REPUBLIQUE DU SENEGAL -----_- MINISTERE DU...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
-----_-
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
RURAL ET DE L'HYDRAULIQUE
-------i
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
DIRECTION DES RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS HALIEUTIQUES
SYNTHESE DES RESULTATS DE 1992

I N T R O D U C T I O N
En 1991, les objectifs de la Cirection de Recherche sur les Productions
EIalieutiqi.~es ont port& comme poul’ les années p&céder:tes suy la gestion
rationnel12 d e s
ressoll”ces
L
&
haliruti,lues
des
eaus
sénégalaises et
l’amt<nagement d e s
pêcheries,
dans
l e s e n s
d’une
optimisation de
l’~:;ploit:~tlon,
d’une valorisation de la production donc d’une meilleure
rcntabili:&ion des investi ssements réalisés dans le secteur.
- progI’umn!e CI L
1’Ltudc dt, l a P&ile Tndustxielle ;
- pïog twnnie Pkhe Artisanale
-- progr:tmmt.: Pêche Continentale et Aqux~~lt.u~e ;
- progtxmme Environnement et Climat ;
- pvogrammz Socio-Economic- et Politique des pêches.
L.t:s prince:ipa:ls &ultats acquis par les programmes du Département au
wlli’~ de wtte ann& peu\\-snt succintement
se résumer comme suit,

PECHE INDUSTRIELLE
OPERATION 1: - COLLECTE ET TRAITEMENT DES STATISTIQUES DE
PECHE INDUSTRIELLE AU SENEGAL
aans
le cadre de l’étude initiée au sein du CRODT sur la mise en
place d’une Cellule Statistique, les chercheurs du p~ogxmrne ont mene une
sf5rie
de rsunions de réflexion sur lts possibilités d’harmonisation des
stati:stiql+:es de la pêche industrielle; ils ont permis d’identifier de grandes
&r-thI
. , ~gc:~ses
dan.5 1~s o b j e c t i f s d e rwhzrche d é c o u l a n t d e s donnies; c e s
différences justifient le maintien des formats actuels pour les fichiers de
b ;2 1: i’! . I-ne hai~monisation a;.1 niveau de fichiers traités est cependant possible
e t souhaitee
dans l’C3ptiC~Ue d’une base de données unique. Elle devrait se
ré..i]i~j~Aï ;i ]‘&,1p_ du charigement du système informatique central du CRODT
pï4:-u en 1993.
L a ri&essité
d’harmoniser
et de centraliser la collecte et la
compilation des statistiqlies de pêche industrielle a également été retenue.
1.1. Flottilles thonières
Le traitement des données montre que les débarquements totaux de la
flottille thonière basée à Dakar s’élèvent à 7130 t. contre 9720 t. en 1991
soit une diminution de 2270 t. (-30,9 %) due essentiellement à une réduction
du nombre de bateaux en activit.G. L’effort est passé de 91-15 jours de me1
en 1931 5 7115 en 92.
De m?me, les débarquements de la flottille étrangère de senneurs
fztt!i;ais sorit 1JUSSC.a
: P
de 7680 en 91 & 1320 t. en 1992.
rn,*
contre,
l’activité de transbordement et de débarquement des
senneu:*s espagnols au port de Dakar reste relativement importante.
1.2. Flottilles chalutières côtières
La saisie et le traitement preliminaire des statistiques de pêche de
1991 des flottilles chalutie’res basées B Dakar ont été effectués.
La collet te >
la cornpilal,ion
et la saisie des statistiques de p&zhe de 1992 se sont
ilOt’Iil~~lLIlll~!~~t
poursuivis,

1.4. Flottilles sardinières
L a co11txte e t 162 trxit2ment dzs statijtiq:;es d2 prises et d’effort des
~.i~di~ie~s dakaïois se SOIÎ~ déroules r!or~malem~nt.
L’actix-it$ dr:s nas;ircs,
senneurs et chalutiers l>i!sg;‘i<iu?s, originaires
de l’es-TIESS e
t

trxl-aillant pour 13 aoci6ti IKXGZL est sui\\-ie par l
e
s
inspecteurs et obsewateur% du projet PSPS e n collaborxtior: a\\-ec l e CRSDT.
?Iaigré l a qualit d u tf’avai! effectu6, !!2 suivi de I’es~lcitsticn en temps rGe1
s o u f f r e d e s trop l o n g s d é l a i s en&istGs d a n s 13 t r a n s m i s s i o n d e
I’informaticY; au CRODT; i l e n r6salte CK r e t a r d d a n s l a s a i s i e e t l e
trxit~:mont de cettç: inf5rniation.
Une compilntion des statistiques
de pêche de
19Vl a 1931 a été
eff~t:lée e n vue de décrire les terldances d-s évclutions U~S prises, efforts
et rendements aussi bien pour les fikts tournants de L!'ECU~ et Joal que
j$3li1' le sccteu: industriel (sardiniers dakarois et l’ensem5lr de la pêcherie
industxielle). Cette étude a permis de faix une description de la pêcherie
caïnctérisés par ut; regain d’activité de la composante industrielle avec
1’a:‘rivée des senneurs et chalutiers russes de gros tonnags.
Par ailleurs, la collxte des statistiques de pêche au niveau du port
de Dakar et des centres de Pf’Eour et Joal se poursuit, Les résultats sous
forme de captures spkifiyues mensuelles, d’efforts de pêche entre autres
seront publiés.
OPERATION 2 : BIOLOGIE ET ECOLOGIE DES ESPECES
2.1. Ressources pélagiques hauturières
2.1.1. Thons et objets flottants
L’association des thons et des objets flottants avait tGs peu été
décrite et étudiée dans l’Atlantique. L’année 1992 et la tenue à la Jolla du
premier groupe de travail mondial sur le theme “Objets flottants et thons” a
permis de réaliser une synthèse des connaissances dans l’Atlantique-est.
Ces résultats de l’Atlantique orit ensuite été comparks et intégr& ws
observations faites aiEeux dans le monde. Une synthèse de ces v5sultnt.s a’
ensuite 6tE pr+serltée r3. la semaine des +\\çores, e n ma~‘s 1992, puis à 13
rs\\inion tenue par l’ORSTO?f & Montpellier en juin 1992. Enfin ur:e ccui-te
SjeiithC’Se dft 2 PLlgèj
Sllr’ !C
problèmt: ;1 éti publiCe erl r.:o;-cmbyc 1 9 3 3 d~:is
1‘1 i’tï ut.! “La RCChCïChc7”.

21.5. Modélisation de la croissance de l’albacore
:-:; ;,ls(j,‘.‘c-.
. . L - 1 >
tic. cxksancè
à 5 paraa&tiys
pexdt U* b i e n d&xire l a
*;..T:-.-.. 1% .-\\ 1
CLlYje!l.jC
L,“iclo,‘,*Lt ou3cL’5-; Se pouï I’albacore d.2 l’Xtlanti;i:cte-est. Ce modèle
est J_, ‘L: 1-a 2:i:L>li>i si;:i>l:? (malgr& son nc;:n’bre élevi d e pa~am2tres...) e t p r e n d
bic:1 C;I zoxpt~: l e s disc:~ntinuités
de la croissance (ce q:.ii n’était pas le cas
d?s p~kGd2r1ts modèks...).
21.6. Clef taille-age
L\\- problème
d’estimer les prises par âge à partir des prises par
tailles est important dans la dynamique des populations moderne (les prises
p,ar âge sont le carburant n’ 1 des Analyses Séquentielles des populations).
19
>Lb méthode de “sclicing” utilis&e depuis Ics premières XSP (il y a 20 ans)
est problématique
mais
n’avait
pas
été
remise en
cause.
Une a u t r e
altel*nciti-.-r? inti2rcssack a~ll sclicing est proposée,
2.2. Ressources démersales côtières
T>AS
ficflj,;ïs
suï les s t r u c t u r e s
de taille ont été conipl6tés e n v u e
d’:cnc anal;-se de synthèse (étude des taill es moyennes et des mortalités).
2.3. Ressources démcrsales profondes
!iise en place û Kayar d’une unit6 de pêche artisanale pour la collecte
des donnèes statistiques b i o l o g i q u e s relntixres aux r e q u i n s p r o f o n d s d u
genre? Centrophorus. La première sortie a été réalisée en juin 1992.
2.4. Ressources pélagiques côtières

