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RAPPORTDEMISSIONENFRANGE
FIN.4LIS.4TlON D’UNE THESE DE DOCTORAT NOUVEAU REGIME
Humrt Diov Dl.4 DHIOC’
CONTRAT FORMATION-INSERTION ORSTOM
Btwt, du 15 mtirs (CU 13 décembre 1995

FINALISATION D’UNE THESE DE DOCTORAT D’UNIVERSITE
A L’UMVERSITE DE BRETAGNE OCCIDENTALE
LABORATOIRE DE BIOLOGIE MARINE
URA CNRS 1513 BREST
” Hiohqie de I’huih de pahrvier Crassostrea gasar (Dautzenberg) dans I’txuaire de
lu Casarnance (Sthkgal) : Reproduction, larves et captage du naissain ”
1. OBJET ET DEROULEhfENT DE I,..1 hIISSION
Pendant 5 ans. de 1989 à 1994 nous avons collecté des donn6es de hiolo$e de
la reproduction de l’huître de paletuvier Crassostrea gasar de l’estuaire de la
Casamance, de 1989 ;i 1991 dans le cadre d’un programme de développement le
“Projet Ostréiculture en Basse Casamance”, de 1992 a 1994 dans le cadre du
programme de recherche “Pêche continentale et Aquacufture” du CRODT avec le
soutien financier de fa Fondation Internationale Pour fa Science (FIS). Les données
collectées dans ces 2 programmes ont servi à la rédaction d’un mémoire de thése de
doctorat d’Université Nouveau régime sous la supervision du Professeur Marcel Le
Pennec du Laboratoire de Biologie Marine de fa faculté des Sciences et Techniques
de l’Université de Bretagne Occidentale à Brest (France). Parmi les études
effectuées dans cette thèse, celles concernant la reproduction (gamétogenèse et
qualité des gamètes) ont nécessité l’utilisation de matériels performants comme les
microscopes électroniques à balayage et à transmission et f’anafyseur d’images.
Parce que ce type de matériel n’était pas disponible à I’ISRA, mais aussi pour
compléter ma bibliographie et débuter la rédaction de ma thèse, je sollicitais au
courant du second semestre de 1994 une bourse de formation-insertion de 7 mois au
niveau de I’ORSTOM pour me rendre en France en 1995 (du 14/03 au 14/10). Une
prolongation de 2 mois, du 14/10 au 14/12 a été accordée au début du mois
d’octobre pour me permettre de soutenir la thèse avant mon retour au Séneg,al.
Le ler décembre 1995, je soutenais ma thèse. Celle-ci sera publiée en 1996
apres correction. Pour sa publication, nous avons sollicité une wbvention ;i
I’OfiSTOM. La demande de subvention a été remise a Monsieur Bonvaflot
responsable du Partenariat à I’ORSTOM le 12 décembre dernier à Paris sur mon

3
chemin du retour au Sénégal. Cette requête est justifï&e par le fait que mon labo
d’accueil n’avait pas reçu de tinancement devant me permettre de le fait-c sur place.
2. IN-TRODUCTlON
L’étude de la biologie de l’huître de palétuvier Crussostreu gasur
Dautzenberg (1891) a débuté avec le développement de son aquaculture au Sénégal
vers 1948. en Sierra Léone en 1974, en Guinée Conakry en 1985, en Gambie vers
1988 et au Nigéria (1972-1978) pour la garantie de la qualité des produits destinés à
l’hôtellerie. Ces recherches ont permis d’obtenir des résultats intéressants sur
l’écologie et la biologie de cette esptice (Sandison et Hill, 1966 : Gilles, 1991 :, Gilles
et Le Pennec, 1992 ; Marozova et al., 1991). Ces résultats sont toutefois encore
insuffisants pour conduire l’élevage de l’huître du captage de son naissain à son
grossissement. A l’exception du Sénégal, l’élevage est à l’état expérimental dans la
plupart des états africains. De jeunes huîtres sont arrachées des rhizophores des
palétuviers et grossies dans des cages flottantes par des paysans regroupés en
coopératives privées. La production d’huîtres fraîches réalisée par ces coopératives
était de l’ordre de 25 tonnes en 1992 (Anonyme, 19901, soit environ 5 % de la
production nationale. La commercialisation de ces huîtres effectuée au niveau des
hôtels de Dakar (principal débouché : plus de 90 % des ventes) a rapporté 50
millions de F CFA cette année là.
A côté de l’élevage, le ramassage au niveau des gisements naturels reste une
activité très importante fournissant l’essentiel de la production d’huîtres du pays
(près de 95 %). Cette production est consommée essentiellement par les populations
locales sous forme d’huîtres séchées, cuites ou fumées (95% de la production
d’huîtres échangées) sur le marché local et saisonnier (Cormier-Salem. 1986 : 1992 :
Bousso et ai., 1992). La demande concernant l’huître séchée dépasse largement
l’offre (Seck, 1986).
En Casamance, le ramassage des huîtres est effectué le plus souvent en
sectionnant les rhizophores des palétuviers. Cette pratique a contribué en +-iode
de sécheresse au recul de la mangrove dans cette région (Marius, 1985 : Badiane,
1984 ; Pagès. 1986 ; Pagès et ai., 1986 : Pagès, 1990). La destruction de la mangrove

