juillet 194: : G Depuis novembre 1947. 155 pecheurs originaires de Gold-Coast ont
J.--
quitté la Côte d’ivoire. sur un effectif total de 276 >’ :
.i

Réf.
Commentaire
IE
1 FIIJlh
Pêcheurs du Sierra-Leone en Guinée
I 1
(Dl 1
Espagnols canariens :
*
I
(( Le nombre des pêcheurs en baie est en légère augmentation ainsi que celui des barques qui pêchent au Sud du Cap T‘imiris sur le
banc d’Ange1 vers h4omghar.
La SIGP aurait déja conclu aux Canaries. par l‘intermédiaire de son agent. quelques contrats de travail qui restent soumis à l’agrément
des autorités espagnoles H
[Dl2
M Pêcheurs nigériens en territoire français :
I
De nombreux pêcheurs sujets nigériens remontent actuellement le Niger et vont pêcher en amont de Niamey. Le produit de la pêche
est séché sur place et rapporté ensuite en Nigéria.
Les pêcheurs se servent pour leur industrie, de pirogues de grandes dimensions sur lesquelles peut être montée une voile )>
5 9

9.
Techniques utilisées
-.
.nnéc
Î-x-
2
Commentaire
‘ FR
,.
x Très vraisemblablement, le chalut n’était pas pratiqué par les Espagnols avant 1900 B
1900
-
1907 2Réf.ID11I14031 Mention d’un arrêté du 9 février « réglementant la pêche au filet »
-
1918
13,
Ë&ins de pêche des Canariens et effets attribués :
-
9,
Les (( filets à mailles trop serrées [...) détruisent en effet une grande quantité de petits poissons sans profit pour le pêcheur et au grand
1919
10,
détriment de la reproduction )) : (( la véritable destruction de jeunes poissons sans utilisation aucune, causée par les procédés de pêche
121
des Canariens H : <( les pêcheurs canariens viennent en grand nombre dans la baie du Lévrier et par leurs procédés de pêche détruisent
à chaque coup de leur filet (chinchora) à mailles de dimensions des plus réduites des dizaines de milliers de jeunes poissons ))
1933
1691
Flotte de la SIGP : deux chalutiers à vapeur, <( un croiseur réformé Chasseloup Laubat. comme entrepôt et bateau-citerne )). une
goélette à moteur. quelques lanches (<( embarcations d’une à dewx tonnes, du modéie usité aux îles Canaries à voile et à l‘aviron »).
(< des canots divers ». (( deux remorqueurs de 125 chevaux et d‘une cinquantaine de tonneaux )) ;
Lltilisatinn de filets. fournis par la SIGP. par des pêcheurs canariens et maures :
« Ces embarcations (celles des Canariens). goélettes et balandres (un mât avec une voile triangulaire et un foc) sont in017ttfi3 par des
équipages variant de 5 à 15 hornmes )) :
« La SIGP utilise comme engins le chalut à plateaux et la senne. Les canariens se servent de senne sur la cote et au large de filets
dormants. ainsi que de sortes de nasses hémisphériques en osier et ficelle, d’environ I m 50 de hauteur et de diamètre de base )) :
Pêche 5 la langouste par les pêcheurs bretons : u Ceux-ci montent des dundees à vivier H. à raison de 70 par an avec 10 pêcheurs par
embarcation : H les pêcheurs bretons capturent la langouste avec des filets à larges mailles. amarrés ensemble par goupe de 14. qu’ils
mouillent avec une bouée aux extrémités de chaque série de 14 filets 1)
1922
1631
1. Pêche maritime :
Pirogues avec voiles ou pagaies. au tonnage d‘environ 2 tonnes. montées par 3 ou 4 hommes :
Utilisation du lïlet (en ouoloff: <( Thiakh )) ou G Sabal »). de la ligne de fond (« Khirr » OLI G Ouabann )>). du harpon (« Kadji )>). du
hameçon (cc Dolinha >) ou H Dolinneké )))
7 Pêche fluviale et de marigots :
G Pirogues primitives creusées dans ~111 tronc d’arbre. au moyen de la hache et de I‘herminette X) (fromager ou caïlcedrat), montées pal
2 hommes. mues à la pagaie OLI la perche :
Utilisation de l’épervier ((< N’Hal » en ouoloff. « Diw H (7’) en cérère. \\( Dioulo >) (‘?) en bambara. u Dioulol H OLI (< Sakit )) en
toucouleur) avec « les cordeaux tendus d’une rive à l’aulre soutenus par des lièges (1 par brasse) H : le (( Sakit >> (en toucouleur)
désigne une (< sorte de filet à mailles moyennes dispos6 WI‘ deux tiges de bois de 1.50 m à 7 m de ion,0 ‘> qui sert sur les rivagec et se
i

innée Réf.
Commentaire
ferme en joignant les deux bâtons : le N Goubol )> (en toucouleur) est la sent-te ;
Barrases en roseaux (« Kayaye H en ouoloff ou « Bakek N en dioula) : ils ont N la forme d’un T relié à la rive par la barre verticale. L,a
barre horizontale se termine par I chambres. L’engin fonctionne de la façon suivante : à marée haute les poissons se rapprochent de la
herse. a marée basse vouianr regagner le lit du fleuve ils suivent les 3 barres du 7‘ et se groupent dans les chatnbrcs où ils sont
ramassés à l’épuisette )) ;
(( Les engins employés par les pêcheurs indigènes sont tous d’origine européenne. Ils les utilisent de la même manière )) :
A Dakar. pêche côtière et de fond :
A Rufïsque. pêche côtière. de fond ou de surface ((< au moyen du filet ei de l’épervier ») ;
Pêche à la langouste à Popenguine par la plongée :
Pêche à la crevette « sur les berges à l’aide de petits filets traînés par deux pêcheurs. Dans le Sine-Saloum ce sont les enfants qui, avec
de petits filets, prennent les crevettes )) ;
1922
1 1601 1 1Pirogues creusées dans des troncs d’arbres et baleinières ;
I I*II1 I
Embarcations tou-jours munies simultanément de pagaies ou de rames et d’une petite voile :
1 à 3 hommes par pirogue. 3 à 6 par baleinière :
2. Utilisation de lignes de fonds. avec un poids à l’extrémité et 2 OLI 3 hatneCons (« Küre N pour les Lebbous. <( Cogni-Loutti )) pour les
soussoLts) :
3. Utilisation de l’épervier ((( M-Bal Assane H pour les Lebbous. « Cassnetti )) pour les Sousso~ts) :
4. Utilisation de filets fixes (( attachés à des pieux enfoncés dans la mer )). installés à marée basse et recouverts à tnarée haute. par les
Soussous et les Baghas (filet en cordelette : « M’Bamban-Yale )), filet en ficelle : (< Makera ))) :
5. Utilisation de lignes à la traine (<( Tombole )) pour les Lebbous. (( Moroni )) pour les Soussous) : N quand la brise est bonne, les
pêcheurs hissent la voile et s’en vont en pleine mer. à environ 2 milles des îles de L~OS. A l’arrière de leur embarcation ils installent
une forte ligne au bout de laquelle ils ont fïx2 1111 gros hameçon. entouré de toile blanche. I .‘hameçon est vrillé dans l’eau par la
vitesse du bateau qui le traîne et appâte ainsi le gros poisson. tel que le thon )) :
6. Pour la pèche auN crevettes. <( les femmes les pêchent à marée basse avec des filets appel& « Yales )) en SOLISSOLI dans les trous
d’eau. au milieu des rochers. ou bien au confluent des petites rivières avec la mer )) :
7. Pour la péche aux crabes. <, ils les pêchent à la ligne, mais pas intetltionncllc~~~cnt. en pratiquant la pêche de fond /;
1933
_I
IfJO1
1. Dans le cercle de Boké, <( les riverains des estuaires et rivières [...] utilisent [...] des engins variés et procédés assez curieux qu’on ne
*
saurait passer sous silence ).\\ : <( en saison d’hivernage tout indigène manie la ligne de fond, bien connue. ou encore barre la rivière
d’une cordelette d’où pendent une série de lignes terminées par des hameçons garnis des petits crabes. crevettes ou minuscules
poissons, plongeant dans le courant N :
3. Pêche dans les cours d’eaus à marée :
- (( Pêche à l‘épervier. en saison sèche (l’épervier est fabriqué par les indi_cènes. mais le GI a été acheté dans les maisons de
commerce) >) :
- <( Sur les pentes douces des bords des rivi&-es les Nalous &abiissrt-rt un \\asle clayonnage à claires-voies, vaguement

