E V O L U T I O N D E L A P E C H E C O...

E V O L U T I O N D E L A
P E C H E
C O R D I E R E
A U
S E N E G A L D E
1963 A
1 9 6 9
Par Jean WORMS
S O M M A I R E
JXJ.RODUC'l'ION
I . HISTORIQUE
2. Lt'S BAI'EAUX
3. LES %O%S DE PECHE
4. LI<S I-SPECES PECHEES
5. UONNISES QUANTITATIVES
5.1, Evolution de la flotille
5.2. Indices d'utilisation de la flotille
5.3. Evolution des tonnages débarqués
5.4. Dunnées écsnomiques
5.2.1. Globalement
5.2.2. Par espèce
:-J l DISCUSSICN
6. CONCLUSION
I N T R O D U C T I O N
.Tusq.utau début des années 60, 1' armement traditionnel Z-&gai~i.s II' G;:,; L L
e,
,r?c.c: qw Ce pirogues motorisées ou non. Chaque pirogue, portant en moyc;;;:.: .: :.'
~.;i~~i~nt~ itnvlron 30 tonnes de poisson par an. Mais la pirogue en tr::lt c:i,.c :x;:;. I
< ;j: C;e ?.a pêche artisanale présente un certain
nombre d'inconvfnicnis i,:.!; : .:
i'Xlxpansion de ce type d'activité : rayon d'action faible, équipagea nîr:?brGIt ,. . .
On a donc été conduit à mettre au point un instrument nouveau, plus ;I,*c.
i::;\\z<p,;;;(: et de plus large autonomie, qui permette une plus grande affic<iricZ &.,
1:lrgissenent du champ d'activité de la pêche artisanale.
D~!U?C modêles de bateaux ont donc été dessiné par un expert JL 1~. P;i0 ti;::, 1
-7
;1 Fi 'agit d'un
cotre
ligneur ou cordier de 13 m de long et d'un sardinier:: ~1~
<
! .'i T',?,D s 'est egalement chargé de la formation de charpentiers de wrice, lt~:, . 1.~
'tant
c
construits dans deux chantiers coopératifs,&karois regroupant 40 owri,:, II
1,;~ c&t d'une telle unité était, en 1965, de 4,2 millions da fi-aws Cf':i. .'!,,L L :e
c: i l.i tcis ont été accordées pour l'acquisition compte tenu du faible pouwlr ~i".~;.:..~
tics pêciicurs senégalais.
- Subtrention gouvernementale de 20 %
- Crédit sur 5 anra de la BNDS, bernque d'Etat qui finance eimulranément Ics il
eiers cocqératifs.

;)i.:; sia mise c.:n place, cet nrm~mxtt 9 suscit; ini viC int<;l-c'~. II~!~>:~-;~:-; diss :;i-
L
.
i..tit?ULki
(JL les demandes d'attribution ont largement dépassè les IJOSLiibi.;.ii<s
dc
construction locales. L'adaptation des hommes à ce nouveau matërial se;rible s'eci..~
faite sens problème.
2 .
L E S
B A T E A U X
i,e tableau 1 résume les spécifications techniques du cotre ligneur cttl qu'l.I.
;i ttC mis en service en 1963,
7'AI:J,tlA‘L' T . - Caractéristiques techniques du cotre ligneur (FAO 1951)
:
)
' Lor~,ucur H 11
I I
.
:
13 m
)
;
:
I
l.:irf;"rlr 1Il~lX.
:
3,S m
i1
i Tirant AK
:
1,5 m
1
:
;
Jauge brute
.
19 Lx
.
:
c Caic isotherme
:
12 m3 (5 7 tonnes poissons )
?
.
.
\\ Autonomie
9 jours
:j
< ..
1
( Socitcs gasoil
.
.
1,4 m3
3
:
:
t. coc)uc
bois (acajou)
11
:
.\\I
:
Ffoteur
.
.

diésel 80 CV
)
c
:
!
Vitesse croisière
8 noeuds
l
:
;
( Equipage
.
*
8 hommes
' )
,
cm
.
.
\\
----'
(:II,x~I;~: C:CJ ces unites porte donc on moyenne 8 lignes 6~ t5 Zl 1~ ll‘lill~~<~+llL< :i,..-
-1 !ntT . i,,: bateau emporte dans sa cale une quantité de glace (8 tomes ëavi t-un j .
s,ilf :_ I :;arlt:f~ por~i mainccnir In qualitd du poisson pendant 5 à 7 jours dt-. m::ïcr? ..: I.Y
1 3. que rics sardinelles en guise d'appât.
n
3 .
