REPUBLIQUE DU SENEGAL INSTITUT SENEGALAIS ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
DE RECHERCHES AGRICOLES
RURAL ET DE L’HYDRAULIQUE
1-111.
DIRECTION DES RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS HALIEUTIQUES
-----------
RAPPORT SCIENTIFIQUE 1991

PROGRAMMES ET OPERATIONS DE RECHERCHE
MENES EN 1991
PROGRAMME PECHE SARDINIERE
1 : Collecte et traitement des statistiques de peche
2 : Biologie des principales espèces
3 : Evaluation de l’abondance et de la répartition des
petits pélagiques côtiers par écho-intégration
4 : Exploitation rationnelle des stocks.
PROGRAMME PECHE PELAGIQUE HAUTURIERE
1 : Collecte et traitement des statistiques de la pêche
thonier-e internationale au port de Dakar.
2 : Biologie et écologie des thonidés et istiophoridés de
l’Atlantique tropical.
3 : Biologie, écologie et dynamique des stocks de petits
tonidés des côtes sénégalaises.
4 : DInarnique. évaluation et exploitation rationnelle des
stocks hauturiers .
5 : Modélisation de la pêcherie thonière de l’Atlantique
Centre Est.
PROGRAMME PECHE CHALUTIERE
1 : Collecte et traitement des statistiques de peche des
flottilles chalutiëres
2 : Biologie et écologie des principales espèces démer-
sales côtières et profondes exploitées
3 : Dqnanique et evalualion des ressources demersales
4 : Gestion rationnelle des ressources dérnersales et
aménagement des pêcheries chalutières.
PROGRAMME PECHE ARTISANALE
1 : Etude de la pêche artisanale SUI- la Côte Nord.
2 : Etude de la pêche artisanale au Cap-Vert.
3 : Etude de la pêche artisanale sur la Petite Côte.
4 : Etude de la précision des stalisliques et Recherches
de modèle d’évaluation des ressources exploitables
par la pêche artisanale.
5 : Technologie des engins de pêche.
6 : Modélisation de la pêche artisanale ua Sénégal.

PROGRAMME ENVIRONNEMENT
1 : “Surveillance en routine du littoral”.
2 : “CIRSEN ou circulation et mécanismes de production”
dans la zone maritime du Sénégal.
3 : “Physico-chimie et dymanique du phytoplancton dans
dans l’estuaire du Saloum.
4 : “Production primaire dans l’estuaire du fleuve
Sénégal.
PROGRAMME UTIS
1 : Océanographie
2 : Climatologie
3 : Estimation de la pluviométrie
4 : Traitement des images sopt
PROGRAMME SOC10 ECONOMIE DES PECHES
1 : Analyse macro-économique de la pêche arlisanale
2 : Valorisation des produits débarqués par la pêche
artisanale
3 : Systèmes de produclion et de distribulion dans le
secteur des pêches en Casamance.
4 : Economie de la pêche industrielle.
PROGRAMME SINE SALOUM
1 : Physico-chimie et biomasse phytoplanctonique
2 : Bio-ecologie des poissons
3 : Exploitation des ressources halieutiques
4 : Bio-écologie et exploitation des crevettes
5 : Socio-économie des pêches
PROGRAMME CASAMANCE
1 : Etude de la pêche arlisanale en Casamance
2 : Etude des système de production et de distribution des produits
de la pêche en Casamance
4 : Etude de la pêche artisanale de crevettes en Casamance.

I N T R O D U C T I O N
L’objectif principal des travaux efkctués par le Département des Recherches sur les
Productions Halieutiques est resté le même : la gestion rationnelle des rwso~tm.~es
halieutiques des eaux sénégalaises et l’aménagement des pêcheries dans le st’ns d’une
optimisation. de l’exploitation d’une valorisation de la production donc d’une meillel u-e
rentabilisation
des investissements réalisés dans le secteur.
L’annee 1991 a été marquée par une diminution globale des ressources. Les l’onds (de
contrepartie des accords de pêche CEE/SENEGAL (ressources financières principales CLU
CRODT) restent les seules sources de l”inancement de l’ensemble des aotivites de reclwrc~he
du Départentent . Les incertitudes dans I’acquisitioii d’autres hnancen~ents iml,osen cites
mesures d’austerité prejudiciales a une prise en compte globale de tot~tes le5 activités
scientifiques prévues au cours de l’annee 199 1.
La vétusté de l’environnement inlormatique du CRODT a îait l’objet tl étude en
rapport avec la Direction générale de I’ISRA. Le principe du financement de son
renouvellement a été accluis dans le cadre de la Z!ème phase du Projet Banque Moridialc.
Par ailleurs, le Département a @té comme par le passe l’objet de nornbrwses
sollicitations de la part du Ministère Délégué Chargé de la Mer principal bailleur de i’ord du
CRODT.
Enlin on notera également que cette année a été marquee par la mobilisaricin Ide
l’ensemble des chercheurs dans les réflexions sur la restructuration de L’ISIU. ::
restructuration du personnel, des programmes de recherches.. des structux-les et de
l’organisation de 1’ISRA.
Malgré tout. les programmes de recherches clans leur ensemble (9) or il éttr nleilés à
terme.

La dém;trche choisie est toujours identique ti celle qui avait 616 prCciséc> dans les
précédents rapports, c’est-à-dire qu’elle consiste à étudier les stocks non st-ulement en t;mt
qu’entités biologiques mais egalement à travers leur système de production Ntius ;~~IIS
ainsi privilégié l’approche globale ou multidisciplinaire qui seule permet d’intégrer
1’e:nsemble d.es facteurs (biologiques. environnementaux, sociologiques, historiques et
éconorniquesl inter-agissant au sein du système de production aquatique et qui, 6galeme nt,
permet de fo,.lnlir aux responsables du développement et aux opérateurs @conomiques c-les
fondements (jolides de choix en matière d’aménagement et de gestion de pecheries ou de
valorisation de productions halieutiques.
le Département est implanté à Saint-Louis, liayar, Dakar (laboratoire centraux du
CRODT), Mbour. Joal et Ziguinchor.
Le Directeur des Recherches
sur les Productions Halieut iques
D. TOURJ3

PROGRAMME PECHE SARDINIERE

PROGRAMME PECHE SARDINIERE
JUSTIFICATZON
L.fZS
sardinelles tqui contribuent a. plus de la moitié des debat JuerqerIts
au
3énég al
!-epr&ent:ent aussi
l a r e s s o u r c e q u a n t i t a t i v e m e n t ;a plus
!rnportante d~,r pa,js avec un potentiel fluctuart de 200 ;31 350 C0I torines. : ,e
est

inégalement exploit&
le long de la cbte, la quasi-totalit& de !“efSo:-t de
peche s’exerçant
SUI’ la
P e t i t e CBte
t a n d i s q u e l a C:asami3nre -:st
prat~quemen? inexpEottée.
1-a péche sacdiniere génère un grand nombre d’emproi, tant ilr.~ n, ,i(:iru
artisanal avec
la transformation
traditionnelle qu’au niveau rnd~sfr*ie .IVN
/a i;ongélat:ion et la conserverie.
Ile plus les
sardinelles, du fait de leur abondance et de ~SSII” -zaif,ie
p r 4 -
c;onstituent ~V+I é l é m e n t d e b a s e d e l a n o u r r i t u r e
d e s P~.~~~J~C~~~LYIS
r1 ver ai nes.
Les stocks. de petits pélagiques côtiers effec;tlJerri
ces
trr gr’atlcms
sa~j3;~nnières d u s u d du
Maroc à !a G u i n e e Bissau e t l a . g e s t i o n de le,(r
e:~pic:Atatiot~
devrait se
Faire sur
une base sous-régionaie,
d’autwt p Lrs
(Ju‘j;,:;
sort soumrs à d e s
fluctuations naturel les d’abondance impor tctn”:os
esseni.ielIement fiées au.< conditions hydro-dynamiques.
L’ensewrbie d e c;es é l é m e n t s e x p l i q u e l ’ i m p o r t a n c e q u e
: $l
CI?~.;i.l’T
accorde au programme pêche sardinière dont. les objectifs sont :
.- collecte et analyse des statistiques de pèche ;
- identification,
localisation et estimation des potertiel:; ;e
i;apture des espèces exploitées ou exploitables ;
.- acquisition
d e c o n n a i s s a n c e s s u r ia bioiogie et z
I:x)n!l)cirternr~n? d e s especes e n
r e l a t i o n a v e c l e n i v e a u d’explo;-lstion t2t
d’hydroctimat ;
- analyse
de l’état
des stocks
p o u r ieur
gestrorr
ratronnelle er l’aménagement des pècheries.

MOYENS HUMAINS
.I , cl .
LEVENEZ :: CRSTOM - b i o l o g i s t e d e s peches
Coordonnateur de programme
6”
SAMB
: ISRA - Biologiste des pêches
en stage depuis septembre 1990
A*
SARRE
: ISRA - Electronicien
1.
sow
: ISRA - Statistiques
d<,r:‘t : en stage a I’i:.B..O. sur les méthodes d’étude de reprod~~ctor c,Ie.:
les poissons.
OPERATIONS DE RECHERCHES
Re$rat.ic?n ‘1. : i::ollecte et traitement des statistiques de pèche.
ilp.6.ral.1..n. ..2 : Biologie des principales espèces.
OP.6.ratJo.n...3 : Evaiuation de l’abondance et de la répartition dtibs
petits pélagiques côtiers par écho-intégration.
si%,& ax!.un. ,,A : Exploitation rationnelle des stocks.

OPERATION N” 1 : COLLECTE ET TRAITEME:NT
DES STATISTIQUES DE PECHE
1 s DESCRI~PTION
cette
opération
se déroule a ce port de Dakar’
par
I,‘r pï>c;:‘ie
industrielle et à Mbour et Joai pour la pêche artisanale.
t.s collscte des statistique
est une activité de base primot daaic &
l’évaluation des ressourc~es : les informations suivantes sont recuaiiii~36 :
“11 ;i Dakar
: échantillonnage quotidien et exhaustif Je: 13
f!ot:iilc sardinière dakaroise avec. récolte des efforts de pèche (dur&, i tiu,
ronrttre de coups de filet) des prises specifiques et des structures de taill::!~,
dans les d5barquements ;
4 M bour et à foal
: récolte quotidienne des eftortz ci.5
p&ht? (norr,bt e do sorties de pirogues armées ci. la pêc.he pélagique cOt~E:r~::)
et écharitiltor~nage
un Jour sur deux au niveau
d e s débarquemenrs +.>/Y(,
r ec;rJl “e:
d’Informations i d e n t i q u e s à c e l l e s r e c u e i l l i e s p o u r i-1 piltct~t\\
ind!Jc.trii;llg.
L.es jeu rs
d’enquete, 20
a 25
% des
pirogties ‘tic :“,Y
échantii!on:3ées.
:, 1
!;oJage, la saisie ,
la v&-ification et le traitement de i.etr: cf:tr*. II&!~
se
i3it au
{ZRODT annuellement est publié le bulletin des stati:>:iq:..ie:? :j-! la
p&21e des petits pélagiques côtiers au Sénégal.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1991
- Pu 3licat.ion des statistiques de pêche 90 - 18 2OO tonne-s au ~;XX‘:
I Rérjuc;tion d e l ’ a c t i v i t é A . Sea food - A c c r o i s s e m e n t (:lf?
‘ix.,f ii i J:(r
SFJCU:;,
35~11~1 (le la f l o t t i l l e t r a d i t i o n n e l l e d e s s a r d i n i e r s dak.aroi.;. i”t21’:o. ;:
total a 4im n~.~é de 36 % mais cela a été compensé par une forte EIugffi~rrtatil..:ti
dE‘S
rendenent de i54 % du fait de la modernité des bateaux ncuveIlt.?men: -:,is
trés dans la pêcherie.
li faut noter que
ces rendements on: été artific;:ellemenr red ii::< i:,i(;r
mari 3 tue de marc hé.
Pour 1.3
première fois depuis 1980, une flottille non nationale a spetf; &
dan’2 les eau <
sénégalaises dans
le cadre d’accords de peche swc: ~::w~wt
de .^1
Sociate IMAGE 1..
Elle a capturé 25 000 tonnes de peti.ts pei%ig q+41t4
cotiers.

9
OPERATION N” 2 :
BIOLOGIE DES PRINCIPALES ESPECES
1. DESCRIPTION
:C:ette! opératicn
a pour o b j e c t i f l’étude d e s prlncipaur;
pa!‘a.rrrecl’&
b i 0: ::>y i q u e5 ri es
esp&ces de poissons pélagiques
cmers,
notammei‘t.
‘:,et J >.
concernant
la croissance,
les relations
taille-,poid.s,
l a reprccluC,T.~(.:r’t.,
I”allmentati.-4n ;
ces informations
sont indispensables à la c.;ompréhettçior C;L~
r;c~mp~rtemw~ t
e t de la d y n a m i q u e d e s p o p u l a t i o n s ; e l l e s entr~en~ ~;c~mw
paramètres dans les modeles analytiques,
2. RESULTATS OBTENUS EN 1991
ie sui\\ii
mtnimum déjà adapté en
1 9 9 0 p o u r l ’ é t u d e d e s dsn0.423
bic~a~:.yiques a
&é maintenu pour la même raison que précédemment, ii sapait”
ie manque de moyens humains.
La collecte de données
et leur saisie informatique SC:! poursu~~enr ir4
CRCW d e m a n i è r e à rr’avoir
pas de coupures dans la série hisror~~ue Gir!
de permettre dans le futur I’exploit.ation et l’utilisation de ces informstrcjr~s.
le financement dégagé pour
cette opération et le temps techr!ic;t:trs
n&cessai r-es
sont restés
c o m p a t i b l e s a v e c l e c a h i e r d e s c:harges -JLI
programme.

QEPRATION N” 3 : EVALUATION DE LA BIOMASSE
PAR ECHO-INTEGRATION
1. DESCRIPTION
Les campagnes d’éçho-inthgration ont un triple objectif
- kvaluer et suivre l’évolution des biomasses des ..;L.XKS
de poissons pélagiques
c&tiers, d a n s l e s z o n e s o ù 1;s aont exiJiio :tiFù
et
également dans les zones où
ils ne subissent auculre exploitation comw ia
Casamance et
où seule l’acoustique esr actuellement capable de fournir CI%~
indices d’abondances.
- étudrer la localisation des différentes espéces pw“ zn
déG.,iw les =Iéplacements en fonction des conditions hydro-climatiques.
- étudier le comportement des poissons pour d’.;ne rat?
améliorer la pr&,ision des estimations par
acoustique et d’autre part pt:ur
folirnir &
la profession
des éléments
susceptibles d’améliorer
U?s
rendement:;.
“lusieurs Studer
& Cara&t-e m é t h o d o l o g i q u e s s o n t nécessa r »s a
i’amkl ioratiorr
des &aluations acoustiques et sont menées
dan 5
c E:
;.acl ri!
d’op&ations ponctuelles comme mesures d’index de réflexion ac.::ustiqw,
faisabi;Iité efi petits fonds ou dans le cadre d’études th6oriques pius ICJrIgIAes
(éturvies de traitement du signal effectué dans le cadre d’un st-agti ae II)t:A
par Mr. 6. SAMB).
Cette cjpératiort
bénéficie du concours scientifique International (&A.::.-
:::FACE), participe à plusieurs réseaux d’acousticiens (réseau francoptww et
réseau Caraïbes
j.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1991
- La saisie informatique de I’ensembie des données
r-el at i ‘v e:3
a _II x
r:iitn pag n es de
prospec+ion acoustique réalisées par le CROIT 9 été cbfiec:,fl,,&e
et ,es informations structurées en base de données.
-. L’accueil d’un
stagiaire de DEA, Mr.
Nicolas BEZ a acwtr 1 uué CI ia
t-Bai~satit:on
d’une étude
méthodologique des
relations
e n t r e der;:3i-5s
acoustiques: ::ies populations de poissons observées de Jour et dt:,! itu11 a
prcrimité c e Dakar : cette ëtude a montré l’existence d’une double trrigr ~QC::*,
a la fois riu large vers la c0te et de la profondeur vers la surface etltre ,G

&Xir-
e-t !a rouit. E;lc! a également montré que plus de 80 % des poissç~ts
cititec,tés sont sittiés dans les 15 premiers mètres sous la surface.
- Le DEP d’acoustique effectué par Mr. EL SAMB a pt:r’m.c. .i%
dtimimtret- à partir de simulations que l’élargissement de la bande arr~elru~~?
l a !in&aritd .le t’Bvtjluti<;;n de l’énergie en fonction du nombre de CIL~~. .,e’.:e
th&.+lmit- vc. Gtre testée in situ sur des bancs de poissons du &%&gai sfij: ~.fe
préc:i;6r s i !.ine correction est necessaire à apporter à
I ‘évaluation L:4t a
biomasse das bancs.

Il
Urre étude méthodologique a été réalisée en Baie cre Goree ;:J~;Is 41~ns
12 iji.~loi.irn qui a p e r m i s d e m o n t r e r q u e l ’ a c o u s t i q u e , maigre U;~S; px~~~.es
Gmt r-ai rl te:;,
est utiIisabIe dans les petits fonds pour notamment i;e~rir~ !a
i-pparfitior spatio-temposelie d e s copulations, mesurer les flu:l. mi<lr-&Ir 2s
dan;
les biAons et ptobablement q u a n t i f i e r l a
biomasse presente dw;s les
bra5
impclrtan%. Elie a égalemenl. permis de confirmer qu’aucufie ~.srrt~k~i~‘ite
Ce ~:‘cjppo~.c? 9 la :-éaiisation d’une !Jescription bathymétrique dti ,zettt: LOI:~~,
..
Les
cher-chaurs du progcamme ont participé au i>remier’ ~~c:cI~J~ tic
rrau;tii francophone
dcxv!. l ’ o b j e c t i f é t a i t d e r é f l é c h i r s u r I*x~c up~k~t; je
l’espace par les organismes aquatiques.

OPERATION N” 4 : EXPLOITATION RATIONNELLE
DES PELAGIQUES COTIERS
JUSTIFICATION
c:,ett+
opération
concours à
la synthèse
d e s t r a i s ci,& ~*.I~IIS
préc:2dcntes. Elle d$xt permettre d’;lne part d’estimer le niveau d’exi: lo~txti .NI
5 J I^ : ,3
CO-:e sériégaiaise m a i s s u r t o u t , e n i
incluant les donn&s &J: ,;&:!~e
arti.;anaie, les
donn6es des pays voisins exploitant les mQmes star.+:; e”: ~E?S.
d~~~~~éers e~lv;<-or7t~errlentales CI l’origine de fluctuations naturelles ri’at.xxd TU~.. 2
de p r3posf:r
une analysé:
de I’&v4ution des stocks ei des pêc.!-ter GS ti* .:e
{“l rt:qms& r
1.~11 schéma pertinent de gestion des stocks au niveau ~~.::~l:Ic~t-~~xf ,zt
sous--r-égionai.
Les résultats de cette opér ation sont très souvent iss:.~s cie$, tr‘cr./.5:ux
:Gi
d :;&. d.zLnc: des groupes de travai! internationaux ; les rc!c;ornmanda2,ii)r~.~. ;iu
1 I i ‘J 9at.r
na.tic )nal SOr!t
principalement basée5 sur les r6sultxts de; ~.,~~m~;iigi\\t;s
de prospection acoustique.
RESULTATS OBTENUS EN 1991
AucLnf,i rBuni0n
d’évaluation n’a eu fieu
en 1931. Plus4eurs ~*if!i~!~.i~f~5
pr&~minaires à
la 3éliv rance de Iizences de pêche ont été tenue<; a 1s~ LWM
Pi. <Iii
Minist&e de la mer. Quelques notes techniques snt Gté réali:xezS Y .:t?
sujet.
La
recherche de moyens pc:ur
l’organisation d’un grwpe ~;e tt Ii\\ .iir
:-J~O les sardinelles en 1993 a été initiée.

13
BILAN DES DIFFICULTES RENCONTREES
EN 1991 ~~~ PERSPECTIVES
STATISTIQUES
Pas ce problèmes pa.rticuliers sur
a collecte et
ie trF~jtCI:w.$1..1~
.+? II
r-+wt;r?e des données de Dakar, Mbour et Joal.
Par cc31 t t-e,
il est difficile d’obtenir dans des délais r-a~sor~ni?t~l~::l I es
infor-matiot\\s relatives aux flottilles opérant dans
l e c a d r e 3’~i:~,;~d;~ i.ie
pêc,t~e et re débarquent pas à Dakar.
La rei;truc.tLration d e s p r o g r a m m e s a u CRQDT impliqueru IJzL~:~ :,iti
j3r~wi2t. temps que les statistiques de Mbour et Joal soient çoilect.ée~~ :U~S Iti
r.esFonsabiIité du programme pêche artisanale et ensuite ~C)LIC; la i.utui’e r,iu 12%
“cel;liie stitistiques” qu’i: est fortement envisagé de wéer- au CIWD’ .
BIOLQGI E
l.‘inw+fisanvr d e m o y e n s es p e r s o n n e l a c o n t r a i n t à rVj~r;~t? x:;:t:
gpe: iii.irjn
à un
ctiivi
minimum.
bӎchantiIlonnage a et& :ԎC:tiit fti
2,”
i nfwmatior~s
sont stockées
sut
s u p p o r t i n f o r m a t i q u e p2ur
! i-31 tt’1’1l?r!t
uitérieur.
ACOlJSTIQllE
Auc~nt~ campagne
de pt-ospwtion g&nérale d
u

plù.tenu c,ISr’itlrzt.:n ~1:
stinégambien n ’ a
6% pwgrammée p a r m a n q u e d e moyens humiliyj:z+ ; .n
r;her.c:hr;ur de programme effectuait un DEA d’acoustique à L’ICPI de ,..“y’~.
Il faut des h présent et impérativement envisager le remplacc*n~nr ;Q
mstériei awtistique du CRODT qui est comme déjà souiignci dans le r;:paç:s?
s-<-;iwtiflqw
d e 1990,
techniquement et scientifiquement ûepa.~lS. I ,+s
quel~~tm
mi ‘siens de
recherche méthodolcrgique effectuées er.
091
I mt
mcJyi1 s-6 tJUb:
le mat6riel
ne fonctionne
plu c correctement dans zH;iinec. ($62
ses fon:.tions et une panne grave est envisageable à court terme.
A p r è s !e retwr d u cherGhwr e n O E A e t a p r è s I’avq@~isi:ior~
Ji ,2
noliveau materiel, cette opération se poursuivra par :
._ jes campagnes de prospections générale6
riu t
;,aLJi;.:S
pet, v eut dc~n~!er
des informations wr l’étude des ressoaur-ces rwr e;A ;~~~:ii:+zr...,
en Casamariw notamment.
-. des missions
de recherches
méthodoloyi y ue:.r
gKl i,l
i1&te*-nri r7er Ii:
faisabilitk d’estimations de biomasse dans les petit:. ic.~lds q U1l
concentrent les jeunes recrues de sardinelles.

-’ des
recherches
sur la
propagation
des
O~IUi”S
xh,u5wques :tarw ,es f o r t e s concentrations de porssons afin ci’~tmh~t::~ ;a
prér;ision des estimations de biomasses.
-- des recherches sur la variabilité des structti “-C!:D ::G
c,~it:;.:entratioal de poissons sont à initier.
GESTION HA”I-IONNELLE DES STOCkS
1”. a t aw
de
d o n n é e s s o u s - r é g i o n a l e e t l a c;réatiun d’cnnt t.;e:rt ds
st&,t;iique aiA CRcXT facilite grandement la rapidité des analyse:;,
3: 1
est f o r t e m e n t
s o u h a i t a b l e q u ’ u n g r o u p e d e travail
s,u l
f (SS
:;,sr-dinelles réunissent les chercheurs de la sous-région et queiques e,K.pi$<“i.::,.
L1r-x proposition en ce serIs sera adressëe au COPACE.

E N C A D R E M E N T D E S T A G I A I R E S
BEZ
Nicolas
F rançai se
Ecolf3 des mines de Fcr’ltain~br~~a;,,.
Etudiant Bn gBostatistique
15 jours en mai 1 CW
i.J. L EVENEZ

PROGRAMME PECHE PELAGIQUE HAUTURIERE

16
PR~RAMME PECHE PELAGIQUE
HAUTURIERE
OBJECTIFS ET JUSTIFICATIONS
1. es t-sssources h a u t u r i è r e s s o n t d i s t r i b u é e s d a n s !‘enseriltie. 1~
l’Atlantique -:>ù elles effectuent des migrattons de grande amplitude. tl es
sc;rtt expioztees par différents pays, le long de leur parcours rriigrata,ir+.
l-e
Sénégal, de
p a r s a p o s i t i o n g é o g r a p h i q u e e t . d e 4a ti;~*te
prod;lctivi% de ces eaux
en thons tropicaux dispose d’atouts ma,eurs 2
exploiter dans ce
sec’teur, l a f i l i è r e t h o n i è r e e s t g é n é r a t r i c e ~i’emp~o::; :
envi ror;
40017 personnes.
Elle participe, par ses effets, induits % la rlréa’c:I.z~c
de r:chesse et au rééquilibrage de la balance commerciale.
Ces d i f f é r e n t e s r a i s o n s e x p l i q u e n t l ’ i m p o r t a n c e q u e iej =I(;~I JI.~&s
s&-&gaalais~?s accordent
à l’étude des thonidés et aux in~estisserwnrcj
::! i-1
matiérs de pêche et d’industries de transformation de ces espèces.
Les Dbjectifs du programme sont, de f-ournir en liaison au’e~. les ai~‘cc *cs
wganismec
t r a v a i l l a n t s u r les t h o n i d é s , l e s b a s e s s c i e n t i f i q u e s ~‘ut\\e
réyt~mentation contr6lant l’effort de pêche et la taille des ehons cap::ures a:::;
Atlantique tropical. En outre,
le suivi de l’état des stocks devra 4zwrnetti.e
au ?
autorités
sénégalaises
habilitées de
disposer des
81 émet-1 ts
,.i e
cofinaissanue5 p o u t- e n a s s u r e r
une gestion
rationnella 3u
t1i IE3t.J
inter-nationa! tout e0 préservant au mieux les intérêts nationaux.
Le second objectif est l’amélioration des connaissances sur la bioio;;ie
e:: Id
ccmyortement d e s
espèces en
v u e d ’ a c c r o î t r e l’efficacit& .:;e
l’exploitation.
MOYENS HUMAINS
7’. D3011F
: ISRA
- Biologiste des pêches
Coordinateur du programme
A. FONTENEAU
: ORSTOM - Biologiste des pêches
E. FWCHER
: ORSTOM - Biologiste des pêches
0, GASCUEL
: ORSTOM - Biologiste des pêches

17
OPERATIONS DE RECHERCHE
: !.l.!.C i IIX c..i s a ,I : Collecte et traitement des statistiques
de la pêche thonière internationale au port
de Dakar.

iL&!rira. fin &?.a .2 : Biologie et écologie des thonidés et
istiophoridés de l’Atlantique tropical.
r.k!tisa t..i m2. . ..3 : Biologie, écologie et dynamique des stoc.ks
de petits thonidés des c6tes sénëgalaises.
:&c~~. m. LA 1.2.x .., 12.4 : dynamique, evaiuation et exploitation
rationnelle des stocks hauturiers
Q&!c; i .LY&i il.Al..., a : Modélisation de la pêcherie thonier-e de
[‘Atlantique Centre Est

a-IPERATION N” 1
: COLLECTE ET TRAITEMENT DES
STATISTIQUES DE LA PECHE THONIERE
INTERNATIONALE AU PORT DE DAKAR
3.- DESCHI?TIQN
Le
re~uei i des
statistiques de pêcha constitue
un trâV&i
JC?
^ i
:
I+re
e:;:sentie~ à
:‘évaluation d e s s t o c k s dae tfionidés. C o m m e par ;Y c::~s::x:,
I’oper-ation a consisté à recueillir les informations suivantes :
. tes d&barquements
totaux et transbordements de tous les tW~Ir:it~s
au port de Dakar,
* les ii Jres de bord des tPol‘;;ers xndustriels débarquant & Gab..$r ; G;:S
i.,~res rrle bc.,r-d d é c r i v e n t j o u r par
j o u r l ’ a c t i v i t é détaiIi&e d e s ~hor:ie~ s
4 pcssition,
pr ises
par
espèce
e t p a r t a i l l e ,
t e m p s de pêche, nwib!~e
d’opératiofis de pêche, etc...).
L.‘en:;embie d e s d o n n é e s c o l l e c t é e s a u p o r t d e Dali ar CU .;CI~IS
fi!,5
lJ$j r:&$
c o n s t i t u e l e s f i c h i e r s d e basse qui
s o n t f u s i o n n é s d~i,c. t:,f+u;c.
Grwfenant de I’TCCAT (Commission Internationale pour
!a Cor~ser ,va-:iw rie::;
thonidéo #le l’Atlantique) c o n t e n a n t d e s d o n n é e s i d e n t i q u e s à ce l e s UC!.-;
;zutr.3?
fiottitfes débarquant dans i:I’autres ports de i’Atiantique. L:e: -f::i’!ii; -5
statistique:; a u n i v e a u d e I’AtFantique c o n s t i t u e n t e n s u i t e ia Lise
::j 1::s
analyses sur l’état des stocks.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1991
- F l o t t i l l e b a s é e à D a k a r
E ‘:
139’,
la, flcttiiie thonière basée à Dakar se compose iie t; ~wtnti~u:~~.
fra.7 ;ai::,, 3 c’wneurs espagnols, 1 canneur senégaiais. Notons que 2 ~a.nneu:‘s
tv-at-gs;aii:
ont effectué
chacun une mar6e en janvier 9; mais depui:. 11% sC:i’lX
plus opérationnels,
Les
captures totales de cette fiottilie s’élèvent à 9695 T en7 tfrwnerrt
débarquées.
au Sénégal.
85 % des prises sc+nt le fait des unit& frw\\(;ai!j, IL/
a, swt déba:*qués par Ier espagnols et 4 % par les sénégalais. Les .2pt~ii”‘~:s
obset-:-‘&es sont inférieures à celles de lCt90 E-1585 T en vaieur abjsoiile 61: ci
% c?n

valeur relative.
L’effort en nombre de jour de mer est de l’i4C tl:‘r
199? Eftr rctvClnc,he ii était de 3750 jours en 1990 soit une diminution CI~ GZ 26
par rapport a 1991.
Zette fi&tiIie exploite la sous région de la Maurltange à la ij~rn&!, iii.
te Cap-‘Ger1: de mai-juin à décembre à janvier.
-a Iccalisation g&ographique d e s p r i s e s p a r e s p è c e aiaw ,..iu~: if.+;
~~r~~~erwwtti: i,)dividueis par bateau sont fourqis au développement à Jes ? ty:s
d’expioitation.
Par ailleurs les résultats suivants sont obtenus :
- Mise en place d’une nouvelle proc&dure de correction des :;aptIxra.a

a~j'ttr~~ée%
Ja:is tes
{ivres d e b o r d à p a r t i r d e s débarquemenrs .;,at’:~
{t’,S
us1 nes.- Mi:;e en place d’un fichier- bateau regroupant les unItéS ~~~:p~c~ ‘~M*L
!‘CK;WI Atlantique
et I’Gcéan Indien pour iine meilleure standardisatior! CICSZ
~f’fw ts de pkhe et un suivi spatio-$emporelle de ces unités.
-. Finalisatron des statistiques
d e p ê c h e 1 9 9 0 e t pruducx,w ;jJI.jrt
ilCK. urnerit wumis
à ;‘ICCAT résumdnt I”activité d e l a pêcherie t!?o~&ti fl:3
if-r-ar~c;e, 0% d’ivoire, %négal, de 1969 h 1990.

20
.- Flottille étrangère
~,.a flottille tropicale de senneurs est composée prirwpaiemen~. G’G:‘II~CSS
esp:ignc81s et franqais qui exploitenr: la zone Atlantique e;ent r a i e.sr e:.: la? -cife
de GL;irGe et débarquent une partie de ses captures à Dakar.
l.es debarquements et transbordements de cette flottille artelyneli: HI
13cif :‘545C~ 1. E n 1990, i Is, étaient de 23800 - soit une augmentation ile . it?iCt
‘7 wrr-espondant à 49 % par rapport à 1990.
.-'. Autres pêcheries
i_ 8s p&.:heries
sportives de Dakar et de Saly portudsl aInsI ~:JE ~el.t!s
;1e:- Qatar-gt i e r s e s p a g n o l s e t p o r t u g a i s vxploitwt i e s e s p a d o n : . , 12: les
‘301; gai-$
~riwipalement sont
également suivies. Les traitemenrs de5 rf~ riees
et deb ft[. tles des observateurs ont fait l’objet d’un stage de mémoiI 2 .1cr ‘1’1r1
d’htude d’inghieurs agronomes.

21
OPERATION N” 2 : ETUDE DE LA BIOLOGIE ET DE
L'ECOLOGIE DES ESPECES DE THONIDES ET
D'ISTIOPHORIDES DE L'ATLANTIQUE
TROPICAL. EST
l:- DESCRIPTION :
Cette 0pération p o r t e s u r
i”étude et les amél~oratior~s des patwnstr~:ts
blci:gi~ques
et d:ynamiques des esp&ces pélagiques hauturieres ains: :l~-r~i! zIs,~b
:-
ch

ldistrib .itCon spatio-temporelle dc?s popuiations en forxtion des fa\\.‘wuï b :ie
i’en ~i:xx~nctment,
ces résultats devraient permettre
de
rend r.e
ii i,l :$j [
:,&a/ / stes
que
pot;si ble les
p r o p o s i t i o n s d e l a rechet-che w mal12::~e
cj’amét~nyerr-w~t des pkcheries thonieres de l’Atlantique-tropfcaî-est.
2 .- RESULTATS OBTENUS EN 1991
Cette c.~pération comporte plusieurs actions de recnerche :
- Echantillonnage plurispécifique des débarquements.
-. Marquage et recapture.
-’ Ec3lç:~gie des
espéces et &tude des rapports rie jelies- CJ li~i~~.. ~CC>
ilor~ I Iées de?
I’environnement ( t e m p é r a t u r e d e s u r f a c e , l.~ermo~:lir!e, ,:o’ .e
d”enrichissement...).
- Arrélioration et/‘ou
estimations.
d e s p a r a m è t r e s t-ric~l~y~q~~t~ &:;
p ri nçi pales espéces.
Les résultats obtenus pour
chacune de ces actions de rec.,he: V:E: c::I-~
fait l’objet
de publications
sxmises ti
I’ICCAT ou H lie& i lz!‘u’ I,idS
internationales.
Or;
a noté que le développement des pêches sous objets florta~~t:s en
1 991 (obsewS
tant T-:hez l e s s e n e u r s f r a n ç a i s q u ’ e s p a g n o l s j , T~L~LIE! ::e
modifier teaucoup
la configuration
de la
pêcherie,
entra.1 na7t
l., i-1
accr3i ssement
considérable des captures d’albacores
juvt;niles .l i i
5 h; :;).
Ciette &dol L ti0n
e s t b i e n stir
n8gative
~CR.J~ l a p r o d u c t i v i t é du; si.o~.,k.
(2 ‘ait+xre (2 $4 3 ans plus tard.,.). Des contacts devraient &re pr !s ~IITI~S
sc:ie:rtif Iques et professionnels pouf faire un bilan de cette évoiuticx :ec,~~~‘:e
mies pBé;heri-s, e t
discuter des danger-s d’une telle evolution qldi est: 1.~
ailleurs, sans doute économiquement peu productive idu fait. CIU ~trix
ie
vwte faible des petits thons capturés).

‘~ Très peu {de données de recaptures nous
s o n t transmi2;es
Li:‘:.‘te
an :1&. Les
informations recueillies
confi t-ment les migrations obser deez; ~-1.~ r
IC?S espèce.5
de thonidés majeurs (albacore. listao et patudo). Ge meme da11s
le cadre du programme de I’ICCAT, 80 m a r q u e s o n t é t é p o s é e s ;EU~’ cicfs
wi I I ers pEchés ~XW- la pêche sportive de Dakar. Les recaptures ~t:..c~~~t~~9,~u~t
de \\A?s
opérations devraient permettre de définir les circuits m;!~ratoi!-es !fe
cette esp&:e.
... Les actions de recherche rhon/environnement ont permis de monT:~!r”
l’effet de t~wrmocline sur la capturabihté des gros albacores. Les wcm&t:?s
de !‘enYironnement s e m b l e n t e n e f f e t s e m u l t i p l i e r d a n s l’Atbartbqur e t
~.em~lent a\\;oir
des effets importants, tant au niveau local (effondi meenl: de
lit p&,he BUS: Acores e n 1991) q u ’ a u n i v e a u g i o b a l ( g e r m o t i t~oi’!; c?t
a! bacore ‘? ).

:J n
effort
d e rec.herche i m p o r t a n t s e r a necessai re gc~u r
progresser significativement. dans ce domaine.
Par aiileurs,
en rapport avec le programme UTIS une action d’an&- a
! Cl
jlw!e paï
la réalisation de cartes de températures de surfacz ~1 drfl’~:~;er
par-
Fac simulé
via I’emetteur de I’ASECNA aux bateaux de pèche ca
+-té
f3~trfk!pi‘iSe.
Les résultats
préliminaires obtenus
mont,ren t
qu v
CE: ,::te
ogerations bien maîtrisée et généralisé~e permet de réduire
le rimps :..ie
reci-:erc;he d i 4
thon, par conséquent de planifier la dynamique des ficttiil~~s
opérant er Atlantique.
La concentration plurispécifrque de juvéniles oans ia ,ZWI~ ,-il;B:‘ia
s”ehpl;que par une concentration de reproduction (à ce sujet les prr;w; ;tens
‘:x?tte
zone 2lassiquemerrt
r é p u t é e p e u p r o d u c t i v e atteigyrern dn 1 L .,_,
qc,:: je
ni’~eac.r record d’enviror; 60 000 tonnes, soit pour l’Atlantique le recc,r’a <XLI la
“prcrductivite’” en thons par unité de surface !).

D’au trti
part ia migration des gros rl bacores dans la zone &~rcit~:~l~~~~tie
au
pramier t r i m e s t r e n ’ e s t p a s
d u t o u t l i é e à /a reproduçtjon mctis
e:tci,isivvm,-rit à des motivations trophiques [effet peau de panthére...,i
Etude des concentrations de thonidés dans l’Atlantique ~Zentrt?--Es’:, .:;e
point est la nuite de l’étude déja entreprise en 1990. Il s’agit d’anaiyser. 1.1i-i
InatJ ière
statist.iyue, les
principales concentrations de thonides iALbac.:we et
listao), a p a r t i r d e s
I*bres d e b o r d d e s s e n n e u r s , a f i n d e m&tr-E: b+r;
évidance l a dynamique d e c e s c o n c e n t r a t i o n s . U n iogiciel il’I(jeri.:il:r~i~tiOri
aisées d e
:.;es
concentrtions
e s t e n c o u r s d e développeman:.
lz et f e
icentification
est
b a s é e s u r d e s c r i t è r e s multidimentionnels i.iat!tuae,
I-rri$j:tUde, temps,
tonnage et effort). Les principaux aspects biologi~.~ues z&
cor:ientrations
mises
en évidewe sont étudié (composition
spécif i y L e,
fréqaxce de
taille), ainsi que le6 aspects statistiues (données rota~e d6 ia
concentratio, étendue, tonnages effectués... j.
Gans u0e
rnême an née,
o n e s s a i e d e r e l i e r c17rOl1olgiquenîen~~
iïC%3
csl:cerItratioY;s ayant des caractéristiques semblables, et on tente de dtiig~~9t:tr
un schéma dt! migration des poissons.
Cette 4tude fera l’objet d’une publication (actuellemen,i: en ~;h~isi,- le
redaçtion).

OPERATION N” 3 : ETUDE DE LA BIOLOGIE,
DE L’ECOLOGIE ET DE LA DYNAMIQUE
DES POPULATIONS DE PETITS THONIDES
DES COTES SENEGALAISES
le-- DESCRIPTION
2)
RESUI,TATS OBTENUS EN 1991
L.2 l *-
Les actions de recherche menées SUT ses espèces se iimlierit t:3 1Wl kï
iCr
S;olIects des statistiques
d e p ê c h e e t d e s é c h a n t i l l o n s dei tcl.ilIcjs
débarquées par les différentes pêcheries.
La prise de ces espèces demeure atscessoire dti celle des :hc,):;~des
majeurs p a r les flcittilles i n d u s t r i e l l e s m a i s r e s t e importantçt >1aris ;+s
pkherles .srtisanales (voir programme correspondant).
Les mensurations effectuées ont perrrris de suivre le.5 taiI:e:s i:‘xpkrl &~s
en :cipport avec les taifies à la première maturit6 sexuelle.
E: r: C;E concerne
les périodes d’abondance de chacurke de les e:sp,w;es,
!e5 :*bsuitats
obtenus dernièrement
r e s t e balables. l a bonite 3 d:~ *ay~! f::;t
prérer~te de décembre à mai. Elle disparait en
s a i s o n çt-#aude pw&ar’Sr i.3
pk -IX& d’abondance
maximum du maquereau bonite. La thonintr est or-&er:te
tcute I’annGe a u l a r g e
des côtes mais son abondance marimaie se S; tuf:: .YC+
j”17k ier
à jhrn.
i’auxide moins côtière est abondante dans les eau,~ C~~~~AGE!S
(mal - novembre).

24
;.,es ni deau;)< de recherche
>UT ces espèces notamment âbr i ‘,:.bter~iwr
d’u~ie b a s e
statistique fiable
e t d e d o n n é e s b i o l o g i q u e s su+fi:;anl:i:~s
I-i’îùfc,ri.serrt p a s l ’ a p p l i c a t i o n d e mod&les d e d y n a m i q u e d e p~pu/z~;~~~.
&prr.clant ai,i
LU *de l”effort de p&che déployé actuellement sur zes esp&~~,s,
()r:
peut estimer que
l e s stoc.ks sIont actuellemerlt s o u s e,x.~~:o1t6s e t
pvuîralent supporter un effort de pêche accrue.
OPERATION N” 4 : DYNAMIQUE, EVALUATION ET
EXPLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS HAUTURIERS
l.- DESCRIPTION
Les piiissants
moyens informatiques disponibles au CRVDT c:t.:ntin~.wlt
&. permettre des 36veloppements considérables de cette opération. Erl ~+f%t,
pc){, r t&fal Ler
l’eta:: des stocks de thons, qui
s o n t p o u r l a ptupart [les
esp&cas
hautement mi g r-atrices,
ii est nécessai re de tenir compte de to~~-:.es
les p&heries en
activité, et çec,i pendant de longues p&riodes. i.e voi\\,lme
des donn&es à intégrer couvrent tout l’atlantique durant ~iuo
,:le t I er’;te
anncles et regroupent une vingtaine de pays.
2. ‘- RESULTATS OBTENUS EN 1991
L’état d u s t o c k d e l ’ A t l a n t i q u e e s t é v a l u é a u m o y e n d e s ~mu31fi?/es
ylo~~x., équilibrés
d e Fox (PRODFIT) e t r7on é q u i l i b r é d e P r a g e r (1tSi:“‘Il::l.
Les
r-6sultal.s d e r,es d e u x
analyses sont identifiques et çamparo.ble:;i auk:
r&w/tats atitérieur.a (i.e.
depuis 1980)
: P M E d e 123QOO t o n n e s , Si~‘d~:; I-:!w
prise en 139i1 égale à 140000 tonnes, ie supci!rieure & la PME: (du fail cle? IrSs
~rnpl‘irTantes .:,aptLires
de gros ai bacores
réalisées par
ies
S&(llli!U i’$>
CI iI
prwliw trimestre 19901. L’effort. nominal semble bien inférieur. $I 1’effur-t
Fourn/ssant sd PME, mais tous indique que l’effort effectif s’est. e?i I~&~I.::&
c~c.~ u d’ure manière notable grai,e à divers facteurs, l’effort effei;:if ri$arll
tr&s probablement r-evvnu à des niveaux de pleine exploitation, t’!l~pc~~:rwse
que !Je.-<
corlditiow faborabies à ia productivité du stock aurait améltofe ici
PFSE $
wmtne dans
le Pacifique est, a été analysée. La pêcherie aci titille
d ‘al bacuore
s’explique toutefois tr&s
b i e n s a n s f a i r e intervenir i;i~~ t&
ç~~angements dans la productivité du stock.

25
Jne analyse actualisée
de i’état du stock Atlantique par le w~‘dti~e de
pro~Juc;tior i n d i q u e d e s tialeurs
de production maximaie équiiibrée :oml:rd:.e
entre 67 000 et 75 000 TM et ur’r
effort optimum supérieur à !:eli.ii r~~:*~t 6t
exerce actuellement sur le stock.
i.2
stock
de p a t u d o
serait alors modérément exploité mai:+, /a
~‘é,c;ilijr~ltint~,tilln
visant B réduire la capture des individus de moitis ije 3,2 kg
~E:Q :ait
6tw maintenu pour améliorer
la production par ret,rue LI~~CX.I~ si
l’effort d e s f l o t t i l l e s d e s u r f a c e c.Jevrait Gtre a c c r u e notammerit: SI,~ :i::s
juvéniles.
ritjcune évaluation
n’a été faite cette année sur le stock 3e ii;fa2 C&
I’Alianliqur. ToutefGs, I”analyse d e s donnC?es d e s
pechet-ies ,jek, ~~r~rw~s
t-dc,etites
jo, nte au k:
résultats de la dernikre évaluation de i’élat QG ~?XX,&.
effes:.tLée au
moment où la pêcher-le subissait le plus fwt niveau d’t?ffrrr i Je
pi%, t\\e
suyg&rent que le stock de listao est sous exploit& Une augrrlt?t~I:at:t;jn
de l’effort. devrait aboutir à unt? augmenoation
signIfic;ativti (3~s 13risi2.s t?r~
reic?ticw. abec ia prolifération des pêches sans objets flottants.
Autre espèce sensible
d e p u i s q u e l q u e s a n n é e s , du fatr JC;S cr-is
.-l’a; .3rme des scientifiques américains et des mesures d’aménagement d&,!d~Cl:~.s
es ‘930. Un grwpe de travail s’es1 réuni au Canada en septembre IX31 et 2
:.rfait I’&v,ilL+ation d e l ’ é t a t d u stwk n o r d .Atlantique.; l e s t-ésultat~ w ‘:I:N,
rrwit-s que :a PME est de 14000 tonnes et l’effort optimum est dépassé,
Le rrw-tins
et le
voilier constituent le groupe des poissori3 OC:+:+
éptirc:. C e s espéces 30nT globalement sous exploitées en Atlantique si CFS .:;e
:-ef6t.e
anx dernisres a n a l y s e s p r é s e n t é e s l e s a n n é e s arîtérieure$,. LX
p rc $3 r am m G
interrwtional de recherche intensive sur ces espèce& lanc,é WI
:-387 tente
‘Je collecter le maximum de données pour faire des walyceS
t;r2t&-ante$ NI ces esp&ces et mettre des aIlis de gestion pertinent:.

OPERATION N” 5 : MODELISATION DE LA PECHERIE
THONIERE DE L’ATLANTIQUE CENTRE--ES-i
1 ”
DESCRIPTIQN
b. ‘objer:tif de
sette opératior; de recherche est de aévetoppel~ l:~;,:r% ;a
p&:;herie thctnière
d e l ’ A t l a n t i q u e c e n t r e e s t u n e modélIsatioti 3t:. :a
dy”i3mÿue 014
système basée sur une appwche pluri~disciplinaire. Lfr; II!I^~~?‘!.,
:3 i
les
nod èl es
classiquement employés en
d y n a m i q u e d e s pt.~p~latw~s
S’clYE?l ent
satisfaisant quant à l’étude des stocks et la déterminatic);
r:ie jti.c~r
abirldance, t:s
pehven t difficilement prédire les réactions d’un S~G:;Ç
r-? y.1
fow:tiiw
dds perturbations
autres qu’halieutiques,
comme
soi.,: i EL~ e:i,
:>u
écc~torn;qu~?s,. L ’ a m b i t i o n d e c e t t e o p é r a t i o n d e rechet-crie e s t ~joric (je
pr’il[tOSf?I’, d’ dr-18 part une modélisation de la biomasse des esp&.es iirteyratit
!es ph&nomè:~es de migrations observes cher les thonidés, et cf’a~tr12 pcart
I4rki
modélisation dr l’effort de p&che, en fonction du nombre de ~1~ivires es
cj Pc.
WI..
profits effectués.
Ces deu.>c relations conjointement étud!ées swcJ7ii.t & la
bas+ <j’unc: meilleure connaissance de la dynamique du r:;ystème,
2. RESUL’FATS OBTENUS EN 1991
II Etuve de:> indtces d ’ a b o n d a n c e l o c a l e e t rnteraction$ eiit?c! t<L;~i~.~e
wrrir;csantc? .Ju syst&me pêche :
c ’
competltion tt coopération entre 1 iw i r13,
-. Pcur.suite d e
l’identification des
c o n c e n t r a t i o n s e t 36:
i ,& ;(A I”
dynamique.
^. Etude des pue et effort de pêche local dans les p&zherias thcwlex es
de l’Atlantique centre-est. Il s’agit de réflexions
s u r l a perlir;ence de
I’u:i!isatior;
des prises par unités
d’effort comme indice d’abondai:cti toc.aIe
de la ressource. Il semble en effet, du fait même de la sp&;ifi:ité clli:s
pêcheries thonières,
qJe de nombreux biais existent quant à i’errpi.si CIE:?~
FatfE comme indice plus appropriée dans de nombreux cas.
-- Efficience des navires et effort de
p ê c h e tocal (dans ies pBcnti?r~ri?s
j-}lfy. i&r-es
Je l”Atlantique zerrtrw-est.
OrI m e t e n é v i d e n c e dtis effets
“Coc,p&ati0n” et “Compétition”
entre navires,
ainsi que .3es dCférencJw de
stratégie.
-I Une m é t h o d e d ’ a j u s t e m e n t d e s Taiile/Age, p r e n a n t e n wmp’:ti i a
LiarlabiIit& d’abondance inter-annuelle des cohortes,
a Sté
Géfi riit2.
it. 1 ! e
~l’apgu/t sut- le modèle de croissance et sur
une modélisation dt:ç &~IX
t;;pes de taiile à chaque âge, en fonction de l’âge.
-. L’analyse des cohortes a été ajustée. Elle a permis d’estimer aes
e-%,tifs du 3toc:k et les mortalités par pêche qui lui sont appliquées..

PERSPECTIVES DE. RECHERCHES
1
- Maintien i-t amélioration du système de collecte (Je stai.istiqk,e!; :.;E
p&;he nationales
et i nrernationales
et des évaluations de rctutirre mie l’éL+r
des princij;la~~x
s t o c k s 6 I’intenticin d e s
utilisateurs et ~~rofessio~ ?ei8
“.i tr
secteur.
2 -. >articlpation
aux travaux de la FAO sur
ies i nter.aXior 1s
y: 3”.
, :, * e
pêcheries thonières.
ci
,s - 3h~~eloppement d e s
reciherches s u r
l e s relatior;s
~til:~fl~.
i-t
Ii.
en\\ rrorinement, utilisant: les observations satellitaires dispot~ibles ci i L~~I/T& &
?Fi:leriétec,tion satellitaire du CRODT I iJTE5) et les résultats du modéle G’fR,i,
Geux opérations
de recherche
s o n t p a r a i l l e u r s
en
‘:>iN.A I’b
i:lt2
pro~rammatwn
et seront,
SE?iGlÎ
i e s é v é n e m e n t s e t l e s perspeclrver;
zlt?
financement, proposées :
. “Thons et monts sous-marins” visant & comprendre la dynari~iqu~i; . . ..I?
/‘agrégation tics thons autour des monts sous-marins.
. “T bons et ohje.ts flottants : les prises sur objet fhttailt mWiiiel>r ra
wnf~yu~“ati3t
des pêcheries en entraînant un accroissement: des 9~a~t ILI-~:Z, :..)e
jbv&-liies Lt-éjudiciable 3 la productivité du stock.
4 - M+eloppement des recher,ches sur les istiophorid& en Ci~ian~~il~+-.
est.
5 ‘.” W:eloppemenr d ’ u n e tnodélisation
b i o - é c o n o m i q u e de li ,f1!1e1 if
t!lonrère :
.- l’élude d e Ia d y n a m i q u e
d e s s t o c k s d e thonid&s (alba~~re.::. 22t
ttstms), et rlotamment des migrations doit être poursuivie at f’lnaiisr-a. .L t:~;
résu:tera
Jt-E
m o d è l e de t y p e “;ompartimental”
décriva:it l’6taT (je :,3
b i omasse, I: a1
espècze et par âge,
par strate spatio-temporel le el i 116-g i a0 t
I es f!u~ migratoires propres à chaque espéce.
- le de0xième
axe de l a motiélisation d o i t é t r e a b o r d é . LI r: ay11; c;ti
d&,rire ia d,fnamique d e l a f l o t t i l l e ,
les variations de I’effor? de pec;j,~e, 1.5i.
se5 t&:;tions aux divers. stimuli de nature socio-économique,

28
ENSEIGNEMENTS DISPENSES
7’
4 *
:iIOlJF :
C o u r s & I’INDR (THIES) : BioLJgie, éçoloyie at ti~pii3~t:~~t;w1 iias
principales ressources haiieutlques du Sénégal.
i. iiIC:liF : Gours d e b i o l o g i e de:< p ê c h e s
a u x é l è v e s d e I’ttAl~:iPV ..3;1
h/‘semairle de janvier à mai).

