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REPUBLLQUE DU SENEGAL
c --

c .~ cv, ~~df@~,;~*
2 2 INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
t b.,,)
REPARTITION ET ABONDANCE DES POISSONS
PELAGIQUES COTIERS DU PLATEAU CONTINENTAL
SENEGAMBIEN EVALUEES PAR ECHO-INTEGRATION
EN AVRIL - MA~ 1976 (CAMPAGNE CAF 76051.
F. GERLOTTO*, B. STEQUERT'*, V. LE PHILIPPE***, P. FREON**
Océanographes de 1'O.R.S.T.O.M.
*
C.R.0. BP V 18 - ABXDJAN
**
C.R.O.D.T. BP 2241 - DAKAR
*** Antenne O.R.S.T.O.M. - C.O.B. BREST
CENTRE RE RECHERCHES
OCEANOGRAPHIQUES DE DAKAR-THXAROYE
DOCUMENT SCfENTXFIQUE No 62
OCTOBRE 1976

REMERCXEMENTS
Les auteurs tiennent à remercier taut particuli&rement
E9r NARCHAL qui nous a fait profiter de son exp<rience tout au Xang
de ce travail. Enfin ils lui expriment, ainsi qu'à Mr CHAMPAGNAT
Heur plus vive gratitude pour avoir bien voulu lire le manuscrit
et nous faire part de leurs remarques et critiques to~ujours
judicieuses tant sur le fond que sur la forme du texte.

S O M M A I R E
1, INTRODUCTION
2, MATERIEL ET METHODES
2.1. Description du matkiel
2.1.1, Materie électronique et ses réglages
2.1.2. Mathrie de calibration
2.1.3. Matériel d'échantillonnage
2.2. Méthodes d*&aluation
2.2.1. Evaluation de la biomasse ql'obale
2.2.2. Evaluation de la biomasse des bancs
2.2.3. Evaluation de la biomasse par esp&ce
2.2.4. Calcul des intensités de réflexion des cibles
2.3. Etalonnage et calibration
2,3,1. Etalonnage des sondeurs
2,3.2. Intercalibration
3. RESULTATS
3.1. Situation hydroloqique observée pendant la campagne
3.2. Calcul de la constante d'intégration
3.3. Répartition et abondance des poissons pélagiques
3.3.1. Poissons dispersés
3,3.2. Observations et analyse des bancs pélagiques
3.4. Calcul des intensités de réflexion des cibles
4, DISCUSSION
4.1, Comparaison avec les résultats de la campagne 1975
4.2. Interpr&atfon des diffhences observées entre la
petite côte et la grande c&e.
4.3, Valeur de C.
5. CONCLUSION
BIBLICGRAPHIE
ANNEXES

Une étude acoustique utilisant la technique d'&cho-
intégration a &té effectuee en avril-mai 1976 sur les côtes
du Sénégal en vue de déterminer l*abondance et la distribution
des stocks de poissons pélagiques.
Les évaluations indiquent une biomasse poisson de
1,2 million de tonnes sur le plateau continental sénégambien.
Cette biomasse est concentrÉe plus particulièrement
au large de la Casamance, mais aussi au niveau de la fosse de
Kayar et sur les petits fonds devant Joal.
Les estimations et répartition de 1976 sont voisines
de celles observées l'année précédente.
A B S T R A C T
-.
An acoustic survey using echo-integration technique
has been made in April-May 1976 along the senegalese toasts
to determine the abundance and the distribution of the pelagic
fish stocks.
Estimates indicate a total fish biomass of 1.2.
million of tons for the senegambian continental shelf.
This biomass is more particularly concentrated
off the Casamance, but also on the canyon of Kayar and in front
of Joal.
Estimates and distribution in 1976 are practically
the same of those observed in 1975

La campagne dpavril-maf 1976 (CAP 76051 s*ins-
crit dans un prograrnw de surveillance et d'estimation
des stocks de poissons pelagiques du plateau continental
sénégamb3.en, Ce programme a débuté au Senéga1 en. 1973,
La surveillance s'effectue chaque annee en avril, epoque
où lcr poisson est concentré dans la partie sud de l'aire
étudiée. Il devient alors possible d'étudier 3 partir des
caractéristiques du stock pelagfque :
- l'estimation globale de la.biomasse,
- la répartition des poissons en fonction de
facteurs physiques,
- l'évol,utàon dia la biomasse en fonction de son
exploitation et des àivers facteurs intervenant sur le
recrutement,
- lt9stimation de la bfomasse des classes d'âge
non Brncore recrutées, etc,..
Ces objectifs sont, pour la plupart, à plus ou
moins long terme, Chaou~~, considéré isolément, ne peut
donner que des rense;gnements beaucoup plus fragmentaires
qu'une étude dlensemblei celle-ci devant se faire sur
plusieurs années dtobservations. Nous nous contenterons
donc dans la présente étude, d'exposer les résultats ob-
tenus en 1976 et d’approfondir quelques points de metho-
dologie.
2. MATERIEL ET METHODES
2.1. Descrhption du materie
2.1.1. Matériel &lectroniqus et ses réglages
Le N*O. CAPRICORNE est équipé d'un sonar SlMR.4D,
de deux sondeurs scfentifiques SIMRAD EK de 38 et "120 kHz
et d'un écho-int&rateur SIMAAD QM pouvant fêtre couplé 3
l'un ou l'autre des sondeurs. En outre le sondeur EK 120