L E S
Z O N E S D E
PECHS
i,a f'iotti: coriisre pêche essentiellement au yud de la prcsqu'lic du iZ:;i>-
'dcrr zncrc: 13' et i2' de 'latitude sud soit à la hauteur de Banjul (~x~-BaCIl~~Y:jL:
Lit <les Ti P!-; I!issagos.
Les sondes indiquées varient entre SO et 110 m i1.a i,<)ull.i;,*.
;f2 r1c.s lignes.
Ci.:pccdant ST* cette situation semble à peu près constante et génerale,, ZGL;
:?o.i:i di: mai et juin constituent une exception.
I.Lfis 1.u fin du mois d'avril, qwlques bateaux remontent vers 12 wrd 2 i:Te
,c," C!i 17" soit entre St-Loilis et lt-,s marais de Toumbas, sur la rote:
3 1I y i -,
s.;.i ni enn~ avec des sondes de 15 à .$û m. Cette migration ut; la fLotii.,e ~'~~i=en-
.!. .l!r: c'n xi.;i où 13 presque totalité dti:s Oate,ux pechent dans ces c-;~vus pLl'ur l:&~+.s-
I r.:l,;)*,.
(:r'isui te cIGl)lit jilin. Cc clc>j)'l~t1~C7mcut Je 'La zone dc pèche ;1 po:lr but 1.3 c:,lp-
:LT(: du X'gotC ou tassergal (Pomatomus sctktatpix).

4.
L E S
E s P E c E s
1 E c EL E E s
>",'I i>Z?cfio corilidrc s'interesse esscntieil~mcnt Yr de:; i)vis:;, nr; c,;i: ii'C:j .:i;d,. i“-
;,;:ii% ?‘wUV:mt atteindre des tailles iIi:,îOrtimteS. Deux espèces dcmiwnu 1~:; \\!L"CLii""
i'I*s~Ji~l‘l.~!j

:
le Rour (Ep2zaphelus curSr& est une des espZc.es Jfe m2ruus fr&lw~n~..i:;~
i;::; cares nord-ouest africaines, Ce poisson peut atteindre une taille dï 1, 4 z:
pour un poids dépassant 30 kg.
1.2 P;iarcgne,
(Dextcx (fibsus) gih2SUS) est un $aridae don"L cc!
'
rtains cs2:1:-
.
plrtlres atteignent 80 cm et 8 kg.
,'! c6tC de ces deux espèces qui representent 70 à S5 % des mises 2 tç!rrk dès
cordiers, on rencontre un certain nombre d'espèces moins abondanttis :
- 1 is tiiiof (?&Gwp%Zus aemu.9), merou
très apprGciC sur 1~; morcht! :Loi-;?!,
- 1 t: R:;ot 1: (?.?~md,wr~u:3 saZtutrkc), pêché au r:ord du Cap-Vert rw maf. <-II: Jiir II.
- le! Do?. (Epimqhlus goreensis),
autre mérou de taille rarement supèritiur~!
*I CfO tin,
- l<\\ Kh:1yayc (m~ru:: pqrwr) et le Ki.bnro (Pctgr?is erJierzb,~rÿi*J), cnçoro 1. 8
! 1: '1 ll~iIil-~~t!C",
- ‘id Kassaw (Strc~maéeus fiatoZa), généralement mélangé
ati
n i vc 8 u \\i i
<
*;i :1t<:
‘3 vc (1 7 c':; ROU rs ou conservé p3r 1' Cquipage,
- le Banda (Diagranma mediteranea) peu abondant dans les pri.sGs.
5.
D O N N E E S
QUANTITATIV E S
>. 1. LVOLUTIOK DE LA FLOTILLE
i.e tableau 2 résume l'évolution de la flotille de cordiers, &z l'?ijJ ;: I(:I .