4
casamancaise est estimée entre 70 et X0 “/GI pour la foret ii Rhi~oplim~. principal
support de fixation de l’huître de palétuvier (Marius. 1985). Lieu privilegie de la
reminéraiisation de la matiére organique dans cet ecosystéme (Pagès et ai.. 19%). la
foret de palétuvier pourrait constituer un élément important dans le maintien et le
d&eloppement des ressources ostréicoles de l’estuaire de la mangrove.
En 1988. le “Pro*jet Ostréiculture en Basse Casamance” est initié par
I’ORSTOM et I’ACDI pour développer l’élevage de l’huître de paietuvier en
Casamance avec comme objectifs l’amélioration des conditions économiques des
populations vivant du ramassage des huîtres et la réduction de la destruction de la
forêt de mangrave. Un marché rémunérateur existe auprès des grands hotels et des
villages de vacances du Cap Skirring (Guèye, 1988).
La connaissance de la période de reproduction de l’huître. les lieux
favorables au captage de son naissain ainsi que les sites propices au grossissement
n’étaient pas connus au moment du démarrage du programme. Pour faire face à ces
lacunes. des études sont recommandées pour rattraper les objectifs du projet (Le
Pennec. 1989 ; Flassch, 1991). Parmi les études proposées, une était axée :sur les
problèmes du captage du naissain de l’huître. Dans le besoin d’appréhension de ce
phénomène, des études sur la reproduction et les larves sont réalisées pour mieux
cerner le phénomène du captage. Les résultats de ces 3 études ont constitué
l’essentiel du travail de thèse de doctorat d’Université que j’ai réalisé sur la biologie
de C. gmur de l’estuaire de la Casamance.
Dans le présent rapport. nous nous limitons au détail du travail effectué pour
collecter et traiter les données et nous dressons un résumé des principaux rémsuitats
obtenus.
3. MATERIEL ET METHODES
3.1. AIRE DE REPARTITION ET BIOTOPE
L’huître de palétuvier Crassostrea gasur Dautzenberg (1891), synonyme
Ustrea tulipa Lamarck (1891), ou encore huître de mangrovti est présente ;i l’état
naturel dans la zone intertropicale africaine, du Sénégal (Petite Côte) à Y.Angola
(Luanda) et sur l’île de Principe (Nickiès, 1955 ; Cosei, 1995) (fig. 1).

