Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye...
Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye
Programme ‘Bases biologiques de I’aquaculture’
Hamet Diaw DIADHIOU
Septembre 1999
Rapport du séjour scientifique
de haut niveau à l’Institut
Universitaire Européen de la Mer
Plouzané (France)
Élevage larvaire de l’huître Ouest-africaine
Crassostrea gasar (Dautzenberg) en laboratoire
:s D de Crusse
de 2 jours

2
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/ SOMMAIRE
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SOMMAIRE
2
1. BI!T DU SEJOljR
4
2, DEROULEMENT
7
3. RESULTATS OBTENUS
8
3.1. Elevage larvaire de l’huître de palétuvier
8
3.1.1. (‘onditionnement des géniteurs
8-16
3.1.2. Etude de l’alimentation des géniteurs
17-20
3.1.3. Description des larves
21-26
4. ENSEIGYEMENT
27
5. S’I’Ac;kIS PRATIQL ES
27
6, CON(ILUSION
27-28
BIBLIOGRAPHIE
29-30
REMERCIEMENTS
30
ANNkXES
31-36

3
Le sejour scientifique s’est deroule du 02 mars au 01 septembre 1999 au laboratoire Bioflux,
Unite Mixte de Recherches (UMR) 6539 c&lux de Matières et Repenses du Vivant>> . Ce
laboratoire pluridisciplinaire de 1’Universite de Bretagne Occidentale (UBO) sous contrat avec
le CNRS (Departements Sciences de l’univers et des Sciences de la Vie) est localise à 1’IUEM
sur le site du Technopôle de Brest/Iroise à Plouzane (photo 1). L’objectif general du
laboratoire est d’etudier et de modeliser les relations biosphère-environnement marin, en
s’appuyant sur des competences pluridisciplinaires (biologie, physique, chimie). Trois grands
thèmes sont developpes dans le domaine <<Repenses du Vivant>> qui compte 11 chercheurs
titulaires (Universite et CNRS) : Biodiversite, Reproduction-Recrutement, Fonctionnement et
Defense de l’Environnement.
INS.TITUT UNIVERS~-TAI.$-E

4
0 But du stage
Ce scjour scientifique avait pour but la description de la larve de I’hu’itre Ouest-
africaine Cmssostrea gclsar ti partir de l’élevage larvaire.
La description de la larve de l’huître est importante pour la maîtrise de son cuptage
n:rturcl (Diadhiou, 19981. Dans la région administrative de Fatick. la culture de I’huîrre de
palctuvier es: pratiquee dans le Niominka, dans le Sokone, et vers Karang (fig. b). Des huîtrccs
sauvages sort détroquées sur les rhizophores des palétuviers et mises en grossisscmcnt dans
des casiers grillagés pres de la berge. A Sokone, la production fluctue autour de 10 tonnes
pour une saison qui dure 6 à 7 mois (de décembre à mai). Les chiffres d’affaires moyens sont
compris entre 6 a 7 millions de CFA’ par GIT?, dont les membres s’adonnent à d’autres
xtivites comme l’agriculture, l’élevage ou la pêche artisanale. Depuis 1984, des iolonta~res
japonais aident des ostréiculteurs des localités de Bambougar, Sandicoli. Médina Sangako et
Soukout;t dans le captage du naissain et le grossissement de l’huître. Sur le lerrain, ies
rèsultats obtenus sont restés insuffisants, la production huîtres vendues par les GlE provient
encore beaucoup plus de la cueillette que de l’élevage. Pour inverser cette tendance. le
programme ‘Bu~s hio1o~~iqrne.s dp 1 ‘aqrmdture du CRODT a prévu une étude wxeptiblc de
favoriser le développement de l’ostréiculture en mettant au point une activite de rec*herche wi
le captage larvaire de C. gastu- dans cette region.
Le problème du captage larvaire de l’huître constitue d’ailleurs un handicap majeur
auquel est confrontée l’activité ostréicole 40 ans, depuis que le Docteur Blanc t’I963) a prou&
la possibilité d’élevage de cette espèce au Sénégal. Aujourd’hui, au moment oil il Est dc plus
en plus question de développer I’aquaculture, son étude devient une priorité pour asseoir
l‘ostréiculture.
1411 Sénegal, une seule espèce du genre Crassostrea, C. ,gasar est pechér: dans ies
mangro\\~es du pays (fig. 2). Sa reconnaissance dans le plancton pourrait se faire ii partir des
caractères morphobiométriques de sa larve (forme, taille des différents rtadcs tic
tfiiveloppemcntr alors que dans les régions où cohabitent plusieurs espèces comme en France,
des méthode,< d’investigations basées sur la spécificité immunologique sont neces\\aires pour
distrnguer les larves des différentes espèces (Paulet et al., 1998).
’ lFI’= 100 F (‘FA.
’ (h~upenwnt d’intér& tkonmnique.

