ISSY 0850-1602 PRESEPICE DE GERY&J ...
ISSY 0850-1602
PRESEPICE DE GERY&J AFFTNIS (P'~LNE EDWARD~ ET BOUVIER,
1294) ~~1~;s LE~ EAUX SENEUALAISES
D,
5AERTNER
I COWARAISON
BIOMETRI'-!UE AVEC GERYON MARTTAE (~ANNING
FB
LALOE
ET HOLTWIS, 1981!
-------^
-
DOCUMENT SCIENTIFIQUE
C E N T R E O f R E C H E R C H E S OCÉANO6RAPtllQYES DE DAKAR ‘- TIAROYE
l--.^---.-----.^----.~--ll----------
No 137
-----1
FEVRIER 1985
* éNSTITMT SiNE6ALAIS OE R E C H E R C H E S A G R I C O L E S t
PIF
.-I
--
- - - - 1

PRESENCE DE GERYOE~ AFFINTS OÎILNE EDWARD~ ET BOUVIER, 1894)
DANS LES EAUX SÉNÉGALAISES, COMPARAISON BIOMÉTRIQUE AVEC
~;L;~YON MRTTAE (P/IANWG ET HOLTHUIS, 1%1>
R E S LJ M E
A la sui.te d’une
étude de prospection au
casier
dirigée sur Lkrgon rnaritm, nous avons observé une deu-
xieme espèce de crabes
rouges des profondeurs que
nous
avons identifié comme étant ci’tiriiorr aff-inis. Sa très fai-
ble occurence sur la pente continentale sénégalaise peut
expliquer le fai.t qu’elle n’a jamais
été signalée dans
cette région. Elle est par contre plus abondante sur une
montagne sous-marine
située à environ 60 milles de la
côte Nord de ce pays où les rendements peuvent atteindre
jusqu’à 10 crabes par casier pour 12 heures de pose, sur
la strate des 900 m. En plus de quelques différences
anatomiques qui permettent de différencier les deux espè-
ces, on constate l’existence de caractères métriques très
discriminants. La confrontation, pour une espèce donnée,
entre les relations d’allomètrie des mâles et des femel-
les permet de mettre en évidence des caractères s~:xuc~.s
ségrégatifs qui pourraient être utilisés lors des campa-
gnes d’évaluation des stocks par photographies sous-mari-
ries. Pour finir, quelques remarques
s u r l ’ é c o l o g i e d e s
crabes rouges sont réalisées, nottamment pour expliquer
la coexistence des deux esptces sur ces grands fonds paw
urt s en nourriture.
* Océanographes biologistes de l’O.R.S.T.O.M. en fonction au CRODT (I.S.R.A.;
Dakar B.P. 2241 - Sénégal,

A B S T R A C T
The geryonid crab C;ci’~~yo~z afpi~ris is here reported
for the first trime on the toasts of Senegal. These crabs
were fished, with the aid of pots, during a survey done
to evaluate the abundance of another deep-sea red crab :
Gery~~n rnaritae. Their occurence is very scarce but the
yields
approached 5 to 10 crabs per trap on a seamount
distant 60 milles from the toasts, for a soak time of
a p p r o x i m a t e l y 1 2 heurs ; t h e s e highest c a t c h e s w e r e
found at a 900 m depth. In addition to anatomie compari-
sons, a biometric study has shown significant differences
between the two species.
S e v e r a l ecological considerations w e r e carried o n
mainly on their dist which
f l e x i b i l i t y could p r o b a b l y
explain why we find
them together on these low food le-
vels bottoms.
1 N T R 0 D !l C T 1 0 N
Les Geryons, plus connus sous le nom de crabes rouges des profondeurs
ont <Sté prtzcedemment decrits dans l’Atlantique Est sous le nom de &Y~:Y~L
4,.~&~~&r;.; (CAPART, 195 1 ; MONOT, 1956). Ainsi les campagnes d’évaluation
des stocks rcalisees en Namibie (BEYERS et WILKE, 1980), en Angola (DIAS
e 1: MACHADO , 1973)) au Congo (CAYRE et BOUCHEREAU, 1977), en Côte d’ Ivoire
( L E LOELJFF e t a l . , 1974 ; INTES et LE LOEUFF, 1976 ; LE LOEUFF et al., 1978 ;
CAVEKIVIERE,
1982) faisaient toutes références à cette espèce. Il semble en
realité que sa distribution géographique se confine au niveau des c0tes
atlantiques du Canada et du Nord des Etats-Unis, ce qui a conduit MANNING
et HOLTHUIS
(1981) à redéfinir 1’ espèce africaine sous le nom de S:IY~CY: >!:(A-
?I’ t;*ii. . C’est sous cette appellation que ce crabe est décrit dans les récents
travaux de MELVILLE-SMITH (1983) en Namibie et il est à peu près certain
qu’il s’agit bien de la même espece qui peuple le talus continental du sud
de l’Afrique jusqu’au Sénégal.
Il existe cependant une deuxième espèce de crabe rouge que nous avons
iclentifiee comme étant ierÿyn awfd?iklir;. Celle-ci , qui est très rare au ni-
veau de la côte senégalaise, est trouvée en plus grande quantite sur une
montagne sous-marine située au large de la côte nord de ce pays. Dans l’At-
lantique africain sa présence n’avait jusqu’alors été signalée qu’aux îles
du Cap-Vert (BOUVIER, 1922) et dans l’hëmisphère sud sur Le banc de Valdi.-
via en Namibie (DOFLEIN, 1904). En ce qui concerne ce dernier secteur MAC-
PHERSON (1983) estime qu’il s’agit en fait d’une espèce nouvelle qu’il
nomme &rY,, yz :hzzi .
1 .
M A T E R I E L E T
M E T H O D E
Ce travail a été réalisé dans le cadre d’une étude d’évaluation des
s toc:k s de
t.:i*; rc.::i C~[I. de la pente continentale sénégalaise au moyen de ca-
siers.
Ces derniers sont de deux types :
- l e s c a s i e r s “Kavels” de forme cylindrique (0.68 m de long ; 0.43 m de
diametre l a t é r a l ) ;
- les casiers tronconiques (1 m de diametre de base ; O,6 m de hauteur ;
0,27 m de diamètre supérieur).

