RESULTATS DE LA CAMPAGNE ECHOSAR 12 DU N.0, "LOUIS...
RESULTATS DE LA CAMPAGNE ECHOSAR 12 DU N.0, "LOUIS SAUGER"
EL
S
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS PELAGIQUES COTIERS LE LONG
AMB
J,J, LEVENEZ
DES COTES SENEGAMBIENNES DU 12 FWRIER AU lER M4RS 1987
ARCHIVE
C E N T R E D E R E C H E R C H E S 0CÉANOGRAPHIl)UES D E D A K A R - TIAROYE
No 168
* I N S T I T U T S É N É G A L A I S D E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S ilt
.
l J U I L L E T 1 9 8 8

RESULTATS DE LA CAMPAGNE ECHOSAR 1.2
DU N.O.
"LOUIS SAUGER"
PROSPECTION DES STOCKS DE POISSONS PELAGIQUES COTIERS LE LlGNG
DES COTES SENEGAMBIENNES DU 12 FEVRIER AU lER MARS 1987
Birane SAMB (1) et Jean-Jacques LEVENEZ (2)
I N T R O D U C T I O N
Cette
campagne
ECHOSAR,
réalisée en saison froide du 12
février au
ler mars 1987,
entre dans le cadre du programme de
prospection du plateau continental sénégambien.
L'objectif de ce
projet d'étude est de suivre l'évolution de la biomasse et de la
répartition des petits pélagiques côtiers sur l'ensemble de (cette
zone.
CI e
rapport
donne
les estimations de densité et
biomasse
calculées
lors
de cette mission et décrit la
distribution
des
concertrations de poissons.
____________----------------------------------------------
(1)
Biologiste Centre de Recherches Océanographiques de
Dakar-
Thiaroye B.P. 2241 Dakar-Sénégal/ISRA
(2)
Biologiste
ORSTOM
affecté au
C e n t r e d e
Recherches
Océanographiques de Dakar-Thiaroye/ISRA

1 .
D E S C R I P T I O N D E L A
C A M P A G N E
w EC HO SAR 12 II
D U
L O U I S
S A U G E R
1.1. PARTICIPANTS
Les scientifiques suivants ont participé à la mission à bord
du Louis SAUGER :
Jean-Jacques LEVENEZ, chef de mission
Esirane SAMB, biologiste
Abdoulaye SARRE, électronicien
Jean SEVELLEC, électronicien
Ibrahima SOW, technicien supérieur
Mor SYLLA; technicien.
1.2. CALENDRIER
1, a
campaqne ECHOSAR 12 s'est d6roulée du 12 février au
1 er
mars
1987. -La
zone Nord a été prospectée du 13 au 17
février
tandis que la zone Sud a été couverte du 18 février au ler mars.
1.3. EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET COUVERTURE
Les
campagnes de
type
"ECHOSAR"
couvrent
l'ensemble du
plateau
continental sénégalais.
La zone bathymétrique
couverte
s'étend des fonds de 10 m à 200 m.
Le Sud, de Dakar au Cap-Roxo,
a
ét<i prospecté selon un réseau de radiales parallèles
espacées
de 5 miiles nautiques tandis qu'au Nord,
de Saint-Louis à Kayar,
un
parcours en zig-zag a été adopté (figures 1 et 2), réalisant
pratiquement ainsi une double couverture :
en effet les radiales
parallèles
aux degrés de latitude espacées de 5 milles nautiques
représentent
une couverture similaire à celle
de la côte Sud ;
en revanche les radiales perpendiculaires à la côte
représentent
une surface prospectée identique à celle des radiales parallèles.
Il est
ainsi possible d'obtenir deux
estimations
simultanées,
avec un taux d'échantillonnage similaire, de la même zone.
1.4. DESCRIPTION DES TRAVAUX REALISES
1.4.1.
Etude du milieu et opérations de pêche
_------ ----- -- ------ -- -----------
-- -----
Les
températures de surface ont été mesurées en
continu à
l'aide
d'un thermographe MURAYAMA DANKI MKI-21A.
Concernant les
opérations de
pêche,
les contraintes
notamment
l'absence de
netzsonde
opérationnel,
déjà
mentionnées dans
les
précédents
rapports
ECHOSAR,
n'ont pas permis d'obtenir un échantillonnage
représentatif.
2

