ETUDE DES RESSOURCES HALIEUTI QUES DE LA RZGIO~ Du...
ETUDE DES RESSOURCES HALIEUTI QUES
DE LA RZGIO~ Du SmE " SALOUBI
ET DE LA PETITE COTE DU SE~EGAL
EN VUE DU DEVELOPPE~~NT D'UNE PECIfERXE
A PABTIR DU PORT A DJIFER~
---. - _-
_.
-
---
FEVRIER 1979

1.1. Climntulo&o somrnairc
l,l.,l. Les vents
1.1.2. Les pluies
1.7*3. Les temp6ratures
1.2. Hydrolo&+
1.2.1, Courants, marées, boule
1.2.1.1. Les courants
1.2.1.2. L1. marée
1~2.1~3. La houle
? .2,2. Températures et wUni%bs
1.3. Morphologie don fcndn
lejLla Superficie et rdicf du plateau continental
lt3G?,
Nature des fonds
f .3.2.1 l Point de vue sédimentolo,-fque
q.3.2.2. Point de VU$ pratique pour la p?kche
2,1. L a pbohe démarsale
2,t.l. La p&che démersale artisana3,G
2.1.1 .l. Description de la p%heria .?.
2,1,1.2, L’effort de p8ohe
2.1.1.3. ta 00mp06ition des captures
2.1.1.4, Variations oaisonni?zws de fa p. U. e.
2,1.2, La pkhe dknersale industrielle
2.9.2.1. Description de la p8cheri.e
2.1.2.2, L’effort de p8cho
,
2.3.2.3, Les csptul?0a
2.1 .2.4. Variations nninonnibzwz+ de Ia pue.
2,2, Les peches pélagiques cbtièr::,-
2.2.7. L a p8che a r t i s a n a l e aux f i l e t s
2.2.9.1. Les filets rnaillants encerolants
2.2.1.2, Les serines tournantes cculiasantes
2& L3. Lt% B@IIIMS d e plage
2,2,1.4. Les filets dormants de suri?acw
2.2.1.5, Conclusions sur 1a pkhs azftiaanale

2.2,2, La pkhe indus trielle sardinière dakaroise
2.2,2.1* Ikscription
2,2.2&!* L ’ e f f o r t d e pkhe
2.2,2.3* Compo~:ition des captures
2.2 .2,4* Variations saisonnières des rendements
2.2.3, La pQcherie des thoniers
2*2*4* Conclusion et Bvaluations générales des captures stlnégslaises
3. LES l.fHNES EXP~RIF!XTALES
3.1. Origine des données
3.1.1. Les missions des navires de recherche oçknographique
3.1.2. Les missions des ahalutiers russes
3.1.3. Les missions du N*O. LAURENT AlltiRC en décembre 1978
3.2. RéSsultats obtenus
3.2.1, L e s espbces démersales
3.2.1.1. 16thodes d e t r a v a i l
3,2*tJ. Analyse des resuitsts
3,2,2. Les esp&ces pélafSique9 @Hiéres
3.2.2.1. Description d e l a mQtbode d e t r a v a i l e t
campa@iea cffec tubes.
3*2.2.2. Analyse des rkultsts pour le sud du Sk5gal et de
la Gambie.
3.2,@,3. Biomasse e t pEche
3.2.2.4. Conclusion
4 . RRPARTITION XX% PRIFCIPAXJZ XSPEÇZS
4.1, EspBces démersales
4,j.j. Groupe peu profond et très &tier (0 c 30 m)
4.1.2. Groupe intermédiaire 9 30 - 70 m )
4‘1.3. Groupe profond
4.1.4. Espèces part iouliEttrea
4.1. Lacal,isation doa ressources pCla&u+:i cUti&res
4.2.1. S a r d i n e l l a aurita
4+2* 1.1. Cycle de vie
4.2.1.3, %tude d e l a nurserie eenEgalaise
4.2.2. S a r d i n e l l a m a d e r e n s i s
4.2‘3. Les chinchards
4.2.4. Saomber japonicus
4.2.5, Pomadasys jubelini
4.2.6. Ethmalasa fimbriata
4i2.7. Xugil sp.

,
5. tJU?Lm lX27NES ?XXKO1~TQUES
5.1. La pêche artisanale
5.1.7. Investissements nécessaires ; coflt d’exploitation
%1*2* commercialisation et étude des revenus des professionnels
5* 1.3. Conclunionn.
!%Ze Sa p?che industrielle
5.P. ? * La pdche dé,ersale
%?*2. La pécha 8ardinièrs
G2. Potentiel d e s espèces d&ernales
6&* 1, T”*u*e g l o b a l e d e l a ptcho i n d u s t r i e l l e d&ersrale
6.2‘2. Page0 ts
6.2.3. hqets
a
6*L5* Toutes esp8ces confonduos
6.38 P o t e n t i e l d e s espèces p&lagiqucss cBti&res
6.3.1. Analyse dea tendances dans la pEcha sardinière dakaroise
6.3.LL Savdinella auritn adulte
6.3 ,7,& S. surita, individus jeunes
6.3.1.3. S. maderensis
6.3,:. 4. Caranx rbnchus
6,3.1*5* Fomadasys jubelini
6.3.1 eh* Av.tres esp&ces
6,3,?. Analyse des tendances dans les p%heries branglres
6*3.2.?1 Sardinellas
6.3A 2. ‘%inchardo
6‘31.293. ttaquereaux
6.3*3. ConoXusSan paur les stocks pélsgiques 08tiers.
7.1. P ê c h e 8 l a ligna
7.2. Pêche w oh&ht. . . . I.. i..' Y:. ,
..~
7.3. Pêche dee poissons pdlagiques
. -
7.3.1. Choix du type de p8che
7.3.2. Rendements attendus aveo un petit ~wraeaar de 14-15 cm
7.3.3* DPveloppement Be l a p&oherSe e t potwtirl d o oapture
BIBLIOORAPRIE
3

I N T R O D U C T I O N
La prbnte (5tuds entre dan8 le cadre du d&relogpement des inatalla-
tlons portuaires de p8che dans la r&gion du Sine-Saloum, $ DjiPBre, Son
bu& aet de donner le maximum d’informations scientifiques dont di~poes le
Centre de Recherches ochanographiquea de Dakar4hiaraye (C.R~O.D.T,) en
particulier en ce qui oonoerne les probl&mes li6s Q l*exploitation des res-
11ou~ces halieutiques de la zone concernée.
Le projet de d0veloppement semble plut8t s’oritanter wur~ la rnbe en
valeur d’un type de pbhe srtisanaf (dçij& existant) a% %emi-artisanal (i2
implanter). Tenant compte du rayon d’action des embarcations propres ZL cm
typsa de p6ohs et d’une certaine unit8 g6ograpbique, la zone étudiée a d6
8tre d6limiMe. La région de la Petite C&e du SBnégal et du Sine-Saloua
a tM retenue en dt5bordant vers le norg juequ’i8 la presqu’fle du Cap-Vert
et vers le sud jusqu’& la fronti&re nord de la Gambie. La limite nord sem-
bLe difficile B franuhir pour de petites embaroations partant de Djif&rs
en raison de son Eloignement et des oonditions météorclog2quea souvent mau-
vaises. La limite sud oorrospond aux eaux territoriales g3rnbï~nn0~ drtns
lesquelles la p&che ne Peut s’effectuer qu’avec accords bilateraux. Toute-
fois on pourrait envir9ager certaines activit& de p8ohe au-dol2a des eaux
gambiennes, en Casamanoe, pour certains types de péche semi-artisanale mo-
derne mal& 1’6loignement du port do dQbarquemant4 Un autre projet d*Qtude
portuaire Btant wa Qour@ en Csaamance, oefte région nc& pas 4té abord60 ioi.
AprBs a v o i r d6orit l a rdgicn e t l e s pCicherias a c t u e l l e m e n t e n aotivit4,
la localisation des ressources atara étudiée B partir des donnbs de pêaha
. .
et de donndes exp&%nentales, Quelques donn4es econom$ques seront prénentéss,
suivies d%ane tentative d’evaluation des potentiels erploitables et des aon- _,
s6quenoss pratiques pour le d$veloppement de la pêche dans la région.

D E S C R I P T I O N
1 l
DE LA
Z O N E
E T U D I E E
La zone concernée par cette etudc peut être divisée en deux parties bien
distinctes : d’une part une zone purement maritime et d’autre part le Saloum
lui-même (fig. 1)
Le littoral maritime présente une alternance de zones basses et sableuses,
et de falaises, l’importance des zones sableuses s’accentugnt au fur et à
mesure que l’on descend vers le sud.
Le saioum, qui ne doit être considéré que comme un bras de mer et non
comme un fleuve puisque le débit à l’embouchure ést nul, est bordé de zones
markagcuses couvertes de p$.étuviers.
*
1.1 . CLRfATOI,OGIE SOMMATRP,
Le Sénégal est situé dans la zone de déplacement d’une dépression cyclonn1.e,
les déplacements de cette dépression en latitude engendrant les variations
des divers éléments du climat.
1 ,l .l .Les vents
Les vents dominants sont les vents de secteur nord (les aii ~6s) ;.iil IU)~C!
de la dépression, et les vents de secteur ouest-sud-ouest au sud. Du fait i;t*+;
dbplacements de la dépression, les vents de secteur nord s’installent, SI::’ ~C!S
côtes qui nous intéressent, d’une façon irrégulière d’octobre à décembre, pui.rr
régulière jusqu’au mois de juin, leur maximum se situant en mars-avril.
Apres, ce sont les vents de secteur ouest-sud-ouest, beaucoup moins stab.les et
intenses qui s ‘installent jusqu’en octobre-novembre (ROSSIGNOL 1963).
i .1.2.Les pluie8 (fig.2)
Les pluies sont essentiellement estivales, elles débutent en mai-juin
pour durer jusqu ‘à novembre-décembre, leur maximum se situant au mois d’août,
1,1,3.Les tempkatures (fig.3)
Dans la région du Saloum, les températures restent élevées toute l’année,
avec ccpcndant deux f lkhissements : 1 ‘un, relativemcnl important (!II ilt?c:c~rrihiX:-
janvier, l’autre, plus faible, en période estivale. (juillet-août-septe~~lsre)d
1.2. HYDROLOG IE
1.2.1. Les courants, les marées, la houle.
1 .2.1 .1 . Les courants
-------------_-_-----
En pkiode d’alizés, de novembre à mai, le courant de surface est stable 5

et porte au sud-est , dans In zone qui nous i.otEressc, Son intansitc. va
CII decroissant depuis le large, où sa vitesse peut atteindre I noeud,
jUSqU’? la Côte. 11 peUt CxiStcr, 1C long de
13 côte,
U
n

Wntrè-CXJUraIIt
portant vers le nord.
En période d’eau chaude (de juin à octobre) le courant de surface
porte généralement au nord entre les mois de juin et août et atteint
alors une vitesse moyenne de 0,5 noeud, son sens et sa vitesse deviennent
ensuite variables jusqu’à la fin de la saison chaude.
1.2.1 .‘L.Les marées
w----,m --*..L-w
Les marées sont du type semi-diurne, avec un marnage moyen de 1 mètre
[1,6 m en période de vives eaux) . Les horaires et hauteurs de marées
peuvent être obtenus très facilement, pour Mbour et la pointe de Sangamar,
à partir des donnees fournies dans l’annuaire des marées du Service
hydrographique de la Marine française (Tcwnc: II, Ports d’outre-mer).
Les courants de marée sont généralement faibles, de l’ordre de
O,2 à O,3 noeud (TC&fCZAK, 197Oi REBERT et al:, 1974)
1 .2.1 .3.La houle (MASSE,1968)
-v-w”, - ----w---- - -
On peut distinguer deux types de houle :
- Une houle de nord-ouest de longueur d’onde ~valuéc Jî 302 m, surtout
importante en période d’alizés,
- Une houle de sud-ouest;, gGnéralement de plus faible amplitude que la
précédente et masquée par elle.
1.2.2.Température et salinité (fig.4)
On distingue deux saisons hydrologiques :
Une longue saison froide s’ Etendant de janvier à mai, au cours de
laquelle le plateau continental se trouve baigné par les eaux canariennes
froides et salées.
Une saison chaude, de juin à octobre, pendant laquelle deux niasscrs
d’eau se succèdent. Tout d’abord viennent les eaux tropicales chaudes et
salCes, puis les taux guinéennes chaudes et dessal&s,
Durant les périodes de transition entre ces dtiux saisons, la température
de l’eau passe rapidement de 20 à 26”C.et vice-versa.
Les apports de sels nutritifs, dans la zone qui nous intéresse sont dûs
2 deux causes très différentes. D’une part les apports d’eau douce dûs 2 la
Gambie, dont le débit cumulé au niveau de l’embouchure est de 11 milliards
de m3 par an, d’autre part
l’upwelling (remontée d’eaux profondes froides
et riches en sels nutritifs) créé par les alizés durant la saison froide
(fig.5).
Pour la zone du Saloum elle-même, les données disponibles sont
peu nombreuses) néanmoins on peut dire que,
pendant la Sai%n froide, les
eaux sont relativement Plus chaudes qu’à l’extérieur et que, perdant
la saison des pluies, on remarque une eimportank’e dessalure due aux eaux
de ruissellement collectées par le réseau des bolons du Saloum.

i ,3 . MORPHOLOGIE DES FONDS
Comme nous l’avons déjà signalé précédemment, la zone du Saloum
et la zone maritime sont profond&nent difft&ntes. En cffc-t, la zonii &..I
Saloum est entièrement constituée de vases molles, ne présentant que peu
de danger pour les engins de pêche quels qu’ils soient, ce qui n’est pas le
cas de la zone maritime. Nous n’étudierons donc en &tail que la zone
maritime.
1.3.1. Superficie et relief du plateau continental
Nous avons considéré l’isobathe des 200 m comme la limite du plateau
continental. Avec cette limite, et en excluant la surf ace du Saloum
lu i-même, la surface totale comprises dans la zone qui nous intéresse
est d’environ 2600 milles carrés, se decomposant comme swit :
- Entre Dakar et la latitude de Msour : 545 milles carres dont
24 % entre 0 et - 20 m
38 % entre - 20 et - 50 m
36 % entre - 50 et - 200 m
y Entre Mbour et la latitude de Joal : 555 milles carres dont
34 % entre 0 et - 20 m
31 % entre - 20 et’jq’ m
35 % entre - 50 et - 200 m
- Entre Joal et la frontiere gambienne : 1500 milles carrés dont
43 % entre 0 et -20 m
30 % entre - 20 ct - 50 m
27 % entre - 50 Lar - 200 m
1) ‘une mani ?rc gWrn1 c, ces fonds s o n t pçw nccitlent& ; c~~pc!nd:lnt
on peut observer deux falaises sous-marines, dont les positions sont
rcprCscnt&zs schématiquement à la figure 6. La prcmiórc, dont le bord
superieur se situe vers - 70 m et qui peut présenter une dénivellation
de 10 à 15 m, se situe en bordure de la zone Etudiée, puisqu’elle se
limite au secteur sud-ouest de 1 a prrsqu’î’ie du Cap-Vert. La seconde
par contre, beaucoup plus longue et pouvant egalement presc-nter uuo
dénivellation d’une quinzaine de mètres , existe depuis la pointe des
Almadies jusqu ‘à la
btitude de Mbour, pour r&apparaître, peu marquee,
B la Iwitudt de Joal. Le sommt!t de cette seconde falaise se situe
entre - 35 et - 45m(DCMAIN 1977).
1.3.2. Nature des fonds (DOMAIN 1977)
1 .3,2.1. Point de vue sédimentologique (fig.71
I - - m . - - - - - - - - - - e - - - - w--w
Du point de vue sédimentologique,
la zone qui nous interesse pr&entc
des aspects très variés, avec cependant une forte dominante de sables
presque p u r s ( - de 5 % de lutitcs). Cependant, la couche de snblc dans une
grande partie de cette’zone est peu épaisse et laisse par endroit affleurer
des roches disposées en dalles inclinées.
1.3.2.2.Point de vue pratiq,ue pour la pêche.
-“--..J...$-a.m.~“.-~~-*.
e . - e - - - - -
La nature des fonds peut poser un certain nombre de problèmes pratiques
pour la pêche, en particulier pour les fonds durs qui peuvent entraîner
*
des avaries des engins de pêche utifis&.
3

Pour la pêche pélagique, en pratique, quel que soit l’engin de pêche
utilisé (senne tournante ou chalut pklagiauc) seule In tranche d’eau
supcrieure est concernée (environ 30 m), et les problemeç ne se posent
donc que dans les fonds infFrieurs Lï cette limite. Dn.n$ la zone qui nous
intéresse, seule la zone rocheuse située entre Mbour et Joal peut poser des
probltsmes (fig .7) .
Pour les pêches démersales, le pr8blème est diffisrent. En effet, si
tor~tc la surinçc du plateau est ncccssiblc aux engins p:issifs (1:igws A
main, palangres, filets dormants) cela n’est pas le cas pour le chalut de
fond. Pour cet engin, de nombreux risques de croches, et donc d’avaries,
existent, tout d’abord au niveau des falaises sous-marines déjà signalées,
mnis egalement dans la zone sableuse, 21 cause des dalles rocheuses sous-
jacentes. En effet, selon le sens et la direction dans lequel sera effectué
le trait, la chalut accrochera ou n’accrochera pas. Ceci veut dire que
dans la zone que nous appelons “zone de chalutage avec risque”, une
connaissance parfaite de la toipographie du fond est nécessaire si l’on
veut limiter les avaries.
En considérant les problèmes soulevÉs ci-dessus, les superficies du
plateau Cont?enta1 dans les trois zones utilis&s précédemment se r,liicomposent
comme suit :- Entre Dakar et la lattitude de Mbour
.--__
;
Surf ace non chalutable : 16 io
surface chalutable avec risque : 36 %
surf ace fac< Lement chalutable
: 48 %
Z-Entre Mbour et la lat titude de Jaal :
surface non chalutable : 12 %
surface chalutable avec,risqua : 50 %
surface facilement chalutablc : 38 %
- Entre Joal et la frontière gambienne :
surface no-n. chalutable.:. . 4 %
surface chalutable avec risque : 41 %
surface facilement chalutable
_-- ,-
. . . . I .--.
_ . _ -.. :, 55 %

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2,
L E S
D I F F É R E N T E S
P Ê C H E R I E S
2, 1. LA P&XE DblSRSALE
2.1 .l, La pêche dknersale artisanale
2.1.1.1. Description de la p?chcrie
-e-M ----a..-- c- s.. -
2.1. I V 1.1. Introduction
Il existe trois types de pêche artisanale démersale tr: . . différents :
- La pkhe à la ligne à main pratiquée pr~squ’exc~usivcment en mer.
- La pêche etl filet maillant de fond, pratiquée dans le Saloum et en ;WS-.
- La pêche à pied (ranwwage et épervier), pratiqwee presqu’exclusi~ ,” 1 II
dans le Saloum.
2.1.1 ,1 .I .Z.Historique
Il s’agit de pêches pratiquées de fason tradj.i ‘. $.nelle. Les prc:‘, ej’;p
essais de modernisation par introduction de moteurs hors-bord remont~;~~.
à 1951. A cette époque les résultats escomptés n’avaient pas +ZrG zifi.i::.;:..:
‘?t i l a f a l l u attendre 1 9 6 6 CL l a detaxe complCte sur les niotr:ii, :; ,I+.-,;, ; :.
à la p8chtt pour voir se développer ce programme de modarnisatio:;.
2.1.1.1.3. Flotilles de pêche
T~‘importnncc du parc pi rcy1r-i (>r prn ri ‘Iii4 nt 1 ‘U LI (11~s t’y;w!.. 11.’ lk:V.;ii
signalés plus haut
&ns la partie maritime est GV LuCc Ja:is i.: 1.,,b, 11 .f
_
Pour la partie interne du Saloum, les pirogues pratiquant la ;,f:..i::
dcmersale ne representent qu’une f aiblc pnrtic du parc. On ~.tltt‘
tL c.s! 1...i )*
que leur nombre est compris entre 50 et 100.
Toujours 2 l?intérjyur du Saloum, de nombreuses pirogues ho::. :~I\\)L ,,r,.i .Il.j
servent au déplacement des femmes pratiquant le r%sage des mollas<;\\i<s.
2.1 . t .1 .4 Lieux de pnchc
t’our l a p a r t i e maritime In @chc, t&&t au fiI.ct dorrnanL qt~‘;l 1.~ ! i::fs;
est pratiquée tout au long de la côte avec cependant une plus forte
concentration au niveau des deux zones rocheuses Gtières Situ&es
devant Popenguine et entre Mbour et Joal (f ig .7)
Bans le Saloum, il n’ya pas de lieu de pêche particulier et 1:) ;:o:;i:i.;t::
de pêche dépend surtout de la proximit6 du lieu de résidence (1~; i;f:,,lt::.i :+.
2.1.1.2. Effort de pêche
-----w---I-
2.1.1.2.1. Effort total annuel
Dans le cas de la pêche artisanale, les efforts sont particulikréscnt
dif f icila à appr éhendar; Pour le moment, nous ne pouvons aborder ce
problème que par le biais. des effectifs de p%ogues . Ces effectit;, pour le
secteur qui nous intéresse ainsi o,ue pour l’ensemble du Sénégal, sont donn&
ci-dessous s

