PROGRAMME D’ET1 JDE DES MATTES DE THONS ...
PROGRAMME
D’ET1 JDE DES MATTES DE THONS ASSOCIEES
AUX CANNEURS
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: I-P Rapport du groupe de travail sur l’analyse des données
I
historiques de la pêcherie de Canneurs de Dakar

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(CRODT Dakar, 23 février - 5 mars 1996)
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MAC
Organisé par l’institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA)
et par
L’Institut de Rcclherches scientifique pour le développement en
coopération (ORSTOM)
au
Centre de recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT)
Avec le concours financier du Ministère de la Coopération (France)
CRODT
OKSTOM
CNHOP


J ,a p&h-ie thonier-e des anneurs de Dakar (Sénégal). qui opère de la Guinee à Iii
“~Iauritanie (X”N ti _a’~
Y N et de la cote à 25% 1. a fait J’obiet de plusieurs études. Le lIaut
(‘ornmissariat de la République en AOF ( 1958) Sahut-Morei ( 1960) et C’hampayat ( 1%8 et
1 ‘j?q 1 ont décrit cette pêcherie, son évolution et Je bilan des campagnes thonières Les
3tCit.stiques de pèche ainsi que la distribution spatio-temporelle des caprurei ont tité preswtéey
CI analysées (Cayrti. 1984: Fonteneau PI ~1. 1988), ce qui a permis de moT!trer la i’ortc
Gwnnalité de la pècheric Elissalt ( I W), C’ayrt: (op.cit ). JionteneaCl ( 1 C)(l 1 ). pilis Fon;t?leau
ut Dicwf ( 1994) ont analyse In stratégie de pêche développée par les ziinnetirs de L)akar (.‘ette
ctr,nrtigie il beaucoup t%~liië et celle employée n:tuelJement est es~r~niemttn~ originale. k Ile ;I
C~C; mise au point par JCS patrons de pêche de cette flottille dés /es ;mn&x 70. 41~ est
:4ctucllement bien maitrisee et commence à dtre appliquée ailleurs comme aux Cannrics
(I‘klgado de hlolina C/ <ri. 1()95). Cette stratégie consiste à maintenir la marre ( ou banc) dc
thcw associée au tanneur le Jk~s longtemps possible (jusqu‘a 6 mois, et 2 la suik:re lor> de5
rnigrarions 1.a saison de JGche est désormais pius longue et plus prttcructivc Cette technique
ori-inale a permis dc rentabiliser Cette forme d’exploitation. cn pr\\,lilrailt ,111~
~:anneur4 dei
h.
kwicments éJe~+~ et soutenus.
Jkpuis J(~50, le (‘ROD’T‘ accumule les données relatives a ia pkherle des tanneurs
ci;ll;dr«is. C’est a partir dc ces d.onnées, que les analyses présentees ici. ont Gte conduites afin
C!C :;uivre J’é\\.oJution de cette pêcherie jusqu‘aus années les plus récentes et de montrer
nt,tamment l’impact de la nouvelle technique de pèche. Les analyses ont &#ment
porte sur I;l
coh;lbitation de cet engin a\\‘ec la serine et sur l‘impact éventue! du créYeloppement récenr des
activités des senneurs dans la principale zone de pêche des cannews Les rkultats de Lette
pkherie sont enfin confrontés au nouveau concept de Jkcht responsabie et aus
rtlc‘onlrnanciati~~ns
internationales concernant la gestion rationnelle des .;tocks de thonides. qui,
JUI- leur caractère migratoire, leur très large distribution (stocks che\\a.Jchantsj et l’état actuel
C;C iwr exploitation, suscitent globalement des inquiétudes.

suivi rtigulièrcmcnt, depuib plus dc 30 ans. les activités des tanneurs opcranr en Atlantique
ti’c>pi;al est. ‘I‘outefik le5 données manquent pour la période allant de 1953 a 1959. A partir
C?C 1 ‘WI. seules les prises debarlquees par niarw sont connues. y cofilpris celles des canneurs
ciui, depuis le golfe de Gascogne. ne viennent pêcher que saisonnierenrent :‘! partir de 1969
IIJS Ii\\ res de bord ont éte collectés. mais cn raison des capacités de stockage tres fàibles des
hupports informatiques de I’epoquc, seules les prises par espèce et les etTons effectifs. pal
~i~lii.Cne et par c’arrc de 1 de latitude sur 1’ dca longitude ( 1 ‘.x 1’ ) ont étti conservtk. Min ii
liartir de 1979. I‘inté~ralire des inliwiiations sur les prises et les ef-for-ts journaliers de chacun
GCY tanneurs est disponible :;~II’ support intiirmatiquc. l-es mensurations des poishons
c‘~hant.illonnés au dt2barquement sont disponibles pour la période 19hO-34.
Des informations detaillées SUI- les associations des thons (avec d’autres tilknents
\\iiants ou inertes) et les indices dch détection des bancs de thons ne wnt disponibles, clans les
tic~hiers du CROD’T’. que i?our les annècs les plt~s rticcntes (depuis 1 Q94) et pour la tlottillc
ii-anc;aisc.
I .2. I Analyses des donnG<s sl.atistiques
I,es analyses sei~c~ii~ l)artrc~llierenlelit conduites sur la zone S,‘N-22~ h 15. ‘W-25. M qu1
Est ia zone traditionnelle d’;lctivitc de la ilottillc de tanneurs de Dakar. 1 xs prises dans cette
iwz représentent plus dc +Po
des prises de cette tlottille (lertaines anal\\ws plus tines SC
~on~entreront sur la zone ~~~~-2?‘N/l S?N-25’ W 0i1 le phénomène d’association permanenté
des mattes de thons avec les tanneurs est le plus marqué et le plus productif
La période consideree sera, globalement celle de 1979 a 1993 pour un suivi des prises
(.totztlcs et par eapece), de% ctlorts (nominaux et el’tèctifs) et des PCti par esptke et globales
/NI~ chacune des années On ;a :u recours également Lî des analvz+ ~III~ fines (au ni\\reau
quinzaine ou mois) afin de mettre en évidence la saisonnalité des pèches
La représentation w-togaphique des zones et des périodes de pèche a été lar~emenr
employée afin d’apprehender l’étendue et la diversité géographique des paramètres étudiés
Etant donne que IC faux d’&zhantillonnaye des deux engins (canne et senne) n’est pas
pro;lortionnel à leurs prises respectives essentiellement en raison des difticultés rencomrées
dans l’échantillonnage des <anneurs. l‘étude des tailles des différentes espèces en hnction Je la
Ikriode, de Ia maille spatiu-tÉ:mporeIle ou encore de l’engin s’est faite à partir des prises par
classes de tailles. (‘es dernkres sont obtenues à l’aide des échantillons collectes au
débarquement ou lors du t!.ansbc,r:letnent des poissons dans les ports C’es xhantillons ont été
extrapolés aux prises par carré de 5” latitude par 5” longitude et par mois Les résultats sont
rksentés sous forme d’histo~ramrt~es. En raison de la maille spatiale de ce:; donn&s (53x5(:). la

i .2.3. Analyse des donnees de marquage
Les tra.jets théoriques entre le lieu du marquage et celui Je la ~txapture or:t eté
cart(:~graphiés pour les données historiques ( 1970-85) et pour les do~nks rezentes ( 199+95 )
II. RESULTATS
Les thoniers pèchant 1s thon tropical dans l‘Atlantique Est sorlt ~en&alement distingu&
par ieur mode d’exploitation (tanneur ou senneur). leur méthode cltk consenstion (glace ou
congdlation) et leur taille (catégories de jauge brute). Au til des années. la correspondancre
jauge brute - capacitè en calt: s’est quelque peu modifiée. En eiyet. lorsque des glaciers ont eté
transformés en conyélateurs ou des congélateurs rénovés (cas fréquwts) leur capacité en cale
a Ctk presque sustématicluement accrue sans que leur jauge ne chang
(“est à partir de 1953 que les premiers tanneurs germoniers basques arrivent sur les
cc”~i.tts
de l’Afrique de l’Ouest CI commenceni 6 pêcher les thons tropicaur Cette ptkherie
s’c!tcnd essenticllcment de no\\-embre a mars et se developpe en c on~plcment de celle du
ymtion du c‘
(wlfe de Ckwzoyne. Mais certains tanneurs finissent par s’installer de t’aL‘on
pcrmaneiite a Dakar et a st’ consacrer èxclusi\\xwient à la péchc dei tli~xrs tropicaux C’est
l‘origine de la pkhèrie a~tuellr
Au cours dc la pcrlode historique, le nombre total de tanneurs a connu UII tort
accroissement ( Fig. 1 a) puisque d’une moyenne de 15 tanneurs entre I%X)-62. la flottille est
pa:;st;e à plus dc 00 canneurs en 1070 (‘ette augmentation importanle est d’abord le t’ait des
canneurs-glaciers puis, clans une moindre mesure. des grands canneurs-congelateurs. )I parrir
de 197 1 et jusqu‘en 190 I . le nombre de tanneurs décroit régulièrement. passant de 08 à i 0
carmeurs. Depuis 1992, leur nombre s’est Iég&ement accru ( 14 tanneurs en 199.; et 94)
l,es canneurs-congélateurs moyens n’ont dominé la pêcherie que de 1900 à 62 (Fig. 1 b).
I<nsuite, les SIaciers. avec plus de 60% du nombre total de tanneurs de 1%; à 1987 et m<me
i:rt:!i de SOS0 de 11176 à 1986. restent très largzment prépondérants jusqu’en 1989. ,4 partir de
1087, la proportion de grandis tanneurs-congélateurs augmente rapidement pour dépasser
3% de la flottille dès 1990 et atteindre près de 80% en 1992 et 199.;.
L’arrivée importante de tanneurs en 1963 pourrait correspondre à une crise dnns la
p&:he germoniere française. Par contre, la diminution progressive er inexorable du nombre de
tanneurs à partir de 197 1 correspond sans doute au déclin général de ce tbrpe d’engin de pêche
qui. en raison de ses faibles rendements. n’est plus rentable et comp&titif‘ face ;L la serine. Au
rythme du déclin observé de 1971 à 86, cette pêcherie devrait avoir, aujourd’hui, disparu;
pourtant on 0bsen.e depuis l99:! un léger redressement. Le maintien de cette 0ottille jusqu’à
nos jours n’a été possible qu’avec le développement de la nouvelle technique de pêche
d’association des thons avec le tanneur sur une base permanente,