1.4.2.
Matériel
------- -------- d'écho-intégration
-__-------------.--
L e
matériel
d'écho-intégration dont le
CRODT
est
équipé
depuis fin 1982, comprend principalement :
1 échosondeur BIOSONICS modèle 101, 60-120 KHz
1 écho-intégrateur digital BIOSONICS modèle 120
2:
échographes
ROSS
modèle FINE LINE 250 m
modifiés
par
BIOSONICS
1 générateur de fréquences BIOSONICS modèle AT2w.-82-50
1 magnétophone à cassette SONY TC-D5M modifié par BIOSONICS
1 oscilloscope SONY TEKTRONIX 305 DMM.
C: e t
appareillage
s ' est
enrichi
depuis de
différents
appareils de mesure (multimètres,
fréquencemètres,
etc),
ainsi
que de :
1 oscilloscope ENERTEC SCHLUMBERGER 5027 à mémoire numérique
1 ordinateur HP 9845C
+ table traçante
et à la suite de l'arrivée du nouveau bateau de :
1 oscilloscope KIKUSUI COS5020-ST
1 ordinateur HP série 9836
+ disque dur 20 M-octets
+ imprimante
t table traçante
t table à digitaliser
t lecteur de bande
1 ordinateur HF 85 avec extension mémoire
1 navigateur par satellite avec interfaçage RS 232 C
2 .
R E G L A G E
D U R A N T L A
C A M P A G N E
2.1.
ESTIMATION DE L'INDEX DE REFLEXION MOYEN DES POISSONS
L1 a
Ti- ou
"Target strength" moyenne de -35.4 dB/kg a
été
utilisée. Cette valeur procède d'une correction de la TS calculée
par
MARCHAL
et JOSSE en 1982.
2.2. 'REGLAGE DE L'ECHO-SONDEUR BIOSONICS MODELE 101
La fréquence de travail a été de 120 KHz. Nous avons utilisé
le
transducteur
à faisceau étroit SNOOl :
l'angle
entre
les
points -3 dB du
diagramme de
directivité
est de 10°,. Ce
transducteur était remorqué latéralement par rapport au navire au
moyen
d'une base delta ENDECO S17 à la profondeur de 4 m sous la
surface.