.
w--...---
!
1
, Engin
!
I Secteur “Petite CôtZ~EnsembLc du Skn&i~j ,
.---^
I
!
!
!
! Ligne
!
295 (17)
!
1688
!
!
!
! Filets maillnnts !
?
590 (51)
!
1 1 50
!
!
!
!
!
!
Les chiffres entre parenthèses représentent le pourcentage du
parc piroguier par rapport rl l’ensemble du SénGgal,
2.1,1,2.2. Variations au cours d’un cycle annuel
Pour la pêche <Z la Iignc ct pour les fi’l.ots dor~~tntx (!i, ~i)tlil,
les nombres de sorties mensuel sont présentés dans le tableau il,
Les variations observees sont assez importantes. Elles peuvei-;.
être en partie expliquées par le fait que les pêcheurs sont égal~~~:~~:
des agriculteurs en saison dos pluies. D’autre part,les conditj.ons
mGrGorologiq.ues peuvent entraîner un certain f léchissemont du noaibra
des sorties en novembre et décembre.
&1,1,3. Les captures
2.1 .1.3? .*L~p$che àla ligne
3 - Captures totales et ventilation par esgGce.
Pour 1977 les captures totales I pour la zone comprise entre Ndcyane et
Joal., sont estin&es à 3700 tonnes. La ventilation par es,pece, globale
ct mensuelle, est schematisée à la figure 8 pour les ports de Mbour et
Joal.
b- Tailles des poissons captu-&.
Aucunë donndc prCci.sc n’csL dispouiblc. 1’0ur les mcro2~s e
t
il s’agit généralement de jeunes individus.
2.1.1.3.2. La pêche au filet maillant.
a-Captures totale et ventilation par espuce.
Pour 1977 les captures totales en mer , pour 13 zone situ& cntxe Ncleÿsnë
et Joal, sont estimées à 6000 tonnes. La ventilation globale par espcce
est rcpr&entee à la figwe 9 pour les ports dc ?Ibour ct JoaI..
Etant donnés les renseignements de diverses origines dont nwjdisposons
sur les rendkents obtenus par les filets maillants de fond dans le
Saloum et étant donné le parc piroguier existant, on peut estimer
les prtit$globales pour cet engin à environ 3000 tonnes, composees surtour
de machoirons ( A dus SP.), de brochets (Sphyraena s~&d’. ok olithes
(Pzeudot.x,lithus sp) et de carpes rouges (lu tj anus S$J .)
On doit noter, pour cette région, qu’étant donne la faible profon-
deur des bolons, les engins destiniss a ia capture des pélagiques comme
les serines de plage par cxcmp1.c (type partiwl icr utili~1~ dnns 7.a
Saloum) capturent des quantités non neglipeables d’especes demersalas.
Ces captures, composées surtout de tilapias (Tilapia spj .peuvent être
estimée à 2000 t environ.

b- Tailles des foissons Captflj,,:;
Aucune donnee n est disponible.
2.1 .1.3.3. La pêche ;1 pied
Les espèces ramnssées sont deux Lamellibranches;l’huîtrc de p !.;;I., ;ir,:
(Crassostrea gasar) et le pâgne (Arca senilis), et un Gastéropode, 1~: . . . . :, ,:
(Semifusus morio).
La pêche à l’épervier capture principalement des mulets.
2.1.2. La pêche démersale industrielle
A
2.1.2.1. Description de la pecherie
-s..
--,---mw-,
L
;
--I
2.1.2.1.1. Historique
Une étude d’enSemble sur l’évolution de la pêche démersale au Sénebt;ii
a été faite récemment (GARCIA et al. 1978) . Nous reprendrons ici ccr taitws
généralités en insistant partiaement sur le secteur de la “Petite Côte'"
(de 13’ Nord à Dakar). L’exploitation chalutière su Sén6gaZ a commencé
vers les années 1950 mais il faut attendre 197! pour que la pe’che s’Stenüe
au secteur de la “Petite Côte”. A cette période, la pccherie crevettière
est saturée. La production plafonne et les especes débarquées se diver-
sifient. Les circuits commerciaux mis en place pour la crevette sont
utiliséa pour d’autres espèces à forte valeur marchande : les “soles
1 angues” et le rouget avec lequel est pêchée une importante quantité de
pageots et de dorades.
Une liste des équivalences entre les noms comnerciaux et scientifiqutis des
espèces citées est donnée dans le tableau III.
2.1.2.1.2. Les flottes de pêche.
Jusqu’en !970, la flotille dakaroise était uniquement composée de
crev? tiers ne fréquentant pas le secteur qui nous int$resse .
A partir de 1971 une dizaine de petits bateaux d’une puissance de
1.50 à 300 ch spécialisés dars la pêche du rouget en M&diteri*:;nec venaient
se baser à Dakar et travaillaient sur la “Petite côte” : nous les ap-
pe%erons ” rougettiers”.
Depuis 1975, une deuxilme cntegorie de bateinlx est apparue. Il s’agit
principalement de chalutiers japonais de forte puissance, 1000 ü 1500 ch,
dont certains pêchent en boeuf, que nous appcllcrons “poissonniers”. Le
rouget necgfonstitue pas en gEnera1 l’espèce cible de la marée, ces
batcaux rcchant cn p ri 0 riti: les c~phnlopodcs C!I: ‘les d o r a d e s , mais il est
débarqué en quantité importante. Leur débarquement était égal à la moiti&
de celui des rougettiers en 1976. Q.selques anciens crevettiers reconwrtis
à la pêche du poisson s’ajoutent à la flottille des poissonniers,
L’évolution des effectifs respectifs des deux flottilles des “rCugettiers”
et “poissonniers” de 1971 à 1977 ainsi que la ventilation par classesde
puissances, modes de conservation et traintde pêche sont données dans les
tableaux IV et V.
2.1 ‘2.1 .3. T,ieux de pZchc
- Flottille des “rougettiers”.
La zone de pêche des “rouge ttiers” est comprise entre Rufisque et la
frontière nord de la Gambie. Les rougets sont localisés sur les fonds sabletix
et durs. On les touve de la côte à 75 m de profcdeur avec un maximum de
30 à 50 m. Les fonds de pêche au pageot sont pratiquement les&mes. Une
carte est donnée sur la figure S .

- Flottille des “poissonniers”. Ces bateaux pschent également sur lez5
fonds à rougets et pageots qui viennent d’être dkrits. Ils recherchent
également la seiche qui se rencontre surtout sur les fonds de 25 à 35 m
entre le cap de Naze et 13 Gambie.
2.1.2.2. L’effort de pêche
---.-mm-- - - - -
2.1.2.2.1. Effort total. L’évolution de l’effort de pêche global de
1969 à 1977 dans le secteur est donnée dans le tableau VI et représentée
sur la figure 2. A titre indicatif, la part de cet effort développe par
les rougettiers est de 43 % en 1576.
2.1.2.2.2. Variations sur un cycle annuel. La ventilation par mois
de l’effort annuel pour 1977 est donnée dans le tableau VII. On voit que
l’effort est assez stable d’un mois à l’autre.
&11.3_. Les captures
--c-
2.1 .2.3,1. Ventilation par espece. Les captures totales eflectuks en
1977 pour les 34 espaces recensées sont donnGes dans le tableau VIII. De
ce tableau nous avons extrait le tableau IX où les 10 espèces principales
sont classks par ordre d’importance pondérale dans le$ débarquements.
2.1 .2.3.2. Ventilation par f,lottille . A titre indicatif, en 1976, 24 2
des cap-tures totales dans le secteur or& été effcctuks par les “rougettiers”
qui ont débarqué 61 % des rougets mis à terre dans 1 ‘annee, 52 % des
pageots, 14 % des dorades roses, 1 % des seiches ct 1 54 des soles langues,
2.1.2.3.3. Taille des ikidus pêchk, La composition par ciassc dc
tailles des débarquements est représentée sur les figures 3 et 4 pour les espèces
Pngellus coupei ,Pagrus ehrenbergi, Dentex macrophthalmus, Pseudupencus
prayenrïc, Cynoglossus goreensis, Pseudotolit:..:t scnegalensis et P. typus
2.1.2.4. Variations saisonnières de la prise par unite d’effort
ws..L-- -c--w L
-
-
-
I
-
- - - - v * - - - - . ”
Les prises par unit6 d’effort moyennes mensuelles ont été calcul~cs
en 1977 pour les’ 10 espèces les plus importantes pondéralement. Les résu ats
i
sont donnés dans le tableau X et représentés sur les figures 5 et 6. Les
saisons de pêche déduites de ces figures sont les suivantes :
Pageot : pêche toute 1 ‘année.
Dorade rose : pêche en saison chaude de juin à janvier.
Seiche : pêche principalement en saison froide, de janvier à juillet.
Rouget : pêche toute 1’ année.
Dorade grise : pêche principalement en mars, avril et mai.
Courhinc : pi;chr toute 1 ’ :Inni;cl :NO(- cou purtk rbn nwcxhre c t rtC(*rmhrc ,
Thiof : pechc toute 1 ‘année ; meilleurs rendements d’avril a juiilct.
Sole langue : p”eche toute l’annec avec 2 pics, en avril et novembre,
Carangidés : pêche en saison froide, de janvier à juin.
Capitaine: pêche en fin de saison chaude, d’octobre à décembre.

2.2. LES PÊCHES PÉLAGIQUES CÔTIÈRES
Pour des raisons pratiques, le tableau ci-dessous indique les diffé-
rentes dénominations utilisks pour les principalos espèces pGlagiqucs
côtières,
! S:ircl i nc 113 auri ta
! Sarctinei lc ronde
! Mèurcuqw
!Muureuyuc !
!
, Sardine1 la eba
!
1
!
.
I Sardinelle plate
! Tass
!TUS
!
!
! Caranx rhonchus
! Chinchard jaune
! Nengho
!Diai
?
!
, Pomadasys jubelini.
!
!
!
!
!
, Sompatt
.
!Corogne
,
.
.
! Pomadasys sp .
!Autres sompatrs
! Sompatt
! Sonipat t
!
!
,ChLoroscu.nbrus chrys.iPlat-plat
!
!
.
! Lagna-Lagna
( Lagna-Lagna i
!Ethmalosa fimbriata
!Ethmalose
!Aube
! Cobo
!
!
!Trachurus trecae
!
, Chinchard noir
!
!
.
!Dia:
!Dia;
!Scomber colias)
!
!
!
!
!
japonicus )
!Maquerau
!
!Ou0
!
!Casanx carangus
!Carangue hirondell.e!Sacn
! Snen
1
!!Argyrosoma regium
!
, Courbine
!
, Beur
!
I Beur
!
,Boops hoops
; Bogu c
.
!
.
1
!
!
-w--v
2.2.1. L a peche a r t i s a n a l e aux filets
Ce type d’exploitation au Sénégal est essentiellement localisé sur La
Petite Côte (fig.16) : ses debarquements ont lieu dans 3 centres principaux
(Mbour, Joal, Djifère) et dans quelques autres secondaires (Hann, Rufi:;ric. *>
Niangal) etc) . Ce secteur de la pêche est en pleine expansion en raisil,: 1.
l’augmentation du nombre d'embarcations et surtout du fait de leur nwt:f,*‘..
sation importante depuis 1966. De plus, La technique de capture au fi tc:i: x
évolué avec l’apparition des sennes tournantes en 1972-1973.
On distingue quatre grands types d’engins. Les filets mai tXi’inLF> (‘!XI’; .’
clanta et La serine tournante sont lea principaux tandis que les fitet:;
dormants de surface et la serine deplage ont une importance moindre. :,co
données de prise et d’effort dont nous disposons pour le principe? ctinr?ci* &:v
pêche situé à Mbour couvrent deux périodes, La premiere, alïnnt & 1 ii G; , t ,1-t
1972 a la mi-septembre 1973, correspond à un plein developpement de 1s pG;:I:c
au filet maillant encerclant alors que les sennes tournantes nc: f3iSi,i~‘ill.~
qu ’ apparaître , L’annee 1977 correspond à la seconde pErio& i!urnnl. I:Ii/ll”f !rl
C:es scnncs tournnrrtcs ont largement ,rcmpl;wC l.cs f
i

Ic t;L; m;ii 1 I iillI :; p j’till:’ ‘2’
cwtre de Joal en 1977 un certain nombre de filets maillants ence~(:!';:~i:,
étaient en activité, les données sont disponibles également.
2.2.1.1. Les filets maillants encerclants
I .m--
Deux types So<t-utiIic& au- S&&\\I :-l e - f i l e t à sardinelles (mail.l.~!s (:,
30 mm,au carré) et le filet à ethmaloses, à mailles plus grandes (40 ~IX
au carré). Le premier ne capture pratiquement que des $ardînelles dont p:1~;~
de 90 % de S. madereneis ; pour le second au contraire , Ethmalosa Eimbrì,:‘::
. ..- ,.--._... *.-
représente plus de 80 % des prises, le reste étant constitu& d’Arius
gambiensis et de Sardinella sp. pour l’essentiel,
‘1
48

Pour cette raison, ce type d’engin est surtout utilisé de juin 3 octobre,
p~riorle corrrspondnnt h 1 'nhnntlnncr mnximnlc ~PR r rhntnlos~s sur Ics 1 ieux
dc pèche . Au contraire, les filets 2 petites mailles, bcaucuup plus iw,Lt ctly,,
sont employés tout au long de 1 ‘année, les sardinelles plates restant
t:OtrjOr4rS pJ?Cscntcs dans la zohc cl ‘action de ceL.1~ $cEtcr.ie (tabl.. XV,
fig.17, A et C).
Compte tenu de l’engin utilisE, la composition en tai1.3c des
poissons capturcs c8t r(313tivcmi!nt constante : portr les sanrdi.ncIles, ;(a;
longueurs à la fourche varient de 17 à 25 cm, mais les classes de 19 :, ;: ;
sont de loin les mieux représentées. Les individus plus petits son;
capturés le plus souvent en avril-mai (tabl .XII). Pour les ethmzloses la
majorité des captures concerne des poissons de 20 à 27 cm (tahl.XITI).
J,es rendements moyens annuels pnr sortie en 1972-73 ont CtG pc:! (iii ft:::.t ,tr :;
pour les deux engins, toujours voisins de 950 kg (f ig ,17 B) . ‘Par w:tt: :,
la durée moyenne des sorties a été variable : 9 heures pour la pêche :::Y~.?:’
les filets à sardinelles contre 7,5 heures pour celle utilisant les fil.ct:,
& cthmaloses qui sont employcs plus près du lieu de dGbarqucmoitt . Au c*t’i<.ii”:;
d’un cycle annuel (mi-mars 1972 Zi mi-mars 1973), les cap(ruLos to!..;iles #1(::;
filets maillants encerclant basés à Mbour ont été de 22 000 tonnes on\\j.i~roi:
dont 90 % pour ceux à sardinelles. Durant la même période, 2 Joal, ch?:,,
filets à ei!maloses étaient en activité de juin Fi octobre cfwntic:l ii:3 $::z
et,durant le reste d’e l’an&&, seuls quelques fileLs 2 Sardinci Le:: i;t,Iif.*r,;
ÜtiliSéç . Les captures des premiers peuvent être estimés 3 4000 tonnes
par an, celles des seconds à 2 500 tonnes.
A joal en 1977 les captures totales ont été de 4 700 tonnes
pour les deux types de f iletsréunis . La distribution entre filets à sardi-
nelles .et filets à ethmaloses n’a pas été effectuée mais la compcsition
des captures m,ontre nettement un remplacement des premiers par les sccondr,
en saison chaude (tabl . XIV’ a et b).
2.2.1 .2.Les serines tournantes coulissantes
r--------I--------,-,,,,,,,
Des essais d’adaption de cet engin à la pêche piroguière ont C!:C;
entrepris d& 1969 mais son apparition dans la pêcherie n’a ~LÉ eflticiivc
qu’à partir de 1973.
Le filet, long de 200 à 300 metres, est porté par une pirogue de 14
mC tres environ à laquelle se joignent une ou deux autres pirogues, parfois
plus grandes, chargés du transport des poissons.
La composition des captures est très différente de celles des engins
préccdcnts surtout en raison du comportement: propre ,1. chacune des deux
espèces de sardinelles : alors que S. maderensis se disperse horizontalement
lorsqu’elle est encerclée, S. aurita plonge et zchappe aux filets maillanta.
La serine tournante coulissante a donc permis de capturer plus facilement
ces sardinelles rondes de plus grande valeur commerciale ainsi que de
nouvelles espèces pélagiques côtières et en particulier Pomadasys sp~, ,
Caranx rhonchus, Cybium tritor Brachydeuterus auri tus, Chloroscombrus
chrysurus, S&raena se:, Euth$nnus alleratus et Caranx carangus (fig. 18).
L’abondance des sardinelles dans la région de Mbour étant maximale de mars
à septembre, c’est à cette période que l’effort de pêche sera le plus éleve
(fig. 19, A et C). Dans la région de Joal le schéma des variations mensuelles
du nombre de déba’quements est difficile à interpréter : il d8pcnd a la fois
des lieux de pêche et’des prix du poisson dans les deux centres voisins
@Sbour et Djifère) qui déterminent le choix du lieu de débarquement par le
pêcheur (fig. 19 bis).
Las prises de S. maderensis et de E. fimbriata se font sur les
mzmcs classes d’âges que celles des filets mrillants encerclants. Pour
S. aurita les jeunes reproducteurs sont les mieux repr$sentés dans les
débarquementis annuels :.seul le pic de décembre 1977 à Mbour est dû à la
capture d’i&idus adultes (tabl. XV a et XV b, fig. 19 C),

19

La composition en taille des espèces secondaires est tres variée, de très
gros individus étant parfois capturés.
Les rendements sont élevés (moyenne 3,3 tonnes par sortie) ; ils
passent par un maximum en saison chaude où les trois espaces de clupéides
sont abondantes (tabl. XVI, fig.19, B et C, fig.19 bis). En 1977, les
captures de Mbour ont gté de 14 000 tonnes (tabl. XVII).
2.2.1.3. Les serines de plage
-----‘I-e---.. ..w---
Ce type d ‘exploitation, tr& ancien est surtout pratique aux (..~:i.ji-ij!:
de Dakar et n’a guiire évolue (fig .20). Les poissons capturés sont
csscntiellement des juv&iles (5 3 15 cm) p%vant appsrtcnir (I r.icb ct~i~:;
nombreuses espëres pélagiques ou démersales dont les principales :~I~LL~ :
Sard,inella maderensis, Sardinella aurita, Caranx rhonchus et i;f;lch~~.l~*!;L~ J”‘:~
---..A-_ , . . . . . -
auri tus,
Les captures de ces très jeunes poissons sont assez faibles en p<.>ii.;:;
ces dernières années (50 à 500 kg par .coup)mais correspondent à un
grand nombre d’individus. Le restant des prises est constituG d ‘une. part
des prédateurs de ces juvQniles (Enthynnus alletera-us, Cybium
. tri.toi-
..myl I_--_ __. (
2-,yrnrnn spk) et d’autre pzt-t d(\\ ji:uws rt?l’rcitltii,~r\\rn (i ‘P!;;~~~~*~\\::
pélagiques côtières, pour l’essentiel S.maderensis et S.
,-_ au ri. ta c:i i ::
à 25 cm. Actuellement ces sardinelles sont toujours responsables C~C
forts tonnages (10 tonnes et plus pour les grandes serines) . Bien fj:j ‘~licc:~
(:II)‘I-C~sl)ontl:~nr: Zi un nombre 11 ‘iiltlivitlus moi.us ii1wG ftuc It! ~)~I;L*I:<~(*~II , 14 i 11 1
assurent la plus grande part des tonnages debarqués. En 1971 et IYYIL ‘pa:
exemple, les résultats de 144 enquêtes détaillées sont prbsentés dans
le tableau XVIII. Lao pourcentages en poidar des prises par esp8ce
sont trées variables pour les sardinelles. La prise moyenne a Gté voi-
sine de 2 tonnes/coup.
D’après les informations récentes dont nous disposons,et connaissan;
le nombre de sennes de plage en activitG au Sénégal,on peut estimer que l;~
capture totale a été d’environ 5 000 tonnes en 1377 pour la fnça;tct
mari t ime . Dans le Saloum un type de serine de plage pasticulicï e:;t:
utilisé permettant en particulier de capturer des mulets par encer-
clement. Les prises annuelles peuvent être estimé% grossièrement 3, 200
tonnes,
2.2.1.4. Les filets dormants de surface
- . - - - - - - - i - - - - - - r - - - - - - -
Cette f amillc d’engins est très hétérogène (filets fixes ou dérivants,
mailles differentes, etc.. .>. k es espèces captu&; sont diverses et
appnrtienncnt tThlSSi
b i e n ;NI ~,roupc pélagique q u e dt?mersal. L’effort
de pêche semble stable et les prises sont d’importance négligeable
pour l’&luilibre des s tecks . Ces filets sont uti1isE.s tout au long des
côtes du Sénégal, m&ne en dehors des grands centres de debarquement ,
Ce genre de filet est surtout utilisé ‘5 Mbour où, en 1977, il assurait
260 tonnes de captures (tabl . XIX) et dans la presqu I?le du Captiver t , où
les dcbarquements sont de l’ordre de 200 à 300 tonnes par an, provcr~nt
principalement de 1s baie de Gorée.Dans les autres zones, l’importance
des filets dormants de surf ace est très faible ; & Joal en 1977) i 1s
n’ont produit que 7 tonnes de poi,ssons. En définitive, les captures totnlcs
annuelles de cet engin sur la façade maritime sénégalaise Sont relativement
faibles ,inf érieures B un millier de tonnes,

