R E M E R C I E M E N T S Les participants au...

R E M E R C I E M E N T S
Les participants au groupe de travail sur le traitement des données de
l’année listao, tiennent à adresser leurs plus vifs remerciements à Monsieur
le Secrétaire d’Etat à la Recherche scientifique, ainsi qu’à Monsieur le
Directeur Général de l’ISRA, pour l’acceuil et les importants moyens de tra-
vail mis à leur disposition au cours de cette réunion.

L I S T E
D E S
P A R T I C I P A N T S
P A R
P A Y S
- CAP-VERT
VIEIRA M.H. , Direction Général des pêches, C.P. 30. PRAIA (Cap-Vert).
- COTE D'IVOIRE
AMON KOTHIAS J.B.", CRO. B.P. V18 Abidjan (Côte d'ivoire)
BARD F.X.
FARRUGIO H.
STRETTA J.M.
- ESPAGNE
GARCIA MAMOLAR J.M., IEO-Apartado 240 - Santander (Espagne)
PALLARES SOUBRIER P., IEO, Alcala 27, MADRID 14 (Espagne).
-FRANCE
ANTOINE L., CNEXO/COB B.P. 337 - 29273 Brest Cedex (France)
CITEAU J., ORSTOM, CMS LANNION (France)
PIANET R., GSGfCOB B.P. 337 - 29273 Brest Cedex (France)
ROY C.,
ORSTOM/COB B.P. 337 - 29273 Hrest Cedex (France)
-GHANA
MENSAH M-P.*, FRU - P.O. BOX B-62, TEMA (Ghana)
- SENEGAL
CAYRE P., CRODT B.P.2241 Dakar (Sénégal)
DIOUF T.
IU
FONTGNEAU A.
1 II
- ICCAT
NORDSTROM V., lCCAT, Principe de Vergara, 17 Madrid I (Espagne)
SI'MONS ph.
IV
- -
- - . l l - l l l -
* Participants pris en charge par le COPACE.
.

*
-1-
Du 14 au 25 juin 1982 s'est ri-uni au Centre de Recherches Océanographi-
ques de Dakar-Thiaroye (SENEGAL) un Groupe de
Travajl pour le traite-
ment des données recueillies
dans le cadre du programme de l'Année
Internationale du Listao.
Quinze chercheurs de six pays (CAP-VERT, COTE D'IVOIRE, ESPAGNE, FRANCE,
GHANA et SENEGAL! y assistaient, ainsi que le coordinateur Listao et la
système analyste de la CICTA. La présence des scientifiques du CAP-VERT,
de la COTE D'IVOIRE et du GHANA a été rendu: wssible grâce à '.a
participation du COPACE.
La réunion avait pour but de réaliser un premier traitement des données
recueillies par les pays représentés,
d'en discuter les résultats et de
planifier les analyses ultérieures ainsi que l'intégration de l'ensemble
des résultats des diverses opérations menées par les différents pays. Ces
traitements ont été réalisés sur 1'IBM 4331 du CRODT, après que l'ensem-
ble des fichiers et programmes aient été implantés et vérifiés, en
particulier grâce à l'assistance de la système analyste de la CICTA venue
en mission à Dakar dans ce but.
L'ordre du jour avait eté diffusé avant la réunion et se trouve en annexe
2. A. FONTENEAU a été désigne
comme
président
de séance et R. PIANET
comme rapporteur général,
la plupart des membres du Groupe de Travail
ayant apporté leur aide à la redaction des différents points de l'ordre
du jour.
1 - BILAN DES DONNEES RECUEILLIES
Les activités des principaux pays participant au programme Listao sont
récapitulées pour les differentes actions en annexe 3, pour 1980 et 1981.
1.1 - Marquages
Plus de 32 OC9 thons tropicaux cnt ét& marqués
en
1980- 1981 ; 2 429
ont été recapturés 5 ce jour, so't un taux de récupération de 7,5$ 71. Il
est prévu de marquer encore 13 002 thonidés en 1982.
Sur ce total, 2c 8O:i lIstaor ont @té marques dans l'Atlantique Est par le
JAPON, 1 'ESPAGp!E, le SEN3GEIL, le CAP-VER?, la COTE P'IVOIRE, ie PORTUGAL,
l'URSS et la COREE ; en juillet 1982,
1 3QF d'entre eux avaient été
recapturés,
soit UC taux de retour de C,7 Y,
assez
élevé pour cette
espèce.

-2-
.
c
Une partie de ces listaos marqués avait subi une injection d'oxytétracy-
cline pour examen ulterieur des pièces osseuses ; environ 60 d’entre eux
ont été recaptures,
dont 40 sont exploitables et en cours d'analyse.
Des expériences de "salagel'
ont été menées lors de transbordements de
lista0 congelé ':
120 marques ont été réparties entre 8 cargos (4 &
destination de PUERTO-RICO, 3 à destination de l'ESPAGNE et 1 B destina-
tion du CANADA), montrant des taux de retour très inégaux.
Le Groupe de Travail a pu analyser l'ensemble de ces données, et les
résultats sont exposés dans la section 4.1. Une chaîne de vérification et
de traitement des données a été mise au point à Dakar, où elle est
disponible ainsi qu'à la CICTA.
Enfin,
il a été procédé à deux expériences de marquage sonique, dans le
Golfe de Guinée (2 listaos) et devant le SENEGAL (2 listaos et 1 thon
obése).
Les résultats préliminaires avaient été présentés lors de la
réunion du SCRS en 1981 ;
le Groupe de Travail ne disposait d'aucune
analyse ultérieure.
1.2 - Echantillonnage au port
Les dernières estimations des prises de
lista0
en 1981 (135 000 t)
confirment qu’il s’agit d’une année record,
tant dans l'Atlantique Est
(117 000 t) qu"Guest (18 OOG t).
Un gros effort d'am&lioration des
statistiques classiques a été accompli par la plupart des pays à l’occa-
sion du programme : meilleure couverture de l'échantillonnage, strates
spatio-temporelles plus fines,
échantillons biologiques plus nombreux.
L'essentiel des données 1980 et une partie de celles de 1981 étaient
disponibles à
1'ICCAT et ont été utilisées pendant la réunion. La
situation est relativement bonne pour les données de prise et d'effort,
plus mediocre pow ies ecnantillorlriages ae taille (cf. annexe 3j.
1.3 - Echantillonnage intensif
En 1981, des observateurs ont participé à 18 marées de thoniers : 14 sur
des senneurs (9 ‘FIS et 5 espagnols 1 et 4 sur des tanneurs (2 ghanéens et
2 japonais 1.
En raison de leur caractère confidentiel, les données brutes de cette
activité ne sont pas disponibles
: par contre, les résultats, analysés
selon. un schéma identique, et les conclusions que l’on petit en tirer
seront publiés,
Seules les observations des senneurs étaient disponibles et ont pu être
analysées pendant la réunion, & partir d’un logiciel spécialement mis au
point,
disponible au CRBDT et 2 la CICTA..
Ces analyses poursuivent
essentiellement trois objectifs :

-3-
- préciser la notion d'effort de pêche et affiner ainsi la relation
p.u.e. - abondance ;
- comparer ces informations détaillées avec celles provenant des livres
de bord ;
- mieux connaItre la structure des bancs à partir d'un échantillonnage
"in situ" sur chaque calée.
1.4 - Pêcherie - Océanographie
La seule information disponible provient des campagnes FIS qui ont eu
lieu en 1981 dans l'Atlantique Tropical Est : campagnes océanographiques
classiques,
stations fixes, bouées dérivantes, XBT à partir des thoniers,
observations satellitaires, . . .
Au total, 800 observations de surface (T, S), 400 coupes thermiques (300
XBT et 100 stations hydrologiques), 18 coupes de courant et 10 mesures du
courant de surface iGEK) ont étk effectuees ; s'y ajoutent les données
provenant de 3 mouillages, 2 stations fixes et 2 bouées dérivantes.
L'ensemble des résultats a été regroupé dans un document présenté lors de
la réunion, et qui fera l'objet d'une communication au SCRS 1982.
1.5 - Maturité - Fécondité
Deux niveaux d'échantillonnage et d'analyse
avaient été définis pour
cette activité :
- niveau 1 : sexe, stade de maturité et poids
des
gonades : près de
10000 listaos ont été examinés entre 1977 et
1982,
dont 8 800
proviennent de l'Atlantique Est (données saisies sur support informatique
et disponibles lors de la réunion) et 1 250 c Iiginaires de l'Atlantique
Ouest et qui sont étudiés aux ETATS-UNIS ;
- niveau 2 : échantillons recueillis pour des études de fécondité : .800
exemplaires à l'Ouest sont en cours d'analyse
ETATS- UNIS) , ainsi qu’un
nombre indéterminé a l'Est (SENEGAL, GHANA).
Une chaîne de traitement des données du niveau 1 a ité mise au point à
Dakar et a pu être testée et utilisée pendant la réunion.
1.6 - Etude biochimique des stocks
Un petit bchantillon de, sanp recueilli par le BRESIL est actuel lement
examiné par les ETATS-UI!IS,
dans, le but de trouver une méthode d'analyse
biochimlque resolvant les problèmes d'analyses statistiques soulevés par
les méthodes trad?tionnelles.

,
,
-4-
*
,
1 . 7 - Détermination de l'âge
Pendant l'année listao,
9 300 rayons épineux et 6 900 otolithes ont été
prélevés dans tout l'Atlantique tropical par 10 pays. Les analyses sont
faites essentiellement par les laboratoires français (CNEXO), sénégalais
(CRODT), ivoiriens (CRO), espagnols (IEO) et russes (AtlantNIRO). Celles-
ci, assez longues et nécessitant de nombreuses vérifications croisées, ne
sont pas encore terminées.
Environ 60 listaos ayant subi une injection d'oxytétracycline ont été
recapturés,
dont une quarantaine ont des epines lisibles. Enfin, 320
listaos recapturés après plus de 30 jours de liberté ont pu être utilisés
pendant la réunion pour évaluer les taux de croissance.
1.8 - Analyse des estomacs de prédateurs
Cette opéraSion visait à échantillonner
les
estomacs
de grands
prédateurs pélagiques (thonidés, marlins,
xiphiidés,
sélaciens...)
susceptibles de se nourrir de listaos juvéniles, et par ce biais locali-
ser leurs concentrations. Cette prospection devait se faire essentielle-
ment dans des secteurs non exploités.
Dans ce but, 2 600 estomacs provenant pour l'essentiel de l'Atlantique
Ouest ont été analysés ou sont en voie de l'être, mais avec des résultats
assez décevants.
Faute de données,
le Groupe de Travail ne s'est pas
occupé de cette activité.
1.9 - Prospection larvaire
Le but de cette opération consistait également à chercher de nouvelles
zones de concentration de listaos adultes à partir de la présence des
larves. Elle a consisté pour l'essentiel en l'analyse de données $istori-
wes,
publiées pour l'Atlantique Est (CAVERIVIERE et al., 1976) et non
disponibles pendant la réunion pour l'Atlantique Ouest.
+
(CAVERIVIERE et al., 1976 : Distribution et abondance des larves de
thonidés dans l'Atlantique tropico-oriental ; étude des données de 1963 à
1974 - Dot. Sci. du C.R.O. Abidjan, vol. VII no2 : 49-70).
1.10 - Pêches d'exploration
Neuf campagnes mixtes (marquage, pkhe, ocianographie physique, échantil-
lonnage biologique! ont t?tG menées
dans
l'Atlantique Ouest. En princi-
pe
leurs résultats sont confidentiels,
et leur analyse peut se faire
s
selon le processus utilisé pour l'échantillonnage intensif. Le Groupe ne
disposait d'aucune de ces données lors de sa réunion.

-5-
1.11 - Conclusion
J
Ce bilan montre de manière significative l'importance des travaux menés à
bien pendant l"annee listao. La reunion s'était donné comme objectif de
faire une première analyse des données disponibles, afin de disposer.d'un
rapport préliminaire pour la prochaine réunion du sous-comité Listao, et
d'orienter à partir des discussions les analyses ultérieures.
2 - BILAN DES NOUVEAUX PROGRAMKES DE TRAITEMENT
Une notice complète faisant le bilan des nouveaux programmes et fichiers
mis au point au CRO de Dakar dans le cadre de l'année Listao, incluant
les organigrammes de ces traitements, est en cours de rédaction. Ils ne
seront que rapidement passés en revue dans ce rapport :
2.1 - Traitement fin des fichiers "livres de bord" !Cl, C2)
De nombreux programmes ont été mis au point ; ils traitent des statisti-
ques journalières des prises, efforts et tailles des captures des can-
neurs et senneurs FISM,
des senneurs espagnols ainsi que des tanneurs
basés à Tema.
Ils permettent d'analyser ces données pour des strates
spatio-temporelles quelconques à choisir,
et sont spécialement destinés
aux analyses fines des concentrations. Ils complètent la chaîne tradition-
nelle de traitement des données classiques (prises, efforts et mensura-
tions).
- SELEX : crée, à partir d'un fichier fusionnant plusieurs flottilles, un
fichier réduit pour une strate spatio-temporelle choisie par l'uzilisa-
teur ; il permet de reduire notamment les temps de passage des autres
programmes.
- STAJOU : élabore les statlst~quefi journali6res d+tailli:es par espèce,
engin, . . . à partir du fichier défini par SELEX.
- DISBA : calcule la d:stance parcourue par marée à partir des points
quotidiens des livres de bord, et permet une correction éventuelle à
partir des données observateur.
- DISFIS : analyse la
distance entre les positions journalières des
thoniers FI% dans tout l'Atlantique ou dans un secteur & définir, et
donne une matrice des distances entre bateaux.
- POICAL : analyse 12 composition des bancs en espèce ~OU association
d'espèce) et en poias.
- FRECAL : analyse 1;: f‘rc?quencr journalière des calées.

‘t
-6-
,
*
- DESCOM : liste les captures de listao par mois et par zone 5O x 5*,
pour une ou plusieurs flottilles.
- CTEINT : calcule et édite les captures en fonction de la température,
la période, la zone et l'espèce.
- MENSU : analyse la distribution de taille des poissons par zone et
durée.
- MENCOM : analyse la structure de taille
des concentrations, ainsi que
leur évolution dans le temps.
D'autres programmes sont disponibles au CRODT Dakar pour analyser l'orien-
tation de la recherche en relation avec la route du bateau, ainsi que la
distance entre les bateaux (les formulaires ISYP ne prévoyaient pas
l'acquisition de ce type de données pour analyses).
2.2 - Traitement des fichiers "observateurs" (F et G!
Ces programmes permettent une analyse complète des observations r$alisées
à bord des senneurs FISC et espagnols, pendant l'année listao : 4
utilitaires, 4 traitant les fichiers F (effortsj et 2 les fichiers G
(détections) :
2.2.1 - Utilitaires
- VERISYF et VERISYG : vérifient les données des formulaires F et G,
- GENBIF et GENBIG : génèrent des fichiers :? et G binaires.
2.2.2 - Fichier F
- OBSERV : analyse la fréquence dt detection des bancs en fonction .de
divers paramètres : vitesse, nombre d'observateurs, angles d'observa-
tion,...
- TYPAC : fait pour chaque bateau une analyse journalière de la durée de
chaque activité (voyage, recherche, pêche, . ...,
- TRAJET : à partir du point fait toutes les 112 heures et de la
visibilité,
ce programme estime la surface explorée quotidiennement par
un bateau ; il n'etait pas opérationnel pendant la réunion.
- DISTAN : estime la distance parcourue pour chaque état (recherche,
trajet, . ..) et compare 1~ résultat au loch.