Inn&
Réf.
Commentaire
ayant parfois plus de 20 mètres de diatntttre et de 2,50 à 3 mètres de hauteur. Cette haute barrittre est fixée au sol par des piquets, et
une ouverture a été aménagée dans le clayonnage. vers la partie élevée de la pente du sol. La tnarée monte et recouvre l’enclos et
1917
If@1
qua,id elle descend. l’eau s‘écoule par les interstices du clayonnage qui retient les poissons prisonniers : les indigènes pénètrent alors g
suite
suite
l‘intérieur de ïettclos ei ramassent le poisson. soit a la main ou j l‘aide de calebasses : lrs gt-osses pièces sont abattues ti coups de
haches ou de bâtons » ;
- R Certains petits tnarigots sont barrés par une cloison ou clayonnage à claire-voie et les poissons. au départ de la marée. sont
recueillis de semblable façon » :
3. Pêche dans les cours d’eau douce :
- « Tous les représentants des races du cercle et les Landoumans en particulier, construisent des nasses coniques. en soussou
(( Dougoumè )) avec des nervures de feuilles de palmier « tari 1) (sorte de Ruphiu vinfèm). Ces nasses ont généralement deux goulets ;
leur longueur varie de 0,50 tn à 1.50 tn et ont à la base de 0.15 tn à 0.50 tn de diamètre ; un lien retient les nervures formant la pointe
de la nasse : lorsque l’indigène veut amorcer sa nasse ou retirer le poisson pris, il dénoue le lien : les nervures. retrouvant leur
élasticité, s’écartent. A la tombée de la nuit la nasse est généraletnent fixée, à l’aide de piquets recourbés, sur des fonds herbeux où la
iumière pénètre difficilement : ie poisson attiré par i’odeur de débris organiques déposés dans l’extrémité pointue de i-engin. pénètre
dans le premier. puis dans le second goulet de la nasse. d’où il ne peut plus guère sortir : enfin l‘indigène revient de très bonne heure
pour relever sa nasse )) ;
- <( Malgré les exemples donnés par les Européens pêchant à la ligne montée sur cannes ou bambous. les indigènes préfèrent se servit
de la ligne à main : LIN caillou remplace le plotnb et l’appât (boyaux de poulet etc.) est lancé d’une main sûre : la ligne se déploie de
toute sa longueur. s’immerge pendant que la même main la retient. Une secousse au poignet avertit le pêcheur que le poisson
« mord )) : à lui de choisir le moment pour l’enferrer H :
- <( Pour la pêche en basses eaux des mares et des petits marigots. les femmes se servent d’un engin très simple formé d’un cerceau de
bois dur. d‘un mètre de diamètre en moyenne. sur lequel est attaché un filet à 2 mains. elles le glissent à quelques centimètres du fond,
en marchant et de temps à autre le relkvent brusquetncnt : elles recucillen~ ainsi le tnenu fretin. crabes et crevettes 1) :
- (< Dans le canton de CorrCmah. les Landoumans razzient le poisson des mares ou bassins d’eau douce. une fois tous les deux ans. de
la façon suivante :
I,a veille au soir du jottr fixé pour la pèche. un cet-tain nombre d‘entre eu\\ $e rendent à l’endroit indiqué depuis longtemps et apportent
de grosses quantités de gousses desséchées de (( Néré U. privées de leur farine. Celles-ci sont déposées par paquets. dans la mare. à
quelques centimètres du bord, tnais de façon à ce qu‘elles soient recouvertes par l’eau. Le lendemain les Nours reviennent. et armés de
bâtons et matraques frappent à coups redoublés sur les ~wusses qui. détrempées par leur séjour aquatique, laissent sortir un jus noirâtre
qui s‘épand dans l’eau.
Au bout de quelques heures. des petits poissons surnagent le ventre en l’air. Dans l’après-midi le village entier et plusieurs habitants
des villages voisins se rendent à la mare comme à une fête.
Les petits poissons. enivrés par la <( drogue )) circulent désordonnément à la surface de l’eau. Au signal donnP. tout le monde se
précipite dans l’élément. en poussant de joyeuses clameurs : les plus hardis ont dé.jà de l’eau jusqu’au ventre. Les femmes qui. pour la
-
-
circonstance. n’ont conservé qu’un lambeau dc coton juste suffisant pour cacher leur sexe, pouss,:nt en tous sens leur filet circulaire ;

innée Réf.
Commentaire
A M S GS t D’NI-
0 A 1: U 0 1 A I \\
FUN 1 IJVHG
elles versent bientôt le produit de leur pêche dans une calebasse qu‘elles ont attachee par une assez longue ficelle à la tombée des
reins : la calebasse flotte sur l’eau et suit docilement la pêcheuse : l’effet est du plus haut comique. Pendant ce temps les hommes
s’attaquent aux grosses pièces au moyen du harpon et de la flèche.
Le soir, grande bombance au village ; mais ;es prévoyants ont dtijà exposé leur pêche à la fumée conservatrice )) :
- (< Les Peuhls utilisent en outre. pour le même usage une liane qu’ils coupent sur le bord des marigots et appellent (( Raguitiangol »
(poisson du marigot). Les Malinkés désignent cette liane par l’expression suivante : <C Bamba-a-fara » (tue-crocodile). En effet les
crocodiles sont tellement incommodés par l’effet de la drogue qu’ils sortent de l’eau deux ou trois heures après que le stupéfiant > a
été répandu )) :
Ainsi qu’on le voit. les indigènes de Guinée n’ont rien à envier à nos braconniers riverains qui. pour le même usage. se servent de la
coque de Levant »
1 9 2 2
1611
Filets de 300 à 500 tn de longueur utilisés par une pêcherie métropolitaine à Tombouctou ;
*
Pirogues inférieures à CC quelques )) tjb. qui portent 3 ou 4 hommes ; utilisations de la voile. de rames, de pagaies. de perches :
Utilisation de lignes simples ou multiples, de harpons, de nasses :
Utilisation de fïiets : senne. trémail. araignée. et un fïiet trianguiaire C( de formes sensiblement analogues aux engins européens. le tout
de fabrication locale et dénommés différemment par les peuples qui les utilisent ))
1932
1621
1. Sur le Niger :
*
Grandes pirogues d‘environ 1 t montées par 4 laptets ou petites pirogues de 4 ou 5 q montées par deus laptets : elles sont en bois (( et
fermées de deux pièces assemblées au moyen de cordes )> : les pirogues des Nigérians. d’environ I t. sont CC analogues à celles de nos
laptets mais fabriquées d’une seule pièce )) :
Utilisation de la perche. de la pagaie et quelquefois, pour de grandes pirogues. de la voile :
Les pêcheurs nigérians pêchent dans les petits marigots quand le fleuve se retire. ils les barrent avec des filets et capturent beaucoup
de poissons : ils pêchent ensuite comme les autochtones. mais CC il convient de signaler toutefois l’usage de l’épervier qu’ils ont
importé chez nous (...] ils ont appris enfin appris à nos pêcheurs l‘usage de I’Ppervier )> :
2. Sur le Komadougou et le lac Tchad :
Bateaux plats. en paille ou en roseaux. d’environ 500 ks montés par deux hommes :
Utilisation de la perche ou de la pagaie :
3. Engins de captures utilis& :
- ligne de fond placée dans le sens de la rivière (« Moud.ji )) en boudouma, (( Koudja )) en tnobeur) : câble de coton d’environ 15 tn
attaché à un piquet planté en terre ou dans l’eau à faible profondeur et garni d’hameçons tous les 50 cm : il est déroulé dans l’eau et
I
I
maintenu par le courant ; de la viande ou du poisson sont utilisés comme appât :
- filet CC Aroujé )) (?) en boudouma ou (< Kirimi » en mobeur de 3 ou 4 m de longueur, de 1.20 à 1.50 m de profondeur et s’ouvrant sur
un côté : I‘ouvenure à peu près ovale est manoeuvrée au moyen de 2 perches qui agissent sur les 2 côtés.de I*ouverture : le filet est
avec les perches : l’eau fait surnager le filet. qui est refermr en rapprochant les perches :
CC cette espèce de nasse n’est employée que sur le lac Tchad >) :
j
j
de 3 ou 5 m de longueur, de 3 m de im~teur, monté sur un cadre en bois er mani& à