<:
J
OPERATION 3: - DYNAMIQUE DES POPULATIONS, EVALUATION ET
EXPLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS
3.1. Dynamique et évaluation des ressources pélagiques
hauturières
3.1.1. Dynamique de la ressource
Deux grands axes cnt été particuli~~emcnt explor%~ en 1992.
- 5 p a r t i r d’une part des rssultats de l’analg-se séquentielle des
popi;lcALA~JLl~
‘-+:-, .* (menée pour l’albacore et le listclo) et des équations usuelles de
la dynamique des popu!ations d’autre part, on prksi:ntz un modèle qui
permet de déterminer les bilans migratoires, pal iige, trimestre et zone pou;-
l’albacore et le listao. Les flus de poissons entre differentes zones de
1’.4tlaIltiCiUe a i n s i quantifi&s
donnent une bonne image des migrations des
thonidis. Ce modSle permet également de quantifier les populations sous-
jxëntes par strates zone/trimestre,
- une chaîne de traitements informatiques a été cséCe afin de mettre
CI1
évidence de
manière
automatique les principales concentrations de
thonidés, pour chaque année, à partir des livres de bord des thoniers-
scnncurs.
C e t t e c h a î n e a ét.6 a p p l i q u é e s u r l a p é r i o d e 1980-1990. L e s
principales
concentrations de cette période sont ainsi dégagées. Une
typologie des concentrations est réalisée (par analyse des correspondances
multiples). On tente de relier l’apparition de concentrations au cours du
temps ax/ec
le schéma des migrations de l’albacore et du listao, et leur rôle
et importance dans la dynamique de la pêcherie.
3.1.2. Relations pue-effort de pêche local des senneurs
On présente un modèle reliant effort de pêche local des thoniers-
senneurs e t p r i s e
par unité d’effort. Ce modele fait apparaître que les
variations de la PT;E en fonction de l’effort ne suivent pas une régression
simple dri type modèle global à l’équilibre. Des phé.nomCnes autres que les
\\xriatioris d’abondance interviennent ici, tels que coopércltion et compétition
entre
n:.ic*ires 9 diffdrences d’efficicnce ou de puissance de pêche entre
n;ti-ire.
3.1.3. 15 ‘analyse des changements de l’efficacité des
senneurs
Celle-ci, évalu& par analyse des cohortes, ré,-&lc un accroissement
tt$z important des puissances de pkhe des se:lneurs. Ces accroissements,
csplic~~blcs
aisément par les radars 5 oiseaux et d’:x~tws progrL?s dans les
St)IlIlC:<
et les méthodes de pêche (objsts flottants), sont \\.;wiablcs selon 12s
flottilles, les tailles et les espkes. IA mise cn 6\\-idztlcc d:: cette amélioration
dl1 fX~C~lr C;2~)t?lL’ü~Ji!it~ ;i dt!S iI~ipli~:~l!,idss
in!p:r timtif:; en matit;ïc d e gestion
dc:s st0c1,s
: l’cff::ït ilOilliI::l!
actti1~1 p3rait ~;;odGré
dans l’zltlnntique-cst
(i;tf;~~‘i<~\\[; a:u 7ii:;.t:< ) ~:I:LL.:. l’effort effectif ( L ) ser:xiL lui sup6riellr à Fmas.

3.3. Dynamique et évaluation des ressources démersales
profondes
La campagne d’éy.-aluation des ressources par chalutage, prévue pour
la saison froide n’a pu avoir lieu faute de carburant du Y/0 Louis Sauger.
Ladite campagne des-ant fournir une image instantanée de la biomasse des
espkes en période de forte abondance est toujours en attente réalisation,
DC
même, la campagne
de chalutage de validation des variations
ny,: thérnérales
d’ind ices
d ’ a b o n d a n c e d e la creT;ette gamba (Parapenaerrs
~ongkost~~is) n’a pas encore pu être rdalisée pour les mêmes raisons.
Les 6valuations par mod&les math&matiques ont été mises à jour avec
prise
t2n compte
dc l’année 1989. La prise en c.ompte de l’année 1990
s’effectuera dès la fin des traitements des fichiers encore sous contrôles
techniql~es.
3.4. Dynamique et évaluation des ressources pélagiques
côtières

C e s r6sll!tats font apparaîtr2 une tendance & la baisse au niveau ds
la Petite Cote et un accroissement de la biomasse en Casamance.
L e s de\\tx na\\?ires o n t c o n s t a t e u n e r a r é f a c t i o n a p p a r e n t e d e s
çoncentl,:~zti::.ns
de poissons sur la Petite Côte durant la période de la
campagnt: et de fortes densités dans la zone Sud Gambie-5ord Casamance.
3.4.2. Evaluations dynamiques
Deux évaluations réalisées avec le modele de Fox traduisent en fait
deus situations différentes : d’une part la série 1969-1989 au cours du
laquelle la zone d’activite des flottilles était essentielllement concentrée sur
la P e t i t e CCte e t a u m o m e n t où UII e f f o r t de pêche tr.$s inlportant était
dsveloppé e n z o n e m a u r i t a n i e n n e e t d ’ a u t r e part. la série 1969-1991
qui
integre les particularités des trois derni2 res années carat térisées notamment.
par l’arrivée de bateaux de gros tonnage dans les eaux sénégalaises.
L’&volution de la courbe théorique des captures du modèle de Fox
révèle sur la premièl,e série (1969-1989) que les niveaux des captures et
des efforts des années 87 et 88 se situent au delà des optimum théoriques,
Ceci confirme nettement les résultats des évaluations acoustiques et
Céu:i des modèles de Fréon qui prennent en compte les phénomènes
hydroclimntiques affectant l’abondance des stocks (1988). Ils indiquent que
le:5 st,ockLj de petits pélagiques côtiers sur la Petite Côte du Sénégal sont
nrl moins depuis 1986 en phase de surexploitation.
Sur la seconde série incluant les données récentes (1969-1991), on
wmarque que le potentiel de capture est atteint, bien que l’effort de pêche
effectif soit en dessorls de l’optimum théorique. La pêcherie sénégalaise est
dans une situation où les captures ont augmenté du fait de l’élargissement
de sa zone d’activité, de la réduction de l’effort de pêche en Mauritanie qui
inlplique
une augmentation du potentiel de capture, et du fait d’un fort
accroissement de son efficacité.
3.5. Gestion rationnelle des ressources pélagiques côtières
1’
traitement des données actuellement disponibles montre que les
prises A:,t doublé dans la ZEE sénégalaise entre 1984 et 1991 passant de 110
143 A 223 000 tonnes, ce qui s’explique notcunment par l’efficacité des
rlollvea\\ls bateaux et, l’accès ri unf3 plils grande fraction des stocks.
Les
IGsu1ta1s
obknus

n
e
permettent
pas de
conclure à
une
suFesploi(:~~tiorl mais laissent plutôt supposer que l’esploitation des stocks
p<l;igiqlles côtiers est proche de son optimum dans les conditions actuelles.
De pl~ls, I’tStat dt? silresploitation des pélagiques côtiers sur la Petite côte,
mis cti ;ITVridence par l e s t r a v a u x de Fréon, est. confirmé par les résultats
des éV;1l\\l;~ti0n:; acoustiques.