L’espèce vit essentiellement en estuaire où elle est parfaitement adaptée à la
vie intertidale mais on peut aussi la trouver dans la zone de balancement des marées
jusqu’à plus de 10 m de profondeur (Sandison et Hill, 1966 ; Marozova et al., 1991).
En Casamance, au sud du Sénégal, l’espèce est présente dans des zones de salinité
très variable de 6 à 60 @/m (Gilles, 1991).
A l’état naturel (PL. 1 : l-5), l’huître forme des grappes sur les racines semi-
aériennes des palétuviers. On la trouve également isolée et/ou groupée sur les
branches les plus basses de ces arbres dans la zone de balancement des marées
(Démarcq et Démarcq, 1989). Parfois elle se fixe sur des substrats durs (pierres,
piquets...), partiellement ou en permanence immergés (Sandison et Hill, 1966 ;
Gilles et Le Pennec, 1992), ou sur des coquilles qui tapissent les fonds sableux ou
vaseux (Marozova et al., 1991).
Les huîtres vivant sur le fond peuvent constituer des biostromes’ (Démarcq
et Démarcq, 1989 ; 1990 ; 1992). Des exemples de ces biostromes datés de l’holocène
moyen (6800 à 4200 B.P.) ont été trouvés dans le complexe estuarien du Sine-
Saloum au Sénégal à une époque où le climat de cette région était humide (Démarcq
et Démarcq, 1989 ; 1990). Cependant, avec l’effet combiné de la baisse rapide du
niveau de la mer et de la pluviosité, ces biostromes allaient disparaître très
brusquement à l’approche du Tafolien régressif et aride. Un exemple vivant de ces
biostromes semblent exister actuellement en Casamance.
Une huître proche de C. gasar, de plus grande taille, appelée Simadj et
Alembugué en diola (Seck, 1986), est pêchée sur le fond. La présence de cette huître,
plus grosse que C. gasar fixée sur les rhizophores des palétuviers, a été également
signalée occasionnellement par Cormier-Salem (1987) dans la même region.
L’absence de données génétiques sur ces individus du fond ne permet pas d’établir
leurs places taxonomiques correspondantes.
’ Masse dc roches sédimentaires construite par des organismes, restés le plus souvent en vie. d’épaisseur
faible par rapport à son diamètre. et formant une couche interstratifiée dans les couches avoisinantes
(Foucalt et Raoul. 1988 : 43p.).

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3.1.1. LE:S HUITRES ADULTES
Des huîtres sont prdevées au hasard tous les mois, d’avril 1992 3 mars 1994.
sur les rhizophores des palétuviers des bancs naturels d’huîtres de la zone de
Karabane (fig. 2). Au laboratoire. 15 à 30 huîtres parmi les plus gros individus sont
sclectionnées et traitées pour l’étude de l’indice de condition, le mkne nombre est
retenu pour l’histologie.
‘3
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..A. LES LARVES
II existe une seule espkce d’huître du genre Crassostrea dans l’estuaire de la
Casamance. Une autre espèce d’huître qui apparaît fréquemment avec cette huître
dans le plancton appartient au genre Ostrea (0. fofium). La morphologie externe de
la coquille larvaire de ces 2 genres diffère, la coquille de Crassos?rea présente une
dissymétrie par rapport â l’axe longitudinal alors que chez le genre Qstrea il y a
symétrie (Quayle, 19Sl) (fig. 3).
3.2.3. LE NAISSAIN (PL. 2)
Le naissain de C. gasar ressemble à l’huître adulte. Sur les collecteurs8, son
identification est réalisée à l’aide d’une loupe binoculaire.
3.3. METHODES D’ETUDES DE LA REPRODUCTION, DES LARVES ET DU
CAPTAGE DU NAISSAIN
33.1. REPRODUCTION
Deux méthodes complémentaires, l’indice de condition et l‘histologie sont
utilisées pour étudier la reproduction de l’huître C. psar. L’indice de condition est
facile à mettre en oeuvre et permet de cerner dans les meilleurs délais les principaux
phénomènes du cycle de reproduction (gamétogènèse, périodes d’expulsion des
gamétes). L’histologie, plus longue à mettre en pratique, offre par contre la
possibilité de suivre les stades d’évolution xonadique,
notamment les phases de