29
MISSIONS EFFECTUEES
ri . “I~~TEN[~A;; : PréparatiDn de la ;>ublicatioi? du rappot t at;née >L~,K~;I.+ -it-o
I’ICCAT e t par-tlcipation a u g r o u p e d e travai; E s p a d o n (ivi.~~<t,i ‘*.
Espagnej janvier 91
d,
i:CiNTEflEaU : Publication à la 1 leme semaine des pêc(‘les
tl %S
4,;i:lf 6 .,$
(Horta,
i 8-23 mars>.
A . “‘5blTENISkJ : Grctupe de travaii ICCAT SUI I’al bacore de ‘Atlacl:-iq~,ti L!lir?:%It
(Miami, 17-24 avril 91).
A, F C$l-f E 14 1: A .S :
Groupe d e t r a v a i l I C C A T s u r ’ I’aibacore da ~“A!tartiquf!
Indier - Colombo Sri Lanka (‘7 -12 octobre 91).
Ti . i:i:mIl=, ,ii. E-ONTENEAIJ :_ Groupe de travail sur les statist;quas :h~~~~~r~~~:-, ii
!a serine en milieu tropical - Paris 2-5 juillet 91.
A . FI%TEN~ZA~J : Partic,pation à l& réunior! du SCRS et à i,t?ijti
i! tr
ia
,:ommi:;s;c)n de I’ICCAT (Madrid 30 octobre - 15 novembre 91 .f.
P.
i’c$i-!-EPIE A lj :
Groupe de travail FAO sut les intera(Jtior,s entr ~2 i,,;&;h~;+rtl+s
thoni&res du Pacifique (Nouméa 3-l 1 décembre 91 ).
7
.
DI(:i!.J C
Réunior
d u c o m i t é e x é c u t i f e t d e s e x p e r t s dr, r&:~e.:~,~
1r;teri:;iamique -sur l’océanographie IZMIF (Turquie) .23-X rw;dmt,re.

ENCADREMENT DES STAGIAIRES
Préttom
: Sophie
CO gine : ENSA de Rennes
Sp&iâl {té : Etudiante
Suje,! : Anal,,P*se de i’impact des pêi.heries sportives et cirtisannles di.
i’espadon au Sénégal
Durée : juin à octobre.

31
P U B L. I C A T .E: 0 N S
fJIl:)i, r-
1 T. ,“- StatIstiqurrs thonièr-e- à :3akzr : Plou~/eiles pi’oc$:d:s2i ‘-ir:!:. .jt
Or aitemef-?t des ii’vres de bord.

PROGRAMME PECHE CHALUTIERE

PROGRAMME PECHE CHALUTIERE
- de !ZI forte c-aleur commetzale des captures,
- dis volume des exportations,
_ de la forte valeur ajoutée,
. J’
i mai ri
* ,:.
d’oeL1vre impcr-tant2 e m p l o y é e a u s s i ljid.“i 25 ri-;1 .i . . Q
tE 1’ 7 15,
Is finaiiité db-i p r o g r a m m e
~:>f de proposer aux aut?wité:z c;::ml:kt ;~~t~.:,
:-j;ffi^f-pj’!ts
s?.hémas d’.aménagemen*
p o s s i b l e s d e l a p ê c h e r i e et’ .:.-t :lLqr‘tt
;‘~?s:,,:q j-i r- li?s
optiotls o;i le maximinm de bénéfice peut 2tr.s er,dt.;agc. (I~X~:~:~:
tetiti g:.les caractérlstir~ues biologiqws des différents stocks.
MOYENS HUMAINS
v. 714M
ISRA
‘.’ Biologiste des pêches
Coordonnateur du programme
D. TidlAM
: ISRA
.-’ Biologiste des pêches.
A, UVERIVIERE : ORSTOM
Biologiste des pêches.
. << -r?xk.?‘.i.L!.e.n.s ..<... Et ,.... an.cr.u.ei.e.u.K.s
3 tec,htiiciens ISRA CM. SANE, M . SEC& A . SYLLA)
3 tc.kck,nicjens P S P S ( P r o j e t Protetctio:? e t Surveillanw de:3 F~~;!I,s <k~i
Stin&gal j.
OPERATIONS DE RECHERCHE
&$,v&~r~ .1.-. ia collecte et le traitement des statistiiluet; ;Je l:iQc~+~ :1:!:.
flottilles chalutières,
-;~x;r6il:atiQl: 2 .” la biologie et l’éwlogie dec, principaleti, especes
démersales côtières et profondes exploitées,
i&&-a.~~i;?.~. .4.--. la ÿesticn rationnel le des ressources démersaies et:
l’aménagement des pêcheries chalutières.

5
PECHE INDUSTRIELLE
OPERATION 1: - COLLECTE ET TRAITEMENT DES STATISTIQUES DE
PECHE INDUSTRIELLE AU SENEGAL
D a n s l e c a d r e d e l ’ é t u d e i n i t i é e a u seln d u C R O D T s u r .:a
m i s e e n p l a c e d ’ u n e C e l l u l e S t a t i s t i q u e ,
l e s c h e r c h e u r s du
p r o g r a m m e o n t m e n é u n e s é r i e d e Munions d e r é f l e x i o n s u r l e s
p o s s i b i l i t e s
d ’ h a r m o n i s a t i o n d e s s t a t i s t i q u e s d e l a p&che
i n d u s t r i e l l e ;
ils
o n t
permi 8
d’identifier
d
e
grandes
d i v e r g e n c e s d a n s l e s o b j e c t i f s d e r e c h e r c h e d&oulant. d e s
données ;
c e s diff&ences j u s t i f i e n t
l e m a i n t i e n d e s f o r m a t s
a c t u e l s p o u r l e s f i c h i e r s d e b a s e . Une h a r m o n i s a t i o n a u nyveau
d e f i c h i e r s t r a i t & e s t c e p e n d a n t p o s s i b l e e t souhaitde dans
‘I ‘ o p t i q u e d ’ u n e
b a s e d e d o n n é e s u n i q u e .
E l l e d e v r a i t s e
réa1 2ser iii
l ’ i s s u e d u c h a n g e m e n t d u s y s t è m e
i nf ormat ‘1 que
central du CRODT prévu en 1993.
L a nécessiti? d ’ h a r m o n i s e r e t d e c e n t r a l i s e r l a c o l l e c t e e t
‘i a
camp -/ 1 at i on
des
s t a t i s t i q u e s
d e p ê c h e
i n d u s t r i e l ie a
également Bté retenue.
i31. F l o t t i l l e s thonibes
Col lette,
s a i s i e e t v a l i d a t i o n d e s donnees I l i v r e s d e
I
b o r d e t t a i l l e s d e t o u s l e s p a y s ) d e s f l o t t i l l e s thoniclres
débarquant au port de Dakar.
.
F u s i o n d e s d o n n é e s d e b a s e d e t o u t e s l e s f lott i 1 les
opérant dans l ’ A t l a n t i q u e a u n i v e a u 1’ o u 5 ’ m o i s e s t e n v u e
de maintenir la base de données fines du CRODT. Traitements de
c e s donr,ées .?I caractére a d m i n i s t r a t i f p o u r l e r é g l e m e n t d e s
l i c e n c e s d e p ê c h e
d e s b a t e a u x C E E ) e t s c i e n t i f i q u e s d i v e r s
(bilans soumis au SCRS 92).
L e t r a i t e m e n t d e c e t t e b a s e m o n t r e q u e l e s d é b a r q u e m e n t s
t o t a u x d e ‘ l a f l o t t i l l e t h o n i è r e b a s é e à D a k a r s’elèvent, iii 7450
t1‘ c o n t r e 9 7 2 0 t . en 1991
s o i t u n e d i m i n u t i o n d e 2 2 7 0 1;.
i-
tsG,9 %> d u e e s s e n t i e l l e m e n t
à u n e
rc5duction d u
nombre lie
b a t e a u x e n activitié.
L ’ e f f o r t e s t p a s s é d e 9 4 4 5 j o u r s d e m e r
en 19(31 21 7 4 4 5 e n 9 2 .
De même,
l e s d é b a r q u e m e n t s d e l a f l o t t i l l e étran&re d e
serineurs f r a n ç a i s s o n t p a s s e s d e 7 6 8 0 e n 9 1 à 1 3 2 0 te e n 1992 .,
P a r ventre,
‘1 ‘activité de transbordement et de débarquement
d e s s e n n e u r s e s p a g n o l s a u p o r t d e D a k a r
r e s t e r e l a t i v e m e n t
importante s

1.2. Flottilles chalutibes côti&rB
L a saIsle e t l e t r a i t e m e n t p r é l i m i n a i r e d e s s t a t i s t i q u e s cle
p&che d e 1991 aes f l o t t i l l e s c h a l u t i è r e s b a s é e s & D a k a r c3nL
4X4 e f f e c t u é s .
La col lette,
l a c o m p i l a t i o n e t l a sais,ie d e s
statistiques
de
p&he d e
1 9 9 2 d e
ces
nav -i res
se
SKNlt,
normalement poursuivis.
La
v a l i d a t i o n ,
le
t r a i t e m e n t e t
l ’ a r c h i v a g e
des
s t a t i s t i q u e s d e s
c h a l u t i e r s
étrangers
d e p&zhe d&-fke~*sa’\\ 8
côlx è r e
(Gambie,
Communauté
Economique
Européenne)
pour
?‘année 1990 or-ix; é t é f i n a l i s é s . L a c o l l e c t e ,
l e c o d a g e e t ia
s a i s i e d e s d o n n é e s d e 1991
d e c e s
u n i t é s d e
p ê c h e sont
ex6cutés à p r è s d e 6 0 % ;
c e t r a v a i 1 s e r a f i n a l isé a u cours du
premier quadrimestre de 1993,
ia
c o l l e c t e d e s frdquences d e t a i l l e d e s pt-inrz-ipa’ies
espdc.es d é b a r q u é e s p a r
l e s g l a c i e r s
b a s é s a D a k a r s ’ e s t
egalement p o u r s u i v i e régullérement a u n i v e a u d e s u s i n e s e t . d e s
armements ;
i a
c o m p i l a t i o n e t
l e c o d a g e s o n t
exécutJ&3
C?l1
routine au niveau du programme.
1.3. Flottilles chalutières arofqndes
Finalisatlon d e l a s a i s i e d e s s t a t i s t i q u e s de p&che d e la
f l o t t e
démersale
profonde
( nav i res
s4néga 1 a 1 s
ELt‘
c o m m u n a u t a i r e s ) p o u r 1 ‘ a n n é e 1 9 9 0 e t d é b u t d e l a saisi’6 d e s
donn&s d e l ’ a n n é e 1 9 9 1 d e l a m ê m e f l o t t i l l e .
DGmarrage d e s contrôles t e c h n i q u e s d u f i c h i e r
initial e t
p r é p a r a t i o n d e s f i c h i e r s valid& d e 1 9 9 0 .
Un t r a r t e m e n t p r é l i m i n a i r e a H+é e f f e c t u é p o u r arr:hivage
d e s r é s u l t a t s b r u t s .
Poursuite d e l a c o l l e c t e e t d u c o d a g e d e s statistiques ae
1992.
1.4. F l o t t i l l e s sardinikas
L.a c o l l e c t e e t l e t r a i t e m e n t d e s s t a t i s t i q u e s d e p r uses $t
d ’ e f f o r t d e s s a r d i n i e r s dakarois s e s o n t d é r o u l é s n o r m a l e m e n t .
L’aczifité d e s n a v i r e s , s e n n e u r s e t c h a l u t i e r s pélagjques,
originaires d e I”~X-URSS e t t r a v a i l l a n t p o u r l a soci&é :IKAGEL
e s t s u i v i e p a r les i n s p e c t e u r s E!t o b s e r v a t e u r s d u pr,o,jet P S P S
er. c o l l a b o r a t i o n a v e c l e CRODT.
M a l g r é l a q u a l i t é d u t r a v a i l
e f f e c t u é ,
l e s u i v i d e l ’ e x p l o i t a t i o n e n t e m p s , r é e l s o u f f r e d e s
t r o p
1 onys
dblais
enrégistrés
d a n s l a
transmi ssi on
de
l ’ i n f o r m a t i o n a u CRODT;
i 1 e n r&sulte u n r e t a r d d a n s l a sa’1s’ie
et ‘le traItement d e c e t t e i n f o r m a t i o n .
U n e c o m p i l a t i o n d e s s t a t i s t i q u e s d e p ê c h e d e 1982 Cr i9!31 a
cité e f f e c t u é e e n v u e d e décri r e l e s t e n d a n c e s d e s éwl utions
des p r i s e s ,
e f f o r t s e t r e n d e m e n t s a u s s i b i e n p o u r l e s flfets
t o u r n a n t s d e M’Bour e t J o a l q u e p o u r l e s e c t e u r industr-je1

7
(sasdiniers
d a k a r o i s e t
l’wwemble
de la
p&cher?e
i n d u s t r i e l le), C e t t e é t u d e a p e r m i s d e f a i r e u n e d e s c r i p t i o n
d e l a pechet-ie
c a r a c t é r i s é e p a r u n r e g a i n d ’ a c t i v i t é d e In
composante
i n d u s t r i e l l e
avec
1 ‘arrivée
des
senneu rs
t-! t
chalutiers russes de gros tonnage.
Nc! tons q u e l e s é v a l u a t i o n s p a r a c o u s t i q u e o n t détermin4 ie
dclp 1 acement
de
c e t t e
nouvel le
f l o t t e
h o r s d e
l a
zor~e
d’activité
t r a d i t i o n n e l l e
des
pêcheurs
a r t i s a n s 8%
des
s a r d i n i e r s d a k a r o i s .
P a r a i 1 l e u r s ,
l a c o l l e c t e d e s s t a t i s t i q u e s d e p&;he a u
n i v e a u d u p o r t d e D a k a r e t d e s c e n t r e s d e M’Bour e t ,Jo.al :se
pou “su i t ,
L e s r é s u l t a t s s o u s f o r m e d e c a p t u r e s s p é c i f Iques
m e n s u e l l e s , d ’ e f f o r t s d e pëche e n t r e a u t r e s s e r o n t publi&s.
I l e s t à n o t e r q u e l e s s t a t i s t i q u e s d e l a p@che marit‘lme à
la renne t o u r n a n t e e t a u f i l e t m a i 1 lant e n c e r c l a n t d e Mbour e t
J,sa 1 ,
e f f e c t u é e s p a r l e p r o g r a m m e
“ p ê c h e pklagique cl:&1ére”
j usqu ’ à c‘in 1991: s o n t d e v e n u e s p a r t i e integrante d u pr~~gramme
pêche ari,i sanal e. Ce programme a par conséquent bén&fic~B des
t r a n s f e r t s d e s enquateurs e t a i d e s d e p l a g e d e l’ex-ptwgsamme
“pèche pslagique c ô t i è r e ” m a i s a l a i s s é l a c h a r g e d e l a s,alsle
e t d e l a v é r i f i c a t i o n d e s d o n n é e s a u x t e c h n i c i e n s d e 1 !e~
programme
- p ê c h e pklagique cOtiére”. Cette si tuat i on r 1 sque de
g&-&rer d e s problemes d e c o n t r ô l e e t d ’ a u t o r i t é e n t r e l e s
enquëteurs de ces deux ports et les chercheurs’ du CRODT.
OPERATION 2 : BIOLOGIE ET ECOLOGIE DES ESPECES
2 . 1 . R e s s o u r c e s DBlaniaues hauturibes
2.1.1. T h o n s e t o b j e t s f l o t t a n t s
L ’ a s s o c i a t i o n d e s t h o n s e t d e s o b j e t s f l o t t a n t s ava-12; tr&s
p e u &é d é c r i t e e t 4tudiée d a n s l ’ A t l a n t i q u e . L’ann&e 1992 e t
l a t e n u e $ l a ,,Jol”ia d u p r e m i e r g r o u p e d e t r a v a i l mond-ial s u r
l e thisme “ O b j e t s f l o t t a n t s e t t h o n s ” a p e r m i :s d e réa1 i :SE!~ u n e
synthèse des c,onnaissances dans ‘1 ‘At,lantique-est.
C e s r é s u l t a t s d e l ’ A t l a n t i q u e o n t e n s u i t e et4 compar& e t
1 ntégrés a u x o b s e r v a t i o n s f a i t e s
ai 1 leurs dans le monde. Une
s.ynthèse d e c e s r é s u l t a t s a ensui t e 4th p r é s e n t é e à l a ,semaine
des Açores, en mars 1992, p u i s à l a r é u n i o n t e n u e p a r I”ORST0M
& M o n t p e l l i e r e n j u i n 1992,
E n f i n u n e c o u r t e s y n t h è s e d e 2
p a g e s .sLr l e p r o b l è m e a ét& p u b l i é e e n n o v e m b r e 1 9 9 2 d a n s ‘ l a
revue “La Recherche”’ .
2.1.2. Projet de programme dauphin
I-e f u t u r e t é v e n t u e l p r o g r a m m e d e r e c h e r c h e s s u r l e s trions
et l e s d a u p h i n s d a n s l ’ A t l a n t i q u e t r o p i c a l a continu6 d’&t:b-e
tbtudié par le CRODT.
D e u x m i s s i o n s d e c o n c e r t a t i o n s a v e c lies
c h e r c h e u r s IF0 e t l e s p r o f e s s i o n n e l s f r a n ç a i s e t e s p a g n o l s o n t
t5te e f f e c t u é e s à M a d r i d et h B r u x e l l e s . U n e a l t e r n a t i v e :je

a
p r o g r a m m e d e r e c h e r c h e s a l l é g é e s a é t é é l a b o r e . L ’ a v e n i r d e c e
programme reste
i n c e r t a i n ( a u n i v e a u d e s m o y e n s
huma ins et
financiersl, m a i s i 1
r e s t e d ’ a c t u a l i t é t a n t q u e l’industrie
t h o n i e r - e d e 1 ‘ A t l a n t i q u e r e s t e s o u s
l e c o u p e r e t d u s y n d r o m e
f 1 lpper- et, d ’ a c c u s a t i o n s g r o s s i è r e m e n t f a u s s e s d e ma:%sac:rer
l e s d a u p h i n s ( q u i perdurent.. I ).

2.1.4. Isthiophorides
Un b- l a n a c t u a l i s é d e s s t a t i s t i q u e s e t d e s r e c h e r c h e s s u r
1 :es
i s t i o p h o r i d é s
réa1 i sées
e n A f r i q u e
de 1 ‘Ouest a ete
presenté a u g r o u p e d e t r a v a r l ICCAT d e M i a m i ( j u i l l e t f992).,
U n c e r t a i n n o m b r e d e c e s r e c h e r c h e s o n t é t é c o n d u i t e s p a r l e
C R O D T a p a r t i r d ’ é c h a n t i l l o n n a g e s b i o l o g i q u e s realisés p a r je
CRODT (sur financement U.S.),
D e s C:ampagnes d e m a r q u a g e d e s v o i l i e r s s e s o n t poursu?vies
p o u r l ’ é t u d e d e s m i g r a t i o n s
e t d e l a c r o i s s a n c e d u ‘~WI 1 i e r
Atlantique.
L e t a u x d e r e c a p t u r e
e s t f a i b l e e t n’a~tor7s.e
aucune exp?oitation présentement.
2.1.5. Mod&lisation de la croissance de 7”albacors
U n m o d è l e d e

c r o i s s a n c e a 5 p a r a m è t r e s p e r m e t d e t:iien
d&r-ire l a c u r i e u s e c r o i s s a n c e observee p o u r l’alba~or-e d e
1 ‘Atlantique-est.. C e m o d è l e e s t d ’ u n e m p l o i s i m p l e (malyre s o n
n o m b r e é l e v é d e p a r a m é t r e s . I .) e t p r e n d b i e n e n c o m p t e
les
d i s c o n t i n u i t é s d e l a c r o i s s a n c e rice q u i n’etait p a s l e cas d e s
p r é c é d e n t s m o d é l e s . . . ) .
2 . 7 . 6 . C l e f t a i l l e - a g e
L,e p r o b l è m e d ’ e s t i m e r
les prises par âge à Part<i r des
p r i s e s
par
t a i l l e s
e s t
i m p o r t a n t d a n s
l a d y n a m i q u e d e s
populations m o d e r n e ( l e s p r i s e s p a r â g e s o n t l e c a r b u r a n t r’.. 1
des Anal yses
S é q u e n t i e l l e s d e s p o p u l a t i o n s ) . L a methode cae
“sel Tcing”
u t i l i s é e d e p u i s l e s p r e m i è r e s A S P ( i l y a 2 0 ans)
e s t p r o b l e m a t i q u e m a i s n ’ a v a i t p a s é t é r e m i s e e n c a u s e .
Me
a u t r e alternative i n t é r e s s a n t e au s c l i c i n g e s t p r o p o s e e .
2.2. Ressources dhnersales côti&r.
L,es f i c h i e r s s u r l e s s t r u c t u r e s d e t a i l l e o n t é t é completes
e>n v u e d ’ u n e a n a l y s e d e s y n t h è s e ( é t u d e d e s t a i 1 l e s m o y e n n e s
et des mortalités).
2.3. Ressources d6mersales wofortdes
M i s e e n p l a c e à K a y a r d ’ u n e u n i t é d e peche a r t i s a n a l e p o u r
l a c o l l e c t e d e s d o n n é e s b i o l o g i q u e s d e s r e q u i n s p r o f o n d s d u
genre Centrophorus.
L a p r e m i è r e s o r t i e a é t é r é a l i s é e o n j u i n
1992”
L e s i n f o r m a t i o n s c o l l e c t é e s ,
o u t r e l a d a t e d e c a p t u r e ,
1 a profondeur
m o y e n n e e t
l a d é t e r m i n a t i o n
des
sspèces ,
r,oncernent l e s t a i l l e s ( L f e t L t ) , l e s e x e e t l e s t a d e d e
m a t u r i t é s e x u e l l e , l e s p o i d s ( t o t a l , v i d e e t f o i e ) ( l e conterw
et
1 ‘ é t a t d e répletion
de 1 ‘estomac.
L ’ ë p i n e dorsa,le e s t
p r é l e v é e à d e s f i n s d e déterminat-ion d ’ h g e a b s o l u l e v o l u m e
d”huile liber-6 p a r l e f o i e e s t n o t é s i p o s s i b l e p o u r c h a q u e
I n d i v i d u .

9
Le programme d’bchantillonnage pr&u sur une période d’une
a n n é e a é t é a r r ê t 4 a u b o u t . d e q u e l q u e s m o i s ,
l e c h e r c h e u r
responsat,le a y a n t b é n é f i c i é d ’ u n c o n g é s a n s s o l d e d e six (6)
mois.
2.4. R e s s o u r c e s adlaniaues côtieres
ies donn6es s u r l a s t r u c t u r e d e t a i l l e s p é c i f i q u e d a n s l e s
d é b a r q u e m e n t s s o n t c o l lectées.
U n e b a i s s e d e l a quant,it&
a’information r e c u e i l l i e t a n t , a u p o r t d e D a k a r q u ’ à M b o u r e t $I
Joa I a é t é c o n s t a t é e . I l s e r a i t é g a l e m e n t nécessai r e d’obteni r
à c e s u j e t p l u s d ’ i n f o r m a t i o n s u r l e s c a p t u r e s d e s navIres
étrangers
dont
les
c a p t u r e s e n
pêche
i n d u s t r i e l 1s
sont
dom.tnantes e t q u i
t r a v a i l l e n t d a n s d ’ a u t r e s z o n e s q u e l e s
s a r d i n i e r s d a k a r o i s .
T o u s l e s f i c h i e r s h i s t o r i q u e s d e s t r u c t u r e d e tail le o n t
ét6 c o r r i g é s a u m o y e n
d ’ u n n o u v e a u p r o g r a m m e é c r i t p a r le
rcrsponsabl e d u
“‘service
i n f o r m a t i q u e ” d u
CRODT ;
une
publicat,ron d e synthD?se e t u n e a n a l y s e s o n t pr&ues e n 1993,
L e r e t o u r
a u C R O D T d ’ u n t e c h n i c i e n a p r è s u n s t a g e d e
farmatioti s u r l e s ‘ “ t e c h n i q u e s d’4tudes d e l a r e p r o d u c t i o n chez
les

po? s s o n s ” ’ a
p e r m i s d e
d é v e l o p p e r l a
cc11 1 ecte
d ’ i n f o r m a t i o n s s u r 1 a r e p r o d u c t i o n ( r a p p o r t gonado-somatiqueV
é t a t d e m a t u r i t é s e x u e l l e , fbcondité).
L”échanti i’lonnage e n
vue
d ’ é t u d i e r ,
e n t r e
autres7 l
a
f,écwdit& d e s p r i n c i p a l e s e s p è c e s p é l a g i q u e s a a i n s i dérnarr4
e n décembr,e 1 9 9 2 .
U n e sortre dle q u a t r e j o u r s e s t effectu&e
chaque mois sur
l e s p r i n c i p a u x p o r t s d e d é b a r q u e m e n t ( S a i n t
LOUYS,
Kayar ,
M ’ b o u r e t
Joal) e n
v u e d e c o l l e c t e r d e s
@chant i 1”l O~S.
L e s Tnformations i% recuei 1 1 i r p o r t e n t not4ammerit
s u r 7a l o n g u e u r t o t a l e , l a l o n g u e u r f o u r c h e , l e s e x e , le s t a d e
d e m a t u r i t é . L e s g o n a d e s s o n t prélevees e t f i x é e s e n w..ie ::’ 1~~1
t r a i t e m e n t u l t é r i e u r .
Ces
données
complèteront
lesi
s é r i e s
h i s t o r i q u e s E!t
p e r m e t t r o n t d e v é r i f i e r l e s r e l a t i o n s e n t r e l a fertiiitd d u
s t o c k e t 1 ‘ e n v i r o n n e m e n t ; e l l e s servi ront également de gui tle .à
1 “ e t u d e d e c o n c e n t r a t i o n d e l a r v e s e n f o n c t i o n d e s coureints
cot?ers p r é v u e
d a n s l e c a d r e d ’ u n p r o j e t STD3 s o u m i s a u
financement de la CEE.

OPERATION 3 : - DYNAMIQUE DES POPULATIONS, EVALUATION ET
EXPLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS
3.1, Dvnamiaue et Evaluation des ressources Mlasicaues
hauturi&res
3. 1.1. Dynamique de la ressource
L a t h è s e d e FOUCHER ( D y n a m i q u e d e l a p&zherie thon.r&re d e
1 ‘Atlantique
t r o p i c a l - e s t )
s ’ e s t
p o u r s u i v i e e n
1992,
suri
é,chéance é t a n t p r é v u e p o u r 1; i n 1 9 9 3 . Deux grands axes ont &t6
p a r t i c u l i è r e m e n t e x p l o r é s e n 1 9 9 2 .
à
p a r t i r
d’une
p a r t
des
r é s u l t a t s d e
l ‘analyse
saquentiel ie
d e s p o p u l a t i o n s ( m e n é e p o u r l ’ a l b a c o r e e t ‘ l e
1 istao) e t
des
équations
usuel les
de la
dynamique
de!5
p o p u l a t i o n s d ’ a u t r e p a r t , on présente un modèle qui permet de
dkterminer l e s b i l a n s m i g r a t o i r e s , p a r age, t r i m e s t r e e t z o n e
p0l.J 1-
1 ‘a1 bacore et.
l e listao. L e s f l u x d e p o i s s o n s e n t r e
differenles z o n e s d e l ’ A t l a n t i q u e a i n s i q u a n t i f i é s d o n n e n t u n e
bonne
i m a g e d e s m i g r a t i o n s d e s t h o n i d é s . C e m o d è l e p e r m e t
égalemenT: d e q u a n t i f i e r
l e s p o p u l a t i o n s s o u s - j a c e n t e s p a r
s t r a t e s zone/trimestre.
-. u n e c h a î n e d e t r a i t e m e n t s i n f o r m a t i q u e s a é t é Cré&e afin
d e m e t t r e e n é v i d e n c e d e m a n i è r e a u t o m a t i q u e l e s p r i n c i p a l e s
c o n c e n t r a t i o n s d e t h o n i d é s , p o u r c h a q u e a n n é e , à p a r t i r d e s
livres d e
b o r d d e s t h o n i e r s - s e n n e u r s . C e t t e c h a î n e a cVt.6
appl iqu40
sur la
péri ode
1980-1990.
Les
priwipales
concentrations d e c e t t e p é r i o d e s o n t a i n s i
dégagees.
Une
t y p o l o g i e d e s
c o n c e n t r a t i o n s es’t
réa1 i sée
( p a r
anal yse des
correspondances mult-iples).
O n t e n t e d e r e l i e r l ’ a p p a r i t i o n d e
concentrations au cours du temps avec le schéma des migrations
o i e 1 “albacore e t d u listao, e t l e u r r ô l e e t i m p o r t a n c e dans la
dynamique de la pêcherie.
3 . 1 . 2 . R e l a t i o n s p u e - e f f o r t d e p&he loca 7 d e s s e n n e u r s
O n p r é s e n t e u n m o d è l e r e l i a n t e f f o r t d e pkhe local d e s
t h o n i e r s - s e n n e u r s e t p r i s e
p a r ‘unité d ’ e f f o r t . C e m o d è l e fa-it
a p p a r a î t r e q u e
les variations de la PUE en fonction de
l ’ e f f o r t n e s u i v e n t p a s u n e r é g r e s s i o n s i m p l e d u t y p e mod&le
g l o b a l à l ’ é q u i l i b r e .
D e s phénom&nes a u t r e s q u e l e s v a r i a t ï o n s
d, ’ abondawe
i n t e r v i e n n e n t
i c i 1
t e l s
que
c o o p é r a t i o n et
compét i t i on
e n t r e
navi res,
d i f f é r e n c e s d ’ e f f i c i e n c e o u d e
puissance de pêche entre navire.
3.1.3, L”analyse d e s c h a n g e m e n t s d e 1 ‘ e f f i c a c i t é d e s
senneurs
Ce1 l a - c i ,
é v a l u é e p a r a n a l y s e d e s c o h o r t e s ,
révele
r.4 n
acc: ro i ssement
tr&s
important
d e s p u i s s a n c e s d e peche d e s
senneurs .
Ces accroissements,
exp‘l i tables
ai sement
par
1 es
r a d a r s à o i s e a u x e t d ’ a u t r e s p r o g r è s d a n s 7es s e n n e s e t QS

m e t t r o d e s d e p ê c h e ( o b j e t s f l o t t a n t s ) , s o n t v a r i a b l e s selon les
f l o t t i 1 l e s ,
l e s t a i Iles e t ‘ l e s e s p è c e s . L a m i s e e n é v i d e n c e d,a
c e t t e a m é l Joration d u f a c t e u r c a p t u r a b î l ite a d e s smpl i<:at.ions
i m p o r t a n t e s e n

m a t i è r e d e g e s t i o n d e s s t o c k s :
1 ” e ,f f ‘3 r t,
n o m i n a l acwel p a r a i t m o d é r e d a n s 1 ‘ A t l a n t i q u e - e s t I infer?eur
Èi Fmar;)
m a i s l ’ e f f o r t e f f e c t i f (FI s e r a i t l u i s u p é r i e u r ;1
Fmax .
3 . 1 . 4 . E t a t d e s s t o c k s d e l’albacore
C o m m e l e s annees p r é c é d e n t e s , u n e é t u d e “ d e r o u t i n e “ d e
l’etat dLj s t o c k d ’ a l b a c o r e ( c o m b i n a n t l e s a p p r o c h e s g l o b a l e e t
a n a l y t i q u e ) a eté realisée. L ’ o r i g i n a l i t é d e c e t t e é t u d e est
de
développer
l ’ h y p o t h è s e
que
l@S
rendements
e x c e p t i o n n e l lement f o r t s o b s e r v é s p a r l e s s e n n e u r s d é b u t 1 9 8 9
e t ?990 s e r a i e n t e x p l i c a b l e s p a r l e s t h e r m o c l i n e s l o c a l e s tre.s
s u p e r f i c - e l l e s e t m a r q u é e s q u i
o n t é t é o b s e r v é e s d a n s .les
s e c t e u r s d e
pèche.
Ces
é v a l u a t i o n s d u
stock
d’albacore
r-estentB,
c o m m e l e s a n n é e s p r é c é d e n t e s , l e s seu?es présent:&3s
e t d i s p o n i b l e s a u S C R S .
&&JWnamiaue e t é v a l u a t i o n ,,des r e s s o u r c e s dbersales-
@t i ères
3.2.1.
Etudes mhhodo logiques
L e s 4sultats preliminaires .acquis e n 1 9 9 1 s u r ‘ l e s Btudes,
methodol og i ques
r e l a t i v e s
aux
c a m p a g n e s d e
chai utage
( échant i I 7 onnage
des
c a p t u r e s à b o r d ,
c a l c u l
des
-1 nd *i ces
d ’ abondance
par la
d i s t r i b u t i o n
D e l t a , l a
methode d
e
s t r a t i f i c a t i o n ,
l a d u r é e d e s t r a i t s d e c h a l u t , etc i ont. et&
finalisés e t p u b l i é s .
I I n e r e s s o r t d e c e s r é s u l t a t s a u c u n e c o n c l u s i o n d e rat: Lare
a rnodjfler- l e s d i f f é r e n t s schemas d ’ é c h a n t i l l o n n a g e o u l e s
m é h o d e s d e c a l c u l u t i l i s é s l o r s d e s c a m p a g n e s .
L.‘analyse m é t h o d o l o g i q u e a i n s i e f f e c t u é e a . t o u t e f o i s p e r m i s
d e m e t t r e e n evidence l a n é c e s s i t é d ’ a p p r o f o n d i r ,
p a r d e s
melhodes p l u s p e r f o r m a n t e s , deux problèmes soulevés:
- 1”abjectif d e d i m i n u e r
l a variante d e s e s t i m a t i o n s p a r
u n e s t r a t i f i c a t i o n a p r i o r i d e s t r a i t s d e c h a l u t n ’ a glas et4
a t t e i n t ;
-.
1 ‘uti 1 isation de la
d i s t r i b u t i o n
Del ta
augmer3t.e
géneralement
l e s m o y e n n e s e t
c o e f f i c i e n t s d e v a r i a t i o n d e
l ’ a b o n d a n c e calculee à p a r t i r d e s t r a i t s d e c h a l u t .
Une a u t r e é t u d e c o m b i n a n t p l u s i e u r s methodes ( A n a l y s e e n
Cornposan.;es P ri nci pa’i es,
approche
g é o s t a t i s t i q u e e t é t u d e s d e
10.16 d e d i s t r i b u t i o n ) a a i n s i étci? met-tee a v e c t r o i s objectifs:
-. t e s t e r d e n o u v e a u x criteres e t 1 i m i t e s d e s s t r a t e s à
tiiti 3iser pour les campagnes;
-’ p r e n d r e e n c o m p t e l e caractere s p a t i a l d e s donnees;

12
ana i yser
l e s
c a r a c t é r i s t i q u e s
des
d i s t i b u t i o n s CIE
frequence d e l a v a r i a b l e
” abondance ”
pour
une
mei f leure
c o n n a i s s a n c e d e l a l o i d e d i s t r i b u t i o n e t u n m e i l l e u r choira d e
l ’ e s t i m a t e u r d”abondance.
Les
r&wl t a t s d e
c e t t e
étude
o n t
é t é
pub1 i&;
l’p.5
princIpales c o n c l u s i o n s s o n t l e s s u i v a n t e s :
.- l a variabilit4 s p a t i a l e d e s données étant beaucoup p 1 us
f o r t e q u e
la v a r i a b i l i t é t e m p o r e l l e
( e f f e t
saison 1,
une
s t r a t i f i c a t i o n a d a p t é e à t o u t e s
l e s c a m p a g n e s s e j u s t i f i e .
C e t t e v a r i a b i l i t é e s t corr416e à l a l a t i t u d e , à l a pro,forrdeur
et a u s u b s t r a t . C e d e r n i e r c r i t è r e p o u r r a i t s e r v i r d a n s l e c a s
d ’ une
s t r a t i f i c a t i o n
plus
f i n e
mais
c e l a
suppcrse
u n
é c h a n t i l l o n n a g e p l u s d e n s e .
E n r e v a n c h e ,
l e s l i m i t e s d e s s t r a t e s d e l a t i t u d e e t d e
profondeur uti 1 i sées depuis 1986 peuvent être maintenues même
si aucune
1 i m i t e n e p e u t c o n v e n i r à t o u t e s l e s e s p è c e s . E n
conc 1 us i on,
l a s t r a t i f i c a t i o n
n e p e r m e t t r a d e d i m i n u e r l a
variante d”estimation d e l ’ a b o n d a n c e s p é c i f i q u e q u e p o u r
lss
e s p è c e s d o n t
l e s
l i m i t e s d e s t r a t e s s o n t adaptAes.
E l l e
f a c i l i t e c e p e n d a n t
‘ 1 ‘ a p p r o c h e g é o s t a t i s t i q u e e t a s s u r e u n e
c e r t a i n e
stabilita d
e
l ’ é c h a n t i l l o n n a g e d e
c a m p a g n e à
campagne,
L a m o y e n n e a r i t h m é t i q u e s ’ e s t a v é r é e ê t r e u n est1mat:eb.r
i n t é r e s s a n t p u i s q u e s i m p l e à c a l c u l e r e t n o n b i a i s é ; m a i s sein
tit.i 1 isation e n t r a î n e u n e m a u v a i s e e s t i m a t i o n d e 1 ’ intarvnl le
d e c o n f i a n c e d e l ’ a b o n d a n c e .
L’exisLence d e v a l e u r s f o r t e s d ’ a b o n d a n c e constiwe ;in
p r o b l è m e e s s e n t i e l q u e l l e q u e
soi t
1 a
méthode
d ’ est *i mné i on
u t i l i s é e ( e s t i m a t e u r s d e l o i s o u g é o s t a t i s t i q u e ) .
L.’ hypothdse
d’une p l u s g r a n d e p e r t i n e n c e d ’ u n e l o i J e
variante i n f i n i e p o u r l e s estimat.ions d ’ a b o n d a n c e e s t avarw&e..
3 . 2 . 2 .
Eva luat ion des ressources d4mersa les c6t i&-es
P r é p a r a t i o n e t e x é c u t i o n d e s gBme e t lObme c a m p a g n e s d e
chai utage
des
stocks
démersaux
c ô t i e r s
(10-200
m&tres)
respecti uement en a v r i l - m a i
1 9 9 2 ( c a m p a g n e d e s a i s o n Tra.i ds?)
e t e n o c t o b r e - n o v e m b r e 1 9 9 2 ( c a m p a g n e d e s a i s o n c h a u d e 1:
lE?S
donn+5es collect4es e n m e r
o n t é t é c o d é e s ,
s a i s i e s
e t c)r&-
t r-a i tées. L e r a p p o r t d e l a 9eme c a m p a g n e a é t é finalisé; ct31?.Sii
d e l a lO*me e s t e n c o u r s d ’ é l a b o r a t i o n .
Finalisation d e l ’ é t u d e p r é l i m i n a i r e d e s y n t h é s e sur Iss
r-1 I veaux
d ’ e x p l o i t a t i o n
des
espèces
d é m e r s a l e s d u
0’1 ateau
c o n t i n e n t a l
s é n é g a l a i s , ’
p a r t i r
des
h u i t
campagnes
s c i e n t i f i q u e s d e c h a ’ l u t a g e s t r a t i f i é ( 1 9 8 6 - 1 9 9 1 ) .
La pub1 icatlon préparbe à c e t e f f e t a n a l y s e ‘1 ‘évo9ution d e s
i n d i c e s d ’ a b o n d a n c e , d e s t a i l l e s m o y e n n e s e t d e s mortal ités de
20 e s p è c e s ( o u g r o u p e s d’esp&ces).
lJne
diminutTor\\
i m p o r t a n t e d e
1’ abondance
globale
d8S
e s p è c e s d&mersales
e s t
mise
e n é v i d e n c e
sur
7 e
13‘1 ateau
c o n t i n e n t a l s é n é g a l a i s e n t r e 1 0 e t 1 0 0 m è t r e s ;
1 ’ CLvol uti on de
1 ’ abondance ‘*toutes e s p è c e s ”
i n d i q u e u n e c h u t e d e l ’ o r d r e 5 0 %
e n t r e 1 9 8 6 - 8 7 e t 1 9 9 1 .

13
Les
ressources
ayant
e n r é g i s t r é
l a p l u s f o r t e
bal sse
d’abondance
sont
Dactylopterus
v o l i t a n s ,
Ga leaides
decadacty7us,
A r i u s
SPP- *
Sparus
c o e r u l e o s t i c t u s
e t
Ep inephe 7 us aeneus.
C e r t a i n e s e s p è c e s côtiéres n e m o n t r e n t p a s d e dlminut?on
notable d’abondance;
i l s ’ a g i t d e
Pseudothol ithus spp. (sauf
vrai ssembl ablement en zone sud),
Pomadasys spp. , Pteroscion
p e l i , C y n o g l o s s u s s p p . et Z e u s faberk
Cette
t e n d a n c e s e
rencontre
é g a l e m e n t a u
17 i veau
de
c e r t a i n e s
e s p è c e s à d i s t r i b u t i o n
b a t h y m é t r i q u e i n t e r m é d i a i r e
( Rage 11 us
b e l l o t t i i ,
Plectorhynchus
mediterraneus,
Pseudupenaeus prayensis et Dentex canariensis).
D ’ u n e manif$re gdnérale,
l e s esp&ces d6mersa’les d u Cllateau
conzi nental
ayant
u n e d i s t r i b u t i o n t r è s c ô t i è r e ou a s s e z
p r o f o n d e . . d e m ê m e q u e c e l l e s a y a n t u n c a r a c t è r e p l u s 011 mcrins
pelagique c o n n a i s s e n t u n e r e l a t i v e stabilitb cnu u n e f a i b l e
é v o l u t i o n à l a b a i s s e .
Par
i:ontre,
1 es céphalopodes
( p o u l p e s u r t o u t e t E;e‘ic:he 1
montrent un accroissement d’abondance.
L ’ a n a l y s e d e s f r é q u e n c e s d e tai’l l e i s s u e s d e s mensurat’?or.s
e f f e c t u é e s
1 ors
dôS
campagnes de
chalutage
stratifirj!
a
é g a l e m e n t p e r m i s d ’ é t u d i e r 1 “ é v o l u t i o n d e s t a i l l e s m o y e r n e a et
d ’ e s t i m e r l e s m o r t a l i t é s à partjr d e s c o u r b e s d e c a p t u r e des
espèces.
Les résultats obtenus sur- la plupart des espéces de b)oisscln
s o n t assaz cohdrents a v e c ceux i s s u s d e 1 ‘ a n a l yse d e s donn&s
d’indices de biomasse.
En
xmc 1 us7 on,
1 ‘ a n a l y s e d e
1 ‘ é v o l u t r o n d e s
-’ nd i ces
d ’ a b o n d a n c e e t d e s n i v e a u x d ’ e x p l o i t a t i o n e s t i m é s A partir d e s
donn6es d e c h a l u t a g e s e x p é r i m e n t a u x m o n t r e q u e d ’ u n e rw~ni&re
générale ,
l e s e s p é c e s d4mersales p r é s e n t e s s u r
‘k e
p 7 ateau
continenYa1 st-négalais s e r a i e n t s u r e x p l o i t é e s .
Ces
résU 1 tat. s
c o n f i r m e r a i e n t a i n s i c e u x o b t e n u s e n 1 9 9 0 p a r a j u s t e m e n t d ’ a n
m o d è l e g l o b a l Èr
1”ensemble d e s e s p è c e s d é b a r q u é e s . C e t &tat
dt’expioitation p o u r r a i t ê t r e
à 1 ‘ o r i g i n e d ’ u n a c c r o i s s e m e n t
des
stol:ks d
e

cëphalopodes. D e s a n a l yses
plus
f i n e s e t
l ’ i n t e n s i f i c a t i o n d e s
mensurations
& bord
des
cha 1 ut .i ers
( c a p t u r e s ) e t à
quai
(débarquements)
p e r m e t t r a i e n t
Ci@
développer des approches structurales.
L’analyse
des
f r é q u e n c e s d e
t a i l l e
d’une
qu i nz;iiI ne
d”esp&ces d é m e r s a l e s i m p o r t a n t e s d é b a r q u é e s p a r l e s chalut.rers
g l a c i e r s a u p o r t d e D a k a r e n t r e 1 9 7 3 e t 1 9 8 9 e s t 6galement e n
c:ot;rs d e finalisatlon.
L e s r é s u l t a t s d é j h o b t e n u s i n d i q u e n t d e
f a i b l e s v a r i a t i o n s d e s t a i l l e s , m o y e n n e s m a i s d e s 17’iveaux
d ’ e x p l o i t a t i o n q u i p a r a i s s e n t é l e v é s .
L ’ a n a l y s e d e v r a i t ê t r e a p p r o f o n d i e l o r s d u s y m p o s i u m pr&u
a u CHODT e n f4vrier 9 3 s u r “ l e s r e s s o u r c e s e x p l o i t a b l e s par la
p ê c h e a r t i s a n a l e s é n é g a l a i s e ” .
U n e a n a l y s e d e s s t r u c t u r e s g l o b a l e s e n p o i d s , p a r ciampagne
E?L.
par
sexe
des
pou 1 pes
é c h a n t i l l o n n é s
l o r s
des
t r o i s
dern i&res campagnes de chalutage
s t r a t i f i é (10-200 m) d u N/O
LoLris S a u g e r a é t é e f f e c t u é e . Ce travai 1 sera complété par les
données des campagnes de chalutage prévues en 1993.

14
3 . 2 . 3 .
Gestion rat ionne 7 7e des stocks d&ersaux c6t iers
D a n s l a c a d r e d e s r e c h e r c h e s e f f e c t u e e s s u r l e s r e s s o u r c e s
demersales
côtier-es,
p l u s i e u r s
avis
techniques
orI5
é t é
f o r m u l e s à l ’ a t t e n t i o n d e s d é c i d e u r s :
- p a r t i c i p a t i o n à u n e serie d e c o n c e r t a t i o n s a x é e s s u r ‘!a
d é f i n i t i o n d e n o u v e l l e s z o n e s e t l i c e n c e s d e p ê c h e d a n s l e s
eaux
sous
j u r i d i c t i o n
sénégalaise;
ces
régl ementat i on8
r e p o s e n t l e s a v i s d e l a R e c h e r c h e ( c o n n a i s s a n c e s d i s p o n i b l e s
stir l e s s t o c k s e t l e s p ê c h e r i e s ) , , l e s b e s o i n s d e la P r o f e s s i o n
(contraintes économiques
e t t e c h n i q u e s )
e t l e s orientatiors
pal i t i ques géneral es du secteur ” peche” ;
- Participation a u x réun.!ons d e l a c o m m i s s i o n consuItati,ice
p3u 2.
l a d é l i v r a n c e d e s
1 icences de pêche; ce cadre de
reflexion Recherche/Developpement
p e r m e t d e d o n n e r
de!s
e3.v i s
p o u r l a r é g u l a t i o n d e l ’ e f f o r t d e peche;
-’ p a r t i c i p a t i o n
aux
négociations
d e 1 “ a c c o r d d e pOche
Sénégal-CEE.
- p a r t i c i p a t i o n a u x a c t i v i t é s d e p r o t e c t i o n e t surve*;llanc:e
des peches.
Face
aux
,inquiétudes d e
1 ‘Administration
des
Pêches
r e l a t i v e s a u g a s p i l l a g e
d e s r e s s o u r c e s d é m e r s a l e s ( p r o b leme
des
r e j e t s ) ,
des
recommandat i ons
o n t éte f a i t e s ,
v i sarr t
1 ’ i n t e r d i c t i o n a u x c h a l u t i e r s c r e v e t t i e r s d e 1 ‘ u t i l i s a t i o n r:ie
c h a l u t s a c r e v e t t e ( m a i 1 l a g e d e 50 m m ) d a n s l a z o n e c o m p r i s e
e n t r e S a n g o m a r e t K a y a r ;
c e t t e m e s u r e ,
p r i s e e n c o m p t e d a n s
les nouvel les
reglementations,
p e r m e t t r a i t d e r é d u i r e
7E!S
r e j e t s d e s j u v é n i l e s d e p o i s s o n
l o r s d e s m a r é e s axees s u r
l’exploitation des poissons ou des céphalopodes.
3 . 3 . Dvnamiaue e t évaluation.,-&g-ressources
dhersales
prof ondea
L a c a m p a g n e d ’ é v a l u a t i o n d e s r e s s o u r c e s p a r chai utage,
prevue p o u r l a s a i s o n f r o i d e n ’ a p u a v o i r l i e u f a u t e d e
c a r b u r a n t d u N / O L o u i s Sauger.
Ladite campagne devant Four~ r
une image instantanée de la biomasse des espèces en période de
f o r t e a b o n d a n c e e s t t o u j o u r s e n a t t e n t e r é a l i s a t i o n .
De même,
la campagne
d e c h a l u t a g e
d e v a l i d a t i o n d e s
v a r i a t i o n s n y c t h é m é r a l e s d ’ i n d i c e s d ’ a b o n d a n c e d e l a c r e v e t t e
g a m b a (Parapenaeus 7mgirostris) n ’ a p a s e n c o r e pd Gtre
realisée p o u r l e s memes r a i s o n s .
L e s evaluations p a r modeles m a t h é m a t i q u e s o n t Bté ‘nises a
jotir a v e c p r i s e e n c o m p t e d e l ’ a n n é e 1 9 8 9 . L a p r i s e e n c o m p t e
d e l’antree 1 9 9 0 s ’ e f f e c t u e r a d e s l a f i n d e s t r a i t e m e n t s d e s
f i c h i e r s e n c o r e s o u s c o n t r ô l e s t e c h n i q u e s .