Une étude détaillée a Cte effectuée 3 Mbour où les renciemcnts
moyens par sortie ont été de 140 kg .Ils présentent un maximum en saison
froide dii à l’abondance des sardi.nelles plates et dans une moindre mesure
à celle des chinchards jaunes (tabl. XIX) ; ces deux espèces rcpréwntcnt
plus de la moitié des captures annuelles (fig. 21). ta pêche est tres
saisonnière, l’effort de pêche est pratiquement nul en saison chaude du
fait de la putréfaction rapide des p@isssons restant maillés dans les
eaux chaudes (jusqu’à 30 ’ C) et en raison aussi de la baisse des
rendements durant cette saison.
Dans la baie de Gorée, le schéma est sensiblement identique,
toutefois les ethmalost;:
sont trGs peu représenrées dans les apports.
Au contraire dans le Saloum les ethmaloses sont abondantes et on peut
estimer grossièrement les captures annuelles à 3000 tonnes.
2.2.1.5. Contusion sur la pCchc artisanale
--a I l l - L - - - L - - - - - “ - - - I * - -
On peut consicl6rcr que l’cxploitarion des poissons pclagiques tôt iers
par les lignes, les sennes de plage et les filets dormants est secon-
daire par rapport aux autres types de pêche depuis les dix dernieres
années.
La pêche piroguière au filet est beaucoup plus importante et deux
faits marquants ont contribué 2 modifier profondement sa physionomie
depuis 1972/1973 :
- Le premier correspond au remplacement des filets maillants
enccrclants par les siennes tournantes ri partir de 1973-74.
- Le deuxième événement est le développement d’autres centres de
pechc . Joal est redevenu 1’ égal de Mbour ; plus au sud 8 ?I Dj if Ere,
une usine de farine de poisson est cntxec en ilctivit6 dês f6vricr 1977.
En 1979 les d@barqwamencs tatnux peuvent être bvaluÉs U 30 000 eonnes ,
constituées en majorité de sardinelles rondes, de sardinelles plates ct
d’ethmaloses. Si au départ les filets maillants encerclants assuraient
une part importante des apports, actuellement la grande majorité des captures
est due aux sennes /tournantes des pirogues de 14-15 m et d’un sardinier
exprimental de la FAO (le SOMPATT). Le transport du poisson vers
l’usine est assuré par d’autres pirogues, dont certaines pratiquaient
autrefois la pêche au filet maillant encerclant, et. ilUSSi par dt: tri:tq j:TljS!‘rCS
pirogues de 15 à 20 tonnes de capacité , cons trui Les pour 1~ trnnspr)rI.
f luviatile de 1’ arachide.
Les conséquences de ces changements sont les suivantes :
- Modification de la composition spécifique des cap turcs, dz. I:TZ i. ,> ., II .,
ticulier au remplacement partiel de S. maderensis par S. aurita (fi:;.Z;) .
- Augmcntntion des rcndcmcnts p a r s o r t i e ; i1,s son~~i~is :~III’;
importants pour les serines tournantes, amÉlioration qui depasse il:!.
premières estimations effectuées,
- Déplacements de l’effort de pêche en fonction des nigrati.ons db-
poisson.
Bien que toutes les données ne soient pas encore disponible:;, l.~:i
peut estimer qu ‘en 1972-73, de Dakar à la f rontiere nord-gambiew~: , .Iv.:;
captures annuelles de la pêche artisanale au filet encerclant ét.?ic:i:.
d’environ 35 000 tonnes dont 65 % de S. maderensis, 20 % CV i’t,i~i,~ 1 .;:;I
----“- ~.” .
et 10 % de S. aurita. L’ethmalose est aussi débarquée en grsndo CjIiiixich ; *>
par les p$ch&ies fluviales de la Gambie : l’estimation des priser;
annuelles pour cette pêcherie est de 10 000 tonnes.

La pêche artisanale pcl.ngi q.11~ fc!v^c t donc une grnnclc: inrportnncc RI
niveau de la partie sud du Sénégal ; depuis 1977, ses captures en poissons
pélngiques côtiers sont environ le double de ccllcs tla la pêcherie snrciinit>re
dakaroise.
2.2.2. La pêche industrielle sardinière dakaroise.
2.2.2.1. Description
---a c-IL...-
Cette pêche a d&uté. en 1961 avec un bateau. L’évolution du nombre
d’unitfs de. 1962 à 1978 est présentée Zans le%.,‘+~;~r,u XXI: en 1978, dix
bateaux en activité ont &tfi cnregistlr&.
Lti p$che se pratio,ue à partir du port de Dakar où la totalité des
prises est débarquée, La flottille est constituée de sardiniers de 25 m
de long environ travaillant à l’aide d’une senne tournante couiissante
(600 x 40 titres) renontée par une seule poulie hydraulique. Les mar&s
sont de courte durée, excédi ,nt rarement 24 heures (9 heures en moyenne en
1977). Les raisons en sont la faible capacité de stockage (25 à 50 tonnes),
le moyen de conservation (eau réfrig&éc par de la glace) et la structure
tlu m:zrchE dnkarois imposant clcs apports journaliers. I1splus les mwva i:;! :i
conditions climatiques au nord de la presqu’île du Cap-Vert font que
ces sardiniers n’opèrent que très rarement dans ce secteur, Ceci expl II::;,8
que leur zone d’action préférentielle se situe le long de la Petite c:r; ‘
du Sénégal, entre Dak,ar et la Gambie, sur les fonds de 10 â 50 Lui!t ri’:;
(fig.16).
En 1977 par exemple, 80 % de 1 ‘effort annuel a été appJ ici11,: cf;‘;.,:, ‘.:
secteur de Dakar entre 14 ’ 30’ N e t 15O N , les pecheurs pr&ft.~~i!ilr :.Ii;,i. ...L
sifier leurs prises ou même voir diminuer leurs rend%c!nts en rt:st.d.eit .,, : <;
du lieu de débarquement plutôt que de prospecter des xuncs iAi1:; i;lr~ti~:!1~;:~ L
pour suivre les déplacements d’une espèce. Ce trait CZlr;lCt6ri:~t.ii;uk: i:; : )
pêche dakaroise fait que la zone de pêche des sardiniers n’a pilE; V:II:~.(,
de façon sensible depuis le début de l’exploitation, cc qui ~iOlt::~ Eit.r t.Cl i” .: ; :*
à utiliser dan.s nos calculs les prises et les efforts totaux de la I:l(); ;.i; it .
Les prises annuelles sont passees de 2000 tonnes au debut dti i;: ii.‘~~?w
à 32 000 tonnes en 1973 (BOELY et CIIABANNE, 1975) avec deux il:li icaf:; .,~~:~~,’ ..I
sifs (tabl. XXII). Depuis 1973 et jusqu’en 1976, il semble que i’cm : il.
atteint un nouveau palier puisque les tonnages sont restés comp;Is I’:ll:r’!!
30 000 et 34 000 tonnes ; ces tonnages accusent une baisse en 1977 (26 (l::ij
tonnes)
2.2.2.2. Effort de pêche.
-a....-----.+----
L’unité d’effort utilisée est la dizaine d’heures de pêche d’un s~!n:w/lt.-
type de 20 à 25 m ayant un moteur de 200 à 250 ch, 35 tonnes de capaci tgi
en cale et équipé d’un sondeur vertical. Le quadrillage s tatisticlicc 11 C:I 1 is;*
a été constitué de la f$on suivante : une zonation de 30 winutes ic laci t,ilrit:
a Cte retenue puis quatre bandes ont été définies en fonction de fa. pl-hJfir~l;l~iii:'
en partant de la côte :
Bande 1 ,: de 0 à 25 m
: “sec tcur 15 m”
Bande 2 : de 25 à 75 m : “secteur 50 m”
Bande 3
: de 75 à 150 m : “secteur 100 m”
Bande 4
: au delà de150 m : “secteur 500 m”

Chaque zone d’un demi-degré est aussi divisèe en quatre secteurs
(fig.22). Si l’on examine la répartition mensuelle de l’effort de pêche
par secteur pour une année--type (19778 plusieurs remarques sont à faire
(fig.23) :
- La bande la plus au large (500 m) n’est jamais fréquentée, elle a été
supprimCe de la fig,ure.
- La pêche est très côtière et l’étude détaillée des marées montre
que l’isobathe des 50 mètres est rarement dépassée si ce n’est au niveau
de la presqu’île du Cap-Vert où le plateau continental est trfs étroit.
- Enfin l’effort dans le secteur “Saloum”, qui nous intéresse plus
particulièrement,
est toujours très faible et de ce fait les rendements
observés ne peuvent pas être considérés comme représentatifs
pour ce
secteur.
.
2.2.2.3.
Composition des captures,
- - -L-e -.-sL--...----- -*
Cinq espèces représentent plus de 90 % des débarquements. La proportion
de chacune d’elles, entre 1966 et 1977, est reprgsentée dans le tableau
,XXII. On constate que les deux espèces de sardinelles constituent génGralcmc‘nt
les trois quarts des débarquements avec une majorité de sardiwi’lcs rondes
&. suri ta).
Toutefois la composition des apports a variz de façon si~,nilica~ive
ces quatre dernieres années ; la diminution des prises de S. aari t.n s’est
---;-----
2.2.2.4. Variations saisonnières des rendements
-I------j,,,,,,,,,,,,,,,,
Au cours de l’année, les prtportions des diEfsrentes espGces dans
les captures varient considérablement. Les fluctua tiens des rendements
moyens et l’évolution des températures de surface ont @té parallè.lcsac
cours d’un cycle annuel (fig. 24,A et B) . Ainsi il a été possible de
distinguer dans les oaptures des espèces de saison froide (S. aurita adl.:l::ti
et C. rhonchus) et des espèces de saison chaude (S. ma&ensi.s, Pomadxs:?
spp . et Chloroscombrus chrysuruc) ; par contre I.es-jZr!es S . ncritl ( 11.)~.
T---c
.luveniles et les jeunes reproducteurs) sont pêchés toute l’année et CI:~‘: +
tbrcnt 1 ‘essentiel -des captures.
,- _.
La pêche portant ‘simultanement sur plusi%tirs espèces; l’effort exc-~&
sera pluri spécif iq.ue. Toutefois, 1 ‘étude des variations d ’ abondance d.+a:;
les prises montre qu’en dehors de leur saison de présence prEeZtier:tm{~il~
défihic, les espèces sont rarement capturées dans la zone de pCche ~>Yc:-
férentielle, ce qui autorise l’attribution à chacune d’elles de l’eFf:)r:
de pcchc correspondant à sa saison de capture.
Sardinella aurita‘, individus jeunes: Les juvéniles de 12 2 1 i: c.11; r v’
d
sont captures essentiellement au cours des 5 jrremiers mois de 1 ‘<:~n~i’<~
alors que des debarquements importants de 5 jeunes rctprod~lc tcsltl’:; (?,: I ;?y <”~
le plus souvent) se font toute l’année avec deux maxima, d’avril Il .j:.:::i
et en octobre - novembre (f ig . 24 B et tabl . XXIII) . Les captures : II: ::
surtout lieu dans le secteur de Dakar 15 m pour des raisons dc pcoiir;:, \\.
du lieu de débarquement, mais l’on constate que les rendements sont dI,iSh i
élevés dans le secteur Sarène 15 m, situé plus au sud (tabl. XXIV, XXY
et XXVI).
Sardinella aurita, individus adultes. Deux maxima d’abondance sont
observés au cours de l’année, le premier en janvier- février, le secanri
en avril-mai (fig .24 A).

Ils corresponden aux migrations des individus comme nous le verrons
ultérieurement. Les captures ont lieu au dessus des fonds importants, la
répartition géographique des adultes 6tant décalée vers le large par
rapport aux jeunes individus de l’espèce.
Sardinella maderensis.Cette espèce est pr&ente toute t’annèe ch-x
les débarquements à Dakar. Zes captures se font essentiellement au
cl1it.r illlc~nt CI ‘1tw dculc cl :I!LS(’ tl ?$:(Y (1$ = tH il 3? (‘ilt) ~lL!ll~l~l!~t lil Si\\îi;(ilt
ctwurte principalement, mais des individus plus petits peuvent zere
capturés en début: d’année (tabl. XXIII). Cette espece est encore plus
côtière que Sardiinella aurita et ici aussi on constate que les rendements
dans le secteur $aréne 15 m sont aussi élevfs que ceux enregistrés plus
près de Dakar (tajbl. XXIV, XXV et XX?@
Ethmalosa fimbriata. Cette espèce est très secondaire dans les *il’ ‘a’-’
I
quements des sardiniers dakarois du fait de sa repartition géographi!i\\”
Les prises sont effectuées dans les secteurs c”otiers Sar&nc et Saloi.: I;
avec des rendeme& parfois élevés (tabl. XXIV, XXV et XXV) .
Caranx rhonchus (chinchard jaune) . Les captures n’ont 1 ioit r1~1 ‘t.1; > $1.’
son foide et concernent des individus jeunes (de 20 à 25 cm, fig. 2is) w
elles s’effectuent plus au large que pour les autres eSp&Ce!j et 1.i.::; *f r.! ( ! : ‘,’
ments les plus élevés sontenregistrés dans les secteurs de Dakar 50 ïr
et Dakar 100 m (tgbl. XXIV, XXV et XXVII).
Trachurus (chinchards noirs). Les chinchards noirs sont rep~<!:;~~:i:i.:~:
en grande majorit6 par Tr~~hun~s trecne dans le:? di;bnr(l’~cnil~nrs ii<*::
-.e--.-.-
:;:li’tlinicrs, lc rcstnnt est cowti tu6 d
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‘Cr;~(:lr~t-ri>; Lr:~i*h.rn~:: I 1~~:~. *idr-i <II i I~I,‘.
- ._.l‘-., I. _ .#
saisonnieres sont les mêmes que pour leS~~~~~~lilrtl)~;t~.l~li~~;
;Il:(;(’ ;:)Ii’
prddilectian cltcore plus marqU& pCIUr l a Sai.so’iI trO.i&! (t:dJl . Xx\\i 1 ! > .
Pomadasys SP%. (sompatt) . L’espèce dominante est Pomadssvs r;,,i!-,: ; ,,:
e..-“L.-.-.!. 2. .-. ..’ _‘^. ” .
qui représente plus de 90 % des apports. Cette espèce est tr6s r,zcil:ii-.
ch&e en raison de sa valeur commerciale élevée. La pêche débute en mai- )-: ; il
en baie de Gorée et se déplace lentement le long de la Petite Côte
pour se terminer en janvier en face des embou chures du Faloum et de la
Gambie (tabl II XXVI!I>. Les bancs ne sont pas nombreux mai.$ denses et
souvent -uni-spécifiques,
Divers

Chloroscombrus chrysurus (plat-plat) apparaît en mai ct SC o;;p~:lo-c
jusqu’en janvier. 6on maximum dtibondance se situe en août et se-tembro,
Bien moins recherché que les sompatts et les sardinelles en raison dr S;I
faible valeur commerciale il paraît assez abondant dans les e;iilx ti;ti?r,>s
sénégalaises en saison chaude er effectue des migrations entre la (;:iiflCi.
e t l e S é n é g a l .
Les bancs sont très denses et composés d’individus tirs
taille moyenne, environ 20 cm.
- Les maquereaux (Scombercolias) sont capturés en saison froide (il:
dccembre à moi et peuvent representer cl ‘ impor tarIt s débarqucmcntr cerc;ii TWS
années (1975). Les captures se font vers le large et conc,erncnt des
individus de 25 à 45 cm.
- .Les Boops boopd forment en baie de Gorée des bancs denses en fevrier-
mars dans le secteur où les remontées d ‘eaux froides sont Z!i leur maximum.
Les captures sont occasionnelles du fait de la faible valeur commerciale
de cette espèce.
24

2.2.3. La pêcherie des thoni.crs
Au d&but de chaque marée, les thoniers basés à Dakar, cannm:-r::
essentiellement, cbpturent de 1’ appât vivant constitué de petits rj~.,i,::~;:~. ,
pélagiques (sardinklles, chinchards
anchois) . Cet appât cr;t pr6lcv;: i::l
baie de Gorée et egceptionnellement &r la Petite Côte à Mbour et Jo:ïi,
avant fe départ en’haute mer pour la pêche au thon. Les capturea II:I~ ,;:;i.: i:x
sont de l’ordre d’une tonne et les captures totales nnnucl l<>s (le TWi ;t
1000 tonnes depuis 1963, Les individus captures sont toujours dc pt‘i i !‘(,
taille (9 à 15 cm) ;
2.2.4, Concl&ion et évaluations gén&rales des captures s&~!.ic,‘~,!J~~i:;~;
Il. résulte de cette analyse que si les différents types dry p&hc pir:~irll:~:.~
au Sénégal sont bien connus en ce qui concerne le mode de p&he e: 1c.y;
espèces capturées, on ne dispose pas de séries chronologiques c 0 II (3 \\,! i ! f ‘.’ il .
les prises et les efforts, exception faite pour la pbcher’ie sardiï~ic?;*r:
dakaroise. Or l’évaluation des stocks de. la région sénégambienne nZot:Ssi i.cJ
impérativement la c@nnaissance de ces donnees sur plusieurs années, 3i.r
moins en ce qui codcerne les prises. Aussi, afin de combler cette l;cuhr:,
des estimations de captures ont été effectu&s pour les années 1964 2 1471;
‘5 partir d ‘Clfmcnts divers (donnGcs du CKODT, de la FAO, dc In INWN) .
Ces évaluations ne $zoncernent que trois espèces principales : S. ZUT-3.t::r
-.--e’
S.maderensis et C. hhonchus,
Les autres esplces ne sont capturées qu’en faible quantité et cs-
sentiellement par lirs sardiniers dakarois (tabl “XXII ). Les; chif frr.s SO~~I:
présent& dans le tsbleau XXVIII ; on devra les considérer ccrniina c\\ctS
estimations grossiètes et non comme des résult;lC, scicntif $qup:; p*<;c i $; . r:<
tableau montre une bolution relativement regulifre des prises de (:. ; i t i’ .1 i, 8 I
,__.
. ..1._1. .
tic 8 000 tont~cs Cl1. 1964 a 45 000 L cnviror1 Cl) 1977 . hranl; 13 1ll~illl’
période les captures de S. maderensis ont augmenté beaucoup moins vii:\\.:
passant de 19 000 t.à 34 000 t environ. Les prises de C. rhonchus ont
toujours été les moins importantes des trois espèces, leur évol%?ion
semble être moins r$gulikre, elles ont été comprises entre environ 2 5cO t
(1972) et 5 100 t (1977).
L’étude qui pricèdc n’a porté que sur les pêcheries sénégalaises de
la Petite Côte. Or les principaux stocks qu’elles exploitent effectuent,
comme nous le verrons, d’importantes migrationç de la Gui&c au nord
de la Mauritanie et, de ce fait, subissent l’exploitation id ‘autres
p&heries dans les pays riverains ou, au SGnegal, sous licence dc pcche.
Ainsi en 1976 plus de 700 000 tonnes de clupeidés ont été capturés
dans 1 ‘ensemble de la zone sénégalo-mauritanienne, dont une forte pco-
portion de sardinelles. An cours de la même année plus de AO0 000 tonnes
de chinchards ont été pêchés, ainsi que 130 000 tonnes de maquereaux, En
1977, les chalutiers: (pélagiques) polonais ont capturé 39 000 tonnes de
sardinelles et 19 0@3 tonnes de chi.nchards dans la moitié sud du Sénégal
e s s e n t i e l l e m e n t . ,
Il r6Sultc dc cette :innlysc que 1 ‘impact rlc:.; pccltcs siln~~:;tl.ni sc’:; 5ltr
les stocks de la régiion sénégambienne n’est pas à négliger) en particulier
en ce qui concerne les deux espèces de sardinelles. Ces dernières années,
environ 1/4 à lf3 du poids total des captures de ces sardinelles dans la
zone sénépa~o-maurit~nienne proviennent des pêches sénégalaises, ce qui
représente une plus grande proportion d’irdiridus lorsque l’on sait qu’ail
s’agit de juvéniles i?t de jeunes reproducteurs essentiellement, dont le
poids individuel moyén est environ deux fois plus faible que celui des
adultes constituant l’essentiel des captures des pêches étrangères,
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Tableau 1 - Importahce de la floti.lle de pirogues en 1977
0111* ICI j3JtitC.l Cûtcj. i

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Tableau II - Nombre: de sorties de pirogues, par mois an 1$77,
à Mbour et Joal.

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Idormant Joal !2131!2678!~699!3066!2554! 9231 8371 698~ 675124gg:!17-s!:g"1B i
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E. gigas
Brotule
Calmar
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Carangidés
rosfjo?&Jrus ehYJysuxus,
:Plusieurs genres)
Car+x carangus
-..,.w -,-- 0 -.IL-...,*."-I..L
Psmd~eneus pra-
Carpe blanche
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Rouget
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Carpe rouge
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25
St-Pierre
Zeus faber
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Congres, 'üxurènes
(PluSieurs genres) 26
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Sepia 23%.
Courbine
Cy~og~ossus cana-
24ensZs
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Crabe
SoZca sp,
Crevette blanche
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Crevette profonde
Pomatonius sa Ztatr;ix
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Tableau VI !- Evolution de l’effort de pêche (jour8 de pôchel
et de la prise totale (tonnes] dans le secteur "Pqtitu Cdte"

de 1969 à 1977. Pi-ch@ démersale industrielles.
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Tableau VfJ - Efforts menstie?s (jours de pêche) de
tous les bateaux pêchant dan* le secteur
“Petite cate”.
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!
1
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Tableaux IX -:Principales espèces dCharqu6es par la p8che
chalutière dajs le secteur "Petite Côte".
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par quinzaine pour le:
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Tableau XIII - Frgquences c
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d'ethmalosa provenant des c
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aux filets maillant3 encerc
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62

4
,
a
0A
. 2
1
P.U.E
en tenns*/rortio
!5*
lplg.&- Evoluticn pas qtinaai~r dea offarts et dea diff6rentee p.u,e paur la plajhs
arPtaanals 4 1st atmne~ toWnant8 B @mur bn 1937.
A - Virietfcnej Fe l ’ e f f o r t .
B - Variotiansjde lr p.u.4 globale.
c - vRriat,ion+e lr p.u.e pour hi prinoipales esphïo.