hnée Réf.
Commentaire
AfvISGS’C‘IIh’Ii
0 A 1: li 0 1 ,r\\ I \\
FUN 11JVfiCi
l’aide d’l!n treuil ; le filet est vidé en le faisant pivoter du côté appuyé à la berge :
- filet de fond (cc Derson H (?) en mobeur). lesté avec des ossements humains utilisé dans les rivières ou en cas de hautes eaus :
- puisette double (« Moultoudi H en mobeur) montée sur ~1 bâton d‘environ 1 m en cas de basses eaux :
- sorte de harpon avec crochet (t( D.jeli )! en mobeur ou (< ;%llan i: i?) en boudoumaj :
- ligne flottante constituée d’une perche très légère en bois de I tn de long et 5 cm de diamètre avec, à chaque extrémité, une ligne à
hameçons ; on place 3 ou 4 lignes sur le Niger qui sont entraînées par le courant et que I-on suit avec une pirogue :
- épervier :
4. x La pêche de fond est la plus productive ; la pêche de surface est la moins pratiquée H
1971
1661
Cercle de Say : utilisation de troubles (« taron )) en djerma). de lignes de fond (« delbou )), « sétébou ))), de nasses ((< dama »), de
harpons (H hardji »)
1973
1681
Subdivisions de Borotno et Dédougou :
*
- (< Zoulonga u (en mossi) ou H Zo 1) (en bambara). <( sorte de grande épuisette que l‘on pousse devant soi et relevée de temps en
temps )) :
I
lllllli
- H Dougoure )) (en tnossi) ou u Sut )) (en batnbara). « sorte de panier haut de 0.50 tn et analogue à la partie inférieure d’un mannequin
en osier que le pêcheur enfonce devant lui et fouille avec le bras par l’ouverture supérieure pour s’emparer des poissons qui ont pu
être emprisonnés 1) :
- « Deus pêcheurs. les passeurs des bacs de Borotno et Dédougou tendent des lignes de fonds dans la Volta mais sans très grand
succès et encore en saison sèche )) :
- Ligne de fond amorcée avec des grenouilles ou « à la mouche ))
1922
1671
Subdivision de Tougan :
*
Sur la Volta, « quelques nasses accrochées à ses bouts sur tout son cours par les villages voisins )) : les nasses sont en osier : quelques
paniers sont utilisés. (< mais surtout. les barrages constituent le gand moyen de pêche en nasse oi~ se rendent les villages entiers. après
que les invocations nécessaires aux esprits de l’eau ont été accomplies 1)
1972
1651
Pirogues d’environ l t d’au moins 3 hommes et d‘au plus 6 hommes dont 4 pagab’eurs. 1 barreur et 1 poseur de filets : xules les
*
pagaies sont utilisées :
Grand filet (cc Aulè )). (( Ido )) en lansuc popo) : « il est bien tendu dans l‘eau et relev6 après un certain temps ou encore il est traîné
par plusieurs pirogues )? :
Petit filet ((( Ciangnido >)) : H sorte d’épervier qu’on lance à la volée )) :
Nasses (« ,Id.ja ))) et lignes (H Mlé ))) sont des (( engins semblables à ccua tmplo~13 cn France z :
Les langoustes. les crevettes et les crabes sont pêchés dans des nasses ou des filets tendus la nuit et perpendiculaires au courant : usage
l
i
de lanternes (( comme en France ))
19?2
1641
1. Pirogues :
*
- en lagunes. maniées ,i la pagaie par un ou derty hommes. d‘au plus une tonne :
- en mer. (( sis. di\\ hommes et même plus pour les grosses barcasses ou (( Koiros )) cubant jusqu’à cinq ou sis tonnes )) :

Lnné
Réf.
Commentaire
2. Engins pour la pêche en mer :
CC Les C< Halis N (chalut) employés pour les harengs, les sardines. les rou_cets (espèces ressemblantes à ces poissons) : les <C Eboua >>
(filet plus haut que le hali. à mailles plus grosses et moins long. employé pour la pêche aux gros poissons tels que le thon). Les filets
sont plac& au-dessus de fonds de 10 à 15 mètres, Irs extrGmités sont retenues par dta grosses pierres qui servent 5 ks ancrèr : tout le
long des filets se trouvent en haut des flotteurs en liége ou autre écorce Iégère et en bas. des plombs ou des pierres pour les maintenir
dans la verticale. On pêche également à I’hameçon (lignes de fond à plusieurs hameçons : (( Koban ») et à la lance. analogue à la foëne
d’Europe ((c Essen tuen Blé >) : lance pour tuer le poisson). véritable harpon constitué d’une hampe en bois dur. armé à une extrémité
d’un fer de lance à pointe de flèche à barbillon simple ou double, l’autre extrémité munie d’une corde pour le halage >) ;
(( Les langoustes, crabes et un genre tourteau sont capturés en mer au filet )) :
3. Engins pour la pêche en eau douce :
CC L’épervier (« Mahdah D) (?). la ligne de fond. la nasse (« Tourna D). le u Bétifon D, sorte d’araignée ou singion. Tous ces engins sont
plus ou moins semblables comme description et comme usage à ceux d’Europe auxquels ils sont comparés. Mais c‘est surtout en
barrant les cours d’eau et les lagunes avec des clayonnages, faits en roseaux ou plutôt en nervures de palmier ban. et qui constituent de
véritables iabyrinthes jouant le rôle d’une nasse géante que i’indigène prend ie plus de poissons. Ces pêcheries (« Efenin ») sont
construites suivant les dessins schématiques ci-contre [absents des archives]. Le poisson rencontrant un barrage suit ce barrage et entre
ainsi dans le premier compartiment. sorte de vestibule : continuant à lutter contre le courant. le poisson se dirige vers le fond de ce
vestibule et entre dans une nouvelle cellule. puis dans une autre. ces cellules permettant t’entrée. mais rendant la sortie difficile.
Pour relever le poisson pris dans ces pièges. le pêcheur plonge dans ces diverses cellules. armé d’un filet (CC Ekoféné D) ayant
absolument la forme d‘un cabas de ménagère. ou encore d’un porte-monnaie. Le plongeur accule le poisson dans un coin de la cellule
et se servant de son filet à la façon d’une épuisette, referme le porte-monnaie lorsque le poisson y est pris. II remonte alors à la
surface. Le filet est donné à un second pêcheur. resté dans une pirogue. dans le premier grand compartiment de la pêcherie : le filet est
vidé de son contenu et I‘opération recommence u :
Grande variabilité des quantités prises par les Pi&es. avec une moyenne de 1 OO- 150 kg par jour :
G Les langoustes. crabes et un Fenre tourteau sont capturés en mer au filet. En rivière et en lagme. la crevette et la langoustine sont
capturées avec des nasses dans lesquelles sont mises des graines de palme en appât >>
1972
11431
Péches en Mauritanie :
1923
(( a: In pêche nu rivage. ?I la senne. Cette ~CC~C pratiquk sur les plages de sables procure parfois de fortes quantit& de mulets et de
clupes. Elle est pratiquée avec des engins canariens à mailles petites (dans la poche) et détruit beaucoup trop de fretins et de jeunes
(BWWY. S~icrencr. SW~XV. etc ) II faudrait ou utiliser ce déchet (pour la fabrication du nuoc-mam, du guano. ou de tout autre produit).
ou n’utiliser que des mailles plus larges.
b! La pêche au filet droit (cassonale). Cette pèche. saisonnière. est exclusivement destinée à la capture de la courbine (mars-juin) dans
la baie du Lévrier (elle est aussi parfois utilisée pour la capture du squale <C mara,jo >>) l...I
ci La pîche au chalut I...I L’irrégularité du rendement de la pêche au chalut m’a amené à faire des observations sur i’intluence de la
température sur les Sparidés qui forment le fond de la pêche (Ditrpmm~ et DCI~~CT) >>

