PROSPECTION TH-ONIERE ET RADIOMETRIE AERIENNE EN...
PROSPECTION TH-ONIERE ET
RADIOMETRIE AERIENNE
EN NOUVELLE CALEDONIE ET EN
POLYNESIE FRANCAISE
:
Alassane Oumar BP
!?APPORT INTERNE
NO 46

PROSPECTION TH-ONIERE ET
RADIOMETRIE AERIENNE
EN NOUVELLE CALEDONIE ET EN
POLYNESIE FRANCAISE
Alassane Oumar 61%
R E S U M E
L’emploi d’avions équipés de radiomètres à infra
rouge et des données issues de satellites permet une
connaissance dans le temps et dans l’espace des condi-
tions thermiques superficielles s Les condit ions sous-
jacentes étant déduites ffela surface à l’aide de modè-
les hydrologiques, il est possible de délimiter les
zones riches en phytoplancton et zooplancton où la
nourriture du thon sera abondante.
L’opération “Prospection thonière et radiométrie
aérienne en Nouvelle Calédonie”, objet d’uneconvention
entre le Secrétariat français aux DOM-TOM et l’ORSTOM,
a pour but l’évaluation des potentialités de pêche des
thonidés de surface dans la zone économique.
Le rapport que nous présentons ici, résume les rh-,
sultats des prospections menées en Nouvelle CalGdonieen
1979 -- 1980 et pendant le premier trimestre 198 1 e t en
Polynésie française.

S O M M A I R E
!STRODlJCTIO~~ . . . . . .
.."....................................."."~....
*.
i<.*~pel sur les méthodes aériennes d'estimation . . . . . . . . . ...+...+.."".
?;
1.
GENERALITES
.*....................................,..a...*..
3
II.
PROBLEME DE DETECTIONDES BANCS DE THONS
. . . . . . .
..m.*....rr.
0
III. ESTIMATION DES PARAMETRES
111.1. Recherche de la fonction de détection
'2
*.*.*./"I../ . d
RADIOMETRIE AERIENNE ET PROSPECTION THONIERE DANS LE PACIkY-Ci,;:
1
ORGANISATION GENERALE D'UNE OPERATION .....................
5
1.1. Les paramètres qui interviennent .....................
9
1.2. Le déroulement du vol ................................
10
1.2.1. Les relevés thermiques ........................
!!
1.2.2. La détection à vue ............................
11
1.3. Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*....*.............
ii
il.
ANALYSE DES OBSERVATIONS RADIOMETRIQUES EFFECTUEES
DANS LA ZONE "NOUVELLE CALEDONIE" DE JANVIER 1979 9
AVRIL 1981
.I .*,
. . . . . . . . . . . . ...*......*.................*"..."..
2..
1I.i. Les donnaes utilisées ............ . ..................
lt
11.2. La méthode utilisée
* '>
.................................
1,
11.3. -es résultats obtenus ...............................
2(j
IL.3.1. Relation entre température et observations
des thonidés
oc,
. . . . ..a...........*............. AI,
11.3.2. Relation entre les observations de thonidés
et la période de l'année . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Z:>
11.3.3. Comparaison des variations en fonction de
la température du nombre de mattcs obskrvks
par avion et celles pêchées
,/ I.
. . . . . . . . . . . . ..."" *,. i '
II.4. Conclusion
,; <.
.*..................*.......*.............
L_ .i
Y1tiLoFOGRAPHIE
.-, ,.
. . . . .
..*......*............................*...~......*
2.

TII. RADIOMETRIE AERIENNE ET PROSPECTION THONIERE EN
POLYNESIE FRANCAISE
*:
. . . . . . . . . . . . . . . . . ..*....**.............
.*-
III.l. Synthèse des travaux sur l'hydrologie de la
Polynésie française . . . . . . . . . . . . . . . .."..............
3;A
111.2. Aperçu météorologique pendant l'opCrai::L)!: ....(l,l... ".?
111.3. 'Evolution des tempérakres de surface pti.:ll;-~:
la prospection
.: t
. . . . . . . . . ..**.............*... ,
. 4J
111.4. Résultats obtenus pendant l'opération
35
l . . . * . . “ . “ . * .
1X.4.1. Archipel des Marquises . . .
..e....*..*."....
35
'III.4.2. Archipel de la Société . . . ..*....+......... 33
'III.4.3. Archipel des Tuamotu
CI Y.
.*...,.,....*.*.......
-id
III.4.4. Interprétation des résultats obtenus
. ...*. 38
.

I N T R O D U C T I O N
Le rôle joué par la température dans la répartition !;&g::tpliiq:iz :,:
tIlonidés a fait l’objet de beaucoup d’études, en particulier ct:11~~ it
:;trlCKBCRX, 1965, NAJiAMUM, 1969.
MYGhSTU et ROSA (1963) ont montré qu’à l’échelle mendiai.:, 1-i: ;,. ._.
ï;lture optimale pour la présence de listao est comprise entre ;:“C .-:. :
1 .
ROBINS (1952) a trouvé d’importantes concentrations de lis:,;.> .i,.::s 1.; . . ‘.
\\. c la mer de TASMAN, entre 16 et 18OC. Dans les eaux japon:zi~~::!., 1;:;:.
~
i?onne‘ 17 5°C
.
- 30°C pour la présence de listao alors que dans 1c s\\tq.. /., :
l’Inde, ces limites sont d’après JONES et SILAS (1963) et 27 et 30°C.
Dans le Pacifique-est, BLACKBURN (1962) et BROADHEAD et X&RCX : i ,Y< “s.
cnt montré qu’à quelques exceptions près, les eaux dont la tempZr=lt::r~ ._
comprise entre 20 et 28°C sont celles qui connaissent les plus sra;l:!ss ;i+:.’
centrations de listao. Dans un travail basé sur des données LI-cu’clili~).;
entre 1959 et 1968, BLACKBURN (1969) a montré qu”au nord-ouest de ,n b:,;,
de Californie, la limite inférieure (2OOC) était correcte à l’éxceptioc r-;.
mois de Juin 1964 ( 17’C). Pour la limite supérieure, l’isotherme 23’C sd::‘-
bic satisfaisante.
La température joue également un rôle primordial dans la physiolo<ic
LlL!S r:wnidés. En effet, ces animaux, très adaptés au milieu piS?agi:;tlcr: azt7
X:I besoin important en énergie. Ce besoin se traduit d’une pz:t par un+ t:c..,-
Par;lture interne supérieure de plusieurs degrés à celle du milieu ;:~bia:*!.
c; d’autre part par une croissance en général rapide qui les oblige 2 a:ar;;.,~
chaque jour jusqu’à 15 % environ de leur poids.
Gct~e ilourriture se trouve le plus souvent dans les zor1e.s dite:; ér:.,:
LACS,
c’est-à-dire des zones de contact entre une masse d’eau froi.<ic ~‘t
une ~IJSSC! d’eau chaude. En effet, quelles que soient ses origines , z.c
Z:HSC d’eau froide riche en sels nutritifs, ramenée en surfncd, en;;cndrc:
(:Gii chdhe trophique pouvant finalement aboutir aux thonidés : le ,>i:;z:o-
plancton,
se développant grâce’à ces sels, est mangé par le zooplancton
ci!ii e s t , avec ses prédateurs, la principale nourriture des thonides.

Ii faut donc un certain délai -maturation des eaux Ervids; - .;, t.~’ )1-
. .
-1 1 t>on. Ce délai est variable selon la longueur de la .^ -:
&.‘:A-.... ._ ::1.i.:,:.-:,:: _
De toutes ces considérations, il résulte un enseignzen: :Y:-- :.*‘.:. ,. :w,
i,!!ît; a savoir :
a) Les thonidés tropicaux ne se rencontrent pas darz tout; > : 2; Y.. <
ii ‘eau mais dans celles dont la température est généralement c.~Y;JY~:::
20 e t 3O’C.
b) Les zones favorables à la concentration des thonidés van; Z;*-c .:.
;iù il y a un contraste marqué entre des masses d’eau aux caractari:;; 1*:;,. ,
bien définies.
