FINANCEMENT DE LA PÊCHE ARTISANALE AU SÉNÉGAL ...
FINANCEMENT DE LA PÊCHE ARTISANALE AU SÉNÉGAL
DEPUIS L'INDÉPENDANCE
PAR
EL HADJ FALILOU NDAO (STAGIAIRE)
RAPPORT INTERNE
N" 80

MIHISTER~ DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
“22
UNIVERSITE DE DAKAR
FACULW DES SCIENCES JURIDIQUES
ET ECONOMIQUES
ANNEE UNIVERSITAIRE : 1984-1985
RAPPORT DE STAGE MAITRISE ES SCIENCES ECONOMIQUES
THEME
: FINANCEMENT DE LA PÊCHE ARTISANALE AU SÉNÉGAL DEPUIS
L'INDÉPENDANCE

REMERClEMENTS

“23
A V E R T I S S E M E N T
Ce travail est le résultat d'un stage effectué au Centre de Recherches
Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT) du ler au 30 avril 1985 sous la
direction de Messieurs Maustapha K.EBE et Christian CHABOUD Economistes du-
dit centre.
Le mobile du choix de ce centre comme lieu de stage que tous les étu-
diants de maîtrise es-sciences économiques doivent faire chaque année à pa-
reil. moment, tient à une grande admiration que je porte sur la mer, l'une
des principales ressources de notre économie nationale que :L'on dénomme, à
présent, "le pétrole bleu".

P R E S E N T A T I O N D U
C R O D T
Le Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye est L'un
des centres d' l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) de
Dakar dépendant du Ministère de la Recherche Scientifique et Technique
au même titre que :
- les centres de recherches agricoles de Djibelor, du Sénégal Orien-
- ta1 et du Sine Saloum ;
- le Centre National de Recherches Agricoles (CNRA) de Bambey ;
- Le Centre de Recherches Forestières de Hann ;
- le Centre de RecherchesHorticoles de Cambérène ;
-- Le 1,aboratoire National de L'Elevage de Hann ;
- les Centres de Recherches Zootechniques de Darah et de Kolda
- le Secteur Centre Sud de Kaolack,
I,e CRODT relève du département de recherches sur les productions ha-
Lieutiques et l'océanographie de 1'ISRA et comprend 7 sections qui sont :
-- la section Socio-Economie dans laquelle nous avons effectué notre
stage ;
- La section Pêche Artisanale ;
-- la section Pêche Démersale ;
- la section Pêche Pélagique Côtière ;
- la section Pêche Pélagique Hauturière ;
- la section Environnement
- le Bureau Informatique.

P R E A M B U L E
I;n sujet d‘une telle envergure nous oblige à consulter les plans qua-
driennaux de développement économique et social et les bulletins d’exécu-
tion de ces plans.
Dans le travail de dépouillement de la documentation dont nous dispo-
sons, les difficultés rencontrées se situent à deux niveaux :
- le manque permanent de données ;
- la non précision des données obtenues.
Ces renseignements chiffrés émanent de plusieurs services dont la con-
certation laisse à désirer. Partant, il n’est pas rare de voir une opération
se chiffrer différemment selon que l’on se situe dans un service ou dans un
autre. Cela empêche ainsi aux statistiques d’apporter toute la clarté dési-
rable pour une appréciation complÇte et sans ambiguité de l’activit6 écono-
mique de ce secteur,
Avec l’étude successive des différents plans on ne sen.t pas le “pont”
qui sert de ‘“fil conducteur“ ; c’est pour dire que dans le plan qui suit,
on doit toujours trauver une récapitulation parfaitement détaillée de tous
les acquis et insuffisances de la réalisation du plan précédent. Mais ce
problème est atténué avec la consultation des bilans d’exécution de plan
même si on ne dispose de chiffres qu’à partir de 1975,
Aussi, beawoup de renseignements portant sur la réalisation se. limi-
tent sur le doma.ine physique ; c’est-à-dire que l’on ne dispose pas du mon-
tant du financement réalisé.
En dehors des chercheurs et techniciens du CRODT, nous avons aussi
rencontré :
- ?lonsi eur Jean Bacle, assis rant technique canadien
- Monsieur Boran Chung de la Direction de l’océanographie et des Pêches
Maritimes (DOPM)
- Monsieur Calidou Coly (DOPM)
- Monsieur Sané (DOPM).

S O M M A I R E
INTRODUCTION
1. FINA‘JCEMENT GLOBAL DE LA PECHE ARTISANALE AU TRAVERS DES DIFFERENTS
PLANS
l.LE PREMIER PLAN QUADRIENNAL ET LA PECHE ARTISANALE
1.1. Objectifs
1.1.1. Recherches et études
1.1.2. Equipement
1.2. Réalisations effectuées et actions en cours à la fin du ler p .an
1.2.1. La production
1.2.2. La transformation
1.2.3. La commercialisation
2.LE DEUXIEME PLAN QUADRIENNAL ET LA PECHE ARTISANALE
2.1, Les prévisions
2.1.1. Projet initial du service des pêches
2.1.2. Les investissements
2.2. Les réalisations
'1.LE TROISIEME PLAN QUADRIENNAL ET LA PECHE ARTISANALE
3.1. Les prévisions
3.1.1. Magasins de dépôts de matériels
3.1.2, Dépôts de glace
3.1.3. Installation d'ateliers de transformation
3.1.4. Equipement des marchés
3.1.5. Routes de la pêche
3.1.6. Création d'un organisme de crédit maritime
3.2. Les réalisations
4.LE QUATRIEME PLAN QUADRIENNAL ET LA PECHE ARTISANALE
4.1. Les prévisions
4.1.1. Poursuite et achèvement des opérations déja retenues au
3ème plan
4,1,1.1. Motorisation des pirogues et aménagement des
ateliers et magasins régionaux
4.1.1.2. Dépôts de glace
4.1.1.3. Routes de pêche

4.1.1.4. Construction navale de cordiers
4.1.2. Equipements nouveaux
4.2. Les réalisations
,.LE CINQUIEME PLAN QUADRIENNAL ET LA PECHE ARTISANALE
5.1. Les prévisions
5.1.1. Equipements et moyens de production
5.1.2. Programme intégrs (projet CAPAS)
5.1.3, Programme "terminaux du réseau de distribution"'
5.2. Les réalisations
5.2.1. Motorisation des pirogues
5.2.2. Le CAPAS
II.l,ES SOURCES DE FINANCEMENT DE LA PECHE ARTISANALE
1. LE FINANCEMENT INTERNE DE LA PECHE ARTISANALE
2. LE FINANCEMENT EXTERIEUR DE LA PECHE ARTISANALE
2.1. Le Fonds Français d'Aide et de Coopération (FAC)
2.2. Le Fonds Européen de Dheloppement (FED)
2.3. Le Canada
2.4. Le Danemark
2.5. Le Japon
Il:I.I,'ORIENTATION DU FINANCEMENT DE LA PECHE ARTISANALE
1. DEFINITION ET TYPOLOGIE DES PROJETS
I*l. La production
1.2. La transformation
1.3. La commercialisation
2, EVOLUTION DE L'ORIENTATION DU FINANCEMENT
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLEAUX

729
I N T R O D U C T I O N
Jadis, la pêche au Sénégal a connu une exploitation qui utilisait des
techniques Locales dans le cadre d’une organisation domestique. Elle était
destinée essentiellement à l’alimentation familiale et,avec le surplus des
mises a terre disponibles, elle permet l’acquisition de revenus souvent plus
importants que ceux obtenus par 3.a pratique des activités agricoles.
La diffusion de ses produits restait limitée aux zones immédiatement
contigües aux lieux de pêche au travers de circuits d’échanges très courts
et mat équipés en moyens de conservation et de transport ; par là mQme, les
débouchés de cette production artisanale étant restreints aux seules pers-
pectives régionales pour la satisfaction d’une clientèle à faible pouvoir
d’ achat.
Très tôt cependant, même avant l’indépendance, cette activité a connu
des dc?buts de modernisation avec la motorisation des pirogues et, par là,
1’ amélioration des conditions d’ exploitation.
” Les discours sur le développement des pêches dans les pays sous-dé-
veloppes sont déterminés par l’assimilation abusive entre richesse nationa-
le et exportations ; par la croyance à une efficacité supérieure des formes
industrielles de pêche, par la réduction hâtive de la pêche artisanale à
ses seuls effets sociaux”. (J. WEBER et A. FONTANA, 1982).
Ces dernières années, des études approfondies ont permis aux dirigeants
des pays concernés de voir leur erreur..
En effet, le cas sénégalais nous montre que la plus efficace des deux
formes de p8che n’est pas celle qui repose sur une technologie lourde. Sur
le plan des investissements les artisans travaillent avec plus de 70 % des
fonds propres contre 4 à 5 % pour la pêche industrielle laquelle bénéficie
des avantages substantiels du code des investissements, du crédit maritime,
de l’aide des banques et organismes financiers. On voit ainsi que la pêche
artisanale gagne 50 à 70 % par franc investi contre 3 à 7 % pour la pêche
industrielle.
L’industrie emploie 2 700 travailleurs et l’artisanat 27 000.
Sur le plan de la protection de la faune marine, l‘artisanat prend le pas
sur l’industrie. Bref, on peut s’apercevoir que la pêche artisanale est
plus adaptée à nos économies ; ce qui demande ainsi une bonne étude pour
les nouvelles orientations.

?
Selon Gerard WLNTEK( 1976) “la planification consiste essentiellement à
étudier et à mettre en œuvre les projets productifs, à évaluer leur réper-
cution au niveau global et dans le cadre de la comptabilité nationale pour
s’ assurer :
- d’une part qu’ils sont compatibles avec les équilibres économiques
et financiers et avec les perspectives de croissance à long terme
- d’autre part, que la croissance de la production et des revenus
qu’ils engendrent permettra d’assurer le financement et le fonctionnement
des structures économiques et sociales”. On voit ainsi du plan un bon
instrument de politique économique que certains pays, comme l’URSS, appli-
quent avec rigueur : plan impératif et que d’autres, comme le Sénégal, usent
avec plus de souplesse : plan indicatif. Quelle que soit la nature du plan
adopte, pour être informé sur tel ou tel domaine de l’économie nationale
on est tenu de voir ce document.
Dans toutes les opérations économiques, le problème du financement est
la préoccupation maîtresse car il occasionne la mise en place du dispositif
matériel et humain nécessaire au processus de production. Aujourd’hui, si
l’on veut élaborer une politique de financement il serait indispensable de
faire une rétrospective pour voir l’évalution de la situation financière
depuis l’indépendance ; ce qui correspond exactement à notre sujet, Le plan
suivi sera le suivant :
-- le financement global de la pêche artisanale au travers des diffé-
rents plans
- les sources de financement de la pêche artisanale
- l’orientation du financement de la pêche artisanale.

1, FINANCEMENT GLOBAL DE LA PÊCHE ARTISANALE AU TRAVERS
DES DIFFÉRENTS PLANS
1 . L E
P R E M I E R
P L A N
Q U A D R I E N N A L
(1960-1965) E T L A P E C H E
A R T I S A N A L E
1.1. OBJECTIFS
Plusieurs actions sont préconisées par le plan pour la pêche artisa-
nale.
1.1.1, Recherches et études :
Le service de l‘océanographie et des pêches maritimes était chargé
de poursuivre son action :
- de prospection pour les crevettes, langoustes, sardinelles, ethma-
loses
- d’améliorer le traitement traditionnel du poisson
- d’encouragement à la création de nouvelles formes de consommation,
telles que les conserves économiques pour le marché africain.
1.1.2. Equipement pour la pêche artisanale :
Le plan prévoyait que l’augmentation de la production devait Eltre
recherchée par quatre moyens :
- la motorisation des pirogues et son extension aux zones encore non
atteintes,
- l’amélioration des enbarcations de pêche
- l’équipement de la côte avec la création sur les différents points
de pêche des “complexes de plage” devant permettre de hâler les pirogues,
conserver quelque temps le poisson, abriter les engins et moteurs à défaut
d’ infrastructures portuaires,
- la diffusion d’engins de pêche à hauts rendements.
1.1.3. La commercialisation du produit halieutique :
Les enquêtes menées auprès des principaux pays d’Afrique consommateurs
de poisson sec vers lesquels le Sénégal exporte, ont montré l’existence
d’importants débouchés susceptibles d’être exploités par ce dernier à con-
dition que soient assurées la régularité des livraisons et la normalisation
de la qualité.

Estimation de la prévision
Pour la motorisation des pirogues 400 propulseurs étaient inserés
au programme pour une somme de 252 millions de FCFA de crédit destiné aux
pêcheurs.
Pour les embarcations de pêche artisanale moderne le plan prevoit 10
millions de FCFA de subvention et 40 millions de FCFA de prêt à moyen
terme (subvention maxima = 20 % du coût). Pour obtenir une standardisation
des produits et organiser la commercialisation des produits transformes,
le plan a consacré une somme de '30 millions de FCFA à la création d'un
comptoir national d'exportation.
1.2. REALISATIONS EFFECTUEES ET ACTION EN COURS A LA FIN DU ler PLAN
1.2.1. La production :
L'effort du gouvernement porte dans les deux domaines suivants :
- la motorisation de l'armement traditionnel (pirogues)
- la création et la diffusion d'un armement amélioré (cordiers).
1.2.1.1. La motorisation des Eirogues :
_--_-------------."-- --- B-M
D'après le service des pêches, sur un effectif d'environ 4 000 piro-
gues opérationnelles, 2 100 unités sont dotées d'un propulseur amovible,
soit une motorisation moyenne de 52 % (année 1961) qui atteint globalement
70 X dans les grands centres de pêche disposant des installations pour
l'entretien et l'avitaillement des moteurs.
Dans l'ensemble, cette opération a donné jusqu'en 1967 de bons résul-
tats mais elle semble se ralentir par l'intervention de deux facteurs :
- le prix du matériel
w- les exigences bancaires pour le crédit consenti par la BNDS (Ban-
que Nationale pour le Développement du Sénégal).
Il en résulte une sélection des pêcheurs, les plus avertis et les
mieux organisés pouvant désormais avoir accès à cette modernisation.
1.2.1.2, L'armement amélioré de petite pêche :
----_------------------ -e---- -----
Les responsables des pêches estiment , peut être à tort, que les limi-
tes de l'armement piroguier sont atteintes,
tant en raison de la stabilité
des effectifs de la profession, que du fait des caractéristiques techniques
et du rayon d'action des embarcations même motorisées. Un instrument de
relais a donc été cherché pour autoriser une nouvelle expansion de la peti-
te pêche, en économisant les moyens et en obtenant de meilleurs rendements
grâce a une plus large autonomie en mer et aux possibilités de
conserva-