innée
Commentaire
WI
Mission Thomas : outils utilisés :
- ligne ou palangre.
- épervier.
- x massarong.hi l...] nom que les Sous~.ous donnent à des filets verticaux de 25 m de long en moyenne sur 1 m 20 de haut environ. aux
mailles variant entre 3 cm l!S et 4 cm l!5 de côté. Ils sont soutenus tous les trois mètres par des bâtons perpendiculaires à la longueur
et dépassant un peu les parties inférieure et supkrieure des engins. Ceux-ci en nombre plus ou moins important sont fixés bout à bout
dans le sable quand la mer se retire. de façon à former un arc de cercle de plusieurs centaines de mètres en gétkral. & face concave
orientée vers le rivage. Le poisson compris entre celui-ci et le filet est retenu par les mailles.
C e procédé. heureusement le plus en usage, est fort rémunérateur. Et il n’est pas rare de voir ceux qui l’utilisent. rapporter
presqu’autant de poissons que nos petits chalutiers français à voile H.
- (( quelques rares. à la serine D.
- << plusieurs enfin avec des moyens tout à fait primitifs ))
1923
Mission Thomas :
- Les Somonos utilisent la serine. pas les Bozos ;
- Sur le Niger. << les pêcheurs de métier. dont le nombre atteint une proportion tout à fait suffisante. et principalement les Somonos.
utilisent quelques procédés de capture excellents (barrages fixes et mobiles. serines etc.). Chaque coup de filet ramène. d’une façon
générale un lot important de poissons et d‘autant plus abondant que l’on se rapproche davantage de Tombouctou. Les indigènes
fabriquent eux-mêmes leurs engins au moyen de fil et de cordes provenant de l’utilisation des produits du pays ))
Mention d’un arrêté général daté du 29 juillet interdisant l’usage d’explosifs. de poisons (( ou autres drogues de nature zi détruire ou
enivrer le poisson ))
Plutôt pour la pêche fluviale : (( pour la capture. il (le pêcheur) emploie des engins meurtriers qui détruisent inutilement et sans profit
pour personne plus de poissons qu’ils ne permettent d’en récolter H
voir
Question de la promulgation en AOF d’un arrêté interdisant la pêche faite 2 la dynamite ou avec des drogues, des poisons :
ci-
Sous l‘influence de Gruvel, le Minist&re des Colonies propose au Gouverneur LL~Gnéral d’interdire la pêche à la d\\rnamite en AOF : les
c o n -
Gouvernements de Guinée et du Niger n’en voient pas l’utilité pour leurs colonies : le Gouvernement du SénPgal encourage aussi 5
tre
l‘interdiction de la pêche à l’aide de poisons ou de drogues. pour ainsi étendre à tout le groupe les dispositions de I’arrOt~ du 30juillet
1903 ; un arrêté est promulguG le 29 juillet 1923. mais s’ensuit un imbroglio juridique sur la IégaiitC de cet arrêté et du décret ultérieur
( 16 novembre) censé valider l’arrêté
1148, 149, 152, 153, 154, 155, 156, lS9, 164, 168, 169, 172, ISlj
.-- - -
12031
Serine. épervier. ligne :
l.es pirogues sont (< creusées dans des troncs de caïlcedrat ou de fromager. sans membrure. marchant à ia pagaie ou à la voile H
12031
Pêche en lagunes :
- utilisation de lignes. d’éperviers :
- barrases : i< de longues perches de palmiers fichées dans le fond de la lagune et jointives. Ils forment un ensemble de replis terminés
.-

Innée Réf.
Commentaire
par un dernier à entrée étroite d’où le poisson peut difficilement sortir )>
1935
12031
Pirogues composées de deux hommes : un pagayeur et un lanceur de filet : (( quelques rares pirogues comportent un équipage de Tis
*
hommes : quatre pagayeurs. un lanceur de filet et un barreur )) :
Litilisation de l’araignée. de l’épervier. de lignes, d’epuisettes. de XISS~S. de barrages et pitiges << courants >i :
(( Les indigènes fabriquent eux-mêmes leurs engins de pêche ))
1925
12031
Pour la pêche aux gros poissons :
*
(( I ‘/ de grands filets tendus en travers du fleuve arrêtent les bancs de poissons qui remontent le courant. Des pêcheurs postés en aval
rabattent les poissons sur les filets.
2”/ pendant les migrations de retour (octobre-novembre) la hauteur des eaux rend difficile l’usage des filets. Les pêcheurs placent
alors des nasses de grandes dimensions.
3”/ quand les eaux commencent à se retirer des plaines d‘inondation. le poisson se réfugie dans les marigots avoisinant le fleuve ou
demeure dans les mares isolées. Les marigots sont alors coupés du Niger ou du Bani par des barrages en terre ou des clayonnages de
roseaux, et dès que les eaux sont assez basses, la pêche s’organise ))
1 Y25
12031
Grandes pirogues d‘environ I t avec 4 laptets ou petites pirogues de 4 ou 5 q avec 2 laptets :
*
(( Les pirogues sont formées de deus pièces assemblées au moyen de cordes. Elles sont manoeuvrées à la perche près des berges et à la
pagaie au milieu du fleuve.
Sur le fleuve les bateaux utilisés par les pêcheurs sont généralement plats et construits en roseaux et en paille.
Les pêcheurs de la Nigeria qui f?équentent les eaux de Ciaya emploient des pirogues d’une seule pièce 1) :
Emploi de lignes. de filets. de harpons : « l’emploi de l’épervier, introduit récemment par quelques indigènes du Nigéria. commence à
se répandre »
1925
12031
La Société Bouisset (Dakar) utilise sennes. lignes. filets fixes. chaluts à voile
*
1935
11781
<( A la Colonie. la pêche est pratiquée presqu’esclusivement par les riverains à l’aide d’embarcations de faible tonnage. de
*
construction purement locale. et par des moyens qui restent limités à I‘hameçon pour la pêche en mer et à l’épervier pour la pêche
dans les fleuves ou dans les ports et rades. I.‘indigène emploie rarement le filet pour la capture du poisson si cc n’est à l’intérieur des
fleuves. Le rayon d’action des marins pêcheurs ne s’étend qu’à quelques milles des côtes )>
1976
12171
Pirogues à pagaies. au tonnage de moins d-1 t. avec tantôt Z hommes (1 pagayeur. (( Aoun Kounto i>. et 1 lanceur de filet.
*
(( Rognito »). tantôt 6. dont 4 pagayeurs. un lanceur de filet et un barreur :
Pêche lagunaire :
/
l
1
- utilisation de l‘araignée, (( grand filet traîné par plusieurs pirogues, ou tendu en travers du courant et rclebe en le fermant apres
I
I
/
i
quelques temps (cc Ida >) en lagune Popo. (( Akpérou )) en fon) :
- spervier ou (( Gangnido )) :
- (( des nasses de différentes formes ((( Adja >> ou <( Ha ))) et d’ailleurs analogues à celles cp’cm utilise en France 1) :
- lignes de fond. (( Klé » ou (( Mtin tiannou b) :
- Cpuisette. « Ahogha 1) :