3.4, JWnamiaue e t é v a l u a t i o n d e s r e s s o u r c e s oélaaiaues
çôtibres
3 . 4 . 1 .
Evaluations acoustiques
T r a i tement
3.4.1.1.
e t ana 1 YS~ d e s d o n n é e s
Les
données
h i stor i ques
des
r é s u l t a t s d e
campagnes
a c o u s t i q u e s e f f e c t u é e s a u C R O D T d e p u i s 1 9 9 3 o n t ete transferes
sous DBASE IV, p r o g i c i e l d e t r a i t e m e n t d e b a s e s d e donnPes. La
p r o g r a m m a t i o n d ’ e x t r a c t i o n d ’ i n f o r m a t i o n q u i a s o u f f e r t d e
nombreux
r e t a r d s l i e s à d e s p r o b l é m e s d e disponibilit& d e
p e r s o n n e l a r r i v e h s o n terme- L ’ a n a l y s e s e r a réafisee en 19!53,
L a m?ssion e f f e c t u é e d u 2 5 m a i a u 4 j u i n 1 9 9 2 p a r Mwisieur
P i e r r e
WTITGAS,
e x p e r t e n
g é o s t a t i s t i q u e , a
permis
de
conf i rmet- que
1 es schémas de prospection acoust hi que ef f ectues
a u CRODl etai e n t p e r t i n e n t s e t p e r m e t t a i errt, d ‘ o b t e n i r une
precis-ion d e s e s t i m a t i o n s r e l a t i v e s d e l ’ o r d r e d e 10 a 15 %.
D ’ a u t ~ r e s é t u d e s
preliminaires o n t é t é e f f e c t u e e s qcli
Cl tl .t
montre
lC?S
p e r f o r m a n c e s d e l a
g é o s t a t i s t i q u e
dans
i i3
descript iori e t 1 ‘ a n a l y s e d e
l a r é p a r t i t i o n d a n s l ’ e s p a c e d e s
o r g a n i s m e s m a r i n s e n f o n c t i o n d e p l u s i e u r s p a r a m è t r e s $;pat:iil-
t e m p o r e l s .
Un pcogramme d e r e c h e r c h e a et6 é l a b o r é à p a r t . : r de oes
résultat.;
pré1 i m i n a i r e s
e t
une
demande
d’affectat ron
C?e
Monsieur
P i e r r e P E T I T G A S a et& p r o p o s é e a u x autoriy;es d e
tutel l e .
3.4.1-Z. CamDa.cines de PrcsDection
Le
CRODT a effectue, du 19 février au 3 mars
199f!
-a
c a m p a g n e a n n u e l l e d e s a i s o n f r o i d e d e p r o s p e c t i o n acoust’:que
d u p l a t e a u c o n t i n e n t a l s é n é g a m b i e n a bord du NjCn L<>ut s i;aLjge:, *
C:e nav i re a couvert. la zone sud du Sénégal *
C:e m i s s i o n ;s é%é s y n c h r o n i s é e a v e c c e l l e d u Ni’0 nor-vé(aien
Dr n
FridLjof
Nansen
qui
e f f e c t u a i t
une
v a s t e
r,ampagne
d ” éual uati on
a c o u s t i q u e d e s p o i s s o n s pelagiques c;ôt.iere; à
l ’ é c h e l l e r é g i o n a l e ( d u Maroc: à l a G u i n é e Bissau).
Pendant cette c a m p a g n e i.,;jrgani sec p a r 1 a FAO, u n e:Cerr::T f:e
ci”,i~lterca~ibration a v e c l e N / O L o u i s S a u g e r a é t é realisé.
C e s d e u x navi t-es d e recherchie o n t t r o u v e d e s r é p a r t i t a o n s
géographiques
très
simi l a i r e s d e s c o n c e n t r a t i o n s m a i s l e
r, .i veau
généra 1
d ’ a b o n d a n c e c a l c u l é e s t t r é s different.
Une
r é u n i o n d e s é q u i p e s s c i e n t i f i q u e s d e s d e u x b a t e a u x a p e r m i s
d”expliqder
c e t t e d i f f é r e n c e p a r
d e u x p o i n t p r i n c i p a u x .
Le
changement r é c e n t d ’ é q u i p e m e n t s u r l e N / O D r . F r i d t j o f N a n s e n
qu i
b i a i s e
ses
resul tats
par
rapport
à
ses
campagnes
p r é c é d e n t e s e t p a r
l a m é t h o d e d i f f é r e n t e d e calibratyon d e s
a p p a r e i 1 s (hydrophone s t a n d a r d p o u r l e N / O L.oui s Sauge-,
sphere d e réference p o u r l e N / O D r . F r i d t j o f N a n s e n ) .
L e s b i o m a s s e s evaluées p a r le N / O D r . F r i d t j o f N a n s e n d a n s
Jd z o n e S é n é g a l a i s e e n F é v r i e r - M a r s 1 9 9 2 ( s a i s o n f r o i d e ) sont
pour la C&e Nord 880 000 tonnes
pour l a P e t i t e Cote 2 10 000
tortne e t 970 0 0 0 t o n n e s e n Casamance.
L a s a r d i n e l l e p l a t e

16
r e p r é s e n t e pr&s d e 5 1 % d e l a b i o m a s s e g l o b a l e e t l a sara’ine‘i le
ronde seulement 15%. 11 est a remarquer que sur la tota’i; i té de
? a 0iomasse e s t i m é e s u r l a ciite sud (Casamance+Pet 1 te c&te t 1 a
Pet ite Cote r e n f e r m e 1 8 % d e cet& b i o m a s s e p o u r l e s résult.ats
du Frsdtjof NANSEN et 20% pour ceux du Louis SAUGER (264 0630
t o n n e s e n C a s a m a n c e e t l a P e t i t e C&e). C e s p o u r c e n t a g e s t r è s
pro:zhes sccrédi tent- 1 ’ i d é e d ’ u n e c o n c e n t r a t i o n préférent*!sl It;
dans la zone sud et d’un parallèliisme dans les évaluatictns d e s
deux bateaux.
C e s r é s u l t a t s f o n t a p p a r a î t r e u n e t e n d a n c e & l a ba isse au
ni ~‘eau de la Pet-i te Côte et un accroissement de 1 a biomasse tin
Casamance.
L e s cIîeux n a v i r e s o n t c o n s t a t é u n e r a r é f a c t i o n apparerlte d e s
conGentrat i o n s d e p o i s s o n s s u r
1s P e t i t e C ô t e
dur an%
1 a
pér iode de 1 a campagne et de fortes densités dans 1 a ZWEL Sud
Gambie-Nord Casamance.
3-4.2 E t u d e s méthodo7ogigues
3 . 4 . 2 . 1 .
Echo- int&rat ion en larae bande
S u î t e à u n e 4tude p o r t a n t s u r 1 e s p e r f o r m a n c e s d e ‘&:.hr:~-
i n t é g r a t i o n e n l a r g e b a n d e r6alisée e n 1 9 9 1 d a n s l e c a d r e d’tbt?
DE.4 e n a c o u s t i q u e a u L.A.S.S.SO.
( Laboratcli t-e
d ’ Acoust*ique
S y s t é m e s e t S i g n a u x Sonar) d e L y o n , u n p r o j e t d e r e c h e r c h e
i n t i t u l é
AFRICAS
( Acoust i cs
F i s h e r i e s
Researc*‘li
1
n
C o l l a b o r a t i o n w i t h A,frica,
Seneg,al ) a é t é é l a b o r é e t swm-1s à
la CEE dans le cadre du financement STD3. Ce programme, d1 une
d u r é e d e
t r o i s
ans,
sera
réa.1 i s6
par
t r o i s
1 aborato i r-es
contractants: le CRODT,
l e t .A.S.S.SO d e L.yon e t 1 ‘tjni\\lsrsif.&
technique de Lyngby du Danemark.
S i l a r e q u ê t e e s t f a v o r a b l e , c e t t e é t u d e s ’ a t t a c h e r a B ur’ie
e x p l o i t a t i o n s y s t é m a t i q u e , e n m e r , d’un système 1 arge b,snde et
d ’ u n s y s t è m e p a r a m é t r i q u e ( a c o u s t i q u e n o n l i n é a i r e !
dans des
c:oFditions contr6lées ( p o i s s o n s e n c a g e ,
mi 1 i e u c o n f i n é ) tfn
vue d e c h i f f r e r p r é c i s é m e n t l e s a m é l i o r a t i o n s appor-t4es sur ‘!a
prÉcision d ’ e s t i m a t i o n . L e s e s s a i s , c o n d u i t s a u S é n é g a l a u
m o y e n d e syst&mes d6veloppés e n E u r o p e , p e r m e t t r a n t dg* m:eu~
ter ner
les
besoins
technologiques
nécessa i res
dans
1 es
campagnes d’évaluat.ions futures.
U n d e s volets d e c e t t e 4tude r e l a t i f a u x expérievlces d e
simulati 3n a
debuté e n
Juin1
1992
gr&ce
à
IJ n
S é ,:j C) 1.1 r
s c i e n t i f i q u e a u
L.A.S.S.SO..
Ce stage de t;rois mois a &i;é
proposé par 3 ‘ORSTOM et financé par la coopération f rancai se.
r-e l o g i c i e l d e s i m u l a t i o n d é v e l o p p é a u c o u r s d e c e s t a g e a
&è implanté au CRODT avec le TURBO PASCAL ni 5 1 11 permet, de
s i m u l e r d e s b a n c s d e p o i s s o n s e t d e m e s u r e r l ’ é n e r g i e d e s
é c h o s rsfléchis t o u t e n t e n a n t c o m p t e d e s directivités d e s
pa 1 ssans
et du
système
é m e t t e u r - r é c e p t e u r ;
lesquel 3
wJ?-lt.
mooél ,i sés sous forme d’antennes 1 i néai res Conti nues q

1 i’
3 . 4 . 2 . 2 .
Acoustiaue e n wtits f o n d s
L ’ é t u d e d e f a i s a b i l i t é d’obse:rvations a c o u s t i q u e en p e t i t s
fwds a justifid, s u r f inancemen,t c o n j o i n t GRODT/ISRA-ORSTOM s
l a r é a l i s a t i o n d e t r o i s e x p é r i m e n t a t i o n s .

a . 1 La premiére a e u l i e u e n b a i e d e G o r é e , à proximit4 d e
Dakar e
E”ile a r é u s s i t r o i s n a v i r e s : l e N / O L o u i s S a u g e r , ‘ l e
D i a s s a n g a e t u n e c h a l o u p e q u e l a M a r i n e N a t i o n a l e Fran(;aise a
p o n c t u e l l e m e n t é t é m i s e a u s e r v i c e d e 1 ‘ é q u i p e d e r e c h e r c h e d u
CRODS’.
C e t t e e x p é r i m e n t a t i o n a p e r m i s d e m e t t r e e n é v i d e n c e :
- l a d7fférence d ’ o c c u p a t i o n d e l ’ e s p a c e p a r l e s
po’issons a u c o u r s d ’ u n n y c t h é m è r e ,
l e p o i s s o n p r é s e n t a n t u n e
r é p a r t i t i o n p l u s u n i f o r m e l a n u i t ;
- 1 a b o n n e c o n c o r d a n c e d e s e s t i m a t i o n s d e dens ité
o b t e n u e .w c o u r s d e p l u s i e u r s o b s e r v a t i o n s e f f e c t u é e s {de jour
et, e f f e c t u é e s d e n u i t ,
l e s o b s e r v a t i o n s d e n u i t G\\tarrt p l u s
élevees q u e c e l l e s d e j o u r s : c e d e r n i e r p o i n t s ’ e x p l i q u e r p a r
des
taux
e f f e c t i f s
d ’ échant i 11 onnage
e t
des
réact ii QI?lS
c o m p o r t e m e n t a l e s d i f f é r e n t e s ;
- m&me d e n u i t ,
l e p o i s s o n a u n c o m p o r t e m e n t d e
fuite à l ’ a p p r o c h e d ’ u n b a t e a u s a n s q u ’ i l a i t é t é p o s s i b l e d e
d é t e r m i n e r s i l e
s t i m u l u s
é t a i t l e
b r u i t , l a
jum-p&re
(bioluminescence) ou une combinaison des deux,
b m ) La seconde a étc! réa1 i sée dans les bolongs du Sa 1 o~~rn &
p a r t i r ou D i a s s a n g a ,
I l a é t é m o n t r é d a n s c e t t e exp6r ience
q u ’ i l é t a i t p o s s i b l e , en uti 1 i sant 1 a base du sondeur en mode
h o r i z o n t a l ,
d ’ o b s e r v e r l e s migra.tions d e p o i s s o n s e n fonutiç>n
de.s c o u r a n t s d e m a r é e . P a r a i l l e u r s , l a t u r b i d i t é d e l’eau
favori se
1 ‘ é v a l u a t i o n d e s r e s s o u r c e s d a n s c e s rn? 1 ieur: d e
pet i ts
fonds
c a r e l l e f r e i n e l e c o m p o r t e m e n t , d e f u i t e d e s
poissons.
C e s Çrtudes s e r o n t compliétées e n 1 9 9 3 a v e c 1 “ a p p u i t e c h n i q u e
cl’ un
i n g é n i e u r d e
1 ‘INRA,
s p é c i a l i s t e
des
pwhl &mes
d ’ a c o u s t i q u e e n p e t i t s f o n d s .
c;. ) D a n s l e c a d r e d u “ g r o u p e d e s a c o u s t i c i e n s francophonees”
récemment renommé groupe GEOSPACE,
u n e m i s s i o n à e x p e r t i s e a
é t é e f f e c t u é e d u
“1 a u 2 5 j a n v i e r 1 9 9 3 a u C I Q R O ( C e n t r a d e
Investigaciones d e Q u i n t a n a Roo) a u M e x i q u e . L’objecti?’ @tait
d’évalue’
p a r a c o u s t i q u e
1 ’ abondance des mérous ( Ep irrephe 7~s
striatus)
qui
o n t
une
p h a s e p é l a g i q u e a u m o m e n t d e
‘1 a
reproduc t-î on. A 1 ‘ é p o q u e d e c e t t e m i s s i o n , 1 e s concent.rat.! ans
r,encontrées
é t a i e n t
malheureusement
t r o p
f a i b l e et;
i r 0 p
&parses p o u r q u ’ u n e é v a l u a t i o n
a c o u s t i q u e f i a b l e p u i s s e &ttre
réa1 isée.
S e u l e s l e s d o n n é e s d e s t a t i s t i q u e s d e p ê c h e o n t
permis ds c o n f i r m e r u n b r u t a l d é c l i n d u s t o c k c l a i r e m e n t l i é à
une surpêche.
LE!S
d i f f é r e n t s r6sultats a i n s i o b t e n u s o n t bté p r é s e n t e s à
? a r é u n i o n d u g r o u p e d e s a c o u s t i c i e n s f r a n c o p h o n e s q u i s’est
réunie au Centre ORSTOM de Montpell ier du 18 au 23 mai 1992,

3.4.3. Evaluations dynamiques
D e u x é v a l u a t i o n s r é a l i s é e s avec ‘ie modéle d e F o x tradu’sent
e n f a i t d e u x s i t u a t i o n s d i f f é r e n t e s :
d ’ u n e p a r t l a s é r i e
1969-I 9 8 9 a u
c o u r s d e
laque1 le
l a z o n e
d ’ a c t i v i t é
des
f lotti 1 l e s é t a i t e s s e n t i e l I Iement c o n c e n t r é e s u r
l a Petite
C6te e t a u m o m e n t OU u n e f f o r t ‘de p&che t r è s i m p o r t a n t &t.ait
d&elopp& e n z o n e m a u r i t a n i e n n e e t d ’ a u t r e p a r t l a s&rie 4969~-
7991 q u i intégre l e s p a r t i c u l a r i t é s d e s t r o i s d e r n i é r e s ann&es
c a r a c t é r i s é e s
notamment par
1 ‘ a r t - i v é e d e b a t e a u x d e
gros
tonnage dans les eaux s4négaIaises.
L’évclution d e l a c o u r b e t h é o r i q u e d e s c a p t u r e s d u modele
d e F o x
r8vèle s u r
la premi&re s é r i e ( 1 9 6 9 - 1 9 8 9 )
q u e l e s
n i v e a u x Jes c a p t u r e s e t d e s e f f o r t s d e s a n n é e s 87 e t ,a8 :je
situent au delà des optimum théoriques.
Ceci
conf i rme
nettement
1 es
t-ésu 1 tats
des
éval ua.t i C.;IJS
awust 1 ques
e t
c e u x d e s modéles d e F r é o n q u i
prenrrsnt ~‘n
compte 1 es phénom&nes hydroc 1 i mat i ques affectant 1 ’ abw-danr:e
d e s s t o c k s ( 1 9 8 8 ) . I l s i n d i q u e n t q u e l e s s t o c k s d e p e t i t s
p é l a g i q u e s cc%iers s u r l a P e t i t e C ô t e d u S é n é g a l s o n t au rnc.ir~
depuis 1986 en phase de surexploitation.
S u r l a s e c o n d e s é r i e i n c l u a n t l e s d o n n é e s r é c e n t e s \\19G!+,--
1991 ?,
o n r e m a r q u e q u e l e p o t e n t i e l d e c a p t u r e e s t a t t e i n t ,
b i e n q u e
l ’ e f f o r t d e p ê c h e e f f e c t i f s o i t e n desscw~~ tle
1 “optimum t h é o r i q u e .
L a p ê c h e r i e Sénégal a i s e e s t d a n s u n e
si Ç;tiati ion
o ù
l e s
captures
ont
a u g m e n t é d u
f a i t
cl e
1 “élargissement
d e s a z o n e d”a.ctivité,
d e 1 a réduct:, i«n iie
1 ‘ e f f o r t d e p ê c h e e n M a u r i t a n i e q u i i m p l i q u e u n e augmentat:i1::*~
d u p o t e n t i e l de c a p t u r e , e t d u f a i t d ’ u n f o r t a c c r o i s s e m e n t , :de
s o n e f f i c a c i t é .
11 et;t i m p o r t a n t d e s o u l i g n e r q u e l e s r e s s o u r c e s p é l a g i q u e s
tfidiéres s o n t c o m p o s é e s d ’ e s p è c e s m i g r a t r i c e s q u e pa.r-tagent
p r i n c i p a l e m e n t l e S é n é g a l e t ; l a M a u r i t a n i e . T o u t e éva'luaticm
affectué~ à p a r t i r d e s statist.iques d ’ u n s e u l d e c e s d e u x pays
est donc nécessairement incomplète.
C ’ est
pourquo? I
1’ imp&rieuse
nécessi t4
d ’ échanges
i.Je
;lonr&es et. d’anal yse c o m m u n e a 4th é v o q u é e l o r s d” u n st;age zw
CRCUr de deux chercheurs du CNROP (Mauritanie) ;
l a prlncipa’le
recommandation acceptée a été 1 a. tenue d ’ un groupe de %rava- 1
c o n j o i n t CRODT/CNROP à N o u a d h i b o u , e n f i n a v r i l 1 9 9 3 .
cette
a n a l y s e d e v r a i t ê t r e a,ffinée a u c o u r s d u “S:yrnposItrm
SbY
‘1 es
ressolArces
e x p l o i t a b l e s
par
l a p ê c h e
art i sana 1 e
séfl45ga 1 a i se “ q u i s e t i e n d r a e n f é v r i e r 9 3 a u C R O D T , aifan?: ‘?a
ter,ue dud-t groupe de travai 1 à Nouadhibou.
Par ay 1 leurs,
à l a d e m a n d e d u C R O D T l o r s d e l a dern,i&re
s e s s i o n d u
COPACE,
u n
g r o u p e d e t r a v a i l
sp&ci fi que
aux
sardinelles d e v r a i t ê t r e o r g a n i s é a D a k a r v e r s l a f i n de 1923
sous 1 ‘ é g i d e d u p r o j e t COPACE/PNUD/FAO.

3 . 5 . G e s t i o n r a t i o n n e l l e d e s r e s s o u r c e s p é l a g i q u e s c6tiAres
L e t-aitement d e s d o n n é e s a c t u e l l e m e n t d i s p o n i b l e s m o n t r e
q u e l e s p r i s e s o n t doubl6 d a n s
la ZEE sénégal a ? s e entr.2 7 9 8 4
e t 1 9 9 1 p a s s a n t d e 1 1 0 1 4 3 à 2 2 3 OOC! t o n n e s , c e q u i s’e,k.p’iique
notammentC p a r 1 ‘ e f f i c a c i t é d e s n o u v e a u x b a t e a u x e t ‘I ’ E~VC&G à
une plus grande fraction des stocks.
L e s résu 1 t a t s o b t e n u s n e p e r m e t t e n t p a s d e conel ure à une
surexplo.itation
mais
l a i s s e n t
p l u t ô t
supposer
que
l’exploit,ation d e s s t o c k s p é l a g i q u e s c ô t i e r s e s t p r o c h e d e son
o p t i m u m d a n s l e s c o n d i t i o n s a c t u e l l e s .
D e p l u s ,
? ’ é!tat de
stirexploTtatlon d e s p é l a g i q u e s c8tiers s u r l a P e t i t e cMe. 111’s
e n Evidence p a r
l e s t r a v a u x . d e Fr&On, e s t c o n f i r m é p a r les
r6sultats d e s é v a l u a t i o n s a c o u s t i q u e s .
Goutef3is,
‘1 ‘ é t u d e s u r f ‘ a p p l i c a t i o n d e s modeles ~~‘iot:.a~,x
p e u t ètre b i a i s é e e t c o n d u i r e à u n c o n s t a t d e surexploitnticn
si :
- d ’ u n e p a r t , l a p a r t i c u l a r i t é d e s t r o i s derni&res ann&es,
dont
16s
6waluations d
e
p r i s e s e t
e f f o r t s
apt i mum
c o r r e s p o n d e n t à d e s v a l e u r s
élevées,
s e s i t u e n t a u del& cle
1 ‘optimum vrai.
- d ’ a u t r e p a r t , s i
1 a p r e s s i o n d e p ê c h e r e m o n t a i t WI
Maur.1 tanie e t d e c e f a i t reduirait l e p o t e n t i e l d e ca$~tures
d a n s l a IEE d u S&-&gal ( s t o c k p a r t a g é ) .
Il r e s t e h p r é c i s e r q u e
l e s m o d è l e s util is&s n’in?;&grent
p a s l e s f a c t e u r s c l i m a t i q u e s q u i
,i nf 1 uencent
1 e
recrutemer~ t
des espèzes pélagiques.
Cette
anal yse
des
données
r e l a t i v e s
au%
pèc:he r i es
s,énéga 1 a i ses,
i n d u s t r i e l l e s e t a r t i s a n a l e s , a 6té effet:.tuBe à
l a d e m a n d e d e s a u t o r i t é s s é n é g a l a i s e s (DOPM e t PSPS) (I L e s
recommandations
qui
ont
été
f ormu 1 ées
SOU 1 i gnent
1 ‘augmentation très
r a p i d e d e 1 ‘ e f f o r t d e p ê c h e toujwrs
dangereuse car m e t t a n t l e s t o c k en s i t u a t i o n d e d&&qui l i b r e
pouvant zacher u n e s u r e x p l o i t a t i o n . L a s u r e x p l o i t a t i o n n ’ a p a s
été m i s e 6n é v i d e n c e p a r l e s m o d è l e s m a i s l e n i v e a u d e s pr’lses
e s t p r o c h e d e l ’ o p t i m u m .
Il a ht6 r e c o m m a n d é aux a u t o r - t& <le
m a i n t e n i r l a l é g i s l a t i o n a c t u e l l e m e n t e n v i g u e u r e t de g e l e r
l ’ a u g m e n t a t i o n d e l ’ e f f o r t d e p ê c h e i n d u s t r i e l .

4. AUTRES ACTIVITES
&Je Rbalisation d ’ u n r e c u e i l d e oublications récentes_dq
proarm thon du CRODT
L e p r o g r a m m e t h o n d u C R O D T a p u b l i é d u r a n t l e s annees
r é c e n t e s d e m u l t i p l e s t r a v a u x ,
s o u v e n t d ’ e x c e l l e n t e
.:pha! ite
scientif;que,
mals parfois de médiocre présentation (dans ies
recuei 1s I C C A T p a r e x e m p l e ) o u d i s p e r s é s d a n s d e s revw~ peu
access i b’i es.
A . d o n c éte m i s e e n o e u v r e e n 1 9 9 2 (ach&vement
p r 6 .v u
debut
1993)
une
r é i m p r e s s i o n
des
prin<:ipa.les
pub? icat-.ons du CRODT sur
l e s t h o n s d u r a n t l a p é r i o d e ? 986”-
1992 (35 art:cles r e t e n u s ) . T o u s l e s a r t i c l e s o n t été r’amenfs
a u n e t y p o g r a p h i e h o m o g è n e hsous W O R D e t i m p r i m a n t e la~--er’~ et
ser-ont
t-eprodui ts
e t a c c e s s i b l e s
sous forme de 6 ,Q(CI 1 wrws
t h é m a t i q u e s pub1 -iés e n a r c h - i v e s d u C R O D T ( e t d i f f u s é s a t::::~~,,s
les l a b o r a t o i r e s i n t é r e s s é s p a r l e s t h o n s ] .
-’ T. DIOUF :
A s s u r e l e p o s t e d e D i r e c t e u r a d j o i n t d!,r r.XWD‘T
et Lortsaizr-e u n e p a r t i m p o r t a n t e d e s o n t e m p s a c e t t e chwge
4 . 2 . S é m i n a i r e s e t clrouoes d e t r a v a i 1
f3. S A M B e t J.J. LEVENEZ. -” G r o u p e d e t r a v a i 1 d e s accuski 1.:-i e!7s
f r a n c o p h o n e s à M o n t p e l l i e r : 18 a u 2 2 m a i 1992,
e. SAMB
- A t e l i e r s u r l a télédédection appliouée & l a
g e s t i o n .
CRODT) Dakar-, 2 7 J a n v i e r a u 3 F é v r i e r tg92&
B, SAMB
- 1’3 Fhvrier a u 1 1 M a r s 1 9 9 2 . C a m p a g n e acoust’qiie
conjoint2 d a n s l e s e a u x d u S é n é g a l , d e l a G a m b i e et” d e ‘ ! a
Guinee Bissau.
8. SAMB e t J . J . LEVENEZ - - 2 1 a u 2 4 N o v e m b r e 1 9 9 2 : rn-ss lc:ln
8 P r a i a ,
I l e s d u C a p V e r t d a n s ‘ l e c a d r e d e 1 ‘61 aborat ion d’ ;,rn
p r o j e t d e r e c h e r c h e .
Djib:i T H I A M e t B i r a n e S A M H .
G r o u p e d e trava,a 1
!i;OLlS
rég 1 onal
sut
1 a Recherche
Ha1 i e u t i q u e e t
l e s
con3 i t .i ons
d ’ a c c è s aux r e s s o u r c e s d e l a s o u s r é g i o n . D a k a r (CPODT 1
dir .,7
a u 2 1 m a r s 1992..
S;/mpos i um

Ressouwes
Pêches
A r t i s a n a l e s ”
f févr ier
19S3) :
C e s y m p o s i u m a 6th p r é p a r é p e n d a n t t o u t e 1 ‘ant+e 1992
p a r F O N T E N E A U n o m m é c o o r d i n a t e u r p a r l a C i rection,
0: arrt.
au
n i vedux
s c i e n t i f i q u e (
o r d r e d u
j o u r ,
choix
experts *
c o o r d i n a t e u r
des
documents)
q u ’ a d m i n i s t r a t i f
e t
f i îancier
(optention d e s f o n d s e n p a r t i c u l i e r ) . P l u s i e u r s uenta ines .le
l e t t r e s
:,.8 n t
é t é
ecrites e
n
7992
d a n s l e
c a d r e d e
l a
p r kparatiati d e c e s y m p o s i u m q u i
r é u n i r a
Ul?tC%
c i nquarta i :*-je
d ’ e x p e r t s .
- P r é p a r a t i o n d” u n atel i e r s u r l a b a s e d e d o n n é e s souw-
r-kg i ofla 1 es
m a r i t i m e
sous
l’égide de la
conféremce
m i n i s t é r i e l l e s u r l a c o o p é r a t i o n h a l i e u t i q u e e n t r e
1 es.; états
a f r i c a i n s r i v e r a i n s d e l ’ O c é a n A t l a n t i q u e .

21
- Participation a
u
groupe
d e t r a v a i 1
I C C A T sur
i es
,i st-I ophor i dés à Mi ami
du 21 au 29 jui llet 1992 de T. DIOl.iF
a v e c . p u b l i c a t i o n d e d o c u m e n t d e s y n t h é s e s u r l e s pêcheries
o u e s t - a f r i c a i n e s .
- P a r t i c i p a t i o n d e T . D I O U F au -GOUTS international sur ‘ia
f o r m a t i o n
à ? a g e s t i o n
d e s c e n t r e s d e r e c h e r c h e s
( FGCR 1
Montpell yer 02 novembre - 11 décembre 1992.
- Participation d
e
c h e r c h e u r s a u
g r o u p e d e
t,I”a’/a * ‘1
ClWDT/CNROP/ISPM/ORSTOM s u r
l a p r b p a r a t i o n d ’ u n
Pr-0 .j et
de
t-e::;herches s u r l e s c é p h a l o p o d e s b e n t h i q u e s d e l a sous-~~~5g~cw:
CSODT d u 2 a u 4 jwillet 1 9 9 2 .
L a r é d a c t i o n e t 1 a coord i nar ion
d u p r o j e t s o u m i s à STD3 o n t é t é c o n f i é e s à T . DICJUF
- P a r t i c i p a t i o n d e M.
IHIAM a u x d i f f é r e n t e s
Chatses d e
n é g o c i a t i o n dLl p r o t o c o l e d e
l ’ a c c o r d d e p ê c h e m a r i t i m e e n t r e
?e S é n é g a l e t l a Communautb E c o n o m i q u e E u r o p é e n n e (dti 16 ar, 2 1
f é v r i e r ,
d u 1 6 a u 18 m a r s d u 2 6 a u 3 0 a v r i 1 e t d u ;77 seotembre
a u 2 o c t o b r e 1 9 9 2 ) .
- P a r t i c i p a t i o n d e M .
T H I A M a u x t r a v a u x teçhr!iques e t
jur?dtques r e l a t i f s a u x e s p a c e s m a r i t i m e s s i t u é s e n t r e le
S é n é g a l e t l a G u i n é e B i s s a u .
- P a r t i c i p a t i o n d e M . T H P A M h l ’ a t e l i e r s u r l a gest;:on d e s
.~*essckirc~ss l i t t o r a l e s e t c ô t i è r e s (Gerbe, j u i l l e t 1 9 9 2 ) .
-I P a r t i c i p a t i o n d e M .
T H I A M à 1 a r é u n i o n t e c h n i q u e d e
p r o g r a m m a t i o n d e s a c t i v i t é s d e r e c h e r c h e d u N / O D r . Fs-idtjûf
N a n s e n e t d e p l a n i f i c a t i o n d e l a c a m p a g n e s o u s rég~~oannie
(Rabat,
1 0 - 1 7 j a n v i e r 1992)=
- P a r t i c i p a t i o n d e M . T H I A M à l a r é u n i o n d u C o m i t é d e Suiv/i
ule l a C o n f é r e n c e M?nistérielle s u r l a C o o p é r a t i o n Ha1 ieutJqcle
e n t r e l e : ; E t a t s A f r i c a i n s R i v e r a i n s d e l ’ A t l a n t i q u e (Dakar
‘:? 0
novembre au 3 dkembre 1992.
CSHO
:
FONTENEAU élu membre de la CS en
1 3 9 2 e t
p a r t i c i p a n t à s e s &Unions ( lère e n dkzembre 1 9 9 2 ) .
__ P a r t i c i p a t i o n d e F O N T E N E A U à l a résunion FAO-Mex-iijue ,s..~r
?a ” p ê c h e r e s p o n s a b l e ” (Cancun mai 1992).
.~<.
Forum
ha1 ieumetrique :
é l a b o r a t i o n
dln
p r o j e t
’ ha’1 ieum&t..rique”
e t o r g a n i s a t i o n d ’ u n f o r u m ( 2 r&utTiow d ’ u n
jour de FONTENEAU en 1992).
.~ P a r t i c i p a t i o n d e F O N T E N E A U a u C o m i t é d i r e c t e u r , tj’A,q,, ‘..-if’.
Fleg.
e t a u C o n s e i 7 S c i e n t i f i q u e d e 1 ‘ I F R E M E R ( 2 rÉun~ion?$ e n
1992, ditierses p u b l i c a t i o n s à a r b i t r e r ) .
,-
Eva 1 uat i on
des
p r o g r a m m e s d e
recherche
halieutique
groposés à
l a C E E
: M i s s i o n
à Bruxel l e s d e F O N T E N E A U e n
décembre 1992.
’ Mi.;s.ron d e F O N T E N E A U e n M a u r i t a n i e , s u r l e s pou?pes

22
4 . 3 . A c c u e i l d e s t a g i a i r e s
MM. Mohamed M’BARECK 0. SOUEILEM
e t
Mohamed
MAHFOUD 0.
TALE%
(Chercheurs
au
CNROP ,
M a u r i t a n i e ) .
Qb.iet:
S t r u c t u r a t i o n
e t e x p l o i t a t i o n d e s
f i ch i $3 r .5
i:3e
s t a t i s t i q u e s d e p ê c h e p é l a g i q u e c ô t i è r e ;
PÉsriode:
‘16 au 22 décembre 1992.
P i e r r e PETITGAS ( G é o s t a t i s t i c i e n O R S T O M , F r a n c e )
Objet:
g é o s t a t i s t i q u e a p p l i q u é e a u x d o n n é e s a c o u s t i q:.ies ;
Pariode:

25 mai au 04 juin 1992.
Mil* S o p h i e R o u é ( E t u d i a n t e à 1’ ENSAR, Francsj
Ob.iet :
L ’ e s t i m a t i o n d e 1 ‘ a b o n d a n c e d e s s t o c k s demersaux
s é n é g a l a i s p a r
c a m p a g n e d e c h a l u t a g e :
a p p l i c a t i o n s d e ! a
g é o s t a t i s t i q u e e t
des
méthodes
d’Analyse
Factorielle
:Je
Données;
P é r i o d e : juin a o c t o b r e 1 9 9 2
-.

Accuei 1
de PEREIRA I
Portugal
(jui 1 let 1992 1 pour
f i n a l i s a t i o n d e s a t h è s e s u r
l e p a t u d o
e t d e PAGAVTNO,
Vénézuela, ( e n novembre e t d é c e m b r e 1 9 9 3 ) q u i d é b u t e sa these
su ,r ‘le 1 istao, principalement dans l’Atlantique ouest.
“’ Ac-zuei ‘1 d e t r o i s s t a g i a i r e s m a u r i t a n i e n s p o u r tr-a itemefit
de &nnées essentiellement thons et poulpes en décembre 92.
P
U
B
L
I
C
A
T
I
O
N
S
CAVERLVIERE ( A . ) e?; T H I A M (M.), 1 9 9 2 . - I n d i c e s d ’ a b o n d a n c e e t
n7veaux d ’ e x p l o i t a t i o n d e s e s p e c e s d é m e r s a l e s d u p l a t e a u
cent i nental
Sénégal ais. Estimations h parti r des campagnes
d e c n a l u t a g e s t r a t i f i é ( 1 9 8 6 - 1 9 9 1 ) .
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132,
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chai utage d e
fond
du N/O
Louis
Sauger.
Etudes
sur
l ’ é c h a n t i l l o n n a g e e t 1 es trai tements stat i sti yues pcwa:7t
ê t r e
é t e n d u e s à l ’ A t l a n t i q u e I n t e r t r o p i c a l E s t ,
ctx I
s c i e n t . C R O D T , n’ 1 3 1 , 4 8 p .
CAVERIVIERE ( A . ) ,
THIAM (M. ) et FAYE (M.). -
E t u d e s d e s
t a i l l e s m o y e n n e s e t d e s m o r t a l i t é s d e s d i f f é r e n t e s especes
de poissons débarquees par
l e s c h a l u t i e r s g l a c i e r s e n t r e
1 9 7 3 e t 1989. ( DO~. e n f i n a l i s a t i o n ) .

23
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neuvieme
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24
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DI0UF ( T s ‘1 3
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c o u r s d e p u b l i c a t i o n Rec. Dot. S c i e n t . I C C A T .
FONTENEAIJ
(A. ) a,-*
Pêche
t h o n i è r e e t
objets
f l o t t a n t s :
situation morrdia?e e t p e r s p e c t i v e s . En cours de pub1 i cation
Rec. Dot. Scient. ICCAT.
FONTENEAU (A.), 1992.- L a z o n e “ L i b e r i a ” : q u e l q u e s éibmenzs
s t a t i s t i q u e s e t d e
r é f l e x i o n s
h a l i e u t i q u e s .
Document
présenté au groupe de travai 7 ORSTOM sur la zone “Libér?a 1
Pari s j u i n 1 9 9 2 .
F O N T E N E A U (A.) e t H A L L I E R {J.P.), 1992.- L a p ê c h e a u t h o n s
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199z > vo-t I
2 3 , pp 1 3 1 6 - 1 3 1 7 .
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A c o m p a r a t i v e s t u d y o f yellowfin tuna
in
2he E a s t e r n P a c i f i(; a n d i n t h e E a s t e r n A t lanti c.
I n t e r n a 1 r e p o r t n” 22, IATTC, 71 pages.
FONTENEA’J ( A . :II 1992,- P ê c h e t h o n i è r e e t o b j e t s f’tot.tants :
s i t u a t i o n s m o n d i a l e e t p e r s p e c t i v e s . D o c u m e n t presen%e a :a
douzième semaine des pêches des Açores. Horta Mars 1992.
G’ASCUEL
(D. ) . -
Une
méthode
s i m p l e d ’ a j u s t e m e n t
des
CIéS
tai 1 le/age
:
a p p l i c a t i o n a u x c a p t u r e s d ’ a l bacores ( Thumus

a?bat:ares) d e 1 ‘ A l t a n t i q u e - e s t . ( s o u m i s e t e n b o n n e v i 6 3u
Canadi an Journal ) .
GASCUEL ( D. ) ,
FONTENEAU (A. ) et FOUCHER (E. ) , 1 9 9 2 *- ,Qia‘l yse
d e 1 ‘ é v o l u t i o n d e s p u i s s a n c e s d e p ê c h e p a r 1 ‘ a n a l yse d e s
c o h o r t e s : a p p l i c a t i o n a u x s e n n e u r s e x p l o i t a n t l’albacore
( VKVVXG
a 7bacares)
dans
1’ At 1 ant i que-est.
E n c o u r s d e
publication. Aq. Liv. Res.
GASCUEL
. D. ) ,
FONTENEAU (A.) et CAPISANO
(C ‘.
-if
1 932 ~-
Modé 1 i sat i on
d ’ une
c r o i s s a n c e e n
deux
stances
chez
‘1 ’ a1 bacore
( Thutvws a lbacares)
d e l ’ A t l a n t i q u e - e s t . A q .
L i v . R e s . 1 9 9 2 , 5 , 1 5 5 - 1 7 2 .

25
AUTRES DOCUMENTS ET RAPPORTS
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Commission Sous
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1 G-24 Mars
1992.
C%M!3 (B). e
t

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a c o u s t i q u e franlzophone. Montpeflier,lf+24 Mai 1992,
CITEAU (J.), S A M B (B-1, LEVENEZ (J . J , ) et DEMARCQ (H m ) I 1!39::i.
-_ P r o j e t d e recnerche S T D 3 s o u m i s p o u r f i n a n c e m e n t : Impac:ts
d e la uirrulatlon m a r i n e d u S&dgal a u x I l e s d u Cap Ver-t
s u r l a s u r v i e 1 a r v a i r e e n z o n e c ô t i è r e e t l e recrt.lt.ement
d e s e s p è c e s p é l a g i q u e s .
S A M B (8.) e t al., 1 9 9 2 . P r o j e t d e r e c h e r c h e S T D 3 soum’ s polir
f i n a n c e m e n t : Acoustics F i s h e r i e s R e s e a r c h I n Ct:>l?aborat ion
w i t h A f r i c a , S e n e g a l .
LEVENEZ (,i.J. z,
1392.-
R a p p o r t d e l a m i s s i o n d’ét:.jde IJL;
comportement
et; de
1 ‘évaltiation
d’abondance
du
m&rt;au
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CRODT, 200 ps
H E T W O I T (fz.), MAGAND ( F . ) ,
S A M B (B.) e t ZAKHARIA,
139;i.-
CM.E,), 1992. B i o m a s s a c o u s t i c a l selection s y s t e m . Ci,ntra~zt
number MA 2542 F UK GR. Annual report 2.
I-;rapport I C P I LASSSO, 9 2 - 0 3 .
STAGES DE FORMATION
B.1 raqe SAMB.
S t a g e s u r
1 ’ a c o u s t i q u e e n 1 arge b a n d e ,
Laboratoire
LASSSO ( L a b o r a t o i r - e d ’ A c o u s t i q u e Syst.&mes St
Si gnaux
Sonar i de
l ’ I n s t i t u t d e
C h i m i e e t
Phys i que
I n d u s t r i e l l e d e L y o n ( F r a n c e ) , d u ier j u i n a u 3 0 a o ù t 1 9 9 2 .
D j i b y T H I A M .
S t a g e s u r
l a s i m u l a t i o n d e m o d è l e s d e
d y n a m i q u e d e p o p u l a t i o n s e t a p p l i c a t i o n d u modele d e Gavaris
au.4 c r e v e t t e s p r o f o n d e s d u Sén&gal .
Irrstitut d e R e c h e r c h e s M a r i n e s I Reyjavik ( I s l a n d e ) , du 74
j a n v i e r a u 1 0 m a r s 1 9 9 2 .

P E C H E A R T I S A N A L E M A R I T I M E

PROGRAMME PECHE ARTISANALE MARITIME
JUSTIFICATION
Avec environ 250 000 tonnes débarqubes chaque année,
'l.:i p&che
artisanale maritime assure les 2J3 des mises il terre du Sénégal et
contribue pour une très large part B la couverture des besoins alimenWres
en protéines des populations.
Elle participe également B 1"équilibre de la balance commerc;?ale c3r
elie contribue pur près
de 50 % à l'approvisionnement des usines
d'exportations des produits de la pêche. Par ailleurs, en raiso!I de la
sécheresse, les populations rurales se tournent de plus en plus vers la mer
aiigmentant, ainsi, l'effectif déja important des artisans pêcheurs et. des
emplois lies à la pêche.
Pour coutes CE?~ raisons les Pouvoirs Publics ont accordé la wif>rité
.i~ développement de la pêche artisanale. Aussi, une &ude des pêcheries et
des ressources s'impose pour en tirer le meilleur parti
11 s'agit d"identifier les potentialités et les contraintes ,Ju XW-
secteur er: de proposer des m4thodes de gestion des ressource:;, iiciire
d'aa$nagement
des Rêcheries qui permettent d'en tirer l'optimum de profit
pour l'alimentatian des populations, la rentrée de devises et la cr&t-!an
d'emplois.
MOYENS HUMAINS
- CHERCHEURS
M. BARRY-GERARD
: ISRA Biologiste des pêches,
coordonnateur du programme
H. DIADHIOU
: ISRA Biologiste des pêches
M. DIALLO
: ISRA Biologiste des pêches
J. FERRARIS
: ORSTOM Bio-statisticienne
J. LE FUR
: ORSTOM Modélisateur
M. BARRQ
:. ORSTOM Biologiste des pêches
- TECHNICIENS ET ENQUETEURS : 8

27
OPERATIONS DE RECHERCHE
Ooération 1
: Col lette e t . t r a i t e m e n t d e s s t a t i s t i q u e : ; :
d e p&zhe
ODérat ion 2 : E t u d e d e s r e l a t i o n s e n t r e l a p ê c h e art,P--
s a n a l e e t l a p ê c h e i n d u s t r i e l l e
Ooération 3 : B i o é c o l o g i e d e s espkes e x p l o i t é e s
Ooération 4 : D y n a m i q u e , m o d é l i s a t i o n d e l e p ê c h e r i e e t
é v a l u a t i o n d e s r e s s o u r c e s e x p l o i t a b l e s
p a r l a p ê c h e a r t i s a n a l e
ODération 5 : T e c h n o l o g i e d e s e n g i n s d e p ê c h e

OPERATION N o 1 : COLLECTE ET TRAITEMENT DES
STATISTIQUES DE PECHE
1. DESCRIPTION
P o u r d i s p o s e r
d e s é l é m e n t s i n d i s p e n s a b l e s à ‘I+l g e s t i o n
ratïonnelle d e s s t o c k s ,
i l e s t n e c e s s a i r e d ’ a v o i r d e s serias
t e m p o r e l l e s s u r l e s c a p t u r e s e t l ’ e f f o r t d e p ê c h e . C ’ e s t aInsi
q u ’ u n d i s p o s i t i f p e r m a n e n t d e c o l l e c t e d e s t a t i s t i q u e s a et&
m i s e n p l a c e artre S a i n t - L o u i s e t J o a l d e p u i s 1 9 7 4 ; E n m a i
1992,
d e s é t u d e s pré1 i m i n a i r e s ont, éte real i s é e s p o u r etendre
ce système à la Casamance.
C e t t e o p é r a t i o n c o m p r e n d 6 a c t i o n s d e r e c h e r c h e :
- c o l l e c t e e t t r a i t e m e n t d e s d o n n é e s s u r l a C ô t e Nord;
- coilecte e t t r a i t e m e n t d e s d o n n é e s a u C a p - v e r t ;
- col lette e t t r a i t e m e n t , d e s d o n n é e s s u r l e Petite--C:M@;
-. collecte et traitement des données en Casamance;

- s t r u c t u r a t i o n e t s u i v i d e l a b a s e d e d o n n é e s ;
- a n a l y s e d u s y s t è m e d ’ e n q u ê t e .
2. RESULTATS OBTENUS
A u cwrs d e 1”année 1 9 9 2 ,
c o n j o i n t e m e n t a v e c
i e b u r e a u
I: B I c,>u -l du CRODT >
l e s p r o g r a m m e s d e r e s t r u c t u r a t i o n d e ;a b a s e
d e d o n n é e s d e peche a r t i s a n a l e o n t é t é f i na1 i s é s sur‘ 1~ :NN I
ta j-ouvelle chajne d e t r a i t e m e n t d e s s t a t i s t i q u e s a n n u e l l e s a
é t é a p p l -iq&e s u r
Ies d o n n é e s d e 1 9 8 9 q u i o n t é t é final~sees
e t
p u b l i é e s .
L a b a s e d e d o n n é e s d e p ê c h e a r t i s a n a l e s e
presente m a i n t e n a n t s o u s
Ta f o r m e d e t r o i s t y p e s d e f:chlers
d&tai 1 1 és E c a p t u r e s p a r p i r o g u e , e f f o r t s p a r j o u r e t l o n g u e u r s
mesurées par pi rogue 1
e t d e d e u x f i c h i e r s concatenés à ‘!a
qu i rirai ne
( e f f o r t s
par
q u i n z a i n e e t
e n g i n e t
c a p t u r e s
êxt.rapolFies p a r qu3nraine e t e n g i n ) .
L ’ e n s e m b l e d e s f Ichiet-s
de
pêche
a r t i s a n a l e
s e r o n t
désormais
t r a i t e s
par
c e t t e
nouvel le chaîne de programme.
U n r a p p o r t d e presentatior d e ‘!a
nou~~el l e b a s e
cle d o n n é e s Structur%e e t d e l a cha,lne d e
t - a l t e r n e n t i n f o r m a t i q u e associee e s t e n c o u r s d e rVdact,ic~r.
P l u s i e u r s
p r o g r a m m e s d ’ a n a l y s e s s t a t i s t i q u e s a d a p t e s &
‘i a
structi_rre d e c e s
n o u v e a u x f i c h i e r s ( l o g i c i e l S A S ) O~IT @té
développ& p e n d a n t l e t r o i s i è m e t r i m e s t r e 1 9 9 2 .
P a r a i Ileurs,
l e s s t a t i s t i q u e s d e p ê c h e d e s lu dernIer.es
annees o n t é t é e n t i è r e m e n t r é v i s é e s .
T o u s l e s fich-iers d e
d o n n é e s ont. eté c o r r i g é s e t h a r m o n i s é s à
p a r t i r d e s m ê m e s
systèmes de cadi f i cat i on ( données de pêche et de recensement 1 .
A t e r m e ,
i 1
e s t ; e n v i s a g é d e c o n s t i t u e r
u n e b a s e uni q u e d e
données de pêche au CRODT.
La systéme d ’ e n q u ê t e d e l a p ê c h e a r t i s a n a l e a é t é revisfi
d a n s l e c a d r e d e 1 y h a r m o n i s a t i o n d e s p r o g r a m m e s d e recherc,he
du
CRQDT et de
1 ‘ é t u d e d e
f a i s a b i l i t é
d’une
:.e’i ltile
statistiaue.
Le5
e n q u ê t e s d e s a n n é e s p r é c é d e n t e s o n t étë

29
ana .I ysée~
d u p,Dint d e v u e d u t a u x d’échantillonnaye, d e s
h e u r e s de d é b a r q u e m e n t e t d u n o m b r e d e p o i s s o n s m e s u r é s par
espkce,
Aans l e b u t d ’ a n a l y s e r 1 a qua1 i te et ? a quanti t& du
t r a v a i l d’enqu&te e t a f i n d e r é v i s e r l e b o r d e r e a u d e ,terra?n
e t l e s.i/st&me d e c o d a g e et d o n c

d ’ o p t i m i s e r l a gestion d u
travai 1.
Les
s t a t i s t i q u e s
de
p&che de
1 9 8 9 e t
1 9 9 0 or,t é t é
~inalisées e
t

publ-iées. En 1989 les mises B terre ont &S.
es,t i mees
à
2 4 4 4 9 6 t o n n e s a v e c t o u j o u r s u n e pr~daminance
d ’ espèces p é l a g i q u e s
n o t a m m e n t d e s s a r d i n e l l e s . D ’ u n e maniéire
g&iéral e :
on
observe
u n e d i m i n u t i o n d e n o m b r e u s e s espÈces
pelaglques e
t

demersales, u n e tr&s f o r t e a u g m e n t a t i o n d e l a
sardinel’e r o n d e e t l e d é v e l o p p e m e n t d ’ u n e n o u v e l l e t;act!cll,ie
d e p ê c h e a u p o u l p e ( p l u s d e 6 0 0 0 t o n n e s ) .
D a n s l a r é y i o n $3~ f l e u v e , l e s p r i s e s d e s p i r o g u e s giacikres
o n t d i m i n u é e n raîrson d e l a f e r m e t u r e d e s z o n e s d e p ê c h e
si tui?es
e r.
M a u r i t a n i e .
Cependant,
c e t t e d i m i n u t i o n a 4th
comoenske
par
une
augmentation
des
p r i s e s
des
sennes
t o u r n a n t e s l i é e 21 u n a c c r o i s s e m e n t d e 1 ‘ e f f o r t d e p ê c h e .
L a r é g i o n d e
T h i è s - n o r d s e c a r a c t é r i s e p a r u n e h a u s s e
-rmportan$e
d e s r e n d e m e n t s ,
e t d o n c d e s p r i s e s d e s serines
t o u r n a n t e s .
M a l g r é 1 ‘ a c c r o i s s e m e n t d e s e f f o r t s e t p r i s e s d e s . pair-ogues
bg”iaci&re:s au Cap-Ver,t ,
l a p r o d u c t i o n g l o b a l e d e c e t t e r&gian a
d i m i n u é p a r r a p p o r t A l ’ a n n é e 1 9 8 8 .
E n f i n l a r é g i o n d e Thi&s-sud s e c a r a c t é r i s e p a r u n e f o r - t e
augmenta:iün
des
p r i s e s ,
due
e s s e n t i e l l e m e n t
aux
1 ignes
c-ib’tant le p o u l p e .
L a b a i s s e d e s c a p t u r e s o b s e r v é e s puur l e s
sen:jes t o u r n a n t e s e s t c o m p e n s é e p a r u n e h a u s s e d e s c a p t u r e s
d e s f?lets m a i l l a n t s encerclants.
En 1990, l e s m i s e s à t e r r e n ’ o n t p r a t i q u e m e n t p a s va.rlé p a r
r a p p o r t à 1 9 8 9 . E n e f f e t , e l l e s p a s s e n t d e 2 4 4 8 5 5 t o n n e s e n
1989
à 255 339 tonnes en 1990,
s o i t u n e h a u s s e d ’ e n v i r o n
4.2 %.
Cependant ,
a u n i v e a u d e s r é g i o n s ,
1 es var i at i ans
sont
~1~s I m p o r t a n t e s ,
n o t a m m e n t d a n s l a r é g i o n d u flewe cli l e s
d é b a r q u e m e n t s s o n t p a s s é s d e 6 9 1 1 t o n n e s h 1 0 5 6 6 t o n n e s e n t r e
1 9 8 9 e t 1 9 9 0 .
C e t t e a u g m e n t a t i o n e s t d u e e s s e n t i e l lement aux
pr i ses des
s e n n e s t o u r n a n t e s ( s a r d i n e 1 l e r o n d e e t chinchard
jaune )
e t d e s f i l e t s d o r m a n t s ( s a r d i n e l l e p l a t e . r a i e st
c o u r b i n e ) .
A v e c 2i3 1 0 2 étonnes, l a r é g i o n d e T h i è s - N o r d a c c u s e <S~I 1 9 9 0
ut” accrcissement d e s d é b a r q u e m e n t s d ’ e n v i r o n 2 2 % p a r r a p p o r t
à 1989. C e t acc;roissement s ’ e x p l i q u e p a r u n e augmentation d e
T ‘GffnZt-t
d e p ê c h e
des
sennes
t o u r n a n t e s e t
des
f? l e t s
dormants,
s u r t o u t p e n d a n t l a p l e i n e s a i s o n ( m a r s et .j!niri) <
P a r cvntre, 1 a r é g i o n d u C a p - V e r t Conti n u e à ac;cuser u n e
tta I 8se
ides c a p t u r e s ( 3 7 6 5 1 t o n n e s e n 1 9 9 0 c o n t r e .39 OC6
tonr-aes en 1989) consécutive à u n e d i m i n u t i o n d e 1 ‘ e f f o r t , d e
yêi ile des serines t o u r n a n t e s e t d e s s e n n e s d e p l a g e . L a ba.tsse
t?S t. i m p o r t a n t e s u r t o u t p o u r l e s e s p è c e s p é l a g i q u e s t e l l e s , q u e
*a thonin@, l a s a r d i n e l l e p l a t e , l e t é t r o d o n e t l e mulet.