tion du poisson à bord. C’est ainsi que fut conçu, par un expert de la FAO,
et construit par deux chantiers navals coopératifs, un cordier estimé 2
4 500 000 FCFA. De janvier 1962 à novembre 1966, 23 navires ont Ëté mis
à l’eau ; deux ont déjà été perdus en mer à la fin de l’année 1966.
1.2.2. La transformation :
Des statistiques établies par le service des pêches depuis de nom-
breuses années font ressortir que les 3/4 des apports de la pêche piro-
guiere sont commercialisés et consommés frais dans le pays, ce qui signi-
fib qu’un quart environ de cette production fait l’objet de transforma-
tion en métorah, kétiakh ou guedj, tambadiang.
Cette proportion pourrait facil.ement s’accroître en faveur du pois-
son transformé si la demande tant interne qu’étrangère augmentait ou plus
exactement si on la suscitait par une habile politique de marketing avec
une prospection systématique des marchés extérieurs.
Le ler plan qui se termine le 30 juin 1965 voit une exécution de 100 %
des équipements prévus au titre dtr la transformation c’est-à-dire :
- 12 ateliers de métorah
- 3 ateliers de guedj
-391 claies de séchage.
Mais dans un document intitulé : “Situation de la pêche maritime”
présenté à l’occasion d’un conseil. interministériel tenu le 6 juin 1966,
le Direc:teur de 1’Administration des pêches maritimes avance qu’à terme
existaient :
1 aire de salé séché
4 ateliers de guedj
- 20 ateliers de métorah
- 92 1 aires de séchage.
La confrontation de ces deux documents laisse à penser qu’antérieure--
ment. ail plan avaient été mis en place :
1 atelier de salé séché
1 atelier de guedj
8 ateliers de métorah
- 530 claies de séchage.
La transformation artisanale est un secteur informel et les statis-
tiques sont ainsi par définition peu précises. C’est ce qui fait que l’on
a pas pu obtenir de plus ampleséclaircissements.

1.2.3. La commercialisation :
Peu d’indications sont fournies par le plan dans ce domaine de telle
sorte qu’il est difficile de comparer ce qui a été réalisé par rapport 2
ce qui a éte prévu. Pour la commercialisation du poisson frais, la néces-
sité de l’organisation du mareyagt: n’a pas échappé au service des pêches
qui a manifesté des initiatives dans plusieurs directions.
Le mareyage sénégalais souffre d’une surcharge incontestable d’effec-
t.ifs par des éléments non spécial%sés, désignés sous le terme “bana-banal’
qui s’intéressent à la diffusion du poisson sans équipements particuliers.
L’action de la direction des pêches a porté sur :
- la profession en cherchant 5 définir et à codifier les conditions
nécessaires et obligatoires de son exercice et en imposant à ceux qui
s’intéressaient à cette activité l’attribution d’un titre distinctif, cons-
titué par une carte professionnelle de mareyeur.
Jusque là, seule une trentaine de cartes ont été distribuées.
- Les structures de la commercialisation du poisson doivent permettre
la mise en contact concurrentiel des pêcheurs et des mareyeurs à l’aide
d’ installations appropriées habituellement dénommées “criées”. Cette appel-
lation découle de la pratique de vente de poisson par les services d’un
“crieur” qui proclame à haute voix le cours minimum de mise en vente et
enregistre les surenchères des mareyeurs désirant se porter acquéreurs du
lot de poisson proposé. Mais il y a aussi que, assez souvent, les offreurs
et les demandeurs se constituent en cartel pour lever ou casser le prix
selon qu’ il s’agisse d’une vente ou d’un achat.
2 . L E
D E U X I E M E
1’ L A N
Q U A D R 1 E N N A ‘L
(1965-1969) E T L A P E C H E
A R T I S A N A L E
2.1 c LES PREVISIONS
2.1.1 Projet initial du service des pêches :
Le plafond de production de 85 000 tonnes imposé par les limitations
actuelles du marché doit être dépassé :
- par un nouvel
appel à la production fondé sur la relance de l’expor-
tation selon le programe du comptoir d’exportation débutant en 196!j
- par l’exportation du poisson sec à partir de 1965

- par l'exportation du poisson congelé à partir de 1966
- par un accroissement de l'armement par suite de la mise en place
des cordiers de petite pêche : 10 à 12 unités par an correspondant 3 un
accroissement annuel de 2 000 tonnes.
2.1.2. Les investissements ;
pour atteindre les résultats escomptés une série d'investissements
publics sont prévus qui peuvent être regroupés sous les rubriques suivantes:
- prévulgarisation : il s'agit de chantiers de démonstration du trai-
tement du poisson salé séché ou fumé-séché. Trois chantiers sont prévus
(Cap-Vert, Saloum, Casamance).
- Aménagement d'infrastructures de base :
ces prévisions portent sur
le port de pêche de Saint-Louis et l'aménagement d'un quai au port de Da-
kar en vue de constituer un port de petite pêche pour l'armement amélioré
- routes de pêche : le développement des centres de pêche dépend direc-
tement des possibilités d'évacuation des apports, or, la dispersion des
centres de pêche exige leur mise en valeur du fait de la création de bre-
telles routières de liaison avec les grands axes de circulation. Le ser-
vice des pêches retient dans son programme la réalisation en profil défi-
nitif de 10 bretelles routières atteignant 89 km.
Au total, les investissements prévus dans le cadre du deuxième plan
se montent à 118 990 000 000 FCFA dont 73 300 000 000 d'investissements
publics et 45 69 000 000 d'investissement privés soit 61 % et 39 % respec-
t ivement. Sur ce total les programmes intéressant les pêches maritimes
atteignent 3 881 000 000 sur lesquels la pêche artisanale bénéficiera
d'investissements s'élevant à 796 000 000 soit environ 20,43 % du total
pêche et 0,67 % de l'ensemble du financement du plan.
2.2. REALISATIONS
Des informations officielles n'ont été établies qu'au terme de la
première tranche annuelle (soit le 30 juin 1966). Les opérations annoncées
(600 claies, 2 ateliers de guedj, 6 ateliers de métorah) n'ont connu, en
gros, aucun début d'exécution au cours {de la gestion financière 3965-1966.
Le motif invoqué est le blocage par le Ministre des Finances des credits
de paiement ouverts pour ces opérations du fait d'une sélection des actions
en fonction des disponibilités budgétaires du moment.

Par la suite, il convient de nuancer de propos en ce qui concerne les
claies de séchage pour lesquelles le niveau d’exécution atteint 20 2 envi-
ron. Par contre, il est valable pour Les ateliers de guedj et de métorah.
Le déblocage de ces crédits n’a été en effet que partiel lors de L,a mise
en place de la seconde tranche annuelle 1966-1967 : c’est ainsi notamment
que les crédits 1965-1966 relatifs aux ateliers de guedj et de métorah
qui n’ont été jusqu’à présent versés ; il convient d’en chercher In raison
dans les opérations gouvernementales de crédits de paiement ouverts par
la loi des finances.
Les chantiers de démonstration n’ont pas pu être lancés faute de dé-
monstrateurs chinois et ghanéens. Cependant, la dotation budgétaire les
concernant a été ouverte à concurrence de 2/3 du crédit prévu par le plan
(12 millions sur les 18 millions annoncés). Ce projet devait être repris
sous une autre forme grâce au concours attendu d’un technologue du Fonds
Spécial des Xations Unies qui devait arriver en 1967. Dans le cadre de la
réalisation du programme d’infrastructures du service des pêches, l.es
seuls crédits de paiement ouverts pour l’équipement du service au titre
des gestions 1965-1966 et 1966-1967 sont de 12 millions FCFA destin& à
la construction de 1’Ecole des Agents Techniques de Thiaroye. A :La fin
octobre 1966, l’engagement fait sur ce crédit s’élevait à 11 millions
FCFA, correspondant au marché passé avec l’entrepreneur et les travaux
suivaient leur cours. L’état d’avancement était alors estimé à 20 2,
Ainsi par rapport aux prévisions du plan, le niveau général d’exécu-
tion sur la première année se chiffrait: à 3,1 % du programme total envi-
sagé dans le cadre de la pêche ; ü l’égard du planning inscrit qui pré-
voyait la réalisation de 39 millions FC:FA de travaux pendant les deux pre-
mières années, le niveau d’exécution au 31 octobre atteint seulement 9,6 b
et Le retard constaté proportionnellement au temps écoulé est de 90,4 4.
Bref, Le taux général de réalisation des opérations de caractére matê-
riel, quantitativement chiffrable ressort à Il,5 % pour l’ensemble des
3 secteurs de la production,de la transformation et de la commercial.isation.

