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MINISTERE
OFFICE DE LA RECKERCHE
;DE L'ECONOMIE RURiLE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIJUE OUTREX4ER
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CENTRE D'OCEdNOGRAPHIE DE THIiiROYE
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P ROCRAMME DE
R E C H E R C H E S
(ELAN QUilDRIENNiL 4966-69)
DECEMBRE 1965
La Recherche océanographique au Sénegal offre d'ores et d6jà un
bilan remarquable de travaux relevant d'organismes variés. Depuis 1960 -
la station de THIXROYE et le GERARD TRECA aujourd'hui interdit à la navi--
gation ont servi d'infrastructure a un effort de recher&a.ti¢if2c52~ & x
dernier lieu à Iti. ROSSIGNOL et dont le bilan déjà publie figure en annexa
11 s'y ajoute un mémoire important du même auteur sur les thor,idés pour le
deuxième semestre de 4966,
Le deuxième plan démarre donc sur des bases solides
Les fiches programmes incluses reflètent l'extension prevue pour
les programmes actuels et tentent de mettre en évidence le fait que, les re-.
cherches, y sompris les recherchas de base, sont retenues en fonction d'un
critère, celui de leur utilizte pour atteindre les Objec:tifs visés.
Les programmes repré sentent en outre une hûrmonisstion des travaux
initiés anterieurement par le Sénagal avec les recherches entreprises tant
par 1'ORSTOK sur la côte Occidentale Africaine que par d'autres organismes
nationaux ou internationaux. 11 vise à intégrer la recherche promue en Repu-
bliyue du Sénégal à l'effort international en atlantique tropical.
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INTRODUCTION-o-
1. IXPORTLMCE DE LA PECXE D,,NS L'ECONOFXE DU PAYS
. Le Sénégal s'ouvre sur environ 700 km dans l'-ltlantique tropical,
dans un secteur maritime où la faune ichtique est la plus abuncante et la
plus diversifiée.
Le long de la &te sen6galaise près de 20 000 pêcheurs tirent leurs
rissdurces de la mer
En 1964, le reccnsemsnt des captures donnait un tonnage pour la pêche
artisanale de pr&s de 97 000 tdnncs de poissons de toutes sortes.
En considérant cette pGche ainsi que la pêche chalutière et thonière
St ,3n traduisant ces activités sur le plan commercial, on arrive ai.u chiffre
cl' affairz
pour 1964 de 6 milliards de francs C.F.A.
Rotons que pendant catti même année le chiffre d 'affaires de l'ara-
chide était de 18 milliards
La comparaison montre donc que la pêche occupe une place prééminente
dans l'économie du pays, representant 33 ,G en chiffre d'affaires de la production
natiinals la plus importante, l'arachide.
. Cette pêche est en expansion permanente depuis quelques annëes
Les divers facteurs contribuant à cette expansion qui est permanente
depuis 1952 peuvent Gtre résumes Linsi :
- ~~ugmentation progressive des consommateurs en relation avec
l'augmentation du niveau de vie.
- améliorations sensibles des moyens de capturv notamment la
motorisation ues pirogues et la creation d'un armement nouveau
(cordiers)
- mesure visant à alimenter les marchés di l'int9rieur eloignés
de la c?ta.
La progression dans les captures, la consommation ot le chiffre
i'aff;ii.rc:s dz la pêche maritime se traduit dans le tableau suivant depuis 1950.
( I~.nnees :Riscs à tl~rre:Conson~rnatl~n:T+nnsfornation:Chiffre
d'affaires
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-----: :-- en frais
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: ---------------.------
(Rillions)
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45 000 :
30 000 :
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68 000 - :
29 000 :
5 000
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II - L,, REGKZRGKk: EN MATIERE DE PEC%S
Les recherches oceanographiques etant considérees comme couteuses
en raison des moyens navigants qu'elles mettent en oeuvre, il :onvi.ent de res-
treindre l'effort 5 promouvoir dans 1' espace océanique sénégalais aux seules
recherches orientees vers l'exploitation de la mer.
