*. VARIATION QUANTITATIVES ET QUALITATIVE3 DU...
*.
VARIATION QUANTITATIVES ET QUALITATIVE3 DU ZOOPLANC'D3N
,
DANS LA REGION DU CAP VERT DE SE~~11970 A AOUT %9=
.
-.
D. TOUX3
Agent Teohnique do 1~Océanographio
ot dos PÉchx Ikritimes au FYojot
YlNudo et mise en Valeur des
rossourcos on poissons pélagiquos~~.
*
.
De septetilbre 17'70 2 août 1971 quinze oadpûgnes de collecte
de plancton ont 6té effectuoes dans la region du Cap Vert. L'objectif
principal. de ces car,lpagncs était I-'étude des la 'ves de poissons.
Cependant une étude sonnairc du zooplancton a egalement et6 co!idui-le.
La position des radiales et des stations, le mtCrie1 et la
néthode de rQolte, sont dafinis dam un rapport sur la disk-ibution ct
l'abondance des l,arves de sardinellcs dans la rogion du Cap Vwt (CONAND
et cFG;:oux 1972).
Les variations saisonnibres du voluSle total de plancton
ont été analysées pour toute l'aire prospectée, alors que les variations
quantitatives des principaux groupes taxonomiques étaient étudioes SUT
une radiale située au large de X'Bour.
.
CONDI!MONS HY2~OLOCIQU3S
B.XZ?RIT (1952) dans son Etude des conditions .hydrologiques du platoau
continental du Cap Vert à4a Gambie, mt en évidence l'existen+e de trois
saisons marines en se basant sur les observations de température et de
salinité. Nos observations concordent exactcnlent avec celles de cot‘auteur
et nous avons aussi noté l'existence de trois saisons :
- une saison d'eauxfroides salées de janvier à avril
- une saison d'eaux chaudes salées en juin et juillet
- une saison d'eaux chaudes dessalées d'aoQt à octobre
'Il &t cependant intkressant de souliger l'existence de deux
.
saisons de transition. La première, la plus longue, SC situe au dhbut de
l*upwelling en nove~brekt&o,~brc. La seconde, au mois' do mai, narque la fin
,de la @riode des eaux froides salées.
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Fig. I - ~&R~ATIONS ANNu;GLL;Es DE I,!L TBfl'Z?Am l3.f DE 12~ SALINITE AUX QUATRE STATXONS
DE Xii RADIALE3E HyBOUR.
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Pour os-timr lc volut~o du plancton, on a utilisé la aéthodc
1
.
du volume déplacé : aprës filtrittion sur Tillipore, le plancton est ensuite
. 1
placé dans une éprouvcttc gr duée avec un volune determiné d'eau. Lc volme
du plancton est alors donn6 pnr 1 a diffkence entre le volume total du
contenu do lt6prouvettc ct lc volume c:‘caU ajouté.
!
A certaines saisons, l'abondance du phytoplancton 'rend trks
l
difficile la filtration sur :.illiporc. Ces nlguos ,flicroscopiqucs sont
1
i c.
partic~l3ière~wirt abondantes en saison-froido dans les oaux côti\\res et
&ncnt parfois la collecte du plancton par suito du colnatngc rapido des
filets.
L1analysc de ces voluc~~cs sera pr6scntk sous doti aspects :
dans un prcnicr teilps, la cartographie dos résultats par,>ettra d'avoir
une VU~ d*ensckablc des saisons c-t aires d'abondance du plancton, d'uutrc
part des courbc~ de variations pornettont dc mieux observer le ph6nomèno
au niveau de chaque station.
On a exprime le volume de plancton en centimetro cuba par
nétre cuba d'eau filtré. Cc nombre oscille entre les extrirmes de 0,04 czJ/m3
en saison chaude à une station côtière,& 5,99 om3/m3 en pOriods drupwal-
ling à une station du largo.
On a cartogrcphié les résultats afin d'avoir une vue dlcnszmble
des donneos,
La présence de certainos zones riohos dans dos airos relativo-
ment pauvres et inverselx?nt demeure inexpliquée, mais si lion gonsid&e
la rdgion dans son ensemble on distingue trois #ri-odes que no’& analy-
serons successivenent.
1, De septembre à d&embre
( fig.@ a,b,c,d,a )
Les cinq camp-es effeotudes au cours de cette pbriode~
mettent en évidence la pauvret8 du plancton qui ~o!incide avec la fin de
/
la saison chaude dessalée et aveo la saison de trwsition du début de
1
l'upwelling.
