ETUDE DES VARIATIONS L, LE RESTE ...
ETUDE DES VARIATIONS
L, LE RESTE
ANNUELLES DE LA PRODUCTION
DE CREVETTES DANS L'ESTUAIRE
DE LA CASAMANCE (SÉNÉGAL)
PREMIERS ÉLÉMENTS SUR LA BIoMÉTRIE
t!,J, kVENE7
ET LA PECHE DE LA BROTULE
M,
POTIER
w.-tl~Rn bafikfa ~LOCH ET SNEIDER 1801)
AU SÉNÉGAL
--
.-*y-.--
CONTRE OE RECHERCHES OCÉANOGRAPHIQUES DE DAKAR - TIARGYE
-y---p-l______l-
DOCUMENT SCIENTlFIQUE
l-"m".m---
-11
!y088
+ INSTITUT SÉNÉGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES *
JUILLEI 8 5
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- 7

E T U D E D E S V A R I A T I O N S
A N N U E L L E S D E L A P R O D U C T I O N
D E C R E V E T T E S D A N S L ’ E S T U A I R E
D E L A C A S A M A N C E
(SÉNÉGAL)
par
Louis LE RESTEcl)
RESUME
Une pêcherie artisanale de crevettes est localisee
dans l'estuaire de la Casarrwxe et fonctionne depuis
1950. L,es crevettes capturées appartiennent à l'espèce
Perzaws notZa2i.s (anciennement Penaeus duoramm notia-
Zis).L)es captures, après %3voir augmenté plus ou moins
&gulièrement jusqu'en 1374, on-t considérablement dimi-
nu6 Z croxtre .
L'auteur montre que cette
diminution
n'-st probablement pas
liée à un phénomène de surpêche
et propose une autre hypothèse d'après laquelle les va-
ri,itions de captures, depuis 1968,seraient liées easen-
tiellement à la salinité
dans l'estuaire. Lorsque la
salinité est élevée,
les ,:revettes migrent vers la mer
à une grande taille ; on peut pêcher alors en Casamance
be.zuxoup de crevettes ayant une taille commercialement
intéressante.Au contraire, lorsque la salinité est fai-
bil?, Les crevettes migrent t6t et on en capture peu de
taille commercialement int&wssante.
Après avoir montré qu'.il
existe une bonne corréla-
ti;)n
entre
salinité et pluviométrie, l'auteur ét,.iblit
une corrélation entre capture et: pluviométrie.Une modèie
p&visionnel simple permettant de prévoir la production
d'!lne annee à partir de l.a pluviométrie des années p&-
~2é~ielil:es est porposé.
( 1) Océanographe-biologiste de L'ORSTOM en fonction
.au Centre de Recherches oc6anographiques de Dakar-Thia-
raye, B.P. 2241 DAKAR (Sénégal).

2
ABSTRACT
An artisanal shrimp fishery has been working in the
C;,samance
estuary (Senegal) since 1960.
Shrimps belon-
ging to ?he species Penaeus wtiaZis (formerly Penaeus
&or0um notialis) are captured.
Catches roughly steadily grew until 1974 but cibrup-
t.ly -Fe.11 in 1975 and 1976.
It is shown that this dimi-
nution was unlikely caused by overfishing and
xother
hbpothesis is suggested : since 1968, yearly variations
of cdtches
could be related to the estuary salinity.
When salinity is high, shrimps migrate seaward at a
large size and that results in large catches in the es-
tuary . Dut when the salinity is low, shrimps
migrate
eçrly iznd it follows thst abundance of valuable shrimps
is low.
After a good correlation between salinity and rain-
fa11 was observed, the author points out a significant
correlation between catches and rainfall.
An équation
.
is given, predicting the production of the year to corne
OF the sole basis of past yearly rainfalls.
S O M M A I R E
INTRC!DUCTION
1. ME'THODOLOGIE ET OBTENTION DES DONNXS
1.1. Captures,effort:s de pêche et Laille des crevettes pêchées
1.2. Captures, salinité et pluviométrie
1.2-L. Captures
1.2.2. Saliniti:
1.2.3. Pluviometrie
2. RESULTATS E:T DISCUSSION
2.1. Captures et effort de pêche
2.2. Captures et environnement
2.2.3. Salinite et taille des crevettes pêchées
2.2.2. Captures, salinité et pluviométrie
2.2.2.1. Salinité et pluviométrie
2.2.2.2. Captures et pluviométrie
CONCLUSION
I N T R O D U C T I O N
U[:t3 pêc'lerie de crevettes est 10calisée en Casamance, entre Liguinchvr~
et C;oildor.p (fig. 1). L'espèce pêchée est Penaeus notiaZis (,incierrnement
Penneus l'uo~~rc~cm n&aZis). La pêchlz est pratiquée la nuit de manière art i-
saria li-, , 2 l'aide de filets en forme de poche maintenus sur des perches