".t: i~omhrt: de mois d'activité de chaque bateau est indiqué chaqw c:nnè,z. i ;; $34::
:' C !iCe augmentation constante du nombre d'unité jusqu'en 1966 (Zig,.!) ;';:is ~5~
;. c1 .: 6 i ::I I n ü t i on > un certain nombre de bateaux ayant désarme dZs ;96&13;;ï'. ..'.
iit,!Ii: ii:i nombre de mois d'exploitation annuel pour l'ensemble de 1;: Ci,.~~i;~-
:
r.:;ie t.<: nombre moyen de mois d'activité par bateau et pa.z
* .
an ~UZ.LIJ;I;: L~;IC *,I
.i>,::;..:lti<iate de 1963 a 1967 pour diminuer ensuite. Dans ces ~stirnatio;~s n-~u,~ ::'.. <,%
<‘il;; CCillI)tI
que des bateaux réellement en activité mais quelque soit 'leur \\I.iL I
i Y! nl.'citJ<! :t 1. da tt s l'année considérée.
Cepondant le nombre de mois d'activite ne reflète pas l'activitc cr:c\\i Ic ‘.
:t,:r ta:311
auisque,en un mois,un bateau est susceptible de réaliser de : a 5 GU 1.1'. ~
i / m<*r;,~.~.
Yous avons donc évalué le nombre moyen de marées par bateau ;CC~; % :
::,oi.i (Eib.2). A ce niveau, il apparaït nettement que la situation sYr3:ir Zci;,+c,l.. .
,;5s le debut de la mise en exploitation des cordiers. En effet le nsi~l:)r~p .!i..;'.
:;;nyéi: s par bateau actif et par mois passe de 2,9 en 1963 à 1,8 en 1969 n:_ ~t.(:..<
rCgIi1 iC;rcment chaque année.
5“. 2..
*
TMX D'EXPLOITATION DE LA FLOTILLE
"n-Jr
. .
tenter de visualiser le niveau d'utilisation de la flotille dr3 parhe,
!.:!l,!; ;i'mns calculé un ta-ti x d' exploitation théorique basé sur 1 'l:y-~.,~ii,st: i;c;'w
i~ztc~nri doit pouvoir realiscr 3 marées par mois pendant 11 mois de l'a~~nè~ C~ri w;+j;"'
il: lin mois pour l'cntrctien annuel : car&nage, peinture...) soit 3.3 marGti:i iwc" .i13
'*;wrtc: t!iiectivement atteint en 1963). Compte tenu du nombre de ba:tè;wx c:'l ;~cti\\ 1 i.
j 1:aquc nnnfe,
.
on peut donc calculer le pourcentage de marses effcctivemezt L'~LI?I-e
:C!es par tapport au nombre de marées théoriquementréalisable.Làencore (fi.g.3) i>i:
v.emarque
<.
une décroissance nette de ce taux d'exploitation théorique de 1963 ;i 13&.

‘~..‘~volul:I.o~~ du nombre moyen de bateaux actifs pzr mois 231~ .I .C ~-,o:I;: L-:;,,~:,-~..s
:i:::: a:inGcs considérées est elle aussi significntive et met en t;x+r-LGèncL i.l t~~,i;~*vp,;~.-
;* 3 21:. i 1 i:,,.rt i~:,n tlc:s batwr.0: puisque 1 ‘adjonction en 1966 iicl 9 uni:<;*no;.ivc~f Ii’*; .i,i
*it.: t TX :; C>~L; une augmentation vraiment proportionnelle du nombre wycn de b;rte.~u.s
zztifs chaque mois.
i. 2,. EVOI.,U’KlXX DES MISES A TERRE DE LA PECHE CORDIERE
1.3 figure 4 met en &idcnce 1’Gvolation du tonnage déb3rqué chaque annGo 1~::
1 ‘uri:;(:r:il)l *.! C~C: 13 flotille. Croissant jusqu’en 1946, le t~~nnagé JZc:roir c r;.>; ;.-;I;l i ,!:-
..;<.a;;t. Cl-tte Cvolution demande à être ponderée par les variations l,ie tuiilti :!,.b 1,.
:-loti 1 le d’une pa’rt et le nombre dc marées réalisées d’autre pa CI: I Nous ;rvon,~ : “:
\\II i..’
: , l<*r,i*~
11. I:l>nnngc mis 2 terre par b3tf.au et par m3r&, qui refl;>i 12 niit’,!X qu:> Y.$
i?rut I’tifEicacite de la pêcherie. Là encore, 13 tendnn~r! est tI’c>:; 111,ti’~,il. \\I
e.i;lti’lciiji’
;);isqtie cc “rendement” par bateau et par marée passe de 32@0-kg zn 1963 a Z39j 1;;;
r!TT 1969 (fig.S) .