La
durée d'impulsion était fixee à 0.6 ms et la
fréquence
d'émission était variable selon l'échelle utilisée.
1, a
calibration a été effectuée au port de Dakar en début de
campagne dans les conditions suivantes :
-- température de l'eau 20°C
-- longueur du table entre la base et le sondeur : 60 metres
Les
mesures
suivantes
ont
é t é
réalisées :
le
niveau
d'émission,
le niveau de réception, le contrôle de la TVG.
ZI.2 .l. Le niveau d'émission SL
_----- -- ------ -------___ __
La
mesure a été faite par hydrophone standard à 1 mètre de
la base ;
cette mesure a permis de calculer SL = 222.9 dB !J Pa/V
3 1 metre,
valeur à rapprocher du SL nominal de 223.0 dB pPa/V à
1 mètre.
2.2.2. Le niveau de réception Gl
_____-- -- ------ -- --------- --.
La mesure a également été effectuée par hydrophone stanlgard.
Lt a
valeur de Gl ainsi calculée est de -143.0 dBV/pPa
à 1 m'ètre,
valeur
également à
rapprocher de -142 dBV/wPa qui
est le Gl
nominal.
2!.2.3. Contrôle de la fonction TVG
- __-___ __------- -- -- -------- -.--
Les
mesures
électriques
ont été
effectuées en
mesurant
l'amplification au cours du temps d'un signal constant entré dans
l'étage de réception du sondeur.
Le facteur de correction a
été
de + 10 %
jusqu'à la profondeur
100
mètres
incluse
tandis
qu'aucune
correction
n'était
nécessaire pour
les
profondeurs
supérieures.
2.3. F!EGLAGES DE L'INTEGRATEUR
Comme lors des précédentes campagnes, le fond a été suivi en
mode
"manuel" de manière à éviter tout blocage sur les bancs de
tr&s
forte densité avec pour corollaire la perte des échos d'une
partie
des
poissons
situés
très
près du
fond. Le
seuil
d'integration a
é t:é
fixé
à 120 mV de manière à
élimine:r l e
plancton des valeurs intégrées.
Les 15 intervalles de profondeur suivants ont eté choisis :
3- 5m
40 -
45 m
5 - 10 m
45 -
50 m
10 - 15 m
50 -
75 m
15 - 20 m
75 - 100 m
2 0 - 25 m
100 - 150 m
25 - 30 m
150 - 200 m
30 - 35 m
200 - 250 m
35 - 40 m
La constante A a été calculée et fixée à 0.224 kg/m3
x v2
i
elle
permet de transformer les moyennes de voltage aux carrés en
d e n s i t é d e
poissons.
C'est un
paramètre
qui
dépend
des
performances du
sondeur et du transducteur,
de la
vitesse de
4

propagation du son dans l'eau,
de la durée d'impulsion et de la
TS/kg des poissons.
Le nombre d'émissions a été calculé de manière à ce
que, à
chaque mille nautique parcouru par le bateau sorte une séquence.
Echelle
Nombre d'émissions
0 - 50 m
1 450
0 - 100 m
740
0 - 250 m
293.
Le
test de
l'intégrateur a été effectué
positivement en
entrant différents signaux continus échelonnés de 0.5 à 7.0 V.
3 .
C A L C U L
D E S
D E N S I T E S
3.1. SAISIE ET CORRECTION DES DONNEES
L'ordinateur HP 9836 a été relié par interface
RS 232 C à
l'intégrateur et au
navigateur
par
satellite.
Latitude,
longitude,
heure,
vitesse du
bateau,
données
d'intégration
étaient
donc
saisies directement.
La profondeur
était
entrée
manuellement et la
température était saisie au
moment de la
correction des fichiers.
3.2. EXTRAPOLATION EN HAUTEUR
La
base du
sondeur est remorquée à une
profondeur
de 4
mètres en dessous de la surface et la couche O-3 m qui se
trouve
sous
le
transducteur,
bien
que
procurant
des
échogrammes
lisibles,
ne peut être intégrée en raison du champ proche et du
délai
de départ de la TVG,
des bruits de surface et
des
lobes
latéraux ;
la première couche intégrée concerne alors la tranche
3-5 m.
Ceci
implique
que les 7 premiers mètres ne
sont
pas
échantillonnés.
Pour compenser cette perte, nous avons extrapolé les données
concernant la tranche 3-5 m jusqu'à la base pour réduire la perte
aux seuls 4 premiers mètres
où il est peu probable de trouver du
poisson lors du passage du bateau.
3.3. CALCUL DES DENSITES
A
partir
des fichiers corrigés,
deux types de
traitement
informatique,
prenant
chacun
la radiale pour
unité,
ont
été
effectués. Ces traitements fournissent des estimations de densité
exprimées en tonnes par mille nautique carré.
3.3.1.
Densité globale par séquence
------ ------_ _------ --- ----_-__
Les
valeurs
de densité sont calculées
pour
chaque
mille
nautique
en séparant les valeurs enregistrées de jour de
celles
enregistrées de nuit.