- ‘I
- i ILS ~I%CS
I .a 2ourb~ des prises est parallèle ti celle du nombre de canne;tr i, tic i %Ci a 1975 :ive(.
:.II px:
de
26
000
tonnes
en
I968
(Fig.7).
Par
contre,
a partir
de 19’73. il e>t rexarquablc tic
T~O~~~I’
que les prihes sont restees remarquablement stables (entre 7 O(K) et 10 CNNi t 1 malgré 1;1
baisse importante du notnbre de tanneurs (73% de 1975 à 199 1 ), (Fig 1 a).
1. 2.2
l.,‘elhrt
I.‘eRori, esprimé en joulis de pêche, suil l’tkolution du nombre de cannwrs bien que
/ aL’w~issement en 1963 ne soi1 pas aussi brusque que celui obserk pour le nombre de
I anneur~. sans doute parce que les nouveaux tanneurs entrés dans 1.1 pêcherie celte année-la
1.;’
ont eff’estu& que de courtes saisons de pêche
-1 1
-. -
; J,es PUE globales
De la Figure 3” se degage,qt 3 périodes bien distinctes. Les prtseh tc:tales par ~~III. du
pkhe
(PI iE C a cu
1
ees
1 avec ei‘forts standardisés) sont faibles (2 t(i) de 1060 a 1975 E?nsuite, dr
1 O?f? a 1984, les \\.aleurs de PIJEI augmentent l@èrement. notamment de 70 à 78, pour SC
>tabiliser a environ .; t/i sur la pcriode 78-84 .A partir de 1985. les PUE connaissenl un
;~c‘cioissement remarquable pour atreindre plus de 7 t/i en 91 et 92. Mal:gré une légère baisse en
tj? ct 9-i al’ec 6.7 et 5.7 t!j. elles demeurent remarquablement élevées peur ce ty>c d’engin
Plusiwrs h!poth&e~ peu\\wt ètre avancees pour expliquer une tek augmentation des
I cndemet~ls augmenration de I’efticaciG des bateaux, changement d’e+ces cibles ou encore
,Ic :;~~OI~S ou de zones de pêche. augmentation de l’abondance yérale
et:ou locale des
cytt:ct”s p&hées, modification des conditions de l’environnement fawrisant wil i”abondance
l,~alt: de5 thons soit leur ~ulnL;rabilit~ a l’engin de pkhe.
-’ 2
^. J Les prises par espèw
On 0bsen.e deux pet-iodes bien marquées r~Fig.4) :
-Durant la premier-e période, de 1960 à 75. les prises d’albacore chutent de 18 648 1
( 1!,08) a 2 866 t ( 1975) elles suivent l’évolution du nombre de tanneurs (Fis 1 a). L’albaeore
CA IIV lc)in la premike esptice pêcht;e, surtout de 60 à 69, suivi du listao alors que le patudo est
rrt$ peu représenté dans les prises.
- LAa deu+me période s’etale de 1976 à nos jours et se caractense par une prise:
wnuelle 6quilibrt;e des trois espi:ces (entre 2 000 et 4000 t pour chaque espkce)
Les deux périodes précédentes sont bien mises en évidence dans la Figure 5. De 60 à 75
i’;ilbacore est I’espece dominante mais avec une tendance nette à la baisse, passant de 1 i)Oo/o
des prises totales des tanneurs en 60 à SO”/
/O
en 75. Cette baisse est compensée par ut1
xwoissement de la proportion de listao et dans une moindre mesure du patudo. A partir dr:
‘0. chaque espèce représente à peu près 1/3 des prises.
Dans les années 00. I’albacore était l’espèce cible car recherchée par les conserveries.
-\\C~C I‘ou\\~erturc de nouveaux marchés, peut-être aussi en raison de la baisse des rendements
CL+
l‘albacore CA IH fke disponiblilité de listao, les débarquements de listao et de patudo par les

t ti~~n~crs
s’accrk,i:,soilt peu a peu des le debut des années 70 t t cil pos:Siht2 ii,le 1,2 composition
~prx:;t’iquc ait aiissi cté quelque PLI al’fectée par une amélioration ùan< i iclentificatiorr dei;
i~~~rc~~~~~s
.A partir du milieu des années 70. te tistao est abondant dans 1t.s pr:~:s dos cannwrs cz
ilch\\:rwt trCs largement dominant dans les prises des senneurs pain 1s Z!)ilCt d’tmdt*.
” -, ‘,
__ _.
I,es
PIjE
par
espécc
On retrouve, dans t’évolution des PUE par espèce de 1909 a IOW (Fig.b), les trois
pcr-iodes décrites tors de l’analyse des PIJE globales. Diverses caracteriklw5
remarquables de
ces pt’riodes sont résumées dans le tableau 1.
La premitirc période 1969-75 prtkente des PUE: relativement stables mais faibles pour
les rois especes w moyenne 0, C; I t/i pour
_
I’alhacore. l’espèce cible. ‘1.78 1 j pour te lista0 et
0.22 t/i pour le patudo.
I,a seconde période s‘etend de 1970 à 8-I. Elle se caracterise par des PI.Z.E légèrement
wl~~irieures pour I’alhacorè ( ! . t > t _
ii en
.
moyennt2) et pour le listao ( 1 .:Y 1 Vi 1 alors que la PUlil
tk patudo connait un fort ac,x~is.sement Cette PIJE atteint des \\ akxrs Frixhes de celles de
dt’u~ autres espèces (0,St: tij)
Au cours de la troisième pkriode, qui s’erale de 1985 a nos jour< (Q-ii. la PUE moyenne
dc chacune des trois espèces montre une nette tendance a la haut
Les P1. EI moyennes pour
la ptiriode sont respectivement pour les trois espèces de 1.96. 1,~ et 1 .i8 l:/j. Les PUL:
ina?.imates sur l‘ensemble de la ptiriode 09-94 sont enregistrkes en 9 1 pour 1 ‘albacore avec
.i. 12 t/i. en 93 pour te tistao avec 1 !.CI t/j et en 93 pour le patudo a\\.ec I .82 t j
Jyonteneau et Diouf‘ ( 1994) ont montrk que cette augmentation des PUE était Id
~xl!lxyucncC’ de ia maitriw dt: la nou\\clle technique de pèche d’association iles thons avec les
\\:;illiltllll-S.
_- ’ Q t,R SAISOi’ih,4l~I’I
1: I)LS PII(‘Hl”S
._
” ..; 1 Les prises par quiwainè
L‘anatysts de ta figure 7 permet d’identifier PLI cours d’une annee le< trois périodes d@
il;cnt ionnées. Elle montre q~.w quelque soit la pcriodc historique <onxidéreth. la wsonnalit~: des
pkhcs a trks pe1.1
changee: un résultat attendu compte-tenu de la sdi<onr!aiite des conditions
& I’environnerncnt et de ta disponibilité de ta ressource.
Globalement, on obser\\;e trois saisons marquées un debut de s.kon de pkhe entre mi-
;II rit et début jwn. selon les périodes. caractéristi par une augmentatii~n rapide des prises. suivi
d’une saison (de mai-juillet à septembre-oc.*tobre) au cours de laquelle tes prises se
nraintiennent a un niveau &vé, puis décroiskxnt ensuite de In<00 progessi,4e. Entre mi-
ir<tAre et début ianvier. selon les périodes. tes pèches par quinzai:le deviennent faibles et
l’activité des ca&urs s’arrcte à la fin du premier trimestre OLI au cours du wond trimestre.
,) 7 I
.- 2
.> La saisonnatité des prises par espkx
Le suivi de l’évolution des prises par espèce pour ia periode réçenee (X5-94) (Fig.8)
per net de retrcwter les trois saisons de pciche décrites precédemment avec quelques
tiiffërences selon les espèces. ,4insi. l’augmentation des prises en debut de saison (mai-juin) est
ci’ahord te fait du Iistao L‘augmentation significative des prises d’albasclre n’apparait par
contre qu’en juin et qu’en juillet pour le patudo L’albacore et le patudo enregistrent les prises
par quinzaine les plus élevées d’e mi-juillet à fin novembre. Pendant cette période, les prises de
listao sont plus faibles. iln nouveau pic de tistao a lieu en fin d’année. Les deux pics de listao
correspondent au mouvement des eaux chaudes qui en mai-juin remontent du sud vers le nord
et effectuent le trajet inverse en novembre-décembre. Les prises par quinzaine en début
d’année sont fkibles pour les trois espèces