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bïgure 1. Zone dc production de l’huître de palétuvier dans la r6gion de I;i itic

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Ocean Atlantique
GRANDE COTE
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Zone amphibie
peupI& dc mangroves
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CASAMANGE
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100 km
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CAP 90X0
I?gure 2. les principaux systèmes estuariens du Sénégal.

7
0 Déroulement
Le Professeur Marcel Le Pennec, expert de la biologie larvaire des invertébrés marins
d’intérêt aquacole nous a accueilli pour Ic séjour. Pour les expériences d’élevage larvaire.
noui avons eu l’appui du Dr Jean Claude Cochard. chercheur ü I’lfremer Brest et spGcial.iste
des élevages larvaires dc bivalves marins.
Du point de vue de l’organisation du séjour, nous avons travaillé sur les différents
aspects de I’Glevage larvaire de C ~~a.w~, réalisé des observations des gamètes de l’hultre en
microscopie klectronique (annexes 1 et II). rédigé trois publications, une sur le>, modcrlités de
captage du wissain de l’huître suivant l’orientation des collecteurs, une autre sur le
potentiel de développement de l’aquaculture au Sénégal et une sur I”alitner&tion de
l’huître C: gasar en condition de laboratoire (résumé en annexe III). Ces trois documents
wnt cléjil prêts et ont été soumis à l’appréciation de quelques collègues du laboratoire ct de
I’lfremer. Les corrections qui s’imposent et les analyses complémentaires seront réalisées à
Dakar d’ici la fin de cette année.
Vers la fin de mon séjour, nous sommes rendus à La Tremblade, du 14 au 18 juillet
1999, 2 l’invitation de M. Pierre Boudry, chercheur au département de génétiqw et Pathologie
des cspèccs aquacoles de I’Ifremer. Pendant notre séjour, nous avons visité les difftknts
‘erGces de lit station de Lu Trcmblade et discuté avec les chercheurs des différentb services.
Nous sommes allés échantillonner des larves d’huîtres dans la Seudre avec dei rcchniciens de
la staiion. Pour terminer, nous avons visité le service de documentation et fait quelques
photocopies de documents.

8. Résultats obtenus
3.1. Élevage larvaire de l’huître de palétuvier
3.1.1. Conditionnement des géniteurs (photo 2)
hkW1o& : une centaine d’huîtres amenées du Sénégal (fig. 3) en mars 1999 ont et.6
placées dans un bac plastique de 600 litres rempli à moitié pendant quatre moi3 dans les
locaux de I’IUEM
. L’eau du bac d’élevage était changée chaque jour. ?I cette fin, les
hl;;îfres étaient sorties puis on qjoutait de l’eau de Javel (500 ml d’eau de Javel conlwtrk). Au
bou1 de deuu heures, lc tout était jeté dans le système d’évacuation des eaux uo;écs du
laboratoire. Le bac de condilionnement était rincé proprement 1\\ l’eau chaude puis rempli de
nouveau avec de l’eau de mer filtrée sur 20 ym. Après cette étape, une résistance réglable de
lenston standard 230-240 V - 30 Hz (marque Rena Cal 300 W) était utilisée pour chauffer
l’eau. Trois aérateurs placés it différents endroits du bac, près de la résistanze %NI milteu et à
i’extrknité opposé de la résistance, homogénéisaient la température de l’eau dans le bac t~.)ut
en permcttanr l’oxygénation du milieu. I-in volume donné d’algues était fourni ;Lu& huîtres en
une seule fois tous les jours avant de remettre les huîtres dans le bac de ct)nditi~:~roneriierit.
Le conditionnement était effectuée dans une salle d’environ 30 m* dans laquelle la
température était maintenue il 201-2 “C, la photopériode à 10 heures (22h-07h du matin).