Ceci n'implique pas le rej:t general des etudes de base mais leur
seloction en fonction de! leur liaison avec certains problèmes determinés.
A~A Sanegal ceux-ci concertent :
Pour 1:~s Poissons de surface : LAS Thons
Les Snrdinelles
Pour les espèces du fond :
Les espèces chalutables
Les crevettes.
L'Économie des pêches n'est ~311 rien semblable 3. celle de l'agricul-
turo ou de l'eievage où les recherches humaines permettent d'augmenter la
production ou le cheptel qui seront ensuite exploités. La pêche est une sorte
d'ècünomie de cueillette, elle s'exerce sur des stocks se reproduisant natu-
rellcment et où l'action de l'homme n'apparaît que negativement. L'smëliora-
tien richerchée de l'exploitation sous son aspect produotion ou productivite
Ic vra tenir compte ds cette aotidn fondamentale. La production ne devra pas
Strz pousséc~ au point que des dë&ts irremédiables soient apportes acw~ stocks ;
il s'agit de recueillir les intérêts sans entamer le capital.
Comm% les ;stocks évoluent dans un milieu où l'hornmv ne peut les me-
surer directement, il est fait appel à des methodes spec'ialas basées sur les
Fchantilïonnages .obtenus soit par das bateaux de recherche, soi& par la peche,
l'estimation du stock total s3 faisant 2 partir du modèles mathematiques parti-
culiers incluant la mesure de l'sffort de pêche inaustriolie tit les statisti-
ques detailleas dv sas apport;s dans touto la region où le stock migrc,
11 a fallu pour ~15 cr;er une discipline nouv.llti la "dynamique des
populationstt C3t f,srmer &s spéciolist+s de celle-ci.
Parmi 13s donnc!es biologiques qui sont nscessaires a la dynamique
f‘igurcnt la plupart des clonr&s cisssiquvment recherchécs sur l'âge, la
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cr:yissance et les sigratirns, mais elles sent ici orientees et il s'exerce
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A-l? dIscriminati~~n i:n fonction du but final. La dynamique doit aussi parf\\,is
"xplû.r%r les racines des ph6nomènes biologiques observés dans les &i.fferants
s ta(j,:; rie la chaîne alimentaire, mais elle ne le fait là encore qu'an fonc--
tien de ses besoins.
Elle entrains d,onc une recherche de base orientée ; inversement,
L?e pG1L-t ître
conuid6ré que les buts de la dynamique des papulatiGns st7rvent üè
:ritgrz d'ut<lité aux recherches de base, 11 doit être d:3 rnêrnk? souligné que 1;
rzrnctèrs previsionnel des études de dynamique, stade final au cours duquel les
3hercl--:urs p2uvcnt pr6vci.r les fluctuati -vi-
,>*A de stock, n'est pas atteint immé-
li;,t,e::tent enctire o>~e certains rësultats puissent être rapides.
Dons l'etablissement des programmes du Centrs, cette riethodv a été
it$liberL,.ri:;nf,
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zt&-cjfmei:
et les études de base ne sont evoquees et inclusss dans
les pr,:,ra:nm-s qu'en f>ncticn d'un critére déductif.
ElIGs t4uchsnt deux rubriques :
-&) Occan;graphie rsienal:i
-.-_
: C(;urantolvgie et nature des nasses Ct'Gou
Tr<:is grandes campagnes ont &té organisées et exécut&es en vue de
ticgager las Traits ossentiols de 1~ circulation dans le secteur de l.'Est
,,:lan+>iquz ciicpris dntre la ,:aurit<inie (eaux tempérees de l'h8~misphére Hard)
2% 1.: Lib&rie (eaux chaudes Gquüttirialas ou grineennes).
- Campagne no 1 du Gerard Treca (Juin 1962) dont l'exFloitatic;n
:::;t t(,rrl:iy;se et c; :l,)nné matière à un suvrage paru au d4but de l'ann;ie 1964.