3. L E
T R O I S I E M E
P L A N
Q U A D R I E N N A L
(1969-1973) E T L A
P .E C H E
A R T 1 S A N A L E
3.1. PREVISIONS
Les opérations suivantes sont programmées dans le sous-secteur de
la pêche artisanale.
11.1.1. Magasins de dépôts de matériels :
Installation dans les 5 chefs lieux régionaux de pêche (Saint-Louis,
Mbour > Joal , Kaolack et Ziguinchor) de magasins de vente de moteurs ma-
rins et de pièces de rechange qui sont mis à la disposition des coopéra-
tives primaires d’avitaillement.
5.1.2. Dépôts de glace :
Installation sur les principaux points de débarquement du poisson,
non équipés de fabriques de glace, de d.épôts qui seront approvisionnés
en glace pour le
conditionnement sous froid des produits à leur départ,
3.1.3. Installation d’ateliers de transformation :
Mise en place dans les ports piroguiers d’infrastructures permettant
le traitement de certaines espèces de poisson ou de surplus de la marée
fraîche pour la préparation de produits définis susceptibles de trouver
des débouchés intéressants parmi les marchés traditionnels intérieurs ou
extérieurs au Sénégal.
3.1.4. Equipement des marchés :
Installation sur les marchés publics réguliers des grandes capitales
régionales ou départementales de structures d’accueil susceptibles de
permettre une commercialisation du poisson dans les meill.eurs conditions
de salubrité et d’hygiène.
3.. 1.5. Routes :
Creation d’issue de dégagement qui :, joignant les principaux ports pi-
roguiers aux routes nationales , permettent de désenclaver ces ports et
d’évacuer rapidement les produ.its débarqués vers 1’ intérieur du pays-

3.1.6. Création d’un organisme de crédit maritime :
La. possibilité pour les pêcheurs d’acquérir un équipement moderne
dépend essentiellement de l’existence d’un organisme de crédit. Aussi,
on a vu que les mesures d’organisation et d’encadrement de la pêche arti-
sanale africaine par la réalisation de tous les projets mentionnés ci-
dessus seraient insuffisantes si elles n’étaient assorties d’une po’liti-
que d’équipement dont l’objectif est l’implantation de structures capa-
bles de constituer les bases d’une pêche industrielle moderne ; il s’agit
de :
- l’acquisition de moyens de protection susceptibles de permettre
aux navires attachés au Sénégal d’exploiter les lieux de pêche sans se
heurter à une concurrence illégale ;
- l’amélioration des conditions de commercialisation et de stockage.
Les projets prévus sont :
- le port de pêche de Saint-Louis,
- Le port de pêche de Dakar avec un quai de pêche et un entrepôt fri-
gorif ique
- le port de pêche de Ziguinchor etc.. .
3.2. REALISATIONS
Dans le cadre des opérations de dotation des centres de pêche de struc-
tures permanentes de conservation de produits de la pêche, des fabriques
de glace ont été réalisées à Mbour, .Joal, Sokone et Foundiougne.
Dans le secteur des infrastructures routières 7,5 km de route seule-
ment (ta route de Diogo-Fass Boye) ont Gté réalisés sur les 38 km prévus
et destinés à l’amélioration de l’écoulement de la production.
Les opérations de “crédit maritime et construction de cordiers” ne
pourraient se réaliser qu’au quatrième plan. Le programme d’ aménagement du
port de pêche de Dakar a été achevé avec la construction d’un nouveau quai.
et d’un terre-plein, mais aucune réalisation n’a été faite concernant les
ports de Saint-Louis et Ziguinchor.
Au total, dans le cadre de la totalité de la pêche on peut estimer à
environ 70 % le taux de réalisation des prévisions d’investissement du troi-
sième plan. On ne trouve pas de clef de répartition pour montrer la part
de la pêche artisanale.

4 . L E
Q U A T R I E M E
P L A N
Q U A D R I E N N A L
(1973-1977) E T L A P E C H E ARTISA.NALJC
4.1. PREVISIONS
4.1.1. Poursuite et achèvement d’opérations déjà retenues au troi-
sième plan
4.1.1.1. La motorisation des Eirogues et l’aménagement des ateliers
----m-w------------- ---.--------------
-------me-_- ___--__
et magasins régionaux :
-v--w ------m- - - - - - -
Projet intégré dont le financement est acquis, il porte sur l’acqui-
sition de 3 500 moteurs dont une tranche de 575 a déjà été livrée et dont
une autre de 500 moteurs sera acqui.se avant juin 1973. Au quatrième plan
il reste donc à acquérir 2 425 moteurs pour une valeur de 380 millions
FCFA. Aussi, la construction de magasins régionaux de Thiaroye, Saint-
Louis > Mbour, Ndangane et Ziguinchor fait l’objet d’une étude technique
dont les premiers devis s’élèvent à un montant approximatif de 300 millions
FCFA.
Au total, au quatrième plan environ 680 millions FCFA seront consa-
crés à ce projet.
4.1.1.2. Dépôts de glace :
- - - - - - - - - - - - -
Ce projet est lié à l'exécution du programme d’équipement frigorifique
(chaîne de froid). Le financement de cette chaîne est obtenu mais il reste
2 définir d’une façon précise, le schéma d’implantation des structures pri-
maires qui pourront ensuite approvisionner les dépôts.
4.1.1.3. Routesde pêche :
- - - - - - - - - - a - -
Ce programme a commencé avec la bretelle Fass Boye-Diogo et doit être
complété au cours du quatrième plan par l’exécution des autres bretelles.
4,1,1.4. Construction navale de cordiers :
---_----------------------------
Elle est réalisée grâce à l’opération “crédit maritime”.
4.1.2. Equipements nouveaux :
Ils consistent en :
- des équipements complémentaires des structures actuelles de produc-

‘1 :’
tion et de diffusion des produits de la pêche
- une chaîne de distribution des produits de la pêche
- la création de halles de vente en gros dans les capitales régio-
nales et l'organisation de leur approvisionnement à partir des centres de
production
- .la création d'un ensemble de montage et de diffusion de filets
tournants
- ?a création du centre artisanal de construction d'embarcations
de pêche artisanale
- 'L'aménagement de parcs en eau profonde dans les régions de Thiès,
du Sine Saloum, de Casamance pour s'orienter vers l'exploitation des huî-
tres (programme ostreicole)
- l'aménagement, dans les régions encore enclavées, d'aires de sécha-
ge et de fours pour fumer le poisson
- le transfert des activités de transformation artisanale de Mbour :
il s'agit, pour aider au développement du tourisme,
de transférer les fours
actuels de préparation de kéthiakh vers Mballing.
4.2. REALISATIONS
Le financement acquis au titre des projets réalisés ou en cours de
réalisation (11 688 millions FCFA) s'élève à 11 312 millions soit 97 %.
Au 30 juin 1977 la consommation des crédits était évaluée à 6 474 million::
soit un taux de réalisation de 55 Z pour l'ensemble du secteur.
5. LE
C I N Q U I E M E
P L A N
Q U A D R I E N N A L
(1977- 1 9 8 1 ) E T L A
P E C H E
A R T I S A N A L E
5.1. PREVISIONS
5.1.1. Equipements et moyens de production :
IL s'agit essentiellement de poursuivre les efforts accomplis au cours
du quatrième plan pour la motorisation des pirogues.