I ixec?., perperldi<:uJ airement de par-t ei- d"autre des pirogues solidement i~nc:réer
Progre:sant plus ou moins réguliè.rement jusqu'en 1974, où elle il atteint
1 5% tonnes) la produc?:ion a chûté sensiblement entre 1974 et 1377 pouy
atteindre : rlcjuveau un niveau élev6 3 partir de 1978 (fig. 2). Ls brusque
chûte
de pr~ocll.;ction observée en 1975 1-t surtout 1976 (500 tonnes en deilr:
ans> avd1.t provoqué de sérieuses difficultés sur le plan so,7io-é'~c,nolrliquc
et il était &In(: important d'en connaltre les causes.
Nous erivisagerons ici deux hypotheses, ne s'excluant d'ailleurs pal;
1 ' wE: 1 'autre 7 susceptibles d'expliquer les variations de captures dans
1 'est:uaire :
- Variations de l'effort de pêche dans la pêcherie artisanale,
- Vwiations de l'environnement qui provoqueraient des variation:; Ju
stock .
J L -st évident que l'augmentation du nombre de pêcheurs dans la pêc:he-
rie artisanale a entraîn6,
au moins jusqulà un certain niveau d'ei‘f%.)rt,
une augmenl a-t ion des captures. 1.1 est cependant permis de supposer que
1 '(2 Ef%rt de pêche, après 19'74, soit devenu trop importanr et ait en3 w.ïné
une surexploii ation des ,jeunes crevet:::es.
C'est cette hypothèse qui :wctit:
é-té retw~ue 2 l'époque par la DOPM (Direct.ion
de 1'0céanographie et des
Pêche,; m;iritimes) qui avait pris alors un certain nombre de mesures pour'
réglemer;ter:
Ici pêche. On devrait illor:: attribuer à cette réglemerlta-tion,
appli +-e i partir de 1977, les bonries
captures de 1978 et des anr,&s
suivantes.
Cependawt une autre hypothèse, (LE RESTE, 1981) faisant intewerii- des
Varia!:i,-;r;s interannueLles du stock Liées aux conditions erlvironnerne.r;1:~~1..eL, )
peut ê.tre envisagée. Un grand nombre de Pénéides côtiers, dont Pcna~~;j
. > .
n~tza~zs, swt amphibiot iques : 1.d ponte a lieu en mer ; les larves $6:-t les
przmicr::
stades postlarvaires mènent. une vie planctonique, Les post1;isve-s
plus 3g6es i-errdent 2 devenir semi-beni-biques cependant qu'apparaissent des
rne,.,an
' ->
:~:m~s
*,a
3daptatifs qui leur permet 1:en.t de profiter au mieux des i:ou~larlts
côtiew potir 5 e faire en~:ra~ner ver:; jt i!!i-C>rieur df3 lagunes et de:; e,(:uaires.
Ap-&s W-I temps plus ou moins long les crevet.tes
retournent en me-r poiw poiw-
suivre? leur, croissance et se reproduire. Pour une espèce donnée et en ur;
même .:;i ; e i 1. 4 souvent et6 observl que 1>3 taille de migration vers 1;~ mer
dé,pen&:i t d-s conditions du milieu dans L'estuaire et pouvait donc varier
d".lne saison ; l'autre et d'une an&e ;i L'autre. En particulier, le cl&pact:
pr~5coce des crbevettes
coïncide souvent. avec la crue (PULLEN et TRFNT, 1969,
RKLLO, 1973, GARCIA, 1976 ) LT: RES'IE, 1378) sans qu'il soit toujours ~OC;-
sible de déter>miner si le facteur agizsan-t est la diminution de .1a :;aiinit.é
ou la plus grande force du couran-t.
Cl-1 !'asa:nar:ce la salinit6 varie c;aisonni&ement mais peut varier i:g;ile--
ment c::oIisid,=rablement
au cours de:; X~C:. Il était donc tentant d'6tudi.w
son irlfiuen.:e éventuelle sur la t,ii Ile des crevettes. En fait, pour‘ C.C?S
raisons de commodi-té , comme la salirlit dans l'estuaire dépend de 1,1 plu-
viomér-rie e' que ld taille de mig:ration des crevettes influe nature.l.krcler,~e~t.
sw 1 'impor:-Arme
des captures, nous etudierons plutôt les captures en font-
ti<jn <le la pluviométrie.
Les deux 1.lypothèses
seront discutées.