On peut d’ailleurs ~‘t3ortncr qu’avec les Pl.it< elll~egi~ifX~S
par
la ptxkriz
en
dcbut
d‘annke celle-ci ne soit pas plus active durant cette période. (‘e peut rGt k-t> la conséquence
soit
d’une diminution globale: de l’abondance : le nombre de bancs c-ht rétittit mais les pkhes
S[I~ ces bancs enregistrent de bons rendements, soit encore le5 thon‘ testent le plus sou\\‘ent
dispersés plutôt que regroupes en bancs.
2 3 ;1 La saisonnalité des PL’E par espèce
En début d’année. la PIJE de l’albacore cist nettement plus elt\\~x ~.lw celle des autres
espèces (Fig. 10) Elle diminue à partir de mi-avril et ne retrou\\ < des \\Aeur~
eie\\+es
(~~LIS
dc
I S t/j) que de juillet a mi-octobre. Ensuite. ia PI JE dkroit
prcycG\\
elr,t’m
jusque
mi-
décembre.
La PUE dtt listao. faible en début d’amk. s’accroit ensuite lw.j;:rei;si\\ emtnt de mars à
mi-jutn. elle atteint alors un prernkr maximum (3.1 t/,j ). Elle décroit cxsuite iusqu’ti 1 t j la
première quinzaine de septembre a\\‘ant d’atteindre un second pic dehut &c~mbr-e (2. - t/j)
(Fig. 10).
La PIJE du patudo est fa.ible voire nulle iusqu’en juin. ~LUS el,e s’xxx)it brusquement
pour atteindre de 3.2 t j la première quinzaine d‘ao<tt (‘ette PI 1: .ikt-oit ensuile
progressivement jusqu‘en IiII d’annee (Fig. 10)
Les captures ont etc representées sous
forme
de ct’rilt’s dt)ttt it’s <ulx:rticie~ sont
l”‘)Fortionnelles .NIX priser. &~~IX
cercle est diiGè en Troie
imrt*;
sel,,n
l’inqx~r-tance
de
chacune des trois espkces (‘es ,(( camemberts à trois parts D <)r;t ete d!strilwh par quinznine
selw une maille spatiale constitutie de tranches de deux tlegr-es .it, l~itltude wr la zone
longitudinale s’étendant de la côte africaine (15 ’ W) à 2.5, Ouest On !IC cou~:re pas la tot;iiite
de la’ zone de p&he des tanneurs, car quelques peches sont reali+cs 13111~
au w3 essentiellement
sur un mont sous-marin situe par 6”N. Mais ces prises au sud de 8;‘\\ sont :le$igeables (0.3%
des prises totales sur la période 1978-94). Les tanneurs ne t‘recluentert pas la zone au nord de
22’W (les températures de la mer Y sont trop froides pour
les thon:, I rolxcaus en raison de
l’existence d’un upwelling pertna.ne&).
2.4 1. La période 1969-75
Au cours de la période 1969-75 (Fig. 1 1 a), quelques prises dot~inëes par I’albacore >+Ont
rkalisees durant le mois de ianvier dans la zone du Sénégal et au larg:: de I.,t Guinée Conakq.
pour l’essentiel sur un mont sous-marin situé par 9”N. Ensuite. les prises. quasiment nulles.
augmentent progressi\\:ement Largement dominées par I’albacore. elles se déplacent peu a peu
\\*ers le nord de 10K à 20N Progressivement, apparaissent des prises de listao et de patudo. ce
dernier étant toujours présent mais jamais dominant. De juillet a novembre. les prises se
concentrent sur la zone 16N-18X avec quelques pèches au nord et au sud. Elles sont
essentiellement composées de pa.tudo et de listao. A partir de décembre. les Prise:s sont faibles

1 .-I J La periode 1976-8-l
i,ors de la période suivante ( 1976~84), t Fig. I 1 b), le schema de pèche s‘est beaucoup,
modifié. Globalement. les prises sont plus importantes. les principal:zs zones rit saisons dt:
pkhe se sont déplacées et la composition spécifique s’est fortement modifiée. Il n‘y a
pratiquement plus de pêche en début d’année. D’avril à juin. la pèche est centrée clans la zone
Sékgal (12-1- 16N) avec une ma.jorité de listao et des quantites d’albacore relativement
grandes. 11 est remarquable que lors de la période précédente, les pkhes dans cette même
maille spatio-temporelle étaient dominées par I’albacore. Ce remplacement dc: 1.albacore par le
I~stao. comme espèce principale, est sans doute la conséquence de l’acceptation plus grande du
l.htao par les conserveurs. Cet événement s’observe également dans les pèche+s de senneurs ;t
iettc mSme époque Dans le passC. les bancs de listao etaient kités ou cncow les poissons
etaient re-jetés en mer.
.4 partir de juin. ICS pëches sont assez étalées en latitude a\\w un déplacement
pro;gressi1‘ vers le nord. En même temps, le patudo fait son apparition et c<:yient même
dominant dans les prises de la mi-juillet Ensuite. les pèches sont concenrrks dans la tranche
i 8%~-2ON
avec quelques prises plus au nord et au sud. (‘es pkhes sont doniinees par le patudo
puis, par l’albacore LAa tranche 2.ON-22N, très peu pkchée avant. par-tic pe maintenant de façon
kignilicative au.x prises dc cette période. Dés septembre. les péches commencent a s’étaler vers
le sud. cette tendance s’accentue sroCressivenic,nt Au nord. les prises diminuent et ces zones
0on1, peu a peu abandonnees. Les trois espèces sont bien reprkentees dans les pêches. Le total
JC:, pi’iscs dans ICS eaux tl~auritani<‘nnes est de\\ enu prépondérant To\\it au lonc de I’annee. il 1’
il de:; captures r&lisées au sud dar:, la tranche SU- 1 ON. notamment sur le mont sgxls-marin par
crY,

-. -1.3 La période 1985-9-l
La période récente ( 1985-tM). (Fig. I 1 c) oEe 1111
schéma encore dlttèrent, En début
d‘année. les prises som réaliwes essentiellement au sud de 1 -I>. elles diminuem
I)t’ol~ressivenient et glissent peu à peu vers le sui . elles sont neanmoin> plu3 importantes qu’a11
~YWS des deux autres périodes. II Y a tris peu de prises de mars à mai La Gson de péche du
5.xegal. domin& par le listao et I’albacore a diminué d’importance, elle coiwilence plus tard
(mai) et plus nord (pas de pèche au sud de l4N 1 Comme lors de la période précedente. dès le
mois de juillet, les pèches s’installent au nord de l8N avec des prises réparties sur les trois
cspcccs mais dominées par Ii: pawio. (lette saison. qui commen<ait a ~‘art~n~.er dés la mi-
scplembre dans la période précédente, dure maintenant jusqu‘a la fin o2Iobre. Ensuite, les
@zhes, dominées par le listao., s’étalent en se déplaçant vers le sud La mi-décembre est
~xactérisée par tm fort étalement des pckhes de 8N à 18N et par des compositions spécifìques
très variées selon les tranches de latitude.
Cette période (85-94) e:jt remarquable par la concentration de,~ pkhes et son
homogénéitti de juillet et mi-novembre.
1 4.4 En résumt;
De cette analyse de I’évoiution spatio-temporelle des prises des c*anneurs de 1969 ti
1004. il ressort les points suivants : un développement spectaculaire des pkhes dans la zone
klauritanienne (au nord de ISK), un accroissement des prises totales et plu; particulièrement
des prises de pat udo et une diminution de la saison de pêche du Sénégal. Enfin, on notera qu’il
n‘v a plus aucune tnaille spatio-temporelle dont les prises soient dominies par l’albacore.
La zone l8N-22N qui ne représentait que 19,7% des prises totales des tanneurs lors de
la période 1969-75, et 43,5°’ o en 1976-84 atteînt 62,696 des prises totales pour la période