1 1
CtItl.te
El~~;j,l~~‘S~
!l:$‘;
d o n n é e s rYMi;.es a u x pècheries s é n é g a l a i s e s ,
industrielles et. aït.isar&es,
a étè er’fectuk à l a d e m a n d e d e s autorit%s
s:Znéqalaises (DOPN et PSPS). Les recommandations qui ont été formulées
sorjlignent l ’ a u g m e n t a t i o n t r è s rapidt? d e l ’ e f f o r t d e pkhe t o u j o u r s
dangereuse car mettant le stock en sit.liil?-iot~ de d$séquilibre pouvant cacher
u n e surexploitatio1l. La SUreXploitatiOti
n’cl pas été mise en évidence par les
modeles mais l e niveau d e s p r i s e s e s t p r o c h e d e l ’ o p t i m u m . 11 a ht.4
recommandé aux autorités de maintenir la legislation actuellement en vigueur
et de gelay l’augmentation de l’effort de pêche industriel.
PROGRAMME PECHE ARTISANALE MARITIME
OPERATION N 1: COLLECTE ET TRAITEMENT DES
?
STATISTIQUES DE PECHE
Les statistiques de pêche de 1989 et 1990 ont été finalisées e t
publiées. En 1989 les mises à terre ont été estimées à 2-l-i 496 tonnes avec
toujours une prédominance d’espèces pélagiques notamment des sardinelles.
D’une manière générale, on observe une diminution de nombreuses espèces
pelagiques e t démersales, unz très forte augmentation de la sardinelle ronde
et le développement d’une nouvelle tactique de pêche au poulpe (plus de
6 OOC tonnes).
Dans la région du fleuve, les prises des pirogues glacières ont
diminué en raison de la fermeture de,.3 zones de pêche situées en Mauritanie.
Cependant,
cette diminution a été compensée par une augmentation des
prises des sennes tournantes liée à un accroissement de l’effort de pêche.
La région de Thiès-nord se caractérise par une hausse importante des
rendements, et donc des prises des sennes tournantes.
Malgré l’accroissement des efforts et prises des pirogues glacières au
Cap-Vert, la production globale de cette région a diminué par rapport à
l’année 1988.
Enfin la région de Thiès-sud se
caractèrise par une forte
augmentation des prises, due essentiellement aux lignes ciblant le poulpe. La
baisse des captures observées pour les sennes tournantes est compensée
par une hausse des Capt>ures des filets maillants encerclants.
En 1990, les mises 5 terre n’ont pratiquement pas varié par rapport à
1981). En effet, elles passent de 244 855 tonnes en 1989 à 255 339 tonnes en
1990, soit, ilne ha\\lsse d’environ 4.3 %. Cependant, au niveau des régions, les
v;tri;itions sont, plus importantes, notamment dans 1;~ région du fleuve où les
dét)cll.clt.lt’Irletits
sont; passés de 6911 tonnes à 10 566 tonnes entre 1989 et
1 9 9 0 , Cetk augnirrit;~l.ioti est due essentiellement, aux prises des sennes
t,orlrn:~ntr-?s (s;.lt*dirlell,: r o n d e e t chirichard j;llltle) e t d e s f i l e t s d o r m a n t s
(biar*:linelle
p l a t e , r’aif: e t rwUrbine).

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1
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rrI1 1990. cl.-:i:;!b.lL+Klt,
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f;-i:ll siA::&l.l’ ;;::: bai;; im,.Îrt;;LntL (28 7;) !_;
p-*iLt-‘s
dt.t pc.~llpt. 1,i.t .lin:inl.lt.i(;I-~ d~::i :;~;t:.l:*~. des t.3b;:1Q.~ & 31;i.-~,-. .-1.. ,-
.A .ill.,
(:$-t& y;,lorL 5;'r:/j,::.z iJ *si;, '~~~;~i]~~~,:v;~,
p;* j.23 ,;*,,~>~,;.rils;; J'.< -.5 .,*tt;!s;;e;iLl,+&
L L.-ii‘.&‘
Ln 1393, Lli.?t?.< l,t: JI.JitrtS de 2 :':.i: -,.L inl-:-its r3,r
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I --- xmpte, ai::;it en septembre,
-t-n : . . .
>. ‘ L j Ii i .-Ii !. ; . ..
I ”
\\rl-
:-, ‘_
.., ! , _. I. ~8..
3q,r
\\ _ i.lL. _
<J ij .I
2 iL
1388) et 683 à Joai (contre 359
, qc<- t
T.,
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*..<.
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../ ..-. :.. *_.<.. --:... _.__A’ Ii,L._~‘, u 2 -; Unit?3 ,.lc pkhe dans ces deux centres de
1” .
~ l
9
. ..1. .!.
_._L.-. -1. ::..-:.
::, .hiJiL’l-l’d)
entre
autres,
par l a r e c h e r c h e d u p o u l p e
1’, .;;!,lic:i~I~eK:1L’i,t
absndan t
en 1989. En 1990, le nombre de pirogues
.
,‘<;(,~11,Tps
..a L
?st reste relativement stable entre avril (3632) et septembre
(3809). Cependant., on note une baisse, surtout en septembre, entre 1989 et
1990. En effet, l’effectif du parc est passé de 4157 piroglles en 1989 à 3809
pirogues en
1990. Cette diminution s’esplique, hormis le fait que le
rttcensement n’a pas eu lieu dans la r&gion de Fatick (Sine-Saloum) en 1990,
par une migration des pêcheurs vers la Guinée-Bissau et les régions de
Ziguinchor et de Fatick. Les données de recensement de 1931 et 1992 sont
en cours de traitement.
En ce
qui
c o n c e r n e l a Caoamance, u n d o c u m e n t p o r t a n t s u r
l’opportunit& d’y étendre le système de collecte des statistiques de pêche
du CROC:‘ et sur la mZthodologie de mise en place a été redigé.
CH recensement du parc piroguier, des engins de pêche et de la
po;,ulütion des pêchf?urs
a été effectué en mai dans les deux principaux
ports de d’b
e arqucment que sont Kafountine et Cap Skirring.
En juin 1992, clins enquêtes SUI’ les débarquements ont été effectuées
A Kafountine e t ail C a p - S k i r r i n g pou1 comprendre la physionomie de la
pêche et tester le syst&me d’échantillonnage avant le demarrage officiel de
la collect,e des statistiques de pêche prévue en 1993. Ces enquêtes ont
permis d’observer un développement des pêcheries de requins, des raies
gllitrtres eL des soles 5 Kafountine, Cap Skirring, Boudiédiète et Diembéreng.
Cc:I,te situ&ion ;z pt*Gt-alu e n t r e jrznl-ier et o c t o b r e 1 9 9 2 . E n p l u s d u
dcveloppement de ces nouvelles pêcheries, on a constaté au niveau de
IC:Ufountint~
et dl.1 Cap Skirring des modifications dans les stratégies de
pG:t~e avec l’rzpparition d e s piwgucs de marée pratiquant la pêche à la sole.
1,~~~ mar&s durent 3 tt 5 j o u r s . Les pêcheurs sénegalais installés en Gambie
vi(~niitzfti. vcritlrc: A Kafc~u~~tint:
leur production pour avoir des devises et
xtlc‘t.t?r If:
ca~~b~lriinl. hors taxe. Par ailleurs, certains pécheurs sénégalais
L’c,:hCl’c t1mi t.
les
r e q u i n s , l e s raies g u i t a r e s e t pilïfOiS lri. sole v o n t
f~l:cili~illrlleriI,
p ê c h e r e n
G u i n é e Bissw e t viennent dgbarquer a u Cap-
Skiïritlg.