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1 3
repos et de restauration des gonades après l’émission des gamètes, résultats
que l’étude de l’indice de condition ne permet d’obtenir. Elle permet en outre
d‘étudier la qualité des gamètes et renseigne sur les phénomènes d’atrésie
ovocytaire.
3.3.2. FACTEURS DE L’ENVIRONNEMENT
Deux facteurs écologiques, la salinité et la température de surface de l’eau
ont été étudiés dans la zone de prélèvement des huîtres dans le bolon’ sud de
Karabane pendant la durée de l’étude de la reproduction.
La salinité et la température sont relevées tous les 3 jours pendant toute la
durée de l’étude du mois d’avril 1992 au mois de mars 1994 : le matin entre 8 et 9
heures et l’après-midi entre 14 et 15 heures. Ces 2 tranches horaires correspondent
aux périodes où sont enregistrés les minimum et maximum de température de la
journée en Casamance (Dacosta, 1989).
Les mesures sont effectuées à l’unité prés dans la zone du rivage située entre
les palétuviers et la limite du niveau des basses mers. Un réfractomètre est utilisé
pour mesurer la salinité. Pour la température, un thermomètre ordinaire a été
employé.
3.3.3. INDICE DE CONDITION
L’activité reproductrice de l’huître est suivie en étudiant dans le temps la
variation du poids sec des animaux telle que décrite par Walne et Mann (1975). La
formule permettant de suivre cette variation s’écrit :
Poids sec de la chair
IC =
x 100
Poids sec des coquilles
La déshydratation de la chair de l’huître et des coquilles a été effectuée à
l’étuve à une température de 60 “C durant 72 heures.
’ Marigot en langue Mandingue.

1 4
Au cours de la maturation des gonades. l’animal produit des gametes. son
poids sec à tendance P augmenter. Avec l’émission des gamètes, ce poids diminue.
3.3.4. HISTOLOGIE, HISTOCHIMIE
3.3.4.1. Histologie
La gonade est étudiée en histologie photonique, ultrastructurale et
numérique pour préciser les phases de repos et de restauration de la gonade après
la ponte et detailler les principaux aspects de la gamétogenèse (histologie
ultrastructurale) et décrire la qualité des gamètes (histologie numérique).
A. Histologie nhotoniaue
Un morceau de tissu est prélevé dans la gonade et fixé dans du bouin
alcoolique. Ce tissu est ensuite lavé dans des bains successifs d’alcool : éthanol 70 O,
aicool à 70”, butanol 100 %. Les préparations sont ensuite imprégnées dans de la
butiparaffine avant d’être incluses dans de la paraffine, puis découpées, colorées et
montées entre lame et lamelle.
Le détail de cette méthode est indiqué sur la figure 4.
8. Histolopie ultrastructurale
La gonade mature d’individus, mâle et femelle, est étudiée au microscope
électronique à transmission. Au départ, les échantillons de gonade subissent une
double fixation au glutaraldéhyde (2,5 %) en tampon cacodylate de sodium (0,2 M,
1100 mOsm). Le tissu fixé est ensuite inclus dans de la résine Spurr (Spurr, 1969).
Ces inclusions sont ensuite débitées en coupes semi-fines (1 pm), colorées au bleu de
toluidine puis observées au microscope photonique. Les blocs présentant des
structures intéressantes a détailler sont débités en coupes ultra-fines (60 nm) à
l’aide d’un ultramicrotome Reichert OMU3. Les coupes obtenues sont contrastées a
l’acétate d’uranyle et au citrate de plomb puis observées au microscope électroniaue
à transmission Joel 100 CX.

15
F
Gonade
GIl PRELEVEMENT DE TISSU DE GONADE :
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2 DESHYDRATATION DU TISSU
- Ethanol 70% : 1 h
- Xlcool 709 : 2 x -l5mn
- A l c o o l IOOL‘i : 111
- Butanol : 3 .x 1 h
GI
3
IMPREGNATION
- Butiparat’fine : I nuit dans etuve 3 6O“C +
bains de 8 à 18 heures de paraffine
GI
4 INCLUSION et COUPE
- Paraffine pure filtrée utilisee pour inclure les pièces de tissus
Tissus inclus dans de la paraffine puis coupés en rubans de 5 à 7,5um et montés sur lames
GI
5 COLORATION DES LAMES par TRICHOME de MASSON
_ Les lames sont passées dans les bains suivants :
- Toluène : Smn (bain Il
- Toluène : 5mn (bain 2)
- Butanol : 5mn (bain I )
- Butanol : 5rnn (bain 3)
- Alcool 100% : 5mn
- Alcool 95% : 5mn
- Eau I lavage 1 : 5mn
- Héma ferrique : 5mn
- Eau (lavage 1 : 5mn
- Fuschine Ponceau : 5mn
- Eau acétique : 5mn
- Orange G : Smn
- Eau acetique : 5 mn
- Vert lumiere 5 mn
- Eau acétique : 5mn
- .~lcool 95% : 5 mn
- Xlcool IOOCi : Imn
- Butanol 1 : 5mn
- Butanol 2 : 5mn
- Toluène I : 5mn
- Toluène 2 : 3mn
La preparation est montée entre lames et lamelles en mettant une goutte de heaume
du Cxiada etalée avec du toluène
Figure 3 : Differentes etapes de la préparation des echantillons biologiques