Jusqu’au milieu dos annie< hi). ta canne était la seule ou tout au moins la princ:palc
In& hode de péche industrielle des thons tropicaux en surface hIais. peu a -eu. les seweurs
conrmencent a remplacer les tanneurs dans les différentes pècheries thonieres (de sur-face a
travers le monde I,‘Atlantiqw Es: ne fait pas exception. Les prises des senneurs représentent.
tlaw; la période récente, entre 7S et 80 O’O des prises de thons de l’Atlantique Est Cette merhodc
de pPche est plus et’ficace. elle obtient des rendements plus élevés et esploite presque toutes les
~.IHWS d’àge des trois especes. Cette montée en puissance des senneurs ~SI. ~uitout sen4bte
dan:; les annees 70 et. :I;I mi1iz.r des années 80. seules quelqur!S pècheries de tanneurs
dëti~~wrent encore activés dont celle bas& ti Dakar. On se propose d’anat~3t3 ici l‘interdition
de i; t’s deus pêcheries
3.5 1 I,a distribution spatio-tt:tnporelle des prises des senneurs
La distribution dey nrises dïs senneurs a &é représentée pour ie:; deux ;wiodes les plus
t kcntes 1978-84 (Fig. I?n) et 1985-W (Fig. 121~
t. 1978 étant la premier e annee oil. les d<>nnées
wnl complétes p(.wr l’ensemble des flottilles de wmeurs.
La pkhe n‘est récllemen~ ctYecti\\:c qu’” partir d’avril et dure jusque C:l octobr< .lvec
C/\\IC/C~U~S
ptkhes rn;wtinal~~ !usqu’a la titi de l’année et un ratcntissemt~n: des pr~w de mi-iuin a
tin juillet. Il n’v ;I pas de pc‘ches significatives au-delà de tOl% Les ptkhes st:)nt domine<‘ par
l’alt)a(:ore et le l~i~tl~d(~
n’apparait de tàc;on significative que pendant les moi:; (,‘.~\\14. juillet ct la
! i’C quinzaine d’aoiit t,es autres quinzaines sont dominées par le hstac,
Si or. conti-otite cf.3 dcwnées a\\‘ec celles des canneurs (Fig. t 1 b i. ori wtt’ ‘que le- iieuh
~ngrn:; t’requentent les m$me~ zones et pkhent les mêmes especes &r début mai a mi-iilillel
dan< les eau’r; du SentigaI Ii ‘\\ a donc alors unt.’ competition directe entre le> deus engIn A
partir de la Y”” cluiw4ne dz j;iittct il n’! a plus de compétition directe entre le> deux engins, II
~31 wiez surprenant que le p;Uudo n’apparaisse pas dans les prises des cantwirs alors clue la
wnne en capture et que la canne en capturait tors de la période prectidente ( I %W’! j
l,a distribution spatii~-teml)olelle des prisits des senneurs n’a :I‘
wère changé. le m~wtant
krlobal des prises est semblable et ta composition des prises dans la tranche 8K- lO\\ reste
c
dominée par I‘albacore de mi-mari a fin iuin. On note toutefois des chnngements dans la ~ontr
12h+‘-
16X d’avril à mi-juillet tes pCches b sont presque exclusivement constituees de listw On
note aussi que les pkhes au nord de 16N sont maintenant significati\\res et atteiyent rnGme la
trawhe 1 SN-20N (de juin a aoSt).
Comparés à la figure 1 tc i’es rksultats montrent que les tanneurs fi+quensent moins la
,wne S&&I
oii ils étaient en çornpetition directe avec les senneurs qour se concentrer 5lr la
zone Mauritanie h,lais les senneurs commencenr à fréquenter cette zone: bien qu’ils y cibient le
listao alors que les vanneurs y capturent les trois espèces avec une légère dominancc du
parud». Cette incursion des senneurs dans la principale zone de ptkhe des tanneurs a été
rendue possible par les nou\\-eaux accords de pêche entre l’Union Européenne et la ,Mauritanie,
~II:., a partir de 1992, ont octroyé des licences aux senneurs. Auparavant, la ZEE de Mauriranie
n‘&it accessible qu‘aux carmeurs qui. avant même les accords de pêche LE-Mauritanie..
a\\Gnt negociti des accords privés.

Sur cette période trks récente. la flottille de tanneurs ( Vig ! .? ) n’a guere changt: son
izhema d’esploitation mis à pari la capture d’un peu plus de patt&> pendant les Illois de
jan.bier à février entre 12N et l6N. Cette stabilité: de la pêcherie est remarquable
Les tendances relevées chez les senneurs entre les periodes 1 Q7S-8-I et SS-94 w sont
accentuées au cours de la ptki’ode récente (Fig. 14). Dans la tranche SN- l(IN les prises sont
dominées par I’albacore, la tranche 1 ON- I4N est moins pêchee de niar-s a atA mais demeure
tkquentée de début septembre ,A mi-octobre. La maille spatio-temporelle l.15- 1 SKimai-.iuin est
de\\,enue exclusivement listao. Celle 1 SN-îON/juin-aotit a vu son importance s’accroître Bien
qu’a dominante listao, les Prise:s de patudo y ont beaucoup augmente
En conclusion, la compétition directe tanneurs-senneurs s‘e>t accwruee au point que.
dans la maille 1 SN-20N/ ?“‘: quinzaine de juillet., le total des prises &Y w~n~urs s‘apprwhe de
cehli des canneurs On rappellera ici. qu’en 1993 et 1904. la 1’I.I: -!~JIT& des tanneurs a décru
(Fi;g2), cette baisse intéressant en premier lieu I’albacore (de .?. 1 t,j tn v I ;I 1 .i\\ r!i en 91). mais
aussi le patudo (de 1,s t/j en 9:: à 1.5 t/j en 94). (Fig.6). Néanmoins. ii faut noter que les PUE
des tanneurs en 94 restent supérieures à celles de la periode X?-ijcj Polir le listao. les deus
PI<:E: les plus élevées de toute la série 69-94 sont celles de 93 CI (14 ( f‘iy 6 1
7-9
i.>.-. La compétition spatiale
Les figures 1.5 (a, b, c) représentent S~I trois période> ( l tj’$-S-I. 1 iI:5!-i~L et 1 i~~~.;-V;i)
la distribution des prises totaies des tanneurs et des senneurs !XI~I- ~li,~.qut: C:I 1’~ de I \\ : dc I;I
jonc d’étude. En terme de compétition spatiale. la situati~~n a ptw ~han<c t:ntre Ii;< delis
premières périodes. La compétition est forte dans la zone S>k- I(>l dir ~crenietit au w’eau
ctitier, plus fréquentée par les tanneurs, et wr le pic sownwi~i
Siiw par 9% Cette
compétition s’exerce aussi indirectetnent plus au large par les quant tt:s inqmrtantes caururées
par les senneurs.
Plus au nord, dans la zone 1 ON- l9NiI 6W-20W. qui ci~mp~~ 1 i c3rrt”i de 1 1 i ‘. la
compétition entre les deux engins s’accroit. i)urant la periode I i 7S-S1. ii 11’s a de :jriscs
significatives que dans o des 12 carres de la r.one, ceux les plus ktim
et les prises des
tanneurs sont dominantes dans. 5 de ces o car& (Fig. 1 Sa) .Iu CC~.~I’S
de IJ periode suii,ante
( 1 %.i-92), les prises des senneurs sont de\\-enues dominantes dans deux1 des six carres
cyloités, mais l’accroissement dc la compétition demeure modere (~
Fis I Y-j 1 1% conm lors
de la période la plus récente ( 1993-941, la compétition s‘est fortmctu accrue puisque sur les 8
carrés les plus pèchés, les prises des senneurs y sont partout d~~minantcs Elies consrituent
m&ne la quasi-totalité des prises dans 3 des carrés. Ainsi, les ~enneur~ p&:henr maintenant datrs
la principale zone de pêche des tanneurs II y a nième des peches de senr1eur.i;
encore plus au
nord (Fig. 15~).
2.5.3. Evolution comparée des prises des deux engins
C’et accroissement de la compétition intervient alors que gicbbaiement ies prises des
senneurs sont restées stables dans l’ensemble de la zone d’étude (nwymw arm~~elle de 23S66 t
polir 76-84, 24723 t pour 85-92 et 23 124 t pour 93-94) (Fig. 16a) Etanr donné clue les prises
de:. tanneurs sont également restées stables pendant ces différentes :Codes. les prises wtales
de:. deux engins n’ont pas augmenté depuis 1976. Mais, il y a eu deplacement. des zones de
pèche des tanneurs vers le nord dès la période 1976-84 et extension ver!\\ le nord des pèches
de:, senneurs depuis 1993