-7-
2.2.3 - Fichier G
- GDASSO : analyse les associations de taille et d'espèce pour chaque
calée et pour l'ensemble des captures du bateau.
- ANAG : permet d'analyser un paramètre quelconque du
fichier G, et
crée un fichier utilisable par le logiciel GENSTAT (analyse statistique
genérale).
L'association des données traitees par DISTAN et ANAG permet une analyse
détaillée de l'effort de pêche.
2.3 - Traitement des données marquages
Un logiciel complet a été développé, en grande partie à partir de celui
fourni par 1'I.A.T.T.C.
Il permet d'évaluer la croissance, les migrations
et les paramètres de mortalité.
2.3.1 - Croissance
- BGCl :
sélectionne des strates spatio-temporelles (en fonction des
zones et périodes de marquage ou de recapture par exemple) par flottille,
trie les donnees en fonction d'un critère de qualité et donne des
triplets "taille marquage, taille recapture, temps de lïtserté".
- BGC4 : à partir des riisultats du programme précédent, calcule les
paramètres de croissance (K et Lm).
2.3.2 - Miprationx
- CIAT F07 : à partir de strates sélectionnées
(au marquage ou à la
recapture), il calcule les d :stances minimales parcourues, le temps de
liberté et l'angle moyen de deplacement pour chaque poisson.
- CIAT F04 A : calcule la vitesse moyenne de déplacement, le coefficient
moyen de dispersion, la distance moyenne parcourue.
- CIAT F04 B : estin;e les critères directionnels de migration.
2.3.3 - Paramètres de mortalité
- DLIBT : der,vant de CIAT FO7, ce programme élabore une matrice par
mois-secteur des marquages et recaptures.

*
-8-
.?
.
- TXREC : pondère le nombre de recaptures par l'effort ou la prise dans
des carrés 5O x 5".
.
- TCPEl : ajuste une droite aux logarithmes des nombres corrigés de
recapture.
- DESCOM
: permet de tenir compte de la destination des prises pour
corriger les effectifs de recapture en fonction du milieu de découverte.
2.4 - Traitement des données biologiques
Il s'agit essentiellement des données de maturité-fécondité et de lecture
d'âge.
2.4.1 -, Maturité-fécondité
Quabe pr~jik3mrnes CI!~ été t,iis au saint,
y,.i pern,oLtent d'analyser ,natc?i-
té (RGS, IGS), sex-ratio et f&ondit& dans des strates spatio-temporelles
quelconques au choix ; la maille minimale est: le mois- carré l" x 1'.
Cette chaîne est
actuellement opérationnelle et disponible au CRODT
(Dakar).
2.4.2 -- Détermination de l'âge
Les données sont en cours de saisie,
et un programme optionnel du type
précédent est en cours de mise au point au C.N.E.X.O. - C.O.B. (Brest).
2.5 - Traitement du fichier &eologie
Depuis 1976,
de nombreux paramètres écolodT,lques associés aux bancs de
thons et consignCs dans les livres de bord ont été mis sur support
informatique : associations d'espèces, type d'apparence, systèmes asso-
ciés,
conditions océanographiques (température, courants, profondeur de
la thermocline,
couleur de l'eauj ou méteorologique
(état de la mer,
nébulosité, force du vent, . ..i.
Un logiciel a éte développe au CRO d'Abidjan pour exploiter ces données,
et permet de calculer - pour des strates spatio-temporelles en option -
la répartition des prises de chaque espece en fonction d'un ou de
-plusieurs paramètres au choix.
,

- 9 -
2 . 6 - Traitements des données océanographiques
Cités pour mémoire, ils utilisent les logiciels de routine mis au point :
- par les océanographes physiciens de l'équipe ORSTOM basée au CNEXO/COB
(Brest) pour les croisières, mouillages, . . . ;
- par les océanographes de l'équipe ORSTOM basée au C.M.S. (Centre de
Météorologie Spatiale) de Lannion pour l'analyse des images satellitaires
et des "message-ships" ;
- par les services hydrographiques de
l'Armée
(EPSHOM, Brest) pour le
dépouillement des XBT.
Le seul aspect particulier portait sur la nécessité de pouvoir obtenir
ces donnees selon une maille spatio-temporelle compatible avec celle des
observations biologiques.
3 - CARACTERISTIQUES DE L'ANNEE LISTA0
3.1 - Description de la pêcherie
Le listao est pêché dans tout l'Atlantique tropical, essentiellement à
l'est de 30°W.
Les prises des principales flottilles figurent dans le
tableau 3.1 (extrait du rapport du SCRS 1981, avec une remise
à jour
pour 1980 et 1981 en fonction des dernières informations dont disposait
le groupe) ainsi que sur la figure 3.1.
Cette pêche de surface est caractérisée par son aspect relativement
côtier ainsi que par l'importance
de la pêche à la canne : 45 % des
prises totales de listao, contre moins de 10 % de celles d'albacore.
Dans l'Atlantique est, le listao est exploité par une centaine de sen-
rieurs de plus de 300 TJE (dont 80 pour les flottilles FIS et espagnoles)
et plus de 550 tanneurs :
500 glaciers de petite taille (Portugal,
Canaries, Cap Vert, Angola) et une cinquantaine de congélateurs de plus
de 50 TJB, dont la majorité est basée au Ghana. A l'Ouest, la pêche est
essentiellement pratiquée à la canne par une centaine de petits glaciers
(Brésil, Cuba) et occasionnellement par des senneurs.
De 1960 à 1971, les prises totales Atlantique ont augmenté régulièrement,
et oscillent entre 60 et 120 000 tonnes depuis lors.
Dans les analyses (lesquelles ne concernent que l'Atlantique est), seules
les pêcheries bien identifiées - et pour lesquelles le groupe de travail
disposait de statistiques fiables - ont été retenues :
- FISM, Espagne, U.S.A. pour les senneurs ;
- FISM, Japon, Angola pour les tanneurs.

-1O-
i
, La répartition de l'ensemble des captures a. été obtenue par extrapolation,
des captures
non échantillonnées à partir dès données FIS pour les
setieurs et japonaises pour les tanneurs ; celles provenant du Portugal,
des Canaries, du Maroc,
du Cap Vert et de l'Angola ont étB traité'es
séparément.
3.2 - Situation des captures en 1981
3.2.1 - Situation générale
Les dernières estimations dont disposait le groupe de travail ont &é
reportées dans le tableau 3.1. La prise totale de listao dans l'Atlan-
tique a été estimée & 135 000 tonnes, soit le maximum historique de la
pêcherie, tant à l'est (117 000 t) qu'à l'ouest (18 000 t).
A l'ouest, l'augmentation de 45 % des prises observée en 1981 provient
pour l'essentiel du développement de la pkherie de tanneurs brésiliens
dont les prises ont plus que doublé, le nombre de bateaux passant de 33
en 1980 à 80 en 1981.
A l'est, les captures se sont accrues de 15 % pour l'ensemble des flot-
tilles : faiblement pour les tanneurs (+ 6 %), et ce mal& une diminu-
tion de l'effort des thoniers basés à Tema dont le nombre est passé de 47
à 39 ;
plus fortement pour les senneurs (+ 23 %), avec une légara
augmentation de leur capacité de transport (+ 2 %).
Les figures 3.2 a, b, c montrent la répartition des prises par carré l" x
1" des principales flottilles, ainsi que celle des captures totales dans
l'Atlantique est. Elles mettent clairement en évidence différentes habitu-
des des flottilles ainsi que les principales zones de concentration de
listao.
L'Atlantique tropical est a été divisé en 6 secteurs, en fonction des
concentrations observées au cours de l'année 1981 :
- ATLANTIQUE NORD-EST : 25 à 45O N, 5 à 45O W
- CAP-VERT / SENEGAL
: 5 à 25O N, 10 à 25O W
- LIBERIA
: 5“ S à !T" N, 10 à 25O W
- G. GUINEE
: 5" S à 7O N, 5O E à 10° W
- ILES
: 5O S à 7O N, 5 à 15O E
- ANGOLA
: 5 à 15" S, 5 à 15O E
A partir des données dont il disposait, le groupe de travail a fait une
estimation des prises de'thonidés tropicaux par secteurs pour la période
1979-1981. Les résultats globaux annuels sont récapitulés dans le tableau
3.3 pour l'ensemble des espèces,
et de manière plus détaillée dans le
tableau 3.2 pour le listao. Les prises mensuelles de listao par secteur
ont $té reportées dans le tableau 3.4 et sur la figure 3.3, ainsi que
leur répartition par flottille et par type de pêche (fig. 3.4).

-1 l-
Les captures de surface dans l'Atlantique est se sont élevées en 1981 à
244 000 tonnes, avec à peu près autant de listao que d'albacore et une
situation variable selon les secteurs.
Atlantique nord-est
Ce secteur représente une faible part des prises (de 4 à 7 %), avec une
majorité de listao et de thon obèse, l'albacore y étant rare ; elles
restent relativement stables (11 à 15 000 tonnes).
La quasi totalité des prises sont faites à la canne (Açores, Madère,
Canaries 1, sauf en 1980 où des captures importantes ont été réalisées à
la senne devant le Maroc. C'est la seule zone dans laquelle les prises de
listao ont été inférieures en 1981 à ce qu'elles avaient été en 1979 et
1980 ; elles se sont élevées à 3 400 t et représentent moins de 3 % des
prises totales de l'Atlantique est. On notera cependant que ce secteur
n'est exploité que par de petites unités artisanales (il n’a jamais été
prospecté par des senneurs) qui y réalisent également de fortes prises de
thon obèse.
Cap-Vert - Sénégal
Ce secteur représente en moyenne 22 % des prises totales sur la période,
avec des apports importants des trois espèces (de 44 à 54 000 t). Les
captures d'albacore et de listao sont à peu près équivalentes, nettement
supérieures à celles de thon obèse.
Dans ce secteur, les prises à la canne sont assez importantes (20 à 25
% du total, grâce aux flottilles basées à Dakar et au Cap-Vert) et
restent relativement constantes, autour de 0 500 tonnes. Au contraire,
celles des senneurs sont en augmentation régulière sur cette période,
passant de 12 000 tonnes en 1979 à plus de 20 000 tonnes en 1981, cette
pêche étant essentiellement franco-espagnole. On observe un aspect sai-
sonnier marqué, avec deux périodes d'abondance en avril-mai et août-sep-
tembre.
Les prises françaises ont doublé en 1982 par rapport à leur ni-
veau en 1980-1981, alors que celles des Espagnols sont restées plus sta-
bles.
En 1981, elles montrent une forte augmentation aussi
bien
sur
l'albacore (+ 25 %) que le listao (+ 29 %i, en raison d'une présence plus
importante des senneurs dans la zone.
Libéria
Ce secteur est d'exploitation récente,
les premières pêches y ayant été
faites en 1976. Elles se sont régulièrement accrues pour atteindre 25 000
tonnes en 1980 et depasser 40 000 tonnes en 1981. Il n'est exploité que
par des senneurs qui y recherchent essentiellement l'albacore. Les prises
de listao deviennent cependant importantes (31 % en 1981) mais semblent
assez variables d'une année sur l'autre, et comprennent une fraction
importante de gros individus.
La pêche y a un caractére saisonnier marqué
(octobre à mars),
sans
qu'il soit possible d'attribuer ce phénomène à la disponibilité des ba-
teaux ou au comportement du poisson.
Elle est essentiellement pratiquée
par les Français et les Espagnols qui ont pêché environ 12 500 tonnes de
list$o en 1981.

---
-*MmII.-l-u
,-.-~,_,-l”.-ll---.I,-,---II_----
-IL.-
Golfe de Guinée
Avec une prise de 80 à 92 000 tonnes, cette zone est la plus intensément
.exploitée de l'Atlantique est (40 % du total), et le lista0 y constitue
en moyenne plus de la moitié des prises.
L'exploitation par la flottil-
le de tanneurs basée à Tema (Japon, Ghana, Corée, Panama) est prépondé-
rante, et représente de 55 à 70 % des captures de cette espke.
Les prises des senneurs français, espagnols et américains sont également
importantes,
mais visent plutôt l'albacore que le listao. Bien que moins
régulières,
leurs captures peuvent être
fortes et montrent un aspect
saisonnier plus marqué et une plus grande variabilité d"une année sur
l'autre que celles des tanneurs.
Ces trois dernières années,
les captures de listao et d'albacore ont
montré une augmentation
faible mais régulike, essentiellement due à
l'activité des senneurs.
Iles
C'est un des secteurs traditionnels de pêche à l'albacore, mais son im-
portance semble décliner. Ce secteur représente en moyenne 16 % des ap-
ports de surface de l'Atlantique est (de 30 à 37 000 tonnes) avec un?
majorité de listao ces deux dernières années.
La pêche y est essentiellement pratiquée par les senneurs et montre une
composante saisonnière marquée, de mai à septembre. Les prises de listao
se sont fortement accrues en 1981 (+ 54 !g) alors que celles d'albacore
sont en dkclin (- 14 %).
Angola
Cette zone a permis des captures importantes de listao dans les années
1970 à 1976, avec une prise maximale de plus de 40 000 tonnes en 1974, en
majorité dues aux senneurs. Abandonnée depuis, elle est exploitée par une
flottille de tanneurs artisanaux angolais qui pêchent de 4 à 6 000 tonnes
de tnzns par an. La pëche s'y redéveioppe lentement, et les prises ont
dépassé 10 000 tonnes en 1981 (4 Y. des prises totales) dont la moitié ont
été faites a la serine. La pêcherJe montre un aspect saisonnier marqué,
d'octobre à mars-avril, et exploite- essentiellement le listao (plus de 80
% des prises).
3.3 - Efforts et prises par unltk d'effort
Efforts
Les pêcheries de thonidés tropicaux i?tant plurispécifiques, il est dif-
ficile d'estimer l'effort exercé sur chaque espèce, en particulier pour
le listao qui est souvent considéré comme une espèce accessoire.
Cependant,
une tendance générale de l'effort portant sur les thonidés
tropicaux peut être obtenue par l'examen de .La capacité de transport des
principales flottilles de pêche dtf thonides tropicaux (cf. Rapport SCRS
1981).