1000 m- 7
..- i’ i, !’
S E N E G A L
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Ror; ‘.. .J
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BISSAU
12”
1
l-fli- --.2
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Fig. l.- Position des 7 radiales utilisées dans la pêche au casier
des crabes rouges profonds.

Chaque filière est constituée de 10 casiers distants entre eux de 70 m.
Avant la pose qui s’effectue le soir vers 19 h, chaque casier est boëtté
par environ 1 kg de poisson de chalut. Les filières sont relevées le matin
vers 7 h, soit environ après 12 11 de pose.
Pour des contraintes techniques le choix du plan d’échantillonnage
s’est orienté vers le système des radiales. Sept transects couvrant la to-
talité de la façade maritime du Sénégal ont ainsi été définis (fig. 1).
Compte tenu des travaux antérieurs, réalisés en Afrique, sur la distribution
bathymétrique de Jeriior! maritae,
nous avons décidé de prospecter, pour cha-
que radiale, les profondeurs de 300, 500, 700 et 900 m.
Le bilan de ces campagnes qui se sont déroulées entre Octobre 1982 et
Juin 1984 est de 189 poses de filieres, réparties en 12 missions.
2 .
C O M P A R A I S O N
A N A T O M I Q U E
E N T R E
L E S
D E U X
E S P E C E S
Nous nous limiterons ici aux principaux caractères morphologiques sus-
c,aptibles de discriminer aisemment les deux espèces (fig. 2, 3 et 4) ~.
- ije;.p/Jc
J;!
,;:fj’,

: .
F
-y
LPZL~ jresente sur le bord antérolatéral de la carapace cinq
dents qui sont bien développées alors que chez Geryon flaritae elles sont
beaucoup moins saillantes : la deuxi5me et la quatrième sont même très peu
marquées ( 1) . Signalons cependant que les juvéniles de Ger$on rna~'ii;t~t? ont
leur première, troisième et cinquième dent du bord antérolatéral de la
carapace qui sont très marquées. Ce caractère disparait au cours de la crois-
sance des individus e
De façon analogue la dent sous-orbitale interne (2) est plus grande
cilez i;~~rp;~ zfj’inL3
et peut être visible dorsalement.
- Les pattes ambulatoires de &zryr~~n inffinis sont plus fines que celles
de ,.~PUC’YL t:;a13i t-ae I L’épine qui marque le bord inférieur du mérus (deuxième
a.rtic:le) chez la première espèce n’existe pas chez la seconde (3). Le bord
externe du carpe (3ème article) est lisse dans un cas, rugueux dans L’autre
(4). La forme du cinquième élément de la patte (dactyle) est aussi un exel-
lent caractère ségrégatif. Etant comprimé latéralement il a un aspect fal.ci-
Eorme chez 6.. rjj(>n afj'inis tandis que son applatissement dorso-ventral le
fait plutôt ressembler à une spatule chez i;eryon maritac (5) ; ce dernier
caractere est décrit par MILNE EDWARDS et BOUVIER (1894 ; fig a et b, p. 43),
- Enfin, pour finir cette rapide étude anatomique, on peut signaler
l'aspect saillant des épines du carpe (6) et du mérus (7) des chelipèdes de
i, P$;:u qj‘,:r,i's, qui contraste avec leur farme émoussée chez Gergov! wzwit:.z.
Signalons que des illustrations de ikyon affinis sont données par
DOFLEIN (1904, pl. 33 et pl. 34) et par BOUVIER (1922 ; pl. VI) bien que ce
dernier fasse allusion à Geryon quincpe&ns.
3 .
E T U D E
BIOMETRIQUE
3,l. CdQIX DES VARIABLES ET DE LA DROITE D'AJUSTEMENT
Les variables étudiées sont :
- la largeur de la carapace, mesurée avant la cinquième dent antéro-laté-
rale ;