9
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Figure 3. Zone de provenance des huîtres utilisées dans l’étude larvaire.

Photo 2 : huîtres utilisées pour la reproduction en laboratoire.
RG,sult,zt.s : une faible mortalité a 616 observée sur la centaine d’huîtres amenées pendant
Ic 3voyagc de Dakar a Brest JC 02 mars 1999 (une seule huître morte) et sur celles placées cn
conditionnement à I’IUEM (fig. 4, 5, 6, 7 et 8). Sur le second 101 reçu par la posle au mois de
mai, une quarantaine d’huîtres, il n’y a eu aucune mortalite lors du voydge, C&i malgré uw
dur& d’cxpedition du colis relativement long (4 jours).
Ces résultats enregistrés lors du transport des huîtres et pendant le conditi~,~nnement
indiyucraicnt une forte capacité de survie chez C. gusur de la zone de Sokonc à d13s conditions
de stress (émersion, jeun, variations de la salinité, de la temperature). I,‘huître dc ccttc rcgion A
l’instar de eellos des autres localités du pays (Casamance) vit depuis déjà plusieurs années dans
un milieu où les facteurs environnementaux ont connu des modifications importantes lors des
40 dernières annees (Je Kestc et al., 1996 , Diouf et al :, 1998). Pour pouvoir continuer à
vivre dans un tel environnement., celte adaptation aux changements des hcteurs
cnvironnementaux a un fondement génétique (Jenkins et al., 1997 ; Denis, 1995).

Figure 4. Mortalité observée chez les huitres
Figure 5. Mortalité des huitresen fonction de la
pendant le conditionnement
salinité de conditionnement
Date
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Figure 6. MortalitB des hu?lres en fonction de la
Figure 7. Mortalltb des huîtresen conditlonnement en
tempbrature de conditionnement
fonction du type d’algue fournl
Date
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Figure &Mortalité des huitres en conditionnement en
AL, = Isochrysis galbanu + Pavlov lutheriu
fonction de la quanti16 d’algue fournie
ALi = Isochrysis galbana + Pavlova luthen + Skeletonem cuctatum
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En ce qui concerne le conditionnement à proprement parler, la qualité dc.< gamè:tes
utilisée (phows 3, 4 et 5) y est sans doute pour quelque chose. L’énergie accumulée par
c-ertrxines esp&~s de rnollusqws marins est beaucoup plus dirigée vers les besoins somatiqties
que wrs les besoins gamétiques après la reproduction. Ces huîtres conditionnées SÇ trouvaient
cn. fin de repos sexuel lorsque nous les avions amendes en mars.

14
Photo .i : CchanM.km des ovocytes utilisés pour la reproduction des gCniteurs
0v.a = Ovocyte au-étique
Ov.ma = Ovocyte mature
Ov.imm = Ovocyte immature
Ov.surm = Ovocyte surmature

15
Photo 4 : ovocytes utilixks pour l’obtention des larves @x20)
0v.a = Ovocyte atrhique
Ov.ma = Ovocyte mature
Ov.imm = O~ocyte immature
Ov.surm = Ovocyte surmature

1 6
Photo 5 : ovocytes fkondés (Gx40)