OPERATION N ' 2 : ETUDE DES RELATIONS ENTRE LA PECHE
ARTISANALE ET LA PECHE INDUSTRIELLE
L a pyemi&re p h a s e d e c e trasail a consistd e n u n s r e c h e r c h e
bibliographique. Une
série de tableaus comparatifs e::tt’e l e s données de
pêche artisanale et de pêche industrielle a Gté élaborée.
La typologie des interactions est dGjà faite. Des tableaux statistiques
comparatifs des débarquements des deus pêcheries par espèce, par engin et
par g 1’OLl pe zoologic;uz sur une base annuelle et mensuelle, entre 1983 et
1390, ainsi que les courbe s correspondantes ont été réalis&s.
Le classement des espèces les plus representatis-es (en poids) dans
les débarquements dz la pêche artisanale et de la pêche industrielle a été
effectué pour la période 1983-1990;
de même que la liste des espèces les
plIus
importantes et communément exploitées par les deus pêcheries.
OPERATION N ' 3 : BIOECOLOGIE DES ESPECES EXPLOITEES
Diverses méthodes peuvent être utilisées pour identifier les stocks.
Celles que nous avons retenues sont :
- les études biométxiques qui consistent à comparer la taille des
diffxrentes parties du corps des individus ;
- les
études
d’indice de
reproduction,
tel
que le
rapport
gonadosomatique qui permet de déterminer les périodes de reproduction et
donne, donc, des indications sur l’identité des stocks.
Le matériel biologique, sur lequel ont poyté les études de biométrie et
de reproduction, est constitué par deus espèces : le tiof (Fpinephelus
~~R%US) et le pageot (Pagellus bellottii).
Pour l’étude de la reproduction, 3’756 individus de pageot et 250 de
ticjî ont éte mesurés. Les données ont étG codées et saisies ; l’analyse est
en cours.
En ce qui concerne les céphalopodes, auc.unc étude n’a été menée en
1992 en raison du départ du responsable de l’action de recherche.
Cependant,, un programme sous régional de coopération scientifique entre les
gour,-ernt3tnents dkl Royal:me d u M a r o c d e l a R é p u b l i q u e I s l a m i q u e d e
Ffauritanie et de la République du Sénegal SU~ les cephalopodes benthiques
a é t é &laboré. L e p r o j e t ;t été soumis aus bailleurs de fonds pour co-
financement.
OPERATION N = 4 : DYNAMIQUE, MODELISATION DE LA PECHERIE ET
EVALUATION DES RESSOURCES EXPLOITABLES
PAR LA PECHE ARTISANALE

- 1s
;‘ep~f~9:-s~itat,iorl
des
ïép(>IlSt?S
dé:;
acteurs
dil
s>-stènle
au :;
pert;uïbations
dr
l’i-rliir.snnén,ent

;2ll:i<~~.lt?lS
ils
sont
soliinis,
ré panse
e:-;-t-is;;zg.ie - 71
A -13 I;L forme de l’alternat,is-e r~silienc~/énler~e~~ce
;
- un* a p p r o c h e p a r études du ::it:-; :i Lt cc e s s i TV’ e .-a3, chacun de ces car
peL’metk.int; d’ab~rdc:~
des domaine:; diflrents du svst&e & modéliser,
P a r t a n t d e eetke a p p r o c h e , u n p r e m i e r câs d’étude a été r e t e n u ,
andj sé e t modélisk I l
s’agit de l’émergence de la pecherie aux filets
dorrnnnL:i ( F D ) h Kayar.
I,a d+!n~~rihe retenue &)OU~ analyser la dynamique de la p&herie aus
FII ;1 E;a;,-a-,* a consist6, d a n s url premier temps, à déterminer une variable de
réf&I-en::+: (-lui puisse traduire l’évolution de la pêcherie au cours du temps,
On a consid<ré q u e !a vitalite de la pkherie pouvait atre traduite par 12
tiombrr d z
sorties
de pirogues
pratiquant cette pêche. La variable de
I+f<wrice qui a ainsi 6% retenue et à partir de laquelle sera décrite la
dynamique de cette pêcherie est le nombre de sorties de pirogues portant
l’encri- FD;
0 ‘1
variable plus clussiyuemenl
appelée “effort FD”.
Pour étudier ce cas, le travail s’est subdivisé en plusieurs phases et
Sablon deIls
grands üses qui sont l’acquisition
de la connaissance et la
rt:pr$s~!nt.ation de cette connaissance, Ces phases sont :
- l’analyse des donnees existantes et la recherche des mécanismes
p e r m e t t a n t d e c o m p r e n d r e q u e l s o n t é t é , d ’ u n e p a r t , l e s f a c t e u r s
perturbants A l ’ o r i g i n e
de l’émergence de la pêcherie et d’autre part,
polIrquoi et comment les pêcheurs ont réagi à cette perturbation ;
- la mise en place et la réalisation d’enquêtes complémentaires sur le
terwin a f i n d e précisei ou obtenir les informations manquantes jugées
impo&+ntes ;
- l’étude et la sélection des formalismes de représentation de la
connaissance ?
- la modélisation proprement dite de la série
étudiée. Ce travail a
principalement porté sur la représentation des processus de décision des
acteurs.
Ces quatre phLxes du travail sont présentées ci-dessous:
Premièrement, analyse des données. Ce travail, consistant à recenser,
acquérir et traiter l’information disponible s’est Téparti entre l’extraction et
l’analyse de données quantitatives issues des bases de données déjà
disponibles au
CRODT, les enquêtes complémentaires sur les ports de
dèbal*q~ct?rnents et les réunions périocliqlles avec les chercheurs intervenants
dans le projet, en Frr-lnct? et au Sénégal.
Pour espliquer les fluctuations de la x.-ariable de référence, l’analyse a
6 1s ~Giliséc
selon autant de directions que de ccmposantes potentiellement
clnt~l~t~n:irl;lrlt.es ( c h a c u n e d e c e s
composantz5 p~:~vant
être
appréhendée
c:oiijoint.ttoient). L’analy a ainsi porté sur :
- un plan chronologique pour lequel sont consid&rés d’une part les
fl~l;:t,w:iolls inter-annllelles des variables et d’autre part une analyse plus
fitie, 2 un niveau intra-saisonnier de ces variations ;
- I 1 n plan spatial, c’est h dire en c o m p a r a n t l e s fluctuattions d e
l’effl?rt ID avec c e l l e s co~rt~sporiti;rnt, G 1 3 mènii> tactiq\\ie, m a i s pratiquk
t1;iri:; (l’aIl t,ït:s port,:3 ;
- \\;ri k>lii11 t a c t i q u e l)Ol.lr li~~~l.lf~l 1;: pL’6.il.l:lCC o:l 1’3bssc:nct: de t3cZti~-iUcS
:tllt!t’rinti~~t.,s ~(:III, c:xplic:liic:’
1;~ dd:-;aff;~c:l.i(,tl
o
u

l’ct1;5n$enient. dc:.; ~i6i:h~:urz
k)r;lLicl:i-trlt 11: FlI ;
- lit1
pl:111
économique
5; I I s c I-J p L i b i (:
d’es~)licluc~
l’f2ngo11::menf.
0 II
1’3tx~ld011 de 1,~ pt’;.iti(llic? (1~: pkti~? Gt,il~.litGi ;
- 1111
plm biologique pou 1%
I-cn~it-<~
COIIl 1.’ 1A?
dt:
l’inipolat.:1rlce

(3,::;
I’lr~c:t,~~;lf icôn:.; de lf~~lvit’~;rlncn~~~rlt,,
tr;tcIllit,cs ic:i p;~t* l
e
s

rcr1ticmc:nt.s obtr::z\\t:;,
sll;’ I ’ [i:Yfil dl2 I’eff~,l*t ;