1 6
3-3.4.2. Histochimie de I’ovocvte mature et des inclusions des cellules entourant les
A
acini
L’ovogenèse est caractérisée par une croissance de I’ovocyte qui augmente de
volume en stockant des réserves vitellines dans le cytoplasme (Wourms. 1987). Ces
réserves sont utilisées au début du développement embryonnaire (Raven, 1961).
Trois composés biochimiques. les lipides. les protéines et les glucides forment
les principaux constituants biochimiques de ces réserves vitellines (Raven, 1961 :
Williams. 1965).
A. Mise en évidence des réserves nrotéiaues
Des coupes semi-fines sont traitées à l’acide périodique à 1,5 % à 40 O durant
1 heure puis immergées pendant Ih30mn dans du Ponceau 2 R à 0.5% dans de
l’acide sulfurique (pH 2) selon la méthode de Gori (1977).
Des témoins sont laissés dans de l‘acide périodique dans les mêmes conditions
que les coupes semi-fines traitées plus haut. Ils sont ensuite placés dans du Ponceau
2 R dans les mêmes conditions pendant lh30mn à 40 “C.
B. &Mise en évidence des réserves linidiaues
La mise en évidence des réserves lipidiques est réalisée sur des coupes semi-
fines. Le rouge à l’huile 0 saturé dans de I’éthanol 60 “C est utilisé pour détecter les
réserves lipidiques. Les lames sont colorées à 37” durant 24 heures, et sont ensuite
rincées à l’éthanol 70 afin d’éliminer l’excédent de colorant.
Des lames témoins sont préparées par extraction des lipides dans un mélange
méthanoUchloroforme
(v/v) placées dans une étuve à 60” pendant 24 heures
(Ferrand et Delavault. 1973) puis colorées au rouge à I’huile à 37 ’ pendant 24
heures.

17
C. . Mise en kvidence des réserves plucidique$
Les réserves glucidiques (glycogène) sont révélees sur des coupes semi-fines
oxydées a l’acide pcriodique à 1% pendant 15 mn puis placées dans le reactif de
Schiff (selon Coleman) durant 30 mn 1i température ambiante. Le rincage est
ensuite effectué dans deux bains d’eau sulfureuse. Des témoins sont traités dans les
mcmes conditions aprés digestion du glycogéne par I’amylase.
3.3.4.3. Histologique numériaue
Des lames histologiques de gonades recueillies a différents mois
caractéristiques du cycle de reproduction sont étudiées en analyse d’image pour
connaître la nature de la variation du contenu gonadique durant les périodes
reconnues comme telles d’après I’étude de I’indice de condition.
Pour réaliser cette étude, 3 à 5 James sont sélectionnées pour chaque mois
retenu. Sur ces lames, on détermine les proportions relatives des ovocytes mûrs
d’apparence normale, des ovocytes immatures et celles des ovocytes atrétiques (PL.
31.
La quantification de ces 3 types d’ovocytes est effectuée sur une surface de
77,025 mm2 (295ym x 295 pm) à l’aide d’un analyseur d’images, couplé à un
ordinateur. L’image est visualisée sur un écran de contrôle et numérisé en une grille
de 512 pixels (points images).
Une mesure du taux d’occupation de la gonade par les ovocvtes en
développement est réalisée aprés un seuiflage sélectif.
3.3.5. LARVES ET CAPTAGE LARVAIRE
3.3.5.1. Etude des facteurs du milieu
Parmi les facteurs environnementaux qui peuvent avoir une action sur le
recrutement des bivalves marins, nous avons étudié les actions des facteurs suivants
*. la temperature de J’eau, la différence de température entre les maxima et minima