4
,YL
.
M 1: T H 0 D 0 L 0 G t E
E T
0 B T E NT 10 N
D E S
D O N N E E S
2 3
.
C:APTIJRFC43 , EFFORTS DE PECHE ET TAILLE DES CREVETTES PECHEES
Les captures sont connues de 1950 2 1981 à l'exception des deux annCes
19'79 et 1380 durant lesquelles une partie des crevettes a été cornmer.c~idli:~,ée,
2 des prlix plus avantageux, en dehors des circuits légaux et n'a pu de C't-
f-‘ait Ztre enregistrée.
L'ef'fcrt I:le pêche est connu pour .i.a période 1963-1981 à l'exception des
annee;; 1969, 1977, 1978 et 1979.
Pou~ l'etude des captures en fonction de l'effort nous ne collvid.éne~r~ons
donc que la période 1963-1976.
Les captures annuelles sont connues par les fiches d'achat
tics ,.l :j i.r! _-
ip Y~S
et par les st,jtistiques de 1.a DOPM qui délivre les certificats de salubrii.;I.
L'effort de pêche est mesuré par le nombre de pirogues utilisées pour
la Pêc:he à la crevette, le parc piroguier étant plus ou moins réguli&~ement:
rel::enee par 1,.I DOPM. La mesure de 1 ' effort est très grossière car l(i .-t-ch--
nique de pê::he a évclué : au début le:; .
f-ilets étaient tendus entre Les
pirogue:; ; par la suite ils ont ét& fixés sur des perches maintenues per-
pendicuiairement .
Le:: renseignements concernant les captures et les effor ks soilt i~:i.~~~sign&
dans ;.e tableau 1.
T<;bleau I.- Captures (par sai:3on et par année) et effort: de pêcl~e.
IAPTURES
NOMBRE
'OTALES
D E
tonne:; > PlR0GUI.S ;
-_--_.--y
708
615
;i
1 136
841
629
1
812
816
1
1 250
1 094
/
1 459
1 360
,;
1 536
1 427
;
1967
r; 0 5
583
1 216
1 816
i
L
1 022
2 384
j
1 234
1
i
1 511
-_._ii.--

Tableau ïI.- Distribution des tailles en 1966-6'7 et en 1976.
Catégories
NOMBRE DE 'CREVEZTTï'ES
AU KG
4 0
-----_~_
TAILLES LlMl'I‘EES
(mm)
1 3 9
117-11 X1-106
4
---._---
-
-
I
-
F'OURCENTAGE DANS
1966
CHAQUE CATEGORIE
1967 Oy
531
8 ,7
(EN NOMBRE)
1975 6,6
35,6
l.4 , 3
---__-~_
-
-
-
LA tai! 'tc> des crevettes est connue, soit directement par des men:;urationz
effe:.: tuces <ILL Cour>s dv é-tudes
soit par l'intermédiaire des résultats de:; ::-
sine:; qui t rien-t les csrevettes
par ca-tégorie de tailles, peur les années
1966, 1967, 197.1, 1974 ;‘i 1976, 1978 à 1981.
ilne Etude exhaustive des variations de taille n'étant pas possible du
fait de .l.'insuffisance
des données, nous considérons simpl.ement les données
de 1966-1967 d'une part et de 1976 d'eau-tre part c'est-à-dire d'une pa'r~ d
une É,poque oi; le stock n'était surement pas surexploité e.t. d'autre pa-rl:
pe!:dant une ann&e où il d été supposé que l'effondrement de la production
Itait p-PO~~U& par une surexploi-tation du stock.
F'ow IElf55-1967, nous avons utilise les mensurations realisée:; &n,s une
usine, llc:i Ziguinchcr par de BONDY (donnees non publiées). E)our 1976, nous
av:)ns lut ilisé les données de triage (en :sept catégories) d'une usine. De
manière .$ pouvoir comparer les deux s&ies de mesures, les résultats de
BOWDY ont $té regroup& en classes wrrespondant aux moules des usines .Les
résultats sont présentés dans le tableau II.
2.2. c';Ar:TUR~S,
SALINITE ET PLUVIOMETRIL
L'objectif est de dgterminer s 'il exisre une corrélation entre i.a sall-
nité f-:-i 1 'i~p~&ance des captures. Malheureusement, les données concernan 1:
la sa.linité s-nt peu nombreuses. La salinité dans la Casamance ddpend de
pllisit-turs pnenomènes : pluviométrie, evaporation, apports d'eau de mer. Si
l'cjn peut m?nlrer que l'influence de la pluviométrie est prépond&ran:e d~rls
les vtwiatis>n::, annuelles de la sal.init& (l'&vaporation et les apports d'eau
de mer seraient alors à peu près conslants d'une année à l'ùutre) ii. suf-
fire i * ti'é~dier s'il existe une corr&l.ation entre la pluviométrie , pou'
laque'ile le 5 lonnées S<ont nombreuse:;, et les captures.
2.2.1. (Zaptures
J;cisqu'eFïm- la production <augmente régulièrement d'année en ar:n&e
et il est riisonnnble de supposer que cette augmentation es% due essentiel,-
lemeni. à cei.lc? de L'effort de pêche. Au contraire, à partir de 1968, bien
que 1 'ef'for: ait continué à augmenter jusqu'en 1976, la production prtilsente
dea ~LUC tua-:ic lns. Ce n 'est donc qu '(3 partir de 1968 que l'on peut étudier
vaJabl.ement urée éventuelle influence de i'environnement sur les captures.