- un plan
s o c i a l q u i , d u f a i t . d2s inter-actiuri:.; :-5ntre aCt<:urj (1~1
systkm!,
peut
ê!xP
~otentiellement
i*3sponsable
des
modifications
J. ‘3
~:cn:p;rtcmznt de I:I~ ;:)::-t des pêcheurs au:; FD & ~ayar.
b
Les &srl:t~~t,s û’bt.~r!uY lors de C:ette analyse ont. permis de produire
tifle
t ‘,,a -a
‘2 iv- i-1 1 1 c s \\.. cjr’tphi~1u2 dans l a q u e l l e les différente:; s-wiables analysées
sont çonfront$es t:tttt*e elles et avec: la serie de référer;ce & expliquer. Les
Gsultats o n t ét6 discutk avec les intevvenants du projet. Contrairement ri.
LûUk? attente, il semble q u e 1’appAt du bain ne constitue pas toujours le
facteui* dominant dans le processus de décision de l’exploitant; d’autres
facteurs tels clue l’habitude, la sécurité, la pression sociale, semblent
iriterx-enir souvent.
La part de l’un ou l’autre facteur apparait plus ou
mcins grande selon les tactiques et les ports étudiés ; certaines tactiques
semblent ne correspondre qu’a la recherche d’un gain maximum alors que
cl’a~~tres sont adoptees par les pêcheurs pour des motivations différentes.
Deuxièmement, les enquêtes complémentaires auprès des pêcheurs. En
association avec un sociologue des pêches, un protocole d’enquêtes auprès
des pêcheurs a été mis au point, au mois d’août, après une étude
bibliographique et appliqué au cours du mois de septembre. De nombreuses
informations ont pu être obtenues sur les contraintes et les motivations
sociologiques des pêcheurs vis à vis de l’adoption d’une tactique donnée.
L’importance de la différenciation communautaire des acteurs dans leur
comportement vis 2 s3s de leur environnement a été notamment soulignée et
caractérisée. Deux rapports SU~ ce sujet ont été rédigés et la synthèse
Finale est en préparation.
Troisièmement : recherche de formalismes de représentation. L’objet
de l’étude
étant reconnu complese, il peut être abordé, en termes de
modélisation,
sous plusieurs angles.
En respectant les contraintes du
p;xradigme systémique, diffcrentes voies ont été 6prouvées et évaluées pour
wF;résërit,er le système pêche artisanale et particulièrement, représenter les
relations entre pêcheurs et stratégic/txtique
de pêche (représentation des
flux,
a n a l y s e
structurelle,
langages acteurs et représentation d’une
hiêrarchie des niveaux de décision). la critique des différentes solutions a
permis de s’asswer d’une relative sécurité dans le choix “définitif” des
priticipos de rnod6lisation & retenir (ce travail a fait l’objet, d’un rapport
intelxe).
Dans Iln deusi&me temps, le problème du couplabftf er~tre dynamique de
la ressource et dynamique de l’usage a été abord6. Lc? modt=le expert qui
constitue l e c o r p s dl1 p r o j e t e s t plus particuli~~rement c o n c e r n é p a r la
repr&sentation de l’usage d’une ressource. Pour coupler ta dynamique de la
1’;:ss(~urcf?
h C
l
!

rnotlèltt, Ll1.i CO~C~ tic calcul fond<: SIII’ lltl!? approche globnle
:I;~ilt.i:;I’~llifi~~~l~
ct!, rn:-;11,ii:tigins (I.;-lli;ii e t S;imb;1, 1 9 3 0 ) 8 étc r e t r a n s c r i t e t
:lti‘t~‘L6
:LI~ fot*m;lli:;ni? obj;?t. L’objectif <?t t?1’mc e s t .
d..? ~JcrrIEttre l’iiltcraction
t!ll!l’tf ni~dCli:;A.ion
C!C 1t~ r~ssoui’~:e: c-:t n;c;tliX.xti2n de l’cxploit;2tion.
L
e
[.~r~!mic~t
;11o~l$l~ fournit clt2s e:;i.imiltions q:inritit.ntives

de 1
3

l’CSSOLli‘CCj
t,;\\,:<\\:;.;;lIl’~,,-’ ., ;.mtl:~
:~i,i,~‘;‘h’lIl;l[~I’ 1;: coIlli~l~t’t,t~nl(tIlt
SllttS~~~Llc?~kt de!3 comniunaiité~
c -1 I’
;.!
j‘l.Lil<‘:lr’s.
1.t:
I!C:llXi?!i>lE!
&>L’G(:lll’C?
à
I!>:l
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1 ::; d i s t r i b u t i o n s des
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!Y.; ~?ifl‘ti~e~~t.~~:-. t.;.u;ticl\\li~.-;,
t.::c: : :*i:nlité r:t5czr::xxtire au calCIl!
.I ‘5 tli,,ll:.t~j~i~‘.jj~‘T,ril
11:ln.i 1.: Illol.l~!l~t (IV! dyrl;lnliql:t’ ~1,:s pop~~htion:; ut.ilisit.
.(I;:.l!,i i‘!ii;t:!lit:;I’. .
f..C,! .;1 isat,ic;ll f11.1 (:;I:i d’Ct.~iiio. C e t , ! : : pttii.3: (111 t.;*avai!
i’,‘ik\\ c’i’:t,’ I;l lI:c.il~llI:-i ti.Litk i~I’O~~r‘~~I~l~~~l~~
dit,.
t1t-t 1;1 c:i!llil:li3S;\\t1(:~? 3t:quist: sui* 1,:
<:;I:i i!I\\ 1’ lIl1 ~t*fgc~ilc:<:
(1.: 1 . 1 l~Cc:tli!trio dt: Ff3 9-t K:.l;.‘:.kr. L e p r i n c i p e cl11 nwi!;:l:~,
1>.)riiik:
SI Il’
Id
t’t!iJ I*t!:<ifIl!dil
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obji~l. C! t :i;:tf dcst: t*ipt.ioil du sys&Int2 pCx:i~t:
:tk’f
i.-;;t~I.tla’ :-;l.Ji(:i fCjt‘:11<!
ij’:i~: I:n:-;cnit)lf! tfc t~:~,c;~\\:ttl.y iIlt.:1l’c-‘)tlrltfC:t.~~.;, c~oti:-;i:5t.d t.ol:t
f!‘;tlJi,tbtj Tt tjt:fitiit. t:l1:lCtli11 (If:s c:or\\:;t,itrl;Ltlt:~ 1’~:1~151~~5:; diitl:-i 1c .<~~:St.i~rllc~ (I,CL’L.G,
l)t’t‘!lt‘ti :“5,
o:j.~t~t’t;ll.t~lif’:i,
t’RpLl:t’:i,
-i
t,:h:l.ir.lti.::;, tilt*.) wmxif :ltlLdill. d’0hjtbL.i
* *
;!i(‘r’t;l..‘!l$‘l,.:; ; t.l,.l’lII.: I!:;f .! :l.;:’ Lt1 t. dt::, :: l,‘.f, ‘l.éri.Gf i<jll<!S ‘:f. Il.!
~~Jftlil,I.~t’I,t’ftlt!:l!.
~I,*~-I~‘I*,-~.;,
\\;tI.;l.lil..:,
tir:::
f.>i,.;
I’t:.-;
c>f~jt!l..-; tlt:fi:ii.;
t’t
~l~i*tl*:~~.-;,
Ci1
f~.)L*m:tli:;t? 1,;:;
” .+, ’ , , : . . ,,lCi I,,, I,.L!; 'itl, !: ; Iii 11 i;>!.tb-, (tic,! -; .~,‘i,, Iiik;r:.i.liCt, ;tC‘t,:;II!‘.-;, ir;f~..it’Ili‘lf.ic,!l)


PROGRAMME ENVIRONNEMENT ET CLIMAT
OPERATION 1: SURVEILLANCE EN ROUTINE DU LITTORAL
A) HYDROLOGIE
FOUï
l’;innée hydrologique 1991-1992, l e s eaux d’up\\velling s o n t
présentes en décembre 1991 à Yoff et on les observe jusqu’en mai et même
au delA (jusqu’b la mi-juin). A Thiaroye et Garée, les eaux froides de moins
de 24’C, arrivent d;s mi-novembre 1991. Le mois le plus froid de cette
année 1992 est celui de IIKLI’S où les températures atteignent environ 15’~
En compat’arlt les trois stations, on constate que celle de Yoff est toujours
la plus chaiude et que Thiaroye et Gorée se confondent.
La comparaison des saisons d’alizés 1991 et 1992 montrent que celle
de 1991 r?st plus fraîche que celle de 1992 mais que la température minimale
atteint? en 1992 est pltis basse que celle de 1991.
Selon nos observations, l’upwelling durerait plus dans la zone Sud
gut’ dnna lit zone Kord, semblant démarre: plus tôt au Sud, aussi bien en
1991 q!.l’i!tl 1992.
S\\is obsier\\eitt.ioIis montrent qu’au cours du premier semestre qui
c,:;t*tstispond 2 la période des alizés, on assiste à une relative stabilité des
Jil!lniti:; r-llors
qu’en saison chaude, on assiste à la situation inverse avec
une possible variabilité annuelle à l’intérieur de chacune des saisons.
B) ENRICHISSEMENT
DYNAMIQIJE DE Z,‘UPWEI,L,ING COTIER