3.1.2. Étude de l’alimentation des géniteurs par turbidimètrie (photo 6)
RU~ : en raison des difficultés d’obtention d’huîtres matures en conditionnement
rn;Jgrc une bonne filtration des animaux (fèces, pseudofèces abondants, i’aihlc taux de
nwrttilité 1, nous avons décidé d’étudier l’alimentation des géniteurs par turhidimètrie pour
mieux cerner les problèmes :
Méthode I 18 huîtres de poids moyen égal à 5 1,3&26,2 g ont été récup&&e~ du lot
amen6 dc Dakar en mars. Les huîtres sont placées dans un bac de 66 litres dans lequel arrive
de I‘wu de mer filtrée sur 2 microns stockée dans un bac de 500 litres (photo 6). Iine pompe
ré;&% entre 180 et 260 ml/mn permet le renouvellement de l’eau. L’eau esr e\\w&e grace à
un tuyau où arrive de l’eau de Javel diluée il 10%. Cette précaution est nécessaire (-;lr 11 s’agit
d’une espèce exotique et qu’il faut éliminer d’éventuels germes pathogènes conrenus dCrns
l’eau avant de rejeter l’eau à la mer. Un autre tuyau débouche dans le b;lc des huîtres, il
irpporte les algues. Son fonctionnement est commandé par une pompe conne&& 11 un appweil
de mesure, le turbidimèire. Les algues sont apportées aux huîtres suivant un rythme dCfini pa’
l’expérimentateur (25, SO,.....200 cellules/&). Deux espèces d’algues, une diatomée
tli~nc~flqyl Iée, C/wto~ YYOS cvdc*itrms (7.5 pm’) et une dinoflagellée Zsoc~hryi:~ gdIum~ clone
/.uxArsy.\\i.s gultxmcl (40 pm” j ont été utilisees alternativement entre 18 et 30°C‘ pcwr now-ri1
le:; huîtres. ‘SO litres d’algues auxquels W-I ajoute 100 litres d’eau de mer filtrie &aicnt
employés 1i chaque expérience.
L,l concentration d’algues dans le bac a algues était calculée par comptage des cellules
clans au moins 10 carreaux dans une cuve de MALASSEZ (profondeur 012 mm) (fil;. !)), Ce:tte
morne opération est eff&ztuée au niveau du bac à huîtres lorsque le seuil de twbidité est
s!.abllisk à la valeur lixéc (fig. 10). Le débit de la pompe à eau était également cstimC. La
mesure s’est F~it en recueillant dans une Cprouvette graduée la quantité d’e;lu qui ~‘Ccoulc
pendant une minute.
Le chauffage de l’eau était réalisé grâce ti une thermorésistance branchtSe sur un
r&gulatcur dc température. Pour éviter que la lumière ambiante de la pitiw modifie les

1 8
conditions, le bac à huitres etait recouwt d’un couvercle opaque.
I,a turbidité dc l’eau du bac des huîtres diminue avec la filtration des animaux ct 1~
rcnouvellcment de l’eau, ce qui entraîne le déclenchement de la pompe apportant les algues
Inouwl apport d’algues au milieu). Le phenomène est enregistre au niveau dc i”wdinateur
connecté au turhidimetre (Digital ‘Direct Kcading Turbidimcter Orheco Helligc’ modeic 96
1 OAI grâce au logiciel WC 801 (‘Signaloggcr PC LAPLACE3 Instruments’ versiwr I-4).
T~w les jours, l’expérience était arr&& pendant quelques minutes, le temps dc Iaver
Ics diffétwrts bacs utilisés pour les manipularions, netloyer les animaux et. renwllrc des algues
CI de I-eau de mer.
I.‘alimentation des huîtres est balnée en faisant la difference entre 1c.c quantités
d’algues pe,rdues lors du renouvellement de l’eau du bac à huîtres et celle distribu& pendant la
pbiodc de fwtctionnemcnt de la pompe. Pour chaque enregistrement, les mwycnrws mohil~s
des valeurs relevbes pour le statut de la pompe ont ét.6 calculees sur 30 minutes puis report&s
sur des graphes, toutes les 30 minutes.
Photo 6 : étude cxperimentale de l’alimentation de l’huître par turbidimbtrie
1: bac à huître
2: bac à algues
3: récipient contenant l’eau dc mer
4: commande du turbidimètre
5: ordinateur avec le logiciel d”enrcgistrement
des mesures
6: boîte de commande de la pompe à eau et de celle des algues