2
2.1.2. MatGrief. de cal3bration

D'autre part la p&.zhe des senneurs dakarois
(sardiniers) a .4tB suivie et analys4e pendant Id période
‘3O’UE intkressant,
2*2. J~6thCdes d’évâluation
2,2.1. Evaluation de la biomasse qlobale
La biomasse se calcule simplement à partir ae La
relation suivante (k4IDTTWi et NAKKEN, 1970) :
P = c,1/I. fi?
oil p est ia densité, C ia "constante d*int&grationVY e~"t 3 ia
d é v i a t i o n , en millimètres, l u e s u r ll&cho-inthgrateur,
lorsque lQon utilise le réglage TVG = 20 log r. La di-nsLt4
est exprimée en tonnes par mille car&. On obthnt ainsi,
tout le long du trajet du navire, une série de valelnrs de
densité par unité de distance choisie Cê mib2c.s). Pour sbte-
nir 7a biomasse totale du secteur étudf6 & partir de ces
de:+~sit~s., nous avons utilisé la méthode suivantt: iXAftCHAL,
çommunication personnelie) : les valeurs trouvees sonar
extrapolks a une superficie s'étendant, de parc 6:~ .:<f(.~~tf.y-
de la radiale, à une distance égale à la moitié *$ e 1 s-2
distance inter-radiale. Ainsi, dans notre cas, le-s .r~bGL~3es
est-ouest &tant espac&es de XI milles, ia valeur trouv& pour
chaque distance unitaire de 2 milles sera dtendue (3. 55 milles


- par écho-sondage et &zho-int&~ration : ceci nous dc;i?î,e
la densité, le volume et ia biomasse des bancs,
2.2.3, Evaluation de La biomasse par espèce.
cette mdthode â été dkxite en ditail par FûRBCY et
NAKKEN (19721. La contribution de chaque esp&ce à Xa dévia-
tion M de I'kho-integrateur s'krit sous ia forme :
M = MI + M2 + *.e + Mn
(61
Les déviations dlpendent, pour chaque es;&ze, CC:
La section diffusante du poisson. Connaissant cette dern1.6rr,
il devient alors possible d'estimer Tes densitk par e~pke,
à condition que soient connues Sgal.ement'2eurs proportlo~s
dans les différents secteurs étudiés.
Dans ce but, il devient indispensable d'effecruer
des khantillonnages fréquents et de connaître les vaL~ït;~s
des sections diffusantes ( D 1.



Puissance
Atth.
0
-12,92
20 dB
-36,99
0
-16,99
20 dB
-J$*O7
0
-+ %,29
2 0 d0
0
2 0 dB
0
0
0
Tableztu. î.-,
Etalonnage d e s sondeurs
: Rfkultats ~b%w:us
lors de la campagne CAP “7605.
T a b l e a u 2,-
E t a l o n n a g e d e s sondeurs : va-i.c:uss
F i n a l e s d e CSL f VRI

2.3.2, Xntercalibration
Les canaux h et B donnent des r&ponses pratl-
qzaement identiques SIX un mt2ma sondeur itableau 3;,
Nous avons calcufé les coefficients de eor&Iatiun ct
18équatioIn des droites de r6gression des répsnses c3u

5.7
26,4
12*6
~-a~~~~_ll~~-.s~
4.7
3Yl*6
31*6
“----..a----.,.
3.2
61.6
33*2
6.3
5,9
9,.5
6,s
3.2
3,2
2*5
0

du canal k en fonction de: ?anaL B
pour chaque sondeur.
Un trace alors lc graphique des int&gratLo;w
pour chaque mille pour Iiss deux sondekxu (fig.-i.!, Ch voft,
pour les deux canaux que les courbes sont assez proches,
mis ZI part les valeurs 7 a 12, qui sont tr&s dfffkentes
sur les deux sondcurs.
Etant donné qu*il ne s'agit pas de vrais couples
de valeurs, mais de valeurs successives, n~au~ som;nes
oblig&s d'utiliser pour Ies tester, des méthodes statis-
tiques non paramGtriques, Le coefficient de carrola~:isn
de rang lde Spearman a donc été employe, Nous ~wns txup~&
tout d'abord fes valeurs l-2, 3-4 etc.., pub les valeurs
2-3, 4-S, etc... et effectué les calculs avec %Censemb:Le
des points, p~i.~ en retirant les points 7 B 22, QC obtient
respectivement :

Déviation (mm)
130
120
110
100
8 0
70
6 0
-
E K 1 2 0
@m----w+
5 0
E K 3 8
40
3 0
20
10
a
Loch
2 0
2 5
(miNe)
Fig. 1 - Différentes valeurs de déviation (mm)
obtenues au cours de l’intercalibration