Enfin,
l e s m i s e s à t e r r e d e 1 a r é g i o n d e T h ilis-Sud s o n t
r e s t é e s
r e l a t i v e m e n t
s t a b l e s
c a r
e l l e s
p a s s e n t d e
154 Ilci


t o n n e s e!? 1 9 8 9 à 1.59 1 8 3 t o n n e s e n 1990. Cependant,
-il faut
sigrlaler u n e baysse i m p o r t a n t e ( 3 8 %) d e s p r i s e s d e polilpe, i-a
dirn‘ir2iAticJn d e s c a p t u r e s d e s s e n n e s d e p l a g e d a n s C;ette r@ron
:s ‘expl ique p r i n c i p a l e m e n t p a r d e s p r o b l è m e s d’échanti? lonnage.
S ’ a g i s s a n t d e s s t a t i s t i q u e s d e p ê c h e d e 1 9 9 1 ,
1 es donn&s
o n t &+Lé rodees e t s a i s i e s d a n s l e u r t o t a l i t é ( e l l e s n e “:e sont
q u e p a r t i e l l e m e n t p o u r 1 9 9 2 )
; 7 e s r&ul t a t s s o n t er% ç0urs
d ’ a n a l y s e .
Les becensements d u p a r c p i r o g u i e r e t d e s i n f rastr,.rc.ttlres
liees à l a p ê c h e o n t 4th effectu&s c o m m e c h a q u e a n n é e e n m a r s
ou a v r i 1 e t s e p t e m b r e p o u r 1 9 8 9 ,
1 9 9 0 e t 1 9 9 1 , m a i s p o u x - 1 3 9 2 ,
s e u l le p r e m i e r a p u ê t r e rdal,isé à l a d a t e pévue. c ’ e s t h
d i r e e n a v r i l ; en e f f e t ,
C:elui qu-i é t é p r é v u p o u r s e p t e m b r e
,1’a
j ,
-.-
l i e u
qu’en
novembre
pour
des
rai sons
fi rldnc!i~re~~U& 1989
d a n s l e s p o i n t s d e d é b a r q u e m e n t s v i s i t é s
e n m a r s (44 j e t . e n S e p t e m b r e ( 4 7 ) )
3 8 4 1 e t 4 2 8 5 p i r o g u e s o n t
IFespecti:/ement 4th d é n o m b r é e s .
C e t t e h a u s s e d e plcis d e 400
p i r o g u e s e s t d u e a u
r e t o u r ” m a s s i f d e s s a i n t - l o u i s i e n s v e n a n t
de
la
Maur-itanie,
s u i t e a u
c o n f l i t
s é n é g a l o - m a u r i t a n i e n
d’avr,i 1
1989.
C e t t e
a u g m e n t a t i o n d u
parc
p i r o g u i e r e n
oeptembra s e m a t i i f e s t e e s s e n t i e l l e m e n t s u r l a P e t i t e Cate : 3n
compte,
a i n s i , e n
septembre,
5 6 2 p i r o g u e s a c t i v e s a Mbour
( c o n t r e 3 3 6 e n 1 9 8 8 ) e t 6 8 3
à J o a l ( c o n t r e 3 5 9 e n 19@8) A La
c o n c e n t r a t i o n d e s u n i t é s d e p ê c h e d a n s c e s d e u x c e n t r e s d e
ddbarquement s ’ e x p l i q u e ,
e n t r e a u t r e s ,
p a r l a r e c h e r c h e d u
p o u l p e particuliérement a b o n d a n t e n 1 9 8 9 . E n 1 9 9 0 , l e n o m b r e
d e p i r o g u e s recensees e s t r e s t é r e l a t i v e m e n t stablr? ent,r-e
Air i 1 ( 3 6 5 2 ) et s e p t e m b r e ( 3 8 0 9 ) . C e p e n d a n t , o n n o t e u n e
bai sscJ >
s u r t o u t e n s e p t e m b r e ,
e n t r e 1 9 8 9 e t 1990. E n e f f e t ,
“1 ‘ e f f e c t i f d u p a r c e s t p a s s é d e 4 1 5 7 p i r o g u e s e n 1989 A 3N?9
parogues e n 1 9 9 0 .
G e t t e d i m i n u t i o n s ’ e x p l i q u e , h o r m i s l e f a i t
q u e l e r e c e n s e m e n t n ’ a p a s e u l i e u d a n s l a r é g i o n d e Fat,ick
{Sine-Saloum) e n 1 3 9 0 ,
p a r u n e m i g r a t i o n d e s p ê c h e u r s ders l a
i;u?nee-Bissau e t l e s r é g i o n s d e
Z i g u i n c h o r e t d e Fatick. L e s
d o n n é e s d e
r e c e n s e m e n t d e
1991 et 1992 sont en
cwrs de
I;rai tement.
E n c.e q u i c o n c e r n e l a Casamance, u n d o c u m e n t p o r t a n t s u r
l ’ o p p o r t u n i t é d’y
é t e n d r e l e
systeme d
e
col 1 ec,ze
des
s t a t i s t i q u e s d e p ê c h e d u C R O D T e t s u r l a m é t h o d o l o g i e d e m i s e
e n p l a c e a é t é r é d i g é .
Un r e c e n s e m e n t d u p a r c p i r o g u i e r , d e s e n g i n s d e p ê c h e et de
la popu?ation d e s p ê c h e u r s a é t é e f f e c t u é e n m a i d a n s les d e u x
pri nci paux p o r t s d e d é b a r q u e m e n t q u e
s o n t K a f o u n t i n e et C a p
S k i r r i n g .
E
n
juin 1993
&, d e s enquetes s u r l e s débarquemects snt eté
‘effectuees à K a f o u n t i n e e t a u C a p - S k i r r i n g p o u r comprendre 1 a
p h y s i o n o m i e d e l a p ê c h e e t t e s t e r l e s y s t è m e d ’ é c h a n t i l l o n n a g e
a v a n t . l e d é m a r r a g e officiei d e l a c o l l e c t e d e s statistaques d e
p ê c h e prévue e n 1953. C e s e n q u ê t e s o n t p e r m i s d ’ o b s e r v e r u n
dé,\\(eloppement d e s p ê c h e r i e s d e r e q u i n s , d e s r a i e s g u i t a r e s e t
Ides
s o l e s B
K a f o u n t i n e ,
Cap
S k i r r i n g ,
B o u d i é d a è t e e t
Diembéreng.
C e t t e s i t u a t i o n a p r é v a l u e n t r e j a n v i e r e t o c t o b r e
1992.
E n p l u s d u d é v e l o p p e m e n t d e c e s n o u v e l l e s p ê c h e r i e s , o n
a c o n s t a t é a u n i v e a u d e k a f o u n t i n e e t d u C a p S k i r r i n g d e s
m o d i f i c a t i o n s d a n s l e s s t r a t é g i e s d e p ê c h e a v e c 1 ’ ap9a.r i tien

31
d e s p i r o g u e s d e m a r é e p r a t i q u a n t l a p ê c h e a l a s o l e .
L e s
m a r é e s d u r e n t 3 à 5 j o u r s .
Les pacheurs sén6gal ai s i nstal 1 és
W-I Gamb,i t2
v i e n n e n t v e n d r e à K a f o u n t i n e l e u r produc‘t;ic>n pout-
av<>ir des
d e v i s e s e t
a c h e t e r l e c a r b u r a n t h o r s
t;a:r,e ,,
Par
ai 1 leurs.
c e r t a i n 8
pêcheurs
s6négal ais
recherchant,
? .(“S
r e q u i n s ,
l e s
r a i e s
g u i t a r e s e t
p a r f o i s l a
sol E‘
i 0 1-l t
frPquemment p ê c h e r en G u i n é e B i s s a u e t v i e n n e n t d é b a r q u e r au
Cap-Skirring.
Enfin,
d a n s l e c a d r e d e c e t t e o p é r a t i o n d e r e c h e r c h e ” oile
:-éf ‘1 e>: i on
sur
la mise en place
a u C R Q D T d ’ u n e c:ell!~le d e
s t a t i s t i q u e a
é t é
i n i t i é e .
L ’ o b j e c t i f
est de créer
t.-w?
s t r u c t u r e u n i q u e q u - i prendraiz e n c h a r g e t o u s l e s a s p e c t s 7 i4s
aux
statjstlques d e p ê c h e !Icollecte,
g e s t i o n d e s dorwées ,
trar tement d e r o u t i n e , s o u t i e n s t a t i s t i q u e ) . C i n q réunions o n t
perrn i s d e j e t e r l e s b a s e s d e f o n c t i o n n e m e n t d e c e t t e -:el 1 u le
e t d ’ i d e n t i f i e r l e s d i f f i c u l t é s e t l e s priorittss d e l a p h a s e
op4rationnel l e . L a
r6f 1 exi on
a
6té ralentie
B
caisse de
l ’ o r g a n i s a t i o n d u s y m p o s i u m s u r l a p ê c h e a r t i s a n a l e , m;à,is> el)e
d e v r a i t r e p r e n d r e a u d é b u t d e 1 ‘ a n n é e 1 9 9 3 ,

3.2
OPERATION N o 2 : ETUDE DES RELATIONS ENTRE LA PECHE
ARTISANALE ET LA PECHE INDUSTRIELLE
1. DESCRIPTION
E n juillet 1992,M a m a d o u Dia1 10 a été af fec,té au :,e ) ri ,:ru
prugramme e n t a n t q u e c h e r c h e u r à l ’ e s s a i . S o n s u j e t ::j’Gtnde
poi te sur-
i ‘ a n a l yse d e s i n t e r a c t i o n s e n t r e ? a piinche art!sanale
e t l a p&zhe ,industrielle. t e t r a v a i l c o n s i s t e à i d e n t i f i e r
?*O\\i c;
l e s ; t y p e s
d’ i nteract:i ;>n
qui
e x i s t e n t
e n t r e 1 e:; ~Jeux
pêche t’ i es
auss ‘:
tfien a u
niveau de la
r e s s o u r c e
’ 2~3ne” )
S@XXXS y
e n g i n s d e p ê c h e ) ,
:qu’ a u n i v e a u d e s m a r c h é s ( ..!~a: .i ?A
des p r o d u i t s e t d e s t i n a t i o n s , ) e t d e s e m p l o i s ( e m p l o i s ;direzt.s
et -1 ndi rects 1 . C e s interactlons s e r o n t p a r l a s u i t e anct.lfsSes
et d i s c u t é e s ; d e s p r o p o s i t i o n s s e r o n t f a i t e s p o u r lim-i%e+ l a s
oorlfl!ts q u i ex:stent p a r f o i s e n t r e l e s d e u x pêcheries S:~U F:~it.
d e c e s interact:ons.
2. RESULTATS
LE! pt-emikre p h a s e d e c e travai 1 a c o n s i s t é e n u n e rel:twr~z”se
b?bl iographique, Une s é r i e d e t a b l e a u x c o m p a r a t i f s ent;ie l e s
donn&s d e p ê c h e a r t i s a n a l e
e t d e p ê c h e industr?el le :t 3t:k
klabor4e.
La typologie d e s interaclions e s t d é j à f a i t e . C?~C L,~blea.:.rx
sta’t i stiques c.ornpar-ati f s d e s d é b a r q u e m e n t s d e s de;dx p&:her- ies
p a r e s p è c e ,
p a r ertgin e t par g r o u p e
700tOgiqUB sLJr
ll’le base
Cinnue ? 1 e
et
mensuel le,
e n t r e 1 9 8 3 e t 1990, a i n s i
!;l.l8 l e s
C.OUt-SE?S cc,rrespondantes ont L%é réa: i sés.
Lt2 c.; ? assemcnt d e s esp&ces ‘ l e s p l u s représentati’+es ! en
po 14s 1
i-lar;s l e s d é b a r q u e m e n t s d e l a p ê c h e a r t i s a n a l e et; d e l a
pi?c.he
itidustr :el l e a et4 e f f e c t u e p o u r l a pér-iode t9~~3~-1990;
d e mkme aJue 1 il 1 ,i ste d e s e s p è c e s 1 e s p l u s importar-te:; e t
communémet. t e>,p 1 oi tkes par 1 es deux pêcheries.
’ ’ ar:a? jse d e t:=utes l e s d o n n é e s r a s s e m b l é e s e s t cri (:.(:tUrS I
I,e5~ i;éSLlr,ats seront. finalisés e n m a i - j u i n 1 9 9 3 e t ‘1~2 documfsn t
firral s e t - a d i s p o n i b l e a u p l u s t a r d a u m o i s d e j u i l l e t 199:;.

33
OPERATION N o 3 : BIOECOLOGIE DES ESPECES EXPLOITEES
1. DESCRIPTION
D a n s ‘le c a d r e d e 1 ‘ é t u d e d e s s c h é m a s d e migratior d e s
pr~!nc:paies e s p è c e s d e p o i s s o n s
marins
le 1 ong des cAtes
s é n é g a l a - s e s ,
d i v e r s a u t e u r s s e s o n t a t t a c h e s à r&;oudre ?e
probleme d e s flcix m i g r a t o i r e s e n t r e l e s c ô t e s n o r d e t s u d d u
Sénégal ,
L a p l u p a r t d e c e s a u t e u r s
o n t p r é s e n t é 1 ‘ e n s e m b l e
presqu ’ 1 i e
du
Cap-.‘4et-t/f osse
d e K a y a r c o m m e u n e barriére
a u s s i b i e n hydrologiyue q u e t o p o g r a p h i q u e p o u v a n t emp&;her- l e
passage des stocks demersaux migrateurs.
P o u r a p p r é h e n d e r c e phenomène, i 1 e s t . indispensaSle d e
sav07 r s 7
l e s p o p u l a t i o n s p ê c h é e s s u r l e p l a t e a u c o n t i n e n t a l
a p p a r t i e n n e n t à u n o u p l u s i e u r s s t o c k s ; e n d ’ a u t r e s ~~VHS,
i 1 e s t n4cessair.e d e p r o c é d e r à u n e i d e n t i f i c a t i o n d e s s t o c k s . .
C ’ e s t d a n s c;e c o n t e x t e q u e s e s i t u e l a p r e m i è r e action d e
Techer-che m e n é e d a n s l e c a d r e d e c e t t e o p é r a t i o n .
L a s e c o n d e a c t i o n c o n c e r n e 1 ‘etude d e s c é p h a l o p o d e s ~II Ta
troisième,
la b=ioéc.oYogie des espèces pêchées en Casamance.
2. RESULTATS
D i v e r s e s methodes
p e u v e n t ê t r e u t i l i s e e s p o u r
\\ dent i -F i, +r
l e s s t o c k s . C e l l e s q u e n o u s a v o n s r e t e n u e s s o n t :
“- l e s
é t u d e s b i o m é t r i q u e s q u i
c o n s i s t e n t à comparrr
?a
t a i l l e d e s diffkrentes p a r t i e s d u c o r p s d e s i n d i v i d u s ;
.“. les é t u d e s d ’ i n d i c e d e r e p r o d u c t i o n , t e l q u e ‘ l e r a p p o r t
goradosomat i que
qu i
permet
d e d é t e r m i n e r l e s p e t - i o d e s d e
r e p r o d u c t - i o n e t d o n n e ,
donc: ,
d e s i n d i c a t i o n s s u r . ’ ident;-ite
des stocks.
i e m a t é r i e l b i o l o g i q u e , s u r l e q u e l o n t p o r t e l e s étxJde.5 d e
biométrie e t d e r e p r o d u c t i o n ,
e s t c o n s t i t u e p a r d e u x esoeces :
l e
tiatl
( Ep inephe 7 us
aeneus) et le
pageot
( Page 7 Tus
be7 iotti iIf.
Chaq:ie moi a > d ’ o c t o b r e 1 3 9 1 a o c t o b r e 4992, p e n d a n t trojs. a
quatre
jours
sekm l
a
disponibilite
d e s e s p è c e s ,
des
echantll ions s o n t a c h e t é s s u r l e s p l a g e s d e K a y a r , MboiJr I t’crff
et Soumbéd i oune.
Les mesures effectuées sur chaque individu pour ” ‘Gkude ile
biometrie s o n t l e s s u i v a n t e s :
l e p o i d s d e l’indjvidu, l a
l o n g u e u r t.?otale o u l a l o n g u e u r à l a f o u r c h e , l a l o n g u e u r d e l a
base d e l a n a g e o i r e a n a l e , l a h a u t e u r d u c o r p s , l a ïongueur d e
? a t ê t e ,

‘e d i a m è t r e d e l ’ o e i l ,
l a d i s t a n c e e n t r e l e m u s e a u 2t
“le br;rd p o s t é r i e u r d e l”oeil, 1 a distance pre-or-b’ ta,1 r-e T
1 a
cji -,t,ance post- orbi tai re et l a l a r g e u r d e l a nageoire c.audale.
I? e s t procéde p é g a l e m e n t ,
au comptage du nombre d _ épi ries et
de rayons mous des nageoi r-es anale et dorsale.

33
Pour 1 ‘ é t u d e d e 1 a r e p r o d u c t i o n , l e s donnees zol ?ect&es
$21’:- :
l:a l o n g u e u r s t a n d a r d , l e p o i d s d e s g o n a d e s , Ie sexe e t
1 e s t a d e s e x u e l .
=‘est a i n s i que 3 7 5 6 i n d i v i d u s d e p a g e o t e t 2 5 0 d e t.105‘ r:)!lt
été mesurés m
Les d o n n é e s o n t 6th c o d é e s e t s a i s i e s ; 1 ’ w3 1 yse
e s t e n c o u r s .
En CE: qui
c o n c e r n e l e s c é p h a l o p o d e s , a u c u n e é t u d e l’l’ a etA
menée en
7 9 9 2 e n r a i s o n d u d é p a r t d u r e s p o n s a b l e d e 1; ’ ac-t-ton
cl e
recherche.
C e p e n d a n t , u n
programme
sous
régiotlal
de
uoupSrat IOYI s c i e n t i f i q u e e n t r e l e s g o u v e r n e m e n t s d u Royi?ume du
Martx;c;
de .la Reput,1 ique
I s l a m i q u e d e M a u r i t a n i e e t d e ‘ a
Républ ique d u S é n é g a l
s u r l e s c é p h a l o p o d e s b e n t h i q u e s d &k,A
élaboré.
L e pro.jet a &té s o u m i s a u x b a i l l e u r s d e +wids pour-
co--f i nancement.
La tyioécol C>g i e des espèces e.xpl oi tées en Casamance r’ ’ r? !>a8
bté ét,udi&e p o u r ’ d e s r a i s o n s f i n a n c i è r e s .

35
OPERATION N * 4 : DYNAMIQUE, MODELISATION DE LA PECHERIE ET
EVALUATION DES RESSOURCES EXPLOITABLES PAR LA PECHE ARTISANALE
1. DESCRIPTION
T r o i s a c t i o n s d e r e c h e r c h e o n t eté m e n é e s d a n s l e c a d r e d e
c e t t e o p é r a t i o n :
- L’btude d e s
t a c t i q u e s
e t s t r a t é g i e s
de peche
qui
a
consisté e n l a m i s e e n p l a c e d ’ u n s u i v i d ’ u n i t é s d e p e c h e
(plus d e 150) i s s u e s d e l a G r a n d e C o t e , d e d e c e m b r e 1 9 9 1 a

decembre 1 9 9 2 . P a r a i l l e u r s ,
d e s e n q u ê t e s d e m o t i v a - t i on ont
e t é m e n é e s d u 1 5 d é c e m b r e 1 9 9 1 a u 1 5 j a n v i e r 1 9 9 2 .
-’ L a modélisatizn d e l a p ê c h e a r t i s a n a l e a u S é n e g a l rprio,jet
MDPA I . 1” s ’ a g i t d ’ u n e é t u d e m é t h o d o l o g i q u e pluridiscip; inaire
du
s y s t é m e p e c h e
a r t i s a n a l e
a u S é n é g a l .
E l l e c o n s i s t e e n
‘i ’ é 1 aborati on,
d ’ après
l’ensemble
des
tonnai ssances
d é j à
iscqti i ses au CRCDT,
d ’ u n m o d è l e d é c r i v a n t l e s i n t e r - r e l a t i o n s
entr-e l e s d i v e r s é l é m e n t s d u s y s t é m e p ê c h e artisanale Tzu
Sénegal ( e n v i r o n n e m e n t , é c o l o g i e , b i o l o g i e , s o c i o - - é c o n o m i e e t
p o l i t i q u e ) .
E n s e f o c a l i s a n t : . s u r l e s r é p o n s e s adaptati7es d e s
d i f f e r e n t s a c t e u r s ,
o n t e n t e d e m e t t r e e n é v i d e n c e et, d e
r e p r é s e n t e r
l e s
f a c t e u r s à
1 ‘ o r i g i n e d e
l
a
variabil ii;é
<constatée d a n s l a d y n a m i q u e d u s y s t è m e . L e modele e x p l o i t e l e s
p o t e n t i a l i t é s d e
1’ intel 1 igence
a r t i f i c i e l l e e t s e presente
p r a t i q u e m e n t s o u s l a f o r m e d ’ u n systeme e x p e r t .
- - R e c h e r c h e d e
modèles
d ’ é v a l u a t i o n
des
r e s s o u r c e s
exploitanles p a r l a p ê c h e a r t i s a n a l e .
I l s ’ a g i r a d e préparrr
les donnees et des documents pour un groupe de travai 1 qui est
p r é v u pour f é v r i e r 1 9 9 3 .
2. RESULTATS
E n c e q u i c o n c e r n e l e s u i v i
des uni tés de peche I les
donnees
o n t é t é s a i s i e s e t d e s p r o g r a m m e s d ’ a n a l y s e d e s
tact i ques d e p ê c h e é l a b o r é s .
U n e a n a l yse s t a t i s t i q u e d e s d e u x
m o i s d ’ e n q u ê t e s d u s u i v i
d e K a y a r a é t é f a i t e d a n s ?e c a d r e
ti’un
s t a g e d e DEA.
U n e m i s s i o n d ’ a p p u i
du Pr A.
LATOUR
( U n i v e r s i t é
du
Q u é b e c ) a
p o r t é
sur la
m o d é l i s a t i o n
ohronologique,
à
l ’ a i d e d u
l o g i c i e l
S C A , d e s
s é r i e s
t e m p o r e l l e s d e t e m p é r a t u r e , d ’ i n d i c e d ’ u p w e l l i n g , d e r e n d e m e n t
2t d’effort d e p ê c h e o b s e r v é s à K a y a r e n t r e 1 9 7 4 à 1990 (étti.de
des r e l a t i o n s e n t r e l e s p r o f i l s p a r f o n c t i o n d e t r a n s f e r t ) .
S ’ a g i s s a n t d e l a m o d é l i s a t i o n d e l a p ê c h e a r t i s a n a l e , s e l o n
l a problématique énoncée lors de la définition d u pro-jet, la
rkmarche r - e t e n u e p o u r a b o r d e r c e t t e m o d é l i s a t i o n r e p o s e I e n t r e
a u t r e s sur :

-” l a r e p r é s e n t a t i o n d e s t - e p o n s e s d e s a c t e u r s d u s y s t è m e aux
p e r t u r b a t i o n s
d e 1 “ e n v i r o n n e m e n t a u x q u e l s i l s s o n t s o u m i s ,
réponse
envi sagée
sous
l a
forme de
1 ‘ a l t e r n a t i v e
résilience/émergençe ;

-~ u n e a p p r o c h e p a r etudes d e c a s s u c c e s s i v e s > chacun d e +~s
c;,as p e r m e t t a n t d ’ a b o r d e r d e s d o m a i n e s d i f f é r e n t s d u syzteme à
mod&l i set-.
P a r t a n t d e c e t t e a p p r o c h e , u n p r e m i e r c a s d’etinde B ~:te
r e t e n u ,
a n a l y s e e t m o d é l i s e , I l s ’ a g i t d e l ’ é m e r g e n c e d e l a
p ê c h e r i e a u x f i l e t s d o r m a n t s (FD) a K a y a r .
La
oémarche
r e t e n u e p o u r a n a l y s e r l a d y n a m i q u e d e l a
pêcnC3er i e aux
FD à K a y a r a c o n s i s t é , d a n s u n p r e m i e r temps. &
détermi ni-r”
une
v a r i a b l e d e
t-eference q u i
pu i sse
tr’a.tiL.4 : i-e
*i ‘&#olut.on d e l a p ê c h e r i e a u c o u r s d u t e m p s . O n a r;onside:~e
q u e la cilalité d e l a p ê c h e r i e p o u v a i t ê t r e t r a d u i t e p a r ‘ l e

rlombre d e s o r t i e s d e p i r o g u e s p r a t i q u a n t c e t t e pêc;!ie.
:.a
v a r i a b l e d e réfkrence q u i
a a i n s i B t é r e t e n u e e t d p a r t i r d e
;aq,delle s e r a d é c r i t e
l a d y n a m i q u e d e c e t t e pecherie es2 l e
n0mGre
d e s o r t i e s d e p i r o g u e s p o r t a n t l ’ e n g i n RD; v:~riahie
$11 Lit> c.1 assi quement a p p e l é e “ ‘ e f f o r t FD” =
Rwr
é t u d i e r c e
cas,
‘1 e
t r a v a i 7
s ’ e s t
subdi v 1 se
tc! r-1
4: 1 us i eurs
p h a s e s e t
se 1 on
deux
grands
axes
1lJU l
.Xrt~-L
1 ‘cl~quisition de 1 a c o n n a i s s a n c e e t 1 a r e p r é s e n t a t i o r de :et;~t,e
.zonnai ssance . Ces phases sont :
_^
i ’ uncpl yse d e s donnees
ex’i s t a n t e s e t 1 a recherzhe
CkS
arkCwi s m e s p e r m e t t a n t d e c o m p r e n d r e q u e l s o n t é t é , d’un::? pràr?,
les f a c t e u r s p e t - t u r b a n t s a l ’ o r i g i n e d e l ’ é m e r g e n c e de :a
pêL?ierie e& d ’ a u t r e p a r t , p o u r q u o i e t c o m m e n t l e s nêc he.rr.3 .~it.
r é a g i à 32ette p e r t u r b a t i o n ;
la
mi se
en
p l a c e e t
‘1 a
réa1 i sat i on
a ’ enqJêtes
.:omp 1 emer3tai res 8ur
l e t e r r a i n a f i n d e p r é c i s e r ,oti kteti-ir ?es
i nf ormat 1 ans manquantes jugees importantes ;
?‘etude e t , l a sélectiw d e s f o r m a l i s m e s d e represontaLisn
d e l a c o n n a i s s a n c e ;
-” l a rwdéli:;ation p r o p r e m e n t d i t e d e l a s é r i e étud E:e. C e
tra!ai 1 a
p r i n c i p a l e m e n t p o r t e
sur
1 a
représentat ion
rlC?S
pt-tiçessus de déci si on des acteurs.
C e s IJuatre p h a s e s d u tra**,ai 1 sont pr&entées ci ‘,,dess,.ws
Pr em.! èrement ~ anal yse des données. Ce travai 7 , t~~rrs i j;t:ant à
recenser ,
a c q u é r i r e t t r a i t e r l ’ i n f o r m a t i o n disponiblck s ’ e s t
ré~art i
entre ,7 ’ e x t r a c t i o n
e t
1 ‘analyse
de
données
CJUtitl ti ta t.i ves
,i 5sues d e s b a s e s d e d o n n é e s d é j à d i s p o n i b l e s a u
C:RODT ,
l a s
enquêtes
compl émentai res
sur
l e s
ports
de
3éûarquesnent.s e-L 1 es réuni ans péri od i ques avec 1 es :;hepc,heti r s
i ntervenants dans 1 e p r o j e t y e n F r a n c e e t a u Senégal.
Pour
e x p l i q u e r
l e s
f l u c t u a t i o n s d e l a
lv”ar i abl e
de
ref-orence, l’an-lys3 a é t é réa1 isee s e l o n a u t a n t d e rJi rections
::,ue d e 1:omposantes p o t e n t i e l 1 e m e n t d é t e r m i n a n t e s ( c.ha~ u n e d e
ce:
d i
composantes
pouvant
ê t r e
appréhendée
canjo i ntement 1 m
L ’ a n a l y s e a a i n s i p o r t e s u r I
<..
u n plan c h r o n o l o g i q u e pour 1 equel sont cons.i der&:5 d ’ une
par-t; 1 es f 1 uctuati ans
inter- annuel 1 es des vari abl eu. c,t zi ’ autre
p a r t u n e analy.se p l u s f i n e ,
à u n n i v e a u intra-saisoniiaer d e
c e s v a r i a t i o n s ;

37
- un
Dlan
s p a t i a l ,
c’est
à
d i r e e n
sornpa:AaVt
‘es
-f’l~(.;tuat?or-1s d e 1 ‘ e f f o r t F’C a v e c ce1 l e s correspondsnf 4 ‘1 a
même- tact i que, m a i s pratiquke d a n s d ’ a u t r e s p o r t s ;
__ cm plan t a c t i q u e p o u r l e q u e l l a p r é s e n c e o u 1 ‘absen.263 d e
t a c t i q u e s
a l t e r n a t i v e s
peut
e x p l i q u e r
1 a
désaf fezt 1 on
0 1.4
l ’ e n g a g e m e n t d e s p ê c h e u r s p r a t i q u a n t l e F D ;
- un p l a n konomique susçept,ible d ’ e x p l iques ‘1 ‘er~g~.:~ement
o u i’abandon d e l a p r a t i q u e d e pkhe é t u d i é e ;
-. u n plan biologique p o u r r e n d r e c o m p t e d e l’impor-twice des
f 1 uctuat: ons
de
l ’ e n v i r o n n e m e n t ,
t r a d u i t e s
i c i
par
-. ii? s
rendements obtenus, s u r l e p r o f i l d e l ’ e f f o r t ;
-. u n p l a n s o c i a l
qui,
d u f a i t d e s inter--actions entre
a c t e u r s d u systf-me,
p e u t ê t r e p o t e n t i e l lement responsakfe +:Jes
rnod;.f icatians de comportement d e l a p a r t d e s p ê c h e u r s aiw “9 .a
Kayat-.
Les t~ésu 1 tat s çbtenus 1 ors d e c e t t e a n a l y s e art. pevwi s Cie
produ :. re une synthke g r a p h Ique d a n s l a q u e 1 l e l e s diff&rrntes
vaf iables a n a l y s é e s
s o n t c o n f r o n t é e s e n t r e e l l e s e t
avec
la
sér ie d e Y 6férence à e x p l i q u e r . L e s r é s u l t a t s o n t é t é d i sfZt&4s
avg$::
l e s
i ntervenants d u
p r o j e t .
C o n t r a i r e m e n t 2k
trute
,3ittetrte r
il s e m b l e q u e
1 ’ app$t du gain ne consti t ~62 pas
t o u j o u r s le f a c t e u r domi riant d a n s l e p r o c e s s u s d e déc3 si!:-)!? d e
1 ‘exploitat9t;
(1 ’ auL t-es
f a c t e u r s
t e l s
que
l ’ h a b i t u d e ,
l a
:;&;tiri té,
l a p r e s s i o n s o c i a l e , semblent, i nterven i r SC;~VW~?. _
L. a
;at.t cje 1 ” UI” o u 1 ‘ a u t r e f a c t e u r a p p a r a i t p l u s o u m o i n s g r a n d e
se7on l e : ;
t a c t i q u e s e t l e s p o r t s é t u d i é s ; c e r t a i n e s t a c t i q u e s
s e m b l e n t rre c o r r e s p o n d r e q u ’ à l a r e c h e r c h e d ’ u n g a i n m a x i m u m
a1 ors qljie
d ’ a u t r e s s o n t a d o p t é e s p a r l e s p ê c h e u r s pc~r d e s
?iotivations d i f f é r e n t e s .
Deux4 èmement.,
l e s
enauêtes
comDlémentai res
atiDr-8s Vm-c
+s
pêcheurs I
E n assocziation a v e c u n s o c i o l o g u e d e s okhes., ;.ln
p r o t o c o l e d ’ e n q u ê t e s auprés d e s pkheurs a é t é m i s a u po‘i ‘11::
au rnois d’août,,
a p r è s u n e é t u d e bibliographique e t appl iqu6 a u
.zours d u m o i s d e s e p t e m b r e . De nombreuses i nf ormat i 3ns8 ct~: pu
g!t t-e
o b t e n u e s s u r
l e s
c o n t r a i n t e s e t
l e s
mot i vat i 9ns
I,OC; f 0’1 og ,i ques
d e s p ê c h e u r s v i s à v i s d e l’adoption d’une
tact i que
dorw&e .
L’ impor
tawe de la
iliffet-er;,.lat,iori
communautajre d e s a c t e u r s d a n s l e u r c o m p o r t e m e n t V!:S à ti i:~ 3e
le*ur enk ,i r onnement a f5té notamment sou1 i gnée et car-ac2S.r i SE!~.
Deux
rapports
s u r c e s u j e t . o n t é t é r é d i g é s e t
1 a 5 +nttièse
f i n a l e e s t e n p r é p a r a t i o n .
‘Troisièmement :-recherche de forma1 i smes de reDr4sentat ion.
;‘abjet
i.
d e l ’ é t u d e é t a n t r e c o n n u c o m p l e x e , i l
peut
èti-e
aborde,
ers t e r r n e s d e m o d é l i s a t i o n ,
s o u s p l u s i e u r s angles< En
respectant,
?es
contrai rites
dU
paradigme
s,tfst.ém7 que,
d i f f é r e n t e s
JC:~ i es
o n t
é t é
é p r o u v é e s e t
éval L&es;
gcn r-
reprken te r
1 e système pèche at-ti sanale et par t.i :XJ ? i E~remer~t ,
~~p~éS~ÎÏt6?~
l e s r e l a t i o n s e n t r e p ê c h e u r s e t stratégiu/taltique
ce
i
pkhe
( r e p r é s e n t a t i o n
des
f 1 ux ,
anal yse
str-uct:.u rel 1 e ,
*/ â78gages
a c t e u r s
E!t
r e p r é s e n t a t i o n
d’une
hiér-arch ie
aes
n i tiea’tix d e d é c i s i o n ) .
l a c r i t i q u e d e s d i f f é r e n t e s solutions a
p e r m i s .JE’ s ’ a s s u r e r d ’ u n e r e l a t i v e s é c u r i t é d a n s ?ie c h o i x
“ci6f i wi ti f”
des
p r i n c i p e s
d e m o d é l i s a t i o n à
reten i r
( Te
,I;ravai”l a f a i t . l ’ o b j e t d ’ u n r a p p o r t i n t e r n e ) .

38
D a n s u n deuxieme t e m p s ,
l e p r o b l e m e d u c o u p l a g e entre
ci ynami que
de la ressource et dynamique de
1 ‘usage a
&tA
aborde.
;-e modè’le e x p e r t qu-i c o n s t i t u e l e c o r p s d u pro,,.~et est
plu:5
particul ierement
conce r-né
par la
r e p r é s e n t a t i ov
de
‘1’ u s a g e d ’ u n e r e s s o u r c e .
Pour
couplet-
l a d y n a m i q u e d e la
r~essou rce
à ce modèle, un code de calcul fondé
s..~r
u!~e
a p p r o c h e g l o b a l e m u l t i s p é c i f i q u e e t m u l t i e n g i n s
( La.‘; t-J@
et.
Sarnba I
1990) a eté r e t r a n s c r i t e t a d a p t é a u forma1 isme obje?:~
L’abject-if
à
terme
e s t
d e p e r m e t t r e
1 ‘ i n t e r a c t i o n
eutre
modé 1 i sat; i on
de
l a
ressource
e t
mode1 i sat i ctn
Id e
1 ‘exploitation.
L e p r e m i e r
modele f o u r n i t d e s e s t i m a t i o n s
quanti tati <les de 1 a ressourccJ I
n é c e s s a i r e s p o u r appréher~det- ‘le
comportement
subsequent
des
c o m m u n a u t é s d e
pêcheut-s.
!-2
deuxiéme p r o c u r e a s o n tour- 1 e s d i stri butions des ccmmunaut&s
t3ntt.e l e s differentes t a c t i q u e s ,
e x t e r n a l i t e nécessa i r e a u
ca 7 zu 1 des b7 omasses/PUE dans
l e modéle d e d y n a m i q u e d e s
populations uti’l isé,,
Quatr ièmement : m o d é l i s a t i o n d u c a s d ’ é t u d e . C e t t e phase :Au
travai 1
concerne
l
a
modelisation proprement
dite de la
!zonna‘issance a c q u i s e s u r l e c a s d e 1”émergence d e l a pecher:e
de
F[I
à
K a y a r . L e
p r i n c i p e d u
modèle,
fonde
:3ut- la
représen tati on
o b j e t e t
une
d e s c r i p t i o n
d u s y s t è m e
pê’che
artssana0e sous f o r m e d ’ u n e n s e m b l e d e r é s e a u x ~ntercontwctBr a
zens i ste
t o u t
d’abord
à d é f i n i r c h a c u n
des
c0ns-t~ i tuants
r e p é r é s
d a n s l e
système
( p o r t s ,
p ê c h e u r s ,
export:3t:eu 7.2 7
espèces , t a c t i q u e s ,
e t c . ) c o m m e a u t a n t d ’ o b j e t s d i f f é r e n c i é s :
c h a q u e o b j e t ayant.
d e s cara.ctéristiques e t u n compor-temer:t,
propres.
Erisu i tc? ,
u n e f o i s
c e s o b j e t s d é f i n i s e t agen&~, 313
f o r m a l i s a l e s r4seaux quj l e s r e l i e n t , l e s mat,ieres (pr)issoti,
71c~nna i e ,
a c t e u r s ,
i n f o r m a t i o n )
s u s c e p t i b l e s d e
t r ans i t.er
i.’ s * Gzchange r ) dans
C;es réseaur et 1 es mécan i smes tond i t î onnant
:c.es é c h a n g e s .
Le s c h é m a r e t e n u p o u r representer l a rkacticn
des composantes
d u s y s t è m e à u n e p e r t u r b a t i o n d e c e d e r n i e r
peut
s’ehprimet-
par
7 a s é q u e n c e
“ d é t e c t i o n -
èva 1 ua t i on
(++nftrrmat i o n ) - decision - a c t u a l i s a t i o n - a c t i o n ” : (Aans l e
Cas

d e s c o m m u n a u t é s q u i s o n t
l ’ o b j e t d e c e t t e p a r - t i f d e l a
mode 1 .i sat-i on , l e r é s e a u d ’ i n t e r a c t i o n s t i s s é p a r l a communau~té
via l u i permett,ra d’cStre i n f o r m é e d ’ u n e q u e l c o n q u e modi,fication
ie8 wmpSosantes a v e c l e s q u e l l e s e l l e e s t r e l i é (détectiwi. L a
c o m m u n a u t é v a a l o r s é v a l u e r l ’ a p p o r t d e c e t t e - i n f o r m a t i o n p a r
r a p p o r t $2 s a s i t u a t i o n p r é s e n t e .

E 1 le
p e u t
éventue 11 ôment
rec,hercher
u n
somplément d” i n f o r m a t i o n s i
n é c e s s a i r e
ElUPrèS
et’ a u t r e s o b j e t s
Une f o i s c e t t e evaluation f a i t e l a t:ommuna~~té
prti!?dra ‘la d é c i s i o n
d e c h a n g e r o u n o n d e c o m p o r t e m e n t s e l o n
q u e l a n o u v e l l e s i t u a t i o n l e j u s t i f i e o u n o n , U n e fc!: ‘ t a
déc. i si on
prise, la
communauté
d e v r a
actual I se r
ses
c a r a c t é r i s t i q u e s d e t e l l e f a ç o n à c e q u ’ e l l e a i t l e s msyerIs d e
realiser l ’ a c t i o n d é s i r é e ( a c h a t d e materiel(
dép 1 acemen t t
etc. j I L’actior
p r o j e t é e p r o p r e m e n t d i t e p o u r r a a l o r s é t r e
réa.1 i sec I
L ’ e n s e m b l e d e s a c t i o n s real i s é e s p a r chacun d e s
o b j e t s
du s y s t è m e v a a l o r s c o n d u i r e & u n c h a n g e m e n t d e
swte,\\te t r a d u i t p a r
l a modyfication d e s c a r a c t é r i s t i q u e s d e
certa i ns
o b j e t s
const i tut ii f s
du
système,
C e t t e
nouvel le
situaticn v a à t r e à n o u v e a u p e r ç u e p a r l e s differents a c t e u r s
qu i reprendront une neuve? le fois 1 e schémas détect i on/actc or
D-ns l e m o d è l e é l a b o r é ,
i 1 é t a i t n é c e s s a i r e d e s i m u l e r u n e
z;iwltane :-te d e c e s d i f f é r e n t e s p h a s e s d a n s l a m e s u r e ~1, & ;An

39
pas
d e t e m p s
donne, u
n
a c t e u r
r e ç o i t u n
grand
nombre
d ’ i n f o r m a t i o n s d i f f é r e n t e s .
cln m é c a n i s m e d ’ a t t e n t e p e r m e t d e
r é p o n d r e à c e t t e c o n t r a i n t e
e t c o n s i s t e à n e p a s 1317‘9 isager
d’ac;-Lion. p o u r u n c o n s t i t u a n t dont-& d u s y s t è m e , s a n s qu ’ i 1 c”: t
é t é
i nf ormé
de
l’ensemble
des
m o d i f i c a t i o n s
du
‘,: y a 1: éme
a u x q u e l l e s i l p e u t a v o i r a c c è s .
Dans le
cadre de la
m o d é l i s a t i o n
des
réponses
des
exLloitants aux p e r t u r b a t i o n s d e l e u r e n v i r o n n e m e n t ,
1 e, ncwtid
dti p r o b l è m e s e situe dans la phase évaluation lors de l;:~q~Je7?e
i l
e s t
nécessai re
d e r e p r é s e n t e r d a n s q u e l l e m e s u r e
‘1 ‘VS
dCt*eUrS
v o n t
p r o f i t e r
d’une
perturbation
(, tond I ‘t q I:)n
d’Bmergence) o u n e p a s l a p r e n d r e e n c o m p t e (résilience!. A4J
,“i? d e s v e r s i o n s s u c c e s s i v e s d u m o d è l e , e t e n fonctior LJE: ‘ ? a
f:onroai ssance
acqu i se I
di f f érents cri tères d ’ éval uat i (33
i,:Iar
t os
exp 10-i tants d e s p e r t u r b a t i o n s d é t e c t é e s o n t éti; repr6:;enté.a 1
.r 1
s ’ a g i t à
1’ heure
a c t u e l l e d e s
processus
de
cl&. i s i on
a f f e c t é s p a r l a v a l e u r mon&taire d e s différenles t.ackiques,
1.3 ’ est à d ‘I t-e
1 e pr i x d e v e n t e b r u t d e l a p r i s e to,tale d ’ u n e
pirogue pratiquant ‘la tactique concernée, le risque de passer
,j’~l~îe t a c t i q u e à u r i e a u t r e ,
1 ‘ h a b i t u d e acqui s e p a r chaqwz?
!.;ommunaua;é
po:ir
chacune
des
t a c t i q u e s p r a t i c a b l e s e t l a
::onrîaj ssw4ce passée
qu ’ ont
1 es di f f brentes communautds
des
prGfi 1s
s aisorin iers
d ’ intérdt d e c h a c u n e d e s tact;+ques s .X
dernier .sspect e s t e n c o u r s d e d é v e l o p p e m e n t ) .
P o u r c h a c u n d e c e s determinants, d e s simulation:~ c:n-t; iizé
if-éal is&> pour -;ent.er d e r e p r o d u i r e l ’ é v o l u t i o n d e 7 ‘effcrt “D
:i;ur’- 1 a dkennie 8 0 ,
c ’ e s t à d i r e l a v a r i a b l e d e rBférer4ce. Le
12 e r n i e r
r é s u l t a t o b t e n u p e r m e t
d ’ o b t e n i r
u n e simulatiou-i de
l'&volution d e l ’ e f f o r t F D à K a y a r d e 1 9 8 3 à 1991 di>nt les
va’ieur’s
3crlt en borne c o n c o r d a n c e a v e c l e s v a l e u r s obljew&s.
L a dernièr; a c t i o n d e r e c h e r c h e d e c e t t e opératil?n ~2 po-t6
p b ,“
ia
prkparation
des données et de documents pour le
symposium sur l ’ é v a l u a t i o n d e s r e s s o u r c e s e x p l o i t a b l e s p a : ya
pêcihe a r t i s a n a l e ,
p r é v u p o u r
f é v r i e r 1 9 9 3 .
C e t t e pr-éparati on
d e d o n n é e s a c o n s i s t é e n :
-_ ? a s t r u c t u r a t i o n d e s fTchiers d e d o n n é e s ;
1 ‘coalise d e l a variab,? 1 i t é s p a t i o - t e m p o r e l l e des ~k.r~:~&s
de pêi:he artisanale et présentation sous la forme d’un zat’ias ;
. l a r é v i s i o n e t , l a c o r r e c t i o n d e s s t a t i s t i q u e s de pesrie
art.iswalr? ( p r i s e s e t e f f o r t s )
e x t r a p o l é e s à 1 ‘ e n s e m b l e db
7i%toral m a r i t i m e d e Saint-Lwis a u S i n e - S a l o u m ;
_I l
a

r’évisi2n ut
l a c o r r e c t i o n d e s frkquences ae t a i l l e s
Jea pr-in:ipales espkes e x p l o i t é e s p a r l a p ê c h e artisanal+?,

40
OPERATION N * 5 : TECHNOLOGIE DES ENGINS DE PECHE
Aucune
acti vi t&
n ’ a é t é
menée
d a n s l e c a d r e d e cette
o p é r a t i o n d e r e c h e r c h e et-! r a i s o n d u d é p a r t d u cherchwr
responsable .

4 1
BILAN ET DIFFICULTES RENCONTREES EN 1992
PERSPECTIVES 1993
1. BILAN ET DIFFICULTES RENCONTREES EN 1992
L ’ année 19?L a u r a v u l a f i n a l i s a t i o n d e l a b a s e d e 3on04es
pêche a r t i s a n a l e ,
‘ l a r é v i s i o n d e s p r o g r a m m e s existant,s et, l a
m i s e e n fi;rme d e s d o n n é e s cri v u e d ’ u n e harmonisat:on atV’ec l e s
a u t r e s d o n n é e s d e p ê c h e d u CRODT I L’ e n s e m b l e d e s *dowées rks
e n q u ê t e s t e s t s e f f e c t u é e s e n C a s a m a n c e o n t é t é codees a~? Je
r a p p o r t fa’isant l e p o i n t s u r l a p ê c h e a r t i s a n a l e dans ~s+,ce

rég-ion r4digé.
S”ag~ssant d e
1 ‘ é t u d e d e s
i n t e r a c t i o n s
e n t r e l a p&che
a r t i s a n a l e e t
Ba
pêche
i n d u s t r i e l l e ,
l a
rf2t:her~he
b i b i i o g r a p h i q u e e t
l a m i s e e n f o r m e d e s d o n n é e s des tieu)r,
p ê c h e r i e s e s t a c h e v é e .
P o u r l a bloéco’logie d e s espkes exploit&es
1 a pi- ase de
l:oi‘oeçte d e s d o n n é e s d e b i o m é t r i e e t d e reprodutt?on
d Ll “r, 1 3 f
(at d u p a g e o t e s t . t e r m i n é e ;
i 1 en est de même pour 1~ SU i 4 i
i=ies uni t4s de pêche
Et-9 ce qui concerne 1 a rnc*d41 i sation de la pêche ar t ! sana7a I
le m o d è l e é7aDor4, b i e n q u ’ e n c o r e t r é s g r o s s i e r , fcrurriit d e s
1*&3u 1 tat.;
i n t é r e s s a n t s .
E n t e r m e s d e représentatiw d e la
zlynamique d e 1 ‘ u s a g e d”une r e s s o u r c e r e n o u v e l a b l e , et p l u s
g é n é r a l e m e n t c.le
1 a p e r m a n e n c e d ’ u n syst&me dans
A n
r?i f i pu
.*
C:hangeant L I
l
semb 1 e
que
l’approche
conceptueële
~etertue
(stt-uc;tures,
réseaux i
i n f o r m a t i o n s ,
t a c t i q u e s , et.c.) e!:. l e s
cIwi.< mkthodologiques q u i e n o n t découl6 ( a p p r o c h e c)bJet,
i nte 1 ‘1 i gante
artificiel l e ,
schéma
détection/act,ion, ets. 1
~XXI;-; t i tuertt ui~e
vc: i e
d e r e c h e r c h e i n t é r e s s a n t e p o u r DOUVOI r
,c;bc; t-de r
f t;i
pi-r~blèmc d e l a r e p r é s e n t a t i o n d e s inkerwtions
antre ure r e s s o u r c e e t s o n u s a g e .
Le pri nci pe d ’ une dBmarche
procédant, p a r é t u d e s d e c a s s u c c e s s i v e s a v a i t é t é r e t e n u priur
rédui r-e l a d i f f i c u ’ l t é p o s é e p a r l a r e p r é s e n t a t i o n d ’ u n s y s t è m e
p r e s s e n t i e t r&vél& c o m p l e x e .
1 1 s ’ a v è r e q u e , confc:rmeme0: à
- a théor 7a s y s t é m i q u e q u i
f o n d a i t l a p r o b l é m a t i q u e d u pra-jet
Pl0PA >
il s e m b l e t r è s d i f f i c i l e d e p o u v o i r m o d é l i s e r u n c:,as d e
pef.Cut..baL-Gon m ê m e b i e n d é l i m i t é , p o u r l e q u e l la perturbation
es.~ a s s e z hier, c i rrzonscri t e , s a n s a v o i r à p r e n d r e e n c o m p t e l e
t2c t e du Syst,&rne ,
o u d u m o i n s u n e p a r t i e c o n s é q u e n t e de :r:e
reste.
C e t t e
c;ontt-ai nte,
a s s o c i é e à
1 a n é c e s s i t é
di?
se
fan, i 1 i ar i ser
avec le
mi 1 ieu
é t u d i é ,
expl i que
que ?a
moU41 isatlon d u p r e m i e r c a s
r e t e n u a i t p r i s b e a u c o u p p’us d e
t e m p s q u e préw c a r i 1 é t a i t n é c e s s a i r e d e p r e n d r e et-1 riompte
tout
le
c o n t e x t e
p r o c e s s u e l e t
q u a n t i t a t i f
dans
1 eQue 1
Fon~t i cmne ‘1 e systéme.
L a m i s e e n p l a c e d e s é t u d e s d e cas
suivantes devraTent p r e n d r e m o i n s d e t e m p s c a r t o u t e s l e s

42
25 t r UCtUrBS et
1 es mécan i smes
d e b a s e d u m o d è 1 e d6j .3. @l aber-é
p o u r r o n t ê t r e réutili&s.
Les
pr-obl èmes
f i n a n c i e r s
qu’a
c o n n u l e
CHOG T ,
en
partiwl ier
pertdant
l e d e u x i è m e
s e m e s t r e , a
p e r t u r b é l e
d é r o u l e m e n t d e l a c o l l e c t e d e s s t a t i s t i q u e s d e p ê c h e e t
!-etardk l e d é m a r r a g e d e l a b i o é c o l o g i e d e s s o l e s e n Casama,r~~e.
C e s problBmes s e s o n t
t r a d u i t s p a r d e s r e t a r d s
dans
‘t (2s
ga;ements d e s s a l a i r e s d u p e r s o n n e l t e m p o r a i r e , d e s p a n n e s
f r é q u e n t e s ,
voir,e d e s i m m o b i l i s a t i o n s d e s m o b y l e t t e s e t : ;le l a
*VO~ turc
utilisees
pour
làS
e n q u ê t e s .
Par
ailleLirs,
?r
r.ecensemenU d u pat-o p i r o g u i e r d u m o i s d e s e p t e m b r e 1992 CI ~fsr
être
r e t a r d é à
novembre
pour
l e s
mêmes
rai 3ofls
*que
prétédemrnent ; a1 o r s q u e
le r e c e n s e m e n t b i -annue ‘i CO~I~ t-I 5ue
une
des
a c t i v i t é s d e
base
pour
l a c o n n a i s s a n c e e t l a
~,;onrpréhens 1 arr de
1 a pêche
art i sanal e .
I l
serai t s0~hiii ta!3 1 e
ique d a n s
l e s annkes à v e n i r
l e s f o n d s nécessai r e s à 1 a
:méalisat ior~ d e c:es o p é r a t i o n s p u i s s e n t ê t r e r é s e r v é s du! fa(;nn
pr7oritaire a f i n
d ’ a s s u r e r l a c o n t i n u i t é d a n s 1s s&~ie Aes
données.
I.a m i s e e n p1ac.e d e l a c e l l u l e d e s t a t i s t i q u e s a coflnu d e s
j-ifficultks
‘k.
en r a i s o n d u p e u d e disponibiljté d e s c:heri=heurs.
:L.a p h a s e o p é r a t i o n n e l l e d e cette m i s e e n p l a c e n é c e s s i t e ;Jr~
travai I
~mpor-tant d
e
coordination
e n t r e
l e s
d i f f é r e n t s
~3rügrammas
e t d ’ a n a l y s e d e s p r o b l è m e s e t spécificjtks p r o p r e s
21 c h a c u n d ’ e u x .
En ÇG q u i c a n c e r - n e l e s u i v i d e s u n i t é s d e p ê c h e , 3’1 d 4th
p e r t u r b é p e n d a n t l ’ h i v e r n a g e e n r a i s o n d e n o m b r e u x dépzsirts e n
izampagne o b s e r v é s c h e z l e s p ê c h e u r s . A i n s i , à Kayar, r.)luc; d e
50% d e s p ê c h e u r s o n t d û Gtre r e n o u v e l é s p o u r
la tra‘si&me
.sér 4e d ’ a n q u ê t e c a r - b e a u c o u p d ’ e n t r e e u x n ’ o n t p a s été oris e n
c,ha rge par l e s e n q u ë t e u r s d e s a u t r e s p o r t s ( c e r t a i n s F&::)~I~L~~S
se
t r o u v a n t d a n s
l e s
ports
s e c o n d a i r e s
t e l s
que
Mbor 0 ,
Djiffer,
Ngaparou CU n ’ o n t p u ê t r e i d e n t i f i é s
1 ors
:le l e u r ”
arr- iv6e à leur. d e s t i n a t i o n )
C e s u i v i s ’ e s t av6ré extrêmement
ìmportant p o u r
a s s u r e r
un
contact
avec
l e s e n q u ê t e u r s ;
cortacts y u ’ i 1 e s t
i m p o r t a n t d ’ i n t e n s i f i e r p o u r super.iiset- l e
trhvai 1
de
t e r r a i n e t
d o n c d e
r e c r u t e r u n
tee hi.t i :: -i en
s u p é r i e u r ,
1-8 projet M O P A a é g a l e m e n t a c c u s é u n r e t a r d d e Yrzi8 mois
dans sol: axéLut i o n p o u r d e s r a i s o n s d e s a n t é d u respl>nsabl e du
p r o j e t
et
des
problémes
d e m a t é r i e l
i nformat i que
p a Y
conséquent,
1-s
deux
d e r n i è r e s
opérat i ans
pr&k.des
au
c a l e n d r i e r . , ::‘est à
d i r e
1 ‘entjère
cal i brat ,i ot:
e t
‘1 a
v a l i datiort d u premier c a s mod41 i s é e t 1 ‘ é t u d e d e rcbustesse
stif u n a u t r e e x e m p l e d e p e r t u r b a t i o n i d e n t i q u e , n”or‘t pas &Lé
compl Btement réa1 i sées.
2. PERSPECTIVES 1993
,_ ‘ a n n é e 1!39;3 s e r a c o n s a c r é e a u x a c t i v i t é s swivantes :
- prépar,ation d e d o n n é e s e t d e d o c u m e n t s p o u r l e s:dmpos;um
sui
‘I ‘évaluat,ion d e s r e s s o u r c e s e x p l o i t a b l e s p a r
1 ,^
! .-:
p&Che
a r t i s a n a l e ;

43
- t r a i t e m e n t e t f i n a l i s a t i o n d e s statistiques d e pPcne <et.
d e s donnees d e r e c e n s e m e n t d e 1 9 9 1 e t 1 9 9 2 ;
- m i s e e n p l a c e d ’ u n s y s t è m e d e c o l l e c t e d e statist?dues de
pkhe en Casamance ;
- mise e n p l a c e d e l a b a s e d e d o n n é e s d e p ê c h e d u CRCGT
-.) r é v i s i o n d u
système d ’ enquête de pêche ar-t i sana. 1 e avec
,:nt8grat-iora d e s e n q u ê t e s q u i é t a i e n t d é v o l u e s au,
+:inc i @ns
programmes
“Pet?ts P e l a g i q u e s C â t i e r s ” e t “ S o c i o - E c o n o m i e d e s
Pêches’” 1,
-. f i n a l i s a t i o n d e
1 ‘étude
des
i nteracti ons
l3nt.r e
l es
p ê c h e r i e s a r t i s a n a l e s e t i n d u s t r i e l l e s ;
- a n a l y s e d e s d o n n é e s d e b i o m é t r i e e t d e t-eproduc”iw: d u
t i o f e t d u p a g e o t ;
- - demarrage d e
‘ l ’ é t u d e s u r l a b i o é c o l o g i e d e s S~I~S en
Gasamance ;
-_ exp 1 ;ji tati on
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la variabilité d e s d o n n é e s ;

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pêckw e t valorisat;on d e s resultats ( c e t t e dernfere pha..~e a u r a
l i e u e n F r a n c e ) ;

HI finalisation d e l a ç a l i b r a t i o n e t d e l a uali,dalion du
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d e p e r t u r b a t i o n i d e n t i q u e ;
.. compte
rendu
(sém?naires,
réunions,
col 1 IIC~UBS J ,
y~ub‘i f cati o n d e s r é s u l t a t s o b t e n u s e t é t u d e d ’ u n deur i erne t y p e
d e perttirbatiorr p o r t a n t
p a r t i c u l i è r e m e n t
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n a t u r e l l e d u p r e m i e r
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4 4
DIFFUSION DE CONNAISSANCES
1. ENCADREMENT DE STAGIAIRES
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S T A T G R A P H I C S , S P A D e t S A S ‘-
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4 5
5) PARTICIPATION
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A DES SEMINAIRES, GROUPES DE TRAVAIL ET REUNIONS
SCIENTIFIQUES
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REFERENCES
CAJ-[-S
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IM s B-GERARD
S é m i n a i r e s o u s - r é g i o n a l s u r ‘ l a
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l a p ê c h e a r t i s a n a l e e n A f r i q u e de
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19’32
l ’ O u e s t (CNROPIMauritanie)
M s B-GERARD
A t e l i e r s u r l e s r e s s o u r c e s co-
e t
t i é r e s e t l i t t o r a l e s a u S é n é g a l
I-l s DIADHIOU
i, (Gorée/Sénégal)
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id j> DIADHIOU
/ A t e l i e r s u r l a b i o s t a t i s t i q u e e t
2 Ci j u ri 9u
; l ’ i n f o r m a t i q u e (GNROP/Mauritanie)
1 2 .j u i 1 1 e 2
1992
.
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Y. DIADHIOU
] R e u n i o n P R I M O C A s u r l e s possibi-
19 sept:”

1 i tes de développement de 1 ‘aqua-
1992
culture en Moyenne Casamance
Sénégal
- - - -