- Campagne n O 2 du patr)uill::ur 1tS6nega11t (Septembre et OctGbro
'3W * FIlla c.mit pm~ cbjat d' gtudier les ccnditions hydrel,J&ques existant
&zritrri 1,~ C:ip-Blanc et lt Golfo dti Guince au moment du maximum d'extension des
,Jll.x{ Vi=E,!U*&S vers le NV>rù et de confirmer certaines particularitks du milieu
:j ulign5+zs lors de 1 'exploitation de la cempagne du "Gerard Trécaft.
Neuf mille Km ont &te parcourus, cinquante static:ns Jccupges et près
,i- 1 CGO &chantillens d'eau ramenbs au 1aboratJire. Les analysa sont en
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c:/urs ainsi quo les calculs dos dansites, des corrections do tenperatu;es
et des profondwr~ d'immersions. La fin de l'axploitation <Lt la ;Iuclica-
t3ii.n Lias resultats sVnt prevus pour Iv debut da l'annee 1966,
Des observations faites 3nt pu 3tre &gagds les pjillts suivants :
- Idi se en evidence et interprütation du processus le I'~~rr.lati.~:;n;
'!~1u GinA tbermiqwtt de GuinGe. CG dôme, caract&risé par une rwl0ntti.i G ‘ <Ii,'2
frc:id.G v5rs lü surface , est permanent pendant la saison chaude de (Juin &
3i;cc?l!lkri: .
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I:n processus sei!lblablt: amène à la même epoque un ~;nrichi~a~;;;ti::-:
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la c3tv au nord du la Presqu'île du Cap-Vert.
Cette situati,sn fait de Dakar un point particulièrement pri-:i-
l~s?i~ car
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unr; exploitation dc thon basee sur les unites üo f:liolL t~~r::;e
clquip&5r uniquement pour la pêcht: fraîche est envisageable prn~nt I;:I~
l> 3 y +a i t‘ 220 l'ann6s tout au moins.
S> Ocoanographie locale
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- Etude ue la productivité des eaux au ~uci dt_ 1,.
Presqu'île du Cap-Vert.
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CZiiTpigl? ,2ceanographiquc du "G3rard Treca" (Juan Y962:
H,virologie c$tike de la presqu'île du Cap-Vert
C!?ntributiln 2 l'ktude (-11 la productivite dos :1:ax:
(5 ;ar:iître)
Le Lhon 2 nagecires jaunes de l'dtlantiqus
CJntributian à l't?tuds des populati:)ns - Evslu--itin :;zx:.zi;;
(5 garaîtïa)
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1
- PROGIUUlE TF;ONS
PROGRAN~ - THONS
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nalyso et intvrprétnti,jn des dannées statistiques et bivlcgiques
relutivzs a la pêche thonière.
?) Elabsrativn et diffusîvn auprès des navires thoniers de
ques-
ljicnnaj.r,::; speciaux adapte's à la pzche rbgionale et conçus en vu% d'une
intorprétati3n bi,~logique.
2) Echantillonnages périodiques en usine essentiellemantfaiile,
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l>31US
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, stades sexuels.
3) Echantillonnages identiques à bord de thoniers E~VZS cbservati~ns
;;~hÿi>icjUZS rtstreintes (temperature de s;rrface et bathythermograzxws) - Effort
particulier sur thoniers S.O.S. ,.P.
XESULTA'S aATTENDUS L%U 30UT DEI DEUX ANS
Ière année - (Août-sept.66)
- I.lise au point sur les résultats obtenus
- Interprétation graphique des premiers resultats en tenant
wmpte des statistiques anteriaurtis de 12 Direction des
Pdches.
2èm5 année - (.,sût-sept.67)
- Synthèse das resultats obtenus
- Etablissement d'un nouveau programme
PROGRANZ - CREVETTES
e-
: Dyhamique dn st,:ck
PROGRAMKE A PROMOUVOIR AU COURS
du 2ème PLaN QUADRIENNAL
1 - CREVETTES
Extension du programme actuel à l'ensemble du plateau continental
et aux fonds jusqu$& 800 m.
gb,joctif à, long tarme
Dynamique de Stocks
MO YENS
%viri. de recherches pormettsnt le chalutage profond, prtlewments
ds fznd, mesures physicochimiquas près du fond.