R A P P E L
S U R
L E S
M E T H O D E S
AERIE%XZS
D ‘ E S T I M A T I O N
Li- dkeloppement des méthodes aériennes d’estimation de populsçkn; :t‘“..v
:c:;lc’;
I
L 3 , selon JOLLY et WATSON (1979), commencé vers les annces :96:5 lors-
qu’on a cherché’à dénombrer les espèces sauvages du “SERENGETI ~,‘ATIC)XX~ ?.:.Y .i”
cln T;‘ih’ZANIE.
En atGanographie, la recherche d’espèces marines par avion a w-z~-.zI
‘JC rs : l:s années 1960 et était principalement faite par des pTl.~);‘~-sL;i.!*,T-.-: :
&1;:; ;.d czdrc de l’assistance directe aux pêcheries pour mieux 1oca:l i.:“,::.
st:>cks d’anchois, de sardines, de thons, etc...
1 .
G E N E R A L I T E S
Par rapport au milieu terrestre, le milieu marin crée de noI;v2;.1eJ Xi-
ficultés à celui qui cherche’ à estimer une densité de populations p;&r ESXX:I
A;rien. En effet, la surface du peuplement est immense et il est très dZll.z:i:

L.<,
choisir un échantillon de surface au hasard puisqu’il faw.:~:~I; li .‘:
>.: ‘une unité d’échantillonnage à une autre et perdre ainsi be,iticoi;p ci‘;: :,
\\i’ i. vol. D’autre part, puisqu’il est impossible d’attérir Z tou: ;IKXX.~.~::
certains trajets d’île à île seront préférés. L’avion parcourt deu .:..li:i.:‘.V
ut 12 pilote et les observateurs notent tous les animaux 3pe:rl;.1s da , . L I,.
but d’estimer la population aux abords de l’axe parcouru. ?!ais si T;c;li.:.:.
un parcours et le suivre ne présente pas de difficultés, vclr , i.ricinzl?i.: .*
et compter de fason sûre les animaux situés sur les parcours Moisi!; ;x,~..
des problèmes plus sérieux.
Les prospections thonières faites par le Centre ORSTOX de NouX5,: (li.1 :
ifeI1.e Caledonie) pour estimer les potentiels de thonides autour ~2 ?.k :<G.~-~
vellc Calédonie, ont montré qu’à certaines époques de 1’3nnGc: tics Eronz~
thermiques pouvaient déterminer différentes strates. Le pourtour fsz:;. Tir-5
e; des hauts fonds constituent des strates spatiales permanentes (-‘La.:>.
A certaines périodes , près de 13 Nouvelle Calédonie, les i‘ron;s on: ,:z
ca:wtère fugace, imprévisible, qui interdit la délimitation tl; str;7tez 1;
partir des lignes isothermes établies par radiométrie aérienne on ur.~ci.;l--
tai ri:. T.1 peut se surajouter un caractère temporel dans ‘la d&~ir.izi.vz i,-..
strates,
les thons se nourrissant de préférence le matin et le soir tit if;,,‘..
alors beauroup plus visibles.
:.<%s bancs de thons vus par avion représentent grossiErenent ic: Frac::. ,:
L tt-,pciSle pour la pêche de surface. Par ailleurs les thons sf re~rc~+:~i 2i,
1.8, *. ‘5: de tailles différentes. La biomasse disponible pour la pêcI;s dz surf~.~.
:,<r; donc estimée d’après :
3 - le nombre de bancs ‘vus
b- l e p o i d s g l o b a l d e s b a n c s e s t i m é .
:.i:s observations’ faites pendant plus d’un’ an en Nouvelle CaLGdonict jr:::--
I,Icnt indiquer que seule la deuxième mesure est intéressante ptiur 6v;~ldc: ;. :.,
~~~~~*-:
> \\a . ^ asions snisonni6res des stocks de thons. Toutefois, dans 12 prZ~~.:ri; ,__’
i:;: L ; ) rws ne prendrons en compte que 13 première mesure, les ~cnnages ti;:L-
i::Gs C tant confidentiels. ’

__.
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4;
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I.’ ,
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.

.”

EK général, les observateurs arrivent assez rapidement $ es~j.~~r
: oI-dr? de grandeur des tonnages disponibles en surface sur L’@c?~71.; ..1’<.:
?.4.~;;;.:nce suivante :
- de l’ordre d’une tonne
- la dizaine de tonnes.
- la cinquantaine de tonnes
- 100 2 200 tonnes
- plusieurs centaines de tonnes
- plus de mille tonnes.
Les méthodes aériennes d’estimation des stocks de thons ont Ste GX;JG;,:~
en détail par BURHAM, ANDERSON et LAAKE (1980). Nous nous contI-I=terons -ii
d’en faire un exposé succinct.
I I .
P R O B L E M E D E
D E T E C T I O N
D E S
B A N C S D E
T H O N S
Sans üne zone telle que celle représentée sur la figure 2 , toi..5 l;:.:.
J:: ics ne sont pas aper(;us, et de ce fait, non recensés ; d’autre ?;~I:L, i.~;
!,l:u.s proches de l’axe de l’avion sont beaucoup mieux aperçus que les ~>Z~~~
éloi:;nZs.
‘[l cv:
..&ste alors une certaine fonction g (x) qui est la probabi1i.cG 2.‘: _.
- - - - - .” -.X
~,~rc(‘~.~(.-ir un banc situé à la distance x de l’axe. Dans notre cas, 11 tb:::
L-
prtibablement nécessaire pour une approche plus fine de definir g (X~L,> c I.;: ,,’
. .
c :>a. Ya taille du banc.
Dans un premier .temps nous négligerons l’influence de la taille du bu:.::
. . . . son aptitude à être décelé, le facteur essentiel étant la distance ~CI.
SCpare ce banc de l’axe suivi par l’avion.

I I I .
E S T I M A T I O N
D E S
PARASEï3UB
Dans la recherche de la densité des bancs, la zone examinée (fig. ?i
ii-ut être de largeur finie 2 W, ou infinie (dans ce dernier cas, on ~CG:
considérer w = oo).
Si n est le nombre de bancs aperçus dans la zone échantillonn~c, on 2 :
W
D = -$+ ( 1 ) ; a v e c a
g(x) d ‘x
oii D est la densité estimée des bancs
L est la longueur de la zone examinée
a est la distance entre l’axe suivi par l’avion et un banc dcu::~: -
’ . *..l‘i surface de la zone examinée étant 2 LW, la probabilitg Pc d:! dé!:~s*~.
.^I. _
un individu (un poisson) dans cette zone est :
Pw =
Si Sw est la population totale de la zone, alors l’espérance E(n) du
nl;mbre d’individus vus sera de :
E (n) = Nw . Pw
A
“o-5
n
L<
la population totale estimée Nw = - = = (3)
PW
a
;.-ns la formule (3) s n (nombi-e de bancs vus) et w (demi-‘?argcsr- ,L& . ..i
:.:, ‘S;i.) Cchantillonnée) sont connus. Il reste alors à estimer 1. . Cette t::!iL :-
a
r,l. C ’L ui*1 Vi être faite à partir des distances à l’axe des individus ok>ti;>.f,.~.;.

a
a
0
a
1
c
-
.
0
a
4
l
.
*
l
4
.
D
a
0

POLiL ic:ia, dasignons par fb)la a ensité de probabilité de l’observation 2.
la distance x d’un individu qui a déjà été observé, f(x) est appelé Sonc~L.~:
. . . ?... ..*
-5 ” ‘- c _ I c 2 * 2 1‘”
. . -
-c CrSry;
w...--- (73), 31? c’3LSElf2 qrc? :
Pr [individu en (x,.x + dx)/individu vu] =
Pr [individu en (x, x + dx) et vu/Pr (individu VU)]
W
X. 2L.ax
= & (4
g (4 ax
= g (XI dx = f (u)
2 L w
W
W
I
0
g x ax
/
0
0
Si on admet qu’un banc situé sur l’axe de la route est obligatoirenen:
re$rS, alors g(0) = 1. Dans ce cas, on a f (0) = L et
a
TT.ï.1. Recherche de la fonction de détéction f(x)
On va rechercher la fonction définie sur C-w, w] t e l l e q u e :
Y w = f (x)
s i
oL,x(w
q (4
= f (-x)
si -w ( x C_ 0
En décomposant
v(x) en série de Fourrier, on obtient :
00
rrx \\ (-5)
(x> = i + 2 aj COS (J 5 ) + bj sur (j -G- j
oci
j=l
4 - w sx gw
b) J7 y(x) ax = I
0
c) les coefficients bj sont nuls puisque
. e
est paire.