I

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J. FERRARIS
Reunion sur dynamique et usage
19- 20 ma?
e t
d e s r e s s o u r c e s r e n o u v e l a b l e s
ï 992
J i_E FUR
(ORSTOM Montpellier/France)
4. FERRARIS
Reunion sur ? a c e l l u l e statisti-
M. B-GERARD
que du CRODT
J . LE FUR
J x LE FUR
R e u n i o n s u r t a p r o b l é m a t i q u e
MOPA (Bondy/Francel
,.i n LE FIJR
R é u n i o n d e t r a v a i l : p r é s e n t a t i o r
9- ‘1 3 7OL *
d u p r o j e t M O P A e t d i s c u s s i o n d e s
1992
p r e m i e r s resultats ( M o n t p e l l i e r /
F r a n c e )
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J” LE F’JR
S é m i n a i r e s u r r e s s o u r c e s e t pêche
16-2Q r\\c:v ,
c ô t i è r e e n M é d i t e r r a n é e s e p t e n -
1 9 9 ‘2
t r i o n a l e (Ancône/Italie)
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4 6
FORMATION RECUE
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I PARTICIPANTS T-
REFERENCES
F-- DATE::S
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SAS-ADDAD
15-19 ji,,:in
1 9 9 2
J. L E F U R
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d e s t a t i s t i q u e e t
! !7-.- 1-j f‘r$y ,
d é m o n s t r a t i o n d e l o g i c i e l s :
3 391’
H D LADHIOU
S T A T G R A P H I C S , S P A D e t S A S

37
NOTES, PUBLICATIONS ET RAPPORTS
‘1. COMMUNICATIONS A DES COLLOQUES
:3AWv--GERARD ! M . ) e t BAKHAYOKHO ( M . 1, 1 9 9 2 .- Cwtr ibk;tiut-. d u
Sénégal ” In:
A c t e s d u s é m i n a i r e s o u s - r é g i o n a l s u r li:i peche
a r t i s a n a l e e n A f r i q u e d e 7 ‘ O u e s t . N o u a d h i b o u , LL
*, 3 ::~y.?; ‘1 - 2
m a i 1992,
BARRY-GEHARD (M. ! , I<EBE ( M ) e t T H I A M ( M . ), 1992.- i’eXp’io’ti3tiori
des ressources câtières dans les eaux sous juridiction s&égal.sise.
&.:
A c t e s d e l ’ a t e l i e r s u r l a g e s t i o n d e s r e s s o u r c e s
littorales e t cotiéres aa S é n é g a l . Garée? 2 7 .” 2 9 j u i Y.1
1 8 !3 1’ >
Senégal.
BARRY-GERARD
c Iv. f . - M i g r a t i o n s d e s p o i s s o n s l e l o n g cju 1-tt:oral
sénégal ai s.
JJ :
A c t e s d u s y m p o s i u m s u r
1 ’ eva 1 uat i 317
‘des
re~~~xi t-ces
exploitables
par la
pêche
a r t isanale
s é n é g a l a i s e ,
( e n p r é p a r a t i o n ) .
~;JIALLO (Mi.-’ Competitions
e n t r e l a p ê c h e a r t i s a n a l e
,;!t> : a
pécha .i ndustrie 1 le pour 1 ’ accès a 1 a ressource au $,&lega’~ .
urr:
A c t e s d u s y m p o s i u m s u r 1 ‘ é v a l u a t i o n Ides r’es:;c.ur=es
e x p l o i t a b l e s
par
l a p e c h e
a r t i s a n a l e
sénégal ai 3ào.
t: en
p r é p a r a t i o n \\ .
I=ERRARIS
(J. :‘* -
LE?S
s t a t n s t i q u e s d e
pêche
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Cl?GD’T
:
D e s c r i p t i o n d e s s y s t é m e s d e c o l lette e t , d e t r a i t e m e n t d e s
donnties
d e l a p ê c h e a r t i s a n a l e ” .
In : A c t e s c!u sjmpositim
3ur l * éva? u a t i o n d e s r e s s o u r c e s e x p l o i t a b l e s p a r 1 .i peche
a r t i s a n a l e s é n é g a l a i s e , (en p r é p a r a t i o n ) .
FERRARIS
( A , ) s .-
PUE et
,i nd i ces
d ’ abondance
er
pèc+he
art i :;ana 1 e :
q u e l q u e s é l é m e n t s d e r é f l e x i o n . m, : A c t e s d u
symp~iurn SIAT ! ’ éval uat i on des ressources expl oi 1,ab les par
1 a peche art,j sanale sénégal a,i se, (en préparati on 11

LE
FLIR
J:.
Dynamique
du
Systeme
Pêche
A r t i sana’le
et,
? rite 11 ‘: genze
a r t i f i c i e l l e .
In:
A c t e s d u sympas i JR sur
: “évaltiati.on d e s
ressources
e x p l o i t a b l e s
par
15?
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48
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P*
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t I . > .,
NDOUR
(C) et
FERRARIS
( d . :1 >
1 y cj :I’ I .-
C o m p a r a i sol) 3e t:.roi s methodes d e c o n s e r v a t i o n e n wie ,je
1 ’ anal jse
des
s e l s
n u t r i t i f s .
Doç.
SC;.
Cent.
Rer;I*i .
Océatiogr . D a k a r - T h i a r o y e , n”136, 1 2 p*
DI-CDHI OU
a; H . Cl )
e t.
LE
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(L)T
1992.-
3-i spcjryi I)i 1 *Z .p,r+,
e,xploi t:ati iw
d e s r e s s o u r c e s ha1 i e u t i q u e s e t rentabi 7 ; t%s
d e s u n 1 t e s d e peche e n C a s a m a n c e . P r o j e t d e r e c h e r c h e s :~GV
l e s y s t è m e p ê c h e d e l a r é g i o n n a t u r e l l e d e Casamani.:k?, O,.)c., ,
I n t . C e n t . Rech. O c é a n o g t . D a k a r - T h i a r o y e , 1 4 p,~
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peche du
z-ii veau du Bassi n de 1 ’ Anambé s Dot . t3.z i * Cent. s
Rech . rscéawg r . Dakar-Thlaroye, n”135, 2
7

p.
i:$IA3HIOU
( H B D) n
L2 p ê c h e a r t i s a n a l e m a r i t i m e e n Casawance :
Evol&jon a c t u e l l e , ( e n p r é p a r a t i o n ) .
FERRARIS f J . ) .- L a p ê c h e ar t i s a n a l e a u S é n é g a l : ,At I as: :je i a
.iar.& i’lité s p a t i o - t e m p o r e l l e ” . Arch. C e n t . Rech, Oc&nogr,
Dakar--Th i aroye (en revision) .
FERRA”IS iJ. 1,
!“ûNTENEAU (V. ) e t . S’ï BO ( A , ) .- Stru~-;t:.urStt +CQ d e
1 a
Sase
d e donnees “Pêche
A r t i s a n a l e ” e t
c,ha ,i ne
de
t r a i t e m e n t
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stati st i que
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FE:RRA?IS
iJ. ),
1 9 9 2 . -
R a p p o r t s u r Ye ca?cul des
f a c.: t eu r s
d’ extrapol st;! or e n pêche a r t i s a n a l e : annees 1 9 8 9 i-5 1990,
Dot. I n t . I C e n t . . Rech. Xéanogr. D a k a r - T h i a r o y e , 11 p
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(A)”
( ?992) .-
Les
d é t e r m i n a n t s
socio-cur ti<re 5
cl e s
tact i ques
de
pêche
des
communautés
Lebous e
t
Gr”ie ta-
Ndar ,i e:lnes
du
S é n é g a l , Dot.
I n t .
Cents
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Dakar--Thiaroye, fi5 2 0 , 3 4 p .
LE FUR
,J :: ,
19?32..- P r o j e t M O P A , u n p r e m i e r c a s d’étuine
i ta
pecherie d e f i l e t s d o r m a n t s a K a y a r . Dot. I n t . Cwit.. Rech.
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PEPINEL (El s
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49
!jARR
iR),
t992.--
Représentation
des
,;"iijj
x
tactiquesjt<trat4giques
rjes
communautés
de
ot3zhcrur z, ;
appl-lcatiij!i au c#as de la p&zherie aux filets dnrr:r;at~~t.~ à
kaÿar . Dot
int, Cent. Rech. Océancgr. Dakar-Thi ar.c:.e. r'i'ii
1992
43 pb
3. IXKXJMENTS NON EDITES
i:1I.4i:HIilU (H.i>), 1931.- Rapptlr-t de mission en ivla&ri%! i;: ;:+.?r
'I 'att51 ier 5wus :p6gional
de biostatistique et i nfc rrwit- i 'q:,ic,
Nouadhibou. 23 juin au :?C: juillet 1992, 4 p.
FERRAFiIS L.I. ),
t 992 I -- Compte-rendu des réun? ans 1 o :: e:t, :i
..ae
:a cellule statistique du CRODT.
FERRARIS ,J.i,
! g $1.2 , '-
Rapport de mission sur 10
;u b.:
ij;S
ur,ites de [Jêche de la Grande Cote ; 13 au 17 ,ja*avier lai?::.
izERfiARIS J. j :
1 9 9 il ," - Rapport de mi ssi on Ghana/C6ta (1 ' I ,Y,.% 'i r'e
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rEi'iRAF2I.S :J. 1 u
r99ii,- Planification et animat+sn des a:~p0s4s
wbdDmadaires du CRODT de janvier à juillet 3992.
w3wiRIS i .I. i, 199;:.- appui :s,tatistique à :
A . NDIA'I'E (DEPV, Saint-..Louis) sur lc~gi~::irl
;PAU et
INTERA;
- M.
MBAYE (CNRA, Bambey) sur analyse de l~îU‘~ar~ce
factorielle ;
- A. NDIAYE (DRPF, Dakar) sur ANOVA et ACF.
i r
L.. <.
FtJR < ~ . ;j
et DARRY-GERARD IM.1,
1992.-
R&al i sat -j ,.)I-:
L ;.jp,
pcstar : "le prcgt-amme Pêche Artisanale Maritime C:J r*:,RX~"~" a
1'.3ccasior, de la journée portes ouvertes de 1'1SR4 d!i :fQ
juin 1992.

ENVIRONNEUENT E - l - C L I M A T

PROGRAMME ENVIRONNEMENT ET CLIMAT
Lr-; dkbuit 1*:39L,
1 a révis ic!n des programmes au se-! n de 1 ’ LSRA
tri
f a i t
qu’ UTIS a
é t é
fusionné
avec
l e
p r”> ,G, ramme
‘err+/ i ronnement ” t
X. JUSTIFICATION -OBJECTIFS
1 a p r o d u c t i o n na1 i e u t i q u e r e p r é s e n t e u n e p a r t , imp;)rtanXe
b jaiis
1 ‘ é c o n o m i e s é n é g a l a i s e d e p a r s o n a p p o r t e n d e ; i s e s mals
au s.5 )
de par sa
contri bution e n
sources
d
e
prote jne5 dans
1 ‘a‘! i m e n t a t i o n d e s p o p u l a t i o n s . D e c e f a i t , u n e bonw :gestir71n
des wss~~rces ha1 ieutiques e s t p r i m o r d i a l p o u r le Zén4g;~l +t
p 0 il r . celà,
un& b o n n e c o n n a i s s a n c e d e s a v a r i a b i l i t é 1 aée ~JX
f? uc,tuat i or ;s du mi ‘1 i eu.
L ’ o b j e c t i f d u p r o g r a m m e envi r(>r\\Yieme’?t
EST, d e <1&:r i r-e
les d i f f é r e n t s p a r a m è t r e s d u m i l jeu et, le;lr-s
Flu~~tuatlons e t a t e r m e d ’ a t r i v e r & l e s m o d é l i s e r da +a;Ciri à
p rétJo.+ r
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rihar6gements e
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réperêuçsi O;~IS
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UT 1s est,
U:I projet cmjoint de 1 ’ ISRA et de i ‘:jR!5T!3M
peww?r,ta;-if: d e dbve” Dpper , dans un 1 aboratoi re commur domi c I 1 i É
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CRODT >
ter tai ries
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d ’ e x p l o i t a t i o n d e
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satel 1 i tai res d e s t i n é e s à 1 a tonnai ssance d e “1 ’ env r(c:lr’!emf?nt
du Sé!reg*~l I
‘II. MOYENS HUMAINS
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c h i m i s t e
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C h e r c h e u r p h y s i c i e n d T r^t:c1.zl.ir-
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1 es product i ans
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11 i r ar-:f;e J:
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CRODT .
.. J E A N CITEAU (:Z)RSTOM), rwsponsable U T I S
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.$N”RE
PESIF)
( Coop4rat i on
f rançai se) r
r-es~‘~zr *sat,le
i n?Qr‘mat i que,
.2i=qu i ti i t i ans
Meteosat 7
développement,s i?FSAl Y
Yogiciels NOAA/TOVS
pi;pr,
ABDQU D I A L L O i ORSTOM) ,
l o g i c i e l s d e ‘:r:i%çrwr:2;
~1’ i rnages SPGT,
-formées Readi ng , encadrement de stagi i3.1 r:gs
- HE2LE DEMAF?CX,
océanographe b i o l o g i s t e (.ORSTOM >
L O U I S MAR!:C, tachn icien o c é a n o g r a p h e (ORSTOM)
- EMMANUEL
I;:JIC,SE DE SAINTE CLAIRE (ORSTOM) tee pin i c : E:’
- MADIAGNE’ I?IAG%,
chercheur agrocl imatologi ste i ISBA I

51
:II. OPERATIONS DE RECHERCHE
A L I S T E DES OPERAtTIONS
- O P E R A T I O N 1 : ENVIRONNEMENT OCEANIQUE
~~ OPERATION 2: CLIMATOLOGIE
- O P E R A T I O N 3 : E A U X C O N T I N E N T I N E N T A L E S
B R E S U L T A T S O B T E N U S

1 OPERATION 1: OCEAN OCEANIQUE
‘I.t.-’ S u r v e i l l a n c e e n r o u t i n e d u l i t t o r a l
..t“!L!L . kc,!:ion “dvnamiaue Dhvsico-chimiaue d e l a ~~~rpt
cotj&re d u Cap-Vert a u Sénécial”
1 . ‘i , ‘i . 1 , - Zescription
La
GO1 lecS,e
des
données
d e t e m p é r a t u r e ,
sa1 in :t& e t
rhi:jrophflJe est fai,te q u o t i d i e n n e m e n t a u x s t a t i o n s d e ‘/off e t
.- ia i aïoye Les Pr 61 èvements <i’échantillons p o u r l e das&ge &s
Se;$$
nutrit;ifs e s t kffectuée d e f a ç o n h e b d o m a d a i r e A “r’of+ ut
Go r ée
essentitilfement à c a u s e d e s diff-icultks d’ac,:&s &z
Garée”
?.1.1.2.- Résultats obtenus
:Jette a c t i o n souteilue p a r ut.1 f i n a n c e m e n t ORSTON es% 6i-i SO JT’S
depu i s octobre 1990. L e s p r !ncipaux r é s u l t a t s o n t ét,é $IL*~” i&
pans l e s
r a p p o r t s d ’ é t a p e e t a n n u e l s 1 9 9 1 , P o u r 19:12: 12s
pt-rrncipaux r é s u l t a t s o b t e n u s s o n t :
A HYDROLOGIE
L e s d1agriIntmes T - S e f f e c t u é s a u x
d i f f é r e n t e s :;Lat:,z:Is
i,ôt i èieE?S ,
m o n t r e n t ,
d e u x m a s s e s d ’ e a u , d o n t l ’ u n e Frl::;<ide e t
saiée cocrespoqd s e l o n Tour6 (1983), à u n e e a u d’upwetl~?!;~,
j ‘1 a u t r e ,
‘LhauUe
e t.
s a l é e ,
c o r r e s p o n d r a i t
Fit;,,
+?atlJX
tropycales (Tour-é, 1983) e
En ant;ée k:ydro’l o g i q u e 1991 , o n o b s e r v e c e s m a s s e s j13:.ji!.~ A
C&rée comme 2~ Th iaroye :
-. le:; eaux d’upwel 1 ing entre Novembre 1990 et M~Y ef
.I l e s e a u x t r o p i c a l e s le r e s t e d e l ’ a n n é e .
rJar- Gontre , à ?‘off, l e s e a u x d ’ u p w e l l jng n e s o n t obz~:ri/ées
qL; ‘S~I jantiier eU d u r e r a i e n t jusqu”en m a i p e n d a n t , sette mElme
anrlée 1
POUF
” ‘anrës hrdrologique 1991-1992, l
e
s

eaux d”uç.,~l”i ittg
ijîlr? t prasentes
en décembre
1991 à Yoff et on 1 es observe
J u s q u ’ e n mai et. m ê m e a u detA ( j u s q u ’ à l a mi-juin)* A T?I.arc?ye
e t 90rës:, l e s e a u x f r o i d e s 3e m o i n s d e 24°C, ar-ri\\ierrt Ai?s nii--
nc: 3embre
! 99 1 .
L e m o i s l e p l u s f r o i d d e c e t t e anr& 1392 est
<;e’idi tjEa qars CI~ les t e m p ë r a t u r e s a t t e i g n e n t enu i t*c’r 1 5’ C I En
I-.cmpar-ant l e s .i;rois s t a t i o n s ,
o n c o n s t a t e q u e ce1 15 &r r.:,Ff
@SI
t0uJcur.s
‘1 .-
d I
I <A pl us chaude 1st que Thi aroye ,5-t G, t-3e
:$”
c:orf onden t. n
i- a c ot!lpareii son des sa i suris d ’ a 7 i zés
199 1
e t . 1‘39:: ftkO?‘lt. i fint
qw c e l l e d e 1991 e s t p l u s fraîche q u e c e l l e d e !‘iCtl) nta.i,c C?rue
-! 3 températurt? m i n i m a l e at,teint.e e n 1992 e s t p l u s 08:~~ c;ue
ce-IIe de:
:991.
&eG é c a r t s de t e m p é r a t u r e s p o u r u n moi 3 ck~nné
stit’it. é g a l e m e n t p l u s g r a n d s et.1 1 9 9 2 .

53
A i fl s . )
s e l 2111 r-,25. o b s e r v a t i o n s ,
‘1 ’ upwel 1 i ng
dure-a; t
I::‘! $AS
dar!t, -:a zc*ne S u d q u e d a n s 1 a z o n e N o r d , s e m b l a n t d@m&.rt-i;r F:; 1 LS
~,ôt au S u d , au.ssi b i e n e n 1 9 9 1 q u ’ e n 1 9 9 2 .
L”indi~e d’upwel!ing c a l c u l é à p a r t i r d e s v e n t s re’ied&:; à
i ‘a
s t a t i o n
r&téoro 1 og i que
de
Dakar-Yoff
est.
maximal
:z r
.\\oYsmbt-e p e n d a n t l a p é r i o d e d e s a l i z é s 199@-1991. L’in4i,;e l e
plus életfé e s t observ6 e n m a r s 1 9 9 1 a l o r s q u e l e s t.,entp~~‘a-t~~r~,es
le& D~US b a s s e s d e c e t t e a n n é e , s o n t o b s e r v é e s e n f&r:er, 3
‘:h;ar-c;ye e t a G o r é e ;
cependant,
1 a
moyenne
mensue “; 1 d
.de
températ;nr*es 1 a
plus
b a s s e e s t
r e l e v é e e n
mar \\-: .
-BS
temp&r a t t i r e s 142s p l u s elevées s o n t recuei 1 1 i e s e n août ,+r~ + “3’31
cet e n
1392,
yendant q u e l ’ i n d i c e d ’ u p w e l l i n g reteLé e:Bt: le
plus bas,
Et- 1993 I
lr.l sa1 i n i t é var ie p e u a u c o u r s du prem-ier semestiPe
1tes l i m i t e s étant e n t r e 35,2 e t 35,8 a u x t r o i s stat i ::~ns. En
pér 1 ode chaude,
qui
c o r r e s p o n d &
l a s a i s o n d e s p!?)ies. ‘su
!3sr1égal 1
?US 6cdrts d e sa1 i n i te s o n t p l u s g r a n d s eaitr e 34. S at
.37 “/aa I
A Yoff e n 1 9 9 1 ,
on retrouve des eaux déssal ées etstl-e
aotit; et
iiovembt-e ,
mais
avec
p r é d o m i n a n c e d e s e a u . ~ .
dl tes
trupicaltss d e j u i l l e t à dbcembre.
N o s o b s e r v a t i o n s m o n t r e n t d o n c ,
qu ’ au cours d4 i3r enj-i e t -
s e m e s t r e q u i c,orrespond à l a p é r i o d e d e s a1 i z é s t o n ssc;i stc? à
Jr-le
r e l a t i v e
:stabi lit& d e s
s a l i n i t é s
a l a r s
q 1.4 ’ 6 n
saison
;ihaude t
on a s s i s t e à l a s i t u a t i o n
i n v e r s e avec:
u n e pwsi 5le
Var i abi 1 i t4 annuel 1 e à 1 ’ intérieur de chacune des s.ai :ions
& ENRICHISSEMENT
î.. a
r i chesse
en
s e l s
n u t r i t i f s e t
en
t: i ornas se
pkj toplanctonique a u niveaii d e s s t a t i o n s c ô t i è r e s ::.rrr~I~1et’rt
&troitement 1 lés aLa:< t e m p é r a t u r e s o b s e r v é e s à c e s 1 ~W,IX,
La r e l a t i o n TempBrature- Yiitrate (T--N031 s e man-ÏfesLs d e ?a
même mar î ère 4 iioff e t Èi G:]rée; e l l e s e p r é s e n t e sou:; f~:;rme
ci ’ me
par iri e droite à p e n t e m a r q u é e e t t e n d à s e :;tab. 1 iser
ensu i te a
E :1
1 !:, 9 1
‘la p a r t i e d r o i t e d e l a r e l a t i o n £st sitii,ée
c?ntre 15 C?t 21 3 ;S Yoff c o m m e à G o r é e . C e r é s u l ta,t. r.‘:+f i rme
c;eL;+t d e Roy e t 3udo.t ( 1 9 9 1 i . E n 1 9 9 2 ,
l a r e l a t i o n es?: de ?a
même F o r m e e t . l a dr-r:>i t e e s t s i t u é e e n t r e 35 e t 2 3 ° C : ~JCI?C L;:?e
peï:ze plus faib-le a u n i v e a u d e c e s m ê m e s s t a t i o n s .
Se 1 on ces
0bse t-vat i ons ,
l a r e l a t i o n T - N O 3 n ’ e s t dr.)r!~ p a s
a,” ar iable d a n s 1 “ e s p a c e e n ur;e a n n é e d o n n é e e t l a f o r m e est la
t?lême
dans
12
temps.
En
e f f e t ,
l e s
ni tt-ates
di m.i nuent
ray i d e m e n t q u a n d l e s t e m p é r a t u r e s a u g m e n t e n t e t , ::ec i jusqt$‘à
un certai 0 seu i 1 ,

l e q u e l p e u t v a r i e r
d ’ u n e a n n é e à ‘I’autre.
Para1 lèlement,
on o b s e r v e q u e
1 ‘ u p w e l l i n g 1 9 9 1 e s t plilc fc:rt
que
c e l u i
cle
1992,
l e s
t e m p é r a t u r e s
observées
4itant
sy;tématiquement p l u s f a i b l e s e n 1 9 9 1 . A i n s i : i 1 s e m b l e &:iue l a
pet’: te de
l a d r o i t e T - N O 3 s o i t p l u s faib’le q u a n d l’upwe?fïng
est. m o i n s f o r t . e t d o n c q u e t a t e m p é r a t u r e - s e u i 1 cru++: da!.iE, L;~E!
tel l e s i t u a t i o n .
C’év:~iut icn des t e m p é r a t u r e s e t d e s chlorophyl Ie:,j L^.LJ C,.ZI-Y”S
cl%2 l ’ a n r é e 1991, mtantre q u e , s a u f a l a s t a t i o n d e Thiai,oJe, la
p é r i o d e d e s a’lizés e s t p a r t o u t l a p l u s r i c h e e n chl~~t-sphy114e.
A ‘{off :cmme à Garée ,
l e m a x i m u m d e chiorophy”le e s t ohser~“&~
iiU

I-r;{ rs~aticIrr Température Chlorophylle CT-CHL ! $21; l:i9"
*A~.-1 x,
Jifféren-,es stAt,ions est de la forme de ce‘1 le de T-.-140: :; 1
;. r-
2 >. Q. - UC!
1 %$.:fj
.:k lorophy? les
observées en
novembre
I g ;+ [;
5
.'h 7 iïf‘OÿE?
!..e seLri de la droite serait fn 22"C,
Fr. '1 '92,
la relation T-@HL n'est pas de la for,me obsarv&e
2 r?
.Î 9 3 1 .
A auq;;lne des stations,on ne remarque cine fume
déf'jn.ie HALAI rel-e les deux paramètres.
i 'k~b~,e-vat~ç:~: de 1992 sur la relation T-WL semb'ie ;: ~US
::Qt.)fC)rme '‘3
la thkorie des
relations T-CHL,
1 a temp45rature
n'ktarzt pas le fac,teur explicatif de la chlorophyllti, ;;+,:Y
laquelle d'autres paramètres (comme la richesse en n%rzt:e. Ya
stabilitti! du milieu et la luminosité) ont plus :~‘~nfiu~nce~.
L'exernpla de 1991 serait donc un cas atypique.
La relat.io;,\\ çhlorophylle- nitrate (CHL-M03) est mc,+" ns c:imr,~?e
c, u e
celle de la température et des nitrates,
lh? !-li trste
:~'étan,t pas le seul paramétve important pour 76 d8teloppeme~t
ci Li ghytcplancto4?. Ei\\ 1991 et 1992,
la chlorophylle a~~gmente
id '\\i t,L ;, i es ri i tratus Jusqu'à envircn lODatg/l de nitratEY :z.E-LI-~ à
i-, a f. 4.; 1 y duquel, elle rediminue. Ce seui! constant pour 199: et.
1992 $J
Yaff et & Garée pourrait être variable :;~IN
les
c.~nd i tiens de 1 um.i ère et
de stabilité des eau:<
! F '1 attr
e t
Jassby, 1981).
i.e trc,Jai 1 effectué au ~~iveau des stations du r:ay:-.,Ler 'I. a
$~er.mi::; de fait.e le point SUY‘ la variabilité de la relzi,cion Ts-
i;io; , l;elie-ci étan!, toujours de la même forme avec. c:rre rlr:-: -ite
de pente
vartable d'une année B l'autre.
D'autre piir-I;. fa
rç?3cittoY'1
entre
upwe 1 1 i ng ,
présence de
sels
nut r' i -k i 1: s
et,
+Sbeloppement du phytoplanctori a été d4terminée, le:; * i1.,r:stes
augmet>tant quand 1s tempéra?,ure dirni nue et le scu il zl! c.ett:e
relation
,orrespond
à 1 'acalmie des vents eu .:tu c~kb.~t lis
l'az~~~oissement de 1,~ chlorophylle dans le milieu.
j-.1.2:- Action "stations cotières"
1 ., 1 .2. I :- Description
3% té"z! dct izxj d&~arrée de;iuis des dizaines d':snrét;:; 2: pê*-ris
'ki d. ;Jnst itut,,o':
:j'une
grande
base de
dc>nnt+es
~egr~:~upiint~
- . rqgemb 1& de:;. c,arz~ctéristiques physiques recuei!?ies <ii.? 1 2s
2 1 ,.. stati 3ns
zotièr-es du CRBDT réparties le lcing E,~I.I
" j -,-+,:y ! CJ‘1
tiiri;i
que
plies
d e vent
fournies
par
1;A
mé:,éf,r~::a: cc‘*1 I B
nat,iùnale. Elie a permis aussi la publication de qt2rr;t]--fj:t;;;;eS
*:ir '..!7 i %~es de dcn7ées de température et de salinité.
1.1.2.2.
Pésulta'ts obtenus
i.4L
f Izhjtz+r:$ ~ES données c.oti&res entre 1987 e?.. Ig:Il
5 c !'"ï 1:
;;c)fftr; 1 (itg:c; et uc;rrigés . Les programmes de tra?temer,t ii:t iitB
1.6actualisés.
Les archives de publication sont en phase de
f 3r:al i sat I on. Un document scientifique qiii
fai,t !e pcjirit :>CI~
'4 a

dat -;dbi -1 i t& des vec-:Ls et ‘1 ’ évolution des tempét-aturrs depu i 3
’ 7 1 qG&ta:. a-L i on de chacune d e s c; i nq stat i ons c&t i eres < YQ~ f ,
‘Th? aroye i
Mbour I
SaintLouis e t K a y a r ) , s e r a p u b l i é dan.5 ’12s
zictes d u sjmpo:;ium peche a r t i s a n a l e d e f é v r i e r 1 9 9 3 ,
‘1 2 .
“CIF?SEN”
1 2 1.“-
u D e s c r i p t i o n
L’açti vi te
a u t o u r d e
c e t t e
o p é r a t i o n e s t
SU~ t,out
‘ e x p l o i t a t i o n
des
données”’ ;
1 a
p h a s e d e
c.01 lette
é t a n t
termi n é e d e p u i s 1988.
1.2.;?.- R é s u l t a t s o b t e n u s
C i r c u l a t i o n e t G-i J a n t h e r m i a u e
L e s d o n n é e s h i s t o r i q u e s d e caurantomètrie c o n t e n u e s daqs
l e s a r c h i v e s o n t é t é r a s s e m b l é e s e t s a i s i e s s u r crdinateur.
J n e s y n t h è s e d e c e s d o n n é e s a B t é f a i t e s o u s f o r m e d’archive
e t c e d o c u m e n t est e n v o i e d e p u b l i c a t i o n .
L e s m e s u r e s d e
température e t
s a l i n i t é c o l l e c t e e s e n
m ê m e t e m p s q u e zes
donnees de courantometrie o n t p e r m i s d e f a i r e u n e é t u d e po’-lr
appurter q u e l q u e s precisions s u r l a c i r c u l a t i o n côtiére e t sur
l e s é l é m e n t s d u b i l a n t h e r m i q u e .
C e t t e é t u d e s e r a prc:poz&k
pour pub1 ication s o u s f o r m e d e d o c u m e n t s c i e n t i f i q u e . ,
1.3.- Dynamique de l’upwelling côtier
Ln v a r iabi 7 i t é s p a t i o - t e m p o r e l l e d e 1 ‘ u p w e l l i n g senégalo-
m a u r i t a n i e n é t a n t p r i n c i p a l e m e n t é t u d i é e à p a r t i r d e s donnees
rie tél&étection, la c h a î n e d e r e s t i t u t i o n d e l a tempSrature
d e s u r f a c e d e l a m e t - (TSM) a é t é p e r f e c t i o n n é e , sur szatisrts
de travai 1 SUN 3 et SPARC 2.
Ce1 1 e-l; i
e s t
p a r t i c u l i è r e m e n t
p e r f o r m a n t e à
1 ’ Bc*he 1 1 e
r é g i o n a l e : u n a t l a s d e T S M d e 1 9 8 4 à 1 9 9 2 p a r p a s d e t e m p s d e
5 j o u r s d e l a Maur-stanie a. l a G u i n é e a a i n s i éte rea‘r ise. ! . a
résoldtiorr s p a t i o - t e m p o r e l l e d u p r o d u i t s a t e l l i t a i r e (5 km- !5
j o u r s ) a perms 1 ‘elaboration d ’ u n e c l imatologie sa%et li ta ire
o r i g i n a l e ,
é t a b l i e d e m a n i è r e p r é l i m i n a i r e s u r 4 a n s , p u 1;s 8
ans
( o r i g i n e 1 9 8 4 ) .
E l l e p e r m e t p o u r la p r e m i e r - e f o i s l e
ccil~zul d ’ a n o m a l i e s e n z o n e d ’ u p w e l l i n g p r e n a n t . es compte l a
b.ariabilité n a t u r e l l e d u m i l i e u .

iJt\\e pub1 i c,az ior
e s t e n C+ours d e s o u m i s s i o n a I~iternati;xxl
4 ourna3 -f Remote Sensing s u r c e t t e m é t h o d o l o g i e .
Les conséquences de cette var i abi 1 i te détermi rien?
i 3::: 3): es
d e r e c h e r c h e s u i v a n t s :
I de3c.ription p h y s i q u e d e 1 ‘ u p w e l l i n g p a r
t.Gl édetect 1 on
(.qariabil?té .%patio-temporelle e t t y p o l o g i e d e s stru(..tures):
c e t t e a c t i o n e s t e n p a r t i e l i é e à l a d i s p o n i b i l i t é deptli:> 1989
tl'lmages quot idiennes d e T S M p e r m e t t a n t n o t a m m e n t l a m i s e e n
é v i d e n c e d e c o u r a n t s s u p e r f i c i e l s 1 i é s à 1 ‘ u p w e l l ing cbt’re!- e t
I;res p e u decr?ts j u s q u ’ à present

- - &tude d e s p r o c e s s u s d ’ e n r i c h i s s e m e n t d u m i f i e u 1 ies B
‘1 ‘évolut.io:? d e s m a s s e s d ’ e a u e t modalitbs d u tr+snsfei-t d+~ ~2t.
e n r i c h i s s e m e n t a u x p r e m i e r s é c h e l o n s t r o p h i q u e s
-. Impa$;t d
e

1 ‘ugjwelling *,urla di sponi bi 1 I ti3 et 1 ’ at:~:)rrdan.+~
d e s s a r d i n e l l e s
C e t t e 3errlbre &tude, m e n é e Conjo*intement avec:
l * d!q.j ilje
éch>- -i nt6gration du CRODT,
s u g g è r e u n e f o r t e inflaencr je l a
dyr~ami q u e à
32urt
terme
d e l ’ u p w e l l i n g
(et non
$2
:;ori
5 ntens i t& moyenne 3 sur l e r e c r u t e m e n t d ’ u n e annri?e 3 7’autre et
i*ur’ l a survie d e s j u v é n i l e s , a i n s i
q u e s u r l a repnr-t.iti3-i
spatiale moyenne des bancs.
1.4.- Environnement et Pgiche
~” U n e c o n t r i b u t i o n à l ’ é t u d e d e l ’ u p w e l l i n g ivC:kiro--ghancien
à. p a r t i r d e M e t e o s a t a é t é a p p o r t é e d a n s le cadre d u g r a n d
programme “.Sardinel !es” m e n é p a r 0 . P e z e n n e c e t F.X. Bat-d CCRO
ç’Abidja,q) »
C e t t e
a c t i o n
Initiée e n
1 9 9 0 e n t r e D a k a r e t
A b i d j a n e s t s o u t e n u e p a r u n e a c t i o n i n c i t a t i v e d e 1 ‘ORSTOM.
~- U n e e x p e r t i s e réa1 is& p a r I-i. DEMARCQ & Abidjan en mai
l991 a p e r m i s l a m i s e e n r o u t e e f f e c t i v e d e l ’ a c q u i s i t i o n
cl’images METEOSAT & l ’ u n i v e r s i t é d ’ A b i d j a n , e n c o l l a b o r a t i o n

avec; l e C R O d ’ A b i d j a n , p o u r
l a p r o d u c t i o n d e c a r t e s d e T§M
p o u r ‘ l ’ a i d e à l a p ê c h e l o c a l e .
.I~ U n e é t u d e s u r ’ 1 ‘ i n f l u e n c e d e s f a c t e u r s e n v i r o n n e m e n t a u x
sur l a
iépartitiori
s p a t i a l e d e s p o i s s o n s p é l a g i q u e s e n
zone
d ’ u p w e l l i n g Côt-Ier $2 é t é m e n é e d a n s l e c a d r e d ’ u n s t a g e d e DEA
e n O c ~ é a n o g r a p h i e b i o l o g i q u e ,

s o u s l a d i r e c t i o n d’H, Wmarcq
avec ‘1 a collaboration d e J . J . Levenez, d e f é v r i e r à ,j!rir! 7992.
.i .4-l.- A i d e à l a P ê c h e
.-. C e t t e o p é r a t i o n d’Aide 21 l a P ê c h e t h o n i é r e a ét6 :arrc&e
l o c a l e m e n t a u S é n é g a l e n 1 9 9 0 . E l i e r e p o s e e s s e n t i e l lement sur
1 a d.1ffus-i on en temps quasi
r é e l d e c a r t e s d e T S M (par r:as d e
t e m p s d e 5 jours:.
A s s u r é e p o u r 1 ’ i n s t a n t p a r Lou? L. Mar@c
(ORSTOM/CRODT > ;ett:.e opérat : o n r e n c o n t r e u n i ndén? a.b 1 e :SU~C&S
à tout, ac3 long dts
l a s a i s o n d e p ê c h e d e l a f i o t t i t l e d e s
thoniers
g,anndurs
b a s é s à D a k a r .
L a q u a n t i t é d’Information
fournie à l a f l o t t i l l e en t e m p s q u a s i r é e l e s t ifSu5trBe e n
nombre de uarte:; p a r m o i s pc;ur l e s a n n é e s 1 9 9 1 e t 1992 p a r l e s
f i g u r e s 1 e t L r
Un s y s t è m e d’enquêtes a é t é m i s e n p l a c e a f i n d”estimer l e
b;sn fondci d e c e t t e a c t i o n p a r s o n i m p a c t r é e l s u r l a pêche? à.
p a r t i r du
t-ecour d ’ i n f o r m a t i o n s c o n c e r n a n t l’efficac:?t& d e
p ê c h e en
r e l a t i o n
avec
1’ ai de apportée
e t
son
am6 1 ,i 0 rat i on
E;venttiel le. U r r b i l a n d e l ’ a c t i o n e s t e n c o u r s d’établ.jssement
e t l’ac~u~~sit~~ot.i par l a f l o t t i l l e d ’ u n s y s t é m e d e r é c e p t i o n e n
standard :I,
s o l u t i o n d e t r a n s m i s s i o n d e d o c u m e n t s n u m é r i q u e s
de l o i n
‘t a moi ns
c h è r e a c t u e l lement,
p e u t , ê t r e envisag&e s i
l ’ aut i 012 se poursu-i t ,

57
Notot 1s par
ai I l e u r s q u e
1 ‘ a c q u i s i t i o n d ’ u n sus;~érrte d e
t-écdzq2tiar~
+n s t a n d a r d C p o u r l e N / O L.ouis S A U G E R sera.it t o u t à
f a i t . a d a p t é e à ! a t r a n s m i s s i o n e n t e m p s r é e l d e t o u t e s :ionnees
entue l e
$ZRODT e t l e L o u i s S A U G E R l o r s d e s m?ssions et-s m e r
\\ pai
exemple
c;art es
d e T S M M e t e o s a t ,
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r éc: .,l tées I
e t c . . ) .
Les
messages-ships
i n d i s p e n s a b l e s
à l
a

réalisaton
de
::ar tes d e s y n t h è s e M e t e o s a t / b a t e a u x s o n t requs p a r l e “MT’ &
Daliar- YoffjDMN I mais e n n o m b r e t o u j o u r s t r o p f a i b l e ma’?gn-Q l a
:modern I sat “i or-t
du
CAT
( C e n t r e
A u t o m a t i q u e d e
T r a 17 s 1 t I
de
1 ‘ASECNA 21 Yoff m
1 ’ i n f o r m a t ,i on necessai r e e s t o b t e n u e awr*+s
3U
CMS de
tarin i on
( a n t e n n e O R S T O M )
via la
messager 2 e
electronique d e 1’ORSTOM.
çett~
situa%ion s e r a r é g l é e p a r u n e d e m a n d e d e
1 e ASECNA
aupt’ès d e la M E T E O - - F R A N C E p o u r a u g m e n t e r l a f l o t d e m e s s a g e s
” Ski f P ”

t-edi rigf$s a
Dakar
s u r l a z o n e d ’ é t u d e (Pt’! ant,,i q u e
t r o p i c a l 1 .
“.
Uno m i s e a j o u r d e s p r o g r a m m e s d’util i s a t i o n d e s !ic:nnSes
,i ssues
des
XBT
a
également
é t é
réa1 isée
p(.Ji,J t-
l a
caractérisation d e s t r u c t u r e s t h e r m o c l i n i q u e s p o u r 1 ‘ a i d e 9 l a
pêche t h o n i è r e , d e m a r s a m a i 1 9 9 2 , d a n s 1 e c a d r e d’Ann memoi re

de maltrise d e l ’ u n i v e r s i t é d e T o u l o n e t d u V a r .
1.5,- Circulation océanique du Sénégal aux îles du Cap Vert
ia c i r c u l a t i o n oceanique g é n é r a l e e n t r e l e S é n é g a l e t l e s
I l e s d u C a p V e r - t derive d u s y s t è m e d u c o u r a n t d e s Canar?es.
L-es
s t r u c t u r e . 5
a é c h e l l e p l u s
f i n e e n b o r d u r e d u o’tateau
c;onti nen ta 3
&négal ai s
sont
m o i n s b i e n d o c u m e n t e e s .
A ‘4 ns i
-‘analyse d e l ’ i m a g e r i e M e t e o s a t suggere-t-elle l’ex~stance d e
C;our-ants p o r t a n t a u N o r d e n t r e l e Sénegal e t l e s î l e s du t a p
V e r t d è s l e m o i s d ’ a v r i l . C e t y p e d e s i t u a t i o n , p l u s c o m m u n d e
j u i l l e t à s e p t e m b r e , p e u t etre
l i é à u n e e x t e n s i o n ‘*fers l e
Nor d d ’ u n e branrzhe d u C o n t r e C o u r a n t N o r d E q u a t o r i a l .
La necess i té d e
c o n f i r m e r c e s t r a i t s d e circul~tiorr a
conduit UTIS &:
a ) i n i t i e r d e s r n e s u r e s à l a m e s par la tenue d’un mou’! 1 lage
iji LO m i l l e s d a n s l e S W d u C a p V e r t ( d e p u i s m a r s 199l! e t l a
realisation d e l a p r e m i è r e
r a d i a l e d u N / O L o u i s Sauger
de
D a k a r a u x î l e s d u C a p V e r t ,
b) e t p a r t i c i p e r h l ’ é l a b o r a t i o n d ’ u n p r o g r a m m e rég’i~~nal
titi &tude d u
S y s t è m e d u
Courant
des
Canari es
des
c;b~!i:#es
m a r o c a i n e s a u s u d d e l a G u i n é e .
ce
theme
“ c i r c u l a t i o n
r é g i o n a l e ” a
ent r-e
autres
prolongements l a c o n n a i s s a n c e d e l a d é r i v e d e s 1 arve? e t - 1 a
!redéposition des minéraux authigénes (COMEMIR).
ie pr lncipe d ’ u n p r o j e t c o m m u n u n i s s a n t 2 p a y s du I\\iord
( E s p a g n e e t F r a n c e ) à 4 p a y s d u S u d ( C a p V e r t , M a u r i t a n i e ,
Maroc e t . Sérrogal ) d r e ç u
l e s o u t i e n d e l a C O I !Commiss.?w
Ccéanog r aph i que
I n t e r g o u v e r n e m e n t a l e ) e t
ser-a
s3um-i is
,a u r:
bai 7 1 eur's de fonds.
C e projet f e r a a p p e l a u x d o n n é e s d e v e n t s deduites des
donnhes d u diffusiométre d’ERS-1.

‘! .6.- Cartes de TSM Sénégal et Atlantique
Les cartes de TSM sur la zone Sénéga’l (pas de temps 5
jours) e t s u r l a z o n e A t l a n t i q u e ( p a s d e t e m p s 15 jourE 1 .sont
?-égul .ièrsment t-ha1 i s é e s .
I l e s t p r é v u d e r e g r o u p e r l e s c a r t e s
d e l a z o n e At,lant-rque a c t u e l l e m e n t p u b l i é e s d a n s
ci i ffér43nts
n u m é r o s d e ?Ü V e i l l e C l i m a t i q u e S a t e l l i t a i r e s u r l-i? meme
support w
2. OPERATION 2 : CLIMATOLOGIE
2.1.- C l i m a t o l o g i e d e l a ZITC et Variabilité des Climats au
Sahe 1
Q u e l q u e s paramètr-es a i s é m e n t a c c e s s i b l e s gr&ce ti ” ’ i m a g e r i e
satellit-ire permettent u n e a n a l y s e d u c l i m a t d e s
rég i ons
sahél -i ennes :
Zone d e C o n v e r g e n c e (ZITC), TSM, posityon des
a n t i c y c l o n e s s u b t r o p i c a u x .
L e s etudes e n t r e p r i s e s e n c e s e n s à UTIS o n t atte”t?t iA,ne
phase
d ’ achèvement
avec
une
c o n t r i b u t i o n
p r é s e n t é e à
” 1’ European
Geophysical
Assembf y”
( W i e s b a d e n , 199<) e t ? a
s o u t e n a n c e d ’ u n e t h è s e à T o u l o u s e (J . Citeau s o u s l a d i r e c t i o n
d e P . d e Félice, LMD, 1992).
P a r m i ? e s resu’tats o b t e n u s ,
l ’ i l l u s t r a t i o n e n p a g e .;*cir:te
m o n t r e u n e e x p l o i t a t i o n d u c a n a l V a p e u r d”Eau d e M e t e o s a t p o u r
l a localisaticn d e s z o n e s d e s u b s i d e n c e a u n i v e a u 500 hPa. S u r

-i a
période
1980-1990, i
l
apparaf t (donnees M e t e o s a t e t
zkna”l yses d u
;Zentre E u r o p é e n ) qu”une p o s i t i o n o r i e n t a l e d e
I’anticycYone de Sainte-Helène p u i s s e ê t r e a s s o c i é e +ii d e s
t+*gernages p l u v i e u x a u S a h e l .
L a p r é s e n c e d ’ e a u x f r o i d e s d a n s
l a régicn d e Benguela p e u t etre u n f a c t e u r d e s t a b i 1 i s a t i o n d e
c e t a n t i c y c l o n e e t y
p a r t a n t , , d e r e n f o r c e m e n t d u f lu>*: c?‘nl i zés
d e S E dent un& p a r t i e t o u r n e r a e n s u i t e e n m o u s s o n d e SW
2 . 2. _ S u i v i d e l i g n e s d e g r a i n s , c o u p l a g e r a d a r - M e t e o s a t
L” i n t é r ê t
p r i n c i p a l d e c e
travai 1
e s t
1’ étude
des
nodificatlons oes l i g n e s d e g r a i n s à l ’ a p p r o c h e d e ?a z o n e
cotière:
Ghangement d e d i rection d e s v e n t s d e 1 0 0 & 500 hPa e t
a m o r c e d e c y c l o g e n è s e ( t o r n a d e s , . . ) .
C e t r a v a i l a c c o m p l i e n p a r t i e à 1 ‘ U T I S a f a i t ” ‘ o b j e t d ’ u n e
these s o u t e n u e à D a k a r p a r
Adamou G a r b a e t dirigee p a r S,,
Fongang/ENSUT ( 1 9 9 2 ) .
2.3.- D y n a m i q u e d e s p r é c i p i t a t i o n s o u e s t - a f r i c a i n e s
L ’ é t u d e d e l a d y n a m i q u e d e s p r é c i p i t a t i o n s o u e s t afri*:alnes
a
a b o u t i &
une
s t a t i s t i q u e
des
l i g n e s d e
grains j
une
ldetermirtatior-i d e s d i f f é r e n t s a p p o r t s p l u v i o m é t r i q u e s e t u n e

59
&tud@
des
&v&nemeqts
plu~lo-orageux
i ntéressant
1 7 (-Jt,,*esy,
AfP.iciwn, s*:eci af i ri de contr i buer à une mei 1 1 eut-e c;c:!rww4 i :i,saclLe
de
-‘eu .’
vao- i abi 1 i té
i n t e r a n n u e l l e , (P.
Sagna /D@pt d e
Géograph i e/UCAD )
2 . 4 . EPSAT=, E s t i m a t i o n d e s p l u i e s p a r s a t e l l i t e
?)TIS part’kcipe
a c t i v e m e n t & l a c o m p o s a n t e EPSATi%n&gal
par :
‘. un
e f f o r t d e
recherche
d e s t i n é à
amf51 iorer
l e s
e s t i m a t i o n s a c t u e l l e s p a r l ’ i n t r o d u c t i o n d u s o n d e u r trr.tic*al
TOVS d e
NOAA (Citeau e t
Carn/ORSTOM, Pesl n/ISRAJCoap , Fd..
e t
Çow/DMN Sénégal 1
1_ 1 ‘acuuisition e t l ’ a r c h i v a g e d e l a t o t a l i t é d e s -images
hleteosat e n 1992 p o u r 1 ‘ o p é r a t i o n H a p e x / S a h e l
L ’ e x p l o i t a t i o n
d e s donn6es
T O V S d e v r a i t
per-met k ‘E
J f-le
mei 1 leur-e
p r i s e e n
compte
de la
s t r u c t u r e
ver?;i8z,2’ie
de
1 ’ atmosphère >
ignor&e d a n s l e s l o g i c i e l s a c t u e l s ,
2.5.- Flux de Vapeur d’eau
En
pre 1 cngement
du travai 1 de thèse ci t6 pl us hairt > une
vstimatior, d e l a v a p e u r d ’ e a u a l i m e n t a n t l a m o u s s o n afrîcaine
est
prevae
(couplage
d ’ a n a l y s e s d u
CEPMMT
i tient, !
e t
d’humidit4s (TOVS) p a r l e g r o u p e Citeau e t S o w .
La col?aboration e n t r e t e n u e a v e c l ’ é q u i p e d e physiwerls d e
‘t ‘atmosph&re d u C M S d e LanniOn/METEo-FRANcE a c o n d u i t à i m p l a n t e r
r i TITIS bn l o g i c i e l d i t “ d ’ i n v e r s i o n d u T O V S ” o u ITPP p r o d u i t
;lar l a N O A A e t s o n e x p l o i t a t i o n e n 1 9 9 2 (Cf r a p p o r t d e s t a g e
d e P.L* Sazaux, é l è v e - i n g é n i e u r E N S H M G ) .
D a n s u n e :jec~~lds
Btape c e t t e v a l i d a t i o n e s t é g a l e m e n t p r é v u e a v e c : lu- ‘isyi .zie’l
31 du LMD (Chédln e t S c o t t ) .
E n d e h o r s .du v o l e t r e c h e r c h e ,
1 ‘ a b o u t i s s e m e n t d e c e t t e
:!p&rati on permettrai t une
r e l è v e d e s radiosondage<; i:las.siq~les
I:um6ri quement i nsuf fi sants cri Af r ,i que de 1 ‘Ouest.
i”imoortanue d e l a d é t e r m i n a t i o n d u f l u x d e \\;apeur- d ‘ e a u
p o u r l a c o n n a i s s a n c e d e l a p l u v i o m é t r i e s a h é l i e n n e e s t :a
pr i w i p a l e corc 1 us’; OFI d e c e s t r a v a u x . C e t t e tonnai ssanw da!ns
des tond i t i on8
de
temps-rée 1
p o u r r a ê t r e a c q u i s e atiec l a
station d e r é c e p t i o n N O A A , d o n t l e C S E s ’ e s t é q u i p é et? ‘i9’32 ~

60
3. OPERATION 3 : EAUX CONTINENTALES
3.1*- I m a g e r i e satel 1 itaire
Q u a t r e rGg~ic?ns d ’ i n t é r ê t m a j e u r o n t m0tic.é l e rec3i~!~s ;jn ‘ i a
76i4xb&tectlon zw n i v e a u d e n o t r e u n i t é . I l s ’ a g i t d u la:: T::had
e t d e s f l e u v e s
Sénégal ,
C a s a m a n c e e t
Saloum.
i. es?
t d’ (-> i s
gremièrea n e
::Ont.
l i é e s
à a u c u n
programme
UTIS. 51 l e s
i ntégr en?, 1 es aG.;t i on5 ponctue 1 1 es que nous soumett,ent ;.~ar- Fr3 i 8
~30s p a r t e n a i r e s ( O R S T O M , Universite C.A.D. d e D a k a r , . i, P a r
contre , ‘Ia r é g i o n d u f l e u v e S a l o u m e s t u n clément i mpor larit,, XIU
programme “estuari en“ du CRODT .
3 1
i
- .O F l e u v e S é n é g a l
C ’ est, e n partenariat a v e c u n c h e r c h e u r d u départene1I: :Je
yéograph i e
d
e
1’UCAD (E.S,Diop) e
t
1 ‘UTIS
qu ’ une
At-ide
tzorioernant les, m o d i f icationa i n t e r v e n u e s e n t r e ? e b a r i’ag~; ,Je
Di ama e t ;
1’ embouc!Ture d u f 1 e u v e S é n é g a l
.a é t é
mines I
f&s
résu 1 ta&
de
2ett.e é t u d e ut-,t é t é l ’ o b j e t d ’ u r
artif.-“+
:.“’ ;i t; 6
cians ‘1 a pi bl iogt-aph ie de ce present rapport.
& l .2, .-- Fl cuve Casamance
c ’ es’.;
en
marz
1992
qu’UTIS
r e c e v a i t .
fi? t1
St: ay,i?
M l l e
rit-:*- i stei 1 e
Borwaud ,
etudiante e n m a î t r i s e a 1’Ut:iver::it.é d e
eo r-deaux
II a .
Bon
é t u d e p o r t a i t
s u r 1 ’ i m p a c t d e s b a r r a g e s
zlnt i .-sel e n moyenne C a s a m a n c e s u r 1 e m a r i g o t d e “arankounda,
dans ‘1 e lzadre d ’ u n m é m o i r e d e m a î t r i s e . L e s résultats 4e c e t t e
i!tI LdC2
2n-k
pet-mi s
d’avoir”,
g r â c e à u n e a n a l y s e
r?n d e u x
5 i i c,l d 1, i 0 ‘3 s d i f f é r e n t e s ( a v a n t e t a p r è s b a r r a g e 1 r-eprGwnté,es
par d e s
i m a g e s SPOT corrtsl é e s a u x d o n n é e s d e t e r r-a. i n : i.itie
b:.ar-l;ocjra3t-3 ie I 1 es
<changements m a j e u r s i n t e r v e n u s d In:
:r 3
_I\\i i- .,,t
._”e
;:Gt-te at utie interp:-étation d e 1’ i m p a c t d e c e s barrages sl.ir l e s
r i z i è r e s .
3.1 .3.6 Fleuve Saloum
i- !‘estuai re du Sa? oum ;SI;
sud de Dakar a eté 1 ‘ot::,j~o de
~)wnbr uuse6
é t u d e s a p a r t i r d e p h o t o g r a p h i e s aer i enries.. et d e s
dcn?iées Lands;2t., :..a c a r t o g r a p h i e 1 a p l u s r é c e n t e dç:t cotte
LC,i.ril: >
e”feciu& p a r M a r i u s grace 8 s e s t r a v a u x . de t’e1.1 *,3l :‘i?
date d e 1977.
3ki dyr#am i que rhcente , rnzxrquee p a r l a r u p t u r e r-le 1 ,j I- y &,P~~gJ
*Je Sangcm-*r
I fe$rier, 1987 ) ,
p o s e a v e c a c u i t é 1 a tier:es.;i t& de
WI: suil+i régrjl ier à u n e echelle b e a u c o u p plus f i n e q u e n e l e
uer mettai tint 1 ES t r a v a u x ariter,ieurs. L e r e c o u r s aLlx d(>nvr&es
!PCT d i r i g e 1i.i p l u p a r t d e s 3tercheurs e t etudi a n t s qu: mE~nent
:les tr-a\\,a~ix de i-echerches d a n s c e t t e r é g i o n v e r s nç,s,re u n i t é ,
cj~4 i d i spose dans 1 s cadre de son programme “estuai rt3** cl ’ -images

61
Landsat *2t S P C T d e c e t t e z o n e .
C ’ e s t d a n s c e c a d r e qu’U?IS a
accue-i 11 i kln ~harcheur d u d é p a r t e m e n t d e g é o g r a p h i e d e 1 ’ WAD
d e D a k a r (Pr S. Diop) e t d e u x é t u d i a n t s d e c e d é p a r t e m e n t , d e
!libeau maîlr isa e t D . E . A . .
C e s p e r s o n n e s o n t et.6 encadr-CSes par
Papa Abdou D,iallo membre de 1’8quipe Saloum.
L e s prsrnaet-s r é s u l t a t s d e s t r a v a u x d e r e c h e r c h e s c.onc:ernant,
l e s r a p i d e s m o d i f i c a t i o n s ‘ I n t e r v e n u e s d a n s c e t t e p a r t i e d u
1 i.tLoral sénég:a’l ai s , t a n t d u p o i n t d e v u e d e l a d é g r a d a t i o n -de
1 ’ etiv i rotlnement
que
d u p o i n t
d e v u e
des
i mpact s
$$(y: .j (J-
ïkonorn i qties ,
crnt ét.4 pub1 i é s d a n s
1 es d i f f érents
rappï,rts d e
m é m o i r e e t . a r t i c l e s c i t é e s d a n s ‘ l a p a r t i e publicat3of-r ‘je :;e
p r é s e n t rappo:.t .
S e u l e s l e s g r a n d e s
1 i gnes sont d&ve 1 rrpp&s
ci e-.dessous .
I On a pu établir
l e s d i f f é r e n t e s c l a s s e s d’eau> jea~x
i-: rufondes
ou chenati;< ,
eaux
t u r b i d e s ,
e a u x p e u profort’des e t
i~~irc,s pai-foi s a f f leurants) g r â c e a u x t r a i t e m e n t s numer-i ‘::lr,ies +t
aux d o n n é e s b a t h y m é t r i q u e s .
Ceci p o u r r a i t c o n s t i t u e r u~\\i! a i d e
Gout’ ‘ie s y s t è m e d e b a l i s e s , d a n s c e t t e r é g i o n OU 1 ‘ e a u jc:,ue .~n
r ô l e e s s e n t i e l X
__- U n e &tude comparee d e s s i t u a t i o n s d ’ a v r i 1 e t c:rc:t,ob~ 2 92 +.
21
permis
d’kvaluer
l a d e s t r u c t i o n d e l a
mangr0’422 :
1 es
ghérromènes
A ’ açcrét i on
e s s e n t i e l l e m e n t
c.>bser\\Gés.
3 ei r-
‘1 “extr4mit.é distale d e l a p a r t i e “ d é c r o c h é e ’ ” d e l a f:‘!èc?~e, a.ux
iibords des vi 11 ages d e Dionewar e t N i o d i o r e t sur- “ l a 1:aCade
s:luJiale d e l a f l è c h e .
O n n o t e u n d4placement c o n s t a n t - , d e s
b a n c s s a b l e u x 1 i é r4 l a c i r c u l a t i o n p r o b a b l e d e s f i l e t s c’eaux
d a n s l e s s e c t e u r s ou l e j e t r i v e e s t i m p o r t a n t .
à
3jifére, s7 t u é a u n o r d d e l a z o n e d e r u p t u r e , :J:I recul
du t r a i t , d e
l.:i;te de 1 ‘ordre de 563,5 mètres par an a &té
observé,
s o i t d e l ’ o r d r e d e 47 m p a r m o i s .
-- Sur la po : rite d e S a n g o m a r p a r c o n t r e , l e proces:;us majeur-
ae m o d i f i c a t i o n e s t s o n e x t e n s i o n v e r s l e s u d p a r le b i a i s d e
c;rwi.:hsts
succassifs i s o l a n t d e s l a g u n e s .
L a v i tesse nesurée
e s t ; d e l ’ o r d r e d e 8 m è t r e s p a r m o i s .
Il f‘atit a u s s i
n o t e r l e f a i t q u e
l a t r è s g r a n d e v,Itesse
d ’ é r o s i o n o b s e r v é e e n t r a î n e d e s d é p l a c e m e n t s de ~opul atir3rrs.
L’UTIS,
grâce
aux
images
s a t e l l i t a i r e s ,
partjcipe à

l
a
r e c h e r c h e d e
s i t e s
f a v o r a b l e s
pour
1 ’ accue”: 1
Ce
1,. cc ”
popu 1 at i ans L
6‘1 obal emen t . c e t t e é t u d e r e s t e à ê t r e a f f i n é e p a r
- une
Ptude
s é d i m e n t o l o g i q u e
avec
cl 1’1
r,&seau
d ’ échant i t 1 onnage
très s e r r é p e r m e t t a n t d e dGtetm?ner- r i l a
1’0:s l e s t y p e s d e
f a c i è s e t , l e s c o n d i t i o n s d e dépô?, e t d e
t r a n s p o r t d é j à o b s e r v é s .
_ u n e é t u d e d e s f a c t e u r s h y d r o d y n a m i q u e s ( m a r é e s i cc~u~~a~~l:s ,,
h o u l e , vagues) F
7a p o u r s u i t e d u s u i v i d y n a m i q u e d e s m o d i f i c a t i o n s par-fcis
rap i des
à
1 ‘cSche1 l e h u m a i n e p a r
1 a tel édétec t i on ,
ou-\\
sera.
dans c e c a d r e u n i n s t r u m e n t p r i v i l é g i é .

