P R O G R A M M E P E C H E TH0NIER.E ...
P R O G R A M M E
P E C H E TH0NIER.E
OBJECTIFS ET JUl3TIFICATION
La filière thoniere est
importante
au
Senégal
par
le
tonnage annuel qui y est mis en conserves (35 000 T), par son
impact economique tant au niveau de la création de l'emploi (4
000 personnes) qu'au niveau du réequilibrage de la balance
commerciale.
Cette
situation
s'explique
par la
-position
géographique du-Sénégal en regard de l'étendue de la pêcherie
thonière- atlantique et de la forte productivite de la région
pour les principales espèces de thons tropicaux.
La finalitQ scientifique du programme est le suivi de
l'état des stocks de thons afin que les autorités sénégalaises
habilitees disposent des éléments de connaissance
pOUr
e n
wssures
une
gestion
rationnelle
des
stocks
au
niveau
international
tout
en
pr&servant
au
maximum les
intcrêts
nationaux.
MOYENS HUMAINS
T. DIOC'F -
: ISRA
- Biologiste' des peches
-
Coordinateur- du programme
P-
3. . CH-RE
: ORSTOM - Biologiste des pêches
A. FONTENEAU -:
Y
- Biologiste des peches -
Collecte et traitement des statistiques de
la pêche thonière internationale au port de
Dakar.
_ :-
-
-Biologie - et
écologie
des
thonidés et
-istiophorid&s de l'Atlantique tropical.
Biologie,
écologie et dynamique des stocks
de petits thonidés des côtes sénégalaises.
Exploitation
rationnelle
des
stocks de
thonideg. :*
3 . I

2
OPER.ATIUN
No
1
:
C O L L E C T E E T
T R A I T E M E N T DES
STATJlSTIQUES DE
L A P E C H E
THONXERE
I N T E R N A T I O N A L E
A U P O R T D E D A K A R
I
1
i. DESCRIPTION :
Le recueil des statistiques de pêche constitue un travail
de base
essentiel à
l'kvaluation de l'état des stocks de
thonidês.
Comme
par le
passé
l'opération a
consisté à
recueillir trois types d'informations :
.
Les debarquements totaus de tous les thonidés débarqués
au port de Dakar.
. Les iii-res de bord des thoniers industriels débarquant à
Dakar ; ces livres de bord decrivent jour par jour l'activité
detaillée des thoniers (position, prises par espèce et par
taille, temps de pêche, nombre d'opérations de peche, etc...)
I
Les
tailles de
-thons
des
diverses
especes
sont
échantillunees regulièrement
lors des' transbordements ou dans _
les conserveries pour toutes les flottilles opérant à Dakar'
L'ensemble de ces données collectées au port de Dakar est ----
ensuite
remis à
1'ICCAT {Commission
Internationale pour la
Conservation des Thonides de l'Atlantique) qui les fusionne
avec les données
identiques provenant des autres flottilles
débarquant dans d'autres ports de l'Atlantique. Ces fichiers
statistiques au niveau de l'Atlantique constituent ensuite la
base des analyses sur l'état des stocks de thonidés.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1987
La flottille thonière basée à Da& se compose en 1987 de
13 tanneurs français, 4 tanneurs esggnols, 2 tanneurs et-3
senneurs
sénégalais.
Les
débarquements
totaux -de
cette
flottille sont de 10 965 T au Sénégal. Notons cependant que-le
seul grand senneur sénégalais en activité a débarqué une partie
de sa production à Abidjan (1440 T). La production globale de
cette flottille a augmenté de 4 96 (530 T) par rapport à 1986.
Le taux d'enquêtes de ces bateaux est de 80 %.
Les dhbarquements
de la flottille non baske à Dakar
(principalement les senneurs français et espagnols) s'élavent à
19 200 T en 1987. Les dhbarquements totaux à Dakar attlignent
30 000 T en 1987,.

,
3
La localisation geographique des prises par espèce,
ainsi
que les rendements individuels par bateau sont fournis au
développement à des fins d'exploitation.
Les
statistiques de pêche sportive et artisanale des
espadons
voiliers sont egalement disponibles,
Elles sont de
l'ordre de 500 T.
-

4
O P E R A T I O N No 2 : E T U D E D E L A B I O L O G I E E T D E
L ’ E C O L O G I E D E S E S P E C E S D E
THONIDES
E
T
D’XSTIOPHORIDES D
E

L’ATLANTIQKTE
I
T R O P I C A L E S T
1. DESCRIPTION :
Etude
et
améliorations
des
paramètres
biologiques
et
dynamique des espèces p&lagiques hauturières afin de Fendre
aussi
r 6 a 1 i. s t e 5
que
possible
nos
propositions en
matière
d'am&nagement des pecheries.
3ti. RESULTATS OBTENUS EN 1987
La
synth&se des résultats portant sur la biolog$e et-
l'écologie de& principales espèces de thons a kté faite et a~--
fait l'objet
d'un important document technique édite par la
FAO.
Les périodes et zones de reproduction des diffesentes
espèces ainsi que les schémas de migrations de ces espQces y
sont traitées et présentées
sous forme de cartes disponibles
aux producteurs.
L'important
travail de
mensurations
effectué
sur
les
débarquements
a permis d'identifier les zones de concentr+ations
de juvéniles
et de proposer des mesures d'aménagemeht en
rapport avec les recommandations de 1'ICCAT et de corriger les
.
biais commerciaux constatés dans les compositions des captures.
Les relations
entre les concentrations des thons et les
facteurs de l'environnement notamment l'abondance de nourriture
sont analysées.
Les premiers résulgts montrent que celles-ci
sont complexes mais la maitrise de-celles-ci-permet de faire
des prévisions de pêche à l'attentiordes producteüfs.
-
/
1._- . .._
.‘i‘
./
.:

Ce
sont
les
espadons,
voiliers et
marlins
exploités
saisonnièrement au Sénégal par
les pêcheries artisanales et
sportives et une pêcherie industrielle palangrière espagnole.
Les premiers résultats ont porté sur les migrations et sur
la biologie.
Il semblerait que les espadons ayant dépassé la
taille à la première maturité sexuelle migreraient vers le
large
pendant
leur
saison de
reproduction
(juillet -
septembre).
Un travail similaire est entamé sur les voiliers dans le
cadre d'un programme-international de recherches intensives sur
ces espèces sous l'égide de l'ICCAT.
Les opérations de marquages-recaptures conduites durant le
programme ont permis de recapturer quelques 90 indix-idus. Les
fichiers observateurs permettant d'étudier le comportement 4~
l'espèce sont
Egalement disponibles et feront l'objet d'lln
document.
-
-.

6
OPER.ATION
No
3
:
E T U D E D E L A B I O L O G I E ,
D E L ’ E C O L O G I E E T D E L A D Y N A M I Q U E
D E S
P O P U L A T I O N S
D E P E T I T S TWONIDES
D E S
C O T E S
S E N E G A L A I S E S
1. DESCRIPTION :
Ce programme vise à améliorer les connaissances
sur les
populations
des petits thonidés côtiers. La thonine (Eu~hynnus
a21ettE-r;7tus~ ) : a bonite A dos raye (Sarda sarda),. le maquereau
bonite (.St71-~m15~7”i-?mt3~11~ tritor) et les ausides (Ausis sp. f - et i
dhvelopper et appliquer les methodes d'évaluation des stocks à
ces espèces.
Les sujets de recherche portent sur les migrations, la
croissance
et
la
structure
des
stocks
par la métho:de de
marquage, En outre, des efforts ont porté sur une amélio'ration
des données- statistiques ainsi qu'une intégration des d,onnées
-
des différentes p&cheries atlantiques exploitant ces espè,ces.-
2. RESULTATS OBTENUS EN 1987
Les résultats obtenus en 1987 montrent que la prise de ces
espèces demeure accessoire de celle des thonidés majeurs pour
les flottilles
industrielles mais
reste
importante dans les
pêcheries artisanales.
Ils sont de l'ordre de 7 000 T pour un
potentiel qui serait du triple.
Les
mensurations
effectuées
ont -permis
de suivre
les
tailles exploitées en rapport avec les tailles à la premiere
maturité sexuelle.
Les périodes
d'abondance de chacune de ces espèces sont
bien définies, La bonite à dos rayé est présente de d6cepibre à
mai.
Elle disparait en
saison
chaude
pendant la pkriode
d'abondance maximum du maquereau
bonite. La
thonine
est
présente toute l'année au large des côtes mais son abondance
maximale se situe de janvier à juin. L'auxide moins cotière est
abondante dans les eaux chaudes (mai.--novembre-). - ~;-, ---

O P E R A T I O N No 4
: DYNAMTQUE
E
T
EXPLOITATIPN
R A T I O N N E L L E D E S
S T O C K S D E
THONIDES D E
;
L ’ A T L A N T I Q U E
TROPICAL E
S
T
$1 DESCRIPTION :
Les puissants moyens informatiques disponibles au' CRODT
continuent de permettre
des développements considérab$es de
cette opération.
En effet, pour évaluer l'état des sto'ks de
thons,
qui
sont
pour
la
plupart
des
espèces
<,
haul ement
migratrices,
il est necessaire de tenir compte de toutes les
peclieries en activite,
et ceci pendant de longues périodks. Le
volume des données à
integrer
cous-rent
toute
l'atlahtique
durant
plus de
trente
~~lllf5~~
e t
regroupent
celles j d'une
vingtaine de pays.
De nouvelles
procédures de corrections spécifiqueis des
statistiques de pêche de toutes les flottilles qui opérent en
Atlantique est ont été mises en place et adoptées pdr les
chercheurs de 1'ICCAT. Ces procedures ont permis d'élaborer des
fichiers en vue d'une analyse fine de la dynamique des btocks
de l'Atlantique Est.
Le stock d'albacore
-
est en phase-de
récuperaten -rapide-
-apr&s
la phase de
surexploitation
observée depuis198i3, Le
modele de production appliqué à ce stock donne des es%imations
d* la prise maximale équilibrée de 117 à 127 000 T pdur un
effort optimal
de 48 à 65 000 jours de pêche %tan@ards.
L'effort actuel de pêche est estime 8 28 900 jours pour 1886.
Le
stock de patudo :
Les
résultats
d'une
analyse
actualisée du modèle de production signalent que l'exploitation
récente du stock atlantique de patudo
s'est effectué / à un
niveau élevé avec de fortes captures de juvéniles qui réd isent
1
la production par recrue.
l
Les résultats .ont fait l'objet de publications.
En ce qui concerne le listao, les analyses
stock est sous -exploité- et pourrait---suppurtre-r-rsans---dorrrm'
augmentation de l'effort de pêche. .- ,:: i ,::t*"::
t
:

Une
analyse
des
rendements
des
senneurs
français et
espagnols est faite.
Elle a permis de mettre en évidence 2
stratégies de prospections : Stochastique et cartesienne en
rapport
avec
les
concentrations et
les
déplacements
des
thonidés.
La méthode cartésienne, devrait s'appliquer lbrsque
les concentrations spatiotemporelles des thons sont stabfes et
bien identifiées alors que la prospection stochastique cobsiste
b rechercher les bancs de thons en déplacement dans toute leur
zone de distribution. Les différentes unités devraien donc
s'adapter
aux
diverses
situations
de
l a
resbource
principalement
lorsqu'il
s'agira
de
réduire
le temps de
recherche;
La synthèse FAC sur la dynamique et l'exploitation des
diverses espèces de thons exploités dans l'atlantique est
preparée en collaboration avec des chercheurs de la sous k-Ggion
a été publiée.
-
-
-.
l
Cette étude
compTexe a
été
menée
par un
cherchehrr du-
programme.
Plusieurs
interactions
entre
pêcheries sont _
distinguees :
pêcheries de
juvéniles et
celles d'adbltes,
competition entre les engins qui capturent les grandes tailles,
et les compétitions observées à court terme entre les pêcheries
pêchant dans de petites zones et dans des zones différentes.
Un modèle informatique "à boites" utilisant les donn$es de
prises PUE par taille et des données de marquages a été mis au
point t Il devra être développé. Cette approche semble être d'un
grand intérêt futur pour évaluer les interactions à court et
moyen
terme
entre les pêcheries exploitant une res$ource
migratrice.
ZZZ-
_
-
-
z-
-
-.
-
:-
-
-’
-
-

9
D I F F I C U L T E S
R E N C O N T R E E S - PERSFtiCTIVES;
1. STATISTIQUES
Au niveau de la collecte des ktatistiques de pêche lb taux
d'enquêtes de la flottille bas4e à Dakar s'est net/tement
améliorée.
Il- est de 80 %,
ILeS
difficultés
rencontrées- lors
des
correctionb
des
compositions specifiques des captures ont été aplanies au/ cours
d'une
réunion
regroupant
tous
les
chercheurs de
1:' ICCAT
interessés par ce probleme.
Toutefois quelques incertiitudes
demeurent. Le problème devrait être résolu en réunion tecjhnique
prévue 2i Dakar en 1988.
3
En
C C ?
qu i
concerne
les
espadons et
voilier:
les
statistiques
demeurent
très
fragmentaires
et devront: être
nm~lior~5es notn.mment par :lne bonne tenue des livres de bojrd,
2, RXOLOGTE - ECOLOGIE
Le prchlème des tris par espèce
l
effectués sur les captures
C 11 P i
7 CF’ S
tanneurs et certains senneurs peut donner une: image
biaisée de la composition spécifique des bancs exploit&esj. _
- De même, chez ce-rtains senneurs le contenu des--cubes de
congélkat ioii peut
Etre d-origine diverse compte tenu idc.-Ta
t a i !. 1 e d e 5 cuves et des calée-s, Il devient donc difficilb dans
certai.ns cas > d'identifier correctement les zones et lesi dates
de peche des Echantillons à prélever.
- Certains
senneurs
notamment
espagnols
effectuer@
des
transbordements
en
rade ;
dans ce cas
l'enquêteur ia des
difficultés d'accedcr à bord pour y effectuer des mensurakions.
- Difficultés
d'échantillonner
les
espadons,
vojifiers
capturés du fait que c.es espèces ne figurent pas sdr les
carnets de bord.
3.
PERSPECTIVES
-
ZZZ- - -
-
I
)
-j
.Elr*aJ:.e..C..
.I...
d."r..k.t.!ad.%s . . . .
..~.;z.a,Qs.~.~.~~,~~,~.~.~"~~~-..~,~.~~~,.~~~,~
....,.
~~-."~~n~~.~~~,*"~~-,~.~
.caB,z.Ye.c.t :
- i
-
1
Ce projet de programme sera soumis pour financemeny à la
CEE et associera en plus du CRODT et de 1'INIP (Cap; Vert)
l'université de Paris VI.
Il vise a mettre au point et bester
en
mer
l'effet
des
différentes
kmissions
sonore4
sur
l'attraction et la repulsion des bancs de thons.
Les résultats
intéresseront directement les
pêche rs
et
pourraient accroitre l'efficacité des opdrations de
Y
pêche,

Ce projet de recherches est financé par des fonds rivés
americains.
11 intéresse tous les pays membres de
$
1'ICC;T. Il
vise à améliorer les connaissances sur les voiliers et makaires
et devant permettre de faire des évaluations des stocks. i
Un chercheur du programme est nommé coordonnateu/r des
recherches menées sur ces esp&ces,en Atlantique Est,
:
,
Les activiiés relatives à ce programme seront poursu$vies.
Collecte et traitement des données statistiques et analysks des
données recueillies en mer.
Les travaux tendant à mettre en relation les obseri itions
de
l'environnement et
les
comportements
du
thon
seront
poursuivis.
Elles doivent permettre de mettre en éviden .e des
modeles explicatifs entre la distribution des thons et ce ytains
paramètres du milieu. Plusieurs réunions sont prévues- à cet
-
effet.
-
-
-
-
-
Ee.t b..ts . . . . . .
?fd-&xL,i_cal.e.a
:
Les difficultés
d'une
étude
plus générale des
letits
thonidés de l'Atlantique dans son ensemble sont importan .es en
raison
de
l'imperfection
des
statistiques au
niveau
internationale.
Une
collaboration
entre
les
labora :oires
concernés
permettraient probablement
de mieux intégre n les
donnees disponibles sur.ces espéces.
--
Ces analyses devraient reposer sur les
méthodes-d'a ialyse
séquentielle des populations (S.P.A.). Mais auparavant
Livers
calculs devraient être réalisÉis (PUE par age,' par taille,
4)
Les premiers rbsultats sont prksentes mais un dévelop‘i: tement
futur de ces analyses est pr&u pour 1988.
. . . -.,_

I
N O T E S E T
P U B L I C A T I O N S D I V E R S E S
FONTENEAU (A.), DIOUF (T.), 1987.- Statistiques de la p
thonière FISM durant la période 1969 à 1986.
ICCAT
Vol. of Sci. Paper XXVIII, pp 89-95.
DIOUF (T.).- Rapport sur la pêche, thon'ière au Sénégal
IGCAT, Col. Vol. of Sci, Pap, XXVII (1) - SGRS/87-7
DIOUF (T.), 1987.-
Relation taille poids de Auxis
pêchée en Atlantique tropical oriental - ICCAT, CO
of Sci. Pap. XXVII SCRS/87/73 - 7 p.
FONTENEAU (A.) et DIOUF (T.), 1987,- Etat du stock d'a
de l'Atlantique est au 30 septembre 1987, ICCAT, CO
Of Sci. Pap., XXVII - SCR,S/87/76.
DIOUF (T.).- Rapport du groupe de travail FIS - Espagne
statistiques de la pcchc thonisre ; Dakar ler juin
CAPRE (P.).- L'osygène dissous et la répartition de
lalbacore,
listao et patudo dans l'océan Atlanti
pêche Maritime (février 1987) II' 1306 : 92-98,
FONTENEAU (A.).- Interactions between tuna. fisheries. X
review based on some- Atlantic examples - ICCAT, CO
of Sci. Pap., WVVIII, 109-129.
.-
-
FONTENEAU (A,).- Situation actuelle des popnlations d
tropicaux de l'~~tlantiyue
et perspectives futures
pêche de ces espèces.
Compte rendu de la 6è sema
pêches des Aîçores ; p. 37-58.
FONTENEAU (A.).- Le programme ICCAT d'année
inter
albacore. La pêche maritime n" 1299 : pp 376-379.
FONTENEAU (A.).- Thons et environnement ; quelques ré
sur le Probl:ème. Note mimé0 5 pages.

12
ENCADRENT DE STAGIAIRES
Nationalit6 :
PartugaiF3e
Origine
:
Univefsitf5 des Açarcs
DL.1 réf3
2
,8 - 12 juin" 1987
Su j e t
x~ Traitement des données
Nationalité :
FranCaise
Origine
:
ORSTOM
Durée
"
.