15
Nous avons utilisé pour cela la &thode ce L:>
cage, décrite en dGta3.l par JQHANNESSON et LOSSE i,:iY.!>;,
98 mesures ont 6té effectu&es sur Sardinelfa
Sardfnelle aurit.a, Pomadasys iubelini et Faranx Z+K'XK~~LE,
_P_--
Les valeurs obtenues ne nous ont cependant pas paru suf-=
fisamment cohérentes comparees ci des mesures simdS.aZ.rsc;
effectuées au cours de campagnes préc&dentes avec a iu
même matériel.
Nous avons donc jugé prk!f&able de repren6~ .i.r3
valeur de C établie par MARCHAL, soit :
c = 4,s tonnes/mille carré/mm
Ceci est possible si IFon çonsid&re que Xes va1"-.~~-::
dvétalonnage obtenues a lVissue de la campagne ~C::~I
trtts vfiisines de cez1es établies avec le -q&qe; ifif;",.';y ;,<;* 1.
lors des mesures ant6rkeures (MA~~~HAL~ I:otns~, pk2-5,<
3.3. Répartition et abondance des poissccs pé laa j,c.;te=
SSk-S-Z
Skomasse Xord
Bfomasse Sud
(par mille21
Biomasse Nord
Biomasse Sud
Tableau S.-
Rkpartition de la bismassti de pctl.s~o:.is ti*.s-
persés par secteur,'fles bls12iassee ~3nt
exprim&es en tonnes:i,

16
On établit pour chaque secteur ie rapport de Ta
biomasse de jour a 1 a biomasse de nuit (J/N). Le test de
X2 calcul6 sur la diffkence observ& entre les deux sec-
teurs montre que cePle-ci n'est pas significative au seuil
0,05 (2 -.1,37).
NO~S considererons dans la biomasse en poissons
pélagiques dispersés, uniquement les valeurs de nuit qui
nous donnent la meilleure représentation de la biomasse
totale en poissons pélagiques effectivement présente dans
Les régions étudiées,
'Les deux secteurs du plateau continental séin&
gambien (Grande et Petite C&e, pr&entent suffisamment
de caract&istfques différentes pour justifier une ana-
lyse séparée.
- Grande Côte
La biomasse observée sur Ta Grande Côte, do
330 000 tonnes environ, est plus particulièrement concen-
trée au‘ niveau de la fosse de Kayar et de Kayar a
Saint-Louis sur les fonds de 50 mètres.
- Petbte C&e
La biomcsse de 780 000 tonnes (nuEt) sur la
Petite Côte est plus particuli&rement concentrée dans
3 secteurs :
1). de! Mbour à l'embouchure du Saloum sur les fonds àe
moins de 20 m (77 000 tonnes pour 300 milles carrk),
2). De Banjul au cap ROXO, sur les fonds de 10 c\\ 20 m
(134 000 tonnes pour 650 milles czirrk31,
3). dans la m8me zorae sur les fonds cri-, 30 & 50 m
(236 000 tonnes pour 506‘milles carrés).
Des p&ckes de cantr6le au cha1i.k p6lagique et ati
chalut de fond (annexe 21 ont hté effe~t&es dans ces

17
Sardinella aurita

%
Sardiniers Dakarois
environs de
f
40
N = 9 1 7 individus
DA.KAR
20
%
N.0 Caprico#rne : chalutage No8
N. 0 Laurent. A.maro : chalutage No7
sud de MBOUR
4 0
N = 115 individus
20
0
L,F.(cm a
%
N . 0 Capricorne : chalutage Nu3 & 7
embouchures
W. 0 Laurent Amaro : chalutage ‘N” 1 & 5
SA.LOUM et GAMBIE
4 0
X = 290 individus
2 0
0
L.F,(cm I
10
15
20
2 5
%
N. 0 Capricorne : chalutage IV”6
e n t r e GAMBIE
N. 0 Laurent Amaro : chaIutage N”2-3-4
e t CASAM.AT\\IIGE
t
N = 89 individus
4 0
0
10
15
2 0
2 5
Fig. 2 - Evolution des tailles ( L. F. ) de Sardinella eba
( r;ardinelle plate ) en fonction de la latitude-
sur les côtes du Sénégal ( 20 avril au 5 mai 1976)

:

!
.s--

embouchures du Saloum et de la Gambie. Les ~1~s petfxs
individus capturés l'ont kt4 entre la Gambie et la
Casamance.
Trachurus trecae (fig. 3)
On observe pour cette esp&ce l'existence d'un
gradient de taille en fonction de la latitude, les
poissons les plus grands étant situés dans la partie la
plus septentrionale de la zone prgspectée.
Caranx rhonchus (fig. 4a)
C'est entre Mbour et Joal que nous avor:s rw-
contré les plus petits individu&. Si l'on consid&re n33
échantEllons repr&&tatifs pour cette zone, les pltir;
petits individus capturés constituaient environ 3Q% tics
captures en 2. rhonchus. Au niveau de 3a pointe Sarlgomar
et de l'embouchure de :a Gambie, ils n'e?n repr&enta%en@
plus que 5%.
Scomber japonkus (fige $b?
Cette espt-ce noa Gté capturGe que dan3 deux siie
nos coups de chalut CchaXutage no 2 du Laurent kmauo et
no 4 du Capricorne), Dans nos captures, les individus
sont de petites tailles (ZC (3 2C)am)* Pcnd&nL Xa mlfime
p&iode les sardiniers ont p&ché en baie de L~&GXY ç:es
individus de plus grandes tailles (34 i: LFc 41. cm),
Chloroscombrus chrysurus (fige 4~)
Si on concidi-re %!ensemble des coups de chalut
où les ChPoroscamtLuf
~surus étaient pr&ent$j, GI-3 re-
marque que cette esp&ce semble assez eôti.&re et localisée,
pendant La période qui nous intéresse, entre La Gambie
et La Casamance. Pour chaque coup de chalut, les histogram-
mes sont pratiquement identiques, Ils ont donc ét& Le-
groupés.