81

19

20
de temperature de l’air (cas des espèces exondables comme C: gasarj, la
salinité. la phase lunaire et l’action de la pluie (Blanc, 1962 ; Ajana, 1979 ; ,Morton,
1983 : Gilles. 1991 ; Marozova et al., 1991). Ces paramètres sont mesures dans le
bni~~rz sud de Karabane d’août a octobre 1993.
A. Température de surface de l’eau de mer
Elle est mesurée comme indique au chapitre 3.3.2.
B. Température de l’air
Les minima et maxima de la temperature de l’air sont mesurés entre 6 et 8
heures du matin et entre 14 et 15 heures en début d’après-midi. Ces mesures ont
lieu 2 fois par jour comme pour la température de l’eau. Un thermomètre à minima
et maxima est utilisé pour les mesures.
C. La salinité de surface de l’eau de mer
Elle est relevée chaque jour au niveau de l’environnement des huîtres dans la
zone des palétuviers en même temps que la température de l’eau de surface.
D. La nluviométrie
La quantité de pluie tombée dans la zone est enregistrée tous les jours grâce
aux relevés des services du Ministère de l’Agriculture basée à Loudia Ouoloff, à 30
km de notre lieu d’échantillonnage.
Ces quantités sont cumulées par période de trois jours englobant les jours
échantillonnés pour mesurer l’importance de ce facteur sur le recrutement.
3.3.5.2. Les larves
L’étude de la reproduction par les méthodes de l’indice de condition et
l’emploi de l’histologie sur la base d’un suivi mensuel avait pour objet de cerner les
périodes d’émission des gamètes et de comprendre les principaux aspects du
processus de la gamétogenèse (périodes de maturation, de ponte, de repos sexuel,

2 1
processus de la gamctogenese (periodes de maturation. de ponte. de repos
sexuel, d’atrésie). Des observations plus serrbes dans le temps sont nécessaires pour
préciser certains aspects de cette gamétogenese, le caractère synchrone ou
asynchrone par exemple. l’action des facteurs environnementaux sur le
déclenchement de ces processus.
Pour préciser de tels aspects, nous avons choisi d’étudier la phase larvaire
planctoniyue.
A. Echantillonnape
L’échantillonnage des larves a eté réalisé autour de la période de
reproduction de 1992 : entre les mois d’août et d’octobre, plus exactement du 7 août
au 22 octobre 1993. La collecte des échantillons est effectuée dans le holon sud de
Karabane, dans la même zone où ont été prélevées les huîtres utilisées dans l’étude
de la reproduction. Les pêches sont effectuées à l’aide d’un filet à plancton modèle
W.P.2 (Anonyme, 1968) de 53 cm d’ouverture et 70 microns de vide (fig. 5).
L’armature métallique supportant le filet est constituée d’un anneau sur lequel sont
soudées 2 plaques en fer. La première qui constitue la partie supérieure porte le
flotteur, la deuxième le lest.
L’angle que prend chacune de ces plaques par rapport à l’anneau. est calculé
pour optimiser la canalisation de l’eau au niveau de l’entrée du filet.
Un collecteur de type TREGOUBOFF a été installé à l’arrière du filet pour
récolter le plancton. Devant l’ouverture du filet a été placé un débitmètre
TSURUMI-SEIKI-KEOSAKUSHO comportant deux dispositifs de sécurité qui
l’empêchent de tourner. Cette position du débitmètre permet d’obtenir la mesure
exacte du flux entrant dans le filet (Bourdillon. 1968).
L’ensemble filet, débitmètre et collecteur a été tracté au moyen d’une barque
a fond plat de 8 mètres de long propulsée par un moteur hors-bord de 8 CV.
L’échantillonnage a été réalisé tous les 3 jours à l’étale de pleine mer, période
qui correspond au moment où le plus grand nombre de larves peut être pêché

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plaque métallique oblique sur l’ouverture du filet
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Figure 5 : Schema du filet à plancton utilisé dans l’échantillonnage des larves