2s - 2 au 13 - 3
Su jet
-
1 T r a i t e m e n t donncfies

Qc&an indien
NationalitE :
Origine

Y
DL! ÏéE
13 1.1 3 E t

:’
:‘,-P{
,.:. .J r
-
thon i.dés :
.ude
lé,,

‘tf
I:,ln’JF
-
c. 0 L.1 i__ ‘S
L. x.
à 1.'INL?R (THTES) : Inventai,re et
-
esploit&ion-des x-3ssources halieutiques
z
-
‘f.
CGLJ 1'5 de--biU1ogie des $fkhes aux klèves de
I.'ECtTwOPM (5 h/ sema,ine de Janvier & mai)
-

PECHE SARDINIERE

P R O G R A M M E
PECI-TE
SAlXDiNTERE
JUSTIFICATION :
Région.
-
L'objectif final
est !lHC
csploit..at ion rat ionnelle
do
- identification, localisation
et estimation des potent 21s
de capture des esp&ces exploitées ou exploitables,
- connaissance
de
In
bi.ol agie
e t
du
comportement
Iles
espèces
en I.faison avec l'hydroclimat.
- évaluation sp6çifique des stocks,
- rationalisation de l'esploitation.
MOYENS HUMAINS :
-
xz-
-2
- iiiihaxh.eu.rs :
-
Jean Jacques LEVENEZ : ORSTOY
- Ciologiste des pêch%s
Coordonnateur
de
programme
Birane
SAMB
: ISRA
- Biologiste des pêches
Abdoulaye
SARRE:
: ISRA
- Electronicien
Jean
SEVELEC
: ORSTOM - Electronicien
Ibrahima
SOV
: ISRA
- Statisthque

OPERATION DE RECHERCHES :
Q.G.k.raz..i.Q.n . 1. : Collecte et traitement des statistiques de
pêche
.Q~.e,r..a$.i.Q"n .-,,. 2. : Biologie des principales espèces
!ck&,X,.~.~..i.Q,;)r.n . .
.a : Evaluation de-la biomassc par écho-
integration
: Exploitation rationne 1 le des stocks de p%tits
pélagiques.
-
-
_-
_
--
-
-
-
-
-

3
Ol?ERA.TION
iV”
II.
f
C O L L E C T E Ek T R A I T E M E N T
D E S
STATXSTIQ~~~~ DE @ECHE
1. DESCRIPTION :
Récolte
des
données
concernant
l'effort de p&che,
les
prises, les
frequences de
taille et
le& zones de peche de ].a
pêcherie indlistrielle
(Port) et artisanale fklbour et Joal). Au
CRODT, codage,
saisie et
verification de ces informations sur
fichier
informntiqile.
Traitement
knuel
des
donnees
pour
puhl~cation
d e s
statj.stiques
de la
pêcherie
des
petits
pélagiques côtiers au Sé.négal.
2. RESULTATS OBTENUS EN 1987 :
Les
donnees
concernant
les
poissons
pelagiques
c ô t i c? r 5
captures a11
Sénégal en
198, par
les sardiniers dakarois et 5
partir de
no\\-cmbre par
d c s s e n n c 1.11~ s
basés en Gambie ont ?t;;
récoltées. L,'*actis-ité
d c? s
filets
tournants de
1 Zl.
13 ê C 1-i C>
arti snnrtle dqns

les c c nt r e 5
de YhOll??
et Joal a également C!$C?
S 1.1 i. T’ i t?
ii $3 IT
1. 3
S i ,? t i. s?. 7
Cettr oFF;rnt;on
se dero&
normalement,
le tau:; d' enqu2t.o
est très satisfaisant. L ' L-i c t i. x- it& des sardiniers dakarois sestc
tr&s faible
pn71 r,appcrt.
a11x annees
anterieures &
1980. y1 i‘.
nombre des bateaux suant fréquenté- la pêcherie stagne autour de
5 et le nombre de marees est de 570.
La prise
globale est
passée de
1986 â 198ï de 31.30 h 1805
tonnes soit
une hausse de pres de 3-1 % mais reste très faible
par rapport
aux annGc s
pric6dentes. L'effort de pêche déplaye
principalement dans 1.n regicn de Dakar atteint 273 jours de mer
soit une
baisse de
12 40 par rapport
à 1986.
Les rendements
exprimés
rn
tonnes par
j 0 1.1 1'
de mer
entre
1986 et.
1987
pré s c n t e nt II n e
harasse de
-1 2 % .
La composition spécifique des
prises est dominée par les sardinelles,
?fal.gré. la hausse sensi.bl.c des prises et rendements, i.l reste
q11e l'état
v6tust.e de
la flottille--et 3~ prospection de zones
trt?s limitees c.onstituent un handicap pour-ce type de pêcherie.
-
-
- Sonneurs bases en Gamtiie :
-
Les
renseignements
consignés
dans
les
rapports
des
obser\\Tateurs et‘ ceux c.ollectés auprès du departement des pêches
de Banjul
ont permis
de suivre
l'activité de
ces
senneurs,
Durant les mois de novembre et
décembre, la prise globale se
chiffre à
1 733 tonnes
pour trois bateaux qui ont effectué 21
sorties, Les zones prospectées se situent au Sud de Joal et les
espèces dominantes dont les prises sont les sardinelles.
- F.ilets tournants à Mbour et Joal :

4
La total
_I
i-t.6
des débarquements par les
filets tournants 5.
hibour et Joal se chiffre ;7 158691. tonnes dont 69 % reprÊsentent
les mises
3 terre des sennes tournantes. Par rapport à It'année
1986, la pri.se totale
présente une
hausse de
près de
13 %.
L'effort de
pêche slobal
déployé par
la pêcherie
artisanale
ritteint 1631~4 jours de mer. La prise moyenne se situe en\\-iron à
5 tonnes
par jour de mer. Les sardinelles prédominent dans la
rompositinn spécj.fique des captures.,

OPER.ATION
N-2
:
I3IOLOGLE D
E
S

PRINCXIPALES
E S P E C E S
1. DESCRIPTION :
Etude des
principaus paramètres biolog.iques des principales
espèces de
poissons
pélagiques
c ô t i e r s :
croissance,
reproduction, relation
taille-poids,
facteur de condition. Ces
informations
biologiques
sont
indispensables
pour
3 a
compréhension du
comportement et de la
dynamique
des
populations.
2. RESULTATS ORTENUS EN 1987 :
rcttc
op&ration
de
recherche
*a
été
handicapée
par
l'insuffisance de
moyens humains.
Toutefois , un
programme de
slrivi minimum
â é t, é
mis en
place pour
permettre la collt-ctc
d'informations
bioSlogiques.
Aussi $
les
s 2 rd i. ne 1 1 c 5; ,
1CS
chinchards
e t.
fe
maquereau
ont
été
*- 6 5 : 1 -j 2' ('
z -pmc-;it
-
échnntillonn~s, tes
données relatives à la longur::r, le poids,
la maturite
sexuelle, le
poids des
viscères,
te
SCSICE?
.sonC
cons I'CI
'c
,ne..A
dans-
des
cahiers,
I..t?S
écailles
.s 0 1-i t
égaleme:lt-
pri;levérs cn
I-UC‘ de-->omp?.Gter ?k
terme
les
&tudc~r
s L\\x:
1 ;L
crois3ancfS.
Une etude
biologique portant
sur le
pelon a démarré. Il a
é t é pr&-U
d'tScl~antillonner cette
espèce
chaque quinzaine à
Dakar et
une fois
par mois dans les autres principaux centres
de debarquements de la côte sénégalaise.
Pour
completer
les
résultats
biologiques
qui
ont
été
récemment
publiés
sur'
les
principales
espèces
pélagiques
côti&res, lc
traitement des données biologiques recueillies au
cours de
cette année
interviendra dès
qu e
l'échantillonna.ge
sera jugé sliffisant.
-
=z-
-
-
.-
zz-
-
-
-
-

O P E R A T I O N No 3 : E V A L U A T I O N D E L A BIOMASSE
P A R . ECHO-XNTEGRATION
1. DESCRIPTION :
Les campagnes d'écho-integration ont un triple objectif :
-
- Evaluer et suivre l'évolution de la biomasse des stocks de
poissons p6lagiques et semi-pélagiques.
- Etudier la
localisation des
différentes espèces
pour en
déduire les
dGplacements en
fonction des
conditions
hydro-
climatiques.
-.
2. REiULTATS ORTENUS :
-
-
_-
Le Sympas illrn
Tntcrnational sur
les techniques
acoustic~lles
ap~liqu&es ,G
! .a pêche )
0 r g c? 1-l i. .% (6
t o u s
les quatres
ans, s'est
tenu e n
,j u i 1:
1987 5
Seattle (US.4) .
Il a
enregistre
la
1231-t icipation
des
chercheurs de
la section à
trax-ers 4
commlrnicSat ions ql.li
cnt 6th
pr4sentGe.s et
ont
porté
s 11 r
1 a
vnriabilit6 d'abondance,
les mesures
d'index de réflexion des
poissons (TSI, le romportement et. les intercalibrations.
- La x-f; I- i. a b i 1 i.t 6
temporelle d'abonda+ce_ -a
été
étudié
en
comparant deu5
campngnes acoustiques,
Técalées de cinq jours,-
sur la
m$me zone
de la
Petite Côte,
Tl apparait que-durant
cette petriode
0i1 les
eaux chaudes
ët pauvres
envahissent le
plateau ccntinental
sénégalais, la
température de
l'eau est
tres homogène
et l'aspect
de la distribution des poissons en
fonction des secteurs de peche est pratiquement identique.
- Les index de reflexion acoustiques des espèces de poissons
tropicaux dans la zone Sénégal et Mauritanie ne sont pas encore
bien connus.
Ceci a
conduit à
réaliser 108 séries de mesures
sur 11 especes de poissons différentes. L'&tude a été effectuée
à partir du bateau de recherche ancré dans la baie de Dakar sur
du poisson
fraîchement capturé,
manipulé avec
soin et
placé
dans une
petite cage en filet de 32 dm3. Les poissons ont été
places dans
l'axe
acoustique du
transducteur
grâce à une

7
structure rigide.
Les principales difficultes rencontrees sont
liées à
la réflexion de la
cage elle-même et au comportement
des poissons (observés à la caméra vidéo). Toutefois, les
résultats issus des mesures
realisées à
120 Khz
donnent une
valeur moyenne
de TS de -33,64 dB/l+g.
Ces travaux de\\-ront Gtre
omplétés par des mesures in si.tll.
- D e s
etudes
sur le
comportement
du poisson
en
mileu
tropical et
ses consequences
sur les
estimations de biomasse
par
écho-intégration
ont
été
menées
de
chaque
côté de
l'Atlantique,
au
Sbnégal e t
a 1.1
I'énézuela.
Trois
series
d'observations réalisées de nuit
à des profondeurs, comprises
entre 15
et 30
metres ont
montré que lorsque les lumiè'res de
-
pont sont
allumées sur les bateaux de recherches, l,es poissons
plongent et/ou s'écartent, mais que les conséquences, en ce qui
concerne les évaluations de biomasse, dépendent des espèces, de
l'orientation de
l'éclairage du
bateau, de
la L-itesse
et du
bruit de
ce dernier.
Quand ces
lampes éclairent latérafement
(Sénégal) les évaluations de biomasse peus-ent être SOI~S-
estimées, tandis
que si
les
l.umières
sont
foca.l.i.sFi.es
'i-ers
l'avant
(VGnézuelûI
1. e s
poissons
plongent
m a i. !3
R 0 n t
rcl.at i y.-cmcnt
stabilisés
avant
d'etre
insonifS&c
et
p ,a 1-
conscquent cet effet ne biaise pas les estimations d'abondance.
- Dui-ant ! a
c a m p a g n e acoust iqile
C 011 j 0 i nt. e
0 1-g il 3 i. 536 e
pn 1:
1 e
COP.4CE Pn 1 9 8 6 , lin exercice d'intercalibration entre Ir:; X/C du
_
Sénégal, de
1.2 !corvège, de l'Espagne et de la Mauritanie a été
effectuh dans la zone sénggalaise.
Les bateaux ont integre 1%
fond sur un paccoars fisé prealablement puis ont travail.lG dans-
linr zone oil les poissZns étaient dispersés.
Concernant l'intégration
du fond,
l'évolution des
t- 3 1 c 1: 1-s
obtenues presente la même tendance pour les diffhrents nnx-ires.
Cne analyse
detaillée montre
une mauvaise
correspondance des
\\-aleurs qui
s'expliquerait par la différence des frequences de
travail, Le ?:/O L>ouis Snuger travaille ?i 120 kHz tandis que les
autres bateaux
litilisant 38
kHz, Cette différence
dans
les
fréquences de
tra\\-ail explique
également
l'écart
entre
les
estimations obtenues
lors des mesures réalisées sur du poisson
disperse. En
effet, l'utilisation de la
fréquence de
38 kHz
rend plus
difficile l'élimination du plancton. Aussi, il a été
recommmande d e
travailler en
milieu
tropical
,a\\-PC
CIeS.
zr- . -- fréquences ~111s élevées.
-
-I
-
-
-
-
En déÉjonitive,
cet exercice
d'intercalibration a permis de
tester les
performances des différents équipements, de fournir
les éléments de comparaison entre les estimations de densite et
d'orienter par des recommandations les travaux ultérieurs.
Deux
campagnes de
prospection
géngrale d u
plateau
continental
senégambien
ont
été
effectuées en
février et
novembre. La
dernière campagne
a pu bénéficier d'une mission
d'appui de
Monsieur Marchai,
expert de
L'ORSTOM. Les valeurs
globales de biomasse sont proches de
500 000 t en février et
54Cl 000 tonnes
en novembre,
Par ailleurs,
durant le mois de

novembre, il
est apparu
une répartition fortement inégale des
concentrati.ons de poissons au profit de la côte sud.
Les donnees
rGcoltées
l o r s d e
1. a
campagne
acoustique
conjointe dix
COPACE de 1986 ont été traitees et analys8es lors
de la
réunion
de
synthèse à
Teneriffe (Espagne) avec la
p a r t i c i p a t i o n des
chercheurs norv&giens,
marocains, espagnols
et sénégalais.
-
_
-
-
Yz
-

9
O P E R A T I O N No4 :
E X P L O I T A T I O N R A T I O N N E L L E
D E S
PELAGlIQUES
C O T I E R S
1, DESCRIPTION :
-Cette action
de recherche utilise les résultats des yuatres
operations préc-kdentes.
Elle doit permettre, en y incluant les
donnees du
secteur artisanal,
de l'environnement,
mais aussi
les données des pans voisins exploitant
les mêmes stocks, de
proposer
un
schéma -pertinent
de gestion des
stocks
de
pélagiques côtiers.
2. RESUT,TATS OBTENUS EN 1987 :
Les
stocks
de petits
pelagiques
côtiers
8 u
Senegal
rrpr~6senteut une
ressource commune avec les pays de lct r6gion.
<\\ussi I le
sllivi de
l'état des stocks est effectué fréquemment
e!3 c~~ncertation
avec nos
\\-oisins. Durant
cette année,
aucl~1-i
%roupe d e
travail n'a
été organisé
compte tenu des resultats
accjui s; r&cemment.,
11. a
été
procédé à
une
compilation
des
données en vue des travaux prévus pour l'année 1988,
-
_
?a 1-
aille~~rs,
en collaboration avec 1'UTIS et dans le cadre
dï~ thhmc
de recherche pêche-climat.,
une
étude
relative '‘3
l'influence de
l'upwellîng sur
1 a
répartition
des
p0iss011s
pPtagi.yues
côtiers
décrite par
l'Echo-intégration a
été
entreprise.
-
-
-
TII
-
-

BrLAN E
T

DIFFICULTES RENC~NTREESE N 1957 :
P E R S P E C T I V E S
La pr&paration
des document S
présentés au
Symposium
International, sur
les techniques
acoustiques appliquées à la
pêche a
absorbé une grande partie @e l'activité des chercheurs
de la section. Toutefois, l'essent iel des actions programmées a
été réalisé.
Le taux de couvertlIre des enquêtes
est très
satisfaisant'
aussi bien en pêche artisanale qu'en pêche sardinière.
Concernant les
senneurs hnsf?s
en Gambie dont l'activite a
débuté en novembre, un s‘stèmc de collecte des données sera mis
en place
en relation
a\\-ec !.t? D&partement des Pêches de Banjul
et le Projet de !Ti~r\\-cil lance des Pêc>hes au Séncgal (PSPS).
L'effectif limité CiIl ;2erso:-lnel n g$né consid&rablement cette
opération. Ainci,
1112
p 1 cl 17
d'6chantillonnage
minimum
a
été
adopté
p011T-_
collecter
r-é$111i.&rement
des
informations
biologiques.
1.P
traitement
des
donnpcs
-p 0 1.1 r 1 a
intervenir
-
ult4rieurement.
Les campagnes
de prospect'on
prévues ont
été réalisées de
même que
les mesures
d ' i ndex de
réflexion. Les
difficultés,
liées silrtout
ii des
contraintes matgrielles,
qui handicapent
certaines actions de recherche n'ont pas encore été surmontées,
- l'absence d'Ilne rallonge de
rable déjà commandée dans le
cadre du projet ACJ2T/PSPS.
Cc câble est nécessaire pour l'étude
du comportement
in-situ des
poissons par
camera vidéo
s 0 1.1 s -
marine.
- l'échantillonnage,
permettant
d"identifiG le-s
espèces
_.
responsables des
echotraces,
ne peut être réalx%é-en raison de
la deficience du netzsonde. L'acquisition de cetappareil restk-
-
indispensable pour
estimer la
répartition des
biomasses par
-
espèce.
- l'estimation de la biomnsse dans la frange côtière n'a pas
jusqu'ici eté effectuée. Elle necessite des moyens matériels et
humains qui
sont à
rechercher dans le cadre d'une coopération
avec des organismes étrangers.
Concernant les
perspectives,
les efforts vont se poursuivre
et se
renforcer autour de la méthodologie, de la collaboration
avec nos
voisins pour la realisation et le traitement des
campagnes et
de la
coopération avec
certains organismes pour
résoudre les problèmes évoqués précedemment.

11
Du fait de l'acquisition récente de resultats sur l'État des
stocks, cette
année a
été consacrées à
la compilation
des
données en swe de
la tenue de deux
groupes de
travail. pour
1988:
- une réunion
CNROP/CRODT qui
procédera à l'évaluation des
ressources pélagiques dans la zone sénegalo-mauritannienne a\\-ec
la. participation des scientifiques dont les pays exploitent ces
espèces dans la zone,
- une réunion
via le
COPACE traitant
specifiquement
les
données relatives aux chinchards et maquereaux,
Par
ailleurs,
en
collaboration
at-ec
1 a
section
"Environnement",
les paramètres hydroclimatiques seront de plus
e
n
p3.11s
intégrés pour
gérer les
stocks de
petits pélagiques
côtjers.

.kon:-me, X983.-
Statistiques de
la p&che
sard.in ière 5.
3. a
sennc en 1986, pp. 25-30. Archive CRODT n' 159,
Anon:-me, 1987.-
Rapport de
la réunion de s:-nth&se
sur la
campagne rtcoust ique
conjointe du CQP-ACE en 1.986. Santa Cruz de
Teneriffe, Espagne, 27-30. Avril 1987.
SA?fB ie. f ,
X987.- Résultats de la campagne "Petite Côte" du
Loi.: is S;i,,ger,
Prospection des
stocks de
poisçons
pélagiques
côtiers le
long de
la petite
Côte (23-28 août 1986). Archive
CR.ODT n" 156, 18 p.
.
LEYEWZZ (J.,J. 1,
CERLOTTO CF.), PETIT ('D.), /987,- Impact of
1 ight. 9 1:s: 011
the behy\\-ioill'
of coasta1
tropical species. SYW.
IW . S1.11'
les techniques acoustiqlles appliquées a la pêche. 22-
26 ji.ij n 1.987, Seattle (tTS:I).
f.J??'T?YE?Z (<J, J, ), OT.Li'IER (P. '1, S1Wz-LISG-EX (IL), 198-Y.- A IlOtCi’
on int.ercal.ibrcît.io~in and other compaTisons of acorrstic syst-emes
rtsed
i 2
a
Cooperativc
Sur\\*->- , - SYHP .
WI?.-- sur
les
-

techniques acoustiques
awl iquées 5.
la pêche, 22, 26 ju in
1987. Seattle tmA),
-
-
-
-
_-
.-
-
-
-

STAGE
“iom
: OVLII CHEIR.ANI
N~tS~3nalitG : mauritanienne
Spf5ciafité
: Riol.ogiste d e s pêches
Origine
: Institut Supérieur des Sciences et Techniques
Halieutiques - Youadhibou-Ffauritanie
s 1 i J e t.
t Ecologie "larine
Jklr4e
*
. 30 novembre au 19 &écembSe 1987
Enradreur
: ?3i.rnne S.4-3D.
xz-
-
-
-
zz
-
-
-

PECtiE ARTISAlWLE
.-
-
=z-
-
-L
-

PROGR-E
P E C H E AR3YII;ANAlZ.E
JUSTIFICATION
La piiche
artisanale assure
les 2/3
(300 OOOT) des mises &
ter:-e du
Sénégal et
contribue pour
une très
large part à la
cc,:1~-crt:lrc des besoins alimentaires protéiques des populations.
Elle
p a rt i c i p e
également à
l'équilibre
de la
balance
commcrria1.e car
elle contribue pour plus de 45 % <au volume des
+-.:rl';o rt n t i on s des
produits de la pêche. Par ailleurs, en raison
:2 <Y. 1 3
sécheresse,
les
popl11at.ions rurales sc tournent de pllis
171c
e41nss<ane SAYP,X
L
: ISRA - Biologiste des pêches
Coordonnateur de Programme
'fry:::ys:r~ B~~Ii;H.e$YOJi;HO
: 1SE.A - Biologiste des peches
Henri ama BARRY GERXRlJ
: ISRA - Biologiste des pêches
Francis LALOE
: ORSTOM - Biostatisticien
Phil.ippc C'CRT
.
II
- Biologiste des pêches
- Techniciens et enquêteurs = 10
z=-
-
-
-
-
z
-
-

OPERATTOWS
D
E
RECBERCfIE
: Etude de In peche artisanale sur In Cûte
xz-
-
xz-
-

OPERATZQN I f
E T U D E D E LA I-ECHE ARTXISANALE S U R
L A C O T E N O R D
1. DESCRIPTION.
I
Ccttc op~rat.Son comprend 4 actions de recherche :
- Col! ectr
et traitement
des
statistiques
ii3e
p 2% c I-1 e
nrt i snnnl e sur la côte nord
- Description dé la pêche artisanale piroguière
- -ix-In 1 J-s t?
des données de pêche fartisanale et industr-4e1.te)
<: ' t~tî:-ir~nne~-:e~lt et d ' économie
- F::lfle
des
i n t e r a c t i o n s
p ê c h e
nrtisanale
-
p t?" c h e
i 1, c! i 1 5 t 1' i :-, f : 1.: ,