6
Le,;
o.i-iures exactes de 1979 et 1980 n'étant pas connues, comme cela ci &t$
prki se prk::étlemment
, nous retiendrorls pour notre étude la période 1.938-
1978.Comme le montre J.a fig. 3 où nous [lvons présenté les prises msnsue.&~:~
nroyerille:; pour Ia période 1968-1978, des crevettes sont pêchées toute L'an-
née, tJ&nmoins, deux maxima de capture sont observés en avril-mai-ji;i:n
d'une pwt des crevettes en Casamance (LE RESTE, 1981 b) les crevettes cdp-
turée:; lors des deux maxima ont accompli la plus grande partie de leur
cr:)is:;a!.tc.e respectivement en saison skhe (novembre à juin > et en sa.i:;or'
humide ( juil-Jet à octobre). Plus :a GLinité sera élevée à chacune de c:ec,
deux ~:pcques (jusqu'à un certain seuii 1, plus les crevettes resteront long,-
temps &ns la Casamance ; plus les captures seront donc élevées. Comme Lt::;
pldie-; d'une .7uu&e ne commencent -3 avoir d'effet marqué sur la salin26
qu'à ;)artir du mois d'août: (fig. 41, il. s'ensuit que le séjour plus ou
moins long ~jans la Casamance des crevettes de saison sèche dépendra unique-
me.it (-Le 1 a pluviometrie de 1 'année pr&édente et éventuellement des cmr~&s
ctntérieurec alors <que celui des crevettes de saison humide :dépendra égale-
me:nt de la pluviométrie de l'année en cours.
2.2.2. Salinitk
I,a salinité en Casamance varie (.:or-lsidérablernent
dans 1 'espace et. dsns
Le temps et il n'est pas facile de caractériser une saison par une seule
va Leur.
Com:ne valeurs tests de :La salinité nous avons retenu la salinité
d e s Ll !' /- (3 c; 62 ;
Ziguinchor au>: moi:; <!Y? iuin et: novembre, c,eLa LIOur cj :i t f ,< .-.
rerite ;
r.,-li.cl )n,> :
- Ziguinchor est situé dans les limites de Ja pêcherie et c'est pour
ce-t.te localits que l'on dispose d.u pius grand nombre de données ;
- les salinités de juin et de novembre, mois pour lesquels les données
So!it :j C?E;
~1~s nombreuses, sont appr.)ximativement les plus fortes et Les
plus basses de 1 'année ; elles permettent en outre de caractériser .L'euu
de la Cctsamiin::e aux deux époques où se situent les maxima de captures ;
- Le gr.Idient vertical est tres faible (la salinité moyenne en surf'acî?
es-: )
?
:ians 50 :: des cas, inférieure de O,G g au plus à la saLinitt?
moyer;ne
tla;l-; *.oute 1-a sec tien, d'après BRUNET-MORET, 1970).
Les d o n n é e s ,
rassembli;es dans le tabLeau III, proviennent de plusieur~s
C;C)li:eP".':Y
L
-
: BRIJNET-MORET, 1970, MARIUS, 1576 ; ORSTOM, 1977 ; nous avons
~g;~.Lener't effcictué des, mesures en 1'378. Lorsque plusieurs mesures ont éts
effectuées ie même mois nous avons retenu J.a valeur moyenne de ces mesures.
TabLeau II ,i .- Silinit6 de surfaces
2 Ziguinchor en juin et en novembre
2.2.3. Pluviom&trie
---~
QS donriées pluvio&triques
nous ont été communiquées p<w 1'ASECMA
(Agenie pour' La Sécurité aérierne en Afrique). Elles concernent les ville:;
d ' oll:;xlye ) Xiguinchor, Bignona, Sédhiou, Kolda et Vélingara. Comme le mon-
trc .L cartt: cie la fig. 5 ces villes sont respectivement situées dans le3
six coul air:; delimit6s,
3 l'époque de l'étude de BRUNET-MORET, par les
isohyti;tez l. 700, 1 600, 1 500, 1 400, L 3OL,, 1 200 et 1 100 mm. La pkiode

de lCG8-19?8 :I &t& carac!térisée par. IX~ fort déficit pluviométriquc et ..ces
valeurs des isohyètes ne sont plus valables ; nous supposerons toutefois
que .leur direction n'a pas varié.
L:l superficie du bassin de La C;io.mance délimitée par les diff'srwn.::es
isohy?tc~s a Fté calculée, les zones extrêmes étant rattachées aux bondes
de Vél i:igar;-l
62'~ d'0ussouye. On obtieni: :
baxie d'0ussouye : 1 563 km2
bande de Ziguinchor :
2 146 km2
b.:inde d e Bignona
:
2 7 3 8 km*
bdnde ac Sédhiou
:
4 1 6 4 km2
bande d e Kol.da
:
6 9 4 8 km*
brinde de Vélingara :
4 642 km*
N,:tu:r; av.:rn~z c.alculé, pour chaque srinée , la quantité d'eau tombée sur
c.h,,icuw de X:I> ban,des et ensuite , pu addition, la quantité d 'eau tG~rnS&e
sur l'ensemble du bassin de la Casamance.
Les résultats en km3, sont présentGs dans le tableau 4.
'I'~:lbl~~a\\l IV.- @antiti: d' eau t:ombée dnnuel.l.ement
sur le bassic
de la Casamance
9
4
.
R E S U L T A T : ; E T
D I S C U S S I O N
3.1.. CAPTURIX ET EFFORT DE PECHE
L'&vol.u;i~:;n
;
des captures en f.,nc:tion de l'effort de pêche te 11e ~qu!el itir
;ipparG. sur' la fig. 6 est conforme ~II modG1.e de production de SCHAiZFER ;
le ma;&um ie capt.ures &lui.l ibréer;
se situerait aux environs de 1 50!3 t
pour un eff )rT correspondant à :La pêche de 1 400 - 1 500 pirogue:;. Au
de:13 de c:et cf:fort le stock serait sur>exploité et les captures dimi~rwe-
raien-: .
Qwique fc:prt. séduisante cette exp li,c~-3tion ne correspond cepecldan?: pro-
bablement ~~3s (3 la vérité.
S'ij y 1v.3it surexploitation, elle pourrait être imputable à l'~11.1e (>'J
11 ',wtr~ des deux causes suivantes ('XI aux deux) :
- diminution
trop importante dl1 stock de géniteurs ent-r~alnant LISK?
diminution <lu recrutement ;
- pêche -trop précoce des crevcti.er: d<lns l'estuaire, l'a~~grnentation
du
nombre (1' iniividus pêchés ne parvcn~ini ~~1s d compenser le f,-iible poids de