MZX'liODES
?chantillonnages par engins divers -
Toutes methodes relstivcs au benthos
RESULTATS ATTENDUS
-
-
Stade descr::o-&f cartographie des fonds 5. crevette - Lresonco
reletiv~~ des différentes espèces
Str;de analytique Correlations entre le milieu .benthiquc et les
fluctuu$ions dos p$ches des diffjrentes espèces - Ecologie,
Stade pxevisionnel (à long terme)
Calcul de l'effet de l'effort do pêche sur l'évolution de:,
stocks.
II - EIONS
COIJTINUAITION du prograrr;ziLt en cours
E.xt,cn:;ion des Recherches 2 lti zone ocoanique frequentie par 10s
&h(LgJr:; b.-C.
d,,es 3.u Senegal et au delà si necessaire.
Espècesconcernées pcir ordre de Priori-te :
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- AA'lb;icore (ou Yrll.:.wfin)
METHODES :&adrillage saisonnier
Evaluati.jn d'a.bondance par echotraces - par echantillc)nnage do
différantes pechas - par analyse d.es apports industriels - iY~.,R:~7J4.GES intensifs
Stade previsionnel à long terme - Calcul dë l'effet de l'effort de
p$chc stir l'evolution des stocks
Etudes de base nécessaires - Etudes planctonologiques :Iuantitatives -
E:t:Aea planct~3n~l~~giyues qualitatives fines portant sur un petit nombre
-11-L 1 f r;;7;?c3s caracteristiques de la nourriture des sardinelles. Etude Ac. la ré-
partition et de l'abondance des larves et oeufs.
Stade descriptif -
- -
cartographie saisonnière de la réps.:~+,itL..,~ à*o
:;-,rcinell,:s - aifferenciée par espèces si possible
Stade analytique - Influence du milieu marin et de 1~; ~l&t&)r,,l~~;~i,:
sur 14 répartition, le rassemblemc2nt (ou la dispersicn'des stock:; - R5l:;;;Jsns
planct<n nourriture St repartition des espèces.
stade prévisionnel à long term! - calcul de l'effet de i'effl:rt de p$che
sur l'evolution 'des stocks
-
IV - POIS3ONS DE FOHD
Etu-te globale des pêc.hes démersales
Ztu-l<: particuliere dv ~US~~UC=S espèces à définir
@JjSC.TIF : r.bi;rd3r l'étude de l'sxploitatitin ratinnnslle des stocks - Relations
zntro ,>fÎs;rt S!e pilc'rc: r-h overfishing éventuel.
S-t;xAe descriptif-Eventuelle mise à
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jour des travaux antérieurs,
Stzdù
- - -
nnal ytique - Biologie-physiologie des esl;ècec c t 5;:isins nct$aniq;
S-tudc: J;ravisionnelà
mo wn terme - Connaissance d: l v c ff,jt ij.,s 11 effort
1~ pZch$:: c;t prèvisiuns afferentes.
PLi;i;VISICNS DES DEPXNSF:z
DANS LE C,,DliE DU DEUXIEME
Les t2.b leaux suivants c.;mpirt;nt l e s dqens3s i!lil,r~,l~l.;i..i”i-rci. _i’ :1
pirs2nnKl 12~1 e t expatri6 e n f,:~ncti,.nnaent e t e n investissciii5nt 3 t.yi
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OFFICE DE LA RECKERCHE
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P ROCRAMME DE
R E C H E R C H E S
(ELAN QUilDRIENNiL 4966-69)
DECEMBRE 1965
La Recherche océanographique au Sénegal offre d'ores et d6jà un
bilan remarquable de travaux relevant d'organismes variés. Depuis 1960 -
la station de THIXROYE et le GERARD TRECA aujourd'hui interdit à la navi--
gation ont servi d'infrastructure a un effort de recher&a.ti¢if2c52~ & x
dernier lieu à Iti. ROSSIGNOL et dont le bilan déjà publie figure en annexa
11 s'y ajoute un mémoire important du même auteur sur les thor,idés pour le
deuxième semestre de 4966,
Le deuxième plan démarre donc sur des bases solides
Les fiches programmes incluses reflètent l'extension prevue pour
les programmes actuels et tentent de mettre en évidence le fait que, les re-.