\\
t
\\
\\
\\
I
\\
I
h I- c-,

:
\\: I’
I 1
\\’\\IC
Fig. 19 bis : t:
zlution des efforts et des p.u.e. des
enne
-Irnantes à Joal en 1977.

d
h w- D
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0 CD
L-J

R E N D E M E N T S ( -
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Sordinelle maderensir rj4SX
C A P T U R E S
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autitr - 4 W
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Cirrnr
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. .
50
rhonchur
113%
‘3
40
I
Divsrr
-4%
116%
r u j i t u r

-
30
20
0C
SardinelIa rnad&nsis -
Sardinatla ourit
#te.*.**
Ethmelosa fimbiirta +-ti
10
Caranx rhcnchic
C-r*
I%x. 2$--t .Evolution m nsuelle des efforts, des rendements!et des captures
de la pêche au filet dormant de surface à Mbour jon 1917.
A - Var ,ations des eîforta et des rendement$.
IOBition annuelle des capturcrr.
;

COTES du SENEC%
I
L
C@I au R.CUl
SENEGAL
d-opriér la corte.n’S 847dc
Momw Natronc
:ASAhaCbNCE
63

1 M
1 A
1 J
J
1 A
9
ifiLoun
8
2
11
25.
50
75.
a
à
ri
10%
24%
49%
74%
40%
Fig. 23 Répartition de rqeffort de p&he de
dak/arois en 1977.
Symboles : y de l'effort total mensuel r6pajl
chiffres t
.LI
I /effort de pêche total mensuel en;
a .
- _
_. -

-
fEWPERhtURE
8n ‘C
2%
. _ -
. ._
26
:::
22
:
22
m
SA1St.W
w
CHAUOE
18
SAISON CHAUDE
Ta’
, “.. . $6'
.
.
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” ._.... _I. -__ .__- .--_
",

7

4
. .

EXPERIMENTALES
3

l

D
O
N
N
E
E
S
3.1. ORIGINE DE$ DONNEES
3.1.1. Missions/ générales du navire de rechercha océa@ographiques
“Laurent Amaro”i.
7
Le navire océanographique “Laurent Ar$aro” a C’FF~ctu<
des mrssions, de 1969 à 1978, entrant dans le cadre d’une qtude générale du
plateau continental bénegambien. Certaines de ces campagnes ont eté effect,u<cs
pour des études précises sur certaines espèces (sompatt,ti&em, rouget, pageot,
sole, etc...).
I
-3.1 .2. Mission $alaum du “Laurent ILTLaro”. Au cours de cette campagne
effectuée en d6cembre 1978, 53=‘- de -chalut de 30 minutjes ont été
répartis sur tout le :Plateau continental de la zone allant de la frontière
gambienne à la latitido de Joal (voir rapport en annexe). ;
3.1.3. Missiong des chalutiers étrangers. Les chalutiers “Bielogarsk”’ ~?n
avril 1975 et
h
"GUIJI
en aout 1975 ont effectué des missions de prospection
chalutière dans la r gion ainsi que les chalutiers “Bandiala” entre 1973 et
1975, et “Tambacound
en mars, avril, mai 1972.
3.2. RESULTATS /OBTENUS
3.2.1.
E sp&ze~s démersalcs
I
L.2z1. 1. I)srneth des
E
de travail. Les campagnes de prospection au chalut
ont nécessi%$-lTeflp~op Fe-dz< Gc?$ques :
- T,a technique des badialcs avec des points de chalutage locnlis~s :
chaque radiale est rebrésentative d’une certaine surface doit elle constitue
la med iane .
- La technique des Farrés statistiques avec sélection au $asard d’un
certain nombre des cabres dans lesquels on effectue des traits de chaluts.
3.2.1.2. Analyseides résultats. Les résultats permettent de répartir
les esp~ceSdémersa~e~è’Tl-f~~~~o~de
la bathymétrie et des :Conditions hy-
drologiques :
- Espèces côtières. :Certaines sont surtout nrésentes en saison froide
Sepia’ , . ..) d’autres en saison chau de
oide et chaude (Pomadasvs jubelini,
-
- Espèces intermédi$ireo. Certaines sont surtout abondantei en saison
froide (Pseudupenaus, @gellus coupei, Epine,phelus aeneus, J>iagramma)
c
ti’mtres en saison chqude (Balistes forcipatus) ou nendant l!a saison de
transition froid-chaud (Pagrus chrenbergi)
L
- Espèces profondes 4 Deux espèces sont bien représc
- entées pbndant l a
saison froide ; DenteH macrophtalmus et Boops boops. On note: aussi une ramoniit
de Brotula, Merlucciud et Zeusfaber.
3.2.2. Les espècqs pélagiques côtières :
j I
3.2.2.1. Descript\\ion de la methode de travail et campagps effectuées
I - - - - - - - - +- --* ---------------*c - I- W-L -
Toutes les camyegbes de prospection acoustique ont été effectuées
avec le N/O CAPRICORNE:. Le matériel utilisé,. entièrement de marque SIMRAD
ou fourni par cette firme, se compose :
1

- D’un sondcur EK ;38 (38 kHz),
- D’un intégrateuri d’échos MK QM II et de son enregisteur,
- D’un oscilloscope et de divers appareils de contrôle et d’&ta,l~nn:~gc
d’un sonar SB 3.
Lie schéma suivant a étf &optcJ pour toutes lus cruopag~@s rlcpuis oc Lob r-6:
1974 : la navire effectue un parcours consistant en radiale est-ouest
cspacCcs de 10 millek nautiques. Un enregis Irement continu lest assurC dc
jour et de nuit. Penbant le parcours de jour le sonar est utilisé en position
horizontale fixe à 90 ’ du cap du navire afin d’évaluer la jbiomasse d’après
le nombre de bancs. i
Les valeurs rel)tives de densité sont transformées en valeurs absolues
en utilisant une con$tante déterminée par des intégrations directes de
réponses acoustiques Ifournies par des poissons placés dans une cage en filet
et par comparaison avec des pêches au chalut effectuées sit&ltanément.
Chaque radiale est considérée comme representative d’une binde ou strate
de 10 milles de larg$ dont elle constitue la médiane. Les rjésultats de
biomasse obtenus pou< chaque strate sont ensuite sommés pour obtenir
l’ensemble de la bio
d’une région,
Le tableau
regroupe les campagnes analysées ici (fig. 27 A)
/
!
!
:
!EXTENSION GEOGRAPHIQUE !
! CAMPAGNES
!
[DATES
f (entre 12” 2O’Net16’05’N!
!-
!
j,
!
---T
!CAP 7308
! mers 73
! SU11 SCtlG~~d 1, GilllIbi C C L
!
!
;
!Guin$e
!
IICAP 7401
! jbnviar 74 f sud SiÈnsgal et Gambie
!
!CAP 7407
I opte 74
!Sud Sbn&gal et Gambie
!
!CAP.7503
!
a+. 75
!Sud Sénégal et Gambie
!
!CAP 7605
!
avr. 76
!Sud et nord Sénégal -
!
!
!
;
!
Gambie
!
! E CHOPROC
!
atr. 77
!Sud et nord Sénégal -
!
!
!
I
!
Gambie
!
! ECHOLE S
!
s$p. 77
!Sud et nord Sénégal -
!
!
!
!
Gambie
!
!
!
!
a
!
3.2.2.2. Analyse jdes résultats pour le sud du Sénégal et la Gambie.
- - w-w --c--m- - w..-u---..----c.. -a- +-.-.e-.-
/
a, Saisor froide !
Les densités moy$nnes trouvees pour l’ensemble du platek ont été
les suivantes.- Avril Ii975 : 142 tonnes nu mi.lle cnrro,
I
- Avril 1!976 : 124 tonnes au mi Ile carre,
>
- Avril 11977 : 121 tonnes au mi Ile carré,
Les schémas de 14 répartition de la biomasse et des ban& lors des
différentes campagnes bnt été regroupés dans les figures 27 b 34 ; i l s
proviennent d’extraita de diverses publications .Ces valeurs F;ont proches
les unes des autres. i
Au point de vue rFpzirtition, on remarque au cours des trois années une
très importante concenpration de poisson entre la Gambie et le cap Roxo,
sur des fonds de 10 â $0 mètres environ.
Toutes les pêches! d’identification ef fectuks au chalut pclagiaue ont
montré gar ‘une grande paktie de cette canoentrotign tastrair: ¢oni tl tuils ‘du
Pomadasyidae Brachydeuberus auritus et dans une moindre mesuqe du Carangidae
Traehurus trecae .
L
Cependant dsns presque tous les traits de chalut, des traces
de sardinelles rondes [SardinelIa aurita) etaient rc7.cv&s ; .quand on
connaît l’aptitude de cette espéce Ei%%ter le chalut, on peujt supposer
qu’elle reprësentait u#e part non n&gligeable de cette conceqtration.
$
l
73

Aucune pêche commcqcialc de poissons pclagiquos n’ctant r,énli.s& S cette
époque dans cette dégion sud du Sénégal, il nous est don4 quasiment impos-
sible de pouvoir fi/xer de façon précise la part respectivk de chaque esp@ce
au niveau de cette iconcentration.
Une autre conc/entrati.on a ét6 rctrouv6e chnquc aru-&; clle s e cituc
entre le village de pêcheurs de Mbour et l’embouzhure du: Saloum sur des
fonds inférieurs à /20 mètres. Elles est consti tuépen grange partie de
sardinelles (d ‘apr&r diverses donnees de pêche).
Les condition4 hydrologiques rencontrées au cours de, ces trois
campagnes montrent ique, 1 ‘on était en gin de saison froide:.
b. Saison cha ’ e
UFi
Les densités qyennes observées ont été les suivantes.
- Octobre 1974 : 104 tonnes au miI.fc carré,
- Septbmbre 1977 : 47 tonnes au mille carré.;
Si la valeur d!‘oc;+brc 1974 n’est que legi?remcnt inffrieure à celles
de saison froide, par contre la densité de septembre 1977’ témoigne d’une
reelle diminution dk la biomasse.
En fait les cobditions hydrologiaues étaient très différentes, ce qui
n’a rien de sutpren~nt à cette période de transition de l! année et vtr
l’écart d’un mois ekistant entre les dates des deux campagnes. En
octobre 1974 on notbit la presence d’un upwclling blcn marqué au sud de
Dakar ; B 20 mètreside profondeur, la température était d+ 17’ C du
sud de la presqu’île du Cap-Vert à la Gambie. En septembrq 1977 par
contre il n’y avait: pas trace d’upwelling et la température 5 20 metres
était toujours supérieure à 25” C.
Si 1 ‘on compare la répartition du poisson au cours de ces deux ci~mpügr~s,
on constate une différence essentielle : alors qu’une bio$asse tres importante
avait Cté dCtectÉe lu dessus de la partie profonilc du plaecnu c.ontinental.
cn 1974, ci le 6tai t > compl~tcmcznt abscntc en 1977, ri 1 ‘exception tl ‘une len,ti Ile
au niveau de 14 ’ N 1 Par contre 1 ‘importan”,A biomz.sse côt3ère rcncontrGe
en 1977 semble larg#nent supérieure à celle de 1974. Cependant la prospec-
tion de 1974 n*avaif pas été pouçs6e aussi prfs de la L5tr$,
ce qui a pu
entraîner une imporiante soupes timation de cette biomasse,;
/
L
3.2.2.3. Bioma se et pêche.
Lww--w-I g WC..- I*
La pêche des sdrdiniers dakarois se pratique Uniqueme;nt dans un secteur
limité allant de Datiar à l’embouchure du Saloum. On peut (outefois considCrer
que cette pêche s’e fectuera dans les trois mois suivants sur une grande
i
partie de la biomasge de poissons pélagiques migrateurs déjtectée en avril
plus au sud.
Les variations jinter-annuelles des captures et des pr$.ses par ui1.i’ :
d’effort (p.u.e.) des senneurs dakaroiç pour les mois d’avvil, mai. c‘:
juin sont indiquées idans le tableau suivant où l’on a égalbment port.<: ;,;
biomasse moyenne évdluée par écho-intégration en saison frpide (suc!
Sénégal et Gambie : ;Superficie de 6000 milles carre).

/
1976
; !
!
I f
9088
i
!
17,2
i 750 000
1
!
1977
! ;
7954
i .
!
20,3
;7250+0
;
.
II
!
i !
!
!
!

Prises et Prise$ par unit6 d’effort ont.peu diminué a+ cours ces
quatre années. 11 $a une bonne concordance entre les rcsugtats d’écho-
intégratîon et ceux de la pêche.
Les comparaison: sont moins fs.cilcs 3 ctablir ~III cc! qgi coiw~rnc:
l’evolurion intra-anbuelle, en particulier du fait des migjations. Si
l’on considère le moks d’avril, c’est un des mois qui a fo@-ni de faibles
rendements au cours pes quatre dernières années (1974 à 1917). La réparti-
tion des concentrati@s suggère une certaine inadfquntion entre lieux
de pêche et cox?iiratibn, celles-ci se situant au sud de la Gambie et
de la Casamance. Le kaible rayon d’action de ces sardinier4 est responsable
de cette inadaptation de la pêche. Le mois de septembre pr@ente un second
. l
I
mlnrmum, pratIquement semblable à celui d’avril. Po~rr cette période il
s’agirait d’une rarékaction réelle des poissons surtout le :Plateau continentzl,
avec cependant une p$asibilitG de pêche non négligeable enire Joal et le
nord de la Casamance i
I .
3.2.2.4. ConcluTlon
.-.--a.--w --Y- -
Les évaluations ide biomasse de poisson faites sur le plateau col!: I .:*.:‘I :
du Sénégal durant le4 mêmes périodes et depuis plusieurs années ont: J;?,.s.::,.
de mettre en évidcnc& la stnbilit9 de cette biomnssc, qui c;orriispond
:, : ,..I ii
à celle de la pêche . iPar contre cette biomassc paraît fluc&cr ;:ssc;:
considérablement au ciours de 1 ‘année, ce qui confirme 1’ importance titi!.;
migrations des populz/tions de poissons sur le plateau conti!nental sèn~~,yl:‘~i.a <
L
35

e - Mars i973,p
I_._ -- _-._ _ _
Fig. 27 :
art-pagne CAPRICORNE
CAP
7346
:
-. . . _ .
- --
,
.-w~“r
!

-------“--
c** 10,
6WITE DC FUISSONS
--..__
0.125 +wt’
C ’ - FOv$er 1974.
9,. - Isothermes dc si ‘act!, jnnvicr46vrier 1!174.
,-.<-...
.__.
J
l
Fig 2% : Cbnpagne (ZAPRZCORNE
CAP
74c
/
__..< , .
4. -
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<.A"_..~... ~
,.,e.
-._ - 1. ,_,.. ,.., <” -... .;
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--- .-_. -.-_-- ---- _~-.-.-- .,
<..-.. -x._---- . -.-.._.
---.-. _-.-__ _. .-, - - _ . _ ..w_
‘*
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A !- Octobre 1974. I
0 - Qctobrc 1974 ;
!
Fig. 29 : Campagne jCAPRICORNE
CAP
7407
j
8
--
. I.
- -- -_.
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--_. - - --.&-.- -..-- -.-.-.- “.._ -.-.--. ._--
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II
1975.
- - - - - - -- l
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C
- Aw
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1975.
b ;-
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Fig. 30 : Campai le CAPRICORNE
CAP
7503
-.,..
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----_ ..-_ -.- .__ ---...,.-. ..<-_
<“.
..”

.



.
Répartition des bancs
observk au sonar ( jour)
.
.
--.“...w-

1
,
Ca1mpagndl EGHOPROC
16 avril - 10 mal 1977
Iii0 bmasse
poisson
nuit

D E S
f’ R 1 N C f P A L 3 S !Z S P :? C ? S
4.1, RZPARFITION D3S FSPECZ3 DZTFZEALPS
Los aires de répartition des principnlos espèo~s
rluotaur qui nous intbrcnr;a ont Et6 aoh~matin~os 13ur 1 fl
et 37. D’une fabon simplifi6e on peut distinguer, en 4
bathymétrie et 1 *éloignement de la cbte, 3 groupes d’ ”
on, (capitaine): cette espèce se rr~con*ro dans ~1x5
bz&de trks oôti$w souvent situ& à l’intdrieur de la /iizite ~O@C ~5.c~
6 n,illos# Les cancentraticna les plus importantes sont: localio&w nw 1.~~3
fonds infériourd à 20 m pendant la saison froide, Cet+ cap&oo afSrctt~?
I
un bref passage /dans la baie de Cor& en juillet-w?& 1 Jflc se rcncontrs
tr0s & la cefte, jde la Pointo de Sanll;omar à la GuinEc-3ksxu.z. Les jeunes
sont surtout pr4&ents devanf les estuaires (Saloum, GGbir:).
/
Arius Rnr:ckette eaykco eot pr‘&eWto toute 1 ‘LInnée j dc 0 % 60 m nais
-
-
est surtout abonbante dans la zone comprise entre 0 et:25 m.
(Taleoides dkoadactglus (tiékkm ):cette espèce se pmcontro dans la
/
zone dos 0 % 40 Iin mais est plus abondante sur les trksifaiblcz profandcuru
Iinf Qrieuras a 15 .mi)$ surtout en mars, avril et mai. Sa Ir6rartition nnt la
I
mâme que celle dc I Pseudotolithus*
m g* (solos ): G_,vnotrlossus canariensis $3 renoontrs
e--=-m-
entre 10 et 40 m ,a prwfondeur depuis la pointe de Z3arq~ciar juaqu% la
Guin&+Biaaaur E: e est surtout abondante dans la liaije des 6 :nilloa.
Cynog&nsus
‘oreensin:on trouve cette aspbce devant 10 Salop f;u4*
des fonds de 0 à 5 m, aveo un maximum dVabondance sur /les fonda de 10 m
en saison bide,
‘arita (raie):‘son aire de &artition $*&end jusqu%
-50 me Las conw: rations les plus importantes se rencoptrent sur la3
fonds de - 20 n, :urtout en saison froide. Pendant wtt- saison, d9a~utrca
capidces de raies isont abondantes sur les memes fonds (Phrrirrntera, -2,
~eronylaeus)

I
(
f
a
Dreonne
u
x
agricana
S
t
. Pierre} *Cette esp&ce; est prQsento sur
1~s fonds de 0 I)I 30 m, IIes ooncentrations importantos; sont obaervbes
entre 10 ot 20 /m vers les~mois de mars et avril,

T&&raenn b (barracuda). Ce genre est rdpirirti &r les fo~dr; dr: 0
2t 50 m. De fort+3 ooncentrations sont obnorv&3s an ét/? sur les f0rd.a 40
20 m.
j
/
&bim SS& (Yet >. Ce mollusque gastéropode es*i pr4sent t5ute
l’année sur de$ fonds de fi & 20 m, de Dakar au Saloum; Cette cs;:éco est
trbs abondante pu niveau de Mbour et do l%mbouchurs $u S&um,
I
1
A ces enp&bee,il faudra ajouter d’autre s moins ibportn:lt ca rcncc~:itrk3
dans la fsarqe \\6Cière : ce sont les requixts (T.++oh$rias,
1
Xlap,ocaphalus et1 EpbiPPiOgl"
4.1.2, Gro’upe intorn6diaiso
entre;20 ot 70 m e
/
a PrlzgcnniE: (rouget). LGB adultes 04 @chant entre 25
ve les jeunes individus jtrsq~.% la &3te, 11s sont ré-
d
partis entre Gobée et ljON mais l.eur abondnncs diminue nettement vers 3.63
/
sud à partir de/ 1s Gambie* 11s sont p&sents toute l’~nn40 mais il y a
des coupures dans la péche en hivernags (sabon ohau@)*
flêpelluu C&
dans C% grou;ie. 3on aire de répartition est trhs larg4 (entre 10 ut 10Om >@
pratiquement la !In15Me que celle du rouget. La zone d*abonda::oe araxia&cnt :
situee entre 20
75 m (fig. 10). Le?s coupures de la jpêche obsorvbes
3-t
en hivernase sel aient dues & un 6loigncment passager cI/u poisson par rai>port
au fond+
t
!&plm& lber& (pagre ou dorade rose). Cette eapkce est plus
cdti&ro que les ?récedentss* On la trouve de 5
80 m environ. U11.e vit
%
en bancs et est abondante toute 1 lannéo I surtout en mars-avril. On obc~rvü
un passage ,Z la :t:bte en mai-juin i K’bour; In pQche pr$sente dos coupures
1
en hivernage,
m#5mnla 9 sditerraneum (dorado grise) e Cette espkce est rclativoxont
cbtière comme Xc pagre; elle a la même repartition en Fatitude que le
1
pageot (antre 2f et’ 75 m) m Les oonoentrationo les plus; abondantes ont, 3iou :
/
en saison fsaidr , sur les fonds de 20 à 40 m.