hnée Réf.
Commentaire
A M S G S C Dk fi
0 A t’. l! 0 1 ,A 1 \\
FilNI UVHti
- (C dans Ier, lacs les indigènes constituent des sortes de réserve, en entourant de branchages un certain espace dans les rivières ; ils
constituent des barrages. pièges de branchages entrelacés placés en travers du courant ))
ï-c?
12361
(( Le pêcheur sénégalais continue à n‘utiliser pour la pêclre en mer que la ligne de fond, ne sachant pas manier la senne dans les
*
brisants dn large ))
1977
12541
N Des essais préalablement tentés au Sénégal par des Sociétk européennes de pkhe pour améliorer les procédés de capture n‘ont pas
*
donné de résultats nettement satisfaisants ))
1927
(2541
CC Deux tentatives, faites par des Français. pour organiser la pêche moderne au filet. n’ont pas donné de résultats intéressants N
*
I928
12941
Pêche en mer : utilisation du filet. de la ligne de fond. du harpon. d‘hameçons : pêche dans les cours d’eau et les marigots : épervier.
*
senne et <( quelquefois ils font des barrages en roseaux ))
1978
128%
« Les procédés de capture et de conservation du poisson. fondés sur une expérience séculaire des conditions locales. sont parfaitement
*
2851
!ogiques et adaptés ti leurs fins ii :
Mais : CC le rendement actuel en poissons et crustacés des eaux fluviales et tagunaires a atteint son maximum. Songer à t‘accroître
serait courir à un épuisement rapide des espèces exploitées ))
1930
fiche
De quelques bois servant à ta fabrique de pirogues en Guinée : fromager ,i fleur rouge (Bornhu.~ hzrotupmrm. surtout dans le cercle
*
‘3
s
de Kindia). légumineuse cisalpinisée (Dunidlu thur~f2ru. cercles du Fouta Djalon et de Haute Guinée). caïlcédrat OLI acajou du
/
dans
Sénegal (A’CQU .~ww&wsis. pour les C< grandes pirogues )). « II existe en abondance dans tes cercles de la Haute Guinée »)
ID51
1931
1403,
Mention d’un décret du 7 mai et d‘un arrêté @néraI du 26 mai C( interdisant l’emploi de filets traînants dans la baie du Lévrier )) :
*
Dl11
(( Les filets traînants sont des engins qui. chargés à leur partie inférieure d’un poids suffisant pour les faire couler. sont traînés au fond
de l’eau à la remorque d’un ou plusieurs bateaux )) (article I ). la définition CC a 6té modifiée dc façon à permettre l’emploi des filets du
genre de la (C serine )) et de 1’ N épervier )) qui ne paraissent pas susceptibles de causer de z[‘raves dégâts et sont utilisés pour te
ravitaillement de la population et de la Compagnie de tirailleurs stationnée à Port-Etienne ))
1936
13731
C< La nature des engins et ta manière de les employer se rtivèle d’une grande uniformité N
*
- - -
1937
14031
Pêche maritime : pirogues de 3 ou 4 hommes se déplaçant à ta voile ou à la pagaie : utilisation de filets. de lignes de fond. de harpons ;
*
Pêche fluviale : utilisation du harpon. de l’épervier. de lignes à main. de lignes de fonds ;
Pèche en amont de Saint-Louis : filets d’une longueur de 50 mètres. placés en travers du flcuvc~ tantôt f?ses, tantcît acec un côté
i
mobile. déplacés vers t’avat afin de piéger te poisson?:
Pêche en mer : utilisations du filet. de la ligne de t9nd. du harpon. de I‘hamec;on :
P&he dans certaines rivières et en marigots : utilisations de t’kpervier. de la senne ‘et « quelquefois ils font des barrages en roseaux 1)
1927
14031
Pirogues bans voile. dvtx un ou deux hoinmes qui utilisent des rames ou des pagaies : utilisations de lignes de fond et de lignes
*
flottantes. d’éperviers. de serines ainsi clue. dans les embouchures. de tapades
j
1
e

hnée Réf.
Commentaire
1 9 3 7
14031
A Kayes. sur le fleuve Sénégal, sur les lacs Magui et Falotnk : filets traînants :
*
Sur la rivière Karakoro et le lac Kankoussa : lignes de fond. filets à main :
A Bamako et Koulikoro, sur le Niger et le Sankarani : éperviers. sennrs. nasses, (( piège:; en fibres v+étales )). filets à maille fixe. peu
de lignes et dr harpons :
Dans le cercle de S&ou : filets de tailles variables, pouvant mobiliser de 7 à JO hommes :
A Mopti : pendant les hautes eaux utilisation du harpon. pendant les phases de retrait des eaux. pose de barrages et de filets ;
A Issa-Ber : grands filets : durant les nuits à lune, utilisation de bat-rages :
Dans la subdivision de Bouretn : grands filets de 200 tn de longueur et 1.80 m de hauteur (corporation des H Sotnoké ») :
En général. dans les mares et les marigots. utilisation de filets à main lors du retrait des eaux
1937
14031
Pirogues (( Apofo H en bois de fromager :
*
Utilisation de lignes de fond et de filets. ainsi que de barrases : clayonnages formant des nasses géantes vidées à l’épuisette. qui ont pu
poser des problèmes de navigation. vu leur notnbre (d’où l’arrêté du 9 juillet 1908) : (( Pour primitifs que soient ces procédés. ils
donnent d’excellents résultats étant donnée l’habileté des indigènes [...] quelques hommes capturent facilement 150 kg de poissons N
en une journée
-
-
1 9 3 7
14031
1. Pêche maritime :
*
Pirogues (( Aheda » fabriquées en Gold Coast et utilisées par 5 hotntnes :
Filets : « Asabou H : épervier : (< Dogbledi 1) ou (< Gbohonlede » pour la pêche aux squales : v Ahuili » ou H Mahoundo » pour la pêche
aux harengs : <( Aguenin H pour les <( poissons ordinaires N :
3. Pêche en lacs et en lagunes :
Pirogues avec 2 hommes. l‘un dirigeant l’embarcation et I’aulre p&zhant au filet :
Dans la région de Grand-Pop0 (pécheurc Plas) : filet « ,4sabou » (épervier). <l .4+nin ». ‘J .4houa 3’ et (< Dokpoe )) :
Dans la région du lac Ahémé (pêcheurs Pedahs) : filet <! Dogboe !). H Ahouélé N. <( Etihon v et (< Sodo )) (pour les grands poissons) :
Utilisation dt harpons. lignes de fond 21 barrages (1 szn~blables à ceux utilis& en Côte-d’Ivoire » ,
Pêche à la crevette (( à l’aide de nasses spéciales appelées t3oulozraju ; placées la nuit, dans les barrages N :
1937
13031
Durant l’hivernage, utilisation de la <( nasse i main dans les plaines inondées )) et pose de barrages :
I
Sur le lac Tchad : embarcations plates en paille ou en roseaux, orientées à l’aide de pagaies ou de perches :
1
I II
N Filets confectionnés avec des fibres du pays H :
« Manque de bois )) pour les pirogues
1938
jnrs
Engins utilisés par les Sénégalais dans la mare de Paiiba (C‘crcle du (;orgol? : << h l’aide de tïlets de dimension- démesur&s [ilq] Iont
* *
1
des ravages dans la mare qui constituait auparavant une ressource pour les pêcheurs des environs 1) : les pêcheurs locaux disposeraient