cherches, y sompris les recherchas de base, sont retenues en fonction d'un
critère, celui de leur utilizte pour atteindre les Objec:tifs visés.
Les programmes repré sentent en outre une hûrmonisstion des travaux
initiés anterieurement par le Sénagal avec les recherches entreprises tant
par 1'ORSTOK sur la côte Occidentale Africaine que par d'autres organismes
nationaux ou internationaux. 11 vise à intégrer la recherche promue en Repu-
bliyue du Sénégal à l'effort international en atlantique tropical.
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1. IXPORTLMCE DE LA PECXE D,,NS L'ECONOFXE DU PAYS
. Le Sénégal s'ouvre sur environ 700 km dans l'-ltlantique tropical,
dans un secteur maritime où la faune ichtique est la plus abuncante et la
plus diversifiée.
Le long de la &te sen6galaise près de 20 000 pêcheurs tirent leurs
rissdurces de la mer
En 1964, le reccnsemsnt des captures donnait un tonnage pour la pêche
artisanale de pr&s de 97 000 tdnncs de poissons de toutes sortes.
En considérant cette pGche ainsi que la pêche chalutière et thonière
St ,3n traduisant ces activités sur le plan commercial, on arrive ai.u chiffre
cl' affairz
pour 1964 de 6 milliards de francs C.F.A.
Rotons que pendant catti même année le chiffre d 'affaires de l'ara-
chide était de 18 milliards
La comparaison montre donc que la pêche occupe une place prééminente
dans l'économie du pays, representant 33 ,G en chiffre d'affaires de la production
natiinals la plus importante, l'arachide.
. Cette pêche est en expansion permanente depuis quelques annëes
Les divers facteurs contribuant à cette expansion qui est permanente
depuis 1952 peuvent Gtre résumes Linsi :
- ~~ugmentation progressive des consommateurs en relation avec
l'augmentation du niveau de vie.
- améliorations sensibles des moyens de capturv notamment la
motorisation ues pirogues et la creation d'un armement nouveau
(cordiers)
- mesure visant à alimenter les marchés di l'int9rieur eloignés
de la c?ta.
La progression dans les captures, la consommation ot le chiffre
i'aff;ii.rc:s dz la pêche maritime se traduit dans le tableau suivant depuis 1950.
( I~.nnees :Riscs à tl~rre:Conson~rnatl~n:T+nnsfornation:Chiffre
d'affaires
i a-------: :--------
-----: :-- en frais
-----s-:: --------------:
: ---------------.------
(Rillions)
i
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35 000 c
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10 000 :
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l960 :
75 000 :
45 000 :
30 000 :
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;,
1754 :
97 000 :
68 000 - :
29 000 :
5 000
!
II - L,, REGKZRGKk: EN MATIERE DE PEC%S
Les recherches oceanographiques etant considérees comme couteuses
en raison des moyens navigants qu'elles mettent en oeuvre, il :onvi.ent de res-
treindre l'effort 5 promouvoir dans 1' espace océanique sénégalais aux seules
recherches orientees vers l'exploitation de la mer.
Ceci n'implique pas le rej:t general des etudes de base mais leur
seloction en fonction de! leur liaison avec certains problèmes determinés.
A~A Sanegal ceux-ci concertent :
Pour 1:~s Poissons de surface : LAS Thons
Les Snrdinelles
Pour les espèces du fond :
Les espèces chalutables
Les crevettes.