3.3.2.
Densité par zone bathymétrique
-__---- ------- --- ---- --------------
Cett
méthode de
calcul
permet
d'obtenir
les
densités
rencontrées
entre
deux
limites
de
profondeur.
Les
limites
utilisées
pour le
traitement
sont
celles
correspondant
aux
strates
statistiques
de la flottille
sardinière
dakaroise, à
savoir O-25 m, 26-75 m, 76-250 m.
3.4. CALCUL DES BIOMASSES
C e
calcul est effectué par simple extrapolation des valeurs
de
densité
moyenne à
la surface de la
zone de
prospection
considérée.
4 .
R E S U L T A T S
4.1. CONDITIONS HYDROLOGIQUES
4.1.1. Côte Sud
__----- ---- ---
La
figure 3
montre la
distribution
géographique
des
isothermes de surface. Les températures sont comprises entre 15°C
et 19°C. La structure thermique rencontrée est très classique. La
source d'eaux froides prend naissance devant Mbour et s'alonge en
se
rechauffant.
Des eaux de température légèrement plus
élevée
sont localisées le :Long de la côte, plus précisément au Sud de la
Gambie et devant la Casamance.
4.1.2. Côte Nord
------- ---- ----
1; a
figure:-
retrace la
répartition
géographique
des
isothermes de
surface.
Les
valeurs de
température
mesurées
varient entre 16" et 18°C.
Les temperatures relevées sur la zone
de
prospection
sont assez homogènes.
Ce n'est qu'au
large de
Mboro et de la limite Sud de prospection que les eaux supérieures
à 17O sont rencontrées.
4.2. ESTIMATIONS DES DENSITES ET BIOMASSES
'Les
valeurs q,ui vont suivre doivent être considérées
comme
des e,stimations minimales des densités et des biomasses présentes
au
moment de la campagne dans la zone de prospection.
Elles ne
tiennent compte,
ni de la biomasse présente en zone très côtière
ni de l'évitement du poisson à l'approche du bateau.
4.2.1.
Estimation des densités moyennes
.------ __--------
--- -------- ._---_---
Pour
tenir
compte
des
différences
nycthémérales,
de
comportement
des
poissons,
différences
qui
agissent
sur la
répartition horizontale et verticale de leurs concentrations,
les
6

estimations de
densités
moyennes 0:nt été
calculées
pour
les
valeurs observées le jour,
pour les valeurs observées la nuit et
pour l'ensemble des valeurs.
Le
parcours
en zig-zag adopté au Nord nous permet
d'avoir
deux estimations pour cette zone,
l'estimation 1 se rapporte aux
radiales
parallèles
aux
degrés de
latitude
tandis
que
l'estimation 2 se
rapporte aux radiales
perpendiculaires
aux
isobathes. Le tableau suivant est ainsi obtenu :
____________-_--------------------
: DENSITES MOYENNES EN TONNES :
:
PAR MILLE CARRE
:'---^---'"-'-"---"-'-"-'- m-s--
:
VALEUR :
VALEUR :
VALEUR :
:
JOUR :
NUIT :
GLOBALE :
___-___-------------___^_______
:---------- :---------- : ---- --,----:
:
: Petite Côte
:
52.9
:
81.6 :
68.5 :
:--------""""'--:-'--'
--m-m :----------:----------:
:
Côte
:
Gambie
69.6
:
92.8 :
82.9 :
:
:-'----'--'----'-'--:---'
:---------- :--'--w-"--:
:
Sud
:
Casamance
:
89.3 :
93.9 :
91.7 :
:
:""-"'-'-'--"'-" :---------- :----------:----------.
: Total Sud
:
70.7 :
88.6 :
80.4 :
:----"-""'-'-"-'-'---'"'-'-'-"-----"--'------------------------:
:
:
Côte Nord
:
:
:
:
:
:
Estimation 1
:
85.3 :
116.1 :
99.5 :
:
Côte
:--------'-""-"'-'
: ----------- :---------- :----------..
:
Côte Nord
:
:
:
Estimation 2
51.7 :
107.1 :
81.4
:
:
Nord
:---'----'-s'---"-- : ----------- :---------e :------""---. .
:
:
Total Nord
70.3 :
111.4 :
90.7 :
:----~----------------------------------------------------------.
.
: Sénegam- :
:
:
:
:
:
b.ie
:
Total
70.6 :
95.7 :
83.8 :
-----,-------------------------------~----------------------------
'Dans tous les secteurs prospectés,
les densités moyennes de
nuit sont supérieures aux densités moyennes du jour.
Les rapports nuit/jour sont
de 1.3 pour la côte Sud, de 1.6
pour la
côte
Nord et de 1.4
pour
l'ensemble du
plateau
continental sénégambien.
Les
valeurs
des rapports nuit/jour sont proches de
celles
calculées lors des campagnes précédentes (LEVENEZ et al.,
1985).
---
Le
fait que les valeurs de nuit soient toujours plus élevées que
les
valeurs de
jour tient à
deux
raisons
principales : la
première
est que,
beaucoup d'espèces qui,
de jour plaquées au
fond,
échappent à
l'intégration
#alors
que, de
nuit,
elles
remontent
et à ce moment sont accessibles ;
la seconde est
que
les poissons qui sont concentrés en 'bancs très denses le jour, se
dispersent
géneralement la nuit et ont donc statistiquement plus
de chance d'être intégrés sur le parcours du bateau.
7