w
R *
m (thiof). L’airo de r:yartitio$ dc cattc ecnkaa
est comprise enbre 5 et 100 m (les jeunes individus s+nt c&iers!,
Les variations baisonnikes semblent faibles,
I
I
Balistes f’ roi atui (baliste), Cette cspèoc se rencontra ontri; 5 c?t
- .+ti
60 m. Ws oonce~trations maximales CO trouvent sur la4 fonds entre 20 at
;
/
/
40 m pendant lai saison chaude.
!
,
4.1.3. m (aux accores du plxtoau ) i
distribution en; latitude que le pageot, nais 80 renco$tre â des profon-
,
deurs oomprisesi entre 70 ct 2cjo ml
~erbXius~polli (nmrluchon)r Cotte espèce est p@h&e tout le long
du plateau cent nental en particulier de novembre à, m+*
Brotula &/at~
;
(brotule). Catta esrt-ice eût présdntc dCd 70 03 aux
aooores du plat+au continental.
/
SC rencontre au lange sur 1cR fonds
d*extonsfon dst 60 rn,
p a r t i .
Ccdto esp&ce a une aira do r&$wtition nllnnt
jusqu% 75 m+ L+B plus fortes concentrations ont lieu ientrc jnnvler ot
mai sur les fonds de ?s à 45 m du cap de Elaso & la Ga.+io* Une autre
!
espbce de petit@ taille se renconbe plut@t aux awore$ du plateau E+CT ,. S’
i
W3'fands à meriucfion.
Loligo sp. ;(en/ornet blanc), De gros passages sobt renoont au
sud du Cap-Vert4 La saison n’a pas pu 8tre pr6cisBs. ;
/
,
4.2, LOCALI/SATION ES RESSOURCES F+LAGIQ1~3r; CôTX~s
I
Les prinoi+&38 esp&oes commerciales effectuent dp3 ni:grat.ions de
grande amplitudcf. Nous envisagerons la r6partîtion géo/tTaphiquc par
,
ospboa*
I
1
Le cy~l% dei vie d e
aurita dans la r&gj,in s<,Q,;l+
!c
mauritanienne priesente les caractéristiques suivantes 1
Les jwAnil”s se développent trbs p&s de la cdtuS Ils UV re;ruuyra:i t
lkztrc dans la ’ @ion du banc d’Arguin ot du cap Timifio, Les jounes

restent dans lesi nurseries jusqu% une taille ccmgrise~entre 20 et 25 oLrI+
I
l
86
/
,

T3.s se reproduire& une r;remi&re f%is puis rejoignent i la anrtio ndufta
d e l a populatio/?r Au Sén~,,a
“~1 deux dGpar%s principaux qnt lieu, le
premier en juinbjuillet,
le deuxième en d&xmbre-janv#cr.
!
I
Los adultes de sardinsllcs (longueur su$riour 8!25 cm ) vivent
I
plus au large sur le s fonds de 40 à 100 m, Slles ae d/placont , reoheri-
1
chant pr6ferent~ellcaent les zones de conver~enoe, situ4os aux b o r d a
extéri.eurs d e s upwellings, Dans leur majorite elles s~ivsct le cycle
mi~toire Suiv/ant : en fin de saison chaude et débutide refroidi-
sement d e s eau$ (octobre à janvier), phase de dispersion au TJargc d u
nord de la ?fkmr~tanie ; phase de descente ray ide vers ! le cuc$ en février; ’/
phase de conce&ration de préponte en marwavril
dans; la gMAo sud de
:
l a région (Sud-)én&nl ctt Cuin6c43issau > g phûce de mont&e vers 1s nord
I
jusqu’à Z+Z?~ON~ avec ponte, de mai à septembre (fig*/b)#
Les sardinglles
de la rkgion sEnéC;alo-mauritanie&e conatitucnt
j’
donc une populaftion unique, Les adultes acooz$iisssnt ;un cycle do FI+
,
gration nnnucll~ de 7 1 B 25% Ils se roproduiscnt prtncipaloces?t pen-
I,
dant laur trajejt vara le nord, tout lu loni: Cie la c8t+ Los Inrvcs
issues de l e u r bonte alioentont
IA recrutement de de& nurnar~os nituées,
/
l*une a u Séni:,~\\, lTautre e n Fauritanie. Les juvCnile+ s e d6valo~~~ont
d a n s c e s nurseries, sIy reproduisent uno Premiere foi1 et rejoi,pent
ensuite la fYao#ion adulte de la population,
Les jeunes/ eardinellas
se développent dans la nuisery ,juT*:i: ” : !’
t a i l l e d e 2 0 “2$ omI c’est-à-dire jusqu’à un Qc un peu E~~~CA-~.?!:,~~~ Y i ;:
l
Zn grandissant, j elles s’éloignent un peu do la côte, tivsn? hi, ?:*::“:Y:. “.
d a n s les profondeurs d e 2 0 m. YlIes cffwtuont an& {es r.ig;:1’ir,*, :: ‘P ~-
t f c a l e s nyothémbrales ( f i g . 39).
Cette popufation de juvéniles est la bosnl au S6i.‘{:zZ, ;1:1 7 ‘*..::. ‘b ;,* \\ ‘, ‘-,
tion des sard.infers de Dakar et de la pi?cbz pPro~uiCx+ c~r:i:,c’.~. .:.I : .! ‘; i
oôte sud. La composition en tailla des dkbsrquex+nts ;;jr,ï,tx*c ! p, 1”. ,
tout au long de jl ‘année d’un mode situé aux environs Ge 2.) cmr 3 .:”
1
/
/
que pendant le d>remicr semestre que des sardinelles di tail1.c ~~~~*5,.*i.-.: li.,
j
à 25 cm sont calturées,
Nous avons ~YU que 1 ‘analyse des pri/S~?E: aiznuelle~
des nnr4 ini :“*Y
dakarois montre ‘deux maximums d ‘abondance, 1.e preaior jen avril-:zni-:jih,:
. t
,
le deuxième cn &tobrew.ovembre, aépar6s par des minidums biun rnxx~~r “I.+
L e minimum.de j&M.er B mars9 m o i n s aocentue s i lfon oionsidbro la:;
1
d.ébarqusments totaux, est t r è s marqub s i l’on n e reti+t -y~:: lr:n -i;.f:, .a’~
poissons. La ch
d e s rendements est trè, rapide dan4 Ion (~CV;~ c:.’ C
1
aa

no peut n'oxr~llquer quo yfr urio migration don jwnoa ~swli~~~11 ,.7 i...; -i;p
de la zone, Il/y aurait donc deux périodes de depart be la hkï::<:r ,,
/
- Premier idépart , - Si on se &fère 53. la prise pbr u3it6 4'::;';'~r-r
l
des sardiniers idakarois, on constate que la migration;hore de la ~AU~;L~:X+~
!
(3ommenoe en Jan, reste modéree jusque vers la mi-jui/llct, est ensuite
l
massive dans 14 dauxikma quinzaine. A cette date, la poche d'eau
I
/
riches qui persistait sous la presqu'r"le du Cap-Vert et qui avait contri-
bue au maintien des jeunes sardinolles dans la zone9 ~sparait, &es eaux
tropicales ohaubes et pauvres envahissent tout le plateau continental
jusqu'au oap T&ris. IZ est dona probable quo la majiritt5 des sardlnol-
/
les remonte ver;8 le nord où les conditions sont plus fsvorablc-s. L$étada
/
des mouvomwta kea flottoa de p8oha n'apporte ~1taaune $nformatian sur oe
!
déplacement oari elles suivent la migration des adulte+, 16gkement plus
i
I
pr&oae. Dtautrb part, elles ne restent pas en surface mais s*enfonoant~
311es peuvent alors dtre pkhees &u ohalut de fond ju$qu'& des prufomtoum
de &3+% m toutj le long de la c8te pendant la saison dhaude,
I
Cette migration affecte principalensnt las sardineïles r&s de ln
I
/
ponte prinoipale de l'annds pr&edente venmt de se reproduira pour La
premik-a fois dans la nursery~
/
I
/
Deuxième depart.- Il reste dans la nursery pcndaqt la saison ohaude
l
les poissons issue de la ponte d’octobre-novembre, uni petite fraction
,,:
des jeunes de la ponte d'avril à juin de lïannée précddente et, bien &$r,
len juv&ilea ries pendant le résto de l'annéa. Ils sodt aussi ~ouvont plus I
,te et plus profonds. Vers le dEbut d*jotobre, d'impor
tantes concentri ;ions se forment au large de la Gambii qui remontent
'
/
progressfvement jFrers le nord. Cette apparition dans le; sud du S&U$&,
suivie d'un dBp3 icement vers le nord, avait fait envisbger dans un premier
temps 1%3xistenc ) possible d'une population guinéo-n6&&~laise mipant
avw les eaux go .ndennes, Après la ponte, ces sardineljos se dispersent
et pendant les I; lis de janvier-février nuivcat les adu#.toe dans leur
I
migration vers 1I;oI sud. ‘~11~s se retrouvent alors dans /les prisas des
senneurb oommerc .aux effectuhs au large do In GuinBe-~issaut m6lan&as
aux grandes sarC nelles. Des sardfnelles plus jeunes ()5 à 20 cm)
i
migmnt aussi pc tdant cette période.

&2,2, Sardinella madarensis
f)cux: nur32~ios oxintcnt aux rn~mof3 ontlroits quo po/r 5 ?,r d 3. r: 0 11 ir
--M*I. h!fr”it~
mais ioi les grands individus ne sont capturés qu’a pa$ir da la $ru~qu9le
du Cap-Vert, V~I/S le nord, et en quantité be8ucoup moibs i:ipx$snt~~ qu
pour l*esp&ce p&cAdente. On connait !zal les liaisons existant entre nur-
neries et entre /les nurseries et les grands individus kfig. 40).
I
A 1Yntbrie:ur de la nurserie du S6n4g1.1 des migration3 de f~iolc
amplitude existck : en saison chsude les jeunes repro/luct-urs nenter;t
vers la baie de rode qu’ils envahissent en juin tandie qu’en cnioon froide
ils redescendentj vers le sud. Cette particularité fsit~qw, pour las

sardiniers dakarbis qui opèrent pr&s de la presqu*Zle $u &?*Vert, fa,
sardinelle plate1 est une espèce typiquement “de saison ~chauck?~. Au Co*r--
traire plus au s$d, pour la pQohe artisanale. au filet iaillant cncwol,nwil
I
ou au filet maillant de uurface, qui tous deux sont spfcialisfn dan3 la
/
pacha de cette esyke, les rendements les meilleurs so$t on saison froide
/
comme nous l’avons vu,
/
-Les bhinchards
8
Le chfnehara jaune ,m Thonchus, et le chinchadd TE~churur: -32
prdsentent des cbcles do vie compar~blco (fig. 41 et M), Les nur3criw
sont situQes dans les zones côtières du S&%?gal et de {a JIauritartis ~:t les .,
adultca effectuent des migrations de grnnrle amplitude, Ils RO trouvent
dans la moitié si du Sknb~al en saison froide, de d6oimbrc B avril, où
:
l
les sardiniers d*arois les aapturent. Contrairement a~@ sardinellas les
jeunes reproduct6urs sont peu abondants dans loa prise4 ; du fait de leur
répartition bath#métrique (fig.39)) ils sont plus accessibles au chalut
de fond ou au c4! lut semi-pélagique.
/
Le chinchartj noir, Trnchurus trwhurua , p r é s e n t e junc zona d%bondance i
dccalée vers le nord par rapport aux deux autres espkds du fait qu’il
s’agit d’une ssp 4 ce d’eaux tomp&kes, Ceci explique le4 faibles ronc?cmontc
abserv%e dans la Qnoitié sud du SénQal. Le cycle migratioire est voisin des s
/
\\
deux autres espé<les (fig,43),
p.4. &
Scoti 0r anonicus.
Le cycle de /vie de cette espbce n’est pas très biab connu, Gn ~;ait
:
i
qu’elfe est présente. de la Cuir&e-Bissau au nord de la $auritanie ot qu’elle,
effectue vraisem~leblement des mi,~ations d e ;grando amp/I.itude dans cette
zone* Les juvéni4es sont présents pr&s des &-tes sEnéga$aiscs en avril*-
mai maie leur Bad!ndance n%st pas tr?w importante, Les bdultoo na so
::
rencontrent qu’en saison froide suo la Petite CO-te du S~4~lal ; en
’ mraon
l
chaude ils sont c+apt&s au nord de la ~~auLitanie(fi~.4~). Ces adultoa
sont capturables là la serine tournante ou au chalut p&&ique ou semf-pb-

La&que maie ih3 sont généralement préssnti3 au niv+u des fonde SU+-
rieurs h 3 0 m, ‘P, CQ fait ils sont moins ncceasible~ qua Iso autrw
eapbes B une $rploitâtion,astisaxale ou asmk-artiis~nals oôtSBre,
I
1
Cette espèqe est abondante du Cap Roxo à la prebqu’5le du CapVsrt,
de la aôte & 3q m de profondeur mais surtout sur le! fonda de 18 - 20 m
I
(fig.45). Les jeunes individus sont abondants devant lo Saloum oi; la
!
i
Gambie, Las ad$tes sont Egalement prchents nur la grôts nord du Sém$gal,
6
ils effectuent ke13 migrations de moyenne amplitude,~On les rencontra efl
ddbut de saiso? ohaude dans la bcdie de Dorée pu$s iis descendent mm la.
aud où on les clpture jusqu’en janvier au niveau du,Saloum.
fI
loaa fimbriata
Ls maximum f’abondance de cette esp&oe est ronc+tr& dansr fa zone
I
Gambie-Saloum. L’ethmalose est une enp&oe tr&a &ti?jrrP et aetuarlripd
Elle
remonte l e s fleuves e t , en Oaabie, on la trouve 8 l$térieur des Serre&
jusqu’k 200 km he distance de l’embouchure danrp les ;ewx de 3,5 6, de
aalinit6, Les j(w6niies nont abondants en rivière eq en zona eatuarine.
Les adultes et las jeunes effectuent des migrations \\vers l’iatkieur des
terres en saison froide (janvier Q. juin); avuo le dBput des pluiea ils
!
descendent vers !la mer où ilrs demeurent en saison c+ude, dans la frange
/
oware (fig*46/ *
On renoontre/ oinq espkw prinoipales da mulets p Sénégal. Leur
biologie n’a paq bté Etudiée car il s’agit de stockai d’imporfanca seoon-
daim. Lea mule+ sont pêch6s tout au long de la PetCte Côte dana 16
:
Saloum st l u Qtrmbita. Laur r6partition &+pxtphlquo QUI/
l e f a i t qu’il S’(agit d’espkea t r è s côtikes, prt5sen f
l e s petfta fondd.

30’
17'
30’
1
l
I
1

!
l
i
I
I
1i
8
asphr xi dhmarsales ou sud $J Cap-Vert

3 a
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Rbportitio
des ssphces dfimorsalos su sud du Cap+/es?
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,
-
Peu de donn4es dis
nibles .
Dea jeunes sont tr v6.a S~T les ,
/
petits fonds, les
ultes sont
p8ch6+ plus loin d
cstz?s l
FQ.~Q- Rtlpartitian bat~&triqua das principales esp?hccs de poi
I p6h&qucs côtiers jde la- zone s$n&alo-mauritanienne

R4partition oboe:
poiaaann de tall:
EmpBrioure a 24 1
serion de

r

/
1._ .
.y...-e.--.---m
i
f
i
.
,
c
fades d e ponte, nurseries e t localimtf@on d e s
tiens it”ti!KkUes d e Casûnx rhonchus dm$ l a z o n e
-
-

C

,
.
/
,8/
27
MAtJRITANIE
AS’
,
~ig,44-86placements probab: 3s de principales zones de ooncentrati~n et de
reprwhction de SCQ~
- z japonicus dans la zona sén&&o-mapitanienne
;ion observ& des adultes (3040 cm)
.lea c3bncrvéo c7 - 15 cm)
4e
IlGE

L
L

Fig. 46 !: Répartition ggographique
:
sud Sén&gal.

!
mi Zones d'obondanco
I

s
Des enquiS#es rkenteo (fin 1978) montrent que :
NB. -
- Le~f moten~s de 8 ch remplacent progressivement ljes 6 ch, ils sont
VPndua 135 f3x f piacc,
- Le prix dbtm picose de pi4che %I la ligne attei&t environ 150 000 F
- Le prix d i:Cv19 piro<yu,c d e pBche 3 l a aenne taurnainte est d’environ
a
G‘jO 000 h TOC’ f$3 F .
Lots frr.Z.3 d8i~ioitati0n annu r!1 a qui ont étff3 c4mlléEJ y3ur chacun des
l
engins pt3uwr.t qe r+3wer simplement en 3 ou 4 rubriqu& t consa3antion
d e car;burant, ~$V%S) potiten r6,garations e t app&t ~OU~ l a p8che & l a
lime.
b
Le montant dds investissements a pu Btre calculé fapilement dtapr6s lac
prix du ,rat6ric! en vigueur en 1977. En revanche, la d@éfa d*amortfssemant
du matériel est /plus dGlica% B estimer, Pour les file;ts et les pirogues,
il 08% difficily de fixer 3.e tempe au bout duquel ils peuvont &re oorrai-
1
r
1
I
4@Z

d6rés comme inut Slisables J en effet, dEs qu*unr nappe ‘do filet ou WC
partio do la pircgue wt an3onunag&, elle ont re!npl.acEc. X1 arriva nitlsi
1
qu’au bout d’un +ertain temps, lr force de r6pnrntions par romplaocnc~t
de nappes, le filet soit pratiquement remis à neuf.
/
l
ayant p~ch6 en rn? de fagon intennivo doit Btre remplac$?, r;u?w :‘t i _ !.
maillant dormant :a une duree de vie moyenne da 2 afis, y~~alle c::t t:..~
3 ans pour une s+n* tournante et de 4 ans pour un file& zni3lz~tt. c:::o.:~:-
clant. Les moteuz/s,tr&s aollioit&, ont une durée d texiic;tonci> o<,ii,:,.?.* F
,
I
entraltnant un remplaoement au bout de 2 ans en moyer-21~.; Lots pir0,:~ <.:;
I
emplcydes pour Id p8cho dans le Saloun ont une dur& d*oxiKtwoc g,:Li:
longw3 (plus do lb ans).
Le carburants est vendu hors-tasce 65 f 10 litra,
:
Frai~ annuels mo$ns d’exploitation pour chnquo engin d$ p%o30.
5
I
’ Données moyennas
:
t Nombre de joursi de
:
:
:
:
.
: piicho par mois
:
a
:
23
:
24
:
23
!
* Conwnmation jo/krna- ’
:
:
t
’ 1i&re d e cnrbur@t

3 6
:
30
:
168
:
:n
:
:’
(litre@)
i
:
:
:
:
:
-
-
-
: Prix des vivres/ pour
:
:
:150x4= 600 j~5oxdp 600 j,~ox2p=3oooo~~y~ 600
: une sortie
;
:
g’ Prix. menauola d q a
f
32 000
:
5 000
:
10 000
:
5 WO
:
: pet i-tes tiparat tons
:*
5om) :
:
:
t
t Prix de 1 ‘app⣠1 pour
:
:
:
:
t
: .une sortie
I
-_
/- :
375
$
-
:
-i .
-
:
---m-c
l a s . * . - - - .
-
I Frais d%xploitition
t annuels calculék/
: 980 go0
: 763 800
’ 3 r;60 iJO0 : 763 800

:
:
:
L”*-r~.~ :
1
t
~.1.2. Cornw&iaLisnt ion et Otwk
111)11klO &I?L’7 $0 fQssionno:~:-,,
-<w. __ -.-” ,... -.e-.? .C,.
Les produits [de la pluche sont vendus frais pour la gcxmomrmtion
locala, pour la t d Iansformation artisanale et, depuis 1 touverture de :Qgne
de DjifEre, uiIe p$rtic de s ddbarqucments de la Petite Cbje est tjyaitG<!
par ltusinc. Dans ka r&$.on du Saloua en 19”@, la prcductpn to%xle a, t?t4
ainsi rdpartie : 2’2,5 5 pour la consommation looale ; 63$ f pour la
transformation industrielle et 14,3 $4 pour lu transformix~ion artin::,n*:le
( sollro%
!
103
4

c-ty-4.
c.-
-
ci. _
-7
----
SardinefIe plate
Sardinetle ronde
Ethmatose

Silure
t
I
Chinchard
t
1
Brochet
r
I
Courbine
Sole
_,__-__ I __ ^ xI -_._ -- ..-. --- --..-“,
__-_. _-I._-.. __.. “__l __. _--^“. ..- _-_. _.- __ __ “..l __
Yet
Pagre
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Seiche
M é r o u
Otolithe
Raffil
Raies - requins
Tassetgal
1
I
i
Pageot
I
I
4
. . .
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.-
Limites de variation des prix des principales esphes débarqukea
__l----."l.
-cl~. _X__, I,., .".. ."_". .- -.* _.._." . .I .
_"I.I.I^
" . . .._ I.._.
_ . "I .,--. .__ -
-. _ . - _.
~,...
_..I- .I
JZfFTes ZïX’ffsiGï%-a’~ &<ii.%~ de pecbe artisanale sur la Petite: C8te
i du S&xBgal .