L'Économie des pêches n'est ~311 rien semblable 3. celle de l'agricul-
turo ou de l'eievage où les recherches humaines permettent d'augmenter la
production ou le cheptel qui seront ensuite exploités. La pêche est une sorte
d'ècünomie de cueillette, elle s'exerce sur des stocks se reproduisant natu-
rellcment et où l'action de l'homme n'apparaît que negativement. L'smëliora-
tien richerchée de l'exploitation sous son aspect produotion ou productivite
Ic vra tenir compte ds cette aotidn fondamentale. La production ne devra pas
Strz pousséc~ au point que des dë&ts irremédiables soient apportes acw~ stocks ;
il s'agit de recueillir les intérêts sans entamer le capital.
Comm% les ;stocks évoluent dans un milieu où l'hornmv ne peut les me-
surer directement, il est fait appel à des methodes spec'ialas basées sur les
Fchantilïonnages .obtenus soit par das bateaux de recherche, soi& par la peche,
l'estimation du stock total s3 faisant 2 partir du modèles mathematiques parti-
culiers incluant la mesure de l'sffort de pêche inaustriolie tit les statisti-
ques detailleas dv sas apport;s dans touto la region où le stock migrc,
11 a fallu pour ~15 cr;er une discipline nouv.llti la "dynamique des
populationstt C3t f,srmer &s spéciolist+s de celle-ci.
Parmi 13s donnc!es biologiques qui sont nscessaires a la dynamique
f‘igurcnt la plupart des clonr&s cisssiquvment recherchécs sur l'âge, la
. . /
. . . .
-3-
cr:yissance et les sigratirns, mais elles sent ici orientees et il s'exerce
/--
A-l? dIscriminati~~n i:n fonction du but final. La dynamique doit aussi parf\\,is
"xplû.r%r les racines des ph6nomènes biologiques observés dans les &i.fferants
s ta(j,:; rie la chaîne alimentaire, mais elle ne le fait là encore qu'an fonc--
tien de ses besoins.
Elle entrains d,onc une recherche de base orientée ; inversement,
L?e pG1L-t ître
conuid6ré que les buts de la dynamique des papulatiGns st7rvent üè
:ritgrz d'ut<lité aux recherches de base, 11 doit être d:3 rnêrnk? souligné que 1;
rzrnctèrs previsionnel des études de dynamique, stade final au cours duquel les
3hercl--:urs p2uvcnt pr6vci.r les fluctuati -vi-
,>*A de stock, n'est pas atteint immé-
li;,t,e::tent enctire o>~e certains rësultats puissent être rapides.
Dons l'etablissement des programmes du Centrs, cette riethodv a été
it$liberL,.ri:;nf,
'i
zt&-cjfmei:
et les études de base ne sont evoquees et inclusss dans
les pr,:,ra:nm-s qu'en f>ncticn d'un critére déductif.
ElIGs t4uchsnt deux rubriques :
-&) Occan;graphie rsienal:i
-.-_
: C(;urantolvgie et nature des nasses Ct'Gou
Tr<:is grandes campagnes ont &té organisées et exécut&es en vue de
ticgager las Traits ossentiols de 1~ circulation dans le secteur de l.'Est
,,:lan+>iquz ciicpris dntre la ,:aurit<inie (eaux tempérees de l'h8~misphére Hard)
2% 1.: Lib&rie (eaux chaudes Gquüttirialas ou grineennes).
- Campagne no 1 du Gerard Treca (Juin 1962) dont l'exFloitatic;n
:::;t t(,rrl:iy;se et c; :l,)nné matière à un suvrage paru au d4but de l'ann;ie 1964.
- Campagne n O 2 du patr)uill::ur 1tS6nega11t (Septembre et OctGbro
'3W * FIlla c.mit pm~ cbjat d' gtudier les ccnditions hydrel,J&ques existant
&zritrri 1,~ C:ip-Blanc et lt Golfo dti Guince au moment du maximum d'extension des
,Jll.x{ Vi=E,!U*&S vers le NV>rù et de confirmer certaines particularitks du milieu
:j ulign5+zs lors de 1 'exploitation de la cempagne du "Gerard Trécaft.