4.2.2. Estimation des biomasses
_,___-- ---------- -_- ---------
Les estimations des biomasses en tonnes obtenues pour chacun
des
secteurs
précédemment
définis
sont
exposées au
tableau
suivant :
---_-------------------------~----
:
BIOMASSE EN TONNES
:
:------""--'-'-------'--------~----
: VALEUR :
V A L E U R :
VALEUR :
:
JOUR :
NUIT
:
GLOBALE :
_________----------------------
:----------:----------:------~---:
:
:
Petite Côte
:
103100 :
159000 :
133700 :
:
:-----"'-----'------ :---------- :---------- z-m- ---- -":
:
Côte
:
Gambie
:
72400 :
96500 :
86200 :
:
:-------'----""'--
:----------:----------
: - - - -- --.- - - :
: Sud
: Casamance
:
163500 :
172000 :
167900 :
:
:-"'-----'--------- :---------- :---------- z---e-- v.-e-:
:
:
Total Sud
:
340900 :
427300 :
387800 :
:-----'--"---------"---"----"'-"------------------------------------~---:
:
Côte Nord
:
:
:
:
: Estimation 1
:
104500 :
142300 :
1219OO :
:
Côte
:--------B-'-B------ :----------:----------
: B--w -- _.---:
:
:
Côte Nord
:
:
:
Estimation 2
:
59700 :
123700 :
94000 :
:
Nord
:-m-----e-...--- ------.-----'----.-----""':"-----:------~---:
.
.
:
: Total Nord
86100 :
117200 :
111100 :
:--------'-"-""--------------------'----------------------~----:
: Sénëgam- :
:
:
:
bie
:
Total
427000 :
544500 :
498900 :
________I____-----------------------------------------------~----
Les
biomasses
calculëes
pour la côte
Sud
restent
assez
stables si l'on se refère aux prospections de Mars 1984
(ECHOSAR
6)
et Novembre 1984 (ECHOSAR 7) où les valeurs globales trouvées
sont
respectivement
391600 t et 337000 t. La
distribution se
retrouve avec les fortes concentrations de poissons en Casamance.
Pour la
côte Nord,
la valeur de biomasse estimée en
mars
1984
qui
est
de 100 000 t est très proche de
celle de
cette
campagne.
Il
se dégage de ce qui précède que,
dans l'ensemble de la
Sénégambie,
les fluctuations de biomasse entre les années 1984 et
1987
sont
très
faibles.
Il est à remarquer
que
ces
valeurs
représentent
des estimations minimales de la
biomasse
présente
dans la zone de prospection au moment précis de la campagne et ne
tiennent pas compte de la fraction côtière.
4.3. REPARTITION GENERALE DES DENSITES
Sur
la zone Sud (figure 51,
les fortes concentrations
des
poissons
sont
localisées
le long des embouchures
des
fleuves
Saloum,
Gambie,
Casamance.
Des dëtections très fortes ont
été
rencontrées au large de la Petite Côte et surtout dans l'ensemble
de la zone Casamance.
8