r’igure 10. Enregistrement du rythme d’alimentation des huîtres au turbidimetre
Résultats : l’expérience sur l’alimentation de l’huître CL gasur par rapport à la
température tct au type d’algue utilise pour nourrir les animaux indiquent urw ccrtame
preférencc des animaux pour Isochrysis gulbana clone T-iso par rapport à Chaem*eros
cdcitruns d’une part et une plus grande efficacité de la filtration des huîtres à la températurc:
de 26 “C (fig. 1 I ).
I es algues étant fournies aux huîtres aux concentrations suivantes ( 1,726 103 cclluledml pour
Chacmc~eros ra1citran.r contre 2,50 103 pour IsochqGs galbana clone T-iso ), ics thfferctnces
observées dans la consommation des deux espèces d’algues pourront provenir aussi bien de cc
fait. que des caracteristiqucs intrinsèques aux algues (taille, valeur nutritive). L’influence de ces
caracteres sur la consommation par les mollusques lamellibranches est indiquée par tks auteurs
comme Tammes et Dral, 1955 ; Pequignat, 1973 ; Mason, 1975 ; Walne, 1970 ; Paowell et (II.,
1992 ; Robert et Trintignac, 1997.
1,‘augmcntation reguliere de la filtration des huîtres lorsque la température augmcntc et sa
diminution au-delà d’un certain seuil (26 Y’ dans notre cas). 1.2 rôle de la températurc sur
l’alimentation des huîtres est signal6 par des auteurs comme Kanson ( 1956) qui le relie av~:c La
sahnite. I.‘optirnum de température trouvé chez C. gasar est proche de celui qu’il dkrit pour
yuelqucs c~pkces d’huître comme C. virginicu qui présenterait un maximum d’activitc; à LSY~

20
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21
3.1.3. Description des larves
Méthode : sous un microscope optique, la qualité des gamètes est vérifiée. line
fécondation croisée était ensuite effectuée selon la méthode décrite par Ciruf’l’ydd et Beaumom
( 4970). Dans un bécher cle 5 litres, les ovocytes et les spermatozoïdes sont mélungk ei Iait&s
pendant une heure.
La pénétration des spermatozoïdes dans les ovocytes est observée sous un microscope
optique.
Dans le cas dc I’klevage larvaire que nous avons réalisé, ce sont 2 000 000 ovocytes
c4ui ont été mélangés it des spermatozoïdes.
L’ensemble de ces manipulations était réalisé dans une saile chauffée entre 2.3 et 15°C.
Résultats : les ovocytes récupérés chez les huîtres sacrifiées pour I’klcvage larvaire
Ctaicnl dans leur grande majorité immatures ou atrétiques (photo 3). Dans cet enwmblc, les
wcytes matures d‘apparence normale, ne représentaient pas plus de 20 Crc ,
Sur les 2 000 000 oocytes mis en contact avec les spermatozoïdes, nous n’avons
obtenu que 250000 larves D, soit un taux de fécondation de moins de 43 %. T’rois jours après
la fkondation, toutes ces larves ont été perdues à la suite d’une mortalitti massive, Ce résultat
n’est pas surprenant car pour d’autres écloscries, l’élevage larvaire n’est enwsagé que lorsque
IC taux de fkondation dépasse les 80 %.Nous avons tenté de poursuivre l’expérience malgré
Ii: fAle taux de fkcbndation car dans le cas de notre expérience, l’objectif vis6 était ~OUI
autre : nous avions bcsorn que de quelques échantillons cles différents stades Iarvaircs pour
une description des carackristiques morphohiométriques de la larve de l’huître.

22
Principales caractéristiques de la prodissoconque (planche 1, 1,2,3,4,5)
I.ir prodissownque 1 a une longueur moyenne de 65 um. Sa largeur est de 62 pm environ, son
ép”sseur est d’environ 70 pm, sa surface 2500 um2 (tabl. 1).
Les l~rodi~~oc~nq~e~ II mesurent en moyenne 168 pm pour ht longueur, 1.33. prn pour la
l‘u-geur et leur surface l’üit environ 32 5 12 pm?
Tableau 1 - Mensurations linéaires de larves de Crassostrea gasar
de deux jours
Remaraues : PPL : Plus petite longueur ; PGL : Plus grande longueur.
Caractéristiques de ta charnière de la prodissoconque II (planche II, 1,2)
La prodissoconque II possède un prmimw’run constitué de denticules dc forme r~~tangul~irc
répartie sur les deux extrémités. Sa charnier-e possède sur la valve droite quatre denriculcs ..
deux antérieurs et deux postérieurs - sépares par un bourrelet médian. Sur cette mcme vaive.
les tilements denticuhrires antérieur et postérieur les plus externes sont les plus gros.
Le bourrelet médian est formé de nombreuses fibres calcaires de faible ép:tisseur, envtron 4
pm et un peu plus grosses, wtour de 6 pm. Ces fibres sont orientées pêle-mêle Ics unes pur
rapport uux autres.
Ornement de la coquille larvaire (planche III, 1,2,3,4)
(‘hez les prodissoconyucs II, l’extérieur de ht coquille montre une zone m:trginale a stries
d‘accroissement concentriques très serrées dont l’espacement ne dépasse 1~1s xxum. Ces
sariations de surface sont utilisés pour la détermination spécifique des larves chcl certaines
espèces de Pectinidae et de Cardiidae (Lucas et Le Pennec, 1972).