Dans la
region de
Thi SC. I<orr?,
T<a:-ar qui. représente le plus
grand port.
a enregistre 13 GF;if sorties dont 6 691. enql~êtées en
2986, Près de 13 000 tonnes ont ainsi et4 dPbarquhes dans cette
Ggion marquant également iiyte progression par rapport & 1985 ou
les prises
s'éle+aient 2 11 400 T, du fait de l'activité des
sennes tournantes.
En 1987,
les sorties
ont att.ci+.
4
9
606 à Kayar, e t l e s
pirogues echantillonnées 6 321. Cette hausse de l'effort s'est
traduite dans
les :Captures qui c'&lèvent 5 18 JOC T, toujours
dues aux
fortes prises
de ssrdinefles -rondes par
les serines
tournantes.
En somme, on assiste à une baisse
des débarquements dans la
région de
Saint-Louis et h une ailgmentati on
dans la région de
Thiès Xord.
Cela est
à mettre isn 7%,apport avec 1 ' abondance des
sardinellcs rondes
a Il 1.I. cj --
I I rrJ p
dc Knyar e+
1 ' accr:li ssement
de
l'activit6 d e s ~
serines tc;iIrnantes
ci 2.11 S CI 62 12 0 1-t ~II detriment de
celui de Saint-Louis.
Des enquêtes
ont été
Pf fe.?tltbrs
SUI'
les
mouY--ement 15
d e s
pêcheurs saint-loutsiens
a f i II d ’ 6 t 1.1 d i. e r
1.62s périodes et li.e1.ts
de migrations et les actiTvitC:s des migrants.
-
-
-
zz-
_
-
-
zz

C A P V E R T
1. DESCRIPTION
Cette op6ration comprend les actions suivantes :
- Collcctc
ct
trn i t emcnt.
des
statistiques
de pêche
artisanale dans la rf=g; on du Cap-Vert,
- Etude
de la migration des principaux stocks de poissons à
travers la
barri ?-Ihe ronst~itll6e
par l'ensemble
presqu'île
du
cap-'ciel-t, - fosse de Kayar,
- Etlldc~
de s j. n t e r r e :! nt. i 0 n s
entre la pêche artisanale et la
pêche industrielle.
1 1 fa Il t
notrr &gnl:2ment
qll'à Ilann, Les
filets
maillant.-,

6
2 * 2 * _.~.~..~l.,~.~..~-~ I...... ~.~“....l..l..~,.~.~~..~..~.~ 2
Un des
arguments utilises par CHAMPAGNAT et DOMAIW (1978)
pour formuler
l'hypothèse de
l'existence d'une "barrière"
écologique entre
la fosse
de Kayar et 'la
presqu'île du Cap-
Vert ,
était
la différence de
taille
observée
entre les
individus d'une
meme espèce
captures de
part et
d'autre de
cette presqu'île, ceux du sud étant,génér‘alement plus petits.
Un des
outils permettant
d'apporter des indications sur ce
problème est constitué par les études biométriques, C'est ainsi
que
des
données
biométriques --sur Pagellus
bellottii,
Epinephelus aeneus et Sparus coeruleostictus ont été collectées
â Saint-Louis,
Kayar,
Yoff,
Mbour et
Joal.
Un premier
traitement
des
données a
été
effectué et
pour
certains
paramètres morphologiques,
des différences
significatives ont
été observées
; mais
du fait que la répartition des longueurs
des poissons
était différentes
d'un port
5 l'autre, il était
impossible de conclure à l'existence réelle de différence entre
les indi\\-ides d'une merne
espece pêchés
au nord
et au sud du
cap-vert.
C'est pour
cette raison
qu'un autre traitement des donnces
tenant compte
de ce
l:jrobl Pme a
été fait et un rapport est c Il
cours de rédaction.
-
En 1987, cette action n'a pas pû être entreprise, d'une part
à cause
de la
finalisation du
rapport 'sur
l'explosion des
poulpes en
1986 et d'autre part,
le troisième trimestre 87 a
été
consacré
à la
préparation du
séminaire
ICCOD
sur
l'évaluation des
ressources halieutiques.
C'est
ainsi
qu ' un
cours intitulé
"échantillonnage
des
pêches
commerciales
ai.1
Sénégal" a
été rédigé et un
exercice
d'application a été
élaboré ; par ailleurs des données de fréquences de longueur de
Paçellus bellottii
ont été
préparées pour
les exercices des
cours ICCOD.
7
_
_
T’
-
-
-
-
-
-

+
.
7
SUCJIR 3Z.A P E T I T E
C@?E
1. DESCRfPTTQN
L'op&ration '!Etude
de 1 a
pêche artisanale
s 1.1 r
la Petite
côte" comporte trois actions :
-
CGl!cC'tf?,
traitement et
exploitation des- données de la
pêche artisanale
â la
ligne,
au filet dormant, au casier et à
la scnne de plage
p>
L>. RT?Sf!J,T1TS ORTENljJS EN 1987
..‘j
1; :2 j- t i. y
d e ce.5
données, 23 553 tonnes de poissons ont et&
c: s t ; me 1
'c po1.1 r
la rc5;ion
contre 22 284 T en 1985, 1.a différence
ctart C!:;i
!-‘zsc-nt i.cl lement ~II::
fortes captures
de poulpes
e 13
198fi.
En 1987,
-13 :IÏfi'sorties ont été relevées & Ilbour et 36 632 &
,? G <a 1 I T f
I nc-tiT-ité
des pirog!.:cs a Eté donc plus
faible qu'en
1986. VCchantXlonnage
a pcrté
respectivement sur 9 372 et 5
397 pi 1-ogues.
T.rs prisés
ont-Gté
estimées& 2.3 579 T-soit le même niveau
de produr? ion
qu ' en
1986.
Celai= - résu;lte
d'une
bai-sse d e
product ion des
pirogues operant ala ligne au $Fofit de celles
pêchant au filet dormant.
- -
En
somme, on
peut
retenir
que
les
prises
des
engins
démcrsaux ont été relativement stables de.1985 à 1987
Par
ailleurs, un
recensement
du parc
piroguier a
été
effectue en
avril et
en septembre 1987. Les resultats donnent
1 168 pirogues
sur la Petite Côte
dont'834 dans les ports de
Yborlr pt
de Joal
soit 71 %. Ce parc total comporte 764 unités
pratiquant la ligne, le filet dormant et le casier à seiche.

La région de Thiès
Sitd regroupe
donc près de 25 % du parc
national piroguier
et produit
plus de
la moitié
des mises E
terre.
Il >- a lieu de si.gnaler enfin, que le système de collecte de
l'effort de pêche a éti: suiv i et contrôlé à Mbour et à Joal. Il
reste fiable,
Signalons qu'en
198Ï, un important debarquement de mérou do
méditerranée a
été observé.
Plus de 288 T ont eté mis à terre,
contre 95
T en.1986. Les raisons exactes de ces débarquements,
dont l.n
grande majorit& porte sur de grands individus ramassés
morts ou mourants en mer, ne sont pas encoi-e connues. Une 4tude
de l'environnement à la période des plus fortes mises à terre à
été effectuée
et a
indiqué. une
forte baisse de la teneur des
<5aus en
oxygène, Des
échantillons ont
été pr6levés
pour des
examens tosicologiqucs 5. I'ETSYV et a la faculté de Medecine et
de Pharmacie
de Dakar.
T.cs résultats
ne nous sont pas encore,
parvenus .
Les
Ctudes
r&nl.isées
s11r
lt?S
cé.p,halopodes
ont
permis,
d' obtenir des
résul tat,s 5x11'
les tcchni.ques
de marquage et de:
pCche de la seiche,
Les chaluts 3 c&phalopodcs du Louis Sauger ont &té testés et.'
des modifications de grément ont eté apportées pour les adapter
à la p@che de la seiche.
Res essais de capture de mollusque- au--cehaAut-.ont ht& ensuite
menés ën
vue dë
marquage. Il s'avère que par-des-traits de 13
mm avec
un chalut
en polyprGp;-Sène
tir@à
3 noeuds,
il est
possible d'obtenir
des seiches
en bon état et de les marquer.
Les sujets marqués devront Gtre conservés dans un bac contenant,
de l'eau
courante pendant au moins 30 mm pour sélectionner les'
individus vigoureux‘.
Ceus-ci seront
lachés au fond grâce à un:
casier pliant qui s'ouvre automatiquement' au contact du fond.
Par ailleurs diffgrents types d'appâts (seiche femelle,
épi
de cocotier)
ont 4té testés sur le casier pliant à seiche pour
apprf5cier leur
efficacité par rapport à la chair de raie et de
requin utilisée
par les pêcheurs mais qui coûte cher et altère
par son odeur la qualité des prises. Un p$an d'expérience a kté
conçu et les essais menés ont permis d'obtenir 140 observations
.5 partir
desquelles il
a été
montré par
analyse de variante

qu’il
n'existe
pas
de
difference
significative
entre
CeSI
différents types
d'appâts. Compte
tenude
la facilith qu'ont,
les pêcheurs
d' obtenir gratuitement
des épis
de cocotier qui,
sont de
surcroît utilisables durant un mois au moins, tous les,
pecheurs ont adopté ce type d'appât. Vn rapport
a et& fait qui.
dti: c r i t 1 ns
r esultats obtenus
et des
propositions
p o u r
1 e71 II-
transfert 811 Dht-eloppement.
Signalons qu'une
demande de. brevet a
été déposee a 1'CAFi
pour le casier pliant.
Des études
montrant l'importance
de la piraterie effectuee,
par les
batea~c dans
Tes zones r65servees aux pirogues ont ét4:
faites a\\-er
T*a collaboration de 1'Tnspection des FZches de la
ré 9 i. on
d e
Thiès.
Elles
011t.
abouti
à l'adoption de
la
propos 5 t : on ~-1' II~ x-o!.et. sur-t-eil.Tance côtiére dans le cadre de Ta'
sur\\-ei 1 3 ‘a:;c‘c‘ PZt; CI?C?.F? df?S p&Cl?f?S.
-
-
I
-
zz-
.
-
-
=
-
-
-
-
-

OPERATTON
l+T”4
:
F,TUDE CRXTIQUE
D
U
S Y S T E M E
1. DESCRIPTION
La natiire
de La pccherie artisanale,
sa disprrsion sur 1~
littoral, le
très graxd
nombre d'unités. de pêche,
l'absence
qrr a s i t otalc
de dncxments
6crits sur les débarquements. ,, on f
l~end!:
nécessaire
!a
mise
au
pomi 17t
d'un
forird
sni~-j
des
d&bnrquements. Cette
opération a
été ixlit5 éc:
pour c-"-al.uF. :- J n
préci sion dt-r; diVC?lTSC?S cstimwtj 017s rgalisées grâce A cc s::ii-i ,
1.' opGrnt. ion comporte i-1-0 i s ac t ions :
tiensins
2. RRSULTATS OBTENtJS EN 1.987
3~s recherches portant sur l'ut-ilisati'on des modbles glot-,a:;x
c
L? d 3. i3 t t? S aux
caractéristiques de
la pGchk
artisanale ont
i-té,
men&es. Tin
document présentant
1.c model'e a
é te
rëdig4. 1.3
;~Obl.tstesse de
celui-ci a 6t6 testé à partir de son ut?lisation
données de pêche
-
thoni&re et de &che sardinière.-

11
Une Etude
bibliographique sur
les modeles multispéçifiques
et multiengins
a été
effectué et une communication rkdigée et
pr&sent&e au
groupe de travai 1 "Méthodes du CPEM à Copenhagne"
(09 -
16 juin
1987). Une
mission
d'appui au CNRCF a Gte
effectuce du 18 au 23 jilillet 1.987 pour assister ce centre dzt:~?
le traitement des donnees de pêche artisanale.
--

s
12
OPERATrON
No
5
=
TECHNOLGIE D E S E N G I N S
DE P E C H E
A R T I S A N A L E
1. DESCRIPTION
- Tests
d'appâts de casiers pliants 2 seiche pour améliore3:
] ' ,?,@C
-1. icncité de ces -engins sur la Petite Côte.
- ExpGrimentation d'lrn vire
palangre à
bord des
pirogues
traditionnel I-es,
=.z-
-
-
-
z
-
-
-
i

*
.
13
OPERATTON
No 6
:
ETSSDE R E L A T I O N S P E C H E CLIMAT
1. DESCRIPTION
- Analyse
de l'action de l'envjronnement
sur la peche des
petits pélagiques
côtiers.
- Réaction des flottilles & l'instabilité des ressources.
.-
- Coordination 'des résultats
obtenus
SUT
l'ensemble
des
Côtes ouest
africaines (participation du Lfaroc, Côte d'Tvoire,
Congo ) .
2. RESIJLTATS ORTENUS EN 1.987
-

BILAN E
T

DIlIFFXCUSaTES REZNCONTRES

E
N

I-387
- Le
retard dahs
lc traitement'
des données statistiques a
é t é r é s o r b é e t Ics resultats sont sortis à temps, Le manque de
personnel pour 13 SC?. j sic a?1 -bureau calcul reste cependant une
difficulte pour pcrmrttre 1 'avancement normal du travail et une
bonne collaboration avec la LXIPX. Cette collaboration nécessite -
en effet l'obtention des rE=snltats statistiques en temps réel.
- La djfficul.t.6 d'obtention des renseignements sur les lieu:;'
dc pE;che
des piroglles
prrsiste car les pecheurs continuent de
penser que les agent.5 dT.1 :~ROTIT- informent 1~s chalutiers pirates
sur les zones d'ncit:i\\'; tk dt-.s piroglics.
-
-

15
C!.!RY ( PH * )
et ROY
(CLL- OptïmzL
e n v i r o n m e n t a l
window
and
pelagic fic,h
recruitment succt3s.c;
in upwelling
a reaç , C:ari I
Jcurn.. Aquat. *ci. Vol 45. 1988.
CL!RY iPh 1 - -
Appraches modklisatriceç des relations
à CQUr-t :,
mc3ye~'st
iong,termes
e,ntr-c la
d y n a m i q u e d e s
ç t 0 c ii. 5
de
po 1 SC=; ui-3~. p&lagi~ques c0tiei-s et les fluctuations climaiques.
ThE~ze dc Dncto?at Biomsthém3tique~~. Pai-is 7, 2 5 8 p, LSgE,
iJP;p~liR'/oKl-lo -(b-l " ) ~
G E R A R D (Mm),
SAMBA ( A , ) ,
S E N E (-T-w>,
NDTAY'E
y;:
DIOT’ (CL), N D I A Y E (I.>, FAYE ( M . >, N I A N G (F-1, CAMARA
SEYDI
(M”L
N D I A Y E
CM- > c
DIOUF
(Oi),
1987.-
$tatistiques de, la pêche artisanale s6négalqise en 1986. b
Archive CRODT Ni" 159.

EAKHAYOKHO (M.),
SAMBA (A.),
GERARD (M.), ZX$E'(T.),
N D I A Y E
ie.), NDIAYE (M,.), NDIAYE (I.), DIOP (CL); PAYE -(Me),, NIANG
(F.), CAMARA ($.>, SEYDI (M.), DIOUF,(O.~.i,,Reç~nsement du
parc piroguier de Saint
Louis à
DJifE!re.~Rappart"inter'ns

16
-
-
-
--
-
-
-
j-

ENCADREMENT DE STAGIAIRES
Prenoms
: Mamadou
Nom
: GOUDIABY
yrtionalitx
_ _A
: Senégalaise
Spécialiti;
: Etudiant
O r i g i n e
: E.I.S.M.1'. ,
Sll.jet
: Etude des tendances des effectifs des
pirogues, des prises et des efforts en
pêche artisanale
: Juillet à octobre 1987
: M. BAKHAYOKHO
: M, G E R A R D
------e-----e
--------------
: DANSOKO
-
: -1alicnne
-
: Chercheur
: ?fopti
: Techniques et m&thodes de trar-ail en
pêche artisanale
: Juillet h septembre 1987
: If. B.~IïHAYOKHO
M, GERARD
A * SAMB,-2
-----c.s.-------
: 3 .A. T.
: NGUER et -ime DIOUF
: S6négalnisc et frsnqaise
: Professeurs
g p3s-TH
: Préparation c$e cours-de 1'ISSTH
:Octobre 1987 -
: ii. BAKHAYOKHO
- : M. GER.&RD
--------------
Prénom
: Babacar
Nom
: GUEYE
Nationalité
: Sénégalaise
Spécialité
: Etudiant
Origine
: Université Dakar
S1l.j et
. Evaluation de l'activité de la flottille
l
artisanale de traîne de Yoff en 1985 et
1986.
Encadreurs
': M. GERARD
T. DIOUF

-
-
-
.-
-
-

P R O G R A M M E ENVIRONNEMEr+?
OBJECTIF ET JUSTIi?ICATIONS :
La
connaissance- de la
variabilité de
l'environnemen
hydroclimatique est
indispensable pour une bonne gestion de
ressources halieutiques. En effet
les fluctuations d'abondant
des
stocks
halieutiques
sont
intimement
associées
a 1.1
fluctriations
de l'environnement hydroclimatiques.
Par ailleurs,
les fluctuations de la climatologie local
sont
largement
fonction de
l'interaction permanent.e entr
l'océan et l'atmosphere, Une bonne compréhension des Echange
s ' cffcctuant ‘4 leur interface commune pourrait être d'un nppnr
capital.
dF?llS
l'csplication
des
variations
plu-t-iomét 1-i q:ic
locales,
Les études ant&rieureç sur l'upwelling s4négalai.s ont ht
très localisées et ont été pour la plupart réalisées SI:~ 1
petite côte et particulierement en Baie de Gorée.
Si les traits generaux de la circulation superficielle e
suhsuperficielle dans cette partie de l'Atlantique tropica
sont
connus,
en revanche-aucune étude fine 'n'a été réalisi?
pour appréhender les variations saisonnières de la circulatic!
et de l'hydrolo,gie
au large- du Sénégal. Seule la "Petite Côte
a fait l'objet d'un suivi intensif (REBERT, 1983 et TCliR
1983). Au delh du plateau et le long de la "Grande Côte“, le
observations
hydrologiques et
courantométriques
fan
cruellement défaut,
La mise en place de ce programme a été aussi motivée par 1
fait que le CRODT a acquis depuis 1985 de nouveaux moyens d
recherches comme le navire océanographique '('Louis Sauger" e
l'unité de traitement d'imageries satelllitaireis.
MOYENS WUMAINS :
-- -
-
- -
-- .~~.~.r.~‘.h%~~.s.s : _ -
-
. D. TOU?E
; ISRA
- Physicien - Coordonnateur du
- programme
. J. PAGES
: ORSTOM
--Productiviste ORSTOM
. A.6. BA
* TSRA
- Physicien
. 1, GNING
: ISRA
- Chimiste
*
B, DfAW
* ISRA
.
- Physicieq
t c. ROY
: ORSTOM
- Physicien
. H. DEMARCQ
: ORSTOM
-*Physicien
. C. NDOUR
ISRA
, E. SUISSE DE SAINTE CLAIRE ORSTON (à miLtemps)

OPERATIONS DE RECRERCHE :
ance e n
rcirtine
de
la
frang
Etude de 2.3 circ1.11 c*tion
cc,
des mécanisme
ion sur 16 plFitea1.J continental e
-
-
=
-
-
-

,
j
OPERATTON
No
1
:
S U R V E I L L A N C E
EN
R.OUTTNE
;
I
1

dE L A F R A N G E L I T T O R A L E :
I
1
.
DESCRIPTION
1
T- ’ Gt:td~‘
e t
l a
compréhension
k.S
fluctuation 4
hydroclimatiques à court, moyen et long terme. nécessitent un4
base
importante de données recueillies avec un interval
Spat i0-temporel
constant.
Cette nécessite a guidé le CRODT 4
met t re PI-I
pla.ce le long du littoral sénegalais sis station4
c 6 y. j 5 I'p '-, Oil > qllotidiennement,
sont mesur4es la temperature e
la sa! init.4 ?e l'eau de mer.
Ces mesures sont complétées pa 1
1. t,-> 5..Y G !s r; t? 1% T- ,3 t i 0 1-i :z des bateaux marchands, les reievés climatiques
1. ,; t-1 1 j <y 6 .; d ;i 1-1I c;
.
les zéroports (Y-off, Saint-Louis1 et les donnée4
i' y :7 3,. c 11 :f 1-1 t d ' a.1 1 t 1- e s p a y s
(Mauritanie, Côte d'I\\Toire,. , . )
i
8
I
2 . REST!T,T?ITS OBTT$NUS EN 1.987
i
I
-
q
-. ?. . -C;.t.xt..L.cJ,n <,., 8,.<..,,,,.
3 i/,.<.r 2.
0 t i..,e,.r
-. c.s :
-
-
_-
I
f-o~~pnrée n 11 -Y- mcyennes -climatiques,
l'ann&e 1987 est trè.4
Ch<aud,- , Les St.CitiOXlS de Xbocr et Yoff n'ont enregistré aucune/
ancmnlie mensuelle de température négative.
Au cours de cettq
a x-l 17 é t3 , les anomalies maximales de près de 3°C ont été observée
1 e 1 0 n 2 CT k? t.out e la côte .
Y
Ty e 5
temphrat7lres
moyennes
de la saison froide ont étk/
parto11t
supi;ri CIll-es
û celles de 1985 (plus de 1°C en moyenne). i
T<es
salinites de slirface observees cette année ont et"'
fi;ga!cment
srlpi?ri.eures à
celles des moyennes climatiques.
"i
L I
plus forte anomalie de salinite (1,21 X.1 a et& observée, comm 3
!
en 1986, a la station de Ybour,
j
Pour la constitution de la Banque de donnees climatiques,/
il
*a
4té procé-dé
à la mise=&.. jour
Ggulière
des donnée?
climatiq!ies
de
l'ensemble d? littoral
sénegalo-mauritanien/
(donnfies de
l'ASECNA,
des hatF&us
marchands-et des stations
côtières).
Les
données
des
stations
côtières(tèmpérature
salinitd) d'Abidjan et de Pointe Noire (depuis 1960) sont aussi/
désormais accessibles sur l'ordinateur du CRODT.
l
La variabi.litG saisonnière et
interannuelle des vents au'
Senégal depuis les années 1960 et l'impact de ces fluctuations\\
sur l'upwelling sGnégalais ont été etudiés.
Cette étude serai
pours1Ijvie au cours du ler trimestre de 1988 et sera finalisée/
par la publication d'un article.
/
1