8
:~haqne individu.
Dans Xe premier cas la diminution des captures devrait être observée
également :IU niveau de la pêche en mer. Or les captures en mer, qui cÉ,taient
dc 2 100 totliies en 1374, se sont élevees à 2 560 tonnes en moyenne Les trois
arll~éi-.!s
suivantes alors que l'effori de pêche restait stable, diminuc,n.t même
l~lgèremerit (de 137 x 103 heures de pêche en 1974 à une moyenne de 3.32 x .lOz
heures penclarit La période 1975-1977 d'après les données de LHOMME:, J.980).
Il est don<, exclu que la baisse de production observée dans l'estuaire en
1"175-19'77
- c
::oi-t imputable à une diminution du recrutement.
I:'ans 1~ t'as d'une péche trop précoce on devrait observer une diminutior,
de .ia t(iilJ e des crevet,tes pêchées, Or, si on compare la taille des crcvet-
tes pêchée:-, en 1976, ,année ou la "uurexploitation" aurait et& la plus sevère
à c:eJ.le de:. crevettes pêchées en l-66-1967, période la plus reçuJ.& pour la-
quel 3-e on ci? des mensurations et qui, d'après la fig. 6, correspondait 2
un faible r:iveau cl 'exploitation, on constate que non seulement elle n'.~ pas
diminué, mai:, qu'elle a considérablement augmenté, la tai1.J e modale ~pa;s,~nt
d * erlx,rip:,n ‘: 5
3. à environ 1L,3 cm (fig. 7). Or la maille des filets util.i&s
en 3.976 gtait identique d celle utilisée en 1966-1967. L'importance <de i.'&-
cart. ex::lUt p"r ailleurs qu'il puisse être dû à des causes telles ~LI'UIX
politique différente de rejets ou un {Déplacement de la zone de pêche pour
mieux p&her Les plus grandes crevettes.
Ain:si, s 'il est permi s de supposer que I.'augmentation de captures pen-
dact 'La premi;re phase d'exploitation du stock est due à l'augmentation <le
lleffort de peche, il est très improb,lble que la sévère diminution de ia
production cri 1975 et surtout 1976 ><iii: imputable à un phénomène de surex-
ploitation.
3.2. CAPTURES ET ENVIRONNEMENT
Fuisqu'il est a peu près exclu que les variations de la productio-n puis-
sent étre expliquées par les seules v,iriat.ions de l'effort, de pêche, ~OU:;
étudierons .lans quelle mesure elles peuvent résulter d'éventuelles varia-
tions dfz la population Iii-es
à des variations de l'environnement.
Nous étudierons tout d'abord l'infl.uence de la salinité sur la taille
des creT?ettes
péchées. Puis, après avoir déterminé le meilleur type de
corré.Lation qui existe entre! la pluviométrie et la salinité, nous J.'appJi.-
querons entre la pLuviométrie et les captures.
3.2 .l. .;aJ.inite et taille des crevettes pêchées
-~
Nous awns vu que l'augmentation de la taille des crevettes entre 1966-
'L967 ~'1 L97i z?tait aberrante au vil 'le J.'évolution de l'effort de pêche. Zn
re~ranchc: elle s'explique fort bien .ai on considère la salinité dans l'es-
tudin? 2 C:es c-leux Gpoques. En juin, la salinité moyenne pour la période
19i,6-:L967 a été égale à 35 %0 alors qu'elle a atteint 40 %0 en 1976. J:r,
novembre , ltj salinité moyenne pour 1966-1967 a &té égale à 13 %0 alors yu'
el.;e Gtait de 30 %(, en 1967. 11 e:;t donc probable que la salinit'? pJus
forte en 19'16 ,a pe-rmis une ré-tension des crevettes dans l'estuaire .ju:;qu':i
une ~LUS grrnde taille.
3.2.2. c:apturey,
salinité et pluviométrie
.--
3.2.2.1.
Salinité et pluviométrie
_________ -------------------------
idr.~s travaux efl'ectué~ 3 par BRUNET-MOFXT (1970) et MARIUS (19'76) :;u~;gèrc?nt:
que LCI ss.Liriit 5 de la Casamance une année depend non seulement de la I'luvio-
métrit? de 1 'ann&e en cows mais égaLemer1-l de celle des années pr&&Ler.tes.