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4
La misi-: ci pl,X;: dv r‘,:i,i, 1, ~.$1 ‘Ilrnrcl lin ~)rrlvr)~;~i, L i !i::ll iri-
tion dc; la faune dlc~~u;c C~:U.UGZ, ,~ti:: 1 Ii:;~! i(:hi:;s~:!~n~i; $Jn sclc !,~il~~?rzLr:
.-
Ct 10 d6vcloppcncnt int<:I:st (!II ~llytOpli)JlCt,O~l son1 trop réC(Xts pour que
les brou-tcuro et les prtirintcurs dcz c:'uh froides woicnt d6jà abondnnto. C"e&
sans doute Einsi qu'il fzut cv,pliqudr In .ra.ndc pauvrot6 des ~XUX au cours
du mois do d,:c~l:ibrc.
.
II. Dc 2anvicr à mai (
fi:;. 2 f,g,h,i,j,k,l )
On obsorvc pcnclznt toute ctittc~ pc,riodc uni: rich?ssc considernble
UCS otll~; Si1 plailcton. L<s sept c‘~il~p~:.~l~s ef.l‘u~t~&~s d(> janvier ,Z mni no
so~blcnt pas indiquer unz zone prcicisc dc: conccntrntion des orgsnisncs c1G.S
Une c7u~:~.;ntation en qu2ntit6 2.VcC 1Q tei.lp:. jusqu'au Mi.6 (1 'avril où l'on il
vnrzgistré 5,99 cm3/m3 zu
< lL?rgc dc la radiale: dc Joa1 (fig. 2 j >. Ccttc
richesse des taux cn plancton est du2 2 llupwelling.
III.De ;juin à aoû% ( fig. 2 m,n,o )
Les trois campnpos cffoctuiles nendant cette periodc montrent
un appauvrissenent dos oaux en plancton, C,:s sorties, s6parEcs pclr un intu-
vallc d'un mois ont permis di: constntcr que Ic plancton diminuait ,Trogrcs-
sivc2mcnt avec le tcnps.
On rCJmrqUC copcndant cn aoû; 121~ concentration importanto
,
-
dc plancton dans la baie de GorCe qui pcui peut être s’expliq<or par la
configurstion dc la côte ct Ic rôle dc piiigc dc la baie.
11 semble donc que 12 distribution saisonnière du plancton
est caractu‘iséo par deux grandes saisons : une saison considérzblcncnt riche
liée à l'upwclling dc janvier à mai ct une scrconde saison où SC developpcnt
des orgzaismas curythcrnes tit qui va di: juin à d&cmbre.
Vf;~I.?~TION PA2 STATION
.-
( fige 3 a,b,c,d,c )
Les graphiques montrent de façon évidente la complexité du
ph&nomènc dc variation du plancton au niva:iu des Stad;iOns.
Pendant la szioon froide, on observe un c!nrichisWiilcnt 9cri22acnt
nu centre des zones d'upwclling, alors qu~~G.ll~urs, vers le lnr,.c OU a 2proxi-
clité des côtes, 1~s pc.ri.odas ri.cllzn c-t pouvrcs alternent sCpnr6cs p:!.r qu,>lq~~~
scmaincs, Ces fluctuations psuvont amcnur dc très grosses conccntrationa
/
d‘orc;anismcs : 4,15 cn3/1n3 SUT les fonds do 10 111 CLU :L,?rgc C~C :.'BoLu 211 ;~:Z.YW
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1971> c-t 5,99 .cm3/m3 sur les fonds dc 500 m au l,crrgc do Jocal. en avril 19'71.
Au cours de la saison chaude las ~~2u.x sont prcquc uniform&3cnt
pauvres.
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Dirrtribution et abondan~ra du volume de planoton
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Fig. 3a - Variations a,mwKks du volume de plancton aux etations
duAla radiale A - IrC"55'B
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Eïgo 3b .- Variations axmucllcs du velums de pkncton aux statione
de la radiale B - 14°40'1
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F’ig. 3d - Variations annuelles du volmc de platMon aux stations
de la radiale D - 14*10%
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Fig. 3e - Variations armuelles du vclwtx de plancton aux stations
,
de la radiale E - 13*55*X
ZOOFLANCTDN D: !,A RXXALZ
- DZ
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On a fait uni: itudc soi.I~xiro du xoo,pl,ancton dc ccttc zonr3 afin
d'avoir tmc VUO d'cnscl;lbli: dl,! la vx-i&& ?:t :;u.rtout dù In quantitE des Or-
'
:ganismcs qui pcuplcnt ces ~~?LUC. Les principuuh groupsc ti'organisncs plçanc%oni-
qucs qui ont fait l'objet dc l"Ztudc sont : 3.os copépodL!s, les cFactogn~:thL's,
les cuphausiaok ct 1~s luciîctr. Cc0 groupas ont G-té choisis pnrccqu'ils
constituent ïn prssquc totalitC du plnncton (3/4 du VOIWC ot 90 $ des orp-
nismcs), Chaquo groupe est ;x~ckcntB nvzc 11.~: nonbrc d'individus par ktrc OUIE.