-13-
La capacité de transport
des senneurs a été en accroissement constant
depuis leur apparition, et a quadruplé entre 1970 et 1980. Celle des
tanneurs,
beaucoup moins importante,
est restée relativement stable de-
puis 1975, avec une légère tendance à la baisse ces dernières années.
Il n'a pas été possible,
pendant la tenue du groupe de travail, d'évaluer
cette évolution par secteur de peche pour les principales flottilles.
Prises par unité d'effort
Le groupe de travail ne di:;pos;i~t. que de peu de données de CPUE pour
cette période, provenant pour l'essentiel de la flottille FIS.
On trouvera en annexe 1'Cvolution de 1969 a 1981 des CPUE des tanneurs,
moyens et grands senneurs dans l'Atlantique tropical est
: CPUE standar-
disées obtenues à partir
des moyennes par quinzaine et carré l" x l"
(fig.
3.5) et CPUE globales annuelles (fig. 3.6). Les deux séries
montrent des évolutions comparables ; l'indice moyen pondéré (moyens et
grands senneurs) indique une tendance légère à la hausse depuis
1979 (
s'amortissant en 1981.
La figure 3.7 récapitule l'évolution par quinzaine des CPUE standardisées
de 1970 à 1981. On remarquera que
celles-ci sont très variables et
accusent en général une composante saisonnière marquée. En 1981, les CPUE
par quinzaine reflètent 'bien la succession
des
concentrations exploi-
tées par la flottille FIS : Sénégal (avril a juin), Cap Lopez (mai à
août), Lioéria [octobre h decembre;.
3.4 - Fréquences de taille
Le groupe de travail ne disposait sur support informatique que d'une
partie des données ùe taille de la flottille FIS. Un traitement a été
réalisé ultérieurement par le Secrétariat de la CICTA en utilisant les
secteurs lis,tao aéf‘inIs par le sous-comiti,. C e u x - C i sont queique peu
différents de ceux utilisés par le groupe, mais
les
recoupent plus ou
moins
; la principale différence trent au regroupement aes secteurs Golfe
de Guinée et Iles dans une seule zone (73).
La distribution de taille annuelle àes captures FIS (tous engins réunis)
dans les secteurs Sénégal, Libéria et Iles ' Golfe de
Guinée est
reportée sur la figure 3.8 pour 1979, 1980 et 1981, ainsi que les poids
moyens et les prises correspondantes.
On n'observe en général que peu de
différence dans les rilstributions obtenues par les différents modes de
pêche.
Dans le secteur SENEGAL i71.!, les captures sont typiques, allant de 40 à
60 cm et bien centrées sur 50 cm ; seule l'année 1979 donne une
distribution assez aplatie.
Les prises de listaos de plus de 60 cm sont
rares, environ '1 YI ae: effect:fs.
Les poids moyens mensuel:; varlent en géneral entre 1.5 et
2,5 kg, sans
variations sa:sonnières b!en marquées. En 1981, le po~à? moyen annuel

-14-
est.assez élevé (2,5 kg), essentiellement à cause des prises importantes
'(45 % du total annuel) réalisées par les senneurs en avril-mai sur du
listao relativement gros (2,6 kg).
Dans le secteur LIBERIA (72), Yla majorité des prises est également
constituée de listaos de 40 à 60 cm, mais avec une distribution plus
étalée vers les gros poissons. C'est dans cette zone que les prises de
gros listaos de plus de 60 cm sont les plus importantes, 'de l'ordre de 5
% des effectifs. Les poids moyens mensuels varient en général de 2 à 2,6
kg,
avec une abondance nette de gros poissons ( > 3 kg) au premier
trimestre ; ce phénomène semble avoir éte moins marqué en 1981 que les
deux années précédentes.
Le dernier secteur,
regroupant ILES et G,OLFE DE GUINEE (73), est plus
hétérogène et difficile à analyser. La gamme de taille du mode est plus
étroite (40 à 55 cm) > mais avec un nombre de poissons de plus de 60 cm
non négligeable (2 %). Les poids moyens y sont les plus faibles des trois
secteurs,
et restent assez stables dans l'année (de 1,8 lih 2,5 kg), sans
évolution saisonnière nette. En 1981, la distribution paraît moins étalée
que les deux années précédentes. et
les poids moyens annuels ont
diminué sur la période, passant àe 2,2 à 2,0 kg. Ceci pourrait être en
relation avec l'évolution observée dans la pêcherie FIS, dont les prises
vont en augmentant dans la zone Golfe de Culnée alors qu'elles Ont plutôt
tendance à diminuer dans le secteur Iles.
Enfin, les prises FIS dans le secteur ANGiDLA (74) sont trop faibles pour
que leur échantillonnage soit sig,nif.icati:f. Les données historiques mon-
trent cependant qu'il s'agit pour l'essentiel de petits listaos, surtout
pendant le premier semestre.
3.5 - Conditions hydrologiques
De très nombreuses mesures océanographiques
et météorologiques ont été
réalisées en juin-juillet-août dans le Golfe de Guinée, afin de décrire
l'habitat du listao dans la zone de pêche : mesures de routine (stations
côtières, ships, satellites) ou exceptionnelles (campagnes océanographi-
ques, bouées, navires de pêche).
Celles-ci sont décrites en détail dans
un rapport particulier.
On a également suivi l'évolution de la situation thermique de surface en
1981, à partir des cartes hebdomadaires établies par le National Weather
Service (NOAA) ainsi que celles etablies par 1'Antenne ORSTOM au CMS de
Lannion,
à partir des données "ships" du GTS et des images Météosat ;
cette évolution a
été comparée & la sitU2t;io.n
moyenne décrite dans
l'Atlas d'HASTENRATH et LAMB (19771.
Au cours du premier trimestre, 1:) situation est normale, avec cependant
des maxima thermiques (Libéria t-7. fond du Golfe de Guinée) léeèrement
plus marqués qu'en année, moyennf:, de l'ordre de 1'C. En avril-mai, la
situation est toujours, normale, avec un maximum thermique centré sur le

cap des Palmes et un refroid;ssement précoce apparaissant au sud du cap
Lopez. De juin à août, on observe le
développement classique du schéma
de saison f.roide, avec ses deux maxima thermiques
(sud du Cap Vert et
baie de Biafraj, l'apparition des upwellings côtiers ivoire-ghanéens puis
Congo-gabonais (avec un décalage de l'ordre du mois) et enfin un refroi-
dissement général au sud de
l'equateur lie au déclenchement de la
divergence équatoriale. Au sud, un rechauffement général de la zone, plus
rapide dans
l e s ri:gions
côtières qu'au niveau de la divergence
équatoriale,
s'amorce
en septembre.
Au nord,
le maximum thermique est
centré sur le Cap-Vert,
et le front thermique du Cap-Blanc marque le
début de la descente des eaux froides. D'octobre à décembre, les maxima
thermiques se déplacent vers le Libéria et le fond du Gol.fe de Guinée,
avec des valeurs élevées i2'C de plus que la moyenne).
En résumé, 1981 apparart comme une année moyenne normale Jusqu'à la fin
août, et se distingue en fin d'annee par un rkhauffement plus rapide que
d'habitude de toute 1 a zone intertropicale.

-16-
.~
4 - ANALYSE DES DONNEES PAR ACTIVITE
4.1 - Marquages
Le Groupe de Travalil disposait de nombreuses données sur cette activi-
té et a pu procéder à des analyses assez poussées. L'ensemble de ces
études fait l'objet d'un document qui sera présenté au SCRS. Nous ne
reprendrons ici que les principales conclusions, sans développer les
techniques de calcul utilisées.
4.1.1 - Bi.lan des marquages de listao en Atlantique Est
Le bilan provisoire des marquages de listao, & la date du 30/06/82,
figure au tableau suivant :
ZONE DE
PERIODE
NOMBRE DE NOMBRE DE
TAUX DE
PAYS
MARQUAGE
(mois!
LIST.AOS
LISTAOS
RIZCAPTURE
MARQUES
RECAPTURES
------------- -.-------- --------- ---------- ---------- ---------
JAPON
G. GUINEE
7-8
12 976
930
7.2
CAP-VERT
CAP-VERT
10
2 485
63
12.4
SENEGAL
SENEGAL
10
1 756
164
9.3
ESPAGNE
CANARIIIS
677
1 181
147
2.5
COTE D'IVOIRE
ILES
1,3ài
/
1 091
77
6.3
U.R.S.S.
ANGOLA
12
993
6
0.6
COREE
!G. GUINEE?
?
326
6
1.8
PORTUGAL
AÇORES
7 .
1 1
0
0.0
------------- --------- -------.-._ - - - - - - - - --------- e---w----
TOTAL
i 20 819
1 393
6.7
_ _~
---

Le taux moyen de recapture pour l'ensemble ues campagnes 1980-81 est de
* 6,7 %,
ce qui
est relativement
elevé pour le listao : 3,2 % dans
l'Atlantique (ORSTON 1971-751, 4,4 % dans le
Pacifique Llud-Ouest, (CPS,
2975-81),
8,l % dans le Pacifique Est (IATTC, 1959-64). Ce taux de
recapture est très variable ide 0 à 12,4 %) selon la zone et la période
de marquage. Ces fortes variations sont probablement dues à des taux
d'exploitation très fluctuants dans l'espace et dans le temps.
On trouvera sur la figure 4.1.1 les fréquences de taille des listaos
marqués par le Japon, la France !Côte d'ivoire) et le Sénégal.
4.1.2 - Analyse des causes de non retour de marques
- Les taux de r&cupération
Pour les senneurs, les récupérations de marques ont lieu essentiellement
lors du transbordement des captures sur un cargo congélateur ; les
marques non
retrouvées à ce stade peuvent l'être ultérieurement, au
débarquement du cargo, ou enfin en usine. Pour analyser cette filière,
des salages ont et& opérés b deux niveaux : à bord
des
thoniers
senneurs (par les observateurs embarqués français et: espagnols) puis au
niveau des transbordements, en ensemençant directement les cargos congéla-
teurs. Ces salages ont donné les résultats suivants :
- Au niveau des transbordements : pour le port d'Abidjan, par lequel
ont transité 74 % des captures des flottilles FISM et espagnoles, le taux
de récupération des marques par les dockers est de 70 % ; ce résultat ne
prend en compte que les salages effectués par les observateurs français
(5 expériences), en rajson du peu de données provenant de la flottille
espagnole.
Les taux de récupération de marques à Abidjan sont cependant
comparables pour les deux flottilles, lesquelles fréquentent globalement
les mêmes zones de pêche. Pour le port de Dakar, les effectifs de marques
"salées" mis en jeu sont trop faibles pour conclure. On ne dispose pas de
résultats concernant les autres ports de débarquement.
- Au niveau des débarquements des cargos congélateurs, les résultats
varient de manière importante selon les ports ; les principaux points de
débarquement des listaos pêchCs par la flottille franco-espagnole sont
par ordre d'importance Puerto-Rico (22 300 tl, l'Espagne (16 000 t),
Abidjan (10 200 t , Dakar :F, XXV t;l et la France i 4 400 t). A
Puerto-Rico,
le taux dcj Gcouverte dc marques à bord des cargos est très
bon,
de l'ordre de 85 iI, supérieur a Flayapuez qu'à Ponce. En Espagne,
l'absence de retour de marques "salees" confirme lr taux de recapture
particulièrement f‘ait~lf~ (111 ' on v observe h:ih: tue1 1 emen t. Ceci peut donner
lieu à un biais norl ni~~~li$~rable, Pri:s de 6 200 t ayant étC débarquées
directement dans des ports espagnols en 1981. On ne dispose pas d'informa-
tions pour la France et l'Italie.
Dans l'ensemble, la rbcup&ration des marques semble donc satisfaisante au
niveau des débarquements, mals pourrait être améliorée en f;n de circuit.
Une analyse plus fLne df* lrl destination des captures devrait permettre
une am6lioration de L'es:: ma::on des taux de recapture.

- La mortalité immédiate due au marquage
_
.
Des marquages effectués sur des patudos et albacores juvéniles
en cours
de capture par un senneur ont montré que le taux de survie après marquage
était de 0,55.
On a cependant constaté par ailleurs que les listaos
résistaient moins bien à l'émersion que ces deux espèces. Ce taux de 0,55
serait donc un maximum pour le listao. Il semble nécessaire d'approfondir
cette étude.
Les autres causes de perte de marques ou de mortalité due au marquage
mériteraient également d'être étudiees.
4.1.3 - Croissance
La croissance à partir des données de marquage a été étudiée pour les
régions comprises
entre
5ON et
(zone équatoriale) et les zones
5’s

tropicales (nord de SON, sud de SOS). Il a été tenu compte de la fia-
bilité des données. Une première approche a consisté à calculer le taux
de croissance annuel pour les catégories de tailles 30-39, 40-49 et 50-59
cm ;
une
seconde
approckr a 6%
1",justemer.t à un modèle de (Icu
Bertalanffy par la méthode de Fabens.
Les résultats par classe de taille et par zone sont exposés dans le
tableau 4.1.1 ; le tableau ci-dessous récapitule les paramètres obtenus
par zone et port de débarquement, à partir des listaos de toutes tailles
restés au moins 30 jours en libertc, et en prenant en compte le degré de
fiabilité des observations.
ZONE MARQUAGE
PORTS DE RECAPTURE
AN + DK
AN + DK
DK + CV
COUS PORTS
! + TEMA
+ CN + AN
Indice de fiabilitti
1 1 1 1
2
-----------
----------
Zone Equatoriale
N
= 221
262
5"N, 5's
Lm = 78.2
70.1
0.397
---------------------
----------^
---------- ---------
Zone Tropicale
45
Nord de 5'h'
82.0
0.589
----- ----- /---__- ---- i --------
Atlantique Est
461
69.5
0.427
N = effectif ; L en cm ; K sur une base annuelle ; indice de fiabili-
té : ,bon (11, moyen (2).

On constate, pour la zone est-équatoriale de l'Atlantique, une croissance
lente (10 cm par an) pour des listaos de taille comprise entre 35 et 60
cm.
En zone tropicale nord, la croissance semble plus rap.ide (14 cm par
an
entre 35 et 75 cm),
mais l'effectif de poissons recapturés et
correctement mesurés y est encore faible (45). La figure 4.1.2 montre les
courbes de croissance obtenues dans les deux zones.
4.1.4 - Migrations
On trouvera les principaux résultats des marquages japonais dans le
tableau 4.1.2 ainsi que sur les figures 4.1.4 et 4.1.5. La figure 4.1.3
montre les compartiments définis pour analyser plus en détail certaines
migrations.
Les déplacements ont été étudiés selon la méthode de FINK et BAYLIFF
(1970) et à l'aide du programme CIAT F04A (IATTC). Ils confirment les
grands traits de la migration du listao dans l'Atlantique Est :
- Une forte migration vers l'Ouest affecte les listaos de la partie
orientale du Golfe de Guinée ;
- Des listaos de la zone angolaise peuvent migrer vers l'intérieur du
Golfe de Guinée ;
- Il existe dans le Golfe des échanges entre les poissons de la zone
du Cap des Trois Pointes et ceux du Cap Lopez ;
- Au nord de 5"N, une migration Nord-Sud existe, qui est à relier aux
évolutions saisonnières des masses d'eau dans cette région.
Une étude plus fine dégage cependant des précisions intéressantes :
- Les distances parcourues en direction de l'Ouest, à partir du
compartiment Ouest-Annobon (figure 4.1.41, montrent que les poissons
présents de juillet à septembre migrent
massivement
vers l'Ouest
entre juillet et mars. Ils aboutissent (figure 4.1.5j clans le compar-
timent du Llhkrlir (concentration de novembre à février) où ils sont
rejoints par de:; poissons venant du compartiment du Sénégal. Ce
compartiment du Libéria est par ailleurs considéré comme une zone de
reproduction du listao.
- A partir du compartiment Ouest-Annobon,
les distances parcourues
dans la direction Ouest-Sud-Ouest sont faibles, ce qui tend à prouver
l'absence d'un échappement massif de listaos dans cette direction.