23
Planche IL Prodissoconque de C. gasar
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Larves de 2 jours
Iarves de 3 jours

24
Planche 1. Prodissoconques de C. gasar vue
en microscopie électronique à balayage

Photo 5. Prodissownyue I
Photo

25
Planche II. Carat térist,iques la charnière vue
en microscopie électrc 3niql uet à balayage
Photo ‘1.
Prodissoconque 1 (Val vc‘h ouvcrtcs ).
Photo 2.
Ornemenl de la charnik ivaIvc
droite) chez la prodissoconque II dc
3 jours.
da = denticules ant&ieures
dp = denticules post&iwres
Photo 3.
Prodissoconquc II de 3 jours vue C~C
dessus.
Noter la fagon dont wnt fix&~ les 2
valves autour de la charnik.
Photo 4.
Charnière d’une prodissoconyuc II
de 3 jours vue de profil.

26
Planche III. Ornement de la coquille larvaire
Photo r ”
Photo 2.
C knement du bord extérieur de la valve
Ornement du bord extérieur de la partie
droite vu côté dorsal chez la prodissoconque
dorsale d‘une valve.
%I de 3 jours.
Photo 3.
Photo 4.
t knement du bord extérieur de la valve
Ornement du bord extérieur de la partie
ctrcdc vu dc dessus.
ventrale d‘une valve.

27
4. Enseignement
A lu demande de notre collègue, le Dr Dario MORAGA, maître de Conférences 2 [‘Universi~$
clc Bretagne Occident&, nous avons donné un cours de deux heures sur ‘L,‘c,:osystème
,
mangrove ’ aux étudiants de la Maîtrise de Biologie des Populations et des Ecosystèmes
Marins (UV de Biodiversité Marine) de I’UBO.
5. Stages pratiques
-
Initiation 21 l’élevage larvaire des bivalves marins d’intérêt aquacole (Ifremer/Brcsr) : 2
jours
‘-
Initiation ii la culture des algues utilisées en aquaculture (Ifremer/Brest) : 1 jcwt
- Initiuticin ;I 1’échantiIlonnage des larves d’huîtres in situ (IfremerLa Tremblade) :
6. Conclusion
En ce qui concerne la reproduction de l’huître, nous sommes aIl& plus loin que le Dl
Blanc dans la recherche de l’obtention des larves de C. gasur en laboratoire. 1.x Dr Blanc n’a
pu jamais dépasser le stade de segmentation. Nous sommes parvenu au-delit de LT stade et
avons pu obtenir des lanres véligères, qui n’ont survécu que 3 jours. La mauvaise qualité C~C>
c~~ocvlcs utilisés (immatures ou atrétiques pour l’essentiel) explique ~~raisemblablement ce
i
résultat.
Malgr6 cette difficulté pour poursuivre l’élevage au-delà de trois *jours.. nous awns pu
décrire quelques caracténsticlues essentielles de la morphologie de la prodiswconyue 1 de C’.
cclscrr. Il reste maintenant à décrire la prodissoconque II et la dissoconque. Pour parvel?ir à. cet
ohjectil’, il faudra reprendre l’élevage larvaire dans de meilleures conditions avec des huîtres
matures. Ce travail pourrait se faire sur place à Dakar si nous disposions d’un environnement
favorable (montage d’une salle d’élevage larvaire) sinon il faudra envisager un voyge JC trois
semaines en France en l’an 2000 pour effectuer le travail à I’Ifremer.
D‘une fat;on gén&ale, ce séjour a été très profitable sur le plan scientifique. Il nous a
permis de mieux appréhçnder les difficultés de l’élevage larvaire. Sur le plan :;oci;L/. il nuu:; a
donné l’opportunité de rencontrer et de travailler avec des collègues impliqués dans la même
:>roblématique de rechrtrches de l’élevage larvaire et d’envisager des possihilit&s de
I:oll~llioratio~i. C’est ainsi que nous avons débuté une réflexion avec le Dr Jean Claude
Cochard sur les voies el moyens d’instaurer un partenariat entre I’Tsra et I’Kremcr dans lc