Pour les c!lùctogl-Sthus 1~s diff‘kxnttis cspèccs oat &tL
dktorminécs.
Les resultats sont aussi pr&3cutEs, sous dkux aspxts : cl 'une
part pour chaque ca~pa~~no lui; ;;roupcs sont comp,nrds cn fonction dos stations
(fig. 4 ); dtautrb part UIX vue d'ri-~sembIc des variations dc ces groupes
pcrncttra dc comparer lot qu::trc stations dc ccttc radinlc.
COPZCDIE
-
-
216 ,%/a
Préocnt tout Ic long dc lla.nnBc, ce grmupe constitue 1'6l&Wnt
prkpondérant du xooplancton. Son volume augfircnte dc 3.a côte vers lc! lar@
où I'on est parvenu à d&o;?brcr 1635 individus au m&rc cube d'eau (fig.,5 d).
Dans la zcni: côtière on observe doux maxima saisonniers :
l'un au moment dc l'upwclling et lc? second pendant la periodc dc rcchnuffemcnt
des taux (fig.5 a >.
Au large, lc seul max.hum d'abondance correspond à la saizon
des upxcllings,
.
- 15 -
CH.A~mGI~AT:~~S
15,54/m3
Par leur nombre les chacto~~uthcu
constituent 1.2 dcuxi?mc ~c-iu:x
important du plancton. On les rencontra pcn:!o,~lt toute l';u~Cc~ Une &tudc!
c!etaill& a 6tB rCalisCc cticz ces orgeni.s.*es. Los diffdrxltcs ccoi.:cvs oi:i,
2tcj sdpnrées; leur pourccnixgc rel;rtif et Ier-r nol:ibrc par &tro cube se trou-
vent prCsent& dans le tableau ci-dessous.
:
ESPYXS
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:
610
: Individus / rn3
:
- ------*..-.- --
: Sngitta bipunctata
:
0,38
:
0 ,w
:
: Sagitta enflata
:
58,62
:
9,03
:
: Sagitta fridopîci
:
1,23
:
O,lY
:
: Sagitta hispida *
:
22,22
:
3,42
:
: Sagitta macroccphala
:
0,07
:
0,Ol
:
: Sagitta minima
:
0 ro7
:
0,Ol
:
: Sagitta soratodentata atlanticn
:
6,oo
:
o,g2 I
:
: Sagitta seratodentata tesmanica
:
0,70
:
0,lO
:
: JWcronia fowleri
:
0,03
:
0,005
:
: Ptcrosagitta draco
:
1,52
:
0,23
:
: Indeterminés
:
9,12
:
lr@
:
:
:
:
:
1_-
On a group6 sous le non d'ind&termin& les juvenilcs sur lcsquclc
nc sont pas encore apparus les caractères distinctifs et les adultes. abim&
par les hydromkluses ou lcç manipulations.
La distribution des chnetognnthes est sensiblement la aônc que
celle des copépodos. Et co..~ac ces derniers ils rcstont lids à l'upwelling.
Le plus grand nombre (14,208) a et6 cnrcgistré on mars 1971 à une station du
large. A la même pzriode on a dkombré, à la sktion côtiere SS individus,
le plus petit nombre de chaetognathcs rencontré dru~o un trait de plancton.
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EUPHAUSIACES
2,6:T/m3
.
Les cuphausiocés ne sont pas rencontrés toute l'tlnn8e, gxiis
nbondont quelqucfoiu dons Los rocoltcs, Absents dans les eaux côtières,
il apparzisscnt vors li? lorco surtout iwndant In saison dos upwcllin:;s.
La distribution do ces organlsi!Es n'est rogulièrc qu'à la ;;Ix*
tion du lûrgc où ori ~CE rencontre toute lt‘année. Aux stations C2 et C3,
1os saisons semblent SC succodcr avec un in.torva:Llc de trois scnainos
environ,
LUCIF3R
4,05 /m3
Ce &x-wo app‘articnt aux Lgroupo~ des dkpodcs ct mène uno vie
pélagique. Contrairement aux euphausiacés,
1,~s lucifcr abondent à pnxi-
mité des côtes pour diminuer vers lc l,orge où ils deviennent de plus en ,
'
plus rares. A la station côtière cc groupe attcind on octobre 1970 et
juillet 1971 dcO- valeurs importantes qui ddpassent quelquefois celles
des chactognathes.