/
j
OPERATXON
No 2
:
E T U D E D E L A
CIR,CULATION D E S i
j
M E C A N I S M E S D E FR.ODUCTION S U R L E PLATEA~.T
1
C O N T I N E N T A L E T
S E S A B O R D S (CTRSEN )
3
1
8

I
- 1. D E S C R I P T I O N
__
C?est grâce à l'acquisition par le CRODT de moyens no~~veaui:
comme le N./O Louis Sauger et l'unit6 de traitement d'imagerieb
satellitaires (VTTS) que ce programme a pu demarrer en 1986. Eb
1987 nous nous étions fixés comme objectif de continuer Ib
vi s i te
ri‘gul.ière' d e
l'ensemble
des
stations
d Il
pl,nte&~:
continental et ses abords jusqu'à 19"W,
Ains'i. trois campagrieF
en mer ont été Galisées et à l'issue desquelles l'anal.;.-~.e dek
donnites recueillies devra aboutir à. l'ktude : '
I
(a j de la circulation océanique côtière, ses rarinti;!ni>
sai s-onni (i-7-e s silr ie plateau continental et. au large dec &y/?
senGgal.aises
(jusqu'A
39"w) I
Yne
fttude
.b.
COll,l; :.1-i-f F‘
;. i-I
l'hvdrologie
permettra
d'identifier
l e s
masses
-1 9
Li ,T <rLl‘i:
5,
rencontrées eL de déterminer leurs origines. Les échange-.:y $11
flux' de chaleur e3 de vapeur d'eau à l'interface- oc&an~
atmosphhre seront aussi
suivis.
I
!
l
( 5 J
des
m é c a n i s m e s
de production par le
s LI i t- i
d f?
!h
v a r i a b i l i t é
des
principaux
paramètres
chimiques
et de 1 h
biomasse phytoplanctonique.
!
I
-2 I'isslxe de cette phase de collecte de donnée (X986-3988b
il sera mis en place un système de surveilfance cn ro\\lti.n<yi,
représentatif
mais
relativement lkger de divers par:amGtrck
physico-chimiques et biologiques en relation avec les factellrk
forqants (vents).
En marge de cette phase de collecte de donnees en mer,
3'
programme Environnement dans le cadre de cette opi-ration a tu k
entreprendre
des
études
sur la demande du Minist&ro dok
Ressources animales,
sur iaymortalité.de certaines especes dk
-poissons (thiofsj observée au Cours de l'hivernage 1987.
-
I
-

Au cours de l'année 1987,
dans le cadre du Programm
CIRSEK,
trois campagnes océanographiques ont été r&alisGes
LS87 07 (mars
1987),
LS 87 15 (septembre 871 et LS 87 !
(décembre 87).
A
chaque
station
ont
été
réalisés
des
profils d
température et de salinité à la sonde CTD et des pr&levement
d'échantillons
d'eau
ont
été
effectués
pour
les
nnûl ‘rsc
biochimiqùes.
Pour
les
stations
situées
sur le
platea
continental et des abords immédiats,
les prélevements unt et:
effectués le plus.près passible du fond,.
Les principaux paramètres chimiques qui ont fait l'ob,jct d
dosage sont les suivants :
- les
SE3lS
nutritifs (nitrates,
nitrite,
phosphates
silicnte et amonigque) au technicon auto-anal>:ser,
- 1 'o::yg$nr dissous selon la méthode de WIXKLER,
- et l;r. biomasse phytoplanctonique par mesure des 1;' f 3 17, (3 FA t,
cl-~lorolth‘-llicns au fluorimètre TURNER 111,
T-cc
i7i-i 1 idation
des
données
receuillies
c r t
t; pyr,-, ;;<+<rx
L' interprhtat~ton est en-cours et se poursui\\;ra en !S~rt-?ci89.
3 3
-*G.* 1.
L c' -i 4 tu d e s
pêche-climat
sur la disponiH1.1 i t.6 dc
sardinelles en Cote b'Ivoire et la migration du thiof lc l.on
du littoral
sénégalo-mauritanien
ont
bté finafisfieç
par 1
publication de deux articles (CURY et ROY, 1987, 1988).
Des Ctudes sur la stratégie de reproduction des c1~1pr.id6
en Afrique de 1 'Ouest et sur la variabilité du rccrutcmrnt
d c 9
pélagiques
cotiers
dans
les
principales
zones
d ' 71ptir.J 1 i 11 4
(Pérou,
Californie,
Afrique de
l'Ouest)
sont en
c ours I
L'objectif
de ces études
est de mettre 'en 6videnc.e
, _ i
_i c' .$b
stratégies de reproduction et la variabilite du recrutement d+
ces esphces en comparant différents écosgst5mes.
Deux articles sont en préparation.
-- _ _-
/
-
8
.
2.2.2 D-s-- le- cadre- - de-
l'étude
des
" ~~..~.r.i.,~..~,,i..~.B.g
.s~ir.ar.~..~.,..~.~.~,.~~.~.~.~..~.~.~.~
.de . . . .
..".ilA .,......... *kL.e~&x.a.t.u.r.e ,..........> "de ,.... I..,<.,<. s,Mix.f.a.c..e ,............ &.$ ...<..
d.s
,...,...,,,...
14,
d.i a.~..~.~..~_.1;..I..._.n
>...I. kn <..I... ~.:.h.l.9.~:.gnhs.l,1.% .<...., a.~n.~~.i.&,e...~.~~.~ .<..<.. l.a ..,..., %kk~.a.d.& kTM.,.K I..t..i,.m c ., .di,
.s e.nc.g.a 1.. <... e,.k .s..G3 ..I. ~.B.~:.,:.i.d.&.X~,~.~ . . . . . . . .
8.U.X ,.,..., I...~...$.~,~..~.~.~.~.~,~.~...~...~.~.~~g,.~.,q,~ e ", 1 a t, â c Ii 4
préliminaire
indispensable a
été la
réalisation
d ’ rtnh
cjrtographie précise et régulière de la température de surfacj
de la mer par téledétection,
à partir des données du satellit4
METEOSAT II et des données de température de'surface obtenue4
par les navires marchands.
Cette technique est en effet très riche d'information ei
raison
d'une part de la forte variabilité spatio-temporell$
liée & l'upwelling sur toute la zone d'étude et d'autre part d'
la comptabilité maximum de la cartographie ainsi réalisée ave a
le produit couleur de l'océan qui a permis 'de montrer,
POU4
l'année 1984,
que l'activité planctonique à court terme est;
!

excessivement lige à la dynamique de
3 'upwelling et
11 c
llniquement à son intensité moyenne durant la saison froide
Les
résultatis
sont
utilisables
sous
forme de
carte
pentadaires
sur le Sénégal et également à l'echelle de 1
quinzaine sur l'ensemble de l'atlantique tropical. Ce produi
s'avère supérieur en résolution spatiale et radiométrique a
produit américain NWS, notamment & l'échelle regionale,
comn
c'est le cas pour les côtes senégalaises et environnantes.
L'atlas de température de surface debuté en 1983 es
poursuivi en
routine et
régulièrement
mis 5
jour.
Il es
partiellement disponible pour les saisons d'alizés (décembre
mai) et sera publié d'ici la fin de l'annee 1988, pour 1
période 1984-88.
Ce- produit,
egalement utilisé à des fins de recherche c
collaboration avec d'autres programmes du CRQDT, a pu fourni
les résultats suivants :
1"). La
répartition et
donc la
captarabilite
de
sardinelles devant les côtes sénégalaises d@pcnd 6troitcment
d
l'extension spatiale de l'upwelling en saison froide ainsf qu
de son intensité moyenne avant la periodc de Fêche (les bar;?
dc sardinelles sont situés surtout à la r:iri;-;h6rip de 13 zen
arti\\re de l'upwelling),
2" ). L'activité générale de 1 'upwelling duril:lt.
11nc s a i s r;
d'alizés complète et surtout le mode de sccccssion des, pkasc.
d'întensificction et de relaxation montre que l'influence fss
t&s
forte
sur le
recrutement
des
jcllnes
p t,
donc,
.sw u
l'abondance du stock l'année suivante, ce qui R Ci6 le cas e
f981-85,-et qui
explique la forte variabilité inter~nnucll
d ! abondance mesurte -par échointegration des hn.ncs.-
I;n essai de dissémination des cartes dc tc;ni:6ratnrc .rupr&
de pêcheurs thoniers a egalement montré que l'aide 5 la pCch
pouvait être effektive et aboutir à une augmentation effectiv
des prises,
à condition que la distribution des cartes priiss
&tre réalisée en temps quasi-réel.
2.2.3.
.L"!!..a <,,,,<., fia,r.,t.*c..s ,<._... "~.~.r,~.~.,l..~..~,~.~ ,.,,,,,,. S$e ,,.,,,,<, f.h..i,,a,f.a
0 b s e l-x- 4 e s a u c 0 II r
de cette année ont fait l'objet d'études intenses qui on
abouti à une publication de TOURE D. et CAT’ERTVIERE :2. en !98?
En effet au aours de l'hivernage 1987 on a assist6 & un
Gchauffement intense des eaux de surface avec des température4
p a r f o i s superieures à
30°C.
Avec
l'absence
de
vent. cd
r&chauffemen-t-a-enduit à la formation d'une forte thcrmoclinib
si;parant -la couche-homogène chaude de surface des eaux froide+
profondes.
Cette
couche
intermédiaire *
forts
gradientg
thermiques
(thermocline) et de densité
(pycnocline)
d
constitué une barriere empêchant tout échange de gaz notammend
d'oxygene entre la surface et le fond. Ainsi le peu d'oxygèn!
dissous que recèle la couche profonde a été lentement consomm 1
par les organismes et par l'oxydation de la matière organique
dégradée, ce qui a conduirt & la longue à une situatio'
d'anoxie pour les organismes vivants encore présents sur ce
fonds.
4
Cette augmentation du déficit en oxggene des eaux Profond$
a entrainé à la longue celle de la concentration des
Or ces nitrites sont des sels toxiques agissant sur la fixatio
de l'osygène par l'hémoglobine du sang des poissons.

B I B L I O G R A P H I E
AA (A.O.).-
Recueil des données de
temperature aux
stations
côtikre du Sénegal en 1987 (sous presse).
CURY (Ph.)
et ROY :(Cl.), 1987.- Upyelling et pkge des espèces
pélagiques côtières de Côte d'ivoire : 'un e approche
globale. Océano. Acta. Vol 10, na 3 p* 347-357.
CURY (Ph.) ET ROY (Cl.),
1988.- Migration
saiso~nnière e t
abondance apparente du thiof
au sén.$gal -: influence de la
disparité régionale et des effets locaux de l'upwelling
senégalo-mauritanien. Oceano. Acta Vol Il, no 1, p. 25-36.
TOURE (B.)
et
CAVERIVIERE
(A.), 1987.-
Note
S U I -
les
exceptionnelles mortalités de poissons démcrsaux, mérous en
particulier, ob'servées
en octobre
1987 devant
les
côtes
sGnégalaises.
(Rapport
interne CRFJBT)
soumis
dans
revue
6trangère l
FIAW (R.), Etude de l'en-dironnement
phycico chimique du marigot
dp Rfgnonn avant la fermeture du barrage d'Affiniam (B.S.
CROL13' sous preske).
-
BJ.AW -(B.).-_
Observations
physico-ch iniques ydu marigot de
Bignona (archive CROIT sous presse)
-
.-
-
-
-

SOCIO-ECOKOMIE DES PECWES
==--
-
-_
-
-
-
-

PROGRAMME SOCIOLOGIE ET ECONOMIE DES PECHES
JUSTIFICATION = OBJECTIFS :
Le
rôle
important de la pêche et des
activités
connexes!
(mareyage,
transformation,
exportation)
dans
l'économiej
nationale,
tant par la valeur ajoutée dégagée que pour
l'emploi;
créé,
la fourniture de
protéines animales et les
apports
de;
devises,
justifient
que
parallèlement aux
études biologiques
entreprises de
longue date,
des études de
Sciences
Humaines~
soient réalisées,
/
/
L'ensemble
des connaissances utiles ou indispensables à lai
mise
en valeur des pêcheries couvre un champ tr&s vaste au
delà:
de la seule biologie des pêches ; l'étude des facteurs non biolo-;
-giques
(sociaux,
économiques... ) qui conditionnent l'effort dei
pêche
peut permettre de répondre aux nombreuses questions qui se;
posent à la planification et à l'aménagement des
pêcheries.
Les
buts poursuivis par la recherche se définissent ainsi :
produire'
des scénarios d'aménagement, fournir des éléments nécessaires au:;!
prises
de décision cohérente et les moyens de tester les effets!
de ces décisions
aux différents niveaus du
système.
Pour
Ce;
faire, il
est
indispensable de réaliser un
énorme travail
de!
collecte de données de base biologiques,
économiques,
sociales,;
historiques.
Les premiers travaux sur la pêche artisanale ont eu pour buti
de décrire et d'analyser les caractéristiques générales, de rnie\\i:;i
cerner les questions clefs à poser,
d'affiner les méthodologies,;
Parallèlement à ces programmes, des travaux de nature monographi-j
que,
réalisés dans le cadre de stages,
ont permis d'approfondir! --
nos connaissances sur des points importants mis en relief par les!
recherches
d'ordre plus général,
Les grands pro.grammes
mis
en;
place
au
cours des années suivantes ont été élargis à la
pêchel
industrielle
et sont axés sur des problématiques
plus
spécifi-;
ques : analyses régionales, études de filières, circuits d'appro-'
visionnement.
/
MOYENS HUMAINS :
- Chercheurs :
M. KEBE
: ISRA
- économiste
coordonnateur du programme
Y=--
-C. CHABOUD
: ORSTOM -
-
XI-
économiste
C. DIAW
-
: ISRA - s o c i o l o g u e
-
-
-
M. DEME -
: ISRA
- konomiste
-
M,C, CORMIER SALEM : ORSTOM - géographe
D. CHARNEAU
: ORSTOM - économiste
J. R. BRENDEL
: Coopération Française - Ingénieur en
construction navale
- Techniciens G enquêteurs : Il
i
1
I

OPERATIONS DE RECHERCHE :
Opération '.- Analyse macro-économique de la pêche arti-
sanale
Opération 2.- Valorisation des produits débarqués par la
pêche artisanale
Opération 3.- Systèmes de production et
de distribution
dans le secteur des pêches en Casamance,
Opération &.- Analyse économique et financikre de la pê-
che sardinière.
-Opération 5.- Economie de la pêche thonière
Opération g.- Etude de la pêche chalutière.
-
-
ZZZ--
_
-
--
--
-
-

OPERATION N" 1 : ANALYSE MACROECONOMIQUE DE LA PECHE ARTISANALE
1 ,-
DESCRIPTION :
Cette
opération
permanente démarrée en 1980
vise 1:
connaissance de variables de base economiques et sociales es
vue d'aider à
la planification du secteur ainsi
qu'à 1;
gestion rationnelle des stocks halieutiques.
2*-
RESULTATS OBTENUS EN 1987 :
_.
Les
recensements semestr iels du parc piroguier et de:
infrastructures liées à la pêche,
effectuées
conjointemenl
avec les biologistes permettent de réaliser
un dénombremenl
exhaustif du parc piroguier maritime.
No\\~s avons
mis
ei
place un suivi régulier du nombre de pirogues,
des types du
pêche
pratiquée,
des mouvements migratoires des
pêcheurs.
des taux d'activite saisonniers des unités de pêche, du mode
de propulsion et
de l'origine géographique.
Les r6sul.tat.r
ainsi obtenus servent de bases d'extrapolation necessaire i
l'estimation des débarquements.
Le
dispositif d'enquête a été allégé et se limite h 1:
zone du littoral comprise entre Saint-Louis et
Djifi‘re, 1:
partie sud (Casamance et-Salouwj étant exclue,
-
Les
recensements permettent également de connaître le:
taus d'activiths saisonniers,
les taux de motorisation pal
région
et t:-pe de pêche.
Les informations sur les
infra-
structures disponibles,
le profil des activités
halieuti-
wes y
les
modes
principaux d'écoulement du
poisson
sont
consignées dans un dictionnaire des villages de pêcheurs. Lz
mise à
jour de ce dictionnaire permet au $lanificateur dc
mieus
connaître
l'environnement d'un proJet
eventuel
et
rend possible le suivi d'une évolution cons$cutive à la mise
en place de nouvelles infrastructures.
La
finalisation des recensements effectués
en 1984,
1985 et 1987 est en cours.
zr-
-
-
-zL
Dans le cadre de la convention Signée entre le CRODT et -
- le CNROP de-Nouadhibou,
un programme de coopération a
étf
développe au cours de l'année 1987. Ainsi a été réalisée une
-
enquête-cadre le long du littoral mauritanien conjointemént
avec les chercheurs du CNROP. L'objectif était double :
- réaliser
un
recensement
exhaustif du
parc
d'embarcations artisanales afin d'en estimer le potentiel de
pêche,
la répartition spatiale,
les types de
pêche
pratiqués, les caractéristiques techniques;

- réaliser
une
enquête socio-économ ique dont
l'objet
est de decrire les unités de pêche artisanale opérant sur 1~
littoral
mauritanien tant d'un point de vue
économique
et
social
que
technologique.
On s'est attaché à préciser la
nature et
la valeur du capital mis en
oeuvre
par lee
principaux
types
d'unités de pêche ainsi qu'à
évaluer lz
main d'oeuvre employée.
Enfin nous nous sommes intéressés à
l'organisation économique et sociale à travers les
rapports
de production (systèmes de rémunération des facteurs de
production) et de valorisation des mises à terre.
Les données ainsi collectées ont été traitées au CRODT
la
finalisation et
la publication du
rapport
ayant
été
effectuées
au CNROP.
Les résultas de ce travail en
commun
mettent
en évidence l'importance de la pêche artisanale qui
emploie plus de 3 300 pêcheurs en mer avec 733
embarcations
dont
plus de 90 % motorisées.
-La flottille se
"modernise"
progressivement
avec l'apparition des pirogues
plastiques,
vedettes et canots.
La
communauté saint-louisienne apparaît comme la
plus
importante
avec
1 155 pêcheurs suivie de celle
de Ndiago
;1vec
652 pêcheurs.
Ces deux communautés se rencontrent sur
tout
le li.ttoral mauritanien,
Pour la plupart des unités de
pêChC
saint-louisiennes,
la presence
sur
le
littoral.
mnurtianien
est permanente ou bien il s'agit de
migrations
nnn:Iel.les rt+pétées. Ceci indique une tendance à la pérennité
de
la
présence de ces unités de pêche qui
peut
amener à
s'interroger
sur
la pertinence de la
distinction
simple
entre _ migrants et sédentaires.
Une analyse plus
fine des
migrations
devrait
permettre
de distinguer au
sein des
linités -de-pêche étrangères,
celles qwi tendest à se
fi::er
s 1.1 r
f.e littoral mauritanien de celles pour q)ïli la pêche
en
?fauritanie n'est que temporaire.
En ce
qui concerne les engins de pêche,
il y a
une
prédominance de
la ligne à main (35 % du parc
piroguier),
suivie du filet dormant (19 %) et des pots à poulpe (13
%l.
La pêche
au
poulpe est une composante essentielle
de la
pêche artisanale à Nouadhibou et connaît depuis deux ans
un
développement sans précédent.
Pour
les
aspects
socio-économiques,
nous disposons
d'éléments
descriptifs.
Dans
l'avenir, il
conviendra
d'entreprendre
des actions complémentaires pour
arriver à
est+mer les revenu des-Unit&és de pêche.
-
Les
résullatsde cette enqugte ne permettent cependant
pas de dégager -des
tendances d'évolution de
la pêche
artisanale maritime mauritanienne mais donnelnt néanmoins une
idée approximative de ce secteur considéré c,omme en mutation
très rapide.