28
domaine de l’aquaculturc, Une proposition concrète de collaboration est prt-vue dans cc sen‘
dan$ les mois S venir Elle sera soumise li la Direction scientifique de I’Isra pour qu’elle ia
transmette 11 I’Ifremer.
Enfin sur le plan des publications, nous avons débuté la rédaction de deux articles WI’
place et commenck une troisième en réalisant des observations sur la qualit des gamètes
matures de l’huître à l’aide de la microscopie électronique. Ces observation>, feront I”ol>jci
d’un article scientifique dont la rédaction débutera à la rentrée avec: Madame GermaIne
Dorange du laboratoire de culture cellulaire de I’UBO.

29
BIBLIOGRAPHIE
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janvier 1997, p. 8,
Walne P.R., 1979 - Culture of Bivalve Molluscs. 50 years experience at Conwy, 180 p.
Remerciements :
Jc remercie trcs sincèrement Jean Claude Cochard de l’ifremer de Brest et Germaine Dorangc
clu laboratoire de Culture cellulaire de la faculté de Brest pour leur disponibilité constante lors
de ce séjour.
J’associe a ces remerciements Jean Barret, Alain ‘Paugam, Gérard Séquin, Arnaud Tanguy et
lc personnel d’appui de leur service respectif. Je n’oublie pas par ailleurs, mon collègue et ami
Nicolas Dittert. chercheur allemand en stage postdoctoral pour son coup de main dans la
finalisation du rapport du séjour scientifique.
Pour finir. je tiens ii exprimer ma gratitude sincère à I’IRD et a son représentant à Dakar, 54.
Jean René Dumnd pour la bourse de stage.

3 1
Annexe I . Clltrastructure des gamètes mâles de C. gasar
I lO/“lm
Photo 1: Coupe longitudinale d‘un spermatozoïde de C. gasar.
Photo 2: Gonic.
Photo 3: Coup~’ transversal d‘un spermatwide de C. gasar. Présence d’un bâtonnet axial (w).
Photo 4: Cvupc transversale d‘un spermatozoïde cle C. gasar au niveau dc la pikc interméd.:
1.~ quatre mitochondies (m) de la pièce sont disposées autour du centriole proximal
CC~.). Flagelle en coupe longitudinale (fl.).
Photo 5: Gonie secondaire (gs).
Photo 6: Centriole (c) et flagelle (fl) dans des gonies primaires (*).

32
Annexe II : Illtrastructure des gamètes femelles de C. gasar
Photo 1: Coupe transversale d‘un ovocyte mature
Photo 2: Observation du noyau et du cytoplasme d‘un ovocyte mature.
Photo 3: Observation de la membrane plasmique en MET
Iv = Inclusions vitellines
Re = R&iculum endoplasmique
Ov .= Ovocyte
EV - Enveloppe vitelline

33
Annexe III : Publications en cours.

34
LE POTENTIEL Dk: DEVELOPPEMENT DE L’AQUACLJLTURE AU SENEGAL
Par
Hamet Diaw DIADHIOIJ’ , Samba SALL* & Ibou San2
’ (‘hercheur au CRODTMRA, B.P. 2241 Dakar (Sénégal).
’ Chercheur au CRALSRA de Djibélor, B.P. 34 Ziguinchor (Sénégal).
i Enseignant chercheur à l’liniverscé Gaston Berger de Saint Louis (SénCgal)
RÉSUMÉ
La croissance démographique rapide du Sénégal (environ 3 9% par an), I’importancç
des produits halieutiques dans l’alimentation de sa population et son économie, les difficultés
actuelles de la p&he (surexploitation de nombreuses pêcheries en mer et en estuaire) et de la
cueillette (diminution qualitative et quantitative de la production des arches et des huîtres). les
aménagements
sur certains cours d’eau (barrages hydroagricoles, barrages anti-sel). ia
revitalisation des val Ees fossiles, Ia position géographique du Sénégal, son climat, lu richesse
de ses eaux, la nature de ses fonds, la facilité d’adaptation de sa population ;i des initiAi.es
nouvel les sont au-jourd’hui autant d’éléments pertinents qui concourent au développement de
1 ‘aquacul ture dans ce pays.
Dans cet article, les potentialités actuelles des ressources halieutiques et les conditions
sociales, économiques et biologiques dans lesquelles I’aquaculture peut être développée. sont
analysées.
ABSTRAC’T
Numerous factors concur to the development of aquaculture in Senegal : the fast
dcmographic growth (about 3 %), the importance of the fisheries produces for Ifood and for the
~onomy ; the fishing difficulties today (overfishing of numerous fishing grounds in the occan
,ind inland wtcrs) ; limits of traditional gathering (quantitative and qualitative reduction of’
ïhe AITLI shellfish and the oysters) ; the dams on some rivers ; the projelrts of artificial
blooding fossiles valleys : the productivity of its ocean, the nature of the submurine bottoms ;
the easy adaptability of the populations to the novelties.
In this paper, the actual potentialitres of the aquatic living resources and aiso the
wcial. economic und biological conditions to manage the development of the aquaculture, are
analysed.