Ces organismes semblant évi.tcr la zone dlupwclling,
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Variations quantitatives des principaux groupes du eoopImcton
à la station Cl
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Fig. -Ya.- Variations quantitatives des principaur groupes du zooplancton
3 la station C2
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‘o’N’“‘J’F’M’A’M
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du zoopllancton
Variations qyusntitatives‘des principaux groupes
à la station Cq
‘- 23 -
CONCLU.SION
Réalisée parall&lement à. celle des Parves de poissons qui constituait
11~bJsotif pri&ipal des quinze campagnes de collecte de plancton effectuées
de septembre 1970 à sObt 1971, 1'6tude du zooplancton a été sommaire dans son
ensemble, les chaetognathes faisant toutefois l'objet d'ïm examen plus détaille.
Les résultats de ces observations nous renseignent sur la biologie du
plancton des eaux de la région du Cap Vert mais demeurent incomplets. CO~I 'est
dfi, d'une part à l'espacement des sorties qui devait Etre dc quinze jours,
mais n'a PU btre tenu, d'autre part aux priorités du programme d'ic:htynplanoton
qui n'ont pas permis de consacrer au zooplancton le temps nécessaire à une étude
détaill6e.
Les trois saisons hydrologiqucs ont pu btre caractérisées
- saison froide et saléo qui correspond à la période des upwellings de
janvier à avril.
- saison chaude et sa3.60 en juin et juillet
- saison chaude e+ dessaPée d'aodt à octobre.
La cartographie des volumes de planoton des diff6rentes oampsgnes a
permis la mise en évidence de deux saisons principales pour le plancton t une
saison d'atindance Ii& aux upwellings de janvier B avril et une saison rela-
tivement pauvre de juin & décembre.
LIBtude du aooplanoton a Btt5 surtout limitée aux quatre grands groupes
qui constituent la presque totalit6 de la biomasse planotonique o copépodes,
ouphausiacés , luoifer et chaetognathes. Les cuphausiacés, caractéristiques des
eaux du large, sont remplacés à la &e par les luoifer.
La densité des chaetognathes et des euphausiaces crort de la c8te au
rebord du platoau continental puis diminue vers le large. Colle des copépodes
oro de la c8te jusqu'à la station situ6e en dehors du plateau continental.
. . ./ . . .
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LCS chaetognathes ont fait l'objet d'une étude plus détaillée. Les prïn-
cipales cspèccs ont été déterminées à l'état adulte. Cos cjrganismcs abondent au
début et à la fin de l'upwelling.
Nos observations sur la biologie des espèces do cc groupe concordent
avec celles que FURNESTIN (1966) a faites sur la distribution des espèces afri-
caines.
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. . . .
<.y.,.*,:.&
.
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Avant de terminer 00 travail, je tiens à adresser mes ~oroieaietite-'& l
IL CHA&GNAT, directeur du C.R.O.D.T. qui a re:Lu et corrig6 le t&nusorit et &
M. CONAXD qui a guidé l'exécution du trava$l,
.
- BI ELIO ~!lWIiI~~ -
- 25 -
- COT!ti!D (Fe) ot cRx01Jx (J.L.) 1 9 7 2 -. Distribution 2-k :zbm~!;~~c~ ,._
l~.rvcs dc Sardincllus dms 1~. r~.~icm 14~1. C? r !i:.r
de scptcrnbrc 1970 à noGt 1971
.
CROD-Dakar-Thiaroyc.
- FUWXYYIld ( M+L.) 1966 - Chactognathes des maux africaines &tlz.ntidc
Report N3 9 ppo 105-135.
- SEGLTI'N ( G,) 1966 - Contribution B 1'6tudc dc 1~ biologie du p14mcton
de surface dc la baie de D‘akar (S&n&gzl). Etude
qumtitativc, qualitative ct observations &olo-
giquco au cours d'un cycle cannucl. Bull. IFAN 28
sér. A. (1) pp.l+O.
VARIATION QUANTITATIVES ET QUALITATIVE3 DU ZOOPLANC'D3N
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DANS LA REGION DU CAP VERT DE SE~~11970 A AOUT %9=
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D. TOUX3
Agent Teohnique do 1~Océanographio
ot dos PÉchx Ikritimes au FYojot
YlNudo et mise en Valeur des
rossourcos on poissons pélagiquos~~.