Sardiniers Dakarois
baie de DAKAR
N = 17 1 individus
0
-l--T-
L,.F. (cm \\
10
15
20
25
%
N. 0 Capricorne
au large de la
N = 221 individus
GAMBIE
4 %
chalutage No 1 (3r 8
20
ii
- l - - l - - l - -
L.,!=. [cm i
10
15
20
25
%
N, 0 Laurent Amarc)
au large de la
N = 1114 individus
CASAMANCE
chalutage No 1
40
20
3
,
, ,
,
,
,
,
,
--L.F.(cm
1
10
15
20
25
K. 0 C.apricorne
entre MBOUR
N = 108 individus
et JOAL
r-l
chalutage N “4
Fig. 3 - Evolution des tailles ( L. F. ) de Trachurus trecae
en fonction de la latitude sur les côtes du Sém
( du 20 avril au 5 mai 1976 )

Caranx rhonchus
N= 187 individus
L.F.(cm)
Scomber iaponicus
L.F.(cm)
e10
15
20
25
Pomadasys jubelini
N= 224 individus

L.E(cm 1
20
25
30
35
40
45
Fig.-l -. Histogram:mes de fréquence des tailles ( L. F ) des différentes
especes ca.pturkes au cours de la campagne cap 7605
( 20 avril au 5 mai 1976 )

Lec tailles so:-it comprise5 entx-e 6 et “r3, cm,
La fraction capturée n’a jamais t-té Cr&s fmportante CU
fait dc I
FutiPisatSon dfun chalut ct maiilsge r-0-5 adapté.
Considekant que l'anchois ne vit qu'en bancs
tr&s denses, les quelques individus.trauv& dans Ie filet
sembleraient indiquer des concentrations importantes
proches de la -rôts, Trois points de concentration ont &t&
localis&s :
- au sud de .%boür ?
- devant la Gambie (I3anjul1,
-- au ncxd de I"embouchure de la Casamanee.
par nos coups de chaL*ut 'traduisent asse! bien les zones
de concentration de Fe )ubelfn.i.
Nos pkhes montrent que les I)* ~ubelini.s&-aient
a cette époque de 1 *arude concentr& au sud du S&&gal
(en eiccord avec lea r,&wltats d*khoprospection plus
anciens1 et 21 ~*~rn'b~~~h~r~ de la Gamb!e,
Un& &tude individuelle de chaque capture est peu
instructLve du point: de vue des taLISes ; pour cette rai-
son nous rpvons 43~5 zxx.%.~ito B &eblir la Figure dd aprés
regroupement de tous Ees individus captur&sl

23
L e s mbt3ures e f f e c t u é e s s u r :es b a n c s ai: 23cx-‘“eUE
montrent que ceux-cf. présentent una gr-pai~de varicibrlité
ausaf bien en ce qui 3oficerne leurs dimensions que letir
densit6 ou leur biomasse,
- Classification des hiancs
Cependant nouS avons pu distinguer, chr;s i32tt:~t
campagne, deux cat&goJries de bancs, ~?PP~Tei:re~és plrr :arj~
comportement quotidien. En effet 3a *ig.~ae 5 m-antre ;E
distribution des bancs en fonct2an de leur dw1~ib.6, :e
jour 0t la nui.t,

densité des bancs
(kg /““)
N= 139
2,5
l
2 J
4
2
1
<
1,s
1
;
1
0‘6
0
nombre
e
I
I
I
I
I
a
I
I
I
I
I
1
I * d ’ i n d i v i d u s
30
20
10
0.
10
20
30
Fig. 5 - ‘Variations dans la densit6 des bancs entre le jour et la nuit

25
Cette méthode est applicable dans les eaux
s?négalaises 'en saison froide, la thermocline pratr:-li,lr.:lflc-l'i-~
Inexistante permettant une portée convenable du fi5.3~~52~
du sonar,
- Calcul de p
Le sonar est dirigé horizontalement et & 9V*'
sur tribord ; il est utilisé avec r&glage de lt&zI~~~:.l,~.
S!ac 1250 m.
Qn considke alors un secteur parallêle d 1~
mute sur les bandes du sonar, entre 320 et 786 .r( j,,
distance du bateåu. La surface, repr&sent:<e par U: ;w-
tangle de 4 milles de long, sur 460 rn de large, est Q
72~'~. . m+s
_ -
&-jale & 2 mille ciirr-, Nous co:i-iptons aiors ::c:
;:omk-e de bancs d&tect!?s dans cette sitrface, oUtenar,t
air.si p en nombre de bancs/milie carr.?, Les rGsultats
sont: dGtaill& dans le tableau 7,
3 ,4. Calcul des intensités de rbflexion des ci5les
Les intensitka de rGflexion des cibles ic/ori;~.t
Strength ou TSI sont utilisés pour calculer les densitss,
Elles d6pendent en effet de caraetkistiques ar,ak~rni~qLies
et physiologiques du poisson et peuvent donc &kre difE&
rentes pour chaque espèce, C'est par elles que lfon peut
donc connaftre les biomasses par espéce, connaissant ies
proportions de celles-ci dans la zone Gtudi&e*
Nous avons mesuré les TS pour les diffkentes
espèces que nous avons pu nous procurer vivantes Lors
tic cette campagne, Les rgsultats obtenus sont exposés
dans le tableau 8. Les m&thodes de mesure sont d&zriLes
par JOHANNESSON et LOSSE (î873) (fFg.6, tableau 8),
En plus des mesures traditionnelies de 73,
deux expériences ont ét6 tentGes :