N~~U.; avons essayé différents types de corrélation entre la sllinitd et
la pl:.wiomét:rie.
Si l'on considère par exemple la salinité au mois de juin
on co:istate qi.l'élle n'est pas corrél&
à la pluviométrie de l'année pr&é-
ciente . E:n revanche elle est bien corrGlée <> la p1uviométri.e moyenne ~dc:.;
de;n .Innées précédentes ; mais la corr&.tion redevient mauvaise lor;;~qi~'~n
prend er, camp-i-e la pluviométrie moyenne des trois années pr&édentes *
Une borgne cor&lation est également obtenue lorsqu'on procède dc .Lti
.\\
manle-re suivante. Nous avons supposé que la pluviométrie de chacune ciet;
/
anrlees
C:r~tgrlieures n'a pas la même importance dans la détermination de 1~
saLinii:G d'iutarit moins grande qu'i! :;'agit d'une année plus ancienne.
Comme ~C:~I~L;
1 %vons dit: pré&demrnent les pluviom&tries ont et& converties en
voi.urws (! 'eiu. La salinité d'une année serait alors lige à un volume Y* que
no;Js ~Li~alifier~or~s (de déterminant, tel que :
V=av 1 t b v2 t c v3 *....
étant les volumes d'eau tombées chaque année à partir de
VI’
v2,
v3 l
c
- .
l'annee la plus récente,
a, b , c s . . ...". étant les coefficient:; de pondération qui ont une va.Leur
décroissante.
Nr: c:onn~i;zsant
pas la valeur de;; coefficients de pondération nolus ~:VU~S
ewris:ig& le cis simple où le volume d'eau tombé une année à la même influ-
ence que le volume total tombé les .:innées précédentes. Les c:oefficient::
de
pondération sont alors respectivement égaux à 1/2, î/22, 1/32 . . . l'inf'lu-
ence des an:lées passées diminue rapidement et il suffit, pour ob-ten.i.r
l't::sserlf:i.el dii 1 ' information, de tenir compte des cinq dernières sai:wns
pluvieuses.
11 nous a semb Lé plus logique dz:? calculer le volume déterminant par
ce-. te derni~ke mé-thode plutfit qu 'en prenwt la pluviométrie moyenne C~V
deux dernières annees.
Les rjif F&entes
relations qui StiTlt apparues s 'apparente?-t 2 une rela-
tticn ; i.rléa ire . Nous avons donc ca.LclllG 1;équation des droites de régression
ainsi que 1~s coefficients de correLation.
2 1 Salinité au mois d.e juin e-t. pluviometrie (fig. 8 a)
P:iisque l<i saison des pluies jle commence véritablement qu'en juil ï-et,
La -;ai.inité SL au mois de juin ne peut dépendre de la pluviométrie de l.'.ln-
r-&
_ . flous a:fo:Is donc corrélé la salinite S 1. avec le volume d&termirk;ir:t: VL
ca:.cti! & i p.lriir de la pluviométrie des cinq années précédentes.
S
=
1
- 1,484 VI t Ï7,F
r = -0,81
Iii > S:iLiilii,e au mois de novembre et pluviométrie (fig. 8 b)
L‘.: p LuviomCtric de l'année a Gvidemrnent une influence sur la salinit;
c
,>;! ~1 mois Je novembre. Nous avons donc corrélé S2 avec le volume d~t:erm.i-
nari?- Iii ::;JI::u.iG 2 partir de la pluviométrie de l'année et de celle des
quatrrils annl>es précédentes.
S
=
2
- 3,462 V2 t 103,5
r = -093
ks valeurs obt:enues pour r son-r excellentes si l'on cJllsid&e que le:;
V;II eurs <iya:kt servi 2 caractériser 13 salinité d 'une saison une ann& d3ii-
née n'or,t é! é determinées qu'à part.ir d'un très petit nombre? de mesures,