35
ETUDE DE L’ALIMENTATION DE L’HUITRE DE
PALETUVIER CRASSOSTREA GASAR (MOLLUSQUE,
BIVALVE) EN LABORATOIRE
par
Hamet Diaw DIADHIOU’ & Jean Claude COCHARD2
‘Crodtllsra ; B.P. 2241 Dakar (Sénégal). 2 IfremerlBrest ; B.P. 70 29 280
Plouzané (France).
RESUME
Pour envisager une méthodologie efficace de captage du
naissain de l’huître de palétuvier Crassostrea gasar sur le terrain
dans les systèmes estuariens du Sénégal, la description et le
comportement trophique de sa larve est prévue à partir de l’élevage
larvaire.
Dans ce but, nous avons étudié l’alimentation de cette huître en
fonction de la température (entre 18 et 30 “C) et de l’espèce d’algue
utilisée pour nourrir les animaux. Les résultats obtenus avec deux
espèces d’algues Chaefoceros caicirrans et lsochrysis afi! Galbana
(Tahiti), soulignent une meilleure alimentation des huîtres en
présence de la seconde espèce qu’avec la première. Par ailleurs,
quel que soit le type d’algue utilisée, une plus grande efficacite de la
prise de la nourriture est notée chez l’huître à une temperature
avoisinante 26 “C.

36
NOTES SUR QUELQUES MODES DE CAPTAGE DE LA LARVE DE
L’HUITRE DE PALETUVIER CRASSOSTREA GASAR
(DAUTZENBERG)
Par
Hamet Diaw DIADHIOU’, René ROBERT2 et Marcel LE PENNEC”
’ CRODT/ISRA, B.P. 2241 Dakar (Sénégal)
’ Centre tfremer de Brest/Laboratoire de Biotechnologie (France)
3 KJEM, laboratoire de Bioflux, Plouzané (France)
RÉSUMÉ
Le captage des larves de l’huître de palétuvier, Cmssostwa g~sw de l’estuaire de la
Casilmance (Sénégal méridional) a été étudié en fonction de la force du courant sur les rives.
des modes d’orientation des capteurs par rapport au courant et à l’exposition de la lumkre ef
du type de surface des collecteurs.
Le meilleur captagc a été obtenu là où la force du courant était la plus forte (minimum :
0.006 métre/seconde, maximum de 0,010 mètreskeconde). Par rapport au sens du wurant, le
plus grand nombre de larves a été noté sur les collecteurs en position sagittale (0.27
postlarveicm?). Suivant les types de collecteurs, les meilleures fixations on1 été obserkes
respectivement sur les surfaces rugueuses (0,19 postlarve/cm2) et sur celles qui n’t!taient pas
exposées à la lumière (0,IS postlarvekm”).
L’interaction entre les différents facteurs étudiés a permis de noter des différences
significatives entre le captage des postlarves de l’huître suivant la rive (vitesse du courant) et
I’oricntation (rive droite-collecteurs horizontaux ; rive droite-collecteurs perpendiculaires)
d’une part, et l’orientation et le type de surface (position horizontalekurface lisse ; position
oblique/surface lisse) d’autre part.
Mots clés : Sénégal ; Casamance ; C. gasar ; captage ; larves ; orientations ;
surfaces collecteurs.