OPERATTON Y“ 2 : VALORISATION DES PRODU ITS DFBARQUES PAR
LA PECHE AR.TISANALE
le- DESCRIPTION :
cette
opération
comprend <deux actions :
- le suivi
et l'anal:%e des prix et du mareyage,
- l'étude
de
la commercialisation-du poisson
de mer
dans les régions interieures du Sénégal,
E 1. 1. e
vise
la compréhension du mode de
formation des
pris
le long de la filière de la pêche artisanale ainsi que
leFi
mecanismes
économiques
et
sociaux
qui
permettent
l'approvisionnement des marchés urbains et ruraux du pays.
2.-
RE-SI.Y.T$TS OBTEYCS EN 1987 :
2.1. .Suivi des prix et analyse des prix &- du mareyage
Pour
chacune des principales esperes
debarquees
dans
les
1
p:-incipnus points de débarquement du littoral sénégalais
C?fbollr,
Joal,
Kayar )
Saint-Louis et Hann) trois prix sont
c o l l e c t e s
quotidiennement
afin
de prendre en
compte
les
importantes
fluctuations-de prix entre 1.e début et 1-a
fir
des
d4bnrql~ements. t e
suivi est complété par une
enyuêtë
ri;a! isée tous les deux .jollrs sur le marché de gros de Gueule
Tape & Dakar oix sont releves des pris de gros et de
détail,
nous
permettant ainsi d'estimer les marges brutes prélevées
le long de la filière.
L'enquête pris est
completée par 1;
saisie des quantites de poisson transformé 5 partir de Ybour
et Joal.
Le
traitement en continu des données nous a permis de
disposer d'un observato.ire permanent pouvant alimenter, A 1~
demande,
les services concernes par la pêche artisanale er
données de base fiables.
Vne
première- analyse des wîs receuillis a permis
de
mettre en évidence les rapports Gistant entre la productior
et la commercialisation dans la dy-namique de la Pêche
piro-
guière.
Les enquêtes sur les expéditions de poisson frais 2
partir
des
principaux
centres
de débarquement
montre
l'importance des produits halieutiques dans l'apnrovisionne-
ment en proteines des L-i 1 les de l'intérieur. --

2.2. Etude
de b commercialisation & poisson de: mer dans :
& régions intérieures du Sénégal
Cette action constitue la conclusion des travaux précè-j
dents entrepris sur la commercialisation.
/
I
Les
enquêtes sur les marchés principaux et secondaires
choisis
dans
l'intérieur du pays sont terminees en mars\\
1987.
Elles
ont
porté sur le suivi quotidien des prix
dej
gros et de détail,
des arrivages de poisson frais. D'autresi
variables sont 'par ailleurs estimées :
consommation (3.6001
ménages ont ainsi été questionnes),
caracthristiques socio-i
économiques
des agents de la commercialisation
(mareyeurs,/
détaillants).
!
Les premiers résutlats portent sur les points suivants:!/
- dépouillement et traitement des donnees sur les prix,;
les flux commerciaux, la consommation des m$nages ;
I
- mise
sous
forme
graphique de
c,ertains
résultats/
(mareyage, consommation) ;
!
- traitement
des
informations
collectées
sur
leSi
détaillants des marchés et en partie sur les mareyeurs.
-

I
1
*’
OPERATIOX 3“ 3 : ETUDE DES SYSTEMES DE PRODUCTION ET DE
DISTRIBUTION DAKS LE SECTEUR DES PECHES EN CASAMAYCE
cf. Programme Casamance
-
zx-
-
-
I
I
-
!
-
/
-

OPERATION N" 4 :
/
ANALYSE FINANCIERE ET ECONOMIQC'E DE
LA PECHE SARDINIER,E AU SENEGAL
/
l.-
DESCRIPTION :
Les
petits
pélagiques
c,ôtiers
sont
sujets à
une
exploitation
aussi bien artisanale
que
semi-industrielle,:
Les unités de pêche artisanale utilisent essentiellement des
sennes
tournantes (ST) et des filets maillants
encerclantsi
(FME) tandis que la flotte semi-industrielle est constituée;
exclusivement de sardiniers. L'essor remarquable de la pêche1
à la senne tournante depuis 1973 est allée de pair avec
u n e
dégradation des résultats économiques des sardiniers basés a
Dakar qui ont aujourd'hlIi presque cessé toute activite,
/
L'étude entreprise X-ise a estimer l'évolution différen-;
tielle
de la rentabifit4 des deux sous-secteurs en
recher-i
chant
quels
s 0 nt 1 e s f n c t eu r s
explicatifs
des
tendances
observées,
I
Il s'agit
de
pr 0 di 1 i r e un pc rt ra i t
tant
descriptif,'
économique que financier de la flotte exploitant les
stocks/
de petits poissons pélagiques dans les eaus sous juridiction
sénégalaise.
/
-.
I
/
-
2*-
R,ESULTATS OBTEXS EJ 1987 :
I
L'analyse des
comptes d'esploitation, des
sardiniers
fait apparaître aujourd'hui une situation financiére defici-
taire. Les recettes dégagées sont insuffisantes pour couvrir
les
charges d'exploitation et d'amortissement des
na\\-ires.
Ce déficit est la consequence d'une augmentation des
coûts
de production (accroissement des prix du carburant), de
1. a
baisse des
rendements,
de la réduction sensible
du
taux
d'activité des navires (immobilisations à quai trés fréquen-
tes) et d' une baisse de la valeur des mises à terre,
Le
recours à des bateaus d'occasion solides et adaptés
- -
à la pêc.he sénkgalaise semble être l'unique
skkution
pour
relancer l'industrie sardiniére dans les Condit?ions actuel-
-
les d'exploitation.
-
-
L'évaluation de la rentabilité économique-en termes de
volume
d'investissement, de
création
de
richesses,
d'emplois,
de fournitures de proteines et d'impact sur le
commerce extérieur, met clairement en relief la viabilité de
la
pêche
artisanale
par
rapport à la
pêche
semi-
industrielle.

Les investissements et les charges d'exploitation de 14
pêche
artisanale
sont relativement faibles par
rapport
ai
ceux de la pêche semi-industrielle avec un contenu
d'impor-i
tation
nettement
moindre mettant en relief sa plus
grande;
intégration dans le tissu économique et social sénégalais,
l
L a p ê c h e artisanale donne de meilleurs
ri?sultats si:
l'objectif national est de masimiser la création d'emplois $1
un moindre coût. Contrairement à la pêche semi-industrielle,:
secteur à
capital intensif,
la pêche piroguiére
crée dei
nombreux emplois en aval de la production,
Le coût de crea-i
tion d'un
emploi est de l'ordre de 396 000
frs
en
pêchej
artisanale
contre 1,8 millions en pour les vieux sardiniers1
et près de 21,5 millions pour les sardiniers neufs.
Pour
améliorer l'équilibre nutritionef de la popula-j
tion en croissance rapide,
les unités artisanales
fournis-j
sent le volume le moins cher de proteines animales.
Le coût!
de production d'une tonne de poisson se situe aux
environs
de 12 745 francs en pêche artisanale contre 41 432 francs en/
pêche semi-industrielle.
La valeur ajoutée nette créée directement est substan-i
tielle
pour
les unités artisanales
(18.123.0000 f r s pari
unité de
senne tournante et par an),
relativement
faible/
pour
les
filets maillants (3 615 000 francs)
et
négative!
pour les sardiniers pour l'année 1986.
La viabilité des unités artisanales est d'une part liée:
à
l'aide publique accordée à la pêche sous forme de subi-en-i
tions
et
de dktaxes.
L'analyse de diverses GI-o1utions
du;
prix-du carburant et des moyens de production montre claire-i
ment
que cette politique d'assistance financiére revêt
une;
-.trés grande importance dans l'exploilation des petits
pela-(
giques
côtiers et que toute suppression doit être
progros-j
sive et bien étudiée au préalable,
/
!
Pêche
artisanale et pêche semi-industrielle sont
mar-i
quées
par des contraintes multiformes pouvant
remettre
enr
cause la
rentabilité
et la viabilité de
la premiiitre
etj
aggraver la crise que traverse la seconde.
Le
financement
fait défaut dans les deux
types dei
pêcherie, Les p&heurs artisans incapables de s'autofinancer/
ou d'accéder au crédit officiel deviennent tributaires des!
mareyeurs ainsi que d'autres intéréts extérieurs au
milieu. 1
L'inédéquation
du systéme de crédit maritime constitue pour!
la pêche semi-industrielle un frein au renouvellement d'une:
flotte vieillissante. La solution au probli?me du financement/
de -la pSche sardinière et industrielle en général devrait! z-
-
d-écouler d'un certain nombre de mesures:
2 doter les armements par le biais des
fonds
dei. -
participation
et de bonification d'intérêts des
contrepar-;
_
ties
financiéres qui permettraient d'accéder aux crédits à;
moyen-et long terme à des conditions avantageuses;
- intervenir
sous forme d'aval pour assurer les garan-i
ties éxigées par les banques.
!
!
9

A défaut de serv,ices d'entretien outi Iles et d'approvi
sionnements suffisants et réguliers en inputs de production
les pêcheurs font recours au marché noir;
CE‘
qui
aggravl
leur situation financière dejà précaire et réduit leur acti,
vité.
La pêche
semi-industrielle n'est pas en
reste. LI
défaut de piéces de rechange occasionne des
immobilisation:
à quai trés fréquentes.
La valorisation de la production artisanale
est
tré;
médiocre en
raison de l'insuffisance et de
la précarité
voire
parfois de l'inexistante
de moyens de
conservatio:
et le manque d'infrastructures adequates de conditionnemen.
du poisson et de stationnement des véhicules des
mareyeurs
La dotation des principaux points de débarquement
d-'entre.
pôts frigorifriques,
d'usines de glace,
de conduits d'eau
d'aires bétonnRes
pour le conditionnement du
poisson, dl
'claies de fumage et de séchage et de magasins
de
stockagy
pour les transformateurs est à envisager.
Les
prix
pratiqués par les sardiniers
dakarois
son-
relativement bas en raison de la concurrence que leu:
livrent les unités artisanales sur le marché et
l'inélasti,
cité
du systéme commercial oligopolistique mis en place pa:
les
mareyeurs.
Face à
cette
situation,
l'utilisation
d'entrepôts frigorofriques et de chambres froides à un coû.
raisonnable
pour
conserver le poisson en
cas
d'abondance
stabiliserait les pris pratiques par les sardiniers et pa:
conséquent le marché du poisson.
-
1 0

OPERATION N" 5 : ECONOMIE DE LA PECHE THONIERE
l.-
DESCRIPTION :
Introduite à
Dakar
au début des ann&es
50
par le
français,
la pêche
thonière tropicale a eu très
tôt de
effets d'entraînement
s u r l'Économie (d&veloppement d e
infrastructures
portuaires,
de l'industrie de- transforma
tion...).
La filière
a connu depuis d'importants
change
ments,
liés à
l'internationalisation
de l'armement e
l'échec de sa prise en main par des agents nationaus,- ains
qu'à l'évolution des marchés mondiaux de
thonides,
L'étud
entreprise
se propose de faire le bilan du poids Gc.onomiqu
et
social de la fil i ère et d'en env isager les
perspective
d'avenir.
2.-
RESULTATS OBTENUS EN 198, :
Bien que relativement peu integree 2 l'espace
économi
que
national
(un nombre restreint de branches
d'activité
sont concernées),
la filière thonière a un poids économiqu
-
non négligeable.
En termes de- richesse
créée,
la filière thonièr
dégage en
1985 une valeur
ajoutée
brute d'environ 6,
milliards de FCFA (le PIB total est estimé à 1187 milliards
celui
de la pêche à 27,8).
41% proviennent des entreprise
de transformation et 32 % de l'ensemble des
intermédiaire
portuaires amont et a\\-al.
Le taus de valeur ajoutée diffèr
selon
les
segments de la filière - 57 % de
l'armement d
tanneurs
(52 % net de subvention), moins de 10 % pour le
conserveries
- et au sein de certaines branches
d'activit
(variations de 20 à 75 % pour les sociétés
consignataires)
Les flux de consommations intermédiaires ont un fort conten
en
importation,
de l'ordre de 45 % pour les entreprises de
pêche (poste
entretien-réparation),
et de 52 %
pour les
conserveries (matières premières).
Aus consommations inter-
médiaires locales des résidents x-iennent s'ajouter celles de
-
_.
-
-flottes- en transit,
espagnoles pour 77 %,
soit envke-on-113
-milliards (dont 1 milliard de carburant "international"),
portant à
12,8 milliards les recettes
d'exploitation des
entreprises fournisseuses.
-

8
!
La
richesse créée rémunère pour l'essentiel le facteur/
travail.
Elle
lui revient pour 50,l % dans la
pêche. Le
états majors étrangers (17 49 des effectifs) perçoivent 52
~
de
la masse salariale.
Cette situation spécifique ne S"I
retrouve pas paur les autres composantes de la filière. Les /
conserveries,
dont la valeur ajoutée ne suffit pas à r6tri-i
buer les facteurs de production, affectent la quasi totalitd
des salaires qu'elles versent à des agents nationaux.
A\\-e ci
les activités cJe service,
les agents économiques sénégalais;
perçoivent
quelles 3,7 milliards de FCFA :
1,63
milliard4
pour les marins, 92 millions pour les dockers, 1,8 milliard4
pour les
salariés de conserveries,
Le facteur capital
n$
semble
globalement pas faire
l'objet
d'une
rémunératio ni
suffisante : moins de 15 % de la valeur ajoutée dans-l'arme-;
ment,
56
% -dans la transformation (mais LO,4 %
seulementj
hors subvention d'exploitation),
Les prélèvements indirect4
d e 1'Etat
et des caisses publiques sont
relativement
ped
importants,
de l'ordre de 600 millions de FCF-\\ en 1985.i
L'activité
d'importation des intrants et diexportation de4
conserves se déroule pratiquement en franchise de droits
d+
douane.
1
La contribution à l'emploi est également d'importance :j
la pêche,
nationale et étrangère, procure plus d'un millieij
d'emplois,
les
conserveries
occupent 1140 permanents et;
environ
1700 journaliers,
et l'activite de mnnztention gé-;
nère quelques 120 postes "Equivalent-docker" (260.000 heures1
tra\\-aillées),
Au total et en prenant en compte les
emplois:
de bureau, la filière concerne au moins 1.000 personnes donti.
2350 à-temps plein (59 %).
Pour la pêche, il s'agit d'em-/
plois
peu qualifiés mais
relativement
rémunGrateurs.
Les;
_
salaires
moyens
measuels sont de 108.000 FCFX &
bord des!
tanneurs, -de 1,45.000 sur les senneurs,
un Ecart de 1 à 1 , 6/
étant
observé dans les deux cas entre les armements sénéga-!
lais et
les a,rmements étrangers (Basque Y compris).
Cesj
données sont à rapprocher du SMIG qui est de 35.000 FCFA
e ni
1986.
/
La
filière
est déficitaire pour le Budget de
1'Etat.j
Les recettes atteignent à peine 2 milliards de FCFA en
19851
(600 millions de taxes et impôts indirects,
900 millions:
d'impôts directs,
36 millions de redevances armatoriales et!
190 millions
versés par la CEE au titre de
l'exercice dur
droit de pêche dans les eaux sénégalaises),
tandis que
leSI
subventions -~d'e~~16itation
aux armements et
d'exportation;
aux- conserveries S'élèvent à 2,4 milliards
(respectivement;
293 millions et 2,l millairds).
Ce solde nbgatif
n'intègre1
pas
le manque à gagwzr de 1'Administration des Douanes pour;
la circulation
en franchise des intrants importés et
des!
produits exportes.
12

Le
Port Autonome de Dakar tire par contre un bénéfic,
important de l'activité thonière, avec des recettes de l'or.
dre de 500 millions en 1986 (7,3 % des
recettes
totales}
imputables pour 70 % aus recettes domaniales.
La balance des opérations sur biens et services présen-
te un exedent de 9 milliards, la valeur FOB des exportation!
(20 milliards) ajoutée aux dépenses des flottes étrangère!
sur le territoire (46 millions hors carburant en zone fran-
che)
couvrant largement celle des
importations
d'intrant:
(10,8 milliards),
Le
solde.des transferts de revenus entre agents
rési-
dents
et agents non résidents n'a pas été estimé
correcte-
ment, Les paiements de salaires des armements étrangers au:
marins
sénegalais se montent à 1,ll milliards de FCFA86 er
1983.
A l'inverse, on peut estimer que 75 % de la rémunéra-
tion des basques est transférée en -France, soit 300 million:
environ
(les marins dépensent peu dans le pays,
contraire-
ment aux ménages expatriés employés à terre.
Les dil-idender
des entreprises étrangères résidentes font egalement l'objei
d'un rapatriement partiel.
Leur estimation demande que l'or
connaisse
la part réinvestie sur place.
Cette
informatior
n'est pas disponible.
-
-
-
-
13

OPERATIOX N" 6 : ETUDE DE LA PECHE CHALUTIERE
l.- DESCRIPTION :
Cette action démarrée en 1987, comprenq trois actions :
- Etude
statistique de la jauge brute des
navires de
pêche,- Recherche d'un nouveau mode d"évaluation des
chalutiers côtiers, aplication à la pêche chalutière en 198:
- Etude des rendements des chalutiers côtiers en 1965,
influence sur le résultat d'exploitation des navires.
4-l
Le- RESULTATS OBTENUS EN 1987 :
L'étude st&tistique de la jauge brute des
navires de
pêche en fonction de la dimension vise à.déceler les fraudes
et
erreurs et A préc.iser un des paramètres
définissant 1~
puissance
de peche.
Le premier travail effectué. fait appa-
raître d'importantes imprécisions à tous les
niveaux,
d'oi
la nécessité de procéder dans tous les cas OU ce fut possi-
ble à un examen des plans de bateau.
La recherche d'un nouveau mode d'évaluation de l'effort
de pêche des navires chalutiers côtiers sise une
meilleure
appréciation de l'effort de pêche en x-ue d'affiner
l'étude
des
rendements.
Elle permettra également aux armateurs
ur
meilleur
contrôle
de leur activité.
L'étude a
porté
S U I
trois modes :
- TJB et temps de mer
-
- puissance motrice et temps de mer
-
-
- consommation de gazole.
Le
premier
mode d'évaluation est conditionné par les
résultats de
l'étude sur la jauge brute dont les données
sont en phase de traitement,
Le
second
mode dépend à la fois de
l'évaluation dc
temps de pêche comparé au temps de mer et de celle de 12
puissance motri.ce.
Le premier travail montre que l'accès ac
temps
de
pêche
et à la puissance motrice
sont
très
pet
sûres.Le troisiisme mode semble très prometteur, car Or
demontre
très
facilement que l'effort de pêche
considérc
comme
égal à la
surface
chalutière
correspond à ur
cefficient-constant priss la consommation de carburant,
-
-
L'étude
des
rendements des chalutrers
cctiers devra
permettre une amélioration de la connaissance des rendements
annuels
des
navires,
la déterminatin des
meilleures
stratégies de pêche sur le plan économique et l'optimisatior
de
la définition technologique
des
navires de
pêche
cha lutière.

BILAN ET DIFFICULTES RENCONTREES EN 1987 - PERSPECTIVES
L'année 1987 a été consacrée aux travaux de recherche sur 12
commercialisation et
sur la pêche industrielle ainsi
qu'à UI
appui & des chercheurs du CXROP de Nouadhibou et à la préparation 1;
des documents pour les cours d'évaluation des stocks halieutiques j!
organisés par 1'ICCOD et le COPACE.
L'opération 1 a été maintenue dans le sens d'une valorisa--i
tion des élèments déjà acquis et d'une actualisation des resul-
tats (notamment
les données sur les comptes d'exploitation de:
unités
de pêche artisanale).
Actuellement cette
opération sc
limite au recensement du parc piroguier;
les données collectéez
lors de ces trois diernières années
(1984,
1983,
1987)
seront
traitées.
Il conviendrait d'envisager une analyse approfondie de
ces
données
disponibles en vue d'allèger le dispositif mis er
place en diminuant la fréquence des recensements+ L'enquête-cadre
menée
conjointement avec les chercheurs du CNROP sur le littoral
mauritanien ont permis de compléter les informations
disponibles
sur
le parc piroguier sénégalais notamment originaire de
Saint-
Louis.
A l'issue de l'enquête marchés intérieurs
(mars
19871, 1
travail de nettoyage des fichiers de données a été effectué et la
chaîne de
traitement mise en place,
Le suivi des
prix
et
du
mareyage
dans
les principaux points de débarquament et
sur le
marché de Gueule-Tap&e s'est poursuivi.
L'analyse approfondie de
la série des
données collectées sur les pris et le mareyage sera
effectuée
dans
le cadre de l'étude de la
commercialisation du
poisson de mer dans-les régions
intérieures
'du
Sénégal.. Lé
traitement des -données a accusé un retard
lié à la
masse-
considérable d'informa%ions receuillies sur les marchés.
L'analyse économique et financière de la pêche sardinière a
permis
de degager les possibilités de développement de la
pêcherie des
petits pélagiques côtiers en vue de masimiser
les
bénéfices
économiques
et sociaus pouvant être
tirés
de cette
activité. Ce
travail devra être
approfondi dans
le but de
d'analyser les problkmes d'aménagement de cette pêcherie.
E*
ce qui concerne la pêche thonière,
la seconde étape du
travail
consistera à
analyser
les
contraintes
internes et
externes
pesant
sur l'investissement aux divers'
stades
de la;
filière.
Les perpectives d'évolution de la filière, et notamment(
=Y-
%'intérêt
Y-.
pour 1'Etat de relance? l'activité d'armement,
seronti
-
discutées à
la 'f-umière de l'analyse de
-
i'intégration-dp- la/-
fili&re à l'économie thonière régionale et mondiale.
l
.-
I
Dans
le domaine de la pêche chalutière, il
s'-agira de,
finaliser
le traitetient des données collec.tées~et la publication,
des études complémentaires sur la construction d'une
embarcation;
de substitution
en bois à la pirogue traditionnelle et sur
lesi
paramètres
qui déterminent la puissance de pêche des
sardiniers/
senneurs dakarois.