Les coefficients aj peuvent être calculés par la tr~IiSfOlX~tiJ:i i.::vl z.
di- la série de Fourrier :
W
w
COS (5)
f(x) COS (------
-W
j
d'où f(x) = ; + 2
aj Cos ( w
>
(6) avec 0 5 x 5 w
j=l
m
et f(0) = $ + 2 aj, si m est suffisamment grand.
j-l
CO
Une condition suffisante pour que f(o) soit égal à $ + L
*
2-l eJ ,L C;lkC
L (x ) soir continue à droite pour x = 0 et monotone et non croisswte
sur 0, w
!,cs observations issues d'un seul vol étant en nombre insuffisant pari:
;jOidi'd :IL donner un bon estimateur de f(o), il est nkess'aire tir: ~i.glo :PC~
tùc:as lis données issues de prospections effectuées. dans des couciit~.~)nS
climar;ques (surtout de visibilité) homogènes.
R A D I O M E T R I E
A E R I E N N E
E
T P R O S P E C T I O N
T H O N I E R E
D A N S L E
P A C I F I Q U E
I. .
O R G A N I S A T I O N
G E N E R A L E D ' U N E OPE-RATICt,
i.!.
Tses paramètres qui interviennent
T, 2 5 données hydrologiques historiques (campagnes océanograplliquti:2, ba--
teau~ marchands, etc . ..) permettent d'avoir une idée sur la circulation

~~;~;~S:ale des masses d’eau et des phénomènes qui les régissent. Elles sérv~nt
i.~ I
s:irrout 3 comparer les années entre elles, de savoir, par exemple, si talle
saison est en avance ou en retard par rapport à telle autre saison.
32 même, quand elles existent, les statistiques de pkhe, les 6tudcs
,
12 ; , ;, 7-i> ‘.C,iques sur les zones de ponte et les migrations donnent des ri:nsL’i,,;..
IÏIt’..u::>
c>ur le mode de vie, sur les habitudes du poisson. Cependant autant L.CZ
k.:.:Cl-s historiques sont utiles pour délimiter une zone d’êtudcs, ,iutanL 1: P ;
c l
p. 1._$
a,> rEcentes sont indispensables avant le survol d’une zone. Ee ces d;>+;::...:~~i
r&centes on retiendra essentiellement :
2.1.1. Les données Erovenant des satellites géostationnaires m?:tSorz-
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -----------------_-----
~cJ-$pe s :
- - - -
Ce type de satellite prend 8 à 48 photos (dans les canaux visit;?e
i‘
ii:: t*;t--rouge thermique) par jour. Brutes, ces photos apportent uni: ;iiGe i-i..” ‘.
I.r,
.z ÜS~ dans la différenciation entre les véritables fronts thcrsiqhes i:t le:,
zones nuageuses ou brumeuses. Traitées sur ordinateur, elles permettent
d’obtenir une carte (quotidienne ou bihebdomadaire) des isothtirzes de ~CI-
f ,ice. Les cartes ainsi obtenues permettent d’ identifier ~!.;r,:;~?i,i .:t.::::.. ;: i :,-),.
,.. - .,
zones ?I fort gradient thermique (resserrement des itottler,.:me;) 1.:; ,:;
.; !;,t
existent.
1.1.2. Les températures relevées par les bateaux marchands (message
ships) peu de temps avant le survol d’une zone, toute information sur la
localisation des flottilles de pêche, la carte des hauts fonds qui favori-
scilt les remontées d’eaux froides et attirent le poisson.
1.2. Déroulement du vol :
*!T:ant tout vol , .il est nécessaire d’établir un plan de vol. Cz der:lie:-
r-;; Etabli 3 partir de toutes les informations précédemment évoq&es :
cf~r?nZtis histariq~es, donn&s satellitaires, messages ships, conditions XC-
teorologiques e t c . . . . Au coùrs’du vol, deux types d’activités sont menées
ensemble.

i.2.1. Les relevés thermiques :
------.m----------- - - -
LA* radiomètre embarqué à bord de l’avion est un appareil yermetziric ii..>
m+.*s:lrer l’énergie infra-rouge émise par la mer et d’en déduire la tc:~~.~i~r..;--
t t.Li-2 de surface. Cette mesure, continue et enregistrée sur ciissctte ma;;r0S--
tique permettra de reconstituer les structures thermiques de surface et
d’avoir une idée sur la richesse des eaux survolées d’une part e: Ç’sut~.ti
part de modifier à temps le plan de vol en cours, de façon à cerner da~:~:-
ti-l:e les fronts thermiques,
D’autres parsmètres sont également enregistrés. Il s’agit essentiéllc-
ment de l’état de la mer (agitée ou non), de la direction et de la vitessti
du vent, de la couleur de l’eau qui, vue d’avion, varie notal:l.:;;iznt 2.n fc::~z-
tien de la couverture nuageuse ou de sa charge en matière:< or,<,:iiti::i.,..:.
1.2.2. La détection à vue :
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
Le survol d’une zone à 200 m d’altitude permet de voir le poisson si i:*
dernier est en surface ainsi que tout ce qui peut indiquer sa pr6sence cv.za-
tuelle (épaves et autres). En dehors du poisson lui-même, le signe le sfus
Is?ortnnt est l’abondance des oiseaux sur la zone survolée car ella est :cZ.,
so;ivtint corrélée à la présence de petits pélagiques que poursuivent les Gc;-
nidss. Lorsqu’une maLte de poissons est repérée, l’avion tourne au-dessus 21:
LZ observateur entraîné peut, dans la plupart des cas, en déttirminer les A-
@ces et en estimer 1”importance.
1.3. Conclusion :
--1-------
Du point de vue océanographique, l’avion enregistre certes moins de si::.:’
métres qu’un bateau, quoiqu’il mesure le plus important : la tesp6rature. -::
revanche, non seulement il peut donner une idée sur l’importance des SJCCI::.
mais surtout il peut couvrir en deux ou trois vols la même zone qu’uil ii< ‘-,. :..
de recherches en une campagne de 15 jours. Le développement des techuiyci‘::
de tGl6détection aérienne et’ autres (bathythermographe X BT ailricn la~;.~:; i.,. ,
analyse des radiations émises par l’eau de mer, caméra sensibie à la 3iol.,. Y. I,

,:i’: . s~,:i:d
pour les vols de nuit) rendent possible aujourd'hui une v~rl.t&e
0~‘~ ,i:iodr3phie descriptive aéroportée.
I I .
A N A L Y S E
D E S
O B S E R V A T I O N S
RADIOMETRIQGZS
E F F E C T U E E S
D A N S L A
ZO?u'E
" N O U V E L L E
C A L E D O N I E "
D E
JANV 1 E.R
1 9 7 9 A
A V R I L
1 9 8 1
11.1. Les données utilisées :
-
Elles sont de deux sortes et provitinnent de deux so~rccs i:i.'.
;. L 'i "
a) Les cartes de températures superficielles fournies par ic: Sc;tkonîl
OC~-a>ic and Atmospherie Administration (NOAA). Elles sont 8t3'biit's :i ~LC:~Y
des informations envoyées chaque jour par les satellites NOAA et tr.aitks
à l'ordinateur (programme GOSTCOMP : Global Operational Sea Surface le~?z-
rzture Computation). Chaque carte est une synthèsedes différentes sitüatior.s
zhcraiques qui se sont produites pendant une semaine.
S) Les observations radiométriques (températures superficielles) et 1~s
obsarvations à vue (thonidés).
11.2. La ncthode utilisée :
Dans un prerr-?r temps, nous avons répertorié sur les cartes XOU tous
ics fronts se trouvant dans la zone 5'S, 35's et 140 E, 175 FI (carte: no,"]
Cette zone 3 été divisée en Car&s de 5' de latitude et 5' de ZongitudIt.