Dans la zone d’étude. les prIses des tanneurs sont restees dominantes jusqu’en 1976
~OUI l‘ensemble des prises I Fiy. 1 ba) et pour chacune des trois espews (Fig. 1 MI. c. d). Apres
i 07~) on note un accroissement spectaculaire des prises des senneurs. ces dernieres dépa!+w:l:
alors largemeni ies prise5 des çanneurs pour l’alhacore et le listao (‘trtte situation 3’co;l
nlaintenue jusqu’a au~iourd’huI !Pour le patudo, les prises des senneurs approchent celles des
cauneurs durant la pèriode IC;~77-ô4
et de nouveau plus récemment depuis 1092 (Fig. 16d 1
2.5.4 Evolution comparée des PLIE des deux engins
La comparaison des PUE globales (toutes espèces confondues, Fig. 1 ia) des deus
engins a cela de remarquable ~qu‘on retrouve quasiment chez les senneurs les 3 perindes
distinguées chez les canneurs. De 1969 a 76, la PUE moyenne des senneurs est de 3,6 t:.i En
197’7, la PliE augmente rapidement (7.4 tii). elle tluctue ensuite jusqu’en 85 mais sans nouvelle
tlrndance a la hausse (moyenne de 0.1 tq sur la période 77-W). A partir de 86, on note un
r~w;cl accroissement qui <enMe toujours en cours en 93; la PUE moyenne pour la période 86-
‘:,-I C~I de 8.9 tii. L’au~menrarion dri rendements des senneurs est un phénomene qui a deja etc
lar~crnent déc& (Fonteneau et Pallares. 1991) avec comme principal parametre mis en ccfuse
I’accroisserncnt de i‘et‘ficaclte de l’en-in de pêche Toutefois, l’évolution parallèle des PL.‘E des
tlwr engins est remarquable Les fluctuations inter-annuelles des PLE sont beaucoup plus
marquées chez les senneurs que (chez les tanneurs.
Par espL;ce. cette e\\.olution des PUE est beaucoup plus contrastée. Pour l’albacore. la
PI !Ii des senneurs est globalement en baisse (Fig. 17b). Pour les canneurs, tres stable jusqu’en
F.;. ,ztte PI II-: mrqur. depuis.. une nette tendance à la hausse. Toutefois, depuis 92, cette PUE
~icw~it alors qw celle des seinncurs augmente. En 9 1 et 92. pour la première f-ois sui’
I’~wemblc dc la période hi~tor-ique. la PI JE des tanneurs a dépasse celle des senneurs
l’our le listao. la PL. E! des tanneurs connaît une croissance réguliere qui s’est piuttit
ncccwu& depuis 92 ( Fig I~c) Cette PUE est touiours inférieure A celle des sonneurs. Pour- ce>
tlwricr~. l’augmentation de la PL!I!: est remarquable d’une moyenne de 1.5 t:j en 69-75. elle
atteint 5.5 tii en 85-32 et nième 8,: r’j en 9.3-94. En fait? étant donné I’importawe prise par 1~
I:stao dans les captures des senneurs dans la zone d’étude depuis 70-84. le> fluctuations des
1’1 !I: globales sont surtout WL élatrices des fluctuations des PIJE: du listao.
Pour le patudo. la PL’13 des tanneurs était semblable à celle des senneurs de 69 $1 7”
( f,ic. 17d) Depuis, elle est 1oL!iouI s demeurée supérieure. Cette PliE s’est fortement accrut*
surtout depuis 85, celle des senneurs depuis 9 1.
Il ne semble pas qu‘il y ait de relations Evidentes entre les PI.If.: des deux engins pour
aucune des trois espkces. la PUE des senneurs crant généralement ~1-1s variable. Qn peut toui
j:lstlr noter une é\\.olution parallèle des PIJE de patudo pour les deux engins depuis 1990.
2 5.5 Les prises par classes de taille
I,es données considerees couvrent la période 1980-94. 11 convient de se rappeler que
I’~cil~tntillonnage de la canne est sou\\.ent faible Ainsi, pour la flottille FIS (France et assimilés)
de wnneurs, le taux moyen d’échantillonnage SIX les deux années les plus recentes (1993-94 1
C:~I dc 1 ,Q thons mesures par tonne pêchée (les 3 espèces confondues) pour l’ensemble de
1’.4tlantique est. Pour les tanneurs de Dakar, ce taux n’est que de 0.58 thon mesuré/t. p&h&e.
c’est-à-dire prés de 3.5 fois moins que pour les senneurs.
x zc?fje J ‘cQlr& -j"n;T-Jj"fi /j' iv- 7 i"/fi'
.-..- .--%Y.-..-
Les prises par classes de tailles pour la pkiode la plus ancienne (80-W). marquée par la
prepondérance des prises des senneurs (Fig. 17a), sont illustrées par les figures 18a et b pour
I’aihacore, Fig 18 c et d pour le listao et Fig. 18e et f pour le patudo. Les tanneurs réalisent
leurs captures d’albacores (Fig. I8a) essentiellement sur des poissons de 16 à 20cm de LD 1 (3
a 5 k~jl). Mais les albacores, jusqu’à 32 cm, sont couramment présents dans les prises, ne
1 !

wprixntant une parî sirrniGc&re
L
des prises cliw d’avril <1 iiiin Pour ie< wineiirs. si la gamm;
de ailles des petits poissons est la mèmc que pour les ‘tanneurs (Fiy. I Sh). eile s*étale par
~:ontré beaucoup plus vers lés grandes tailles iusqrr‘~l 45 cm tir 1 .l> I P(w 1~ iistw. les yarnrn~~
dc ~;~Iles capturees sont tres semblables (Fig. 18~ et d): on peul seulement noter que de petits
Mat>s entre 35 et 39 cm de 1.F pi:chés par les senneurs en a\\.ril et en août. ne sont pas pechés
par ICS tanneurs Comme pour I’albacore, la gamme de tailles des patudos capturés est plus
1arg.e
pour les senneurs que pour les tanneurs (Fis. 1 Ke et f); sauf en septembre et octobre. une
per.;ode pendant laquelle. les zones de pSche des deux engins sont dif’fërentes (Fig. 11 b et t 2a),
ILS senneurs capturent une part importante de leurs patudos d’avril a juin, alors que les
~anrwurs. à cette mème période et dans la même zone, n’en capturent pas.
Au cours de la periode suivante ( 1985-92), les structures de tailles des prises des
tanneurs demeurent très semblables pour les trctis espèces (Fig I9a. c, 2). Il en est globalement
de w?me pour les senneurs ;i l’exception des patudos (Fig. I9b, d. t‘t. En effer. très peu de
pxudos de plus de 25 cm de LDI sont capturés. Il convient de se rappeler que la composition
spt?itique des prises pour la maille spatio-temporelle 12N- 18Nia\\.ril-juin a beaucoup chansti
entre les périodes 78-84 et X5-94 (Fis. l2a, l2bi
Pour la pèriode la plus récente ( 1993-94 I. la stabilité de la structure de tailles des prises
des eanneurs (Fig.ZOa; c. cl rejoint celle notée pour la composition spécifique (Fig.5) Cette
stabilité s’obserw aussi pour les senneurs (FiL.20b, d. t1 mais seulement pour le listao Pour
I’albacore (Fig2Ob 1, la ptiriode récente est marquée par la tres faible représentation des tailles
inter-médiaires (I-D 1 de 20 a .‘1 1 cnl) et un très for-t accroissement des poissons de moins de 17
cm. Pour le patudo (Fig.îOt‘). les grandes tailles (1.1) 1 :’ -10 cm). qui avaient disparu lors de la
pwode pré&dente (85-07 i. réapparaissent iLlais. comme pour I‘albacore. on note un fort
accroissement des patudos de moins de 17 cm de 1,D 1
Dans l’ensemble. le\\ Jeuy engins capturent les m&le\\ gamme> de tailles avec un plus
~~wid
.Y
étalement pour la wnnt’ a la lois xws les l~liis petits et \\.c’tx le-; plus grands.
I,a structure de taille des captures a également été étudiee pour la zone nord, au nord
~LT 1 i”N. Etant donnè qu’il <‘a$1 de la principale zone de péche des tanneurs sur-tout depuis le
milieu des années X0. les histo~grammcs pour la canne ne sont pas Jif’férents des précédents
Pour la serine, on peut remx~]uer que l‘importance des petita patudos s’accroit (Fig.2 1 ) et est
neIl ement plus marquee que pour la canne.
Un albacore ou 1111
patudo de 17 cm de I,D 1 a un poids d’environ 3.2 kg soit la limite
IX
deça de laquelle I’IC’C AT recommande de ne pas pêcher ces deux espèces. Pour les
différentes périodes etudiees. le pourcentage de thons d’une 1-D I inférieure à 17 cm n et&
estimée pour les deux espkces (albacore, patudo), les deux engins et les zones 5%
25%/15”‘W-2S*W et 15%-?TON/ l CV-25OW. Les résultats sont présentés dans le tableau 2.
Ces données montrent que le pourcentage d’albacores de moins de 3,2 kg pèches par la canne
est très proche et généralement inférieur a celui de la senne. notamment dans la zone nord.
Mais ce pourcentage. à peu près stable de 80-8.1 à 85-92. s’est brusquement accru depuis (93-
04) : une augmentation comprise entre 65 et Ic>U% pour la senne selon la zone et d’environ
12!% pour la canne quelque soit la zone. Pour le patudo. la situation est beaucoup plus
contrastée en fonction des engins. Les pourcentages de patudo de moins de 3,2 kg pêchés par
la canne sont toujours inférieurs et souvent très inférieurs à ceus de la senne. De 80-84 à 93-
94 3 le pourcentage pour la serine auemente de 73% pour l’ensemble de la Lone et de 160% de
X5-92 à 93-94 dans la zone nord (i‘? n’y avait pas de pêche de patudo par les senneurs dans
cette zone au cours de la période 80-84). Pour la canne, le pourcentage s’accroit de 42?,0
1 toute la zone) ou de 39O& (zone nord). mais il reste néanmoins modeste comparé à la senne.