t-1
c.-

Figure 3 a). - Vue dorsale de la carapace de Gerzp affinis.
b ) e t c>.- Vues ventrales de Gergon qf”~inis et de
Geryon marihx.
6
P
Figure 4 a) et b) .- Pattes azbulatoires de G. affinis et de G. q&:ltzs
c) e t d).- Pattes machoires de G. a”cf-nis et de !Y. maritae,

- la “longueur” de la carapace, entre les deux épines centrales du front
et le bord dorsal de la carapace ; ces notions de largeur et de longueur
sont toutes relatives chez les crabes et ne sont conservées qu’en r4:Eérence
â l’axe de symétrie du corps ;
- la longueur du mérus (deuxième article) de la cinquième patte ambula-
toire gauche ;
- la largeur de ce même article ;
- la largeur de l’abdomen (entre le 3ème et le 4ème segment abdominal)
chez les femelles ;
- la hauteur du propode (quatrième article) des chélipèdes droits,
Toutes ces mesures ont été effectuées au mm près.
La comparaison sur la relation poids du corps en fonction de la lar-
geur carapace ne sera pas présentée dans ce travail. En effet les statisti-
ques de l’équation de cette relation sont soumises â des variations saison-
nières qui peuvent provoquer une interprétation erronnée du test de compa-
raison lorsque les distributions des fréquences de tailles ne sont pas com-
parables (MOUNEIMNE, 1981). L’étude sera faite en séparant les sexes. Le
modèle genéral qui exprime la relation entre la longueur d’un organe ou d’une
partie du corps â une longueur de référence peut s’écrire ainsi :
bi
Y
= ai * Xij
i j
* Eij
OU,
ce qui revient au même, après linéarisation logarithmique :
LOg (Yij> = hi . LOg (Xij) + Ai + LOg (eij) ; Yij et Xij étant respectivement
la longueur à comparer et: la longueur de référence du Jème poisson de 1’ espè-
CC+Z i, bi et Ai (avec Ai = Log ai) représentent la pente et l’ordonnée à
l’origine de la droite d’allométrie. Les résidus inexpliqués Log. (t:ij) sont
supposes de moyenne nulle, de même variante, et n’être pas corrélés entre
eux*. Dans une deuxieme étape cette procédure sera utilisée, aux changements
d’indiçes près, pour comparer les sexes au sein de chaque espèce.
Le choix de La droite d’ajustement est conditionné par la nature des
variables étudiées. En effet dans le cas des relations d’allométrie aucune
des variables n’est certaine ; elles supportent toutes une composante rési-
duelle aléatoire qui rend compte non seulement de l’erreur de mesure mais
aussi. de la variabilité interindividuelle du matériel biologique (GROS, 1979).
Comme il n’y a aucun raison de minimiser la somme des carrés des écart.s ré-
siduels uniquement sur un axe, ce qui est le cas pour les régressions pré-
d ictrices, il est preféreble d”utiliser l’axe majeur réduit (RICKER, 1973)
dont la formulation est de la forme :
s
(y-y) = $2 (x - X)
X
En ce qui concerne le problème de .la comparaison des droites d’ajuste-
ment, nous avons toutefois employé les régressions prédictrices. En effet,
bien que des tests sur la comparaison entre des axes majeurs réduits exis-
tent (KIYRAT, 1967), il nous était plus simple pour des questions de logi-
* Dans le cas des relations d’allométries, il peut arriver que la covariançe
residuelle ne soit pas nulle en raison : soit de la pléïotropie d’un
gène,
soit de réactions somatiques similaires vis-à-vis d’une contrainte environ-
nementale (KUHRY et MARCUS, 1977 dans GROS, 1979).