N
Pomadasys jubelini
N
Caranx rhonchus
mort
1
mort
N= 31
20 -
N = 64
L. F = 233 mm
-
L,F = 281 mm
'5 -
P = 334 g
ü = 11,91
10 -
fJ = 3,77
-
5 '
-mv
0
r-l
* m v
3' '7' '11' '15l 19' '21'
N
N
Pomadasys jube lini
-
T rachurus trecae
vivant
1
vivant
20
20
N= 50
N = 50
i
L.F=310mm
L.F = 190 mm
15
P = 558 g
P = 96 g
ü = 44,7
ü = 12,42
10
a = 16,02
CT= 2,56
!
mv
* mv
'11'
'15' '19'
N
N
A
Caranx rhonchus
Scomber japonicus
*IL f
vivant
-
vivant
N = 40
N = 23
L.F = 281 mm
15 -
L. F = 220 mm
P = 3.34g
P = 101 g
F
ü = 16,09
10 -
ü = 9,26
u = 2,85
u= 1,82
5 -
-mv
0 -
,
'
‘mv
3' '7' '11' '15' '19' '21'
, 2
, 6
, 10 ,
' 14 , '18'
Sarda sarda
-
-
mort
N = 50
L.F = 215 mm
P = 119 g
-
m v
Fig. 6 - Distribution de fréquence des intensités
de réflexion ( en millivolts ) pour différentes espèces
L.F = longueur à la fourche ( mm )
P = poids ( g )
ü = valeur moyenne ( mv )
-
(7 = écart type

2 7
Nombre de bancs
(sondeurI
Densité moyenne
des bancs fsondeur)
Biomasse d*un banc
Nombre de bancs
(sonar)
Nombrt? de bancs/mil-
le car&
Biomasse totale en
bancs (estimation
sondeur)
Biomasse totale en
bancs (estimation
sonar)
Tableau 7.-
Caractéristiques des bancs.
Les densités sont exlrim&es w kJ.105
par métre cube et Les biomasses en tonnes.
(1) pas de mesures de nuit,

28

ombre de
mewres
- L FI poisson supérieur
a------- L F2 poisson inférieur
Uen mv
2
6
1G
14
’ 18
22 25 30 34
3 8
3’; ‘7 7
- lIi:~togra.m.me de Erequence des mesures de TS
-i /
pour deux Trachurus trecae superposés
- Avec plongeur
- - - - - - - - S a n s p l o n g e u r
10
2 0
3 0
4 0
5 0
Fi;,. 8 _
Distribution de fréquence des valeurs expe’rimentales
de la constante d’int&gration pour Pomadasys jubelini
en fonction du comportement des individus

b

4 . 2 . I n t e r p r é t a t i o n d e s diffsrences observ6es er;t~a
petite côte et la qrande côte.
Un peut noter, à partir des rgsultats c3L:i:err:~ -.>r
la biomasse àe poissons pGlagfques dispers'ss et 6.;~ ~X::C-:,
un certain nombre de particularit6s qui. diff~5re~~clw.t iti-;
deux secteurs. Kous &tudiero~s successivement Les deux
secteurs avant de les comparer.
4.2.1. Grande cote

32
Ce secteur riche sebait donc favorable aux zoncentr~ti~;'~~
de pgissans de fozd. Dans cette hypot?Ase ;a diffkence
entre la biomasse dt- Jour et de nuit reprlsenterait Les
poissons de fond (soit 20G,Oi)0 t) Mokons que ceux-cP
l
font l'objet de IL*essentiel de ia pêche de la Grande Cbte,
4.2,2. Petite côte
Emis pouvons tout dsabord remarquer que la bio-
masse semble beaucoup plus stationnaire dar;i- cette XX~,
On ne voit en particulier aucun mouve;nent apparent cri.:~<3
le jour et :a nuit.
C:ln peut cwstater .Cgalement cqucr: la b-tomassc
maXiinWc dc:
suit (8b0,300 tcxlr:es) s e retrnme e n g r a n d e
partie le j.our (G67,XE to::nes) ; la iiiff~rence entr-e
ces deux valeurs re;.sr?sente environ 20% @c+ la biomasse
maximum, alors que sur la grande côte, elle en reprGsen,:e
environ 60%.
in peut néannoins Evoquer les m&es hypothèses
pour expliquer cette différence entre le jour et la nuit,
D'autre part, on vo2.t que ies bancs sont pius importants
que dans le nord, ;nafs que leur taille varie entre le
jour et la nuit. Il est int4ressant a ce propos de comparer
le poids noyen des bancs observés de jour, soit il,3 tot:riesi
avec les prises gar coup de filet des sardiniers op&rtSnf-
dan5 ce secteur à cette égw,lacL, soit L:,8 tonnes (moyer:rle
sur 153 coups de filet). 11 convient de considérer cetCt,
dernière valeur avec prudence car elie est la résu?ta~,te
de deux biais systematiques de sens diff?rent : d'une
part les bancs pêch& par les sardiniers sont sous-estim<s
par khappement du poisson hors du filet ; d'autre part
les bateaux n'effectuant leur pêche que sur les plus LJIC?S
bancs, ce choix entraine une surestimation de la biomasse