2 ib. 1. L’analyse des donnees historiques
Des le d&ut des années soixante-dix, différentes operation*; dc marquage de tiww~
trolcicaux ont été conduites dans l’Atlantique est dont certains marquapes intensifs Lord dc*!
!Innées Albacore et Listao de I’ICCAT. Les données représentées concernent les marqueh
posées ou recapturées dans la zone d’étude @N-EN/1 5W-2%~) de 1970 à 1985.
Pour les trois espéces, on observe des migrations lointaines depuis le fond du goll’e de
Guinee jusqu’au large des C$%es du Sénégal et de la Mauritanie (Fi~gEa, b, c) II n’y a pas
d’échanges directs entre les Iles du Cap Vert et la côte ouest-Africaine: sauf potjr le listar~ ou
ellea existent mais sont peu nombreuses. Les mouvements nord-sud le long des ctites
hlauritanie-Sénégal-Guinée sont bien marqués pour I’albacore et le patudo. mais plu5 rares
pour le listao. 11 !. a donc a la fois des migrations depuis les autres mnes des pkhcrie+.
rhonitircs de surface de l’Atlantique est vers la zone d’étude et de cette dernier-e \\ws le wtt’ dt
l’Atlantique esl.
Ces éléments mettent en évidence une caractéristique bien connue des thanidw
tropicaux. leurs migrations sur de vaste étendues. IJn autre élément a rcftenir est l’inter-
ciep:ndance des différentes zones de pêche de l’Atlantique est dont notamment celle ctudièc
dans ce document avec le reste de l’Atlantique est.
2 h 2 L‘analyse des marquages récents
En vue d‘itudier les possibilités techniques de réaliser a bord de>, caim~~ s mrtaim.+ de:,
tr;ivaus prévus d;tns le cadre du progamme MAC (Mattes de thons .&ociL;t”> BIIY C’anrle1.w i.
III~~: petite opérai ion de marquage a 6té rkaliséc en 1994 au cours de I;iqueilc 29’) thons olli ctc,
rn~~ués et relâchés par ~II scientifique expérimenté. Certains patwns de pkhe vi\\.cmenr
intwsstis par It. Y mouvements des thons parmi les mattes aswckes a Icurs bateau oni
c~alement. depuis 1994, pratique quelques opérations de marquage (29.4 thons m;uyués d’a\\,ril
l +)l à août 1995 ). L’analyse des donnees tic niarquages-recaptllrL‘s engendrkes par CC
operations est presentée ci-après.
Les migrations obscr\\:ées a partir de ces marquages sont reprkentees sir les figures
2.h 1). c. La. plus ,-
(Irande partie des marquages a eu lieu dans la principale zone de pkhe des
can~~curS. c’est-à-dire entre 18 et 2 1 “N. Sans doute en raison du nombre trks restreint de thons
marqués. il n’y a eu aucune recapture en dehors de la zone. Pour l’albacore, toutes les
recaptures ont eu lieu dans la zone restreinte exploitée par les cannew s de juillet ti no\\ embrc
(Fig.23a) Des listaos marqués en novembre par 16 et 17”N sont repkhés dans la méknc IOI~C
que’ques jours apres (Fig.Zb) Tandis que des patudos marqués fin n:,rvembre-d&ut décembre
par 18“N sont recapturés mi-décembre vers 1 jON (FigZc),
montrant ainsi le mouvement
rapide des thons vers le sud lorsque les eaux de la région se refroidissent I.‘n patudo marqut
lin juillet par 19% a été recapturé fin novembre par 17”N.
2 6.2.2. Taux de recapture
Le taux de recapture évalluc comme le pourcentage de thons recaptur& et-1 fonctiori dl:
nombre total de thons marqués s’établit à 20% pour l’ensemble des malquages consid&s
c’est un taux très élevé. Ces taux sont très variables d’une espèce à l’autre et selon le marqueur
(scientifique expérimenté ou patron de pêche) (Tabl.3). Etant donné qu’un grand nombre de
marques posées par les patrons, l’a été en fin de saison et non pendant la pleine saison des
matles associées aux tanneurs, les résultats correspondants ont pu &re biaisés. On a donc
exclu les marques ayant été pos’ées de décembre à avril. 11 ne reste plus alors que 93 marques

lw~es par les patrons. Lots taux dc reçaptures obtenus ( 14,.300
pour 1 albacore. I3.7O6 pour le
lista0 17. I o/;, pour le patudo et 15% en moyenne) sont plus élevés qu’auparavant mais restent
néanmoins plus faibles q11c pour le marqueur espériment sauf pour le listao C‘cs rttsult:!:-
mcticnt en lumière le rôle essentiel
de l’expérience
du marqueur dans le sue& du marquage
1 .es taux de recaptures o’btenus
par le marqueur expérimenté, silIs sont déjà élevés pouf
le 1 stao (7,7%), sont incomparablement
plus élevés pour le patudo (45,2%) et I’albacore
(6 1.046). il convient d’être prudent dans l’interprétation de ces données pour différentes
raiwns. D’abord. le nombre de marques est tres restreint : 299 au rota1 dont 113 albacores,
I 55 listaos et 3 1 patudos . ensuite le marquage
a été réalisé sur une très courte période (du 3
juillet au Ier aoùt 1994): enfin la technique de pêche employée par les tanneurs est très
particulière (association
permanente
d’un banc de thons avec le canneur).
Bien que le marquage ait étf: effectué en un laps de temps très court. les recaptures se
son1 échelonnées
sur plusieurs mois (tableau 4 t: il y a même eu un albacore recapturé après
35 l ,/ours et deux patudos après 379 et 390 jours de liberté.
Tous ces marquages ont eté effectués dans la tnême matte, mais les recapzures
1~~cr~;iennent
à la fois de cette matte comme de mattes différentes (Tableau 5). L,es albacores
semblent 6tre plus o fidèles N à leur matte d’origine que les patudos el bien plus que les listaos,
(‘es premiers résultats, bien qu’encore très fragmentaires,
mettent néanmoins en évidence des
comportements
assez différents des trois espèces.
III - I>ISCUSSION ET COXCLUSIONS
I,‘élétnent le plus remarquable dans l’étude de cette pècherie est l‘augmentation
importante des PUE des trois espkces.
Et justement parce que cette augmentation
des PIJE concerne les trois espéces, II est
ditiicile d’admettre que cc‘ soit I’eRet d’une augmentation
générale
et/ou locale de l’abondance
De même, on peut douter qu‘une modification des conditions de l’environnement
ait pu
cntrainer une augmentation de la vulnérabilité des trois espèces à l’engin de pêche L’n
cni.ichissement
#néraI ou local du milieu pourrait affecter l’abondance
des trois espèces
etant
dormit leurs regimes alimentaires assez semblables.
Pourtant, il faudrait que cette modification
ait maintenu et même ai<uenttk ses effets wis interruption depuis 1’85; ce qui est peu
plausible. Aussi, il apparait plus que probable que l’augmentation
de l’efficacité des tanneurs et
la modification de leur stratégie de pèche soient responsables
de cette augmentation génkale
des PIJE C’est la conclusion de l’étude menée par Fonteneau et Diouf (1994) sur cette
pkherie.
Pourtant, les recherches
récentes menées
à partir des livres de bord montrent que dès le
milieu des années 70 des mattes étaient déià fixées autour des tanneurs et même échangees
entre çanneurs Et il est vrai qu’on observe ;ne première augmentation
des PUE au cours de la
ptkiode 76-84. hlais, celle-ci concerne surtout la patudo, aussi, elle est probablement plus la
consequence
de l’extension vers, le nord des zones de pêche (Fig. 1 la & b) que la tout récente
maîtrise de l’association des thons avec le tanneur. Ce n’est que vers le milieu des années 80
que débute une augmentation cles PUE des trois espèces
alors que les tanneurs concentrent
leurs pêches dans la zone nord. Mais, en plus des modifications des zones de pêche, la stratégie
d’association
permanente
des thons avec le tanneur a sans doute joué un rôle essentiel dans cet
accroissement
des PL’E. ToutefGs. Yes
mécanismes
de cette stratégie d‘association sont encore
à decouvrir.