Tous les fronts ont éLé classés d'après leur configuration et iétir ;::.111!.1..
itsblesu +! ). E nsuite nous avons porté à l'aide de signes co::vent:i<;zw,cLl,
les observations radiométriques (à chaque fois qu'elles existaient) sur 1, :,
dites cartes. Ce travail nous a amené à délimiter une zone plus pet*: j.

A B
n-
C
Il
E
F 6
6
I
J
3
%x3
Y h
I
I
I
I
I
f
1
I
I
I
I
1q0
145
150
155 160
765
170
175E
1811
grj y!
. . i‘
.Fig.-
.- Zone de localisation des fronts Li;rrl>ic;titis.

yGy&+j
.-
la-zone 5"S, 35s et 140 Ey
175~ de février 79 à avril
198
!
PERIODE
CARW
AYPLITUDI
CONFIGURATION
('c)
Du 31.01 au
F4
2
OBLIQUE
06.12 1979
G5
-If-
-"_
45
s"_
ZONALE
07.2-13.2.7
F5
2
ZONALE
14.02-20.02
F5
-"_
-"_
28.02-06.03
15
-1'".
-"_
ll.O4-18.04
E5
-"_
-"_
31.05-05.06
F3
3
OBLIQUE
-"_
G3
2
ZONALE
-"_
H4
3
-"_
06.06-12.06
E3
2
OBLIQUE
-I'-
F4
-"_
"
POCHE
20.M~26.06
E3
-"_
ZOVALE
27.00-03.07
F3
-"_
OBLIQUE
11.07-17.07
D3
-"_
ZONALE
-"W
F3
4
-"_
-"W
F3
3
-"_
25.09-02.10
G4
2
-"_
lO.lo-16.10
F4
-"_
POCHE
17.10-23.10
D3
-"_
-"_
24.10-30.10
D3
-"_
ZONALE
-"_
G6
-"_
OBLIQUE
31.10-06.11
F3
-".-
POCHE
-"_
G3
-"_
OBLIQUE
-1' -
H3
-"_
ZONALE
-1' -
13
3
-"_
-"_
53
-"_
-1' -
07.11-13.11
F4
2
POCHE
-"_
H3
-"_
ZONALE
-"_
13
3
-"_
-"_
53
-"_
J'-
14.11-20.11
G2
-"_
OBLIQUE
-"_
I-?3
2
-"_
-u-
13
-"_
ZOYALE
-"_
53
-"_
-"_
21.11-27.11
H3
-"_
OBLIQUF
-"_
13
3
-"_
28.11-04.12
E3
2
ZONALE
-"_
13
3
-"_
05.12-11.12
H3
-"_
POCHF:
-"_
13
2
03LIQUE
-"_
53
3
ZONALE
12.12-18.12
14
2
-'f-
26.12-1.1.8
F3
3
-"_
09.01-15.01
F4
2
-"_
-"_
G4
3
-1'-
-"_
H4
-"_
-'Y-
27.02-04.03
F5
2
. OBLIQUE
12.03-18.03
F4
3
ZONALE
-"_
U4
2
-"_
23.04-29.04
G4
3
-"_
30.04-06.05
53
-"_
-"_
07.05-13.05
53
2
-?'-

Tableau 1 .- (suite)
PERIODE
CARRF
AMPLITUDE
CONFIGVRATIGY
('0
1.05-20.01
F3
3
ZONALE
-"_
F3
-"_
POCHE
'.~%-03.0~
G3
2
OBLIQUE
..06-lO.O(
13
3
ZONALE
-"_
13
-'L
- "_
.06-17.Of
F3
2
-"_
;.06-24.Ot
F3
-"_
-"_
.,."_
G3
-"W
-"_
-"_
H3
w"_
-"_
-"_
13
1
-"_
.06-01.07
F3
2
-"_
-"_
G3
3
-"_
"."_
13
3
-"_
.07-08.07
13
3
OBLIQUE
.07-15.Oi
F3
3
-"_
-"_
13
-"_
-"_
-'i-
53
-1's
-"_
.07-22.01
F3
2
-"_
-"_
G3
-"W
ZONALE
-"-
H3
3
POCHE
-'l-
13
-"_
ZONALE
-"_
53
-"W
-'r-
.07-29.07
F3
2
w"_
-'l-
G3
-"_
?OCRE
-"_
H3
3
SI'-
-"_
13
2
OBLIQUE
-"_
53
3
-"_
.07-05.08
E3
2
ZONALE
-"_
F3
2
-"_
.08-12.08
E2
-"_
-"_
-"_
13
3
-"_
.09-26.08
C2
-"_
-'I-
-"_
D2
-*r-
POCHE
-"_
E2
4
ZONALE
-"_
F2
-"_
-"_
-"_
G2
-'l-
-"_
-"_
H3
3
POCHE
-"_
13
-"W
ZONALE
,08-03.09
C2
u"_
M"_
-"_
D2
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-I'-
-"-
E2
-"_
OBLIQUE
-"_
F3
-"_
-"_
.09-09.09
c2
-"_
ZONALE
-"_
D2
-"W
POCHE
-"_
E2
2
-"-
-E'-
G3
3
ZONALE
*'L.
H3
3
M"m
-"_
‘13
4
OBLIQUE
-"_
54
4
-"_
.09-23.09
E2
3
ZONALE
-"_
F3
3
-"_
G3
2
-"_
H3
3
-"_
T-3
?

Tableau 1 .- (suite)
I
AMPLITUDE
, PERIODE
CARRES
CO&'FIGGRATION
03
.-i
24.09-30.09
E2
3
ZONALE
1
-“_
F3
3
OBLIQUE
1
1
-“_
G3
3
-"_
I
-“_
H3
4
ZONALE
4
E2
3
POCHE
3
1 01.10-07.10 -"_
G3
3
OBLIQUE
1
-"_
H3
3
POCHE
i
l
-"_
53
4
ZONALE
i
08.10-14.10
E3
-"_
-1'".
-"_
F3
-"_
-“_
-"W
G3
-"_
-“_
ml'-
H3
3
POCHE
-"_
13
-"_
ZQNALE
15.10-21.10
G2
-"_
POCHE
-"_
H3
4
ZONALE
-“_
13
3
-"_
-"-
D6
4
OBLIQUE
13.11-18.11
F4
3
POCHE
I
-"_
G3
3
ZONALE
1
-"_
H3
3
ZONALE,
H5
4
-"_
54
-"_
-Y'-
D5
2
OBLIQUE
G5
4
ZONALE
H5
3
-"_
G4
-"_
OBLIQUE
E4
-"_
ZONALE
F4
-"_
OBLIQUE
F5
-"_
-"_
28.06-03.C2
14
-"_
-"_
11.02-17.02
14
4
ZONALE
/ 25.02-03.03
15
3
-"_
55
-"_
OBLIQUE
, 04.03-10.03
55
-f'-
POCHE
-"_
55
-"_
'ZONALE,
18.03-24.03
H5
-"_
-"_
15.04-21.04
54
3
OBLIQUE

(c3rCc 2 ) dans laquelle avaient été effectués tous les vois pCfnl,~r,i: 1.
:jZriode considérée. Dans cette zone, en plus du front (froid ou cf:.:ir;d j
avaient eu lieu les observations et la distance entre le lieu d”ob,,cr~..,;:
et la terre (tableau 2 ).
i?ans un deuxième temps nous avons cherché à établir des reldti.oi:,. -.::::
; 2 cj observations de thonidés et la température de l’eau d’una FaîL c!~ :i’ I.I
Fart entre celles-ci et la période de l’année.
La calibration du radiomètre étant effectuée très souvent ;:.ti !.:.:,,,r- ’
Ii
. ’ neus a semblé inutile de comparer les mesures de température rz-c-e 1.i I
3 bord de l’avion et celles portées sur les cartes NOAA. Et ceci d’;juL.:.i.-
plus que l’écart entre elles est constant et égal à 0,3*C.