4.1.2. Programme intégré d’assist’ance à la pêche artisanale (projet
CAPAS) :
Ce programme concerne la création du réseau de distribution des pro-
duits de la pêche piroguière portant surtout sur :
-- l’étude de circuits de distribution pour l’amélioration de ceux
déja Etablis et l’ouverture de marchés de produits de la pêche vers, les
villes de l’intérieur.
- la mise en place et l’encadrement. de 10 centres de mareyage au ni-
veau des principaux centres de producti.on et leur equipement de 15 camions
frigorifiques.
5.1.3. Programme “terminaux du réseau de distribution ” :
Ce programme est un ensemble de projets visant l’équipement des cen-
tres existants. On y trouve le projet “marché central de Dakar” identifié
au cours du quatrième plan et le terrain choisi. 11 parait également indis-
pensable que dans le plan d’aménagement de Dakar soient prévus des marchés
de poisson de quartiers,
Dans le même programme sont inclus la mise en place d’un centre de
pêche Z Kafountine (infrastructure de service) permettant de fixer les pê-
cileurs au niveau de la Casamance maritime izone nord, la relance d’ëquipe-
ment en fours pour le traitement traditionnel des produits de la pêche
(fours de village et campement) et le sous programme ostréicole (études
des procédés de traitement, de candi tionnement et de débouchés) m
5.2. REALISATIONS
5.2.1. Motorisation des pirogues :
Le programme de motorisation etait déjà inscrit au premier plan. Il
s’execute à l’heure actuelle au sei.n des 81 coopératives de pêcheurs (4
au Fleuve, 12 à Thiès, 12 au Cap-Vert, 25 au Sine Saloum, 28 en Casamançe).
5.2.2. Le centre d’assistance de La pêche artisanale au Sénégar (CAPAS) :
Les objectifs principaux de ce centre sont :
- l’amélioration de la qualit et du conditionnement des produits de
la pêche artisanale
- l’exécution progressive du réseau de distribution du poisson et la
satisfaction d’une demande croissante de proteines animales

- la commercialisation des produits de la pêche artisanale effectuée
par les centres de mareyage et la mise en circuit de véhicules frigorifi-
ques.
Les activités du CAPAS en 1981 et 1982 ont été les suivantes :
- construction des centres de mareyage de Kayar, Joal et Rufisque,
- acquisition de 5 camions frigorifiques.
5.2.3. Estimations des réalisations observées :
Avec une enveloppe financière de 2 833 millions FCFA les projets de
la pêche artisanale représentent 25 % Ides investissements prévus pour
l’ensemble du sous-secteur “pêche” au cours de la période.
Pour la pêche traditionnelle, le Einancement acquis s’élève à 65 %,
tandis que les réglements atteignent seulement 12 % des prévisions du plan.
Sur les 10 projets il y en a deux qui ont bien démarré (motorisation des
pirogues et projet pêche froid). Deux autres projets venaient de demarrer :
centres de réparation des pirogues, CAPAS.
Le CAPAS (centre d’aide à la pê.che artisanale sénégalaise) aura un
grand impact sur le développement de la pêche artisanale. Son financement
atteint 37 % des ressources totales de la pêche traditionnelle.

11, LES SOURCES DE FINANCEMENT DE LA PÊCHE ARTISANALE
Les activités de pêche maritime
tant industrielle qu'artisanale se
manifestent dans le secteur public, para-public, privé et au travers du
recours financier étranger et se traduisent ainsi, sur le plan financier,
par l'utilisation :
- de crédits publics des organismes officiels d'investissement,
- de fonds privés pour le marché des entreprises assurant la trans-
formation des produits de la pêche et leur commercialisation,
- des apports extérieurs de ressources financières.
La difficulté d'accès aux ,informations sur les entreprises privées
et les risques qui en découlent de données erronées nous ont fait écarter,
Ou champ d'étude du financement de la pêche artisanale, des apports finan-
ciers qui sont loin d'être négligeables pour l'économie senégalaise mais
qui ne peuvent être exposés avec certitude. Aussi, faut-il néanmoins en
parler du fait des quelques informations disponibles à cet effet.
L'objectif du présent passage se limitera ainsi à donner quelques
notions sur les crédits publics consacrés à la pêche artisanale et le fi-
nancement extérieur de la pêche dans la limite des données disponibles,
On s'excuse surtout de la non exhaustivité qui découle d'une documen-
tation incomplète émanant, elle-merne
du fait de l'absence de la parution
régulière de documents statistiques.
1. LE
F I N A N C E M E N T
I N T E R N E
DE LA
P E C H E
A R T I S A N A L E
On parlera surtout de l'apport public tout en évoquant quelques fois
l'aspect du financement privé.
L'effort financier interne effectivement fourni par le gouvernement
du Sénégal pendant le premier plan et la première moitié du second se ré-
sume respectivement à 76 209 969 FCFA et 79 382 630 FCFA d'engagements.
11 existe néanmoins un secteur privé non négligeable dans la pêche
artisanale mais il est difficile de faire le bilan. Il ne semble pas
qu'elle ait matérialisé les espoirs de financement placés en lui et cela
en raison du caractère marginal de l'exploitation des produits de la mer
dans l'actuel contexte d'organisation économique. En effet, les 980 mil-

;
:’
lions de FCFA d'investissement que l'an attendait du secteur prive devaient
s'appliquer surtout dans les domaines de la pêche sardinière et chalutière
(ce qui sort du cadre de notre sujet). La lecture des tableaux nous donne-
ra un aperçu sur le reste.
2 . L E
F I N A N C E M E N T
E X T E R I E U R
DE LA
P E C H E
A R T I S A N A L E
D'abord le financement étranger sera examiné dans son fonctionnement
depuis le ler janvier 1960 jusqu'au 31 mai 1969 sans distinction de pério-
de de planification.
Deux sources de financement peuvent être distinguées :
- le fonds français d'aide et de coopération (FAC)
- le fonds européen de développement (FED).
2.1. 'LE FONDS FRANCAIS D'AIDE ET DE COOPERATION
II s'intéresse aux pêches maritimes en octroyant au Sénégal des sub-
ventions et prêtsd"un montant de 163,5 millions de FCFA.
- Les subventions : elles ont été effectuées pour 88,5 millions de
FCFA.
-- Le seul prêt bancaire consenti par la FAC jusqu'à présent dans le
domaine des pêches maritimes est d'un montant de 75 millions de FCFR avec
les conditions suivantes :
. durée : 12 ans remboursable en capital à partir de la 11 ème année
en 2 annuités (Ilème et 12ème année)
taux d'intérêt : 3 % l‘an 3 partir de la première année.
2.2. LE FONDS EUROPEEN DE DEVELOPPEMENY
Il ne s'est pas, à proprement parler, intéressé
aux activités spéci-
fiques de la pêche en mer, mais est intervenu en leur faveur à travers un
équipement d'infrastructure lourde : la construction d'un quai de pêche
d'un montant de 163 169 833 FCFA.