des bancs. Ceci nous interdit donc de tester l'identit6
de nos valeurs, t~~.b~noins, ii est kk6ressant de consta-
ter que les rzsultats sont relativeawt proches.
C-I es qLe::q!.Jes *,+-emarques montrent que la Grande
C&E? et: fa Petite &Le ?~&txger;t ùes populations dif6-
rentes par leur :SCOlO~i@ et leur comportement. Ceci est
dû ? des diffr?rences importantes ùans fa composition
spécifique des ùê~>c secteurs > ~ctte PG-iode de Z'ann:?e.
xous avons 2-d &~server ce phdnomène avec
Pomadasyç jubelirii, espke SU~ laquelle nous avons effec-
tué trois s6ries de mesures :

34
‘le série : 13 mesures avec 30 poissons
2& sérfe : 10 TEsures avec 18 pofssons
3& sGrfe : 21 mesure5 avec 13 poisscx-~s, Cette s&rie
de mesures a 6th effectuk apr&s avoir laissd les animaux
dans la cage toute une nuit. Les paissons étaient en bonne
santé à la fin des mesures, et nous n'avans pas obsesvc-5 de
morts pendant celle-ci.
Cette esp&ce pose un problitme p&rticulfer par SOT:
comportement ; en effet tous les individus ont tendance à
se coller aux parois de fa cage, en particulier ali fond. Or
les mesures de constante d'intégration par la m6thode de
JOHANNESSON exigent que les poissons soient hpartis unifor-
mément dans tout le volume de la cage : si l'on consid@re
l*kquation C = p/M, on voit que p et X doivent &re pro-
portionnels poz que C soit bien une constante, i=r si les
poissons ne sont pas rGpart:is unfform&mcnt, la valeur calcul&
de p pour 1~ volume total de la cage sera diff$rente de sa
valeur r6efl.e p’au sein du faisceau dfintgyration.
p e?Lar;t
génkaiement supérieur 21 [I' pour les raisons pr:$cit&zs, C
sera donc surestimé.
Four rhoudre ce problhme, nous avws ct? drneir,? 2,
faire chasser les poissons dev parois par '9:: plongeurs :i;ous
avons donc distingu,-? dans 'I.es r6sultats ceux crrbke!.:us salis
plongeur st ceux obtenus avec L'aide d'uri plongeur, ces
derniers "tant 3 priori les plus justes. Ori peut ~J*~~.I~~-IuL.L;
constate* qu'ils sont beaucoup moins dispers?.is 'lue les ~L"E:-
miers (fiis=S>. :ious üv3cs calcul:S 1' Ccart-type des jiff,;r~nfys
;oesures, que nous rtjsumons c?dr;s le tableau 5,

35
(sans plongeur)
Canal
A
B
Tableau 9.-
Variation de la constante diint$grat.i.on
en fonction du comportemer;È du poissoïi,
On voit donc pa r Cet eXeXlpiC3 COrTlbiÊn le C0mpOrtF2nei~t
du poisson est important dans ia méthode d@ calcul de
JOHANNESSON et LOSSE. Qr la plupart du temps on observe
trois types de comportement dans la cage :
- poissons rEfugi5s au fond ou au sommet de la cage,
- poissons collés 3 la paroi face au courant,
- poissons tournant en rond dans La cage.
Dans chacun de ces cas, la biomasse n'est pas
&Partie uniformément dans le volume sondé, et en parti-
culier le centre est {moins dense que le reste de ia cage*
Four diminuer les risques d*erreurs que ces phlrino-
mhes peuvent engendrer sur le calcul de C, plusieurs mgth~-
des sont envisageables :
- augmenter le nombre de mesures
- augmenter le nombre de poisson dans la cage ;
ceci présente cependant l*incovénient de donner des va-
leurs de densit6 supkieures de loin à tout ce que l'on
pourra trouver dans la nature et il faut alors :
- v&$fier si le phenomene d'ambre acoustique peut &tre .: il
non negligé,

36
- vérifier l*&tat des poissons et ne faire les mesures
qu'avec des animaux en excellent &at, ce qui n'est pas
EorcGment toujours possible ;
- vérifier in
- situ le comportement du poisson (plongeurs,
-
systéme de t&l&rision, etc... 1, ce qui semble impiratif,
Une autre méthode existe pour calculer C, méthode
utilisée en particulier en Norv&ge (MIDTTUN and NAKKEN,
19711. Elle consiste 3 effectuer un. passage avec le navire
dans une r$gion où les animaux sont suffisamment dispers&
et clairsem5s pour qu'il soit possible de les compter sur
la bande de sondeur. Connaissant alors le volume d'eau
sonde, le nombre de poissons, la déviation obtenue et le
poids moyen d'un poisson, on connait facilement C.
Cette méthode, qui semble plus fiable que la nkre,
parait cependant d'application difficile dans les eaux
tropicales. En effet il est assez rare que les conditions
requises soient obtenues, à savoir : poissons dispersés,
nombre d'espèces limit4, tailles homogènes, absence drGl&
ments étrangers (plancton), captures repr&sentatives de la
population khantfllonnée.
5. CONCLUSION
La campagne d'avril-mai 2976 ne constitue qu'une
étape dans le programme de recherche fix6 par le S&égal,
Les résultats obtenus dans cette étude doivent être con-
sidérés comme partiels et provisoires.
Cette campagne nous a en outre permis de préciser
l'intervalle de confiance des méthodes de calibration des
appaqeils et celui de la valeur de la constante d'intégra-
tien. 11 apparait évident que c'est sur ces points parti-
culiers que devra s'orienter notre recherche dans l'avenir.