*
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De septetilbre 17'70 2 août 1971 quinze oadpûgnes de collecte
de plancton ont 6té effectuoes dans la region du Cap Vert. L'objectif
principal. de ces car,lpagncs était I-'étude des la 'ves de poissons.
Cependant une étude sonnairc du zooplancton a egalement et6 co!idui-le.
La position des radiales et des stations, le mtCrie1 et la
néthode de rQolte, sont dafinis dam un rapport sur la disk-ibution ct
l'abondance des l,arves de sardinellcs dans la rogion du Cap Vwt (CONAND
et cFG;:oux 1972).
Les variations saisonnibres du voluSle total de plancton
ont été analysées pour toute l'aire prospectée, alors que les variations
quantitatives des principaux groupes taxonomiques étaient étudioes SUT
une radiale située au large de X'Bour.
.
CONDI!MONS HY2~OLOCIQU3S
B.XZ?RIT (1952) dans son Etude des conditions .hydrologiques du platoau
continental du Cap Vert à4a Gambie, mt en évidence l'existen+e de trois
saisons marines en se basant sur les observations de température et de
salinité. Nos observations concordent exactcnlent avec celles de cot‘auteur
et nous avons aussi noté l'existence de trois saisons :
- une saison d'eauxfroides salées de janvier à avril
- une saison d'eaux chaudes salées en juin et juillet
- une saison d'eaux chaudes dessalées d'aoQt à octobre
'Il &t cependant intkressant de souliger l'existence de deux
.
saisons de transition. La première, la plus longue, SC situe au dhbut de
l*upwelling en nove~brekt&o,~brc. La seconde, au mois' do mai, narque la fin
,de la @riode des eaux froides salées.
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Fig. I - ~&R~ATIONS ANNu;GLL;Es DE I,!L TBfl'Z?Am l3.f DE 12~ SALINITE AUX QUATRE STATXONS
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du volume déplacé : aprës filtrittion sur Tillipore, le plancton est ensuite
. 1
placé dans une éprouvcttc gr duée avec un volune determiné d'eau. Lc volme
du plancton est alors donn6 pnr 1 a diffkence entre le volume total du
contenu do lt6prouvettc ct lc volume c:‘caU ajouté.
!
A certaines saisons, l'abondance du phytoplancton 'rend trks
l
difficile la filtration sur :.illiporc. Ces nlguos ,flicroscopiqucs sont
1
i c.
partic~l3ière~wirt abondantes en saison-froido dans les oaux côti\\res et
&ncnt parfois la collecte du plancton par suito du colnatngc rapido des
filets.
L1analysc de ces voluc~~cs sera pr6scntk sous doti aspects :
dans un prcnicr teilps, la cartographie dos résultats par,>ettra d'avoir
une VU~ d*ensckablc des saisons c-t aires d'abondance du plancton, d'uutrc
part des courbc~ de variations pornettont dc mieux observer le ph6nomèno
au niveau de chaque station.
On a exprime le volume de plancton en centimetro cuba par
nétre cuba d'eau filtré. Cc nombre oscille entre les extrirmes de 0,04 czJ/m3
en saison chaude à une station côtière,& 5,99 om3/m3 en pOriods drupwal-
ling à une station du largo.
On a cartogrcphié les résultats afin d'avoir une vue dlcnszmble
des donneos,
La présence de certainos zones riohos dans dos airos relativo-
ment pauvres et inverselx?nt demeure inexpliquée, mais si lion gonsid&e
la rdgion dans son ensemble on distingue trois #ri-odes que no’& analy-
serons successivenent.
1, De septembre à d&embre
( fig.@ a,b,c,d,a )
Les cinq camp-es effeotudes au cours de cette pbriode~
mettent en évidence la pauvret8 du plancton qui ~o!incide avec la fin de
/
la saison chaude dessalée et aveo la saison de trwsition du début de
1
l'upwelling.
- - -
. - _ I ~ - - - ~ . “ . - - - I -
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- -
4
La misi-: ci pl,X;: dv r‘,:i,i, 1, ~.$1 ‘Ilrnrcl lin ~)rrlvr)~;~i, L i !i::ll iri-
tion dc; la faune dlc~~u;c C~:U.UGZ, ,~ti:: 1 Ii:;~! i(:hi:;s~:!~n~i; $Jn sclc !,~il~~?rzLr:
.-
Ct 10 d6vcloppcncnt int<:I:st (!II ~llytOpli)JlCt,O~l son1 trop réC(Xts pour que
les brou-tcuro et les prtirintcurs dcz c:'uh froides woicnt d6jà abondnnto. C"e&
sans doute Einsi qu'il fzut cv,pliqudr In .ra.ndc pauvrot6 des ~XUX au cours
du mois do d,:c~l:ibrc.