OPERATION 2 : CLIMATOLOGIE
CLIMATOLOGIE DE LA ZITC ET VARIABILITE DES CLIMATS AU
SAHEL :
Les é t u d e s e n t r e p r i s e s e n c e sons 2 LY’IS cn: ntrzint u;?e p h a s e
d ’ a c h è v e m e n t avec âne contxibution pksentée à “l’Eu;*opsan Geophysic;~]
Xssembly”
(Wiesbaden, 1991) et la soutenance d’une th:xse à Toulouse (J.
Citzau S~US la di.rection de P. dc F&:c, LMD, 1993).
SUIVI DE LIGNES DE GRAINS, COUPLAGE RADAR - METEOSAT
Ce tmvail accompli en partie à I’IITIS a fait l’objet d’tlne thèse
soutenue à Dakar par Xdanmu Garba et dirigée par S. Fongang/ENSUT
(1992).
DYNAMIQUE DES PRECIPITATIONS OUEST AFRICAINES
L’étude de la dynamique des précipitaticns ouest africaines a abouti à
une statistique des lignes de grains, une détermination des différents
a p p o r t s pluviométriques e t u n e é t u d e d e s é v é n e m e n t s pluvio-orageux
intéressant
l’Ouest Africain,
ceci
afin
de contribuer 2 ui;e meilleure
connaissance de
leur
variabilitci
inteïaririuelle.
( P .
Sagna/Dép t d e
Géogrrtyhic/UCAD)
EPSAT - ESTIMATION DES PLUIES PAR SATELLITE
FI,UX DE VAPETJR D’EAU

OPERATION 3: EAUX CONTINENTALES
FLEUVE SENEGAL
c’e;t en p;~+r;;~“;.
Li~lt a:.-ec u:l chc~chvur du départGr,:cnt de géographie
(1 : l’L’C’;i? ( E . S . D;O~) ~>t I’UTIS q u ’ u n e 6tude concernant les modifications
j;lt2r~-c2naes entre le kJa:‘r;Zge de Diama et l’embouchure du fleuve Sénéga! a
ctc mentk. Les résultatzi dt? cette étude ont été l’objet d’un article.
FLEUVE CASAMANCE
C’est en mars 1992 qu’GTIS recevait en stage ?flle Christelle Bonnaud,
CtiidIante en maît;*ise rZ l’Université de Bordeaux III, Son étude portait sur
l’impact dès barragt;s anti-sel en moyenne Casamance sur le marigot de
Farankound~a, dans le cadre d’un nGmoi;*c de maîtrise. Les résultats de cette
ètucle ont p.:rr,:is d’avoir, grâce & une analyse de deus situations différentes
(a\\-arlt et i\\‘3*‘;>s
barrage) représentées par des images SPOT corrélées aux
Jotln6Cs df> ‘t;:rrain,
line cartographie des changements majeurs intervenus
d:lns cette zone et une interprétation de l’impact de ces barrages sur l e s
r:ziCw5. .
FLEUVE SALOUM
L’estuaire da Saloum au sud de Dakar a 6t6 l’objet de nombreuses
<tildes A partir de photographies a6rienne.s et des données Landsat. Sa
dynamique;
récente,
m a r q u é e FCLl- la r u p t u r e
d e l a f l è c h e d e Sangomar
(fCvricr 198i), p o s e avec: acuité la nécessité d<: son suivi régulier à une
&:hell~: bcalucoup plus firif: ciuc nc le permettaient les trrlvaus ant&rieurs.
PHYSICO-CHZMIE ET DYNAMIQUE DU PHYTOPLANCTON DANS L'ESTUAIRE
DU SALOUM

‘> A
- .J
PROGRAMME PECHE CONTINENTALE ET AQUACULTURE
OPERATION 2 :
BIO-ECOLOGIE ET STRUCTURE DES PEUPLEMENTS
1.1. Composition faunistique
‘iotre
étude
a p e r m i s d ’ i n v e n t o r i e r q u a t r e - v i n g t q u i n z e e s p è c e s
appartenant 2 quarante familles. Les familles les mieux rèpy.?sentées sont le.3
Cuargidae (9 espèces), les Xugilidae (7 e---~~t-.~~-.
3pbyL>), 12~ Si~i>ti:~id~<’ ( 9 esp&es),
l
e
s
lizmulida~ (= PomsdnsyL-d,ze) (6 espkxsj, les -Ir*iidse, !e; Ephippidae, les
Cichlidne, l e s Polynti~midar, l e s SoZeiJnI- et l e s C~r~oglo.ssi&w ( c h a c u n e 3
espèc~~:s:.
Dan:; la famille des Mugilidae, u n e e s p è c e noui-elle pouf 13 s c i e n c e a
é!,‘J L13u\\-ée.
Il s’agit d’un mulet du genre Li=a que nous avons appel& Lizs
ba;ldi;ll~:1sis (du nom du bras de mey le Eandiala, oi~ il est habituellement
c:~.lp)turéj.
La faune ichtyologique du Sine-Saloum est dominée par les espèces
wwines et estuaïiennes. On note une absence totale d’espèces continentales
strictes.
L e Bandiala, u n d e s trois bras q u i c o n s t i t u e n t l e c o m p l e x e
?stual*ien du Sine-Saloum, avec quatre vingt quatre espèces, a une richesse
spkifique plus grande que lc Saloum (65) et le Diomboss (58).
-Afin d’é\\-alue~ l’affinité des peuplements icbtyologi::iues des trois bras
d e mer qui forment. l e S i n e - S a l o u m , 3 sa-,-oir le Bandialu, lc Diomboss et le
S;i!Oli?llj
nol.::;
avons
l:al::ul& u n co2Pficiënt de similitude entre l e s r e l e v é s
ic:ilkJ -0f;iuriistiqiles d:: ces c-1ifféYetlts milkua. SCliC avons choisi le coefficient
i?t\\ si;::ilitu~l:> d e Sorenscn q u i d o n n e u n poids df2us f o i s p l u s &zvé à l a
clcubl~: pr;scnce e t conclut la d o u b l e ;ib.+:nce.
TA:~ r6sllltats o b t e n u s i n d i q u e n t q u ’ i l ;- ~1 u n e g r a n d e a f f i n i t é d e s
pl-iiL)ltlilli:rltS des trois bras.
.~1u st,;ldt? actuel de notxe inventaire faunistique, le Sine-Saloum paf’&
plus diversifie que l’estuaire voisin de la Casamance (85 espèces) et moins
(114~~ Iv2 fkuve S4nCgal (111 espké:~) et 1~1 Gambie (133 espèces).


OPERATION 3 :
EXPLOITATION DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
Poissons

OPERATION 6 : AQUACULTURE
OSTREICULTURE EN BASSE CASAMANCE
PISCICULTURE EN BASSE CASAMANCE
D e füc;on g(!néYale, o n a n o t é q u e TLhpia g u i n e e n s i s a u n e m e i l l e u r e
c r o i s s a n c e m o y e n n e (0,70 - 0,80 g.j-l) q u e
Saz*other*odon melanotheron (0,24
- 0,30
g. j-l). Kous avons o b t e n u d e s r e n d e m e n t s q u i o n t varié e n t r e 5 9 0 e t
1676
kq,ha -1 .an-l.
E n t e n a n t c o m p t e des c o n d i t i o n s environnementales
a c t u e l l e s , i l e s t p o s s i b l e d e f a i r e u n élei.~ge d e 1 2 0 à 1 5 0 j o u r s par a n e n
s a i s o n d e s p l u i e s . Pour que c e t Elevage s o i t r e n t a b l e , i l e s t i n d i s p e n s a b l e
que les poissons stockés aient un poids
> 30
0
aLi moins
p o u r u n e
pL’oduct,ion t-ft? p o i s s o n marchand de p o i d s sup&rietlï g 1 5 0 g.
En
BGSe
Cüs;marice, le paysan (la famille) qui
arrive a bien
diversifier
se .<
x tivités
(intégration
ag~icultu~e-aq~~~c~llt~~~e)
d a n s
1’tt:;ploitation
ag~icolr~ peu1 améliorexb
ses re\\-enw de 90.000 à 110.000 Frs ce
qr.li e s t 1111 plll:; t+5 ititél*essant poii1: l e s p e t i t s p a y s a n s .
CREVETTICULTURE