10
pdrfois ur:z eule et qu'eU.es ne peuvent donc être que des estimation:; ;issez
gpos.-,iCpes de la réalité. Tl semblerait donc que La formule retenue ]X~?I'
.,
.
12 C~~IL~:~~~. ies volumes cletermlnants, bien qu'empirique, rende assez bien
compte de La Aalité.
r 'effet retard de 1
:J
CI pl uviom&trie peut s 'expliquer par deux nG:.:ani.~-;nie3
comp.l&~entiir~es
:
- PC~ ann&e de déficit pluviomél.rlique
'le sel déposé sur les XL; de
T;lt:lIlg?O'iE? e rl caison silche doit être I nc:ornp.Lètement
dissous pendant 1~ : ,,i X:I
des pluies et i 1. en résulte une &serve de salinité pour les années :Sui-
v<lntes
;
-- .Ic r ~i:;sellement étant très Faible dans le bassin de la Cisamawe E?T.
L.t p,.w:-ie fluviale étant asséchée pendant pLusieurs mois ds l'année, une
g:lantlc parti:t: de L'aLimenta.tion de 1 'estuaire en eau douce doit se f<~i.~
p.lr L'interm&diaire de La nappe phréatique.
‘9,.:?.2.1J.
Captures et L$uviométrie
_______-____---------
-----------
(11 Captuîes entre janvi.er et juillet et' pluviométrie (fig. ,:II a)
LE:-: ca~t;~res $Le chaque année orit été corrélées avec le volume d&termi-
n,int V: calci;lé à partir de la pLuviométrle des cinq années précéder-zes
Cl = - 60,230 V1
+ 2 121 (1) r = - 0,83
c; é+ar1t 11: :onnage capturi en sùisorl Gche, exprimé en tonnes,
k)) Captures entre août et décembre et pluviométrie (fig. 9 <I)
Les ca@zwes Je chaque année olIt étls carrelées avec le volume dGterm.i-
riant V(. caI.cr.llé à partir de la pLuvion&trie de l'année et <ies quatre dnnks
pr&z~dente:;.
c. =
2
- 51,931 v 2
t 1669 (2) r q - 0,64
c 2 5f.arrt: li? I,onnage capturé en sliz.0:; humide, exprimé en tonnes.
::‘ ) .&p ‘-ure s totales de l'annee et pluviométrie
Yrois méthodes ont &té utilisées :
- en tc:n,int compte des équations (1) et: (2) il est possible de c~il.c:ulc-r
pour ch-ique ,*nn&.:.a production totlle théorique C
c = - 60,230 VI - 51,931 v2 t 3 790 (3)
.- en cc)rr&ni. Les captures de ch<ique année avec le voi.ume clete~‘mir:,II~-t:
~:aLcul<~ a :,artir c-le La pluviométric des cinq années pr&édentes (fige l(j)
C = - 94,962 VI + 3 4.10 (4) r = - 0,30
L'écart type Li.6 <:gal à 120 tonnes.
-- en cl.;ri&ant Les captures de chaque année avec Le voiume clétermincin~L
<:aLculé a ::a3' tir de la pluviométric
de L'année et des quatres année.:; prïkii-
dentes.
c
z
- 55,462 V2 t 2 242 (5) r = - 0,39

Il -?st rwnarquabl.e que les types de corrélation qui rendaient c'onvena-
bl emt>n t ~co~IP!.~ de la salinité saisonnière en fonction de 1;~ pluvic>nlétrit:
rend<?nt- co'l~rectemttnt compte également de 1-a production saisonnière ~~1: f~~;(~-
tj.on de la pluviométrie.
Dan-, 1~1 figure 11. a, nous avons t,ra(:é la courbe des capture:; ,in;iuel /-PL,
théoriqiles c;~iLcul&es
à Z.'aide de l'équation (3). On constate qu'e.lle suit
CIL:S~:: bien l;r courbe des captures r>éellement observees.
1%~ ni 1 lF~ur.3, la corrélation entre les captures totale:: d'une arinGe ti?
L; p-1uv<.:>mGt:r+e des ann9es antérieures est excellente puisque r = -c),9tJ.
AL con-t:?'aii:e, 1w:;qu'on prend en compte la pluviométrie de l'année ii n'y
ii pas de corr4lation (r = - 0,39). Ce résultat n'a rien de surprenant si
or <:or\\sidèrae 1.1ue près des deux tiws 3es captures de l'ann<:e sont réali&es
pendant La prsf?mière demi-sa.ison, ç'ezt-a-dire avant que ne débute l;i s.G-
scn de:; p: uies de 1 'année et qu'eri cx.tr~e Les captures de la deuxième demi-
sa is:,n :.;;>n? rsijndit-ionn&~ -a en partie par la pluviométrie des aTlT&F, pl-&:é-
dentes.
ce tlerr itr résul-tat
est extrémement intéressant car i.L permet d',erlvL-
sa ger' ll+ prédicticn des captures d'une année dès la fin de la saison des
pluies, de i 'ann%e précédente, c'est-à-dire au mois de novembre. Dcl~:; l<ri
fig. 11 b, nc~us avoua représenté I ti courbe correspondant aux captures pr-&--
vue:; pal' L'&~uation (4) et celle correspondant aux capture> réelles ; Le:z
deux courbes :;Ont pratiquement superposables.
L*effic:acit& dG mode.le n'a pu être vérifiée pour 1979 et 1980 L‘~L ur;e
pari i.e ind~tw~minée de la product ic:n J été commercialisée en dehors de;
ciryx~its aatot-zisés.
D.ifférentes renscigr!ements permettent cependant de
penser :Lue ;a productioll, pendant ces deux ,Innées, a été relativement &Le-
vée (,I~w aieTl+-ours de 1 500 tonnes) e-t en accord avec ce que laissait ]?Y<,--
voir -Le rnodèl:?.
Pour 1981, :Le modèle pr&oyait une production record de
1 72U tonnes ; or elle cl &teint lc niveau record, jamais atteint aupa-
ravcxt, de 1 i:lO tonnes.
C O N C L U S I O N
L~'/3vc,lul:ir~n de la pwduction déperid d La fois de I'eff'ort de pêche e!
de 1. '~~v~~lut io:i du stock, Nous avons :;i~ppo& que jusqu'en 1965 l'effe: 1.1u
prmi.:?r’
fac,t:eur était prépo~~dérant alors qu'à partir de 1968 c'était 1~
se,zGnd.T : :.emb Le que l'hypothèse faite pour la période postérieure 2 L-13,3
ail: fi:; raisonnable puisque nous avon:j montré que d'une part la baisse ci?
pr:)dw t-ion int-ervenue
en 1975- 1977 ne pouvait être expliquée en font 1: ion
de l'::.ffort de pêche et que d'autre p.wt la production est bien corr~GL&,
et d'xle fa<;on tout-à-fait interp&table, avec la pluviom&trie.
L,!-s zor!:-;&cluences
de La prépondé-ra!lce
des variations du stock liée.; j
1 'i~nv.ir-l:lnenei!t dans L'actuelle phase d'exploitation sont impor~t~ïntes.
/~LI)~S qlAe .L .I DOPM $sp:,rait
;
, grâce 2 une réglementation judicieuse, winte--
ni-0 1<1 proddc i ion .i un niveau voisin ile 1 !?OO tonnes, elle devrait va:nier
enire ILes limites de 80 et I 600 tonnes, *
.
. *
Y.1 l'on s'en -I-lent aux ::ondl-tiOIiS
de miLieu observées jusqu'ici. 11 serdit donc raisonnable d'organiser .IJ
p&herie en st‘ basant sur une proluc:tion moyenne de 1 200 tJnnes. Le modèie
p&vi:-;ic:nnel
que rwus avons établi, s'il s'avérait fiable, devrait permet-
trc: de Ii.mi:er les inconvénients liés aux variations de la production-1..