Pour la
zone Nord (figure 6) :Les poissons sont en
général
concentrés
vers
la
côte.
Par
ailleurs,
des
densités
assez
importantes ont été mesurées au large de Mboro et Kayar.
C O N C L U S I O N
L e s
distributions des valeurs de densités estimées lors de
cette
campagne
montrent une répartition similaire à
celles de
nombreuses
études
de prospection
antérieures. En
effet,
les
fortes concentrations de poissons sont rencontrées le long de la
côte
très souvent en face des embouchures.
Il faut aussi
noter
l'importante
fraction de la biomasse peu exploitée dans la
zone
Casamance.
Les valeurs des densités calculêes reflètent,
par rapport à
celles des dernières estimations, une stabilité tant au niveau de
la côte Sud qu'au niveau de la côte Nord.
L'identification
des
espèces
responsables
des
fortes
détect.ions n ' a
pu être faite faute de disposer
d'un
netzsonde
fonctionnel.
R E M E R C I E M E N T
L'ensemble
du
personnel
scientifique
embarqué à
bord
remercie
l'équipage
du Louis SAUGER pour la qualité du
travail
effectué au cours de cette mission.
B I B L I O G R A P H I E
LEVENEZ (J.J.) et LIOCHON (M.),
1985.- Programmes
informatiques
utilisés
au CRODT pour l'acquisition et les traitements des
données
hydro-acoustiques.
Cent.
Rech.
Océanogr.
Dakar-
Thiaroye. Archive No 134, 59 p.
LEVENEZ (J.J.),
SAMB (B.) et CAMARENA (T.),
1985.- Résultats de
la
campagne
ECHOSAR 6 du Laurant
AMARO.
Prospection
des
stocks
de poissons pélagiques côtiers le long des côtes du
Sénégal et de
la Gambie en saison froide (6 au 25
mars
1984). Archives CRODT no 133, 39 p.
SAMB
(B.1,
LEVENEZ
(J.J.),
1987.- Résultats de la
campagne
ECHOSAR 7.
Prospection des stocks de
poissons
pélagiques
côtiers
le long des côtes sénégalaises du 22 novembre au 5
décembre 1984. Archive CRODT no 158, 13 p.
9

SAMB (B.), 1987.- Résultats de la campagne Petite Côte 6 du Louis
SAIJGER.
Prospection
des
stocks de
poissons
pélagiques
côtiers le
long de la Petite Côte du Sénégal du 25 au 28
août 1986. Archive CRODT no 156, 17 p.
1 0


D’apris la c a r t e
1
mwlno n* Il25
30’
S É N É G A L
I
\\
]
\\
,
I
30’
13°0'
I
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I’
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t: .‘
30 ’
'12O 0’
Figure 1
Trajet du bat&w sur la côté sud
1 1

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-16’
irint 1 ouir
I
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S É N É G A L
15’
D*apr+s @a carte n’ 6 116
du servtce hydrographique
d e l a m a r i n e
Figure 2
Trajet du bateau sur la côté nord
1 2


I





‘D.r’pre’s

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marine n” 6 125
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SiNkGAL
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- - - -
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17O 0’
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10 à 100 T /‘n m*
3 0 ’
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à 5
0
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5 0 0 T
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13O II
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cap-\\
QBISSAU 1
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17O 0’
_
\\
1
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.:.:.:,:.y.:.
à 10 T/n m*
m 10 à 100 T /n m*
m 1
0
0

2 500 T/n m*
>
500 T/nm*
0 apri‘s /a carre 7’ 6116
d u s e r v i c e hydroçrap~IqiJ@