ciel statistique de procéder à une confrontation entre des droites des moin-
dres carrés. On remarquera que le produit de la pente de l’axe majeur réduit
par Le cœfficient de corrélation donne la pente de la régression prédic-
trice. Ces deux statistiques seront donc très voisines lorsque la corréla-
tion sera élevée.
Trois options dérivées du modèle de base seront testées :
1) LOT (Yij) = bi Log (Xij) + Ai + Log (Eij) ; l’effet “espèce”’ porte
à la fois sur la pente et sur l’ordonnée â l’orrgine.
2) Log (Yij) = b . Log (Xij) + Ai f Log ( E;j) : seule 1’ ordonnée à
l ’ o r i g i n e :st soumise à l’influence de ce facteur, autrement dit les deux
droites sont parallèles.
3) Log (Yj) = b l LOg (Xj) + A + LOg (Ej) ; les deux droites sont con-
f’ondues.
Le test du parallélisme se fait en comparant la somme des carrés des
écarts résiduels (S.C.R.) du modèle numéro 2 par rapport â celle du premier
qui étant plus complet sert de référentiel.
S.C.R.2 - S.C.R.l
d.d.l.2 - d.d.l.]
Rl,i: =
ou R suit une loi de
S.C.R. 1
d.d.1. 1
FLSHER p o u r (d.d.Q - d.d.1.; ; d.d.l.]) degrès d e l i b e r t é .
Lorsque ce test du parallélisme conduit au non rejet de l’hypothese
d’ égalité des pentes, on effectue la comparaison des ordonnées à l’origine.
ce test se realise de la même manière que le premier, le modèle de reféren-
ce devenanL le second.
3.2. PRINCIPAUX RESULTATS
Les paramètres de droites d’allométrie sont présentés dans le tableau
1:“. Sans trop s’attarder sur ces résultats, remarquons que dans le cas de
la relation longueur carapace-largeur carapace de Geryon mtxritac, La pente
sembl.e diminuer de Pointe Noire à Dakar, quelques soit le sexe (Tah. 2).
Ne disposant pas des statistiques indispensables au test de MAYRAT
( 196J’),
nous nous limiterons â cette constatation.
* Des statistiques plus détaillées sont contenues en annexe 1 afin de permet-
tre une éventuelle comparaison entre les Geryons récoltés au Sénégal et ceux
peuplant d’autres zones géographiques.

Y
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.-=-.-.~-.-I_
3ELATION
I
r--------
-
-
1
j Longrreur c a r a p a c e
!
3
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largeur carapace
-, .__-.l,-.--
t ongueu r méru s
/
largwr carapace
1 argrur mé rus
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longueur mérus
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_, __-l.“-.“.----lll
kuteur du chelipède drc
-----m--m
,S,~~~yrg,eur’de la carapace
-~--.
largeur de l’abdomen
/
largeur de la carapace
_-__ ” ___--.- -----.--
Tableau 1.- Paramètres des droites d’allomètrie Log Yij = bij .Log Xij + Aij
par un axe majeur réduit, pour les deux espèces et: pour cha-
que sexe.