Connniosant; menouollw~ont 1~s p r i x moywn de c)T~rlq~o cf:pW :,t Itou
I
quantités moyenr+s dÊbarqu0 es par une pirogue, nous avons pu sntimor
I
#
pour une année lb produit brut moyen d’une pirogue prajiqunnt I%n des
I
quatre grands types de p&zhe artisanale d6j& décrits. ’
1
/
:
:
/
i
ris-rc
---
r Produit brut
1: % 018 CO0
: 2 a@ cml
53 474 poo : 1 514 000 : 1
; no la pôcho j :
t
:
:
:
annuel1 e
0
i t
* : . ..-
:
:
-m.-.-..-
-r--p :
I
A partir de /oes donnaes de base, deux oyst8ncq de ~alcu3, de rdparc
I
tition des Profit)a peuvent être étudiEs :
/
Le premier, /effect& h partir du syatèmo de rdmuno~ntion
!
0 la pwt!
tel qu’il existe ~aatuellomwît au S6n ‘,~nl, A 1 ‘avrintngo $3 d~‘üri,ra In r4-Q
partition r6ell.e Ides profits entra les p%hours et lt~~ar~~~ntour~~~ E,pr&~
fa marbe, les *alis occûsior~éc, par la sortie sont dédpits du produit
de la vente. fye r: stant est
le
divis6 en autant de pwta : : une pour la pire-
p..te, una pour le boteur, une pour 10 filet CL un0 pour @crue pÈcheur.
,
1
Yontanf des parts! revenant au pkhour et à 1 ‘armateur &ur les quatre
prlriclipaux types /le plieho artls&nale naritif;l& pratiquQe i au Sf2négal. (Les
rdmiitats sont ex/n%ds en francs CFA : 1 fmnc CFA
1
= 2 jcentimos français).
!
: Ligm bCIbbC****)
:
4
:6
: 173 004
:
34,s 000
:
1,
: Filet maillantI .ji :
4
:
7
: 107 oocj
:
322 QOO
:
dormant
:
.b‘.b.b.i. I :
:
:
:
:
t Filet maillant 1
:
:
:
.
: encerclant+....i
:
7
:
10
: 100 o&
; 300 000
;
5
a
: Serine tournante !
.:
20
: 240)
: 278 000:
:38~oooo
t
I
l
t
f
(1) Rappelons que ce type de p8che ndaeosito une piyo,aue et ~1
moteur suppl&ent$ire pour le transport du poisson,
!/
l
I
t
l
w5
/
,
/

port ha ohnc!uo fngin de p&z.he en parallblo VAX 10 noinbrs do pWw,rr~~
qu’il utilise. Y.je rapport net d@ chaque engin est cale@6 en soustrayant
las frais dîexp$it3tion du produit brut dc Za pFche (~s&X’XIA ).
a
Il ressort kïe oette Btudc que 1 %xploitation d’un? sonne tourn;u?te
est de loin la phus intére esante pour 1 W~~~tsw (3 nillima dts ftww
I
par an) : ceci ebplique les investissemonts importantsidacn ce type de
p&che depuis qua! b ques annfies. Toutofois 1~s différences avec les autres
types de @ch? s: nt
b
moins crandos quand on oonniilère la r)roductian natte
par pkheur. En h978, ces amms tournantes ont %ravai\\lG plus rGguXfi?ro-
ment sur la o6tei sud car ltécoulement du produit est facilite par 2. Vunine
8
de I),jifbra qui aotuellement achato oortnins r;oir;r:ons pql.n?iques 3 de?
prix fixes,
1
5.2. u &$E ~NDUWRIELLE
1
Une btuiio e$mantivo don invcntimmentn, co&t dQ$qAoitation at
rentabilit0 dannioe secteur n’a pas Et6 cntreprino : la; mErno soh&;la -1. G-tu&
peut Btre recondjit pour 1.~ chaluti&a et cnrG.niars. Fr;3 rionneoa t.1.1. -
nomiques sont pl+ faciI.ement obtenus que pour les piro$ues.
/
r2.1, La Pê(che dt5maraale
uîvant re~rbaente, p o u r lco asp&ces pr~fic;:.aJ.:::+, ‘i.
prix d’achat rwy& du kilogramme par les usines d.e DakaF XIX ci;+ 1::. 1: 1~1’ :
pour l%nnée 1974, Ce prix moyen est calculé siw iü?e a.+~%, en .$-Q “6.Q .!. i. J :
$
de la taille des lindividua effoctivomant débnrqui;n,
1
j
t Seiche (b3mc ) i
: 350
:Sole lnngue
; 225
:
j’
: Rouet
f 150 à 325
: Gwangidés
:i 43 a,50
:
/
- -
I--s-.* .-CC
:
: Domde gise ;
z 65
:Capitaine
:; 60 2-L $C
:

Lot damxna :
oon%mant la ventr
en caisses de 60 1
varient dans I’nltl
t a i l l e des indivi< ICI L 1
t S a r d i n e l l e plate
: Sqrdinelle ronde
:
*
P
: Chinuhard
: Carangue hirondc
: Sompatt
: safia?
t
t
*
: Lagna lagna
:
b.
<*
t Ravi1
t
t lwlJnaluse
L
-4
:
: Otolitho
.
-,
: CqM3ine
t Brochet
: Chinehard n o i r
:
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-.
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:
. . . . . ..-...-.....-..*.
:
.- -...V. “...-‘wd...l.~ -.......___.
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.
. l - . .

6,
!3iVALUAT’J:O D U P O T E N T I E L
Toute tentat(e d ‘kvaluation des stocks du plateau kontinental S&I&-
galo-mauritanien .en g&Gral et de la Petite GOte en particulier, B partir
des seules stat is+iques dont nous disposons SQ heurte & ‘plusieurs diffil-
I
oul.tt?s :
/
- Les Qléments .$grateurs de ces stocks se déplacent & la Cuinée-Sisaau
b la Irlauritnnie s;Q bien que le potentiel pour une Agion, prociao dGpund

de 0% qui est cap+& dans les r6gions voisinea et du temps de séjour du
l
poisson dans la zdne considér8e.
!
t
- - Une importante/ exploitation par des flottilles étrangères est r4allsrGe
au S&&a1 et hori des eaux sén&alaioes sur le3 stocks communs & la
r6gfon, et les atakiatiques de pkhe correspondantes ne sont pas toujours
/
disponibles.
SS
:
- Les métamorpho~em suocesaivas des pljcheries a&6gala~soa et leur divor-
sificadien prograa/sivs rtloente entrn&nt des glisoamonts~do 1 teffort de
ptieho d’un groupe klespbces cibles à dtautraa, mod,ifiantiainni fortmont
j
lns indices de con~ntration et par cons6quent 1~s ooefffoients du oaptu-
i
rabilfte spkifiquk. Dans ces oonditiona len tendances A !Long terme des
prisas par unit6 dreffort (P*U.$~ oonnidbr6so oomma indioo d’abondance, sont
difficiles B interpr&er,
/
- Pour la p$che frtisanale sénégalaise, on ne dispose qas toujourn ds
données Pr&ises et les statistiques historiques font dkf/aut.
- Pour la pQche kmersalo , les poisaons de balle qu%liti:6 6tant abondanto, j’
les rejets par les 1 chalutiers sont considbrablee. Ils coqcermont awmi bisn
/
les adultes d%spé$es totalement n&-$.ig6es com:fie 10s pelons &whydeiltorus ‘,
m) q u e d e s !uvéniles d ‘espbces exploitges (Fay*ellga, B ., . s%c)~ j
Ces rejets repr&e+tent parfois plusieurs tonnes par jour at par bntoau
‘*
et ne peuvent être~oomptabilis4s faute de donn&s pr+%itx@. La ~~rta~tSt5 dm !
poissons rejetés eit difficile à tivaluer.
i’
6 . 2 . POTEETI , DFS ‘EJ-?C?S DEWEI\\LZS
y
La seule sérid chronolo,Lique de donnêes do prises etj d%ffort dont
,.lI
nous disposons con&mia Ta p&zhé industrielle dakaroise. i
6.2.1. Prise dsr unité d’effort &obcrfe de lascho $.nc-turtris
!
dEmarsale.
La figure 4’7 montre 1 ‘évolution comporbe de 1 ‘effort: total et de la
,
/’
p‘u.8. moyenne annu/elle de 19'71 à 19'71 pour le secteur “Petite C6te’~.
<:
!

proportionnellement & 1 ‘effort. Cela semblerait indiquer: que l’on est on
dessous des limite1 théoriques d’exploitation mnio il es+ probable que ,
cette augmentationi de la pg u,e. apparente est due en gran@ ppnrtia & une
diminution des rejpts en mer,
/
6,2,2. Pzgeo-tL
l
Pour cette esbèce,
,
les rejets reprdsentent 30 à 4.0 fi de fa prise
suivant la periode! de 1 ‘annde, La prise par uni-G d*effo$t des rougettiers
peut 8tre utilisée ! comme indice d ‘abondenoe. L’unit+5 d’effort utiii&a
/
est la marée (2 à j;j ours d’absence au port ef 25 à 30 h$ures de p&ahe
effective (d’un baieau de 150 B 250 oh).
Les rehdsments obt$nus dans
5
le 6ccteu~ “Petite C9te’sont Iles suivants :
-eV+
W-I
fAllIld13
:
1971
2
1373
d
1974 *
~fgyj 2
1976 s
1
~p.u.0.
f
f384,

812

749 f : 535 :
5ËTC .:
2(kpJmnr4e)
'
j
'
:
:
/
:
t ',
:
:
t
:
:
:
I
I.
p-e.9
<;.j,
Dans la mesure + 10 rayon d’aotion et la dur& dao mabf!aa sont stfiblon
1,
de I$I’/2 B 7976, la bhuto des rendements indique une dk!.nu~ion de 1 *abon-

dance de l’ordre de j35 $ dsns les derni&reo snn&s correspondant trbn vrai-
secMablement à, lVadriv60 des unit& de gros tonnage en 1974. 1b.w ponaons
/
donc que les possib$.it& d’expansion de cette pkherie sont actuellement
,,
limitées.
c
I

6r2rji RourFsts ;
L *&olution des grises , efforts et i). u4e. sur la “Petit4 C8 teVr est ?a
8uiva;nte t
!
1
: P r i s e
. ?Zffort *
: Année j
:
l
:
i (nb mw5en )
:
2971;
!
32t
:
505 i :
:
t
19721
:
201
:
424
:
:474
:
2
1973; :
424
:
305
2
$38
:
2
19741 :
386 :
424
:
i9io
:
:
19751 ,:
648 :
623
:
:
1976 j :
741
:
806
c
131i
;9&"
:
+ L’effort a Qti! calcul6 on divisant la prise tjotûlo y~ar
la p. u, 4. de rougettiers types.

l
,
,
La pôche de D&ar s’est largement développ& depuisla premiijre nnr&
d%x.gloitation puiac[ue les de%arquements ont plus que doublé pour un
effort ayant au@ept0 de moitié. Les ptu , e, ont augmenté idana de notables
propartions, Cet a+croisscment des ‘rendements a Frobablemont Qoux uaww t
- Une meilleure dronnaissance de la p$ohe et des lieux i
- L’ar~%!t de la iêche italienne qui s’est exorca’a de 1471 à 1974* Dnns
I
1’6tat aotuol des donn6es disponibleo et de non conn@issqncon sur oatta
I
esp&e, il n%st pas possible d ‘evaluer le potentiel du &XX~,
l
Le taux d’explqitation optimum no pouvent Gtre d&terqiné, les pers-
pectives de la pêoverie ne peuvent être définies. L t6volution de 10. p.u,e.
annuelle fait cependant penser qu%.no augmentation mode&/e de l’effort de
1
pa0ha oat possible{
,,*#
I!L&&.
Les prises de [ès eip&ces (c~nf&$O66US
*t+mat
c. a) 8ont fal/bleo dans le secteur de la tlPetite C8t$Qt par rapport
B oalles effeotuée~ par les cravettiers au sud rie la,Gamb+
b
Uns xvaluation ‘du potentiel faite pour l’ansemble du +took situb BU S~A du
Cap,Vort indique je prise maxhale Equilibrds de 1 800 t@nnea par un
corsespondant r3. un (effort de 2 120 jours de pôche. C6mptec tenu do 1 ‘E::‘.:‘J . f
exoroé sur l’ensemble du stock, celui-ci serait à 34 $ en deasoun ~1:
‘!Il<
1
niV8au d%xploitati/on critique. F!ais la part de 1 ‘aocrois@mcnt ~?c::: i:.!~,
de 1 ‘effort revenqt & la “Petite C8te” est trrls faible :I de 1 ‘orilse i:c’ ‘1: ::a
:
k
6.2.5. Toutes &pkces confondues
I4
Une &Valuation faite par DOXAIN (1978) pour 1 ‘ensemble de la ,li~il-:i.;.~
COPACE - CAP-VERT Fime le potentiel annuel moyen à 1 86j kdknC/aa*
Une correoti.on $eut Btro apport& & cette ostimriitian fsow 3 ‘Ril.%::t?:”
nu saotour de la’P&ite C8teC En effet lc ron-?oment moyen! dcz ch il!.li.’ < -;~:
!
oommerciaux dans c+te rtigion est 1,75 fois supérieur 5 celui qui <? <? 4 L
observ6 sur lgensembls du Sén&al, Nous obtenons dono le ohiffrc de J XT
I
kEt/ka/an.
;
f
La surface chalbtable comprise entre les isobathes 10 !ot 200 m ent
de 1 ‘ordre de 5 5001 km2. Fous obtenons donc un potentiel @nue1 moyen &J
-
-
T.-----I.
Lt OOCJ tonnes-) La pjrisr? annuelle effcûtuEe en 1977 &ant 3e 11 jr>0 kOl?fl+?<ir
-_... -_Ix<-
/
un uertain aooroissbment ost envisageable,
Les seules s&?i~s chronologiques de données de prises]& d’effort &i-
,
lisables dont On di~pcse sont’cellcs d e Ia p&?he
/
et oallas de

/
oertaines flottes 6tran&rea[ Prlo~gr~e~ Roumanie, RulgwA.~:, t:-yn,) t-:,yj+:::*:: f’“;, <ii*
la pijcho des ohincbards et dos maquereaux, Concernant lad-~ mrh:i?*?:: :Yr!
cluptftidés par les klo’ttes étrangères, la plus ,arznde incirtitads:r ri;--- t
aui les proportionis de sardinellos et de sardines dans la zwr:e r(!>,!yf’i ,t.: ,; ‘:ry g
les donn6es fourniba par l*TJRSS à ce sujet sont contradittoiros,
!
6.3.1. Analy& des tendnnceer dans la p23che oardinkére dakxroi?cJi
!
8
~TOUS 8vom 4 précedemmsnt que l e m e i l l e u r iadioe; d18boodanoa 6t::it
obtenu en utllisjnt des donnhes de prises et dg effort’ de la saison &a
/
pbohs correspond+t B chaque espZma. Lss dsmbss d’sf+m par ss,czimn I
d e 1366 & 1977 sc/nt pr6aent4es (tabl. X.XXb.
c
8
/
&~.l.~.lS~r$-e~l~
~qi~aLa$ut;tp
&~US ~VO~S v'( que les sdultsrr de oette esptam ‘eff’/mtuent des mi-
grations ; de oe /fait oaux-ui ne sont disponibles auri la Petite Cats
qu” en saison frojde, et durant deux pkiodes ils sont: plus abondants t
0n janvier -

fev4ier lors de.la descente du stock vw$ le sud et en
avril-maj. lors d{ sa remontee vers le nord (fig. 37) ,: Les dates de Zeur
arrivée et de ledr d6part dans la pêoherie sont variables d’une ann$e
,
I
B l’autre et ellds dopendent essentiellement des oondbtions hydre-
crlimatiqura dan8 bute la r6gion.
I
A
Afin dpobtetiir~ un indice d’abondance aussi rapr&ent&if que possible
*i
etkos*ous-eatiné par’les périodes o;i le poimon n*est pas disponible dans la
pêcherie, nous n*akns utilis6 dans nos oalouls de p,u,e. que les efforts
des mois durant 1ebquel.s ces grands individus ont 64x5 d6barc,u6s, Dcn
fl.uctuntiona annw~les oxistont maia 03 peut obcorver uny tendance i”t la
/
baisse des rendomefts dcpuis 1968 (fig.4 ). On peut att+bucr cet to tez+
dance à 1 taugmentafion de 1 *Ftffort de p$che dCplnyQ 8u.r c+tto espbce aus&
bien par les pêche/ sénégalaises que par 10s p6ches étrar@Zmur
6.3.1.2. Sardïj$la auritaAindividus jeunes.
*11-1aDm- ““C)L- - - m - - 1 - -
Ces individus /%a& captur6s toute 1 tannéo, l’effort itotal annu~!I. a &X
1,
utilisé pour le ca~oul des p.u.e. 3
I
la tendance @nExale Idepuis 1’$66 est
.*
Q la baisse des refdementa, toutefois on constate des va&.ationn intw-
annuelles de forte/ amplitude correspondant A 1 wa&.?rnanca ‘dtann~es1%3.we?o”
,
(lg66-6’7 ; 7971-723 et d’années V*mauvaisesll (19691rfO), C~ES fluctmtions

1;
sont attrl’hub~s au# variations du roarutsmont li6aa bux c@ditlane hydh
’‘i
climatiques dans lb région. Cette grade vari~bIlit4 du kxzutonent est
i
souvent de règle olez Les petits p&e&quos oôtieru et rend difficile
/
l’élaboration de fdeles de produotionc
1

Contrairement; B 1 ‘espbe préoddenta, pour CUEI demi@es ~uv~&M, ~CC?,
pendezents sont fjb très natte auppentation bien que l’a%fort s’aCWfoisw3
I
rap$.&ment;, On ab~erve ‘généralement ce ph4nomène lors de 1 ‘inntallation
d *une pêcherie, ob qui n’est plus le cas ici, Xl r&3ultr3raif:plu%jt de
1
-,.”
1 %xistence”d7interactions entre pbhcries et espéces. qn particulier
1
la dimintxbba 1 de4 rendements des sardinelles rondes cntjaiine un re-wrt
!
d’effort vers ft?s jsardinelles plates que l’*on peut diffiPilo:>ent quant&

1
fier.
L
/,
De façon gér&x@e on note que las rdndexents piminuant jusqu’en 19”f2
:
(aveo une aru-& trb* mauvaise en 1971) et se atabjiiaont enwita. Pour cette
espéce la part des! oaptures repr&entee par les sardinia~/~ dakarois est
n0glfgaable vis à bis de celle de la p8aha &xw@re.
]
<i
<:
:,tF”
$~.~~~+p~d~p~ j$x$pl;
i;!a,+
C’est pour aethe espbce que la chuta des ronciemente lat la plus spec-
i:
1
taculaire, ils dbn#tent une sur-e;cnlaitntion certaine du &ck. Lfsxplai-
il
tation de cette es@ce est effectude à la fois par les pqchF?s ~6lagiques
i
crt p a r les pI3ohos &mersnXcn, SunquVB ces dornibres annf+3 loa pramibrsa
étafent prépondér/es et l’on avait évalu & prèra de 1 7W 4annes la
oa~tre optimale p ’ les sardiniers dakarois,
Y
L’effort optim& a 6% largement dépassé et les eaptuies totales ont
/
brutalamnt diminuq en quelques années (jusqu % 337 en 19fi6 ). Lu stock
est donc menao et :L’on doit contr8lor Utroitemont SQIR ex@oitationl
.’
6,3,1 A, Autre ” espècen
14-111-111 4 w-r”
La pBohe des sardiniers dakarois sur les autres eqspbc&s ne peut Gtre
oonsid&& somme inbiaatrice de tendance du fait des faib$s qmntit8a
txqItUr6eS et des iI+e&%wtions avec $3 esp&co~; prinoipalo~,
u Analyse bas tendances dans le~êcheries étran&g
Les donn&s son: trop imprécises
i
(ta& Xm et XDCUI$ pour pouvoir
,r
analyser les tendanbes.(confusion avec la sardine, pas de idistribtztion
,:.i’
antre 10s deux espb&w de sardinsllasl effort de la pIbhssul,mal connu,
eta,.,).
/
!
if
-6e3.2.2r Chinchbds
.‘i‘?
--------!-
,
i
La quasi totalit6 des prises de chinchards dans la zanp w&égalo-mauri-
:
z
tantanne est effeot&b par las flottes heuturi8rer,quiI dspbis l(j’73, opérant
_.-.
..+.+
)
L-A
3
,

i
1% plus so~~ent ,&re q7*N et 26*N, Ici aussi les statisiiquw sont tlfl-
.i
pr&igea (ta& g&IV >. ,4u contraire des aardinollcs, lis chinoh$s sont
acceggibles aussi tien B la serine qu’au chalut et, das V&‘!, leur PBch@
est impwtante, débassrznt 100 000 tonres. Ltarrivés d e s @ottcs de W~~~WR
a.;
.:’
se traduit par une/augmentation tr5s rapide des cnptuses itotaleo qui se
stabilisent en 197b autour de fio0 000 tonnes, En 1975 et ,1976, elles
i’
déoroissent 16gk-3+3nt. :
;I
I
Oa dispose dl4 certain nombre de séries statistiques de prises et
.,,:
d’efforta de pflcheipar pays entre 1965 et 1976. On a effqclué plusieurs
;,-i:
évaluafions de l’effort & partir de oes statistiques, !Po~t d’abord, un
i/
/
effort exprimé en +nitk-chalutlor a 6te aaPcul.6 b parti? des rendements
d’une des flottes &viéti~ues, 1 ‘U.R .S,b. re&aontagt pljus tia l a moiti6
:.
des captures total& de chinehards . ‘Znruitn, deux indioes d’effart total
:
i
ont été obtenus d taprbs deux index de p.u*e*
~alcul8;s à ;artir de la
p, u.e4 de plueieurd autres flottes consid&-6es comme rop$santotiven.
\\
Il n’est pas pc(ssible, d*aprilo les informations dont nous disposons,
de d6termliner si 1 ‘jindioe d’abondance 10 pïuu roprcisunto t&f aat celui fousni
par Los rendements /soviétiques ou celui fourni par 130 auiren flattss,
Aussi trois modèles! de produotion ont ils &b oalculâs sn. utilisant 5.$.,z
données tm provenanbe des flot”Yss soviétiques uniqusqent [fig.@), i‘::i (3
celles des trois aukres flottes et enfin aelles de la totiQfi.tb der; i1iii’!;:!..’
6
retenues. Compte t&u de la rgpartition des points, la valeur da m 8~
cours de l*exécutiofa du prograwe FROlPIT a toujours été $mpow?c,
D::li:? la:;
trois oas, deux typks d’ajustement ont Qt6 effectués, l’à+ es* fiXCL;ît II.< $.:
1 (t:me mod;èle d e 3$X, 1970), 1 tautre avec m u 2(typo mod~2,e rlc y;~;;~;-~ :;y t
1975). C fest dans ~4 dernier cas que 1 ‘ajustement p?ratt Xe w~i'l!.62cAx
(tabl,
XXXV)~