5.3.2. Evolution par espèce
A cc.: ni.vcau, la situation est ;lssez claire. CODUIIC? nous 1 ’ 3vons d i.t pr<~~~J~~; :-
‘TX. rit 2 c!:;pc’c:c:; dominent dans les dcbarquements : Dc)~~L-:u: (y'%r?t:;!,:) Lii?~.;::~s, Lt> i) 1 J-
ri:gne rcprssente environ 50 % des prises et ceci de façon constante.
fipkq9ie ?US cilizinus , le Rour dont les prises ont diminué encre 1963 et l?l~C
;.4iS<;l,ç: la proportion de Rour dans les prises passe de 35,6 3 24,; 17.
Le autres especes sont beaucoup moins importantes :
I,(? ?hT (.q;?i17,‘p7ïL’I.u::
@ww,:7Y::) constitue jusqu’;i 16 % des i>rîs~:s alors ,iu; i .
“!,iC,f’, II’,~~l;ir;~,lîi;; ~.:c~mi.s) n e ~!~p:tssc p3s 1 7:. L e s a p p o r t s do ‘i’:;<,t :. j,“.~*~:,;.‘,++;,.: 8,: .-
: .,!$jq:J~ Y) % compte tenu du caractère saisonnier da la pêche et du schsma migratc)iri:
J C tassergal,
sont très irréguliers.
.
ï .4. D:1XXES ECONOMIQUES
I:i:t:re i963 ct 1969, le prix moyen du poisson 3u k g passe de 42,7 L :i JS ,4 ;
,i.li t u:ii’ ;~qpcntntion de 29,7 % en 7 ;WS ; cette augmentation assez faible 3u ;>r i::.
a.:1 ,i)\\);::s<>n est, de plus, irregulière;
le prix moyen du poisson varier-3 :w?oz 1~ >Y~“,
: : ; r i. i o il c: 0 s di ffércntes espèces. Il ser3 d o n c conditionns i>ar 1;; pro?ortil.>:: 6, I; -
HI :‘Y
13
(o~;;~;~c.~: de haute valeur commerciale) dans les debarquements. La ‘I:~:lre I; :’
’ ‘..
< i; ‘1 c’ :; svidence la corrélation entre le prix moyen au kg et le pourcent3gc c!c L.1,:
.
‘ceple .
Si on examine le prix de vente brute d’une marée on const3tc que 1~: ~tocl~l; I .:
:7efit: e brute 2’ une marée en 1969 n’est pas supérieur à celui d’une marte en 19!),.
: ,,? ‘J ‘S :
‘L, ‘- “
SS.<“ du poids clGbarquC par m3rGc est tout juste compensGe par 1. ‘:1-~j:m’in;~i~L~.~:!
‘i /8:-f ”
I! !i I 11 >;+ I*;llilIW . (Z(? i>(ltld3n t , ci~Tirptc t e n u de l’au~IIlc?llt.lCi‘~u L.;cur; I‘!l;!!-;;l.!~ (Lt<;\\, : 1.
.‘: ;;, ) .,lji;.~ts 3 giacr:, entretien, piCce moteur, carburant) , il 3~)~~~iL~?~ <ii:<‘ 1 <k rk’,. ,i’
j* u du pzcheur baisse dangereusement.
6 .
D I S C U S S I O N
c;: survol des archives de la pêche cordière, bien que rapide, pi?rmè t iio mt? I: t ‘:4..
,.n ~~videncc un certain nombre de tendances qui, manifestes dZs le début de la n:<..,,b
isn exploitation de 13 flotille, se sont acc,sntuées au cours des annees, pour ;~bo:r-”
tir 5 In faillite de l’armement. Il apparaft nettement que la baisse de re:ntab4Ji;.s

(:i‘
.j
T:; fl.oti:Ile est d!î essentiellcmcnt à des erreurs de gestion dt. matérie:. i-I ;! i .I
,:iiisence quasi totale d’entretien d~?ts bateaux.
~\\in:;i .nombre de bateaux sont rest-Cs immobiiisGs 3 qu:.li. pl~~c;ic’r~r.; i;kbit; j%!iil.