BIBLIOGRAPHIE
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du logiciel sur
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M*
KEBE
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pêcheries
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Exposé
au séminaire national sur la prévention et la
lutte!
contre
les pollutions-marines
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g-13!
-
novembre 1987.
-j-
-
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5.l
SOCECO :
Bilan de la recherche en socio:économie des pêches au!
CRODT/ISRA.
Communication à la consultation COPACE/IDAF sur!
la conduite et l'utilité des études socio-economiques
dans:
la région du COPACE, Dakar, 27-29 avril 1987.
l
16

TELEDETECTION
-
-

PROGRAMME TELEDETECTION
JUSTIFICATION :
I
sous
l'acronyme
UTIS est désigné,
l'Unité de Traitement
d'imagerie
Satellitaire
mise en place au Centre de
Recherche$
Océanographiques de Dakar-Thiaroye, depuis novembre 1983.
Cette
initiative
assumée
conjointement
par
l'ORSTO?I ed
1'ISRA a pour but
de
fournir
sur
place
les
facilités d{
traitement en imagerie satellitaire requises par le développemenq
de diffitrents programmes de recherche de ces deus organismes.
;
Une
convent.ion
(dite Utis) definit les contributions de4
deux
partenaires;
un bilan des activités et 'une
analyse
des
programmes futurs sont établis chaque année.
Les applications mises en oeuvre à ce jour utilisent
esseni
tiellement
les données des satellites météorologiques
(Meteosa(
et Noaa) pour les questions d'environnement marin qui intéressenI/,
les
recherches océanographiques à vocation régionale d'une parti
et les études à vocation climatique qui concernent plus largement
l'Afrique sahélienne d'autre part.
-4 côté des actions de recherche pure,
se
d é v e l o p p e n td
p ç! :
actions
intéressant plus directement_ (et a court terme) 1'Ccono-t
mie dl1 pays,
telle la surveillance des écosystèmes sahéliens par
1'6valuation (par
télédetecti6n) de la production
de
biomasse
herbacée
ou encore,
le suivi de la pluviom6trie au cours de
1s
saison des pluies (hivernage).
P lu s
récente enfin,
la disponibilité de l'imagerie Spot d
permis
d'entreprendre l'étude fine de deus régitons dont la
mis.4
en
valeur est importante pour le pays,
celles de la
vallée
du
fleuve Sénégal et de la Casamance.
/
.-
-
-
-
-
-
1
-
-
/
-

MOYENS HIJMATNS ET LIOV\\'EMENT DE PERSONNEL
Composition dl1 personnel en 1987:
Coordinateur:
J.Citeau(Orstom)
Informaticien:
JC.Bergès (Coopération)
Technicien:
y.Cisse(Tsra)
Chercheurs ayant en recours a11 moyens d'Vtis en 1987:
Citeau (cfimatologiej,
Demarcq et Ba (océanographie)
Gaston et Tamsir Diop (index de,-ég&tation)
Pagès (prog. Casamancr)
Madiagne Diagne iagroclimatologie)
liougenot (Pédologie)
Saos (H>-dro-géologie!
OPERATTO?IS DE RPCHERCHTi3
1 - Climatologie de la Zone Intertropicale de Canvergence
2 - Océanographie
3 - fndes de Végétnti.r?n c? p~-:tj:xrtt if-in de 1 ,a I%iomncsc
-1 - Estimation de In F!.11viamPtri?
r
n - E~US Continentales
fi - P&dologie
-
7 - Développement cl? 102: t-i CT? c
-
-

OPERATION N" 1 : Climatologie de la Zone
intertropicale de Convergence
Conformement
aux
projets
présentés
l'année
passée ;,
l'essentiel
de
l'effort en 1987 a eté porté sur
l'analyse
de$
relations pouvant exister entre Zone de Convergence Atlantique et
Zone de Convergence Indienne , ( les dérèglements du climat étant-
rarement
circonscrits
à une zone
reduite,
leur
compréhensiop
necessitant une vision globale).
La
recherche
bibliographique
effectuee
sur
la
bas;
documentaire (Questeo) de la Méteorologie Nationale (Fr.) n',i
fourni
qu'assez
PC?11
d'articles
concernant
strictement
3
climatolog5e
de
1 'TTCZ indienne
(un
seul
travail
vraiment
interessant dû à Hobbs,(1973)),
et aucun sur les
relations d$
celle-ci avec 1'ITCZ atlantique.
L'analyse de la série des données (14 annees sur micro-film\\
nous a
permis
de lever lin certain nombre de
points
d e dolIt&
sou1 rvés
par
les
prechdentes
recherches
et
d'apporter de+
cléments nouveaux :
/
L'existence
d'une
dol1bl.e (et parfois triple
structure
t-l q
1'ITCZ indienne a été
bien
établie :
deux branches
sont
pratiquement
en permanence présentes tout au long de l'année . /
Durant
1 ' été
~a.ust.ral. y
la
branche sud
(10 à 13's) es4.
particulièrement
dévrloppfe tandis que la branche nord est plu&
ténue en termes de densiti: d'amas convectifs.
Le
s y s t è m e s 'in-,-rrsc lors de 1.'&tC boréal,
la branche
Sli C/I
rt?rnonte
vers l.'équatexlr ,sans dépasser cette latitude et des-ient
net tement
moins développée en amas convectifs au bénéfice
cet-q
fais de la branche nord.
I
L e
changement
de saison en ocean
Indien
est
estrêmement
rapide ,
la variation (observée sur les synth$ses hebdomadaire?
que
notls
avons réalisées) etant durant cette
période
toujours
monotone ,
alors que par comparaison,
les mouvements similaire+
de
la
zone
de
convergence
Atlantique
présentent
Plu$
d'oscillations méridiennes à la même échelle de temps.
Sur la
série d'images observées certaines
similitudes
d+
parcours de 1'ITCZ dans les deus océans sont frappantes :
ainsi
en
1972,année de secheresse remarquable ,la faible amplitude dd
migration de
1'ITCZ en océan Indien se retrouve également eh
océan Atlantique.
/
/
Si
l'année
1967
est prise pour
réference,
alors
les
positions observées lors de l'été boréal en 1968 ont montré' dan$
les
deus
océans
des positions plus au sud de leurs
zones
d$t
convergence respectives, (rappelons pourmémof_re-que l'année 196q
a
connu un
pluviométrie
défkitaire
en
pays
s a h é l i e n
et
esc&dentaire sur les pays riverains du Golfe de Guinée).
Enfin
pour la plupart des-années de notre skie un
certain
synchronisme existe entre les remontées vers le nord des zones d$
convergence
:Ainsi ,les années caractéristiques telles
1976,198#
et 1983 & remont&e précoce (et qui furent aussi ,des années sèche+
au
Sahel) se
retrouvent-elles en océan indien avec
les même?
caractéristiques.
1
3

Bans l'autre groupe, celui des années à remontee tardis-es on
retrouve dans les deux océans les années 1974 et 1981.
En
conclusion la migration de l'ITC!Z que nous
obserl-ons
,?A
28"W
contient
plus
qu 'une
simple
information
regionale,
puisqu'elle est coherente avec celle réalisée à 60"E.
Les
regroupements faits par année seche ou par année humide
(au Sahel) autorisent une discrimination nette si l'on observe la
remontée de I'ITCZ durant les premiers mois de l'année; si
l'on
tente
de
se placer dans un contexte d'aide à la
prevision,
il
apparaît.
que sur des bases purement
statistiques,
la remontee
précoce
de la zone de convergence est un signe défavorable pour
la saison des pluies & venir.
Un resumé de ce trax-ail a été fourni pour le dernier congr&s
de 1'ICGG à Vancouver.
La
coïncidence
de
certains
dérèglements
climatiques
en
différents
endroits -de
la plànete concernés par la
ZOllC
de
Convergence (XE du Brésil et Sahel) est présentement à l'étude,
Les
autres activités relevant de la climatologie ont
porté
sur des corrections de manuscrits.
-
-

OPERATION Y" 2 :Océanographie
L'exploitation des données Fleteosat s'est poursuivie dans le
cadre
de la realisation d'un Atlas des températures
de
surface
des cotes du Sénégal .
Sous la responsabilité d 'Hervé Demarcq, ce trax-ail a requis
la
contribution d'
Alassane Ba.
La moiti.6 de
l'.ttlas a été
rêalisée à ce jour,
la priorité ayant été accordée aux
périodes
recouvrant.
les
études
en
cours,
principalement la
saison
d'upwelling,
Cet atlas régional, qui représente d'ores et déj, une source
importante de donnees est tres largement utilisé dans le cadre de
deus grandes études en cours :
1-n première recouvre l'estimation de la production
primaire
liée
à l'activité de l'upwelling sénégalo-mauritanien,
à partir
des cartes de concentration de surface de chlorophylle
calculées
grâce a11~ données CZCS disponibles de 1984 à 1986.
Cette
étude,
amorcée en
1983 en collaboration avec Cécile
Dupouy, v a
être
affint?e
grace
à
la
chronologie
disponible
en
cartes de
temperatlire
de surface.
La haute résolution temporelle dans
la
restitution de ces dernières (3 ou 7 jours) va en effet permettre
une modélisation des périodes favorables à de fortes
productions
phutopl~nc~oniq~les,
en fonction de la répartition au cours de l.n
saison
f r 0 j. d e
des
periodes d'activité et de
décroissance de
1 ' UpTiPl 1 i ng *
La
deuxième Gtiide en COIITS est entreprise dans le cadre
de
la
fl -
s~-n,..lese 'pe?agiql1ee côtiers' de Phillipe Cury dont le groupe
de trax-ail final est pre‘-11 en juin 88. Elle met en jeu l'ensemble
des
ré-sultnts de nombreuses campagnes
d'échointégration men&s
Slll?
l'ensemble
du
plateau
continental
sénégalais
depuis d2
nomhrrllscs
nnnGes,
Outre l'?.mpact spatial direct de l'upr;elling
sur
f.n répartition
des pélagiques la
disponibilité
d'un jeu
complet de cartes de température de surface a montré (publication
en
cours) que certaines années caractérisées par de très
fortes
densites
de poissons
sont celles
qui
ont
benéficié
l'année
précedente
de bonnes conditions de production planctonique et de
surs-ie
larvaire,
grâce à
une
répartition
particulièrement
favorables
des
périodes
d'upwelling,
indépendemment de
l'intensité moyenne annuelle de ce dernier.
En
ce
qui
concerne
l'ensemble
des
restitutions
e n
température de surface,
le retard sur le calendrier initialement
pr4-w
est
drî
à des améliorations du logiciel
que
nous
avons
jugees utile d'apporter par rapport à la présentation faite à la
réunion Vtis de février 1987.
Ez-
-
-
Par rapport aux premières versi%nS,
l'ensemble de la-chaine
de
traitement a été amélioré dans lësens d'une me?ïleure
prise
en compte des phénomènes d'absorption atmosphérique et de l'effet
de
l'angle
zénithal,
ainsi
que
d'une
augmentation de la
résolution spatiale du produ‘it final,
Un atlas sur l'ensemble de l'Atlantique est actuellement en
début de réalisation sur la période 1984-88.
La zone couverte a
été
agrandie et
s'étend de 36"N-34"s à
50'W-20'E,
pour
une
répétitivité de
15 jours,

Une
vue srnoptique de la chaine de traitement est donnée en
figure jointe, "
tJne
version intermédiaire de cette chaine de
traitement a
été implanté à l'antenne ORSTOM de Lannion et sert actuellement &
la réalisation de cartes de température en temps quasi-réel
SUI?
une zone géographique légèrement plus réduite.
La
carte ci-dessous est un exemple du produit final destine
à l.'Xtlas des températures de surface (et anomalies).
.-
-
6

OPERATION N" 3 : Index de végétation
et estimation de la biomasse
Les données brutes NOAA/AVHRR ont été acquises directement 8
la station de Maspalomas pour le suivi de l'hivernage 1987.
Une
analyse antérieure et compl&te de la saison des pluies 1986
nous
avait
permis
de mieux définir les types de sc&nes à acquérir,
nous
avons recherché des orbites consécutives,
de bonne qualit
(faible
couvert nuageur)
et situées en fin d'&pisode
pluvieux q
De la sorte,
nous avons pu réduire considérablement le coût
de cette opération.
La mise en relation avec les données de terrain est toujours
délicate.
La quantité de biomasse-séche est la conséquence de
plusieurs
phénomènes
complexes
(pluviométrie,
composition
floristique,
pédologie) et l'index de végétation calculé d'aprés
les
enregistrements
satellitaires n'en
est
qu'une
estimation
indirecte.
Par ailleurs les données de terrain peuvent présenter
une
forte variabilité spatiale en regard de la taille d'un pisel
AVHRR.
La calibration sur les données de terrain recueillies par
trois
campagnes du service d'agrostologie a été! réalisée par un
découpage en classe en prenant en compte la variabilite locale de
l'index.
Deus
cartes de biomasce ont
ét.é
produites,
faisant
la
synthèse
d'images
composites et de campases de terrain à
des
dates
proches.
Dans la mesure où la sénescence,
liite au cycle
végétatif
n'intervient pas au même moiment dans
les
différentes
parties du Ferlo,
il nous a parri indispensable de fournir
deux
cartes séparées de biomasse.
L'examen
des
deus cartes de biomasse (deuxième
décade d$
Septembre et
premiére
décade
d'octobre)
font
apparaître
un
intéressant
phénom6ne
d'inversion.
Alors que
la quantité de
biomasse active d4croit dans le Kord du Ferlo,
une
tache de
végétation apparait en lfauritanie à proximité du lac de Kriz. Ce
phénoméne
avait
déja
été
observé en
1981 par le
projet
"Ecosystèmes
pastoraux".
Ceci
peut
s'interpréter
comme
une
'réponse différentielle d'un tapis herbacé à c.ycle végétatif court
aux pluies tardives de début Octobre suivant l'état de maturité,
-
-
-
-
-
-

DIFFICCLTES RENCONTREES
Cette
année
encore
la réalisation de cette carte a éte
principalement
le fait de JC.Bergès tant pour l'acquisition des
données (sélection à
hlas
Palomas)
qui a
êté décidée très
tardivement que pour l'esploitation sur Utis.
Autre point noir à signaler ,la concurrence effective sur ce
terrain
représentée par le CSE (Centre de Sui\\-i des Ecosystèmes)
s'est traduite dans les faits par une duplication de l'effort et
un certain gaspillage financier : ,
En
effet
le produit
réalisé
par Utis a
utilise
des
financements
de
1'0rstom pour la mission de
JC.Bergès
et des
finances de 1'Isra pour l'achat de données,
Dans le meme temps , sur fonds WSO le produit diffusé par le
CSE , a été réalisé au Danemark...
Nous
n'évoquerons
pas
les
campagnes de
validation
nécessaires
s11r le terrain ( Ferlo) car elles sortent
de notre
domaine de
rompétences,
mais
il n'est pas impossible
que lh
aussi ) l.es parcours aient 4té dupliqués.
Il est anormal qu'une telle compétition ait pû se developper
et il serait coupable de la poursuivre dans ces conditions.
T1
RO:IS
semble plus opportun de déplacer celle-ci du
plan
médiatique
Oil
elle
semble avoir dérivé
,vers
les
véritables
problemes
lias
A l'interprétation de l'index de
\\-egétation
e t.
non cnrore :-&cnl:ls;
de recents trax-aux (ex. Becker,Universite de
Strnsbollrg J
font grand cas du couplage -quand cela est possible-
de
Cr?TtPs
d'index et de-cartes d'humidité que
fournissent
les
capteurs' micro-ondes,
-
On t rol.ll-era en annexe T ire rapport élaboré par le
LaboratoiYe
National d'Elevage.
8

OPERATION K" iz : Estimation de la pluviométrie
Le
réseau
de collecte
d'informations
météorologiques
senegalais est relativement peu dense et surtout trés hétérogéne.
Outre le
réseau directement géré par la Météorologie
Nationale
Sénégal-aise)
de nombreux
organismes
d'intérét
régional ou
national
possédent
leur
propre
système
de
collecte.
?falheureusement
ces données non Centralis&es,
ne sont pas
toujours d'une
grande fiabilité.
Aussi
les
impératifs d'une
diffusion
rapide
des
informations
ont
amené
la
section
d'agrométéorologie de
1'ISRA à ne
travailler
que
sur
UIICZ
trentaine
de postes,
ce qui à l'échelle d'un pays ne
peut
que
produire des estimations très approximatives.
La disponibilité rapide de données de synthèse Meteosat au
CRODT, a
permis
d'améliorer les procédures d'estimation de la
pluviométrie
en y intégrant l'imagerie satellitaire,
En effet,
Seguin et Imbernon ont montré,
qu'en zone Sahélienne, les cumuls
de
températures de sol fournissent un indicateur indirect de la
pluviométrie.
Au cours du stage de Thierry Nègre (elève INA)
ces méthodes ont été implantées sur UTIS.
Dés le début du mois de
septembre,
des
cartes
de plus-iométrie ont pû
être
produites,
Paralèllement
une
evaluation sur l'imagerie NOAA de
cette
méthode a été réalisée pour l'hix-ernage 1986,
avec des résultats
satisfaisants.
Cette
chaîne de traitement peut être considgrée
maintenant
comme
opérationelle,
et représente un exemple de
transfert de
technologie
réussi rapidement.
Il faut. souligner que l'appui du
CIRXD a été déterminant pour le succès de cette opération. Il est
cl-air que la réception directe Yeteosat à Dakar valorisera
cette
méthode qui pourra fournir un suis-i de l'hivern.age en temps réel.
Cette
opération été finalisée par un rapport de fin d'études
remis
par
Thierry
Nègre (INA
Paris).Ce
travail
effectué en
collaboration
avec
Yadiagne
Diagne (Isra Bambey) devrait zk
l'avenir être réalisé entièrement par ce dernier , l'intervention
de JC.Bergès au niveau informatique n'etant plus prévue que pour
des difficultes ou évolutions nouvelles dans le développement de
cette 'opération,
:
_
_
-
-
-
9

OPERATIOX N" 5 : Eaux Continentales
5,1 Bathymétrie & la Casamance
L'opération
animée
par
J.Pagès a
fait
l'objet
d'une
rédaction et analyse statistique à laquelle ont participé
Citeaw
et
Demarcq;
la présentation des résultats préliminaires a étk
faite au congrès
"Spot- signatures spectrales" à
Aussois en
janvier 1988.
Une
contribution (Pagès et al.) a été rédigée et
constitue
une
première
étape
d'achèvement de ce
travail, et
que
l'on
trouvera
en annexe II,
Dans ce dernier,
seule la situation de
fin d'hivernage observée part Spot a été anal‘sée et traitee
sus
Utis. Nous suggérons que ce travail puisse être poursuivi et
parachevé
sur la situation observée par imagerie Spot de fin de
saison sèche pour laquelle les images ont été au 4/5 acquises par
l'équipe Pédologie Orstom (Yougenot),
Pour ce
faire,
un stagiaire longlie durée (6 mois)
serait
nécessaire .
5,2 Etude & h l'allée & Bailla (Basse-Casamance)
Sous la responsabilité de J.L.
Saos 13rstomf,
les
t 1" a va u ?L
_ ont
commence au c.ours du 2ème trimestre 1.987,
après acquisition
de l'imagerie Spot.
Le logiciel utilisé a é-té celui de-1'ENS de Montrouge 1
-Les travaus ont porte sur une zone humide (test) centrée sur
Baïla; i l
s'agissait de caractériser les
zones
inondées, de
délimiter et de quantifier les surfaces en eau par tranche d'iso-
épaisseur.
Ce travail
qui n'est pas sans
parenté
avec
celui
entrepris par Pagès a fourni quelques premiers résultats montrant
la faisabilité de la chose sur des fichiers 256 x 256;
toutefois
cette
zone
suffisante
pOlIl?
un
test,
est
trop
petite
pour
l'estension de l'étude à l'ensemble de la vallée,
L'implantation
attendue d'un nouveau
logiciel (TEX)
de\\-rait
permettre un
travail
sur des
zones 1024 s 1024 mieux adaptées
aux
travaux
projetés.
Dans ce
domaine,
un
renfort
de
l'équipe
informatique
(Traitement d'image/satellite d'observation terrestre)sserait ~
-
-
bienvenu.
-
-
10