-2O-
.
.
- Entre le compartiment Ouest-Annobon et le Sud-Elst (Cap topez,
Pointe Noire), il existe un échange confirme par des migrations en
sens inverse (figure 4.1.4) ; il n'y a cependant pas de migration
massive sur ce trajet.
- Il a été montré que des poissons peuvent passer du Golfe de Guinée
au compartiment du Sénégal. En revanche,
le trajet inverse -ou le
retour du compartiment Liberia
vers le Golfe de Guinée- n'a pas
encore été clairement prouvé.
- Enfin, si des relations nettes existent entre les 51es du Cap Vert
et le Sénégal, il semble que les populations de listaos des Canaries
restent à proximité des îles
; les rares recaptures éloignees mon-
trent cependant un déplacement vers les îles du Cap Vert.
Les résultats les plus intéressants concernent :
- la jonction des deux principales veines de migrations de novembre à
février dans le secteur Libéria, ce. qui soulève avec acuité le
problème de la structure des stocks de listao dans l'Atlantique Est.
- le déplacement apparemment massif vers l'Ouest des listaos présents
dans le fond du Golfe de Guinée : leur devenir était l'un des soucis
majeurs exprimés par le deuxième Groupe de Travail sur les Thonidés
Juvéniles (ICCAT, 1980) dans le cadre d'une réglementation par canton-
nements.
4.1.5 - Mortalité totale apparente
Les calculs ont été faits à partir des retours de marques posées par le
Japon en 1980 et 1981. On a supposé que le mélange des poissons marques
avec les autres était complet.
L'évolution mensuelle des racaptures de
ma:*quss jsi?naisee ~\\st. mc?trée sur ls\\ f! gure 4.7.6,
Deux approches sont possibles : soit que l'on considère la décroissance
dans le temps des effectifs‘absolus de poissons recaptures, soit que l'on
étudie celle des effectifs pondérés par un indice d'exploitation ramené
au jour de mer d'un grand senneur FISM ; dans ce cas, on a raisonné par
compartiment (cf. fig. 4.1.3).
La figure 4.1.7 montre que dans les deux cas (effectifs absolus ou pon-
dérés) le coefficient de mortalité 2 , calculé sur une base de temps
mensuelle,
est élevé et qu'il augmentemfortement entre février et avril,
en 1980 comme en 1981. Ce changement intervient alors que les flottilles
de senneurs Opè:rent dans le compartiment du Libéria. Ceci vient renforcer
l'hypothèse d'une forte augmentation du taux d'émigration hors de ce
compartiment. Sans exclure la possibilite d'un faible taux de retour vers
l'Est (Golfe de Guinée), on pense néanmoins que cette migration se fait
vers l'Ouest ou le Sud,
au del& de la zone de divergence équatoriale
(2OS) et où l'effort de pêche est faible ou nul.

4.2 - Echantillonnage au port
4.2.1 - Fichiers classiques
- Capture-Effort
Depuis 1979, il a été décidé de mettre en place -au niveau de la flot-
tille FISM- un nouveau système de codage des données thons, compatible
avec le système antérieur. Ce système saisit l'information quotidienne-
ment et, lorsque cela est possible, par coup de senne ; il est maintenant
bien rodé, et les données sont disponibles sous cette forme depuis 1976
pour les senneurs, depuis 1975 pour les tanneurs.
A l'occasion de l'année Listao,
ce système a été étendu à la flottille
espagnole, en
liaison
avec les scientifiques de l'I.E.O., et leurs
données sont disponibles sous cette forme depuis 1979.
La chaîne de traitement associée permet d'obtenir non seulement les
données de la tâche 1 de la CICPA, mais également des informations selon
une strate spatio-temporelle quelconque. Le Groupe de Travail a disposé
de l'ensemble des données franco-espagnoles sous cette forme, pour la
période 1979-1981, ainsi que celles correspondant à la tâche 1 pour le
Japon et les Etats-Unis. Le taux de couverture est en général bon, 70 à
100 % pour ces flottilles.
Il ne s'agit pas là d'une véritable opération de recherche, mais du
système générant les données utilisées dans la plupart des autres pro-
grammes. La situation actuelle est globalement bonne mais améliorable sur
certains points. Ces résultats ont été essentiellement utilisés dans les
sections 3 (Caractéristiques de l'Année Listao), 4.1 (Marquages), 4.4
(Analyse des Concentrations) et 4.8 (Relations Milieu-Capturabilité).
- Echantillonnage biologique
La situation
est variable selon les flottilles, mais on observe une
amélioration générale pour 1981. Pour l'Espagne, la situation est bonne
pour les débarquements faits à Dakar, plus médiocre pour ceux d'Abidjan.
L'échantillonnage est bon pour la flottille FISM, moyen pour les tanneurs
basés à Tema et les senneurs américains,
insuffisant pour les autres
flottilles.
Globalement,
l'essentiel des prises bénéficie d'une couvertu-
re acceptable.
Là encore,
les données recueillies servent essentiellement pour
les
estimations faites dans les différentes actions de recherche ; elles ont
plus particulièrement éte utilisées dans les sections 3, 4.3, 4.4 et 4.8
de l'ordre du jour.
4.2.2 - Fichier écolop,ique
6
Depuis juin 1976, les données fines écologiques sont disponibles à partir
des livres de bord des senneurs FISM. Ces données ont été codées et mises
sur, support
informatique,
et correspondent à près de 10 GO0 coups de
serine sur cette période,
soit près de 20 X du nombre total de calées
réalisées par la flottille. '

-22-
.
Le logiciel de traitement de ces données, mis au point au C.R.O. d'A-
bidjan (cf. section 2.5), permet d'analyser la répartition des calées
ou des prises d'une espèce (éventuellement d'une classe de taille)
en fonction de différents paramètres écologiques : température, zone
et époque,
type d'apparence, système et faune associés, conditions
océanographiques (immersion de
la thermocline, courants, météorolo-
gie,
. ..). Cette analyse peut être faite sur une strate spntio-tempo-
relie quelconque zi choisir.
Une étude préliminaire de ce fichier, portant sur les captures 1981
de listaos de 2 21 4 kg (lesquels représentent plus de 80 % des prises
de cette espèce), a été présentée ; cette analyse portait sur 1 840
coups de sennes positifs ayant permis de capturer 12 700 t d'albaco-
re, 23 600 t de listao et 900 t de patudo. L'essentiel des resultats
est récapitulé dans le tableau 4.2.1.
Une étude plus détaillée devrait être entreprise au niveau des princi-
pales concentrations pour en estimer les c,aractéristiques. Une compa-
raison est possible pour certains paramètres avec les données observa-
teurs : la figure 4.2.1 montre les répartitions des captures de lis-
tao en I‘onctio,? de ;; température :i bartir des Jeux typee de dom:dcs.
4.3 - Echantillonnage intensif iobservateurs)
Les informations recueillies par les observateurs à bord des thoniers
français et ivoiriens d'une part, et des thoniers espagnols d'autre
part sont de trois types :
- information sur la description des types d'activité du thonier
(fichier F) ;
- tnforr?tion ?\\lr les npérat i ?-. ‘; de pkhe (fichier C! ;
- information sur les paramètre? météorologiques (fichier 1).
Au cours de la réunion, seuls le8 fichiers F' et G ont été analysés.
Les fichiers observateurs ont surtout. permis d'établir des comparai-
sons entre les flottilles FlSK (:Jt espagnole. Les résultats globaux
des observations sont récapitulés dans le tableau 4.3.1.
4.3.1 - Type c?'activit&
A partir du fichier F, il est possible de décomposer l'activité des
senneurs : recherche du poisson,
suivi des mattes, attente,
opéra-
tions de pêche ; les temps restant consacrés aux réparations, à la
route sans recherche, ou lorsque Ir navire est à la cape en raison
de mauvaises conditions méttorolorc;rlues, ont ét.6 regroupés.

.
- Senneurs français
Les observations recueillies par les 9 scientifiques embarqués sur des
senneurs
FIS ont permis de décomposer leur activité de la manière
suivante : 74 % du temps de mer est consacré à la recherche, 11 % aux
activités de pêche proprement dites,
7 % au suivi de mattes, 5 % à
l'attente et 3 % aux autres activités regroupées. Ces résultats sont
représentés sur la figure 4.3.1.
Une analyse plus fine a été faite par catégorie de taille des bateaux ;
elle montre des écarts assez
importants dans les temps passés à la
recherche,
faibles en ce qui concerne le temps consacré aux operations de
pêche :
- Les senneurs de la catégorie 5 (400 t de capacité) consacrent en
moyenne chaque jour 7H14 (écart-type 52 mn) à la recherche et lH28 à
la pêche ;
- Les senneurs de la catégorie 6 (600 à 800 t de capacité) consacrent
en moyenne chaque jour 8H31 (écart-type lH57) à la recherche pour
lH25 à la pêche. On remarquera que cette catégorie est plus hétérogè-
ne que la premike,
et qu'elle consacre environ 1 heure de plus par
jour à la recherche pour un temps de pêche identique, le gain se
faisant aux dépens des autres activités.
Toutes catégories confondues,
les senneurs français consacrent chaque
jour respectivement 8H05 (écart-type lH43) et lH26 (écart-type 9 mn) à la
recherche et aux opérations de pêche.
- Senneurs espagnols
Une analyse identique, faite à partir des observations recueillies par
les 5 scientifiques embarqués
sur des senneurs espagnols, a donné des
résultats très semblables :
73 "I du temps de ner est consacré à la
recherche,
11 % aux opérations de pêche, 5 % au suivi des mattes, 6 % à
l'attente et 5 % aux autres activités regroupées. Ces résultats sont
représentés sur la figure 4.3.1. L'analyse plus fine des données n'a pas
été faite.
4.3.2 - Angles de prospection et de détection du poisson
- Angles de prospection
Afin de vérifier s'il existe des zones prkférentielles de recherche du
poisson,
il a été demandé aux observateurs embarqués sur les senneurs
d'épier les hommes d'équipage chargés de scruter (à l'aide de jumelles)
la surface de l'eau pour repérer les bancs.
La tâche de l'observateur
consiste à repérer, par périodes successives de 10 secondes, les secteurs
de plan d'eau scrutés par l'homme d'équipage à la veille. Pour ce faire,
le plan d'eau est divis& en intervalles d'angle par rapport à l'axe du
navire : ce sont les classes de gisement numkotés de 1 à 7 comme le
montre la figure 4.3.2. La classe 1 couvre un secteur de 6'7O5 d'interval-
le ; les six autres classes sont égales en valeur d'angle : 22O5.

----
-_u-II--_Ie‘“.*l--
,--..,*
,/,.;.
-l-.-L<---,~
----
- -..--_----.-.-
----
~~
-14-
Ainsi,
pour chacune des 7 classes de gisement, on a pu établir'les
fréquences des périodes
de 10 secondes .pendant lesquelles les hommes
d'équipage y ont scruté. Pour établir ces fréquences, l'observateur épie
le matelot en poste de prospection durant des périodes de 10 à 15 minutes
consécutives choisies aléatoirement.
Le nombre de période de contrôle
effectué sera noté (n). Les fréquences obtenues par classe sont ensuite
exprimées en pourcentage du nombre .total de périodes de 10 secondes de
recherche (noté NI.
Pour trois senneurs de la flottille FIS, nous avons pu différencier les
fréquences des jumelles à babord de celles des jumelles à tribord. La
figure 4.3.3 qui représente les valeurs obtenues permet de constater :
- que les distributions des, fréquences à babord et à tribord sont
sensiblement symétriques pour un même bateau ;
- que les classes de gisement 2, 3 et 4
(à babord comme à tribord)
sont plus régulièrement prospectées avec une fréquence globale moyen-
ne supérieure à 70 %, dont plus de 30 % sont fournis p$ar la classe 3.
Pour les autres senneurs FIS et espagnols,
l'information ne permettait
pas d'individualiser les observations babord et tribord ; aussi les
résultats ont-ils été regroupés et sont représentés sur la figure 4.2.4.
La colonne de gauche correspond au regroupement des observations babord-
tribord de la figure 4.3.3 ; la símilitude des deux représentations nous
permet d'être relativement confiants quant aux images obtenues pour les
autres senneurs.
Les résultats globaux FIS et espagnols
sont reportés sur les figures
4.3.4 et 4.3.5. Ce sont toujours les Cl*asses de gisement 2, 3 et 4 qui
sont les plus régulièrement prospectées, mais alors .que la classe de
gisement no
3 semble nettement privilégiée chez les senneurs FIS, la
prospection chez les senneurs espagnols couvre, avec la même intensité,
les classes 2 et 3. Il faut également. noter que les senneurs espagnols
surveillent un peu mieux la classe no 1 que ne le font les thoniers FIS.
Toutefois,
il est apparu que la recherche du poisson dans les classes
autres que les classes 2, 3 et L dépend surtout des commodités offertes
par l'emplacement de la jumelle et, de la surveillance exercée sur le
matelot en poste oe prospection.
- Angles de détection
Ce sont les gisements à 1 'inti:r.it:ur desquels sont détectés les bancs de
poissons. Ici, les classes de gisement ont XI0 d'intervalle chacune.
Les fréquences relevées par classe ont été regroupées par pavillon (FIS
et Espagne). Les valeurs obtenues à baborc et à tribord ont été ensuite
additionnées pa:r symétrie et représentées sur la figure 4.3.6. Pour la
flottille FIS, 'tout comme pour la flottille espagnole, les détections les
plus fréquentes ont eu lieu dans les deux classes consécutives de Oo à
40* (par rapport au cap du navire! qui correspondent approximativement
aux classes 3 et 4 des angle:: de prospection.
En simple logique, il
apparaît que les frequences
les plus fortes de détection ont été relevées
dans les classes de gisemeri: ü;ins lesquelles la prospecti.on a été plus
intense ; cependant, les frilquences
de détection dans les trois classes
suivantes (de 40° à lOO"l sont comparativement plus élevees que celles de
prospection dans les plans d'eau de même position.