,.:ne n,ann<! peu grave. Le cordier MAANE N.4HAE victime d’avarie d.2 Y.&~~,-L~,~I~ ie ; 1;
~it1i.n 1963 ne reprend qu’ en octobrcb Z 963. A nouveau en panne poiir ?a rn?:ae raiscrr
*‘II wIr:i 19!;4 il nc? r e p a r t q u ’ e n fcvrier 1964 p o u r s’Zchouer 2 I;ly:tr (‘3 juin cil’ ‘..:
P
1:!~‘rrK! .1IlilCè . ?Iis en rcparation au niGic VIII, il y reste jusqu’eii il~.?i:~*r.lbI~,~
: ‘1 i) f
jS0i.t “3 inOiS) e Nous ne possédons pas les détails sur la .;ui tu cies “‘ar~~!ntur~:+
i:e CI) bateau mais il ne pêchera que 8 mois en 1967, 5 en 1963 et 3 <~II 1969. C~:L
I xi:!;rjjï c c:or;:-;t: itue un extrême qu’il n’est pas possible. de ~Snéra?i:<crr Z L’~‘I:::c*K-
t 1 c tic in flotille mais, étant loin d’être unique, il constitue i a 1’ r e 1: v r‘ i” :,,-
~;rnrttcz de la mauvaise gestion des moyens de pêche. Nous pensons que :Le p?ct:~ur
,.i(’ :, ‘:,+. ~8 [ ;,;i!G ;l~l;lpt‘~ ‘3 <‘ca nouve;~u matCric a u s s i b i e n que l.c‘rr:~l~port:s oir’i i’ic. ,.71, i;
t! <; ;;i i :!Ii
:III cltk~l: de 1’ cxpcricnce.
L’entretien et la m;:inrcnani:c ~;\\I\\I!. i ci I k* i:~i\\
C~I~‘~II~C t.c:!Ie unité nécessite est sans commune mesure avec ce qui èst nG~~.ss.lI~.c~
Fi une ;:ri, rogue , si grande soit-elle.
:::on;:ncnt interpréter la baisse du nombre de marées par bntwu CL p:;r mois 1-(.:’
I:i pCricdc3 consideree ? Il faut à ce niveau évoquer un problème qu.i. se p1?5C
5 L
t.:-
v e n t , celui de l’approvisionnement en glace d’une part et en appât.s d’sutrc 2~~‘:~
1,:; e;~.x~c.iti; de production de glace du port de Dakar nc suffit ;JUS 3 c:ett~ C~oq;,&>
I, <Il iiliC.li:tCr,
TI la demande, les thonniers, les chalutiers, et 1 c s CO a-,? i iar~. : t’:.
i.llCit:X I.CrS
etant considér&s comme prioritaires, de même que les chtilu~ ièrs, 211 L. ..< 5
d C! p 2 Il11 r *
1 2c , ce sont les cordiers qui sont les prémiers touchés. Paur ce qui est
C/L. :;
Ire
;-ip]:<l LS, 7, ’ approvisionnement est conditionné par les apports dz scrdinrz.‘l.?es.
~.wun s?:oclkagc n’étant rcalisé en congélateur, une interruption des Li.pi>i>r L 5 2.: 5
sr&rdinlers bloquera les cordiers à terre.
Ainsi du 27 décembre 1965 au ? janvier 1966, tous les cordiers sont rcstG.fCi,
quai faute d’appâts.
7 .
C O N C L U S I O N
A ce niveau de 1’ analyse, il n’est pas possible de pousser trcs l o i n ?‘iuc,* :-*
.+*;a~ion
~
des resultats et les conclusions que l’on peut en tirer, D’autres :,K-*
T(‘; 1-s; p$(: ceux évoqués entrent en 1. igne de compte qu’ils soient biologiques, ‘11: ! .-
.: i I; .:i.> s <Qil socio-économiques. La mise en évidence de tendances netcss St ~,CL:‘; -.:‘, I
; s,-. c 5 Y(.~u~; semble nlcessiter une etude plus approfondie des donnZc!s dispcw;.~ i
C) f-6: :).:y!‘ i: par exemple une analyse de la situation par bateau. ACtütiPlCJ:ikCi;.
,)
., ^. ., .- .:
*a! C.,l.I ..ons
S la mise en fichier informatique de l’ensemble des re:l~t?lgt12~.:c’:.;L;
.iib!.c!r. 3”autre part, nous nous proposons de faire un “point”’ s b r : ’ ;; il :;. ,
/
‘1 c ‘ i l sera intéressant: de comparer à l’année 1969 et à la pfrioJl- antZt.icï:; ‘.
1.‘~ traitement informatique permettra d’affiner les résulta:s 2~. .;. 3 s .:!
..I tenir compte du maximum de facteurs intervenants.




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