2 3
(Diouf. 1987). Un volume d’eau de 600 litres est filtre entre 3 et 5 mktres de
profondeur.
B. Traitement des échantillons
Dés l’arrivée au lahoratoirc les echantillons préalablement fixés dans de
l’alcool à 70% sont rincés à l’eau distillée pour les nettoyer. Un certain volume est
prélevé de ces échantillons, placé dans une boîte de Pétri à fond noir sous loupe
binoculaire et Ics larves d’huîtres sont sélectionnées. Elles sont ensuite placées dans
une lame creuse. pour subir un nouveau rinçage a l’eau distillée. Les larves sont
récupérées une à une dans une lame creuse. a l’aide d’une aiguille montée. où elles
subiront un léger nettoyage à l’eau de Javel du commerce dilué à 70 ‘VO. L’eau de
Javel permet de dissoudre la matiere organique et à cette concentration. n’attaque
que peu la coquille (Le Pennec, 1978). Immédiatement après, les coquilles ainsi
débarrassées de tous dépots organiques sont rincées à l’eau distillée. C’est à ce
moment que la séparation des 2 valves peut se pratiquer en appuyant légèrement
deux aiguilles montées sur les bords antéro-ventral et postéro-ventral de la coquille
(fig. 6).
Les coquilles larvaires, parfaitement nettoyées et séchées sont ensuite
disposées sur des plots de laiton recouverts d’un ruban adhésif double face.
L’ensemble est soumis à la métallisation dans un appareil à cathode en or de
type EDWARDS. Les plots métallisés sont alors observés au microscope
électronique à balayage (JEOL JSM 35) et des photographies de coquilles sont
réalisées.
Cette technique nous a permis d’obtenir des clichés en microscopie
électronique à balayage de la prodissoconque. de la dissoconque et la charnière
larvaire et postlarvaire de C. gusar.
C. .Mensuration et comptage des larves
Au laboratoire. les larves sont mesurées et comptées sur une cellule de
numération.

2 4
,,._ 0’ ----..
‘,_._‘.,
Aiguille montée
’ \\;
Figure 6 : Méthode utilisée pour ouvrir les larves d’huître

2 5
3.3.5.3. Le captarre du naissain
A. Variations w+rauhiaues
Le captage est étudié dans 4 zones géographiques différentes : Karabane,
Ourong, Pointe Saint-Georges et Ddivent (fig. 7). Dans chaque localite. 3 collecteurs
en plaques d’éverite de 156~5 cm* de surface. sont accrochés à des portiques en fer à
béton dans la zone des palétuviers, un dans le sens horizontal au courant, 1 dans le
sens sagittal et 1 dans le sens perpendiculaire (fi,.u 8). Ces collecteurs sont laisses en
place pendant un mois puis ils sont récupérés et retournés au laboratoire pour le
comptage du naissain fixé.
B. Par rapport aux facteurs du milieu
Yeuf collecteurs de plaque d’éverite de 1565 cm2 de dimensions identiques
aux précédentes sont accrochés sur 5 portiques (fig. 9) à l’entrée sud du bolon de
Karabane à l’ombre des palétuviers. entre 70 et 120 cm de profondeur en dessous
du zéro des marées (niveau occupé par l’huître dans cette zone). 3 portiques sont
disposés sur la berge droite et 2 sur la berge de gauche.
Le naissain d’huître est abondant et le captage est bon dans cette zone
(Flassch, 1991).
Les embases des portiques sont renforcées régulièrement pour éviter que
ceux-ci ne descendent plus bas par rapport à leur niveau initial.
Sur les collecteurs accrochés sur les portiques, nous avons étudié le captage
du naissain de l’huître C. gasar en fonction de l’angle formé par le collecteur avec le
sol, du type de face du collecteur (lisse ou rugueuse), du sens du courant. de
Pexposition par rapport à la lumière. de la pluie. de la salinité, de la température de
l’eau et de l’écart de température entre les maxima et minima de température de
l’air. Les méthodes de mesure sont les mêmes que celles indiquées au chapitre 3.
Un jour sur six, les 9 collecteurs de chacun des 5 portiques sont sortis de
l’eau pour être observés au laboratoire. Les collecteurs enlevés de l’eau sont
nettoyés a l’aide d’une brosse métallique et séchés au soleil pour la prochaine sortie.

t
1
I

27
-rll(sens du courant
- .-- --
_.._ _~--.- .
_.
_
Figure I( : Orientation des collecteurs utilisés dans l’ktude du captagr de
l’huître C. gusclr dans les sites de Karabanc, Ourong, Djivent et Pointe Saint-
A .; (Iollecteur perpendiculaire au courant
13 - Collecteur horizontal
C = Collecteur sagittal