IL”ayant pas eu à notre disposition les données sur les d~‘raLqlle!;:,~:l~-~; ,
(1)
f l o t t i l l e s d e p ê c h e , nous n’avons malheureusement ?as pu étabiir uni: :,:.i
conque relation entre ceux-ci et les observations de thonidés. Io:itef~~:.:~,
les prises du tanneur japonais “TASEI MARU 24” qui a pêché dans 1~ zo;z ;‘::a. ~
nomique effective de la Nouvelle Calédonie dans la pbriode, tres cc~urtir, .:.;
!5.10 1979 au 19.03.80 nous ont aimablement été fournies par le
.
sci-vice i.,
la marine marchande à Nouméa.
Ces prises ayant été réalisées dans des zones non Survol&es par l’a~i3;;..
T. s*,._ .< s n’avons cherché qu’à établir une comparaison (du point c!e vui: ~U;lf-ii~C L.12
quantitatif) entre les variations en fonction de la température du zi)tLrf. ::i:
r~.ttcs observées par avion dans une zone avoisinante et celles, tcujours CL:
conctiondela température, effectivement pêchées.
-- .---_,... “_
(1) A noter que les tanneurs japonais prÉsents dans la LEE c!e 1~2 :;Ou-
vcL!c Caicdonie envoient au service de la Marine marchande 2 NourGs &.s
* 4 \\ * .b
‘. de p&he qui n'onf pas été remplis de markière réglementaire.
* s

155
166E 165 E 176 E 175 E 1EO
175 \\Y
Carte 2.- Zone de concentration des vols radiornstr ic;\\:cs et i;*:,.;
observations à vue.

-. . _. -III
-.-_- -._._
-.
__
-_
---c--
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__--..-
c.îtr. ,.-y- I)I,
“$a,
,
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LL.‘:. i 1 .,:.
i. C’
Al!
T.O.
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:;.
L.i .i.
; l’.’
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T.0.
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--
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-.... ..-_..-l-----.
-.-. ,_--
- ---
-
-
2i/o2-27/02/ 19
LFI
R
C
~,:-:/0;-08/07/:;(1
A
K
c
%/02-06/03/79
M
R
c
16/07-22/07/80
1,M
A
F
07/03-13/03/79
.
L
A C
23/07-24/07 /80
L
3
1:
14/03-20/03/ 79
L A
A F
27/08-03/09/80
A
R
c
21/03-27/03/79
L A M
R c
lo/o9-16,‘09/80
L
R
C
2$/03-03/04 / 79
L
R C
17/09-23/09/w
L A M
B
C
~$/(yp.- 1 >/(y+/ 79
TAM
R’ C
24/09-30/09/80
L
R
c
fT/O&-03/07/ 7 9 .
A M
C F
08/10-14/10/80
M
R
c
Tableau 2. -
(x/07- 10/07&!79
LAM
R C
15/10-21/10/80
L M
B
C
T a b l e a u récapi tulatif des dif fé-
rc/tts-02/ 10/79
r e n t e s o b s e r v a t i o n s thnniZres
1,
R C
05/11-12,‘1i/80
LX
A
c
e f f e c t u é e s e n N o u v e l l e Cali:donic
Cl!/ !O-09/ 10/79
L
A F
13/11-18/11/80
L
a
F
d u 21/02/79 a u
14/04/80.
30/1O-16/10/79
M
A F
19/I l-25/1 1/80
L A M
A
F
L E G E N D E
2$/ 10--30/ 10/79
L
R C
26/11-02/12/80
LAM
?
?
c?7/11-13/.! 1/79
T.O. : t y p e d ’ o b s e r v a t i o n s
L A
A F
03/12-09/12/80
L M
A
F
L- LISTA0
14/1 l-20/1 1/79
A M
R C
10/12-16/12/90
L A M
B
C
A- ATABACORE
23/01-29/01/80
L M
R C
17/12-23/12/80
LA&:
R
C
M- MJZLANGE DE L ET DE A
D*O. : D i s t a n c e à l a terre
@/OI-05/02/80
L
R
C
07/01-13,/Ol/Sl
M
R
c
A- 0 à 60 III
B- 60 Fi 100 m
--.--
---. -e
c- a u del2 d c : 100 m
K - d a n s l e rrri f
c : catr
cl11 f 1-011 t
-._I_._-^_.--- . . . ..- -
c-
(‘ *! 1 .<Y ; 1 &
J.- *. f ïoi cl

11.3. Rkultats obtenus
Le t a b l e a u 1
montre une certaine régularité dans la prkencc des
fronts autour de la Nouvelle Calédonie ce qui était à prévoir. En effet, :a
circulation dans cette zone se trouve sous l’influence du contre courant
tropical suà qui dirige vers le sud-est un important flux (DONGY, 1977).
‘U’.zst comme le nord-est sont sous l’influence de ce courant. Par CO:~+L~, :T
!‘~~uzst et au nord-ouest, un tourbillon cyclonique est prEsent toute ~‘XA II
.!insi, la zone néo-calédonienne semble bien située dans une aire de transi-
tion, ce qui conduit à la formation de zones frontales à différentes period;.
àc l’année. L’amplitude moyenne de .ces fronts (différence entrJ? ies isoth<?:-
mes supérieur et inférieur) est comprise entre Z°C et 3°C. :11.3.~:, 2 ::*.;Y: S:Lu;.I.,*.
ques I.:lngues OU poches d’eaux chaudes (T” > 26’) situks Jan< 1\\, ; *..:i.:z>
Kord et Nord-Est de la Nouvelle Calédonie, la plupart des Lro:,*.:, ,. :, :~zroriGs
ont une configuration zonale ou oblique. D’une manière généra1~~, il.:; sont
tous situés dans le récif ou alors dans ses abords immédiats, le large de la
Nouvelie Calédonie (particulièrement de la côte Est) paraissant beaucoup
plus pauvre en fronts.
1
des observations de thonidés, très nombreuses à l’est, au nord-est et SC
SUà’liS t de la Nouvelle Calédonie sont essentiellement localisées du ciîtGch.z~.L
des fronds et peuvent être attribuées à une situation hydrologique caracts-
ris& par un réchauffement constant des eaux superficielles, Ce réchauffz.!-c:.
i.5: dû à un mouvement du nord-ouest vers le sud-est d’eaux chaudes t!t dc:.;.:i.i.-.
! 2 4.: s issues du contre courant tropical sud (au sud dc l’île d.es Pins, nc;:~:.,
~-.v~xs enregistrs des températures allant de 25’C à 29’C).
11.3.1..Relation entre.tem@rature et observations de thonidés
-----------I----L- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Pendant la période allant de février 1979 à avril 1981, les ternpEr,;c :
enregistrées à bord de l’avion dans la zone néo-calédonienne ont variz L;:. ;.::
:
20.5’C e t 29.5OC.
Dans cet intervalle, la distribution de thonidés observés par avion, S.
ct>:;centre en deux modes : à 23.5’C et à 25.5”C (fig.3)

.

.

+ : $ $
$
. . *
. . . .
$ + $ :
s:
II . z .-i
.

Le tableau
4 montre qu’en deçà de 22’C et au delà de 30°C la pr5s~..>~..e
de thonidfs est presque nulle (seuls huit mattes ont été observées dans
l’intervalle 20-22’C). Est-ce à dire que dans notre zone d’étude les ~S&T-
:i:carcies 22OC et 30°C sont les limites entre lesquelles se eoncentrtil-i liis
thnidés ? Nous ne nous hasarderons par à faire cette affirmar:ior, vu ic
nombrskfaible de nos obseruations.
Quant à la répartition des différentes espèces de thollidc;: en f::.r,çtio~
de la temperature, il apparaît que le listao a tendance 2 fr&lwr,t :: 1;::;
eaux à 23 - 24’C alors que l’albacore -référe celles 3 25 - 2G‘iZ.
ii.3.2. Relation entre les observations de thonidés et la période de
----------------_---_____I____ ---------------------~--------
1 ‘année :
- - - - - - -
Les vols radiométriques nécessitant un coût financier élevé et des XI::-
ditions mGtéorologiques très favorables (faible nébulosité, faible vent, XL
trCs calme), il est impossible d’effectuer des observations scr toatc une
alli:ce et de comparer d’une année à une autre des périodes bien dUtnies. :..e
tableau
5 montre qu’il n’y a pas de répétitivité du nombre de matws oi:-
sc!~vSes d’un mois à un autre encore moins d’une année Zi une autre. Les 4:j
vois effectués en 1979 (460 heures, 18 600 km de distance parcourue) on:
permis de d é tecter 74 mattes de thonidés soit 0,8 matte/vol.