?alg@ les diffkoncos observées dann Jas trois tutJe:; f! ?‘*Y>~,
lution de l’effort total, las estimatlons de la grise ~axiza.lc &.i;~i.l.iY~~+~".b!
!
L
s*
sont très voisines. iCeoi tient en grs,nde partie 3i robuste ides aodGIS~n
globaux. Tout en radpelant l’insuffisance des atatistkquecj à notre ~%:I~:L.::I-
tien, on retient leichiffre de 500 000 tonnes annuelles cqmme ortie de
I
grandeur de la production mwisale équilîbr& et .6n o&sid@e que 1 tqjf.:::-‘t
optimum est voisin de celui qui a &C ddplaye vers les any&s 1972 ~4
1973 (MSY e t FRZXX/, ?*979>*
L’un des re?rwches que l’on peut faire à ces Qvaluatiopn
cd dr: t’.3I?Cf? ‘Pi..;: 3
trois espèces de ohdnchardn. Toutefois, en note que dqux d:‘or-,,tre erl~::,
I
TrnChuroz traohuFulg ‘et TI-p:h-_Fi tw oonupent dea niahpa koli+-i~;~+..:;
très voisines et reg@kentenf pri3s de 80 5 des chinchards ~ûpturEar 11
semble que la prédo$nnnce de Tr;lchurus trnchuruo se soit encore accrurs
ces dernikes ann&$ B la suite de la nouvelle ‘&part&tion, geographiquo de
1 ‘effort de pêohe, 1
ifd

/

bien au chalut q+‘B la serine , n9int6resse que la graide pêche. L-ri
prises sont passhes par un maximum, puis ont d&cru ensuite ( t::Z’: *
mf ) . Les rendiments diminuant, c e r t a i n e s f l o t t e s oint preff3rO
s ’ i n t é r e s s e r B dfautrea espéces , en particulier aux c~hinciia~aï: I;, t >jl.
I
la sardine. On d4spose de données statistiques plua p/rSci,ses g”ruy ;:
maquereau du faij qu’il n’est g&&alement paf3 canfcn~u avec (2’2~ +.: :_,.
I
espbcee
,
l
t
i
Au oours du droupe de travail COPACE tenu en Juin: 1976 h 3ttk;-i~9
(
plusieurs reiatic/ns entre l’indice d’abondance et l’e$fort ont ,:.!;,y
(Itudides en empldyant comme indice d’abondance soit lb peueeI d”c:i,t.
des flottes de cqalutiers sovi&iques, soit un index le ptueea . (:EQ
dernier a et;8 cbdenu de la m&ne fagan que pour les chinchardo B j,rrp ii ;.
des données des hottes bulgares, polonaises r roumaines et scvl6 tl.gar~. a e
Dans tous les aas~, on observe une nette tendance & la idtmir~utio~~ <ii)
l’indice d’abcndabce alors que l’effort de pêche cro$$. Dea rdQQrY.09
toutefois ont bt4’ Bmiaes en raison de la qualit des +onn&ea et dVu::~:
probable sous-estkmaticn des p,u4er
de ces derni&res : annhs 1 con,~cb
outive.,aux report! d’effort de pêche, De plus, cette $sp&ce ssrr:f i.
stijette à d e fort 8 variations d’abondance.
1,
Malgré ce5 rBi berves9 il a paru int8ressant d(wtilg6er ces r&uï-
tata pour dtablirjun modàle de production dont cngaura qu’il scus1-
estime dans une certaine mesure la prise maximale BquilibrBe et l’ef-
fort maximal 6quivibr6. L’index de p*u,e . obtenu plus ,haut est retenu
comme valeur annuelle de la p.u*e* et iici aussi on 0cnsidÉtre que la
pêche s’effectue fssentiellement au ddtriment de deux ;Classes d*$ges
(XK 1 2 dans le ptogrammo PRODFIT). La valeur du ccefqicient m d&=
termintie par le proe;ramme PRODFZT est de 1~76 mais en ,plus o n a effec-
l
tu6 des ajustements en fixant m L 2 et m f 1 comme pr&&icmment pour
5
l e s chinchards. i
Les divers r8jultats
(tabl.XXVII) s o n t ccmparabl,es et indiquent quo
le stock est sure ploite depuis 1972.
4
L’indice dtefl/ort optimal correspond & peu pràs B Ff effort de p&&a
r6sllement d6plcrd sur le maquereau en 1971-1972 (fig.,f>O). Lorsqu'on
n’utilise pas les (données de prise et d’effort postéri+res a 1.972
afin de supprimer ,lee biais doa aux changements Latarv(snw dans ia pQcGe
Q partir de cette idate, o n obtient des valeurs un peu Plus elevQes, ceci
traduit, dans une jcertaine mesure, la sous-estimation qu’introduisent
1

113s vaiiiUi% d e ptucee do ces dornikres anmhs, Lt éva$aation’ dl~~~ER~~~$~ ,j
et al. (1977) doinait uns prisa maxhale QquilibrBe de 170 0 0 0 tonnss
d e m a q u e r e a u .
D’un autxw cIte, 1’8valuation acoustique de MARCBbL et BCELI (1911)
donne une biomasde de maquereau de 120 000 tonnes en potobre-novembre
1974 du cap Roxo iau uap Barbas. Cette biomasse, équivalent% B la ?rise
totale de maquer#/au e n 1974 et inférieure aux prises maximGle$ QquilibrBar
calculées, est t$3s certainement sous-estArn&+. On sail cependant que
l’exploitation a$ pas QtB effectuée au mownt où les, concentrationa
ds maquereau sond les plus Importantes et aussi que l! aire ds rEtp?l ru.l.i-+
tien de uette es#~.~ n’a &A que partiellement exlploz$e. Encore p’l:i
que 1~s chinchary , on connait mal les limites nord’ +A stocrk 8 i ‘i: .; +; :: I :1 * -
mauritanien de mabuereau et il est probable que celuiici se ~v.J..Yx~~~~
4x3 zane maroc\\aine/*
6.3.3. Conclubion pour les stocks pél.a~iques côtilro,
j
/
L’exploitatiob des stocks de poissons p&lagiques qôtinrs c::t i! ~.-
/
portante dans la jégion s6négalo-mauritanien%~ mais du fait rn&~ AG 1::
médiocrit8 des dobnhs statistiques disponiblos9 fl rqst~ trh dic’t’: ;i.j.f
d’&aluer l e potebtiel d e c e s rwsources pblagiques* ql n e fnu2. Git-:
oublier aussi que! cette psohsrie est pfuriap6cifique it qw :‘a]: j,;:1 L ;
l a rbpartition rBb lie des asp4~~~~ C' 0Eit p4UrqUOi 10s ;tSvZ.IlUat?QGs .fi:i. i, i. Z
doivent plutôt être considGrB%s corme des premiértbs a-proximntion:t* Z!
n’a pas BtB possi$l% ohez les sardinelles dI%tudier l’$mpaat du d&ve-
loppement de la p:ohe
1
sur l’abondance du stock* On rapbelle toutafoi~
ltBvaluation de 610 000 tonnes pour la prise maximale $quiliLrUL- f~i.iu.;.r
p a r ELHERTOW$IQ[ % 83. e n 1972. C h e z l e s ohinchards, di’apr&a iee e:alw*:j
4
qui pr&édent , la Iprise maximale BquilibrBe est de l’o)dra da TU? GCO
tonnes et chez las maquereaux de 200 000 tonnes, soit bn total dtS
I
1 300 000 tonnes *ur les six esp%ces. La oomparaison $e ces cLi:‘f,*w3
aveo les oapturea [totales annuelles de oes derniléres aînées montru que
la pêohs des poisdons pélagiques côtiers dans la régiop parart proehn
de son d&eloppem$nt marimum et il ne faut pas escompt@ une augmentation
I
spectaculaire des loaptures totales comme au d8but de obtte d8cenniu.
En plus, d%s traniferts très rapides d’effort peuvent fecilemant nvofr
lieu entre les sar/Wies, les chinchards et Les sardinej.les, Bans ce
dernier oas, l’eloitation hauturiBr% peut atteindre très vite son
maximum,
!
j :1 I
&wisid%roas nsa~atanant 1% 688 particulier de la r6$ion du Saloutn 16t
i
dt lr Prtits Côte pu SénBgal. L1 Qtude des migrations a !montré que Isa

potentiels per esp&e dhpendaient de l’exploitation dans les autrha
régions et du temps de s6jour dans la région considérde. Le premier
point dépend de r$glementations et de choix politique! des paya riva*
ruins et des pays; exploitants ; ne pouvant traiter de be au jat an 1’ I: s
raisonner en consz/,d&ant 1’8tat actuel en sachant bien qu’une dl,:..! -
nution de l’effort de pQohe dans lea autres régions aerait bih&i’i.c~l.?? SI.
la p&he sur la Pftite C&e. Le deuxieme point (temps !de ~&Jour tis!-: c :--
p8ces) permet d’apporter des Pr&isions sur la part dda stoc%rJ ~AE:w::*~~~
f
siblee B partir db la rdgion du Salowh L’ Etude de la :répartitrcc y:;i’:,~-
graphique et dea Rigrations des chinoharde montre que iss chin:I.?~;~~:::
noirs sont inaccebeiblera dane cette region du fait quti T.~~c~us.IR ~d~zA~i~ ‘Ii :I.
b
: ----.,+..*I . . . . . ..> *..? ‘ii&>
1’ esp&ce dominant9 dans 1’ ensemble de la zone, 88 sitGe surtout au :WP;
j
de la presqu’$le p Cap-Vert. De plus, pour l’autre eqp$ca (‘I!r!~~**liir~~~,:ii~
LIWW, i 1 .> j..> ‘I..
trecaa) les adultfe ne restent que quelques mois en at$.son Pr~iãs G*.,~ i
la rdgion et les ~wéniles ne sont pas aocessibles B $a pêcha p611zjtS.+?
I
du fait qu’ils vivent près du fond. Leur exploitation :par une flot20
ohalutiére est pofsible mais elle doit 8tre modérPje pour ne pas nuire i.
a
1’8quilibre de l’~naembls du stook. En tout état de c+so cette oxp3 crsi-
tation serait difficilement rentable en raioon du rspdort stiatant tic-
tuellement entre $0 prix de vente de oette eupèca et l/e coût dw op&
rations de pêche ihalutiare. Pour la troisi6me esp&ce :de chinehura
(Caranx rhonchus$ les adultes ne sont pr6senta qu’en aiaiaon ~TO~.BCL i’!; I”
t
,
l a P e t i t e C ô t e . E6 19’77, s e p t B h u i t ohalutiers polona+e $e 60 h i!C m
en ont captur8 4@0 tonnes @ur l’ensemble des eaux se&galuieeo. $9
!
/
l’on eatfme.8.2 m#if# la pbriode de p&ohe optimale des :adultes sur 18
Pati%e Cote e t B 100 0 0 0 tonne6 l e p o t e n t i e l de l’eneqmble da l a r&$,on
sBnBgcllo-mauritanionne, on coqoit que les priées tot+es puissant 6tra
!
augmenthe s i lloi deploie w.effort d e pftcrha plw grajnd Xors d u pasoage
des mfgrations, si f a i t oetts atra;t8gie p o s e r a i t l e ptiobleme d o l’uti-
limtion b plein temps des bateaux et de oe fait elle iaemble peu r&li-
/.
sribie *
1
Les maquereau+ sont peu acoessiblesà une p8che c8itiBre B partir
h
du Saloum du fait ide la faible durée de leur temps de @jour en saison
froide et de leurjrt5partition ver8 le large. De plus’l~ stock eot ac-
I
tuellement surexpdoit$. Toutefois certaines annbu, en; raison d’un rwœ
i
crutement lmportar/t, ils peuvent fournir des agports nbn n&lik;eablea
;
(3000 tonnes en 1415 pour les sardiniers dakaroia),

:’
fiant l e p l u s d e ~oesibtlitbd’exploitation
dan8 l a rebion oonsid&éer
$
1
I
l
197
,I.
;
1
I
‘t

Si 10s adultes de i
on trouve les jew
:i.
reproducteurs de cette es~àce et de &incTI.a
‘)
&
rcnnis
tout au lor
de l*ann&3 entre In presquTh-3 du CaLvert et Xa
1
,<
Gambie. Ce3 jeunes eprodw% (sur s sont fwilar0ent capturabios 5 la serxe
‘<;
/’
tournante et assurE t actuellement l’ossentie des cnptur~a w%~&aLsisos,
En 1937 la p&ahe ar isanale en a débarqu6 57 000 tannes, .~rincipaJement
3 ?tbour, Joal ot Dj fère, la p8che sardinière dakuroise, a2 OC0 to~~~ea,
capturEes entre &ik r et Kbour eacentiellcment tandis quo :lcn chalutiers
.
(rélagiquos) : polor: fs ont pêché 5 000 tonnes entre Ksyar !et la Gambie,
mit un total de 84 x10 tonnes pour la zone. Il faut soul&n@? q u e Il?3
chnftltiers polonais au cours de la m8me annee ont aussi (taptur6 26 CW
tonnes de sardine11 3 au sud de la Gambie dont la majoritd devait et:-2
Cen::t itudede jeunes :eproducteurs appartenant <3, la marna n#xoriet <ID:
ceux p&2hfSs plus au lord, B i e n qu’il soit tras dblicat dQ&ncer IX
chiffre précis, div xes considérations permettent de penger que XFYO o :L -
turfs actuelles sur la fraction jeune du fiteck de osrdine\\I.f3 2.2 r:t-lj x:.,!I’.
pas étre augmentées ms danger pour l’ensemble de In pop(la.tion, :,0
bnnes de prises tot:iles pour l*onnnn~b$n C?P I:i f”i. ;,i::.
t une oapture &lXii;l~lB raiaonnrlblc: 5~ c!owIL”f, :012 (lit :‘i’:
pas intensifier les captures au sud de la Gambie, Los ind~~i:lcr:; :?{:;II ,.: .
constitueraient un : rtential de capture au moins équivaleyt ~xxir: ?.c: :.Y:~.-.
blhmo serait, comme Iour les chincherds et les maquereaux,, de $&p”s~:~i
durant un court lap de temps d’une ffot<e puissante, rel&ivesent mvbLla
et travaillant plus si l a r g e .
Les autres espal 8 ne constituent pas don Etocks aussi: imparlnl:ttc: z-: a5.4:
leur o@loitation
Ible pouvoir &tre développée. 11 stagi$ de CI,!==
co;nbrun m,
5s grands carangidhs, de Vwtiers-8.pi-y,ia et s!:.~~:ou”i
de Brachybeuterus 2 5tus qui pourrait conntitu er une sourf2e $2 pcsi~f:i.
h farine. Enfin Zes fr6dateurs des petits p0lagiTug3 (&%ik tu:;:,
$&t&plu_hynn§ a+tf?E& !* -02 m, Psoudotolithus 8’3.
-IJ‘, sar Iv; TI’rl If>>
w.... -- I/ “11
conntituent toujour une faible frnotion dcra cny:tuizes dan T>bcll~~i~s pf?j.:~r
giquos mais leur M: !ur marchande est plus élev6o dans la &surc 06 1’0~1
trouve une destinat. #n adéquate au produit.

Tableau XX'TAX - Eve ution de la prise totale, de l’effort Itotal
et de la p.u.e moq me annuelle de 1971 à 1977 pour le s$cteur
"Petite côte”. ie dbmcrsale indtistrielle.
1
r
!
!
!
!
!
!
! F içe totale
! Efort total
! P.U.E. Irmyenn’
!
Année
!
$1
!
IJ.P.1
!
kg/Jf!’
e!
!
!
!
!
!
!
1971
!
!
789
!
1 541
!
!
!
!-
!
!
!
!
1972
!
167
!
I
150
, *
!
1 llql
!
!
!
!-
!
I
1973
!
1 351
745
!
1 81!$
!
!
!
!-
!
!
1974
!
3 265
!
1 383
!
2 364
!
!
!
!-
!
!
1975
!
6 394
!
1 989
!
3 214
!
!
!
!
!
!
!-
!
!
!
!
!
1976
!
7 180
2 244
!
3 199
!
!
I
!
!
I.
1
1
!
!
!
!
1977
!
11 274
!
2 575
!
4 376
!

m.
Aider
Effort
Aal
Elffort d e saison
Effiort da stlison
(4
afmh
4
froide
‘ chaude
d6c, (n-l) a mai(n)
ju3fi (23) b nov* (n)
-
1966
‘328
155
171
1961
271
144.
129
1968
57%
260
WN
1969
1024
442
592
1970
7125
536
584
1971
827
452
366
1972
1064
477
520
1973
1679
629
923
1974
1813"
1112F
814*
1975
1808
941"
823*
1976
1899*
1o18+
843"
1917
lTosq
849”
730+
( ) 4wu.m Lon
* effort de p@cha staadaxdis0
Tabl. xxxb Evolution le l’effort ds pUo)ta des #awdiaiers da;lruroie,
-..
.-
eqrisn6 ; dizainers d’heorrr de p8ohe d’on batea$z type,
de 1966 li

i
<
Tableau XX%I~~ Prises a&Üelles en t&es db satdin+lés
j dans la z&p. sénégalo-maG&anienne.

,.r
I
/
,
‘Prise
hnées
indus-
!tota le
triellek
--1
arti-
Mauritanie
s a n a l e s 0
!

6
1964
649b
4063
22900
3000
: 36454
1965
572jl
4702
23300
3900
37623
1966
885
6445
22600
5400
: 43298
1967
712
5217
20800
5610
; 38751
A
1968
34108
8857
21100
6510
: 70578
1969
43o+
14477
17500
7800
: 82841
1970
31039
13643
26400
13200
i363637
1971
25312%
11480
30300
17361
i312470
1972
316675
21722
31300
* 8895
;378593
1973
257001
26206
32800
7173
i323181
1974
14573/t
27774
40200
7770
?21576
1975
228829
2 1927
46100
p96855
1976
132711
26729
51300
plO742
q--.--
Tableau XX)c\\\\)Grande p&he. Comparaison entre les a/nciennes
/ et les nouvelles estimations de prise! de sar-
.
1 dinelles pour 1’U.R.S.S..
1
Chiffres pré$dents (1)
Noweeiux chiffres (2)
/
/
U . R . S . S . /
Tata 1 pêche
U.R.&LS. j
Tata 1 pkhe
Années
hautu riè re
hauturière
Sardine Iles
Sard nes
1
Sardinelles
Sati$ne!5
-
1964
3700
6491
3700
6492
1965
1100
5721
1100

5721
1966
5m
8853
5000
CI>
8853
1907
. 6400
7196
6400
, 7124
1968
22000
29076
27000
34108
1969
110100
123060
30000
8p1;oo
43064
1970
123700
'416476
35000
8$7OO
310394
2971
147200
366808
40000
12b600
253129
1972
122400
394987
45000
9!looo
316675
1973
184300
387832
5ouoo
isb800
257002
1974
308000
34;coo
449822
55ooo
28!7200
145731
1975
59388
29b795
228828
1976
51245
5lf+978
132713
.
(1) BOELY (1978)
1
(2) F.A.6. ($78)
8

-
-
!
” 973
I
1974
,--eL-II_
9 2 3 8 l
7318
!
7155
‘t6 216
2 6 4 9
5483
a”10
6726
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I POLDGNE
62 55
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7 0 5
45c
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/
) GRECE
647
i
l
I_--
---..-
--
24%
1241
II
l
i_
473c
524
2356
-J,
329600
3 3 2 3 0 0
3 4 4 1 3 2
3 6 5 06,‘: 1
BERMUDES ‘l
34000
1 34000
NURVEG E
I
f 36T.05
R.S.A. f,)
3100 t 4500
f

I
Tableaj,yyGhinchards : v a l e u r s d ’ é q u i l i b r e :
calculées par le programme PRODFLT.
chalutiers
Effort bptimum (24hchalutier soviétique)
(indice/ d’ erreur)
Prise m#ximale Equilibrée (tonnes)
(indice! d’erreur)
.

i
i---i----
I t
v Y-4
I

.’
Tableau XX%V’.:; Maqueqeau. Valeurs d’équilibre calculées pai le programme
,
l --~-“PRODFI~ avec diffGrentes.hypothèses.
/
0
\\
!
f
I
Années utilisé$s
1965 à 1976
1965 à 1973
2
1
P r i s e max-le
175324
228785
8%
20 x
2208
2132
2 6 1 9
5 %
17 %
28 %
8 8
82
8 7
i n d i c e d*erreur i
10 %
9 %
15 x
12 %

0
Fig. 47 : Evolu
on de l'effort total et de la p.u.e. moyenne
annue:
3 de 1971 à 1977 pour le secteur "Petite Côte"
.^_. _
_ . , - - . -. .-.-. -+--. . ."
,.
. .
.I. ._ . .

EFFORT
an lE)‘hwrrr
t
un tannrrr/ 10 hwrsr
runq rhonchur
71
72 73
74 76 76 7-7
TEiWS

.
.d .
.
..”
_
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._. ,“_l..”
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“_
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I
..”
_.
..”
.I
_
I “I
_I
.
___._-
:
/ ..
Ffgure 49 - Chinchards : relation apparente entre la prise totale et l'effort de p&he total estb& d'apr&s ia p.~~e~
-.-. L. .__ d'une flotte chalutière soviétique g relation entre l'effort total et cette p.u,é. (droites d'équilibre
aJust&es par le programme PEXXSTT).