28
__~.______.
.._~.
.---------
A-1) = Collecteurs horizontaux
C-D-E-F = Collecteurs obliques
I = Collecteurs perpendiculaires
K-.f = (‘ollecteurs paralleles
f’igu:e 0
f)ortyue supportant les diffërents types de collecteurs étudiés

Le logiciel “SAS” (Statistics .!naPysis System, SAS lnstitute Inc.. Caroline du
Nord. c’S:\\) a ete utilise pour effectuer L’ensemble des calculs de ce chapitre.
4. RESUME DES PRINCIP.~I.‘X RESL~LT~A-TS OBTENUS, PERSPECTIVES
En règle générale, la periode de reproduction de l’huître de palétuvier C
wsu~ coïncide avec la saison chaude. en septembre, lorsque la salinité est voisine de
‘3
35 ?&J et la température de l’eau d’environ 3O’C. et lors de la transition saison
chaude-saison froide, en octobre. Cette reproduction survient généralement au
moment des crues des estuaires. Cependant. d’une année sur l’autre. les fluctuations
des principaux paramètres de l’environnement qui agissent sur la reproduction de
l’huître. peuvent entraîner un décalage dans la réalisation de ce phénomène
biologique.
L’histologie contlrme les principales étapes du cycle sexuel et révèle que chez
cette espèce. les atrésies ovocytaires qui précèdent les périodes de reproduction sont
fréquentes sur de longues périodes (4 mois en 1993).
L’étude de la sex-ratio a montré que les mâles dominent pendant la saison
humide et les femelles pendant la saison sèche. Elle confirme qu’il existe bien chez
cette espèce d’ostreidae des changements de sexe fréquents.
L’observation de coupes ultra-fines de gonades, au microscope électronique à
transmission. renseigne sur la qualité architecturale des ovocytes matures et les
principales caractéristiques du spermatozoïde.
Le suivi de l’abondance des larves de C. gwar, dans le plancton. réalisé en
août. septembre et octobre 1993 a montré leur présence de la fin août jusqu’a la fin
octobre. mais les densités les plus fortes, 4800 larves/600 1 d’eau de mer sont notées
en septembre. Les collecteurs, constitués de plaques d’éverite placés dans divers
sites de Casamance. depuis l’embouchure du fleuve jusqu’à 60 km en amont,
indiquent les possibilités de captage de cette espèce, notamment en zone
estuarienne.
Pour C. gusar, les principales données ainsi engrangées sont des éléments
scientifiques de premier ordre concernant une fonction du cycle de vie : la phase
planctonique et un processus déterminant : le recrutement. Au moment où les

30
rétlesions de personnalités politiques et du monde socio-économique débouchent
sur la prochaine mise en place d’un programme sur l’ostréiculture en Casamance.
ces résultats sont particulièrement intéressants.

31
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34
REMERCIEMENTS
1
Au terme de ce travail, j’ai le plaisir de remercier I’ORSTOM pour l’octroi
de la bourse de formation-insertion, la Fondation Internationale Pour la Science
(FIS) pour la bourse de recherches pour la collecte des données sur le terrain.
*Mes remerciements vont également au Professeur Marcel Le Pennec pour
m’avoir accepté dans son Laboratoire de Biologie Marine. Je le remercie par
ailleurs pour son encadrement et du soutien permanent qu’il m’a apporté lors de
mon séjour à Brest, à Monsieur Diafara Touré, Directeur de Recherches au
CRODT ainsi qu’à mes collègues du Centre ORSTOM de Brest, Monsieur Le Guen,
le Directeur de centre ainsi que son adjoint Monsieur Intes.
Je n’oublie pas mes collègues du CRODT et de la faculté des Sciences et
techniques de l’Université Cheick Anta DIOP de Dakar.
Enfin. mes sentiments les plus profonds à Monsieur Mathieu représentant de
I’ORSTOM à Dakar ainsi qu’à tous ses collaborateurs qui ont eu à s’occuper de
mon dossier, plus particulièrement Madame Traoré.