-25-
- Conclusion
La surface de la mer balayée visuellement autour d'un senneur a donc
une géométrie particulière. En combinant celle-ci avec l'étude des dis-
tances de détection, on pourrait déterminer sa valeur moyenne par uni-
té de temps et intégrer ce nouveau paramètre dans la définition de
l'effort.
4.3.3 - Indices de détection et types de bancs
A partir des fichiers G, une analyse des indices de détection et des
types de bancs a été réalisée pour chacune des flottilles. Les réparti-
tions en pourcentages des principaux paramètres se trouvent en figure
4.3.7 ; les critères retenus sont ceux définis dans le manuel des ob-
servateurs à bord.
Les deux principaux indices de détection sont les bancs eux-mêmes sous
différentes formes (balbayas, sardaras, poissons sautant) -ils repré-
sentent la moitié des observations- ainsi que les oiseaux dans 30 %
des cas ; viennent ensuite les épaves et la faune associée (requins
baleine, mammifères marins). On ne disposait pas d'observations concer-
nant le repérage par avion ou hélicoptère.
Les bancs repérés correspondaient le plus souvent à des concentrations
liées à la présence de nourriture (41 à 50 % des cas), suivis par ceux
associés à des épaves (10 % des cas). Une proportion importante des
observations (26 à 38 % des cas) ne peut être attribuée à aucun fac-
teur apparent, autre que le comportement de l'espèce.
Ces résultats -très globaux- devraient être affinés et examinés au ni-
veau des concentrations lorsque cela est possible. De même, la compa-
raison entre les senneurs français et espagnols devrait
être
faite
dans des strates spatio-temporelles comparables. Enfin, une étude con-
jointe des fichiers observateurs et écologique devrait permettre de
s'assurer du caractère général de ces observations.
4.3.4 - Distance parcourue par jour
On a pu analyser les distances parcourues quotidiennement par les sen-
neurs, à partir des relevés tiu loch faits matin et soir par les obser-
vateurs. On a reporte sur la figure 4.3.8 les fréquences des distances
moyennes parcourues par jour. La différence de comportement des deux
flottilles y apparaît très nettement, les senneurs français ayant ten-
dance à faire plus de route que les espagnols, et ce bien qu'ils consa-
crent approximativement le même temps à la recherche. La distribution
espagnole montre un mode bien marqué à 80 milles par jour et une fai-
ble fréquence de déplacements superieurs à 200 milles par ;Four ; celle
des Français est plurimodale,
avec deux maximas pour 100 et. 160 milles
par jour, et un nombre Important de parcours de plus de 200 milles par
jour. Le mode marque que l'on observe à 280 milles par jour correspond
en fait à des transits d'une zone à une autre, cette tactique semblant
plus fréquente chez les Français que chez les Espagnols.

y-Y-----*-**~
~___“...
^--I
-,.-_
_,._-.--.
._.
..--.
-2b-
, .
, En moyenne,
les senneurs français parcourent 163 milles par jour- Pour~
seulement 105 pour leurs concurrents espagnols. Cette différence de
mobilité se retrouve également au sein de la flottille française :-alors
que les grands senneurs (catégorie 6) explorent en moyenne 184 milles par
jour (écart-type : 23 milles), les moyens senneurs (catégorie 5) ne
prospectent quotidiennement que 122 milles (écart-type : 26 milles). Ceci
pourrait être à l'origine des deux modes observés pour les bateaux
français, toutes catégories réunies ; ce point devrait être vérifié.
Enfin,
la comparaison entre les deux flottilles devrait être tentée en
utilisant des marees ayant eu
Ileu dans des strates identiques, les
hétérogénéités observees pouvant etre dues a des concentrations ayant des
caractéristiques différentes (plus ou moins stables, par exemple).
4.3.5 - Analyse des calées
- Durée des calées
A partir des données des fichiers F analysées à l'aide du logiciel. GEN-
STAT, nous avons établi pour d.iff??rentes classes de tonnages de poissons
pêchés,
les temps mis par les thoniers français et espagnols pour toute
l'opération de pêche ; ceci comprend les temps de filage et de fermeture
de la senne, l'opération de la ml:;e en place des anneaux, le temps de
virage de la senne et de salabardnge du poisson.
Le tableau ci-dessous récapitule
la durée des calées françaises et es-
pagnoles par classe de tonnage des captures totales. L'analyse a porté
sur 284 coups de senne français 'dont 220 nuls) et 89 coups de senne
espagnols (dont 29qnuls).
DUREE DES CALEES (Heures)
------------------ -----------------
CLCI.!YSE DE
-7
Lsl'AGNOLS
FRANCAkj
-__--- -_- ---- -.s-I--I- ----.n.------ ---v-v
TONNAGE
Nombre
Dur&!
Nombre
Durée
de Calt?es
de calées
-_---- ..--.-- --_-_------ ------mm--- ---M-I-
calées nulles
29
lh39w
120
2h25mn
28
2hO1um
86
2h52w.
,
1 à 10 t
11 à 50 t
26
2h30mn
72
3h27w
> 51 t
6
4hO4mn
6
4h42w
toutes calées
non nulles
60
2h25mn
164
3h12mn

.
Une analyse de variante des résultats montre que les différences obser-
vées entre les deux groupes sont significatives pour les coups nuls et
ceux compris entre 1 et 50 t, non significatives pour les coups de plus
de 50 tonnes. La différence la plus nette vient de la durée des COUPS
nuls,
très supérieure chez les Français à celle des Espagnols.
Cette
dj,ff&ence peut être attribuée à la technique de maniement de la senne,
les thoniers français perdant souvent beaucoup de temps lors de la mise
des anneaux sur le canon.
Une analyse des résultats par
catégorie et par nationalité montre une
hétérogénéité de la durée moyenne des calées chez les senneurs français :
2H37 (catégorie 5) pour 3HOl (catégorie 6) ;
chez les
Espagnols, on
n'observe au contraire pas de différence significative entre les senneurs
de la catégorie 6 (2H13) et ceux de la catégorie 7 (2H03).
- Prise par calée
Les résultats par marée obtenus par les observateurs se trouvent dans le
tableau 4.3.1. L'analyse comparative des prises par calée des senneurs
français et espagnols fait apparaître une différence hautement significa-
tive, avec une moyenne de 8 t pour les senneurs français et de 14 t pour
les senneurs espagnolsr
Une analyse par catégorie de taille, Français et Espagnols réunis, donne
un résultat à la limite de la significativité :
il semble que les
différences de techniques liées à la nationalité introduisent un biais
trop important ; finalement, c'est bien le facteur par pays qui est le
plus décisif.
Au sein des deux flottilles,
les prises par calée ne sont pas signifi-
cativement différentes ; 8,5 t (catégorie 5! et 8 t (catégorie 6) pour
les Français ; 13 t (catégorie 6) et 18 t (catégorie 7) pour les Espa-
gnols.
Ce résultat doit cependant être considére
avec beaucoup de précaution,
les strates exploit,ies par les deux flottilles étant très differentes : 8
marées françaises sur 9 ont été faites de mai à juillet dans le secteur
CAP-LOPEZ
(prise
moyenne
de P,,6 t par calée 1, tandis que 3 marées
espagnoles sur 5 proviennent de la zone SENEGAL en septembre-octobre
(prise moyenne de 16 t par calée;. Cette différence reflète donc probable-
ment une hétérogénéité plus spatiale que due aux flottilles. L'approche
d e v r a i t ê t r e a f f inee S p a r t i r d ‘une analyse plus f i n e d e s f i c h i e r s
classiques capture-effort.
- Relation durGe des ca lees et prises par ca.lée
A partir des 373 coups de serine donnés par les thoniers sur lesquels
étaient présents des observateurs, le coefficient de corrélation entre la
durée de la calée et la prise s'élève à 0,39 ;
cette corrélation est
hautement significative,
m a i s on p o u v a i t s ’ a t t e n d r e à c e
résultat :
plus la prise est :mportante, ;jiU5> la durer de la cal&~, est importante.
On a également détermi ik -pour chacune àes flott ;Iles- la régression
linéaire liant: durée et prrse par cal&. lieux approches ont été utilisées:
la technique classique d’estimation de la pente et de ! 'ordonnée à

-28-
,
.partir de l'ensemble des données d'une part, 'l'estimation de la pente
seule en fixant l'ordonnée à l'or;[;ine à sa valeur obtenue par l'analyse
des calées nulles d'autre part. Lez.; resultats sont résumés ci-après.
Régression classique?
Régression avec origine fixée
Français :
D = 2,557 + 0,0374 (
D =: 2,43 +
0,0416 C
Espagnols :
D = 1,X? + 0,027' (:
D = 1,66 + 0,0304 c
D = durée (en heures decimales), C = prise (en tonnes).
La seconde approche semble, a priori, meilleure.
- Nombre moyen de calées par jour
On trouvera dans le tableau 4.3.1 le nombre moyen de calées par jour
"toutes espèces réunies" ou "11stao" calculé à partir des, fichiers ob-
servateurs
; les zones correspondent aux concentrations. Les résultats
sont assez variables, s.drtout en ce qui concerne les calées "listao".
A partir du fichier livres de bord, une analyse par secteur a été faite
pour les deux flottilles ; le+,
résultats figurent dans le tableau
c i - à e s s o u s .
FIS
ESPAGNE
_---.------------.----___I___
SEL;TEUR
Non-b re
Nombre
Nombre
Nomb -re
Nombre
Nombre
.
jours
calées
J o u r s
calées
calées
calëes
de mer
de mer
)ar jour
1 )ar jour
I:
,,-:-,---- m--------.I --m---m--
----e---s
------.---
---v----w
SENEGAL
'706
682
1,04
408
445
0,92
LIBERIA
1 195
1 463
0,82
323
37 2
0,87
GHANA
350
772
0,45
379
557
0,68
CAP LOPEZ
1 388
1 418
0,98
. 2026 1 148 1,76
ANGOLA
526
186
2,82
. .w--.-.----e. . ----v---e
-------a . .--------- . .---------
-1’----e---w 1
POUS SECTEUR:;
3 634
4 335
0,84
II 662
2 708
1,35
/
---.
i- - - -

. Globalement,
les senneurs espagnols tournent plus fréquemment que les
français, et cela dans tous les secteurs, SENEGAL excepté ; la différence
est particulièrement nette pour les secteurs CAP LOPE2 et GHANA; Ceci
peut être lié à la manoeuvre plus rapide de la senne par les Espagnols.
Les pourcentages de coups nuls sont proches pour les deux flottilles : 42
et 44 % des tentatives échouent.
4.3.6 - Rejets
L'examen de rejets à partir des fichiers observateurs FIS est peu con-
cluant ; pour l'ensemble des 9 marées, on a relevé les tonnages suivants:
3 t d'albacore, 9 t de listao, 45 t de thonine et 3 t de divers.
4.4 - Analyse des concentrations de listaos exploitées en 1981
4.4.1 - Généralités
L'analyse des statistiques de prises révèle que pour le listao -comme
d'ailleurs pour l'albacore-
un pourcentage important des prises provient
de quelques strates spatio-temporelles qui ne constituent qu'une faible
proportion des strates explorees. En dehors de ces zones et périodes de
forte abondance où l'effort de pêche se concentre véritablement sur le
listao en tant qu'espèce cible,
les prises et les prises par unité
d'effort de listaos sont faibles. Les statistiques de pêches des flottil-
les de senneurs FISM et espagnols et celles des tanneurs de Dakar et de
Tema, durant l'année 1981, ont ainsi permis d'identifier 4 strates où les
prises de listao ont été très importantes (ci-après dénommées SENEGAL,
CAP-LOPEZ, LIBERIA et GHANA],
et deux strates avec des prises relative-
ment faibles,
mais
avec de fortes p.u.e.
(CAP-VERT et ANGOLA). La
définition géographique et temporelle exacte de ces strates, ainsi que
les prises de listao qui y ont été réalisées par ces flottilles sont
données dans le tableau c.j-dessous :
.
._.__" ._
._..
!
DENOMINATION
LIMITES GEOGRAPHIQUES:
PERIODE
, CAPTURES
-----a-- ----------------------T------^--
ZONE
Latirude Longitude
Début
Fin
LISTA0 (t)
*_------------ --------- -----s--e- -- ------- ----w---- ' ".-- -------
SENEGAL
5 a 20°N
15 à 2o"w
OI/04
30/06
8 300
CAP LOPEZ
5Os à 5°K i 5 3. 10"E
01/05
31/08
20 000
GHANA
0 à IO"N
5"W à 5"E
01/07
30/09
14 200
ANGOLA
10 à 20"s
5 Zi 15"E
OI/09
31/12
3 000
LIBERIA
5"S.à 5”N
10 à z5"w
OI/10
31/12
8 100
CAP-VERT
10 à CO"N
20 à 35"w
OI/09
30/11
j
?
,

--m1_1
-C--p.-m.-.,
-__*.,, . ._._.“.._” -.-- “__--” .--, -.“~-“.“.- .-.. -_---.-
__--.---.---
-_iu-
On remarquera que les captures dans ces concentrations représentent près ,
. de 60 % des captures totales annuelles de listao réalisées par' ces
flottilles.
On doit en outre garder à l'esprit le fait que la plupart des campagnes
de marquages de listaos ont été rFalisées dans ces strates, ainsi qu'une
proportion très importante des recaptures (du fait de l'importance des
prises). Enfin, dans plusieurs de C~L, strates, les observateurs scientifi-
ques de l'année Listao embarqués sur les thoniers permettent de disposer
d'informations essentielles
sur le comportement des pêcheries et des
listaos au sein de ces concentrations. Ces observations permettent de
valider,
de mieux interpréter et d'introduire des facteurs correctifs aux
données brutes des livres de bord. Cette analyse vient donc généraliser
et intégrer celles qui ont été menées dans le cadre des autres sections.
4.4.2 - Traitement des données
Les paramètres suivants sont calculés dans chacune des
4 concentrations
ayant permis de fortes prises en 1981 :
- prises journalières et par petriode de 10 jours des flottilles de
tanneurs et senneurs FISM et espagnols, ainsi que Cell#es d'un échan-
tillon des tanneurs de Tema. Une extrapolation aux prises totales des
flottilles thonières est réalisée par engin, à partir des déclara-
tions de prises par carré de l" x l"
et mois de flottilles pour
lesquelles on ne dispose pas de statistiques journalières ;
- p.u.e. : les p.u.e. sont calculées journellement et par période de
10 jours, en quintaux par jour de pêche. Une p.u.e._en quintaux par
heure de recherche active, c'est-a-d~~re éliminant les durées des
coups de senne pendant lesquels les senneurs demeurent immobilisés,
est
aussi
estimée.
En effet,
on dispose d'une part -grâce aux
observateurs- d'une estimation de la ,re:Lation durée d'une calée en
fonction de la prise (pour les senneurs français et espagnols),
d'autre part -grâce aux livres de bord-
du nombre journalier de
calées et de la prise de chaque calée. Ces deux paramètres permettent
d'estimer, pour chacune de ce:, aeux flotti.Lïes, la durée cotale Jes
coups de serine,
et de soustra.re cette donnée du temps de mer en
estimant ainsi le temps de recherche.
- prises et p.u.t'+ en nombrr. :Ie l.istcioFn par classe de 1 cm et par
âge. On admettra ici que les .i.ndividus d'une concentration apparte-
nant à la même classe de taille ont .1e même âge ; cette hypothèse
peut n'être pas valable pour le listao,
si la croissance est très
variable selon les zones et que dans les concentrations se regroupent
des listaos d'or?gines géographiques différentes (ce qui semble le
cas, en particulier pour la concentration LIBERIA). L,'évolution des
prises et des p.u.ct. des individus d'une gamme de taille donnée n'en
demeure pas moins un paramètre intéressant; à analyser.
- le nombre d'individus marqui?s
dans chaque strate est connu avec
précision.
Le nombre de recaptures est connu pour une certaine pro-
portion des marques, celles dont la position géographique et la date
de recapture son? connues. Or! estime. le nombre total de listaos
recapturés dan:: chaque concentration en corrigeant le nombre de
recaptures identlf; *ees d'une part de la proportion de listaos dont la
strate de recaptu1.e est connue par rapport aux recaptures totales,
d'autre part du taux de non détection des poissons marqués et
recapturés qui peut être estimé par flottille et en fonction du
Circuit de commercialisation du poisson (cf. section 4.:L).