Neuf mille Km ont &te parcourus, cinquante static:ns Jccupges et près
,i- 1 CGO &chantillens d'eau ramenbs au 1aboratJire. Les analysa sont en
. . /
. . . .
--.-” .--. - _.-” .-- .-I.--,_.. -
- ---m--w..-
-4 -
c:/urs ainsi quo les calculs dos dansites, des corrections do tenperatu;es
et des profondwr~ d'immersions. La fin de l'axploitation <Lt la ;Iuclica-
t3ii.n Lias resultats sVnt prevus pour Iv debut da l'annee 1966,
Des observations faites 3nt pu 3tre &gagds les pjillts suivants :
- Idi se en evidence et interprütation du processus le I'~~rr.lati.~:;n;
'!~1u GinA tbermiqwtt de GuinGe. CG dôme, caract&risé par une rwl0ntti.i G ‘ <Ii,'2
frc:id.G v5rs lü surface , est permanent pendant la saison chaude de (Juin &
3i;cc?l!lkri: .
/
..*,
C.
.- 5 -.
I:n processus sei!lblablt: amène à la même epoque un ~;nrichi~a~;;;ti::-:
,jw .: 7; <Y 3, ux -i- c:
la c3tv au nord du la Presqu'île du Cap-Vert.
Cette situati,sn fait de Dakar un point particulièrement pri-:i-
l~s?i~ car
.>
unr; exploitation dc thon basee sur les unites üo f:liolL t~~r::;e
clquip&5r uniquement pour la pêcht: fraîche est envisageable prn~nt I;:I~
l> 3 y +a i t‘ 220 l'ann6s tout au moins.
S> Ocoanographie locale
-
-
- Etude ue la productivité des eaux au ~uci dt_ 1,.
Presqu'île du Cap-Vert.
._.__._
-._.
.~...
_ ..I
_ -..-.
‘-“---..wm~
CZiiTpigl? ,2ceanographiquc du "G3rard Treca" (Juan Y962:
H,virologie c$tike de la presqu'île du Cap-Vert
C!?ntributiln 2 l'ktude (-11 la productivite dos :1:ax:
(5 ;ar:iître)
Le Lhon 2 nagecires jaunes de l'dtlantiqus
CJntributian à l't?tuds des populati:)ns - Evslu--itin :;zx:.zi;;
(5 garaîtïa)
~~-__------_-------
---__---._- _... -___-___
1
- PROGIUUlE TF;ONS
PROGRAN~ - THONS
- -
nalyso et intvrprétnti,jn des dannées statistiques et bivlcgiques
relutivzs a la pêche thonière.
?) Elabsrativn et diffusîvn auprès des navires thoniers de
ques-
ljicnnaj.r,::; speciaux adapte's à la pzche rbgionale et conçus en vu% d'une
intorprétati3n bi,~logique.
2) Echantillonnages périodiques en usine essentiellemantfaiile,
>
l>31US
_.
, stades sexuels.
3) Echantillonnages identiques à bord de thoniers E~VZS cbservati~ns
;;~hÿi>icjUZS rtstreintes (temperature de s;rrface et bathythermograzxws) - Effort
particulier sur thoniers S.O.S. ,.P.
XESULTA'S aATTENDUS L%U 30UT DEI DEUX ANS
Ière année - (Août-sept.66)
- I.lise au point sur les résultats obtenus
- Interprétation graphique des premiers resultats en tenant
wmpte des statistiques anteriaurtis de 12 Direction des
Pdches.