xr!gmente, les prises et les rendements des tanneurs devraient haiscer (‘~V~~~o
b:kse alrcndw
n’est-elle pas dé.ià perceptible dans les données de 93 et 93 ‘) (Tabl o)
.i..:. L,ES PECHES DE PETITS ‘THONS
11 n’y a pas de différence de niveau de capture des petits albacores entre les deus engins
dms
la zone nord. On pourrait alors faire l’hypothèse qu’au cours dc: la periode récente, les
nlbacores qui ont mig-é saisonnil:rement dans cette zone étaient en mon-enne plus petits que
d‘h;ibitude ou encore que l’abondance d’albacore dans la z,one s’est accrue mais
essentiellement en petits albacores. Si l’on prend en compte les rendements G‘albacore des
tanneurs dans cette zone (Tabl.6). il y aurait plutôt. depuis 92, une baisse de I ‘abondance de
r:ette espéce. On aurait donc une ditninution de la taille moyenne de l’albacore accompagk
tl‘wx baisse d‘abondance : s’agit-il d‘un effet de la pleine ou légère sur-exploitation du stock
comme estimée par I’ICCrZT ?
Par contre, pour le patudo, l’accroissement des captures de ixtits individus est
cswntiellemen~ le fait de la serine. Lorsque les petits albacorcs et patudos wnt accessibles, il
t:st clificile d’admettre qu’il puisse v avoir une sélectivité diG-ente pour un mème engin entre
ces deus espèces. Par contre, il pourrait y avoir une difl’erence de vuIn&-abilité. Les petits
p;~r~~los en l‘réquentant moins la couche de surface seraient moins vulnérables à la canne qu‘a
la senne. Mais, pourquoi. la vulnèrabilité des petits patudos vis-a-\\% de la serine aurait-elle
brusquement changé dans la période récente ?
L‘augmentation des prises de patudos et essentiellement le petit, patudos par les
wn~wurs est un phénomene rkent dans la pêcherie de l’Atlantique est (depuis 1990 et wrtout
1 (WI) (Ariz ~>t dl/. 1995. Hallier et Diouf. 1095). La multiplication des pkhes sur ob.jets
flottants (épakeq natrwelles et surtout artificielles) est l’un des elements le plus c:ourammcnI
;~\\tmcé pour espliquer ce phénomcne (Hampton and Bailey, 1992) 11 est vrai que les coups dc
wnw sur ob-iets flottants sont plu< riches en patudos (essentiellement de petites railles) que lcb
coups de senne wr bancs libre:5 (Hallier and Parajua, 1992; Fonteneau, 1993). Dans la zone
d’til ude. les données sont encore peu nombreuses pour mesurer l‘importance des ptkhes sur
obj~;ts flottants. Ainsi. pour la flottille de senneurs français et assimiks (I:ls 1. on dispose dans
Ici fichiers des codes d’association pour les années 1994 et ~)5 Ces donnecs montrent Lw-tes
11n xcroissemem des captures sur spaves (6,490 des prises totales t-n 04 er 25 3%
,
en 95) niais
egalement une diminution des prises de patudo (38 I t soit .3,8% des prrses totale-, des senneur>
l:IS en 94 et 75 t soit 1”0 des prises totales en 95). Pour cette flottille et dans cette zone, le>
prises sur objets flottants sont essentiellement constituées de listao (‘7 1% des prises totales sur
~~biets sont constituées de listaos en 94 et 86.5% en 95). Il faut rappeler que, pour les années
rkntes, la plus grande partie des prises des senneurs dans la zone d’etude est réalisée par les
wtneurs espagnols (en 92, 96% des prises totales des senneurs : en 93: 84O/o et en 9-t. ‘X[I~
Aussi. il serait bon de reprendre ces analyses lorsque les données des senneurs espagnols avec
les codes d’association seront disponibles. D’autant plus que l’augmentation récente des prises
de patudo dans la zone n’est ii mettre qu’à l’actif des senneurs espagnols. Toutefois. il est
renwquable que les prises de petits patudos et de petits albacores par la serine augmentent
t’wlement dans la zone Ylauritanie (Tabl.3) alors qu’il ne semble pas que les pêches sur objets
tlottants y aient été développées dans les années récentes (Pallares et al, sous presse). Pendanr
ce temps et dans la même zone,, les tanneurs connaissent certes un acçroissement similaire des
prises de petits albacores mais un accroissement beaucoup plus modéré des petits patudos
Dans ces conditions, il semble qu’un facteur autre que l’utilisation des objets flottants soit
impliqué dans l’augmentation des prises de petits patudos. On peut avancer dif$$entes
hypothèses comme l’approfondissement
des sennes ou encore l’utilisation plus repandue des
sonars qui permettrait de pêcher des mattes auparavant dédaignées. Il pourrait s’agir de mattes

avec*
Id peu d‘apparences en surface t‘t qui seraient
rici~es en perizs patudos
SelIL?
l’entbarcluemettt d‘obser\\.ateurs à bord des senneurs et une enqu&t’ aupres des patrons du
pèci~e pourraieni lever ces li‘pothk~s.
Lors du dernier état du stock de patudo réalisé par l’ICC.AT ( 1345 1. l’accent a ét6 mis
hur I’auymentation importante des prises de patudo des adulres par les palangriers et les
henneurs et des juvéniles par les senneurs L.a pêcherie de canneurc dakarois. en raison deb
faibles quantités capturées (environ 3000 t comparées aux 60.000 t de la palangre et aux
30 000 t de la senne, pour l’Atlantique tropical en 1994) et la faible importance des patudos de
moins de 3,2 kg. a peu d’incidence sur le niveau d’exploitation de cette espke.
.; 4 L.4 PECHE A LA CAI\\IiLE FACE AUX CONCEPTS DE DEVELOPPEMENI”
DliKABLE El’ DE PECHE KESPONSABLE
L,‘évolutiott des pkheries Thonier-es dt! surface dans I’.Ulantique est montre une
tlisl:arition progressive de la canne au profit de la senne I,es pêcheries a la canne qui survivent
c:ncore sont en @nérai constiGes de bateaux âgés et d’équipages à bas salaires. La pècherie
tic I>akar a pu se maintenir en déployant une technique de pèche tout à fait originale. Or, la
1Gkhe à la canne présente un certain nombre de caractéristiques qui milifent pour son maintien.
C’est une technique de pêche qui exige beaucoup moins de capitaus que la senne. Sort
ccluq~ement est beaucoup moins sophistiqué que celui des senneurs. 1. n tanneur de 300 t dc
capacite emploie presque autant de tttembres d’équipage qu’un sentteurs de 700 t. Pour le:.
l~yr
ett voie de développementt. ces caractéristiques sottt des a\\.antages. Dans le cadre des
cwttept s de plus en plus acceptes dc développement durable et de pèche responsable, la canne
lw&,ente sur la senne un avantagt majeur il n’y a pratiquement pas de p6che:; accessoires
(‘cIa tient au fait que les poissons sont pkhés itiitividuelletnenl. 11 est donc aisé pc,ur le pècheur
c.lc choisir à la k>is l’espèie comme la taille des poissons qu’il capture, un exercice trks dif‘ficile
;t rwliser a\\rec la sent-te Dans cetle pkherie. il serait donc aise de mettre en oeu\\w les
I ecommandations sur la non-c,ztpture des petits fhonidés. Pour le Sén&al, cette pècherie
lwé:knte un a\\wtage suppkmentairc elle ;tssurc‘. en partie, un al’f’roi,isiontletnet-t régulier des
conw1.eries.
Cet engin, s’il n’est plus rentable pour les pays développés l’est encctre pour les pays en
\\‘oic de d&eloppemettt. Ik plus, ctrtte pkherie pourrait encore augmenter son chiffre d’atzràires
cn wlorisant mieux ses prises. (“est ainsi qu‘aux îles Canaries. malgré des coùts nettement
plus elevks qu’au Sénégal. ce type de pêche est rentable parce que les thons sont expeditrs en
fi-ai:; sur les marchés d’Espagne et du Japon OU ils obtiennent des prix nettement supérieurs <i
ceux des thons destinés à la consen:erie.
Il y a donc encore de l’a\\.enit- pour la canne à condition de la prott&er d’une
wmpetition trop forte et trop directe de la senne. S’il est censé qu’une peclterie non rentable
disparaisse au profit d’une autre. ce n’est, par contre, pas tr& responsable que de laisser cette
pêcherie disparaître au nom de la loi du (( plus fort )).

