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---
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II_-__
liessowccs dc Pmacus duorarum
129
-I_-
.~
- - - - - -
MAUR I TAN I E
17' 3
16’
15
one de pêche de PENAEUS DUORARUM
S E N E G A L
14
13’
12’
\\/c‘\\---1
1 1<
130
E. de Bond)
-~--
--_-.-- _-__ -I--_.-_-.-
EXPLOITATION DES KESS( )UK<:ES
La peche des P. &o1aru1~1 au Sé&gal se pratique à
la fois en estuaire et, en tncr, rommt: thns la plupart
des pays exploitant wtte espèces.
TECHNIQUE DE PECHE
Estuaire
Deux techniclurs sont cmployécs pour la pêche en
estuaire :
F i 1 e t s f i x e s (Système Casamanyis).
Le filet, en forme dc poche, posscdc une ouwrture
rectangulaire de 4 m X 2 m Maintenu en stttface par
des flotteurs, il est mouill ;tu milieu du lif de la
rivière, perpendiculaiwntcnt au sens du cowant. La
pêche a lieu la nuit, on marée dwzcndartte.
F i 1 e t s m 0 b i 1 c s (kilij
Les Indig&nes utilisent le Kili, sur le flcu~e %&gal
ct dans le Sine-Saloum. Cc filet, pr&~nlant Ics m&nes
caractéristiques c1~1e l e pr~c&lc~nt, est tir; p a r deux
pêcheurs, qui marclwnt sur lrs bancs de l’ase 1~ long
des berges du fleuve. La pêche, s’c,ffectur d(> nuit ct
n’est pas influencée par l’c?itt dc la mat&.
En mer
Les chalutiers basés à Dakar, ne sont pas des
crevettiers, mais pendant 1s bonnc~ saison: ils sc con-
sacrent plus spCcialemettt à ccltc pCchc qtti s’avère
actuellement être d’une bonne rcntabiliti-. Ils utilisent
des chaluts à crevettes « Le Dtwen », dortf la taille
varie entre 16 m et 32 nt tlcx corclc dc dos. suiwnt la
puissance du bateüil :
12OCV .~ . . . . . . . . . . . . . . . 161:~
200 cv . . . . . . . . . . . . 20 m
240 à 300 cv . . . . . . 2-1nt
300 à 500 cv . . . . . . 32 111
Ces bateaux, cltaltltc*tlt par 1~ côte, sont l:clttipés de
cuiseurs et ne pos&lcnt pas la cott$lntiott ;i bord. Lr
produit de la pêche (.st cwtsw\\-C WI glace, wit ctlit soit
cru, selon la demande.
RESULTATS
Stock de Suint Louis
Aucune pêche indtts~rirlle tt’a lieu datts lc fleuve
Sénégal bien ~LK les P~VIUWS duorarum y abondent.
Les Saint-Louisiens en capturent, pour Icurs besoins
propres, quelques tonnes par an qui sont vendues sut
le marché local.
Les chalutiers seuls, wploitcnt ac~ucllemc*rtt de stock
de crevettes sur le plateau vaseux entre Cayar et Saint
En revanche, la région du Sine Saloum est sous
tbsploittk. La pêche « Kili »> trh inégalcmttnt rc:partk
;lutour dc Kaolack, Foundiougne et clut~lrlues autres
points d’accès facile, laisse intxploitéc la plus grande
J,artie du fleuve. L’emploi dc ce fikt. clans sa con-
wption actuelle” n’est wprnd,mt pas soul~aitahlr~, C;~I
il dtbuit IIW grande quantité dc petites crcl-ctttbs non
(,(,riinl~r~ialisables. LCS usinicw ayant twnpris cc’ pro-
I~lht~, tentent actut:llcment d’initier les pkhrwrs à
I’lttilisation des filets fixes cas;unançais.
Le dCveloppement d e c e s dcrnièrrs anntks a étG
spwtaculairc : inexistante en 1963, la pCchc à la cw-
\\.t+tc‘ est devenue en 1967 la principale wssourt‘c’ cks
cl~aluticrs. Ceux-ci, au nomhb de 17 ont Jwrtnis l’c?r-
portation d’environ 5.W tonnea vers l’Europe.