62
3.1 4 -. Lac Tchad
-LA-L,-
Vn s~lii. i s y s t é m a t i q u e d e ‘ l a régjon d u l a c : T c h a d e,st, !&~~~sti?
<;-laque
a n n é e d e n o v e m b r e à f é v r i e r à
la demande de cl 0
kemtja 1 1 e ,
hydrobiologiste d e 1 ‘ O R S T O M (Montpell ?er:\\. Ce :$cJ~‘Q~~
~errnet,. u n e a p p r o c h e d e l a m i s e e n e a u d u ‘lac : d e s a d&:harge >
st
const i tue
Syalement
un
i n d i cateur p a r m i d ’ autws d e
:a
pluviomékrie d e c e t t e r é g i o n d u S a h e l .
3.2.- Physico-chimie et dynamique du phytoplancton dans
1 ‘estuaire du Saloum
3.2.” *- Descrintion
C e t t e ‘.jpération d é m a r r é e e n j u i n 1 9 9 0 , c o n s t i t u e Lsrw p a r t i e
ti’uf.1 p r o g r a m m e pluridiscipl inaire q u i é t u d i e l e s diflt’trents
a s p e c t s d e
l’wtuaire d u S a l o u m . S o n p r i n c i p a l ob,.]ecl,if e s t
d’Gtudie{- ‘ l e s param&tres p h y s i c o - c h i m i q u e s a f i n d e cwnaître à
moyen ter-me les mécanismes de production du phytoplanctorr rJa17s
‘1 ‘ e s t u a i r e e t d ’ a p p o r t e r u n a p p u i
à 1 ‘ a c t i o n bio-écc;logie rles
poissons du Saloum.
3.2.Z.-. R é s u l t a t s o b t e n u s
La
C.Ç, 1 lect,e et 1 a val i dati on des données cent i nue, Aes
s o r t i e s d e di> j o u r - s o n t é t é é f f e c t u é e s t o u s l e s deux rncis a u
c o u r s d e i ‘ a n n é e 1 9 9 2 .
L e s p r i n c i p a u x r é s u l t a t s qu< r e s s o r t e n t .
d e 1 ‘ é t u d e des donnees recuei Il i e s a u c o u r s d e 1 9 9 2 s o n t
car-actér i sées par
u n e vari a b i 1 i,té s a i s o n n i é r e marqu4e qs~ 7 s e
r e f l è - t e s u r l a p l u p a r t d e s p a r a m è t r e s é t u d i é s .
En
e f f e t .
1 i3
saison
f r o i d e
caraçtéri sée
p ;.i r
CieS
Lempératur e s p l u s
,faibles d a n s c h a c u n d e s t r o i s b r a s e t . d e s
sa1 inités p l u s f o r t e s ,
e s t é g a l e m e n t l a p é r i o d e d e s pH plus
é l e v é s a v e c
1.1 ne
:3ursaturat i o n e n
oxygène
e t d e s bi o r n a s s e s
ch 1 orophy 5 1 i ènnes
p? u s f o r t e s .
L e p h o s p h o r e t o t a l 7
1 “azote
t o t a l ,
‘1 es
mi3t i et-es
e n s u s p e n s i o n e t
1 a
mat, i&re orgarr i que
dissoute
:Sont, e n
moyenne
plus
i m p o r t a n t e s
pendant
c-ette
saison.
P a r cuntrt V
l a p é r i o d e c h a u d e s e r a i t p l u s riç,he tri] ascta
minéral e t e n s i l i c a t e s .
P a r a;lleLrs, o n n o t e d e s d i f f é r e n c e s d a n s 1 ’ évo ! ut ic?p c e s
param&tres e n t r e l e s t r o i s b r a s . E n e f f e t , lec* e a u x se.r.a?ent
p l u s c h a u d e s
au Bandi a1 a p e n d a n t
l a s a i s o n “rwde g-?t plus
Fraiches a u S a l o u m Tandis q u ’ e l l e s s e r a i e n t p l u s ichaude.5 d a n s
“I e
D i ombuss,
pendant
l a s a i s o n
chaude e
Les
matières.
e r7
stisperis,ion set.aient p l u s é l e v é e s d a n s l e S a l o u m a l o r s :~~~“el’3es
s e r a i e n t c o m p a r a b l e s d a n s l e B a n d i a l a e t l e D i o m b o s s .

63
4, PARTICIPAION A DES SEMINAIRES ET REUNIONS
N o u s a v o n s oarticipé (B. D I A W e t 1 . G N I N G U E ) c1 l”at,aijer
isju f
‘ “ l a yesti0r-l d e s
ressources
côtiéres e t 1 i ttora”les
Al.4
Sénéga 1” qui 8 eu 1 ieu à Garée du 23 au 27 JUILLET $992 et
i~vons pr&enté u n e communi catí on sur “ c i r c u l a t i o n e t dyw3rnrq:le
ules s e l s n u t r i t i f s e t d e l a b i o m a s s e p h y t o p l a n c t o n i q u e d e v a n t
les côtes; sénéga 1 ai ses”.

R.
D[AM a p a r t i c i p é a u x d i f f é r e n t e s r é u n i o n s d u pr.~:)grarnme
X@~EMIR a u
niueati d e
la DAST et
à c e l l e s
r e l a t i v e s B
~ ’ irista lation d u m a r é g r a p h e a u p o r t e t d u capteur d e :ionrj&s
au CRODT.
T
CNINGUE:
a p a r t i c i p é a u x t r a v a u x d e réa1 isatjw &s
rappi+r ts
sénégalais
sur
1’ envi ronnement
p o u r l a
v-éun i on
m o n d i a l e s u r
” 1 ‘envi ronnement”
qui a eu 1 ieu en juiri :9,3f au
Brési l . Zes r a p p o r t s t a n t o f f i c i e l q u e c e l u i d e s ONG wit. f3?t
1 ‘ o b j e t d e p l u s i e u r s r e n c o n t r e s .
M a d a m e G N I N G U E it s u i v i l e c o u r s d e s t a t i s t i q u e tnrgar;izé est-
I’ISRA au CRODT du 16 a u 2 7 f é v r i e r 1 9 9 2 .
:I . GNINGUE u r e p r é s e n t é l e C R O D T a u seminai r*e oryan ise qar
“ l a diirection ~fe l ’ e n v i r o n n e m e n t d u 1 3 a u 1 5 jui?l~~t 19512 à
3 ‘hôte?
Indéparydance d e D a k a r p o u r
” 1 * amendement.
&j
p 1 an
n a t i o n a l d e 1 ‘ e n v i r o n n e m e n t d u sénbgal”.
1 G N I N G U E cr suidi l e cours s u r “ l a g e s t i o n d e s d é c h e t s
rad i oact i f s”
i,rgan i sh
au
C a i r e ( E g y p t e ) p a r l’AIEA d u i6
novembre au 5 octobre.
L e wm?té MAB S&iégal a o r g a n i s é u n a t e l i e r à SAI.IPXTIJ!~AL
du 4 au 7 mai 1992 pour le
“ r e c e n s e m e n t d e p r o j e t s MAA” t?t 1
GNINGUE y a représentA le CRODT.
-
A/ec;
12s
m-i ni stères
sénégalais
de 1 ’ Equ i perne’~t,)
du
T o u r i s m e , d e l a M e r , d e l ’ U n i v e r s i t é ,
d e I’ORSTOM iHydro*logie,
sakat- 1 ai_
=lE?
1 ‘équipe
“Sa1 oum”
d”UTPS,
u n t?
If:qu i pe
i”luridis~;ipl .ina.t re
a
é t é constl t u é e
pour
coordc,nnc:r 1 e s
act ions
menées
sur
1 ‘ e s t u a i r e
d u S a l o u m et
propûzwr
UP
p;g ramma de
?echerches s u r ? ‘é:ros-ion c ô t i è r e s u r
-/ ’ ensemb 1 e
1 .i tt‘.lral
:sénégalais.
Cet i
dans le but
ds
tl”~au\\.‘Et~
des
s~o:utic)ns à le.% m o d i f i c a t i o n d e 3 ‘ e n v i r o n n e m e n t ce:t;+r p,rl’ ?e
m i l i e u o c é a n i q u e .
Sur jr o p o s i t i o r d e 1 ‘ U N E S C O e t o r g a n i s é con;]oi ntIr:meilt. n~2ft:.
1’ISRA e
t
: ’ ORSTOM,
un
sémi riai re
de
f o r m a t i o n 43’
l a
té’édéteztion s ’ e s t . t e n u à U T I S d u 3 a u 1 0 février 1’3’32.
Or. i e!lt &
v e r- b
!es scien<.:es d e l a m e r e t l a gest~~on cies
r essou rs;c
rrô;iét-es,
ce sémi nai f-e
a é g a l e m e n t .
bénéf ; c: : F,
du
COIICOU~S d e sp&;ia? istes d ’ a u t r e s i n s t i t u t s t e l s :
- 1 “Agence Spat iale Eurapéenne (ASE/ESA),
- 1 ’ Irsti tut:
c ranGai s
pour
1 ‘ e x p l o r a t i o n
,-je
E,
MeY
i IFREMER) )
- l e C e n t r e d e S u i v i Eco’logique ( C S E ) ,
- M é t é o - F r a n c e ,

-‘. ‘1 ‘Un i ver:;i té Chei kh Anta Diop de Dakar ( UCAD 1
U r e
péunio~ 5 l a m ê m e p é r i o d e d u r é s e a u té?édétac !, ?:jrc -,?e
‘1 ’ ?-JRS’“~M
(Mission
Techn i que
T é l é d é t e c t i o n ) a
o-‘ r ri\\ i ::.
:a
}:Jr&serlta~di
..m
d’ expér ences
var i ées
(mangroves
‘?C,
: ii ;,:
:A ’ estua i *-es de Gui née, de Guitane ou d ’ Ex t r6me--Or i en!, “:
L’ EJnbs .,o a’i&. I t a&lectionrié u n e v i n g t a i n e d e ressc r-1: r.-;s:~ts
:j - .$I &?‘Y.’ qw fran zophcne (Bénin, Cameroun, Gui née, N i ;er 1 :;E!n6gcli
+t Tc~cju) auxqu;1~s s ’ e s t joirj
.t u n n o m b r e équi$,jalent d’atj lit,sur;5
l i b r e s d e l a p l a c e .
Une
‘jC P-t : e
3tlr l e terra:n ( e s t u a i r e d u Saloum’! ;i Y..,, la
ma7 ! f est& i on L
L’;lnc~l~~se l&s f i c h e s d’év-aluation e n souligne l a . réils::ite,
:y)a -. y t- (1- l e oivea:J p a r f o i s Elevé d e s e x p o s é s p r é s e n t é s .
.iaw ‘<.iri
r:ontexte d e f o r m a t i o n .
U n s u p p o r t d e c o u r s a v e c d i s q u e t t e s d e démonstf~at ic’: t I &t&
:-em f s à c h a q u e stagi a i r e .
U n e x t r a i t a é t é r e m i s .a !., ‘I.‘NESVO
;:>OU~” pub 1 i :;ati 311 dans 1 a sér i e Mari nf /TREDMAR de 1 ’ /+gen~s ,
Atel^ter
CES
s u r 1 ‘ e s t i m a t i o n d e s p l u i e s p a r :,;a%+1 1 Y t e ,
fV i ame y ,
7 a u !1 a v r i l 1 9 9 2 . M i s s i o n d e M. D i a g n e e t A . F:.e:$izi,
E)t-ésetltat i u n d e s r é s u l t a t s o b t e n u s a 1 ‘UTIS.
.^
Du
1
2
a 1.1
‘1 8
septembre
1992
à
Locarno
( ‘13 :.J -i s ‘j: 3 > :
j:,a*.i,it-:ipat ion d’H.
D e m a r c q a u S è m e c o n g r è s d e s ut:” 1 i~~z~t.e,.t-s
:sc 1 er1ii.i -F i yues 31.3 sa tel 1 i te Meteosat ,
avec 1 a prQsentat”i “)n ::1 ’ ,~y-:
pos& II*.
>l.4r
1,s
re5.t i tut i on
régi onai e
de
Ta temp&cat.ur e d
e
sur-face de
lai
mer” et ses implications dans
lut
siii\\X*.i de
‘l’environnement ha! ieutique.
.- Aux mêmes
1 ieux e t d a t e s p a r t i c i p a t i o n d e Parc..a1 $agnct,
,:“h~ z-clieu r assoc; i B ORSTOM , acec p r é s e n t a t i o n d ’ u n e uoiitr i Lwtiarr
si‘ IJ j_ 7 c+ :ssJ i :i i des l i g n e s d e g r a i n s e n A f r i q u e d e :‘Oue,;t
HI D u ;?8 wptembre a u 2 o c t o b r e
1 9 9 2 a u C M S dEi I.arsr~io?i e t
.5nLenrre
ORSTOM 9
m i s s i o n
d”A.
Pesi n
dans
le
c ad t-e
des
programmes TOLS et EPSAT.
Pr-ésentat i on de 1 ’ acqu i si t: i c:>+.) e*< de
1 ’ archivage Meteosat à Dakar 1
E:n décembr~ti 1992 , mi SS j on de 1 . Ci teau au t:;en,i;r-ns d ’ l?t rides
$pat i a1 es
det;
R a y o n n e m e n t s à
Toulouse
(UnivErs it6? Vit~41
Jabatier? p o u r
s o u t e n a n c e d e t h è s e s u r :
? ‘ a p p o r t d e s ~~:.;r:!?&e<+,
satel?ita?res à l a c o n n a i s s a n c e d u c l i m a t sahélien.
D u 28 au 09 d é c e m b r e 1992, m,issionde Papa Abdou D? 8’ yr: au
f-cr ;tm Inttrnational C a r t o g r a p h i e e t T&lédétectior EU S’eu L”:X?
dt.4 Wve 1 oppemct r-4 t et., d e 1 ‘ E n v i r o n n e m e n t ( G a b o n ) pour. p! é:t:~t.~?~-
une cornlrunicat i 3n sur 1 ‘ é r o s i o n ctitière, e x e m p l e d e “: ‘<:,E;Y:Lz+:~ <*-e
du Saloum.

65
5. ENCADREMENT DE STAGIAIRES
Et~uae d i achrw-1 i que de 1 a pointe de Sangtsmar +L & 5,~:s
e ri x4 i r(3ns
c-1 ’ ap P.f,$
"imagerie
satellitaire
LandsaL
e j:
sp,z?- j
Z:tagiai r-e :lu Gepartement de géographie de 1 'LICAC:. : ErIcait erwn-.
F' " 13 i a '1 1 o ) *
.- Morpho-&dimentologie d'une flèche 1: ttor-a?e ~,j,~~i~tl33.
E:r+mp?e ,3e 1 'f:xtrêr-ii te distale de Sangomar, (estuai r-e d',,,. !:*a ! zum
Cériégal > 1
Stagi a,i rx: du département de géographie ::Iv ! " :_I~Y -i:!,
(Encadrement P.Dia? loi.
&!.Uh?
$Je 1 ' impact des barrages
snti --s21
(.!,'i
lnr:*y*qt!ç
.::asamanue
s l-1 “ .'
1Ei
mari got. de
Farankounda
par
i ;nziger i (r
sat;.el1it.~ir~e. (Encadrement P,Diallo).
Sta.je de tro's mois de monsieur Papa Gue)de i ';~éGi-:i~~t~
"+a : 1 eu t i $1 be
à
part.i r de
décembre
1992
(encadrem~nI, i ,
GNINGIJE) .
M4rnoire de fin d'étude de technien supérieur hiil I+\\..t.-~ J&R
:Ie M, Se>c da
1'EATOPM su!' le sujet "4tude des fi\\éic.31"i i sales
1.1 h ;J 2; i e:o-.:t< I mà qdar;
d'enrichissement
de la
z,c'ne
& c ca r-l c;:m i .:j ,,i e
sénégal ai se" ,
soutenu
et?
juil Jet
1992
(encadrw~en?, i: .
û,NINGUE) *
6. DIFFICULTES RENCONTREES ET PERSPECTIVES.

66
1.e pl”cJJet
“riydr-o-.Cap-Ver t,” d o n t l e s actfons pr &‘: im i r,a : ‘t3zs
:$, c t-1 r, en cours a permis l a m i s e e n p l a c e d ’ u n rno,l’i 1 ‘!a4k a u
‘I a r ge d e Mboui- reYe:lé t o u s l e s d e u x m o i s . C e t t e ,:i,::t ots ,-.,t:
esserit i e 11 emen t.
corlsacr65
à
1 ’ étude de 1 a courantomèt : Ï +
qer met;tr d
1 a
r éactual i sat ,i c.:n
de
nus
conriai ssancez
., i --cm ‘1 at i c;tj au ?t i veau de 1 a .zone économi que sénéga 1 a.1 :;e .
VI. ADMINISTRATION DE LA RECHERCHE ET DIFFUSION
DES CONNAISSANCES
a,) A n i m a t i o n s c i e n t i f i q u e
1.
GNINGIJE
s p a r t i c i p é b l ’ a n i m a t i o n svient:f,qde au
:‘I -i $daU du CROC)?- e n f a i s a n t l~n e x p o s é s u r ” 1 ‘ é t u d e compar,at_i ve
c e ttwis méth&es d e c o n s e r v a t i o n d e s é c h a n t i l l o n : ; d’e%:: er
vue d e l ’ a n a l y s e dei; s e l s n u t r i t i f s ” .
B . DIAW d i s p e n s e d e s
‘;Ours d’ockanographie pbys !<AL:~ 3i.l).
61 Pves de 1’ EATOPM.
En matière de Recherche et Développement:
-- 1 a ,,; réa.‘; 1 on d ’ une ce? 1 ul e EPSAT/Sénégal ~:ooi’d~>n17~.ir:t 1 es
8.C t i OIlS
de
recherche
iENSUT,‘ISRAjORSTOM)
er!
mt i e 1’”
d’estimat3on d e s pluies p a r s a t e l l i t e a u S&négal
- 1 ‘avancenent d e travnu*, su:- ‘1 ‘ é r o s i o n 1 itt0rale aL. IÏ~ Jeau
d e l ’ e s t u a i r e d u Saloum,
t r a v a u x s o u t e n u s p a r u n F i nani:.ement
d’images S P O T o b t e n u s u r d e s p r o j e t s ISIS
- pst-tici~ation à 1 ‘Equ;pe p l u r i d i s c l p l inai t’e pocir 1 ‘E-i,~.3e
de”
Et;osystemes
C ô t i e r s
(C%partement
de
i;&:.gi”~pt- .j (2
UCk/ORSTOM/ I SRA )
1 ’ actlèvewnt de deux thèses en Cl i mato log i d
^- 1 ’ identif içat*iQn
des
r e s s o u r c e s
d’UTIS
d 2, q:c,
‘i Z.J
partidzipation dki S6négal au ;Irrogramme P I G B
k)) A d m i n i s t r a t i o n d e l a r e c h e r c h e
t.:i l:oc.irdir.ation d e s a c t i v i t é s d u progs-amme “errv i 7~0)~tr~tgrlitit”
CJLi .:RODT i n c o m b e d e p u i s 1 9 8 8 à 1 . G N I N G U E e t à par.-ti r &ti 1992
‘I!a t&léd&tect,ion e s t ratachée à c e p r o g r a m m e .
PE-aLt !
c.;e ‘i & I
CC qerses
tâches
a d m i n i s t r a t i v e s
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à la
relzh3t..< he
-1 !L 1
rev i ennent =

67
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Les
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thése de doc;tor+.t. d e 1 ‘ U n i v e r s i t é P a u l Sabat!er {Tou ::1:..1:;e2; I
f!Opp. et annexes =
Océanographie
::emart;q H ~ ,
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Ses
surf ace
t e m p e r a t u r e
map p 1 n .3
@yi t:h
M e t e o s a t ; coastal
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côte 5 sénéga 1 ai ses. A p a r a î t r e d a n s l e s a c t e s d e 1 ‘at.elier
3 I., r
“;a ges t-ion des ressources côtières et 1 + t-t dr:~! es au
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Docume!it c e p r o g r a m m e e t d e p r é s e n t a t i o n EPSAT S&nCgcG , i.n
sa i 5.315
d e s p l u i e s 1 9 9 5 . E s t i m a t i o n d e ? a pluv’iom8t.i.‘ :B !i
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Erosior; de li1 flèche de Sangam‘sr a1.1 ~b;d
de
Dakar:
ur
exemple
d'utilisation de
1 ' images' i es
satefl ôtait-es,
Actes du forum Cartographie et T&lEd&i;e:!~i.z:r.
au servi ce S~U développement et de 1 'envi ror!nemer:t
if-: 4R-T!=
- 1 _
921.
Ziop E.S.,
Ba M.,
Diouf B., Saos J.L. I Barrusseau J.?* Y
Descamps C., Soumaré A., Chevillotte H.? Diallc? P.A., 5'332
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data,
Towzlrd a
new
way to
study
the
trop i c: a'1
'3 Y, 8.3. n
dynamli;s, .<oumis à Geophys. Res. Let.
~ 2.; seau ti I Pk;. Gor.yl , G. Mahé et H. Demarcq:
Inter prétar.13n
!&-J
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poci r
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An operational
mu lt,'; - temporal
rneth.33c; for 3ea surface temperature measurement in 'tropical
areas
WjLh
geostationnary
satellites,
submitt EI:~
t c:
International Journal of Remote Sensing.
GNINGUE
1.D.:
Etude de la
variabilité de
'a
k i ornasse
phytaplanctonique et des sels nutritifs dans 1 'e:;tl,iaire du
Saloum * Soumis au comité de lecture pour publicat.iori en
D.S.

P E C H E CONTINENI-ALE E l - AQUACULTURE

63
PROGRAMME PECHE CONTINENTALE ET AQUACULTURE
1. JUSTIFICATION ET OBJECTIFS
Depu s plus
de deux décennies,
le
Sénégal
:.:;tr.t-i 3:; t.
ai c\\
.-Jéc iu.it
~:luv*com4tv ique
per sistarrt
qui a
cciris 1 df!Ti341" Ement:
bou:eversé 1 'Wologie et
l'exploitation des
re.s:x:~ri r ,'_/ .a<:
a.
Iss
I-aux trot7tinentaTes.
(dette Fragil it& et les changements impréwisrbles et K,~Av"~
induizs
gar-
les
modifications
environnementales~
."Ci!i?id31\\t,
d-rart~r;ul ièreme.ït.
délicate
l'exploitation
des
r 1 .;ke>zse$;
:-~a 1 i eut i qbes de ces milieuh fortement 5~111 ici%3
: ai -A-: 3gemr nt.
i,i)I~~1..0-,.agr-icoles 1 projet de pêche).
17' et.;t, dev?rl:i ikidispensable - plus qu'aupara~:an;; (3' adci-- de
koritbi?.;
cor;na i ssances sur I'~::nvi~~nnernent physico-,chim:i:~Ue; ?a
k:;j c;.-&;C) 1 ,355 i e ,, la p6che et la socio-économie peut e:.;psrcr g&rer
w rnicsux les potentialités de ces milieux.
Et?
;g&
qc, 1
ccjn+zerne
"aquaculture,
des
StI*Ldr:.tUf-E!S
d e
:- eGt.le t' ch+r
or 1-t.
toujours
fait
dtSifaut,
ce
qu i
$3 <pl 1 ~Llco
j3a~*tiellemant
wr'i
faible
développement. Or
1 ' ar4a'l yse
de
l'k~~o‘1ut ici) de: ?a production halieutique et de ::.e: 14.3 :le 'la
pç;i; -11 ati3r;
sk-iégalaise
laisse
présager que
tj' i z.-i 'i;~c+Jq~;t;as
anr;&s
',a pêcha B
elle seule
ne pourra Lias
satj sf:ti "(i
'7 ,-
a
i,onsommation lo~zale et les e,<portations.
u ' oci
la
Ir&zessité
de
dkvelopper
des
p r 9 g Y' arwie 3
de
r‘ec,;ler-ches
s ld Y
l'aquaculture
pour
mettre
i3U
F.0 i rl t:
les
~,eLhnique2 d' S'avags les
111 us
adaptées
au Y
Lorld 1 t f =\\l'rs
d 1.1
r-17 1 ieid.
L8S
<Jbje+zt,i fs du
programme
pêche
corItine-it231~:r
e t
aquacLjltut+e sent :
- de promc?uvoi r et de souter:i r le d$i/e!cti-pc~nle!a:-. de
Y '3quaculture au S&$gal.

2. MOYENS HUMAINS
_” Chercsheu~~
f’ , s , DiOUF
: ISRA biologiste-environnemental yste 'ír.3 %
-r/ .
BijUSSi1
: Biologiske
M.
KEBE
: Economiste
rA. .
DEME
: Chimiste
t-i .
DADHI0t.l : Biologiste
8.i . J " AeBAREl
: ORSTOM Biologiste
1 *
LE RE';'TE : ORSTOM Biologiste
~- Innénieurs et vétérinaires
J.F. BRIERE : ORSTOM Ingénieur
\\I" I
NDIAYE
DOPM Dr Vétkrinaire
r3. .
KANE
: DOPM ingénreur
--Technicien suuérieurs
6.
NDOUR
: ISRA Chimiste
D*
COR611 : ORSTOM Chimiste
- Techniciens
A .
DIALL0 : ISRA Biologiste (aquaculture)
0-G. CIOUF _ ISRA Biologiste
B.
L tf
: ISRA Biologiste
M.
TOURE : XSRA Biologiste
D,
TOUNKAHA : ISRA Economiste
4.
BADJ
: ISRA Biologiste
F.
B0DIAiq : ISRA Biologiste
3. OPERATIONS DE RECHERCHES
Opéra-t ion ,j, : Physico-ch!mie et biomasse
phytoplançtoniqwe
?OSuérat ion 2-. ' Bio-écolog le et structure des iseu~~~3rnen?~~-
de poissons
agération 2 : Ç:x:plOitatifwi des ressources halie&Jxi qidei,.
:7ués3t1on 1. I Es io-écolog fe et exploitation dss ,;-1~~v~t.!x:i-~,
Ow$ration 5 : Socio-économie des pêches
Ouératlon 6 : Aquaculture


71
OPERATION 1 :
PHYSICO-CHIMIE ET BIOMASSE PHYTOPLANCTONIQUE
DE L'ESTUAIRE DU SINE-SAOUH
1. c: f * e~~~viror~nemert et télédétection).

72
OPERATION 2 :
EIO-ECOLOGIE ET STRUCTURE DES PEUPLEMENTS
1. DESCRIPTION
Soir l a b a s e d’=dne s y n t h è s e b i b l i o g r a p h i q u e e t d’tirw ét,ude
pré i irni nai f-e
(DIOUF,
1990 > ,
les
t r o i s
b r a s d e
rwr
‘1 ti i
‘;orrsti t u e n t le
complexe
e s t u a r i e n d u Sine-Saloum wt.
.it,g
$21 i 2 i sés
et;
p l u s i e u r s s t r a t e s : S a l o u m (4), CI-omboc&s f .:: 21:
Bandiala ( 2 ) (2f. c a r t e ) .
Dans
:;haqiie
s k.rate 1
u Y.3
c e r t a i n
n o m b r e d e
..;trit ? 3r.c
I ri
I’onc:tion Je 1 a va:- i abi 1 i té observke,
ont été
reter3ues ,
762
nombrti! é t a n t d ’ a u t a n t p l u s 6levé q u e l a variabilitr5 EK::~ ~ftis
-‘l Y’cLl’ldll I Le.5 pêches e x p é r i m e n t a l e s s o n t réa1 isées, t:r~‘:
12?!:. deu:c.
cn0iz.s aveç u n e
senrse t o u r n a n t e .
Au ni veau de chaque ::.ta.t i S~I ,
B~U;;~ ;~;~:j:eSes~p+;;;ne s o n t d o n n é s : u n d a n s 1 e chet~al :s: ut-!
i. rl. sIr:tie wti 1 isSe e s t p e u s é l e c t i v e p a r s a c:,onc:e[,ti .3r1 ; L5C
ri cl;3 1 crlg p
20 11: de chute -
chtite sup&rieure $ I?i prC~f(:!~~deuY
mak. imol e r encon~iirée -2i t o u t e s 1 e s s t a t i o n s - , m a i 1 1 e s . :f:.t t G- m m
d e c6té; e t g)ar l a m a n i è r e d o n t e l l e e s t emplo,*&. i--C:~L d e
l’échantillonnaye, 11 n ’ y a p a s d e

r e c h e r c h e d e biinl-:s d e
pc i ss0n5, ma i 5;
p 1 u28t
un
er 4cerc: 1 emen t à
” 1 ’ aveug 3 et te ”
d ’ une
po;-ti (:.n d ’ e a u cfdrt-i-spondant A u n e m p l a c e m e n t prédétsrrn i ré. La
i epr0~duc.t - si 1 i ti
de
1 ’ khant i 1 1 onnage à 1 a senne t~.bti 1 r#ant.e
: ,iiU$
tiLlt,or i se
‘jx cansi d é r e r
c h a q u e c o u p d e p ê c h e
i; c y;m++
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ut-ri-té d’effort
s t a b l e e t
l e s
abondances
spéc .i f i que:,,
aUsS;
:1 i en
en
tiffect i f q u ’ e n
bi::Jmasse o n t é t é est.imkes ::a*- l e s
pJU iSeS paf unite d‘effor,t,
(.. ‘ e s t - à - d i r e u n coup d e p ê c h e .
A chaque l...oup d e p ê c h e ,
2 a c a p t u r e e s t triëe paf* E+SpèC,EfS.
pç,‘Q y
uhuque ~2 spèce ,
l e s jndividus s o n t c o m p t é s ~?t, ‘1s p c - t d s
dé: *,ermi né
Trente
i n d i v i d u s
a u m o i n s d e c h a q u e esp&:e s o n t
pesés )
mésurés ( l o n g u e u r &
l a f o u r c h e ) e t d i s s é q u é s tour
dét~erwi ner
l e u r
stade
d e m a t u r i t é s e x u e l . S i
I e nombre
d ’ i nd ,i ‘v i dus
E*st
i n f é r i e u r - à
t r e n t e ,
ces
opér at i or-s
sont
réa1 i s é e s s u r l a tastalité d e l a p r i s e .
L e c o n t e n u st3macaJ e s t
Ggalemert d é t e r m i n é c h e z q u e l q u e s i n d i v i d u s .
De
P;US,
del-3
mesures
d e p a r a m è t r e s
physiGO-c~i!71îCEries
: tempGrature,
sa1 i n i t é ,
oxygène
dissous,
p t-of clndeu r
de
djsparition d u d i s q u e d e Cecchi , f o r c e e t s e n s d u LC)U~ ar:t:.,
n a t u r e d e s s é d i m e n t s . . . ) s o n t e f f e c t u é e s .

$
Position des stations de pêche (1 coup dans le chenal t 1 coup sur les bords)
I
Limite de zone
Z zone
Carte de l’estuaire du Sine -Saioum : zonation et positiowdes lieux de pêche.

74
2. RESULTATS
F1
1
Comoosition faunistlaue
c.
l
Notre:
étude
a p e r m i s
i l ’ i n v e n t o r i e r
quatre--v i ngt
C!:A ’ :j.ze
&tSp.i~c;,S
a p p a r t e n a n t à q u a r a n t e f a m i l l e s .
L e s faw 17 2%
iZS
m i eu x
r e p r é s e n t é e s
sont
l e s
Carangidae
( 9 e s p è c e s : ,
1 <$z ,;
Plug i ? idae
(7 espéces),
les
Sc iaen idae
( 9
espèces i $
les
h’aemw I idae
t = Pomadasydae)
( 6
e s p è c e s ) ,
l e s
A?~ i È da f,,
1 a?$
Fppi? ipp idae,
‘~E!S~
Cl I:/I 7 idae,
l
e
s
PoIynemidae, les S;>IE~ rdat+ vt,
1 es Cynog 7:7ss idae ( chacune 3 espèces>.
Dans lti famrlle d e s Mwgilidae, u n e e s p è c e nwvel 1 e pwr 1 a
3~ ienc~e 3 é t é tu ouvée. I l s ’ a g i t d ’ u n m u l e t d u g e n r e L Ii’3 gue
fiOclS cavons a p p e l é L i r a bandTa7ensis ( d u n o m d u b r a s d e ruer
it-
Band iüla, o ù i l e s t h a b i t u e l l e m e n t capturéf.
~.a f a u n e TcRtyologique d u S i n e - S a l o u m e s t domin&? ;,sr l e s
c!spé~es mai i nes et estuar i ennes .
O n n o t e u n e absen:;e t:7t~! E:
c ’ espéce D
c o n t i n e n t a l e s s t r i c t e s .
L e B a n d i a l a , UT: dw tr,sis
bra:j qui
mnst i t u e n t
1
e
ccJmp 1 exe
estuarien du $1 ;~e,,:;e 1 :~JIYL!
~5, v e r.:
q u a t r e v i n g t q u a t r e e s p è c e s . , a u n e rTchesse :jp&;‘i f zue
pIus grande+ ~US
Je S a l o u m (65) e t Je D i o m b o s s (58).
Ai:’ i n
“J’évaluer 1 ‘ a f f iyr-Et-,é d e s p e u p l e m e n t s icht:vo1.~~i~qLies
des trois b r a s d e mer q u i fC;rment l e S i n e - S a l o u m , à sa%Ic:ii- l e
?lalld i z 1 I ,
ie Diomboss e
t
l e Sa1 o u m , n o u s a v o n s c a l g::u 1 é u n
:,f-Jef-f ‘I c 1 ‘zkr\\ tti de s imi 1 i t u d e e n t r e l e s relevhs ich%yofauni stiqyes
.:le ces d i f f é r e n t s m i l i e u x . N o u s a v o n s choisi l e c~oef~‘icient d e
a-
..- irt! I 1 .i tude d e Sorensen qui d o n n e u n p o i d s d e u x fais ~~l!..~:~ 62 JE~&

;S
41

l a d o u b l e
p r é s e n c e et
e x c l u t l a
double
absence.
Sa
formu’l at ion est, :
2n
s = -__-w-----------
2a c b + c
3~4 ‘ a ’
e s t l e f-rombre ti’espèces p r é s e n t e s d a n s
-: *:ts, &xJ.r:
mi i ieux qil’on compi2re7
” b ”
1 e nombre d ‘espèces présentes dans
“i e
pr~emi er
1 i e,u e t a b s e n t e s d a n s l e s e c o n d , “CO le ncrmbre
;:t‘esp&ces absentes
dans
l e p r e m i e r e t p r é s e n t e s
ryanf$
l e
second.
&S
Y &Su 1 tats
obtenus
(Bandi ala-Saloum : S :
V 8‘: ,
E3arrd i a 1 a- D i omboss
0,84 e t S a l o u m - D i o m b o s s : S = 3 , 39 irid:r~ue
CJLI’ i 1 y a u n e g r a n d e a f f i n i t é d e s p e u p l e m e n t s d e s troIs~ bs-ac
A.J
s t a d e actue;
de not r v
i rivent-i re fatir#i st;i que l
-1 e 2.: ne-
$;al~urn parait plu- d i v e r s i f i é q u e 1 ‘ e s t u a i r e ,vciiz in 3u la
i:asamance f 85 esp&ces) e t m o i n s q u e
1 e fleur- S&r&ji~ j . : 1
espèr;es) e t l a G a m b i e (703 e s p è c e s ) .

75
2.2. Variations s p a t i o - t e m p o r e l l e s
,s 3
L.L” 1 , VarIaLion s p a t i a l e s
-’ Abondance
GI obcil ement, sur le Bandi a1 a et, le Di omboss, ’ ’ abondanc:e Jes
po’;ssons s e m b l e plus g r a n d e e n a m o n t . L e s p a r t i e s amont d e ~8s
&?u.t: bras d e met- e t , l e b i e f a v a l d u B a n d i a1 a sont re 1 a’ i \\*êment,
*’ i ci t 1 e $5 ‘
3ar contre , l’aval du Diomboss est plus pauvre.
E rl ct q u i c:.oncer’ne l e S a l o u m ,
l
e
s
parf,ies EiVi3’i e+ amoi?t
sont pauv f-es.
P a r c o n t r e l a p o r t i o n m é d i a n e zorw 7 :cartej
abri te un peuplement abondant-
.‘I. Po i dn
Pe*ur CC?! q u i e s - ; . , d u p o i d s t o t a l p ê c h é 1 ‘ é v o l u t i o n (Jst. tr&s
pr-oche d e ce1 le de 1 ‘abondance, à s a v o i r r;chesse relative d u
Bandiala, d e 1a p a r t i e a m o n t d u D i o m b o s s e t d u b i e f mkdian -31~
$a1 oum ( z o n e 7 > e t p a u v r e t é d e s p a r t i e s a v a l d u Diomt~os~; e t d u
S a l o u m a i n s i qde l ’ a m o n t d e c e d e r n i e r .
..- Ca-actérisation spatiale des peuplements
Nous
aven!;
ut i 1 isé
t r o i s
i n d i c e s p o u r
saractkt-? ser
1 a
s t r u c t u r e s p a t i a l e d u p e u p l e m e n t :
” l a r-ichesse s p é c i f i q u e s N = n o m b r e d’espèce2 i
- - l ’ i n d i c e d e d i v e r s i t é d e S h a n n o n , H ;
. .
H = -_ ;
p i l o g 2 p i
i=l
1.1 CG “ e x p r i m e e n bits/individus a v e c p i =: e f f e c t i f d e I’~SCJ&GE~
i._.
effecti-F
Ix”~ t <ii ?
E!t s .z richesse spécifique
Cet it-hdice iar’e e n t r e u n e v a l e u r maxImale (,jbttinLle lc.rsc!ue
,t(-: Jte 3 l e s espkces s o n t é g a l e m e n t reprkentées y H ma:~ - -:ogL’s!
e t
une
v a l e u r m i n i m a l e qui
correspond
à la
sit.uati:.n dar>s
‘:aqueJle, shaque esp&ce e s t r e p r é s e n t é e par ut1 seu? i i.d’ vjcJL;,
la deu,.ni&re c o m p r e n a n t t o u s l e s a u t r e s .
Et,. pr3t i que
li:a d i v e r s i t é s p é c i f i q u e
n e dépassi? [:+a% 4,. + 5
b-i 5s. Son walyse p e r m e t d e *Joir s i 1 ‘ o n e s t e n pr.3senc-3 d”une
51 .xékiose évol u5e
‘diversitk é l e v é e ) o u a u contf-ail-e s i “.x ;a
affa i (6’ e & ;An p e u p l e m e n t j e u n e ( p e u d i v e r s i f i é )
I- 1 ‘équitabi lité
E = W/H m a x = H/log2s
:dne valeur d e
Er: CI,80 t r a d u i t u n e n o n stabifité d u
peuplement .
somme pour 1 ’ a b o n d a n c e e t l e p o i d s t o t a l d e po 1 s$or ;.&~..~~~ r
‘i 8
ri c.hesse
s p é c i f i q u e e s t
r e l a t i v e m e n t
é? evée
:jays
1 8
Eia;3d i sl a C zone 1 et 2 ) ,
1 a p a r t i e a m o n t d u Dic!mbç:~s~ I z~~ncij 4 Ii
C?-L 1 a partie m é d i a n e d u S a l o u m ( z o n e 7 ) * E n r;lua, OI? +.YGI~VE?
t)eaucoup d’espèces & 1 ‘embouchure du Saloum.

76
L7arwlysk! rde
l'indice de d'iversite et de 3 'Éiq~~il;&1'! i lé
irlot? Lr-e que!
les peuplements de l'estuaire du Sine-Sa'!oum ne
:>On 0. pas stabl ecj I toutes les valeurs de E étant irferi~>u~~.et.: h
1) ) u ci . 17 apparaît Egalement que l'ichtyofaune est dcmy&s ;~ar
Un
peti 2~
nombre
d'espèces.
Toutefois,
la Part?e aS'a
I:f ti
Ciomboss (Lone :3) surtout, le Bandia'la dans sa total;te f z.2nes
: et ;:1 ) e-t:. 1 a partie amont du Saloum (zone 8) renferrwnt
? -5.
peuplement3 les plus évolués et les plus stables,
2.2.;'. Varrations saisonnières
Global~menk,
il semble que l'abondance soit, plus &?~C:~~~e en
:$a;son pluvieuse et en saison froide (fig.
6 à 10). x1 i'sut
tautefois signaler
l'abondance élevée dans la zone 3 pendant
*!a sdfson sèche 1991, liée 3 la présence d'une grande quantite
de juvén I Tes de Ch 1 oroscombrus chrysurus.
Le poids
tata? ,des poissons capturés suit en grc"s 1~5% meme
é~o?ut..iot~ (fig. ?f & 14) que l'abondance totale.
~"éwi&to~~ saisonnier-e de l'indice de dÉversit& (r‘.~rement.
5 u p é r ~y eu r- à 2) et de l'équitabilité (toujours infé(.5eut- à 3.5'!
(fig. 21 à 30i indique que durant toute l'année,
1 ' es;tuzi.i re du
:~ine~-~~alourn abrIte une biocénose jeune et peu stable.
2.3
L Reproductiol
Pou t-
&tudier la
reproduction,
l'échelle
de
IT,~~:.'J r i t,&
suïvallte a éte adoptee (ALBARET et LEGENDRE, 1985) :
stade 0 = immature (avant la première mati:rU!ki
stade 1 = en repas sexuel
stade 2 - en debut de maturation
stade 3 = en maturation
stade 4 = en maturation avancée
stade 5 = mûre (femelle prête à pondre, malt- ou?
expulse son sperme par simple pressjon
des flancs
stade 6 = après ?a ponte.
L.3 t,a.ille de première maturité,
correspondant ‘3
1 ,s, F":us
petite taille (longueur à "la fourche) des individus ;i :~n stade
de maturité de 4 à 6 a été determinée pour certaines es!.:&:es :
Id. c‘ur-errla
= femelle 200 mm et mâle 180 mm
hi. banarw?sÈs
= femelle 190 mm et aucun mâle mature , y,3 er,e
trouve.
IIV II faIc;p7nn7:; - femelle 190 mm et mâle 180 mm1
L, dumeriji
= femelle 200 mm et male 180 mm
i. * yrandisquarqr‘s = femelle 160 mm et mâle 160 mm
i: " nigrr
= femelle 90 mm et male 100 mm
S. maderer.!s is
= femelle 130 mm et male 190 mm

77
En a n a l y s a n t
l ’ é v o l u t i o n d e s p o u r c e n t a g e s d e s otadea :Je
maf-uri te dans 1 e t e m p s e t d a n s 1 ‘ e s p a c e , o n s e r e n d :::ornnt.a b.ltie
l a r e p r o d u c t i o n a 1 i e u d a n s p r e s q u e t o u t 1 ‘estcjaire. + 1 Faut,
t o u t e f o i s signaler q u ’ e l l e e s t m o i n d r e d a n s la z.one i;j *.u&r~ +ri
amont du Saloum,
L e Barrdiala e s t . l e lier o ù l a reproductioui est Ici ~!!AS
‘r ntense.
1.. a
r eprrodcrct i OC,
s e f a i t d a n s 1 ‘estuai r e p r e s q u e tète
I’cn~~&e m a i s s u i v a n t l e s e s p è c e s , l a p é r i o d e f r o i d e , l a firj d e
l a s a i s o n s è c h e - d é b u t s a i s o n d e s p l u i e s e t l’h-ivernaye s~~-~t:
‘ies moments durant ‘lesquels 1 a reproduction est pl us +Or lx I
Une
étude
d é t a i l l é e
des
donnees
récol tées
$UY’ 1 a
r e p r o d u c t i o n e s t e n c o u r s .
2 4 Réaime
lid
a l i m e n t a i r e
Le
blr L
Je
‘1’ étude
des
régi mes
a? imentai res
étai t
d ’ e s q u i s s e r à grands t r a i t s l e s c a r a c t é r i s t i q u e s i;rlsshiques,
d e s p r i n c i p a l e 3 e s p è c e s .
L e s p r é d a t e u r s s o n t 1 a r g e m e n t d o m i n a n t s . I l s cot\\rt,i.tcwnf, 75
%i d e s espkces. L e s p o i s s o n s e t l e s c r e v e t t e s q u i i n t e r v i e n n e n t
respecti.dement dan-

71 % et 67 % des régimes al’me?>tai res
constituer~t l e s p r o i e s l e s plus c o n s o m m é e s .
f’ - son-t. suctout l e s juvérri l e s e t l e s e s p è c e s d e poi :-.x:~~s de
L1et.i;: t a i l l e q u i f o n t 1 ‘ o b j e t d e l a p r é d a t i o n .
A
C‘3
t. i tre I
l e s
j u v é n i l e s d e
Sardine 7 ia
maderefis 7 s s
;.:f’Ethma7osa f i m b r i a t a e t d’l7isha a f r i c a n a constituerIt :AT- Jrai
” po 1 sson
f o u r r a g e ”
p o u r l e s
c a r n a s s i e r s
mar’ i ns
te 1 ci
Ui U (3
!;~ib7~beromorus
2:r i tt3r,
Sphyraena afra, qui v i e n n e n t se nc:t.:r r i f’.
clans ‘1 ‘estuai re
,~rs .J&et- -i v o t - e s e t 1 e s m.i i;rophages n e r e p r é s e n t e n t . GM 24. %
des esp&ces I
3ien q u e l e n o m b r e d e c e s e s p è c e s soit r&dL;it,
el ‘es çcnst i tuerrt à 6 8 % d e l a b i o m a s s e tctale de:. C:D,+ sscn:;
pêçhés d a n s 1 ‘ e s t u a i r e d u S i n e - S a l o u m .

OPERATION 3 :
EXPLOITATION DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
ACTION : EXPLOITATION DES POISSONS
DU SINE SALOUM
1. DESCRIPTION
l’étude est centrée a u t o u r d e d e u x s>,es Or- itil..si,a~), + 4:
compl4me:~ta-i r e s :
” d e s c r i p t i o n d e 1 ‘ a c t i v i t é d e p ê c h e ;
Bvolrit.lon d e l’activ3.é d e p ê c h e .
L ’ &i;ude d e I ‘ é v o l u t i o n d e 1 ‘ a c t i v i t é d e p ê c h e p a s s e ~.jar- l e
SL~IJ~ d e s capt.ures e t l ’ é c h a n t i l l o n n a g e s e f a i t à s:x ~~v~au~
c =ibservat i o n :
l e p o i s s o n ,
la prise d’une UP,
lc
jotir de
$;or t j ,-J-Y 1;~ pér iode, l’année, L e s p a r a m è t r e s s u i v i s ktarlt : ! Ct
p r .j se
par’
uni té
d ’ e f f o r t ,
l a p r i s e
g l o b a l e ,
1 ii
p,” i “62
spér i F i qur: par
Lini té d’effor-t;
1 a s t r u c t u r e démograph i ~3~ d e s
débarquements.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1992
les d o n n é e s récol tées l o r s d e 1 ‘ e n q u ê t e c a d r e t.:ffe~ ;r.&? en
* 52;; e t 1 es r e c e n s e m e n t s e x h a u s t i f s d u p a r c pi r.lgti ie ” tix,5c~~t:ér
$3 t-i
1 5 9 1
e t
1992,
o n t fait 1 ’ objet d ’ un codage CI~ E. :;=~nt.
s a i s i e s e t t.raitées.
Les résu 1 tazs, de 1 ’ enqu&te c a d r e o n t p e r m i s d e C.!SG ‘1 a: r l e s
p
c
:
t cts dc= cc)1 lette (quatr.e Cent>res p
r
i

nci paux k+t, :~uat,re
~;er?trs~s secon~la-i t-e:; ) e t d e d é m a r r e r l e s e n q u ê t e s CIE~ c z;t i n e 1
(3 * ddt r.e p a r t ,
tinf
étude
S U I
‘1 a t y p o l o g i e d e s I:? 4 ffék-entes
:.;omp83an tes des u n i t é s d e p ê c h e a p e r m i s d e d é f in7 v- l e ! : !:tiitfks
:l”clbservat.ion e t dt? ‘ l e s r e g r o u p e r e n c l a s s e s .
ut-; tra i terre+*it d e s d o n n é e s d e r e c e n s e m e n t d e 1936
: CJij?
$2 t;
j y$>; a FJef’m is d e d é g a g e r 1 es grandes tendances aL; Si ne:--:% i WV
CZZ, d e pcset- ut? d i a g n o s t i c s u r 1 ‘ é v o l u t i o n d e 1~ p&c;her-if::. Des
hypothèse5
sont
d é j à
a v a n c é e s a u
n i v e a u d e
l
a
r~e~at~~or
:-essource/système d ’ e x p l o i t a t i o n .