Par contre e:: 1980, les 120 vols effectués sur une distance de 24 000 kv
ont permis d’observer 200 mattes soit en moyenne 1,7 matte/vol.
Comme le montre le tableau 5
, en 1979, le mois de mars apparaît ci;.
étant le pius favorable (28 mattes observées) et celui de septembre le p:.:?
II pWï-C” (2 mattes observées). En 1980, on assiste à un ‘LGger déca?.;;:;<:, ; 6 %
mois de mai et octobre étant respectivement le plus fa’vorab1.e (108 ir:a~ti;~
observées)
fit le pl+s “pauvre” (2 mattes obse-vées).
Xous pensons que pour établir une comparaison objective entr? telle ;tt:::
de telle année et telle période de telle autre année i-1 faut ‘non sCt~ic.:;~i:;.
programmer les vols dans *une zone bien définie (par exemple 1 e no ri! d c: ‘. .i

Mombre d e
mattes
1
fc---- 1979 .--a../- 1980 ~-,,...,,8,4

E’i,q. 4 .- Variations du nombre de mattes observées par avion C>:I forxt ign
ilI! 13 période de l’année.
(Les tirets correspondent à des periodes CJ~: !. 1
n’v ;L pas eu de vols).

-_-___I_._“. il- ..._ I-
-
- _ .
_. ._I_I_x__
l
A
FI
1
J
2
-
-
1
-
-
1979
2
.
_
5
l

-
7
:.
l
1 LISTA0 (L) 1 4
I
54 f 5 1 5 f - 1 3’ 1. 1 1 10 1 15
l
141

51
ALBACORE(A)
10
1
a-
2
.-
2
2’
1980
L + A
1
-
3
24
3
1
-
4
2
7
2
TOTAL
5
-
4
8
108
18
7
-
9
3
19
19
POURCEYTAW
..-
--.-A-
2 5- --
2
.
4
54
9
3 . 5
4 . 5
1.5
9 . 5
9 . 5
TARLIXAU 5 .- Répartition du nomhre de
mattes observées à partir de l'avion en
fonction de la p6riode de l'année.

Ycuvelle Calédonie seulement) mais les y effectuer aux mêmes pkicdr~s zt
dans les mêmes conditions météorologiques.
Malheureusement, même à l’échelle réduite de la Nouvelle Calklonie il
~ST pratiquement impossible de réaliser un tel programme à cau,se des tltic-
ruaLions metéorologiques. En dehors de celles-ci, il convicndrsl: C;;a: c’:,( :::
C!e tenir compte du moment de la journée pendant lequel s’est dZrou1~ 1~. V<i?..
Co;npar& à ceux effectués à midi (entre 09 h et 15 h), les vols du ma:in
(jusqu’à 09 h) et ceux du soir (2 partir de i5 h sont en gZndra1 plus richi:
c>n observations de thonidés (voir tabl. 6 ). Une telle répartition est duc.
au con?ortement alimentaire du thon qui, de préférence, s’alimente tot le
matin et pendant 1 ‘après-midi.
TABLaAU
6
.- Répartition du nombre de mattes observées
en fonction du moment de la journée.
11.3.3. Comparaison des variations en fonction de la tem@ratnre du
_-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ----..,-----
mirhrt? de mattes observées par avion et celles Eêchées.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - --..---------------- -w.----
ï’apres les données du tanneur japonais TASEI MARU 24 qui. a pZc?ie Cai;.s
? .q
_,.. XIX? économique effective de la Nouvelle Calédonie entre le 15. I;:i.79
_. -
t. 1,
: 9.03.80, il apparaît que les thonidés se concentrent c!ians: de::: ea<~~:
i;i,.ii la température est comprise entre 26.5”C., et 30°C (fig. 5 ). .A 30~1
C!C .; baccaux de pêche, la température de l’eau étant relevée à parti;:. d,:.;
:.a i 1 .J:I machines, la discordance entre ces valeurs et celles que no3s a*~.*.
c ri.:
tri)u.,r?;!s en dépouillant les observations .aériennes était 2 prevoir, Les
cour5es de variations du nombre de mattes observées par avion (fig.31 et
pêchées par le TASEI MARU 24 (fig. 5, trait plein) en fonction de is.

* 4 n b r e d e
mattes =f(T ‘ c )
+,dlonnage = f ( T ‘ C )
;’
f- - - - -7
1 \\\\
: \\\\
1
\\
.’
\\
I
\\
\\
:
\\
\\
:
\\
\\
1
\\
\\
:
\\
\\
1i
G
\\
\\
\\
i
\\
\\
I
l
.Tiw 3
2 9
3 0
3 1
T e m p é r a t u r e i ‘C )
>> .
;i
.
I:
.-
Variations en fonction de la temperature d u n o m b r e de X::C;.. .::
.:c:-s .:r^;;cs 22 t.honidCs (campagne à bord du TASEI ?IARC-24 CI~LS 1 a l’:. C S i* . ; ,. , . . .
NL~:lvl~ll C? Ca:Sdonie, du 15.10.79 au 19.3.80).

témpGrature
superficielle montrent toutefois une certaine similitude : ‘1
L!b. I
croissance régulière en fonction de la température puis une brusque ck?ti:
après un maximum situé aux environs de 25.5’C pour les observations aZrl.~.-
nés et 29.5”C pc,r les données du TASEI MARU.
Cette comparaison n’est que quantitative. Les données utilisées pou Io:n,
tablissement de ces courbes provenant de deux points différel:ts et étaai: .>.
coltées à des moments différents, toute comparaison objective Est iIlus~ii*...
1L.S. Conclusion
ies prospections et la radiometrie aéroportées ont permis ,I,! CM:.:: I:~L-
1 t
i existence dans la zone néo-caledonienne, d’importantes conctl;ltrati;~:~ L..
: ‘. .jl‘..Idfs. De par le nombre de mattes observées, le Nord de la ~~‘ouv~:;.~~ C1i.i .-
donic apparaît très i ometteur pour la pêche des thonidés de sLrfa=c. (‘1 :
surtout pendant l’été autral.
Les variations en fonction de la période de 1 ‘année et dt? le z~:.ti -3.: : :.s
2:: ‘C.‘Te du nombre de mattes observées par avion associées aux !rc:r~.;!l~;;-:, : _ -
:~el:tu~es par la Commission du Pacifique Sud semblent montrer .<tQ’il c.:.*i,,:“. .
GX population de thonidés s’étendant du nord au sud de la Noit\\elic <LL; ..*,z.
71 y anrait ainsi un mouvement général de migration saisonniere & 1;Gri.l
le sud, les thonidés se déplaçant en été vers les zones tempérGe5 5:: .,,. :
picales (sud Calédonien) et en saison froide dans les zones tropic.zles +.z
Equatoriales (nord Calédonien).
A ce mouvement Nord-Sud s’ajoutent des déplacements Est-Ouest li.:r, ;T~‘.
blezent 3ux systèmc!s de courants et contre-courants équatoriaux et :.roi>:,
.,
et à la dynamique des zones frontales.

B I B L I O G R A P H I E
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I I I .
R A D I O M E T R I E
AERIEXN’E
E T
P R O S P E C T I O N
THONIERE
EN
P O L Y N E S I E
F R A N C A I S E
- - - - - - - - - - - -
R A P P O R T D E
M I S S I O N
Cette opération baptisée “POLYNESIE FRANCAISE 2” s’est daroul; ii:2
20/11/81 au 25/12/81. Au total, quelques 144 heures de vol ont étb effdl--
tuées dans l’ensemble des Iles de la Polynésie française.
1II.I. Synthèse des travaux sur l’hydrologie de la DolynGsie Eran<:li,><,
---..