.
_.--
.
I
‘.
I
‘.

,::.
:
YY
_

7’.e C 0 N
B Q U E N C E S PRATlQUEq;
sur 1 ‘enson!bl
de noa résultats, nous constatons qua :In xono 4tu4i6n
pr&ente beaucoup
tintBràt dans la masure où elle renferme d”impotiantea
Noun avons es
y6 df6valucr un potentiel de capture pour l’enoe~ble
da iia zone : la a
aration en dénersaux et pélagiques pa$%t Evidente at
s*appuis sur deux
incipaux types d’oxploitationl Selon nos conclua~ons,
le potentiel de c turc des es$cos dbmersalos 80 chiffre1 tS. environ,
18 000 t#llZ’E8, Ce
f des pélagiques B environ 100 000 to$nes, Actuella-
ment (chiffres 77
les captures totales pour la son8 se montent &
11 500 tbnnes d e
mersaux et environ 85 000 tonnes de p$la&uen.
IJt uat prévu
ur 1’6quipemont du port dc Dzjifbro, 1 ‘~nstallat ion
d ‘unit& semi -ar
sanales (10 B 12 m) arn6es pour la p%GbO fraltche
et pouvant faire
oourtee mardes ( 1 & 7 jours) I il y gursit des
li&newn (au oord ra) et des ohaIutiers pour ltoxploitat$on des espbcos
d&nersales, et au i des senneurs pour les espèces pblagi~uos.
7.1. PECES A
Les pirogues p~tiquant la pbohe & la ligne capturent, les espécos
présentes entre 0 e/t 100 m environ. D’après 10s résultats,obtenus CL Joal,
on peut penser que yes rendements, de 1 ‘ordre de 25 à, 30 kg par paoheur
et par jour, varieq peu, avec cependant un pic au rwis di janvier. Ce
pic est surtout da bux m6rous dont les oaptures sont abon+antos entre
janvier et mai, Un aeuxiiime pic, moins important, dd au t~ascrgal CG~
ersegistr6 an juil++aobt. !.&s captures de seiches, effe;tu&w par des
pirogues 0pécialene)h Qquipees (lignes à turluttes) ont f$eu au cours dea
mois de fhrier B.
i.
On doit noter “1
q ‘au niveau de 1 ‘embouchure du Snloum, Iles captures
de Lutjanus (Carpe Rouge) peuvent &tro importantes, mafs Z?OU~ ne connais-
80218 ni les rendemetts ni leur variations. Nous avons cep+dant notC le
dobarquement d’indifidus de tros grande taille.
Xn ce qui GOYIGB~@ les cordiers (navires de 10 m péohqnt à la litho),
10 probli$me est plus difficile. En effet, les cordiors bas& h D‘&an pte-
chent g&bralement en Casamance et au largo des Bissagos +z niveau des
accores du plateau tontinental. Les z!‘endemente globaux dan+ CBB aanes
(de l’ordre de 60 B i 70 kg/jour/pQohour) semblent ralative&wt stables
au cours de l’année’ et 1 ‘on peut penser qu’il en serait qe mdme dans la
1
*toue qui nous concerne, Les deux esy:Boes principales sont .dans l’ordre x
!
/
8
/
cf30

&n-tcsx filosus e t &pinepheluy CR~~~US. Suof qu’il en 80i.t;~ pour 0-3 typa de
navire, il n’est p8s illogique de penser que mê!ce étant ~aa&z A DJifka
il descendent peoschk~ en Casamance, et m&e aux Bissagos 11Juieque oeux
bas& B Dakar l e f@t.
L*analyse des tariations mensuellos des rendements a.permis de dressar
une car+% des saidns de pêche et de l’abondance moyenne jdes principa2eo
/
espQcea*
I
Pageot
Dorade rose
Seiche
R # U &
Dorade @%3%
Courbine
Thiof
Sole lans%
Carangfdés
Capltains
!
rendements: impr!ant&
+
-A-m
rendement 9 mogana
e-m.-.
rendements faibles
‘m.
Du point de vue 36 la prise par unit4 d’effort totalc”mrnr;ui:7:i..a,
1”amplitude des var stions par rapport B la moyenne attoikt 22 $ en
dQficit (f&rT%r) e 12 $ en 0x0& (riovembra) . Kais, en dghors de CM
doux extr@m%s, l a p tse par unit6 dWYort totnle monsuolJ% oEt roXl~G.~~~~-~-
ment stable d’un mo 3 Q l’autre, 3310 eat estimée à 14.00 IgpJjour ds p?i:ix
pour un chalutier dlb IOO-150 ch.
De13 étudea anté: Leures sur la p&chr! chnlutike nous o?t ~w~i:; I;;I:
trouver une relatio:
intkea~ante e n t r e Iris rendo3onts anqwXr; KoyC*i:, ,A
la pufssance des ch, luticrs. Sur I*cnsernble d’une année, +,es rnn,:,ci::>>t-,
annuels moyens suiv; lts peuvent $tr% ospér6s pour un ohalytier de iCii
B ?50 o h dquiptj d’a1 seul. ohalut d’environ 12 m de corde +I dc~i nt p&4-wt-
par l’arriérer

I
t
t
,
“zt. un total ae ?465 kg/ jour ai3 pêche l
--*
..--
/
_..”
. _
Lc ba;teau envisa& pourrait donc , si sa rentabilft6 ME&ncmiqGr:’ oc%
assurée dans ces
nditicns, se ccn3aorer à plein temps & la p&4ro
Y
au chalut de fond dans qu’un autre typs de pache co:Ql6me~taire doivent
I
Qtro
enviaagé~
;
. 3.7, Choix d
Dans le cadre 4~. la p%he artisanale, 1 ‘étude des dif@rents types
de pbcho pQl%iqub (~ID la rdgicn montre la aup&icritb t@s nette daa
sennes tournantes siur lea autres en.gins aussi bien en oe &i ccnoorne les
ronde:,lents moyens pbr sertie (de 3 Et 10 tonnea pour les p$rogucs) qu’on
ce qui concerne la pentnbilitd, On rappellera toutefois q+ lco ,7,utrre
typoa dfengine oxia/kwt dane la rG&on de D$ffBre (sonne BO pl~~:;rt r:t
filet maillant fixai dan3 lrestuaire et filets claillants e~carolnnta en scr\\>
1
et qutils aswrent bes débarquements import&t3. De plus oes types d’ez+

I
ploitations correspondent B un mode do vie et ZS un type df6ocnomio tra-
ditionnels où le3 qtions dfinvestisçements et de rentabilité ne mnt pas
perçue de la @&e façon que dans les ‘syot8mes occidentaux{ Avant de boule-
/
verser entièrement oes structures il serait bon d’en mesurer les cons&
quences et il pnraek aouhaitnble d’envisager une reccnverqion progressive
i
des paoheurs et de:.teurs activitds,
/
I
/
b.
Cotte reccnvers#cn a déjà lieu d%lle-mke sou3 1 ‘effet des imp6ratifu
:
éccnomiques das à 14 mise en place de l’usine de DjifEre, ‘Dans un >ramier
1
1
temps en 1977 les p$rcySues utilisent les filets mailfants encerl311tL3
(juoqulà 70 unités j alimentaient 1 Qmino pour un9 part i@3ortnnto. Ptlr l:i
r’
suite un nombre croissant de p&cheurs ont acquis des Benne3 tcurrxmtes
/
gufils utilisent sd la mke pirogue, maio rapidement 1’ut;ili:Taticn de cet
.“
engin a montré que Ies.captures étaient bien supcirieu&z à la copacitC
Ii
dtembarquement. Aus& très vite des pirogues porteuses ont: ht4 utilisées :
‘/,
/
il s*agit soit d’aut/res pirogues de pache au filet maillanY, soit d’6ncrmes
1.
pirogues de 15 & 20 /tonnes de capacitb destinEes au, transppti d’arachiàes
1
en &gbie et qui peqvent aocoster au warf de Djifèro (par ocsGro leur
tirant d’eau importbf interdit leur utilisation b Joal et; & $fbow ofi
1/1,
132

i:
il.
,.
“’
encerolants nfassu&nt plus qu’une part négligeable des &%srquefl~cnts
a lQ~3ine, mais un4 trentaine de serines tournantes sont e!n activitt.
j
Pour et~&amioo~ oncoro 1:t p?uh9 8. 3.Q wrti1o t0urn:irito ‘II J~:~P~~Pt nr~tl-
haitable d’utiliser des embarcations de taille plus impolt?nte. LFutilia::-
i
tion de petits senipeurs de 14 - 16 mètres, à faible tirant d’eau (qv5 m )
;:
et ayant jusqu% 14 tonnes de oapaci$$ d’embarquement en ‘eau rcfrili;b&s
1
‘i
serait indiqude. D+~IS cotte optique, la D.O.P.1:. (Directqon de 1 FOc&io-
I
graphie et des I%~$F~S writimes ) a mis en place un proj+t d’atude effeotud
’2.
par la F.40 qui dep#is f&rier 197'7 d.iapoos d’un senneur de 13 m dont les
/
résultats semblent iencourageants. On peut toutefois pans+ quo ce typa
de bateau serait mieux adaptE ci les oapacithn de stooka$ et do oon%*

wtion ,du poisson ftaient améliork.
1‘;i&,$’
8
,y”
7.3.2. Rdndemehts attendus avec un petit nennour de-3
/

I ;‘r.”
?Tn no basant s+r les rCnuXtot8 ob-Iionur: ,D;Ix* Ian ~1f~wC/&0, o
n

!)Wt ~*i~~~t:;;~~it
‘>;
qu’un tel senneur #oit pouvoir assurer des rendements mo$ens journaXiore
I,!jf
de 5 Zt 6 tonnes s& L Fannée en travaillant dans la mÉme dona du pl?ahn yue
las pirogues et du&ant la même pMode (en moyenne de 6 4 à 17 h). Sur
‘*IF
aes lieux de pdchoi situén A 8 millo n de p’trt ot d’outre :dr! 1 tembauchure
‘j,
du Saloum sur les tonds de 12 h 15 m, les captures sbnt cjomtftu&s mwm-
;/:
::
tielfement de jeunes repro$uctours de sardinella ronde (60 $) et plat2
!>
(30 5’ ) et dFethmalise (10 ‘$1. La z; raraière es&x est abo4danto d e :‘~r*ra B
.,
novembre, la deuxiime se rencontra toute 1 ‘annho RVOCI de imuillcuro rends-
,‘!
I
1,
ments en saison ch+ude, la troisi&me espbce est abondante en début et en
fin de saison chat&
I
Las rcndomonte’totaux seront donc maximums on eaiwn $.&udo mA.o
nocuooront une baisse trba importanto en d6but do nnfnon ‘froida (drfca;.r‘l,i,,,;“.g
!
janvier surtout )*!Cette baisse des rendements des pirogues entraPn:: 3::.
telle chute des deoarquements @~lb.~ contraint 1 ‘usine de Djifh ?I 1-3
fermeture durant c+tte période, la rentabilit6 des opérations dc -E,j*.7:i “as
1
formation en farinf de poisson nFQtant plus assurke, Ce coiut e;t, ~,I:ET: :, ’
impor%nt à considlrer et des solutions, meilleures quo la foPrictur<> 21:
lbine, doivent ê+re envisagées.
/
L’dtuda de la Tiologie des principales esp&oes montre qu*j cott.:
p&iode les adulte/3 mi@wteurs des esg&oes de saison f.‘roXde
,
3.:,:=l1, > .*- . . . . . .
_ .i _1%, i’;t;
dans la r&ion, C ‘bst en particdiep le cas de la sardinellg~ ronds: $1)
25 & 30 om(oommundment dénommda “4 ml”) et secondairement :du c?:i.nch:tr-2
jaune (20 & 35 cm)1 Du fait que ces adultes se trouvent $&nér;.ttcrnent ;)9.:.::,
au large (fonds dei25 Q 150 m) que les jeunes reproducteurs, fis s.Jli.fr
!
133
1
1

moins accessibles
la pQche artisanale. Des petits senn~urn ajtant un8
autonomie de 24 ht res de fonotionnament 5t de 15 heures’ environ de con-=
servation du poisr n en eau r&frig&ée (noter qu’il s)agkt de la s?&son
froide > seraient
ptes 8 exploiter ces fractions de sto&.
7.3.3. pJelq ement de la ,o@oherie et potentiel de &x&use
Les rendementr indfqu6o ci-dessus supposent un maint!an 40 l~&at
actuel d’équilib2x
apparent du stock, Il est certain que’ plus on augzwn-
tara l’effort de I ohe plus les rondementa dimfnueront comme dans toute
p@chorie bien insl liée. Ce phénom&ne sera d’au-Mt plus: marquant dans
la r6gion de 1 ‘omI uohure du Saloum que le faible rayon aIaction des ba-
taaux ot 10s cont2 intee d %orafre de diSbarqUc:ment izpos~es par l’unine
cntrahreront ur concentration de 1 ‘offort sur une zone limitRel sictu&-
lement on peut év: uer & 160 milles carrés 13 surfaae de! la =rono do pTx&c
fr4quentbe au cou2
d’une année par les piroguoa débarqudznt h Z tunins
mais l’on s a i t qu! K cour8 dfuna méme ,x+emaino elles restent regroup6on SU~
une iaurfaoe baauoc p plus r6duititt dbt ltonire 25 mCLlor Lrrba~ Darna aae
oonditions 1 teffel de concurrenoe directe entre engins de pQohe peut
devenir rapidemeni une cause de baisse des rondementa, Si I ‘on vau? au$.
mentez- l’effort C
pêche actuellement d6ploy8 sans trop, affecter les
rendements, dans 1
région du Saloum,iZ est donc impératif d ‘augcentcr
la zone de p$ohe E ssi bien vers le large que parall.èlem@xt & la côte,
Dans ceswxdi ions le probl&ne
majeur est de savoir jur;quV~ quel
point on peut auge nter les unitgs de capture sans risquir, ni de SU.FOX-
pIoiter le stock,
1 de voir la baisse des rendements atieindre le aauil
critique de la nor: rentabilit8 de la pache. Nous avons V$ que l’évaluation
des potentiels pou
1 ‘ensemble de la zone sOnriEalo-mauri)anienne Otait
dif fioile et qu’il $tait encore plus délicat d’avancer ui chiffre pour la
zone de la Petite
Ste sénégalaise, On a retenu cependant comme ordre de
grandeur le chiffr
de 100 000 tonnes on supponnnt la s-tabilitk des oayp
turcs actuelles &
‘ext&ieur de la Petite Côte. Ga potentiel e rrt prati-
quement d é j à a t t e It par les différentes flottes en actjvitb dans la zone
(pêchas artisanale , pêche industrielle dakaroise, p&he!chaluti&re péla-
gique des Polonais e Il semble dono &lun d6vcloppoment des apporta A.
DjifBre ne peut 2-s sonablement S’effectuer que par un procescuo dc trans-
fert des oaptures
a de 1 ‘effort actuels (r6oricntation dea d6barqUQmsnta
de la p&he indu& Le110 ou artisanale , remplacement de& grosses unitXs

,
p3r dos unîtEs sem
-artisanales ), Cc processus soulcv0r~it do nombraux
proùlbmon soua-dco ,miquoa 1tk’il appnrticnrirn ilu~ :rt~~orit;~rr tl0 *r(::,;l nr
on fonction des ob zctifs proprca.
Toutefois une étude 4s rwtabilLtC
coqméo ‘tiras appr kmdie doit Btre entreprise pour détez$imr si des
pstfta 8enneuraI a m toutw les contraintes tochniquro ek GOC~Q~~CO:~O:;~~QC~G
qu’ils ioipossnt, 8 Font plus rentables quo 1~ pÉohe artienmlo modemiak
/
telle qu%lle~ exis ! actuellement (pirogue de 14 m avec
aa3oci&3 tr un0 pir :ua portousa do 15 CL 20 ton~~cn >, Le
D.0J.X~ - I.A.O.
tvrait &tye en mesure de fournir les
pansea tras int6rs 3ants B 043 sujet.

,XBLIOGRAPHIE
DOXAIN F, (1976),1 Les fonds de pQche du plotcnu contin@tal ouoot-afri-
Gain entre 17’ et 120 x'* I-i.- Wtt, Rrjch* &X%&V R+?*
.--Iva"e-..-.. c.&L*2 wL.
6
-6 ?JJ,,' 3, .fi&$?-Gnrtaa 11.2%
D#?AIN F. (1g77)w
Deacrirtion de la sadimantation fineiet des formationn
roohellses du : lateau continental ouest-africain de {7"N $ l2OltJ+
Aos.&&- i. QtMernr Afui Lia@r;on,M~
.-fi&
DOI4AIN F, (1g78)..
I
g:%lbien étendu
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XASSk: 'J.P. (1968)~
plsttertu contil
sédimentation
&J3* multi~
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gbmarphalogi(
WpjlOCrrj
REBERT J.P. et PR1
continental 84
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TOYCZAK Jr. s'", (1
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no 234
I
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A r c h i v e Cmt_i! Rech, OI~S.@. Dakar-Thiargye
i
I
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Archive CentbG&.,, p$anogr.
- c_ -. .._ D&ar-Thiaroye
. __ . __. _.
nQ2,
- --..
i
Arohiva Cent, Rgch, Ocaar~o~~ Dakns-Thiam noy0,
,


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PIEON P., STEQUERj' B., CHABQ?NE J, 3% BO%Y T, tt978 b).!- Les peieno:lo
t
pBlagiques cdtiers au S&I.~& : recueil des statist&ucn de la plche
artisanale au+ filets mnillant~ nncercl~n!x 5 Xbour ~(1972-1973),
SC-S W.J. (lj73).-
Etude de Ethmalosa
" fimbria& (%wdich) da.x 1~
régi+on s&+a+bicnne 2Qme note : la p8chc et le star$ des ot::zinlc;:.r:~
dans le fleuvd S&+a1 et la région de Saint-Louis, kcntre Razhr
OoQanogr, Dak&-Thiaroye) D.S.P. ri+ 45 : 21 p* multi~r.
!
Addenda
CHABABEE J, et ELFERTOWSEI 51 (1$373).- Cartea des renqeiaents do la p$che
des poissons $Blagiques su2 le plateau continental nord-euest
afrioain de 1b@ à 26O N,
I
DOC. 3ci. Canbra Reoh. Ooéanopb Dakar-Thiaroye, 49.
GERLOTTO F ., AXA,,, E. et STEQUEBT B, (fg?8 li- Le$ re~sol;rce8 en gaiaoon
du plateau coptinental senegambien évaluees par eohofntogration,
&. CourantiCanarieo : upwellinR Re86. Vivantes :comm.i ; JC p.
/
i
I
GERf;OTTO P. SztE~U+ZT B. LE PKX,IPPE V, et F~EO~ P, s- iRdpûrtmn St
aboadanoe des!poiasoas pelngiqües côtiers du plateau corttinaz~4al
eBn&ambien &faluGes par Boho-intdgration en +vri.l;-mai 1976 :c,am=
pagne (ly”7605$. DocISoIentL Centre Reoh. Océarqogr, Dakar-ThfnraE
fi3- 20 -ns
i

Liste relat:
~OEL~ T, et FRE-
côtes ouest
presse FAO)
F&O. t978.m RI )Port du groupa de travail n4 hoc ouy loa p~ixxma ;,5-
lagiquee cô* ers ouest-africain de 18 Mauritanie,au LLbwiz (21;V Er.
S"B). COPACI f PACF SBrie 78/10 (Fr).
FREOH P. et STE; ERT 8. 1978.- (voir lists précédent&
FREOP3 P, STEQUEJ
B. et SOW 1. Reoeuil de statistiqugs de la pi%cha àaa
sardinisre t karois en 1977. Centre Rech. Oadanogr, Dakar-?hiar% 5
Archive noSI
32 po multigr.
FREON l?;:STE$JE1
B et BOELY Ta *- Le8 pêcha8 sén6ga3aism 4 Xmcriytion
et analyaia d 8 capture8 at de8 rendement8 de8 prjnciaplss %np8cus
pdlagiques C tierea.
Rapport du ç3 oupe de travail ad,hoo SUP 188 poimjons p&agiqu@a
côtiers ou88 -afrioains de la Haurftenie au Libefia (26QrJ A 543)
Ii
COPACE / PAC Séris 78/10 (Fr).
r

CENTRE DE
XHERCIiES ClCEANrGRAPHIfJl!ES Or: DAKAR-;THIAf?KlYF
MISSION LA 78-22
du 22/12/78 au 28/12/78
RAPPQRT DE MISSION
1
- OBJET
,..m---
Prospection de la r6gion marine du S!ne-Saloum
II -
PERS01
"*Ne-.
E L
SCIENTIFIQUE :
c----I--..----_."-
- S. DHAOUI
Chef ide mission
- A. SYLLA
Techr)icien
- sa SYLLA
Techoicion
YENT :
---
Dépar> le 22/12/78 à 22 h.
Retour le 28/12/78 à 23 h.
VI
- OBSERV
-----.. TIONS EFFECTUEES
-s‘------"-----__
4.1.
Partie biologique
a'nalyse pondkale et ‘numérique des pr?wt, pour
chaque espke
frgquence de taille des dii'fkcntes L!C
tous les traits ont ét6 oSfoctu63 aw
de 24 m et une poche intérieure en mc
10 mm de côté.


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5 No Carbeau §
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§ (pr og . burvey ) §
Position
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4.2. -
'artie physique :
zempérature, salinité et oxygène ont É é mesurées
iur le fond à chaque trait de chalut.
v, - RESUL
-s-v-
L'ensemble des rhultats de la proq ztion est
dispc
.ble au CROIT.
VI. - INCIC
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LE CHEF DE MISSION
S.DHAOUI