bnée Réf.
Commentaire
d‘ (( engins moins meurtriers )) que les fi!ets des Sénégalais (dits (( Pittirdi »)
1942
ID11
(( Ces équipages espagnols envoient fréquemment leurs embarcations à terre. pour y pêcher à la senne de plage. d’autres se livrent à la
*
1
pëche MI~ lignes de fonds et aux nasses dans nos eaux territoriales N :
‘( La saison de pPche à la courbine. commenctk en janvier. voit. comme l‘an dernier. une quantité accrut de voiliers espagnols ct. cn
outre, des essais en grand d’un armement français (chalutier (( Boréal N de la SIGP déjà sur les lieux. et chalutier « Cap Fagnet D de la
méme société. qui doit arriver prochainement). 11 en résulte un plus grand nombre de lanches travaillant sur un espace réduit (on en a
compté-jusqu‘à 30 lanches dans un carré d’un kilomètre). partant des incidents qui menacent d’être nombreux cette année. Plusieurs se
sont dkjà produits, tant entre pêcheurs espagnols qu’entre espagnols et français : obstruction pour le calage - qui fait perdre le banc de
poisson - ouverture de filets déjà calés - qui laisse échapper le poisson non-maillé - enfin filets purement et simplement coupés au
couteau pour s’emparer de la pêche (ce dernier cas se produisant la nuit) »
1 9 4 2
ID12
- Pêche dans la Baie du Lévrier :
Pêche à la courbine. (< au moyen d’un filet mouillé autour des bancs de poissons par un couple de petites embarcations appelées
« lanches H (cette opération s’appelle H caladero D). Cette pêche pratiquée par un grand nombre d’embarcations dans un espace lilll l’l
1’
I restreint entraîne des incidents : presque toujours entre Espagnols l...]
Pendant cette période d’abondance de la courbine en Baie. comme le rendement de la pêche au chalut est beaucoup plus productif. de
petits chalutiers tant français qu’espagnols. ne tenant aucun compte ni de l’interdiction de cette pratique. ni de leur contribution à
l’appauvrissement des fonds. chalutent en zone interdite, d-où nouvelle source d’incidents.
Bien que les Canariens reconnaissent la nocivité de ces filets puisqu’ils ont demandé. par pétition. que la zone interdite au chalutage
s‘étende maintenant de 6 milles au Sud du Cap Blanc jusqu’au Cap d’Arguin. ils n’en continuent pas moins à utiliser résulikement un
filet appelé G Chinchorro N véritable petit chalut, tiré au rivage au moyen de longues funes. constitué de 2 ailes de 45 à 70 brases et
d‘un « cul 1) de 8 à 10 mètres de profondeur. Ce filet dont j.ai pu constater les désats parmi les petits poissons entre dans la liste des
engins visés par le décret du 6 juin 193 1 et son emploi doit être interdit en Baie » :
- Pêche des langoustiers bretons dans les eaux du Rio de 01-o : 0 filets droits fi-ces )) :
- Sur la côte mauritanienne. au Sud de la Pointe des Coquilles : d’une part. (< dans la région du Cap Sainte-Anne et de I’lle d’Arguin
oil viennent pêcher à la ligne. aux nasses. aux filets. quelquefois même au chalut d’assez nombreux espagnols qui ne gênent pas trop
la pêche fi-ançaise OLI maure v : d’autre part. dans la région (( ayant pour centre le Cap Timiris I...] il est évident que la venue à terre
des Espagnols pour des raisons quelconques et plus spécialement ~OUI 1% seriner H ou tirer leur filet dit « chinchorro ». vkritable petit
chalut ne peut que modifier les conditions de pêche de ces tribus maures. dont le poisson est Ic seul moyen d’existence, et créer des
incidents u : pêche maure : engins et méthodes N très primitives !> ;
1
l
- Les eaux internationales : (( où se pratique à peu près uniquement la péche au chalut. petits chalutiers à glace. petits ou grands
chalutiers au sel. livrant leur pêche h des bateaux transporteurs ou la portant eux-mêmes régulièrement jusqu’à leur port d’attache.
grands chalutiers frigorifiques etc. [...] Très importante au point de vue rendement N
1943
ID12
I!tilisation de fils de firmes françaises OLI britannique pour la réfection des filets en Côte-d’ivoire. par les pêcheur< originaires de 1
*I
!
1
Gold-Coast
70

u N
--

10.
Tendances générales observées
Innée Réf.
Commentaire
AMSGSCDNIII
0 A E lJ 0 1 .\\ 1 V 1.
FCIN 1 t!VlHf; f
1905
121
(( Jusqu’en 1905, on avait. à plusieurs reprises. parlé des quantités énormes de poisson que l’on rencontrait sur la Côte occidentale
*
d’Afrique. dans le voisinage du fameux banc d’Arguin. mais on n‘avait sur les espèces. les fonds. la conservation. le transport. etc.,
que des données fort incomplètes et. pour la plupart. inexactes N
1905
ID15
N En 1905. M. le Gouverneur général Roume frappé par Izs récits des commandants de navires qui dépeignaient unanimement les
*
1
parages du banc d’Arguin comtne une des régions les plus poissonneuses du globe. fit procéder à une étude minutieuse des ressources
que recèlent les eaux de la baie du Lévrier par le professeur Gruvel ))
1922
1631
« Les réserves de la tner sont inépuisables et extrêmement variées ))
*
1923
[Dl5
M. Barys. de la SIGP : (( En ce qui concerne les possibilités de pêche, par exemple, le chiffre que nous avons indiqué, soit 25 000
*
I
tonnes de produits représentani 50 000 tonnes de poisson frais, paraît être un chiffre maximum. si on ne veut pas dépeupler les parages
de Port-Etienne. C’est du reste le chiffre indiqué par le Muséum pour une exploitation normale ))
197‘4
ID16
Selon le syndicat des armateurs de Douarnenez : N la crise que subit actuellement l’industrie de la pêche sur la côte occidentale *
I
d’Afrique ))
1925
12031
« L‘industrie de la pêche dans cette colonie n’a pas évolué par suite mêtne des principes rudimentaires que les pêcheurs indigènes
*
suivent immuabletnent et qu’ils suivront jusqu‘à ce qu’un exemple probant leur montre tous les avantages qu‘ils auraient à adopter
nos procédés ))
1923
ID15
(( Port-Etienne se présente avec une personnalité économique qui lui assure un développement intéressant : la mer est un inépuisable
*
l
vivier. oit les fonds réguliers permettem la pêche au chalut : en aucun point du globe ne sont réunies des conditions aussi
extraordinaires ))
1925
12031
Tendance à l’accroissement de la pêche. maritime et fluviale. et du commerce de poisson. dans toute la colonie
1925
12031
Rien de neuf. en 1975. dans la pêche en AOF : N bien que pratiquée avec plus ou moins d’activité sur toute l’étendue du littoral. sur *
les rives des lleuves et dans les lagunes. elle reste une richesse dont toutes les ressources ne sent pas connues et encore moins
exploitées )) :
Sauf en Mauritanie, u partout ailleurs la pêche est restée aux mains de l’indigène qui s’en tient à sa routine invariable et à ses moyens
primitifs i) :
Entraves ?I la pêche :
- Dans les Colonies du Sud. la barre : H toutefois les indigtineb la franchissent couramment. mais cc wnt de, prouesws. des clploits
d’adresse et d’audace qui ne peuvent impunément être renouvelés en tout tetnps )) :
!
l - Trois probkmes d’Cyuipement : la pirogue. N de faible tonnage. elle ne peut gutke tenir la mer et les accidents dont tkequents )) :
<< les en_oins de capture sont également primitifs N : pour la conservation. c‘est encore la routine qui prévaut :