2èm5 année - (.,sût-sept.67)
- Synthèse das resultats obtenus
- Etablissement d'un nouveau programme
PROGRANZ - CREVETTES
e-
: Dyhamique dn st,:ck
PROGRAMKE A PROMOUVOIR AU COURS
du 2ème PLaN QUADRIENNAL
1 - CREVETTES
Extension du programme actuel à l'ensemble du plateau continental
et aux fonds jusqu$& 800 m.
gb,joctif à, long tarme
Dynamique de Stocks
MO YENS
%viri. de recherches pormettsnt le chalutage profond, prtlewments
ds fznd, mesures physicochimiquas près du fond.
MZX'liODES
?chantillonnages par engins divers -
Toutes methodes relstivcs au benthos
RESULTATS ATTENDUS
-
-
Stade descr::o-&f cartographie des fonds 5. crevette - Lresonco
reletiv~~ des différentes espèces
Str;de analytique Correlations entre le milieu .benthiquc et les
fluctuu$ions dos p$ches des diffjrentes espèces - Ecologie,
Stade pxevisionnel (à long terme)
Calcul de l'effet de l'effort do pêche sur l'évolution de:,
stocks.
II - EIONS
COIJTINUAITION du prograrr;ziLt en cours
E.xt,cn:;ion des Recherches 2 lti zone ocoanique frequentie par 10s
&h(LgJr:; b.-C.
d,,es 3.u Senegal et au delà si necessaire.
Espècesconcernées pcir ordre de Priori-te :
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. .../ . . .
._ _.--_. .---l_--"-.-^--.~ll*ell.-.-f - I ^ - ,,. ___l_.l
-w-- C,-_,----
-,.."-m*
,~~~*~~
- AA'lb;icore (ou Yrll.:.wfin)
METHODES :&adrillage saisonnier
Evaluati.jn d'a.bondance par echotraces - par echantillc)nnage do
différantes pechas - par analyse d.es apports industriels - iY~.,R:~7J4.GES intensifs
Stade previsionnel à long terme - Calcul dë l'effet de l'effort de
p$chc stir l'evolution des stocks
Etudes de base nécessaires - Etudes planctonologiques :Iuantitatives -
E:t:Aea planct~3n~l~~giyues qualitatives fines portant sur un petit nombre
-11-L 1 f r;;7;?c3s caracteristiques de la nourriture des sardinelles. Etude Ac. la ré-
partition et de l'abondance des larves et oeufs.
Stade descriptif -
- -
cartographie saisonnière de la réps.:~+,itL..,~ à*o
:;-,rcinell,:s - aifferenciée par espèces si possible
Stade analytique - Influence du milieu marin et de 1~; ~l&t&)r,,l~~;~i,:
sur 14 répartition, le rassemblemc2nt (ou la dispersicn'des stock:; - R5l:;;;Jsns
planct<n nourriture St repartition des espèces.
stade prévisionnel à long term! - calcul de l'effet de i'effl:rt de p$che
sur l'evolution 'des stocks
-
IV - POIS3ONS DE FOHD
Etu-te globale des pêc.hes démersales
Ztu-l<: particuliere dv ~US~~UC=S espèces à définir
@JjSC.TIF : r.bi;rd3r l'étude de l'sxploitatitin ratinnnslle des stocks - Relations
zntro ,>fÎs;rt S!e pilc'rc: r-h overfishing éventuel.
S-t;xAe descriptif-Eventuelle mise à
.--e
_
jour des travaux antérieurs,
Stzdù
- - -
nnal ytique - Biologie-physiologie des esl;ècec c t 5;:isins nct$aniq;
S-tudc: J;ravisionnelà
mo wn terme - Connaissance d: l v c ff,jt ij.,s 11 effort
1~ pZch$:: c;t prèvisiuns afferentes.
PLi;i;VISICNS DES DEPXNSF:z
DANS LE C,,DliE DU DEUXIEME
Les t2.b leaux suivants c.;mpirt;nt l e s dqens3s i!lil,r~,l~l.;i..i”i-rci. _i’ :1
pirs2nnKl 12~1 e t expatri6 e n f,:~ncti,.nnaent e t e n investissciii5nt 3 t.yi
:i ;n,* Lndispensablas pour l’exacutitin du programme axp~si.
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