La Polynésie française (8” à 25”S, 135*W) est soumise à 22s i;l!iLi!C!!iCc!S
hydroelimatiques très diverses qui en font une région de forts contrzsKti #.
T i
L4 c s iles Marquises sont en géngral baignées par des eaux fralches iC2Y”C)
que l’üpwelling équatorial, bien marqué en période d’alizés forts., dirige
VCTS
le Sud-ouest. L’est de l’brchipel des Tuamotu est le lieu de i’or~z:1.>:
d’c;Iux très salées (jusqu’à 36,7 SO), en raison d’une évaporation inter.;..,
ct de précipitations relativement peu abondantes. Par contre, l’ouest Ci-s
T?es de la Société est occupé par des eaux dessalées en surface. Ccct< C;L~--
salurc résulte d’une part, de précipitations très abondantes, d’aurre pc.: .
de l’aboutissement du contre courant équatorial Sud qui transporct vir::
l’est des eaux peu salées formées à proximité des îles Salomon. T~u;rfvi:,
dans d;ts conditions hydroclimatiques très particulières liées JU ph&~a;.i:r.~.
“EL XNO”, la climatologie du Pacifique-Sud est perturb& et l’~~a~orat1~....
‘1t:i devient prépondérante à l’ouest de Tahiti, occasionne une zejsaluré ics
‘:‘aux de surface.
Les îles australes, situées dans une zone sujette à un Salancezcnt st-il-,
:;onnier des isothermes, sont généralement touchées à l’approche de la scii.:o:l
ilri.lîche, par des fronts thermiques atteignant 2 “C d’amplitude. En f:iver &us-
~~31, lorsque les eaux subtropicales progressent vers le nord, ce;3 fronts
peuvent se retrouver au sud de Tahiti.

I
‘.
J
I_
III.2. Aperçu météorologique pendant l’opération
Cet aperçu est fait à partir des cartes quotidiennes diffusees par le
Service de la Météorologie de Papéete.
LII.2.1. Situation méteorologigue du 20/11/8I au 7/i2/81 (fig. 1 >
---------------_-- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Jusqu’au 25 Novembre, la région est perturbée par une depression qui si:
d<pl.:ic,è I~nternent vers l’est en se creusant et en engendrant des systZr~:~:
tr& denses et des foyers orageux. Peu à peu, un anticyclone centri sur i::a,;:.
chasse cette dépression vers le sud-est et un régime d’alizés d’ESE à i?!X
s’installe.
3cux fronts peu actifs (l’un à l’ouest de TAHITI, 1”autre entre les
;‘t ~:notu et les Marquises) subsistent. A partir du ler Décembre 1981, le r&
: . . .
;> I Il>e: o’alizés se renforce principalement sur les Tuamotu et une zone fron-
~,.iic ùue à un thalweg en voie de comblement s’installe au sud de ‘Tahiti Irt
sur les Australes.
T-
,.&I.2.2. Situation météorologique du 08/12/81 au 22/12/81 (fig. 2 )
--------l----------L- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Les hautes pressions centrées au sud-est de Rapa dirigent un flux r;i-
p ;. u L! de secteur Est. Puis à faible altitude, les pressions s’élèvent ÇLX
11 ::i:scizbLe du territoire polynésien entrainant une diminution des vents 3
;),irLi; du 12 Décembre 1981. Une zone dépressionnaire se crée ccpenciant 3::
v,)i.jinage du sud de l’archipel de Cook dirigeant alors dans 1 ‘ouest Ci .k
tc:ri:itoire U?I régime perturbé de Nord à Nord-Ouest. Une zone de convcr~e:.c~:
s”i-tablit sur les îles de la société où des vents assez forts d’Est-Xorti-L:.:.-
pdavtint Grre accompagnés de piuies. En fin de période, l’archipel des ‘î~.,.;~;~:;
reste peu nuageux mais connaît une reprise des vents.

189
I
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*‘“’
Fig. 7 u
du 20 au 22.0. f?i
du 23 ai z-F..l!. 3!

10s
Kg. 2 e
30s
F i g . 2 f

III.3. Evolution des températures de surface pendant la prospecEiou
IL-
Les données thermiques sont tirées des cartes établies par la NO,-th\\ 2
‘r);jrtLr de satellites dont les informations sont comparées à des tcm?éra-
turcs mesurées par bateau et traitées par le programme GOSSTCCCXP. Au norti
de ?0”.5,
toutes les températures sont comprises entre 27.0°C et 28.5”C.
Xux Australes, la température descend à 25’C et aux Gambiers ii X.I*C.
.?ucune structure thermique frontale de surface n’est décelable par les
s;rtullites dans la zone survolée p.ar l’avion.
011.4. Résultats obtenus pendant l’opération
III.4.1. Archipel des Marguises
--m-w --w--m---- --w.-s
‘i
i . Fue d’ensemble
D’une maniére générale, les conditions d’observations restent bonnes dans
l’ensemble de l’archipel. Une zone relativement riche en apparence et an
Li;Gnidés et située par 11’30 S et 143’OOW est décelée-à 200 milles nautiques
ci2 Coute c ô t e . Aucune différence thermique en surface n’ayant Cté décelze,
cette richesse serait peut-etre due a un “dôme” lié à l’existence d’un cour-z-.::
portsut vers 1’ est.
Dans l’âffirmative, toute la région située entre iO*S et ;2”S dans 3...
;<>IL. Economique effective comporterait des secteurs potentiellenent ri<,:c:-: :Y.
kûnidés car ce courant a été repéré également vers 150’ W.
S. Rèsultats d é t a i l l é s
-
û. Vol d u 25/11/8I : au cours de ce vol qui a joint Rangiroa er: SU~C: :I:V;;,
les températures de surface oscillent entre’27.9’C et 28.6’C, Vers 11’2: ?
c c 143*oti w, soit à 200 milles nautiques de toute côte ou rccif, 11::s a;>;‘---
r<tnco sont trks marquées (nombreux bancs d’oiseaux chassant, cinq c~hn!~.:::. 1

et deux mattes d’albacores sont vues. Dans l’après midi, le 31:rvoj .-t.
triangle Motu One, Hatutu, Eiao, Hatu Iti, Nuku Hiva a permis Le tit::;:,:i
?:;lo matte de 25 tonnes d’albacores. Une différence de 1’C dt: 26.7”~ .
‘-9 :“> , 6 0 q )
.e
sans gradient important est enregistrée de part et L’autre cc: .
ligne Eiao- Nuku Hiva.
b. Vol du 26/11/81 : Ce vol a couvert la distance e:ltre Ncku Hiva <.:i
- - - - - - - - - - - - - - -
:xva oa . Les conditions météorologiques sont très mauvaises : vents iortb,
beaucoup de grains. Néanmoins une matte de listaos de 40 tonnes est rci::.i5,
à 20 milles nautiques dans le nord< d’Hiva Oa.
c. Vol du 28/11/81
- - - - - - - - - - - - - - - : Zone comprise entre Nuku Hiva, Ua Pou, Hiva Gi: &L
T;a Cka. Au cours de ce vol, aucune observation n’a été faite. LI-s appaïewc:j
ont été faibles et les températures comprises entre 27.5’C et 28*C.
d. Vol du 28/11/81
_--------------
: Sud-ouest de Nuku Hiva, Eiao, Banc Clark. Xa!,:i
iéducoup d’apparences (nombreux oiseaux en chasse ou en attente) et deb;ir,i:,~,.
conditions d’observation, aucune matte n’est rep&ée le matin. L’ap.;&-i:.iC:i,
sept wttes dont une de 40 tonnes et deux de 10 tonnes chacune sont not&t.,
én subsurface e
c?. Vol du 29/11/81 : Retour vers Paeéete : Les conditions r&t&rc.lo-
--------------------_____I_____
-s--
c. i: 1:~s sont excellentes et il ne s’est produit aucune variatioz tilerziq~r
<. -
notable. La région délimitée par 10°S, 12’s et 142”W, 144’1J s'est r&vCiZiz
1. ;-;\\s riche en apparences (oiseaux notamment) mais aucune observation de
t2wnidés n’a été faite, le poisson était probablement en profondeur.