79
Les Tendanc:es qui se dégagent, sont 1 es sui varrts :
une
v a r i a t i o n
saisonnière
i m p o r t a n t e
cl u
ri 3i%i3 l-$
:A’etlg-1 ns recensés par uni tt% de pêche ;
- un
IJBUX
d ’ assoc i ati on
des
eng i ns
( tau 3.
(‘j 2
s.3 i E ::d )
L 8-i” :i
é l e v é
s u r t o u t
pour
deux
s t r a t é g i e s d e
pg Cb,l<?
c>dsi f’
l e s q u e l l e s l e s cas d e mixité o n t d o u b l é e n t r e 1 9 9 0 e t : , 199’:.
.-
2 n
1 6 9 2 , o n n o t e u n r e t o u r
i m p o r t a n t d e ~:~&c:hei~rs
ttii y’ ,31’:ts benan t de Casamance I
Le p a r c p i r o g u i e r de r::frt~i:~~:
c e n t r e s 3 doublk ob m ê m e t r i p l é .
L a In ‘1 E e
err pl ace d ’ u n e b a s e d e d o n n é e s e t 1 a mét !‘:o&:’ ,Ze
tra i teme:lt d e s donr36es d e r o u t i n e e s t e n c o u r s .
ACTION : EXPLOITATION DES CREVETTES
1. DESCRIPTION
E tbdes
des
var i at i i)r-ts
i n t e r a n n u e l l e s
des
:, rlc tu res
y b ;qu ’ en
1985
( G u -i
dependent
presque
uni quemerî t
de
?ia
@i sponi b i 1 i té des
ressources
e n f o n c t i o n d e l a pll.r\\.(i~:“irniitrie f
datss
7 ’ astua i t-e
de
1 a Casamance ,
p e n d a n t d e u x rj&ww ,i E”S .
i.‘analyse p r e n d e n c o m p t e l e s v a r i a t i o n s n u m é r i q u e s et (-elle:-.
du p o i d s
Tr~di,:6idue! .
L ’ é t u d e e s t terminbe e t UT! art. i c’i k3 3 6t.B
pub1 itS.
E?,:~da 3e ‘.;1 b i o - é c o l o g te d e s c r e v e t t e s dan:5 1 ‘a::;t~a- ré d u
“:!ine--Çaloum.
*..A
L-SS
données
( p r i s e s ,
pue,
t a i l l e ’
s o n t
recueillies drzpouis j u i n 1 9 9 0 .
E t a n t d o n n é 1 e d6vel ~ppement,
l,&.en”r c e l a p&cha a u f i let ,fixe e n a m o n t d e Found~rougne, i T
:-:;er i3i.L
I ntér-e:;r-.ant d e p o u r s u i v r e 1 e s observati ans J VI:~:<?: ’ e n
dkbut 1 9 9 4 .
.-. ExpioitEt>on d e s c r e v e t t e s . V a u t - - i l mieu) l e s ebp”,r.it’ef
t2 I”i c o u r s d e cr-oi ssance, a v e c d e s e n g i n s açti f s i comrrw au $: i ne-
~~;aloum c,u s u i -ie F l e u v e S é n é g a l p a r e x e m p l e ) o u l o r s
je
leur
m;gratiLn d e retour v e r s l a m e r ,
a v e c d e s engins p a s s i f s
( comme 6n Côtiz d ’ 1 v o - i r e e t . e n Gamb.ie p a r e x . ) . Urie ét;~rJe sst
en rc~ur-“;
d
\\
i.3 n
i:asamance o ù ,
au deuxième type d ” exyl i,i t.$31: i w a
succ;édé
:Jrre
uxploitation
m i x t e .
Deux
arti-,les
:;,djr t ei
pr Gparation et‘ u n t - a p p o r t a é t é a d r e s s é a u Minist,&re.
2. RESULTATS
‘. Misa er; é v i d e n c e d’ut) g r a v e p h é n o m è n e d e
:jlJ 1 pi:: ;b,e
<je<;
~r.ekpett.63 e n C a s a m a n c e .
L e p r é j u d i c e e n 1 9 9 1 3 ét& PS~~:T& 6.
f)CI(j m ‘1 1 1 i <:i7s. I’CFA ( v a l e u r FOB à D a k a r ) . CG?tte S .Irp&c::‘vif2 e:c;t. riue
A 1”utilitiatiçtn d e s f i l e t s m a i l l a n t s dérivants.

.I
P, i 5 e
e I i
kvidence
des
effets
paradoxaur
~25
i _.
$ C?
:,é:cj;emeri";ation de la pêche c,revettière en Casamance.
[ '1 j? wsf-,
;nterdita
aux
Filets fixes en aval de Ziguir,chc*r rn;.:i.:,
?et-
." . f
rï ;e-kii maillant:;
dér ivants :;ont autorisés es-: amw't . I: ,,;t-?.:ii~t.
ies prenrirrs c3ptur9nt des crevettes
pl U;3
gr7ssv k ,,:~L;I:.. I2:;
seconds,

OPERATION 5 :
SOCIO-ECONOMIE DES PECHES : SINE SALOUM
t: 1: f , pk-oyramme socio-économie) s

82
OPERATION 6 : AQUACULTURE
ACTION : OSTREICULTURE EN BASSE CASAHANCE
1. DESCRIPTION
Prem,ier s e m e s t r e 1 9 9 2
A
::.ijté
d:s
23s
essai s
sur le
g r o s s i s s e m e n t
IleS
:i:c kant i 1 1 wnages du
z o o p l a n c t o n o n t é t é real ises p o u r &t:udier
l a d u r é e d e
l a p h a s e l a r v a i r e e t m e t t r e a u p o i n t datrr:; ur
obvenir’ p r o c h e u n e m é t h o d o l o g i e d e p r é v i s i o n d u :::apIage d u
naissain d ’ h u î t r e s .
Des
h u î t r e s
adu 1 tes
ont
ét.é p r é l e v é e s
de:;
g -4 ~imerÏt,:s
natut-s? s e n
vue de
1 ‘ é t u d e d e
l e u r
c y c l e
sexuel ,
t- a
t e m p é r a t u r e d e 1 ‘ e a u >
l a s a l i n i t é a i n s i q u e l a turb-dite sent
messt-rées
LUI‘ les
El i t e s d e p r é l è v e m e n t . C e s memes> :3ar amet r e:s
sont mesures é g a l e m e n t a K a r a b a n e s u r l e s i t e d’8levs3e
L e s huitres prelevées s o n t a m e n é e s a u laboratoi r-e pclu! St:,re
w}a 1 ysées a
L e s pi&~.es d e t i s s u d e g o n a d e s s o n t . prép;ir&es pouf
c; t: y 2 tibsei Jéer a u :ni croscope (étude du cycle de repr Dductl,i or t ,
i..ÊL;
huStr-es swt pesees ( p o i d s h u m i d e e t s e c Je l a (:hait- e t
des Loqu i Il es 1 et mesurées
( 1 o n g u e u r t o t a l e e t hauteu - ‘1 tour
çitudier l e f a c t e u r d e c o n d i t i o n .
Deuxième semestre 1992
.- Pour, s u i te d e s a c t i o n s

c o m m e n c é e s a u p r e m i e r sEorn#Sst I’ c?.
tests d e collect,eurs d e n a i s s a i n s e n a o û t e t s e p t e m b r e ‘99L
2. RESULTATS
Le niieau opt~imurn pour une mei 1 leure croissanc.e 1::~~s hu: tt‘es
est Pur’ 1 e p o i n t d’etre i d e n t i f i e . La pér i ode 13 ’ aboidan :;F: des.
bal anes est cwnnue d e m ê m e q u e 1 ’ i n f l u e n c e d u
sens lju cx.m r ant
su; 1 e ;;aptage
d u n a i s s a i t7 d a n s l a z o n e à c o u r a n t non 13’ r d e
la berge.
i+s &han%i 31orrs d e g o n a d e s d ’ h u î t r e s o n t et& *:;r.:\\i5:&:; e t :
y [JGgj
de
1 ‘étude
histologique
( 3 mois de données sont: de j 21
Lr ai téek5 > > L e r e s t e d e s é c h a n t i 1 l o n s s e r a i r a i té e n 1 ?C?:i j 1.1~s
données
dU
t e s t
d e
grossissement
s o n t e n
t r a i n
-J ’ !g! 7:. r e
e x p l o i t é e s .

83
ACTION : PISCICULTURE EN BASSE CASAMANCE
1. DESCRIPTION
2. RESULTATS
ACTION : CREVETTICULTURE
1; DESCRIPTION
Psndant 1 a
saison
9! 9 2 ,
1 es
maturati cSnr
r.>es’;& 8
@ r\\
&:oserie
cmt p o r t é s u r dc,u>t. e s p è c e s :
Penaws wiw :xfc~r: etc
&?:7deUS
f?Ot. ia T is,
El les
Wlt
été
e f f e c t u é e s
av t c.
‘1 E
:Tris me
pr-otocü7e q u e
‘1 ‘aflcée derraiere
s a u f q u e 1 ’ a1 i m43ntat., * 6’1 t3es
géri i tour s 3u t-i:irz b s~.ktte p h a s e @ta-i t c;onsti -Lu&e en rna.,jor i-t,c$ p:ït.
ui; t i tia 7 ve A17<3G‘ldt-a 6en i I is,
( n o t r e f o u r n i s s e u r .le mc~dlt-!s a>iwt:
L$~;B absent, perdant, 1 ongtemps : a
E,;su i t e d&s.
l e s p r e m i è r e s p o n t e s q u i o n t et.1 lieu 1?5 & 50
.jurirs. acr-&s ?i:?
d é b u t d e s m a t u r a t i o n s , d e s elevages ‘1 ar +a: r*es &
i’;x i bl 13 devis i 435
scmt.
r é a l i s é s e t n o u r r i e s
avec
:Je:
(jrijr::.: 7 ($3
pruvenant d e 1j.i fférents p a y s ( J a p o n , B e l g i q u e . . . i ~.,fj qu i r.(:~:.
i1
pe r-m .i :3
de t e s t e r l e s p e r f o r m a n c e s d e c e s ~~rai-lr.llé: LZ la
recherche de ‘ a m a î t r i s e d e l e u r u t i l i s a t i o n .

84
D e s Gt-:.tb’lèlne; d’tklosiot-4 d e s cystes, n o u s or,t E~UES- p 0 ,J :s .s e
,1
:-),>ur‘y- j y
les
larves d è s
le stade zoé 3 avec de 1 ‘:*rtémia
fjéi;apsu’~ &
jusqu”rfi
l e u r
s o r t i e d e
raceway
en
pi 1 iise
363
pt-&grossi ssement. ~
I-es gr ossissements d e Monodon o n t é t é r”éa: 1 sC*s à f’31 h l e
defjs j r.;& ( j ” L à 3 i ndi vi dus/‘m” > compte tenu des arnby t. i otl.:j de 1 a
Cf t i.3 1., i 0 i: de vu‘! yar i set-
l a C;I evetticulture e x t e n s i v e ar’ rri 1 ieu
3i.i lageois I
2. RESULTATS
bassinzj
Les
EV! jurllet. 9 2 ,
:$ bassir:s s o n t e n é l e v a g e , .3 c;<’ j Q ::, (‘1
112
.:.ontenant d e s géniteurs d e c r e v e t t e s e t 1 d e 400 VII~ CL li:.er~~ant.
d e s g é n i t e u r s 53 t i l a p i a .
UC bdssit) dt- 1 h e c t a r e c o n t i e n t u n e vingta:rre d e g&n-itsgrr;
rie
P.
m~t~odor v e n a n t d e 7 ’ fkloserie aprés 1 ’ arrdt !:le ‘i a
fourrI’! t u r e d’élec;tr icité.
Csntieï:t d e s g é n i t e u r s d e P. monodon, âgtis d e 1 S IV~: s LE:
i:;hbte d u b l o o m phytoplanc,tonique a e n t r a î n é 12 format.iora a u
fofd d e s u b s t a n c e s n o c i v e ( H z S). L ’ absence rie renoil\\{« 1 i ,rrrlc-rit a

frein& l a rro”r ssance du phytopl ancton, ma 1 g ré 1 a f e Y‘ ‘!, i i i :I; a ‘f i 0 rt
rn i né r a 1 e .
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po i ssons/jou r 1~ *.
4 l a pkhe, Uar v i d a n g e , un note 1 a d i spar i t i on c’jgz 7 CLE 7 Es:$
i n d i v i d u s s
~$2 b a s s i n c o n t i e n t d e s géni t e u r s â g é e s d e L 3ns +-1.ía:it sir 3:-
czontme reproduckeurs d u r a n t 1 a s a i s o n précbdente.
Cn e s t i m e l e n o m b r e A 16C i n d i v i d u s .
Ce b a s s i n a mo’ins s o u f f e r t d e l a prédatïon aviair$.
D e s p&ches s é l e c t i v e s a u c h a l u t o n t p e r m i s S e racla-; r-5

:;onsidérablement l-! n o m b r e d e c o m p é t i t e u r s iti lapia, rnc.i ie:
L’a1 imentat itln, à b a s e d e p o i s s o n s e t d e mouies a pejrln:i. ‘a
.su,v?es d e s i ldividus d e c e b a s s i n . C e t é l e v a g e a s:2uf:fer-t: dr!
‘i * a b s e n c e d e rvnouvel 1 e m e n t d ’ e a u ) c e p e n d a n t ‘1 e t?“‘ocm resto

mi3 1 ntenli .
SJY les IfjG i n d i v i d u s , bEi o n t é t é r é c u p é r é s acl t::. .ju; s :Jt. 1%:
~&~he q u i s‘est d é r o u l é e d u 12/10/92 a u 14/10/92.

85
3jGz ( 2 0 0 0 m2 ).
CCmme dans (36 ,
:.e b a s s i n a c o n n u u n e prédatiç:n 3~ 1 a? i-e * 1-4:.
i mp<.,rtante ,
fag(:)ri p a r l a b a i s s e d u niLeau d’eat8 élu t~a~sir7,
? ‘clbsence d e b l o o m s e t d ’ a l iment. C e t t e situation “ait 1~12 ‘~3s
d.nimaux s o r t e n t en p l e i n J o u r - ,

à l a r e c h e r c h e d e ~P,~UI a- r..; -zl
a t t i r a n t a u s s i l e s o i s e a u x .
3/PcJ ::
( 400 rr? 1,
Ce bdsslri e s t \\i-idd l e 19/10/92, A l ’ o r i g i n e , 7 1 CC:~I~:E~I~I~;
des g é n i t e u r s d e P. mt ia! is, L a p ê c h e n ’ a r i e n &H-I&~
5pP91 i400 f-f;? ).
CE: bas.3 i 13
wntenait d e s g é n i t e u r s d e t i 1apT.s s~S?e~ri~~w~&s
aoui l
a
r e p r o d u c t i o n
en
VUe
d’al Imenter en
post -” af-y’es
queiques bassi n s r e t e n u s p a r
l e CF?ODT p o u r l a pi::c ,iS:~.,! r ~~“62
villageoise.
Cst d63rlSi t é d e d é p a r t (1 !ndvjm” a é t é r a m e n é e & CI E i:+il.‘r!” ,
C:~C. i a Fermi s d e s t o c k e r 1 e s g é n i t e u w - s d e F. mmodrx;. I s::.L;G du
Ci? e n a t t e n d a n t l a pr-6parat ion e t l a m i s e e n e a u d u PC2
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p e r m i s d e
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Lors d u +..r-3ri;nfer-t;, un échant ,i 1 lonnage a 6tf2 c~ff+C; ‘.:.~.ii-: .
F?il
: :lombrtr d e g é n i t e u r s P . monadon : 7.2
nombre de m$les
; 50
tionrbre de femel 1 es
c 2.3
6 )GA

2. L’ECLQSERIE
BILAN ET DIFFICULTES RENCONTREES EN 1992
Persuect i vesj
L a p a r t.ie dtd pi-ogramme :lu ,i s e d é r o u l e er: Casamw:ct~ .x StB
f cstement gênée gar
1 ’ insécxri t é q u i r è g n e d a n s cette: z 3rie, Ls
suspens i <Ilri
des
actions
sur
l a
piscicultuïe
tt
‘a
-revettivLjlture
‘L
e s t . d ’ a i l l e u r s e n v i s a g é e .
EL
iCCZ CjLJi
!xxwerne l e s a c t i o n s q u i se dGrouIer!t S.Af
slne-SalJL4m,
tes
recher-c- hes
se
passent
de
’ *??ciî.r;

i c : :
‘?*s
sa?:. i sfa i 5ante.
‘Z?
1593,
l ’ a c c e n t s e r a m i s s u r 7 ‘a?al ,,s+:?. ‘ T e
t,ra i tement. des dor:r&es e t .
1 a &dact i on de r apports: I-,? de
Fubl icat ions.
-:
.i
f~ut toJt,efo’s, dépltirv-c:ir, l e m a n q u e d e v é h i c u l e , !.Y ~‘,r .:,jsl:
ie
i 1.-ec;hercQe Su. léi f l e u v e S é n é g a l e s t e n c o u r s 3’&la5or 3.; i :r _
D i f f u s - i o n d e s tonnai ssanc;es
1
Enseiqnement
--i-
d i s o e n s é
Etudiar:ts 1W,i:11i
\\pêche
A- .“.-.
-.--~-----~~--~
; P,S. XOUF
EtudQnts n;aitriseiixde du
----r
*oe xiesces
nature1 ‘es
:

87
1-<
L. Encadrement de staoiaires

_-I -------- _l_“l-.- ..-.
I - “ _ -

~
- - - - ,
ENCADREURS
STAGIAIRES
REFERENCES
DATE
- --..1.-_. II
_--- -.-
-
- -----,.
P.S. DIOUF
, GOUDIABY
rlémoire DEA
;oute
lualité des pro-
1 'année
duits halieutiques
8 NDIAYE
4émoit-e DEA
oute
sio-écologie des
l'année
Jerridae du Sine-
$aloum
K A N E
YIémoire fin
iusyu'en
d'étude EATOPM
iuin 92
sio-écologie des
>oissons du Sine-
jaloum (soutenu)
3 MBODJ
.Gmoire DEA sur la jusqu'en
pisciculture dans
1ov, 92
le bassin du
fleuve Sénega?
(soutenu)
--..----
-
- _.-_-"- .I,I
T. BOUSSC
Mémoire fin d'étu- jusqu'en
de EATOPM Etude de juin 92
la typologie des
techniques de
pêche du Saloum
(soutenu)
------ --
-
-_.- _- -,_
L. LE RESTE
. DIADHIOU
Thèse sur la
t0lJt.e
reproduction des
1 'année
huîtres et le cap-
tage des essaims
en Casamance
. DIOP
Sur les stocks de
septembre
hercheur
crevettes
92
NROP
~--.
---e-^-P
J.J ALBARET
BARAN
Thèse ichtyologie
toute
l'annee
---.---.

85
3
P a r t i c i p a t i o n à d e s s é m i n a i r e s . g r o u p e s d e tr,aval’

--<- .A.
r é u n i o n s scientifiuues
-.--
-
_-.--._ --. <-.- .”
.l_.l..l^<--..__-_...--“--
PARTIZIPANTS
REFERENCES
DATES
-I<_.-“...--A--- ---.
-.
--II..I- .-,. 1-” .,_f. ..-.._ _“_
‘7t a:
BOUSSO
A t ~ e l i e r s u r l a g e s t i o n d e s
27-29 jui 1 le";
P.S, DIOUF
r e s s o u r c e s c ô t i e r - e s e t
1992
ta
LE RESTE
l i t t o r a l e s a u S é n é g a l
-..--_
- - -
-
-
-
----.--.__-.,-e_..
P.S* DIOUF
Serni n a i r e I n t e r n a t i o n a l
28-29 avr-il 1'39L
s u r l a r e c h e r c h e e n éco-
t o x i c o l o g i e d e l a F A O

( p r o j e t l o c u s t o x )
- - -
.-
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-^-
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-
~ - . - _ - _ I - _ . - - . - - “ - < .
P. DIALLC:
A t e l i e r s s u r l e s technolo- 29 janv - 26:
g;es e n agriculture-aqua- f é v r i e r 199::
c u l t u r e i n t é g r é e

( P h i l i p p i n e s , T h a ï l a n d e )
-
.-.-
- . - . . - . -

“ - -

1 - . . - - ^ - - .
F o r m a t i o n e t s t a g e s e f f e c t u é s
PARTICIPANTS
REFERENCES
DATES
P.S. DIOUF
C o u r s d e f o r m a t i o n e n
3 - 1 1 févries 11392
t é l é d é t e c t i o n ( D a k a r )
C o u r s d e f o r m a t i o n e n
é c o t o x i c o l o g i e ( D a k a r )

S t a g e e n a n a l y s e d e s d o n -
n é e s e t e n i n f o r m a t i q u e

( l o g i c i e l S A S - A D D A S
( Dakar )

Eaole d ’ é t a t s u r l a biodi-
v e r s i t é ( A r l e s - F r a n c e )

SLage e n s y s t é m a t i q u e d e s
p o i s s o n s ( T e r v u r e n ,
B e l g i q u e )


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5: ti r
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comitti! de Programme, terlu le 4 Mai 1992. Dot
-i r\\t
1Y'ODT
LvAa-kAA--- 1
1's p.

SOC10-ECONOMIE
E l - P O L ~ I T I Q U E S C)ES P E C H E Z . 3

PROGRAMME SOCIO-ECONOMIE
ET POLITIQUE DES PECHES
JUSTIFICATION - OBJECTIFS
L E.
+-~CI ’ e i m p o r t a n t d e
1 a p ê c h e e t d e s a c t i v i t é s wrne d.::s
( rt2a:‘e~f ag3 >
t ccnnsf ,c,rmat i on ,
e x p o r t a t i o n )
dans
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rrat.. -i onal $2 :
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l a v a l e u r a j o u t é e
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1 7 e [y p ‘1 0 j
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dev; ses, i j u s t i f i e n t q u e p a r a 1 l è l e m e n t aw Gt:.4dtls
:.Sir.; loy.rqines entrepr Iles d e l o n g u e d a t e , d e s é t u d e s de :;;.iefl::es.
H u m a i n e s s o i e n t r é a l i s é e s .
t ’ en:wnb je des wnnai ssances uti les ou i ndi spensabl V:S ;J “i a
1’11 -; 15 (“2 e n valeur d e s p ê c h e r i e s c o u v r e u n c h a m p tr&s i;~st~~ a~
delh d e ‘ 1 i se]J’e
I:~iologie d e s p ê c h e s
; 1 ‘ é t u d e d e s .f’sc-teurs
:“i 0 I’
bic? logi;lu’-35
( soc i aux ,
é c o n o m i q u e s . *. 1 qui
c:oridi t i (:ir:-3en5
l ’ e f f o r t d e péche p e u t p e r m e t t r e d e r é p o n d r e a u x rlw~~reuses
;juei;t i ans quf s e p s s e n t à 1 a p l a n i f i c a t i o n e t à 1 ‘ar~7ér!,3!3ernEi!r7-,
des p&her ies.
ces. premier:; t’avaux SUI
1 a p ê c h e a r t i s a n a l e ont. ;:!Li ,ol.jY
but. d e j&$,;t- 7 rs e t d’ anal yser 1 e s caractéri st 1 quea %3ér*&al e s r
de mieu>
t.:ernet-
l e s q u e s t i o n s c l e f s à p o s e r ,
d ’ a f f j r: e T
1 es
méti-10du 10% i es.
3ar31 l è l e m e n t à v e s p r o g r a m m e s , d e s i,ra~Jbu~ de
;*iaturc-: niorlographique, réa1 i s6s d a n s l e c a d r e d e stagt:ls,
CD5
pe Y mi 55
d’approfondir
nos
tonnai ssances
SUI‘
des
i:.,C: i IIt s
i mportantk
mi5 e n
r e l ,ief
p a r l e s
r e c h e r c h e s d’(.<+-dk-e ,;us
gér-iét- a1 *
Les g r a n d s p r o g r a m m e s m i s e n
p 1 ac.e au 120 .ir.3 des
années
su i vantes
cnt é t é é?argis a l a p ê c h e
?nd<ist r 1t?1 l e e t
$jClI’t t axi:s s;A r
Jes ~:iroblématiques p l u s spécifiques : unalyses
ré2 i wal ez. , é t u d e s d e filièras, c i r c u i t s d’approJisio-inement,
i $3
~%Finit ii3n
:1’une pc,1 i t i q u e d e s p ê c h e s ne petit SB
c,unce~;o i y- sans
.Jne a p p r o c h e g l o b a l e d e s p r o b l è m e s d e ~@C!IE,, sn
25 1 i., u a j? t,
les
t:ont,rai ntes
e x t é r i e u r e s e t
l e s
c:c+n-t ~72s d e
ch&.. i B E on.3 :
e t e n s e f i x a n t c o m m e f i n a l i t é l a conl,r -bt~+;?ot: du
sec,teur à 1 ‘éc.onom i e n a t i o n a l e .
MOYENS HUMAINS
“- C h e r c h e u r s :
M, KEBE
: I S R A
- é c o n o m i s t e
c o o r d o n n a t e u r du prograrnm6:
M. DEME
: ISRA
- é c o n o m i s t e
J B R . SRENDEL
: C o o p é r a t i o n F r a n ç a i s e - Ingenieud. c-n
c o n s t r u c t i o n n a v a l e
- T e c h n i c i e n s e t e n a u ê t e u r s : 10

92
OPERATIONS DE RECHERCHE
Ot&-at ion 1. - Aial yse économique de 1 a pt-oduct iw de 1 :-î
pkhe a r t i s a n a l e
O&ra t ion 2. - Valorisat ion d e s produ i ts débar-qu& pal- 1~2
pkhe a r t i s a n a l e
&.Grat Ion SU “. Anal yse macro-konomi que du secteuy de.;
pèches
ODér&t.)‘o/7 4.- Ewnomie d e l a p ê c h e i n d u s t r i e l l e .

93
OPERATION N” 1 : ANALYSE ECONOMIQUE
DE LA PRODUCTION DE LA PECHE ARTISANALE
l . - DESCRIPTION :
L ’ o b j e c : t i f d e c e t t e
o p é r a t i o n démarrt5e e n 196,I 3:3t : a
;wlrla-; ss3nce d e var i a b l e s d e b a s e é c o n o m i q u e s e t s o c : ,il e:;
e n
vue
d ’ a - d e r a l a p l a n i f i c a t i o n d u s e c t e u r ain:;?
q J ,’ a
3a
g e s t i o n r a t i o n n e l l e d e s stocks h a l i e u t i q u e s .
r-kux 1, 4 ) at;ti clns d e r e c h e r c h e o n t é t é 7 d e n t i f i ées D:l:dr-
1 ‘année 1992 :
- recetiseme~ts
semestr9el.s d u
parc
piroguiej’.
y*-
‘YlOS
infrastrtictures 1 i&es à l a p ê c h e ;
- tentat IveL d
e
remp 1 acement
ou
d’amélioratton
de i a
pi t-ogue s é n é g a l a i s e .
2.- RESULTATS OBTENUS EN 1992 :
2.1 m R e c e n s e m e n t s d u Darc p i r o g u i e r
L)n d é n o m b r e m e n t : . exhaust.if du parc-; p i r o g u i e r marit.irns a &zé
réa-1 i sB gr ace atdx spérat i ans de
recensement du parc pi Fc:gu i er
sur
‘te
1 .i ttoral
sénégal ai 5,
e n t r e S a i n t - L o u i s e*. i:,j-fère,
e f f e c t u é a s c o n j o i n t e m e n t
avec
l e s b i o l o g i s t e s d u pr zyiramme
“Pêche Art~isanale” U
Le< système mis en place depuis 1981 sur le 1 ittora? permet,
d e s u i v r e r é g u l i è r e m e n t l e n o m b r e d e p i r o g u e s , ‘es t>Jr:es d e
pêche prat.i quée,
1 es mouvements mi gratoi res des p&cheu “t: ,
163s
tauu d ’ a c t i v i t é s a i s o n n i e r s d e s unités d e p ê c h e , l e ‘;ype d e
prrspulsion e t l ’ o r i g i n e g é o g r a p h i q u e .
Ce d i spos i t *) -F d ’ enquête
a
é t é
&Tendu
à
7a z o n e
e s t u a r i e n n e d u
S i ne-Sa 1 cwm,
en
~01 ‘1 aborat i on
aiqec
l e p r o g r a m m e
“ P ê c h e C o n t i nenk3le”

‘“es

;-&SJ 1 tat s
ont
servi d e b a s e d ’ u n e p a r t B ! ‘extf-apo’lat-ion
r:éc,essai p-e à 7 ‘ e s t i m a t i o n d e s d é b a r q u e m e n t s et d ’ a u t r e part &
‘1 ’ actual .i satiw d e l a b a s e d e d o n n é e s s u r l e s é q u i Dernet’?t;s: “ies
types d e m é t i e r e t l e s f l u x d e l a m a i n d ’ o e u v r e .
Par- a 11 letir. l e s i n f o r m a t i o n s compl4mentaires z.0 1 lectties
lors d e
ces
t*ecensements p e r m e t t e n t
de tenir
&
jour
un
4 I iI t,i i=rnr,a i t-e \\1es tv i 1 1 ages de
pêcheurs.
C e c i rerid p o s s i b l e le
z,~i 4-i
d ’ u:.ie
&ol ution
consécutive de la mi se W-I p ’ a,~ de
Vl0l.iVC31 16ZJ
i n f r a s t r u c t u r e s
1 iées
à la pêche et
Der’rn2-I:
au
plcirlifi~at,eur d e m i e u x c o n n a î t r e
1 ‘environnement, d’un 1’“~ z;jef:
civentuel s
;J n e
première
a n a l y s e d e s
i n f o r m a i o n s disponiblti+s faat.
appat-aî t.re ~nt3
relative s t a b i l i t é d u n o m b r e d e pirogue:E:
di3rlS
“ l e m o y e n t e r m e .
De 5 700 pirogues en
1966,
1 e pari; est:,
a c t u e l l e m e n t dc! 5 000 uni!~%.
D u r a n t l a m ê m e pér? .)dei
l e
n o m b r e d e p ê c h e u r s e s t passe d e 2 3 0 0 0 à 3 5 000 e t ‘!GS rni:3e?: &

9 4
?.er.r cs d e 80 1300 à 2 5 0 0 0 0 tc.tnnes, s o i t u n e augmeritat7cl: il+i 1 a
productirité du t r a v a i l d e l ’ o r d r e d e 9 0 %.
Cette: :*roissance e s t a l l é e d e p a i r a v e c un bo.rltve:-se:nent
Je$> techn i dues ‘je p ê c h e .
L e t a u x d e m o t o r i s a t i o n e s t p3ss6 ,Ae
410 A ~1~s d e 9 3 %. L ’ a n a l y s e d e 1 ‘ é v o l u t i o n de la p u issawe
mo+ur’ i ce
i k-istal 1 é e f a i t a p p a r a î t r e u n e n e t t e domi n.3t 7 ori $3~
m o t e u r s ,JE main:; d e 1 5 c v S Tependant 1 a tendance act ue ’ 1 e eût
3 l ’ u t i l i s a t i o n d e m o t e u r s d e p l u s e n p l u s p u i s s a n t s [:~a”’ les
péc!~eurs, E n t r a 1 9 8 2 e t 1 9 8 8 ,
l a p a r t d e m o t e u r s d e pu.i ssa~e
vcmpr-i se etitre * 5 et 40 cv est passée de 24 à pr&s de 40 16.
LC?S
t echn i queue
d e c a p t u r e
o n t
beaucoup
évc 1 UC?
a’rec
1 * adopt i w
d u f i l e t m a i l l a n t e n c e r c l a n t p u i s d e 72 serine
Lour,nante e t é g a l e m e n t d e c a i s s o n s à g l a c e à b o r d ~GS pr-7zg,~~s
aêchant i l a l i g n e ( p i r o g u e s g l a c i è r e s ) .
r
L.2. T e n t a t i v e s - d e remDlacement o u d’améloration d e

.--- l a
-_._
p i r o g u e t r a d i t i o n n e l l e
5e nrlmbreuses btudes r e l a t i v e s à l a p i r o g u e trad;t.i:,r-nelIe
sénégal ai se
c o n c l u e n t q u ’ i 1
est,
n é c e s s a i r e d e déFir?i t.
des
nroyvns
çi’amél lorer
s e s qua1 i tés
i n t r i n s è q u e s
e
t
r*ami?dier k
rertains clz ses d é f a u t s ( m a n q u e d e l o n g é v i t é , d” 6tarIctrçj!-. tti! e t
d e s t a b i l i t é , ~wûts d ’ e n t r e t i e n é l e v é s ) .
D-1 ffqirentes
SC 1 ut i ons
:,.; 0 n t
t-éc 1 amées
ou
p roposéas 1
‘i ,.
* tl
;;l ü~~af’t :2 ’ ayant pas c o n n u d e s u c c è s p o u r d i v e r s e s r-a.l:;ors#
P o u r &Vi t e r d e f a i r e s u b i r a u x p ê c h e u r s a r t i s a n s .~ri ~“;uz
techncjlo:Jique immense,
d e s e x p é r i e n c e s d ’ a m é l i o r a t i o n dE: ‘ f a
;;irogue t r a d i t i o n n e l l e ont é t é t e n t é e s p a r l e s pr~,ie3~ de
5éve 1 oppement .

i- ’ acceptabi 11 t é d e c e n o u v e a u p r o d u i t e:+f:
’ iBe
E~T; g r a n d e p a r t i e à l a m i s e e n p l a c e d’ u n p l a n market;t i tus ;SOUI*‘
l,r~e di f f JS i on vff i cace auprès; des agents concernés S
i 'objer:t;-i f lie c;e travai 1 d e s t i n é a u D é v e l o p p e m e n t . BU?~ F ~ze
f a ] :-e
IAn
bi Ian
c r i t i q u e d e
t o u t e s
l e s
t e r i t a t i ‘<es d e
r elii$l &Cernent
o u d’amS1 ioratian d e l a p i r o g u e e t d ’ e n t<rer 1Wâ
c.oncl us i 317s
u t i l e s . I l
b ’ a g i r a
notamment
propost?r-
u 1’1 e
s’tr.it6gie d e diffusion d e s p i r o g u e s a m é l i o r é e s o u mcjde*res a u
Sé&gal .

L'erlq.&te SiXf
‘j es embarczat i ons opérant dans 1 es pr .; q~ : ;;EL.;:T
r;tit,:tr e s d e d é b a r q u e m e n t d u 1 ittoral a p e r m i s d e m e :.i;.‘,e BU
É?videnc:e les fa i ts suivants :
.’ le
‘J ici '1 issament des pirogues est très
rap7’ 08 GI.# i sque
a@: 1-s seulemelit 3 , 5 a n s d’.jsage 5 0 % d e s uni.tés (,:~n:.tr,~u!l:,es
0 r-i S d ‘i spat’ u du parc; e t q u ’ i l n ’ e n s u b s i s t e q u e JC1 % ::i’\\in 3:3e
égal
ou silpér ieiJr a â,5 a n s ;
i 1 ~i.~i ste POL:* une même ta i 1 le de pi rcgues une for;r~i-~et: te
de pt’i;9
;.onsidét-able p o u v a n t f a i r e v a r i e r ceux--c-
.;jans
le
rapport de 2,s & 4 r 5 ;
- le-> i m p o r t a n t e s r é p a r a t i o n s r e p r é s e n t a n t 7C II
)Ci + jij
[Ii
X
d
e
1 a p
i

r~~gU6
p e u v e n t ê t r e nécessai r e s pendan: 13::. 3e:!u;~
premiàres annees d’exploitation.
L” an8 yse d e s m o d e s d e c o n s t r u c t i o n d e 1 a p i f-~yui~ I:I~::- 1- 0.~
ilLi”v
1 ‘ensemb‘re
de
ses
défauts
réstll t e d e
1 ’ E4tjS,Fi?<;.e
.k?

2; t : _# L, ‘1. a f-k?
tra,,sVersa 1 e
i n t e r r.18 ( m e m b r u r e s e t v-v-anguas
:4B-2 ,-ii
zen La 1; i ves
Cl n t.
Bt6 f a i t e s p a r l e s p r o j e t s d e dBv~.l~;3~;em~:t
pour amél i .)rer- 1 e mode de construction.
Fat-m”’
Y e s nombr euses e m b a r c a t i ans d e s u b s t i t u t i or- rt:w!e! tles
iJ0l.i t.
-’ ’ .iinpcirtat;on o u 1 a réa1 i sat,ion a u Sénégaf a é t é +;f’nt et?,
.jg~.i~ez~ le’ Jes fa jtst:
en
l?Mt:ér i au
compas i te,
f i b r e je ver p c ! - -
!“&+ j Y’IE:
F:O? yes?&?!- ,
o n t m o n t r é d e s qua1 ,i t é s i3uscept.i 1: 1~15 $2
,- e 1; 3 1 1 *: t-
1 * intérgt tz!t d e susciter- u n e réactiot3 fw?Jc.at 7~+ .les
pê,k?ur s
TotiLzfois l e u r c o û t é l e v é , d e l ’ o r d r e d e 2 à. 5 ‘G)!‘;?;
l e prix d ’ u n e p i r o g u e t r a d i t i o n n e l l e d e m ê m e t a i l l e , ,L’ i’l qe
p o s e p a s de prclbléme
d ’ a m o r t i s s e m e n t c o m p t e t e n u d’ i.lk\\ cl:iv-Be
Je
v i e d ’ a u muins 15 a n s ,
r e n d s o n
açqti i si t, i on
qtic3:: i ment
j mp.;.ss i b i e
PL4 r
,-J n
pêcheur
art i sari
sans
1 e
C;)!?Cc\\4J ?- s
ii ’ 3i‘Jan i -3mes
de
cr’ éd i t .
En+zore
faudra i t-- i 1
q u e ccss ,:r éd i ts
p r 0 r (3 i e n ::, :Ane t r è s l o n g u e p é r i o d e d e r e m b o u r s e m e n t ,
d tir s ta.i,.
1’ i tltérêts t r é s b a s e t a d m e t t e n t 1 ‘ a b s e n c e p r e s q u e tot;a,le d e
Jar an-t, ,i es r é e l l e s a u t r e s q u e l e s b i e n s , o b j e t 3u c r é d i t
3 3 y
a,i Y ?Surs i 1 f a u d r a é v e n t u e l lement, un système de caut, i 4: ~7Y’ieme t?t
mutLie , A t r a v e r s l e s G I E .
Mkme d a n s c e C:#as e t c o m p t e t e n u d ’ u n t a u x
(j ’ i qp;-jy+<
rJs
1 ‘ordre de 75 ‘% pour des crédits égaux ou super ieuw. S 5
fvi 11 i o n s d e FCFA e t . d e 1 0 0 % a u d e s s u s ,
c e t t e sc~ltt:i~n :7ei flous
;~r*;i i r pav dei oi r Gtr-e r e c o m m a n d é e . D e p l u s F e l “e pr-cS?seflit.e d e s
i nc i dencar
e>. t ap&mement
d é f a v o r a b l e s
sur le
p? an
5:. g i; i a 1
,ILi.ic3qL;‘el le
cDrtdui I-ait B p r i v e r d ’ e m p l o i s u n gra!ld n o m b r e
4 ’ ür-t-i s a n s c o n s t r u c t e u r s .
@LE si2l.J : point, de vue de 1 ’ ind4rêt de 1 ‘Etat remplacer , dans
LJ I “,
s e c t e u r d’a&iviUé f o n c t i o n n a n t c o r r e c t e m e n t sur‘
‘e p l a n
,yles
i rives t i ssements
sans
son
concours,
u n m a t é r i e l
par UT:
illA t t-e
pr&entant
sertes
des
avantages
technique::
ma i s
.-iéct3ss i tarit sc!n i n t e r v e n t i o n p l e i n e d e r i s q u e s a u
II a il eau
d II
fi n9wemeri t , n e noc4s p a r a î t , gas u n e s o l u t i o n recommandak~e.
Eri otitre,
remp’lacer d e s p i r o g u e s c o n s t r u i t e s e n tjo1:;:, donc
dans
un
matér i au ci i spon i bl e
l o c a l e m e n t o u a u moirr+; 3ans l a
5,uus
t-kg ion
par
des
embarcat i ons
en
m a t i è r e
p! sst i que
e n t i è r e m e n t importde d ’ E u r o p e a v e c e n p l u s u n t a u x d e V~?E?U~T
a j o u t é e rkduit a u ntveau d e l a c o n s t r u c t i o n a u Sénkgk1 r’es,t
surement p a s d ’ a c t u a l i t é .
~a s.aL’le so:ution viab?e p o u r m o d e r n i s e r l a flc,tte d e p&;he
a r t i s a n a l e e t conouire à d e s a m é l i o r a t i o n s des’ c o n d i t i o n s de
tr alia j. 1 , d e skcurité e t d e s r e v e n u s d e s p ê c h e u r s app,st-aî !-, ~!ot-~c:
ceY le
qu ‘î
met
en
o e u v r e d e s
s o l u t i o n s
c o n d u i s a n t à
de
Proforjdes a m é l i~rat:.ions d e s e m b a r c a t i o n s t r a d i t i o n n e l le:..

96
OPERATION No2 : VALORISATION DES PRODUITS
DEBARQUES PAR LA PECHE ARTISANALE
l.- DESCRIPTION :
Cette $3pérat,i on v i s e l a zompréhensian d u m o d e d e f(,i-ma:.. 1::in
les p r i x ‘ l e l~ig :Je l a fili&re d e l a p ê c h e a r t i s a n a l e ai;qsy
que l e s r-nécanismes économYques e t s o c i a u x
qui
p e r m e t t e n t
1 ’ approvisionnement, des marchés ur-bai ns et ruTau.<: ddi pa,y s.
Troi c; actiorjs o n t : é t é i d e n t i f i é e s :
- suiw e t a n a l y s e d e s p r i x ,
.- etude d e ‘la c.ommercial isation d u p o i s s o n d e m e r dt3r‘8 lvs
Y ég 1 ans i ntér i cures du Sénégal ,
_ é t u d e d e l a disponibilïté e n g l a c e a u S é n é g a l ,
2.- RESULTATS OBTENUS EN 1992 :
2.1 S u i v i e t a n a l y s e d e s Dr-ix
f;fattY~
act’i on rnenée en
r o u t i n e d e p u i s 1 9 8 1 a pet.mis d e
:.onst i tuar
des
f-chiers d e
p r i x a u
p r o d u c t e u r
davis
l e s
pr i w i paux c e n t r e s
de débarquement du 1 i ttoral sénkgal2i s . :,a
b a n q u e de
données
é c o n o m i q u e s e t s o c i a l e s
sur la
péc:be
art. i sanal e sénégal si se,
i n d i s p e n s a b l e s à 1 ‘Adm7nistr.a~ ic:n de:5
pêches
a3nsi
qu’aux
s t r - u c t u r e s
d e d é v e l o p p e m e n t
41:
a u :*:
Inkestisseurs,
e s t
a1 i m e n t é e à
partir de
la
mi:se
à
j r,-- kJ y-
régul i ère de ce:; f i c h i e r s d e d o n n é e s .
2,2. E t u d e (de 1-3. c o m m e r c i a l i s a t i o n d u o o i s s o n del=!
i$!
tr-avai 1 a p o r t é e s s e n t i e l lement s u r
1 ’ a1731 4 se
Qes
pr amiers
résultatE. d e 1 ‘ é t u d e d e ? a commercial isat.il.w: :Ju
~O:SSO~ d e m e r d a n s l e s r é g i o n s i n t é r i e u r e s d-r S4négal
e f f e c t u é e e n t r e m a r s 1 9 8 6 e r m a r s 1 9 8 7 .
L s s pr incipaux
r é s u l t a t s o b t e n u s d u r a n t 1 ‘ a n n é e
lc:92 a u
Lr-avers
de
ces
deux
a c t i o n s d e
recherche
,czt:ci;rw?nt
es~enZie?Iement l a f o r m a t i o n d e s p r i x d u p o i s s o n .
L e s
+ ich-iers
s t a t i s t i q u e s
d i s p o n i b l e s
four :I .i 2iser.t
d e s
i tli’ormati a2ns
r e l a t i v e s
au,&.
p r i x
mensuels
des
prit-,c9pafes
~?spè”es
débarquées
e t commerc i a l i s é e s d a n s l e s cen~.res d e
p ê c h e les p l u s
impoctants (Mbour, J o a l , K a y a r , Saillt-l.ou-;s e t ,
Harln) .
La s é r i e c o n c e r n e p l u s d e 7 0 e s p è c e s pour 1 a p4t-i ode
alfanL $Je 1981 à 1 9 9 2 .
P o u r l e marche d e g r o s d u pc,issor! à
Dakar, Q Gueui e Tapée 11 ,
l e s p r i x m e n s u e l s d e g r o s e t , de Aétai 1
d’une v-nataine d ’ e s p è c e s s o n t d i s p o n i b l e s e n t r e 1981 e+; 198%3.
A u delà d e l ’ u t i l i s a t i o n d e c e s p r i x p o u r déterwiner lcc
v& leur. d e 1 a p r o d u c t i o n d é b a r q u é e p a r
l a p ê c h e a r t i s a n a l e e t
dorlc l e s r e v e n u s d e s p ê c h e u r s , u n e prem.ière a n a l ,SE 3 r+tÉ!

97
f~ffectuée sur- 1s s é r i e d e d o n n é e s d i s p o n i b l e s . DEUX Fi:‘,4!m+ur1ss
e s s e n t i e l s p e u v e n t Btre m i s e n é v i d e n c e s u r l a fc!rnat,.o’\\ d e s
pri y d e s p r o d u i t s h a l i e u t i q u e s .
‘1 1 Les_conditions d e f o r m a t i o n d e s p r i x
LE! msrché d:l plzisson couistitue u n m a r c h é concurren!,ier S>u
d e m a n d e u r s e t
o f f r e u r s
peuvent
e x e r c e r
des
e f f El t. :ij
de
:Jon1~lnati~2n éccrnomique s u r l e u r s p a r t e n a i r e s 03mmerr:i ES~:,, I On
p e u t s e
demande? s i
1 es tond i t i ons
” i déal es“
de
: a for-mat. i on
d e s p r i x s u r u n t e l m a r c h é s o n t r e s p e c t é e s o u n o n .
-_ Atomoc-ité d u marchk ( g r a n d n o m b r e d ’ o f f r e u r s et cie
:Jemandeu p,ç 1 :
d a n s l e s grafids c e n t r e s d e d é b a r q u e m e n t - aiiisi
crut? d a n s lzs marshss u r b a i n s c e t t e c o n d i t i o n e s t respe;,;tée) à
1 ’ e,d:çept ,i on
de
quelques
fi 1 iéres
t r è s
spéc i fi qJes
( céphal opodes ,
SOleS,
l a n g o u s t e s )
c o n t r ô l é e s
par
que 1 ques
i nterméd 7 a i res
opérant
s o u v e n t p o u r
le compte
d” “‘n~&~~.tries
d ’ e,r.pcsr tat .i on .
P a r c o n t r e l a s i t u a t i o n e s t t r è s cii?~“&rs:-~te
ians l e s p e t i t s c e n t r e s d e d é b a r q u e m e n t e t l e s zones en;‘Iau&es
!:omme
la Casamanw
o ù l e s c o m m e r ç a n t s s o n t beauc13uç moirs
r7obreux
e t
Sor?t
donc
en
m e s u r e d e
p r o f i t e r
de
t-en tes
d ’ 0: i gopsosje S
Par
ai 1 leurs
l ’ e x i s t e n c e d e
CjUEiSY -iI.)r’t~-3t,S
-!‘appI’ov
4
is ionnemert.
e n t r e P r o d u c : t e u r s e t commeryants r--!me2: er‘
cause I
cia:is
une
C*ertaine
mesure,
l a l i b e r t é d e
;:,hc i :<
Icies
partenai res commerc. i aux.
- Transpar@r2ce d u m a r c h é :
+J n
marché
n ’ e s t
t,ée 1 l ement
r.ottcurrent i el
que
E, i
o f f r e u r s
e t d e m a n d e u r s dsposerrt d ’ un
.dCCéS
éqb 1 val erit
4
l ’ i n f o r m a t i o n .
D a n s l a r é a l i t é
c e t t e
sitdatior) e s t l o i n d ’ ê t r e r e m p l i e .
L e s p ê c h e u r s 71 ’ U-I+; qu ’ tine
1 déc tt-è,s
impar”ai te du pri > du poisson sur 1 es marché:, et. 1 es
::ommef~çants en
p r o f i t e n t Uarfois
pour
renogociet- ? 3
p t- i :4
d ’ achat
lors d e
transactions “A t e r m e ” e n
pretext ,ar:t d e
mau-da i ses c o n d i t i o n s d ’ é c o u l e m e n t . P a r a i l l e u r s les rtwdes d e
v e n t e e t d e n é g o c i a t i o n

commerçiales n e s o n t p a s frot~ices B
dorv~er ~1 ors d e t r a n s p a r e n c e à l a f o r m a t i o n d e s pri>. Vl~~11X--!~i
se
&gocient de gré
h gré
l e p l u s s o u v e n t
Sa?lS
i-é%21 je
eonf rontat ion d ’ un grand nombre d ’ off reurs et de damandeurs .
Vec.i s ’ e x p l i q u e p a r - l a n é c e s s i t é p o u r l e p r o d u c t e u r d e \\,*enclr-e
sçw psi cson d&s s o n r e t o u r d e p ê c h e e t r e n f o r c e éSg+demment. l e
pouvoi r d e négociation d e s a c h e t e u r s . C e s d e r n i e r s c h e r zhent. à
ma i n ten ‘7 r
c e 2;
tond i t i ons
c o m m e l e
m o n t r e n t
162s
échecs
suc!:esifs d e c r é a t i o n d e c‘;riée a u p o r t d e Pakar f 1 e élus
soci.dent 1 e p o i s s o n n ’ e s t p a s p e s é m a i s v e n d u p a r t a s , pan? e u - s .
“Lai sses,
i n d i v i d u s ,
chaque
p a r t e n a i r e
devant
est3 mer
1 a
qlJiarî t -f té )
l a c o m p o s i t i o n s p é c i f i q u e e t l a quaJit& d e s l(ttz.
- A b s e n c e d e
“ b a r r i è r e s à l ’ e n t r é e ” ’ d a n s l e sec;ter.4t- ‘Oa
tter;tie d e n o u v e a u x a.gents n e d o i t p a s ê t r e e n t r a v é e y~!r d e s
bar.riAres dis(,:r i mi natoi r e s p e r m e t t a n t a u x
i ntermédi ai +es
?J@,j ?J
et4 p i ac8 d e m a i n t e n i r leurs p r o f i t s à d e s riveau:< ~?E?c&.
cette
c.wdi t i ori
e s t
r e s p e c t é e e n
p a r t i e d a n s l BS !dr.ar;dS
c e n t r e s d e d é b a r q u e m e n t OI>
a f f l u e n t ,
durant
la sais31-! d
e
pêche Y
d e n o m b r - e u > c o m m e r ç a n t s o r i g i n a i r e s d e
1 ’ .3nt.éi it;ti:. 3ti
pays.
pal”
çc>nt e
1 ‘ e x i s t e n c e d e
s o l i d a r i t é s
i n t ra--
cornunauta-r res,
s o u v e n t f o r t e s d a n s l a p ê c h e , p e u t 4t;re :IX:
~;or~t.rainte p o u r l e s nouveau4 a r r i v a n t s q u i n e bénéfic-ielV3t ~jas
d e 1 i e n s p r é a l a b l e s a v e c l e s p ê c h e u r s .