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Giudomp
+*+++ç+* +*+ -++4+
**I-
I
FL%?.
1, Estuaire de la Casamance ; zone de pêche entre Ziguinchor et Goudomp.
aptures ( t o n n e s )
60
65
Fig. 2, Evolution des captures entre 1960 et 1978.

Captures
\\ tonnes 1
?50- i
100
50 1
I
l
l
I
I
I
1
I
I
1
1
J
F
M A
M J’J A
S
0
N’O
Fig. 3. Variati.ons saisonnières moyennes des captures pour La période 1968-1978.
*
Salinité
Piuviomdtric
‘, s %a )
f m m )
50
500
400
40
300
200
30
100
20
Fig. 4, Variations saisonnières de la puviométries et de la
salinité à Ziguinchor en 1978.

___.---.-
_.
.-.-
10 km
-,
t imites l
u

bassin
_, _. ^.._ . ..-- -.- --
___ .--.A
2 2 ipuinchor
5 Ktldr
3 BilnonO
6 Vslingrrn
F ig.
. Bassin de la Casamance. Lsohyètes moyennes annuelles et postes
pluviométriques (d’après Brunet-Moret, 1970).
Captures
( t o n n e s )
1500.
1000
soc
E ff ort
f nomhre de Diroaues
-.-~~ .
- \\
1 “ ). ” ’ - 4
500
1000
t500
2 0 0 0
2 5 0 0
Fig., 6, Captures en fonction de l’effort de nêche.

-------l-_-._ ._
--
Longueur
1
totale i cm)
--~--~-T. -.---- -.-.-
_-- =l-
9
10
11
1%
13
1 4
1 5
Fig. 7. Distribution moyenne des tailles en 1966-1967 et en 1976.
; xc! 0A
50
2 0
40
1 0
30
-II
I
20
25
30
20
25
30
Fig. 8. Salinité au mois de juin (A) et au mois de novembre (B) 2 ZiRuinchor,
en fonction du volume déterminant (voir définition dans le texte).

Captures (tonnes )
I
Captures ! tonnes
0B
a300
#
I
L
---r---._---
30 V ,km3
Fig. 9. Captures de saison sèche (A) et de saison humide iB) en fonction
du volume dé!erminant (voir définition dans le texte).
Captures ( tonnes)
I
1 3 0 0 -
1 2 0 0 -
lloo-
lOOO-
9 0 0 -
% 0 0 -
\\
\\
*
\\
TOO-
--
--
I
1
I
I
I
I
1
I
I
io 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
V(km3\\
Fig.
10. Captures de l’année en fonction du volume déterminant
calculé à partir des cinq années précédentes.

Captures ! t o n n e s )
*”
.” -+ c a p t u r e s
reelles
+- captures prévues par le modele
1
P
/
0A
1500-
pHe\\
/
\\
/
/
d
‘\\\\‘a
4
/
/
/
\\
tooo-
//jVJ’:;
k”’
if
I A



I
l-

I
I
1
I
7
68
6 9
7 0
7 1
72
7 3
7 4
75
76
77
7 8
Captures ( tonnes 1
CL..
- 4 c a p t u r e s réetles
- - - c a p t u r e s prétues p a r l e m o d è l e
06
66
fjg 70
71 72 73 74 75 76 77
78
Fig. Il, Captures observées et captures calculées (A) en utilisant
l’équation (3) , (B) en utilisant le modèle prévisionnel.