Les 40 individus (27 mâles et 13 femelles) issus de la pêche du Gz ont
été stocké dans ce bassin.
Le renoux-ellement
quotidien a été maintenu grâce à l’achat de 240
litres de gasoil. Ce stock devrait permettre de dimarrer l’écloserie dès que
la fourniture de courant sera rétablie.
7) GB, GC, CD
Ces 3 bassins de 1 hectare ont été vidés, nettoyés, entretenus. On
atLeIldait la période favorable pour
démarrer les préparations (labour,
ch:~ulage etc... ). la présence de beaucoup de poissons a permis d’insister
s~.tr 1~ Iit:ttoyage de ces bassins pour éviter les pourrissements à l’intérieur.
2. L’ECLOSERIE

PROGRAMME SOCIO-ECONOMIE
ET POLITIQUE DES PECHES
OPERATION N' 1 : ANALYSE ECONOMIQUE
DE LA PRODUCTION DE LA PECHE ARTISANALE
1.1. Recensements du parc piroguier
Cne première analyse des informaions disponibles fait apparaître une
relatil-e stabilité du nombre de pirogues dans le moyen terme. De 5 700
pirogues en 1966, le parc est actuellement de 5 000 unités. Durant la même
période, le nombI:e de pkheurs est passé de 23 000 à 33 000 et les mises à
terre de 80 000 à 250 000 tonnes, soit une augmentation de la productivité
du travail de l’ordre de 90 %.
Cette croissance est allée de pair avec un bouleversement des
techniques de pêche. Le taux de mol;orisation est passé de 10 à plus de
90 %. L’analyse
de l’évolution de la puissance motrice installée fait
apparaître une nette domination des moteurs de moins de 15 cv. Cependant
la tendance actuelle est A l’utilisation de moteurs de plus en plus puissants
par les pêcheurs. Entre 1982 et 1988, la part de moteurs de puissance
comprise entre 15 et 40 cv est passée de 24 à près de 40 %.
Les techniques de capture ont beaucoup évolué avec l’adoption du
filet maillant, encerclant puis de la senne tournante et également de caissons
& glace ,A bord des pirogues pêchant à la ligne (pirogues glaciGres).
1.2. Tentatives de remplacement ou d’amélorat,ion de la
pirogue traditionnelle
L’enquête sur les embarcations opérant dans les principaus centres
de dGbaryuement d u l i t t o r a l a p e r m i s de mettre en évidence les faits
siiivnn ts :
- le
vieillissement des pirogues est très rapide puisque après
seulement 3,s ans d’usage 50 % des unités construites ont disparu du parc
et qu’il n’en subsiste que 10 % d’un âge égal 011 sup&rieur à 6,s ans ;
- il existe pour unt! même taille de pirogues une fourchette de prix
considGrilble pollvant faire varier ceus-ci dans le rapport de 2,s a 4,s ;
- les impol+ant.t?s réparaLions représentanl 7 0 à 8 0 % d u p r i x d e l a
pirogue peuvent étre nécessaires
pendant les deus premiGres a n n é e s
d’exploitation.

3 5
i. :
t,\\.s ?rlt~iLi .i:i.: !! 1 îor!u,.L!,iCL’j
des ;Jri:;
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COfi;nt.?L’~:iaI.IS. C;I paf, .;c den;an(;jer
si 1~s
coric!itionS
“i;léa]f:s”
cJt+ t a f o r m a t i o n i!ez priai :;u~‘ un t e l m a r c h é s;r;t
respect &s ou n<)il.
- Atomoc1:4 cl:.~ 111~rché (g~‘;.lxd
nombre d’offreurs et de demandeurs) :
ClLlilS
1tf.i $i’8i1(13 (:ttilf,;‘Cki Cl0
débat:qi.:ènitsnt a i n s i qce d a n s l e s march6;
lirbains rettz co;;dit,ion 2st resywl:&, ci l’exception de qt~c-lques filières très
;pl~‘~ifi‘iues
(CO&)liiLlCi;Cl!2S,
SOleS, l a n g o u s t e s ) cOr~tr~i&es
par quelques
in t i .t::xGc!itiws
c;pGrant
SOl.itel: t por.lr l e c o m p t e
d’industries d’exportation.
!-.~,S
. x.4
co:~tre 1~ situatkl-, e s t tres d i f f é r e n t e d a n s l e s petits c e n t r e s d e
dtSbLiL’cjlit-‘Illctlt
et
IL?:;
zones
e nclavks
c o m m e
l a C a s a m a n c e
OU les
COGli;ueïc;dntS s o n t bf?ütlC:Ollp
m o i n s nobreus e t , s o n t , d o n c e n mesure de
pwfiter d e r e n t e s d’oligopsone.
Par ailleurs l’existence de quasi-contrats
cl’al:;proc-isionnenlt?rlt entre producteurs et. commerçants remet en cause, dans
url~~ certaine mcsttre, la liberté de choix des partenaires commerciaus.
- Transparenc:e dti m a r c h é : un marché n’est réellement concurrentiel
que si
OfflY?UX
et,
d e m a n d e u r s clsposent d ’ u n a c c è s
é q u i v a l e n t à
I’inCormation. Dans 1;~ réalité cette situation est loin d’être remplie. Les
pêc;heurs n’ont, cill’une
i d é e t r è s i m p a r f a i t e d u p r i x d u p o i s s o n s u r l e s
rn;irxhés et les commerçants en profitent parfois pour renogocier le prix
d’nchat 13rs
d
e
Li~~~tisactions “à tetme”e n p r é t e x t a n t d e m a u v a i s e s
conditions d’éc:oulemenL. Par ailleurs les modes de vente et de négociation
(:oIt:1t!~1t:ci;ilc:rj
ne sont p a s p r o p i c e s à d o n n e r p l u s d e t r a n s p a r e n c e à l a
fo;~tl~atiot~ des pris. Ceux-ci se négocient de gré à gré le plus souvent sans
~klle confrontation d’un grand nombre d’offreurs et de demandeurs. Ceci
s’esyliqlw par la rkcessité pour le producteur de vendre son poisson dès
son retour de pêche et renforce évidemment le pouvoir de négociation des
acheteurs. Ces derniers cherchent à maintenir ces conditions comme le
montrent les 6checs succesifs d e c r é a t i o n d e c r i é e a u p o r t d e D a k a r . L e
plus souvent le poisson n’est pas pesé mais vendu par tas, paniers, caisses,
individus, chaque partenaire
devant, estimer la quantité,
la composition
spfkifiq1te et In qlialité dr:s lots.
- Absence de “ b a r r i è r e s & 1’ent;rée” d a n s l e s e c t e u r : l a v e n u e d e
rloll~e;.Il.ls
a g e n t s
n f:
d o i t
p8S
être
entravge
pal
des
barrières
disc~iminaloires pcrmettanl a u x inLerm6diaires déjA e n p l a c e d e m a i n t e n i r
l(tu~s profits ci des nis-eaux élevés. Cette condition est respectée en partie
(l;it~s les g r a n d s cenl,res d e d6bnrqucnwnt oi~ afflilcnt, d u r a n t l a s a i s o n d e
~i&:h2,

Lit;
r10111~JrCIiX

C’i;iliili~~r~anki
originaires de l’intérieur d u p a y s . p a r
i:(jrlt.rt.’ I’P:iisl,c:n::r:
ilt2 solitl:x~it~s itit,ra-c,ornuna~:t3it‘2s , souvînt. fortt-s d a n s l a
p’!:hC,
p c.2 Il!.
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II t1t:
contxainLi2
p o l i r l e s noliç-eaux a r r i v a n t s q u i n e
t)~rl~lfi~:i~~ilt, p;ts tic liens pt~éalable:~ ;LVF;c les pêclirtitrs.