innée Réf.
Commentaire
- Idée d’un indigène prisonnier de ses habitudes, de sa mentalité. récif à l‘innovation
1935
Il781
« L’abondance du poisson tant dans les fleuves que sur les côtes. comparée aux besoins quotidiens. n’avait pas conduit à une
réglementation étroite de la pêctre et par suite il n’avait pas paru utile dans ces conditions. d’interdire le droit de pêche aux navires
étrangers [...] D’une manière s énéralc la quantité de poisson pêché au St’négal a plus que triplé depuis ces dernières ankcs cn ce qui
concerne le poisson livré à l’état frais et il en est de même au moins en ce qui concerne le poisson séché [...] Bien que l’on ne saurait
en déduire que les quantités de poissons ainsi capturés puissent avoir une influence sur la richesse poissonneuse de nos eaux il
convient cependant de remarquer que depuis ces trois dernières années. et celle en cours en particulier. le poisson semble s‘être
éloigné de la côte où on le trouve moins abondant ))
1928
128%
Pèche lagunaire : (( l‘industrie de la pêche est particulièrement active dans le Bas-Dahomey )). mais il serait impossible d‘augmenter
*
2851
les rendements sous peine d’épuisement de la ressource ;
La pêche maritime pourrait s’accroître <( si la côte n’était pas aussi inhospitalière »
192s
12841
« Aucun texte ne réglemente la pêche qui demeure libre et relativement peu développée dans la Colonie ))
*
1936
13731
La pêche n’est (( nu!le part en progrès ::. parfois en << décadence ): ;
*
Les indigènes sont sensibles aux différences de productivité. mais peu à l’échange lointain et à la longue conservation du poisson
1937
14031
« Il apparaît que les richesses ichtyologiques de I’AOF sont exploitées partout ))
*
1 9 3 7 1403)
Disparition des pêcheries métropolitaines
*
1940
lDII
Selon le directeur de la SIGP : G Les lanches sillonnent en vain toute la baie [du Lévrier] et nous attribuons la cause certaine de certe
*
I
disparition. au chalutage intense pratiqué en eaux interdites. ainsi qu’à l’entrée de la baie du Lévrier par les notnbreux chalutiers
espagnols de certaines Compagnies.
Nous pouvons affirmer sans crainte que la destruction des fonds par ces chalutiers s’op~rr avec rapidité, et il faut s‘attendre à la
disparition définitive de la courbine. si des mesures de protection ne sont pas appliquées ))
1 9 4 2 12031
Arrêt de la pêche bretonne aux langoustes au large du Rio de Oro
*
*
I9J1
ID11
Mat-s : u Certaines équipes de pkhe espagnoles. #cheraient en baie de Saint-Jean. a proximité du C‘ap Timiris. l‘es pécheurs
*
I
indigènes imraguen de Metnghar se plaignent vivement contre ces derniers. dont l’activité illégale trouble la migration habituelle des
bancs de mulets. empêchant ainsi toute capture.
Nous constatons en effet que la production de nos pêcheurs indigènes est pratiquement nulle depuis le mois de janvier : nos
1
II
embarcations de liaison. qui se rendertl tous les 12 jours h Metnghar. rentrent vides. Nous sotntnes obligés d‘attribuer ce tnanque de
production (que nous constatons pour la première fois à pareille époque) & l’action des pêcheurs espagnols dans nos eaux 1)
I
1’
1935
IDI1
Au Rio de Oro : i( La campagne de grande pkhe au mulet a commencé début octobre. Les résultats déjà obtenus ont GtP ncttetnent
*
*
I
stipérieurs à ceux des annkes prtkédentes »
1945
IDI1
G Des techniciens onr déclaré que les pècheries de la cote mauritanienne pouvaient fournir par an I-0 000 tonnes de poisson. sans que
*
, I
pour cela on ait à craindre un Ppuisement des fonds. Or. si nous sommes actuellement très loin de ce chiffre il n’est pas impossible

Année Réf.
Commentaire
qu‘il soit quelque jour atteint e t dépassf
de la pêche sur les bancs de Terre Neuve) ):
74

11.
Espèces pêchées et prix
innée Réf.
Commentaire
AMSCiSCDNt
0 A 1‘ II 0 1 A 1 ’
1’ li N 1 Ii V If Ci
1922
1691
Mulets. courbines (L5kimwu uqtti/u). samas (C’hy.:seph~~:v gihhiceps et Du7fe.y xw/gut.i.s). but-ses (Diugtxmnw ntedir~v~crt7c~ztlII). soles.
rk *
limandes. @tans. sardines. thons. dorades, rougets, grondins, bars tachetés :
La SIGP traite : courbines. samas. burres. mulets ;
Les Canariens pêchent aussi le (( toye )) (« le chien de mer en langage des pêcheurs français, sorte de .squale. dont les exemplaires
innombrables. variant entre 0.50 m et 1 m de longueur. sont capturés à chaque coup de chalut ou de senne H) ;
Pêche à la langouste par les pêcheurs bretons : 20 000 à 25 000 crustacés par semaine et par dundee en été, autant pour un mois et
demi ou deux mois en hiver ;
Exportations de la SIGP : 1 500 à 2 000 F la tonne
1922
1631
A Rufïsque : N très gros poissons )) pour la pêche de fond et (( poissons moyens de la taille du mulet en surface » :
Soles et limandes (juin-février). thons. « un poisson analogue à la sardine mais beaucoup plus large. La véritable sardine se rencontre
peu. II existe des turbots d’un goût assez fin mais en petites quantités » :
Langoustes à surtout à Saint-Louis et parfois à Dakar (Pumditxs wgizts. F’mzdims ~dgwis. (( très rarement le Sz~llw~rs IUIZIS appelé en
ouoloff <( Kakarikack 1)) ; prix à l‘unité, à Saint-Louis. entre 3.50 f et 10 f « suivant les =c’rosseurs et suivant les saisons )). prix (( plus
cher )) à Dakar : jusqu’à 15 f pièce :
Crevettes (« Sipakh H en ouoloff) vendues <( par petits tas de 025 fà 1 f l’un )) :
Détail des prix des poissons dans la référence :
Cueillette des huîtres dans le Sine-Saloum et dans les marigots de Casamance : en Casamance. « leur coquille est utilisée pour faire de
la chaux » :
Prix du sel (importé ou produit artificiellement) : 0.35 f à 0.50 f le kg : prix du sel naturel (N indigène j>) : 0.35 f à 0,35 f le kg :
Annexe I : poissons de surface mi-mars à mi-.iuillet (avec noms ouoloffs) : annexe 2 : espèces de fonds de rochers du mois de ft!vrier
(id.) : annexe 3 : espèces de fonds de sable du mois de février (id.) : annexe 4 : poissons de fleuve ou de marigot (id.)
.-
1922
1601
Soles pêchées de -janvier à juin. thons H assez rares )) pêchés lors de la saison sèche : pêche importante aux crevettes ;
*I
1 Le morceau de poisson frais coüte entre 0,570 fct l f. <( il est plus cher que le poisson fumé » dont le morceau cotite environ 7 f le kg ;
Les crevettes fraîches sont vendues de 1 SO f à 2 f le kg et séchées de 1 f à 1 .SO f le kg :
Les crabes sont vendus de 0.40 f à 1 f Ic kg : la ~CC~C ne scmblc pas intcntionnellc :
~
I
I
Cueillette de coquillages comestibles : <( Sirimi )) et N Souroumbe » :
Ill

l
Cueillette des huîtres sur tout le littoral. pour la consommation locale uniqucmcnt
1923
1801
Dans les rios, poissons de mer dont soles. thons et raies,:
*
Sur les C&es. v beaucoup de crevettes (sanfoui) N : le prix de vente aus Européens est de 1 f les 300 grammes en\\ iron : en saison
sèche. 2 à 3 kg de crevettes sont ramenées quotidiennement aux Européens de Boké :
7 5