-31-
4.4.3 - Les analyses en cours
L'analyse des concentrations
conduit à traiter d'une manière fine un
volume très important de données. En outre, certaines données essen-
tielles, par exemple les statistiques complètes de la flottille de Tema,
n'étaient pas encore disponibles lors de la réunion du Groupe de Travail,
lequel n'a donc pas pu procéder à une analyse aussi fine qu'il l'aurait
souhaitée des résultats. L'analyse complète sera réalisée dans les mois à
venir, en employant l'approche suivante :
On dispose conceptuellement d'un certain nombre de "strates spatio-tem-
porelles",
dans lesquelles se sont concentrés préférentiellement les
listaos. Les marquages-recaptures montrent qu'il existe entre ces strates
certains déplacements des listaos. Par exemple, la concentration de
listaos "LIBERIA" exploitée fin 1981 apparaît essentiellement alimentée
par une immigration de listaos provenant de la concentration estivale du
GHANA, puis en fin d'année par ceux issus de la concentration CAP-VERT -
SENEGAL. Les données seront analysées au niveau de chaque concentration
et au niveau de l'Atlantique Est. Dans chaque concentration, les marqua-
ges-recaptures, les prises et les p.u.e. par taille permettront d'estimer
les tendances des abondances relatives (p.u.e.1 et absolues (analyse des
vecteurs de prises par taille) dans la strate.
Au niveau de la pêcherie de l'Atlantique Est, les résultats des marqua-
ges-recaptures et l'évolution des p.u.e.
par taille dans chaque concen-
tration permettront d'estimer des taux de migrations interconcentrations.
Un modèle de simulation reconstituant la dynamique à
l'intérieur des
concentrations ainsi que les déplacements entre les concentrations sera
mis au point. Il permettra de déterminer les combinaisons de paramètres
compatibles avec les observations.
Il est probable que cette approche
doit, sinon répondre à toutes les questions posées actuellement, du moins
permettre d'éliminer des hypothèses a priori acceptables, mais qui s'avè-
reront incompatibles avec les données.
L'objectif final demeure d'obtenir une compréhension cohérente de la
structure du stock de listaos exploité dans l'Atlantique Est et de son
niveau d'exploitation durant l'année Listao.
Les premières études faites pendant la réunion ont donné des résultats
préliminaires intéressants, mais doivent être approfondies. Le Groupe de
Travail considère sur ce plan qu'% 1 sera nécessaire de mener l'analyse
des concentrations de listaos
de juin 198O 2 juin 1982, afin d'obtenir
des résultats plus significatifs.

-32-
4.5 - Maturité - fécondité
4.5.1 - Les données
La saisie informatique des données brutes du Sénégal, de la Côte d'I-
voire, de l'Espagne, du Cap-Vert, du Maroc et pour partie du Ghana a
été faite selon un format uniforme pour les années 1977 ;3 1982. Ces
données correspondent au niveau 1 de l'échantillonnage (poids des gona-
des). Ceci représente un total de 8 849 poissons ; un traitement préli-
minaire
laisse apparaître certaines lacunes dans l'échantillonnage,
notamment pour la zone comprise entre 3ON et 3OS, 8O et 25OW.
Les données correspondant au niveau
2 d'échantillonnage (fréquences
de taille des ovocytes et fécondités) doivent être traitées directe-
ment par les laboratoires les ayant recueillies et n'étaient; pour l'es-
sentiel pas disponibles lors de la réunion.
4.5.2 - Les programmes de traitement;
Une chaîne de programmes actuellement fonctionnelle au CROI)T (Sénégal)
permet de faire toute analyse de sex-ratio et d'index de reproduction
(RGS-IGS), autorisant un choix tres souple et une combinaison à volon-
té des strates suïvantes : période (an, moisj, lieu (carré de l" x 1'
ou toute zone pouvant être obtenue par sommation de
carrés
de l"
x 1'1, taille, sexe, engin de capture, pays échantillonneur et stade
de maturité. Une option de traitement permet une visualisation globale
par carré de 3O x 3* des nombres de poissons ayant un index de maturi-
té (RGS, ou IGS) supérieur à une valeur choisie.
4.5.3 - Résultats préliminaires
Dans un premier temps, l'analyse a porté essentiellement sur la répar-
tition spatiale des index mensuels moyens de maturité ; celle-ci a été
faite en utilisant l'ensemble des données recueillies depuis 1977. On
a considéré qu'il y avait reproduction dans un secteur lorsque l'indi-
ce gonado-somatique (IGS, tel que défini dans le Programme de l'Année,
Listao) était supérieur ou égal à 35. Plusieurs zones et périodes favo-
rables à la reproduction ont pu être mises en évidence.
- Zone ILES Dl.1 CAP-VERT i 14 ii 16OK, 21 à 25OW! :
Une partie de la population de listaos fréquentant cette zone se repro-
duit de juillet à septembre, les index moyens maxima se situant au
mois d'août.
- Zone LIBERIA (5OS à 5ON, 10 à 25OW) :
La zone LIBERIA correspond & la zone de concentration de la flottille
de pêche observeme en 1981 et 1982, durant les mois d'octobre à
jan-
vier. On y observe ues IGS moyen!: très i:levés (IGS = 80) de janvier
à avril, avec un maximum en mars-avril 1981. L'échantillonnage de cet-
te zone est hélas, incomplet pour les autres mois de l'année.

-33-
- Zone GOLFE DE GUINEE (6"s à 6ON, 12OE à 5Ow):
Cette zone a été découpée en 15 carrés de taille similaire et les IGS
moyens trimestriels ont été calculés dans chacun de ces carrés. Il ap-
paraet que le listao se reproduit toute l'année dans cette zone, avec
cependant des lieux et périodes particulièrement privilégies :
- au ler trimestre, on trouve des indices moyens supérieurs à 35
dans trois secteurs : au Sud d'Abidjan (3“s à 5ON, 2 à 5OW, IGS
= 66), au Sud d'Accra (3OS à 1°N, 2 à 4OW, IGS = 61) et aux Iles
(3OS à 1°N, 4 à 7OE, IGS = 85) ;
- au 2ème trimestre, un seul secteur au Sud d'Abidjan (1 à 5ON,
2 à 5OW, IGS = 55) semble favorable à la reproduction ; les IGS
moyens baissent de manière générale dans tous
les
autres
sec-
teurs ;
- au 3ème trimestre, la baisse générale des IGS se confirme, mais
une partie de la population continue à se reproduire ;
- au 4ème trimestre, seule une zone allant d'Abidjan à Lagos (5OE
à 5OW) et descendant jusqu'à 1°N, ainsi qu'un secteur
situé à
l'Est des Iles (3OS à 1°N, 1 B 5OE) ant été correctement échantil-
lonnés.
Les IGS moyens des 4 carrés constituant ces zones
indi-
quent que la reproduction reprend activement en fin d'année (IGS
= 50).
En résumé, dans ce secteur, la zone entourant les îles Annobon et Sao
Tomé ainsi qu'une zone située au Sud d'Abidjan - Accra semblent parti-
culièrement favorables à la reproduction, surtout en début et en fin
d'année.
4.5.4 - Conclusions
D'une manière générale, toute la zone située de part et d'autre de l'é-
quateur (3'N - 2OS) apparaît comme favorable à la reproduction, celle-
ci s'effectuant toujours dans les eaux dont ia température est. supé-
rieure à 26" (en surface).
Le but du travail effectue au cours de cette réunion en ce qui concer-
ne l'opération matur'tr?-ficcndltb
n'etait d'ailleurs pas tant de sor-
tir des résultats que :
- de voir les aspects pratiques d'implantation et de formatage des
fichiers provenant de divers pays ;
- de faire des traitements préliminaires, afin de tester les pro-
grammes de traitement (corrections? et vérifier leur bonne harmoni-
sation avec les programmes
nkessaires au traitement des données
issues aes autres opérations prévues au Programme Listac.

-34-
4.6 - Lecture de l’âge à partir des pieces osseuses
4.6.1 - Les echantillons cilsponibles
Le tableau suivant recapitule la nature et 1.e lieu de prélèvement des
échantillons dont dispose le Groupe de Travail :
T
T
PERIODE
NATURE ET NOMBRE--y-KG-
PORT
ORIGINE
,,E
PELE- m-e-
-
----.a-
-----a--
1 I?RELEVEMENT
1D ’ ORIGINE
VEMENT
Otoli thes Epi.nes
-------------- - - - - - - - - - --------. --A-.--- ^--------
Echantillons non tétracycl: ilGs
l
klantique Est
Tropical et
dec. 7 9 -
700
2 120
Routine au
Abidjan,
Cquztozi :..?
jui.‘l. 81 l
port
Dakar, Tems
t
Atlantique Est
Ob se rva-
Tropical et
mai 81 -
58 1
teurs
(en mer)
Equatorial
oct. 81
embarqués
.._ -
-
-
-1
Atlantique -1
Echantil-
ouest
mars 80
100
I
2 1 0
lonnage au
Cumana
(Vénézuéla)
j
port
1
/
A t l a n t i q u e 1
Observa-
Ouest
déc. 81 -
teurs, pê-
(en mer)
(Brésil)
mai 82
che expéri-
mentale
I
-e.. L-w. i--- *----
Campagnes
de prospec-
(en mer)
tion
TOTAL
/mrE',:' -1 ] 522 1 3 675
!
/
!
1
1
Echantillons tét racvcl inés
-.
-
-
-
l
Atlantique Est !
1
52
1
52
i au port
/
/
l
Idem (albaco-
j
\\ 1980,
l
(
l
res et patudos) j 1981
i
30
/
30 , au port
1
-
/
I
/
TOTAL
'198cI-1981 j
81_
j
82
j
-
/
-
1 - - - - - . - L - i

-35-
Mis à part le Brésil, le recueil de pièces dures est actuellement ré-
duit au minimum, compte tenu du nombre elevé d'échantillons et de la
longueur du dépouillement. Seuls seront encore échantillonnés à Dakar
et Abidjan les petits poissons (moins de 35 cm) et les gros (70 cm et
plus).
4.6.2 - Analyses
- Lecture des pièces dures
Une méthode de préparation et de lecture des coupes de rayons épineux
a été mise au point ; différents lecteurs ont été comparés. Les pre-
miers résultats semblent montrer une croissance lente. Ces travaux ont
été présentés au Symposium sur la détermination de l'âge des poissons
pélagiques à Miami, en février 1982.
Depuis, les lectures de coupes
continuent.
Ce travail fastidieux ne permet pas d'espérer de nouveaux
résultats avant 1983. Cependant, un fichier a été créé qui permettra
de comparer par strates spatio-temporelles les variations de structure
des coupes de rayons.
En raison du petit nombre de poissons tétracyclinés ayant passé plus
de 50 jours en liberté (II poissons entre 50 et 150 jours), l'expérien-
ce ne peut encore fournir de résultats tangibles.
- Approche chimique
Des dosages de fluor ont été effectués sur les rayons épineux d'échan-
tillons provenant des régions du Cap Lapez, de Dakar et du Brésil. Le
fluor est un élément très stable une fois fixé dans les structures os-
seuses ; sa concentration dans l'os est fonction de l'âge du poisson
et de la teneur du milieu ambiant. De très faibles variations dans le
milieu (quelques dizièmes de ppm) se répercutent dans l'os. Il appa-
raît que des différences significatives existent, à taille é.Iale, en-
tre les poissons des trois orig,ines.
Ce résultat préliminaire permet
d'essayer cette méthode pour d;stinguer les stocks. Des prélèvements
de petit, et surtout de gros poissons, dans l'Atlantique Est (où ils
sont rares) sont prévus (cf. plus haut) pour compléter cette étude.
4.6.3 - Conclusion
Cette opération se poursuit, et on prévoit de nouveaux résultats pour
1983. Elle doSt être menée en parallèle avec l'opération
marquage,
pour permettre une analyse plus fine des résultats.
4.7 - Océanographie physique et télédétection
4.7.1 - Oc&anograph;e physique
.
A partir des campagnes océanographiques des N.O. CAPRICORNE et ANDRE
NIZERY, des mesures réalisées 5 certains points fixes (stations côtiè-
res,,mouillages), et de celles provenant de quelques bateaux de pêche,
une description de l'environnement de la pêcherie thonière dans le Gol-

-36-
fe de Guinée a éti: réalisée ; les principaux résultats sont décrits
dans la section 3 et dans le document SCRS!R2/57.
Les principales caractéristiques
océanographiques et météorologiques
de l'année 1981 ne seront que brievement rappelées ici :
- sur le plan météorologique, le champ de vent sur le Golfe de Gui-
née s'est caractérisé en 1981 par des vitesses souvent supérieures
de 30 % à la moyenne, particuli;rement au centre du Golfe ;
- l'évolution du champ thermique superficiel a été brièvement dé-
crite dans la section 3.5 du rapport : 1981 apparaît comme une an-
née moyenne normale jusqu'à fin août, et se distingue en fin d'an-
née par un réchauffement plus rapide que d'habitude de toute la
zone intertropicale ;
- on retrouve en 1981 les grands traits classiques de la circula-
tion océanique équatoriale : le courant de Guinée
qui
s'écoule
vers l.'Est le long de la Côte d'ivoire et va se dissiper dans la
baie de Biafra ; Le courant nord-équatorial (qui est en été à son
maximum d'extension) transporte les eaux chaudes de la baie de Bia-
frP, ainsi que le5 f?Bi~x upwe3 Jées, vers l'Ouest puis au Sud du Cap
Lope2 ; le sous-courant de Lomonosov enfin, qui se caractérise en
été par des vitesses faibles.
La circulation côtière montre, au
niveau du Cap Lopez, une situation complexe de renvers'e, peut-être
associée à des "vidanges" de la baie de Biafra.
- la cartographie de l'immersion de l'isotherme 18O (q,ue 1 ‘on peut
associer à la base de la thermocline) ainsi que de l'isoligne 3
ml/1 d'oxygène - Ces paramGtres sont considérés comme étant ies
principaux facteurs limitants de l'habitat des listaos - reflète
bien les structures hydrolog:ques du Golfe de Guinée. Il semble
en première analyse que - hors des upwellings côtiers - le princi-
pal facteur limitant soit la température.
4.7.2 - IZlE2étection
En raison des retard:; successif:; C:U lancement de la fusée Ariane, le
satellite géostationn;jire Nétéosat 2 qui devant servir de support lo-
gistique à cette o!:li-rzltion n'a pu i;tre opcjr;itionnel que mi-août 1981.
Il en résulte que la majorité de Ia péri ode '"critique" (15 juin à la
fin août) n'a pu fjtrt? couverte. Une solution de rechange a consisté
en l'utilisation des “message shipr" obteE!us directement à Lannion par
l'intermédiaire du CT: (Global Transmission Service), pour établir des
cartes hebdomadaire: tic la thermo~~raphie de surface du Golfe de Gui-
née ; le produit ains
obtenu s'er;t avéré être de bonne qualité.
A partir du 15 août !.981,
des ..rili.jges de la thermographie de surface
ont pu être obtenues sur une base ~lebdomadaire - en parallèle avec le
produit issu des mesc;ap,e-ships - tant sur le Golfe de Guinée que le
long de la façade si,niipalo-mauri tanienne . Ap!-ès quelques problèmes de
calibration dans 1 e:, /)remiers tem:rs, le produit est devenu vraiment
opérationnel ?i part.r f!e mars 19K.