37
D'autre part une &Valuation Pr&ise des biomasses par
espèce ne pourra être calculée que lorsque les techniques
d'échantillonnage,
actuellement mal adaptées aux popula-
tions étudiCes, auront Gté amhliorées.
NGanmoins nous pouvons d'ores et d4jà noter que
la repartition des poissons observée au cours de missions
antdrieures, à la même p&fode, se retrouve en 2976* La
biomasse calculée en avril 1976 avoisine 1,2 million
de tonnes sur le plateau continental shegambien, et est
plus particulièreme!lt concentr:e au large de la Cas6matxe,
deux autres concentrations de moindre importance Gtsnt
pr-:Sentes au niveau de la fose de Kayar et sur les petits
fonds au niveau de Joal.

FC!SES {S .Y, i p ‘iiAKXEX [QC 1 j 19?2,- Manuel des m6thodes de prûs-
pxtions et df&aluation des ressources hdlleu-
t i ques * DeuxiGme partie, Emploi dlinstruments
acoustiques pour détecter le poisson et estimer
1
* T.3bor~dar~ce,
.I.
Manuels F.A,G. de Science halieutique ne 5.

MIDTTUN IL,.), NAKKEN (0.1, 1971.- On acoustic identification
sizing and abundance estimation of fish.
Fish Dir. Skr. Ser. Havaunders, 16 : 36-48
NAKKEN (0.1, DOMMASNES (A.), 1975.- The application of an
echo-integrator system in investigation of the
Barentz sea Capel,in (Mallotus villosus, Müller:i
Cons.Int,Ex.Mer
: C.M. 1975/8.25., 25 pw
SIMRAD, 1972,- Echo-integrator QM. Operation and Maintenance
Publication SIMRAD, P 574 E. Mars 1972.

A N N E X E S

ANNEXE 2.
TVG - Gain compense pour la distance iTime Varied Gai*?) :
Equipement du sondeur faisant varier automati+x+-
ment le gain en fonction de la distance, afin de
compenser les pertes dues 5 la propagation du SC>?.
TVG = 40 log R : compense les pertes de lt6mission
et de Z'kho.
TVG = 20 fog R : compense les pertes de l'~3mission
Gain de l*enregistreur trecorder gain) : Equipement CU sw-
deur agissant sur le niveau d'enregistrement,
Attkuation (gain) : Equipement du sondeur permettant d'ott&
nuer de 20 dB le signal requ pour 5viter la satura-
tion Caus&e par de trop forts ,knos.
Bande passante (bandwidth) : largeur de la bande de Er-Sqtience
filtr& 5 la rkeption.
i>urGe d'&mission (puise duration) : dur6e de l'impulsion
sonore $imise par le sondeur*
Seuil (treshold) : Équipement de 1 'fnt$grateur perwixant Je
choisir Ie seuil minimum d+i.nt$gration du signai+
Blocaqe par le fond (bottom stop) : 6qui@ment de lfl:?trCz-
grateur permettant d'&iter d'intkgrer 2~~~ct-:o du
fond, par blocage de l*irit,$gration lorsqu*un Xc53
atteint un certain niveau. Lorsque le fond est
tourmenté, lfintensit5.de lP&zho baisse et i,l se
peut que le fond soit tout de mCme int$gré,
Intervalle d'intggration : Équipement de I'intégrateur Pei-
mettant d'afficher pour chaque canal, la profondeur
supérieure de la couche d'eau intégrée et l'épais-
seur de cette couche d'eau.

Distance de callbration : unltb de distance d’intégration
au bout de laquelle X'int&grateur est remis
à zéro Cresetf
Surface de calibration sonar : unit& de surface dans
laquelle on compte le nombre de bancs reperiis
au sonar. Cette unité de surface a une longueur
de 4 milles pour une largeur de 460 m environ.
Le nombre de bancs est en fait note tous les
2 milles (32 mille') et les valeurs sont lissées
en additionnant successivement les surfaces
d"3 mille 2 no 1 et 2, puis 2 et 3, 3 et 4, etc.
Qn obtient ainsi une skie de densi.t& en nombre
de bancs par mflle2.
Tension de crête (Volt “pic") : la mesure de la tension;
Cen volt) correspondant & l"fntensitc? de i5cho
est lue sur I'oscilloscope. On ?a note de deux
façons possibles : en tension de cr$te (tension
repr&se;tt% par la distance entre la ligne de
base et la valeur maximum de la dhiationj, ou
en tension crête à crête (tension repr~~sent~e
par la distance entre les deux crêtes sy&tri-
ques), laquelle est ogale au double de la prh
ctiIdente.