III.4.2, Archipel de la Société
- - - - - - - v - - - - - - - - - - 1 - -
A, Vue d’ensemble
Glgré une instabilité météorologique qui a rendu les vo! s diffi: !.:, i
7~5 apparences sont très abondantes et concrétisées par de nombrrl,x ,::Y:
ri
ut.-i thons . La saison de pêche, active dans cette région est d’ailleurs ‘zii,..
coinmencée. Les meilleurs secteurs sont Maiao, Muahine, Raiatea, Tat..z ri-
Ilaupiti.
B. Résultats détaillés
a. Vol du 21/11/81 : Ce vol couvre la zone Tahiti, Moorea Yai ao, YÛL;,~:.
- - - - - - - - - - - - - - -
iSora-Bora, Hua HIne-Tetiaroa. Les conditions d’observations sont bonnes
::;cl!grE une visibilité réduite. Les températures de surface sont comprises
-ntre 27’C et 28”C, les zones les plus “fraîches” se situant autour des Il,.,:,.
Au total huit (8) mattes de listaos et d’albacores (environ 60 tonnes) so:rt
re$rCzs le matin. Le soir, malgré une dégradation des condit i3:z.s mstéorc,l o-
giques, trois mattes de poissons (listaos et albacores mélangss) de 2C tcnrcs
chacune ont été observées sur la côte ouest de Raiatea,.
b. Vols du 23/11/81 et des 4 6 7 8 et 10/12/81 : Tous ces vols ont Zti:
,------,,,,,,,,,,,,,,,,,,>,L-L,-,,,-,-,,---
;ITEw c:Gs dans la zone des Iles sous le vent : Tahiti, Bora-Wra, M:liao >
!kupiti et Raiatea. Les températures de surface enregistrées tournent aut;.:.l.
de 28°C. Outre un cachalot et un gros cétacé mort, plusieurs observaticns
on; été faites dans ce secteur :
- deux mattes d’albacores de 30 tonnes chacune près de Maupiti
- trois mattes d’albacores (20,15,10 tonnes, et une matte de cinq
tonnes de listaos et d’albacores mélangés à Maiao
- deux mattes de listaos (5 et 10 tonnes) et deux mattes de listaos EL
ci’&lbncores mélangés (2 x 10 tonnes) aux environs de Tahiti.
II

111.4.3. Archipel des Tuamotu
- - - - - - - - - - - - c - w - - - -
La prospection de l’archipel des Tuamotu, deuxième phase le l’opcllrr*~ L,<.t
“?olynésie française 2”. s’est déroulée du 12/12/81 au 21/12/Sl.
Dans le nord-ouest des Tuamotu, les conditions météorologiques ont c!:..;z
bannes durant la plus grande partie des vols. Thermiquement, ce sèzteur .r;sr
très homogène, les températures étant comprises entre 28OC et LS”5C. A X!
milles nautiques dans le nord-ouest de Rangiroa, une petite matte de lista.~~~
a,~,i:ompagnés de requins est observée. Au sud de la Fakareva et à faibl2 d‘:r-
txice de la côte, cinq mattes d’albacores (130 tonnes au total) sont no~i;e:;.
Bien que la taille de ces mattes soit suffisante pour un senneur, leur cap-
ture semblerait difficile à cause du comportement très actif du poisson”
Dans le centre des Tuamotu, malgré de bonnes conditions Illfteorclio~lSr:~i;,
OL; ;i o’sservé peu de mattes (neuf pour toute la zone). Six des mattes ont ait:
observées pendant un même vol (14/12/81) alors que les vols postéri.eurs of-
fcctués dans le même secteur n’avaient eu aucun succès.
Il stmblerait que les thons soient situés en profondeur, ce qui peut
s’expliquer par un changement de comportement des proies.
Cans l’est et le sud des Tuamotu, les températures sont comprises en::rs
2‘: ,3”C (Eao) e t 26’C (Gambiers) sans montrer de variation brutale. Lwcunc
c,J:;ervation de thonidés n’a été faite dans ce secteur.
III.4.4. Interprétation des résultats obtenus
w---e - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
a. Relation thonidés-structures thermiques
-_------------------_________I_____
- - - : Au Nord du 20eme paralislti,
la tcmpzrature de la mer avoisine 27.0°C et 28.O’C. Au sud, elle lescsrLL 5
?SA°C,
26.0°C. Pendant toute l’opération, aucune structure thermique frcn-
E: y 1 il
:h surface n’a été rencontree, même dans les zones où les observat Eon:,
..C1 :LonidZs ont été les plus abondantes. Ainsi, dans la zone prospe:tZ<., _ .
p:.?sc:zc:e de thonid& ne serait étroitement liée ni B une temperaturz &X:T.+?~
ni 2 une dynamique de la répartition thermique. Comme dans certains enfrr;i...-J

du golfe de Guinée, cette présence s’expliquerait plutôt par un3 r<;,p:;-Jl;; ,-:.
C!E surface de la thermocline qui provoquerait un enrichissement C:L
‘. ,.
I.‘L’, L.i ..<
?;ancton de la zone euphotique,
b. ProsErection à vue :. Le tableau
1 résume l’essentiel dtis C!I~~L-.
-a-q - - - - - - - - - - - -
vations de thons faites au cours de l’opération “Polynésie française 2”.
De ce tableau il ressort que :
1) Sur 53 mattes repérées, 24 l’ont été au cours du matin (avan,t 99
heures) et toutes les autres au cours des vols de l’après midi (aprss EJ
!;,ures). Un tel fait est en accord avec ce que l’on sait du comportezent:
‘.I -
-1imcntaire des thonidés qui ont tendance à se nourrir soit tôt 1~ ;r,atir;
soit l’après midi.
2) La présence de thonidés au large (à mi-distande entre Rangiroa et
?<u;tu-Hiva) est un élément nouveau dans la détection à vue dans la rigion.
Ccttc- prssence serait due à l’existence d’une zone d’enrichissement lis;r
Ll.. un courant partant vers l’est. Pour vérifier l’exactitude oe cette hypc-
+‘1Zse,
CL
il serait souhaitable d’équiper l’avion de capteurs de ch?oro$yZe,
de salinité et d’AXBT (bathythermographes largables). ’
3) Considérant le comportement des thonidés, la vitesse de déplace-
ment des mattes, et le nombre très faible des mattes pouvant être captu-
r6es 3 la senne, la pêche à la canne , pratiquée par des bateaux rapides,
:~~zbIe être un type de pêche appropriée en Polynésie française.

196
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0 ( 40)
10
19.12.81
++++
1/2
A
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0 ( 4 0 )
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3
T a b l e a u .l.. B i l a n d e s o b s e r v a t i o n s p a r r é g i o n .

Légende des symboles utilisés dans le taDlidti..1,.
Vis =
Visibilité
Apparence
++-t+
ciel dégagé
0 (30) : environ 30 oi.,c;iux
+++
légèrement couvert
P
: a p p â t (peti C:i :,oi.:; :,tJ;:..)
++
couvert
X
: bateau en pGtilr*
+
couvert + grains
Mer
T E
: Tonnage estime
1 : calme
D.A.
: Distance par rapport à la ri;;:
2 : bcile
A
:o- 200 m
B
: 200 - 500 m
3 : peu agitée
c
: 500 - 1 nautique
D
:l
- 3 nautiques
4 : ûgitée
D.T. = Distance par rapport 5 1:~. t.. .”
Vent
la plus proche (en millti.5 \\/
G : XlUl
T.P. = Type de pêche possible
1
: 1 a 3 nds
s . : Senneur
2 : 4 à 5 nds
c . : Canneur
3 : 6 à 10 nds
4 : 11 à 16 nds
P
= no de positionncnent de ;& :.:‘.
sur les cartes
5 : 17 a 20 nds
m. = Espkes
L : Lis ta0
.k : Albacore
1 : Indéterminés
.h: : X2 langés
Aspect
” poissons d i f f u s
“” :natte de subsurface
,. . . i!:;itte en surface

143
SPECIFICATION DES OBSERVATIONS DE THONIDES
LISTA0
I
o ALBACORE
+ LISTA0 ET ALBACORE MELANGES.

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