OPERATION N' 6:
Pédologie
Sous la responsabilité de B. Ilougenot (UR B2 ORSTOM Dakar),
deux opérations avaient été prévues en
1987,(1:
Basse-Casamance
et 2:
pseudo-delta du fleuve Sénégal),
Seule l'opération sur la
Casamance a pu démarrer au cours du premier trimestre 1987, après
reception des scénes Spot acquises les 12 et 18 octobre 1986, en
commun avec J. Pagèa.
Ces travaux sont restés cependant assez limités, faute d'une
chaîne
de
traitements
numériques
existante,
rapidement
transférable à l't'TIS,
et adaptée à l'imagerie de type SPOT et &
la dix-ersité
du milieu étudié
(eaux,zones
humides,végétation
inondée ou non, sols nus ou peu couverts.. .).
Dans
l'attente du logiciel TEIS promis par Yr Noel (Ilission
Technique de Télédetection Orstoti), le logiciël ENS (Montrouge) a
été implanté par J,C, Bergés.
Résultats des opérations en cours:
Opération 1: Basse-Casamance,
Cette
première approche a été rGalis&e
principalement
5X.11’
deus
zones ;
les
sites-tests définissant les
principaux
types
d'états de surface décrits sur le terrain,
sont repérés sur des
compositions Color&es réalisées au Pi000 et
analysés radiométri-
quement
pour établir
une classification .de type
mglti-spectral.
(par agrégation) à l'aide du logiciel EYS.
.-
premiers
résultats
obtenus
repondent
bien
dans
-i'enskm_hle aus objectifs fixés pour cete année (!t1,(2),(3)
.avec
l
les remarques sui\\-antes concernant l'amélioration.des traitements
numériques:
-la diversité des
thimes radiométriques
et la
morphologie des zones d'études (vallées) impose souvent de
tra-
vailler
sur
des
fichiers
suffisamment
grands
(en
générai
1023 x 1024).
-il
sera
nécessaire
pour l'analyse de
l'image de
tenir
compte,
non
seulement
des
valeurs
radiométriques,
mais de
1'organiSation
et de la forme des unités (texture et
structure)
pour
améliorer
les classifications
multi-spectrales
employées
jusqu'ici,
Opération 2: Pseudo-delta du fleuve Sénégal (PEPS):
-
-
-
L'image
SPOT prise
le 29 janvier-1987
été -reçue
trop
tardivement
pour que les résultats puissebt être présentés-sou$
forme de communication dans le cadre du PEPS en novembre 1987 &
Paris (4).
L'approche méthodologique'est similaire à celle employée en
Casamance (5).
L'étude du périmètre
sucrier de
la Compagnie Sucrière
Sénégalaise a été commencée et sera publiée courant 1988.
11

On trouvera dans les pages suivantes des estraits de
carte
concernant
le programme
Basse-Casamance et en annexe
III une
contribution présentée au colloque SPOT1 (nov.87.).
12

li
,
J
OPERATION 7 : Developpements logiciels
La chaîne
de traitement NOAA n'a pas et&
modifiée
depuis
l'an dernier à l'exception du décodage de bande qui a été adapte
au nouveau format Maspalomas. Signalons que ce nouveau format qui
nous
a été imposé ne parait présenter que des inconvénients
p a r
rapport à l'ancien format HR.PT.
Les modifications sur les logiciels de traitements Yeteosat
ont
consisté essentiellement en des améliorations apportées
aux
procédures
de passage en continu et de synthése avec des données
esogénes (cf océanographie).
Au pris d'ajustements mineurs cette
chaîne a
permis le traitement des synthéses pentadaires en
estimations de pluviométrie,
Les
premiers traitements Spot ont cammenc4s en 198, par les
prgrammes
de
J.Pagés etB.Mougenot.
Trés
vite
les
logiciels
existant
adaptés
$iUX
satellites météorologiques
sont
apparus
insuffisants.
Le premier logiciel implanté sur le Mini6 a été un
package développé
pour IBM-PC à 1'Ecole Normale
Supérieure de
Montrouge.
Ce logiciel ne travaillant que sur des images carrées
(256
ou 512) et ne fournissant que des fonctions de
traitements
numériques
élémentaires,
ne pouvait pas offrir l'ensemble des
fonctionnalités
que l'on pouvait attendre.
Il a
t0utefoi.s lr
mérite
d'une utilisation simple et de fournir une base pour
des
développements.
Le
logiciel TEIS a été implanté par J.Soel 101-h;
d'une mission en Novembre 1987.
Avec ce logiciel déja elabore ct
conçu à
1' ori.gine pour un
systéme
?lini6-PlOOO,
nous
p e 11 .s c l-1 E
disposer d'un ensemble- cohérent de traitement Spot,
La
nécessité
d'augmënter
nos
capacités
d'accueil
c Il
maitrisant
les cocts d'extension nous a amené & nous
intéresser
aus
systèmes de
traitements
d'imagé
sur
micro-ordinateurs.
Profitant de l'opportunité offerte par un équipement analogue
a ;.I
département de géographie de l'Université, une action conjointe a
été
engagée afin de développer des micro systèmes de traitements
d'image.
Dans
cette optique l'équipement que nous avons
acquis
(un
Mitral
40 et
une carte PGA)
est
identique à
celui de
l'universite.
En plus du logiciel fourni par L>ENS,
nous a'iyons
développé
les
algoritmes de manipulations élémentaire et de
coloration. Au delà de l'intérét immédiat présente par le support
de la carte PGA, une réflexion sur les algorithmes de colorations
pour une
image codée sur 8 bits est intéressante à
mener.
En
effet
la nouvelle norme VGA autorise un codage de bits analogue
et
on peut donc prévoir une certaine diffusion de controleur de
-
. ce type. -
Le- principal
aJantage- lié
à l'integration des
micro-
ordinateurs
dans un centre de traitement d'image est la vitesse
de communication entre machines.
Un-micro ne
peut
remplir
correctement
sa tache et décharger le centre de travaux
simples
que si les,temps de transfert restent faibles. Actuellement seule
une liaison asynchrone (développée localement) est opérationelle,
mais le support physique imposant un taux de ~:KO/, nous avons
décidé d'implanter un réseau Ethernet.

FORMATION
Différentes
contributions
à la formation de chercheurs
O U
ingf5nieurs ont été données sous forme :
a) d'exposés en matière de Télédetection réalisés par Citea?
et Bergès auprès des chercheurs del'Isra (programme Casamance et
Agrométéorologie)
dans
les Centres Isra de
Bambey (27
janvier
87) et Ziguinchor (26 et 27 fevrier 87).
b) de cours réalisés par Citeau,et Demarcq auprès des élèves
de 1'INDR (Institut National de Developpement Rural -Thies-
Novembre
1987)
ainsi qu'auprès
des élèves de 1'EATOPM (Ecole
inter-Etats
d'Af;ique de l'Ouest
d'ingénieurs
météorologistes-
Dakar-Yoff Juillet 1987).
C e
type
de
sollicitations
intervient à
peu
prèl
régulièrement à
chaque nouvelle
promotion
d'élèves-ingénieurs
issue des
différentes écoles établies au Sénégal.
L'orientation
professionelle
future
des
élèves
gouverne
naturellement
la nature
des
différents
esposés
O U
travaux
pratiques réalisés et dans certains cas (INDR) le bulletin Veille
Climatique a servi de préparntion préalable à la visite effectuée
ensuite à UTIS au CF?ODT.
Cl
à considérer dal-antage
comme une formation
permanente,
la participation d' O..4lassaiie Bas
océanographe
physicien
du
CRODT à une opération longue (Atlas) a constitue une application
pratique
devant
permettre
de
maîtriser
seul
une
chaîne de
traitement specifique mise au -point au CRODT;
par
ailleurs, ce
type
d'expérience est à @me de faire apprécier les
c o n t r a i n t e s _
et limites de la téJ,&detection appliquée-à l'océanographie,
d) Accueil et Encadrement de stagiaires
Les
stagiaires
constituent le plus souvent la
seule
main
d'oeuvre disponible pour des réalisations en temps
limité.
Ceu-‘t
que
nous avons accueillis en 1987,
ont fourni une aide dans 14
dépouillement
d'imagerie Noaa et l'évaluation de la plu\\-iométrie
cumulke.
Il s'agit de :
Ph.Goyot
,elève
ingénieur
de
2ème
année de
1'ENSHMG
(Hydraulique
Grenoble) f
a été accueilli de Juillet à Août
1987
sur le traitement d'images de satellites météorologiques pour des
questions relevant du climat,analyse de la position de la zone de
Convergence en Atlantique et en océan Indien,(Ewadrement -Citeau
et 3ergès) Un rapport de stage a été remis fin &cembre 1987.
.-
-
-
-_
Th,Nègre élève-ingénieur INA-Paris,
a eté accueilli en Août
et
Septembre 1987,sur une application opératioielle des
données
Météosat
à l'evaluation de
la pluviométrie cumulée
sur
le
Sénégal; à
ce stage,
plus d'application que de recherche a ét&
associé M.Diagne chercheur en agrométéorologie de la station Isra
de Bambey.
L'encadrement a été assuré par Bergès(Utis) et pour
partie par Imbernon (Irat-Montpellier).

VALORISATION
Relations avec d'autres structures de Rec.herches au Sénégal
a)
Les relations avec 1'Asecna se poursuivent pour ce
Wi
est de l'acquisition de données (pluies à la demande de 1'Antenne
Orstom
de Lannion) et ponctuellement pour certains programmes de
recherche (Inversion du TOVS et vent,thermiques,
à la demande d&
Rochard , coordonateur de l'équipe Demos/CMS /EERM Metéo National;
Fr.), Le Bureau d'etudes de l'Asecna-DG (Yr. Vassal), achève 1;
validation de
radiosondages d'archives qui seront utiles
à ïa
chronique de vents en altitude que nous avons projeté de réaliser
de 1966 à 1987.
b) Le projet
de signature d'un protocole
d'accord entr$
Météorologie Nationale au Sénégal et Isra nous a permis un
début
d'investissement efi
vue {entre autres projets) de la
connesion
d'un
micro
ordinateur
installé à Soff dans les
locaus d e la
Météorologie Yntionale et en interrogation permanente sur le SWT,
cl La
coopération
avec le Département
de
Géographie de
l'Fniversit&
de Dakar a été formalisée par la
sor.lmission
d'uti
protocole
d'accord
Université/Isra/Orstom en
matière
de
télgdetection.
Cette
coopération
est entrée dans une
phase. active
aRI-eç
échange et mise au point de logiciels.
Par
ailleurs
le Département de Géographie
s'est --déclar4
tr$s
intfkessé -Par)la mise en place d'une station de
rkception
Yeteosat au Crodt et projette de selectionner deus etudiants pour
assurer un suivi de l'hivernage.
Le
Département de
Géographie a
accepté
par
ailleur$
d'encadrer un cherclieur géographe béninois (Mr.
Adam) qui
avait
fait une demande de stage en télédetection auprès de 1'0rstom.
-
-
-
-
-
-
-
15

PERSPECTIVES ET PROJETS :
Les projets de travail sont ci-après présentes par programme:
1') Climatologie :
Description du champ de vent en altitude
durant
la période,1971-'1987
Proposant :
Citeau J. (CRODT)-
Lt?S
études
antérieures (Citeau et al.)
ont
montré
qu'il
devient
illusoire
de
\\Vouloir
rechercher dans
une
seule
température
de
surface
de l'oc&an ou dans une anomalie de l+
position
de la
Zone de
Convergence
une
réponse
entièrement
satisfaisante
p 0 11 1'
l'anal>-se des anomalies du climat en pays
sahélien.
Les
arguments qui ont pu être invoqués pour les années 1970
par Hastenrath,
Yieholson entre autres n'etant plus valides pour
les années 1980.
Le même constat a été fait pour un essai de couplage
entre
température de surface du Gol.fe de Guinée et pluviornétrie
ouest-
Africaine (G, -lahé),
Il est
possible qxc d'apôtres paramfttres interviennent
, et
dans cet
esprit
,il
nous semble
utile
de
reprendre et de
complèter
l'ana-lysè d-ejà amorcée de la circulation en altitude &
l'aide de données Asecna et Centre Européen,
Programme de travail:
Réalisation de diagramme-s espace-temps dw
champ de vent en altitude ( à Niamey, Bamako, Abidjan,N'Djamena),
Réalisation d'une série temporelle de 1968 à 1987,
par
1C
jeu des données z\\secna et Centre Européen.
Personnes concernées: Citeau J ,Bergès JC et Mahé G.
Echéancier : fin 1988 pour la réalisation de la série et premières
analyses.
2") Océanographie
-
-
IL-
Proposant : H. Demarcq (CRODT)
-
-
a)
Elaboration d'un atlas de température-de-surface de la
mer sur la période 1984 à 1986
La création
de cet atlas est possible grâce à la mise au
point
a 1'UTTS de la chaine de traitement spécifique des données
infra-rouge
thermique
du satellite
METEOSAT II,
combinées B
l'ensemble
des données de température de surface recueillies pai

le
réseau
mondial
de navires
marchands.
Ce
produit
s'as-ère
supérieur en
résolution
spatiale et
thermique au
produit
américain NWS.
Deux axes d'étude sont en cours,
d'une part
une
production à
l'échelle de la
quinzaine
sur
l'ensemble
de
l'atlantique tropical pour des études liées au milieu physique et
climatique,
d'autre part une production régionale & l'échelle de
la semaine sur la zone Sénégal-Mauritanie à résolution masimum,
en cours d'achevement sur l'année 1987.
b) Variations spatiotemporelles de l'upwelling sénégalais ;
application régionale, impact écologique
L'atlas régional de température'de surface à l'échelle de la
semaine
(ou de
la pentade) représente une
source
de données
fondamentale pour l'étude de la variabilité de
1'6cosystème
pélagique
par
le biais des
variations
saisonnières
et
interannuelles de
l'upwelling.
Quatre
ans
de données sont
disponibles en
temperature de surface,
ainsi que
des
donnees
couleur de l'océan, traitées sur l'ensemble de l'année 1983 et en
cours
de
traitement
pour les années
1985 et
1986,
Cou\\rant
principalement la saison froide. Une étude est entreprise dans le
cadre de la synthèse 'Pélagiques Côtiers' initiée par P.
CURY,
basée
sur l'influence régionale de la variabilité de l'upwelling
e n
relation avec la densite des sardines et sardinelles
estimée
par échointégration.
A terme, l'acquisition en 1988 d'une station de réception va
permettre
l'élaboration de cartes de température de
surface
en
temps réel,
sur la zone économique Mauritanie-Sénégal.
Un sui\\-5.
rf$gulier à
l'échelle
d-e quelques-jours permettra le
suivi en
continu
de l'évolution de l'upwelling,
dont l'extension pourrn
être
cartographiée et dif.fuséë en temps réel auprès des pêcheurs
industriels exploitant les stocks de poissons pélagiques.
3"). Agropastoralisme :
Suivi d'hivernage
Proposants :
Gaston et
Tamsir
Diop
Service
d'Agrostologie
LNERV/ISRA
Le programme
de recherche concernant
l'$valuation de la
biomasse herbacée
annuelle au Ferlo découle,
aussi
bien
peut
l'année
1988 que
pour le court terme du
bilan des
résultats
obtenus, ils est pr&senté ci-apres,
-
- -
-
Bilan de deux années : - -
-
- en
ce
qui concerne la partie sahelienne du
Sénégal, la
méthode employée donne des résultats-intéressants et susceptibles
d'apporter un élément important dans la gestion et l'économie de
l'élevage.
17

- l'incertitude
de la saison des pluies impose une série db
missions
destinées à
faire
coïncider
les
prélèvements
avec
l'optimum de biomasse.
- la surface à repertorier est relativement grande
- le chois des images à distance est délicat,
car on ne
connait pas l'importance de la couverture nuageuse,
bien que la
réception hiétéosat à
Dakar Yoff
puisse
aider. De
plus, il
persiste
des
difficultés
à obtenir les données
brutes à ‘las
Palomas, et s'il y a commande, les délais sont longs
- le
temps
fait défaut à CT T I S et à 1'Agrostologie pour
exploiter,
apres publication de la carte, les donnêes terrain et
satellitaires.
Saison des pluies 1988
L'organisation de la campagne 1988 doit prévoir de
pallier
aux contraintes relevées,
portant principalement sur l'achat et
l'obtention des bandes de données brutes et sur la collecte des
données de terrain.
- il
faudra certainement faire encore appel aux données de
1.a
station
de ilas Palomas.
Pour cela,
on devra
obtenir de$
facilités d'obtention de données sur place, prévoir sur le budget
VTIS et
LNERV deux voyages aus Canaries et l'achat de 10 à
1t
bandes environ,
Il est nécessaire que ces crédits,
in.fGrieurs dl-
1 000 000 de F,CFA soit disponibles dès le mois d'a&.t,
afin de
ne pas pénaliser la possibilité de travailler en temps réel.-
- en
ce
qui - concerne
les
collectes de
terrain, -
li
concrétisation de la collaboration avec le Service pastoral de -la
Direction de 1'Elevage serait bénéfique pour l'opération.
- des
crédits devraient être dégagés pour assurer une large
diffusion de la carte de biomasse.
- sur
le plan méthodologique,
un projet de recherches on
été soumis à la CEE dans le cadre du Réseau de Recherches sur 1
Résistance à
la Sécheresse (R3S).
Il s'agit d'un
projet
ISR
(VTIS e t LNERV),
CRSTOM et IEMVT intitulé
"Fonctionnement e
surveillance
continue d'un écosystème pastoral au Sénégal en vu
d'une
g e s t i o nconservatoire
des
ressourc,es
naturelle
renouvelables".
Il est
associé avec un autre
projet
intitul
"Interaction
entre
arbre et herbe au Sahel.
Application
à - l
régénération des
&cosystèmes pastoraux au Sahel"
présenté pa
I'ORSTOM, 1'ISRA et le CNRS France.
- sur le plan de la collecte,
la collaboration amorcée ave
le
Service de 1'4levage doit aboutir à une
f-ormation et un
participation des agents de cette structure aux mesures d
biomasse,
18

- l'installation
de la
station de
réception
Météosatj
financée par 1'ISRA apportera une aide précieuse grace aux pluie6
cumulées pour comparer pluies et Index,
- l'installation de
la station de
réception NOAA et
l'augmentation des capacités de calcul demandés à la CEE dans
le
financement
du
projet
R3S rendront opérationnel,
avec la
méthodologie Glaborke, l'estimation de la biomasse.
- cependant, cet ensemble méthodologique et technologique ne
concernera qu'une partie du Sénégal,
le Ferlo ;
il devient donc
nécessaire que l'on s'intéresse à des zones plus méridionales
Oill
la couverture ligneuse est plus dense afin d'y tester la validit&
de l'Inde::.
19

4") AgrobioClimatologie :
Suivi de l'hivernage
Estimation de
la pluviométrie
et
suivi
de la
biomasse
par télédétection
Proposant
: Madiagne Diagne, Agroclimatologie (Bambey)
Les résultats sur l'étude des relations entre la température
de
surface et la pluviométrie ont permis de mettre au point
ufie
chaine de traitement permettant d'obtenir à part 1'IR thermique
METEOSAT des
cartes de pluviométrie
améliorant
les
données
obtenus par le réseau de surface.
Les données NOAA rendent possible le suivi de la biomasse eti
cours
d'hivernage
et les relations de l'index de végétation et
les
rendements
observés
peulrent
améliorer la
prGvision de?
niveaux de production.
a) Pluviométrie:
La mise en place d'une antenne de réception Yetensat
rendra
possible un suivi rapproché de la pluviometrie durant la campagn&
1988. 11
faudra
améliorer la collecte des données de
surfack
(plu\\-iométrie et température de l'air) pour pouVoir,
5 la fin de
chaque décade élaborer une carte des cumuls pll.l~-iom~trici~tecr.
- collecte rapide des données pluviométriques ;
_.
- traitement à la
fin de
chaque
decade
d e s images
élaboration d'une
carte des cumuls pluviom&triques et d'un+
comparaison à la situation de l'année précédente.
L'information
ainsi élaborée est intégrée dans le
bulletin
décadaire
de suivi de
l'hivernage et présenté
au
comit$
interministériel de suivi.
b) Biomasse
L'index de
végétation NOAA permet de caract&riser
sur le
Sénégal
l'évolution de
la biomasse au cour de la
saison
dea
pluies.
Les
données
collectées
par
le
programme
Xgrobioclimatologie
sur la satisfaction des besoins en
eau
de4
cultures.
et-Je% rendements observés en milieu paysan -permettent
z
- -d'entreprendre-
l'étude des relations entre ces variables en vue
d'établir llne cartographie détaillée des niveaux de rendement.
_ -
-
-
Données nécessaires
1 - Index journaliers de végétation (NOAA)1986, 1987 et 1988
2 - Taux de satisfaction des cultures par
simulation des
bilans hydriques
3 - Données de rendement en parcelle paysanne