ZONE D’ ETUDE
- - -
--I.~
POINTE NOIRE
._I_-
- - - -
--.----
‘Tableau 2. - Estimation de la pente et de son écart-type dans la relation
longueur de la carapace/largeur de la carapace (axe majeur
réduit) pour Geryon mri km. Les données relatives à Abidjan
et Pointe Noire sont extraites de LE LOEUFF et al. (1978).
3.2.1. Comparaison entre les deux espèces :
Sauf dans quelques relations (t.ab. 3) comme celle entre la longueur
csrapace-largeur carapace chez les mâles ou longueur mérus-largeur carapace
chez les femelles, les droites d’allomètrie différent avec des niveaux de
signification élevés. C’est particulièrement net dans le cas de la largeur
du merus et de sa longueur (mâles) et sur la largeur abdomen-largeur carapa-
ce (femelles), où cette divergence s’exprime dès le test sur les pentes.
Dans les autres cas, il semble que le taux d’allométrie soit voîsin ;
se-ules les ordonnées à l’origine différent significativement pour un risque
de 5 2.
3.2.2. Comparaison entre les sexes :
Les pattes ambulatoires des mâles sont plus allongées que celles des
femelles chez les deux espèces (Tab. 4) . Contrairement à Gerydn IKWi 15L~~, ,
Cette diffGrence ne porte que sur l’ordonnée à l’origine chez Gt:w~g<:?! :/J’j”~~~tl.:,
De la même façon la grosseur des pinces (relation entre la hauteur du
çhélipède droite et la largeur de la carapace) montre une différence qui
intervient dès le test sur le parallèlisme. Autrement dit, chez les deux
t?spèC:eS,
1~s mâles ont des pattes machoires plus volumineuses que celles des
femel ies ; comme de plus ils atteignent des tailles supérieures, l’intérêt
qu’ils representent au point de vue commercial se trouve justifié. Le pre-
mler de ces deux caracteres sexuels secondaires apparait macroscopiquement,
conferant aux femelles un aspect plus “trapu” (fig. 2) que celui qui se dé-
gage des mâles (longu.eur du mérus-largeur de la carapace) ; il pourraît Et;re
utilis<
comme un critère discriminatif sexuel lors des campagnes d’évalua-
tion des stocks au moyen de photographies sous-marines.
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7
l
ECAKT- -i-
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-
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i
1
i,O1489
0,01181
-0,22003
0,05395
mâles
long.carnp.
affinis
0,98950
0,05154
-0,11217
0,24781
!
i
-4
I
--A
-l
maritae
1,02024
0,00463
-0,23826
0,02038
328
Larg.carap.
femelle
I
1,69 '
affinis
d
O,98303
O,O2780
-0,0983?
0,13?90
329
/
89931
JcfcJc
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i
1
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l
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I
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i 0,99716
0,01476
-0,456lZ
0,06850
/
178
i
3,11 1
179
f
18,53
rr1âle.s
I
l
long.rn4rus
affinis
0,89779
0,05449
-0,01698
0,26231
j
/
maritae
0,02603
0,91462
0,11697
Larg. carap.
0,07174 f
affinis
0,29871
0 33576
>
i
I
I
maritae
0,022lO
-l,76546
0,09226
178
5,12
179
123,15
Larg.mérus
affinis
0,08492
-J*O6975
OP36557
I
9;
1
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I
I
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maritae
0,06630
-1,78420
0,25950
-t
136
(
tO,lO
1 137
1
11;;;'
long.mérus
affinis
0,14840
-1,85230
0,60150
Larg.abdo.
maritae
1,43158
0,01562
-2,76564
0,06933
458 / 27,77 / 459 / 106,06
femelles
/
-t
Larg.carap.
affinis
/
0,97583
0,08505
-0,747lO
0,39910
Haut.chel.
maritae
1,06660
0,01170
-1,54890
0,05430
mâles
l
Lnrg.Carap.
affinis
1,15170
0,07040
-2,06220
0,34040
/
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Tablenü 3.- Comparaison entre les droites d'zjustement pour q:elqucs relations d'allom~tri~ch~z
!I . Tp+?*t<ri, et < .
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* ;k -2 = Significatit 2 tJ,I 2

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4 .
D I S T R I B U T I O N
G E O G R A P H I Q U E
E T
B A T H Y M E T R I Q U E D E
GERYUN
AFf7NI.S
C:ontrairement à Ct?Y>yc!n mari tm, ce crabe est très rare sur la gente
cnntinentale sénégalaise OU les captures ne dépassent jamais un individu
par opération de pêche (tab. j ).
Pfd.
DATE
RADIALE No
POSITION
SEXE
Larg .
(ml
(cm>
-~-
.-
-
-
27.11.82
Nd, Kayar 5
15.04.4N
900
M
7
17.26.6W
~
--+----”
06.02.83
Nd. Kayar 5
15.00.7N
500
M
1
! 7
f
17.23.OW
-
-
20.07.83
Nd, Kayar 5
15.03.6N
500
-_
17.22.313
- - - - - -
OS. 12.83
Mbour
14.28.4W
500
M
17.36.4W
-----l 8---_
05.12.83
Mbour
14.28.7N
17.39.4w
25.01.84
Peulh
6
15.42.8N
M
8
17.04.4w
25.01.84
Y eulh
6
15.44.9N
M
9
17.08.7W
-.--.
t
Mbour
4
14.31.2N
900
M / l6
17.39.3w
rableau 5. - Dates, positions des prises et largeur de la carapace mesurée
au cm inférieur des individus de Geryon affixis (M = mâles,
P = femelles), récoltés sur la pente continentale sénégalaise.
1~ situation est par contre différente sur la montagne sous-marine
u Lte “Dôme de Kayar” (radiale numéro 7)* où les rendements en Cc~qt,~l t::~q~?l: -
,z.,‘;2 l.sexes confondus) peuvent atteindre 7 à 8 crabes par casier (fig. 5),
-
- 1 _ - -
Les positions de la radiale numéro 7 sont. les suivantes : - latitude ent:re
15”.42’.0. e t 15O45’0.N
- longitude entre 17’.45’.1. et 17”.46’.9.~.