L’Fvolution portera surtout wr la mod~~rnk~tiori de
1‘1 twhnicluc de pkhe par l’emploi du doublt* CMUI,
suivant 1~ systhe atnéricüin.
RISFERENCliS
IjcwrT, C:. R., 1952. «Esquisse drs conditions hydrologiqucs du
plateau continental du C:ap Vert à la GaInbic>). Bull. IE’AS,
14 (3).
I~IKKENROAI>, kl. D., 1939. « Furthcr observations <m Pcnacitlar
of lhe northern Gulf of Mexico )). Bull. Ringhxn OcGanogr .
6: I--62.
1 Ix «Kili», confectionne;
avec d<s rnaillcs dr 11) nm~, SC’ col-
III:IIC rapidement (vase ct debris \\-ép<:tauxj, w qui rcml impos-
sible la Glcction des crevettes.
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TECHNIQUE DE PECHE
Estuaire
Deux techniclurs sont cmployécs pour la pêche en
estuaire :
F i 1 e t s f i x e s (Système Casamanyis).
Le filet, en forme dc poche, posscdc une ouwrture
rectangulaire de 4 m X 2 m Maintenu en stttface par
des flotteurs, il est mouill ;tu milieu du lif de la
rivière, perpendiculaiwntcnt au sens du cowant. La
pêche a lieu la nuit, on marée dwzcndartte.
F i 1 e t s m 0 b i 1 c s (kilij
Les Indig&nes utilisent le Kili, sur le flcu~e %&gal
ct dans le Sine-Saloum. Cc filet, pr&~nlant Ics m&nes
caractéristiques c1~1e l e pr~c&lc~nt, est tir; p a r deux
pêcheurs, qui marclwnt sur lrs bancs de l’ase 1~ long
des berges du fleuve. La pêche, s’c,ffectur d(> nuit ct
n’est pas influencée par l’c?itt dc la mat&.
En mer
Les chalutiers basés à Dakar, ne sont pas des
crevettiers, mais pendant 1s bonnc~ saison: ils sc con-
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actuellement être d’une bonne rcntabiliti-. Ils utilisent
des chaluts à crevettes « Le Dtwen », dortf la taille
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puissance du bateüil :
12OCV .~ . . . . . . . . . . . . . . . 161:~
200 cv . . . . . . . . . . . . 20 m
240 à 300 cv . . . . . . 2-1nt
300 à 500 cv . . . . . . 32 111
Ces bateaux, cltaltltc*tlt par 1~ côte, sont l:clttipés de
cuiseurs et ne pos&lcnt pas la cott$lntiott ;i bord. Lr
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cru, selon la demande.
RESULTATS
Stock de Suint Louis
Aucune pêche indtts~rirlle tt’a lieu datts lc fleuve
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Les Saint-Louisiens en capturent, pour Icurs besoins
propres, quelques tonnes par an qui sont vendues sut
le marché local.
Les chalutiers seuls, wploitcnt ac~ucllemc*rtt de stock
de crevettes sur le plateau vaseux entre Cayar et Saint
En revanche, la région du Sine Saloum est sous
tbsploittk. La pêche « Kili »> trh inégalcmttnt rc:partk
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il dtbuit IIW grande quantité dc petites crcl-ctttbs non
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I~lht~, tentent actut:llcment d’initier les pkhrwrs à
I’lttilisation des filets fixes cas;unançais.
Le dCveloppement d e c e s dcrnièrrs anntks a étG
spwtaculairc : inexistante en 1963, la pCchc à la cw-
\\.t+tc‘ est devenue en 1967 la principale wssourt‘c’ cks
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1‘1 twhnicluc de pkhe par l’emploi du doublt* CMUI,
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RISFERENCliS
IjcwrT, C:. R., 1952. «Esquisse drs conditions hydrologiqucs du
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14 (3).
I~IKKENROAI>, kl. D., 1939. « Furthcr observations <m Pcnacitlar
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