-37-
Les cartes couleurs obtenues au CIE de Lannion par l'équipe
ORSTOM
sont interprétées puis diffusées chaque semaine,
par tkléeopie,
sur
Dakar et Abidjan ainsi que directement sur les thoniers par fac-simi-
lé. La meilleure séquence a &té obtenue devant Dakar, de septembre à
novembre 1981.
La comparaison des cartes GOSCOMP et de celles obtenues à partir de
Météosat (bien que les échelles de temps utilisées soient différentes)
concordent en général assez bien ; le produit Météosat se montre cepen-
dant meilleur au niveau de l'apparition plus ou moins brutale d'un phé-
nomène océanique, et ce en raison de la possibilité d'utiliser un pe-
tit nombre d 'images (sur 1 jour par exemple), du lissage moins accen-
tué des données et de ce que l'analyse porte sur les images brutes,
sans tenir compte de la "mémoire des données". C'est ainsi que l'on
a pu observer avec Météosat le brutal et pr&coce déclenchement de l'up-
welling équatorial dès le 17 avril 1982 (chute des températures B 21-
22*C, confirmée par une campagne à la mer se déroulant au
m ê m e m o -
ment),
alors que les cartes GOSCOMP faisaient persévérer jusqu'à fin
avril - début mai les eaux chaudes (plus de 26OC) dans la région.
4.7.3
- Conditions hydrologiques et pêcherie pendant i'été
1981
Une analyse préliminaire des relations pêche-hydrologie a été menée
sur la période allant du 19 juin au 22 août 1981 ; elle mettait en re-
lation les prises des flottilles françaises, espagnoles et japonaises
par carré l" x l", avec la température de surface et l.'épaisseur de
la couche homogène, lorsque cela était possible :
- du 19 au 26 juin 1981 (figure 4.7.1), les pêcheries des tanneurs
et des senneurs sont bien distinctes. Les tanneurs se
trouvent
dans la partie nord-est de la convergence, dans des eaux de tempé-
rature supérieure à 28OC ; cette pêcherie correspond à une région
où la circulation méridienne assure un enrichissement des eaux de
surface par advection de masses d'eaux upwellées au large (diver-
gence équatoriale') et à la côte. Les prises de la flottille des
senneurs sont concentrées dans la région du Cap Lopez où le déve-
loppement. de l'upwelling côt:er et de l'upwelling équatorial amène
un enrichissement important Ues eaux superficielles.
- du 2 au 13 juillet 19E?l (figure 4.7.2), les prises des tanneurs
se répartissent dans la partie nord-ouest de la convergence, au
sud du front lié à l'upwelling ghaneen dans des eaux supérieures
à 26OC et au nord-ouest du Cap Lapez, à la limite du front dans
des eaux où la température dápasse 25*C. L'effort de pêche des sen-
neurs est; réparti sur l'ensemble du Golfe de Guinde. Le plus gros-
ses prises sont réalisées au nord du front du Cap Lopez dans des
eaux de température supérieure 2 25'C.
- du 16 au 20 ju:llet 1981 (figure 4.7.3), on n'observe pas de mo-
dification pour 1;: pêcherie ü?$j tanneurs par rapport à la situa-
tion précédente. !.,:: flot-t;ll~~ des senneurr a çuitt& le Cap Lope2
et se trouve ma.ntennnt rrevon: le Ghana, au niveau de l'upwelling
côtier, dans des e;iux de temrlt?rature inferieure à 25OC.

- 3 8 -
- du 20 au 27 juillet 1981 (f':yure 4.7.41, les captures des tanneurs
sont situees en bordure de I'upwelling ghanéen, a l'est du méridien
origine.
L'effort de pêche des senneurs couvre une grande partie du
Golfe de Guinée,
et leurs captures se situent à l'est d'une ligne
joignant le Cap Lopez et le CÜ~ des Trois
Pointes, triis souvent dans
des eaux de température supérieure à 25OC.
- du ler au 12 août 1981 (figure 4.7.5) : au Cap Lapez, l'effort de
pêche des senneurs couvre la zone frontale. Les captures
se font du
côté nord du front dans des eaux dont la température est supérieure à
22OC. Les plus grosses prises se font au nord de la région limitée
par l'isotherme 25OC.
- du 16 au 22 août 1981 (figure 4.7.61,
les tanneurs se répartissent
essentiellement dans la convergence,
autour du méridien origine.
L'effort de pêche des senneurs est dispersé dans la partie est du
Golfe de Guinée,
les captures
étant concentrées
dans les zones
côtières : Cap Lapez, Cap des Trois Pointes, Abidjan.
En conclusion,
durant l'été 1981,
les pêc:heries des senneurs et des
tanneurs ont été bien distinctes :
- les tanneurs pêchent essentiellement dans la zone de convergence
caractérisée par des eaux chaudes ( 7 25OC) et une thermocline pro-
fonde ( > 60 m). On peut remarquer que cette pêcherie se concentre
essentiellement autour du meridien origine où l'on trouve une cir-
culation méridienne importante, associée à une crête thermique. Cette
circulation .
as'3ure un enrich~t;sement de la zone de convergence par
des échanges entre les eaux upwellées à la côte et. au large, et la
convergence.
- les senneurs, par contre, se concentrent le plus souvent dans les
zones frontales, du côté des eaux chaudes. La thermocline est à une
immersion proche de 30 m,
les prises se situent dans une gamme de
température allant de 23O à 27*C.
Une approche plus fine des phénom;>nes devrziit être tentée, en utilisant
en particulier les fichiers observci:.eurs embarqués.
4.8 - Relations milieu-capturab lité e?: abondance du listao
Le Groupe de Travail a disposé d'un certain nombre de paramètres relatifs
à l'environnement durant l'Annet-
Lista0 (cf. section 4.7!. Il n'a pu,
faute de temps, réaliser l'analyse conjointe exhaustive des données de la
pêcherie de listao et de celles dc l'environnement ; une analyse prélimi-
naire des données recueillies pendant l'ett; a été faite ; elle est
présentée dans la section 4.7.
line etude plais complète sera réalisée
d'ici la prochaine réunion du Gr~u;!e de Travail.
D'ores et dejà, les données d i :r;-~(-)n: bles nontrent que les quatre princi-
pales concentrations de ,list.aos ~~plc)itées en 1981 peuvent être ratta-
chées à deux types d'environnemer,t :

-39-
- les concentrations de llstao "SENEGAL" et "CAP LOPEZ" correspon-
dent à une pêcherie qui exploite des listaos dans des eaux chaudes
proches des fronts thermiques de l'Atlantique Nord-Est et Sud-Est.
Il s'agit de zones hautement productives qui ont fait l'objet de
nombreuses études, surtout durant la dernière décennie ;
- les concentrations de listaos "GHANA" et "LIBERIA"
correspon-
dent, elles, à des zones de convergence de masses d'eau, sans pré-
sence d'eaux froides. Ces deux zones sont -. au contraire des zones
frontales - très peu étudiées par les océanographes physiciens et
l'Année Listao n'aura pas apporté de connaissances nouvelles sur
elles, car les navires océanographiques y ont peu travaillé durant
l'année 1981. Une étude plus approfondie de ce type de milieu de-
vrait être considérée comme prioritaire.
5 - ANALYSE ET PLANIFICATION DES TRAITEMENTS FUTURS DES DONNEES ISYP
La réunion du Groupe de Travail a permis de mettre en train la plupart
des analyses prévues dans les différents thèmes de recherche ; les ré-
sultats obtenus sont déja importants et très encourageants pour la sui-
te du programme et ses developpements éventuels, notamment dans l'opti-
que multispécifique.
Dans un premier temps, ces résultats seront confrontés au.x études fai-
tes par les autres participants au programme, à la prochaine réunion
du Sous-Comité ; les données devront être disponibles sous la forme
la plus fine possible, afin que la base puisse être élargie au maximum
pour les traitements ultérieurs.
Une nouvelle réunion restreinte des membres du Groupe de Travail sera
organisée en février 1983 5 Dakar, afin de faire une synthèse exhausti-
ve des études et des résultats,
de définir les derniers traitements
nécessaires et de préparer les documents qui seront présentés au Sympo-
sium de juin 1983.
Lors du Symposium, les analyses des diff6rentes activités seront pré-
sentées et discutées ; elles feront l'objet de rapports synthétiques
faisant l'état des résultats, lesquels seront présentés à la Commis-
sion en novembre 1983, mettant un point final au programme Listao.
6 - RECOMMANDATIONS ADRESSEES AU SOUS-COMITE LISTA0
Nous récapitulerons ici - pour chacune des opérations de recherche - les
principales recommandations quant 2 la poursuite des analyses ; un cer-
tain mombre d'entre elles ont déja été signalées dans les différentes
sections du rapport :

-4o-
6.1 - Marquage
Les études sont bien avancées dans ce domaine ; il faut cependant atten-
dre que l'essentiel des recaptures ait eu lieu et que l'on puisse dispo-
ser des résultats sur l'ensemble des expériences. Plusieurs voies de-
vraient être explorées ou affinées :
- l'analyse fine de la destination des captures par salage et analy-
se des filières devrait être etendue (Italie, France, Tema) afin d'a-
méliorer l'estimation des taux réels de retours, en fonction de la
destination finale des poissons ;
- l'analyse des causes de perte de marques et des mortalités par mar-
quage devrait être faite ;
- une étude plus fine des hCt&rogénéites (notamment saisonnières)
de la croissance devrait être faite, *a partir de la période de mar-
quage et du temps de liberté par exemple ;
- une estimation des taux de rrc.lgration devrait. être faite pour l'al-
bacore,
le listao et le patudo afin de permettre une modélisation
plurispécifique de la pêcherie ; elle pourrait se faire par classes
de taille.
6.2 - Echantillonnage au port
- au niveau capture-effort 12 :;ituation d'ensemble est bonne, même
si quelques améliorations sont: encore sauhaitables, surtout au ni-
veau des efforts.
Les analyses de p.u.e.
standardisées (corrigées
et non corrigées des temps de pii-che effective! doivent être dévelop-
pées par secteur et au niveau des concentrations ;
'- J'Cchcntillcnr 'ge b<c~logiquc *Il*frai ? Gtre n-$?.irrG et mis T'n para?,-
lèle avec le fichier des captuws,
pou:r obtenir des cartes de prise
par catégorie de taille riins.i
cjlie des histogrammes des captures par
strate spatio-temporelle au chc.I: ;
- le fichier écologie devrait C:re analysi- par classe de taille dans
des strates spatio-temporelles ;:,lus fines, correspondant en particu-
lier aux concentrations observi:tb:; en 1981..
6.3 - Echantillonnage intensif
- les analyses com;~aratives fr;lrlco-espaenol.es sont relativement dif-
ficiles en ra<son ce la qua:;
absence de recouvrement des observa-
tions ;
- la plupart des analyses fa !CS pendant la réunion devraient être
reprises en rnettnnt en pnrell;,lc les fichiers "échantillonnage au
port" et "echant Uonnape Antl:.s:;: , f'", afin Ue s'assurer de la généra-
lisation de ceu ohservat;onc; : ceci permettrait également d'étalon-
ner les résultats classiques '1 :vres de bord, mensurations au port1
à partir des observ;stions faite:: à bord ;

-41-
- le fichier météorologique (1) devrait être analysé en liaison avec
le fichier océanographique ;
- l'étude des distances parcourues par jour doit être affinée et e-
tendue à la notion de surface quotidiennement explorée ; les résul-
tats devront être mis en parallèle avec ceux obtenus à partir des
livres de bord.
6.4 - Analyse des concentrations
Ces études n'en sont encore qu'à leur début, 'et nous avons exposé en dé-
tail les objectifs poursuivis ainsi que les méthodes envisagées, dans
la section 4.4.2 du rapport. On peut également recommander :
- de procéder aux études classiques d'évaluation (cohortes, rende-
ments par recrue) ainsi qu'à une analyse plus fine
des
relations
p.u.e. -abondance dans le cadre des modèles de production ;
- de développer la réflexion en direction des analyses plurispécifi-
ques : analyse des taux de migration albacore-listao-patudo, évalua-
tion des mélanges d'espèces dans les bancs, répartition spatiale des
catégories de taille des différentes espèces,
comparaison de leurs
schémas migratoires, . . .
6.5 - Maturité-fécondité
Les analyses actuelles doivent être poursuivies et l'étude de la fécondi-
té abordée.
6 . 6 - Lecture de l'âge à partir des pièces dures
Le traitement des données est toujours en cours ;
les
résultats de-
vraient être analysés de manière plus fine (hétérogénéité spatiale et
saisonnière),
en liaison avec l'étude de la croissance à partir des mar-
quages. Enfin, le aeveloppement ae nouvelles
techniques
(dosage du
fluor) semble prometteur.
6 . 7 - Oceanographie physique et télédétection
- l'analyse des relations entre les conditions hydrologiques et la
pêcherie devrait être étendue à toute l'annee 1981, en utilisant des
données océanographiques disponibles autres que celles issues du pro-
gramme Lista0 ;
- cette analyse devrait être affinée à partir de l’utilisation des
fichiers
observateurs,
en se concentrant sur les strates correspon-
dantes ;
- les zones de convergence sont assez peu 6tudi ées sur le plan hydro-
logique ; un effort. devrait être fait pour vieux les connaître.
6 . 8 - Relations m.! L eu-capturabilité
Ces analyses découlent directement des résultats obtenus à partir des
opérations échantillonnage (au port et intens:fj, analyse fine des con-
centrations et connaissance de l'environnement.