98
21 L e s srincioales caract,éristiaues d e l a formar.irn J&E
p r i x
Les
pr.ix
il u
débarquement
sont
caractéris&s
p: r
01 r7e
i natî.abi 1 i t& temporel le ( f 1 uctuations à court et rno;ierTG tr3rm~:i ) I
des
var i at i ans
s p a t i a l e s e t
a u x d i f f é r e n t s t;;veatix cie 1~.
“Fil’lèr-e du poisson.
Four ur-;e m ê m e e s p è c e o n p e u t o b s e r v e r d e s f luctuat. I ~~1::. <le
1 ‘ o r d r e d e 500 % e n t r e l e d é b u t e t 1 a f i n d e s d é b a r q u e m e n t s
d e s p i r o g u e s .
Ce phénomène ref 1 ète 1 a capaci té d’ achat : i m-i t4e
des
commet-çants
( c o n t r a i n t e p a r l a c a p a c i t é d e char ge .Jes
v é h i c u l e s ) »
Lc rsgue
l e s d é b a r q u e m e n t s s o n t t r è s a b o n d a n t s > SE:~ !E? 1 a
~rawfortnatior: a r t i s a n a l e p e r m e t u n e r é g u l a t i o n d e s fr? “:, d3rls
{es 1 i m i t e s
p e r m i s e s p a r lh d i m e n s i o n d e s a i r e s d e st$chalJe.
L ’ amp-1 eu *
d e s c h u t e s d e p r i x p e u t c o n d u i r e l e s pêcbr@iJrs &
r e j e t e r l e u r s p r i s e s e n m e r ,
comme ce fut 1 e cas en 1 ,985 3tir
l a P e t i t e C ô t e .
C e t t e f l e x i b i l i t é é l e v é e d e s p r i x ;?n ca:3 d e
p l é t h o r e d e p o i s s o n e s t s o u r c e d’,incertitude p o u r l e s v-eveb?;is
q u o t i d i e n s d e s p ê c h e u r s .
L e s variati*w\\s s a i s o n n i è r e s , é g a l e m e n t import,ante:~:, 8,2int:
11 ées aux
r y t h m e s d e 1 ‘ o f f r e ( f l u c t u a t i o n s d ’ a b o n d a n c e 3es
atl:CkS, m i g r a t i o n s d e pêche) e t d e 1 a d e m a n d e ( raient. j :;rems*it
zie 1 a
t ransf ormat 5 on
en
h 1 verrrage,
i m p a c t d e l a t;riiiVe d e
l ’ a r a c h i d e s u r l a d e m a n d e r u r a l e ) .
L e u r i m p a c t e s t c e p e n d a n t
mc -i tidre f
t:l 1 es-, c o r r e s p o n d e n t à u n r é é q u i 1 i b r a g e d u nr;:;t-,zh& ;
l e u r éct-el l e d a n s le t e m p s a i n s i q u e l e u r r&pétI ti\\i%: rre
::réenY pas d’ i nc;ert, i i;ude majeure pour les agents écorwmV~q:..zs,
Le
f a c t e u r
s p a t i a l
pèse
également
lourdement
ijUr
‘1 a
fa: rnation des pr ix ;
l a d i s p e r s i o n d e s p o i n t s d e débar~\\~~ement
#*t, 1 a c o n c e n t r a t i o n d e 1 a d e m a n d e d a n s l e s granda m a t - c h &
ilrUail’ls e x p l i q u e n t q u e l e s p l a g e s l e s p l u s prachec: des grand.s
-entres d e c o n s o m m a t i o n Prof+itent d e p r i x p l u s é l e v é s .
A 4 ris i
165 s a r d i ne1 l e s débarq&es à H a n n ( D a k a r ) s o n t d e u *. -‘I tr-oi s
fo.is p l u s chère5 q u e ce1 l e s m i s e s à t e r r e à Joal (situ B 130
km ~11-1s au sud) ,
LC?S
p r i x
sur
l e s
marchés
tonnai ssent
ég3.i ement
ci’ i:npc,rtarites L*ariations.
D e s d i f f é r e n c e s
n o t a b l e s ex^stent
ilntre e s p è c e s ,
c e q u i
p e r m e t d e d i s t i n g u e r a i s é m e n t adelques
groupes homogènes.
A D a k a r ,
l e s p e t i t s p é l a g i q u e s ci9tiers
V$a 1 ent
en
m o y e n n e 1 1 0 FCFA/Kg,
l e s m é r o u s 620
FCF, A :
?E%S
scianidés ( c a p i t a i n e s d e m e r ,
courbines 1
ESO
i’CF4,
7; es
spari dés ( pagre:;, pageots j 3 5 0 F C F A e t l e s p o m a d a s y d é s ( c a r p e s
b7 anches ) 330 FCFA.
C e t t e s t r a t i f i c a t i o n d e s p r i x p a r gro~tpes
,d ’ espèces
se
r e t r o u v e , à u n
f a c t e u r
d ’ é c h e l l e pri\\s. C;V
l ’ e n s e m b l e des 12 m a r c h é s u r b a i n s d e l ’ i n t é r i e u r suiv,is,
Par
cuntre d e s d i f f é r e n c e s
i m p o r t a n t e s
exi atent
ei’,f; i-e
maY thés.
E l l e s s o n t e x p l i q u é e s e n p a r t i e p a r l e s C;&L:3 d e
comme r-c i a1 i sat i on.
A t i t r e d ’ e x e m p l e ,
l e p r i x m o y e n pl:snd&ré
d e s p é l a g i q u e s c6ziers dans
‘i es
march&
pri ne i paux.
&” la
rég,ion d e S a i nt--Lc’u-is prése:rte un g r a d i e n t croi ssarit cwt.i nu
au fur et
à m e s u r e q u e l a d i s t a n c e à l a c ô t e a u g m e n t e = A
Richard Trjl 1 ,
i l s ’ é l è v e à ? 1 7 FCFA/Kg p o u r p a s s e r & 3;)9 rC:FA
a
Ba.ke “!
(60’3
krn à
1”ec;t d e
Dakar ) =
sur-
1 e s
milY~C héS

99
i n t e r m é d i a i r e s d u c i r c u i t ( P o d o r e t Matam), il est a ?;;:3 F;:~A
e t 2 4 6 FCFA/Kg.
Rous avons p u d&zomposet- l e p r i x f i na1 a u consommar;.eJr 2n
r e v en 11 s
e5 m a r g e s
b r u t e s d e s p r o d u c t e u r s e t i nt-urmédi ai r-es,
P o u r l a :;ardinel?e r o n d e i 1 a p p a r a î t q u e l e producteL$r ;.~r,;o it
en muyenw 27 Z d u p r i x f i na1 .
C e t t e p r o p o r t i o n e s t fimriable
se 1 I:,tl
1 es marches e t t e n d & déc,roître l o r s q u e l e pr3isron e s t
rendu 1 o i r de 1 a c&te :
e l l e n ’ e s t p l u s q u e d e 13 ‘36 ;i Bakel
cot’l’tre 36 % à ‘Thiès. A 1 ‘ i n v e r s e ,
1 a part du pri x .f i ra? .a1 7 ;Int
,~ur, détai 1 lants e s t e n m o y e n n e d e 3 8 % e t a u g m e n t e ->UT l a s
mar:;h& 1 es p‘ius eloignés.
L a p a r t a1 l a n t a u x mareyebr5 e s t
ajonc ‘en m o y e n n e d e 3 5 %. C e s
c h i f f r e s o n t é t é estim&s poadr-
l’espece l a p l u s a b o n d a n t e s u r l e s m a r c h é s e t d o n t les’ çoiits
d e produc.t,ion s o n t p e u é l e v é s ( s a r d i n e 1 l e ) .
L e s résu “1 tntr s”3nt
dif,Feren:s p o u r l e s e s p è c e s d é m e r s a l e s c o m m e l e s mérou:: oQ ia
proporti,on d
u

pri>, f i n a l a1 l a n t a u p r o d u c t e u r p r i m a i r e e s t
p l u s i m p o r t a n t e ,
P o u r teni r (.;ompte d e s t e n d a n c e s à m o y e n t e r m e , ro1.1;; a;xocis
calcule l e s p r i x e n f r a n c s c o n s t a n t s ( a n n é e d e réference
1990!,

ce
quï
a
p e r m i s d e
supprimer
1’irifluet:ca
ûle
1’ i n f l a t i o n .
Les r é s u l t a t s m o n t r e n t q u e , malgr& 1’amp:eus d e
l a
v a r i a b i l i t é ,
l e s
p r i x
c o n s t a n t s s e
mai nti ennent
:7 u
:,onna i sser& même un l é g e r t a u x d e c r o i s s a n c e . P a r exsmp le pour
l

a
periode 1978-1986,
l e s t a u x a n n u e l s d’accrois~~emerlt. isr:
f r a n c s c o n s t a n t s p o u r l e s sardinelles, s ’ é l è v e n t & 1 ,e: Rt oour
Idbour e t a 0,75 % p o u r J o a l .
-*
3 .3 E t u d e d e l a d i s p o n i b i l i t é e n gl a c e a u Sénésa~
U n e d e s c.onclusions d e s t r a v a u x m e n é s j u s q u ’ i c i s,j! l a
p ê c h e a r t i s a n a l e e s t q u e l a p r i n c i p a l e c o n t r a i n t e a u nideau d u
sys terne d-e d i s t r i b u t i o n e s t c o n s t i t u é e p a r l a f a i b l e ,qual i t é
oes p r o d u i t s o f f e r t s a u x
consommateurs.
L e s techn i qties d e
corrd i-ti onnement
e t
d e m a n i p u l a t i o n ,
1’ état
déploraic~le
des
marchés
expl lquent
c e t t e
qua1 i té
moyenne
des
~~~cx,?LI i 423
ha1 i e u t i q u e s .
Ces def iciences o n t é t é à 1 ‘ o r i g i n e d e l a m i s e cri F:la~e
d ’ i n f r a s t r u c t u r e s d e
f r o i d l e
l o n g d u
1 ittors1 et à
l’ititerieur d u p a y s .
F o r c e tzst d e c o n s t a t e r q u e 1 a pl~oart de
(“” e 5
c o m p l e x e s f r i g o r i f i q u e s é p r o u v e n t d ’ é n o r m e s diff’i:cultés
pour
amél iorer
1 a
qua1 i té
des
p r o d u i t s
debarqGs
et
trommerc i a 1 i sés .
L”approvisionnement
r é g u l i e r e n
tg 1 ace
aE?s
p ê c h e u r s e t commet-Gants s e m b l e n e p a s ê t r e a s s u r e .
F a c e .2 c e s p r o b l è m e s ,
& 1 a p r é o c c u p a t i o n constante d e s
a c t e u r s d e 1;3 f i l i è r e p ê c h e a r t i s a n a l e e t a u s:>ut*ai! d e
~8 rta 7 ns
g r o u p e m e n t s d e s e d o t e r d e f a b r i q u e s d e g’f ,.sc.e I i 1
s’a~~èr-e necessa.ire p o u r l e D é v e l o p p e m e n t d e f a i r e u r
t. i - a.;? de
l a chaîne d e f r o i d e x i s t a n t e a u S é n é g a l . C”est d a n s cs c a d r e
q u e s e s i t u e l e present t r a v a i l .
le ciagnost,ic ge l a chaine d e f r o i d a u S é n é g a l a pt,r-t& :r>ur
a! * erTslembl e des u s i n e s e t f a b r i q u e s d e g l a c e opératiwwe’es e t
e n projet. Il s ’ a g i t d e s t r u c t u r e s g é r é e s p a r la !SERAS (3

r:err t res
de
mareyage et 5
complexes
f r i g o r i f i q u e s 1,
de
str-uctur es
pub1 iques g é r é e s p a r
1 ‘ E t a t ( c e n t r e d e p&:he d e
E4i;3si r - a h e-t m a r c h é c e n t r a l a u p o i s s o n ) o u p a r d e s ori~rn~rteur‘s

100
,
pr l Y@S
(. 6
camp 1 exes
f r i g o r i f i q u e s ) ,
d ’ u s i n e s
<te
g 3 i .: e
appar tenan t
à
d e s p r i v é s (ii)),
d ’ us i nes
de
tu-a 7 ?,ercar!t
JE!
p o i s s o n (9 ) e t d e p r o j e t s e n c o u r s ( 3 ) .
L-ci çonfrontütion d e l a Jisponibilité e n glace a,.< ;)es;;i:7s
e x p r imés par
?es d i f f é r e n t s a c t e u r s a p e r m i s d e form~,;ler :Jri
cet ta-; fJ
n o m b r e d e
r e c o m m a n d a t i o n s a u
Déve? oppement
:3u r
‘1 ‘tipportura i t é d e morlter d e n o u v e l l e s f a b r i q u e s d e glac,e ,,
Lt:s
i rz3tal 1 üt i cJi?<j
d e f r o i d a c t u e l l e m e n t f o n c t i o n n e 112;; c”u
Sén+gal r i e s o n t p a s t o u t e s 1 i é e s a u s e c t e u r d e l a p ê c h e
Eï les
sQi,jr
i n é g a l e m e n t r é p a r t i e s d a n s ? e s r é g i o n s . I l e x i s t e u n 7et
déséquil ibre e n t r e l a f o r t e c a p a c i t é d e fabt-icat.iot-I l e
j t:: t> q :J u
l i t t o r a l m a r i t i m e e t l ’ i n t é r i e u r d u p a y s .
Cependant l e S é n é g a l s e m b l e b i e n l o t i e n i n f rastrucr?1res de
f Y :3 b d , criaque r é g i o n d i s p o s e a u m o i n s d ’ u n e fabriqine d e ~la~ze.
D a n s ‘ l a p l u p a r t d e s cass l a p r o d u c t i o n d e g l a c e r;onst.ittie :a
*lr incipale
a c t i v i t é b i e n q u e
c e r t a i n e s s e
s o i e n t o r ienté~es
ver-s l a v e n t e d e p o i s s o n e t l e s t o c k a g e s o u s f r o i d d e &nr&s
p é r i s s a b l e s .

Dans 1 ‘ensemble,
l a prod\\Action r é e l l e d e g l a c e ect Aci, ‘i‘zin
i n f é r i e u r e a u
p a t e n t i e l
i n s t a l l é
f a u t e
d’une
,Wr~aride
.;ignificative.
Rares
sont
l e s c o m p l e x e s frigorif.iquas
qui
ilt~ r i v e n t 3 d é g a g e r s u f f i s a m m e n t d e r e c e t t e s p o u r couvri r l e s
co&ts
d’e:<ploitation ( n o t a m m e n t l e s d é p e n s e s énergét iques.
C:es p r o t l é m e s d e
rentabi 1 i t é s o n t é g a l e m e n t 1 i é s au):
par-ines
assez f r é q u e n t e s c o n s é c u t i v e s à l a v é t u s t é d u matéri+ da.ns
c e r t a i n s c a s e
P a r a i 1 ?eurs
‘1 ‘ u t i l i s a t i o n d ’ u n i t é s d e f r o i d
2x ! ga et-te
c’est i :on
r i g o u r e u s e d e s i n s t a l l a t i o n s ,
une pr i se en ~::harge
LOT !-ecte d e s a m o r t i s s e m e n t s d e s 7 nf rastructures e t der; f ,-a! s
de f onct i onnement.
A u t a n t d ’ é l é m e n t s q u ’ i 1 f a u d r a pe~~ire e n
c o m p t e d a n s 1 a d é t e r m i n a t i o n d u s e u i 1 d e r e r t a b - i 1 i t a . ‘ f o u t
manquement

n e f e r a q u e p r é c i p i t e r l a f a i l l i t e :de l’un-!te
i n d u s t r i e l l e . C e l a a é t é l e c a s d e l a p l u p a r t d e s fabr-!ques d e
g ? ace

i7stal lées Ç;i
1 ‘ i n t e r i e u r d u p a y s e t confi&es à d e s
partiizuliers dépourvus d e t o u t e n o t i o n d e g e s t i o n . D e s l o r s o n
neLit s e d e m a n d e r c3i
l e s p ê c h e u r s e t m a r e y e u r s , s u f f 1 s a m m e n t
QCXtip5S
par
Y eurs
a c t i v i t é s d e
pêche et de
commerce,
d sposeroilt d u t e m p s e t d e s c a p a c i t e s t e c h n i q u e s nécessai t - e s
p o u r gér,er d e t e l l e s s t r u c t u r e s . S i l e b e s o i n d e m o n t e r d e
n o u v e l l e s f a b r i q u e s
d e g l a c e p o u r c e s o p é r a t e u r s &onom-lques
s e j u s t i f i a i t ,
i l s e r a i t preférable d e l e s r e g r o u p e r caris d e s
soc i étés, a n o n y m e s a v e c d e s p r o m o t e u r s p r i v é s o u de:; r! i n”/ 3més.
d e l’Enseignement S u p é r i e u r
( “ m a î t r i s a r d s ” e n gest. QI.) Fat-
exemp 1 e )
s u s c e p t i b l e s d ’ a p p o r t e r
1 ‘ a n i m a t i o n et 1 ‘exk:éa- ience
s o u h a i t é e s a u s e i n d e c e s e n t i t é s .
Au
SAnegal i 1
e x i s t e
une
n e t t e
corrélat ior.
B n t r e
eff’icience d e s
i n f r a s t r u c t u r e s d e f r o i d e t . daspon-!bi lit.6 er
(~-1 i sson ,
d ’ où
1 ’ importance
de
1 a
1 ocal i sat i on
géograpti i que.
f3: e f f e t , ,
l ’ e s s e n t i e l d e l a g l a c e p r o d u i t e h o r s d e D a k a r e s t
-4endue d a n s 1 a z o n e Thies S u d ( M b o u r e t J o a l p r i n c i p a l ement)
qu ;
r e p r é s e n t e 6 0 % d e s d é b a r q u e m e n t s t o t a u x d e
‘i il pêc!le
a r t i s a n a l - m a r i t i m e s é n é g a l a i s e . E n
conséquence 1 e
inoix d u
1 ieu d’:mplantation d e t o u t e n o u v e l l e f a b r i q u e d e g l a c e de\\d”r-a.
&t,:,é li4e a u x poten:ialités d e d é v e l o p p e m e n t d e 1.3 pê<.he d a n s
ceZ;te zone.

Le dlagnostie montre cla?rement que la chaltie
j ,~~~~-A~ i ci~:e
~+st. nettement sous-~utilis4e faute de demande
,.("J~~~~é:,~U~.~"f c$. :)p*
glace et de services de stockage. En 1991, ces fabrique:. CI+!% g
f3 e 1 ~7 e
uti 'i-4 la moitié de leur-s potentialit4s.
i:n *.t.;II 1 f$'es
d'er1tt.e 8 1 les ont
arrêté
systématiquement toute pr~~l~:t-(ai-i,
(; ' e,st. le CifiS de Matam, ou tr-ava i 1 lent seulement sur- z:~fliman& II
Dar: t. lec
~;ot~di!;/or~s actuelles d'exploitation,
1 ' ./ rnF 1 aitta t i c:rr
de
wuvel ;es
witijs de fraid ri 1"intérieur du pafs r-le ::.e
justifie nullement.
Stir- *e ?~~tT;oral, Rufisque, Hann et Soumbédioune CC 13s ~;i f, ~a,-~t.
les seuls points de dbbarquement susceptibles d'al::ctie+ 'li- -i-b
.ie
IloL~Lie 1 le:; infrastructures de froid.
La mise 80 pl 9c+: dc's 2
fabt-ique.3 de glace pourrait contribuer efficacement à ;::mb:ar
le 3éfic: Et épisodiquement oby5ervé dans la région de Dilkw-.
Une ac4Cre alter-native consisterait à installer- des dépSt
dan:, c,es t t-0 i s 70calités pour recueillir l'excédeni, c:'~:~'ft-~~ ije
j:lac~e des autres rBgions. Ceci permettra une ut.iJ iszt-i 9ri pJ -48
:,.at,* j cmne 1 1 t-3
des
infrastructures
d e f r o i d déjà e,r i:::“;ai~t!~s.
,Zependan t 'les prix pratiqués à Dakar doivent ternir compte 3~
sur t;,cGt E i é a u 5ransport de la glace provenant de !':ntdri~i~#.,
,e JUi ~-l'est pas évident compte tenu de la concur'rrerrrze
,d i Ve
:>Ut
'1 (2 tnar !:hé . Les possibilités pour les véhicules de b-amener
=iir ~~OSSO~~ au retour sont trés limitées en raison des Feiblas
quaftt-i té:; cl i spon i bl es en petits pélagiques côtiers,
+:?$;p&c;,?s
essentiellement accessibles aux populations de l'intclrieul;'..

OPERATION No3 : ECONOMIE DE LA
PECHE INDUSTRIELLE
t.- DESCRIPTION :
Cette
o p é r a t i o n s u r l ’ é c o n o m i e d e l a p ê c h e
: nd u 3 t; r e 1 Y e a
c o m p o r t é d e u x a c t i o n s :
- étL.,de d e s d i f f é r e n t e s stt-at6gies d e p ê c h e d e s chai it:+w
.‘I anal y se de 1 ’ 1 mpact de 1 a f 1 otte CEE dans 1 ’ &::~~XII ie
sénégal a; se.
2.- RESULTATS OBTENUS EN 1992 :
,J.*. E t u d e d e s d i f f é r e n t e s stratécries d e s chalutier::!
C’obgeLtif d e c e t r a v a i e s t d o u b l e :
-’ d é g a g e r s u r une p é r i o d e d e p ê c h e d e 1 ‘ o r d r e de 113 AI~S ‘1 ,B.S
stu-dtégies d e peche d e s d i f f é r e n t s t y p e s d e m é t i e r s au %négal
f chalutiars

crevettiers e
t
p o i s s o n n i e r s d e p ê c h e f:~a,i~nf?e,
~zhalut:~iers c r e v e t t i e r s e t p o i s s o n n i e r s c o n g é l a t e u r s t
_,
rec:onnaTtre en fonct-îcin d e c e s s t r a t é g i e s
1 ’ Imp IV t.3r~,e
porldii,ral e d e s p r i s e s p a r e s p è c e o u g r o u p e s d ’ e s p è c e : + <;t <ei;r
bia71-sur konomiqw g l o b a l e .
ies stntisti q u e s o n t é t é c o l lectées e t l e u r trai tem+nt +5:t,
tin \\r’t.!e pour d i f f é r e n c i e r l e s diffbrentes strat4gies.
L--
.2. E v a l u a t i o n d e l’imoact d e l a f l o t t e C E E
i..‘ex$,er~~siot~ & 200 m i l l e s d e l a J u r i d i c t i o n r,atiora’s.s zfC,e
3.
ia pl:Apart d e s p a y s côt3ers d e n o u v e l l e s possiS;l :t& rie
dételopper- l e u r : ;
pgcheries e t d e n o u v e l l e s responsabi : j SC-~ ;
z hayw p.3~ s é t a n t ‘libre d ’ e x p l o i t e r l e s ressourc,es V-:vant:es 314
lar ge d e s e s têtes CICI m i e u x d e s e s c a p a c i t é s e t d e 1 ’ I ukir$t

r7at i onal f
Beau;,wp d e pay’s af r i ca,i ns 0% i e r s n e 3i sposér-it
f:ac jes
..; a p .i t a u in: t r è s i m p o r t a n t s q u ’ e x i g e le d é v e l o p p e m e n t d’un&? pêzkie
indutitrie1 le

r e n t a b l e .
Ceux
qui ne
sont
pas
e lï
n-es Jr e
I; * e;<p‘! oi ter=
toutes o
u
i;ertai ries
de
l e u r s
1~e:3,3~:iirces
ha’ a; eu t.i ques
r,herchent à t i r e r l e m a x i m u m d e
béiJ&f + CI$$E
e n
auturï sa:?t
! ‘accès
d e l e u r Z o n e E c o n a m i y u e Exclus ‘:ve 3 3es
.Fltzttes &tr-angeres.
z’est le c a s é g a l e m e n t d e s p a y s a ,‘ar-~‘t~ 3u
2,ue i qbes
expér i ences
n a t i o n a l e s
mal heureuses
d ’ n ,cf :J 11; t r i a -.
1isat:on d e l e u r s pkzheries.
C ’ e s t ziinsi q u e l e s p a y s af r-i cai ns ont adopté une pc3 1 -i t s J:IE?
r;ie
zoocess i on de 1 i cences,
liée é g a l e m e n t à d e s traditizns d e
dei si nage.

L e s a c c o r d s d e p ê c h e s i g n e s p a r l e S é n é g a l dc+p.& iE
‘:j i j [“t
axess i ora
à 1 ’ 1 r i d é p e n d a n c e p e u v e n t ê t r e regroiip4.s er: IY,“:I ‘s
grat>des catégor i e s :
-. açc.o:-ds d e rbc.iproc it& a v e c
l e s p a y s v::>isins ( ~.ianb’~e,
i;u i riee Bissau,
C a p - V e r t e t . Mauri tanie) er? r a i s o n d e s ~;%~ks
pac. kagés I
d e la m i g r a t i o n
des e s p è c e s e t d e s peel~eu~-:: .
;.e
pr-irlcrpe de
1 ’ accès
réci praque
ElUX
r e s s o u r c e s
“la 1 i e,It, i ques
presente:2 ulans
les
eaux
s o u s - j u r i d i c t i o n d e s
deux ~?,y!:: cs::t
souvent tje règ 1 e ;
- ~,:.:onventi o n s s a n s p r o t o c o l e a v e c 1 ’ e x U R S S e t . 1 e Ni ;jér :2 ;
. a c c o r d s d e wntrepart i e d e p r e m i è r e g é n é r a t i o n ,’ a-rat:~.z+~,
E s p a g n e , Pologna e t I t a l i e j
e t d e d e u x i è m e g é n é r a ? ic!r,
i CEE
depu: s 1.379 e t ,.Japon e n 1 9 9 1 ) . L ’ i nterêt et les motivat. ii-:n5 de
ces
a c c o r d s s e
j u s t i f i e n t , e n
sus de
compensat 3 i3t-s
5: i p’;hn(: j & -es ,
ya.r
d%S
avantages
commerciaux,
tec:r4n i ques
e t
SC ietltif iques.
Ces
accords
concernent
é g a l e m e n t d e s
Etats
;ôt 3er.s af’r jcaji7s
zomme l a C ô t e d ’ I v o i r e d o n t ?es t e:;:;c:urr,es
mar i ti met;
sont.
i n s u f f i s a n t e s p o u r f a i r e f a c e a “($3 .iemande
l o c a l e d e p o i s s o n s .
E n g é n é r a l c h a q u e a c c o r d d e p ê c h e s i g n e a v e c 1 a CE!‘! a ~JW
LZUt-&
d e d e u x a n s e t c o m p r e n d t r o i s é l é m e n t s princ7pûu:x. I
1’ accès
des
bateaux
e u r o p é e n s à l a
ZEE
Sénégal 0 i se
à
l ’ i n t é r i e u r d e c e r t a i n e s l i m i t e s ,
une
composante
f i ndrlc i ère
‘./er sec d i rectement p a r
1 a Communauté ( paiement d ’ uu orw3tant;
f5rfa.i t a i re a u T r é s o r Pub1 ic,) e t u n e r e d e v a n c e armator iale or:
fonction d u 748 ( c a s d e s c h a l u t i e r s ) o u d e s c a p t u r e s l :.:a~ das
t h o n i e r s ) .

L ‘objectif de ce
travai 1
é t a i t d e
détermi rie!
7a
contr i but i on
de
Les
a c c o r d s d e
pêche
avec: 1 (9
,: EI E
au
d é v e l o p p e m e n t é c o n o m i q u e e t s o c i a l d u S é n é g a l ; i ‘? 5’ :Igil.t, d e
m e s u r e r ei;
d ’ a n a l y s e r ,
le.3
b é n é f i c e s
économi qcJec.
,Il&! le
S é n é g a l t i r e d e l ’ e x p l o i t a t i o n d e s a Z E E p a r l a flc.ttil!i- ,:EE
airsi q u e l e s d é p e n s e s e f f e c t u é e s p a r 1’Etat.
Pour
whacune d e s c i n q categor i e s d ’ a g e n t s &;o+~x!~ ques
cor~izernés
p a r l ’ a c t i v i t é d e l a f l o t t e é t r a n g è r e d’amctn: e n
aval
(les
u n i t é s d e p ê c h e ,
l e s i n t e r m é d i a i r - e s pot-tuai! Y+?::, l e s
iitel iars
e t
chant i ers
m a r i t i m e s ,
* .
l e s
SI~C 1 etss.
de
tzrans.rormation d u
po i sson )
1’Etat e
t
l e s
ét ZJb 1 i c’ ~semer.Ç,s
pub1 ics)
une eval uat i on économi que a et35 fai t.e pair 1 * at-,née
1 9 9” -7 I
r
Lçzs r&sul tats m o n t r e n t q u e
l e s e n t r e p r i s e s d e pêl:st7e CEE
ihtéressent à d i v e r s t i t r e s 1 ‘ é c o n o m i e s é n é g a l a i s e ,
Le p I-‘CJ~L i t;
inter-ieur b r u t . ( P I B ) n ’ e s t sffecté q u e p a r l e s urGt:&s Gx~&s.
L a pr ésenze des m a r i n s
s é n é g a l a i s à b o r d d e s c;balu%iers e t
t;h:il il2r.s
etranyers
g é n è r e d e s
pai ements de
f aç:!;eLj r:?.
q ‘d T
ttlt4wient~ent en p a r t i e d a n s
l e p r o d u i t n a t i o n a l brut
‘PMBi.
:-es r e t o m b é e s konomiques d e 1 a f l o t t e C E E s o n t ?<Ii n :1 ‘@t ré!
negligeables pour- ‘ l e S é n é g a l w
L;A
po 1 i ,t:i que
d e c o n c e s s i o n d e 1 icences, adcpt4e [:?a ! a
pl spart d e s
pays
a f r i c a i n s
c6tiers a
u
1 endema.? rl
des.
i ndépendances ,
é t a i t
considérée
comme
Ilne
s t<rJE[t -1 .:-Jr,
prov i soi t-e, un p r e m i e r p a s d a n s l e p r o c e s s u s d e dével(~ppemçr17t,
niit,ional.
L’abject: f à m o y e n t e r m e etait d e corist it4er k&he

104
:“’ 1 <;L%e! nat tonale c a p a b l e d’k+xploiter d e f a ç o n optimal?, 1 2 ~J C’ E,
ressources
ha1 i eut i ques .
Ma:is T::)rce e s t d e c o n s t a t e r , 39 a n s a p r è s , q u e If.2 1~1 i+~:es
,gtr any&p~s
cent i nutint A p ê c h e r d a n s 1 eut- ZEE e t seml: 1 ct’~t. :AWIC;
r-éa? i s e r d e s yrofi Ls.
D è s 12rs on p e u t s e d e m a n d e r ei
t .i il t e
logique st
l e u r - p r é s e n c e n2 p e u t p a s consti t,der en S~I ( .in
.“re-‘n au dével jappement d e s capacl t é s n a t i o n a l e s .
/J&r ,sj ï 1 @UT$, , malgré 1 ‘augmentation des bén6ficezS iii,l-j ~KZ:XG
q~c ces p a y s +t.sient e n d r o i t d ’ a t t e n d r e d e 1 ‘explo ita!,ia3n :ie
1 eut- ZEE par
l e s
f l o t t e s éti-angères, c e t t e
straté:J -i e
de
Jé2e 1 oppament.
e s t
marquBe p r i n c i p a l e m e n t p a r
le rfm!? q1,;e ,-le
:.on$r61 e qu ‘orlt c e s p a y s s u r
1 e s r e s s o u r c e s ha1 -i etiti r*uaz si-
1 es rnarc!7é$ de wnsommat i on f i n a l e d e l e u r s produilx,.
1.24 poiitique
d e d é v e l o p p e m e n t m i s e e n o e u v r e !:~IIE l e
.~e~?,eur cle 1 a p&che p a r un E t a t c ô t i e r i n f 1 uence f o r t,eme?r t 7~s
résul$ats écot;omiques
d u s e c t e u r d a n s l e s E t a t s t’ois:w. 11
<+Si-
nécessai re
a7 0t-S
d e m e n e r u n e
a n a l y s e
t-kg- or,3”le
cJe
1 ’ .i inpact
de
l a f l o t t e ét:~angère d a n s
1 es
pays
af p.i ca7 ns
,:ô.t E
e1.s
qui
p a r t a g e n t l e s m ê m e s s t o c k s d e poisson V
c: SS c, -i
aideraji B h a r m o n i s e r l e s pc1 itiques e n m a t i è r e d e r:&grz.~atior~
3es wcords d e pêche! n o t a m m e n t a v e c l a C E E .
1.. a
-f 1 otta
industriel?e
sénégal ai se
e s t
1;ot”‘f r ck?tse
zictue’f lernent & d ’ é n o r m e s d i f f i c u l t é s 1 it?es à s a ~~ét~st’é et à
une mauuarse yestion.
E n re%danche 1 a p ê c h e a r t i s a n a l e 2 c o n n u
Id,-” i m p o r t a n t s d é v e l o p p e m e n t s d u r a n t c e s d e r n i è r e s anr-iée:; grâ.rx
fi s-xl d y n a m i s m e e t à s a c a p a c i t é d ’ a d a p t a t i o n a u x ci7ai7gements *

105
OPERATION No4 : ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE
DU SECTEUR DES PECHES
l.- DESCRIPTION :
11
s ’ a g i t d e f a i r e l e b i l a n d e 1’ i n t e r v e n t i o n rie 1 “!:!;~.~t.
c.Aar\\s l e s e c t e u r d e l a p ê c h e p a r u n e é v a l u a t i o n corre<:ta Jes
retombées
é c o n o m i q u e s e t s o c i a l e s
e s p é r é e s e t , génci!+* &s
“j.j£
anal yse
e>ipl i c a t i v e
des
4carts
e n t r e
abject i fs
‘v’ 11 :;&,s
B t,
r é s u l t a t s o b t e n u s sera f o u r n i e e t d e s m o d a l i t é s il1 ter. kati i-s
d ’ i n t e r v e n t i o n , er:

f onct *i 011
des
c o n t r a i n t e s
ac; ‘;Lie 1 1 es
pr4sente:; d a n s l e s e c t e u r d e 1 a pêche au Sénégal I d&gag&zs.
pc!u r
1 ’ annbe
1992,
deux
actions
p r i n c i p a l e s
OlIt.
dté
menées :
- an2tl~se d e s po’jitiques s e c t o r i e l l e s : mécanisat,.ioi di+ l a
,@che art i sana 1 e
.I saut ien a:d d é v e l o p p e m e n t d e 1 a p ê c h e : ori ent,.lt:i :>nz I
i m p a c t e t e f f e t s i m p r é v u s , l e c a s d e s e x p o r t a t i o n s .
2.- RESULTATS OBTENUS EN 1992 :
,L!. I , P o l i t i a u e s s e c t o r i e l l e s d’accomPaanement-.A.
m é c a n i s a t i o n de-
p ê c h e a r t i s a n a l e
L a m o t o r i s a t i o n
d u p a r c p i r o g u i e r c o n s t i t u e UC; ~:;f,;je.:,t;~ f
CI~ iorjtai r e d a n s t o u s l e s p l a n s d e d é v e l o p p e m e n t é~;o~lowiqtic+ et.
:joc’iai d u S é n é g a l .
L ’ o b j e t d e l ’ é t u d e é t a i t d e f a i r e ‘1.3 51isn
d e texte t o u t e p r e r n i è r e actjon d e d é v e l o p p e m e n t d e 7 ’ Et.2l: da.ns
l e seçteur d e l a p4che. I l s ’ a g i s s a i t s u r t o u t d e dkgagei- !as
ense i gnements q-1 ’ or! pouvai t t i rer de 1 ’ expérience du CWP I
‘I a
5, t Y ' 11 c t LL r 3
%j ’ enc;.~drament , p o u r u n e b o n n e g e s t i o n d e s ? i ,.g*-res =fe
i’&dit dei: n o u v e a u . 4 p r o j e t s d e d é v e l o p p e m e n t (PAPEC r PWEZ e t
F’RO--PECHE ) s
Aprê:,
une desc‘r i p t i o n
rdes d i f f é r e n t e s é t a p e s i pr,wiéres
~,~,~.g:dr i enses, mouvement coopérat-; f et i ntroduct i on des ,nc:teurs
cl 1 é se ‘T ) ,
l e
bi
larl de la
motor i sat i on
a
g?ts$
p i .&en tf5 .
C;l oSa emer t c e t t e
i ntervewt ion pub1 i que doit êt rt? ~;ov s _ d&rke
zomrne
WI1
SUC&S *
T o u t e s l e s p i r o g u e s motori sables. ” e st:nt
qua:3irnent à 1 0 0 % . L e m o t e u a a é l a r g i 1 ‘a.ire d’ int,ar~er~t.-!c)n rie
1 a pêche

3rt i sanala .
I l a p e r m i s
1 e déve 1 oppement i:es ~:G+::her;
?c.irit,3ine:.
e t f a v o r i s é l e s g r a n d e s m i g r a t i o n s des, pe ckrerlr d *
zacai;@c~r ts:;ent iul a y a n t f a v o r i s é 1 ‘ a g r a n d i s s e m e n t de:,* r i *‘~~g~:es
,$> t
7 ’ adap tat i on de
nouveaux
e n g i n s d e p ê c h e p-us pzrI‘or~mat’!t,s
i sellnes
Yourrrante:;,
f .i le&
maillants
encercl a:ltc ,
_ -i yres
gla,;i&res’
e t p a r
ià 1 ’ ac.!::t-oi s s e m e n t d e s débarquemerjts 1
1 @
tT\\Otei.JY
a p e r m i s à l a . p ê c h e a r t i s a n a l e d ’ ê t r e m i e u x ii:tcgr.Ée .~u
(2; v.;-uj-1;
</ *
+2cc,norn i quts
m o n é t a i r e e n
contribuant
7 a, gern~;nt
<ii
’ ’ appi’ov 7 5 i onnement,
des us i nes .
M a l g r é c e s a c q u i s ) 762 ::4LZn 3
::i :; 1 ;Pi t-j u r
-ertain n o m b r e d e probf&mes q u i t r o u v e n t lfz,+ir- ;:!i “-“II~

esu2nt j el 1 ement d a n s l a maw..lise p o l i t i q u e commerc-ak+ !~i;i- 5~
ç~l ace (ven:.e d e s m o t e u r s à :;rédit a u p r i x c o û t a n t ,
dé-f’a&zt I:i$?
$351 i ment
bxcessi f > ,
1 ‘utilisation d e s f o n d s génkr6; :E~T ‘la
+i$3 , ! ” e
ddS
moteur:;
pour
f i n a n c e r
d ’ a u t r e s
ol-,je ,t I fi;
de
déve: ç)ppsmonl.
non l i é s dit-e&ement a u prcjet et ! a t’ ;.i$;f jté
das c,r éd i t$ af fe<;tés au financement de 1 a motori sati C)I-
.; $3 7: ‘!; e
<.i i 2 5
l i é e i n d u i t d e s . rigidi,t& d a n s l e s c h o i x tel,hrio:,.,gjgues
. . c
7.5 L
débsJui>he
sou vent
sur
1 ‘acquisition
d ’ équ j i:iew+rltxs
: nadéyuats *
3: kJ e 1 .s +nse ignements tiret d e 1 ‘ e x p é r i e n c e d u CAMP pc.11.’ i~:~e
:ges t i on
appropriée
des
nouveaux
p r o j e t s
de
déve 1 wpemant
i.;har gés , erltre a u t r e s ,
d ’ i m m o b i l i s e r l e s c a p i t a u x
r-aclb i S [~jQ,$~*
f i nanc;er
1 es beso i ns e n 6qu5 p e m e n t . d e s p ê c h e u r s e t des,) autres
<.,pératkXit‘s
économ i ques
impl iqu&
d i rectement
Gar; “:
‘i &‘-S
Acte v i tés de pêche .?
1) L E S p r o j e t s d e dévelcJppement d o i v e n t ê t r e kl .ar:lc~~ ,.:t
au t..:,knome:; pour a t t e i n d r e l e s o b j e c t i f s q u i
1 eur
s(-PI*!~ 3:; .; j gy:bsj.;, I
El “7
vwséquence 1 a s u p p r e s s i o n p r o g r e s s i v e d e t .2u: e f lT rrw ,ie
:;wbventi on
et, 1 ii
déréglementat.ion
des
tüu >:
ij ( r1t& i-e-t.
fj’ i m p o s e n t fJOUr
l e u r permet.tre u n r e c o u v r e m e n t
i t?l,é~ +a1
:3c
‘\\e:jf$, cojt5,
L . ’ Dctroi d e c r é d i t d o i t t e n d r e v e r s UY~ :; w!-k:&e
Cjù j o u e
‘i;t
c;3r\\cur rance <1
En e f f e t ,
l
e
s
pêche.Ars i:t a.i~t-.r-~s
(Jpad ~‘t.,.~~~,‘L$i
Ec~or~omi ques
doi ient
ê t r e
s o u m i s à
i”jr:
:3 1’s 1- ème
,:J’ IncitaI,i,.~n q u i l e s a m è n e à r e m b o u r s e r intégr,ëil+?mt2nt !e-i~,‘s.
p r ê t s .
2 ) Bief.1 q u e les f o n d s SO rent s o u v e n t f o u r n i s d a n s ï+ :;~:~~~~‘e
de 1 ü wopérata cn,
l e u r p é r - e n n - i s a t i o n p a s s e p a r ‘:a FI ?%t+ cri
~;om~te dt? plusieurs f a c t e u r s a1 l a n t d u c o û t d ‘opp~rttir~ : tS ~ES
c, a p -i t ii u x à u n e a n t i c i p a t i o n d e ‘3 ’ i nf 1 at i on en passan :C ;.~a t- ~Ane
pr ke en
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c o m p l è t e d e s
coûts
admi rt i s.tr- .]t i f ,:x
z? t.
op+Zrat.~ionnels 17és a u fonctic,nnernent, d u p r o j e t - .
S) U n e g e s t i o n
r i goureuse des ri sques de non.- Fai em+ilt =ies
t;ryd i t;s :~troy& s ’ i m p o s e . D e s a.ctions p r o m p t e s e t a.ppr:.)pr,i&s
;JO i iet-pt 6tt.e e n g a g é e s d è s l e s p r e m i é r e s d é f a i 7 lanc,es clz;..r;~ ‘ifs
pa i ement.3.
L a m a u v a i s e f o i d e c e r t a i n s p ê c h e u r s n’St?on”:
savr.:,t i 3ntïée
aussitat,
b e a u c o u p d ’ a u t r e s ,
souvent / ij $2
:_ I ‘;,?!Y
f”$y
délIbkr&e s ’ a b s t i e n d r o n t d’hvnorer l e u r s e n g a g e m e n t s .
L 2 S
--?.A o u t i e n a u dévelowement d e l a oêche
Les iaukor i +zéô pub1 iques 0nt s o u v e n t t e n d a n c e A avwC:ef‘ ~iie
Ic p&<:he ar-t’~sat~alE~ e s t e s s e n t i e l lement d e s t i n é e à wul/ -i Y les
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ijesr . i3t-: s al i m e n t a i r e s d e s p o p u l a t i o n s d u p a y s a ? 31’ ‘5 que 1 a

aêche i n d u s t r i e l l e a p p r o v i s i u n n e l e s e x p o r t a t i o n s .
Face
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l a dégradation d e s c o u r s d u phosphat.e ut je
1 f eAt’ac;h j :ïée , le.; pou’rloi r s pub1 i c s s e s o n t i n t é r e s s é s à 1-3 p ê c h e
nar i 2, i me p:)ur rsstwrer
l ’ é q u i l i b r e d e l a b a l a n c e c:cimrwrrvi82i’e
JU
aar’s
d6f icitai r e d e p u i s d e n o m b r e u s e s a n n é e s . Par?anL 3e
‘1 ’ i ;jée
acqu i se
que
l e s
u s i n e s
sont
’ (. .
.
approk 1 %,, t cnnees
t-ix~+!usivament p;lr ‘ l a p ê c h e i n d u s t r i e l l e , u n s o u t i e n f i n a n c i e r -
considérable ( s u b v e n t i o n s ,
Gtaxes,
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e s t
abspc r Ikr
3 r:
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Il e s t a p p a r u qua 1 a p r o d u c t i o n i n s u f f i s a n t e d e s ar:w!ment.s
8% pê,zhe
:ndustrielle a a m e n é l e s u s i n i e r s à compléter<
1 e L.4 r s

1 Cl 7
approv I s 3 onnements
en se
tournant,
v e r s l a p ê c h e art is3na’; 8
af7n d e
s ’ assurer
un
v o l u m e d e product,ion sufCisani- guur
cou J 1’ i r : etirs charges.
d ’ e x p l o i t a t i o n . I l a étA m i s e n 6j<~jence
que q
l o i n d ’ ê t r e Figée o u d e r e p o s e r s u r u n e ~~ccw~~~ie d e
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1 a pêche
a r t i s a n a l e
a é v o l u é pour
reprif;sar:t,e r
aujourd’Lu:
iine a c t i v i t é
intégrée
au
ci rcu i t
éci1ncjm i :~tle
e t
mzwét.ai re.
El:e e s t e n
concurrence
d i recte avec 1 i l 3&c;he
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dans
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c; 1.1 :
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Corrélativement. LerLa.ins t y p e s d e p ê c h e a r t i s a n a u x U\\C! :‘.e :;r~;t
3étiel opp&s q u e pour 1 ‘ e x p o r t a t i o n =
111 e s t démwtt-6 q u e s i 1 ‘ e f f e t p o s i t i f d e s e;:po~~tt~+c I JTS. ~:t;
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c o n t r a i n t e s e n
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BILAN ET DIFFICULTES RENCONTREES
EN 1992 - PERSPECTIVES D’AVENIR
-
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;!t i,4r?
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e n t r e l e s d i v e r s e s composar3ts:; d u
~~ystème.
il,r;it; effort ;a se poursu i v r e d u r a n t l e s a n n é e s iii +Jer’i r :%;jec
Ci ‘e,(pi(-,;l;c*tiOt+
des
données
r e c u e i l l i e s
dans
1 B
ca Ire
de
1 ‘&tude d e
la c o m m e r c i a l i s a t i o n d u p o i s s o n à
1’ intér :eu
du
Sénégal % C e c i d e v r a f a i r e 1 ‘ o b j e t d ’ u n e r é d a c t i o n d e t;h+s~
Ahrès tine a:7alys e s e c t o r i e l l e d e 1 ’ i n t e r v e n t i o n cie 1 Etat,
-i 7
.3’agit.
m a i n t e n a n t d e f a i r e u n e a n a l yse beauLoup p l u s
cilebale d e l a poliv~que d e s p ê c h e s a u S é n é g a l . Tr,ois wes d e
réflexiiïn
s o n t d é g a g é e s
d a n s l e c a d r e d e l ’ a n a l y s e rncicro--
&c.onomique d e 1 ’ i n t e r v e n t i o n pub1 i q u e :
t ; d r e s s e r In ta.bleau d e f i n a n c e m e n t d e l a p ê c h e F+a! t.ype
d’ ii-~terverition ce
oui
p e r m e t t r a d e q u a n t i f i e r 1 ’ irnportawcv
re- a t i ve Je 1 ‘ a i d e a u déve?oppement a p p o r t é e 9 ‘I a pkhe [:~a!
r-apport
aux
a u t r e s
s e c t e u r s
économiques,
j’ ilt-31 y ses
1 ’ ;.:r i enta”i on du
f i nancemerjt
( pkhe arti sanal e
<i er suri pêche
.industrieYle) e t d ’ é t a b l i r Line t y p o l o g i e d e s projets f, nw:;&::;,
i-ü i.:lassi ficat;!on F)&r sourcx s e r v i r a à m e s u r e r 1 ’ it?f:!t!mc.e dt*

f i n a n c e m e n t ertérieur e t l e u r s e f f e t s structut-els c,.~i”
‘1 (ZiS
p o l i t i q u e s d e s pêchss, à d é c a l e r l e s s t r a t é g i e s et 1 .i “o~j~s+~..i:
c! ’ i t;terventi on
des
partenai res ,,
La
comparai 33 t
9riti.e
* B tiar3cvmeni.s prévus e t réa1 i&s p e r m e t t r a d e calc.ul:r~~ ‘1~ s t.~i.i.~
d 8
r6aj i s a t i o n
des
d i f f é r e n t s
types
d’int,er~et’:t i IC
t2 t
d ’ a n a l y s e r l a rév&1;3tion ex-post d e s c h o i x é c o n o m i q u e s ;
i” ) t roklver , sur 1 a base de 1 a marge de manoeu,Jr-e de i ’ Zi;a:u,
1 es
modai i t6s
a1 ternat i ves
d’assistance
fi nanc ,i & I-e
I]i . E l,i x,
.xiaptées ) +n ft.)r‘c:tion d e s coirtraintes a c t u e l l e s prbse ~te:s \\l+~:~~r::
l e secteur d e l a p ê c h e a u Sgnégal ;
3) Btelidre 1 ‘ é t u d e A c e r t a i n s p a y s d e l a sous-r”é~ii n g<:,i(j~
t.lne
anal yse
çomparat.ive d e 1 ‘ i n t e r v e n t i o n p u b ’ 1 iq14e d -il-,3 ‘Il?
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souc:: 7
d’une
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1:; o 1 ,i t i lq UE s de @che @tant n e t t e m e n t a f f i thé p a r 1 ES 2u” o li kG-3
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à
t r a v e r s
1 a
ciéatj or,
c! v !S!?e
Çommissicn S o u s - R é g i o n a l e d e s P ê c h e s .

1 1 0
STAGES DE FORMATION A L’ETRANGER
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P A R T I C I P A N T S
REFERENCES
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M. D E M ’ :
S é j o u r d e haut, n i v e a u à 1’ORSTOM tl
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M o n t p e l l i e r ( F r a n c e )
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DIFFUSION DES CONNAISSANCES
1. ENSEIGNEMENTS DISPENSES
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ANIMAT EIJR
E T A B L I S S E M E N T
REFERENCE
NRRE Ht: U-il::; :
-_, -.... -.~-.i.I-- --
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-_.-.- -_. .- . .“i
M. KEBE
E c o l e N a t i o n a l e
E c o n o m i e d e s
6
S u p é r i e u r e
p ê c h e s
d’Agronomie (ENSA)
p ê c h e s
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M . KEE~E
C e n t r e N a t i o n a l d e
E c o n o m i e
Formation d e s
p o l i t i q u e
T e c h n i c i e n s d e P ê c h e
E c o n o m i e d e s
M a r i t i m e (CNFTPM)
p ê c h e s
- ,.-._, -.- __-,-.x _.-.- _. -II “II”~ll_^“l.-~--.-.-,. “l_l_-._-.---.I.-

11 t
2. ENCADREMENT DE STAGIAIRES
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.---l---l---.--l._l

_,^_
ENCADRE!UR:
SIJJET
--,-.---.- II.--.--.
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PV-._- --
M.. KEBE.
A. KA
DEA en Environnement
Etudiant ISE
Transformation artisa-
ale à Missirah
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M, KEBE:
émoire de maîtrise en
Etudiant
géographie sur la
transformation artisa-
UCAD
trale dans le départe-
ent de Mbour
__-_.--.l__l-
-,-"- --
~---__
M, KEBE
JSL. NDIAYE
Thèse de doctorat en
Etud i ant.
géographie sur la
Université de
transformation artisa-
ale au Sénégal
-.l.--".-.---- ..- -11--._,-
--_-
M, DEME
fin d'études,
Elève
sur les politiques
CNFTPM
sectorielles d'accompa.
.." . ..- --.._----_- -_----.
--. _,-
Me DEME
rojet de développement
Etud i ant
3. PARTICIPATION A DES SEMINAIRES, GROUPES DE
TRAVAIL, REUNIONS SCIENTIFIQUES
--.--
REFERENCES
-.--
VIéme Conférence internationale de
1'IFFET Paris (Fr-ance)
j#. DEME
/SBminaire sous-regional CNROP-CIE0 sur
I :! fj :Et';
les pecheries artisanales en Afrique de
av1.j ?
j
l'Ouest : méthodologie, possibilités
d'aménagement et de développement,
1i
Nouadhibou (Mauritanie)
:! 1 2 ': j
j M. KEBE
i Atelier des Réseaux Africains pour la
'Recherche en Sciences Sociales Rurales
septemlr:r:e
i
(ARSSRN), WINROCK International
]Abidjan (Côte d'Tvoire)
M. KEBE
Journée de réflexions du Collectif
,t5
iNationa1 des Pêcheurs Artisans du Sénégal novembr-i+
/(CNPS) sur l'épargne et l'atomisation
,
i
:du sous-secteur de la pêche artisanale
kar (Sénégal)
-
-
-
~
-
_ ..-..... <_- <_ -.
-l
M. KEBE
minaire sur la sécurité en mer des
14 *'1
pecheurs artisans Saly (Sénégal)
novembw 1
.-_-. .~.II.
i
--..e--.-m,-.
_--.-
-~-._y. -l-_.I.-.",-. .Y.

112
NOTES, PUBLICATIONS ET RAPPORTS
EAht-r AxY Oril+0
M .
et
KEBE M,
199f!.- Etude technico-i5,Jur,o!.(liqlL:~
oxmparative je la pêche ;j la palangre améliorée ..it-: l- sarIt,
le vit-e-ligne et de la pêche à la palangre tradi-1:ior:twlJE:.
LSRA Cahiers d'information, Vol. 1. N" 1. 1992, l'"? p,
BRENDEL <R*), KEBE (M.) e t DEME CM.), 1992.- Etucxe d;? la
.:ommercial isatiori
des
virogues a u
Sénégal.
j%C,PECHEtY
ATEPAS/CRODT-ISRA, 37 p.
E.ME (M.;,
199C.- Motorisatiw du parc piroguier a~; S+r!egal >
Portée et "i imites : In :
"Séminaire sous-résional ÇUI" les
pêcher-ses artisanales en Afriuue de l'Ouest : Méthodologie,
possibilités d'aménanement et de développemen:t",-, NIr,uadj?j&-_
,,(RIM), 25-30 avri'l
-_--._-. 1991 .-~~~IAW. y. BRETON ( édsl.l...~~~.__.._..I-I::~
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Communication à la 6%
"de
Cwf érerlce
1"IIFET. Paris.(France) S-9 .iuillet 199'2
-----!!L&“- 11
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DEIME (fJ1. 1,
KEBE cv.),
1992*-
Etude de la disponibil .t% ~"1:
glace au Sénégal .
PROPECHE-ATEPAS/CRODT/ISRA, 46' pdges
GERARD-BARRY
(M.1,
KEBE
(M.) et
THIAM
iM.1,
1 ':j $ *i " .-
L'exploitation Jes
ressources halieutiques
.; ij t, ,j & r- e z:*
dari8
le:i: ea:I'< sous juridiction sénégalaise. Atelier Jestix! des
---L-
,yessources
c6t i ères
et
l i t t o r a l e s a u Sén&fal L
JFAN/ISRA/UICN. &>rée 27-29 .izllet 1992, 18 D.
K Ef Ei E ( M , j c+t LERESTF (L. 1 y 1992.~-. Conflits liés. au sel.:.ixb~ de.3
oêche 3
sénégalaises.
Atelier
gestion
des
l”k3SSOlirr,6!S
côtlé-es et ,littorales a u Sénéaal, IFAN/ISRA/UICN
----. * 7 -
(mree
-z.--..A-
27-29 .-iuillet 1992, 11 p.
~E:BE (M. 1,
1992.- Analyse
économique de la fili&:<e (&che
artisariale en Gujnée Bissau. .FI
: DP/GES/'86/00&. D~~cument
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KEBE (M. j, 1991 .- Crédit adapté au système p&che art;.s:i ‘=1&1;7: :
gérer- "r3 rubsque et l'incertitude. Boncia n'14,
f&tf+f-
:,zjgc
.-k.-. -z-z-.-
: 'I-2.
k E:RE
iv. ‘,
“992:-
Etude de:5
sisternes de produci ir,:u et; Ile
; j " :s t I' i t, ut i c. rt da," s
le secteur des pêches au Si w--Sa‘: c!idr..
Qq.ipc.y r-
Tt7termédiaire.
Atelier
ARSSRN ,-~4
INfiJC:i~
*nter~-iat-ianal,
----~-
Abid.ian 21":23 septembre 1992, 11 p.
i F:EE' [!'4. ) .,
199;.-' E$;aluation de ? ' impact de la f lot:;e ifes ~.s, 3
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dans
l'Économie d u
Sénégal.
IIFET <",V1t.h
r‘or>ference,
.e.-.i---
Paris, 6-9 .juillet 1992, 13 p.

1 1 3
K tSRE:
I M , ) >
199C.- Quelques
éléments
sur
1 a
soc i étk
27 ; ,*. te
:gu~nézv-soui &I;I qbe
(Gu 1 I iée
Bissau).
GCP/INT/46E.i'NOF~
bxument de_travail. FAO, Rome, mai 1992, 10 p*
1: [:B:
(M.).
1992.--
Quelques
éléments sur le:;
Fét.jéi ai:. f arts
tiatioqales des GIE de pêcheurs et de mareyeurs 3u SE-P~F:Ç~~.
Programme Récrional
"Valorisation des caDtures de 1~‘
,---L *+ckw
-A.-LA..-
&tisanale-, 11 p*