Analyse projetée fi résultats attendus :
- Extraction des valeurs d'index de végétation et analyse de
l'évolution temporelle ;
- Comparaison de
l'évolution de l'index avec les
taux de
satisfaction des besoins en eau ;
- Analyse des relations entre l'évolution de
l'index,
le&
taux de satisfaction et les niveaux de rendement.
Résultats attendus
Cartes des niveaus de rendements du mil précise à
l'échel 1fE
de la division administrative,
5") Geologie:
Evaluation de
l'imagerie
spot
pour
l'étude
des
mécanismes d'érosion littorale
Proposants :
I.Sy Départemement de géologie, Université de Dakar
et JC,Berges VTIS, CRODT
La presqu'île
du Cap Vert connait des phénoménes
intenses
d'érosion littorale,
Ceus çi sont particuliérement sensibles sur
la cote Slld oit les agglomerations sont directement menacées.
Le
département de géographie a engagé un travail
de
s 1.1 i \\- j
morphologique et sedimentologique sur le littoral à Rufisque. Par
ailleurs un
projet commun avec le CRODT et le port autonome
de
Dakar étudiera les phénoménes de dynamique.
L'examen
de l'image Spot sur Dakar du 19 Avril 1986 a
fait
apparaître des structures océanographiques que nous
interprétons
en
termes
de période et amplitude de houle,
turbidité et
peut
être bathymétrie.
Aussi,
à titre expérimental, nous envisageons
d'exploiter
cette
image en
compl&ment
des
données
déja
collectées.
Dans un premier temps on essaiera d'établir un plan de houle
afin de mettre en relation
l'intensité
de
l'érosion
avec
l'amplitude et
l'angle d'incidence de la houle à
la cote. On
évaluera
la possibilité d'estimer l'effet des courants de retour
en fonction des indications de turbidité,
Enfin,
en s'appuyant sur un modéle développé par
Silvester
et Ho (1972),
on tentera de calculer un profil ideal de côte en
fonction
des
paramétres
d-isponibles, Y 11 est
clair
que
l'utilisation d'une
seule-image
est
notoirement
insuffisante
puisqu'elle
ne prend pas en compte les variations
saisonnières.
Mais
avant d'entreprendre des traitements sur-une autre
échelle
il
importe de s'assurer de la pertinence des paramétres extrait$
et de leur calculabilité.
Ce
projet s'lappuiera sur les moyens de
traitement d'image
disponibles au CRODT (UTIS) et à l'Université
(Département de
géographie).
21

6") Pédologie
Proposant
: B. Mougenot Pédolague CR II ORSTOM, VR EC1 DAKAR,
Les opérations engagées en 1987 se poursuivent en 1988 :
e n
CASAMANCE,
les
données SPOT ont été acquises à deux
dates (en
saison
des
pluies 86 et saison séche 87),
l'acquisition d'une
image panchromatique est prévue cette année;
L'image SPOT sur le
PSEVDO-DELTA. DU FLEUVE SÉNGGAL (PEPS) a été reçue avec
beaucoup
de retard;son étude sera
poursuivie et achevée en 1988.
Les
travaux
sur la Basse-Casamance feront
l'objet d'une
thése;
le départ de B.hlougenot du Sénégal est pré\\-u au plus tard
début 1989.
Basse-Casamance :
Intitulé :
"Etude de l'évolution des états de surface des sols
du domaine fluvio-marin de Basse-Casamance par Télédetection, en
relation a\\-ec les processus de sursalure et d'acidification (1
- Calendrier :
Début, fin 1986.
Fin, 1988 à Dakar.
- Collaboration:
P, Zante (CR ECl),pédologue associé
l
..J.L. Saos IlfR ECl, hydrogéologie du mar igot de T?a? la)
Achat concerté d'images,programmation...
.J-. CiFeau (UTIS)
.J.C. Bergès (UTIS)
- Motivations :
Les
sols
salés
de mangroves de Basse-Casamance
ont
ét8
soumis
& une longue période de sécheresse comme le reste de la
région,
avec
pour
conséquence
une sursalure des sols et
des
nappes
(concentration
des
eaux
d'origine marines) et
une
acidification
des
sols l consécutive à
la baisse
des
nappes
(oxydation des sulfures).Ceci a entrainé une forte diminution des
zones
basses rizicultivables.
et de la végétation de
mangrove.
Les
études
menées jusqu'alors par l'équipe de
l'CRB2 d e
Dakar,
en
Basse-Cas-amaÏïce
sur quelques vallées
(cartographie,; -
suivis hydre-pédologiques sÜr transects ou ponctuels), ont montre
une
carence - des
informations
relatives
à l'extension et 2
l'évolution
saisonnière et annuelle des effets des processus de
sursalure et d'acidification au niveau de la région.
L'étude
de
l'évolution des états de surface (sols nus et
végétation)
peut permettre d'acquérir de façon
indirecte ) en
particulier
en milieu salé,
une meilleure connaissance des sols
et des nappes et de leur fonctionnement .
22

Ainsi
l'imagerie
satellitaire est apparue COI me
un
moyen
idéal
de suivi d'états de surfaces évoluant rapide] ent
dans le
temps au
niveau
d'une
région.
Ceci a été
c,onf: rmé
par les
premiers résultats obtenus, à paraître début 198'8.
L'acquisition d'images SPOT en multi-spectral a été choisie
(3
canaus,pisel
à
20m.). L a
commande
d'unt
image
en
panchromatique
(1 canal,pisel a 10m.) a éti; décidé<
pour
tenter
d'améliorer
la qualité du repérage sur l'image (fc nd de carte
actualisé)
et celle des limites des unités simples O U
complexes
définies en multi-spectral.
- Les moyens:
*Acquisition des données SPOT:
*
lére prise en
fin&
saison
&g 'PLU: es
d1986:
e
l'embouchure de la Casamance à Kolda; -maximum d'exi ension de la
végétation et
des cultures et dans une moindre me: ure des
eaux
douces du fleuve,avec le minimum de risque de couve] ture nuageuse,
Mission
réalisée
les 12 et 18 oct.1986 (5 im< ges,seules 3
images seront utilisées pour notre programme).
* Zéme prise en saison séche 1987):
maximum dei desséchement
des
sols
et de la végétation ,
de baisse
des
n+x=s,
et de
salinité des eaus libres;
%ission réalisee
le 08 mai et le 03 juin 1988 !(1: images sur
la Basse-Casamance)
-
-,
Les moyens de traitements :
-
-
-
._
* Traitements numériques: a 1'UTIS .
*
Traitements ,photographiques : au
laboratokre
photo,
de l'OR.STOM 'de Hann et a celui de l'Atelier itélédétection
de 1'ORSTOM de Bondy en France
(R,éalisation
de : compositions
colorées sur papier :en particulier).
b
Radiométrie
de
terrain à
l'aide
d'un
rkdiométre d e
l
simulation de SPOT
(C imel CE310):observations
sur!
de petites
surfaces (0,2 à 0,3m2).
.
Suivis-hydre-pédologiques au sol,
installat;ion de sites-
tests,photographies iaériennes.. .
;
-
--!
.-
- Produits atte:ndus :
-
-
-
-
* Mise au point méthodologiques concernant:
i-
* L'açquisition des données de terraib.
*
Le' traitement numérique des Imagesl (techniques
de
classification
adaptée à la densité des
inform$tions
SPOT,
multi-temporel, redressement),
23

.
I_Tne
étude
fine des facteurs de la
susface
du
sol
influençant les signatures spectrales.
La
recherche
de
clés d'interprétation à
partir d'un
l
minimum
de
données
de terrain et des- images ,c ?Cernant l e s
relations radiométrie/états de surface et états de
Arface/sols.
.
L'établisFement d e
cartes
d'états
le
surface,
d'~nventairefl/ZOO.~OO) à l/SO.OOO) ou fine (l/!$O.O
1 à 1/10.000)
et
de cartes thématiques à la demande :
cultur
3,végétation,
cartes de contraintes pour la mise en valeur(salini
S,acidité)...
Pseudo-delta du fleuve Sénégal
(poursuite d'un anc 5n
programme
PEPS)
= Intitule 2
"Etude des
états de surface des sols par Té sdetection -
Delta du fleuve Sén$gal )t
= Localisation L
Delta du
fleuve Senégal - étude 1 imitée à la
zone
s i t 1.1 é e
entre Richard-TO11 et Ross-Bethio,
= Calendrier 2
Début, 1987
Fin, mi-1988.
-
-.
= Collaboration 2
A,T,Diax
(faculté
de
géographie,1 liversité
de
Dakar/Laboxkatoire de
gémorphQlogie,Ecole
Pratique
des
Hautes
Etudes de Montrouge)
P. Zante (VRB2,pédologue associé au pror ramme)
l
. J. Citeau et J,C. Bergès (UTIS)
= Motivations L
La région du delta est également caractérisee 1 ar des nappes
et des sols salés, mais soumise à un climat de type sahé-lien.
L'approche
télédétection est- bien adaptée à cz tte région du
fait de
l'importance
des
sols nus Ou
peu
COUT erts
par la
végGtat:on
qui,
soi-t- -masque peu le Sol ,soit ref: éte
certains
facteurs
(géomorphologie,sels,.Y.),La
sécheres: c
et
les
aménagements
anti-cruë ont contribués à-modifier cc rtains
états
de
surfaces,souvent témoins d'une dégradation des
sols
(micro-
agrégation,
battance,disparition -de végétation),er trainant
une
forte défla'tion éolienne.
Une
collaboration
est en cours pour l'étude
3u périmétre
sucrier de la CSS.

Le domaine dunaire qui borde le delta,
la par$ie est du lac
de Guiers et ses bordures,les périmétres irrigut3-s s+ront
étudies
en fonction des demandes.
= & moyens :
Une-seule image SPOT SS a été prise le 29ijanvier 1987,
Les autre'moyens mis en oeuvre seront ideqtiques à ceux
utilisés pour le programme en Casamance,
z Produits attendus I
L e s
produits
seront
similaires à
prés edemment, en
insistant-,
dans le cadre de ce programme d'évalua, ion,
sur les
applications thématiques des cartes d'états de surf; ce.
-
-
-

7”) Hvdrogéologie
Proposant :
J.L. Saos (G6ologue - Hydrogéologue) O$STOhl UR 107 -
DAKAR
"Etude
des mécanismes hgdrologique d'un bassin vergant
margino-
littoral = le marigot de Baïla (Basse-Casamance") i
Calendrier: Début : 1987
Fin.
! 1989
Collaboration : B. Wougenot (P&dologue/Orstom)
J. Fiteau
(UTIS)
J.Cd Bërges
Motivations:
Les
basses vallées sénégalaises,
situées à 14 limite de la
zone
sahélienne
sont caractérisées par l'extrême
fragilité de
leur
é qu i 1 i b r e
ecologique.
Elles
subissent
depuis
plusieurs
années les assallts d'une désertification extensive dausée par la
p P r s i 3 t 3 11 c e
des
forts déficits hydriques enregistjés depuis 15
ans.
Tnrrasion marine ,
sursalure,
prédominance des
dynamiques
éoliennes
sont
responsables d'une es-olution rapide
du
milieu,
par-foi c
accPntilée
par une intervention
anthropiqtie
importante
f d c f 0 17 e 5. t 92 : j 0 1-i
; essais d'am6nagement.s mal conr;us et/,. , . ).
L' él-c?ilt 7011
actuelle
des milieux se doit d'ê$re suivie de
maniere précise afin de mieus connaître les princi;p&s paramètres
P?I
d e mieux
apprdhender
les
principaux- mécanidmes
qui
les
r6gi ssent.
Ceci dans le but de garantir une meill-ëurie gestion des
aménagements futurs-,
Les principaux objectifs de ce programme sont de définir les
mécanismes
hydralogiques
(hydrodynamique
: estuarienne,
précipitations,
apports
ruissellement,
onde
de
marée)
h:-drochimiques
(dynamique des sels) sédimentologiqx{es (érosion,
transport et
sédimentation) et
hydrogéologiques
(recharge et
vidande
des
nappes phréatiques,
échanges eaux de ‘surface
eaux
souterraines) dans la zone sahélienne et sud saht5lie;rine.
T..'imagerie
satellitaire
est un moyen idéal pojur suivre
et
étudier
certains
paramètres (zones
humides,
Couv;ert
\\-égétal,
structure, caractérisation des aquifères
superficiels
etc. ..-)..
-
-
-
Moyens :
- Données
SPOT déjà
acquises
(commande
coinjointe,
concentration
avec B.
MOUGENOT),
Une scène fin de saison
dz:
pluies 86, une scène fin de saison sèche 87.
- Tournées de terrain pour observations et mesuires au sol.
2 6

- Traitements
numériques à 1'VTIS.
Commencés fin 87,
ils
devront
se poursuivre durant l'année 1988 (20 a 30 jours
seront
necessaires.
1
- Traitements photographiques à l'ORSTO?I Hann et Bondy.
Produits attendus
- ?lise au point méthodologiques concernant :
. l'acquisition des donn&es de terrain
. le traitement numérique des images
- La
détermination
précise des surface d'eau libre,
des
estrans,
des
zones inondables,
des épaisseurs
d'eau.
Ce
qu i
permettra de
miellx
définir les termes
du bilan
h:-drologique
(coefficient de ruissellement, évaporation, dynamique des sels).
- Caractérisation
du couvert \\Tégétal (proximité des nappes
aquifères, ETP).
- Déterminations
géomorphologiques et géologiques des zones
de fractures (drainage des aquifères).
8,Epidemiologie
Reconnaissance
des
gîtes larvaires des moustiques
'i- e c' t c 1.1 1’ s
de
paludisme
dans
l'agglomération
de
Dakar/Pikine A
! 'n;de
de
l'imagerie SPOT
-
-
-
Proposant: J.F..Trape L Laboratoire de Paludologie de 1'ORSTOY
Utilisation et traitement de l'image panchromatique de la-
presqu'île du Cap Vert
. Copie
de
l'image
panchromatique du Cap
programme associé à Yontpellier.
Echéanc.ier : 1988

CONCLUSION GENERALE
Lf!
développement des programmes de recherches autour d'cTIS
est
à l'heure actuelle ,pl7.7s limité par les moyens
humains
que
matériels d'une Équipe limitee sensu-stricto (jusqu'à
17ne date
récente à deux personnes).
Seule la venue de stagiaires pour des durées limit&es
) nous
a permis des actions noux-elles ,et s 'il con\\-ient d'apprécier la
venue
de G,-fahé (VSN) pour des recherches en climatologie,
une
certaine
continuït6
dans
l'affectation
d'77n
17STï
efit
été
profitable (le précédent, JP Cammas nous ayant quitté en 1983).
Cette
nécessité
apparaît
encore
plus
urgente
avec
l'intallation d'une station de réception ‘leteosat au CRODT.
En effet, celle ci qui sera une première au Sénégal, 1-a être
une
manière de prise en compte par des chercheurs
nationaus de
contraintes
d'esploitation intéressant le
développement
(Agro-
météo);
elle
devrait aussi permettre s17r le plan de
recherches
p l u s
fondamentales
des
é t (7 de se
nouvelles
(canal
x-apeur
d'eau,circulation
atmosphérique,. . . 1
et
mériterait
d'être
davantage prise
en consid4rntion par les programmes de recherche
climatique de l'orstom,
d'autant que certains objectifs que nous
poursuivrons
entrent dans le pro=ramme Toga.
-
Z
-
-
-
-

B I B L I O G R A P H I E
Climatologie:
CITEAU J,,BERGES J.C.
and DEMARCQ H., 1987. Comparison of
I T C Z
migrations
over tropical Xtlantic and Indian
oceans,
IL-GG
‘GIS General Assembly, Abstracts 1'.1,p 166.
tlanuscrits soumis, en cours de correction:
CITEAC
J,,CA-fifAS JP,GOURIOU Y et GUILLOT B.- R,emarques
sur la
migration de la-zone intertropicale de Convergence
Atlanti-
que,la
température de surface dans le Golfe de Guinée et la
pluviométrie
régionale.
soumis à
Oc.Acta
en
cours de
correction.
CITEAU J?FIN.\\UD L.,CA?l%S JP and GOURIOL' Y.- Questions about
the
TTCZ migrations
over the tropical
.4t1antic $
sea
surface
temperature in the Gulf of Guinea and the runoff of
Senegal
ri\\-er.
soumis R !4eteorology and Atmospheric Physics.
Cent ribl.rt i.011
usuelle au bulletin 'I'eille Climatique
Satellitaire
p n J"
l a
tenue
d'une rubriqrle sur la position
de la
2‘0Ile
Intertropicale de convergence.
Oceanographie:
-
-
DEMARCQ HI,CÏTEAU J. et BERGES JC. -1987- Traitement et apport des
données
satellitaires dans la connaissance de
l'environne-
ment
marinet
application
à l'aide à la
peche.
Festi\\.al
international de la ?fer ,île bfaurice 7-31 sept 1987.
BERGES J.C.,
CITEAU J.,
DEMARCQ H., 1987.
Chaine de traitement
WX'EOSAT infra-rouge, Archive CRODT, 133, 26 p,
DUPOUY C.,
DEMARCQ H., 1987.
CZCS as an aid for
understanding
modalities
of the phytoplankton productivity' during
upwel-
ling off Senegal. Adv. Space Res., 7, 2, pp 63-71,
Sous presse, 3 noteszpa-r:-
-
-
BERGES JC. Correctiorgéométrique d?mages.
CITEAU J..
Analusë et
limites des méthodes sur quelques
cas
régionaux.
DEMARCQ H.
et CITEAU J. Restitution de la température de surface
de la mer par intégration de données exogènes.

à
paraître
dans:
Contribution
au
rapport,
FAO teledetection
satellitaire thoniére.Publication Ifremer .
En préparation
CITEAU J., DEMARCQ H., BERGES J.C., -4 simple and realiable lia:- to
remove atmospheric effects from ?lETEOS*4T data.
DEMARCQ H.,
SAMB B., 1988.
Effets locaux de l'upwelling sur la
répartition des pélagiques au Sénégal.
DEMARCQ H,,
BA A., 1988.
Atlas de temperature de surface de la
mer
à la resolution ?IETEOS.\\T sur le-Sénégal de 1984 à 1987,
à paraitre dans IDT OR.STOII.
Casamance:
Pagès
J,Citeau J et Demarcq H. 1988.
Bathymétrie
par
imagerie
spot
sur la Casamance (sénegalj,
Résllltats
préliminaires.
Congrès Cnes/Esa/Inra
st7r les signatures spectrales ,Aussois
18-23/01/88, Proceedings Esa.
Indes de VGgétntion:
ANONYME 1987- Carte de Biomasse dl: Fer 10 f saison des pluies 198'i,
Rapport Lnerv/Utis.
BERGES J.C.-1987-Les applications Yoaa. en plu\\-iomktrie et
indes
de végétation . Séminaire Engreef.25/10/87. Montpellier,
BERGES J,C.
1987- La utilizacion de 10s satelites meteorologicos
en la administrac,ion de 10s recursos en Senegal.Conference
Clirsen/Cnes/Orstom
-Quito 17 decembre 1987.
Pédologie:
(1) B.
?lOCGENOT, P .
ZAYTE *Etude de l'ex-olution des états de
surface
des sols du domaine flux-io-marin de Basse-Casamance
par tglédétection,
en relati.on avec les processus de sursa-
lure et d'ac.idif icntion.
Premiers résultats. Comité télédé-
tection de l'OR#STOII, 17-19 juin 1.987,
-
zr- --
E
-
(2)1
-
idem, multigraphié,ORSTOM Dakar,5p.
(31
idem,
exemples de la T-allée de
Boubalan et d'une parti< du
bôlon de Katakalousse, 2 cartes, à paraitre début 1988,
(4) B. MOUGENOT. Etude des états de surface des sols de la région
de Nthiagar/Ronq par télédétection,pseudo-delta
du fleuve
Sénégal,premiers
résultats.Note présentée au colloque
SPOT

1,Ctilisation des images,bilans r&sultats,Paris,23-27
no>-.
1987.
(5) idem ,
1 carte,A paraitre début 1988.VIII.
-
-
-
z
.--
.-
-
-
-
-
31

STAGES
Ph,Goyot :
Nationalité Française
El&e ingénieur de 1'ENSHMG Grenoble
Sujet :
Analyse de la zone de Convergence *dans
les
océans
Atlantique et Indien ; relation avec la pluviométrie sahélienne
Durée : 2 mois (Juillet et Aout 87) '
Th,Nègre :
Nationalité Française
Elève ingénieur de L'INA
en binôme avec
Madiagne Diagne
Nationalité Sénégalaise
Chercheur de l'ISRA/Bambey
Sujet :
Applications des données Meteosat à l'estimation de la
pluviométrie
Durée : 2mois (Aoutet Septembre 1987)
--
-
-
-
32