Inn&
Réf.
Commentaire
Le poisson sec u est vendu un peu plus cher )) que le poisson frais ; tes (< espéces silures » (à l‘état frais) coûtent I f le kg, le
capitaine (H salé ». en malinké, G sori » en soussou) peut atteindre 1.50 f te kg (0.25 f de plus s’il est sec) :
Coquillages de mer ou de marigots consommés : u variété lérèbre (coquillage conique à pointe allongée en spirale de la gosseur du
petit doigt) )) et << genre cardium (soussou : c< hombès u ) x :
Cueillette (< des huîtres ordinaires (soussou : (( sibota )) ) du genre huîtres (( portugaises )) petites et a,,<yutomérées sur ta côte baga et
natou. et sur les bords de l’estuaire du Nunez (huîtres dites de palétuviers) )) :
« Nomenclature des principaux poissons, crustacés et mollusques des eaux du cercle de Boké )) avec noms matinkés
1922
1611
Pêche à ta langoustine et à la crevette sur le fleuve Sénégal. à ta main et durant tes basses eaux :
Prix du poisson à Kayes : de 1 .SO f à 230 f te kg frais. et 1 SO f te kg sec :
Prix du poisson à S&ou, Mopti, San : I f à 2,50 f te kg frais. 0,75 fà 1.50 f te kg sec ;
Prix du poisson à Tombouctou : 0,30 f le kg frais, 0.50 f le kg sec ;
Les huîtres cueillies ne servent sue Dour leur coauitle (chaux)
1922
1621
« En gros, la charge de chameau ( 100 kg environ) est de 15 francs » ;
Les prix à proximité du fleuve Niger sont à peu près les doubles de ceux près du tac Tchad :
Les coquillages ne servent que pour la production de chaux
1923
1661
Cercle de Say : le poisson vaut 0.50 f te kg frais. 0.75 f séché :
Pêche aux moules
1927
1681
Subdivisions de Boromo et Dédougou : le silure de 15 cm coûte 0.10 f :
Cueillette de coquillages dans la Volta ;
Tableau des espèces pêchées dans la Volta Noire. avec noms en mossi et en bambara : brochet. squalidé. goujon. silure. siture à
carapace, Iépidosirène. capitaine. cyprin. gymnote. setrodon
1977
1671
Subdivision de Tougan : mêmes espèces capturées que dans les cours d’eau et les marigots du Soudan
1977
1651
Pêche en mer : soles :
Pêche dans te lac Nokoué : crevettes et langoustes. quand le lac communique avec la mer « par l‘ouverture de la bande de sable qui est
emportée tous tes deux ou trois ans à t‘entrée de ta lagune de Cotonou H :
Prix du poiwon frai< 1 f à 4 f le kg ; le fumé est (c toujours un peu plus cher F et le salé peut atteindre 6 f le kg :
Prix des crevettes. langoustes et crabes : de 2 f à 5 f le kg selon la saison : les crabes et les langoustes sont peu pêches alors que la
pêche aux crevettes atteint 5 à 6 t par an
1922
1641
Tableau des esp&es pèchees, avec traduction en langue agni ( 16) : « les soles. langoustes et crevettes sont plutôt rares )) :
Poisson frais : 0.5ô fà I f le kg. avec fluctuations : fumé : environ I t‘ le kg :
Prix élevé de la langouste : 5 f l’unité :
Pêche maritime aux ctavisses. couteaux. moules. palourdes. donas : pêche lagunaire de u l‘huître comestible des pat&uvirr~ >). du
bernard-l’ermite. du teret

Année Réf.
Commentaire
AMS cis ‘DtNll
OAEUO
Af
C
FUN 1 UVIf<;
1973
1611
Mulet. courbine, burro, squale « tnarajo U. clupe. sparidés
*
1933
1933
voir
Mission Thomas : tnentions de la capture d’un silure dans les Cercles de S@ou. Mopti et Niafunké (G Schitna H en Bambara, *
*
ci-
(( Nango )) en Bozo. taille tnaxitna d’environ l,40 tn), dont la vessie natatoire peut servir à la production d’ichtyocolles
con-
[SS, 116,126, 127, 132, 133, 137,139,142, 150,157.212~
tre
1973
If491
Pêche maritime : (( Mulets. soles, raies. silures, capitaines sont le plus communément retirés ))
1925
12031
Campagne 1925 très active : marache, mulet, bourron, sama, bar. bonite. sole, dorade, rouget. sardine. courbine :
<( la courbine (poisson le plus intéressant au point de vue industriel) atteint en moyenne le poids de 30 kg ; il en a été parfois capturé
qui pesaient jusqu’à 80 kg )) ;
/
I De mai à septembre !925. 200 000 langoustes pêchées, mais la tnot-tatit. .é attein? jusqu’aux deux tiers de la cargaison et !es :i sujets ii / <I<l I/l
pèsent entre 400 g et 1 kg : H les pêcheurs bretons signalent un certain appauvrissement des fonds sur les lieux de pêche habituels aux
environs du Cap Blanc. état qu’il faut attribuer vraisemblablement à la migration )) :
En 1925. 195 baleinoptères. 6 baleines bleues et 19 cachalots pêchés
1975
12031
Pêche en lagunes : carpes. brochets. silures, verches, gardons. chevesnes. raies, soles, limandes. capitaines, turbos ;
*
Pêche pr& de la mer : langoustes. crevettes :
Pêche des huîtres dans le lac Nokoué
1975
12031
La SIGP exploite courbines. maraches. satnas. tnulets
*
1975
Il741
u il semble. qu’après une exploitation peut-être un peu intensive. le nombre des Langoustes royales de la côte mauritanienne
*
commence à diminuer sensiblement. II n‘était pas possiblr. malheureusenient. de réglementer la p&he des Langoustes royales sur les
côtes de Mauritanie, puisqu‘en territoire espagnol ))
1925
12081
<< La chasse des C&a&s qui. au dibut. avait donnP des résultats très encourageants. passe par une période critique. Depuis plusieurs
*
mois on ne voit que de petits cétacés peu intéressants. Dans ces conditions. il est peu probable qu’une Sociétl d’exploitation puisse
,
,
être constituée ))
1936
12171
Dans les lagunes : carpes, brochets. silures. verches. ~tyardons. chevesnes, raies. capitaines, turbots :
Près de la mer : langoustes. crevettes (39 156 kg en 1975) :
i 1 i*
1 .ac Nokoué : <( quelques huîtres )) :
Petite p&he aux tortues
1927
12531
‘Nombreuses espèces p&%es en Mauritanie. mais sut-tout courbine. marache. mulet et langoustes ;
Pris des poibsons pêcht% : 1, s’est ClevG au cours 1926 entre 3.60 f et 7.X f le hg H ;
Langoustes : <( pris de vente en France entre 5.50 f et 15.50 f le kg )) ( 1976)

E ti
-
Y -
-
-
- - -
*
*
-F-
.-
-T- .-
.~
.-
--z-
-
- -
-
c
c
--
c
--
- - -
-T- -