Le FED n’a pas, depuis lors, financé d’ autres opérat.ions en faveur
des pêches. Sur un montant d’ouvertures de crédit de 15 C70 535 000 FCFA
l’aide du FED aux pêches maritimes se sera donc limitée à 1,l % de son
intervention tot.ale au Sénégal. Après 1969, le Sénégal a contacté d’autres
pays -
2.3. LE CANADA
Depuis 1972 la coopération sénégalo-c,anadienne a suscité une interven-
tion de ce pays sur le financement de la pêche artisanale et notamment dans
ces domaines :
- motorisation des pirogues
-- prospection avec un bateau de recherche
- création du CAPAS
- protection et surveillance de la pêche
- relance de la pêche à Djifère.
Le montant total est de 600 000 000 FCFA. Pas de taux d’intérêt pour
ce concours financier. La réalisation a été effectuée en nature par le
biais du compte “Coopération commerciale du Canada” qui prélevait l’argent
requis pour faire les différents achats afin de matérialiser l’apport en
nature. 3 600 moteurs ont été acquis au lieu de 3 500 du fait d’une varia-
tion à la hausse du dollar canadien à l’époque. Ces moteurs devaient être
livrés aux membres des coopératives avec adjonction d’un stock de pièces
dëtachëes qui accasionnait l’existence d’un service après vente.
A la demande, le pêcheur doit verser 20 % sous forme de premier acomp-
te au niveau de la coopérative pour avoir son moteur. Le reste se paie en
24 mensualités avec un différé des mois de juillet et août qui sont pris
pour des mois de soudure de la pêche,
En 1976 on s’apercoit que le financement canadien était totalement
verse mais la “motorisation” a su s’autofinancer grâce aux revenus générés.
En 1978 le Canada devait intervenir dans le domaine de la commerciali-
sation avec une prévision budgétaire de 12 millions de dollars pour :
- la construction de 8 centres de mareyage dont 14 sont déjà fonction-
nels
- la mise en place d.‘un équipement pour les centres avec 6 camions
frigorifiques à l’origine puis 9

'- la mise à la disposition du Sénégal d'une quarantaine d'assistants
techniques
- l'octroi de bourses de stage.
2.4. LE DANEMARK
Il a surtout agi dans le sens de l'installation de chaînes de froid
dont celle de Tambacounda d'un coût de 109 818 635 FCFA. Les conditions
sont les suivantes :
- 40 % au moins du montant total du contrat seront versés comme pre-
mière avance
- les 60 % qui restent seront payés en 14 versements semestriels ; la
date d'échéance du premier versement étant au bout de 24 mois à compter de
la signature du contrat.
Le taux d'intérêt est de 4,25 % sur l'encours. Dans les mêmes condi-
tions sont mises en place les chaînes de Kolda (Prix : 106 148 627 FCFA)
et de Touba (prix : 145 550 000 FCFA) qui se spécialisent dans la fabrica-
tion de glace.
2.5. LE JAPON
Après ses transactions avec l,e Canada, le Sénégal a consulté le Japon
qui, dans le cadre d‘une convention d'aide lui a donné 10 moteurs "'Yamaha"
qui sont d'ailleurs plus adaptés que ceux connus jusque 1S. de la pkhe se--
négalaise.
Aussi, en 1978 Le Sénégal a acheté 10 000 moteurs "Yamaha" (Monsieur
Boubacar Ndiaye (CAPAS), Comm. pers.)
Dans le domaine des chaînes de froid le Japon intervient à Louga
(P rix : 100 496 973 Yens} et à Bambey (don).
Cependant, d'autres pays comme l'Espagne et la Belgique ont aus.si
contribué au financement de la pêche artisanale au Sénégal.

III, L'ORIENTATION DU FINANCEMENT DE LA PÊCHE ARTISANALE
L’étude que nous avons faite jusqu’ici nous montre qu”avec de la pèche
industrielle des années 1960 et 1970 les responsables de la planification
ont 6t6 contraints de prendre davantage en compte le développement de la
pêche artisanale d’autant que le financement et l’aide extarieurs sortent
également &Chaud& de l’expérience des grandes opérations industrielles de
d<+el.oppement . “Les derniers plans de programmation de financement acco;t-
dent jwqu’à 32 % des dépenses prévues pour le développement de la pêcne
artisanale (CHAUVEAU, 1983). Ces projets se sont axés autour de CI-S tuois
points :
- la production
- la transformation
- la commercialisation.
I .
D E F I N I T I O N
1) ’ UNE
T Y P O L O G I E
DEL;
P R O J E T S
1.1. LA PRODUCTION
La politique de base du gouvernement est de renforcer l’équipement dc?
la pZche artisanale pour lui permettre une amélioration mais aussi et sur-
tout d’encourager la création de structures modernes susceptibles de donner
à ce secteur des bases d’expansion solides. Pour cela, un accent est mis
sur les points suivants :
- la motorisation des pirogues tend à individualiser les unites de
production, à élargir le recrutement des équipages hors oe la sptke fami-
liaLe contribuant ainsi à résorber Le chômage ;
- cians l e mgme sens, la mise en place d’unités améliorks du type
tt
.
corc:ie:s ” permet à la pêche traditionnelle d‘atteindre des zones jusqne-
là non explorées par les artisans.
Le dispositif de conservation cd bord doit aussi permettre aux pêcheurs
de rester plus longtemps en mer.
On a aussi pensé à 1 ‘amélioration des conditions de travail ça:- le
pêcheur n’use plus de la pagaie et l’utilisation du gilez de sauvetage
augmenterait sa sécurit4.

1.2. LA TRANSWRzATi.ON
i.n dt-ma::de interne accrue de poisson transformé
de poisson
transformé accroît l'intéressement des autorités publiques et des particu-
liers à ce secteur. Ceci légitime la mise en place d'ateliers de guedj et
de métorah, d'aires de salé-séché, de fours à kétiakh, de claies de sécha-
ge etc...
Cela accroît l'emploi des femmes dans ce secteur de production ; ce
qui est ainsi un facteur d"'équi1ibr-e social".
1.3. LA COMMERCIALISATION
Elle a souvent été l'objet d'une "activité rallonge" de la production
ou de la transformation selon qu'il s'agissait d'une vente de poisson frais
ou de poisson transformé.
Comme la transformation, elle se faisait principalement par les fem-
mes qui, non seulement desservaient les "populations côtières", mais s'ef-
forçaient aussi de vendre à l'intérieur du pays avec des moyens très modes-
tes.
Des actions sont cependant préconisées pour son épanouissement.
La mise en place d'équipements de conservation de poisson frais sur
les plages permet de stocker le reste du produit après le ravitaillement
des "bana-bana" et quelques consommateurs finaux qui se démarquent des
intermédiaires.
Cela i-st ainsi un bon régulateur de l'offre.
Les camions frigorifiques doivent desservir l'intérieur du pays dont
les centres de consommation sont dôtés soit de chaînes de froid soit de
dépôts de glace.
Les différents plans mettent aussi i'accent sur la mise en place du
comptoir d'exportation pour les produits transformés pour maintenir et mê-
me accroître la part de marché des produits nationaux dans les pays voisins.
2 *
E V O L U T I O N D E L ' O R I E N T A T I O N
D IJ
F I N A N C E M E N T
On se Limitera à l'étude des cinquième et sixième plan en raison du
manque d'informations disponibles sur les plans précédents. N'ayant pas
l'occasion de trouver l'évaluation des taux d'inflation pour travailler