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par les semeurs en association acw les ob,jets ilflottants dtkivants dans
l’Atlantique Sytnp~kutn ‘l‘hon I(‘C’.A’l‘. Ponta Delgada. Sao Mi-uel, Açores
1 O- 1 S juin I MJO
S:il--[a T MORFSL. t 960. ILc programme du Smxal en marière d’armement thonier 1.a 1’Gc.k
marititne 20 \\lai 27.3-277


Tableau 1 : Moyennes anr~~elles de quelques paramètres de la pëcherre de cmwws
de Dakar selon trois périodes (1969-75, 1976-84, 198594)
----_
---
!------
PERIODES
1
e;;--
Prise toutes especes (tonnes)
‘96Y4z;
1976-F$
‘gq
Proportion d’Albacore (en %)
71.81
35,lI
-
Proportion de Listao (en Oh) -
21.71
37.51
-
Proportion de patudo (en %= -’
I
5.71
27.41
Effort moyen (Jours de pêche).
---.
PUE Albacore (Vj)
---
PUE Listao (Vi)
tw-----
0.53
1,21
.-
0.14
0.89
2.38
3.23
-
Tableau 2 : Proportions (‘x) d’albacore et de patudo de LD1<=17 cm selon l‘engin
(canne ou senne), la période (80-84, 85-92, 93-94) et la zone (zone d’étude
5”N-25”N/l5”W-25”W
et zone nord : 15”N-25”N/15”W-25”W)
ALBACORE
----
-
r ZONES T---PERIODES-- 1 CANNE
j
SENNE

labl+cru
.>
3 zesultats des marquages
e! recapwres
en 1994-93 dans I(I zone E-N-22”N/15,
W
selon le type de marqueur
MARQUEUR EXPERIMENTE
ALB
LIS
PAT
TOT
c Thons Marques
/Nbre
113
155
31
299
kC~,mr?osition suécifiaue
I %
Al R
I 1s
I
PAT
TOT
I

-----._..-
_----- i:ni ircwitqcs
I
.._<-
i
A3
-.
-..-
--.
l-
-
.I..
--
_ -----
--_-_~-

1YFO
1964
‘Siil!
1972
1976
1980
1984
1988
1992

0
1360
3964
1968
1‘172
!s76
1980
1984
1988
i 99;::
Fig. 5 Evolution relative (%) des prises par espèce de la
flottille des canneurs dakarois de 1960 à 1994
100%
80%
FjO"$,
40%
20%
0%
1960 1964 1968 1972 1976 1980 1984 1988 1992
Fig 6 : Evolution des PUE pal espéce de la flottiiie des
car-meurs dakai ois de 1969 à ‘i 994
3.50
4iii
3.00
LIS
2.50
PN
5 2.00

I
/
0
1000
000
AA.,
D<ik<rr
de
1’385
,<.<.,
<I
1994
+PAi
-O-LIS
-+-ALU
0
;6.84
!

0

c-u CU
ru m
c-u w-
m
i
.
/Q
.
0
.
.
*
c3.c
.
m

2 2 Ll 3

Ait3
PAT
PRISES
SENNEiJAS PEHIOm
19ci5-94
5000
Figures 12 : Distribution spatio-temporclie moyenne des prises par espèce de la flottille de senneurs
dc I’.Mlantique Est. La surface dc chacune des parts des camenberts est poportionnelle à la prise par
espcce. La maille temporelle est la quinzaine, la maille spatiale correspond à des bandes latitudinales
de 2” de 8“N à 22”N et de 15OW à 25”W.
12a : Période 1978-84
126 : Période 1985-94
Figures 12 : Average time and space distribution of species catch in the East Atlantique purse seine
fishery. Each pie surface is proportional to species catch. l’ime unit is fortnight, space units are 2”
wide tatitudinal areas fiom 8”N to 22”N and fiom 15”W to 25”W.
12a : Period 1978-84
12b : Period 1985-94

1
2
3
4
5
b
J 6
9
10 19 12 13 14 15 16 17 111 19 L’O 21 52 23 24
)(IN _ 22q
r:j N .- 2 0 N
I,N.- 1 BN
4N.- 16N
iiN-14N
ON-12N
8 N - 1 0 N
PRISES CANNEURS PERIOOE 1993-94
'I
1500
cl
Figure 13 : Distribution spatio-temporelle moyenne des prises par espèce dc la flottille dc canncurs
dakarois dc 1993 à 1994. La surf& de chacune des parts des c~menberts est poportionnelle à la prise
par espèce. La maille temporelle est la quinzaine, la maille spatiale cxxrespond à des bandes
ktud&les de 2” de 8”N à 22”N et de 15”W à 25”W.
4LB
PA
Figure 13 : Average time and space (distribution of species catch in the Dakar-based pale-and-line
fishery from 1993 to 1994. Eüch pie surface is proportional to species catch. Time unit is fortnight,
space units are 2’ wide latitudinal areas fiom 8”N to 22”N and from 15”W to 25”W.
-
.-
-.-. --_ -
69
-i < p
Figure 14 : Distribution spatio-temporelle moyenne des prises par espèce de la flottille de senneurs de
I’htlanlique Est de 1993 à 1994. La surface de chacune des parts des camenberts est poportionnelle à
la prise par espèce. La maille temporelle est la quinzaine, la maille spatiale correspond & des bandes ALB
I
Iatitudinales de 2” de 8”N à 22’N et de 15”W à 25”W.
Figure 14 : Average time and space distribution of species catch in the East Atlantique purse seine
fishcry from 1993 to 1994. Each pie surface is proportional to species catch. Time unit is fortnight,
space units arc 2” wide latitudinal areas from 8’N to 22”N and from I5OW to 25OW.


1960
1964
1!968
1972
1976
1980
1984
1988
1992
30000
.
<J$
25000
.\\Y,
; 20000
t? 15000
0.
10000
fi000 $
0 s
'l960
1964
1968
1972
1976
1980
1984
1988
1992
.-, 2ùOOO
.,
; 15O()l?
L 10000
1960
1964
:I 06t3
1972
1976
1980
1984
1988
1992
6000
.z 4000
z
.g 3000
IL 2000
1000
0
'1
/ 2-a..
-
1960
1964
1968
1972
1976
1980
1984
1988
1992

1 iy.1 7:) PUE i
CJI diX.)re
des c«nriei~rs
et senrvzurs duins I« .-cm 8N-
22N 115W-25W de 1969 ~1 199û.
i-iy. 1 -,: PUI.: p.~ti.uo des conneurs et senrwrs CICII-IS
ia zwe 8N
22N/ 15W-2bW de 1969 à 1994

l;igures 18 : I’risc’s par classes dc tailles dans ta zone 5”N-Z5”N/ 1 S”W-25”W et I;I pcriode 1980-84
18a : Aibacore Canneurs
l8d : Listao Senneurs
18b : Albacore Senneurs
I8e : Patudo Canncurs
18c : Listao Canneurs
18f : Patudo Senneurs
Lïgurcs 18 : Catch at size in arca S’N- 2S”N/l5”W-2S”W and pcriod 1980-84
18a : Yellowfïn from Pole-and-Line
l8d : Skipjack from Purse Seine
18b : Yellowfïn from Purse seine
I8e : Bigeye from Pole-and-Line
18c : Skipjack from Pole-and-line
I8f : Bigeye from Purse Seine
Lïgures 19 : Prises par clazsscs
dc tailles dans la zone 5”N-2j”N/l j”W-25”W ct la période 1985-92
19a : Albacore Canneurs
19d : Listao Senneurs
l9b : Albacore Senneurs
19e : Patudo Canneurs
I9c : Listao Canneurs
191‘ : Patudo Senneurs
Figures 19 : Catch at size in arca 15”N-L5~Nil S”W-~I?‘W and period 1985-93
19a : Yellowfïn fiom Pole-#and-Line
l9d : Skipjack from Pur-se Seine
19b : Yellowfin from Purse: seine
1%~ : Bigeye from Pole-and-Line
19~ : Skipjack from Pale-and-line
l9f : Bigeye from Put-se Seine
‘t~igures 20 : Prises par classes de tailles dans la ~.onc ~“N-25”N/I5”W-2S”W ct la période 1993-94
20a : Albacorc Canncurs
2Od : Listao Sonneurs
20b : Albacorc Senneurs
2Oc Patudo Crinncuts
20~ : Listao Canneurs
2Of : Patudo Scniieurs
Figures 20 : Catch at six in area S”‘N- ZS”NilS”W-2:i”W and pcriod 1993-9-I
20a : Yellowfïn from Pale-xnd-Line
20d : Skipjack from Purse Seine
20b : Yellowfin from Purse: seinc
20~ Bigeye from Pale-and-Line
20~ : Skipjack from I%le-an&line
2Of : Higeye from Purse Seine
I*igurcs 2 1 : Prises par classes de tailles du patudo dans Is jonc 1 i”N-25”N/l5;‘W-25”W
2 1 a : Canneurs, Période 85-92
2 1 c : Carmeurs, Période 93-94
2 1 b : Senncurs, Pet-iode 85-92
2 1 d Senneurs, Pt?iodc 93-94
hïgurcs 21 : Catch at size for Bigcye in arca I S’N-25”Nil j~W-25%
2 1 a : Pole-and-Line, Period 85-92
2 1 c : Pale-and-line, Period 93-94
2 1 b : Purse seinc. Period 85-92
2 l d I’ursc Seine, Period 93-94

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1 5
10
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5
0
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30
25
2C
15
10
5
0
-5
- 10
-- 15
l.igure 22 : liecapfures d’albacore (a), de listao (b) cl de patudo (c) dans la zone X”N-22“N/l.5°W-
25”\\V de 1970 à 1985 à partir des marquages historiques
Figure 22 : Kecapturcs of Yellowlin (a),, Skipjack (b) and 13igeye (c) in area 8°N-220N/150W-250W
(1970 10 1985) from historical taggBing
operations

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23 : Ikxap~~rcs ofYclh4in
(a), Skipjwk (b) and 13igeye
(c) in areu FN-22”N/I 5”W-25”W
( 1994 to 1995) Iiom recent tagging operation