.
II. Dc 2anvicr à mai (
fi:;. 2 f,g,h,i,j,k,l )
On obsorvc pcnclznt toute ctittc~ pc,riodc uni: rich?ssc considernble
UCS otll~; Si1 plailcton. L<s sept c‘~il~p~:.~l~s ef.l‘u~t~&~s d(> janvier ,Z mni no
so~blcnt pas indiquer unz zone prcicisc dc: conccntrntion des orgsnisncs c1G.S
Une c7u~:~.;ntation en qu2ntit6 2.VcC 1Q tei.lp:. jusqu'au Mi.6 (1 'avril où l'on il
vnrzgistré 5,99 cm3/m3 zu
< lL?rgc dc la radiale: dc Joa1 (fig. 2 j >. Ccttc
richesse des taux cn plancton est du2 2 llupwelling.
III.De ;juin à aoû% ( fig. 2 m,n,o )
Les trois campnpos cffoctuiles nendant cette periodc montrent
un appauvrissenent dos oaux en plancton, C,:s sorties, s6parEcs pclr un intu-
vallc d'un mois ont permis di: constntcr que Ic plancton diminuait ,Trogrcs-
sivc2mcnt avec le tcnps.
On rCJmrqUC copcndant cn aoû; 121~ concentration importanto
,
-
dc plancton dans la baie de GorCe qui pcui peut être s’expliq<or par la
configurstion dc la côte ct Ic rôle dc piiigc dc la baie.
11 semble donc que 12 distribution saisonnière du plancton
est caractu‘iséo par deux grandes saisons : une saison considérzblcncnt riche
liée à l'upwclling dc janvier à mai ct une scrconde saison où SC developpcnt
des orgzaismas curythcrnes tit qui va di: juin à d&cmbre.
Vf;~I.?~TION PA2 STATION
.-
( fige 3 a,b,c,d,c )
Les graphiques montrent de façon évidente la complexité du
ph&nomènc dc variation du plancton au niva:iu des Stad;iOns.
Pendant la szioon froide, on observe un c!nrichisWiilcnt 9cri22acnt
nu centre des zones d'upwclling, alors qu~~G.ll~urs, vers le lnr,.c OU a 2proxi-
clité des côtes, 1~s pc.ri.odas ri.cllzn c-t pouvrcs alternent sCpnr6cs p:!.r qu,>lq~~~
scmaincs, Ces fluctuations psuvont amcnur dc très grosses conccntrationa
/
d‘orc;anismcs : 4,15 cn3/1n3 SUT les fonds do 10 111 CLU :L,?rgc C~C :.'BoLu 211 ;~:Z.YW
l
_.
1971> c-t 5,99 .cm3/m3 sur les fonds dc 500 m au l,crrgc do Jocal. en avril 19'71.
Au cours de la saison chaude las ~~2u.x sont prcquc uniform&3cnt
pauvres.
14'00
I
1
‘"7
SS
i
i
.R@.2,s,b,o,de-
,
Dirrtribution et abondan~ra du volume de planoton
1
14
/
14’
9
C!d.1 l-2
2
%!d '\\;'O'N'O'J.F'M'A.M'J'J.A'
‘di
Fig. 3a - Variations a,mwKks du volume de plancton aux etations
duAla radiale A - IrC"55'B
1
le
1*
1.2.
,
11
Cf.
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O’N’D-J’F’M’A’M’J ‘J‘A
Eïgo 3b .- Variations axmucllcs du velums de pkncton aux statione
de la radiale B - 14°40'1
c2
1
~‘N’U~J’F‘M‘A’M‘J’J’A
S
0
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D’J~F‘M’A~M’J’J’~
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F’ig. 3d - Variations annuelles du volmc de platMon aux stations
de la radiale D - 14*10%
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2
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0
0 6
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J’F’M’A’M’j‘1’ A/
Fig. 3e - Variations armuelles du vclwtx de plancton aux stations
,
de la radiale E - 13*55*X
ZOOFLANCTDN D: !,A RXXALZ
- DZ
- ;!'EOUTZ
On a fait uni: itudc soi.I~xiro du xoo,pl,ancton dc ccttc zonr3 afin
d'avoir tmc VUO d'cnscl;lbli: dl,! la vx-i&& ?:t :;u.rtout dù In quantitE des Or-
'
:ganismcs qui pcuplcnt ces ~~?LUC. Les principuuh groupsc ti'organisncs plçanc%oni-
qucs qui ont fait l'objet dc l"Ztudc sont : 3.os copépodL!s, les cFactogn~:thL's,
les cuphausiaok ct 1~s luciîctr. Cc0 groupas ont G-té choisis pnrccqu'ils
constituent ïn prssquc totalitC du plnncton (3/4 du VOIWC ot 90 $ des orp-
nismcs), Chaquo groupe est ;x~ckcntB nvzc 11.~: nonbrc d'individus par ktrc OUIE.