L
.
. . .
I
.!
avec des valeurs absolues, on se limitera aux valeurs relatives en posant :
taux d’exécution de financement = Financement réalisé
Financement acquis- *
Au 5ème plan, la motorisation des pirogues a connu un taux d’execution
de 184 X du fait de l’existence de réalisation d’opérations hors plan. Si
on la retrouve au 6ème plan où elle connait un taux de réalisation de 100 ;7
c’est parcequ’elle a fait l’objet d’une extension. Le degre
de réal.i.sation
montre tout 1’ intérêt que l’on porte sur ce projet. Au 6ème plan on c.onsta-
te un autofinancement dans le cadre de cette opération qui a pourtant ini-
ti.alement fait recours à l’extérieur. Pour le pro jet CAPAS (commerci.a.lisa-
ti.on) , 74 % de taux de réalisation au Sème plan, on constate une partie
non executée dûe 2 la défaillance partielle de 1’ACDI et malgré l’effort
deployé par le Budjet National d’Equipement avec un taux de réalisation de-
passant l’unité, Au 6ème plan, ce projet connaîtra un taux d’exécution de
94. % faisant ainsi observer une amélioration.
Certains projets réalisés au 5ème plan ne sont pas réapparus au 6ème
plan. On peut ainsi citer :
- le programme ostréicole
.- le projet pêche-froid financé par les Danois et les Espagnols
‘- la mise en fonctionnement d’aires de séchage et de fours.
Le projet tels que le marché central de Dakar et les marchés de quar-
tiers sont victimes d’une sélection. Cela est dû au fait que le déficit fi-
nancier ait contraint le Sénégal au réalisme avec la sélection des projets
prioritaires.
De nouveaux projets sont créés et réalisés au 6ème plan augmentant
ainsi l’importance de la pêche artisanale. On peut citer :
- le programme de relance des pêches de Djifère
- l’étude du Plan Directeur Sud
- l’expérience d’embarcations”DORIS” m
La Pologne a donné son accord mais ne s ‘est pas exécutéedans le ‘cadre.
du projet pêche froid.

C O N C L U S I O N
La pêche artisanale est un domaine de l’économie sénégalaise qui est
loin de connaître une exploitation optimale tant dans le cadre de la pro-
duction et de la transformation que dans celui de la commercialisation du
fait de manque de moyens financiers, Les projets abandonnés tels que le
marche central de Dakar et les marchés de quartiers constituent de bons
indicateurs qui approuvent ce constat.
La faiblesse du niveau de réalisat&n des routes de pêche montre la
difficulté d’accéder à l’intérieur du pays pour la diffusion du poisson.
Les quelques camions frigorifiques ont du mal à satisfaire les zones à
présent pratiquables du fait de l’insuffisance de leur nombre. Ainsî, cer-
taines zones de consommation connaissent souvent la pénurie. L’actes au
marché étranger est difficile et le comptoir d’exportation qui devait le
faciliter n’est pas jusque-là réalisé,
La transformation connaît une exploitation modeste avec des moyens
très limités.
Mais ceci ne peut être mis à profit sans une production accrue et ré-
gulière qui, cependant, trouve même quelqu.efois des difficultés pour satis-
faire le “marché côtier”. Elle mérite donc d’être intensifiée avec des moyens
appropriés qui prennent en considération la sauvegarde des avantages de la
pkhe artisanale sur la pêche industrielle tels que :
- ta forte proportion de capitaux propres dans les investissements
.- la forte proportion de valeur ajoutée dans la production avec un
bénéfice par franc investi plus intéressant
- la grande capacité de recrutement de pêcheurs.
Ce probleme de financement doit trouver sa solution à deux niveaux.
Au niveau int.erne, il faut corriger la gestion pour mener vers une @né-
ration de revenus nécessaires pour le paiement des dettes et pour l’auto-
f inaacement du sous-secteur. Il faut aussi oeuvrer dans le sens de remplacer
l’assistance technique tant en personnel qu’en matériel et surtout en veil-
lant 2 ne pas détourner les fonds destinés à la pêche artisanale et ceux
se’rrétés par cette dernière vers d’autres secteurs de l’économie nationale.
Il faut inciter le privé à s’intéresser plus à cette activité avec la créa-
tion de structures du genre “opération maîtrisard”. Il faut promouvoir l’E-
pargne Nationale pour permettre à 1’Etat de financer la pêche artisanale.

Au niveau extérieur il faut faire choisir les partenaires en fonction
des conditions d'endettement et de la contrepartie dissimulée des subventions
telle que 1 "'aide liée" qui peut avoir des conséquences fâcheuses à long
terme.

I-.
OPERATIONS
1967-68
1968-69
‘TOTAL
D’ INVESTISSEMENT
v
--.-
--.
a. En recherches, essais
-
-
b. En aménagement chan-
tier de cons truc tion
de Thiaroye
- - -
$2. En outillage de pro-
duction
- pirogue
600
21
600
650
2 3
650
2 3
8 8
- moteurs de pirogue
500
6 0
550
600
72
600
7 2
270
- cordiers et sardi-
1 4
17
22
6 7
niers
- engins de pêche
8
10
-
-
-
Sous total
9 6
117
435
-I_
-
- 1-
d. Outillage de commer-
cialisation
- installation de sur
a;
12,5
gelation à plaque
- camions frigorifi-
I
5
ques
-
--
e. Opérations diverses
- routes de pêche
- port de pêche de
Saint-Louis
- port de pêche de
Dakar
- aide à l’achat
10
6 0
d’ équipements
- - -
Tableau 1 .- Investissement par branche poisson fxais.(Unités en millions
de francs CFA),
Source : Deuxième plan quadriennal de développement économi-
que et social du Sénégal.
Q = quantite
V = valeur

-
-
-II-
SECTIONS
1965-66
1966-67
1967-68
1968-69
'TOTAL
- - -
- Construction d’une
direction de pêches à
15
10
Thiaroye
- construction de 8 pos-
tes de contrôle et d’en-
cadrement (GandioIe,
12
8
2 0
Fass-Boye, Popenguine,
Palmarin, Sokone, El in-
kine, Goudomp et Kaolack
- Construction d’une éco-
le d’agents des pêches
12
à Thiaroye
,--
-
-
TOTAL
12
2 7
18
2 0
-
- -
-
-
Tableau 2.- Equipement du service des pêches.(Unités en millions de francs
CFA).
Source : Deuxième plan quadriennal de développement économique
et social.
-
---
SECTION§
1965-66
1966-6 7
1967-68
i 968-69
TOTAL
-’ Equipement de production
129
143
152
152
576
-’ Equipement de commer-
16
12
12
cialisation
- Aménagement de base et
28
43
2 4
8
transformation
- Equipement de service
12
2 7
18
des pêches
-
-
-
TOTAL
185
22.5
206
180
796
Tableau 3.- Récapitulation des investissements.(Unités en millions de francs
CFA).
Source : Deuxième plan quadriennal de développement économique
et social du Sénégal.