WY%

-
J
- - - - -
I
8
I
18’
17”
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*
163
.i
//
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/
i
15?
- de nuit
- - - - - - - de jour
ANNEXE 2 -- Trajet parcouru au cours de la campagne Cap. 7605

18’0
.saY?,*/.+>
.L----+” _^-_ -- -... -. .-.
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i
---.._ - .---
.
d e n u i t
0 Capricorne (ch.fond )
Pêches
I A L . A m a r o
( ch. pélagique
L-UWEXE 3 - Trajet parcouru et pêches effectuées au cours de la campagne Cap. ‘7505

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16'-
ANNEXE 4 - Isothermes de surface ( trajet aller )

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K!yt’.
.:.-:. .*. *
Y.:;. *:.-.-
ANNEXE 5 .- Isothermes de surface ( trajet retour )

A N N E X E 6 - Isothermes de surface ( trajet aller )
_..
_-._-
^

le-0
30’
17"O
ANNE:XE 7 - Isothermes de surface ( trajet retour )

ANNEXE 8 - Répaxtition de la biomasse poissons dispersés ( de jour )

:.
. . .
if
._
::
::
:.
.:
/:/

f@Jj
~-~~ <45 tunrws/rnil
45 a 225
2 2 5 à 450
* 450
A N N E X E 10 - Répartition de la biomasse poissons dispersés ( de jour )

.-
-. ,
*.* . . : ..,.- : ’
1 1.. .
::: -
:.
“i: *.I I
ANNEXE 11 - Rkpartition de la biomasse poissons dispersés ( de nuit )

18%
3,Q’
..--- .__. . -
.--.
Sa rdinella eba
Sardinella aurita
lisssl
-
Engraulis guineensi
A N N E X E 12 - Répartition des clupeidés â partir de nos chalutages

___--.. ^. ._--.
._^__---_-.---I--
I
!
l
r
-i.. .-_._- --.-..-
/
Caranx rhonchus
=\\
lzissl
-
Trachurus trecae
e Capricorne (ch .fond )
‘êches
A L.Amaro
( ch. pélagique]
ANNEXE 13 - Repartition des chinchards a partir de nos chalutages

péche
\\
dakaroise
.?
_ _-._-.---.-__- -__- y----
\\i
.i
_
, -.-

‘\\;\\c...?!\\..’
!

m Scomber japonicus
Chloroscombus
chrysurus
0 Capricorne (ch.fond ) ~
‘êches
A L.Amaro
( ch. pélagique)
ANNEXE 14 - Répartition de Cloroscombrus chrysurus
---me
et Scomber japonicus à partir de nos chalutages

‘.
OI
A N N E X E 1 5 - Repartition des bancs de poissons ( de jour )
obtenue à partir des détections sonar

l--..,;.O&&(~.:.;’
l7OJO , .:::: . :' . .'.'+..,:.'
17O
',.,. .::
.:
',:,. ;.' / - --. ,.
‘i. .
1
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bCini;s/*nille2\\
-fi
ANNEXE 16 - Répartition des bancs de poissons ( de jour )
obtenue à partir des detections sonar
. . -.----L

DERNIERS DOCUMENTS PARUS
No 53 DOMAIN (F.) - JANV. 1974 - PremiEore estimation de la biomasse et
de la production potentielle en poissons démersaux
du plateau continental s&négalo-mauritanien entre
le Cap Timîris et le Cap Roxo : 4 f ig,, 19 p-
multigr.
NO 54 BOUR (W.) - NOV. 1973 - La pêche du Listao (Katsuwonus pelamis)
sur la côte ouest africaine de 1969 & 1972 :
71 fig., 20 p. multigr.
NO SS REBERT (J.P.), CREMOUX (J.L.), PRIVE (M.1 et CQRREA (J.B.1 -
JUIN 1974 - Observations océanographiques effec-
tuées en 1973 : 1 fig., 28 tabl., 5 p* multîgr.
No 56 REBERT (J.P.), PRIVE (M,) - AOUT 1974 - Répertoire des données
hydrologîques collectees par le Centre de Recher-
ches Océanographiques de DAKAR-THIAROYE de 1958
à 1973 : 42 fige, 14 tabl., 3 p* multigr.
Na 57 GIRET (M.) - SEPT. 1974 - Biologie et p&che de Paqrus ehrenbergi
sur les c&es du Sénégal : 9 fig., 4 tabl., 16 p.
multigr.
NO 58 BOELY (T,),@STVEDT (O.J.),MIKLEVOLL (S.) et SECK CM,) - AOUT
1974 - Composition par espéce et par taille des
captures du navire usine ASTRA. Mars-avril 1973,
juin 73, février-mars 1974 : 3 fig., 6 p* multfgr.
NO 59 SCHEFFERS (W.J.) CONAND (F,) - AVRIL 1976.- A study on Ethmalosa
fimbrîata (BOWDICH) in the Senegambien region.
3w note : The bîology of the Ethmalosa in the
Gambian waters : 10 fig,, 12 tabl., 13 p* multigr.
N' 60 FRANQUEVILLE (C,), FREON (P.> - JUILLET 1976.- Relations poids-
longueurs des principales espèces de poissons
marins au Sénégal : 33 tabl., 6 p. multigr.
N“ 61 DOMAIN (F,) - AOUT 1976 .- Les fonds de p&che du plateau conti-
nental ouest africain entre 17" N et 12qN :
3 fig., 2 cartes, 1 tabl-, 19 p. multigr.