-42-
6.9 - Recommandations générales
En plus des points techniques sign;ll.es ci-de:+sus, le Groupe de Travail
signale particulièrement au Sous-Comlte Listao la nécessité d'assurer ,une
bonne diffusion de l'ensemble des résultats recueillis au cours de
l'Année Listao. En particulier, le:; données provenant de l'Atlantique
Ouest (ageage,
maturltit-féconditej t:t l.es observations recueillies lors
des échantillonnages intensifs des tanneurs japonais et ghanéens sont
indispensables pour la poursuite des etudes.

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: 79.3 : 76.3
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: 11’4.6 I 135.3 )
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2.8
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: 14.8
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8.4
24.0 : 11.5
: IL.3
3 0 . 9 :
24.0 :
17.8
:
21.5 :
32.1
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Japon. . . . . . . . . . . . . . . .
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3.5 :
6.2
: 3.4
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1.5
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6.4
6 . 5 : 12.3
: 20.2
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18.7
3116 : 18.1
: 16.8
27.0 :
2 4 . 9 : 18.5
:
JL.7 )
Fr .-c-I!l?:
_.__ L- -..Ls..*...;. . . .
4.7
1 1 . 8 : 16.2
: 12.2
: 21.2
20.0 :
7.4
: 1.8
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T a b l e a u 3 . 2 - Répartition par secteur des prises de Listao dans l’Atlantique tropical est

1
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1980
1981
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47
100
1
3 3
1100
S E N E G A L / C A P V E R ?
25.3
16.8 ( 44.7
20.8
20.3
43.6
26.1
25.1
53.6
57
38
100
48
47
100
4 9
47
100
LIBERIA
22.1
3.1
25.3
14.5
9.9
24.5
2 7 . 9 / 1 2 . 4
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88
1 2
100
5 9
4 1
100
69
; 31
100
6
GOLFE DE G U I N E E
34.6
43.4 1 7 8 . 9
43.2
45.3
89.4
46.5 / 4 5 . 9
93.0
4 4
55
1100
48
5 1
100
5 0
j 49
100
6
ILES
20.5
12.9 1 34.1
16.2
14.0
30.6
1 4 . 0 : 2 1 . 3
35.8
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53
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100
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A N G O L A
10.7
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29
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100
15
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100
I
I
103.7
84.6 / 199.0
9 7 . 1 1 0 1 . 9 2 1 0 . 7
ATLANTIQUE EST
1 1 6 . 2 ;117,1 1244.0
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43
(100
46
48
100
48
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T a b l e a u 3 . 3 - R é p a r t i t i o n p a r s e c t e u r e n m i l l i e r s d e t o n n e s ( h a u t ) e t e n Z (bas) des
p r i s e s d e t h o n s t r o p i c a u x d a n s l ’ A t l a n t i q u e E s t .

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Tableau 3.4 - Prises mensuelles (en milli.(:rs de tonnes) par secteur de Listao
des principale:; flottilles, 1979-l 980.

.
.
Temps à la mer :
-
> 30 et 4 365 .iours
-
-
-
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PORTS
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FIABILITE
DE RECUPERATIO!v
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40
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2
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12
27.6
6.6
9.2
20.9
Tableau 4 . 1 . 1 - C r o i s s a n c e m o y e n n e a n n u e l l e e t é c a r t - t y p e s p o u r d i v e r s e s z o n e s d e m a r q u a g e d e Listao d a n s Z’Atlan-
t i q u e e s t ; p é r i o d e 1 9 8 0 ,
1 9 8 1 e t h i s t o r i q u e .

1981
1982
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E f f o r t
Tableau 4.1.2 - Effectifs des listaos recapturés et des indices d’eqloitation par compartiment (cf figure 4.3.1 )
pour les années 1980 à 1982.

-49-
Répartition en % des 1. 840 calées positives portant sur du listao de
2-4 kg (ayant permis la capture de 12 700 t d’albacore, 23 600 t de
listao et 900 t de patudo) en fonction de divers paramètres.
Quadrant
: 16 (1) ; 44 (2) ; 4 (3) ; 36 (4).
Trimestre
: 15 (1) ; 25 (2) ; 39 (3) ; 21 (4).
Espèce associée
: 35 (listao pur) ; 63 (albacore - listao) ; 2 (albacore
listao - patudo).
Apparence
: 67 (balbaya) ; 13 (sardara) ; 6 (rouge, brisant) ;
10 (aucune).
Système associé
: 35 (épaves) ; 63 (aucune).
Faune associée
-
: fC> (oiseaux) ; 10 (gleure, requins baleine) ;
5 (baleines, thonine) 0 (dauphins, poissons).
;
Courants
: 35 (c 0,s noeud) ; 44 (0,5 - 1 noeud) ; 21 ( > 1 noeud
Ciel
: 34 (clair} ; 14 (peu nuageux) ; 52 ( nuageux - pluie).
Vent
: 57 (nul) ; 34 (force 2 - 3) ; 9 (force > 3).
Mer
: 60 (belle) ; 20 (peu agitée) ; 9 (très agitée).
Couleur de 1. ‘eau
: 72 (bleue) ; 24 (verte).
Température
(sur 1760 calées seulement) :
20”
:
1 ,o %
21”
:
1,4 :
3 PJ
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:
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23”
: 13,o z
24”
: 14,3 z
2 5 o : IA,9 7:
26”
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27”
: 13,5 %
28”
: 1’,9 2
29”
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-1,9 z
30”
:
I,I 2
Tableau 4.2.’ : Analyse du fichier écologique - 1981

-5O-
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Tableau 4.3.1 -Principaux r6sultats obtenus à partir des données des observateurs
français et espagnols

-51-
.
.
Figure 3.1 - Atlantic skipjack catches in the east and west Atlatic
baitboats , purse 5einers, total).
The figures for 1981
are provisional estimates.
Prises de listao dans l'Atlantique est et ouest (canneurs
senneurs, total).
Les chiffres de 1981 sont une estimation
provisoire.
Listado - CaptUas en el Atldntico Este y Oeste (barcos de
cebot cerquc.ros, total). Las cifras estimadas para 1081
son provisionales.

-I-II-u
--_.”
-52-
Figure 3.2.a - F.épartit:iorl par carres 1 ‘~1 @ des pri.ses de Listao des flottilles
FIS,espagnoli*5 C;t japonniws,
ainsi que celle des captures tota-
I.es dans 1 ‘At lanrique est : 1479 ,

Figure 3.2.b - Répartition par carrés ~“XI” des prises de Listao des flottilles
FIS, espagnoles et japonaises, ainsi que celle des captures tota-
les dans l’Atlantique est : 1980 .

--Lb---
-s-,n-n.c
-_.,.
..^
-54-
r
Figure 3.2.~ - Répartition par carrés 1 “xl o des prises de Listao des flottilles
FIS, espagnoles et japonaises, ainsi que celle des captures tota-
les dans 1 ‘Aciantique est : 1981 .

6
REPARTITION
C A P V E R T
h
-
M O Y E N N E
t
1979
4 -l
l\\
G---C 1980
- 1981

2
0
4
2
0
x
4
TEMA
2
FIS
w
PAGNE
0
I
2
3
4
5
6
7
8
9
10 I I
1 2
MOIS
1979 : 84.600 tonnes
1980. 1 0 1 . 9 0 0 t o n n e s
1981 : I 17.100 tonnes
1 ATLANTIQUE N .
3
L I B E R I A
5
I L E S
2
C A P V E R T
4
G.GUINEE
6
A N G O L A

G G r a n d s s e n n e u r s
A Moyens senneurs

4=
B Canneurs
3-
2*
I-
l
I
f
I
I
I
I
1
l
1
I
I
I
6 9
71
7 3
7 5
7 7
7 9
81
Figure 3.5 -
Evolution des CPUE standardisées mo'yennes annuelles des différents
engins FIS, 1969 - 1981.
. S M G S
4,
0 Grands senneurs
A Moyens senneurs
E Canneurs
3
2
I
1
I
l
I
I
1
i
1
I
I
I
I
l
6 9
71
7 3
7 5
-77
7 9
81
Figure 3.6 - Evolution des CPUE globales annl-!elles des différents engins FIS;
1969 - 1981.

Q U I N Z A I N E S
Figure 3.7 - Evolution par quinzaines des CPUE standardisées des senneurs FIS
(moyens et grands), 1970 - 1981.

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(Années)
Figure 4.1 .2 - Courbes $die croissance des li.staos obtenues en zones équatoriales
et tropicales.

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L.I
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6
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C a p des
Trois Pointes
l
F i g u r e Y.1.b - Carte des migrations w listaos marqués en 1980 - 19U1, réduites 2 nuit axes.
Les longueurs des flG~hes sont ajustees par les captures (voir texte), sauf
pour Canaries et Cap Vert. L'épaisseur des flèches est proportionnelle aux
effectifs ajustés. Les effectifs ajust.és (dans un cercle) et non ajustés
sont portés auprës des flèches.

30
20
10
40
3c
F i g u r e A
t
GËI
Année de marquage 1980
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1981
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-73
0
10
F~RIWP 4. 1 .5 - Fffccci fs p,îr carr8s F”x5” d e s listaos marqu6s p a r l e J a p o n (à ganche) et d e s listaos recapturéss (à drni te).

.
i
i
F i g u r e 4.1.6
- Evolution mensuelle des recaptures de marques japonaises au cours des campagnes 1980 et 1981.

-11

,-


.
.
FIS
ESPAGNOLS
I - Recherche
2- en pêche
0
3- suivi de motte
4- attente
5- autres
A C T I V I T E
D E S S E N N E U R S
Figrire 4.3.1 - TGromposition du temps de mer des senneurs français et espagnols en fonction de leur activité.

-tt5
f.
1.
/
Figure 4.3.2 - Classes de gisement à babord et à tribord.
Figure 4.3.3 - Fréquence des périodes d’ot.servation dans .es différentes classes

/
/

6
l9cCNTROES
125 cms
1815 FliRlOES
8117 F’ERIOES
t
Figure 4.3.5 - Fréquencu globale par classt, de gisement des périodes d’observa-
tian des senneurs espagnols et FIS.
FIS
9 E4TE4ux
, 4 % lIE-rEcTlcxJS
Figure 4.3.6 - Fréquences globales par classes de gisement des détection de bancs
de poissons par les flottilles espagnoles (21 gauche) et FIS (à droite).

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D
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0
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3
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0-
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c:
5
L
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Figure4.3.7 - Répartition en Z des pri ncipaur. indices de détection des bancs
par les senneurs FIS et espagnols.

- Français
15
- Espagnols
10
5
n1STANr.F P A R C O U R U E

Canneurs
Figure 4.7.1 - Répartition des captures des senneurs FIS et espagnols et des
tanneurs japonais en fonction des isothermes de surface;
période du 19 au 26 juin 1981.

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-
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Figure 4.7.2 - Répartition des captures dt-s senneurs FIS et espagnols et des
tanneurs japonais en fonctior? des isothermes de surface (à gauche)
et de l’épaisseur de la couche homogène (à droite);
Dériode du 7 au 13 juillet 1981.

Semeurs FIS + espagnols
X effort
Canneurs
AFRIOUE
QOLfE
D
E
ATLANTIOUE
Figure 4.7.3 - Répartition des captures des senneurs FIS et espagnols et des
tanneurs japonais en fonction des isothermes de surface;
période du 16 au 30 juillet 1981.

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Senneurs FIS et espagnols
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A F R I Q U E
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X effort
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Canneurs
A F R I Q U E
G
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E
DE.
G U I N E E
O C E A N
A T L A N T I Q U E
Figure 4.7.4 - Répartition des captures des senneurs FIS et espagnols et des
tanneurs japonais en fonction des isothermes de surface;
période du 20 au 27 juillet. 1981.

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Semeurs FIS et. espagnols
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x effort
l
1
à 250 t
l
25: à 1000 t 0
100: .i 4ooc t
Canneurs
Figure 4.7.6 - Répartit:ion des captures des senneurs FIS et espagnols et des
tanneurs japonais en fonction des isothermes de surface;
période du 1 b au 2? aoGt 1981.


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RECAPITULATION DES OBSERVATIONS ET DONNEES
RECUEILLIES PENDANT LE. PRCKXAMME LISTA0
7
,
larquages
Echantillonnage au Port
Echantillonnage
Maturi té
(nombre) F Prise / Effort Taille;-
Intensif
Fécondité
(nb croisières)
-
-
-c
-I_
80
81
80
81
80
81
80
81
iveau 1
iveau 2
-
-
-
4ngola
5,1,100
1,3,100
3résil
52 akI,3,100
*2,3,100 1:, 1
457
Iap-Vert
/
!685
+1,3,100
w5,1,100
5,l
513
Zuba
591
+1,3,100 + I,3,100 1[,2
irance (FIS) :f c :e
l,l,lOC
l,l,lOO 1[,l
191
1
8+1(82)
d’l
lire
Ghana
1,1,95
?,3,100 1 :[, 1
1, I
-.
2
216
*
:Ôte d’ Ivoi
874
557 1
FIS
FIS
1FIS
FIS
-_
FIS
2173
re
Japon
7971 751!
1,1,86
1,1,55
171
‘r,l
__
2
Corée -
13:
19f
1,1,95
?,3,1OC1
.-
Panama
591
Maroc
FIS (part:: FIS(part)
191
,-
140
Portugal PL
FIS (part 1
l
FIS(part)
a-
BI
1
l,l,?
5,1,10( >
Sénégal
531 253l
FIS
FIScpart) 1FIS
FIS
FIS
Espagne PS
1,1,75
1,1,80
191
4+1(82)
Canaries
44(
741
1,3,10(
1,3,1oc 1 5,1
778
Etats-Unis
155(
1,1,71
1,1,97
I>l
615
U.R.S.S.
11’
87r
? , 1 , 1 Cl(
__
---LI_
Echantillonnage : Zone (1 = 1’ x 1” ; 5 = 5” x 5” ; 1 = zones ICCAT), période (1 * 111~1s ;
2 = triwstre ; 3 = an), taux de couverture (en %) .
L’astérisque
indique que seules les données de prise existent.
.

RECAPITULATION DES OBSERVATIONS ET DONNEES
RECUEILLIES PENDANT LE PROGRAMME LISTA0
P
ltudes
Détermination
Estomacs
kiochi-
'rospection
Pêches
de l'âge
prédateurs
larvaire
tiques
I
d'exploration
khan-
kolithes
E
Epines
Estomacs
SJ
khantil-
:illons
lons
lroisière
Zones
hgola
Brésil
14
331
495
758
189
1
84
zap-Vert
5 0
Cuba
?
6
81
France (FIS)
1300
Ghana
3950
Côte d'ivoire
1300
190
Japon
178
43
Corée - Panama
Maroc
0
180
Portugal PS
BB
<-
Sénégal
0
472
423
Espagne PS
0
352
Canaries
0
1015
Etats-Unis
?
2
80,81
U.R.S. s.
0
100
121