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tlt: ~,oiti50!1 23t. 501irce c!‘i:iCei’til,i;i;-- i;our le.; !‘ -2 -* 2 ; : ;-, 5 c;::i.jtit!iei:s
dès p!---r,L‘lirC;,
T‘es
\\-akt,idtu aaisonni&p2s, ~~L3li!iX?flt
in~po~t,cir:t~s,
SC::!,
Mt.3 9111~
Vi;f-hrnes
de l ’ o f f r e ( fluc t,r:a:.ions d’abor,d:mc~ des st;~:q~;,
rnigr:itio;lj:
d*
1Gchf:) e t d e l a dénuf.:!+: (L,ctli~i~tissr‘m:~rIt de la tr,zrlsf, ,;:-~::-tior~ et; bLi-.,-err;agï,
impsc~ cl*? 12~ !tvi& d;~ l ’ a r a c h i d e su: ld Lle!mar:de 1q;iigè ). LeU,M
i m p a c t e s t
cependank moindïe, ctl!e~ ~~rresporld,:~It h u n r&&yuilibr;lge
du maych& ; leuy
G:zhelle durit; l
e

ki~;ps .?h:;i que jel~y yi’tpétitivit& l;e crient pas d’incertitude
ni,tJellw p o u r lis agent3 &ohomiclues.
1.a f:+c:tellr s p a t i a l p2;s.e C!g&ment lourdement Sir 13 formation d e s
prix ; Lt di:;perYi::n
d e s p o i n t s d e dGl>uquement e t la c o n c e n t r a t i o n d e la
:fe:urtr-ld~ ch1s l
e
s
g r a n d s marchgs u r b a i n s e x p l i q u e n t q u e l e s p l a g e s 12s
pl:is prcches d e s grands centres de consommation profitent de prix plus
éleiés. Airl:ji l e s sardinelles débarquGes à H a n n (Daka:,! s o n t d e u x 3. t r o i s
f o i s plus chsres q u e c e l l e s m i s e s & t e r r e & Joal (situ 5 130 km plus au
sud),
L e s pkc s u r l e s marches c o n n a i s s e n t é g a l e m e n t d’importantes
i-aviations. Des différences notables existent entre espèces, ce qui permet de
distinguer aisément quelques
g r o u p e s h o m o g è n e s . -4 D a k a r , l e s p e t i t s
pGlagiqucs côtiers valent en moyenne 110 FCFA/Kg, lzs mGrous 620 FCFA, les
scianidés (capitaines de mer, c o u r b i n e s ) 550 F C F X , l e s sparides ( p a q r e s ,
pageots) 350 FCFX et les pomadi.isydés (carpes blanches) 330 FCFA. Cette
s t r a t i f i c a t i o n d e s p r i s p a r g r o u p e s d ’ e s p è c e s s e r e t r o u v e , â u n f a c t e u r
d’ècl:elle yt:ès, sur l’ensemble des 12 marchés urbains de l’intérieur suivis.
Par contre des différences importantes existent entre marchés. Elles
L<otit
t-XpliLiut?es e n p a r t i e
p a r l e s c o û t s d e c o m m e r c i a l i s a t i o n . A t i t r e
d’excmg,lts,
le prix moyen pondéré des pélagiques côtiers dans les marchés
pïiilcipaus
d e l a r é g i o n d e S a i n t - L o u i s p r é s e n t e u n gradiznt c r o i s s a n t
contilil:
au fil-r et. & mesure que la distance à la côte augmente. A Richard
Tell, il s’élève à 117 FCF.A/Kg pour passer à 309 FCFA à Bakel (600 km à
l’est de Dakar). Sur les marchés intermédiaires du circuit (Podot et Natam),
il est à 183 FCFA et 236 FCFA/K$.
Nous avons pu décomposer le prix final au consommateur en revenus
e t m a r g e s b r u t e s d e s p r o d u c t e u r s e t i n t e r m é d i a i r e s . P o u r 1s s a r d i n e l l e
ronde il apparaît, que le producteur perçoit en moyenne 27 % du pris final.
Cett.e propot’I;ion est variable selon les marchés et tend à décroître lorsque
le poisson est vendu loin de la côte : elle n’est, plus que de 13 % à Bakel
contre 36 % 2 Thies. ,1 l’inverse, la part du pris final allant aux détaillants
e s t cn moyenne de 38 44 et augmente sur les marchés les plus éloignés. La
p;irt a l l a n t au:< m;we~eurs e s t d o n c e n m o y e n n e de 3 3 7:. C e s c h i f f r e s o n t
t;tt; estinit:s po\\ir* 1’esp;ce la Pl\\is
a b o n d a n t - e sur ltfs msrchcs e t d o n t 12:~
:ui-it.s dc
p r o d u c t i o n sont. peu élevfZs (s:~:xIin~lle). Les résulL2”ts
sont
tliff2wnt.s polir l e s raspdces délll~t~~~2i.leS
c o m m e 12s XlérCli.5 O ù 1 3 p r o p o r t i o n
dii 1):si.s fitxil allx~f; ai.1 produOteut* prinl:lirt, c!!j? p! .l:i importante.
PUI.IJ* t.c:rr i t’ comptt: dt:s 1~nr!:~.nct:s 2, moytfn t e r n i e , 1101.~8 a:‘or:s calc111G
;i:s pri:, t’t.1 fL*aii;:s c:c;r;sf,.2ilts (anri& di: réfèi:erice 1390), Ce Ql.ii c1 p e r m i s de2
SI~i>i.>I,*i;ll>!l’ I’irifl~;~:rl.:,. II:~ l’irif?;.lt.i:)tl. TIC3 lGSrtl!.at,S niottt.mrit clll?, nmlgt-è
.
1,1 :ll;lilt.:l!. 111: 1;. :JI,.*~.L!., ilit I!, ICX pr*i:,; C:lïl:;t,itr~tS .;il n1:lir;tii-:;lr:t?r!t. (~1.1 ~onn~xisscnt,
:::r‘[:I.‘
II:I It:;:,: I,;tt.l!< :lz g:L’3is:iati(:(:. P;LI* t::~~:mglr: ~O\\II* ~~~ ptirii;tlt-: 1978-1986,
l!‘:i !.iti:,. :i!Irl~r.:!.>
;l’:;~:;~f~:,~.~~;t~rii~~~!.
cr’~ fi’;lncs (:9;l.;tvnt,s Idc:;i* 1:::; sat~dint:~ll!i~7,
9’1.
:i r:~,*~:,~)\\!,
:i t,C Y3 L,I,lii’ !l!>i);IY Ct, ;i 0,75 % POill’ ,!J;Il.


OPERATION N-3 : ECONOMIE DE LA
PECHE INDUSTRIELLE
1.1. Etttde d e s diffeyentes stxxtégies d e s chalutiers
L’objectif de ce txavai est double :
- dégage1 su1
une période de pêche de
l’ordre de 10 aris les
str*atégies d e p ê c h e d e s diff&cnts t y p e s d e m é t i e r s au S é n é g a l ( c h a l u t i e r s
cv2vet,t,i2m e t
poissonxicw d e pêche f r a î c h e , chalxtiers crex-ettiers e t
* ~. ‘
~~iSl..~~.OlliliCl’Y
congélateur3 1
- r e c o n n a î t r e e n f o n c t i o n d e c e s s t r a t é g i e s l’importance pondérale
d e s
l);‘i.;c3 I;;LL cspke o u g~aupes d’espkeset leur x-aleur éconotI~i~iLle globale.
Lt::; statistiques o n t étx! c o l l e c t é e s eC leur* tzxitemènt e s t en i-u? pca;
(lifr<yprl<;ip;. I~L; différentes st,ratEgies.

OPERATION No4 : ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE
DU SECTEUR DES PECHES