OPERATIONS D'INVESTIS-
1965-66
1968-69
TOTAL
SEMENTS
- -
-
-
-
a) En recherches : essais
- de conditionnement
3
- chantier de démonstra-
18
tion poisson fumé,
séché
b) En aménagements :
- chaies de séchage
6
18
- atelier de guedj
8
24
- atelier de métorah
9
6
33
c) En outillage de prod.
Néant
d) En outillage de com-
Néant
mercialisation
TOTAL
Tableau 4.- Investissement par branches : poisson sec.
(Unités en millions de francs CFA).
Source : Deuxième plan quadriennal de développement économique
et social du Sénégal.
----
---
SECTIONS
1965-66
1966-67
1967-68
1968-69
TOTAL
- - - -
- - - -
i chantier de construc-
tions navales à Thiaroye
3
1800 claies de séchage
(1000 Petite Côte, 400
Sine Saloum, 400 Casa-
4
6
mance)
8 Aires de guedj (4 Pe-
24
t.ite Côte,
9
4 Casamance)
22 ateliers de métorah
(4 Petite Côte, 10 Sine
9
Saloum, 8 Casamance)
3 chantiers de démonstra
tion (Dagana, Palmarin,
18
18
Goudomp)
-
-
TOTAL
28
43
24
8
- -
-
Tableau 5.- Aménagement de base et investissement concernant le poisson sec.
(Unités : en millions de francs CFA).

-
INTITULE DU PROJET LOCA-
DUT 5ème
FINANCEMEN:
TAUX DE
LISATION ET FINANCEMENT
LAN REA-
ACQUIS 5èmt REALISAT101 REALISATIOP
ACQUIS
JUSTE
PLAN
réalisatio,
-acquis
-
-
1. Motorisation des piro-
1 000
250
gues (2 000)
460
184 %
2. Centre amélioration des
pirogues (450)
450
28
28
ACDI (422)
$NE
28
28
.3. CAPAS (3 000)
2 002
2 474
1 822
ACDI (2 142)
2 142
1 275
ACDI fonds de contre-
partie (145)
(145)
(260)
BNE (1 513)
4. Marché central de Dakar
100
(500)
5. Marchés des quartiers
150
(500)
6. Projet pêche froid (20@)
900
1 058
1 058
Danemark (1 750)
650
650
Espagne (168)
168
168
CEPIA,CAMP,fonds de sé-
238
238
cheresse (82)
7. Projet pêche froid
Pologne (400)
430
400
BNE (10)
. . .
8. Centre de pêche de Kafoul
150
455
265
58 %
tine (365)
Italie
290
200
BNE
65
65
9. Aires de séchage et
200
180
180
fours (500)
CEPIA (180)
180
10. Programme ostreicole (20
20
395
CEPLA (3,5)
---l_l-.-_--_~- - - -
TOTAL
5 372
4 848,5
3 816,5
---__-
-
-
- -
-
-
Tableau 6.- Bilan d'exécution du cinquième plan. (Unités en mil1 .ons de
francs CFA).
Source : bulletin d'exécution du cinquième plan.

2 ‘.i
-- INTITIJLE -.-
IMotorisation des pirogues --
Programme de relance des pêches à
Inexistant
Dj ifère
!
corrmercialisation
Etude du plan directeur sud
Inexistant
1
100
I
Centre de pêche de Kafountine
58
I
Centre amélioration des pirogues
<-
Experience d’ embarcation “DORIS”
Inexistant
l
100
Marche central de Da,kar
Non exécuté
i
Complexe frigorifique de Ziguinchor
Marche des quartiers
Non exécuté
-
I
l
Protection et surveillance des pêches
au Sénégal
-
Projet pêche froid (Danemark ; Espa-
gne >
l Exécuté au. 5è
plan
-
-
-
-
-
E’rojet pêche froid (Pologne, BNE)
Financement acquis mais non réalis’
-
-
-
4
~Aires de séchage et fours
l Exécuté au. 5è I
plan
-
-
- -
Programme ostreicole
I Exécuté au 5è
l
plan
Tableau 8.- Evolution de l’orientation du financement.(Unités en % :
taux d’exécution).
Source : Tableau de comparaisondes cinquième et sixième
bilans d’exécution de plan.

:OUT DU 6è
'INANCEMEN'I
TAUX DE
INTITULE DU PROJET
'LAN RE:A-
GQUIS 6ème
XEALISATIOli
LEALISATION
JUSTE
PLAN
réalisatior
'-acquis
-
- - - - -
1. Motorisation des piro-
gues (850) autofinan-
814
cement
2. CAPAS - Commercialisation
1 600
1 939
1 801
ACDI (1300)
(1 300)
(1 487)
(1 290)
Fonds de contrepartie
(300)
(502)
(502)
(300)
3.Centre de pêche de Ka-
390
190
190
fountine (480)
BNE
4. Expérience d'embarcatior
20
20
"DORIS" CCCE (20)
SI.Complexe frigorifique de
375
375
Ziguinchor (375)
Italie (CRED~O~)
6. Protection et surveilla]
2 407
4 200
ce au Sénégal
ACDI (3600)
Ponds de contrepartie
(3 600)
Canado sénégalais (600)
(600)
7. Programme de relance de
HP
1 124
1 124
la pêche à Djifère
réajuste
Ponds de contrepartie
((343)
(845)
CEPIA (190)
(190)
ACDI(Assistance techni-
(89)
que) (69)
8. Etude du plan directeur
HP
240
240
sud (420)
1-
- - - - -
-
.llions de f
Tableau 7.- Bilan d'exécution du sixième plan.(Unités en mi
rancs
CFA).
Source : Bulletin d'exG.c\\ition du sixième plan,
HP = hors plan

B I B L I O G R A P H I E
CHAUVEAU (J.P.), 1984.- Histoire de la pêche maritime et politique de déve-
loppement de la pêche au Sénégal (représentation et pratiques du dis-
positif de l'intervention moderniste). Communication #2u colloque lit-
toral, milieux et sociétés, Boulogne sur mer, novembre 1984, 37 p.
Contrôle financier du Sénégal, 1967.- Les pêches maritimes au Sénégal. Poli-
tique et financement. TOME II, 274 p.
FAYE (M.), 1984.- La planification du secteur de la pêche. Mémoire de mal-
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es sciences économiques. Faculté de Sciences Juridiques et
Economiquesde Dakar et CRODT, 28 p.
FONTANA (A,) et WEBER (J.), 1983.- Pêches et stratégies de développement.
Discours et pratiques, réunion d'experts FAO sur les stratégies de
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LOURDELET (E ), 1966.- La pêche maritime artisanale au Sénégal. Thèse droit
Faculté des Sciences Juridiques et Economiques de Dakar, 29 pw
Minist$re du Plan et de la Coopération, 1960-1965.- Premier plan quadriennal
de déve oppement économique et social du Sénégal. Sous secteur pêche.
Rubrique Pêche artisanale.
Ministère du Plan et de la Coopération, 1965-1969.- Deuxième plan q,uadrien-
na1 de développement économique et social du
Sénégal.. Sous secteur
pêche. Rubrique Pêche artisanale.
Ministère du Plan et de la Coopération, 1969-1973.- Troisieme plan quadrien-
nal de développement économique et social du Sénégal, sous secteur
pêche, Rubrique pêche artisanale.
Ministère du Plan et de la Coopération, 1973-1977.- Quatrisme plan quadrien-
nal de développement économique et social du Sénégal, sous secteur
pêche, rubrique pêche artisanale.
Ministère du Plan et de la Coopération, 1977-1981.- Cinquiiime plan quadrien-
nal de développement économique et social du Sénégal, sous secteur
pêche artisanale.

Ministère du Plan et de la Coopération, 1981-1985.- Sixième plan quadrien-
nal de développement économique et social du Sénégal, sous secteur
pêche . Rubrique pêche artisanale.
Ministère du Plan et de la Coopération.- Bulletin d’ exécution du cinquiè-
me plan.
Ministère du Plan et de la Coopération.- Bulletin d’exécution du sixième
plan.
SONED-SCET, 1980.- Plan d”action de la pêche sénégalaise. Diagnostic.
Rapport provisoire, direction des pêches.