Pour les c!lùctogl-Sthus 1~s diff‘kxnttis cspèccs oat &tL
dktorminécs.
Les resultats sont aussi pr&3cutEs, sous dkux aspxts : cl 'une
part pour chaque ca~pa~~no lui; ;;roupcs sont comp,nrds cn fonction dos stations
(fig. 4 ); dtautrb part UIX vue d'ri-~sembIc des variations dc ces groupes
pcrncttra dc comparer lot qu::trc stations dc ccttc radinlc.
COPZCDIE
-
-
216 ,%/a
Préocnt tout Ic long dc lla.nnBc, ce grmupe constitue 1'6l&Wnt
prkpondérant du xooplancton. Son volume augfircnte dc 3.a côte vers lc! lar@
où I'on est parvenu à d&o;?brcr 1635 individus au m&rc cube d'eau (fig.,5 d).
Dans la zcni: côtière on observe doux maxima saisonniers :
l'un au moment dc l'upwclling et lc? second pendant la periodc dc rcchnuffemcnt
des taux (fig.5 a >.
Au large, lc seul max.hum d'abondance correspond à la saizon
des upxcllings,
.
- 15 -
CH.A~mGI~AT:~~S
15,54/m3
Par leur nombre les chacto~~uthcu
constituent 1.2 dcuxi?mc ~c-iu:x
important du plancton. On les rencontra pcn:!o,~lt toute l';u~Cc~ Une &tudc!
c!etaill& a 6tB rCalisCc cticz ces orgeni.s.*es. Los diffdrxltcs ccoi.:cvs oi:i,
2tcj sdpnrées; leur pourccnixgc rel;rtif et Ier-r nol:ibrc par &tro cube se trou-
vent prCsent& dans le tableau ci-dessous.
:
ESPYXS
.I-
:
610
: Individus / rn3
:
- ------*..-.- --
: Sngitta bipunctata
:
0,38
:
0 ,w
:
: Sagitta enflata
:
58,62
:
9,03
:
: Sagitta fridopîci
:
1,23
:
O,lY
:
: Sagitta hispida *
:
22,22
:
3,42
:
: Sagitta macroccphala
:
0,07
:
0,Ol
:
: Sagitta minima
:
0 ro7
:
0,Ol
:
: Sagitta soratodentata atlanticn
:
6,oo
:
o,g2 I
:
: Sagitta seratodentata tesmanica
:
0,70
:
0,lO
:
: JWcronia fowleri
:
0,03
:
0,005
:
: Ptcrosagitta draco
:
1,52
:
0,23
:
: Indeterminés
:
9,12
:
lr@
:
:
:
:
:
1_-
On a group6 sous le non d'ind&termin& les juvenilcs sur lcsquclc
nc sont pas encore apparus les caractères distinctifs et les adultes. abim&
par les hydromkluses ou lcç manipulations.
La distribution des chnetognnthes est sensiblement la aônc que
celle des copépodos. Et co..~ac ces derniers ils rcstont lids à l'upwelling.
Le plus grand nombre (14,208) a et6 cnrcgistré on mars 1971 à une station du
large. A la même pzriode on a dkombré, à la sktion côtiere SS individus,
le plus petit nombre de chaetognathcs rencontré dru~o un trait de plancton.
l
_- -- .-..-
.--.. _- ._.. .- ..__ - .,._,._-_
-_I_ -m.-.-s-~
EUPHAUSIACES
2,6:T/m3
.
Les cuphausiocés ne sont pas rencontrés toute l'tlnn8e, gxiis
nbondont quelqucfoiu dons Los rocoltcs, Absents dans les eaux côtières,
il apparzisscnt vors li? lorco surtout iwndant In saison dos upwcllin:;s.
La distribution do ces organlsi!Es n'est rogulièrc qu'à la ;;Ix*
tion du lûrgc où ori ~CE rencontre toute lt‘année. Aux stations C2 et C3,
1os saisons semblent SC succodcr avec un in.torva:Llc de trois scnainos
environ,
LUCIF3R
4,05 /m3
Ce &x-wo app‘articnt aux Lgroupo~ des dkpodcs ct mène uno vie
pélagique. Contrairement aux euphausiacés,
1,~s lucifcr abondent à pnxi-
mité des côtes pour diminuer vers lc l,orge où ils deviennent de plus en ,
'
plus rares. A la station côtière cc groupe attcind on octobre 1970 et
juillet 1971 dcO- valeurs importantes qui ddpassent quelquefois celles
des chactognathes.
Ces organismes semblant évi.tcr la zone dlupwclling,
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90
80
xl
6C
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Variations quantitatives des principaux groupes du eoopImcton
à la station Cl
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Fig. -Ya.- Variations quantitatives des principaur groupes du zooplancton
3 la station C2
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Variations quantitatives des principaux
du zoophncton
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B la station C3
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‘o’N’“‘J’F’M’A’M
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J
A
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du zoopllancton
Variations qyusntitatives‘des principaux groupes
à la station Cq
‘- 23 -
CONCLU.SION
Réalisée parall&lement à. celle des Parves de poissons qui constituait
11~bJsotif pri&ipal des quinze campagnes de collecte de plancton effectuées
de septembre 1970 à sObt 1971, 1'6tude du zooplancton a été sommaire dans son
ensemble, les chaetognathes faisant toutefois l'objet d'ïm examen plus détaille.
Les résultats de ces observations nous renseignent sur la biologie du
plancton des eaux de la région du Cap Vert mais demeurent incomplets. CO~I 'est
dfi, d'une part à l'espacement des sorties qui devait Etre dc quinze jours,
mais n'a PU btre tenu, d'autre part aux priorités du programme d'ic:htynplanoton
qui n'ont pas permis de consacrer au zooplancton le temps nécessaire à une étude
détaill6e.
Les trois saisons hydrologiqucs ont pu btre caractérisées
- saison froide et saléo qui correspond à la période des upwellings de
janvier à avril.
- saison chaude et sa3.60 en juin et juillet
- saison chaude e+ dessaPée d'aodt à octobre.
La cartographie des volumes de planoton des diff6rentes oampsgnes a
permis la mise en évidence de deux saisons principales pour le plancton t une
saison d'atindance Ii& aux upwellings de janvier B avril et une saison rela-
tivement pauvre de juin & décembre.
LIBtude du aooplanoton a Btt5 surtout limitée aux quatre grands groupes
qui constituent la presque totalit6 de la biomasse planotonique o copépodes,
ouphausiacés , luoifer et chaetognathes. Les cuphausiacés, caractéristiques des
eaux du large, sont remplacés à la &e par les luoifer.
La densité des chaetognathes et des euphausiaces crort de la c8te au
rebord du platoau continental puis diminue vers le large. Colle des copépodes
oro de la c8te jusqu'à la station situ6e en dehors du plateau continental.
. . ./ . . .
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119-I”“---XI^.-I-----,,i-.
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LCS chaetognathes ont fait l'objet d'une étude plus détaillée. Les prïn-
cipales cspèccs ont été déterminées à l'état adulte. Cos cjrganismcs abondent au
début et à la fin de l'upwelling.
Nos observations sur la biologie des espèces do cc groupe concordent
avec celles que FURNESTIN (1966) a faites sur la distribution des espèces afri-
caines.
. . . ..I ./.
,
.a.-
. . . .
<.y.,.*,:.&
.
.._
Avant de terminer 00 travail, je tiens à adresser mes ~oroieaietite-'& l
IL CHA&GNAT, directeur du C.R.O.D.T. qui a re:Lu et corrig6 le t&nusorit et &
M. CONAXD qui a guidé l'exécution du trava$l,
.
- BI ELIO ~!lWIiI~~ -
- 25 -
- COT!ti!D (Fe) ot cRx01Jx (J.L.) 1 9 7 2 -. Distribution 2-k :zbm~!;~~c~ ,._
l~.rvcs dc Sardincllus dms 1~. r~.~icm 14~1. C? r !i:.r
de scptcrnbrc 1970 à noGt 1971
.
CROD-Dakar-Thiaroyc.
- FUWXYYIld ( M+L.) 1966 - Chactognathes des maux africaines &tlz.ntidc
Report N3 9 ppo 105-135.
- SEGLTI'N ( G,) 1966 - Contribution B 1'6tudc dc 1~ biologie du p14mcton
de surface dc la baie de D‘akar (S&n&gzl). Etude
qumtitativc, qualitative ct observations &olo-
giquco au cours d'un cycle cannucl. Bull. IFAN 28
sér. A. (1) pp.l+O.